Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

Partagez
 
Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith
Professeur C. Bevans

Professeur C. Bevans



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14928-caerwyn-bevans-my-reality-is-sweet-termineehttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14933-caerwyn-a-bevans-handle-with-care#304769https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14940-caerwyn-a-bevans-les-petites-fioles-etiquetees#304853https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14936-caerwyn-a-bevans-do-not-disturb-pleasehttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14937-caerwyn-a-bevans-just-a-little-note

Arrivé(e) le : 21/01/2024
Parchemins rédigés : 466
Points : 16
Crédit : anaphore (signature)
Année : Professeur de potions et directeur de Serdaigle ⊹ 44 ans (11/05)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Né-Moldu
Pouvoirs spéciaux: Aucun
Poste de Quidditch: Supporter
Patronus:
Epouvantard: Peut prendre plusieurs formes mais choisit surtout celle de son ex-femme
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Left_bar_bleue185/2000Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Empty_bar_bleue  (185/2000)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Kryštof K. van Aken

Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Empty
Message(#) Sujet: Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith EmptyMar 9 Avr - 12:42

Sugar, Honey, Ice & Tea
Le dernier fait divers qui avait secoué l’équipe enseignante de Poudlard avait fait couler pas mal d’encre au sein des concernés. Par chance, Caerwyn n’en avait été que vaguement mêlé, n’ayant eu droit qu’à des bruits de couloirs concernant le professeur Walsh et son licenciement en catastrophe. Le directeur de Serdaigle avait toujours trouvé la Divination nébuleuse de toute façon. Il n’était donc pas étonnant que des problèmes quelconques viennent de cette discipline à la science discutable. Néanmoins, l’ingénu professeur de potions n’avait pu dire non à la demande de Fergal d’organiser une sorte de cours de prévention, visant à mettre les élèves en garde contre le genre de comportement inacceptable de la part d’adultes. Caerwyn n’avait pas spécialement hésité à venir en aide à son ami et désormais patron. Mais peut-être aurait-il dû y réfléchir plus longtemps : il n’avait pas spécialement relevé l’identité de son binôme sur le moment mais au vu de leur désormais « passif », était-ce bien approprié ? Il se prenait bien trop la tête pour des idioties. Personne n’avait reparlé de ce qu’il s’était passé entre eux et c’était ainsi que cela devait se passer. Néanmoins, cela rendait cette préparation de cours particulièrement cocasse. Caerwyn devait définitivement songer à réfléchir avant d’agir. C’était digne de Gryffondor, pas de Serdaigle, enfin.

Leur nouvel échange épistolaire les avait une nouvelle fois poussé au bout de la nuit et la décision d’organiser leur cours commun, un samedi matin à l’aube était peut-être la solution la plus rationnelle. Caerwyn était levé depuis un moment. Il n’aimait pas particulièrement les soirées, là où certaines personnes commençaient à vivre. Il l’avait fait dans sa jeunesse, évidemment, comme la plupart des badauds mais en vieillissant, se casant également, il avait vite abandonné ce mode de vie qu’il ne lui convenait finalement pas tant que cela. Il préférait largement la quiétude de l’aube, là où quasiment personne ne daigne mettre le bout de son nez dehors. Il faisait cependant encore trop froid pour aller regarder le Soleil sortir timidement de derrière l’horizon et Caerwyn ne pourrait encore que se les imaginer dans son sombre cachot sans fenêtre. Il aurait mentir de dire qu’il était parfaitement détendu à l’idée de la journée qui arrivait. Jack ne cessait de démontrer à quel point elle pouvait être imprévisible et même si leurs lettres avaient eu des promesses d’un samedi léger et complice, il savait qu’un mot de travers et tout pouvait vriller. Pas de cannabis cette fois-ci pour lui donner des ailes qu’il n’avait clairement pas. Mais dans le pire des cas, elle claquerait sa porte et ils en resteraient là.

Il avait vidé son bureau de ses esquisses en tout genre et de ses copies à corriger. Il avait même songé à rajouter une table si jamais ils avaient besoin de plus de place pour leurs notes. Le tableau juché sur des roulettes dont il se servait durant les cours avait même était réquisitionné dans la pièce. Il trouvait bien plus facile si les deux professeurs avaient besoin de coucher leurs idées sur un quelconque support en commun et également plus pratique que de se passer des parchemins raturés. Et si jamais ils avaient encore le temps pour que Jack s’improvise professeure de français, le tableau serait tout à fait approprié. Non, il avait préparé les lieux de manière studieuse et appliquée, ce qui dénotait clairement avec accoutrement des plus simples. : une veste, un t-shirt, un jean, c’était le week-end après tout. Ce n’était pas lui qui faisait l’aller-retour à Paris après tout (il était toujours impressionné par le fait que sa collègue puisse le faire en transplanant). Jack apportant le petit-déjeuner, il avait anticipé le reste avec les boissons chaudes. Il avait même demandé aux elfes de maison de leur ramener une carafe de jus d’orange. Néanmoins, entre le thé ou le café, il ignorait ce qu’elle choisirait. La directrice de Poufsouffle débordant déjà suffisamment d’énergie comme cela, l’infusion semblait peut-être plus appropriée mais il n’allait rien lui imposer. On frappa alors à sa porte et il regarda l’heure. Ponctuelle évidemment. Bien plus que lui lorsqu’il avait dû aller chercher les ingrédients pour la potion Tue-Loup. Il ouvrit la porte et eut un sourire poli en voyant sa collègue.

— Ah, salut ! Je t’en prie, entre.

Il lui tient la porte et lui fit signe du bras pour l’inviter à avancer. Après qu’elle soit à l’intérieur, il s’enquit innocemment :

— Il ne faisait pas trop froid, dehors, ça allait ?

Il referma la porte et désigna un porte-manteaux proche du battant en bois.

— Oh tu peux mettre tes affaires là, si tu veux.

Il eut un sourire poli et retourna auprès de son bureau, presque intimidé, essayant pourtant de conserver l’air le plus détaché possible. C’était seulement le début de la journée. Il savait qu’il se détendrait au fur et à mesure de minutes. Il semblait néanmoins bien plus à l’aise à papoter par lettres qu’en face à face.



Trapped
ANAPHORE
Revenir en haut Aller en bas
Professeur J. Griffith

Professeur J. Griffith



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14799-jack-destruction-is-the-pointhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14800-jack-queen-of-bees#301699https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14801-jack-unstoppable-gardener#301702https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14802-jack-secret-garden#301703https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14803-jack-little-flowers#301704

Arrivé(e) le : 24/10/2023
Parchemins rédigés : 317
Points : 9
Crédit : Gillian Anderson ©Rubians
Année : Prof de bota & DDM de Poufsouffle (09/05) • 54 ans

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Né-Moldu
Pouvoirs spéciaux: Aucun
Poste de Quidditch: Supporter
Patronus: Abeille carniolienne
Epouvantard: Détraqueur
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Left_bar_bleue290/2000Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Empty_bar_bleue  (290/2000)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Timus, Silas & Lulu

Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Empty
Message(#) Sujet: Re: Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith EmptySam 13 Avr - 13:11

( Sugar, honey, ice & tea )


