DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Mêlé Pouvoirs spéciaux: Aucun pour l'instant Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Epouvantard: Matières suivies et niveau: Points Défis: (415/2000) Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord ! D'autres comptes ?: Teodora + Grant
(#) Sujet: Cottagecore - Septimus et Fergal Mar 31 Oct - 14:05
Il n’est pas désagréable d’imaginer Septimus poser ses yeux sur moi alors que je m’entraîne. Je doute qu’il prenne le rôle d’un pygmalion, se comportant comme un coach caressant et tyrannique. Un entraînement d’apparat comme un coq un peu vantard, je crains d’être un peu ridicule. Mais ce n’est pas si important. En tout cas, il vaut mieux ça qu’un combat jusqu’au K.O, vrais hématomes et giclée de sang et de sueur de temps à autre. Le pauvre homme risque de finir sous la tente croix-rouge pour se remettre de ses émotions ce serait dommage. Et vu la tête qu’il tire pour quelques pattes d’araignée, je pense que c’est le bon choix. Heureusement, j’arrive à les faire disparaître assez rapidement.
C’est ensuite à son tour de se lancer dans le porte à porte, avec quelques difficultés. Je suis infiniment reconnaissant envers Madame Youngblood de prendre les choses en main, sans lui demander quelle mouche l’a piqué. En tout cas, il a la main plus heureuse que moi, visiblement aucune transformation gênante à l’horizon. Je lui souris, touché de sa joie enfantine. Quel de personne peut bien trouver quelque chose à redire au plaisir simple que représente halloween ? Et puis, c’est une fête typiquement sorcière, Samhain ? Je n’aurais probablement pas de réponse à ces questions ce soir, et je n’y tiens pas vraiment. Je vois bien qu’entre deux sourires amusés, une touche de neurasthénie voile parfois les yeux de mon compagnon. J’aimerai qu’il passe une vraie bonne soirée.
Je lui offre une porte de sortie, après tout, je n’habite pas si loin que ça. Oh, il ne s’agit pas de philantropie, mais d’un mouvement purement intéressé. Je n’ai pas vraiment envie de me cacher et de devoir le dévorer des yeux à la dérobée toute la soirée. Mais je lui laisse le choix, après tout, j’ai eu mon lot de soirée d’Halloween avant celle-ci. Je réponds obligeamment à sa question : « J’y ai passé pas mal de week-end et de vacances, quand j’étais encore concierge à Poudlard pour la retaper. Mais avec la Direction…C’est plus compliqué. Je préfère être sur place s’il y a besoin. Mais j’y reste au moins l’été avec Moritz, entre deux visites à la famille. » Je hausse les épaules : « ça ne me manque pas vraiment, je l’ai acheté parce que…et bien… quand j’ai fait bataillé avec le service de protection à l’enfance, une gentille employée, m’a glissé que ce serait compliqué mais un peu moins si j’avais une vraie habitation. » Je ricane. « Entendons-nous : j’avais un petit appart, bien suffisant pour les quelques semaines de congés à l’année, en étant logé blanchit dans les conciergeries le reste du temps. » Je lui jette un regard complice : « Mais dans l’absolu, la maison, c’est là où se trouve les gens auxquels on tient. » Et pendant l’année scolaire, le cottage est désespérément vide.
Tout en bavardant, je tente ma chance dans une nouvelle maison, où je me fais recevoir comme un malpropre. « Chais pas juchte. » dis-je d’un ton boudeur, essayant tant bien que mal d’apprivoiser mes nouvelles dents. Pas demain la veille que je ferais un vampire crédible. Mais la main de Septimus s’égare sur ma joue, et j’en viens à conclure qu’il cherche les ennuis et à se faire mordre. Je jette un petit regard moqueur à sa grimace. Pour la discrétion on repassera. Heureusement que personne ne fait attention à nous. Il désigne une ruelle étroite, où je le suis curieux. Il enlace ses doigts dans les miens. Peut-être avons-nous de nouveau quatorze ans, et c’est presque comme si on ne devait pas se faire prendre. Visiblement, ma proposition d’aller voguer vers des horizons plus à l’abri ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd.
« Chi monchieur veut bien me chuivre, on peut couper par là. » dis-je en l’entraînant avec moi dans un dédale de ruelle sans jamais lâcher sa main.
Je pousse la porte du domaine…Les bâtiments ne paient pas de mine mais la propriété est assez grande. Il y a un jardin potager – qui fait sa vie avec les citrouilles – près du garage, un gros pré autour des écuries et de la dépendance. Au loin, on aperçoit un champ qui adjacent à une forêt, dont l’une des parcelles fait partie de la propriété. « Bienvenue chez moi » dis-je avec un sourire, allumant les lanternes du jardin. « Voici » AH la punition est levée, j’ai retrouvé mes dents. « A votre gauche, la dépendance… » dis-je en ouvrant la porte d’un bâtiment rectangulaire d’une trentaine de mètres carrés encore imprégné de l’odeur d’encens des préparations divinatoires de Siwan. Malgré un nettoyage acharné et énervé plus qu’énergique, je n’en étais pas vraiment venu à bout cet été. Quand Misty me courrait moins sur le système, je lui demanderai conseil à ce sujet. Il s’agissait d’une grande pièce avec une cloison semi-ouverte sur un évier et un chaudron. Sur une mezzanine, restait un lit et un fauteuil. Je referme la porte et me dirige non pas vers le cottage en face de nous, mais vers les écuries.
J’ai cru comprendre que Septimus leur vouait une affection particulière. J’allume la torche à l’entrée, et le laisse rentrer avant moi, ma main au bas de son dos. De l’extérieur, elles ont l’air bien plus petites qu’elles ne le sont en réalité. J’ai agrandi les plafonds et les stalles, pour que des abraxans puissent côtoyer confortablement des chevaux classiques. « C’est un peu vide, mais il faut imaginer des chevaux ailés dans les box » dis-je en riant. « Et un peu plus de paille… Là j’ai juste laissé de quoi fournir un logis pour l’hiver aux bestioles de passage. » Je laisse mes doigts courir sur ses hanches avant de le pousser doucement contre le mur pour l’embrasser. Pas très sérieux pour un agent immobilier, mais la patience n’est pas vraiment mon fort. Ma langue court sur la sienne, avant que je me rappelle un léger détail. Je m’éloigne et le contemple.
