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Duality (NFS) || Jack Griffith
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Message(#) Sujet: Duality (NFS) || Jack Griffith Duality (NFS) || Jack Griffith EmptyVen 9 Fév - 20:03

Duality
Cela faisait quelques temps que Caerwyn bouillait tout seul dans son cachot, le rendait étrangement moins glacial qu’à l’accoutumée. Il avait eu vent de cette histoire de points retirés à Silas pour un devoir fait, rendu et juste. La raison de cette punition était qu’il aurait pu faire mieux. Et cela, le directeur de Serdaigle trouvait cela particulièrement injuste. Il y avait également ce petit quelque chose qui le forçait à prendre cette histoire très personnellement et il s’agissait que le bourreau n’était qu’autre le professeur Griffith. Dès le départ, dès les boules de neige, il avait eu cette aversion pour cette femme sans qu’il n’en sache trop la raison. Il y en avait une, il le savait, autre qu’elle était tout ce qu’il n’aimait pas chez une personne mais il y avait un autre détail qu’il n’était parvenu à identifier et qui expliquer pourquoi il la fuyait comme la peste. Mais son désir de justice pour son élève était bien plus fort. Il en tenait à ses obligations de tuteur pédagogique. Il était responsable de ces jeunes gens en uniforme bleu et ne se laisserait certainement pas faire, qu’il vienne d’arriver à Poudlard ou non. C’était un peu trop le sous-estimer.

Mais malgré sa soif de revanche, son anxiété latente se fit un peu plus présente. Il savait qu’il allait y aller frontalement et la dernière qu’il avait agi ainsi, il avait réussi à faire fondre en larmes le pauvre Septimus. Il était bien évidemment sûr que jamais Jack ne perdrait ainsi le contrôle de ses nerfs si Caerwyn venait à hausser le ton (au contraire, il se l’imaginait plus en train d’éclater de rire) mais ce qu’il risquait était surtout de perdre sa témérité et par la suite, ses moyens. Il s’imaginait une sorte de bras de fer sans raison et qu’il ne surtout pas baisser les yeux en sa présence. Une partie de lui savait bien que tout ceci était ridicule mais peu importait. Il voulait au moins rétablir cette injustice pour Silas et lui faire comprendre qu’elle ne pouvait pas pénaliser un élève de la sorte. Ainsi se dirigea-t-il rapidement, d’un pas encore fermement décidé pour l’instant vers les serres. Le crépuscule commençait à faire rougeoyer le ciel, plongeant le parc dans une lumière somptueuse que Caerwyn aurait adoré essayer de reproduire sur papier mais il n’était pas venu pour cela. Les cours étaient terminés depuis bien longtemps aussi entra-t-il dans la serre puis frappa à la porte du bureau de Jack. Sans plus attendre, il entra.

— Professeur Griffith, j’ai à vous parler de ce qu’il s’est passé avec Silas lors de votre dernier cours.

Avec le professeur Grant, elle était la seule personne de Poudlard que Caerwyn daignait appeler par son titre et à vouvoyer. Marque de respect pour l’une, froide distance irraisonnée avec l’autre, le professeur néophyte ne devait pas perdre son objectif de vue et surtout, ne pas flancher. Car en vrai, l’appréhension continuait de le tirailler et il était en train de se demander si son courage n’était pas finalement qu'une folie puérile.



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Message(#) Sujet: Re: Duality (NFS) || Jack Griffith Duality (NFS) || Jack Griffith EmptyVen 9 Fév - 21:06

( Duality )


‎‎  ‎ En toute honnêteté, Jack avait complètement oublié le courrier que lui avait adressé son nouveau collègue ; et elle avait également oublié que ce dernier était supposé passer dans les serres pour discuter de Merlin seul sait quoi. Trop prise dans ses recherches minutieuses du père de Teddy, étudiant des faits divers dont le point commun se trouvait être Kilkenny, elle n’avait pas non plus prêté attention au bruit de pas – pas plus qu’aux coups frappés à la porte, qui ne lui provoquèrent qu’un vague froncement de sourcils. Sûrement un élève, qui repasserait en n’entendant aucune voix l’inviter à entrer. Mais la porte s’ouvrit d’elle-même, en dépit de l’absence de réponse de la professeure.
‎‎  ‎ Retirant ses lunettes dans un geste d’humeur ostensible, Jack ouvrait déjà la bouche pour épingler le malotru – et éventuellement le menacer de le donner en pâture à ses plantes carnivores –, mais la vue de Bevans lui fit plutôt hausser un sourcil parfaitement épilé. Qu’est-ce qu’il fichait là, le miséreux barbu ? Elle ne l’avait que peu croisé depuis son arrivée – et sa mémorable (et divertissante) entrée en scène –, mais elle n’avait pas une très haute opinion du personnage. La fadeur allait de pair avec la médiocrité ; et fade, cet homme paraissait l’être autant qu’une soupe mal assaisonnée. Très peu pour elle. Avant même qu’elle n’ait pu le saluer, il prit la parole ; comme s’il avait récité son texte avant de monter sur scène. “Professeur Griffith, j’ai à vous parler de ce qu’il s’est passé avec Silas lors de votre dernier cours.” Cette fois, le sourcil avait disparu sous les quelques mèches blondes qui étaient tombées sur son front. Jørgensen ? Qu’est-ce qu’il avait encore foutu, ce petit con ?
‎‎  ‎ Laissant la surprise transparaître sur son visage, Jack reposa lentement ses lunettes sur son bureau et soupira, passant dix doigts agités dans ses cheveux désormais décoiffés. Ses yeux la piquaient à force d’écumer les petites lignes des encadrés qu’elle étudiait avec attention. ‎“Appelez-moi Jack, pitié. Et bonjour à vous aussi, cher collègue.” Elle marqua une pause, commissures ourlées en amusement cruel. Guindé, l’air nerveux, pas beaucoup de charisme ; hm, voilà l’apéritif. “Votre prénom, c’est comment, déjà ?” musarda-t-elle, tapotant sa lèvre inférieure d’un air pensif. “Carwy ? Kerwine ? Kayure ? Rayure, peut-être ?” Un petit rire la secoua. “Alors, Jørgensen ? Dites-moi tout. Je n’ai plus aucun souvenir de ce qu’il a bien pu faire, mais soyez certain qu’il sera reçu avec le comité adéquat.” Sourire de lionne aux babines pourléchées par anticipation ; soif de sang.
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Message(#) Sujet: Re: Duality (NFS) || Jack Griffith Duality (NFS) || Jack Griffith EmptyVen 9 Fév - 21:32

Duality
Caerwyn grimaça légèrement derrière sa barbe. Il en avait oublié les règles les plus simples de politesse mais étrangement, cela le dérangeait moins de savoir qu’il avait pu froisser Griffith. Encore une fois, c’était une réaction puérile mais, dans sa honte, celui lui apportait un peu de réconfort, le poussant un peu dans une audace qu’il n’avait que rarement. Il semblait également que l’animosité injustifiée qu’il portait à sa collègue de Poufsouffle soit réciproque. Non seulement il avait l’impression d’être analysé de la tête – ce qui lui fit poser les mains sur les hanches d’agacement – mais son regard semblait prêt à en découdre également. Le regard dur et la mâchoire serrée, Caerwyn gardait fièrement contenance malgré une déglutition difficile qui passa certainement inaperçu. Du moins il l’espérait. Elle semblait plus amusée par la situation qu’autre chose ce qui ne présageait rien de bon pour le professeur néophyte.

Si elle lui avait permis de l’appeler par son prénom, elle ne tarda pas de s’attaquer au sien, prenant un malin plaisir à le massacrer, ponctuant son massacre par une pique gratuite qui arracha un sourire mauvais et tendu au professeur de potions. C’était donc ce genre de jeux auxquels elle aimait jouer. Il avait bien eu raison de l’éviter jusque-là mais si elle s’en prenait injustement à ses élèves, il n’aurait d’autre choix que de la confronter à nouveau. Elle rit, certainement très fière de sa mesquinerie, là où Caerwyn se contenta toujours de sourire derrière sa barbe. Oui, cette femme était plus qu’intimidante mais il n’y avait aucune raison qu’il s’écrase devant elle.

— Vous avez retiré injustement des points à Serdaigle pour son travail. Il était dans les temps et correct. Si ce n’est pas personnel, je ne sais pas ce que c’est.

Il savait que Silas avait une réputation d’élève plutôt difficile mais de là à ce qu’il devienne le bouc émissaire des professeurs était tout simplement inconcevable pour le directeur de Serdaigle.

— Oh et ce sera professeur Bevans, pour vous, Jack. Ce sera plus facile pour vous, visiblement.

Son sourire ne se détacha pas des lèvres. Il savait pas trop à sa témérité allait l’emmener mais il était trop tard pour se débiner maintenant. De toute façon, que risquait-il ? De se faire agresser par des mots ? Il savait faire le dos rond, ayant eu un sacré entraînement de plusieurs années. Mais cela ne signifiait pas qu’il allait courber l’échine devant elle.