‎‎  ‎ C’était une belle matinée printanière comme Jack les aimait tant. Parée de sa plus belle robe à motifs tournesols, elle s’était rendue à Paris depuis Pré-au-Lard – profitant de l’heure de décalage pour faire l’ouverture de sa boulangerie favorite du dixième arrondissement. Ce saut rapide en France la mettait singulièrement de bonne humeur, elle qui avait si passionnément aimé y vivre ; la faune matinale francilienne bruissait autour d’elle, ses talons claquaient sur les pavés et l’odeur de pain frais et de viennoiseries flottait dans la rue étroite qu’elle parcourait à petits pas bondissants qui faisaient cliqueter ses boucles d’oreilles en forme d’abeille. Retrouvant avec une facilité déconcertante ses vieilles habitudes, elle se laissa porter au gré de ses chantonnements joyeux jusqu’à obtenir les viennoiseries tant convoitées. Enfin, elle se dégota un coin tranquille à l’abri des regards pour transplaner à nouveau jusqu’au village sorcier, avant de remonter de son pas léger le chemin menant à l’école. Il faisait frais, encore, mais Griffith faisait partie de ces personnes qui appelaient le soleil de leur peau dès qu’il montrait le bout de son nez.
‎‎  ‎ La perspective de la journée qui s’annonçait la rendait particulièrement souriante, puisqu’elle consistait principalement en un petit-déjeuner à la française et une préparation de cours probablement émaillée de taquineries et de mots de français. Ce n’était pas tous les jours qu’une session de travail s’annonçait aussi agréable ! La seule ombre au tableau demeurait soigneusement enfouie dans l’un des recoins de son esprit ; dérapage aviné sur fond de fumée, nimbé du souvenir d’une étreinte trop passionnée que personne ne semblait pressé de remettre sur le devant de la scène. Curieusement, malgré la provocation impulsée par la désinhibition du moment, Griffith n’avait pas cherché une seule seconde à prouver que Bevans ne pourrait pas faire comme si de rien n’était. C’était plus confortable pour tout le monde – pour elle, surtout – de faire comme s’il ne s’était rien passé de spécial. Puisque c’était le cas, n’est-ce pas ?
‎‎  ‎ Descendant dans les cachots avec un frisson dû à la température des lieux – la faute aux épaules découvertes de sa robe –, elle pénétra dans l’antre du maître des potions avec son sachet de viennoiseries après avoir frappé à la porte, ouverte par le propriétaire des lieux dans un sourire poli. “Bon sang, ce que c’est sinistre ici !” se plaignit-elle en cherchant les fenêtres absentes des yeux. “Il fait si beau, dehors.” Enfin, elle se tourna vers Caerwyn, posant une main légère sur son épaule pour lui faire la bise d’un air rieur, avant de se fendre d’un “Bonjour !” en français bien appuyé. S’avançant dans le bureau, agrémenté d’un tableau à roulettes et du bureau garni de boissons chaudes et fraîches, elle déposa son sachet puis répondit d’un ton badin : “Oh, non, dehors, il fait merveilleusement bon ! C’est ici que c’est désagréable. Tu devrais essayer de sortir de ton donjon, de temps en temps.” La taquinerie fut décochée avec un sourire chaleureux, cherchant sans doute à faire fondre l’étrange glace qui semblait rendre son interlocuteur si emprunté et distant. Sur son invitation, elle se débarrassa de son sac à main qu’elle pendit au porte-manteau, faisant à nouveau claquer ses talons pour s’installer à son aise face au bureau généreusement rempli de victuailles alléchantes. Caerwyn paraissait toujours aussi embarrassé, comme s’il avait oublié entretemps comment communiquer avec un être humain. Il fallait vraiment qu’il sorte de son donjon de temps à autre, cet homme. “Allez, prends un croissant et dis-moi ce que tu en penses ! C’est mon adresse préférée de Paris” l’invita-t-elle en poussant le sachet plein à craquer de croissants, pains au chocolat, viennoises, torsades et autres escargots. De son côté, elle se servit une tasse de café bien noir, qu’elle savoura du bout de lèvres gourmandes. Elle aurait tout le temps de boire du thé plus tard pour accompagner leurs réflexions ; pour le moment, c’était café et viennoiseries !
credit; Salaï (code); simpleflowerstory, life-spire (icons)



we were good, we were gold / kinda dream that can't be sold / we were right 'til we weren't / built a home and watched it burn ⚊ kill the tomb raider

Revenir en haut Aller en bas
Professeur C. Bevans

Professeur C. Bevans



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14928-caerwyn-bevans-my-reality-is-sweet-termineehttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14933-caerwyn-a-bevans-handle-with-care#304769https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14940-caerwyn-a-bevans-les-petites-fioles-etiquetees#304853https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14936-caerwyn-a-bevans-do-not-disturb-pleasehttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14937-caerwyn-a-bevans-just-a-little-note

Arrivé(e) le : 21/01/2024
Parchemins rédigés : 466
Points : 16
Crédit : anaphore (signature)
Année : Professeur de potions et directeur de Serdaigle ⊹ 44 ans (11/05)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Né-Moldu
Pouvoirs spéciaux: Aucun
Poste de Quidditch: Supporter
Patronus:
Epouvantard: Peut prendre plusieurs formes mais choisit surtout celle de son ex-femme
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Left_bar_bleue185/2000Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Empty_bar_bleue  (185/2000)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Kryštof K. van Aken

Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Empty
Message(#) Sujet: Re: Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith EmptyDim 14 Avr - 14:06

Sugar, Honey, Ice & Tea
Aussitôt arrivée, aussitôt Jack ne tarda pas à faire un commentaire sur l’obscurité des lieux et le manque de lumière naturelle. Caerwyn n’aurait pu qu’approuver sa remarque. Même s’il restait cloîtré tel un ermite dans son cachot toute la sainte journée, l’absence de rayons solaires allait finir par lui peser sérieusement sur le moral. Car, contrairement à ce qu’il pourrait laisser penser de prime abord, le professeur de potions aimait être dehors. Sentir le vent dans ses cheveux, le Soleil frapper ses épaules, l’odeur des fleurs au printemps. Avril sonnait le début de sa saison préférée, le renouvellement de cette nature qu’il pouvait passer des heures à représenter sur un morceau de papier. L’hiver ne lui avait pas permis de trop mettre le nez dehors. Les paysages enneigés avaient leur charme également, mais l’épaisse couche grise de nuages et le froid mordant l’avaient poussé à rester à l’abri dans son cachot pendant ces derniers mois. Sans compter cette désagréable habitude de vouloir éviter le plus possible tout contact humain. Mais les beaux jours arrivant, il y avait plus de chances de voir le fantomatique (sauf quand il s’agissait de crier dans les gradins de Quidditch) professeur Bevans dans le parc. Le potionniste avait beau ne pas porter Poudlard dans son cœur, il en appréciait toutefois les paysages.

Une fois sa critique légère sur le côté sinistre des lieux, Jack posa subitement une main sur l’épaule de Caerwyn et accola brièvement chacune de ses joues contre les siennes, décontenançant un instant le professeur de potions qui demeura interdit. Ce fut sa salutation française qui rafraîchit la mémoire du directeur de Serdaigle : ah oui, la « [bise] », cette tradition typique des mangeurs de grenouilles que Bevans n’avait jamais bien compris. Il eut un sourire amusé et la regarda s’avancer dans le bureau. Jack semblait d’une humeur rayonnante qu’il ne lui connaissait pas encore. Surpris, mais pas désagréablement, il la laissa s’installer tranquillement et prendre ses aises. Suite au questionnement du professeur de potions sur la température extérieure, Jack insista sur le fait que la météo est parfaite et l’invita à mettre le nez dehors. Sa jovialité était communicative, comme s’il avait rapporté elle-même un peu de soleil de l’extérieur. Comme il s’y était attendu, ses précédentes anticipations nerveuses s’étaient évaporées. Il n’avait cependant pas imaginé que cela serait arrivé si rapidement, mais il ne s’en plaignait pas. Déjà beaucoup plus détendu, il retourna à son bureau et regarda d’un air curieux dans la poche que lui offrait sa collègue.

— Je rejoins ton avis sur mon bureau, tu sais. L’année prochaine, je demande à Fergal de me donner celui avec le plus de lumière possible. C’est bien plus agréable pour dessiner, j’ai l’impression de dépérir là.

Un sourire léger aux lèvres, il finit par piocher un croissant, à la demande de Jack. Avant de s’asseoir, il se servit un café et y rajouta du lait et un sucre. S’installant confortablement dans son fauteuil, il ajouta en haussant innocemment les épaules :

— Après, rien ne nous empêche de travailler dehors. S’il fait beau, autant en profiter non ?

Trouver un coin discret à l’abri du regard des élèves curieux de voir ce que leurs professeurs mijoter contre eux ne serait pas bien difficile. Caerwyn rêvait déjà de l’odeur des conifères, des reflets du Soleil sur le Lac Noir et des gazouillis des oiseaux. Oui, la nature lui manquait, plus qu’il ne l’avait imaginé. Tant pis pour le tableau, l’ambiance studieuse, etc. Ils pourraient toujours prendre quelques parchemins, un grand plateau avec toutes leurs victuailles dessus et s’asseoir au pied d’un arbre. Mais peut-être était-ce déplacé pour deux professeurs de travailler en dehors de leur bureau. Il ne voyait pas bien en quoi, certains élèves révisaient bien dehors après tout mais bon. Il laisserait cette décision à Jack. Reportant son esprit sur l’obscurité morose du cachot, il prit une bouchée du croustillant et moelleux croissant doré. Surprit par la pâte fine et craquante de l’extérieur de la viennoiserie, il passa rapidement une main dessous pour éviter que trop de miettes ne tombent. Après s’être assuré qu’il n’en avait pas mis partout, il s’essaya dans un français approximatif :

Merci, c’est très bon !