« Oops. Il faudra qu’on te débarbouille avant de repartir, je t’ai collé de mon maquillage partout. » dis-je amusé. « Vient on va se mettre au chaud. » Le cottage n’est pas très grand, un salon et une cuisine au rez de chaussée, dans lequel on entre par un hall où trônent des photos de famille. A l’étage, deux chambres, un grand bureau, la salle de bain et un grenier. A côté, un grand garage… Je lui montre rapidement, la demeure, faisant l’impasse sur la chambre de Moritz, avant de lui proposer de s’assoir dans le salon. « Tu veux…un café ? du vin ? Autre chose ? J’ai de la tisane aussi, je crois que Moïra m’en a laissé toute à l’heure.» dis-je en m’efforçant de me souvenir ce qui traîne dans les placards. C’est un peu…étrange d’avoir Septimus chez moi. Franchement réconfortant aussi. Peu de gens sont déjà venus ici.
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(#) Sujet: Re: Cottagecore - Septimus et Fergal Dim 5 Nov - 15:44
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( Love comes wearing disguises How to go about and choose? Break it down by shapes and sizes I’m a man who got very specific taste )
Malgré ces mots qui se bousculaient sur ses lèvres sans trouver d’interlocuteurs ou même le courage d’esquisser le premier geste, la soirée de Septimus demeura éclairée d’une douce lueur festive grâce à la propriétaire âgée de ce cottage chaleureux et au doux sourire de Fergal qui lui indiqua que sa propre maison n’était pas bien loin. La curiosité, évidemment, poussa son compagnon à l’interroger sur cette propriété qu’il n’avait jamais vue – et dont il n’avait finalement que très peu entendu parler. Attentif, Veturia l’écouta expliquer la raison de son achat, évoquer à nouveau cette bataille administrative et juridique pour l’obtention de la garde de Moritz ; il ne fut pas dupe à l’entente du ricanement de son amant, qui sonnait plus amer et désabusé que véritablement amusé. Le concierge se laissa toutefois surprendre par ce regard glissé vers lui, ourlé d’une complicité enveloppante qu’il n’avait jamais envie de voir s’envoler lorsque ses prunelles se posaient sur lui.
— Mais dans l’absolu, la maison, c’est là où se trouvent les gens auxquels on tient, conclut-il, provoquant un saut périlleux dans le ventre réchauffé de son partenaire.
— Oh, murmura simplement l’homme-oiseau, cillant brièvement d’un air déconcerté.
Il n’avait jamais envisagé de vivre avec quelqu’un ; en fait, il n’avait jamais envisagé de passer du temps chez quelqu’un tout court. Les moments qu’il volait au directeur dans ses appartements étaient déjà suffisamment nouveaux pour lui pour avoir accaparé toute son attention, aussi l’existence de cette propriété au village ne lui avait-elle jamais effleuré l’esprit de ce point de vue-là. D’un autre côté, il craignait qu’une cohabitation prolongée repousse Fergal ; il se savait maniaque, rigide et pénible à vivre au quotidien – la preuve en était cette brève colocation avec Jaimie durant l’été. Cependant, l’idée se nicha toutefois dans un recoin de sa tête sans perdre de son lustre et de son attrait ; petite lumière apaisante éclairant les zones les plus sombres de son esprit. Est-ce qu’il pensait trop vite et trop loin ? Est-ce que c’était une vraie possibilité dans un futur plus ou moins proche ? Est-ce que c’était un sous-entendu, une invitation ; une façon de souligner qu’il envisageait sérieusement leur relation ? Est-ce que Septimus avait une vraie chance d’être davantage qu’un amant de passage, une courte relation papillonnante au détour de l’un des chemins du directeur ?
Troublé par ces pensées, il n’eut que le temps de s’insurger devant la réception odieuse de cette femme désagréable et aigrie qui reçut son compagnon avec des mots acérés. Au moins l’apparition des crocs de vampire inoffensifs lui tira-t-il un rire sincère qui dégagea d’un coup, d’un seul tous les nuages qui s’était amoncelés au-dessus de sa tête bourdonnante de questions et de peurs.
— Chais pas juchte, ronchonna Fergal, faisant redoubler d’hilarité son partenaire.
Avant même d’y avoir réfléchi, Septimus caressait sa joue sans pouvoir réfréner plus longtemps cette envie dévorante de le toucher. Il la retira, comme après s’être brûlé, avec une grimace – conscient à rebours qu’il ne devait pas se comporter de cette façon en public. Son aîné lui coula un regard gentiment railleur, sans pour autant protester, et ne fit pas de manière lorsque son cadet l’invita à lui emboîter le pas dans cette venelle peu avenante qu’il avait repérée quelques instants plus tôt. Une fois à l’abri des regards, il entrelaça leurs doigts avec un soulagement immédiat, la poitrine gonflée du bonheur simple de ce contact affectueux et intime. Sans se dégager et sans interrompre son amant, Fergal sembla plutôt réceptif à sa suggestion.
— Chi monchieur veut bien me chuivre, on peut couper par là, proposa-t-il en l’entraînant dans son sillage, sa main toujours fermement arrimée à la sienne.
Un peu stupidement, un peu naïvement, le cœur de Septimus rata un battement. Il se sentait idiot et immature, mais ne pouvait pas s’empêcher de se délecter de tous ces petits détails qui faisaient briller ses iris pâles et danser son ventre tout chaud. Parfois, il se surprenait à se demander combien de temps Fergal lui ferait-il cet effet, si ses réactions fort agréables s’estomperaient un jour avec la force de l’habitude ; avant de se rabrouer, réaliste. Il y avait très peu de chances que ce moment vienne, car son compagnon prendrait conscience bien avant qu’il ne possédait que très peu de choses à lui offrir ; ou, à tout le moins, plus de névroses qu’autre chose. Il devait profiter de chaque instant avant que le manège ne s’arrête brutalement.
Docile et bien décidé à profiter du moment présent, le concierge se laissa guider jusqu’à la propriété en laissant ses yeux traîner sur le décor. Un instant, il fut déstabilisé par la taille du domaine et par le nombre de bâtiments qu’il comprenait. Un potager, une dépendance, des écuries, un pré, un garage, un champ… et même un bout de forêt ! Émerveillé comme un gosse et le cœur valsant à lui en faire tourner la tête, Septimus s’avança avec de grands yeux brillants entre les herbes humides du jardin.
— Bienvenue chez moi, l’accueillit Fergal avec enthousiasme, allumant les éclairages pittoresques pour mieux distinguer leur cheminement.
— C’est splendide, lâcha-t-il le plus sincèrement du monde, un peu ému de découvrir un terrain quelque part familier, qui lui rappelait celui sur lequel il avait longtemps vécu pour servir de refuge à ses animaux favoris.
