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Alys Aleksandra Reeze
Anonymous

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Message(#) Sujet: Alys Aleksandra Reeze Alys Aleksandra Reeze EmptyMer 5 Mai - 15:21



Alys est une Sang-mêlée, née le 12 Février 2010 à Londres à St-Mangouste en Angleterre. D'ailleurs elle n'y vit plus puisqu'elle a déménagé à Pembroke au Pays de Galles. Aujourd'hui, Alys a donc 17 ans et est en 6ème année année. Et juste pour ta culture personnelle, sache qu'elle a un hibou des marais qui s'appelle Octobre.

Il est bon de savoir que Alys est Analytique, Curieuse, Débrouillarde, Travailleuse, Réfléchis, Réservée, Perfectionniste, Rigoureuse, Perspicace, Passionnée et Pragmatique mais également Solitaire, Avide, Orgueilleuse, Sarcastique, Méfiante, Asociale, Rancunière, Opportuniste, Implacable, Egoïste et Distante. Elle a des goût étranges, par exemple, elle aime bidouiller, se cultiver, la magie, les tatouages & les cicatrices ou encore les stylos billes alors qu'elle déteste les bavardages, l'impulsivité, manger, les gens en général et par-dessus tout... le jus de citrouille.

Sa baguette est composée de Charme avec un coeur de nerf de coeur de dragon et mesure 24,5cm centimètres. Grâce à elle, Alys a le malheur de suivre les cours de Métamorphose, Sortilèges & Enchantements, Etude des Runes, Arithmancie, Soins aux Créatures Magiques, Histoire de la Magie et de Défense contre les Forces du Mal. Et Etude des Moldus parce que Direction sanglante oblige.



Alys Aleksandra Reeze
feat. Alice Isaaz

ET EN VRAI ?
J'ai 27 ans. Je suis arrivé(e) sur NYL en cherchant un forum rpg HP et je devrais être là en moyenne 3 à 4 jours par semaine. En vrai, probablement tous les jours, mais pas forcément active pour autant. Avant de finir j'aimerais juste rajouter que je remercie Merlin et toutes les divinités existantes que forumactif n'est pas supprimé tous mes ajouts quand je suis revenue en arrière après qu'il m'est dit que je dépassais la limite autorisée. Mer. Ci.


Tout le monde a une histoire

Merlin. Ecrire son autobiographie. C'est bien une idée de Grand'Ma, ça. Je ne sais même pas par où commencer, si même y a un début à quelque chose. Si y a quelque chose à raconter. Ecrire son autobiographie, ça a quand même quelque chose d'assez égocentrique. Et un peu impudique aussi. Tout le monde a son petit égo, certes, mais est-ce que pour autant cela implique une envie de balancer sa vie, sa personnalité, ses blessures, ses réussites, sur un bout de parchemin pour la postérité ? Cela a un aspect très... marchandise. Minimaliste. Sans importance. Négligeable. Voilà, négligeable, c'est le mot que je cherchais. Alors quoi ? Mon histoire va pourrir dans un vieux grenier comme les mémoires de Grand'Ma, sans jamais que qui que ce soit ne les trouve intéressantes ? Parce que c'est inintéressant, il faut le savoir. A part les historiens, qui peut trouver intéressant l'histoire d'une orpheline qui perd la boule ? Je ne suis même pas convaincue que ça ait de l'intérêt pour eux, c'est pour dire.

Je vais commencer par un fait extrêmement tordu : je suis une sang-mêlée. Et là, on se heurte à un des premiers problèmes des sorciers : la catégorisation. Etant donné que dans certains cercles, les nés-moldus ne sont même pas reconnu comme des sorciers, et que ma née-moldue de mère est le seul sang sorcier, officiel en tout cas, depuis quatre générations, est-ce que ça fait vraiment de moi une sang-mêlé ? Et qu'en est-il des enfants de cracmols, hum ? Si un cracmol épouse un sang-pur, leur progéniture est-elle de sang-pur ou l'absence de pouvoir du cracmol "empoisonne" la lignée ? J'aime la magie, vraiment, je le fais. Mais qu'est-ce que je déteste les sorciers des fois. Souvent, en fait. Ou, de manière plus globale, les gens. Ou l'étroitesse d'esprit des gens. Hum, de manière générale, l'humanité. Le plus drôle, c'est que d'un point de vue purement théorique, tous les nés-moldus ont des cracmols dans leur lignée, plus ou moins loin, et qu'il n'existe plus de familles de sang-pur depuis belle lurette. Ce qui signifie que l'ensemble de la population magique est peuplée de sang-mêlés. Enfin, on me fera pas croire qu'il existe des familles de "sang-pur" qui ne se sont épousés qu'entre sang-pur depuis la nuit des temps, d'autant plus qu'à une époque, ils étaient vus comme une bénédiction. Certaines familles sont plus malines, elles décident que le sang moldu quand il est au-delà de la sixième, septième -choisissez le nombre qui vous arrange- génération, il ne compte pas. Merveille que l'aveuglement et la subjectivité humaine, n'est-ce pas ?

Mais comme je le disais, la question ne se pose pas avec moi. Je suis une sorte de sang-mêlée mais la première de ma lignée. Absurdité quand tu nous tiens. Mais au-delà des divergences d'opinions parfaitement humaines, je dois avouer que la question de la maitrise ou non de la magie chez un individu me fascine. La magie me fascine en fait, tout court. Ce qui renforce mon exaspération fasse à la bêtise humaine, parce qu'il existe de vrais sorciers dotés de vrais cerveaux qui ont évité de voir la magie comme une évidence et qui se sont vraiment penchés sur ces questions purement théoriques mais ô combien passionnantes de l'énergie magique et des types de magies. Comment peut-on encore parler bassement de magie blanche et de magie noire en 2027, quand Bisset a démonté cette idée de A à Z y a près de dix ans, cela m'échappe. J'ignore si les sorciers sont volontairement ignorants ou si c'est juste ceux qui vivent en Angleterre, mais je dois avouer que je ne suis pas fâchée d'être asociale, ça m'épargne la tâche d'essayer d'allumer trois neurones chez certains. Enfin, dans l'idée que j'essayerais.

Culturellement, en tout cas, je crois être un pur produit sang-mêlé. Et je parle de vrai mélange de cultures, pas un sorcier d'une famille de sorcier qui épouse un sorcier d'une famille de sorcier mais dont aucune des deux familles n'est l'une de ces 28 sacrements sanglantes familles de sang-pur anglaises. Ou les autres nationalités. Non, je parle d'une sorcière et d'un moldu. J'ai grandit avec des fléreurs chez moi, quand ma mère en faisait l'élevage, et des hiboux mais on avait une boite aux lettres et le téléphone. La vaisselle se faisait toute seule dans l'évier, les vêtements étaient secs d'un coup de baguette magique, mais le lit était fait à la main, les valises se remplissaient à vitesse humaine et on voyageait en voiture autant que par poudre de cheminette. Pas de balais volants pour moi cependant, mon père n'avait pas confiance en ces engins et ma mère n'a jamais été à l'aise dessus. Non pas que je lui jette la pierre, ce n'est pas non plus exactement mon premier choix en matière de transport aérien et à Poudlard, les gens ne leur voient pas d'autre utilité que le Quidditch. J'ai déjà signalé à quel point les sorciers étaient étroits d'esprit ? Bien, je persiste et je signe et ça n'ait là que l'un des nombreux exemples existant.

C'est un exemple, mais croyez-moi, loin d'être le seul. Dès que j'ai été en âge de comprendre l'existence de la magie, de voir que ma mère savait en faire mais pas mon père, de comprendre que j'avais hérité de cette particularité, j'ai eu ce besoin de comprendre comment cela fonctionne. J'imagine que si la magie était une moto, j'aurais pris grand plaisir à la démonter pour voir comment c'est fait à l'intérieur. Mais j'ai compris en arrivant à Poudlard, que si la magie est exceptionnellement fascinante, les sorciers sont une déception sanglante. La première année s'est passée correctement si l'on veut être juste, mais dès la deuxième année, j'ai saisis que la magie ne rendait pas la vie meilleure, bien au contraire, les sorciers ont presque plus de problèmes que les moldus. La menace de la bombe nucléaire à côté, c'est de la gnognotte. A part la Corée du Nord, la Chine et... certes les moldus ont déjà fait cela en fait mais j'imagine que je m'attendais pas à ce que la magie soit aussi entaché que la société dite "normale" mais... qui décide de séquestrer et réduire en esclavage une partie de sa population sous prétexte de l'ascendance ? Quel genre d'individus ? Comment tu en arrives là ? Par quelle logique sanglante ? Je connaissais l'exclusion à cause du sexe, de la religion, de la couleur de peau ou même de la sexualité, mais l'ascendance moldue... J'aurais probablement dû tenir compte des évènements qui se sont passés avant que je rentre à Poudlard, j'imagine, ou des nombreux déménagements qu'on a fait, mais je n'avais jamais été confronté de visu à la violence, à l'exclusion, à l'injustice. Ce n'était qu'une menace lointaine qui ne m'avait jamais atteinte. Y être confronté directement, et parfois, en subir les conséquences... ce n'est pas exactement la même chose.