Son vocabulaire dans la langue de Molière était plus que limité mais il savait que sa prononciation n’était pas exécrable. Déjà, il savait que les sons « on » et « an » n’étaient pas la même chose et évitait de faire quelque chose d’approximativement similaire. Avec un sourire un peu fayot d’élève satisfait, il releva le menton et regarda Jack comme pour se faire bien voir. Finalement, il reprit un peu plus sérieusement en désignant le croissant du menton :

— Franchement, c’est vil ce que tu fais. C’est un truc à me rendre accro.

L’humeur légère et le cœur joyeux, il but une gorgée de son café sucré, oubliant presque la morosité sombre de son bureau.



Trapped
ANAPHORE
Revenir en haut Aller en bas
Professeur J. Griffith

Professeur J. Griffith



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14799-jack-destruction-is-the-pointhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14800-jack-queen-of-bees#301699https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14801-jack-unstoppable-gardener#301702https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14802-jack-secret-garden#301703https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14803-jack-little-flowers#301704

Arrivé(e) le : 24/10/2023
Parchemins rédigés : 317
Points : 9
Crédit : Gillian Anderson ©Rubians
Année : Prof de bota & DDM de Poufsouffle (09/05) • 54 ans

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Né-Moldu
Pouvoirs spéciaux: Aucun
Poste de Quidditch: Supporter
Patronus: Abeille carniolienne
Epouvantard: Détraqueur
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Left_bar_bleue290/2000Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Empty_bar_bleue  (290/2000)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Timus, Silas & Lulu

Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Empty
Message(#) Sujet: Re: Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith EmptyVen 19 Avr - 13:22

( Sugar, honey, ice & tea )


‎‎  ‎ Caerwyn parut d’abord surpris lorsqu’elle lui fit la bise, avant de se fendre d’un air amusé lorsqu’elle le salua en français. Un bref instant, Jack se fit la réflexion désagréable qu’il avait peut-être cru à une marque d’affection ou d’intimité découlant de cette fameuse nuit qu’elle tentait de chasser de son esprit. Heureusement, l’atmosphère se détendit rapidement lorsqu’ils furent tous les deux installés au bureau du maître des potions devant tout un assortiment alléchant de viennoiseries parisiennes. Ces dernières subirent un examen curieux de la part du propriétaire des lieux, tandis qu’il répondait à sa badinerie météorologique par une autre. “Bon courage pour sortir des cachots” s’amusa-t-elle, avant de poser la question qui la titillait depuis qu’il avait mentionné le dessin. “Tu dessines ?” Elle l’avait vaguement déjà aperçu gribouiller sur des feuilles à certains moments, mais elle ne s’y était pas plus attardée que ça. Après tout, ce n’était pas parce qu’on crayonnait qu’on était fin dessinateur. Mais à présent, elle était curieuse de juger par elle-même du trait de son collègue.
‎‎  ‎ S’enfonçant dans son fauteuil en piochant un croissant après s’être servi un café au lait sucré, Bevans lui offrit toute latitude pour s’engouffrer dans la brèche qu’elle attendait depuis qu’elle avait mis le nez dehors. “Alors là, si tu me proposes, nous sommes déjà partis !” s’enthousiasma-t-elle, acceptant bien facilement de déménager leur petit poste studieux sous le premier arbre accueillant du parc qu’ils trouveraient. Elle s’imaginait déjà sur une nappe de pique-nique à carreaux rouges épaisse et confortable, levant le nez dès que la ramure des arbres laissait un rayon de soleil percer les feuillages pour atterrir sur son visage qui ne demandait qu’à être caressé de sa chaleur ; entourée par le doux bruissement de la verdure agitée par une brise printanière, le clapotis du lac noir non loin, les rires lointains des élèves profitant tout autant du beau temps. Ce serait merveilleusement agréable. Et probablement se laisserait-elle aller à s’adosser contre le large tronc pour feuilleter un vieux précis de botanique écorné, avant de fermer les yeux pour se laisser bercer par l’atmosphère chaleureuse et le son agréable d’une belle journée bourdonnant de jeunes vies. “La France me manque, pour ça” soupira-t-elle. Et pour de nombreuses autres choses. Elle n’avait pas choisi de revenir ici par gaieté de cœur, n’en déplaise à sa ronchonne de fille.
‎‎  ‎ Lorsque Caerwyn prit une bouchée de son croissant, son visage s’illumina immédiatement et Jack étira un large sourire, tandis qu’il se laissait surprendre par la texture de la gourmandise dont il ramassa les miettes comme il put. “Merci, c’est très bon !” la remercia-t-il dans un français pas si mauvais. D’un hochement de tête appréciateur, la doyenne lâcha un “Pas mal. De rien” de bonne guerre, quoique son accent soit bien plus subtil que le sien – les années d’expérience jouaient largement en sa faveur. “Franchement, c’est vil ce que tu fais. C’est un truc à me rendre accro.” D’un coup de menton, il désigna la viennoiserie qu’il tenait encore, avant de boire une gorgée de son café ; l’air d’une humeur nettement plus joyeuse que lorsqu’elle l’avait trouvé. Inexplicablement, Jack sentit un petit tressaillement pas si désagréable remuer son ventre. Sans se départir de son large sourire, elle se pencha sur le bureau pour poser son visage entre ses mains d’un air amusé. “Il faut que je te fasse faire un marathon des boulangeries parisiennes, tu ne voudras plus jamais quitter Paris.” Y remettre les pieds la rendait inévitablement nostalgique, elle qui était tombée amoureuse de la capitale des décennies plus tôt, et la simple idée d’y retourner se balader soulevait toujours un nuage de bonheur dans sa poitrine.
credit; Salaï (code); simpleflowerstory, life-spire (icons)



we were good, we were gold / kinda dream that can't be sold / we were right 'til we weren't / built a home and watched it burn ⚊ kill the tomb raider

Revenir en haut Aller en bas
Professeur C. Bevans

Professeur C. Bevans



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14928-caerwyn-bevans-my-reality-is-sweet-termineehttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14933-caerwyn-a-bevans-handle-with-care#304769https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14940-caerwyn-a-bevans-les-petites-fioles-etiquetees#304853https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14936-caerwyn-a-bevans-do-not-disturb-pleasehttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14937-caerwyn-a-bevans-just-a-little-note

Arrivé(e) le : 21/01/2024
Parchemins rédigés : 466
Points : 16
Crédit : anaphore (signature)
Année : Professeur de potions et directeur de Serdaigle ⊹ 44 ans (11/05)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Né-Moldu
Pouvoirs spéciaux: Aucun
Poste de Quidditch: Supporter
Patronus:
Epouvantard: Peut prendre plusieurs formes mais choisit surtout celle de son ex-femme
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Left_bar_bleue185/2000Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Empty_bar_bleue  (185/2000)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Kryštof K. van Aken

Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Empty
Message(#) Sujet: Re: Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith EmptySam 20 Avr - 19:53

Sugar, Honey, Ice & Tea
Caerwyn était beaucoup plus détendu depuis que Jack s’était installée à son bureau. L’appréhension de ce tête-à-tête avait été rapidement chassé, fugace, ce qui n’était pas pour lui déplaire. Il n’aurait cependant jamais imaginé que se promener dans Paris puisse rendre quelqu’un si guilleret. Il s’agissait après tout d’une capitale, l’une des plus connues, des plus touristiques, elle ne pouvait pas être aussi parfaite que ce qu’elle était dépeinte dans les séries ou les films, il n’y croyait pas. Mais peu importait, en réalité. Si cela pouvait rendre sa collègue de bonne humeur, il ne dirait pas non. Après tout, il ne la connaissait que peu, pour l’instant. À sa remarque sur la difficulté qu’il aurait de sortir des cachots, il haussa les épaules, eut un sourire taquin et répondit sur un faux ton mystérieux :

— J’ai des contacts.