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Message(#) Sujet: Re: Duality (NFS) || Jack Griffith Duality (NFS) || Jack Griffith EmptyVen 9 Fév - 22:17

( Duality )


‎‎  ‎ Impossible pour Jack de ne pas sourire davantage devant la grimace à peine masquée par la barbe. Visiblement, il n’avait pas tout à fait prévu d’être impoli ; stressé, donc. C’est bien ce qu’il lui semblait avoir fleuré : l’odeur de la peur. Mieux encore, la façon dont il posa ses mains sur ses hanches en une attitude défensive la réjouit ; une cible facile, il ne serait pas très compliqué de lui faire comprendre qui commandait, ici. Il avait beau arborer son petit air de dur, il n’en restait pas moins un quadragénaire à l’hygiène douteuse dont le visage disparaissait à moitié dans une barbe vraisemblablement bien commode pour lui épargner des réactions embarrassantes. Un moucheron flirtant avec l’un des pièges de l’une de ses plantes carnivores chéries, en somme.
‎‎  ‎ La torture de son prénom fut une façon évidente et (trop) simple de tester les limites de ce cher collègue. Ceux qui avaient sa faveur se prêtaient volontiers au jeu ; les autres… Eh bien, Bevans semblait avoir choisi le camp des autres, avec son sourire figé. Pauvre enfant sans humour, elle l’en plaindrait presque. Il ne répliqua pas, toutefois, se contentant d’exposer qu’elle avait retiré des points à sa maison – injustement, selon lui. Évidemment, un sourcil blond s’arqua ; dubitatif. Remettait-il sa parole en cause, ce cancrelat ? Oh, mais il m’accuse d’en faire une histoire personnelle, en plus. Cette fois, le maître des potions avait gagné, un pli mauvais barrait sa bouche qui n’avait plus rien d’aimable ou de joueur. “Oh et ce sera professeur Bevans, pour vous, Jack. Ce sera plus facile pour vous, visiblement.
‎‎  ‎ Un rire jaillit de sa gorge – impossible de déterminer s’il était réjoui ou froid. Se remettant tranquillement de son hilarité, sans se soucier de la réaction du pauvre fou, elle posa une main sur son cœur en prenant un air choqué. “Même pas bonjour et on attaque déjà les jeux sexuels ? Eh bien ! Si ça vous fait plaisir, professeur, la pauvre petite Jack ne manquera pas de flatter votre ego rabougri” ronronna la lionne soudain gonflée. Elle se redressa, fit reculer sa chaise et s’avança à pas lents vers sa victime ; séduction, menace, avertissement ? Difficile à dire, mais elle ne s’arrêta pas avant de poser un doigt sur sa poitrine. “Vous débarquez ici, dans mon bureau, pour m’accuser de m’acharner contre un élève sans même me laisser la possibilité d’exposer la situation, et en plus de cela, vous me manquez de respect parce que vous n’avez aucun sens de l’humour ?” Sans prévenir, son doigt migra vers son col, qu’elle fit mine de lisser – avec un peu trop d’énergie, laissant entendre qu’elle n’était pas dépourvue de force derrière cette apparence sophistiquée. “Ce sera madame pour vous, Bevans. Je vous laisse deux options : sortir de ce bureau, en repasser le pas avec politesse ; ou ne pas revenir.” Ses yeux cristallins s’ancrèrent dans les siens. Elle ne souriait plus.
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Message(#) Sujet: Re: Duality (NFS) || Jack Griffith Duality (NFS) || Jack Griffith EmptyVen 9 Fév - 22:42

Duality
L’éclat de rire qui provint de Griffith cessa de faire rire Caerwyn dont le visage sur durcit. Pourtant, il soutenait toujours bravement son regard – il était même fier de lui sur ce coup. Il ne répliqua pas pour l’instant, se contentant de soupirer d’agacement bien qu’il sentait son rythme cardiaque s’affoler échange après échange. Il aurait peut-être dû prendre un Philtre Calmant avant de venir. C’était une erreur qu’il allait certainement regretter. Tout comme avoir donné sa petite balle en mousse à Septimus. Si le geste lui avait fait plaisir – et c’était toujours le cas d’ailleurs, voilà qu’il allait en avoir évidemment besoin. Il leva les yeux au ciel avec exaspération quand elle s’amusa à comparer sa tentative d’autorité à une sorte jeu sexuel. Ils allaient donc jouer à ce jeu-là ? Vraiment ? Le regard dépité et condescendant, il la regarda s’approcher sans rien dire.

Il fronça pourtant les sourcils quand le doigt inquisiteur de la directrice de Poufsouffle vint se planter sur sa poitrine. Pourtant, là encore, il soutenait toujours son regard, ne voulant le lâcher sous aucun prétexte. Il la laissa éructer son petit monologue où elle jouait les indignées. La pauvre. Il ne l’avait pas laissé parler apparemment. Pourtant, de son propre aveu, n’avait-elle pas dit ne pas se souvenir de ce qu’elle avait fait à Silas ? La main de Griffith remonta vers sa gorge. Il n’aimait pas trop ce brusque rapprochement physique qui était visiblement là pour le mettre mal à l’aise. Elle le savait et il le savait. Le visage fermement impassible pourtant, Caerwyn continuait de planter de manière obstinée le bleu sombre de ses yeux dans celui plus clair de Griffith. Cependant, il haussa les sourcils d’un air insolent lorsqu’elle vint à le menacer.

— Sinon quoi ?

Le sourire avait changé de visage. Si la directrice de Poufsouffle ne souriait plus du tout, c’était désormais Caerwyn qui affichait tout son dédain au visage trop proche de Griffith. Il aurait pu retirer cette main impertinente et déplacée qui rôdait autour de lui, mais son corps était trop tendu pour savoir quoi faire sans être brusque. Il se doutait qu’elle avait dû sentir sa nervosité à dès le moment où il était entré dans la pièce. Sinon, elle ne se serait certainement pas approchée autant. Pourtant, il inspira profondément et releva même légèrement le menton. Il faisait plusieurs centimètres de plus qu’elle, autant en profiter pour la toiser.

— Ne venez pas me dire que je vous manque de respect quand vous venez vous coller à moi indécemment. Je vous ai laissé la possibilité de vous expliquer concernant Silas, mais vous avez préféré venir faire votre petit numéro sous mes yeux et ainsi esquiver le problème. Ce n’est guère professionnel, Jack.

Il se surprenait de son audace idiote qui allait sûrement le plonger un peu dans les ennuis. Mais un professeur ne pouvait pas en agresser un autre. N’est-ce pas…?



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Message(#) Sujet: Re: Duality (NFS) || Jack Griffith Duality (NFS) || Jack Griffith EmptyVen 9 Fév - 23:47

( Duality )


‎‎  ‎ La réaction de Bevans était plutôt prévisible ; corps tendu, regard d’acier, refus d’obtempérer. Au moins était-il moins timoré qu’elle ne l’avait d’abord envisagé ; elle pouvait au moins lui accorder ça. Il ne bougea pas davantage lorsqu’elle planta son doigt dans sa poitrine, air féroce contre yeux pleins de défi. Son insolence lui hérissa l’échine d’un drôle de frisson qui la rendit furieuse, sourcils froncés sur un air mielleux complètement disparu. “Sinon quoi ?” Un air de suffisance inattendu s’imprima sur le visage barbu qui la toisait désormais, paré à répliquer plutôt qu’à obéir sans se rebiffer. “Ne venez pas me dire que je vous manque de respect quand vous venez vous coller à moi indécemment. Je vous ai laissé la possibilité de vous expliquer concernant Silas, mais vous avez préféré venir faire votre petit numéro sous mes yeux et ainsi esquiver le problème. Ce n’est guère professionnel, Jack.
‎‎  ‎ Sa mâchoire se serra et ses doigts s’agrippèrent fermement au col qu’elle se contentait de lisser jusqu’ici, abandonnant la seule issue pacifique qu’elle avait proposée avec autorité. “Indécemment ?” répéta-t-elle, émettant un rire incrédule. “Faut-il vraiment que je vous montre ce que signifie indécent ?” Encore un sourcil haussé, sévère ; moue de mépris aux lèvres. “Et quoi, Jørgensen ? Qu’a-t-il fait, à la fin ? Vous ne me laissez m’expliquer de rien, puisque je ne sais même pas de quoi il est question ! Ce n’est pas le seul petit con auquel je retire des points.” Ses doigts s’enroulèrent autour du col, furie battant le sang jusqu’à ce que leurs nez se fassent face. Elle ne se laisserait jamais intimider par un homme ; misogyne et pathétique, avec ça ! “Mettons les choses au clair : ce n’est pas votre ridicule petit pénis flageolant qui vous donne la moindre autorité ici. Je suis professeure depuis des décennies et vous pensez pouvoir me prendre de haut, m’infantiliser et m’expliquer mon travail parce que, quoi ? Vous avez une paire de couilles et ça vous donne tous les droits ? Je vous laisse une dernière chance de vous excuser, après quoi je vous promets que je ferai de votre vie un enfer.” Elle marqua une pause, ravalant l’envie de lui attraper les testicules pour lui faire relativiser le ridicule petit pouvoir qu’il estimait avoir sur elle, alors qu’il n’était personne. “Voyez-vous, Kertruc, je suis quelqu’un de compréhensif, mais certainement pas de patient ou d’indulgent. Alors réfléchissez bien avant de me mettre en colère.
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Message(#) Sujet: Re: Duality (NFS) || Jack Griffith Duality (NFS) || Jack Griffith EmptySam 10 Fév - 0:19

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Il n’eut pas le temps de voir quoique ce soit arriver que son col fut saisi dans le poing furieux de Griffith. Au moins, cela eut pour mérite de faire disparaître aussitôt le sourire insolent de Caerwyn. La gorge sèche, le regard soutenant toujours audacieusement ceux furieux de la directrice de Poufsouffle, il la laissa éructer tout son mépris à son visage. Il resta calme, bien plus calme qu’elle, pour une fois. C’était elle qui s’impatientait, n’hésitant pas à presque l’étrangler pour tenter d’appuyer ses propos. Oui, il avait bien compris qu’il ne lui faisait pas peur, qu’elle ne le craignait pas. Ce n’était pas le but de toute façon. Il n’était nullement venu tenter de l’intimider mais de s’expliquer. Malheureusement, la conversation avait dérapé à une vitesse fulgurante juste pour une histoire de patronyme. Voilà qui était bien ridicule. Pourtant, si Caerwyn trouvait toute cette décision complètement stupide, il était bien évidemment très nerveux et mal à l’aise, voire un peu apeuré. Mais elle pouvait lire toute la crainte qu’elle voulait dans ses yeux, il ne céderait pas, bien trop têtu pour cela.

Ce fut vers la fin de son éruptif monologue que Caerwyn comprit ce qui le mettait viscéralement en colère quand il l’entendait parler. Quelques intonations bien trop familières à ses oreilles pour passer outre. Le cœur du professeur de potions manqua un battement avant de s’affoler un peu plus, sentant que son sang commençait à bouillir lui-aussi. Son regard se durcit considérablement. De plus, il était profondément énervé qu’elle l’accuse d’une sorte misogynie ridicule et qui n’avait certainement pas lieu d’être. Le visage qui était demeuré jusque-là impassible de Caerwyn se déforma sous une colère rugissante et communicative. Son souffle se raccourcissant, n’appréciant ni le comportement, ni les mots et encore moins cette insupportable similarité avec une personne qu’il souhaitait par-dessus tout oublier, il finit par poser son front contre celui de Jack. Il dressa alors un doigt tendu de colère, le regard toujours planté dans celui de son adversaire du jour.