La chose à savoir pour survivre là-dedans, c'est de ne se fier à personne. A personne et à rien. Pas de papier, pas de sortilèges, pas de professeurs, pas de camarades. Les premiers peuvent être trouvés, les seconds être détectés et les derniers susceptibles de vous planter un couteau dans le dos. Métaphoriquement j'entends, je suis pas sûre qu'ils savent l'utiliser pour autre chose que manger. Et découper des ingrédients. Passons. Si vous croyez que le pire qui puisse arriver c'est de voir vos camarades nettoyer le sol, détrompez-vous, ne pas les voir est encore pire. Si vous croyez que subir le doloris est affreux, c'est que vous ne l'avez jamais vu être appliquer sur autrui, partagé que vous êtes entre l'horreur de la situation et cette sanglante et atroce culpabilité lancinante parce que vous êtes soulagé que ce ne soit pas vous. Je ne sais pas à quel moment est né cette légende comme quoi Poudlard est l'endroit le plus sûr d'Angleterre -Gringotts exclus- mais si jamais ça a été vrai un jour, ce n'est assurément plus le cas aujourd'hui. Entre incendies, retenue collective, humiliation, emprisonnement, empoisonnement, tournoi -parce qu'on sait jamais, on pourrait s'ennuyer- ou serpent géant, on arrive à une mortalité par an équivalente à un gros village moldu. Avoir des décès de professeurs ou d'élèves devient... normal. Des décès non-naturels qui puis est. Si ça, c'est un endroit sécurisé, soit les sorciers ont un sens vraiment très relatifs des mots, soit je ne veux pas savoir ce qu'est un endroit dangereux. Tous les ans, on peut compter sur la visite d'aurors -ils devraient se faire une p'tite cabane dans la forêt interdite ou s'offrir des logements permanents à Poudlard vu le temps qu'ils y passent- et/ou de mangemorts.

Des mangemorts. Parlons-en des mangemorts. Tom Jedusor est mort depuis trente ans. Trois décennies sanglantes. Les mangemorts sont censés être ses partisans. Alors à moins qu'ils aient comme projet de le ressusciter -encore- est-ce qu'il ne serait pas temps de... changer de nom ? Au moins que la Gazette les appelle autrement quand même. Je ne peux même pas imaginer ce que ça doit être pour ceux qui ont combattu durant cette/ces guerres de voir leur nom encore dans la Gazette du Sorcier. Et le pire, c'est que ce ne sont même pas les plus dangereux. Non pas qu'ils soient inoffensifs, c'est simplement qu'ils ont des rivaux de taille. Des gens aussi pro-moldus qu'ils sont pro-sang-pur -ai-je déjà souligné l'absurdité de ces appellations ?- qui ont décidé de faire marcher la société au pas en transformant les sorciers en moldus, ou presque. Je n'ai jamais été aussi contente de ne devoir suivre que sept matières maximum qu'en apprenant que les cours d'Etude des Moldus étaient obligatoires, parce qu'au moins je n'avais pas besoin de faire semblant d'apprendre comment fonctionne un téléphone ou comment utiliser un stylo-bille -meilleure invention sur terre. Sacré ascenseur émotionnel quand j'ai appris que cette matière devenait quand même incontournable même si j'avais déjà 7 matières à suivre. Sanglante Direction. Et je parlerais même pas du débat pro-Secret et Pro-Révélation. J'ai dû mal à comprendre comment une poignée de sorciers anglais, vivant dans une communauté au bord de la guerre civile, peut estimer que révéler l'existence de leur communauté aux moldus est une bonne idée. Ou pire, qu'ils en ont le droit. J'adorais pouvoir dire à Archie & Nana -mes grands-parents- que je suis une sorcière, vraiment, j'adorais. Devoir garder le secret est une torture, mais ce sont des gens de ma famille, des gens dont je suis proche, qui font parti de ma vie, ce serait normal à tout le moins. Je me sens mal chaque fois que je suis obligée de mentir sur mes études ou sur mes ambitions -quoi que ce n'est pas comme si j'avais une idée précise de ce que je veux faire- mais est-ce une raison pour que chaque moldu sanglant soit au courant du fait que je peux faire de la magie ? Si une poignée de cinglés en robes trouvent intelligent de réduire les nés-moldus en esclavage, comment peut-on croire que des moldus ne vont pas vouloir faire exactement la même chose avec les sorciers ? Qu'il n'existera pas autant de sorciers qui vont vouloir profiter de la technologie moldue pour faire des dégâts que l'inverse ? Ce n'est plus une guerre civile qui s'annonce, c'est une guerre mondiale. Peut-être balayer devant sa propre porte avant de prévoir de planter des fleurs chez le voisin.

Toutes ces choses ont conduit mes parents à déménager un nombre incroyable de fois. Gamine, on voyageait surtout à cause des conférences de papa et des recherches de maman. Mon père en tant que prof d'université et ma mère en tant que magizoologiste, alors, bouger, c'est quelque chose qui m'est familier. Mais déménager, c'est à la fois salutaire et l'enfer. Je n'aime, certes, pas les gens, et je ne sais certainement pas les gérer de manière pacifique, mais je n'ai aucun doute que si j'avais été dans une maison fixe dans la même école avec les mêmes gens, j'aurais finis par développer quelques astuces pour apprendre à gérer des relations sur le long terme. A défaut de ça, j'ai dû recommencer encore et encore à apprendre à me lier avec de nouveaux camarades de classe, encore et encore à me battre contre moi-même pour faire un pas vers les autres... pour repartir de nouveau. Le plus court laps de temps qu'on soit rester au même endroit, c'est trois mois. Je triche un peu vu que j'étais à Poudlard à ce moment-là, mais mes parents ont déménagés deux fois dans la même année et ils sont allés vivre trois mois dans un endroit que je n'ai jamais vu. A leur décharge, c'était ma deuxième année, quand le ministère réduisait les nés-moldus à l'état de sous-sorcier. Ma mère étant une née-moldue et mon père un moldu, ils devaient bouger. La première fois, c'était pour aller en France et la seconde, revenir se fondre dans le monde moldu. Mon père a souvent été inquiet pour moi pendant toute ma scolarité, mais s'il y a une année où j'avais peur pour mes parents, c'était bien cette année-là. Le pire, c'est qu'avec le courrier surveillé, je ne leur ai pas envoyé une seule lettre. Avec une mère née-moldue, j'avais trop peur de les mettre en danger en essayant de les rassurer sur mon état. Et puis, pour dire quoi ? Coucou, je suis encore en vie et je suis juste humiliée et rabaissée, pas réduite à l'état d'esclave, j'espère que vous vivrez assez longtemps pour le savoir et que ma lettre ne va pas vous tuer, Love, Alys ?

En vérité, c'est un vrai miracle que je vienne encore à Poudlard. Après cette deuxième année catastrophique, mon père refusait catégoriquement que j'y retourne. Ces mots étaient "plus jamais". Je crois que ma mère a dû contacter le ministère pour qu'il nous envoie un agent qui est venu le rassurer. J'ai pris le train avec les robes et les fournitures de l'an passé sans un seul livre, obligée d'attendre que ma mère me fasse parvenir les manuels par hibou trois jours plus tard. Et croyez-moi, les années suivantes n'ont rien arrangés. Rien n'a été pire que la deuxième année, mais disons que ça a donné le ton pour les suivantes. Après les incendies et l'ambiance pro-sang-pur de ma 4ème année, il n'a accepté que je retourne à Poudlard que si je rentrais pour les vacances, systématiquement. Et seulement parce qu'il y avait une directrice pro-moldue. Non pas qu'il ait une sympathie particulière pour ce genre d'opinion, mais au moins, ce n'était pas dangereux pour moi. C'était une bonne idée cependant, parce que le Noël de l'an dernier a tourné à la catastrophe, j'étais bien contente d'être en sécurité chez Archie & Nana. De manière générale, j'admets qu'être avec Archie & Nana est une bonne chose, que ça rime avec "loin des ennuis" ou pas. Je pense que le jour où je quitterais Poudlard, mon père fêtera ça en grande pompe. Et ses cheveux seront contents aussi parce qu'il va être chauve avant l'heure si ça empire.

Personnellement, au-delà de la joie de ne pas risquer ma vie chaque année, je n'ai pas vraiment hâte que mes études se terminent. Je vais bien sûr regretter la bibliothèque -malgré la destruction de nombreux ouvrages intéressants- mais surtout... je ne sais pas quoi faire ensuite. Je travaille dur, vraiment, je le fais, mais travailler est facile quand des sujets vous intéressent, mais une fois mis dehors, où aller, quoi faire, qui devenir, je n'en ai aucune idée. C'est moins par manque de sujets intéressants que le contraire. J'adore la magie, vraiment, mais c'est le problème, si jamais être obsédée par la magie est un problème, il y a trop de choses qui attisent ma curiosité. La toute première, c'est l'art magique. Les tableaux enchantés. Comment ? Comment sont-ils crées ? Avec ou sans magie/fluide du sujet ? La peinture se fait-elle seule ou faut-il un peintre ? Peut-on le faire soi-même ? Tout le monde peut-il laisser une trace sous cette forme ? Peut-on avoir un tableau Et être en vie ? Peut-être être un fantôme et avoir un tableau ? Est-ce une forme de vie après la mort ? Quel degré de conscience a un portrait par rapport aux fantômes ? Ou sont-ils un simple souvenir, davantage comme une ranimation par la pierre de résurrection qu'un vrai fantôme ? Evidemment, je ne me posais pas ce genre de question quand je me suis retrouvée face à une sorcière agitant son épée dans un tableau au-dessus de la cheminée de notre hôte russe, certainement pas à 5 ans. Je suis juste restée bouche bée émerveillée. Les questions sont venus après, avec les années et les réflexions. Puis, il y a eu les baguettes magiques. Je ne sais pas pourquoi je ne m'étais jamais intéressé à ça avant, ce n'est pas comme si j'avais jamais vu ma mère agiter sa baguette, mais entendre Ollivander en parler comme si elles étaient vivantes, connaissant son sujet sur le bout des doigts, tellement... impliqué dans ce qu'il disait, j'ai voulu en savoir plus. Plus sur les bois utilisés, plus sur leur conception, plus sur l'imbrication des différents éléments, plus sur la magie utilisée, plus sur comment choisir la bonne baguette pour le bon sorcier, plus sur comment découvrir de nouveaux éléments. Juste plus. Et puis, il y a eu Poudlard. Poudlard et son architecture, ces escaliers qui bougent, ce château où aucun plan n'existe parce que tout semble toujours bouger ou c'est juste impossible à mettre sur un plan tant la magie agit sur les dimensions des pièces ou des couloirs ou même de l'équilibre des structures. On loue souvent les fondateurs pour avoir créer l'école, mais je ne crois pas que les gens voient le château quand ils disent cela, ou ils pensent trois pierres et basta, préférant se concentrer sur l'enseignement qu'ils ont dispensés ou la création du choixpeau, de la chambre des secrets, ou, plus superficiel encore, le talent à l'épée de l'un, et de cuisine d'une autre. C'est bien, je ne dis pas le contraire, passablement intéressant, mais la création du château, ça c'est un sujet intéressant, captivant... Impressionnant en fait. Mais face à mes fascinations, je n'ai reçu que des regards surpris. Comme si l'art magique était une chose évidente, comme si les baguettes magiques existaient et c'est tout ou comme si l'architecture n'était même pas une question. A croire que les gens ne regardent pas autour d'eux. Il n'y a que les nés-moldus pour comprendre ce que je veux dire, pas que ça semble les intéresser plus que ça. En vérité, la plus grosse blague dans tout ça, c'est d'avoir pu trouver des informations sur l'architecture magique de Poudlard... à côté de Beauxbâtons. Oui, dans un petit village magique, une librairie traitant de l'architecture de Beauxbâtons, l'auteur s'amusait avec des comparaisons avec Poudlard, Durmstrang, Castelobruxo et Ilvermorny. Incroyable que les seuls sorciers qui se soient intéressés aux fondations physiques de l'école soient ceux qui n'y ont jamais mis les pieds. Ai-je déjà fait part de mon ébahissement face à l'ignorance des sorciers anglais ? Inutile de répondre, c'est rhétorique.

Globalement, tout ce qui concerne le fonctionnement de la magie m'intéresse. Peintures, musiques, architectures, sculptures, baguette magique, orfèvreries, théories d'énergies ou noyau magique, existence des cracmols, conception des objets magiques du balais volant au scrutoscope en passant par les horloges magiques. Si ma mère n'était pas magizoologiste, je me poserais sans doute encore des questions sur le dressage des hiboux. Heureusement pour moi, la bibliothèque a pu atténuer une partie de mes frustrations. Manifestement les arts ne sont pas des sujets digne d'intérêts pour les rayons du célèbre collège anglais, et je soupçonne que les baguettes magiques soient un sujet trop délicat, les connaissances qui y sont liés doivent être détenus par un cercle restreint, pour être aborder librement, mais j'ai pu assouvir ma curiosité concernant les origines de la magie, la création de sortilèges ou d'objets magiques, et plein de questions purement théoriques et philosophiques sur les types de magies, de l'importance de la puissance magique ou de la gestuelle, sans parler des incantations. J'adorais ça aussi, créer mes propres sortilèges. C'est la raison sanglante pour laquelle je n'ai jamais pu avoir eu Optimal en DCFM ou en Métamorphose, je passe deux à trois fois plus de temps sur mes devoirs que mes camarades, je suis plus intéressée de savoir comment, par quelles étapes, méthodologie, les sorts ont été crées, pourquoi cette tentative là à fonctionner et pas une autre, l'élément qui a été décisif, que par l'exercice de pratique de la magie lui-même. D'un autre côté, j'ai toujours eu l'impression que ça m'aidait à mieux maitriser le sort, plutôt qu'à faire plusieurs essais en appuyant sur la gestuelle ou l'incantation au pif, je sais directement ce qui est essentiel et ce qui l'est moins. Mais avant d'en arriver là, je perds trois heures en recherche. Si jamais se cultiver est perdre son temps, bien entendu. En même temps, ce n'est pas comme si j'étais vraiment intéressée par la pratique des sortilèges. Jouer de la baguette est amusant, pratique sans aucun doute, mais j'ai toujours trouvé ça... limité. Enfin, se satisfaire juste de réussir son sort, j'appelle ça se limiter oui, si tu ne comprends pas tout ce qu'il y a autour. C'est comme accepter la nourriture reçu dans la Grande Salle sans savoir qu'il y des Elfes derrière qui travaille pour ce qu'on a dans l'assiette. Echouer là-dessus ne me fait pas peur parce que je sais qu'il existe une raison, le tout étant de savoir laquelle. Le seul cours où cette recherche ne m'a jamais posé problème, c'est en S&E. C'est une matière tellement sous-estimé, avec sa réputation d'être moins importante que les DCFM parce que tout le monde est fasciné par les duels, surtout en cette période et par la perspective d'écraser l'adversaire -la nature humaine tout ça, tout ça- et moins compliquée que la métamorphose parce qu'on se bat rarement contre l'ossature d'un animal vivant pour le transformer en coussin douillet, mais à côté de ça, il y a une forme de beauté dans les charmes. Qui n'a jamais été émerveillé par son premier Lumos ? Un sorcier n'irait jamais loin sans un sortilège d'attraction ou un sortilège de récurage. Qui va respecter un sorcier incapable de faire léviter son verre ? Et qu'on ne vienne pas me faire croire qu'un sortilège de fidélitas est à la portée du premier venu. Le plafond de la Grande Salle de Poudlard est enchanté, n'est-ce pas ? Un acte de magie impressionnant et assez beau, personne ne peut dire le contraire. Je vous assure que ce n'est ni un acte de magie défensif, ni une métamorphose. Comme le sont surement les charmes qui régissent les arts, j'imagine. Les enchantements n'ont pas de limite d'actions, d'applications, et ont un champ d'action incroyable, alors qu'un charme de bouclier, tout aussi puissant et efficace qu'il soit ne sera jamais plus que ça, un bouclier. Je ne sais pas vous, mais je n'aspire pas à un monde ressemblant à un champ de bataille ou peuplé de hérissons transformés en verres à pied.

C'est mon premier acte de magie. Pas transformé un hérisson en verre à pied, mais laver un hérisson. Je ne sais pas pourquoi. Il ne faut pas me poser la question. Je me souviens de la scène exacte. Vraiment, visuellement, je vois tout. Je le vois par mes propres yeux mais c'est comme si j'étais un spectateur de mon propre souvenir. Je ne me souviens ni mes émotions, ni de mes pensées, ni de pourquoi, ni de comment. J'étais en train de caresser l'un des fléreurs de ma mère -Asticot il s'appelait, et je ne veux savoir ni pourquoi il s'appelait comme ça ni pourquoi je m'en souviens- en regardant la vaisselle se faire toute seule et... et... Je suppose que j'ai voulu faire voler Asticot -Merlin que cette phrase est ridicule- dans l'évier. Pour le laver ou pour faire la vaisselle avec Asticot, je ne sais pas, mais c'est l'explication la plus plausible que j'ai pu trouver. Sauf que c'est un hérisson qui est apparu à la place au-dessus de la vaisselle et une éponge s'est mise à le récurer. Je ne sais même pas d'où il sort. Je me souviens encore du rire de ma mère quand elle est entrée la pièce. En vérité, je me souviens de tout ce qui s'est passée ensuite mais je ne peux pas vraiment m'y fier parce que je ne sais pas vraiment si je m'en souviens réellement ou si à force d'entendre mon père raconter cette histoire, mon cerveau d'enfant n'a pas créer ce souvenir de toutes pièces. Il est arrivé dans le salon, il a vu la scène, il a sauvé le hérisson, ce qui est quand même la première action censée des dix dernières minutes à mon avis, à moitié en engueulant ma mère de rire avant de le sauver et à moitié en rigolant lui-même tout en étant horrifié de trouver ça drôle. C'est devenu un running gag dans la famille. Enfin, dans la famille de ma mère du coup. Dans celle de mon père, la scène a été changé de manière... moldue. Genre moi, sur un tabouret en train de laver un hérisson avec un gant de jardin et une éponge. L'étrangeté d'une gamine de 6 ans capable de chopper un hérisson n'a jamais choqué Archie & Nana, ça a juste ajouté de l'absurde à la scène. Qui n'en manquait déjà pas.