Son amitié avec Fergal n’était pas un secret et il se sentait suffisamment à l’aise avec Jack désormais pour plaisanter dessus. Le directeur de Poudlard demeurerait pourtant impartial à son égard mais Caerwyn espérait naïvement qu’un simple déplacement de bureau ne le dérangerait pas. Ce n’était, après tout, absolument pas incompatible avec le fait de continuer de donner des cours dans les cachots. Jack s’engouffra alors dans une brèche que le potionniste lui avait un peu trop facilement offerte, concernant le dessin. Il ne sut dire s’il s’agissait d’une question réellement intéressée ou d’une rhétorique polie, n’arrivant pas bien à comprendre la lueur dans son regard.

— Oui c’était même mon job pendant des années avant de travailler sur le Chemin de Traverse.

Il eut un sourire presque timide. Il aurait pu lui montrer mais avait cette crainte de l’enfant introverti qui avait peur qu’on juge ses gribouillis. Pourtant, il le savait, Jack n’allait pas le lâcher à ce sujet. Elle allait le tenir entre ses griffes jusqu’à ce qu’il cède et finisse par lui montrer ce qu’il était capable de faire. S’il n’avait aucun doute sur ses compétences d’illustrateur, il avait en revanche une certaine appréhension ridicule par rapport à sa collègue : cette crainte d’être jugé, toujours et encore. Pourtant, après un instant d’hésitation et s’attendant à ce que Jack reprenne la parole à ce sujet, il finit par consentir à retirer un parchemin (*) de son tiroir et le mettre rapidement sous les yeux de la professeure de botanique., comme pour s’en débarrasser. Il dit alors hâtivement, pouvant donner l’impression de vouloir se justifier :

— Je préfère dessiner ou peindre la nature mais avec le froid qu’il a fait cet hiver, je n’ai pas tellement pu. J’ai fait ça l’autre jour pendant une retenue avec Dmitri. C’est, malgré moi, la seule source d’inspiration que j’ai sous le nez en ce moment.

Il eut un sourire qui trahissait presque le léger malaise qu’il ressentait. Pourquoi Diable cela le gênait-il autant ? Il but alors une gorgée de son café, comme pour se cacher derrière la tasse, attendant patiemment le jugement. Il retrouva alors un air plus jovial, moins coincé, lorsqu’elle acquiesça le fait d’aller dehors. Ils se débrouilleraient bien pour faire ce fichu cours de prévention sexuelle même si le cadre était moins adapté. Par ailleurs, le sujet ne gênait par particulièrement Caerwyn, qui estimait qu’il était plutôt nécessaire d’avertir les élèves de ce qui pouvaient les attendre plus tard. Le fait que son binôme pour ce cours unique soit Jack rendait cependant la chose particulièrement cocasse. Il n’avait, néanmoins, pas tellement envie d’aborder le sujet, laissant cette fameuse nuit au passé. Il n’y aurait ni suite, ni vraiment d’allusion approfondie, c’était ce qu’ils s’étaient tacitement dit ce soir-là. Autant faire comme si de rien n’était, c’était la chose la plus simple et la plus sage à faire. Jack semblait elle-aussi perdue dans ses pensées et se laissa aller à un commentaire nostalgique. Il ne le releva pas tout de suite, se contentant d’avoir un sourire presque désolé. Il aurait pu à nouveau la laisser s’exprimer, mais préféra plutôt changer d’atmosphère et prendre un de ces fameux croissants.

Il eut un bref rire soufflé devant le français superbe de Jack et n’en attendait pas moins de celle qui avait enseigné à Beauxbâtons pendant des années. Oh, il savait qu’il avait encore tout à apprendre concernant la langue de Molière mais il ne put s’empêcher d’arborer un sourire fier devant l’approbation de sa professeure improvisée de français. Soutenant son regard avec un grand sourire, il l’observa s’appuyer sur son bureau en lui promettant d’aller goûter toutes les meilleures boulangeries de la capitale parisienne. Il eut un rire bref et franc mais nullement moqueur.

— C’est que j’essaye de faire attention à mon tour de taille ces derniers temps !

Avec un sourire amusé, il eut envie de lui dire qu’ils avaient, après tout, bloqué leur week-ends à tous les deux. S’ils avaient fini d’honorer leurs responsabilités de professeurs rapidement, ils auraient tout le loisir d’aller à Paris dès le lendemain. Visiblement, le transplanage ne semblait pas être un problème Jack, plus dans le cas de Caerwyn en revanche, mais l’escorte était tout à fait faisable. Cependant, il se ravisa à proposer l’idée. Transplaner était peut-être d’une facilité affligeante mais le potionniste n’avait aucune autorisation, moldue ou non, pour se trouver sur le sol français. Si être un visiteur clandestin de Paris pour se gaver de viennoiseries avait quelque chose d’amusement, il ne voulait pas prendre le risque. Conservant son sourire doux, il répondit plutôt :

— À l’occasion, ce serait avec plaisir.

Il se rendit également compte que cette idée de s’enfuir à Paris aurait pu paraître déplacée et mal interprétée. Il n’avait, après tout, aucune attente quelconque loin de là. S’embourbant lui-même dans ses pensées, il finit son café et se leva rapidement, amorçant le départ vers l’extérieur. Il regroupa quelques parchemins, un encrier et une plume (ils n’en auraient sûrement pas besoin de deux), prit un plateau sur lequel il posa les boissons et, avant de prendre le sachet de viennoiseries pour l’emmener avec lui, le tendit à Jack.

— Tu ne manges pas ?

Une fois son choix fait, il posa les victuailles sur le plateau qu’il fit léviter magiquement. Il décrocha le sac à main de Jack et le lui tendit, toujours un sourire simple au visage. Ils sortirent alors et Caerwyn dut admettre que sa collègue avait raison : il faisait incroyablement beau et doux ce jour-là. Il appréciait déjà sentir les rayons du soleil sur sa peau et l’odeur de l’herbe dans ses narines.

— Je te laisse choisir là où tu veux t’installer. Tu connais certainement mieux le parc que moi.

Et ce, pour plein de raisons : Jack était professeure de botanique et ne passait clairement pas la plupart de son temps enfermée dans les cachots. De plus, elle était à Poudlard depuis bien longtemps que lui et il se l’imaginait un peu plus aventureuse. Cependant, il glissa :

— J’aimerais bien avoir une vue sur le Lac cependant.

Il lui emboîta alors le pas, appréciant décidément retrouver la quiétude de la nature dans ce début de printemps. Une légère brise caressait leur peau, jouant légèrement avec leurs cheveux, Caerwyn en ignorait totalement les potentiels élèves matinaux qui profitaient également du soleil. De toute façon, les adolescents, à cet âge-là, préféraient se lever aux alentours de midi plutôt que de profiter de la quiétude de l’aube. Tant mieux, ils auraient la paix ainsi. Tandis qu’il se laissait guider par Jack, il dit d’une voix innocente :

— Tu as dit que tu la France te manquait. C’est par rapport à l’ensoleillement ou à autre chose ?

Il avait comme l’impression que le cours, réel prétexte à ce week-end improbable, ne serait pas travaillé tout de suite. Il ne savait pas vraiment pourquoi il était aussi pressé de se mettre à la tâche, ils avaient pourtant le temps. Il avait peut-être le souhait implicite de remettre des barrières professionnelles entre eux, comme si cela pouvait lui faire oublier ce qu’il s’était passé. Et pourtant, son cœur était aussi léger que ce doux vent qui les effleurait délicatement.


*L'illustration est de David Petersen mais faut imaginer un truc dans ce genre-là !