Il avait toujours adoré les domaines champêtres, la nature et la campagne. C’était un peu un bout de son chez-lui qu’il avait sous les yeux – et à nouveau il chassa cette pensée, cette intrusion d’une volonté de faire partie d’une vie qui ne serait jamais la sienne. Et pourtant, il se voyait très bien sculpter près des écuries, dans ce pré adorable, sous un soleil timide ; entouré du vent et du bruissement des feuilles de la forêt avoisinante, avec la pensée que Fergal était occupé très près de lui à une activité tout aussi apaisante. Cette image furtive, chaude et tendre, lui serra les côtes avec une nostalgie bouleversante ; comme venue d’une autre vie, comme si leur venue tenait davantage du rêve que cette perspective enchanteresse.
— Voici, à votre gauche, la dépendance…, présenta son compagnon en lui ouvrant la porte de la dépendance aux dimensions plus qu’honorables.
— Ravi d’entendre que tu as retrouvé tes dents, se moqua gentiment Septimus.
Tout de suite, l’odeur d’encens assaillit ses narines et il cligna des yeux avec étonnement, levant un regard surpris vers son ami. Il avait également aperçu un chaudron qui le questionnait.
— Tu prépares des onguents ou des rituels ? l’interrogea-t-il avec curiosité.
Il n’avait jamais mentionné ce genre de choses auparavant.
Poursuivant la visite, Fergal lui ouvrit la porte des écuries – vides, mais spacieuses. Ce dernier l’invita à y pénétrer d’une main au creux de ses reins, tirant un délicieux frisson à son partenaire qui ne put faire autrement que de lui glisser un petit regard énamouré. L’amoureux des chevaux lui expliqua que les stalles étaient prévues pour accueillir des abraxans, qu’en l’état les lieux n’avaient guère plus d’utilité que pour les animaux cherchant un lieu chaud pour la saison froide. Aussitôt, les yeux de Septimus s’éclairèrent comme ceux d’un enfant gourmand et il étira un grand sourire excité.
— Des abraxans ! Tu comptes en adopter dans un futur proche ? demanda-t-il avec enthousiasme, avant d’ajouter avec un air mutin : Finalement, je vais retrouver mon palefrenier à la pièce secrète…
Il égara une main sur son torse d’un faux air maniéré, le visage plein de malice, et les larges doigts de son amant se mirent à courir sur sa taille. Un frémissement remonta le long de son échine, alors que Fergal le poussait posément contre le mur sans rencontrer aucune résistance ; son cœur s’était emballé et son visage jusqu’ici glacé par l’air nocturne reprit rapidement des couleurs tandis que leurs lèvres se trouvaient dans une lenteur étourdissante. Ses mains osseuses se glissèrent dans son cou pour caresser les cheveux hérissés de sa nuque du bout des doigts, se recourbant légèrement sous l’effet du désir qui crocheta son nombril à l’instant où il sentit la langue de Fergal effleurer ses lèvres, puis trouver la sienne qui répondit immédiatement avec la même paresse trompeuse ; l’envie brutale de se débarrasser de ce bec encombrant pour approfondir leur baiser et se laisser emporter dans une étreinte sauvage avait enflammé son ventre, mais son amant rompit le contact en lui jetant un œil amusé.
— Oups. Il faudra qu’on te débarbouille avant de repartir, je t’ai collé de mon maquillage partout, badina-t-il.
Les yeux bleus de Septimus se plissèrent en même temps que sa bouche s’étirait en un v suggestif.
— Pas partout, non. Du moins, pas encore, répliqua-t-il avec un petit air folâtre.
Il lui était extrêmement difficile de résister à l’envie de flirter éhontément avec lui – d’autant plus depuis qu’il en avait officiellement la permission.
— Viens, on va se mettre au chaud, l’invita son compagnon en l’entraînant en direction du cottage à proprement dit.
Léger comme une plume et le cœur gonflé d’un hélium euphorisant qui l’entraînait vers le ciel, Septimus glissa son bras sous le sien et embrassa le coin de sa mâchoire, puis son oreille pour y souffler qu’il avait toujours chaud quand il était près de lui. Ce n’était pas faux ; et, surtout, il aimait provoquer le désir de son partenaire – c’était grisant, excitant et joyeux tout à la fois. Il voulait flâner dans cette bulle vivifiante aussi longtemps qu’il lui serait permis, alors il se laissa guider dans la maison que Fergal lui présenta pièce par pièce ; à l’exception de ce qu’il lui indiqua être la chambre de Moritz. Il était naturel qu’il ne l’ouvre pas sans la permission du garçon. Il reconnut la sœur et la nièce de son amant sur les photographies, pour avoir déjà eu l’occasion de se les voir présentées sur d’autres images dans les appartements du directeur. L’implication et le souci que mettait Fergal dans tout ce qui touchait à sa famille plaisait énormément au concierge.
Finalement, il lui proposa de s’asseoir dans le salon – ce qu’il ne refusa pas, bien entendu.
— Tu veux… Un café ? Du vin ? Autre chose ? énuméra son hôte, après qu’il se furent assis côte à côte sur le canapé. J’ai de la tisane aussi, je crois que Moïra m’en a laissé tout à l’heure.
Septimus allait répondre, mais la mention de Moïra lui fit ravaler son choix et ses sourcils se froncèrent légèrement.
— Du v… Oh, je ne savais pas que ta sœur était venue aujourd’hui. Tout va bien ?
La surprise et un soupçon de souci perçaient dans sa voix, principalement parce qu’il la savait enceinte – et, à sa connaissance, sa visite n’était pas prévue. Y avait-il eu un problème ? Il espérait honnêtement que non, car cette simple idée lui faisait chavirer le cœur. Instinctivement, sa main chercha la sienne avec inquiétude.
memories turn into daydreams / become a taboo / i don't want to be afraid / the deeper that i go / it takes my breath away ⚊ bright hope never fades away
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(#) Sujet: Re: Cottagecore - Septimus et Fergal Mar 7 Nov - 13:00
Il y a toujours quelque chose d’un peu magique à faire entrer quelqu’un chez soi. Surtout à l’improviste. La maison est comme je l’ai laissée cet été, ou tout à l’heure avec Moïra. Elle mériterait un coup de poussière et un peu de décoration, mais c’est tout de même chez moi. Je commence par l’extérieur, pour que nous apprécions pouvoir nous réchauffer plus tard. L’émerveillement de Septimus me réchauffe le cœur, alors que je passe mon bras autour de son épaule pour le serrer un peu contre moi avant d’avancer. J’ai conçu mon mode de vie autour de l’achat d’une propriété de ce genre. Jobs avec logement de fonction, dans des demeures avec un haras ou des écuries, pour nouer des contacts et tisser une expertise. Cela n’avait jamais beaucoup intéressé Siwan. Moïra et ma mère avaient fini par arrêter de poser la question, puisque j’avais longtemps conditionné l’achat d’un tel bien à … et bien à fonder le foyer qui allait avec. Ce n’était pas vraiment ce scénario que j’avais imaginé jeune homme, mais maintenant, il me convient tout à fait. Alors que je me lance dans des explications, mes canines retrouvent leur forme initiale et je ne chuinte plus. Un vrai bonheur. Je lance un regard amusé à Septimus. « Il semblerait. Tu parles d’un vampire. » Je ne sais pas si c’est l’odeur ou le chaudron qui éveillent la curiosité de mon compagnon, mais je ne peux vraiment éluder la question. Après tout, il n’y a pas vraiment de secrets. Siwan a déjà été mentionnée à plusieurs reprises en sa présence. « Non, c’est Siwan qui s’en servait pour la divination. Elle aimait avoir son propre espace. La cohabitation ce n’était pas trop sa tasse de thé. » dis-je sans aigreur. Nous avions essayé sans succès. Mais indéniablement, le fait que je laisse à la professeur sa propre demeure au sein de la mienne nous avait permis de nous bercer d’illusions sur la compatibilité de nos aspirations. Je ne m’étends pas vraiment sur le sujet. Je n’ai rien à cacher, mais je n’ai pas envie de passer ma soirée à parler d’elle. Nous avons plus intéressant à voir, du moins je le crois. Les écuries par exemple.
Je ris devant la formulation de Septimus. « Dans un futur indéterminé. Quand je me ferais virer de Poudlard ou quand j’en partirai. » Il est clair que je ne me vois pas finir mes vieux jours à encadrer des adolescents plutôt que des chevaux. Mais je veux bien garder la place tant que quelqu’un de plus compétent ne la réclame pas. Encore que compétent n’est pas le mot, la plupart des candidats le serait plus que moi. Mais disons, des candidats plus intéressés par la progression des élèves que par la leur. « J’aimerai… Que ce soit plutôt un lieu de conservation, avec un objectif pédagogique qu’un simple élevage. » dis-je un peu timidement. Dans l’absolu, je ne tiens pas à vendre des Abraxans, juste à les côtoyer et pourquoi pas apprendre aux autres à les apprécier. Mais la remarque de Septimus me détourne - heureusement pour lui, quoi que, je serais à égalité avec ses lapins pour une fois – de mon monologue. Oui, les écuries peuvent servir à ça aussi. Malgré le bec de son déguisement, je le pousse contre le mur du bâtiment pour l’embrasser. Ça n’a pas besoin d’être secret ici, mais on peut faire comme si. On pourrait faire beaucoup de choses, s’il ne restait pas tant à voir. Je fais mine de débarbouiller Septimus.
Pas partout, non. Du moins, pas encore Je ne peux retenir un regard lourd de désir, glissant doucement ma main le long de son dos pour la poser fermement sur sa hanche. Mais je ne m’arrête pas pour autant. Et le laisse prendre mon bras pour continuer notre marche, même si ses baisers et ses allusions me donnent très envie de m’écarter du programme. Je lui souffle : « tu as bien conscience qu’il va falloir ramener tout ce petit monde à Poudlard à un moment ou un autre ? » Nous n’aurons pas toute la nuit, mais je sais déjà que nous pourrons nous arranger sur le sujet. Après un rapide tour de la maison, je nous installe dans le salon. La mention de Moïra semble lever une vague d’inquiétude. Son inquiétude me touche, mais m’étonne un peu aussi. Je suis très proche de ma sœur, et nous n’avons pas vraiment besoin de raisons pour nous voir. Je sers sa main « oui, tout va bien. » Avant de me relever et de nous apporte deux verres et des réponses. « Habituellement, je lui téléphone quand je suis à Pré au Lard. Mais…il se peut que j’ai vaguement parlé de toi, enfin, de nous, par hibou et que son altesse Moïra ait voulu avoir l’occasion de me tirer les vers du nez et me vanner en personne. » Le sourire sur mon visage ne laisse pas vraiment de doute quand au déroulement de cette discussion avec ma sœur. J’ajoute pour faire bonne mesure « Et je crois qu’elle avait un peu envie de se faire chouchouter aussi. Pas de quoi s’inquiéter.» ajouté-je. Visiblement, elle parvenait encore à être déçu d’Evrard, mais je ne m’étais bien gardé de lui en faire la remarque. Je m’installe à côté de Septimus et trinque avec lui. Mes doigts se baladent sur sa nuque, à la naissance de ses cheveux. Je retire son bec – je devrais probablement m’excuser, mais je n’y pense pas vraiment – et l’embrasse. On n’est pas mal ici.
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(#) Sujet: Re: Cottagecore - Septimus et Fergal Jeu 16 Nov - 0:12
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L’émerveillement qui le saisit en découvrant la propriété et ses vastes espaces verts aux mille promesses champêtres fut couronné de la chaleur de Fergal, dont le bras l’étreignit avec tendresse avant de l’enjoindre à avancer pour entamer cette visite qui semblait autant enchanter l’un que l’autre. Septimus aimait tant son contact, cette largesse robuste à laquelle il pouvait toujours se raccrocher, cette odeur désormais familière qui respirait la joie et les caresses perdues dans les heures noires accueillies par l’écrin du secret… C’était peu à peu devenu son refuge, une ancre solide – contre toute attente, contre toute vraisemblance. Si ce n’était pas pour lui déplaire, la force de ses sentiments, de ses émotions lui faisait tout de même peur. Fergal, c’était tout un bal de nouveautés ; d’ordinaire, il les détestait, mais il adorait tant le premier qu’il commençait à les aimer.
Alors qu’ils pénétraient dans la dépendance, enveloppés des présentations du propriétaire des lieux, le concierge le charria en l’entendant retrouver sa diction habituelle.
— Il semblerait. Tu parles d’un vampire, s’amusa son hôte en lui coulant un regard pétillant.
— Ça ne m’aurait pas déplu qu’il soit attiré par ma gorge, celui-là…, musarda-t-il en lui donnant un coup de coude gentillet.
Toutefois, le fumet d’encens et la disposition des lieux qui s’offrirent à ses pupilles et à ses narines attisèrent suffisamment sa curiosité pour le tirer de ce jeu – ô combien délectable, mais émaillé des mille questions qu’il voulait lui poser en découvrant mieux ce pan de sa personnalité. Sans chercher à détourner le sujet ou à l’enrober, Fergal invoqua le nom de son ex-compagne ; Siwan. Un instant, sans que Septimus ne comprenne vraiment pourquoi ni comment, son ventre se contracta en un poing tremblant aux jointures blêmes. Jalousie ? Peur ? Difficile de trancher dans le méli-mélo de pensées qui s’entrechoquaient sans pitié dans son esprit agité. Heureusement, la tranquillité avec laquelle son compagnon évoquait son nom apaisa bien vite le flot chaotique de ses inquiétudes aiguës, lui permettant de mettre le doigt sur ce qui l’avait le plus piqué.
— Et, euh… C’est mal d’avoir son propre espace ? demanda-t-il timidement, sans bien cerner les enjeux de cet échec de cohabitation.
Veturia savait qu’il éprouvait de grandes difficultés à partager son espace, et l’idée que cela constitue un obstacle à leur relation l’effrayait. Quand bien même ils n’en étaient pas là et quand bien même c’était stupide d’espérer qu’ils en arrivent là un jour ; il ne cessait de se répéter qu’il devait s’estimer heureux de toutes les heures qu’il pouvait grapiller, mais sans cesse son cerveau bourdonnant s’échinait à se tendre vers un futur qui n’existait pas – et n’existerait jamais. Comme s’il avait la moindre chance d’être davantage qu’un oiseau de passage, aux ailes peut-être suffisamment douces pour être recueilli entre ses mains calleuses, mais trop frêles pour survivre à une étreinte dont il tenterait vainement de s’extirper. Malgré tout, un peu curieusement, il ne s’imaginait pas se débattre entre les doigts épais de son amant. C’était sans doute ridicule d’y songer, de toute façon, alors il fit comme pour le reste et chassa le fil de ses songeries ; suffisamment loin pour se concentrer sur les écuries que Fergal lui présentait. Son rire le tira définitivement de toute forme de mélancolie, lui arrachant même un sourire spontané et lumineux – qu’est-ce qu’il aimait l’entendre rire…
— Dans un futur indéterminé. Quand je me ferai virer de Poudlard ou quand j’en partirai, répliqua-t-il, provoquant immédiatement un froncement de sourcils chez son partenaire pris de court.
— Tu parles comme si tu ne resteras pas ici, fit-il remarquer avec une pointe d’anxiété palpable dans sa voix soudain un peu fêlée ; sa voix qui disait « Reste » ; qui suppliait « Encore un peu » ; qui s’angoissait « Ne t’en va pas ».
La tendresse recouvrit cependant ce soudain surgissement de terreur qui tambourinait sur son cœur blessé, sans qu’il ne comprenne pourquoi l’idée le chamboulait à ce point, et dégagea le ciel chargé de nuages menaçants qu’il avisait à la perspective de ne plus s’endormir au creux de l’épaule massive de son amant.
— J’aimerais… Que ce soit plutôt un lieu de conservation, avec un objectif pédagogique qu’un simple élevage, explicita le directeur avec une hésitation touchante, qui saisit Septimus dans le ventre.
Un petit sourire attendri s’étira de l’une de ses commissures à l’autre et il posa une main légère sur la sienne en signe de soutien indéfectible.
— Ça serait merveilleux, Ferg, souffla-t-il doucement. Je tirais toujours beaucoup de joie de mes séances de vulgarisation au refuge, ajouta-t-il, comme pour souligner qu’il comprenait, qu’il savait que c’était possible et que, s’il le fallait, il lui prêterait main-forte pour voir ce rêve se réaliser un jour.
Quand bien même ça signifiait ne plus le côtoyer tous les jours. Mais il ne voulait plus penser à ça, plus imaginer une école sans Fergal à sa tête – ou au moins dans les parages, à diffuser sa bienveillance, sa patience, à demeurer ce pilier inébranlable contre lequel il s’appuyait depuis qu’il était arrivé sans même en prendre conscience. Il espérait seulement qu’il n’était pas un poids, qu’il était capable de lui rendre ce soulagement, ce soutien.
De sérieuse, la conversation glissa sur le terrain de la séduction ; ce qui n’était pas pour déplaire au couple. Lentement, leurs corps et leurs bouches s’arrimèrent pour échouer ensemble contre le mur des écuries, occupés à se redécouvrir une énième fois avec ce même plaisir éhonté, sans cacher la langueur qui suintait de chaque caresse, chaque morceau de chair frémissant, chaque soupir étouffé par des lèvres avides et pourtant si mesurées, comme la bride de la luxure muselant le désir pour mieux en profiter plus tard ; pour faire gonfler cette bulle chaude qui devenait brûlante dans leurs entrailles. Lorsque Fergal s’écarta de son partenaire, il rit face au spectacle de son maquillage maladroitement transféré d’un visage à l’autre, ce à quoi Septimus répondit sans fard qu’il ne lui en avait pas encore mis partout. Les prunelles soudain alourdies d’envie non dissimulée que posa Fergal sur son amant lui tirèrent un long frisson, suivi presque négligemment d’une main épaisse le long de son dos, puis sur sa hanche qu’elle enferma avec une possessivité plus étourdissante encore que cet échange silencieux de regards.
S’arrachant à ce moment propice aux dérapages, ils reprirent leur chemin d’un pas tranquille, quoique chahuté de quelques baisers volés et d’une promesse pleine de sel ; pas du sel des yeux qui souffrent, mais du sel de la peau qui luit des affres du plaisir choisi.
— Tu as bien conscience qu’il va falloir ramener tout ce petit monde à Poudlard à un moment ou un autre ? lui souffla Fergal, bien que sans grande velléité de l’empêcher de poursuivre ses chaudes taquineries.
— C’est bien pour ça qu’il faut profiter de chaque seconde, répliqua Septimus sur le même ton, tout sourire et malice pétillante.
Laissant le maître des lieux lui présenter l’intérieur de sa maison, ils finirent par se poser dans le canapé du salon. Cela étant, la mention de la venue de Moïra quelques heures plus tôt fit s’arquer les sourcils gris du concierge, inquiet qu’il soit arrivé malheur à la mère ou à l’enfant à naître. Sa main chercha aussitôt celle de son compagnon, qui lui rendit son étreinte avec une douceur rassurante. Il lui assura que tout allait bien, expliquant que sa sœur n’était venue que pour se faire dorloter – et tirer les vers du nez à son frère à leur sujet. Si le sourire avenant de Fergal le rassurait quant à la tonalité de cette discussion et à l’état de santé de Moïra, la perspective que son amant ait parlé d’eux deux à sa sœur lui fit tout drôle ; comme un lointain carillon à ses oreilles. Il se sentit un peu blêmir, déstabilisé par le tournant de cette réponse qu’il attendait principalement rassurante, mais certainement pas source de questionnements. Pourquoi les avait-il évoqués à sa sœur ? Pourquoi avait-elle trouvé cela important au point de se déplacer en personne pour interroger son frère ? Dans les films, la famille n’était impliquée qu’une fois la relation établie comme sérieuse, très sérieuse même – à base de « je t’aime ». Cette fois, Septimus avait le tournis. Est-ce que c’était ce qu’il attendait de lui ? Est-ce qu’ils en étaient là ? Est-ce qu’il était censé ressentir ça ? Et qu’est-ce que c’était, exactement, ça ? Il n’en avait strictement aucune idée et pourtant, il était persuadé que s’il était tombé amoureux de Fergal, il s’en serait rendu compte… non ? Entre eux, c’était si doux, si… facile. Ça ne ressemblait pas à ça, l’amour, si ?
— Oh… Je suis rassuré, alors, dit-il un peu faiblement, troublé par l’afflux soudain d’interrogations qui lui embrouillait les neurones. Est-ce que, euh… Qu’est-ce qu’elle voulait savoir, exactement ? tenta-t-il timidement, dans l’espoir de déblayer un peu les ronces qui lui paraissaient miner le terrain.
La dernière chose qu’il voulait, c’était de dire une bêtise. Pas parce qu’il ne voulait pas apparaître idiot – oh, ça, il s’en fichait bien. À présent, il avait suffisamment confiance en Fergal pour se sentir à l’aise à l’idée d’être ridicule ou de se mettre dans une position vulnérable en sa présence, mais ce qu’il ne voulait pas, en revanche, c’était de dire une bêtise qui pourrait le blesser. Ça, il ne se le pardonnerait pas. Fergal méritait toute l’affection du monde.
Ramené au présent par les verres que son partenaire était allé glaner plus tôt, il s’en saisit du bout de doigts délicats et prudents pour trinquer avec cet homme qu’il aimait tant – d’amour, oui ; mais de cet amour, il l’ignorait –, venu s’asseoir près de lui. Quelques gorgées d’alcool lui délassèrent un peu les muscles, et la façon dont sa nuque se hérissa sitôt que les doigts de Fergal s’y promenèrent achevèrent de l’élever vers des cieux plus cléments, s’abandonnant à ce moment doux comme du miel. Alors qu’il avait fermé paresseusement les yeux, serein, la sensation de libération qu’il ressentit lorsque son bec lui fut ôté les lui fit rouvrir avec curiosité ; bien vite satisfaite par les lèvres qu’il avait déjà goûtées plus tôt et qu’il ne se lassait jamais de goûter, à vrai dire. Le retrait de son bec sonnait comme une invitation à faire tomber les masques, à s’abandonner à ce baiser qui prenait de plus en plus l’allure d’une étreinte tandis que Septimus reposait un peu précipitamment son verre sur la table basse à leurs pieds pour prendre le visage de son amant entre ses paumes, approfondissant leur baiser jusqu’à s’agiter nerveusement près de lui. Leurs cuisses se soudèrent et, sans vraiment réfléchir, il retira ses chaussures avec un certain empressement pour rabattre ses minces jambes parcourues de muscles nerveux vers lui, prenant davantage appui contre le torse de Fergal. L’une de ses mains glissa le long de celui-ci, jusqu’à se poser sur une cuisse, jusqu’à la presser dans une demande tacite que sa peau tendue appelait depuis quelques secondes déjà. Rester sage devenait de plus en plus compliqué à mesure que sa bouche s’offrait à la sienne sans pudeur et sans la moindre intention de dissimuler plus longtemps le désir qui s’allumait si facilement à la première caresse innocente.
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Dernière édition par Septimus Veturia le Ven 1 Déc - 18:46, édité 1 fois
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(#) Sujet: Re: Cottagecore - Septimus et Fergal Lun 27 Nov - 15:35
Flirter avec Septimus me donne l’impression d’avoir 15 ans. Ou peut-être 20, soyons un peu plus généreux. Je me sens aussi stupide qu’heureux et attisé. Mais je ne vais pas le dévorer maintenant. Après tout je me suis lancé dans une visite. Je me sens d’autant plus idiot que le premier bâtiment est celui qui était encore il y a peu de temps habité par mon ex, ce qui n’est peut-être pas la meilleure entrée en la matière. Mais au moins le sujet sera évacué.
— Et, euh… C’est mal d’avoir son propre espace ? La question était légitime, mais il n’y avait rien de mal là-dedans. Siwan n’avait jamais habité qu’avec elle-même, et nos deux tendances maniaques ne s’ajustaient pas forcément. Je n’avais vu aucun problème à lui proposer d’occuper la dépendance pour qu’elle soit plus proche sans qu’elle se sente enfermée dans un quotidien qui ne lui convenait pas. Mais je ne lui convenais pas vraiment plus que le quotidien. « Oh non. Tu verras la maison n’est pas immense, et moi j’aime beaucoup travailler dehors. Son travail nécessitait un bureau…Elle était habituée à vivre seule… Et il y avait de la place pour faire un logement indépendant alors…» Je soupire, ce n’était pas là le problème. « Mais c’est bien aussi de partager des choses, de temps à autre. Parce qu’on en a envie, et pas parce qu’on se sent obligé. » Je lâche l’information sans trop d’entrain. Ce n’est jamais agréable d’avouer un échec. Mais ce n’est pas non plus une affaire d’état. Aussi j’emmène plus léger mon compagnon vers les écuries. — Tu parles comme si tu ne resteras pas ici Je lui raconte à quel point mon projet d’élevage me tient à cœur. Je sens la déception dans sa voix. « Tu sais, je n’avais jamais prévu de venir à Poudlard à la base. Le propriétaire pour qui je travaillai est décédé, il avait un élevage dont il voulait me confier la gestion, mais son héritier a préféré le vendre et sa veuve n’avait pas vraiment la tête à plaider ma cause pour que je reste en tant que gestionnaire. Et je n’avais plus très envie de rester comme concierge. Le poste était libre à Poudlard alors en attendant d’avoir une somme plus confortable pour me lancer, j’ai postulé. Et puis, est venu le poste de directeur. Mais je ne suis pas fait pour être dans un bureau. Rendre service aux gens oui. Mais le reste… » je laisse ma phrase en suspens. Septimus m’avait vu suffisamment de fois sortir de réunion sans queue ni tête avec l’air de quelqu’un qui cherche une corde ou un cou à étrangler pour savoir que ce n’était pas vraiment une partie très épanouissante de mon job. Alors je n’allais certainement pas lui mentir en disant que je resterai là pour toujours. « On verra bien, rien ne presse. » dis-je simplement.
Néanmoins, je crois que ça ne lui déplait pas tant que ça, puisqu’il me prend finalement la main, m’expliquant à quel point il appréciait les visites au refuge. Je l’enlace brièvement, le remerciant de sa réaction. Me connaissant, je récupèrerai de toute façon tout animal ayant besoin d’un refuge. Mon beau-frère dirait probablement toute créature, puisqu’il se moquait allégrement de ma manière de prendre sous mon aile certains élèves mal en point. Mais j’avoue qu’à cet instant, ce n’est pas vraiment ce que j’ai en tête. Je l’embrasse, avec force, laissant glisser mes doigts sur son dos. Promesse qu’elle glissera plus bas, plus tard.
Il est temps d’aller se mettre au chaud. Même si je ne suis pas frileux, j’aime autant lui retirer ses vêtements à l’intérieur. Peut être parce que dans les faits, je n’ai plus vraiment vingt ans non plus. Je lui fais faire rapidement le tour de la maison, ma vocation d’agent immobilier diluée par mon envie de l’embrasser encore et encore. J’évoque néanmoins la présence de Moïra un peu plus tôt, ce qui semble l’inquiéter. Je suis rassuré de voir qu’il s’agit plutôt de sa santé que du fait que je parle de nous à ma sœur. Malheureusement pour Septimus, Moïra et moi parlons toujours beaucoup et de tout. Et elle voulait tout savoir, si c’était un accident, si c’était agréable, si c’était la crise de la quarantaine ou quelque chose de sérieux, si elle devait s’inquiéter, si je lui avais caché des choses, pourquoi un homme plutôt qu’une femme, et pourquoi Septimus mais surtout : « Pour faire court, je crois qu’il lui importait de savoir si j’étais tombé sur la tête ou si je savais à peu près ce que je faisais, ce à quoi j’ai répondu la vérité : ni l’un ni l’autre, mais que j’étais heureux comme ça. Ce qui a l’air de lui convenir comme réponse. » Je souris à Septimus : « On ne se cache pas grand-chose avec ma sœur. Et encore moins quand c’est important. » Peut-être pas pour Septimus, mais en tout cas pour moi. Cela changeait tout de même… les perspectives. M’obligeait à me poser des questions qui jusque-là n’était pas vraiment présente dans ma tête.
Un peu las de parler, je bois une gorgée de vin avant de satisfaire mon envie d’embrasser Septimus. Mes doigts sur sa nuque, ma bouche sur ses lèvres, je retire le bec qui fait écran entre nos visages et prolonge notre étreinte. Tant pis pour le maquillage. Tant pis pour les grandes discussions. Le corps de mon amant se pressant contre moi, efface le reste. J’éjecte mais chaussures avec moins de soin que Septimus avant moi. Je plonge mes yeux dans les siens, avant de le faire basculer sur le canapé, l’air gourmand. Allongé sur lui, je plante délicatement mes dents dans son cou. Ce serait quand même con de laisser une marque. Je laisse ma main descendre le long de son flanc et la place sur sa hanche pour faire glisser son pantalon. C’est qu’on n’a pas toute la nuit devant nous.
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(#) Sujet: Re: Cottagecore - Septimus et Fergal Dim 3 Déc - 16:33
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L’évocation de Siwan ne laissa pas Septimus indifférent. Parce qu’elle paraissait si différente de lui déjà, parce qu’elle avait laissé une empreinte forte et durable il y a peu de temps dans la peau et l’esprit de son compagnon, mais surtout parce que la perspective d’une rupture l’ébranlait. C’était idiot, au fond. Ça ne faisait que quelques tout petits mois, ils ne savaient ni où ils allaient ni pour combien de temps… Et pourtant, le voilà à s’angoisser de ne pas être à la hauteur, d’être décevant ou trop en décalage avec les envies de son partenaire. Aussi ne put-il s’empêcher de poser la question qui lui brûlait les lèvres, à laquelle Fergal répondit sans détour ; avec ses manières directes habituelles, qui rassuraient toujours le concierge. Il acquiesça à ses explications, soulagé d’entendre qu’il s’agissait davantage d’une divergence de modes de vie que d’une véritable problématique d’espace personnel.
— J’aime beaucoup travailler dehors aussi, commenta-t-il, sans pouvoir s’empêcher de s’imaginer passer un après-midi ensoleillé dans le jardin avec le directeur, chacun occupé à ses activités manuelles paisibles.
Cette vision avait un goût de soleil et de paix qui lui réchauffa le cœur. Un soupir de Fergal la chassa pourtant pour l’ancrer au présent.
— Mais c’est bien aussi de partager des choses, de temps à autre. Parce qu’on en a envie, et pas parce qu’on se sent obligé, précisa-t-il avec une forme de regret qui chatouilla la poitrine de son amant.
— Je crois que j’ai rarement eu autant envie de partager des choses avec quelqu’un qu’avec toi…, confessa-t-il un peu timidement. J’ai toujours été du genre solitaire, mais… Je ne sais pas. Ta présence m’apaise.
Cette dernière assertion était aussi sincère que touchante dans sa simplicité. C’était une vérité qui fleurait bon le calme et la sérénité ; du genre qu’on avait envie de ne jamais voir s’envoler. Pour cette raison, lorsqu’ils migrèrent aux écuries et que Fergal mentionna un avenir sans Poudlard, le cœur du concierge se serra comme un poing tremblant et impuissant – inquiet, triste aussi. Il écouta cependant attentivement les explications de son hôte, qui redessina les événements l’ayant conduit à atterrir ici, à ce poste.
— Mais je ne suis pas fait pour être dans un bureau. Rendre service aux gens oui. Mais le reste…, acheva-t-il sans avoir besoin d’en dire plus. On verra bien, rien ne presse, conclut-il d’un ton dégagé.
— Ce sont toujours les meilleurs dirigeants qui détestent se trouver à cette place, s’amusa Septimus avec un petit sourire triste. D’un autre côté, tu as déjà fait beaucoup. Tu n’es pas obligé de sacrifier ta vie et tes rêves pour le bien commun. Alors… Je comprends, affirma-t-il, quoiqu’un sale goût d’amertume lui reste en bouche à l’idée de ne plus le côtoyer au quotidien.
Goût désagréable bien vite remplacé par le miel d’une étreinte volée, d’un tendre échange et de deux mains qui s’enlacent pour se taquiner malicieusement en se dirigeant vers la maison elle-même. Ils prirent le temps de la visiter, malgré l’évident fil qui tirait sur leurs deux ventres noués d’un désir de plus en plus difficile à ignorer. Lorsqu’ils échouèrent dans le canapé, la mention de Moïra joignit à nouveau leurs mains, mais alluma surtout d’étonnantes et vives interrogations dans l’esprit agité de Veturia. Troublé, il fut cependant apaisé par les explications de son partenaire, bien qu’il lui soit difficile de chercher à investiguer à mots mesurés la teneur de leur échange à leur sujet. La réponse de Fergal lui arracha un petit rire lorsqu’il admit ne pas vraiment savoir ce qu’il faisait, mais qu’il en était heureux. Un sourire s’étira sur son visage barbu, ajoutant avec douceur :
— On ne se cache pas grand-chose avec ma sœur. Et encore moins quand c’est important.
Son estomac décrivit un bond périlleux au dernier moment, alors que ses joues se coloraient délicatement d’un rose séduit. C’était important pour lui ; ils étaient importants pour lui ; lui, Septimus, était important pour lui. S’abandonnant à ce moment, il pressa davantage sa main contre la sienne avec un sourire difficilement répressible – ému, indéniablement.
— Tu es important pour moi aussi, murmura-t-il, presque comme s’il redoutait de le dire plus fort.
La tendresse laissa toutefois place au désir muselé jusqu’ici, abandonnant l’alcool, les chaussures, puis la décence en envoyant valser jusqu’à leurs responsabilités – une pincée de culpabilité ternit un instant la flamme réchauffant son ventre, mais cela ne dura pas suffisamment longtemps pour renoncer à quoi que ce soit ; et surtout pas à ces lèvres auxquelles ils cédaient, puis à ce regard qui l’ébouillanta. Tout son corps parcouru d’un long frémissement, Septimus se laissa allonger sur le canapé sans opposer la moindre résistance, la peau brûlante d’une envie qui n’appelait qu’à être satisfaite, incapable de se détourner de ce regard qui le déshabillait sans la moindre pudeur. Le poids de son corps contre le sien lui tira un soupir d’aise ; chaleur et désir dansaient à lui en faire tourner la tête. La morsure taquine de sa gorge lui arracha un gémissement sourd, qui vibra un peu plus longtemps en sentant la main de Fergal migrer vers le nord pour lui retirer son pantalon. D’un geste souple et un peu pressé, il se cambra pour lui faciliter la tâche, ses maigres doigts se perdant dans ses cheveux et sur son visage avant de descendre dans son cou, puis le long de ce large torse contre lequel il aimait se blottir avant de saisir l’ourlet de son haut afin de le lui retirer. Loin d’être avare d’initiatives, Septimus s’appliqua presque immédiatement à lui rendre la politesse du pantalon sans chercher à dissimuler son avidité. La parenthèse était courte, mais elle ne devait pas pour autant être moins savoureuse.
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Je ne m’attendais pas vraiment à ce qu’en parlant de Siwan, la conversation prenne un tour plus actuel. Je lance un regard amusé à Septimus. Est-ce qu’il envisage sérieusement de venir jardiner avec moi ? Je ne sais pas si je dois trouver ça mignon, précipité ou si je me fais carrément des idées et qu’il fait simplement la conversation. Même si je commence à bien le connaître, je dois avouer que parfois je ne saisis pas toujours où il veut en venir. Je caresse le creux de ses reins alors qu’il avoue avoir envie que nous partagions des choses ensemble. Je doute que Septimus soit un vrai solitaire. Je crois plutôt qu’il a peur de tisser des liens ou de se considérer comme digne de recevoir de l’attention. Il s’intéresse bien trop aux autres pour être un sauvage. Je l’enlace brièvement, avant de lâcher « moi aussi, j’aime le temps qu’on passe ensemble. » Et j’espère bien partager encore des choses avec lui , même s’il ne s’agit que d’une chasse aux bonbons.
Je sens que la conversation ne plait pas vraiment à mon compagnon. Mais je ne tiens pas à mentir ou tout du moins à cacher que Poudlard n’a jamais été un objectif de vie pour moi. Juste une opportunité, mais pas le rêve d’une vie. Malgré tout, le concierge a l’élégance de ne pas émettre de critique. Je le regarde, touché par ses paroles : « C’est gentil. Mais rien ne va se décider dans l’immédiat, ne t’inquiètes pas. » J’ai attendu jusque-là, je ne suis pas si pressé. J’imagine que mon sort dépendra également beaucoup des résultats des olympiades… Ou du moins des résultats sur la vie politique du pays. Je n’en sais trop rien. Je préfère ne pas faire de plans sur la comète.
Et pour l’instant à défaut de partager une vie au cottage, je peux toujours le lui faire visiter, entre deux baisers et paroles prompt à échauffer le sang. Mais je suis un homme fort et je ne nous arrête pas définitivement dans ma chambre. Je suppose que j’ai des manières. Dans le salon, j’évoque la venue de ma sœur. Bien évidemment si quoi que ce soit de grave lui était arrivé, je crains que nous ne serions pas en train de batifoler dans ma maison. Mais je le rassure et lui fait part de l’interrogatoire que j’ai subi. Rien qu’une sœur inquisitrice tout ce qu’il y a de plus classique. J’avoue sans détour que cette relation, cette histoire, peu importe le nom qu’on lui donne est importante pour moi, arrachant un rougissement à Septimus. Je suis heureux que ça le soit pour lui aussi.
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(#) Sujet: Re: Cottagecore - Septimus et Fergal Ven 8 Déc - 18:53
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Des caresses, des mots doux et des lèvres tendres, c’était tout ce qui enveloppait cette soirée d’Halloween au goût si particulier. La complicité qui les portait ne fut émaillée que de regards pétillants et de sourires de connivence qui les menèrent pas à pas à se lier un peu plus à mesure qu’ils avançaient mine de rien vers la chaleur du cottage – au son de mots rassurants et de promesses de plaisirs moins innocents. La vision lointaine d’un après-midi ensoleillé passé dans le jardin ne quitta cependant pas immédiatement l’esprit léger d’insouciance du concierge, qui se laissa entraîner sans résister par son compagnon ; dont le bavardage s’estompa avec le temps ; avec le désir qui les éclaboussait de plus en plus régulièrement sans qu’il soit possible de repousser plus longtemps le moment d’y céder.
Promesse de regards qui s’amourachent et d’une étreinte au goût secret de la nuit ; pour cet Halloween, pas d’horreur mais beaucoup de bonheur.
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