Sincèrement, je ne pense pas que c'est le premier en fait, mais c'est sans doute le premier marquant. Il y a cette fois où mon père m'a pris mon livre pour éviter que je le regarde la nuit mais inexplicablement, il était sur ma table de chevet quand mon père a quitté la chambre. A l'époque, je pensais que mon père avait changé d'avis mais avec du recul, peut-être pas. Et puis, il y a cette paire de baskets roses que mon père avait commandé pour moi. Rose flashy. Elles sont arrivées mauve. Bon, ça peut être une erreur du magasin, ou un manque d'honnêteté de l'entreprise. Ou vraiment, je ne voulais pas rose. Sans parler de ce pull affreux que Grand'Ma m'avait offert pour Noël qui n'a jamais été retrouvé. Il était dans les cadeaux à minuit et le lendemain matin, il n'était pas à côté de mon métier à tisser et de mon livre "Apprentie-mécano". On a vaguement essayé de m'accuser à l'époque, mais je n'avais réellement rien fait. Mais je me dis que peut-être... peut-être que je n'avais rien fait consciemment. C'est quelque chose d'assez révélateur des sorciers, cela aussi, la première manifestation de magie. La première doit être impressionnante, et tôt de préférence. La plupart des sorciers ont leurs pouvoirs magiques vers 6-7 ans parait-il -une joie d'être dans la norme- mais certains les ont au berceau et d'autres vers 10 ans. Extrêmement fluctuant mais absolument aucun rapport avec le talent du sorcier en question. Transformer son serpent en peluche en serpent vivant au berceau ne fait certainement pas de toi un futur fourchelang ou un génie précoce en métamorphose, pas plus que faire changer les couleurs des draps du lit à 10 ans fait de toi un pseudo-cracmol destiné à la décoration intérieure. Mais ai-je vraiment besoin de m'attarder sur l'absurdité de certains préjugés persistants de la communauté magique ?

J'aime la magie. Je le fais vraiment. Je ne pourrais certainement jamais le dire suffisamment de fois parce que ça semble vraiment faible par rapport à ce que je ressens, à quel point c'est viscéral. Mais je ne suis pas sûre de vouloir vivre dans la communauté magique. Le monde magique que m'a fait découvrir ma mère à travers ses voyages était... magique, faute d'un mot plus adéquat, et les rares fois où on continue d'en faire, c'est génial, vraiment. On a été voir la course de balais de Kopparberg à Arjeplog l'été dernier et même si je n'ai pas d'affection particulière pour les balais, c'était plutôt cool, surtout parce qu'on en a profité pour visiter les villages traversés par la course, et même la réserve de suédois à museau court que j'avais vu gamine. Toujours impressionnants d'ailleurs, même si j'étais contente de ne pas avoir fondu en larmes de peur cette fois-ci. On a même pu aller voir des veaudelunes et des salamandres de glace en cage. Sérieusement, les salamandres de glace sont des animaux domestiques en Suède. Peut-être que l'inconscience est une caractéristique magique finalement, et pas seulement anglaise. Et l'été d'avant, on avait voyagé en avion jusqu'en Somalie pour accompagner maman dans ses études sur les focifères. Comme d'hab, papa était parti visiter des sites historiques pendant que je jouais les assistantes. C'est vraiment cool. On a même fait un tour en Ouganda à Patonga, ville entièrement magique, assez fascinant. Parfois, je me dis que si je ne savais pas quoi faire de ma vie, ma mère serait entièrement satisfaite que je la seconde officiellement, genre un vrai job. Et vraiment, ça ne me dérangerait pas, ce n'est pas comme si je ne savais pas faire. C'est plaisant, intéressant, mais... je suis navrée -pas du tout en fait- mais ça ne me prend pas aux trippes comme le font les questions théoriques sur la magie ou me passionnent comme la création de baguettes ou la réparation de radios magiques. Oh Merlin, cette radio. Heureusement, j'ai tellement bidouillé la radio d'Archie & Nana que je sais gérer une vieille radio, mais la coupler avec la magie, c'était tellement... Bon, tellement de travail, on va pas se le cacher, mais c'était vraiment prenant, un vrai plaisir de savoir quel sortilège mettre où et quand, apprendre à détecter les vieux sortilèges, savoir ce qui peut ou non marcher et ce que je peux ou non améliorer. Pour être franche, je l'aurais sans doute encore mieux apprécier si j'avais eu Archie & Nana pour m'aider, parce que la mécanique, le bidouillage, c'est à leurs côtés que je l'ai appris, mais moldus oblige, j'ai dû faire sans.

Je garde ça pour moi. Archie & Nana, le bidouillage, tout ça. Ma première année à Poudlard, j'ai essayé de communiquer. Vraiment, j'ai essayé. Surtout communiquer sur ma curiosité, en fait. Un peu ma mère, un peu mon père. Mes années scolaires à l'école moldu m'avait déjà montré que je n'étais pas douée pour me faire des amis, encore moins pour les garder si je restais assez longtemps dans la même école pour que la perspective de les "garder" m'effleure, mais j'avais pensé naïvement que ce serait différent dans le monde magique. Que j'étais bizarre chez les moldus, c'est pour ça que ça ne marchait pas. Les moldus ne sont pas le problème. C'est moi. Ou les gens. Un décalage, quelque chose, je ne fonctionne pas comme eux. J'ai essayé, vraiment. Mais je ne suis pas comme ça. Je ne suis pas gentille, je ne suis pas polie, je ne suis pas obligeante. Je culpabilise de ne pas être ce qu'il faut, mais tout mon être se rebelle à l'idée de m'y conformer. Je ne peux pas discuter avec quelqu'un sur un sujet passionnant puis faire comme si ça ne m'avait pas atteinte, comme si ça n'avait pas d'importance, comme si je préférais faire du Quidditch ou rigoler avec des potes comme si ce n'était pas quelque chose qui ne m'avait pas fait vibrer. Je ne peux pas concevoir l'idée même qu'une camarade de dortoir soit jalouse de moi, m'en veuille, m'accuse de déloyauté parce que j'ai accepté de donner une feuille de parchemin au mec qui vient de la plaquer. Je ne peux pas considérer cela comme quelque chose de normal. Je ne peux pas, je ne veux pas bordel, me fondre dans un groupe de gens, de filles par-dessus tout, et les suivre comme un p'tit chien comme si, en tant que membre du groupe, la conscience collective remplaçait ma conscience individuelle comme si mes désirs personnels n'existaient pas au profit d'une voix supérieure dans le groupe que tout le monde doit suivre. Je ne peux accepter de me coucher en même temps que les autres filles du dortoir sous prétexte de leur confort, délaissant mes propres projets et réflexions. Je ne peux pas supporter de rester une demi-heure à table pour attendre que des gens qui parlent de choses qui m'intéressent pas finissent de manger pour ensuite les suivre à un endroit où je ne veux pas être. Alors, aujourd'hui, j'ai abandonné cette idée. L'idée qu'en essayant assez fort, je pourrais être conforme. Peut-être que c'est une question de personnalité, peut-être que je n'ai jamais jamais rencontré les bonnes personnes, peut-être que je ne le ferais jamais, peut-être qu'elles n'existent pas. Peut-être que je continuerais de me suffire à moi-même parce que vous n'avez pas idée d'à quel point c'est reposant de passer outre les jugements des autres. Je mange le minimum syndical, toujours en arrivant au début ou à la toute fin des repas pour limiter les interactions, je sors toujours de la bibliothèque dans les derniers élèves pour profiter du calme relatif et de l'ambiance studieuse, j'aime me lever avant que le soleil se lève pour profiter d'un château vide et d'un parc sombre, je profite des moments où il n'y a personne dans les dortoirs pour bidouiller des trucs qu'Archie & Nana m'envoient par le biais de mes parents -un jour ce MP3 acceptera les ondes magiques et me permettra d'écouter du Rammstein ou the Corrs tranquillement- et je garde toujours, toujours, toujours mes affaires avec moi. Vive les sortilèges d'extension indétectable.