Trapped
ANAPHORE
Revenir en haut Aller en bas
Professeur J. Griffith

Professeur J. Griffith



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14799-jack-destruction-is-the-pointhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14800-jack-queen-of-bees#301699https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14801-jack-unstoppable-gardener#301702https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14802-jack-secret-garden#301703https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14803-jack-little-flowers#301704

Arrivé(e) le : 24/10/2023
Parchemins rédigés : 317
Points : 9
Crédit : Gillian Anderson ©Rubians
Année : Prof de bota & DDM de Poufsouffle (09/05) • 54 ans

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Né-Moldu
Pouvoirs spéciaux: Aucun
Poste de Quidditch: Supporter
Patronus: Abeille carniolienne
Epouvantard: Détraqueur
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Left_bar_bleue290/2000Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Empty_bar_bleue  (290/2000)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Timus, Silas & Lulu

Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Empty
Message(#) Sujet: Re: Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith EmptyVen 26 Avr - 18:40

( Sugar, honey, ice & tea )


‎‎  ‎ L’ambiance légère correspondait si bien à l’air printanier qu’elle avait goûté à Paris qu’elle oublia bien vite l’absence de fenêtres en prenant place près du bureau, sur lequel elle étala les victuailles qu’elle était impatiente que son collègue goûte. Elle se contenta de rire à sa plaisanterie, sa curiosité plus attisée par le sujet du dessin qu’elle ramena sur la table. Un sourcil se haussa sur son visage lorsqu’il expliqua que c’était même son travail. “Vraiment ?” s’étonna-t-elle, le détaillant d’un œil neuf. “Une âme d’artiste, donc.” Pas étonnant qu’il soit si rêveur et en dehors du monde ; c’était bien les artistes, ça. Entretemps, il avait glissé vers elle un dessin avec une fébrilité qu’il ne lui était pas difficile de traduire en nervosité ; vraisemblablement, il avait beau en avoir fait un métier, il ne semblait pas très confiant quant à la qualité de ce qu’il produisait. Pourtant, lorsqu’elle posa ses yeux cristallins sur le parchemin, ils s’écarquillèrent légèrement. Elle ne s’attendait pas vraiment à ce genre de style plutôt jeunesse, mais le résultat était plus que qualitatif. “C’est très pro. Pourquoi est-ce que tu m’as balancé ça comme si c’était un gribouillage d’enfant retardé ?” l’interrogea-t-elle sans détour, relevant ses longs cils allongés de mascara sans marquer autre chose que cet étonnement qui ne la quittait pas. Cet homme devait apprendre à s’affirmer.
‎‎  ‎ La perspective de déménager leur atelier de travail dehors l’enchanta néanmoins, ramenant la joie dans son regard pétillant alors qu’elle promettait à Caerwyn de l’emmener essayer les meilleures boulangeries parisiennes. Ce qui le fit rire, lâchant qu’il faisait attention à son poids. Haussant à nouveau un sourcil, Jack balaya sa silhouette assise de haut en bas sans se gêner, avant de pencher la tête lorsqu’il rajouta que ce serait avec plaisir. “Il est très bien, ton tour de taille. Et puis, on ne refuse pas une viennoiserie, alors tu as intérêt.” Et puis quoi, encore ? Heureusement, le déménagement vers le parc accapara suffisamment son attention pour ne pas s’attarder sur cet outrage. Suivant le mouvement avec souplesse, elle déclina l’invitation de son partenaire à piocher dans le sachet de sucreries. “Lorsque nous serons installés.” Elle préférait faire des miettes dans l’herbe plutôt que de mettre ses doigts graisseux sur le bureau de son collègue. (Et elle préférait également laisser son collègue se charger de transporter toutes ces choses encombrantes. Elle se contenta de récupérer son sac à main.)
‎‎  ‎ Une fois le nez dehors, elle prit les choses en main à la demande de Caerwyn – et l’aurait fait avec ou sans son invitation –, les dirigeant vers un grand saule pleureur sur la berge du lac noir. “Là, c’est tout à fait charmant” décida-t-elle avec une autorité toute maternelle, avant de sécher les dernières gouttes de rosée dissidentes pour s’asseoir élégamment en repliant les jambes sous sa robe légère. “Oh, par rapport à beaucoup de choses” répondit Griffith en soupirant après la France. “L’ensoleillement, la gastronomie, la douceur du temps, les bons souvenirs, aussi, j’imagine…” Avec des gestes précautionneux, elle s’empara d’un pain au chocolat qu’elle croqua avec appétit, tournant son regard vers les eaux paisibles dans lesquelles le calmar géant nageait avec une lenteur aussi monstrueuse que fascinante. Fermant les yeux sans s’apercevoir qu’une miette était restée collée à la commissure de ses lèvres, elle leva légèrement le nez pour profiter de la brise printanière – tout fleurait bon le pollen. Pour beaucoup, c’était une odeur maudite, mais pour elle, c’était le signe que sa saison préférée atteignait son apogée. Des plantes partout, à ne plus savoir qu’en faire. Les prunelles fixées sur les fleurs qui s’épanouissaient sur les rives du lac, un sourire très doux s’était dessiné sur son visage, adoucissant singulièrement ses traits d’ordinaire si prompts à la sévérité. Distraitement, elle retira ses talons pour étendre ses pieds nus sur l’herbe fraîche dans un frisson de plaisir sensuel. “Je vais faire trempette” prévint-elle sans vraiment attendre de réponse. D’un bond étonnamment souple pour son âge, elle trouva en quelques pas l’eau glacée qui lui arracha un nouveau frisson. Elle se contenta de relever les pans de sa robe et de contempler la nature sauvage qui les entourait, le cœur rempli d’une plénitude rare.
credit; Salaï (code); simpleflowerstory, life-spire (icons)



we were good, we were gold / kinda dream that can't be sold / we were right 'til we weren't / built a home and watched it burn ⚊ kill the tomb raider

Revenir en haut Aller en bas
Professeur C. Bevans

Professeur C. Bevans



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14928-caerwyn-bevans-my-reality-is-sweet-termineehttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14933-caerwyn-a-bevans-handle-with-care#304769https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14940-caerwyn-a-bevans-les-petites-fioles-etiquetees#304853https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14936-caerwyn-a-bevans-do-not-disturb-pleasehttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14937-caerwyn-a-bevans-just-a-little-note

Arrivé(e) le : 21/01/2024
Parchemins rédigés : 466
Points : 16
Crédit : anaphore (signature)
Année : Professeur de potions et directeur de Serdaigle ⊹ 44 ans (11/05)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Né-Moldu
Pouvoirs spéciaux: Aucun
Poste de Quidditch: Supporter
Patronus:
Epouvantard: Peut prendre plusieurs formes mais choisit surtout celle de son ex-femme
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Left_bar_bleue185/2000Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Empty_bar_bleue  (185/2000)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Kryštof K. van Aken

Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Empty
Message(#) Sujet: Re: Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith EmptySam 27 Avr - 18:46

Sugar, Honey, Ice & Tea
Caerwyn ne savait pas pourquoi il se sentait si gêné à l’idée de montrer ce qu’il pouvait dessiner à Jack. Quelle importance, non ? Il n’avait pas à rougir, il savait ce qu’il valait, il avait après tout travaillé plus de dix ans dans cela. Au commentaire de sa collègue sur sa supposée âme d’artiste, il se contenta d’hausser les épaules humblement, souriant simplement. Il en aurait mis sa main à couper qu’elle savait qu’il dessinait. Avec tout ce qu’ils s’échangeaient en lettres, il était surpris qu’elle n’avait pas eu cette information qui était pourtant un grand pan de sa personnalité. Il essaya de rester détendu en attendant le verdict (pourquoi Diable se sentait-il nerveux bon sang ?) et eut un sourire amusé au commentaire de sa collègue.

— Parce que ce n’est qu’un gribouillage – mis au propre certes. Et qui représente un enfant retardé.

Il ne savait pas trop s’il avait le droit de parler de Dmitri en des termes si peu élogieux et parfaitement faux. Mais le récalcitrant adolescent lui avait bien brisé une épaule, il avait bien le droit de déverser un peu de son sel auprès de Jack qui ne le contredirait probablement pas. Ôté d’un poids pourtant, il recouvra son sourire. Néanmoins, sa collègue sembla moins réceptive à ses plaisanteries innocentes. En effet, sur l’idée qu’il puisse faire attention à sa silhouette et ainsi ne pas accepter immédiatement l’invitation pour Paris, Jack posa sur lui un regard inquisiteur qui eut presque le mérite de mettre Caerwyn mal à l’aise. Elle le balaya éhontément de haut en bas de ses yeux bleus et froids sans que le professeur de potions ne sache s’il devait s’offusquer d’être scruté ainsi ou s’il devait se laisser faire. D’ailleurs, il ne savait même pas pourquoi elle l’inspectait de la sorte : elle l’avait bien vu à moitié torse-nu, non ? Finalement le verdict tomba et il était pour le moins inattendu. Bevans ne se serait jamais attendu à ce que sa collègue au verbe parfois caustique puisse aller contre son sens à ce sujet. Il s’était préparé à un commentaire approuvant qu’il pouvait s’amincir un peu mais non. De la part de celle qui l’avait qualifié de bedonnant, il n’eut qu’une brève phrase presque rassurante. Déstabilisé, il ne répondit rien sur le moment, se contentant de faire un sourire poli, malgré l’ordre autoritaire qui survint juste après au sujet des viennoiseries.

