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Three words set fire – Fergal & Septimus
Septimus Veturia

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Message(#) Sujet: Three words set fire – Fergal & Septimus Three words set fire – Fergal & Septimus EmptyLun 11 Mar - 18:22

( Three words set fire )


‎‎  ‎ Trois mots avaient suffi à arrêter son cœur ; rien qu’une seconde. Une toute petite seconde et trois mots avaient tout renversé. Caboche sens dessus dessous, pensées secouées en cacophonie incompréhensible, palpitant près de sortir de sa cage – à l’idée que ce soit vrai, à l’idée que ça veuille dire ce qu’il avait compris ; et à l’idée qu’il se soit mépris. Si la conversation avait déjà happé son attention et bouleversé des certitudes déjà ébranlées par les mois écoulés à ses côtés, ces trois mots-là lui avaient explosé la poitrine comme une grenade dégoupillée. Resté à s’interroger sur le palier d’un couple auquel il croyait à peine, il se retrouvait maintenant à espérer qu’il l’aimait ; idiot naïf, sans doute. Pourtant, lui-même peinait à mettre en mots ce qu’il éprouvait pour Fergal. Était-ce aussi simple, aussi doux, ce sentiment qu’on appelait amour et qui semblait faire tourner toutes les têtes ? Mais sa tête ne tournait-elle pas déjà assez en sa présence pour oser l’exprimer à voix haute, oser s’approprier cette expression qu’il n’avait soufflée à personne ? Oh, ce n’est pas tant qu’il ignorait comment aimer, c’est surtout qu’il n’y avait jamais eu personne pour la recevoir. Et là, soudain…
‎‎  ‎ Le dîner avait passé dans un silence inconfortable, épée de Damoclès au-dessus du crâne à l’idée de ce qui l’attendait après. En discuter au calme, ce soir. C’était lui-même qui l’avait demandé. L’estomac noué à la perspective de s’être trompé, d’avoir mal interprété, Septimus parvint à peine à finir son assiette. Heureusement qu’il avait préféré dîner dans les cuisines plutôt que se joindre au reste du personnel au moment du repas convivial ce soir-là ; cela leur évitait au moins des échanges de regards incertains et sans doute pénibles. Mais l’aiguille poursuivait sa course, et il ne put éviter de se rendre dans la grande salle pour surveiller le dîner des élèves. Sentir la présence du directeur dans son champ de vision périphérique lui nouait la gorge. Et si, comme pour les enfants, il avait dit cela sans arrière-pensée ? Mais la discussion était sérieuse. Vive bataille en pagaille dans la tête, il rejoignit la chambre de Fergal une fois seulement que le dernier élève se fut enfui de la grande salle.
‎‎  ‎ La perspective d’avoir raison fit surgir une drôle d’excitation dans sa poitrine tandis qu’il gravissait les escaliers. Sans pouvoir s’en empêcher, il se mit à monter quatre à quatre les marches comme un adolescent pressé de retrouver son petit copain secret. Ce n’est qu’en débouchant dans le couloir du deuxième étage destiné au personnel qu’il ralentit le pas et reprit son souffle en se tordant les mains. Appréhension ou excitation, impossible de trancher tant tout se bousculait dans ce ventre tordu. Après avoir frappé deux fois pour signaler sa présence, il ouvrit la porte des appartements de son compagnon qui s’y trouvait déjà. Leurs regards se croisèrent depuis la première fois depuis que ses yeux trop clairs étaient tombés sur les trois mots manuscrits et une drôle d’impulsion lui fit refermer la porte sans se détourner, puis franchir l’espace qui les séparait pour jeter ses bras autour de son cou et l’embrasser avec une fébrilité inhabituelle. Entre ses côtes repliées sur l’organe délicat qui faisait danser sa joie s’épanouissait une fleur d’espoir qui lui donnait des ailes intrépides. Et puis, ça ne pouvait qu’être ça, pas vrai ? Il ne pouvait pas avoir mal compris, n’est-ce pas ?
‎‎  ‎ Seule une curieuse électricité statique le tira de son long baiser passionné ; probablement ses vêtements ou que savait-il encore, responsables de cette drôle de piqûre sur sa cuisse qui l’avait fait reculer pour rompre le baiser. Leurs nez se frôlaient encore et il n’avait pas envie de quitter sa chaleur désormais familière, mais un petit sourire désolé et un rien de bon sens ténu lui firent murmurer un salut penaud : “Hey… Désolé pour ça.” Agir comme un adolescent semblait être au programme de la soirée. Il se recula après s’être raclé la gorge, ses mains ne quittant pas ses avant-bras musclés – préférant encore être collant plutôt que de s’agiter dans tous les sens devant lui. Sa réaction devait sans doute lui paraître disproportionnée, autant limiter les dégâts du mieux qu’il le pouvait. “Tu as passé une bonne journée ?
‎‎  ‎ Mais bientôt, il ne resta plus rien de leur quotidien auquel se raccrocher pour oublier qu’une discussion plus que nécessaire les attendait. Son long nez se baissa sur ses chaussures tandis qu’il trouvait le courage d’aborder le sujet qu’il avait lui-même jeté entre eux pour cette soirée. Se mordillant les lèvres sans même y penser, Septimus déglutit péniblement, ouvrit la bouche, la referma, puis commença par des mots trébuchants : “Je… J’aimerais qu’on parle de ce dont nous discutions par écrit. Hm, euh, le futur, la famille…Et tes trois mots lancés au travers d’une phrase innocente. Un léger silence creusa un trou étrange dans sa prise de parole suspendue, avant qu’enfin il ne relève des yeux timides et hésitants vers son amant. Son cœur battait trop fort. “Ce que tu as écrit quand… Tu as écrit « Je sais que je t’aime » et je… Est-ce…” Agacé par sa propre difficulté à s’exprimer clairement, il se mordit l’intérieur des joues avec frustration, sourcils fléchis. “Est-ce que c’est comme quand je dis je t’aime à mes lapins ou est-ce que… ?” Impossible de finir sa phrase tant il se sentait ridicule de poser cette question. C’était souvent handicapant d’être incapable de saisir toutes les nuances d’un dialogue, mais c’était aussi régulièrement humiliant d’exprimer à haute voix des comparaisons aussi stupides. Mais c’était tout ce qu’il connaissait, finalement ; c’était ce à quoi son monde se réduisait avant de mettre les pieds à Poudlard ; avant de rencontrer Fergal. Septimus et ses lapins… Pathétique.
‎‎  ‎ Il se recula tout à fait en s’éclaircissant la gorge, mal à l’aise et rougissant. ‎“Ce n’est vraiment pas terrible comme comparaison, désolé…” Un petit rire nerveux le secoua, mais lorsqu’il releva ses yeux soudain fuyants sur son compagnon, il ne parvint pas à détourner à nouveau le regard ; cœur dans un entonnoir, prunelles suspendues au bord de ces lèvres qu’il aimait si souvent embrasser et caresser du bout de ses doigts fins.
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Message(#) Sujet: Re: Three words set fire – Fergal & Septimus Three words set fire – Fergal & Septimus EmptyMar 12 Mar - 13:10

Ma journée avait commencé dans un doux nuage de gazouillis, entouré de ma famille autour de la nouvelle venue. Je n’avais pas vraiment anticipé qu’échanger autour de cette naissance et de ma vision de la famille avec Septimus, trop content de lui partager la nouvelle, aboutirait sur un ‘’il faut qu’on parle’’ qui viendrait ternir la sérénité du moment. Je m’en serai bien abstenu sinon. Mais je n’ai pas une vision très long terme pour ce genre de choses et j’étais bien trop occupé à regarder Abigaelle baver sereinement dans son berceau ou contre sa mère pour brancher plus de deux neurones. Ou à avoir l’immense honneur de la garder dans mes bras pendant la douche de sa mère. A rassurer Lizzie, la première nièce de mon cœur. J’avais bien du mal à saisir à quel moment j’avais pu heurter Septimus et encore moins à me souvenir exactement des mots que j’avais écrits. Je n’étais pas vraiment pressé de quitter le cocon familial, malgré la présence discrète d’Evrard dans les parages. Mais j’étais attendu pour le dîner, et il n’était pas vraiment question de découcher du château ce soir. Comme cela lui arrivait souvent, Septimus ne nous gratifia pas de sa présence au repas, préférant surveiller de loin et m’évitant comme la peste. Est-ce que je l’avais fait fuir avec mes réflexions à la con ? Je chassai l’anxiété de mes tripes en montrant quelques tirages d’Abigaelle à @Professeur C. Bevans … Je n’aurais probablement pas le luxe de passer dans son bureau avant l’engueulade ou la discussion qui m’attendais alors autant rester encore un peu dans le déni.

Je retourne dans mes appartements pas vraiment motivé. Septimus frappe à ma porte à l’heure dite. Au moins n’ai-je pas à m’inquiéter d’un quelconque retard. En revanche, je me laisse surprendre par l’intensité de son baiser, qui contrastai avec la froideur de son message. Et avec ma retenue, peut-être aussi. Je n’ai pas vraiment envie de l’embrasser, mais de comprendre. Néanmoins, je me garde bien de le repousser puisque visiblement… il ne m’en veut pas ? ou alors c’est une curieuse façon de le montrer. Est-ce que j’ai passé une bonne journée ? Jusqu’à ce courrier oui, plutôt. J’acquiesce vaguement, je ne tiens pas à lancer la conversation sur la pluie et le beau temps. Merlin soit remercié, Septimus attaque le vif du sujet et je le regarde avec on ne peut plus d’intérêt.