Papa n'a pas à s'inquiéter. S'il y a bien une chose dont j'ai hérité de lui, c'est bien son caractère. Le même besoin de solitude, le même pragmatisme à la limite de l'insensibilité, la même incapacité à être intéressé par le genre humain. Pourtant mon père est tombé amoureux. Et moi, je... Je ne sais pas. Je ne sais même pas comment c'est arrivé. Depuis ma deuxième année à Poudlard, je me suis... en quelque sorte... verrouillée. Je parle pas de crise de l'adolescence en mode "tout le monde est l'ennemi" même si cette année cette phrase était littéralement la réalité. Je repousserais jamais Archie & Nana, excepté pour les questions de magie, j'aimerais toujours mes parents, j'aimerais toujours mes grands-parents, j'aimerais toujours Grand'Ma. Ils ne m'ont pas fait de mal. Ils ont toujours été là pour moi, compréhensifs au mieux, même quand ils n'y arrivaient pas, même si ça ne suffisait pas. Ils ont essayé. L'importance de l'intention, vous comprenez ? Comme en magie. Mais parfois, il existe des gens qui vous touchent sans que vous le vouliez. Qui vont au-delà, brisent vos barrières, les annihilent en fait, comme si elles n'existent pas, s'approchent de vous, rampent sous votre peau, vous possèdent. Puis disparaissent. C'est ce qui m'est arrivé l'été dernier. J'ai... comment dire ça sans que Grand'Ma fasse une crise cardiaque ? J'ai été intime avec une fille. Et je souligne intime parce que c'est le problème. Je laisse jamais les gens s'approcher. Ce discours, des gens qui s'approchent sans qu'on le veuille, c'est pas moi. Je trouve ça tellement pathétique, misérable. Il y a un côté "je me cherche des excuses" comme si on pouvait ne pas se contrôler. C'était avant. Avant cet été. C'est pas la première fille que je trouve mignonne. Y en a des tas à Poudlard des filles ou des garçons avec du charisme, une degré de voix sucré, un regard attirant, une attitude, un visage, quelque chose. Un truc. Mais c'est superficiel, c'est toujours superficiel. On ne peut pas se fier au physique, jamais. Je garde toujours mes distances. Si ça a de l'influence sur ma personne, c'est toujours en négatif. Si ça en a. Il est vrai que je n'avais jamais vu de fille aux cheveux blonds, presque blancs, mais on me fera pas croire que c'est ce qui m'a renversé. Elle était... belle. Pas une beauté commune. Je suis assez certaine que tous ses traits pris individuellement sont assez commun ou n'ont rien d'intéressant. Mais elle avait une présence. Et on aurait dit qu'elle voulait vraiment dire ce qu'elle disait. Que son regard reflétait vraiment ce qu'elle pensait. Je ne comprends même pas comment c'est possible. Si je ne savais pas que ça m'est arrivé, je n'y croirais pas. Mais je l'ai laissé s'approcher, je l'ai laissé... faire. Ce qu'elle voulait. De moi. C'est d'un pathétique consommé. Ce n'est pas que je ne le voulais pas, mais... je me voyais simplement pas lui dire non. Je me voyais pas la décevoir. Sérieusement. Je vois pas quoi dire d'autre qui serait encore plus ridicule. Et c'est ridicule. Mais je l'ai quand même fait. Ne rien faire. Ca dépasse toujours ma compréhension. C'est une suédoise. Dont je ne connais même pas le nom. Je la reverrais jamais. Merlin, je ne sais même pas si c'est une sorcière ou une moldue. Elle ne m'a rien volée, mes parents étaient toujours en vie et indemnes quand je suis revenue. Je n'ai eu aucune marque. 'fin, à part le suçon, mais rien de permanent j'entends et je l'ai fais disparaitre en rentrant de toute manière. Je comprends ni son attitude, ni la mienne. Ni pourquoi j'ai été aussi docile, ni pourquoi elle me voulait. Et pourtant j'en ai imaginé des justifications. Mais elle aurait quand même pas besoin de... fluides 9 mois après, si ? Ca n'aurait pas de sens ? Quel genre de rituel demanderait ça ? Et oui, oui, j'ai cherché. J'ai arrêté quand la bibliothécaire a commencé à me regarder bizarrement.

Et me voilà. 17 ans, 6ème année. Encore à Poudlard à risquer ma vie contre ma volonté, à essayer de rester loin de mes camarades et par extension des ennuis, perdue entre l'absurdité des sorciers et la mienne, tout cela pour étudier la magie et satisfaire ma soif de savoir. Qui ne serait jamais satisfaite à mon humble avis, mais est-ce que j'en ai vraiment envie ? Si je n'ai plus ça, quel intérêt de revenir dans ce monde de cinglés ? Parce que si je n'aime toujours pas les sorciers et leurs fétiches & obsessions bizarres, j'aime définitivement la magie.

Je ne suis pas sûre que ce soit vraiment ce que Grand'Ma s'attendait à me voir écrire en me demandant une autobiographie. J'espère qu'elle ne tombera jamais dessus. Ni personne pour être sincère.


Famille et compagnie

Merlin. Ne devrait-on pas commencer par les plus sages ? Une fois n'est pas coutume, je vais faire semblant de croire que la sagesse s'accorde avec l'âge et je vais donc commencer avec Seraphina Reeze, alias Grand'Ma. C'est elle l'orpheline qui perd la boule au cas où toi, futur lecteur de ma vie insipide, tu aurais cru que je parlais de moi plus haut. Grand'Ma a 121 ans. Je ne plaisante même pas. Ca n'est que l'une des nombreuses raisons pour lesquelles je pense qu'elle est une cracmolle. Pour les autres, en vrac, il y a le fait qu'elle n'est aucun souvenir conscient d'avant ses 10 ans malgré les nombreux médecins qu'elle a vu et qu'elle n'a aucune famille vivante vu qu'elle a grandit en orphelinat depuis qu'elle s'est retrouvé devant avec rien d'autre que son nom comme souvenir; ces rêves bizarres qu'elle me racontait enfant sur cette gamine Rowle que je crois que c'est elle en fait avec ces balais volants, ces petites créatures qui disparaissent en claquant des doigts et d'autres références assez flagrantes; sa vieillesse qui la pousse à refuser le nom de Reeze et la plonge dans la démence -soit ça, soit elle pense sincèrement qu'elle a oublié sa baguette magique chez Ollivander- et puis... Ma mère n'a aucun instinct pour ce genre de choses et elle pense que j'imagine des trucs, qu'on a laissé échapper trop de détails sur le monde de la magie et que son esprit l'a absorbé et le recrache maintenant, ce qui est l'assurance même que j'ai raison. Grand'Ma est... disons spéciale. Elle adore s'habiller avec de vieilles robes très chics et boire le thé, elle insistait toujours sur mes bonnes manières petite pour "trouver un bon parti ma chérie". Hum. Elle adore raconter des histoires de sa jeunesse, adore les potins, adore jurer. Elle est du genre... tyrannique affective. Elle dit jamais qu'elle nous aime, jamais verbalement, mais on peut le lire dans chaque regard, chaque pique, chaque changement d'attitude. Bien sûr, ma mère ne voit rien ce qui, une fois de plus, est l'assurance que ça existe. Je l'aime bien. Elle est complètement dingue et certainement que cette idée d'autobiographie est délirante, mais personne ne discute avec Grand'Ma. On dit oui, oui et on fait. En fait, on peut prendre le risque de ne pas faire, mais vaut mieux ne jamais la recroiser de sa vie pour ne pas risquer les conséquences. Le jour où papa a essayé de l'emmener en maison de retraite... Merci Merlin qu'elle ne soit pas une sorcière parce qu'assurémment, je serais orpheline.

Ensuite, nous avons Gaspard Reeze, c'est mon grand-père. Personne ne sait d'où il sort, si ce n'est du ventre de sa mère vu qu'elle a toujours été... et bien, seule. Enfin, personne n'était là pour savoir donc personne ne sait. Enfin, plus personne de vivant s'entends. Allez savoir pourquoi, il a toujours été "Oncle Gasp" alors que sa femme, Eléonore Reeze est "Mamie Léo". C'est une bizarrerie humaine qui m'échappera toujours. Mamie Léo dit que c'est parce qu'il s'est davantage comporté comme un frère que comme un père pour ma mère, qu'elle était en fait la seule adulte à la maison. Sincèrement, j'ai aucune difficulté à le croire. Ce qui est difficile à comprendre, c'est plutôt comment une femme aussi intelligente qu'elle, aussi cultivée, aussi passionnée et complexe a pu épouser un homme aussi simplet. Sans offense hein. Gamine, il jouait avec moi avec des p'tites voitures et des jeux de sociétés et il m'a même appris à faire des scoubidous. Des scoubidous, sérieusement. Quel grand-père sait faire ça ? Il était génial. Sauf que j'ai grandit et lui non. Ou alors, il croit toujours que j'ai 5 ans, je ne sais pas. Il est adorable, mais je peux pas dire que je lui porte une grande affection. Avec Mamie Léo, c'est différent, je sais que je peux avoir une vraie conversation, même quand ça porte sur la magie, elle est d'une intelligence et d'une perspicacité rare. C'est un total gâchis qu'elle ne puisse pas interagir avec le monde de la magie librement, même si ça lui va, elle aime le découvrir avec moi et ma mère, c'est ce qu'elle dit en tout cas. Tout est trop... compliqué au niveau politique pour elle. Je la comprends, parfois j'envie sa mise à l'abri de tout ça. Jusqu'à ce que je me rappelle à quel point la magie est fascinante.

Et enfin, pour la lignée maternelle, nous avons Emma Reeze, ma mère. Je suis absolument convaincue que c'est la personne la plus gentille de la terre. Trop gentille sans doute, mais elle est... exceptionnelle. Niveau relation humaine, c'est tellement le contraire de moi, elle aime les gens, mais elle ne les comprends pas, là où j'arrive à comprendre les gens -trop pour mon propre bien- mais je les aime pas. Probablement une cause à effet. Les comprendre me fait les détester alors qu'elle les adore parce qu'elle ne les connait pas. Je suppose. Soit ça, soit c'est une sorte d'ange venue d'une autre planète parce qu'elle est totalement incapable du moindre petit sentiment... juste antipathique envers un autre être humain. Elle est magizoologiste. Elle compense son manque de perspicacité humaine par une compréhension des créatures absolument incroyable. On en a passé des séjours au Kenya, au Brésil, aux Etats-Unis, au Japon, en Finlande, et j'en passe, pour qu'elle aille étudier des créatures magiques. En vérité, elle est essentiellement spécialisée dans l'étude des chevaux volants même si elle est fascinée par tout ce qu'il y a des ailes, mais je crois qu'elle tient à ce que je vois le meilleur des créatures magiques, et je peux vous dire qu'on en a visité des réserves naturelles grâce à ses contacts. Je dois être l'une des rares sorcières au monde à avoir vu de ses propres yeux des vivets dorés, des suédois à museau court et un womatoo avant de savoir faire de la magie. En vrai, j'aurais préféré attendre pour le dragon, c'est extrêmement flippant quand tu as cinq ans, j'ai jamais eu autant peur de ma vie. Enfin, presque. Enfin, jusqu'à ce que j'arrive à Poudlard. Bref. Ma mère a toujours eu une approche du danger assez relative. J'en ai fais des cauchemars pendant des semaines. Mais c'est aussi la personne la plus ouverte d'esprit que je connaisse, une incroyable romantique et... Je sais pas, elle est spéciale, même pour une sorcière. Un moment, elle est à côté de la plaque, l'autre moment, elle est incroyablement juste. Et elle a un talent pour les mots... Je crois que c'est ça qui a charmé mon père, son talent pour les mots. Personne ne peut raconter des histoires aussi bien qu'elle et transmettre aussi bien les descriptions que les images viennent immédiatement et décrire si bien les émotions qu'on peut les ressentir soi-même.

Mon père, c'est Gabriel Neuvan, il est était est franco-anglais. Il est né en France oui. Un jour, il est venu en Angleterre pour ses études et il est jamais reparti. Pas un truc que je soupçonnerais mon père de faire. C'est quelqu'un d'extrêmement terre-à-terre, pragmatique. Et intelligent. Et solitaire aussi. Pas asociable, juste il aime... ses moments à lui. Il est professeur d'Histoire des Sciences à Oxford. On pourrait le croire rigide, mais pas du tout, il n'a eu aucun problème à croire que ma mère est une sorcière. Il a toujours eu d'incroyables discussions avec mamie Léo à ce sujet. Si jamais vous croyez que les relations belle-mère/beau-fils c'est l'enfer, regardez-les et vous aurez de nouveau foi en l'humanité. Les mettre ensemble dans la même maison c'est condamner le reste de la compagnie à subir ou fuir leur discussion, inséparables. Gamine, je les écoutais, une vraie éponge à tout absorber, maintenant, je m'incruste de temps en temps. Dans son travail de professeur, il est très organisé, mais c'est autre chose pour ses recherches. Il nous arrive encore de trouver des livres traitant de l'invention de l'alchimie ou de l'énergie cinétique au frigo. Quand tu en arrives là... C'est la limite qu'on a instauré avec maman, quand on atteint ce point-là, il doit faire une pause et il a 24h pour tout ranger. Oui, tout, parce que si ça atteint le frigo, je vous laisse deviner l'état du salon, de leur chambre et de son bureau. Et puis, ça lui évite d'arriver à une extrémité regrettable genre... cuisiner ses notes avec les pâtes. Non, ce n'est pas du vécu. Enfin, par pour lui. C'était... mes notes. Hum. Ils sont mariés. Avec maman j'entends, pas avec Mamie Léo. Mais Grand'Ma a insisté pour que maman garde son nom à l'époque et tout le monde a obéit. Comme ils ont obéit pour que j'ai le nom de ma mère à la naissance. Je pense que ça l'embête un peu parfois, mais il se rappelle que j'ai encore passé plus de 8h d'affilé dans mon bureau et ça le rassure de voir que je suis aussi sa fille.

Archibald Neuvan est également mon grand-père. Pas de vanne avec lui, je l'appelle vraiment papy. En fait, ça dépend. Quand c'est que lui, c'est papy, mais quand on parle de lui et Mamie, c'est Archie & Nana. Un peu comme... un tout. L'un ne va pas sans l'autre. Papy et mamie peuvent être à deux endroits différents, pas Archie & Nana. Ils sont moldus, enfants de moldus et parents d'un moldu. Pas d'offense encore une fois mais je le précise parce que... Ils ne savent pas que je suis une sorcière. Manifestement, aux yeux du ministère, il n'y a que la famille nucléaire qui a le droit de savoir, être mes grands-parents ou les beaux-parents de ma mère ne suffit pas. C'était assez bizarre gamine, de devoir me taire sur des choses qui me paraissaient normales, maintenant, je trouve ça juste triste. Je suis aussi proche de papy que je peux l'être. Gamine, Archie & Nana, c'était mon pilier fixe. Je le savais pas à l'époque, parce que tout ces voyages me semblaient normaux, mais maintenant, avec le recul, je le vois. Mon premier souvenir est avec lui, nous deux dans son garage, à genoux devant une moto, les doubles-portes grandes ouvertes. Moi, avec une clef à la main en train de dévisser ou visser un écrou. Je vois encore les rayons de la roue, le reflet du soleil sur la tôle bleue de la moto, l'établi contre le mur derrière la moto avec le câble de visseuse qui pend et touche presque le sol, et la fenêtre en pvc au-dessus qui aurait tout aussi bien pu ne pas exister tant elle n'éclairait rien. Je sais qu'il est à côté, à ma droite, qu'il me regarde, qu'il me sourit, qu'il est fier, je le regarde pas, mais je le sais. Peut-être parce que je suis concentrée, ou peut-être parce que j'ai grandit et que je le connais assez pour le détecter dans mes souvenirs. Papy, ça rime avec moto mais surtout avec bricolage. On a en démonté des motos, des micro-ondes, des machines à laver, des téléphones, des vieilles radios, celles qu'on utilise plus depuis un siècle -littéralement- mais qu'ils affectionnent tellement qu'ils ne veulent pas en changer même s'il n'existe plus de pièces de rechange. Et j'ai aimé ça. J'aime ça. Je crois que c'est de lui que je tiens cette envie même pas une envie, un besoin, celui de tout démonter. J'ai besoin de savoir comment les choses fonctionnent. Comme dit Mamie, un jour, on démontra la tour de Pise pour comprendre comment les fondations gèrent la pente.

Je finis par Nana, de son vrai nomAnastsiya Miroslava Neuvan, née Nikolov. Elle est... d'origine bulgare. Oui, je sais, renversant, on l'aurait pas deviné. Papy l'appelle toujours Anya, mais enfant, papa ne l'appelait pas Mama mais Nana et... bien, c'est resté. Maman l'a appelé comme ça et moi aussi, par association. Il parait que c'était une grande dame là-bas, promise à un bon mariage mais qu'elle s'est enfuit. Avec une fille. Oui, vous avez bien lu. Me demandez pas comment elle s'est retrouvée avec papy, je sais pas. J'ai essayé de la questionner à ce sujet, mais si elle aime raconter des histoires sur son enfance et qu'elle est, mais tellement, tellement, tellement douée pour la mécanique et passionnée par l'histoire, sa seule réponse à nos questions c'est "Si vous doutez que j'aime votre père/grand-père/beau-père, c'est que vous ne connaissez rien à l'amour". J'ai pris le parti de croire qu'elle est bi, perso. Ou qu'elle s'en fiche, elle aime juste les gens, leur genre n'a pas d'importance. C'est beau, j'aimerais faire pareil, mais elle est indubitablement une bien meilleure personne que moi. Et beaucoup plus organisée que papy et moi. Si ça ne tenait qu'à papy, il mettrait six mois à réparer leur machine à laver, juste pour trouver La pièce idéale, celle au meilleur prix, celle qui est pas loin, celle qu'il peut réutiliser au besoin, celle qui vient avec le plus de pièces possibles... C'est ce qui fait de papy un bricoleur qui a toujours tout parce qu'il a trop. Mais avec mamie, les choses sont forcément carrées, elle prend une décision et point barre, ça ne traine jamais. Je sais pas comment ils ont finit ensemble. Ou plutôt si, je sais, Mamie a dû lui dire "on sort ensemble" puis "on se marie" puis "on va avoir un enfant" et son incapacité à se décider à dû être pris pour un consentement, sinon, il aurait dit non. Pas facile d'expliquer que ça marche plus comme ça de nos jours, mais ça marche pour eux, alors... L'avantage, c'est qu'on est sûr d'avoir à manger, d'avoir un planning et d'avoir de la conversation à ses côtés.

Si j'écris plus long sur eux, ce n'est pas seulement parce que je les vois beaucoup plus que mes grands-parents maternels, même s'ils vivent en France, j'ai aussi beaucoup plus d'affect' avec eux. La fréquence des visites doit aussi au fait que... et bien, mon père n'est pas fils unique. Il a un frère ainé moldu qui vit toujours en France mais une fois par an, il venait, lui, sa femme et ses fils chez Archie & Nana. C'est très compliqué de savoir comment ils arrivent à s'assoir sans grimacer avec de tels balais coincés dans le cul. On sait jamais si Grand'Ma lit ça, elle tolère les jurons mais pas l'irrespect. Même si je suis certaine qu'elle dirait pareil que moi si elle les connaissait. Théodore Neuvan est un grand homme, au moins physiquement, c'est le frère ainé de la famille et il a beaucoup, beaucoup, beaucoup de fierté. Il tire beaucoup d'orgueil d'être ami avec telle ou telle personnalité politique ou médiatique. Lui-même n'est ni l'un ni l'autre, c'est un homme qui a réussit en bourse en fait. Comme beaucoup de couples dans ma famille -ce qui en dit long sur ma capacité à comprendre les relations humaines- je ne comprends pas pourquoi ni comment il a finit avec Adélaïde de Rocheneuve ni même comment un nom pareil peut exister. Elle, elle est mince avec un long cou, une tête de plus que son mari, ce qui veut dire beaucoup quand l'homme est déjà grand, blonde et... constamment constipée. Soit ça, soit insatisfaite continuellement de ce qui l'entoure car elle ne cesse de pincer les lèvres. Je comprends, je suis aussi régulièrement alourdie par le poids de la bêtise humaine mais aussi ordinaires que soient Archie & Nana, ils ne sont certainement pas bêtes. A ma grande chance, je ne l'ai pas vu souvent, probablement qu'elle ne peut pas supporter de venir dans une vieille ferme sans ressentir un coup à sa dignité. Ils ont deux fils Antoine & Richard qui sont tous les deux plus âgés que moi. J'ai vu l'ainé tous les étés jusqu'à mes 12 ans, quand il a décidé de faire comme papa, entrer en bourse plutôt que de marcher dans la bouse. Je peux pas dire qu'il m'ait marqué de manière différente que son père, aussi brun et suffisant l'un que l'autre, peut-être un peu plus de charisme, il m'intimidait à une époque. Je crois qu'il est fiancé maintenant. Ou marié. Peu importe, peu de chance que je le revois un jour. Richard a le même charisme mais d'une manière plus marquante, il n'a qu'un an de plus que moi et hormis l'été dernier, je l'ai toujours vu. Pas causant, mais poli, et se contente d'être l'ombre de son père pendant tout le séjour. Papy me disait qu'enfant, il bricolait avec lui, mais probablement pas quand j'étais là car je n'en ai aucun souvenir. Il a l'air de vouloir se lancer dans le monde du travail version bureau, monsieur est commercial. Avec sa gueule, ça devrait le faire, s'il apprend à sourire. A moins que son absence de sourire vienne du fait que comme sa famille il ne voit pas l'intérêt d'être aimable avec deux paysans et une gamine surdouée qui aime les arts occultes. Je dois tellement être une vaste blague à leurs yeux ! Je me rends compte que je les décris surtout physiquement, mais c'est probablement parce que je n'ai rien à dire d'autres sur eux. Triste.




Dernière édition par Alys A. Reeze le Jeu 6 Mai - 10:04, édité 5 fois
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Message(#) Sujet: Re: Alys Aleksandra Reeze Alys Aleksandra Reeze EmptyMer 5 Mai - 15:21


La première fois ici

Merlin. J'imagine que le moment de la répartition est un moment important pour les sorciers. Comme les résultats de BUSE, d'ASPIC, l'achat de la baguette magique ou la première manifestation magique. C'était important pour moi aussi, j'étais une gamine de onze ans enthousiaste, dévorée de curiosité. C'était même pire que de la curiosité, si une chose pareille est possible. Si j'avais pu prendre un marteau et un burin pour commencer à démonter le château et découvre tout ce qu'il peut cacher, je l'aurais fait. A peu près à ce niveau-là de curiosité. Quelque chose de destructeur, de possessif. D'avide. L'habitude d'y vivre a calmé l'aspect destructeur de cette curiosité, mais j'ai bien peur de ne jamais perdre l'avidité d'en apprendre plus. Cette pulsion m'a tenue en haleine pendant probablement toute la première semaine à Poudlard, et je ne me souviens pas avoir ressenti autre chose que ce besoin avant de me retrouver devant le choixpeau -que j'avais aussi envie de démonter. Mais à cette pulsion, s'est ajouté le sujet bien salvateur de la répartition. Ma mère m'en avait parlé évidemment. Si je vous dis qu'elle a été envoyé à Poufsouffle, est-ce que ça surprend vraiment quelqu'un ? Modèle d'altruisme, de générosité et de gentillesse, sans parler de sa patience et de sa bienveillance. Je ne comprends toujours pas comment elle a pu m'enfanter, mais elle est définitivement ma mère. Physiquement impossible à nier au moins.

Peu importe, la répartition fait partie de ces nombreuses traditions sorcières intéressantes et destructrices. Je comprends l'idée. Vraiment, je le fais. Instaurer une saine rivalité entre les maisons, une compétition pour inciter les enfants à faire de leur mieux, le poids social de la sanction qui est du coup double qui vous pousse à bien vous comporter. Sans parler de l'idée d'avoir un cocon à soi entouré de gens qui partagent certaines valeurs communes, comme si on se ressemblait tous, un besoin de communauté, comme une deuxième famille, un point sur lequel tous les sorciers semblent insister que ce soit en parlant de Poudlard ou de la maison où ils sont passés. Et puis cette solidarité entre les membres, ce réseau professionnel pour quand on quitte Poudlard, ce sentiment d'être entouré de gens qui vous ressemblent et vous comprennent. Vraiment, théoriquement, c'est... intéressant. On va juste balayer l'idée que le besoin d'appartenance et la solidarité entre membres, sans parler de la rivalité entre maisons sont des armes, des techniques de manipulation pour s'attacher la loyauté des gens -Point Godwin bonjour- et cela semble presque bien à défaut d'être inoffensif. Et peut-être que ce serait vraiment bien si la rivalité entre les maisons était saine. Si Poufsouffle n'était pas une insulte, un synonyme de sous-sorcier, si Serdaigle n'était pas un crachat méprisant pour parler d'intello coincé, si Serpentard n'était pas synonyme de lâche ou Gryffondor celui d'abruti. Vraiment, si. Si cette rivalité, cette compétition n'était pas bordée de mépris, accompagnée par la haine, le désir de vengeance, le besoin d'écraser autrui. Ce n'est pas l'amélioration de soi qui est recherché, mais l'anéantissement de l'ennemi. On marche à la culpabilisation, à l'entre soi entre maisons et si tu n'es pas dedans, tu es bizarre, tu es l'ennemi, tu n'es pas un Vrai. Vingt, trente, quarante ans plus tard, quand les autres demanderont des renseignements sur vous, on leur dira votre ancienne maison, quand vous vous présenterez dans une soirée entre amis, vous donnerez votre ancienne maison, quand la Gazette fera un portrait de vous, votre scolarité sera jugé à travers le filtre de clichés rattachés à votre ancienne maison. La maison est votre famille, votre soutien, vos semblables, et votre prison, votre définition, votre représentation. Vous ne pourrez pas vous en défaire, vous ne devez pas vous en défaire.

Et voilà comment la communauté magique anglaise, choisissant de poursuivre une tradition millénaire pour l'unique raison que c'est une tradition millénaire, fermèrent les yeux sur tous les ravages qu'elle a jamais impliqué et ont perpétué les cycles de haine, de méfiance, de préjugés que les fondateurs ont, plus ou moins à leur insu, créé il y a près de onze siècles.

Et je ne parle même pas de la catégorisation des sorciers que ça implique. Pour ça, j'aime beaucoup les choixpeauflou, la preuve vivante que cette répartition n'est pas parfaite. Qu'elle n'est pas si pertinente. Si juste. Un château de pierres sur des fondations en argile. Je rêve du jour où un élève sera un choixpeauflou entre toutes les maisons. Je rêve du jour où le choixpeau ne pourra pas décidé pour un élève. Le jour où quelqu'un soulignera le paradoxe que c'est la maison où nous sommes envoyés qui nous forge pour ressembler à n'importe quel membre de cette maison, et non pas que nous ressemblons à un membre d'une maison en particulier qui nous fait y aller. Quelqu'un qui soulèvera l'évidence qu'on est tellement qu'une ébauche de ce qu'on sera dans dix ou vingt ans que c'est absurde de répartir quelqu'un à onze ans. Et cruel de lui faire porter le poids du résultat de cette répartition tout le reste de sa vie. Comme si votre vie était décidée ce jour-là précis & sanglant sur ce tabouret en bois. Vous avez onze ans et vous venez d'accepter de jouer à un jeu dont vous ne connaissez pas les règles et dont vous avez le résultat sans savoir ce que ça signifie, un jeu dont vous ne soupçonniez même pas l'existence pour certains. Nous répartir à trente ans où notre caractère et nos aspirations sont plus ou moins solides serait déjà plus crédible. A défaut d'utile.



Mais la petite Alys de onze ans ne voyait pas cela. Non, pas du tout. Elle se souvenait juste que sa mère était à Poufsouffle, se souvenait avoir lu que les membres d'une même famille vont souvent dans la même maison alors elle est montée sagement sur les marches de l'estrade puis sur le tabouret alors que le choixpeau était posé sur sa tête quand son nom a été appelé, intimement persuadée qu'elle suivrait le chemin de sa mère. Elle n'avait pas retenu que les liens de sang ne sont rien face à la personnalité, aux aspirations de chacun. Elle pensait juste "comme maman".

Je me souviens du temps incroyablement long et pourtant ridiculement court qu'il m'a fallu pour atteindre le tabouret. Je me souviens des regards avides des élèves, mais je ne les regardais pas. Non, mon regard était posé sur les bougies volantes. Je voulais les mêmes dans ma chambre. C'est ma dernière pensée sanglante avant que le choixpeau me parle dans ma tête : vouloir des bougies volantes dans ma chambre. J'étais là, les yeux clos sans me souvenir les avoir fermés, avec mes cheveux blonds soigneusement tressées. Des cheveux que ma mère avait tressés par magie, ce qui m'avait fait des guillis avant que mon père ne la défasse et insiste pour le faire lui-même à la main. Elle était tordue et inégale, reposant sur mon épaule au vu de tous et je l'ai laissé là. Là avec ma main gauche sur ma main droite elle-même posée sur ma jambe droite, à l'endroit où ma poche cachait ma baguette magique. Je ne l'avais quasiment pas lâchée de tout le trajet, comme si... comme si elle disparaitrait si je ne m'assurais pas de sa présence. J'ai presque réussi à oublier l'inconfort de l'uniforme, je l'avais porté pendant plusieurs jours avant la rentrée pour que le tissu "s'adapte" comme disait ma mère, tout me semblait si... rigide. Avec le recul, ma nervosité devait avoir créé ça, sans doute, parce que je n'ai jamais eu ce problème à l'avenir. Je me sens bouger mes orteils dans mes chaussures -neuves également- comme pour en sentir l'extrémité, parce qu'à cette instant, tout mon être était réduit à ma tête sur laquelle un couvre-chef en tissu magique avait été posé.

Plus tard, je me demanderais à quoi je ressemblais sur ce tabouret. Si j'avais l'air terrifiée ou avide. Est-ce que cela se voyait que j'étais autant excitée que curieuse ? Est-ce que quand j'ai filé à ma table, j'avais l'air enthousiaste ou simplement l'air de vouloir fuir l'attention ? Je me souviens tellement m'être éclatée à imaginer mon père être répartit après ça, et mes grands-parents. Et Grand'Ma. Je saurais jamais pour Grand'Ma. C'est la seule que j'ai jamais réussi à répartir. Peut-être que les cracmols sont aussi spéciaux pour ça, ils ne rentrent dans aucune case. J'aurais bien aimé être une cracmolle. Si la magie n'existait pas, j'aurais aimé être une moldue.

Mais la magie existait et quand je me suis assise sur le tabouret, avec ce choixpeau qui me murmurait à l'oreille autant qu'il résonnait dans ma tête, je ne voyais pas comment j'aurais pu vouloir être ailleurs. 6 ans plus tard, je ne me vois pas vouloir avoir été à un autre endroit. Si je n'ai pas d'attachement à Poudlard, à ma maison, ou aux sorciers, j'aime la magie. Et si je dois passé par Poudlard, me soumettre aux choixpeau et aux folies des sorciers pour découvrir la magie, je le ferai. Tout plutôt que d'échapper à la magie. Même être humiliée. Même être catégorisée. Même être ignorée. Même être bizarre.

Même être répartie.

QUESTION DU CHOIXPEAU
Une personne pas douée tombe dans le lac noir, malheureusement, elle est le seul témoin de la scène, que fait-elle ? – Passons rapidement sur l'idée que si elle n'est pas douée, la dite personne a probablement mérité son sort et penchons-nous sur l'aspect factuel une seconde. Il est possible de tomber dans le lac à plusieurs endroits, sur les rives dans la forêt interdite, ou sur les falaises qui enserre la rivière qui mène au dit lac. Dans le premier cas, une chute ne se fera que sur une dizaine de centimètres, a priori, rien de très dangereux, aucune raison de bouger. Dans le second, une chute de plusieurs dizaines de mètres avec potentiellement des rochers en bas, mourir n'étant pas exactement dans ses objectifs immédiats, vaut mieux prévenir un professeur pour tenter de repêcher le corps et permettre à la famille d'enterrer quelque chose. Même si en vrai, boite vide, boite pleine, est-ce que ça change vraiment quelque chose... ? Hum.




Dernière édition par Alys A. Reeze le Mer 5 Mai - 17:34, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Alys Aleksandra Reeze Alys Aleksandra Reeze EmptyMer 5 Mai - 17:14

Je comprends pourquoi ça coinçait niveau longueur. Cissy
En tout cas, même si je l'ai déjà dit : bienvenue parmi nous, Alys !

J'archive ton autre fiche.
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Message(#) Sujet: Re: Alys Aleksandra Reeze Alys Aleksandra Reeze EmptyMer 5 Mai - 17:28

Deux fiches, deux bienvenue pour le prix d'un What a Face
Encore une fois bienvenue Pompom Girl
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Message(#) Sujet: Re: Alys Aleksandra Reeze Alys Aleksandra Reeze EmptyMer 5 Mai - 17:35

Merci tous les deux ! Finish pour moi. Ou plutôt le début de quelque chose si on veut être logique I love you
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Message(#) Sujet: Re: Alys Aleksandra Reeze Alys Aleksandra Reeze EmptyMer 5 Mai - 20:59

Bienvenue x2!



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She is good, but to herself she lies
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Message(#) Sujet: Re: Alys Aleksandra Reeze Alys Aleksandra Reeze EmptyJeu 6 Mai - 9:32

Merci x2 Alys Aleksandra Reeze 1908207533
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Message(#) Sujet: Re: Alys Aleksandra Reeze Alys Aleksandra Reeze EmptyJeu 6 Mai - 9:56

Bienvenue dans le groupe des fiches trop longues Perv

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Message(#) Sujet: Re: Alys Aleksandra Reeze Alys Aleksandra Reeze EmptyJeu 6 Mai - 10:51

Et bienvenue par ici toi Brooklyn

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Message(#) Sujet: Re: Alys Aleksandra Reeze Alys Aleksandra Reeze EmptyJeu 6 Mai - 10:54

Merci à tous les deux Very Happy
Ecrire "trop" est toujours un plaisir si c'est un plaisir à lire I love you
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Le Choixpeau Magique

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Message(#) Sujet: Re: Alys Aleksandra Reeze Alys Aleksandra Reeze EmptyJeu 6 Mai - 11:43




Bienvenue parmi nous

Heureusement que tu as une jolie plume parce qu'avec une longueur de fiche comme ça, je me serais pendue plusieurs fois sinon. sifflote J'ai hâte de voir ce que tout ça va donner en RP. Rusé En tout cas, j'espère que tu prendras rapidement tes marques dans le coin et que tu ne regretteras pas de t'y être posée ! Pendant que j'y suis, normalement, tu as dû recevoir le MP de la MàJ mais si jamais, tu peux t'inscrire à l'animation d'anniversaire*. Voilà ! Il ne me reste plus qu'à te souhaiter bon courage pour ton installation, l'ouverture des fiches en tout genre et tes premiers pas RPGiques parmi nous et peut-être à bientôt au détour d'un RP. Perv



Serpentard te conviendrait sûrement très bien mais je vois autre chose... Je sais... Tu vas pouvoir rejoindre les rangs de la noble maison...
SERDAIGLE
!
Serdaigle Serdaigle Serdaigle



Quelques conseils pour bien commencer


Maintenant que tu es réparti(e), il ne faut pas te reposer sur tes lauriers. Ta vie NYLienne commence à peine et pour la faire démarrer sur de bonnes bases, il te reste encore pas mal de petites choses à faire. Ne t'inquiète pas, je vais tout te montrer...

Commence par créer ta fiche de liens, ta fiche de RPs, ainsi que boîte aux lettres qui te permettra aussi de gagner des points RPs en écrivant des lettres de plus de 300 mots et ta boite à hiboux express pour les messages plus courts. Peut-être que tu n'en trouveras pas tout de suite l'utilité, mais ça ne saurait tarder... Alors dans le doute, mieux vaut le faire ! Et puis, si jamais tu cherches quelqu'un d'important pour le développement de ton personnage, n'hésite pas à créer un scénario.

Aussi, je te conseille d'aller lire comment marche le système de points, si ce n'est pas déjà fait. Ça peut paraître un petit peu étrange au début mais je suis certaine que tu t'en sortiras très vite ! Ce serait quand même bête de ne pas savoir comment récolter des points ou comment en faire gagner à ta maison !

D'ailleurs, en parlant de maison, l'un des moyens de récupérer quelques précieux points est de participer en cours ! Après tout, nous sommes dans une école et tes professeurs sont là pour t'apprendre tout ce qu'ils savent ! Quand tu te seras bien installé(e) dans ton dortoir, attrape tes bouquins et rends toi vite en classe ! Nos professeurs t'attendent, et pour savoir à qui tu as à faire, tu trouveras la liste ici. La liste des sortilèges par année est disponible .D'ailleurs, tu peux jeter un coup d'oeil aux sabliers pour voir où en est la course à la Coupe.

Il n'y a pas que les points maison qui sont importants ici. Il y a aussi les points défis puisque, comme tu le comprendras très vite, c'est la monnaie NYLienne. Tu pourras acheter tout un tas de particularité pour ton perso, un futur DC ou un scénario. Tu trouveras toutes les informations nécessaires dans ce sujet. Bien sûr, tu peux également savoir combien tu as de points pour le mois en cours en allant voir la fiche ou regarder le total dans ta feuille de personnage ! Le nombre de point s'initialise automatiquement à 0/0 mais dès que tu as un point, tu peux voir l'évolution de ceux-ci à 1/2000... Ils sont bloqués à 2000, si tu veux en gagner d'autres, il faudra envisager de les dépenser !

Enfin, pour être sûr(e) de ne rien louper des activités qui te seront proposées, garde un oeil sur le panneau d'affichage, et sur la Gazette du Sorcier pour être informé(e) de tout ce qui peut bien se passer dans le monde magique.

Le HRP (hors-RP) te donnera également de quoi t'occuper grâce à une partie Flood bien remplie. N'hésite pas à lancer tes propres sujets ! Tu pourras également faire plaisir aux autres membres en leur offrant des cadeaux ou même présente tes propres créations. N'oublie pas, à l'occasion, de passer sur la ChatBox, il y a souvent du monde et avec un peu de chance, tu tomberas en plein jeu... S'il y a quelque chose que tu ne comprends pas, nous répondrons à toutes tes questions.

Sur ce, je te souhaite beaucoup de plaisir dans cette nouvelle vie qui commence, et plein de merveilleux RPs !


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