Une fois à l’extérieur, Caerwyn se laissa docilement guider par Jack qui semblait parfaitement savoir là où elle allait. Elle opta pour l’ombre d’un saule pleureur et il valida silencieusement ce choix. Il aimait bien cet arbre, la forme mélancolique de son feuillage et le bruissement du vent dedans. Cela créait presque une intimité particulière. Ils s’assirent alors et il écouta religieusement la professeure de botanique parler de la France qui semblait vraiment lui manquer. À sa courte liste nostalgique, Caerwyn se retrouva à nouveau bien muet, ne sachant pas trop comment rebondir à cela. Pour ce qui concernait la météo et la gastronomie, il voulait bien la croire tout à fait. Ce n’était de toute façon pas difficile de faire mieux que les tréfonds de l’Écosse même si le temps doux et ensoleillé du jour les faisait clairement mentir. Quant aux bons souvenirs, il ne pouvait pas y faire grand-chose et cela ne le regardait pas de toute façon. Se refusant de la laisser dans un silence qu’il trouvait pourtant rassurant, il lui tendit la poche contenant les viennoiseries afin qu’elle s’empare délicatement d’une chocolatine et dit :

— Tu y as passé tellement de temps, j’espère bien que tu en gardes de bons souvenirs.

Il eut un sourire doux et détourna finalement ses iris pour les poser sur le Lac Noir, évitant de trop s’attarder sur son regard. Il ne manquerait plus qu’il lui donne l’impression de se perdre dans ses yeux. Si Jack ferma ses paupières pour profiter du calme et de la quiétude de l’instant, Caerwyn, lui, les garda plutôt ouvertes, appréciant retrouver les détails du vent dans l’herbe d’un vert vif, des reflets du soleil sur les ondulations sombres de l’eau, des quelques spores qui voletaient avec la brise. Il eut un profond soupir apaisé, profitant du doux parfum des fleurs (à moins que ce ne soit celui de Jack à côté ?), appréciant simplement l’instant. Il n’avait pas l’impression de s’être senti aussi en paix depuis un moment. Pourtant, il y avait encore de ces problèmes que Caerwyn n’avait absolument pas résolus mais les branches tombantes du saule pleureur semblaient couper cet improbable duo du monde extérieur. Il suivit alors une poussière du regard qui fit reporter ses yeux sur Jack à côté de lui. Remarquant la miette au coin de ses lèvres, il dit timidement, conscient qu’il brisait ce silence apaisé entre eux :

— Tu… Il te reste une miette, là…

Il montra sur lui-même le côté où se trouvait le petit morceau de pâte avant d’avoir à nouveau un léger sourire. Il regarda machinalement Jack enlever ses talons pour venir caresser l’herbe de ses pieds avant de déplacer rapidement et à nouveau ses yeux vers l’horizon. Puis contre toute attente, elle indiqua vouloir se rapprocher de l’eau et le fit dans l’instant. Caerwyn n’eut le temps de dire quoique ce soit, même s’il n’avait rien à commenter et la suivit des yeux, ces derniers se perdant sur les plis de sa robe ou l’ondulation de ses cheveux blonds avec le vent. Se rendant compte que son regard s’attardait plus qu’il ne le voulait sur sa collègue, il se força à fixer l’herbe devant lui. S’agaçant contre lui-même, il se mordilla nerveusement l’intérieur des lèvres, quelque peu désemparé sur ce qu’il devait faire. D’un côté, il n’avait certainement pas envie de déranger Jack qui semblait si calme et en paix. D’un autre, il voulait aller la rejoindre, ne souhaitant pas rester seul sous son arbre à s’énerver sur ses propres pensées. Finalement, il opta pour la deuxième option. Il ne sut trop ce qu’il l’avait décidé à agir mais une fois pieds nus lui aussi, il remonta légèrement le bas de son pantalon au niveau des mollets et rejoignit sa collègue.

Putain, elle est froid.

Dans son français approximatif, le juron était étonnamment impeccable, contrairement à l’accord de genre. Avec une grimace exagérée qui exprimait le froid mordant de l’eau sur sa peau, il eut un sourire amusé en direction de Jack. Il préférait une badinerie puérile plutôt que de se laisser enlisé dans ses rêveries taciturnes qui l’agaçaient plus qu’autre chose. Se cachant derrière l’humour, il reprit avec un sourire taquin :

— Chiche de te jeter à l’eau ?

Il avait beau faire beau et doux, l’eau n’en demeurait pas moins gelée. Ils n’étaient pas obligés d’y rester longtemps et puis, ils étaient sorciers après tout, non ? N’y avait-il pas un sort pour sécher instantanément leurs habits ? Caerwyn retrouvait sa témérité spontanée, parfois irréfléchie et impulsive. C’était toujours mieux que de sentir son cœur s’alléger agréablement dès que son regard se poser sur elle, se disait-il.



Trapped
ANAPHORE
Revenir en haut Aller en bas
Professeur J. Griffith

Professeur J. Griffith



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14799-jack-destruction-is-the-pointhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14800-jack-queen-of-bees#301699https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14801-jack-unstoppable-gardener#301702https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14802-jack-secret-garden#301703https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14803-jack-little-flowers#301704

Arrivé(e) le : 24/10/2023
Parchemins rédigés : 317
Points : 9
Crédit : Gillian Anderson ©Rubians
Année : Prof de bota & DDM de Poufsouffle (09/05) • 54 ans

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Né-Moldu
Pouvoirs spéciaux: Aucun
Poste de Quidditch: Supporter
Patronus: Abeille carniolienne
Epouvantard: Détraqueur
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Left_bar_bleue290/2000Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Empty_bar_bleue  (290/2000)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Timus, Silas & Lulu

Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Empty
Message(#) Sujet: Re: Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith EmptyMer 1 Mai - 22:58

( Sugar, honey, ice & tea )


‎‎  ‎ L’étonnement peignant ses traits trouva rapidement une réponse amusée, qui lui tira un rire sonore. “Oh, si seulement van Aken était un enfant retardé ! Hélas, c’est plutôt un ado retardé. Au lieu de s’intéresser au cul et à la fumette comme tous ses petits camarades, il se passionne pour les ennuis. Triste histoire.” Ils leur feraient clairement moins de cheveux blancs s’il préférait occuper son temps comme un Appleton ; pas le plus fin des champions, mais au moins se tenait-il relativement tranquille. C’était peut-être une forme de frustration sociale que van Aken recrachait dans ses déboires disciplinaires, après tout. Bah, de toute façon, ils n’auraient pas d’autre choix que de faire avec son sale caractère – et ses tout aussi revêches acolytes, à commencer par Jørgensen, le pitbull des causes perdues. Il fallait sérieusement que ces jeunes apprennent à se détendre plutôt que de leur courir sur le haricot.
‎‎  ‎ Heureusement, ces sinistres considérations s’éteignirent au contact tranquille et facile de son collègue. Ensemble, ils migrèrent jusqu’au parc pour profiter du beau temps plutôt que de plancher dans la pénombre des cachots – ce qui était franchement déprimant, par un samedi aussi agréable. Sous un saule pleureur près du lac noir, ils s’assirent confortablement à même l’herbe, se laissant aller à quelques considérations mélancoliques. “Oui, la majeure partie de ma vie” répondit-elle à sa remarque, soudain pensive. Ça ne la rajeunissait pas, tout ça ! Était-elle heureuse de ce gros morceau ? En tirait-elle plus de positif que de négatif ? C’était difficile à dire. Il y avait toujours eu des hauts et des bas, mais le tout s’équilibrait à peu près. Et puis, les récents événements familiaux n’aidaient pas vraiment à voir le bon côté des choses : divorce, enterrement, maladie… Non, décidément, elle préférait se perdre dans le paysage apaisant plutôt que de s’attarder sur ce passé qu’elle n’avait aucune envie de remuer. Étonnamment, ce fut la voix de Caerwyn qui rompit le silence. Avec une légère hésitation, il lui indiqua une miette au coin de la bouche d’un geste en miroir. Elle esquissa un petit sourire amusé et la chassa, non sans l’avaler sans faire d’histoire. “Ce sont des choses qui arrivent avec ces petites merveilles” commenta Griffith en désignant le sachet de viennoiseries.
‎‎  ‎ Prise d’une subite envie de goutter l’eau, Jack profita de s’être déchaussée pour aller tremper ses pieds au bord du lac, relevant élégamment sa robe tout en profitant des calmes environs. Tout était désert, à cette heure. C’était très agréable. Elle fut tirée de sa contemplation tranquille par le bruit très reconnaissable de deux pieds entrant dans l’eau. Haussant un sourcil, elle se tourna à demi vers son collègue qui la rejoignait en pestant dans un français approximatif. Ah, çà, pour être glacée… La faute au printemps encore frémissant ! “Froide” corrigea-t-elle, commissure relevée en coin. “Mais pas mal, le putain” concéda la botaniste avec une certaine satisfaction. Maîtriser les insultes, c’était important. Après tout, putain était un peu une virgule pour les Français.
‎‎  ‎ Défier Jack était cependant une bien mauvaise idée ; ainsi que le lui prouvèrent immédiatement le sourire de chat et les deux yeux cristallins qui étincelèrent avec bien trop de malice pour toute réponse. Sans le quitter des yeux, elle glissa lentement ses doigts manucurés entre les siens, refermant sa prise pour épouser leurs paumes ; quelques secondes de flottement envoyèrent une drôle de décharge électrique perturber l’atmosphère entre eux, mais ce changement d’ambiance fut aussitôt chahuté par la soudaine impulsion que Jack donna en attirant le potioniste à elle d’un geste sec.