Comme à chaque fois qu’il est embarrassé ou dépassé par ses émotions, il évite mon regard, se concentrant sur des mots qui peinent à sortir. Alors, c’est donc cela ? Je l’ai effrayé avec mon enthousiasme ce matin ? Est-ce qu’il faut éviter de parler sous le coup de la joie autant que sous le coup de la colère. Je ne le brusque pas, ayant encore du mal à voir où il veut en venir. La famille me paraît être un futur très lointain et encore, s’il était atteignable. Ai-je laissé entendre autre chose ? Mais visiblement, ce n’est pas réellement ça qui l’inquiète.
Je plisse les yeux, essayant de suivre le cheminant de sa pensée. Oh. J’ai écris je t’aime. Oui, après tout, je le pense et je n’ai pas vraiment songé à le garder pour moi à cet instant. Est-ce qu’il peut vraiment en douter ? Enfin, ce n’est pas comme si ce n’était pas évident. En tout cas pour moi… Peut-être d’ailleurs ne l’ai-je pas dit tout haut pour éviter ce genre de situation et me confronter à un silence pesant et glaçant. Je me mords la lèvre pour ne pas rire quand il me demande si c’est comme lui et ses lapins. Foutre dieu, putain de lapins. Comment je suis censé répondre à ça ? Evidemment que non, je l’aime plus que des bouffeurs de laitue, mais toute critique envers le saint lagomorphe sera retenue contre moi. Et après tout, il les aime beaucoup ses lapins. J’ose juste espérer que pas comme ça. « Euh… je ne m’attendais effectivement pas à cette question. » dis-je avec un sourire, évitant bien d’y répondre. « Et quelle est l’autre alternative ? » Je secoue la tête, indiquant que je n’attends pas vraiment une réponse. Son regard croise enfin le mien, et je prends ses mains entre les miennes : « Je sais que tu tiens beaucoup à tes lapins et je ne veux pas te vexer et sous-estimer leur importance, mais non, j’ose espérer que ce n’est pas comme quand tu dis je t’aime à tes lapins. »
Est-ce qu’il va faire une crise d’apoplexie si je continue cette conversation ? Ce n’est généralement pas le genre de choses qui me rend nerveux, ce n’est pas comme si j’étais très secret et difficile à percer à jour comme personne. Mais il parvient à me communiquer son stress. Est-ce réellement nécessaire d’en faire tout un plat ? « Je t’aime tout court Septimus Veturia, au cas où tu ne l’aurais pas remarqué. Comme dans je suis amoureux» dis-je avec un sourire amusé. Je l’approche un peu de moi, posant ma tête contre la sienne. «Que je le dise ou non, cela ne changera rien à ma manière d’être. » ok ce qui a été lu et entendu ne peut pas être délu/déentendu, nous n’avons pas de fonctionnalité ctrl+z. Mais je ne suis pas obligé de me répéter si ça le met mal à l’aise. « Et…c’est ok si toi, tu n’as pas envie de le dire ou de le penser. » dis-je dans un souffle. Je n’attends pas de lui plus qu’il ne peut donner… Et si la question le chamboule à ce point, j’imagine qu’il n’en est pas encore là dans son cheminement. J’espère juste qu’il ne prendra pas ses jambes à son cou maintenant.



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Message(#) Sujet: Re: Three words set fire – Fergal & Septimus Three words set fire – Fergal & Septimus EmptyMar 12 Mar - 22:52

( Three words set fire )


‎‎  ‎ La distance qu’instaura Fergal dès qu’il l’embrassa lui fit l’effet d’un seau d’eau froide jeté en pleine face. S’il ne le repoussa pas, il ne vint cependant pas à la rencontre de son compagnon comme il le faisait d’ordinaire, se contentant d’afficher un air prudent qui tordit l’estomac de Septimus. Jusqu’ici, trop concentré qu’il était sur son propre chaos intérieur, il ne s’était pas demandé une seule seconde comment son amant avait pu vivre leur conversation, ainsi que son brutal report. La culpabilité lui poinçonna cruellement les entrailles, et ce fut à son tour de s’éloigner avec une mine contrite. Après tout, il ne pouvait pas lui demander de lire dans ses pensées ou d’assembler les pièces d’un puzzle qui n’avait probablement de sens que pour Veturia lui-même.
‎‎  ‎ Le vague hochement de tête qu’il lui accorda pour répondre à sa question le pressa davantage d’entamer franchement le sujet qui les préoccupait. Aussi s’y plia-t-il, quoiqu’en balbutiant des bouts de phrases énigmatiques qui firent se plisser les yeux du directeur – dont le visage exprimait la perplexité et l’attente. Enfin, il posa la question qui lui brûlait les lèvres depuis la lecture de sa lettre ; d’une façon sans doute peu orthodoxe, qui eut pour résultat de tordre bizarrement les lèvres qu’il adorait ordinairement embrasser. Un sourire, au grand soulagement du concierge, se dessina toutefois en miroir de ses yeux inquiets qui le couvaient sans pouvoir s’empêcher de guetter sa réaction, le cœur battant. Il évacua poliment ses idioties, avec cette douceur qui n’appartenait qu’à lui, avant de trouver son regard anxieux et de s’emparer de ses mains ; palpitant manquant un battement, Septimus ne put rien faire de plus que se figer comme un lapin dans le viseur d’un chasseur. Un petit rire embarrassé répondit au désamorçage prudent du sujet aux longues oreilles, rapidement étouffé par l’émotion qui lui écrasait la gorge d’une façon qu’il avait rarement expérimentée. Il ne l’aimait pas de la même façon que lui aimait ses lapins… Alors…
‎‎  ‎ Sa respiration s’était nettement alourdie, étranglée par l’adrénaline qui courait dans ses veines à la façon d’un délicieux poison ; engourdissant ses membres et le laissant suspendu aux paroles de son compagnon. “Je t’aime tout court Septimus Veturia, au cas où tu ne l’aurais pas remarqué. Comme dans je suis amoureux.” Septimus se figea tout à fait, à peine conscient du sourire de son partenaire et de l’amusement doux de ses mots. Il se laissa faire, raccourcissant nettement la distance entre leurs corps pour poser sa tête contre la sienne. S’il perçut la tendresse de sa voix à travers le brouillard qu’était devenue la scène, Veturia ne comprit pas un traître mot de ce qu’il racontait, les oreilles assaillies de bourdonnements. Mais au lieu de pâlir, il se sentit rosir ; plutôt que de fuir, il se sentit cueillir ses lèvres ; poitrine explosée d’une lumière aveuglante qui irradiait jusqu’au bout de ses doigts déjà enfouis dans les cheveux de son amant. Tout ce qui avait pu être confus auparavant rayonnait maintenant d’une clarté apaisante ; l’évidence l’étreignait aussi fort que son corps se pressait contre le sien – les faisant reculer tous les deux contre le mur le plus proche, manquant de s’empêtrer dans les tentures tendues devant la fenêtre. Vaguement agacé par l’obstacle, Septimus n’arrêta malgré tout pas là son baiser passionné, qui se mua en multitude de petits baisers sur ses lèvres, son menton, ses joues, son nez, sa mâchoire, le creux de son cou… C’était là, sous ses yeux, sous son nez, sous le tapis d’une conscience mal habituée à exprimer ce sentiment qu’il avait appris à taire à force d’être rejeté – tous ces je t’aime bousculés à l’orée de son esprit embrouillé semblaient maintenant se déverser tout entier dans chacun de ses gestes, chacune de ses caresses, chacun de ses baisers empreints de la plus impériale tendresse. Il se sentait si heureux à cet instant.
‎‎  ‎ À bout de souffle, il fut contraint de relever le bout de son nez vers cet homme qui le dépassait d’une bonne tête et demie – si ce n’était pas deux –, les yeux débordant de larmes qu’il n’avait même pas senti couler le long de ses joues. Avait-il déjà pleuré de joie une seule fois ? “Je t’aime tellement.” Et cette vérité simple, dont l’évidence s’imposait enfin à lui dans le creux de cet instant magique, l’emplissait d’un soleil jeune et puissant qu’il n’était près de voir mourir. Ses doigts, qui avaient glissé de ses cheveux pour prendre son visage en coupe avec une adoration sincère, le picotèrent d’une étrange manière, mais il mit cela sur le compte de l’émotion – du moins, jusqu’à ce que la barbe de Fergal ne prennent feu au contact de ses doigts.

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Message(#) Sujet: Re: Three words set fire – Fergal & Septimus Three words set fire – Fergal & Septimus EmptyMer 13 Mar - 17:27

Retrouver Septimus m’avait causé une certaine forme d’appréhension que lui-même ne semblait pas vraiment ressentir. Ou du moins, pas de la même manière. Mon accueil froid dût le surprendre car il afficha le visage triste qu’il arborait lorsqu’il pensait avoir fait une bêtise. Bon sang, je détestai ce genre de situation : que l’on passe des non-dits à cracher le morceau et qu’on en finisse. Au moins saurait-on s’il faut s’inquiéter et avoir l’air triste, ou s’il suffit de discuter. Et j’ose espérer que ce sera bien suffisant et qu’il ne s’agit que de ça. Les mots se bousculent dans la bouche de mon compagnon, jusqu’à former une question qui semble avoir un sens. Du moins, suffisamment pour que je puisse me risquer à répondre. Quelque part, je suis rassuré, il ne s’agit que d’une vérification n’est-ce pas ? Après-tout, ce serait bien le genre de cet homme de ne pas croire ce qu’il lit pourtant écrit noir sur blanc. Je l’entends encore me demander pourquoi lui, comme si cela relevait de la science-fiction, d’un égarement momentané en attendant de faire demi-tour. Alors je ne laisse pas vraiment de place au doute. Je devrais probablement me sentir un peu con de sortir quelque chose d’aussi niais, mais ce n’est absolument pas le cas.
Et le baiser fougueux qui m’accueille en retour ne me pousse pas vraiment au regret. Je laisse mes mains glisser sur ses hanches le tenant fermement contre moi, je ne tiens pas à ce qu’il s’échappe. Je heurte le mur ou les rideaux, bien heureux d’être coincé à vrai dire. Je me serai contenté de cette déclaration. Mais Septimus lève son visage baigné de larmes vers moi, je les essuie du doigt, convaincu cette fois qu’il ne s’agit pas de tristesse. Lui aussi, m’aime. Et je me laisse surprendre par le soulagement que je ressens à cet instant. Je ne peux pas dire que j’avais réellement douté qu’il éprouve quelque chose pour moi. Peu importe qu’il le dise ou non, il y a des choses dont on est intimement convaincu qu’il ne s’agit pas juste d’un hasard bienheureux. Mais je suis ému de savoir qu’il est prêt à me dire ces mots à moi, lui qui n’en a jamais eu l’occasion. Peut-on être plus chanceux ? Je laisse ses mains parcourir mon visage et je cherche sa bouche quand la chaleur qui émane de ses doigts ne me semble plus réellement en lien avec notre ferveur amoureuse.

L’odeur de cochon grillé et la brûlure qui attaque mon menton me ramène brutalement sur terre. « Oh putain ». Je me dégage de son étreinte par réflexe et probablement avec moins de ménagement que je ne le devrai avant d’attraper ma baguette et de laisser couler l’eau sur mon visage. Le crépitement du feu qui s’éteint et coule sur ma peau m’apaise instantanément. Je tâte mon menton et ma mâchoire qui sont un peu douloureux mais contrairement aux poils, relativement intacts. « C’est bon ça va. » finis-je par dire après cette rapide inspection.