— Je me fiche bien de votre expérience, de vos années en tant que professeur, ou tout simplement de ce que vous pouvez avoir entre les jambes, siffla-t-il dans sa barbe. Je vous ai déjà dit que ce que je vous reprochais par rapport à Silas et vous venez jouer les durs en plus de votre numéro graveleux.

Oui, le sang-froid était désormais perdu mais il était tellement furieux qu’il ne bougerait pas un orteil de ce bureau.

— Je ne vais pas m’excuser d’être venu vous voir parce que vous avez ôté injustement des points à un élève qui a fait son travail. Je ne vais pas non plus m’excuser parce que vous êtes venu me menacer. Maintenant, lâchez-moi et ne tâchez pas de traiter un élève de con à mes oreilles une nouvelle fois.

Il marqua une pause et retira son front de celui de Jack pour la toiser d’un air aussi furieux que mauvais. Il lui coupa la parole avant qu’elle ne puisse rétorquer un « sinon quoi ? » sur le même ton que le sien.

— Sinon, moi aussi je serai capable de faire de votre vie un enfer. Vous pouvez me menacer de m’étrangler autant que vous le souhaitez, me jeter une de vos plantes malodorantes dans mon bureau, j’ai moi aussi mes armes.

Dédaigneusement, il posa un doigt tout aussi inquisiteur que le sien sur son épaule et y fit une pression certaine pour tenter de l’éloigner de lui. Peut-être allait-elle s’en saisir et le briser. Il ne savait pas trop quoi elle était capable, mais visiblement elle pouvait aller très loin. D’un ton plus posé et plus froid, il ajouta :

— Mon autorité ici est exactement la même que la vôtre. Nous sommes tous deux professeurs, tous deux directeurs de maison. Votre expérience n’a rien à voir là-dedans, ni même le fait que je sois un homme.

C’était bien brave de tenter d’apaiser les tensions mais il était plutôt anxieux que cela finisse de faire exploser Jack devant lui. Il se rendit alors que compte que dans son empressement, il en avait oublié sa baguette dans son bureau.



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Message(#) Sujet: Re: Duality (NFS) || Jack Griffith Duality (NFS) || Jack Griffith EmptySam 10 Fév - 1:09

( Duality )


‎‎  ‎ Si la colère de Jack palpitait dans l’atmosphère et effrayait son adversaire, ce ne fut toutefois que temporaire. Contre toute attente, Bevans – plutôt que de reculer ou de battre en retraite – posa son front contre le sien. En d’autres lieux, en d’autres temps, le premier réflexe de la quinquagénaire aurait été de reculer pour le frapper de toutes ses forces – mue par l’instinct de préservation, la volonté de ne jamais se retrouver à la place de sa mère ; mais elle retint de justesse son accès de violence en se contentant de demeurer parfaitement immobile, sans détourner une seule seconde son regard du sien. Ses mâchoires émirent un craquement sinistre tandis que ses jointures blanchissaient à force de serrer le col de ce connard méprisable. Il lui fallut tout son sang-froid pour ne pas brandir sa baguette et le transformer en plante d’intérieur – tant et si bien qu’elle ne desserra pas une seule seconde les lèvres avant la fin de son petit laïus, bien après qu’il eut libéré son front du sien, dont la proximité avait soulevé un frisson désagréable le long de sa colonne. Ses dernières paroles provoquèrent le passage d’une étrange ombre dans ses iris bleus.
‎‎  ‎ Dans un réflexe de vipère venimeuse, Jack saisit le poignet intrusif de son interlocuteur pour l’immobiliser, sans relâcher le moins du monde la poigne féroce qu’elle exerçait toujours sur son col. Un sourire cryptique s’étira, lissant son expression en une déstabilisante face neutre. “Mais c’est qu’il griffe, le chaton.” Le ton était presque appréciateur. Un soupir théâtral fit frémir ses lèvres soigneusement maquillées. “Je ne retire pas de points sans raison, alors laisse-moi le temps de me rappeler de quel devoir il s’agit.” Vouvoiement abandonné comme on laisse un manteau tomber à l’entrée d’une maison ; comme on écarte le voile vaporeux derrière lequel se dessinaient des ombres inquiétantes. Ses yeux cristallins balayèrent l’air chargé d’électricité sans voir sur quoi ils s’attardaient, occupés à fouiller sa mémoire. Enfin, un éclair de compréhension s’alluma. “Ah ! Jørgensen, oui. Cinq points pour la fainéantise crasse de son devoir. Il est capable de faire mieux, bien mieux s’il s’applique. Je refuse de traiter de la même façon un élève qui bâcle son devoir en dernière minute parce qu’il a des facilités et une élève qui a des difficultés, mais a passé du temps à travailler.Une lui avait échappé, parce qu’évidemment Teddy hantait ses pensées à cet instant. Mais ce qu’elle avançait n’en restait pas moins vrai. “Et ne viens pas me dire de baisser la note du gamin plutôt que de lui retirer des points ; éclopé comme il est, il aura besoin d’un bulletin parfait pour trouver du travail.” Jack était pragmatique ; extrêmement pragmatique.
‎‎  ‎ D’un geste brusque, elle se dégagea de ses deux emprises et recula d’un pas en se redressant comme un serpent prêt à frapper, bras croisés sur sa poitrine de lionne féroce. ‎“Je suis sévère, c’est comme ça. Il faudra t’y faire.” Un léger silence s’étira, avant qu’elle ne le perce avec une pointe d’agacement qui fit ressortir son accent campagnard : “Est-ce que tu vas me dire ton nom, à la fin ? Ker-quoi ? C’est une manie, dans cette équipe, d’avoir des prénoms imprononçables ? Entre Wensley et toi, Merlin ne nous épargne rien !
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Message(#) Sujet: Re: Duality (NFS) || Jack Griffith Duality (NFS) || Jack Griffith EmptySam 10 Fév - 18:38

Duality
La poigne qui lui serra le poignet avec la même force que son col ne le surprit nullement. Ainsi, Griffith pouvait effrontément toucher les autres mais ne supportait que l’on jouât à son propre jeu ? Elle était tombé sur le mauvais adversaire. Même s’il avait toujours été d’une nature douce, Caerwyn pouvait se montrer extrêmement borné voire presque puéril. Trop en colère pour sourire une nouvelle fois insolemment, il la laissa dire sa petite picte mesquine sans réagir. Si cela lui faisait plaisir de l’infantiliser. Depuis le début de cet échange plutôt musclé, elle avait quand même réussi à massacrer son prénom, à insinuer qu’il n’était qu’un prétentieux misogyne, et voilà maintenant qu’elle tentait de le rabaisser en utilisant des petits surnoms inoffensifs. Et c’était lui qui lui manquait de respect après ? Il nota également l’usage du tutoiement, comme si cela n’était pas suffisant pour lui montrer à quel point elle ne le respectait pas désormais. De toute façon, il ne fallait pas être un génie pour voir qu’elle l’avait pris en grippe dès le début. Cela tombait bien, c’était réciproque. Le visage toujours impassible, il ne tenta pas de se dégager bien que toutes les phalanges de sa main libre étaient fermés en un poing ferme, bien qu’il ne comptait strictement rien en faire. L’idée d’avoir recours à la violence physique ne lui avait même pas traversé l’esprit une seconde.

Ce fut alors qu’elle se remémora l’incident à l’origine de leur discorde chaotique. Et les mots qu’elle employa tout du long continuèrent de faire bouillir Caerwyn. Il ne comprenait pas comment elle pouvait se vanter d’avoir été dans l’enseignement pendant si longtemps et parler de ses élèves avec des termes aussi injurieux. Furieux, il tenta un léger mouvement pour tenter de se dégager mais la poigne ferme et à deux mains de Jack l’arrêta net. Il nota également l’usage différent de pronoms en fonction des élèves et se demanda si la directrice de Poufsouffle n’avait pas un gros problème avec les hommes en général, se questionnant réellement sur ses capacités à être impartiale comme l’enseignement l’exigeait. Non sans avoir insulté Silas au passage, elle finit par libérer son étreinte, laissant enfin Caerwyn redevenir maître de ses mouvements, beaucoup trop docile en temps normal pour avoir le culot de se rebeller. Le regard torve pourtant, il passa machinalement une main à la base de son cou, là où Jack l’avait fermement maintenu. Elle y avait mis tellement de force haineuse qu’il en avait presque mal.

Cependant, le répit ne fut que de courte durée quand une pointe d’accent campagnard s’échappa des lèvres mesquines de Jack et parvint à ses oreilles déjà martelées par un flux sanguin affolé. Il ne la connaissait que trop bien, cette façon de parler. L’anxiété se fit un peu plus présente, pernicieuse et latente, et il finit par lever les yeux au ciel avant de clore ses paupières brièvement. De plus en plus nerveux, il passa une main tremblante sur son visage puis sa barbe avant de s’empresser de la cacher dans la poche de son pantalon. Il espérait sérieusement que son adversaire n’ait pas noté ce qu’ils devaient tous deux considérer comme un aveu de faiblesse. Quelque peu pris de panique, il se doutait qu’elle n’allait pas tarder à sauter sur l’occasion de lui faire remarquer que son silence était peut-être un peu trop long. Mais il avait perdu son verbe, depuis quelques instants. Certains souvenirs douloureux qu’il essayait par-dessus tout d’oublier essayaient de se frayer un vil chemin dans son esprit afin de le parasiter complètement. Tout ceci à cause d’une simple voix mesquine. Finalement, sa main qui ne tremblait pas sur la hanche, il baissa la tête et soupira profondément. Il prit le temps d’essayer de se ressaisir quelques secondes avant de lâcher qui se voulait ferme :

— Je n’apprécie vraiment pas la façon dont tu parles de nos élèves. Pas plus que tes méthodes d’enseignement. Enfoncer les élèves est contre-productif pour eux et va les démoraliser. Pourquoi ne pas les pousser à se surpasser et les féliciter quand ils y arrivent ? Je ne…

Il soupira profondément et se pinça le nez. Il perdait le fil. Il savait qu’elle allait rétorquer que d’expérience, ce n’était pas comme cela fonctionnait. Que si on donnait une main aux élèves, ils prendraient le bras, quelque chose dans ce genre-là. Il grimaça frustré et lança un bref regard furieux au toit de la serre. Le contact visuel était rompu depuis bien longtemps et il était présentement incapable de le remettre en place. Il dit alors d’une voix plus terne :

— C’est Caerwyn.