1-2 : Jack a mal calculé son coup et ils se contentent de trébucher pour tomber dans l’eau peu profonde, sous le rire enfantin de la botaniste.
3-4 : Jack a bien calculé sa petite surprise et les entraîne tous les deux vers les eaux plus profondes du lac dans un grand splash.
5-6 : Jack a bien calculé sa petite surprise, mais se prend les pieds dans un caillou qu’elle n’avait pas vu et trébuche ; Caerwyn atterrit sur elle dans une gerbe d’eau. Ils n’ont pas eu le temps d’atteindre la zone plus profonde.
credit; Salaï (code); simpleflowerstory, life-spire (icons)



we were good, we were gold / kinda dream that can't be sold / we were right 'til we weren't / built a home and watched it burn ⚊ kill the tomb raider



Dernière édition par Professeur J. Griffith le Mer 1 Mai - 23:00, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Le Hasard

Le Hasard



À SAVOIR

Arrivé(e) le : 28/06/2011
Parchemins rédigés : 13255
Points : 38
Crédit : (c) Septimus Veturia
DETAILS EN PLUS

Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Empty
Message(#) Sujet: Re: Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith EmptyMer 1 Mai - 22:58

Le membre 'Professeur J. Griffith' a effectué l'action suivante : Le Hasard


'Le Hasard' : 6
Revenir en haut Aller en bas
Professeur C. Bevans

Professeur C. Bevans



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14928-caerwyn-bevans-my-reality-is-sweet-termineehttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14933-caerwyn-a-bevans-handle-with-care#304769https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14940-caerwyn-a-bevans-les-petites-fioles-etiquetees#304853https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14936-caerwyn-a-bevans-do-not-disturb-pleasehttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14937-caerwyn-a-bevans-just-a-little-note

Arrivé(e) le : 21/01/2024
Parchemins rédigés : 466
Points : 16
Crédit : anaphore (signature)
Année : Professeur de potions et directeur de Serdaigle ⊹ 44 ans (11/05)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Né-Moldu
Pouvoirs spéciaux: Aucun
Poste de Quidditch: Supporter
Patronus:
Epouvantard: Peut prendre plusieurs formes mais choisit surtout celle de son ex-femme
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Left_bar_bleue185/2000Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Empty_bar_bleue  (185/2000)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Kryštof K. van Aken

Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Empty
Message(#) Sujet: Re: Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith EmptyVen 3 Mai - 17:34

Sugar, Honey, Ice & Tea
En bons collègues, les deux enseignants plaisantèrent sur l’enfant terrible du moment. Les commentaires de Jack sur la drogue et les hormones arrachèrent un rire sincère à Caerwyn qui s’imagina un instant Dmitri, un joint à la main et une camarade sous le bras. La vision avait quelque chose de burlesque et ridicule mais terriblement drôle. Il acquiesça les dernières paroles de Jack, conservant son sourire rieur et tout deux sortirent alors des cachots pour rejoindre les rayons réchauffants du soleil. Caerwyn n’était vraiment pas mécontent de voir un peu la lumière du jour et il s’étonna que tous deux n’aient pas eu l’idée dès le début. Pourquoi est-ce qu’ils avaient choisi les cachots, d’ailleurs ? Les serres étaient tellement plus lumineuses et agréables comme lieu de travail que les sombres donjons où le professeur de potions passait peut-être un peu trop de temps pour le bien-être de sa santé mentale. Cependant, l’extérieur n’était pas forcément le lieu le plus propice à l’élaboration d’un cours. Les distractions étaient diverses avec cette nature qui se réveillait et qu’ils retrouvaient après des mois de nuages et de neige. L’hiver était beau à sa façon mais était un peu trop monochrome au goût du potionniste.

Tous deux assis sous le saule pleureur, Jack se laissa aller à quelques pensées mélancoliques concernant sa vie passée en France. Caerwyn n’osa pas insister. Égoïstement, il se dit que le temps et le cadre étaient trop agréables, trop idylliques pour venir les assombrir de regrets nostalgiques et de confessions maussades. Il laisserait cela aux bons soins des cachots où l’obscurité humide se mariait à merveilles avec les digressions du passé. Mais s’il n’avait pas eu le courage de relancer la conversation, le silence morose n’était pas préférable pour autant. Alors avait-il mis l’accent sur la miette rebelle qui avait décidé de rester jalousement accrochée au coin des lèvres de Jack. Sa remarque avait timide, peu assuré, craignant d’avoir dérangé sa collègue tandis qu’elle se perdait dans ses pensées ou profitait de la brise et du parfum des fleurs. Il n’aurait su dire mais elle était  Le sourire amusé de la professeure de botanique créa son jumeau sur les lèvres du potionniste dont les yeux se posèrent brièvement sur la poche de viennoiseries. Il était vrai qu’il avait été lui-même surpris par la fine pâte craquante et espérait simplement qu’il n’en ait pas dans la barbe depuis qu’ils avaient quitté les cachots.

Après une simple phrase, Jack était à nouveau debout, se dirigeant sans plus de cérémonie vers l’eau froide et sombre du Lac Noir. Après quelques instants d’égarement à regarder l’élégante silhouette de la botaniste, Caerwyn s’était finalement décidé à la suivre. Il n’allait pas rester seul au pied du saule à prendre racines lui-aussi. Non, il préférait priver ses yeux de ce vers quoi ils semblaient être attirés. Comme pour le soleil qu’il était interdit de regarder, il détourna ses iris de ce qui pouvaient les brûler. Sans un mot d’abord, il se plaça à côté de Jack, plongeant ses pieds dans l’eau glacée. Ce fut le froid mordant du Lac qui lui arracha un commentaire franc et honnête, faisant au moins de parler en français, réunissant comme il le pouvait les quelques mots et règles de grammaire qu’il pouvait dans la langue de Molière. Visiblement, ce n’était pas si mal mais sa professeure improvisée le corrigea, bien qu’il ne sache trop pourquoi. Pourquoi devait-il rajouter un son supplémentaire à la fin du mot ? Les Français avaient tout un tas de lettres muettes dans leurs mots mais « froid » n’en faisait pas partie ? Élève consciencieux pourtant, il marmonna avec application :

Froi-deuh…

Il eut un léger rire soufflé, bien conscient que le mot qu’il venait de prononcer était surchargé d’un accent anglais et que la sonorité n’avait pas grand-chose à voir avec l’impeccable français de Jack. Cette dernière pourtant le félicita de son juron et ce fut avec un large sourire exagérément fier et volontairement un peu fayot qu’il en profita pour étaler son français :

Merci beaucoup !