Je regarde sa main si douce il y a encore quelques instants, tends la main pour la saisir s’il le veut. Je repense à Selene qui a dû se prendre le feu à pleine poignée, et j’ai soudainement vraiment mauvaise conscience de ne pas avoir transmis le rapport d’incident à ses parents. Certes elle ne semblait pas vraiment y tenir mais cela m’arrangeait un peu trop. « Est-ce que ça va ? » Ce n’était pas vraiment le genre de conversation pour lequel nous étions censé nous voir mais…celle-ci aussi était inévitable. « Tu as pris le temps d’en parler avec Wenceslas ? » demandé-je. Car si Septimus doutait encore de la réapparition de sa magie, les derniers événements suggéraient qu’il était aussi peu stable de ce côté-là qu’un enfant dont les pouvoirs se manifestent. Après l’incident avec Selene, j’avais demandé à Septimus de vérifier ce qu’il en était auprès de l’infirmière et du professeur de sortilèges. Par pudeur, je n’avais pas osé lui demander où il en était de la démarche. Ce qui était peut-être bienveillant d’un point de vue de nos relations, mais clairement pas professionnel. Dieu merci, il ne s’agissait que de moi et de quelques poils. « Ça t’es arrivé d’autres fois ? » Ce n’est pas un interrogatoire, mais de l’inquiétude… Je sais à quel point les cauchemars hante ses nuits, et il y a des choses qu’on ne doit pas affronter seules. Mais qu’on doit affronter quand même.



Hasard :
1-2 : Grosse galère à atteindre, totalement surpris, ma baguette n'est d'aucune utilité et il faut que je me claque le visage comme un possédé pour éteindre les flammes. La brûlure est vraiment douloureuse.
3-4 : L'eau coule de ma baguette et laisse une barbe en champ de bataille, parcourue de trous et brûlures... Très ridicule mais les brûlures sont légères. Enfin je crois.
5-6 : L'eau coule de ma baguette, ma barbe a triste mine mais elle a pris le gros du feu et j'ai la peau vaguement rougie.



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Message(#) Sujet: Re: Three words set fire – Fergal & Septimus Three words set fire – Fergal & Septimus EmptySam 16 Mar - 13:31

( Three words set fire )


‎‎  ‎ L’évidence de cet amour si simple, si lumineux, si doux le bouleversait tout entier. C’était comme être enveloppé d’un nuage de coton chaud et réconfortant, bercé par l’odeur familière de Fergal et le goût de ses lèvres contre les siennes. Si l’étreinte était fébrile, passionnée, elle demeurait surtout tendre. Il était aussi étrange qu’émouvant de basculer dans cette certitude amoureuse, de savoir qu’il était capable de provoquer cette émotion chez quelqu’un d’autre – et pas n’importe quelle personne, celle dont il attendait désespérément les mots doux sans même en prendre conscience. Aussi, sentir que Fergal lui rendait son adoration avec la même intensité, éprouver ses mains sur ses hanches et sa bouche tout aussi impatiente que la sienne l’électrisèrent tout entier ; il avait l’impression d’être une boule de feu tout juste allumée, prête à faire flamber la Terre entière pourvu qu’elle soit ravagée de ces flammes nourricières – semant la destruction pour mieux fertiliser les sols, leur permettre de s’épanouir d’une jeune végétation bientôt riche et dense.
‎‎  ‎ Transporté par son élan transcendé, carcasse vissée à celle de son amant, il ne prit absolument pas conscience que ses mains caressantes crépitaient sur la barbe. Seul un juron le déstabilisa suffisamment pour l’interpeller, avant d’être brutalement écarté sans comprendre ce qu’il se passait. Instinctivement, il se recroquevilla sur lui-même – l’espace d’un instant ramené à cet enfant qui craignait le coup à venir –, levant un regard suppliant vers son compagnon ; mais le spectacle auquel il assista le figea tout à fait. Du bout de sa baguette, Fergal était en train d’éteindre les poils qui avaient pris feu sur son menton et ses joues ; son self-control sauva probablement la peau rougie qu’on distinguait dans les endroits mangés par les brûlures. Yeux ronds et lèvres tremblantes, Septimus entrouvrit la bouche d’un air singulièrement stupide ; terrifié par ce qu’il venait de faire, terrassé par la simple idée qu’il aurait pu gravement blesser son partenaire. “C’est bon, ça va” assura-t-il après avoir précautionneusement tâté l’étendue des dégâts. Bouche bée, mortifié, Veturia porta une main tremblante à sa bouche entrouverte. Doucement, Fergal tendit la main vers lui pour lui demander silencieusement l’autorisation de la saisir ; seulement assuré de ne pas s’être lui-même brûlé, le concierge lui accorda timidement sa main, non sans d’abord effleurer ses doigts pour s’assurer qu’il ne lui ferait plus aucun mal. Le soulagement l’envahit en constatant qu’il ne se passait rien de plus, mais il se sentait encore trembler sous le choc de l’événement.
‎‎  ‎ “J-Je suis tellement, tellement désolé…” Ses bafouillements se perdirent dans un gargouillement indistingable et ses yeux pleins de honte se fixèrent sur leurs pieds. Toujours aussi prévenant et bienveillant, son amant s’enquit de son bien-être. Il se contenta d’acquiescer piteusement, presque contrarié de ne pas avoir mal ; une juste punition. Évidemment, il lui demanda s’il en avait discuté avec le professeur de sortilèges ; et à nouveau, il hocha la tête. “Selon lui, c’est un retour progressif de mes pouvoirs. Ce qui se manifeste comme pour un jeune sorcier, mais… Il voulait me donner des cours privés pour apprendre à les maîtriser, sauf que… sauf que…” Les mots s’étranglèrent dans sa gorge serrée. Sauf que je suis nul et pathétique.Le premier cours n’a strictement rien donné. Je n’ai même pas été capable de produire une étincelle. Alors… Je pensais que c’était un faux espoir, juste un accident isolé…” Ce qui répondait également à l’interrogation de Fergal quant à la récurrence de ces manifestations magiques dangereuses. “Il y a juste Selene… et toi” acheva-t-il d’une voix misérable, rauque.
‎‎  ‎ Avant d’avoir pu se retenir, Septimus se redressa soudain, cherchant désespérément le regard de son compagnon, le cœur au bord des lèvres. “Pourquoi est-ce que je gâche toujours tout ?” Pourquoi est-ce qu’il fallait que chaque grand bonheur soit éteint par une catastrophe de son cru ? Était-ce une cruelle punition divine, une malédiction ou bien simplement le fait de son incapacité à mener quoi que ce soit de bien à terme ? Trop occupé à retenir ses larmes de frustration et de colère, il ne se rendit pas compte que la poche contenant sa baguette était trempée, pesant de plus en plus lourd comme si un robinet se déversait à l'intérieur. Seul le ploc régulier des gouttes touchant le sol finit par attirer l'attention de son interlocuteur.
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Message(#) Sujet: Re: Three words set fire – Fergal & Septimus Three words set fire – Fergal & Septimus EmptySam 16 Mar - 21:49

On parle des flammes de la passion, de ses ravages et parfois, on ne croit pas si bien dire. Les doigts de Septimus brûlent littéralement ma barbe, dans une chaleur qui n’a rien de naturel. Passé la surprise et la douleur, je parviens à éteindre rapidement le feu et à limiter les dégâts. Le cœur battant, je prends ensuite, ou enfin, le temps de m’inquiéter de Septimus. J’espère que je ne lui ai pas fait mal. Il a l’air sous le choc. J’essaie de le rassurer. J’ai eu du bol, j’aurais pu vraiment douiller. Mais ça va… ça pue le cochon grillé, c’est probablement assez moche à voir mais j’imagine que l’infirmière ou Caerwyn trouveront bien de quoi rendre ça présentable.
Je tends la main, dans l’espoir de pouvoir le sortir de sa torpeur. Mon compagnon se lance dans des vérifications que je n’interromps pas, soulagé de voir que la crise semble passée. Sa main dans la mienne, je l’attire contre moi, espérant éviter un retour de flamme. « Tu n’as pas fait exprès, et je n’ai rien. » dis-je simplement en passant un bras autour de ses épaules. « Mais, je tiens à préciser que tu n’es pas obligé de me mettre le feu aux fesses au sens propre, ça marche déjà très bien au sens figuré. » La blague est mauvaise, mais je veux juste qu’il sourit un peu et ne se fustige pas pendant des heures. Ça ne changera rien à ce qu’il s’est passé et je ne lui en veux pas.

D’autant qu’il a visiblement pris la peine de demander son avis à Wen. J’acquiesce doucement alors qu’il raconte sa première entrevue. Je m’apprête à lui répondre qu’il va falloir persévérer mais.. son désespoir me coupe la parole. Je le sers contre moi. « Gâché quoi au juste ? » je lui demande doucement, caressant ses cheveux. « Je suis certains qu’on en rira dans quelques temps, quand tout ça sera sous contrôle. » Je l’embrasse doucement sur la joue. « Je serais un bien piètre petit ami si je me sauvais à la moindre secousse Septimus. » Je ne dis pas que ce n’est pas un peu angoissant : bien sûr. Il pourrait se faire mal, blesser un autre élève… Mais dans l’absolu, cela peut arriver à des enfants, à des élèves de premières années, à des adultes après un choc. C’est une inquiétude normale, je suppose. Mais je suis interrompu dans mes réflexions par un bruit d’eau qui semble couler au sol. Un coup d’œil discret me permet de repérer la source de la fuite. Je sors doucement la baguette de la poche de Septimus et la lui pose ruisselante dans la main.
« Peut-être qu’elle préfère le feu et l’eau aux étincelles. » dis-je doucement. Je referme ses doigts dessus et garde ma main sur son poignet : « tu veux essayer un finite incantatem?" suggérai-je, prêt à faire le mouvement avec lui. Mais une chose est sûre, il y a bien de la magie ici. Peut-être qu’elle s’exprime moins bien dans une salle de classe que dans un lieu chargé d’émotions. Je le laisse décider de ce qu’il veut faire au pire, on la posera dans l’évier, le temps que son cœur se calme puisqu’il est assez évident que c’est de cela qu’il s’agit. Je devrai peut-être essayer de ne pas l’énerver, sait-on jamais, je ne sais pas trop quoi faire contre les étincelles. « Au moins, maintenant, on sait comment ta magie déborde. » dis-je à voix basse. Ce n’est pas une fausse alerte, ce n’est pas non plus insurmontable. C’est juste nouveau et donc potentiellement effrayant.



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Message(#) Sujet: Re: Three words set fire – Fergal & Septimus Three words set fire – Fergal & Septimus EmptyDim 17 Mar - 19:43

( Three words set fire )


‎‎  ‎ Le choc était immense. Et l’ascenseur émotionnel était d’autant plus violent qu’il venait de toucher le bonheur pur du bout des lèvres avant de se retrouver face à sa capacité de destruction incontrôlable, près de dévorer la personne qu’il aimait le plus au monde. Seuls les réflexes salvateurs de Fergal reprirent le contrôle de la situation pour l’empêcher de dégénérer, mais Septimus demeurait effrayé et tremblant. Comment son propre corps, ses propres pouvoirs pouvaient-ils le trahir de la sorte ? Comment pouvaient-ils lui faire du mal, à lui ? Ses cauchemars et sa peur avaient beau le harceler, s’il y avait bien une chose dont il était certain, c’est que jamais, ô grand jamais, il n’avait souhaité qu’il n’arrive quoi que ce soit à Fergal Armitage. Alors pourquoi…
‎‎  ‎ Seule la main tendue de son compagnon le ramena au présent, et à cet amour débordant qui avait littéralement pris feu. Alors, la moindre émotion forte était susceptible de provoquer ce genre de choses ? Quand bien même celle-ci était loin d’être négative ? Sa perplexité fut noyée dans les paroles rassurantes de son amant, qui le rapprocha de lui et passa un bras réconfortant autour de ses épaules. Ce simple geste dénoua quelque chose dans l’estomac et la gorge du concierge ; cette preuve de confiance inébranlable qu’il ne lui ferait aucun mal malgré ce qu’il s’était passé à peine quelques minutes plus tôt. Son cœur se serra ; pas de tristesse, mais d’une tendresse farouche qui refusait qu’on lui enlève une once de cette présence qui avait illuminé sa vie. Et, puisque Fergal restait Fergal, il ne put s’empêcher d’ajouter à ses douces paroles une blague potache qui eut au moins le mérite de tirer un petit rire fatigué à son cadet. “Ah oui ?” s’enquit-il d’une petite voix, désireux de demeurer enveloppé de son aura rassurante.
‎‎  ‎ Malheureusement, il lui fallait surtout affronter la crudité de cette vérité qui s’imposait à eux : Septimus devait maîtriser ses pouvoirs, et le plus vite possible. Toutefois, raviver l’échec du premier cours donné par Wenceslas fit monter une telle vague de désespoir que ses lèvres en éclaboussèrent son partenaire en pleine face. Alors qu’il allait visiblement répliquer quelque chose, Fergal le serra contre lui. “Gâché quoi au juste ?” “Ce moment” répondit piteusement le concierge, nichant son nez contre son large torse. C’était important, pour lui. Les épais doigts du directeur caressèrent ses cheveux, avant d’embrasser sa joue après lui avoir assuré qu’ils en riraient bientôt. “Je serais un bien piètre petit ami si je me sauvais à la moindre secousse Septimus.” Lentement, les yeux brillant d’émotion, il releva son long nez pour observer son amant avec une reconnaissance inconditionnelle. “Si seulement il n’y en avait qu’une…” Son soupir était empreint d’une étrange amertume dans sa bouche, mais il fut balayé par la chaleur de ce corps qu’il espérait toujours retrouver à la fin de la journée. Il n’y en avait pas eu qu’une, et pourtant il était toujours là, à l’enlacer et le bercer de toute cette douceur qui embrassait si bien les contours d’une silhouette pourtant plutôt faite pour la puissance et la violence.
‎‎  ‎ Un geste de Fergal le tira cependant de ses considérations confuses. L’étonnement se peignit d’abord en sentant sa main s’introduire dans sa poche, avant de prendre conscience qu’elle était trempée. Sa baguette ! C’était sa baguette qui produisait un filet d’eau continu. Son compagnon la posa dans sa main, comme pour l’inviter à en prendre possession. L’air éberlué, Veturia se contenta de l’observer béatement tandis que Fergal émettait la supposition qu’elle préférait l’eau et le feu aux étincelles. “Mais elle n’a jamais…” Il déglutit, releva un regard écarquillé sur le large bonhomme contre lequel il se tenait jusqu’ici. “Même accidentellement, elle n’a plus rien produit depuis vingt ans !” L’ébahissement se mêla à une certaine forme de joie – joie sauvage de constater ce brusque changement, joie douce quand une pensée le traversa soudain. “Est-ce que… Est-ce que j’aurais inconsciemment voulu éteindre le feu ?” C’était peut-être une supposition idiote, mais il était presque certain que cela faisait très peu de temps que sa poche était inondée par cette baguette capricieuse.
‎‎  ‎ Doucement, les doigts épais de son partenaire refermèrent ses doigts osseux sur le manche de sa baguette, avant de poser sa main sur son poignet dans une esquisse de guide. “Tu veux essayer un Finite incantatem ?” Un surgissement d’angoisse et d’excitation mêlées envahit sa poitrine sacrément échaudée par les derniers instants. Malgré tout, il acquiesça. Il fallait qu’il essaie, n’est-ce pas ? Et Fergal l’empêcherait de causer une autre catastrophe, pas vrai ? Avec hésitation – et une pointe d’anxiété –, Septimus laissa son compagnon guider son geste pour l’empêcher de trembler, murmurant Finite incantatem. Contre toute attente – miraculeusement ? –, l’eau cessa immédiatement de couler. La joie illumina aussitôt les traits du concierge, qui leva des yeux scintillant d’émerveillement vers le visage de son professeur improvisé. “Est-ce… Est-ce que je peux essayer de nettoyer ?” Sa demande timide reçut l’approbation attendue, et Veturia inspira longuement, craignant de voir tous ses espoirs s’envoler une nouvelle fois, avant de lancer un Récurvite… réussi. Réussi !
‎‎  ‎ Comme un gosse surexcité, Septimus se jeta au cou de Fergal dans un cri réjoui, avant de prendre son visage entre ses mains – leurs nez si proches qu’ils se frôlaient. Un immense sourire éclipsait tout le reste sur sa face pâle. “Tout ça, c’est grâce à toi !” Ses paumes, cependant, éprouvèrent l’étrange sensation de sa barbe trouée ; ce qui lui tira une grimace contrite qui ternit son enthousiasme. “Et ça, c’est à cause de moi… Désolé…” Il avait beau réitérer ses excuses, le sourire ne s’effaça pas complètement pour autant.

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Message(#) Sujet: Re: Three words set fire – Fergal & Septimus Three words set fire – Fergal & Septimus EmptyMer 20 Mar - 22:24

Je me sens un peu maladroit pour consoler Septimus, pour dédramatiser…Alors je fais la seule chose que je fais avec brio : je raconte une connerie. Ça a l’air de plutôt bien marcher, même si j’ai conscience que ce ne sera pas suffisant. Bien sûr, je comprends la déception de mon compagnon. C’était un moment important, celui où l’on ose se révéler. Mais … il n’y a rien que nous ne sachions déjà au fond de nous. Et je ne mens pas quand je dis que je suis persuadé que nous en rirons bientôt. Evidemment, ma barbe va un peu me manquer, mais qui peut se vanter de brûler littéralement d’amour lors de sa première déclaration ? Franchement, passé l’aspect un peu flippant et brûlant, ça reste assez classe. Sans jamais le lâcher ou m’éloigner, j’essaie d’apaiser sa tristesse.

« Il y aura d’autres moments, je crois que je pourrais répéter que je t’aime un certain nombre de fois. » dis-je simplement, espérant néanmoins ne pas créer un feu d’artifice dans l’immédiat. Pourtant, je ne m’éloigne pas. Je fais le pari que le flux magique est un peu sous contrôle maintenant. Je sais qu’il s’en veut, et j’aimerai qu’il soit certain que je ne lui en veux pas. Que je n’ai pas peur… Bon c’est peut-être un petit mensonge, je ne m’attendais pas vraiment à cela. Mais je veux croire qu’il ne s’agira que d’un peu d’entraînement.
Peut-être y avait-il eu plusieurs secousses, mais était-ce vraiment important ? Il y en aurait d’autres. Pour lui, pour moi. « Tu sais, je ne tiens pas les comptes. » dis-je à voix basse. « J’imagine que tu ne les tiens pas non plus quand j’ai ma tête des jours de réunion interminable et que j’ai juste envie de silence et de poser ma tête dans ton cou. » Pour moi, ce n’est pas vraiment différent. Je ne déborde pas de la même manière que lui. Je préfère courir ou taper dans un sac. Mais si j’ai besoin de réconfort ou de silence, c’est dans sa présence apaisante que je le trouve. Mais alors que je discute, je remarque l’eau qui dégouline de sa poche au sol, m’interrompant dans la conversation.
Visiblement, la baguette tient absolument à participer. Je lui souris « Eh bien visiblement, la belle au bois dormant se réveille. » Je hausse les épaules, difficile de savoir pourquoi exactement, moi j’ai plutôt l’impression qu’elle pleure avec lui, mais…il la connaît mieux que moi, et je préfère sa version plus positive que celle de la tristesse débordante : « c’est possible ! En tout cas, j’imagine que c’est lié à hmm…l’intensité du moment ? On dirait qu’elle évacue tes émotions ?» C’est une proposition qui en vaut une autre et ce n’est pas ma spécialité. Je lui suggère d’essaye de l’utiliser, puisqu’elle semble vouloir se manifester.
Et devant la réussite parfaite du sortilège, je ne peux retenir un « YEAH » de satisfaction et un applaudissement ravi. Putain, mais c’est vraiment génial ! Je suis si fier que j’en ai les yeux qui brille. « Mais avec plaisir ! » je l’encourage, alors qu’une fois encore le sortilège fonctionne. « Bon sang, si ça c’est pas formidable ! » Comme s’il ne s’était jamais arrêté de pratiquer.
Alors qu’il saisit mon visage, j’en profite pour l’embrasser. « Non, tu sais très bien qu’il n’y a que toi qui a pu faire ça, je n’y suis pour rien. Tout le mérite te revient. » dis-je avec un sourire émerveillé. « Quant à cela…bah… je trouve que ça valait le coup ! »
dis-je en passant les doigts dans ce qu'il me reste de barbe, fataliste mais pas mécontent.




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Message(#) Sujet: Re: Three words set fire – Fergal & Septimus Three words set fire – Fergal & Septimus EmptyLun 25 Mar - 12:35

( Three words set fire )


‎‎  ‎ Le sentir contre lui malgré ce qu’il venait de se passer ; entendre les accents réconfortants de sa voix calme en dépit de la frayeur commune que Septimus avait provoquée… C’était si précieux que cette simple présence parvint à l’apaiser suffisamment pour faire reculer ses peurs les plus insidieuses jusque dans les tréfonds de son esprit anxieux. À présent que leur relation était vernie du pinceau de la routine, se fondre dans la tendresse et la bienveillance de son compagnon devenait doucement une habitude – une habitude dont il ne voulait plus jamais se défaire. Et sans se départir de son ton rassurant, Fergal lui assura qu’il y aurait d’autres occasions, assurant même qu’il pourrait lui répéter “je t’aime” à l’envi. Immédiatement, les joues du concierge rosirent de ravissement et ses yeux brillèrent d’une joie pure et sincère trahissant tout l’amour qu’il lui portait ; seule une petite moue frustrée exprima son hésitation. “Je… J’aimerais le répéter aussi, mais pour le moment, j’ai encore un peu peur de ce que ça déclencherait…” Mais il le pensait ; avec toute la conviction du monde.
‎‎  ‎ La voix de son amant chuta de quelques octaves pour lui rappeler que lui aussi avait ses bas ; qu’il noyait dans le silence et la chaleur réconfortante de son cou les mauvais jours. L’idée d’être une source de réconfort pour Fergal comme Fergal l’était pour lui fit s’épanouir une petite sphère chaude dans sa poitrine soudain irradiée de bonheur. Pour seule réponse, il laissa une caresse sur sa joue abîmée avec un petit sourire tendre. De toute façon, le couple n’eut pas bien le temps d’approfondir le sujet, car la baguette du concierge avait décidé de faire des siennes pour la première fois en deux décennies ! Entre la stupéfaction et les hypothèses qu’ils émirent tous les deux sans trop de certitude jaillit la proposition de l’aîné de tenter de mettre un terme au sort. D’abord sans grand espoir, Septimus laissa son amant accompagner son geste… avant d’éclater dans un chœur d’exclamations réjouies. Fergal l’applaudit avec enthousiasme, visiblement tout aussi enchanté que son partenaire. Veturia crut même déceler… de la fierté ? dans son regard étincelant de joie, et son cœur s’en dilata d’un plaisir jusqu’alors méconnu.
‎‎  ‎ Et lorsque même son second sort réussit sans encombre, le trentenaire se jeta au cou de son amant dans un déferlement de joie sauvage qui termina en baiser. Fergal eut beau prétendre que tout était du fait de son partenaire, ce dernier secoua la tête avec un petit sourire. “Je suis persuadé que c’est tout ce que tu me donnes au quotidien qui a fait la différence.” Il en était sincèrement convaincu. Faire resurgir sa magie était déjà quelque chose, mais la stabiliser… Ça tenait presque du miracle !
‎‎  ‎ Passant une main dans sa barbe mangée par le feu, le large bonhomme évacua le sujet en assurant que le carnage valait le coup – provoquant inévitablement une grimace sur le visage pâle du concierge. Avec des doigts précautionneux, il examina la peau rougie par son accès émotif, avant de secouer la tête. “Il faut te passer un peu de pommade dessus, sinon la repousse risque d’être douloureuse.” Sans vraiment attendre de réponse, il se libéra doucement de son étreinte et glissa sa main dans la sienne pour l’entraîner jusque dans la chambre, où il le fit s’asseoir sur le lit avec une certaine autorité. Après avoir brièvement disparu dans la salle de bains pour y dénicher un équivalent de Biafine, le retour dans la chambre arrêta Septimus net – le secouant même d’un rire amusé. “Ça me rappelle une autre histoire de pommade… Mais les rôles sont échangés.” Et la configuration était évidemment bien différente, mais la coïncidence était plutôt drôle. Sans s’attarder davantage sur le sujet, il s’assit à côté de Fergal et commença à appliquer délicatement un peu de crème sur les zones échauffées. Il faudrait sans doute tout raser pour redonner un peu de forme à tout ça…
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Message(#) Sujet: Re: Three words set fire – Fergal & Septimus Three words set fire – Fergal & Septimus EmptyJeu 11 Avr - 9:30


Je me perds dans les yeux clairs de Septimus et leurs contentements, je caresse sa joue du bout du pouce alors qu’il préfère s’abstenir dans une moue dubitative. « Prends ton temps » dis-je avec un sourire. Après tout, je serais encore là demain et les jours d’après, et je ne tiens pas à lancer un début d’incendie. La reconstruction du château n’est pas une partie de plaisir même avec la magie. Quant à ma barbe…bon je ne dirais pas qu’elle m’est chère, mais j’ai tout de même du mal à la quitter.

Ce n’est cependant qu’un détail dans l’océan d’évènement du jour. Je pourrai me la jouer historien et m’exclamer « tu es un sorcier Septi’ » mais je vais m’abstenir de cette vanne de daron dépassé. Déjà parce que je n’ai pas envie de rire, mais d’applaudir, et ensuite parce qu’il est hors de question que Septimus puisse penser une seconde que je me moque de lui. Il y a quelque chose de miraculeux à être témoin de cela… Un accident c’est une chose mais un sortilège parfaitement exécuté c’en est une autre. Bon sang, c’est une nouvelle ère qui s’ouvre pour lui, j’espère bien plus lumineuse que la précédente.

Alors qu’il m’embrasse, je ne laisse pas Septimus s’échapper, passant mes bras autour de ses hanches alors qu’il est pendu à mon coup. Je secoue la tête. Bien sûr que non, je n’ai rien fait. La baguette choisit le sorcier, et reste à charge de se dépatouiller avec. Mais le contexte a peut-être une importance. Disons que je n’ai jamais eu pour projet de lui mettre une dérouillée pour absence de magie, ou mauvais usage ou que sais-je. Et je suppose que le fait de ne pas me craindre aide. « Si c’est le cas, j’en suis heureux. » dis-je simplement. Peu importe ce qu’il se passera entre nous, j’espère qu’il gardera de cette confiance et de cette amour de lui quelque part.

Septimus promène ses doigts sur ma barbe roussie avant de se sauver jour les infirmiers. Avec délicatesse, il me badigeonne de crème grasse, censée sauver ma peau du désastre. Je ne crains pas tant la repousse que le rasage, car il est hors de question que je me promène comme ça. M’enfin, je ne me plains pas, ce ne sont que quelques poils et ça repousse toujours plus vite que ce que l’on aimerait. Je lance un sourire goguenard à mon compagnon en laissant glisser ma main tout en bas de son dos : « J’espère qu’il n’y aura pas d’interruption des programmes par nos elfes de service alors. ». C’est lui qui a commencé.



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Message(#) Sujet: Re: Three words set fire – Fergal & Septimus Three words set fire – Fergal & Septimus EmptyMar 16 Avr - 13:15

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‎‎  ‎ La prévenance et la tendresse de Fergal firent fondre les dernières réserves de son amant, dont le sourire s’étira davantage alors que son pouce caressait sa joue creusée en lui demandant de prendre son temps. Timidement, il hocha la tête, les yeux étincelant de mille mots d’amour qu’il brûlait de lui murmurer – enfin, il ne voulait rien brûler au sens propre. Une fois, mais pas deux ! Et la joie éclata, quoi qu’ils fassent, car ses pouvoirs semblaient ne plus être seulement une flamme ténue et tremblotante soumise au souffle traître de la première bourrasque. Et ils s’embrassèrent, s’enlacèrent, pleins de ce bonheur qui irradiait malgré la trouille première qui avait manqué de tout faire flamber. Septimus ne s’était jamais senti aussi léger et joyeux qu’en cet instant, blotti contre son compagnon, empli d’une confiance qu’il n’avait jamais goûtée auparavant. Il imprima à nouveau ses lèvres contre les siennes avec ferveur, comme on vénère un dieu, lorsqu’il laissa échapper de nouvelles paroles si douces, qu’il cueillit avec toute la dévotion du monde. Il était reconnaissant, si reconnaissant d’avoir croisé son chemin – même l’impression de ne pas mériter cet amour qu’il lui donnait aveuglément ne parvint pas à ternir cette lumière chaudement lovée dans le creux de sa poitrine.
‎‎  ‎ Décidé à lui rendre au moins un centième de ce qu’il lui donnait au quotidien – de ce qu’il lui avait donné aujourd’hui –, Veturia l’entraîna jusqu’au lit pour appliquer une pommade grasse sur les brûlures superficielles qui lui mangeaient la barbe. Assis côte à côte dans cette configuration, il était difficile de ne pas repenser à une autre fois, l’année dernière, sur ce même lit. Amusé face à la remarque de son partenaire, Fergal fit glisser sa large paume jusqu’au creux de ses reins frémissants. “J’espère qu’il n’y aura pas d’interruption des programmes par nos elfes de service alors.” Un rire secoua les épaules du concierge, dont les prunelles brillaient de malice et d’un rien de désir allumé par cette demi-proposition. Sans cesser d’appliquer précautionneusement la crème sur les parcelles de peau rosies par sa magie destructrice, il répliqua sur le même ton : “A priori, nous avons la nuit devant nous et pas d’elfe à l’horizon.” Il referma le pot après avoir enduit la dernière zone abîmée, mais se contenta, l’air de rien, de le déposer à leurs pieds plutôt que de se lever pour le ranger ; façon plus ou moins directe d’avouer qu’il n’avait pas spécialement envie que la main en bas de son dos ne soit délogée.
‎‎  ‎ Lentement, il se tourna vers lui avec un petit sourire mutin, posant ses mains légères sur ses larges épaules tandis qu’une jambe de danseur taquine venait se glisser entre les siennes l’air de rien. “Mais dis-moi, quels sont ces programmes que tu évoques ? Il me faut des détails.” D’un baiser léger, il imprima ses lèvres contre les siennes, murmurant tout bas : “Plutôt ce genre de programme ?” Puis, il se recula légèrement et, avant même d’avoir pu laisser à son compagnon le temps d’anticiper, passa son autre jambe par-dessus ses cuisses pour se retrouver à califourchon sur lui, ses mains se coulant dans son cou pour le balayer de ses pouces souples. “À moins que ce ne soit une variante du programme habituel…” Le dos rond, il se pencha dans le creux de son cou, effleurant la peau fine de sa jugulaire du bout de lèvres satinées pour remonter jusqu’au lobe de son oreille qu’il mordilla du bout de dents délicates. Enfin, il se redressa en posant des iris interrogateurs sur son amant ; une étincelle joueuse dansant indubitablement dans le bleu pâle qui le dévorait. “Il faut me dire, monsieur le directeur. Je ne voudrai pas vous décevoir en lançant le mauvais programme.” Sa tête se pencha légèrement comme pour noter sa docilité ; attitude déstabilisante pour qui ignorait la surprenante aisance de Septimus dans cette intimité qu’il ne partageait plus qu’avec un seul homme.
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Message(#) Sujet: Re: Three words set fire – Fergal & Septimus Three words set fire – Fergal & Septimus EmptySam 20 Avr - 8:06

Est-ce parce qu’il faut bien trouver un réceptacle à nos débordements d'amour que je me lance dans une vanne un peu lourde? Peut-être… j’ai parfois du mal à rester sérieux lorsque la tension monte et il faut avouer que la journée a été…riche en émotions. J’ai l’impression de l’avoir passé sur des montagnes russes. De la rencontre d’Abigaëlle à la gestion de départ de feu en message inquiétant, de prouesse magique et de déclaration réellement enflammées. J'ai pourtant atterri sur un petit nuage, et je me coule dans cet instant de bonheur, soigné par les doigts de mon compagnon.

Ce n'est pas sans rappeler le jour où tout a dérapé. Mais effectivement personne ne viendra nous déranger. D'autant que les elfes n’ont plus vraiment d’illusion à notre sujet à mon avis. L'air de rien, Septimus se glisse contre moi, allumant une lueur de désir au fond de mes yeux. J’aime cette manière qu’il a de démarrer au quart de tour, vil tentateur. Il me ferait presque sentir irrésistible. D’ailleurs je ne cherche pas non plus à lui résister. Alors qu’il s’installe à califourchon sur moi, évoquant la suite des programmes je raffermis ma prise sur ses hanches et le rapproche un peu plus de moi. Un long frisson me parcours alors qu'il embrasse mon oreille. Un soupire de contentement m’échappe. ”Mmh cette variant me paraît tout à fait appropriée” dis-je avant de caresser ses lèvres de ma langue.
”Je dois cependant déclarer cette tenue incorrecte pour cette activité.”. J’ai envie de sentir sa peau contre la mienne. La patience est une vertu que je ne pratique pas toujours. je retire son t-shirt, et le mien par la même occasion, découvrant ma peau encore vierge de tatouages. Je lui laisserai le plaisir de faire sauter le camouflage en même temps que l’irrigation de mon cerveau. À nouveau, je l’attire vers moi, son torse chaud contre le mien, mes mains glissant jusqu'à ses fesses. ”Voila qui est mieux” dis-je en le dévorant des yeux.



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Message(#) Sujet: Re: Three words set fire – Fergal & Septimus Three words set fire – Fergal & Septimus EmptySam 20 Avr - 18:38

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‎‎  ‎ Voir la flamme fragile du désir s’allumer dans les yeux de Fergal envoyait toujours mille décharges dans le ventre de Septimus. Ne cherchant pas à le repousser, son amant imprima ses larges mains sur ses hanches pour rapprocher leurs corps soudain brûlants de ne faire plus qu’un. Le soupir d’aise que les lèvres de l’aîné laissèrent échapper hérissa l’échine du cadet, dont le dos rond ne fit pas mine de s’assouplir lorsqu’une langue taquine se promena sur sa bouche entrouverte – impatiente de le laisser prendre possession de cette passion qu’il ne donnait qu’à lui. “Parfait, alors” répondit-il tout bas, ses yeux d’ordinaire si clairs à présent assombris d’une autre humeur. Docile, il se laissa déshabiller, non sans dévorer des yeux cette mer blanche piquetée de poils bruns que son compagnon offrit à ses yeux ; pour le moment, aucun tatouage ne la couvrait, mais ce n'était qu’une question de temps avant que le sortilège ne s’abandonne lui aussi aux brumes du plaisir. Leur apparition provoquait toujours un frisson d’extase chez le concierge, dont l’enivrement ne se tarissait pas malgré leurs étreintes répétées ; il ne se faisait pas à ce pouvoir qu’il exerçait sur lui, presque puisé dans une sorcellerie qu’il ne s’expliquait pas.
‎‎  ‎ Un petit “Oh” de surprise lui échappa lorsque Fergal réduisit les quelques centimètres qui séparaient encore leurs corps à néant. Bientôt, Septimus étira un sourire amusé – sourcil dressé en accent circonflexe – en sentant ses mains empoigner ses fesses sans plus aucune subtilité. Ce n’était pas pour lui déplaire. “Je vois, monsieur est impatient” commenta-t-il d’un ton faussement réprobateur. Sans se départir de son sourire, il se pencha lentement vers lui pour prendre son visage en coupe ; baiser atrocement lent, bout d’une langue mutine attisant davantage le désir avant de s’abandonner à la frénésie d’un ballet de chair de moins en moins gracieux et de plus en plus sauvage. Soupir contre soupir, les derniers restes de pudeur s’écrasèrent sur le sol avec les ultimes morceaux de tissu et les corps s’enlacèrent sur le lit dans un concert de gémissements en guise d’avènement – célébration inarticulée d’un amour qui ne se disait pas. Le désir mué en plaisir cathartique explosa en une multitude de particules électrisantes qui éclatèrent sur les peaux perlées de sueur comme des bulles de champagne délicates ; un court instant, Septimus dégagea une lumière électrique qui se tarit petit à petit alors que son corps s’affaissait contre celui de son amant échevelé.
‎‎  ‎ Essoufflé, les joues écarlates, il ferma les yeux le temps que la tension relâche ses muscles – instant de béatitude couronné d’une peau qu’il baisa amoureusement, avant de s’y lover en frissonnant. Il entrelaça leurs jambes nues pour se baigner de sa moiteur agréable, levant des yeux pleins d’adoration vers cet homme qu’il aimait tant ; mais aucun besoin de murmurer les mots lorsque les yeux disaient tout. Délicatement, il glissa ses doigts entre les siens pour lever leurs mains enlacées, avant de baiser le dos de la sienne, y enfouissant son sourire pour ne plus laisser voir que deux prunelles pétillantes de malice. Les prochaines minutes s’écoulèrent paisiblement, alors qu’il posait sa joue contre son torse sans lâcher sa main pour quémander un instant de tendresse supplémentaire. Rêvassant sans y prendre trop garde, une pensée l’arrêta toutefois et lui fit poser une de ces questions qui venaient souvent plus naturellement dans le creux d’une intimité crue : “Est-ce que ça va ?” Avisant que l’objet de sa question méritait d’être explicité, il enchaîna presqu’aussitôt : “Je veux dire… avec les autres. Je sais que tu n’étais jamais sorti avec un homme avant. Et… ta sœur a été adorable, mais tu ne m’as jamais parlé de la réaction de ta mère ou de tes amis.” Attentif, Septimus releva le menton pour tendre son long nez vers Fergal, guettant sa réaction. “Et je sais qu’il y a des choses que tu ne dis pas parce que tu ne veux pas m’effrayer ou me rendre triste, mais je suis capable de les entendre. Je suis là pour ça. On est deux, maintenant.” Comme pour appuyer ses paroles déterminées, il embrassa à nouveau leurs mains liées.
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Message(#) Sujet: Re: Three words set fire – Fergal & Septimus Three words set fire – Fergal & Septimus EmptySam 20 Avr - 21:50

Le corps de Septimus se rapprochant du mien, je me laisse prendre au jeu du désir. Les lèvres de mon amant sont toujours aussi grisantes. Laissant mes mains glisser sur ses fesses, j’avoue avec un sourire : ”Je me vois obligé de confesser ce défaut” Il s’en délecte m’infligeat un long baiser qui ne fait qu’attiser la flamme. Bientôt il n’est plus question de jouer, dans le froissement des vêtements, les mots se perdent en baiser et dans le rythme effréné de l’étreinte.
Plus rien ne compte d'autre en cet instant que nos corps et nos souffles mêlés.

Repus l’un de l'autre, nous nous blotissons avec tendresse. Je laisse ma main libre glisser nonchalamment dans ses cheveux, lorsqu’une question brise le silence. Interloqué, je le regarde avec une certaine surprise, ne m’attendant pas vraiment à ce genre de discussion à cet instant précis.
”oui, ça va “ le rassuré-je. C'était la vérité, pour l’instant les révélations s'étaient faites dans la stupéfaction mais sans heurts notables. ”Ma mère ?” je me souviens de la tension à Noël, mais elle n'était pas tant dûe à ma situation qu'à la sienne. Je le rassure:”Elle a été surprise. Et un peu vexé que j’en parle d'abord à ma soeur et pas à elle. Mais elle a plutôt hâte de te rencontrer. Je crois qu'elle avait surtout peur que Bob Random, enfin son petit ami, ne soit pas très ouvert à la question et que ça remette en cause son petit nuage.” je hausse les épaules. Je sais que ma mère lui en a parlé même si j'ignore la teneur de la discussion. J'imagine qu’il a passé le test ou suffisamment pour qu’il ne dégage pas aussi sec. ”Je crois que c'est son premier petit ami officiel depuis la mort de mon père… je comprends qu’elle soit un peu nerveuse.” je souris tendrement à la pensée de ma mère. Je l’admire beaucoup. ”Tu sais elle est brillante, c'est une guide conférencière capable de faire passer un tas de cailloux pour la chose la plus passionnante au monde. Je crois qu’elle n’a pas souvent rencontré des personnes aussi érudites qu’elle et disposées à partager la vedette.” je comprends qu’elle ait un peu flippé d’avoir trouvé la perle rare pour se rendre compte qu’au final, elle avait récupéré un vulgaire trou de balle homophobe.

Quant à mes amis…je n’en avais pas des tonnes.”Quant à Caerwyn et Wen… comme tu peux le constater ça n’a rien changé.” dis-je avec un sourire apaisé. ”Je ne crois pas avoir beaucoup d’autres amis tu sais. Il y a bien quelques copains que je croise de temps à autres aux concerts mais on ne peut pas dire que je prenne vraiment à cœur ce qu’ils pourraient penser de nous.” s’ils venaient à considérer que j’étais soudainement trop une tapette pour faire partie du club, ce serait décevant, et un peu triste de bêtise mais …je m'en remettrai. Ce ne sont pas vraiment des personnes importantes.
Le seul endroit où cela pourrait vraiment poser problème c'est sûrement le club de boxe. Je grimace. ”je serai certainement moins à l'aise si je devais en parler à mon club de boxe ceci dit.” inutile de se la jouer plus détendu que nécessaire. ”ce n’est pas vraiment un milieu très ouvert sur la question, contrairement à ce qu’on pourrait penser en voyant tout ces mecs en short suant à quelques centimètres les uns des autres.”

C’est peut-être aussi pour cela, que je rechigne quelque part à inviter Septimus à mes entraînements au château…. Ce serait bien différent s’il voulait assister à un vrai. Antre masculine s’il le fallait, cliché sur patte, la douceur n’y avait pas vraiment sa place. Montrer ses failles non plus. David était un bon président, veillant à la bienveillance dans le club… mais les combats et les compétitions ne s'arrêtaient pas à ses murs. Et je suis prêt à parier que même dans une ambiance plutôt bon enfant, chacun se sentirait obligé de me coller une branlée pour vérifier que je suis toujours un mec, ou qu'ils en sont toujours un. Mais surtout… c’est pour lui que je m’inquiète. Si un connard passe par là et veut casser du pédé, j’aurai une chance de répliquer. Mais s’ils s'en prennent à lui. Je me crispe involontairement. Je le fais peut être des films…mais je n’ai pas envie de vérifier. Il n’y a pas que de braves types au club. Il y a aussi de vraies brutes. Ce qui ne me gêne pas sur un ring tant que je n’ai pas à les fréquenter au dehors. Je sais aussi que si quiconque s’en prenait à Septimus, je serai aussi sauvage que n’importe lequel d'entre eux. Et ce n’est pas vraiment une démonstration que j’ai envie de faire.

”Est-ce que…tu te poses la question parce que…enfin je veux dire. Je crois qu’on était d’accord pour être discrets mais si ça te pèse… on n’est pas obligé de l’être.” je ris doucement. ”Enfin ça reste relatif.” Il n’y a pas plus aveugle que qui ne veut pas voir finalement. Je hausse les épaules…”Si tu as l’intention de passer un peu de temps avec Moritz et moi à Pré au Lard cet été, ça ne tiendra de toute façon pas éternellement.” A moins bien sûr de se cacher totalement mais j’ai du mal à m'imaginer faire cela. J’ai en toute honnêteté aussi du mal à imaginer l’ampleur des conséquences au quotidien à Poudlard.

Je le sers contre moi et dépose un baiser sur son front. ”Mais en tout cas, je ne te cache pas ces choses-là. Après tout, je compte bien profiter de ton expérience dans le domaine.” ll doit gérer la question depuis longtemps…



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Dernière édition par Fergal Armitage le Mer 1 Mai - 21:23, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Three words set fire – Fergal & Septimus Three words set fire – Fergal & Septimus EmptyDim 28 Avr - 11:08

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‎‎  ‎ Septimus n’aurait troqué la tendresse de leur relation pour rien au monde ; elle était douce, et tendre, et lumineuse, et apaisante, et voluptueuse, et cathartique, et rassurante. Là, au creux de ses larges bras, son cuir chevelu généreusement abandonné aux doigts de son amant, il n’avait plus que l’envie de faire durer éternellement cet instant de paix. Sa poitrine était gonflée de cette certitude rayonnante qui n’appartenait qu’à ceux qui se sentent aimés ; et c’est bercé de cette houle caressante qu’il osa poser la question qui surgit au gré de ses pensées perdues dans la rêvasserie la plus cotonneuse. Sans grande surprise, Fergal parut déstabilisé par cette interrogation sortie de nulle part, mais consentit toutefois à y répondre. Sa réponse se fit rassurante et tranquille, évoquant sa mère et son récent petit ami qu’elle ne tenait vraisemblablement pas à faire fuir. Attentif, son compagnon l’écouta sans l’interrompre, ses yeux trop clairs trahissant l’attendrissement provoquée par l’affection évidente que portait Fergal à sa mère. C’était quelque chose qu’il aimait et admirait beaucoup chez lui, cette façon qu’il avait de parler de ses proches ; avec la même révérence qu’on aurait attendue d’un mélancolique caressant un souvenir précieux. Il espérait qu’un jour, il parlerait de lui de cette façon. “Je n’en doute pas une seule seconde” répondit-il d’une voix douce, petit sourire timide aux lèvres. “Je suis touché qu’elle ait hâte de me rencontrer, et en même temps, c’est un peu intimidant… Ta sœur, c’est une chose, mais ta mère…” N’était-ce pas la grande étape redoutée par tous les jeunes couples ? Il y avait tellement de choses qu’elle pouvait détester chez lui… Et Fergal aimait tant sa mère qu’il ne concevait pas de se passer de son approbation.
‎‎  ‎ Il le laissa disserter sur ses quelques amis et ces copains dont l’avis ne lui importait pas, plutôt rassuré d’entendre cette sérénité dans la voix de son compagnon. C’était là l’essentiel ; les proches comptaient, le reste n’était qu’accessoire. Il lui rendit son sourire apaisé, miroir tranquille qui lui voulait tout le bien du monde, embrassant tendrement ses jointures une à une tandis qu’il paraissait soudain moins à l’aise en abordant son club de boxe. Un certain étonnement se peignit sur les traits du concierge alangui et câlin, qui ne put que noter cet étrange moment de flottement dans lequel les yeux de Fergal semblèrent se perdre, provoquant une étrange contraction musculaire – frustration, colère, peur ? Sourcils froncés, Septimus délaissa cette main qu’il cajolait pour faire lentement glisser ses doigts sur son large torse, gagnant son cou puis son visage qu’il caressa de deux pouces amoureux. “Qu’est-ce que tu crains ?” L’ostracisation, le regard, le dégoût, la violence ? Un peu de tout ça à la fois ? “Tu sais, tu n’es pas obligé de le dire ; jamais, en fait. Il y a des personnes proches pour lesquelles c’est important, de savoir, mais pour le reste du monde… Tu es toi, avant d’être mon partenaire. Ils n’ont aucun droit de regard sur ta sexualité. Ils n’ont pas besoin de savoir, pas plus que tu ne leur dois cette information. Tu as le droit de te faciliter la vie, aussi.” Ses prunelles trop claires balayèrent ses traits marqués par le passage d’un temps de moins en moins clément, préoccupées par ce qui pouvait bien les durcir.
‎‎  ‎ À son tour, son compagnon l’interrogea, soucieux de son accord pour la discrétion de leur relation. Veturia dodelina de la tête, haussant une épaule indolente. “Non, ça ne me dérange pas. Tout le monde se fiche bien de la vie du concierge, mais… pour toi, c’est différent. Les conséquences ne seraient pas les mêmes. Et tu as le droit de ne pas en vouloir.” Outre les conséquences sur Poudlard elle-même, probablement les journaux auraient-ils quelque article people à y consacrer ; malheureusement, être directeur de cette prestigieuse école attirait les regards les moins bien attentionnés. “Je m’alignerai sur ta décision” ajouta-t-il, posant son menton au creux de ses pectoraux avec un petit sourire. Deux larges bras l’entourèrent pour le serrer contre lui, avant qu’un baiser ne couronne son front – ses paupières s’abaissèrent un instant, profitant de cette étreinte dont il ne voulait pas se défaire. “Mon expérience ?” répéta-t-il en rouvrant les yeux, surpris. “Je ne sais pas si on peut parler d’expérience. Je ne me suis jamais beaucoup frotté aux cercles sociaux et je n’ai jamais eu de relation sérieuse.À part toi, susurraient ses iris troublés.
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Message(#) Sujet: Re: Three words set fire – Fergal & Septimus Three words set fire – Fergal & Septimus EmptyMer 1 Mai - 22:04

Blotti contre Septimus, ses doigts balayant ma peau, je me laisse cueillir par sa question. Je ne crois pas m’être vraiment inquiété de ce que les gens pourraient penser, en tout cas pas ceux qui comptent vraiment, parce que je les connais suffisamment pour savoir que passer la surprise, ce ne serait pas si important. « Je vois ce que tu veux dire oui. » dis-je avec un sourire. Après tout, c’est un grand test, mais pourtant ma mère est bien plus subtile que ma sœur. Elle n’est pas du genre à tirer les vers du nez des gens et attendent qu’ils mordent à son hameçon. « Mais d’un autre côté, tu es en compétition avec Evrard, tu ne peux qu’avoir une longueur d’avance. » dis-je avec un amusement certain, avant de reprendre un peu plus sérieusement. « Je blague hein, il n’y a pas de compétition. Ni de raisons qu’elle ne t’apprécie pas. Après tout, je crois que tu prends plutôt bien soin de moi. » dis-je en déposant un baiser sur ses lèvres.

Mon esprit dériva sur le club de boxe, sûrement parce que Moïra avait évoqué la demande de renfort de David et que je m’étais imaginé y faire un tour cet été. Peut-être Septimus souhaiterait-il m’y accompagner. Et si je n’ai pas vraiment d’inquiétudes quant à la réaction de David, pour le reste je ne préfère pas m’avancer. « Je ne m’en fais pas vraiment pour moi. » dis-je à voix basse. « Ce n’est pas un endroit où on parle beaucoup. » ajouté-je. Bien sûr, je discute avec David, je ne sais pas si nous pouvons réellement dire que nous sommes avis, mais nous avons tout du moins confiance l’un en l’autre. J’ai déjà rencontré son épouse et son fils, il connaît ma sœur… Nous ne partageons pas les moindres détails de nos vies mais nous avons une bonne idée de la personne qu’est l’autre. « Mais je sais que tu as parlé plusieurs fois de venir voir un combat. » dis-je en essayant de garder une voix neutre. « Ce qui me gênerait c’est qu’un connard se sente pousser des ailes et te cause des problèmes. Je sais que je serais bien incapable de garder mon calme. » Et ce serait moche à voir. Je le sers un peu plus fort contre moi. Si Jack s’est amusée de faire des projections pendant notre combat, je sais aussi qu’elle n’aurait jamais fait de remarque déplacée à Septimus. Là où spectateurs ou participants, il y en aurait toujours quelques-uns pour aller emmerder ce qui sortait de leur petite norme étriquée. « Ce n’est pas ma plus jolie facette. » dis-je contrit. « Mais en même temps, si tu as vraiment envie de m’accompagner, ce ne serait pas juste de te mettre de côté juste parce que j’ai peur qu’il t’arrive quelque chose. » Je m’étire un peu groggy par cette réflexion que je n’avais pas vraiment prévu de mettre au programme.

Mais puisque la conversation sérieuse est là, je ne suis pas du genre à me défiler. « Je t’avoue que quelque part, ça me gêne. Je n’aimerai pas que tu penses que j’ai honte. Que les élèves dans ce cas de figures puissent penser qu’il y a lieu d’avoir honte. » Mais bien que mon envie de partager mon bonheur avec la terre entière soit forte, j’avoue que ma crainte des retombées pour la gestion de l’école est aussi relativement élevée. « Mais dans le contexte actuel… J’ai aussi très envie qu’on nous foute la paix. Peut-être une fois que le ministère aura trouvé une autre marotte que de faire sa campagne en mettant Poudlard sous le feu des projecteurs ? »
Je me laisse enlacé, embrassé, après tout, n’est-ce pas l’essentiel. Je m’étonne de sa surprise. « Eh bien, je ne sais pas… Peut-être que j’ai mal compris, mais il me semble que tu as déjà dû te débattre avec des remarques désagréables. Et que tu prends à cœur de rassurer les élèves. J’imagine donc que tu auras aussi les compétences pour me rassurer moi si j’en ai besoin ? » dis-je avec une certaine douceur. Je pouvais gérer les présentations avec ma mère. Eviter le club. Parader ou non à son bras. Il n’est pas moins qualifié qu’un autre pour entendre mes états d’âmes. « Ce que je n’ai aucune raison de ne pas parler de mes craintes avec toi. A qui d’autre sinon ? » ajouté-je en le serrant contre moi.



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Message(#) Sujet: Re: Three words set fire – Fergal & Septimus Three words set fire – Fergal & Septimus EmptyMar 7 Mai - 22:42

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‎‎  ‎ Impossible de passer à côté de la grande question de l’inquisition maternelle lorsque l’idée de rencontrer la mère de Fergal pour la première fois fit irruption dans la conversation. Pourtant, cela sembla plutôt faire sourire le fils, qui évacua l’idée par une pique humoristique sur son beau-frère visiblement exécrable ; Septimus n’avait pas encore eu le (dé)plaisir de le rencontrer, mais le portrait que son compagnon lui en dépeignait rendait cette perspective anxiogène. Il craignait de subir des regards de jugement, des répliques sarcastiques qu’il ne saisirait même pas, des reproches sur son apparence, ses manières, ses drôles de passions, son décalage social permanent… Aussi le comique de la comparaison ne lui tira-t-il pas le sourire miroir qu’escomptait sans doute son amant. S’il saisit l’appréhension du concierge, Fergal se contenta de lui assurer qu’il prenait bien soin de lui ; scellant cette affirmation d’un baiser léger – que Veturia lui rendit, paupières momentanément closes, avant de se reculer avec deux sourcils inquiets. “Tu trouves ? J’ai parfois l’impression que tu t’en sortirais mieux sans moi” avoua-t-il, caressant ses lèvres d’un index hésitant. Être un boulet était plus ou moins une seconde nature chez lui, après tout. Il suffisait de revenir une heure en arrière pour y trouver la parfaite illustration du bazar qu’il semait sur son passage.
‎‎  ‎ S’il y avait en revanche une chose à laquelle Septimus ne s’était pas attendu, c’était cette histoire de club de boxe, qui paraissait rendre son compagnon particulièrement soucieux. Le développement de son inquiétude lui fit d’ailleurs froncer les sourcils, pas certain de comprendre où il voulait en venir. “Pas vraiment pour toi ?” répéta-t-il, l’air confus. Son amant admit s’inquiéter pour lui, pour ce que les autres boxeurs risquaient de lui faire subir ; pour la réaction violente qu’il ne manquerait pas d’avoir à leur encontre – parce qu’il ne nourrissait aucune envie que son partenaire ne le voie dans cet état. Toutefois, les sourcils du concierge ne s’en défroncèrent pas moins, se laissant aller entre les larges bras qui le serraient un peu plus fort. “Mais pourquoi s’en prendraient-ils à moi, s’ils ignorent que nous sommes ensemble ?” Il n’y avait, après tout, aucune obligation de se montrer de l’affection en public dans un lieu plutôt hostile. De nature lâche, Septimus était habitué à raser les murs lorsqu’il n’était pas certain de pouvoir s’y promener sereinement. Sans doute la large carrure de Fergal rendait-elle la discrétion un peu moins naturelle, mais sur ce point, il ne trouvait pas irréconciliable la perspective de venir soutenir son amoureux lors d’un combat tout en évitant soigneusement toute ambiguïté sous le regard des combattants.
‎‎  ‎ Il laissa son compagnon s’étirer, vraisemblablement un peu pris de court par cette conversation qui paraissait l’affecter plus que Septimus n’aurait pu le soupçonner. Être confronté au rejet d’une communauté acquise depuis longtemps était toujours douloureux, mais le concierge avait trop peu d’expérience en la matière ; il n’avait jamais fait partie d’un groupe – du moins, jamais assez longtemps pour en être chassé. Aussi, lorsque la discussion s’étendit à l’officialisation de leur couple au sein de Poudlard, il n’y vit pas davantage de problème à demeurer discrets. Fergal confessa que l’idée lui déplaisait tout de même d’une certaine manière, qu’il n’avait aucune envie que la honte semble être le motif de cette discrétion. Septimus secoua doucement la tête, avant d’embrasser son nez et de caresser sa joue plus si barbue. “Je conçois très bien que tu n’aies pas envie de faire un coming-out en pleine effervescence ministérielle.” Nouveau baiser, sur sa pommette cette fois. “Mais même si tu avais honte, je ne t’en blâmerais pas…” lâcha-t-il dans un petit sourire triste, enfouissant son long nez dans le creux de son cou. Qui avait envie de s’afficher à son bras, franchement ? Qu’il soit un homme était une chose, qu’il soit… lui-même en était une autre.
‎‎  ‎ Fergal surestimait d’ailleurs l’expérience de son partenaire, qui haussa les épaules. “Oui, des insultes, des coups… Mais c’était principalement dans des bars, à l’école un peu, aussi. Je n’ai pas vraiment d’expérience en matière de coming-out à proprement parler, encore moins en ce qui concerne le couple.” Si Septimus, évidemment, tenait à rassurer son amant, il n’en demeurait pas moins hésitant à l’idée de se placer en professeur improvisé. Il n’en menait pas vraiment plus large que son aîné, peu importe le temps passé à vivre sa sexualité. “Mais bien sûr que je serai là pour toi” ajouta-t-il doucement, ses mains revenant cajoler les larges épaules de Fergal. Il serait là… à sa manière.
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Message(#) Sujet: Re: Three words set fire – Fergal & Septimus Three words set fire – Fergal & Septimus EmptyMer 8 Mai - 15:24

Je sens que Septimus n’est pas convaincu par mes paroles, que mes blagues n’étanchent pas vraiment son angoisse. Mais je sais aussi que ma famille l’accueillera si je décrète qu’il en fait partie. J’espère qu’un jour il sera prêt lui, à l'accepter.
“Quelle idée !” Dis-je doucement en caressant sa hanche de mon pouce. ”Je ne dis pas, je serai peut-être plus efficace si je n'étais pas tenté de faire un détour par ton bureau. Ou si je n’avais pas hâte de rentrer te retrouver” ajouté-je avec un sourire amusé. ” Mais je préfère que tu sois là.” La tendresse qui émane de mes paroles ne laissent pas de doute quant à ce que je ressens. Bien sûr que je m'en sortirai aussi sans lui, tout comme il s’en est sorti sans moi avant cela, mais je n'en ai aucune envie, c’est aussi simple que cela.

La discussion me force à me pencher sur des questions que j’ai plutôt laissé de côté jusque-là, protégé par le huis-clos du château et la gentillesse de amis. J’ignore ce qu’il en serait du club de boxe. Ou plutôt du public. Je sais bien que nous ne sommes pas obligés de nous rouler des pelles comme deux ados en rut, la preuve nous sommes discrets au château sans que cela pose problème. Mais les choses sont différentes dans la foule du spectacle. ”Il faudra te trouver une place dans le coin famille alors.”dis-je avec un sourire. ”Loin des parieurs et des types qui sont là pour le sang qui giclent et pas vraiment pour le sport.” Il est bien trop tendre pour ne pas serrer les dents devant les cocards. Cela ne passerait pas inaperçu. Il est trop différent de ces chiens de la casse pour qu'ils ne lui cherche pas des embrouilles, avec la douceur au fond des yeux. Ils préfèrent lire la douleur. Je hausse les épaules : ”Mais bon, je pense qu’il me faudrait une sérieuse remise à niveau avant de faire de la compétition, les mannequins ensorcelés sont quand même un peu cons, comparés à de vrais adversaires. Mais si je passe voir David au club, tu pourras venir me voir souffrir en entraînement, il se fera une joie de me dérouiller.” dis-je pour chasser la tension. Ce n'était pas si important. Les compétitions me semblent avoir appartenu à une autre vie maintenant. Poudlard m’en a éloigné et je ne suis pas prêt d'y retourner.

J’enlace doucement Septimus et pose ma tête contre la sienne. Je n’aime pas le tapage qui suit les déplacements du ministre. Je ne suis pas fait pour être directeur, je le sais bien : à part m’occuper des élèves, le reste m’ennuie souvent, m’exaspère parfois. ”Je n'ai pas honte voyons. Je n’ai juste pas envie d’avoir de compte à rendre. Mais je n’ai certainement pas honte” dis-je en le serrant un peu plus. Je souris un peu timidement : ”Moi j'ai bien aimé me pavaner à ton bras pendant notre weekend à la montagne.” c’était simple et pas vraiment un problème pour moi d’afficher que j’étais heureux en compagnie de cet homme là. Je n’ai pas envie de voir cet air triste et resigné sur son doux visage.

”Je sais, tu l’es déjà.” dis-je en me laissant entourer par ses bras. Une bouffée d'amour m’envahit et je ne résiste pas à l’envie de l’embrasser encore. Juste un peu plus.





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