Furieux contre lui-même, il savait qu’il avait perdu. Le dos trempé d’une angoisse sourde qui venait de le paralyser, il s’en voulait énormément. Dans un dernier instant de courage, il releva fièrement le menton en soupirant, ne souhaitant pas courber davantage l’échine devant Jack, attendant que sonne le glas.



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Message(#) Sujet: Re: Duality (NFS) || Jack Griffith Duality (NFS) || Jack Griffith EmptySam 10 Fév - 22:13

( Duality )


‎‎  ‎ L’hostilité réciproque palpitait dans l’atmosphère, se répandant en courants électriques le long des silhouettes raidies qui s’affrontaient à bras-le-corps sans se quitter une seule seconde des yeux. Il y avait presque quelque chose de chimique dans cette confrontation explosive, dont la toxicité embrumait les cerveaux aveuglés par des volutes spiralées. Soif de pouvoir et d’autorité contre volonté de se faire respecter ; c’était un duel d’egos. Il en allait toujours ainsi avec Jack. Chaque nouveau venu était éprouvé, testé, jaugé à l’aune d’une curiosité attentive – méfiance s’aiguisait toujours pour prévenir les opportunistes prêts à lui planter un couteau dans le dos. La vie était une lutte permanente ; seuls les faibles et les idiots n’en étaient pas conscients. Mais le nouveau professeur répondait un peu trop vivement à ses aiguillons venimeux, encore ignorant des petits jeux de sa collègue parée d’une pelisse de fauve assassiné. La colère l’avait même gagnée, dédaignant l’épreuve du feu pour la démonstration de force sans pitié. Si sa famille lui avait bien appris une chose, c’est qu’il fallait frapper avant d’être frappé. Elle ne concevait pas ses relations autrement qu’en rapports de force permanents – souvenirs cuisants des insultes et des coups du faux père imprimés en lettres capitales dans le crâne. Jamais, s’était-elle promis.
‎‎  ‎ Bevans demeura impassible et immobile durant toute sa diatribe, avant de chercher à se dégager sèchement – en vain. Seulement à cet instant, la directrice prit conscience qu’elle serrait toujours – et trop fort – le col et le poignet de son collègue ; elle les relâcha sans ciller ni se départir de son attitude de prédatrice étudiant sa proie, mais le trouble gagna un bref instant ses yeux cristallins – dont les flaques chatoyantes suivirent la façon avec laquelle le maître des potions frotta son col pris d’assaut. Elle s’était laissé emporter ; et elle détestait ça. Ce n’était pas son genre ; ce n’était pas ce qu’elle voulait. Il y avait, encore une fois, un elle-ne-savait-quoi dans l’air qui lui hérissait l’échine et la poussait à céder aux impulsions qu’elle maîtrisait d’ordinaire parfaitement. Tout était calculé ; ce n’était pas censé déraper, encore moins échapper à son contrôle.
‎‎  ‎ Remettant la conversation sur des rails mieux maîtrisés, elle ne put s’empêcher de se tendre en voyant soudain le malotru lever les yeux au ciel ; avant de les fermer, juste un instant, comme on chasse une réminiscence pénible. Une main à peine tremblante passa sur le visage barbu, avant de gagner le refuge d’une poche ; mais trop tard, elle l’avait vue – saisie au vol ce basculement dans l’attitude du quadragénaire qui l’interrogeait soudain et faisait s’incliner sa tête blonde sur le côté d’un air intrigué. Un silence étrange, détonant, s’étira après la fin de sa dernière exclamation au sujet de son prénom imprononçable. L’ambiance avait basculé dans une intimité qui déplaisait à Jack ; sensation de se muer en voyeuse immobile à la fenêtre d’un passé qui ne lui appartenait pas. Quoi qui ait pu déstabiliser Bevans, il s’agissait d’un point suffisamment sensible pour que l’aîné se départisse de son sourire féroce. Hésitant à percer elle-même la scène muette de sa voix claire, elle retint toutefois sa langue lorsqu’il baissa la tête et soupira.
‎‎  ‎ Elle n’émit pas une seule remarque, pas plus qu’elle ne se moqua ou utilisa son soudain accès de faiblesse pour mieux lui rentrer dedans. Elle avait gagné ; personne ne pouvait le contester, alors la joute prenait fin. C’était aussi simple que cela. Oh, bien sûr, personne n’échappait aux taquineries de Griffith – il s’y ferait ; enfin, il valait mieux pour lui. Autrement, ces scènes de ménage se reproduiraient régulièrement jusqu’à ce que ses nerfs cèdent ; ceux de Jack étaient en métal trempé, impossible de les faire vibrer au son souhaité. Enfin, Bevans reprit la parole – employant un tutoiement qui arracha un sourire franc à la doyenne. Eh bah, voilà ! Ce n’était quand même pas si dur de se sortir le balai qu’il avait dans le cul. Il n’acheva cependant pas sa phrase, visiblement agacé – nez pincé entre deux doigts impatients, soupir défait aux lippes. “Tu peux désapprouver, mon cher, je ne t’en empêcherai pas. Je ne viendrai pas davantage te donner des leçons de pédagogie” ajouta-t-elle en haussant un sourcil, soulignant qu’elle le trouvait non seulement effronté, mais déplacé. “Ce n’est pas que j’ai tort ou que tu as raison, en réalité ; c’est que nous ne voyons pas les choses de la même façon. Tu trouves que je les enfonce ? Non, je les sanctionne lorsqu’ils ne se fournissent pas assez d’efforts. Et crois-moi qu’ils sont largement récompensés lorsqu’ils réussissent. Les pousser à se surpasser, c’est donc exactement ce que je fais.” Rien n’était plus jouissif que de se couler en voix de la raison pour porter le dernier coup. C’était une gagnante ; ça aussi, il s’y ferait.
‎‎  ‎ Une grimace déforma les lèvres pratiquement enfouies dans la barbe, levant un regard plein de frustration vers le ciel de verre qui les tutoyait. Il paraissait incapable de la défier des yeux comme quelques minutes auparavant, ce qui satisfaisait bien sûr l’ego de Jack, mais aiguisait également son intérêt. Quelle mouche l’avait donc piqué ? Ou plutôt : quelle pique avait fait mouche ? “C’est Caerwyn.” Relevant le menton, le dénommé Caerwyn semblait d’un coup moins vulnérable. “Cae… er…” Un claquement de langue agacé échappa à Griffith, dont les yeux roulèrent dans leurs orbites avec agacement ; luttant contre ce r épais, qui collait à son palais mal habitué aux accents gallois. Elle décida finalement d’opter pour l’accent français qu’elle avait bien développé avec les années passées à Beauxbâtons, qui lui permit de mieux découper les syllabes qu’elle avait tendance à agglomérer. “Ca-ieur-wine” détacha-t-elle, sourcils froncés, langue coincée entre les incisives d’un air de réflexion complexe. “Eh bien, mes aïeux !” s’exclama-t-elle, posant une main sur sa poitrine avec un soupir exagéré. “Je suis à deux doigts de t’appeler Wyn pour le restant de tes jours.” Apparemment prise dans son petit numéro comique, Jack paraissait loin de prendre conscience du malaise de son collègue ; encore moins de ce dos ensuqué dont la lumière captait quelques gouttelettes traîtresses à la base de sa nuque exposée. Et pourtant… D’un mouvement fluide, elle extirpa sa baguette de l’une des poches de sa blouse ; deux tasses de café fumantes passèrent par une fenêtre ouverte de la verrière du bureau pour atterrir sur le meuble qu’elle regagna à pas souples, s’asseyant confortablement dans sa chaise en désignant celle qui lui faisait face. “C’est l’heure de mon café.” Demi-mensonge, demi-vérité ; à lui de décider ce qu’il choisirait d’y voir.
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Message(#) Sujet: Re: Duality (NFS) || Jack Griffith Duality (NFS) || Jack Griffith EmptySam 10 Fév - 23:24

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Dans son coin, soudainement et étrangement seul, Caerwyn s’insultait de tous les noms. Il s’était promis de tenir bon, de ne pas se courber face à la directrice de Poufsouffle pour régler cette injustice qui faisait bouillir son cœur d’une colère sourde. Et pourtant, désormais, la seule colère qu’il était capable de ressentir était envers lui-même et à quel point un simple accent campagnard avait réussi à le déstabiliser complètement. Pourtant, aucune parole assassine, aucune remarque acerbe ou blessante ne vint déchirer ce silence que Caerwyn trouvait bien trop assourdissant. Il n’avait pas réagi à son bref monologue sur leur divergence pédagogique. Il était vaincu, il était tout naturel qu’elle profite de l’occasion pour asseoir son expérience et se jouer voix de la sagesse. Cela ne servait à rien de renchérir dessus, il n’avait pas envie de se jeter à nouveau dans une mêlée perdue d’avance. Pourtant, il avait presque eu l’impression que la voix de Jack s’était radoucie. Elle avait dû percevoir ce qu’il avait pourtant essayé de cacher. Il jeta un bref coup d’œil à sa poche, comme si cela allait arrêter magiquement la crise incontrôlable de ses muscles. En vain, malheureusement. Il sentait toujours une fébrilité dans ses doigts qu’il ne supportait pas à cet instant. Il aurait pu accuser le contrecoup, seul, dans son cachot mais rester digne dans un moment pareil, face à Griffith était particulièrement ardu.

Pourtant, il acceptait la défaite. Il ne la niait pas. Mais contre toute attente, Jack n’en jubila pas. Il était persuadé qu’il aurait eu droit à un interminable monologue railleur ou une tirade digne de Shakespeare mais rien, toujours rien. C’était presque insupportable, cette attente. Malgré son menton bravement relevé tel un épéiste attendant qu’on l’achève, il daigna reporter ses yeux sur Griffith. Cette dernière ne semblait pas si rieuse que cela. Elle paraissait plus intriguée que railleuse. Non, il ne semblait qu’elle se décide à l’achever prochainement. Elle se prêta même à respecter enfin son prénom, tentant tant bien que mal de le prononcer correctement. Le visage de Caerwyn se détendit légèrement et la regarda à nouveau dans les yeux, intrigué tout comme elle. Elle opta finalement pour un accent bien français ce qui, d’une part, surprit grandement le nouveau professeur de potions (il ignorait totalement qu’elle puisse avoir des origines françaises), de deux le soulagea. Il préférait largement celui-ci que l’autre qui lui rappelait bien trop de mauvais souvenirs. Un discret sourire amusé lui fut même arraché malgré lui devant l’effort colossal que semblait déployé la professeur de Botanique pour tenter, enfin, de bien prononcer son nom. Il haussa alors les épaules avec désintérêt.

— Tu peux m’appeler comme tu veux. Peu importe.

Il s’en moquait après tout. Elle pouvait même l’affubler d’un surnom grotesque tel que « gros barbu » qu’il ne dirait rien, certainement. Du moins pour le moment. Il se garda bien de lui proposer cette éventualité, se doutant qu’elle sauterait certainement sur l’occasion pour lui donner tout un tas de pseudonymes tout plus ridicules les uns que les autres. À voir, peut-être certains pouvaient se montrer amusants. Le ton soudainement plus léger de cette conversation triviale détendit le vaincu de la dernière joute qui se demanda alors si ce n’était peut-être pas le moment de prendre congés. Il n’avait plus rien à faire ici de toute façon. Et il devait peut-être repartir à nouveau avant que la situation ne s’envenime à nouveau. Pourtant, elle fit apparaître alors des tasses de café, prétextant qu’il était l’heure d’en boire. Surpris, Caerwyn haussa un sourcil. Non seulement c’était le crépuscule, donc clairement pas l’heure de boire un café si elle comptait dormir avant sa journée de cours du lendemain, mais en plus, il n’y avait pas une mais deux tasses ? Incrédule, il regarda la chaise qu’elle venait de désigner d’un geste leste. La gorge sèche et toujours légèrement endolorie par la poigne de fer dont elle avait été victime, le directeur de Serdaigle regarda un instant le siège, hésitant.

Il était en effet tiraillé entre l’envie de retourner dans sa solitude réconfortante ou tentait le défi de s’asseoir en face d’elle. La sagesse voudrait peut-être de décliner l’invitation, les dernières minutes ayant été déjà riches en émotions. Il était curieux de se dire que celle qui en était presque venu aux mains une pincée de minutes auparavant lui proposer désormais de partager un café. Regardant la tasse durant de longues secondes, il choisit de relever le défi. Il la tira doucement avant de s’asseoir dessus. Il prit alors la tasse et jeta un coup œil vif au liquide. Qui sait, elle aurait très bien pu y mettre le jus d’une de ses fleurs empoisonnées à l’intérieur. Si d’apparence, rien ne semblait anormal, ce ne serait qu’en le goûtant qu’il se ferait fixé. Pourtant, il se devait de noter l’attention de son aînée. Alors, d’une voix posée, il dit simplement et humble :

— Merci.

Au moins ne viendrait-elle pas lui reprocher son manque de politesse. L’omission du bonjour, plus tôt, était malheureuse. Il était tellement nerveux à l’idée de cette confrontation que sa précipitation en avait oublié les bases. Il porta à la tasse et ses lèvres et en but une légère gorgée. Il n’était pas certain que la caféine soit le meilleur remède contre ce stress persistant mais tant pis. La chaleur qui lui tombait dans la gorge lui fit du bien. Ne souhaitant nullement un nouveau silence gêné qui trahirait à nouveau sa nervosité, il finit par dire :

— Ton accent français est impeccable, j’ignorais que tu avais un quelconque lien avec ce pays.

Immédiatement, il ferma les yeux et eut une moue agacée. Il ne la connaissait ni d’Ève ni d’Adam, bien évidemment qu’il ignorait tout d’elle. La conversation était bien trop triviale pour ne pas être ridicule. Il secoua la tête de gauche à droite, retenant un soupir exaspéré, ayant soudainement envie de s’envoyer le café brûlant dans les yeux. C’était complètement stupide, mais au moins il ne pourrait plus sortir ce genre d’inepties inutiles qui le feraient passer pour un âne devant sa farouche collègue. Finalement, d’une voix presque tremblante et agacée, trahissant toute son exaspération et sa frustration, il lâcha :

— Pourquoi le café, au fait ?

Pourtant, il gardait toujours précieusement la tasse dans ses mains, la chaleur du liquide à travers la porcelaine lui brûlant les paumes. Mais ceci était bien le cadet de ses soucis. Il se rendit compte que la question était tout aussi stupide que son commentaire sur l’accent français. Il avait bien proposé un thé à Septimus pour tenter de calmer ce dernier. Était-ce la même démarche avec Jack ? Il avait dû mal à s’imaginer que la femme qui venait à moitié de l’étranger puisse être aussi prévenante. Il était ridicule. Peut-être aurait-il mieux fait de partir finalement. Cela lui apprendra à se penser téméraire.



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Message(#) Sujet: Re: Duality (NFS) || Jack Griffith Duality (NFS) || Jack Griffith EmptyMar 13 Fév - 12:46

( Duality )


‎‎  ‎ La défaite sonnait aussi clairement qu’une pierre ricochant sur l’eau claire d’un lac paisible. Elle ne revêtait pas la violence attendue par l’adversaire, dont le regard troublé paraissait s’étonner de la bride soudain relâchée de la conversation. Quelque part, il s’agissait d’une façon de faire très animale : démonstration de force aussitôt apaisée lorsque le plus faible acceptait la supériorité de l’autre. Jack n’avait aucunement besoin d’aller plus loin ; elle ne prenait aucun plaisir dans la souffrance – qu’il s’agisse de la contempler ou de l’infliger. Ce n’était qu’un outil comme un autre, qui lui servait à garder le contrôle du navire ; gouvernail tenu d’une poigne de métal. Avisant sans doute qu’il ne s’agissait pas d’une trêve temporaire, mais de l’arrêt des hostilités, Bevans se détendit et se risqua même à sourire – rien qu’un peu – devant les efforts de la doyenne pour prononcer son prénom. Ses épaules se levèrent sans grande conviction, assurant qu’elle pouvait l’appeler comme bon lui semblait. “Vraiment ?” lâcha Griffith, haussant un sourcil aussitôt suivi d’une commissure relevée avec un amusement loin d’être dissimulé. Il y avait une différence entre rendre les armes et les fourrer dans les bras du vainqueur.
‎‎  ‎ Ce fut au tour de Caerwyn d’arquer un sourcil dubitatif lorsque la quinquagénaire lui offrit du café. Mais s’il parut hésiter, figé dans l’observation méfiante de cette invitation aux airs de traquenard, il finit par obtempérer et accepter. Tandis que Jack l’attendait à son bureau, le maître des potions s’approcha, puis s’assit en examinant le contenu de sa tasse. Un sourire de chat étira ses lèvres ravies, acceptant le remerciement d’un hochement de tête appréciateur. Elle ne put toutefois pas ignorer l’occasion de le chambrer. “Si je voulais tuer un potionniste, je ne chercherais pas à l’empoisonner” confia-t-elle d’un air de conspiratrice, baissant la voix comme si elle lui livrait un secret. Ses yeux cristallins pétillèrent de malice, bien loin de la dureté minérale qu’ils revêtaient à peine quelques instants plus tôt.
‎‎  ‎ Ils trempèrent chacun leurs lèvres dans le breuvage amer en guise de calumet de la paix. La professeure de botanique avait une conception des rituels sociaux un peu surprenante, mais on ne pouvait pas dire qu’elle manquait d’efficacité pour asseoir son autorité. Elle préférait largement passer pour la cinglée du groupe plutôt que pour la faible du coin. Une gorgée plus tard, Bevans émettait une remarque sur son accent français, avant de fermer les yeux d’un air agacé – ce que son interlocutrice ne releva pas. “J’ai passé la majeure partie de ma vie en France” révéla-t-elle à la place. “J’occupais le même poste à Beauxbâtons, avant d’atterrir ici deux ans plus tôt. Et encore avant cela, j’étais chercheuse.” Dérouler son curriculum vitae était toujours source de fierté, quoiqu’elle ne puisse empêcher une pointe d’amertume de piquer sa langue à la mention de la recherche abandonnée. Quelle idiote, vraiment ! Tout ça pour un homme dont elle voulait se débarrasser aujourd’hui. “Et toi, alors ? D’où nous viens-tu, mon cher ?” Certains diraient que ce n’était pas un concours de bites ; Jack estimait que c’était toujours un concours de bites.
‎‎  ‎ Secouant la tête, Caerwyn reprit la parole d’une voix étrangement affectée. “Pourquoi le café, au fait ?” La directrice fit la moue, suivant le contour de sa tasse du bout de doigts parfaitement manucurés. “En règle générale, j’invite mes nouveaux collègues à boire un café. Même si, en règle générale, je ne m’écharpe pas avec eux juste avant.” À nouveau, la malice habitait les iris céruléens ; gagnant la bouche un brin moqueuse. “Mais je suis de bonne composition” ronronna-t-elle en croisant ses mains sous son menton délicat. Du moment qu’on lui donnait raison, sans doute.
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Message(#) Sujet: Re: Duality (NFS) || Jack Griffith Duality (NFS) || Jack Griffith EmptyMar 13 Fév - 23:46

Duality
Jack prenait bien trop de plaisir dans cette situation. Son sourire carnassier, ses yeux qui brillaient d’une lueur qui ne visait pas à rassurer l’interlocuteur, sa posture de prédatrice... Petit à petit, Caerwyn avait l’impression de mettre le doigt sur le genre de personnage qu’elle était. Une femme caractérielle, avide d’autorité et qui ne laisserait rien ni personne la contredire ou aller contre elle. Un genre d’individus qu’il connaissait un peu trop bien à son goût. Il retint un soupir sur son visage fermé, essayant une nouvelle fois de balayer ces désagréables réminiscences. Cependant, Jack se montrait étonnamment prévenante malgré le feu de la jubilation dans ses yeux. La chaise, le café, le ton soudainement adouci. Malgré son regard de prédateur, rien ne pouvait laisser imaginer que ses doigts avaient maintenu fermement la base de sa gorge quelques instants seulement auparavant. C’était peut-être cela qui rendait Caerwyn si méfiant. Il avait sûrement vu (il espérait) l’un de ses pires visages et il se demandait bien ce qu’il pouvait lui arriver en ayant cette information. Elle tenta alors une remarque sur le fait que le poison n’était peut-être pas la meilleure façon de se débarrasser d’un potionniste. Le concerné acquiesça d’un haussement de sourcils et d’un sourire approbateurs. Au moins, pouvait-il boire son café si généreusement offert en toute quiétude.

Une nouvelle fois, Caerwyn fut surpris de ne pas entendre un commentaire cinglant de la part de Griffith lorsqu’il s’embourba dans sa tentative de conversation avortée. Pire encore, elle y répondit sans prêter attention à l’agacement du professeur de potions envers lui-même. Elle déroula alors son parcours de vie, mentionnant la France, où elle y avait passé un bon bout de temps, indiqua qu’elle était également été professeur de Botanique à Beauxbâtons pendant sûrement des années comme elle avait aimé le souligner plus tôt durant leur échauffourée. Puis il y eut Poudlard et avant même cela elle avait été chercheuse. Bien évidemment. Il ne remettait absolument pas sa parole en question – elle semblait, après tout, bien trop fière pour inventer tout cela. Mais heureusement que Caerwyn avait déjà une piètre opinion de lui-même, cela l’aidait à ne pas trop sombrer dans un marasme complexé. Évidemment, insatiable, Griffith finit par lui demander l’inévitable question de son propre parcours professionnel. Il préféra éviter de répondre pour le moment, encore un peu trop nerveux pour cela. Il la laissa plutôt se justifier du café, indiquant que c’était là sa façon d’accueillir ses nouveaux collègues et que la mésentente qu’ils avaient eu n’était pas dans ses habitudes, qu’elle était d’ordinaire de bonne compagnie. Dubitatif, il haussa un sourcil et daigna même la regarder à nouveau dans les yeux.

— C’est ce qu’ils disent avant ou après que tu les aies physiquement menacés ?

Il se risqua un sourire visant à souligner sa dérision. Non, il n’était pas tellement rancunier sur ce point-là. Après tout, lui-même avait eu son interaction physiquement agressive également. Bien que le plus objectivement du monde, il s’était trouvé bien plus pacifiste que sa collègue. Finalement, continuant sur sa lancée taquine voire narquoise, il reprit :

— D’où je viens ? De Llandovery, c’est une petite ville dans le Pays de Galles.

Avec un air cette fois-ci plutôt impassible et presque détendu afin de jouer le benêt, il prit une longue gorgée de café, son regard toujours accroché à celui de Jack. En réalité, cette malice dans la réponse visait surtout à lui faire gagner du temps. Car il ignorait strictement quoi lui répondre. Trois choix s’offraient à lui. Le premier simplement ne rien dire. Le moins brave mais le plus sécurisant. Le moins il en disait à cette sorcière, mieux il se porterait certainement. La deuxième, mentir. La moins envisageable. Une solution aussi stupide qu’éphémère dans son esprit. Et enfin la dernière, tout dire (dans la limite de l’avouable). Être honnête et assumer cette différence cinglante qu’il avait avec ses autres collègues. Qu’il n’avait fait ni Université magique, ni des années dans la recherche, à voyager à l’autre bout du monde afin de découvrir des propriétés magiques oubliées. Seulement un chanceux qui pourrait s’estimer heureux de simplement être là. Dire la vérité empêcherait Griffith de la découvrir par elle-même et de lui ressortir à un moment inopportun. Finalement, il inspira profondément avant d’avoir d’un léger sourire humble.

— Je ne sais pas pourquoi tu me le demandes puisque tu dois déjà le savoir. Après Poudlard, je suis retourné vivre parmi les Moldus. La magie, le monde sorcier, je n’y avais senti aucune affinité et je n’ai plus voulu en entendre parler. J’ai alors travaillé à Londres pendant un moment.

Il n’avait nullement envie de lui détailler ce pan de sa vie. Elle n’aurait aucun intérêt à connaître davantage de précisions qui, de toute façon, n’apporterait rien d’intéressant à la conversation.

— Suite à une… décision personnelle dirons-nous, j’ai finalement choisi de retourner du côté des sorciers. J’ai trouvé un poste à l’apothicairerie du Chemin de Traverse où j’y ai travaillé quelques années en tant que potionniste.

Il eut un sourire.

— Rien de bien clinquant, n’est-ce pas ? Et avant que tu me coupes parce que je te vois venir, je ne suis pas venu quémander ce poste auprès de Fergal. Même si nous nous connaissions d’avant, il m’a fait passé un entretien d’embauche comme tout le monde et s’est montré très impartial.

Petite pique gratuite qui rappelait l’origine de leur discorde. Peut-être allait-il regretter à nouveau cet instant de témérité. Il s’était bien gardé de dire que sa principale motivation pour retourner à Poudlard était ses enfants. Si Griffith utilisait ses méninges pour voir les indices sous ses yeux plutôt que de les user à intimider agressivement ses collègues, elle aurait sûrement remarqué qu’elle avait deux Bevans parmi ses élèves. À elle de faire les conclusions qu’elle voulait mais jamais il n’en avait parlé à ses collègues. Jamais ses deux enfants n’en avaient parlé non plus cela dit. Il se doutait d’ailleurs que s’ils auraient pu changer de nom en apprenant qui serait leur nouveau professeur de potions, ils l’auraient fait instantanément. Cela dit, ils avaient même pas besoin de cette excuse pour vouloir abandonner leur patronyme initial. Il reprit alors, sur un ton ironiquement joyeux :

— Donc voilà, je suis un « nobody », bien loin de toutes les années d’expérience que vous tous acquis à Uagadou ou Beauxbâtons, peut-être Durmstrang pour d’autres, qu’en sais-je, mais je n’ai pas volé ma place.

Oui, il y avait sûrement de la frustration dans sa voix mais également une indéniable détermination. Il était venu ici, à Poudlard, un lieu qu’il détestait, par simple devoir paternel. Maintenant qu’il y était, il accomplirait son devoir avec le plus d’honneur possible et… et par Merlin qu’il était sûrement le plus fini des idiots de se livrer au jeu de Griffith. Mais plutôt que de la laisser l’agresser de sa langue acerbe, il préférait se crucifier lui-même. Avec un peu de chance, elle se lasserait de ce jeu stupide.



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Message(#) Sujet: Re: Duality (NFS) || Jack Griffith Duality (NFS) || Jack Griffith EmptySam 17 Fév - 22:46

( Duality )


‎‎  ‎ Son trait d’humour noir au sujet du poison rassura son collègue, paradoxalement – si seulement il savait… Toujours est-il qu’il se détendit enfin, semblant prendre plus à la légère le ton grinçant de son aînée. Il faudrait de toute façon que le petit s’y habitue, autrement il se ferait dévorer tout cru. Et si elle remarqua qu’il choisit de ne pas répondre immédiatement à la question du parcours, elle ne le releva pas. Encore une fois, c’était la preuve tangible qu’elle avait gagné ; qu’elle dominait la conversation sans avoir à déployer davantage de démonstrations de force, tout crocs dehors. C’était ainsi, avec les hommes – il fallait taper du poing sur la table dès la première rencontre pour les remettre à leur place, leur signifier qui commandait et qui ils ne pouvaient pas emmerder. Si elle n’avait qu’un très bref aperçu de qui était Caerwyn Bevans, elle ne regrettait pour autant aucune de ses piques assassines. Mieux valait mettre les points sur les i avant que le pauvret ne tombe des nues en découvrant son caractère féroce a posteriori. Jack ne reculait devant rien, un point c’est tout. “C’est ce qu’ils disent avant ou après que tu les as physiquement menacés ?” s’enquit d’ailleurs son cadet en haussant un sourcil suspicieux. Un rire secoua la quinquagénaire, dont les yeux cristallins pétillèrent. “Après, évidemment. Mais pour ta gouverne, je n’ai pas pour coutume de menacer mes collègues. Tu es même le premier, ici.” Ce fut à son tour de hausser un sourcil éloquent. Oh, elle avait bien eu maille à partir avec des gros bonnets français, mais la suspicion de misogynie qui l’avait effleurée l’avait fait partir au quart de tour à l’instant même où l’idée était née. Elle avait trop soupé du sexisme institutionnel pour laisser le bénéfice du doute à un blanc-bec.
‎‎  ‎ Enfin, il daigna répondre à sa question avec un pragmatisme ironique – dont elle ne s’offusqua pas. Après tout, savoir qu’il venait d’un petit village du Pays de Galles était en soi une information suffisamment éclairante en elle-même. Son silence précédent lui avait déjà fait deviner qu’il n’avait pas suivi de brillant cursus de potionniste aguerri. “Ce qui explique l’accent et le prénom” musarda-t-elle, relevant une commissure malicieuse, tandis qu’il prenait une longue gorgée de café sans la quitter des yeux. Il était plutôt clair que l’homme était nerveux et tentait surtout de se donner une contenance ; à nouveau, elle n’en profita pas. Si chacun savait où était sa place, les moutons seraient bien gardés. “Je l’ignorais” le détrompa-t-elle lorsqu’il eut reprit la parole pour exposer son humble parcours qui, comme elle l’avait pressenti, ne pouvait pas rivaliser avec le prestige du sien. “Et je ne comptais pas te couper la parole” ajouta-t-elle avec une petite exclamation incrédule. “Tu es déjà suffisamment sur la défensive sans que j’aie besoin de t’asticoter davantage. Et personne n’est impartial, mon cher ; l’impartialité, ça n’existe pas. On ne devient honnête qu’en le reconnaissant.” De ça, elle était sincèrement persuadée.
‎‎  ‎ Croisant délicatement ses doigts sertis de bagues précieuses, elle pencha légèrement la tête avec une sincère surprise. “Pourquoi prétendrais-je que tu as volé ta place ?” l’interrogea-t-elle posément. Si elle aimait avoir l’ascendant, cela ne signifiait pas qu’elle appréciait discréditer ses collaborateurs ; si elle était amenée à décrier quelqu’un, c’était pour de bonnes raisons. Elle savait reconnaître le talent et l’intelligence ; deux qualités qu’elle valorisait suffisamment pour mettre ses différends de côté et concéder une existence détestable tant qu’elle était d’intérêt public. Le savoir et la recherche étaient deux semaines qui lui tenaient particulièrement à cœur, aussi ne se serait-elle jamais interposée entre un bon enseignant et ses apprenants – quand bien même elle détesterait le premier. “Les meilleurs enseignants ne viennent pas toujours des plus hautes sphères” fit-elle remarquer d’un ton neutre. Elle était bien placée pour savoir que traîner dans la bouse de vache dès la naissance n’était pas représentatif des qualités pédagogiques et des capacités futures.
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Message(#) Sujet: Re: Duality (NFS) || Jack Griffith Duality (NFS) || Jack Griffith EmptyDim 18 Fév - 10:50

Duality
Plus la conversation avançait avec le professeur Griffith, plus Caerwyn constata qu’il s’était peut-être trompé au sujet de sa collègue. S’il avait d’abord pensé qu’elle n’était qu’une grande gueule prétentieuse (ce qu’elle était certainement) dénuée d’empathie ou d’indulgence, il revit son jugement sur cette deuxième partie de son impression. Il s’était enlisé tout seul dans ses souvenirs et sa honte, ravalant la frustration de la défaite du mieux qu’il avait pu, s’exposant ainsi aux piques de sa farouche camarade. Seulement, alors qu’elle aurait pu l’embourber jusqu’au cou, et continuait encore inlassablement de jouer avec lui, comme d’un chat avec un lézard à moitié mâchouillé, elle ne l’acheva pas et montra alors une facette plus calme, plus posée. Ses yeux pétillaient toujours d’une malice qui ne mettait pas totalement Caerwyn à l’aise, mais c’était toujours préférable à ses doigts pas loin de l’étrangler. Peut-être avait-il été trop indulgent avec ce geste qui n’était pas anodin et clairement déplacé. Mais il avait déjà l’impression qu’il faisait suffisamment d’histoires depuis qu’il était arrivé ici, il n’allait pas davantage attirer l’attention sur lui. C’était puéril. Même s’il s’était promis de plus se laisser faire d’une quelconque façon, il fermerait les yeux. C’était peut-être la plus sage décision à faire pour une fois.

La remarque du nouveau professeur de potions sur les menaces physiques à l’égard de ses collègues eut le mérite de faire rire Griffith. Il ne sut trop s’il s’agissait d’un rire sincère ou moqueur – il ne saurait certainement jamais – mais elle choisit de répondre avec la même carte d’humour, indiquant que ce n’était pas dans ses habitudes d’intimider ses homologues. Quand elle évoqua le fait qu’il était le premier ici, il haussa un sourcil. Ce n’était donc pas la première fois qu’elle menaçait quelqu’un ? Vu son tempérament pour le moins explosif, ce n’était guère surprenant. Pensif, il la regarda alors dans les yeux, se demandant bien ce qui avait pu lui arriver dans son demi-siècle d’existence pour avoir un tel besoin, presque pathologique, de régner ainsi sur autrui. Le rapprochement physique, le choix des mots qu’elle avait utilisé, tout semblait avoir été parfaitement répété depuis des décennies, monter au créneau pour asseoir ses positions. Cela avait fonctionné après tout mais son adversaire du jour n’était rien d’autre qu’un roquet qui se prenait pour un chien de garde. Rien de bien difficile pour un personnage sûrement bien plus aguerri que lui dans le domaine de l’intimidation. Les joutes verbales n’avaient jamais été son fort, le résultat dramatique de son divorce en était bien la meilleure des preuves.

— Je ne sais pas si je dois me sentir flatter ou non.

Pas vraiment en réalité, malgré un léger sourire présent sur ses lèvres. Les conflits n’étaient vraiment pas sa tasse de thé mais il préférait continuer à jouer la carte de l’humour, c’était bien la meilleure chose à faire à l’instant présent. À son commentaire sur ses origines galloises, il haussa nonchalamment les épaules. Il n’avait clairement pas envie de s’étendre plus sur son prénom écorché régulièrement et encore moins sur ces histoires d’accents régionaux qui avaient déjà causés bien plus de dégâts pour revenir à la charge dessus. Tandis qu’il s’était lancé dans son propre curriculum vitae, bien moins impressionnant que celui de Griffith et dont il avait clairement honte par rapport aux prodigieuses études de tous ses collègues, elle ne dit rien, ne lui coupa la parole et ne sembla nullement moqueuse. Par ailleurs, elle précisa également que tout ceci n’était nullement dans ses intentions. Méfiant, Caerwyn ne sut s’il devait la croire ou non, elle qui semblait si friande de joutes verbales. Mais cela continua de le faire mentir sur les premières impressions qu’il avait eues à l’égard de Jack. Il eut alors deux hypothèses concernant ce retors personnage en face de lui qu’il ne parvenait à cerner : soit Griffith était de ces gens gonflés d’orgueil dès la naissance, à qui on apprenait à pisser sur la plèbe sans vergogne, soit elle faisait partie de cette dite plèbe, s’était laissée faire trop longtemps à l’instar de son nouveau collègue et avait eu l’épiphanie de se dire « plus jamais » bien plus rapidement que lui. Ou alors se trompait-il sur toute la ligne, ce qui était plus que probable également.

Elle lui fit alors un petit discours sur l’impartialité, chose avec laquelle il n’était pas spécialement d’accord. Il pouvait admettre que personne ne l’était totalement, malgré tous les efforts du monde, mais il y avait une différence entre essayer d’être le plus juste possible et s’abandonner dans un favoritisme flagrant sous couvert que l’impartialité n’était qu’une notion nébuleuse, idéaliste et philosophique. Ses lèvres s’entrouvrirent, prêt à répliquer et il se ravisa finalement au dernier moment. Était-ce vraiment si sage que de repartir à nouveau dans un débat stérile entre caractères têtus ? Il ne regretta pas son silence, Jack enchaînant alors sur une question concernant la visible réserve de son collègue. Elle lui soutint alors que ce n’était pas la classe sociale qui faisait les professeurs mais de cela, Caerwyn en était moyennement convaincu. Ses sourcils se froncèrent légèrement, ne parvenant définitivement pas à comprendre les intentions de Griffith. Essaye-t-elle de le rassurer ? Il essaya vainement de trouver une signification cachée à ses quelques dernières phrases mais ne parvint à en tirer autre chose. Il demeura silencieux quelques secondes, la regardant droit dans les yeux avec un certain air de défi, réfléchissant plutôt à la marche à suivre. Soit il se murer derrière un mutisme pudique et fier face à l’interrogation de sa collègue qui semblait exiger une réponse, soit il continuait de jouer la carte d’une franchise brute et spontanée. Celle qui jouait depuis qu’il était entré dans l’antre de Griffith après tout.

— Parce que tu sembles si fière de te penser meilleure que les autres – ce que tu es peut-être après tout, je ne sais pas – que votre parcours à tous est bien plus prestigieux que le mien et que je pense que je passe déjà suffisamment pour un abruti ou un guignol, voire les deux en même temps, pour paraître crédible.

Il gratta pensivement sa joue mangée de barbe, le visage dénué d’une quelconque expression. Il fallait dire qu’avec son apparence négligée et nonchalante, cela n’inspirait pas tellement la confiance ou le prestige.

— Je n’ai clairement pas la prétention de faire partie du haut du panier un jour. Mon objectif, pour l’instant, est au moins de ne pas gratter le fond.

Il aurait pu préciser que son attachement pour le monde sorcier était bien trop atrophié pour s’y dévouer corps et âme. De plus, il se garda bien de dire que son séjour à Poudlard était provisoire. Quand sa fille aurait fini sa scolarité, plus rien ne le rattacherait à ce château de malheur et de sa communauté imbue d’elle-même. Il retournerait ainsi définitivement parmi les Moldus et personne n’entendrait plus jamais parler de lui ici-bas. Il rajouta à demi-mot alors, plus en tant que remarque personnelle qu’à destination de Jack :

— Cela dit, quand on regarde les professeurs qu’a pu avoir cette école dans le temps…

Commentaire lancé en l’air, dédaigneusement. Caerwyn ignorait clairement les positions de Griffith concernant Poudlard et les sorciers en général. Peut-être était-il en train d’allumer une mèche qui allait à nouveau mettre le feu aux poudres. Il regarda pensivement le fond de son café qu’il finit d’une gorgée brusque. Il reposa alors délicatement la tasse sur le bureau du professeur de Botanique.

— Merci encore pour le café.

Il avait certainement été trop spontané, trop franc et que cela allait certainement lui retomber dessus à cause d’une quelconque maladresse qu’il n’était parvenu à anticiper avant de l’ouvrir mais au moins n’avait-il pas peur de dire tout haut ce qu’il pensait vraiment. Il eut cependant un sourire poli et sincère à l’égard de Jack, sincèrement reconnaissant pour son café.



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Message(#) Sujet: Re: Duality (NFS) || Jack Griffith Duality (NFS) || Jack Griffith EmptyJeu 22 Fév - 18:52

( Duality )


‎‎  ‎ Le pauvre homme ne semblait plus savoir sur quel pied danser ; l’air à moitié abattu, à moitié interloqué par le comportement de son aînée insaisissable. Mais à ça aussi, il s’y ferait ; il le fallait bien. “Je ne sais pas si je dois me sentir flatté ou non.” Malgré son expression de funambule sur les fesses, il étira un petit sourire pour accompagner sa note d’humour. Eh bien, voilà, ce n’était pas si dur, d’y mettre un peu du sien ! En écho, Jack émit un petit rire coquet. “Tout dépend du point de vue. Ça fait de toi un fauteur de troubles ; et aussi un collègue à part.” La quinquagénaire tirait un plaisir non dissimulé à semer la confusion et l’ambiguïté dans ses moindres paroles. Après tout, c’était lui le nouveau ; à lui, par conséquent, de choisir la face sur laquelle il avait envie de tomber. Ses réactions en décideraient – peut-être commençait-il enfin à le comprendre.
‎‎  ‎ Bien sûr, elle ne fut pas étonnée de le voir ouvrir la bouche, puis la refermer sans chercher à discutailler d’impartialité. Les armes étaient abandonnées, la bataille était achevée – et elle avait gagné. Inutile, donc, de revenir collecter les miettes éparpillées par les affres du combat. Plutôt que de se lancer dans une joute stérile, Bevans la regarda dans les yeux – enfin ! Satisfaite, Griffith le laissa puiser dans un silence réflexif, attendant ce qu’il allait bien pouvoir lui répondre. Elle ne fut pas vraiment déçue du voyage – accueillant son “ce que tu es peut-être après tout, je ne sais pas” avec un sourire railleur et une main posée sur sa poitrine, inclinant légèrement la tête en guise de salut parodique. Laissant son cadet dérouler le fil de son autodépréciation parfaitement gratuite, Jack paraissait songeuse. Peut-être était-ce une façon de montrer le ventre pour gagner un pacte de non-agression, mais elle penchait davantage en faveur de l’honnêteté désarçonnante ; et de la dévalorisation complètement sincère. Quoi qu’il en soit, son aparté au sujet des anciens enseignants de Poudlard lui arracha un ricanement peu amène, et elle balaya son remerciement d’une main négligente. “Ce n’est qu’un café.” Et ça ne lui coûtait même pas un centime – bien que cela ne soit pas non plus un souci. Pauvre chaton.
‎‎  ‎ Lentement, Jack croisa ses doigts gracieux sous son menton, prenant le temps d’observer sans gêne son tout nouveau collègue – barbe négligée, traits tirés, cernes gonflés, vêtements froissés. Elle aurait presque froncé le nez de dégoût tant tout lui inspirait la défaite ou l’abandon. “Tu as de bien piètres ambitions. Pourquoi avoir l’impression de passer pour un guignol ? Comme tu le soulignes si bien, de vrais guignols, Poudlard en a connu. Et de toute façon, rassure-toi, je me charge personnellement des incompétents.” Difficile de dire si son sourire se voulait rassurant ou inquiétant. “Mais je déduis à ton petit discours dépréciatif que ton numéro de force en pénétrant dans mon bureau n’était qu’une façade.” Jouer les durs et en être un étaient deux choses bien différentes. “Peut-être n’es-tu finalement pas ce misogyne viriliste que je me figurais.” Une concession ! C’est tout juste si Jack elle-même n’en était pas étonnée. Bah, il n’avait pas l’air bien méchant, le pauvre vieux. Ce n’était pas de la faiblesse, simplement une adaptation rationnelle au comportement de son interlocuteur. “Un conseil, cependant” ajouta-t-elle en levant un doigt professoral, “évite ce genre de démonstration avec des inconnus, il pourrait t’arriver des bricoles.” À lui d’estimer si elle était en train de le menacer ou de lui éviter des ennuis.
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Message(#) Sujet: Re: Duality (NFS) || Jack Griffith Duality (NFS) || Jack Griffith EmptySam 24 Fév - 11:10

Duality
Griffith continuait sur sa lancée de commentaires ambigus, empêchant Caerwyn de savoir si elle se moquait ouvertement de lui ou s’il y avait une petite part de flatterie sincère dans ses propos. Prudent et peu ouvert à aux compliments, il préféra en rester à sa première théorie mais n’en fut pas vexé pour autant. C’était en effet bien la première fois qu’on le qualifiait de fauteur de troubles. Les ennuis venaient généralement à lui mais il était rare qu’il les provoque lui-même. Quant au fait qu’il soit à part, cela il voulait bien le croire. Son parcours d’un vide abyssal, son apparence à des années lumières de celle très sophistiquée de Griffith, oui, il reconnaissait volontiers qu’il n’était pas dans les clous. Mais peu importait, il se moquait bien de ce dont on pouvait bien le qualifier. En guise de simple réponse, il haussa les sourcils, sourit légèrement et hocha doucement la tête, l’air de dire qu’il prendrait cela pour de la flatterie sans qu’il ne soit dupe non plus. Il commençait à mieux percevoir le petit jeu de Griffith. Au final, ce n’était rien de plus qu’un chat qui aimait jouer avec sa proie sans pour autant la manger. Cependant un chat pouvait être particulièrement terrifiant pour un simple mulot comme lui.

Tandis qu’elle le laissait prononcer son petit discours dépréciateur, l’ambiance sembla paradoxalement se détendre. Du moins, Caerwyn se sentait plus en confiance. Il n’était pas à l’aise dans les conflits, les fuir avait toujours sa solution miracle. Il avait estimé cependant qu’avec toutes les nouvelles responsabilités qui l’incombaient à Poudlard, il se devait d’avoir un peu plus de caractère. En face de Jack, cela avait été un échec, certes, mais un échec pédagogique. Il s’était prouvé qu’il pouvait donner de la voix et ne pas baisser la tête trop rapidement. Non, il était, quelque part, satisfait et la honte commençait doucement à s’évaporer. Le sourire arrogant et amusé de Griffith suite à son commentaire supposant qu’elle était au-dessus des autres força ses lèvres à s’étirer à nouveau, tout en continuant son propre procès. Il n’avait aucun doute sur le fait que Jack était une prédatrice qui ne laisserait rien n’y personne se mettre au travers de sa route. Quelques minutes auparavant, il avait bien cru qu’il allait être victime d’un quelconque sortilège. Cependant, malgré leurs caractères drastiquement opposés et leurs visions très dichotomiques sur la pédagogie envers leurs élèves, il respectait Griffith. Par ailleurs, l’inverse aurait été une faute grave. Il n’y avait aucun doute sur le fait qu’elle était une sorcière bien plus accomplie que lui et prétendre le contraire aurait été une faute d’ego ridicule.

Après qu’elle lui ait fait comprendre que le café n’était rien de bien incroyable, elle sembla l’inspecter de haut en bas. Pendant un instant, il se demanda pourquoi diable elle le toisait ainsi et elle prit la parole, commentant la diatribe personnelle de son collègue. Encore une fois, elle se montra ambiguë, constamment à mi-chemin entre le fait de le rassurer et de le menacer s’il s’avérait de pas être à la hauteur. Une certaine curiosité s’immisça dans l’esprit de Caerwyn. Elle n’avait pas l’autorité nécessaire pour décider de qui avait le droit d’officier dans le château. À moins qu’elle soit l’adjointe de Fergal (ce dont il doutait fortement), elle n’avait pas plus de pouvoir que son homologue de Serdaigle, comme celui-ci lui avait fait comprendre quelques instants auparavant. Il se doutait que cela pouvait être bien plus pernicieux voire dangereux. Visiblement, Griffith n’hésitait pas à faire pression et pousser ses adversaires dans leurs retranchements. Caerwyn se savait une proie facile et influençable, ce serait certainement la meilleure stratégie à employer pour Jack et elle devait le savoir également. Tenté de répondre quelque chose, il la laissa cependant dérouler son analyse, comprenant bien rapidement que le nouveau professeur de potions n’était rien de plus qu’un chien qui aboyait mais qui ne mordait pas.

Le commentaire sur sa supposée misogynie eut le mérite de le faire partir dans un bref rire nerveux mais néanmoins franc. S’il y a bien une chose qu’il n’était pas, c’était bien machiste. Il était bien évidemment normal que Griffith ne connaisse rien de sa vie désastreuse vie privée où il a passé plus de dix ans à baisser la tête, courber l’échine devant une femme dont la seule préoccupation était de savoir si son mari restait sagement dans la fange dans laquelle elle le traînait mesquinement. Mais cela, à part si Jack était une Legilimens accomplie (dans quel cas, elle serait sûrement à la tête du Ministère, ou pire, du monde), elle ne le saurait jamais. Son sourire aussi amusé que nerveux s’effaça progressivement tandis qu’elle lui conseilla vivement de ne plus reproduire ce genre de comportement téméraire pouvait l’attirer à nouveau dans les ennuis. Il la regarda dans les yeux, avec une certaine lueur de défis. Non, il s’était promis de ne plus baisser la tête (dans la mesure du raisonnable), il n’allait pas le faire à nouveau. Il haussa les épaules avec indifférence et dit :

— Il m’arrive des bricoles quand même, que je m’énerve ou non, avec des inconnus ou non. Je n’ai plus grand-chose à perdre, donc que je m’en prenne une ou pas pour quelque chose que j’ai dit ou fait… Pour preuve : je n’ai pas eu l’impression de faire un quelconque commentaire sur le fait que tu sois une femme et pourtant, tu as quand même cru que j’étais une profonde ordure de sexiste.

Il eut un léger sourire. Il lui restait encore deux trois choses à perdre si. Notamment ce boulot qui l’avait rapproché de ses enfants. Il se demanda soudainement si son ex-femme avait appris qu’il était désormais enseignant dans l’école des gamins. Il l’apprendrait certainement bien assez tôt, croulant à nouveau sous une pile de problèmes. Il s’estima heureux que Joan n’ait pas conscience de l’existence des beuglantes.

— Je n’ai jamais été très ambitieux non plus. Je n’ai jamais aspiré à une quelconque gloire, à vivre dans la lumière. Je préfère viser bas et être satisfait des marches que je gravis progressivement plutôt que de viser trop haut, de me brûler les ailes et d’être déçu à la fin.

Son regard s’était détourné de Jack depuis quelques instants, perdu dans le vide et dans ses pensées.

— Ce n’est pas dépréciatif. Du moins je ne le perçois pas comme cela. Je dirai plutôt que je suis réaliste sur mon cas.

Il était évident que leur avis divergent à ce sujet. Jack semblait se porter en haut estime, de par son apparence sophistiquée et son tempérament brûlant. Caerwyn, même physiquement, était à son exact opposé. Remarquant que la nuit était tombée, il regarda sa montre.

— Je devrais peut-être y aller, le dîner ne va pas tarder à commencer.

Dîner auquel il n’avait de toute façon aucune intention d’y aller. Il se leva alors.

— Jack, je te souhaite une bonne soirée. Merci encore pour le café et désolé d’avoir pu paraître… désobligeant.

Il eut un sourire presque narquois. Non, il n’était pas vraiment désolé. Si les esprits s’étaient calmés, il n’hésiterait pas à aller au front à nouveau si les intérêts de sa maison (voire les siens après tout) étaient compromis. Il en ressortirait rarement vainqueur, il le savait. Mais comme tout apprentissage, cela prendrait du temps mais peu lui importait, il l’avait. D’un signe de tête poli, il salua sa collègue et prit congés.



...

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