Aussitôt eut-il lancé son défi qu’il eut la réponse à sa question rhétorique. Le large sourire de Jack le lui confirma. Bien évidemment qu’elle était capable. Bien évidemment que prétendre pouvoir la mettre à l’épreuve lui donnait envie de montrer à quel point elle était pétrie d’audace. Son regard malicieux ancré dans le sien amusé et dans l’attente de la voir plonger dans l’eau gelée, elle glissa doucement sa main dans celle du potionniste. Ce dernier, surprit, brisa le lien de leurs yeux pour poser brièvement les siens sur leurs doigts liés. Il reporta alors son regard dans celui de Jack, les sourcils légèrement relevés mais répondant instinctivement par une douce étreinte de sa main sur la sienne. L’instant fut aussi fugace que long, parvenant à faire oublier à Caerwyn la raison de cette lueur taquine dans les yeux de Jack. Cette dernière semblait pourtant parfaitement ce qu’elle faisait et d’un geste sec, il fut tiré vers elle. N’offrant aucune résistance, comprenant simplement qu’il avait été pris à son propre piège, il fut emporté vers les eaux un peu plus profondes par la main toujours dans la sienne de la botaniste. Brusquement pourtant, tous deux perdirent l’équilibre, faute au froid sûrement qui leur mordait les mollets ou du lit vaseux de l’étendue d’eau.

Dans une grande gerbe d’eau, tous deux chutèrent, presque entièrement immergés par la glaceur du lac. Pourtant si Caerwyn s’était attendu à atterrir sur de la terre boueuse, il se rendit rapidement compte malgré ses deux trois mèches lui tombant sur les yeux qu’il tenait à moitié Jack dans ses bras. Trop frigorifié et amusé de la situation pour être confus, il la relâcha finalement en éclatant de rire. Le cou rentré dans les épaules, les vêtements collés à sa peau crispée à cause du froid, il commençait déjà à trembler légèrement tandis qu’il se redressa. Son rire cependant ne fut pas découragé par l’eau qui raidissait chacun de ses gestes. Il lança un regard amusé à sa collègue. Quoiqu’il l’ait fait trébucher, il espérait cependant que ce ne soit pas trop sévère. L’eau était tellement froide que le moindre impact décuplait la douleur dans un orteil dénudé. Revenu sur ses deux jambes, il lui tendit alors la main qu’elle avait prise précédemment pour l’aider à se relever et lui dit après avoir calmé son long éclat de rire :

— Ça va, rien de cassé ?

Après tout, il lui était tombé dessus également. Si l’eau avait pu amortir un minimum leur chute, un coup infortuné pouvait être malencontreusement arrivé. Et chahuter était une chose, se faire mal en était une autre. Après s’être assuré que Jack n’avait de touché que son orgueil peut-être, il recouvra un grand sourire défiant et ajouta :

— Et bien moi j’irai jusqu’au bout !

Il lui tourna le dos pour commencer à s’enfoncer dans l’eau glaciale qu’il avait maintenant jusqu’à la taille. Il attraperait sûrement la mort mais c’était bien la dernière chose à laquelle il pensait.

— Et n’oublie pas de lever les pieds !

Il fut cependant considérablement ralenti lorsque le niveau de l’eau lui arriva au milieu du torse. Les bras tendus de part et d’autre de lui, comme pour conserver l’équilibre mais surtout pour leur épargner la morsure du froid, il s’efforçait de ne pas trop grelotter mais les gouttes glacées qui tombaient encore de ses cheveux et de sa barbe dans son cou rendait le défi bien plus difficile à réaliser.



Trapped
ANAPHORE
Revenir en haut Aller en bas
Professeur J. Griffith

Professeur J. Griffith



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14799-jack-destruction-is-the-pointhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14800-jack-queen-of-bees#301699https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14801-jack-unstoppable-gardener#301702https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14802-jack-secret-garden#301703https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14803-jack-little-flowers#301704

Arrivé(e) le : 24/10/2023
Parchemins rédigés : 317
Points : 9
Crédit : Gillian Anderson ©Rubians
Année : Prof de bota & DDM de Poufsouffle (09/05) • 54 ans

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Né-Moldu
Pouvoirs spéciaux: Aucun
Poste de Quidditch: Supporter
Patronus: Abeille carniolienne
Epouvantard: Détraqueur
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Left_bar_bleue290/2000Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Empty_bar_bleue  (290/2000)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Timus, Silas & Lulu

Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Empty
Message(#) Sujet: Re: Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith EmptyAujourd'hui à 21:48

( Sugar, honey, ice & tea )


‎‎  ‎ Si Jack ne s’était pas attendue à être rejointe dans l’eau froide du lac qui clapotait doucement autour de la berge, elle n’en fut pourtant pas le moins du monde contrariée – d’autant plus lorsque Caerwyn improvisa une exclamation et un juron français, qu’elle se fit une joie de corriger. Bon élève, le maître des potions tenta de corriger son erreur ; quoiqu’avec un accent très prononcé, qui arracha un sourire amusé à sa professeure improvisée – sourire qui s’accentua dès que Bevans se fendit d’un remerciement dans la langue de Molière. “Idiot” lâcha-t-elle dans la même langue, bien qu’avec une certaine douceur. Ce qui ne l’empêcha pas, bien entendu, de relever le défi de son cadet avec une malice qui n’avait rien à envier à celle des diablotins. Glissant sa main dans la sienne avec de sombres desseins, elle n’avait toutefois pas appréhendé que l’instant paraisse plus long, plus tendre qu’il ne l’était initialement prévu. Caerwyn la laissa faire, lui rendant même une délicate pression de la paume en baissant les yeux sur ce rapprochement imprévu, avant de les relever pour croiser le cristal bleu des siens. Griffith ignorait si c’était son cœur qui avait manqué un battement ou si c’était l’impulsion qu’elle donna brutalement pour le faire basculer qui fit tressauter d’une drôle de façon son estomac. Peu importe, finalement, car le résultat était le même : les deux adultes terminèrent l’un sur l’autre dans la vase, auréolés d’une grande gerbe d’eau trop fraîche.
‎‎  ‎ Assez rapidement, ses orteils commencèrent à l’élancer et elle maudit tout bas le caillou qu’ils avaient malencontreusement vu d’un peu trop près. Heureusement – ou non –, l’étreinte de Caerwyn, qui la dominait d’un air amusé, la détourna suffisamment de cette sensation désagréable pour se joindre à son rire lorsqu’il se redressa afin de la laisser se remettre de la chute. Elle attrapa la main tendue avec une forte surprenante et se redressa d’un mouvement souple en dépit de son pied douloureux. “Je crains que mes orteils n’aient fait une rencontre fatale, mais du reste, je vais bien” grimaça-t-elle en désignant le malheureux pied qu’elle s’échinait à remuer en espérant que la douleur reflue. Rassuré sur l’état de sa collègue, le directeur de Serdaigle enchaîna aussitôt sur un autre petit défi qu’il illustra sans frémir – enfin, si, en frissonnant pas mal, quand même. Le fanfaron clama non seulement qu’il irait jusqu’au bout, mais qu’il fallait qu’elle fasse attention à ses pieds ! Jack lâcha une petite exclamation outrée et lui emboîta aussitôt le pas pour avoir tout loisir de lui assener une claque réprobatrice sur l’épaule, avant de se couler dans une brasse élégante sitôt que la profondeur de l’eau le lui permit. Elle adressa alors un clin d’œil insolent à Caerwyn, qui bataillait avec l’eau en persistant à conserver ses deux pieds dans la vase.
‎‎  ‎ Impossible de résister à la tentation de le narguer à son tour. “Alors, gros malin, on a oublié comment nager ?” D’un battement de jambes impertinent, elle lui envoya toute une vague d’eau avant de s’éloigner dans un rire moqueur, son corps complètement trempé nimbé du tissu désormais transparent de sa robe qui ondulait comme la queue d’une sirène autour de ses jambes. Étonnamment, elle n’avait pas du tout froid.
credit; Salaï (code); simpleflowerstory, life-spire (icons)



we were good, we were gold / kinda dream that can't be sold / we were right 'til we weren't / built a home and watched it burn ⚊ kill the tomb raider

Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Empty
Message(#) Sujet: Re: Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Sugar, Honey, Ice & Tea || Jack Griffith
Page 1 sur 1

Sauter vers: