Le matin. Pourquoi le matin ? C’était ce qu’elle s’était dit alors que son cadran pendant son jour de congé sonnait. Si les commentaires pourris sortaient de la bouche de plusieurs, la préfète avait décidé de les ignorer en lançant la pièce mécanique au bout de sa chambre, tombant dans sa lessive sans le grand fracas attendu, ni même arrêté de sonner. Le son absorbé par une chemise en boule était certes atténué mais il ne s’arrêterait plus tant qu’elle n’aurait pas mis fin en actionnant le petit bouton noir de derrière. Mais le premier réflexe avait été de se retourner sur le ventre, avant de pousser un oreiller sur son crâne, prêt à lui engloutir toute la tête, pendant environ les trois minutes qui suivirent. Râle, jusqu’à ce que quelqu’un se décide que lui rebalancer le dit objet maudit, qu’elle lui tombe dessus.

Aie!

Elle prendra qu’un demi-tour, l’oreille callé toujours dans les cheveux pour noter le regard de celle qui a prit la décision de lui renvoyer avant de pincer des lèvres et se rendre à quatre pattes vers le cadran machiavélique. Son pyjama bancal, avait été attaché de travers, ces cheveux dans les airs mais surtout cet air largement peu emballé de devoir se tirer du lit, avait de quoi n’attirer aucun regard dans la foule. Une de ces colocataires un peu plus matinaux, probablement celle qui lui avait relancé le cadran, déjà dans la salle d’eau dont le maigre filet de lumière perçait sous la porte.

Y’es qu’elle heure ?

Probablement l’heure que tu as mis la vieille Azure; ce qui veut dire toujours largement trop tôt pour ne pas avoir un caractère de chiendent. Pour autant, y’aura qu’un oreiller qui décollera pour lui tomber dessus avec un ‘’La ferme’’ tous aussi évocateur. Vraiment, c’est le bonheur chez les Gryffonne de 5e le matin! De vrai anges, et pourtant personne ne le prend personnel. Le coussin lui arrive presque dans les mains alors qu’elle finit tout simplement par se questionner vivement si c’est une invitation pour se recoucher. Son esprit, imbriquant tranquillement les raisons de ce réveil alors qu’elle le malaxe un peu pour replacer la bourrure. Ça devait être important pour qu’elle le mette. Alors on y va par élimination; c’est pas une histoire de mec, c’est pas une histoire de préfète – ayant aviser August qu’il n’aurait aucun aide avant 10h ce dimanche; mec t’es un grand, va et assure! – ce n’est pas parce qu’elle a accepté une corvée ‘’par erreur’’. Hum. Elle l’avait noté sur son calendrier pourtant; d’ailleurs elle fait voler le carnet jusqu’à elle d’un sortilège bien senti, préférait rester dans la chaleur de ces draps que mettre le pieds sur le dallage froid. Elle baille à s’en décrocher la mâchoire avant de voir l’annotation qui ressemble vaguement à un cheval, juste après une heure d’inscrire. Auto-critique, elle finit juste par se dire qu’elle était toujours aussi peu douée pour dessiner quoi que ce soit; mais les précédents missives du Directeur lui revinrent, de nombreux jours s’étant écoulés depuis sa demande d’aller dans la forêt interdite pour aller voir Fog. Elle agite une main dans ces cheveux, le carnet posé sur ces genoux, faisant passer sa tignasse d’indiscipliné à épiquement emmêlée, puis frottant chacune de ces paupières fermées encore à demi-coller de sommeil dans un énième bâillement.  

Elle étire ces minutes dans les toilettes, sa coloc, comme si elle devait comme punition de l’avoir réveillé aussi. Mais des manières, Azure en perd un peu le matin et quand finalement ça s’allonge; après avoir recherché une tenue adapté et … ah … c’est pas mon sweat celui-là ? Si ? … Elle finit par se rendre à la porte pour tambouriner en hurlant.

T’exagère. Magne toi! J’ai le Directeur qui attend!

Et encore une série de coup alors qu’elle finit par se pencher et se mettre à la recherche de sa seconde chaussure parmi le bazar. La dernière série de coup se terminera sec dans le vide, alors que sa camarade sort avec une brosse à dent de travers de la bouche. Pas le temps de se demander ou elle finira de cracher qu’Azure file dans la salle de bain, claque la porte par excès d’aller vite avant de sauter des ces vêtements, se donner un coup de brosse, s’enfiler sa brosse à dent dans la bouche en passant par la toilette – étirer le temps en fixant le mur du fond parce que le cerveau y est pas encore. Combien de temps est-elle resté dans cet état semi-comateux ? Aussi longtemps que tous les autres jours de la semaine, jusqu’à que ce ça soit à son tour de subir les tambourinements.

Une sec’.

De quoi lui rappeler le temps, elle débarre la porte de la salle de bain; avant de retourner vers l’évier et le miroir pour cracher l’excédent de pâtes et s’étirer le coin des yeux pour valider qu’ils peuvent efficacement rester ouvert. Brosse encore ces cheveux, avant de passer en mode chignon rapide sa tête brune et finir par enfiler le sweatshirt ou il est écrit - Danger Noodle – avec une couleuvre en boule qui semble prêt à mordre, la gueule largement ouverte. C’est hilarant! Et elle tire sur le devant du pull, pour le lire du reflet avant de juste filer des toilettes, avec l’impression que celui-là, elle le rendra probablement pas de ci-tôt. Elle balance un sac sur son dos, trainant toutes sorts d’objets du quotidien, sans vraiment songer pourquoi outre que c’est habituellement son kit de survie.

La suite, est très typique. Elle dévales les escaliers vers la Grande-Salle en mode Préfet en déplacement, tassez-vous, pour n’écartez que deux têtes brunes de deuxième année, avant de jeter un coup d’œil à sa montre et se rendre compte qu’elle n’a pas le temps de passer prendre le p’tit dej et juste dévaler les escaliers, pesté après une tranche de marche qui a décidé de se la jouer et l’empêcher de continuer sa descente aussi rapidement qu’elle le voudrait. Elle zieute en bas pour évaluer sa chute si elle décide de juste se lancer dans le vide, deuxième… hum. Mais l’escalier se replace et aucune autre supposition de se jeter dans le vide ne lui passe par l’esprit.

Miracle! Elle arrive à sortir par les portes battantes de Poudlard sans qu’on l’arrête pour un service, et quand finalement elle dévale les marches une à une, elle manque la dernière qui lui fait tomber et atterrir sur les mains. La suite se passe mieux alors qu’elle a encore les mains à demi-couverte de terre et que deux belle traces tartines sont pantalon. Mais n’était pas assez proprette, qu’elle soit sale un peu ne la dérange absolument pas. C’est même largement naturel pour elle.  La dernière distance, elle la cours gagnant quelques secondes de moins sur son chrono. Avant d’arriver à la hauteur du Directeur, aussi calme et droit comme un piquet, en se penchant pour rattraper son souffle. Encore penchée par en avant, elle lève un pouce pour répondre à la question de Fergal Armitage, avant de dire de finir par se redresser à demi. Elle respire fort, mais à défaut d’aimer se lever; elle y est pareil.

Comme d’hab.

Et comme d’habitude, elle est une vrai catastrophe le matin. Il reprend aussi vite et elle sent largement son enthousiasme qui teinte doucement sur la sienne. Ah ouais! C’est vrai qu’il doit avoir grandi depuis, la lassitude laisse place à une sorte d’excitation alors qu’il lui signale qu’il doit être maintenant d’un âge plus adulte. C’est dur, très dur, pour Azure de se l’imaginer; déjà elle le trouvait un peu grand selon ce qu’elle sentait de ces mains. D’imaginer qu’il puisse être encore plus massif lui donnait des tailles dragonesques loin d’être très représentatif de la réalité; du moins, elle pouvait que l’espérer. Elle n’avait pas oublié que les Sombral était carnivores; si elle avait l’air trop menue, peut-être passerait-elle sans trop de force comme une option pour le goûter.

Ça doit!

Et on repars aussitôt, assez pour qu’elle balance son sac à dos vers son ventre, avant d’y plonger les mains tout en tenant la route. Une barre tendre, quelque chose, n’importe quoi, tant que ça se mange; elle est largement partante. Si son attitude attire l’attention, ce n’est largement pour la décourager ou y répondre d’un regard. À la place, elle se concentre surtout la première question. Les vacances… oh. Mais elle rougit gravement, avant de plonger encore plus son regard dans son sac au lieu d’y répondre. Elle et Thomas ne se sont pas cachés, mais de là à dire qu’elle veux en parler avec un adulte, qui plus est le futur employeur de son mec temporaire ou non; pas vraiment. Alors elle saute sur la deuxième question avec un enthousiasme irrationnel.

Oh oui! C’est vraiment quelque chose! J’aurais jamais cru cela avant de recevoir cet insigne. Vous savez que y’a quelqu’un qui m’a donné un pot de vin pour que je le laisse sortir un soir et que je dises rien. Vraiment, y’a du monde qui agisse vraiment comme des cons. J’peux pas dire pour les autres, mais moi, j’ai dit non! Et puis, j’ai viré une gamine des toilettes et envoyer en retenue après qu’elle avait eu lancé un sort pour rendre confuse une autre, alors qu’elle était en train de dessiner sur son visage. Graveuh perdue! J’vous dit pas sa tête quand elle a vu qu’on lui avait fait des ronds autours des yeux et qu’elle arborait un ‘’Conne’’ en plein milieu du front. Mlle Stewart n’avait toujours pas effacé les marques quand elle a vu son reflet dans les vitres de l’infirmerie. J’suis partie aussi vite que possible de la scène de drame qui s’en est suivi. Et! J’me suis fait mordre par un Lutin de Cournouaille après avoir été porté les cages remplis dans la salle de classe de Défense. Fallait quelqu’un de responsable!  - Sur un ton un peu moins démonstratif, elle continue. – Ça prend beaucoup de mon temps, ces histoires!  

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Dé 1
1-2 Rien du tout
3-4 Une barre granola
5-6 Qu’une bouteille d’eau à demi-rempli.

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Elle ne sort finalement qu’une bouteille d’eau métallique rouge, dont elle ouvre l’embout pour en valider la quantité avant de prendre une gorgée rapide après ce long monologue. Elle se plaint un peu en vrai, mais si ça lui donne une idée du karma, elle est pas contre.

Pourquoi m’avoir donné l’insigne ?

Elle s'était posé la question plutôt souvent depuis la réception de celle-ci. Et valait quand même mieux l'adresser à lui qu'à quiconque pour obtenir la bonne réponse. Pour autant, Azure n'était pas vraiment déçu de l'avoir. Certes, elle aurait préféré être en binôme avec Florent, ça aurait été largement plus naturel, mais au vu de son apathie de l'an passé et son focus évident sur le Quidditch, il fallait être un peu aveugle pour ne pas noter qu'il n'était pas fait pour cela.

La brunette échangeait librement avec le Directeur sans vraiment se questionner à savoir ce qu’il penserait d’elle au moment ou elle ouvrirait la bouche. Pour elle, c’était plus comme une manière d’être franche sans pour autant s’en plaindre. Certes, elle ne détestait pas complètement les tâches qui se rajoutaient quotidienne à son agenda, mais le matin c’était le mal! Étrangement, beaucoup de chose était fait le matin pour les préfets comme si tous devait être des adeptes de se lever à la première lueur orange à l’horizon et n’attendait que cela pour se jeter en bas de leur lit. De savoir qu’il avait été préfet il y a de cela de nombreuse année lui donné l’impression qu’il pouvait maintenant comprendre plus amplement ce qu’elle vivait. Certes, c’était il y a bien longtemps, mais à son expression lui laisse entrevoir quelques élans de nostalgie qui lui est bien personnel. Certes, elle l’a connu du temps qu’il avait pris en charge la maison de Gryffondor, lors de ces premières années, mais jamais elle n’avait eu vraiment l’impression de connecter avec cet adulte qui était perclu de responsabilité. Était-ce parce que pour une fois, elle aussi se devait d’être responsable de quelque chose qu’elle sentait naturellement qu’elle pouvait lui parler ? Ou simplement parce qu’elle avait dû collaborer par le passé pour l’atteinte de même but ? Ou les deux. Mais c’était sans filtre qu’elle parlait à cette tête dirigeante de l’école, alors qu’elle aurait pu juste sourire et faire comme si c’était parfait.

Il me fera un grand plaisir à dire à August de se bouger le cul. Croyez-moi! J’vais pas me gêner.

Mais c’est vrai qu’elle prenait sur elle; et pour différente raison : parce que c’était l’année du oui et aussi parce que ça l’empêchait d’avoir à pensé à sa vie sociale un peu bouleversante. Somme toute, elle avait beaucoup de chose à penser et ça n’était pas que sur la tranche académique. Shayne lui était tombé dessus comme un cheveu dans sa soupe quelques jours plus tôt de quoi bien mélangé les cartes dans son paquet. Elle était larguée en matière de mec et si elle finissait pas juste pas à arriver à une décision, ses répits allaient vite devenir de véritable de cauchemar. Ça lui donnait l’impression d’être la pire coureuse de l’histoire, alors que c’était juste le Momentum qui clochait épiquement. Non, valait mieux qu’elle se balance dans toutes les directions plutôt que se poser dans sa chambre avec son journal à relire chacune des pages comme si c’était un manuel pour la meilleure décision. Vous la voyez commencer à discuter garçon avec sa coloc qui est toujours partie, je ne sais où ? Ou encore pire, Agatha qui avait déjà formellement statué sur le fait qu’aucun des deux n’était acceptable ? Si seulement c’était facile. Mais ça ne l’était vraiment pas! Après, elle n’était pas à jurer fidélité sur la bible, mais les avoir tous les deux en même temps dans sa boite crânienne c’était largement trop.

Mais en vrai, ça me fait du bien d’être trop occupé pour penser.

Mais c’était pas tout à fait vrai, elle pouvait penser. Et quand elle pensait, c’était vers Thomas qu’elle retournait. Il ferait même partie de son parcours dès qu’elle sortirait de la forêt si elle avait du temps et qu’il était toujours prêt des enclos des hippogriphes. C’était juste sans complexe, et surtout sans prise de tête. Certes, l’inclinaison de ses sentiments avaient eu du temps pour s’acclimater à lui, quelques semaines pendant les vacances et depuis… depuis la cabane. Alors que Shayne avait juste été en périphérie à la torpiller et disparaître, mais toujours en la laissant dans un étrange sentiment de manque, qui n’était toujours pas comblé. Vraiment ne pas penser, c’était le bonheur! Les vacances viendraient naturellement lorsqu’elle saurait ou elle en était réellement. Après, August aurait du taff pour deux; de quoi lui faire rattraper sa période de réflexion. En même temps, c’était un peu étrange de travailler avec son binôme. Il n’était pas vraiment cassant avec elle, du moins, pas à vouloir la blesser; mais elle connaissait aussi son passif avec son ami Silas, ce qui l’encourageait à garder une certaine distance et mesure face à lui. Il formait un drôle de duo, en soit, qu’elle venait même à se demander ce qu’elle faisait là.

C’est gentil. – Elle sourit en coin, avant de prendre une nouvelle gorgée d’eau pour remplir son estomac. – Je ferai au mieux. – Au mieux, mais pas parfait. Parce que personne n’était parfait, même s’il se croyait. Et elle, elle ne se croyait pas parfaite du tout, sans compter son physique. Elle pouvait être un peu gauche, éprouvait des difficultés à verbaliser ces émotions, pouvait en vivre beaucoup trop en même temps et se perdre dans un maelstrom, oubliait toujours quelques choses et n’avait pas vraiment d’autorité naturelle – du moins c’était ce qu’elle croyait. Il y avait assurément une très longue liste de chose qui clochait chez elle qu’elle aurait pu énumérer, mais l’important était surtout de faire de son mieux, et cela, elle en était capable.

La conversation se poursuit sur un peu tous les sujets suivant un sentier bien dessiné entrant dans la pénombre de la forêt plus profonde. Une brume légère survole le sol, alors que la rosée s’accroche encore aux feuilles de couleur changeantes et aux épines des conifères. C’est paisible, en quelque sorte et bien loin de l’ambiance terrifiante qu’on donne à cet endroit. S’il n’y avait pas ces araignées géantes qui traîne dans les parages probablement qu’Azure n’aurait aucune crainte de traîné à gauche et à droite, même contre le règlement. Ça lui faisait maintenant étrange d’avoir maintenant le devoir d’intercepté les individus qui voulaient y entrer sans pour autant se mettre à leur poursuite; le règlement était un peu étrange. Par ailleurs, elle n’avait pas de chouette disponible sur son épaule pour envoyer des messages à son directeur de maison pour qu’il se ramène les fesses, le cas échant. Fergal ralentit, Azure range sa bouteille dans son sac et referme sous un bruit de fermeture-éclair avec autant de discrétion qu’un ours en rut.

Navré.

Alors qu’elle se tait, attentive, passa son sac dans son dos en mode ralentit. Quand finalement, il rejoins ces épaules complètement, le Directeur en a terminé avec ces doigts dans sa bouche d’un long sifflement stridant. Il avait pas dit ‘’moins de bruit’’ ? C’est le cerveau à Azure qui bug ou simplement parce que tous son être est au ralenti voir encore endormi. La brunette suit, lentement mais surement en essayant d’éviter les branches au sol ou toutes masses qui sembleraient anormales. Quand Fergal s’arrête, elle ava l’impression de marcher comme dans un épisode de cartoon, sur la pointe des pieds pour ne pas attirer des fantômes. Et quand il l’appelle, Azure tourne la tête de gauche à droite, puis s’ajuste à ce qu’elle croit être l’angle de vision de son Directeur d’école.

Je dirais. Là ?

Et elle tend la main devant, le poignet légèrement descendu, alors que des bracelets cliquètes sous son sweatshirt. Elle est excitée comme un puce et saute de joie à l’intérieur, question de ne pas l’effrayer. Pour autant, elle ne le vois toujours pas. C’est de bon augure diront certains.

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Dé 1
1-4 - Azure pointe dans la bonne direction
Reste - Non.

Des pensées, elle en avait des tonnes. Cependant, se confier en direct à Fergal Armitage, c’était pas vraiment gagné d’avance. Elle rougit violemment, avant de passer sa main dans son cou particulièrement embêter sans pour autant vouloir vraiment se tremper à ouvertement dire quelque chose qu’elle pourrait regretter par la suite. Elle avait certes confiance en l’adulte, mais elle avait un peu de crainte à ce qu’il la juge soudainement beaucoup moins mature pour occuper ces fonctions.

Vous savez  …

Vous savez quoi, Azure ? Les bruits ambiants rajouteraient presque au malaise, comme si des criquets en frottaient leurs ailes l’un contre l’autre.  Mais force était de constater qu’à défaut qu’elle ne disse réellement le fond de sa pensée, c’étaient quelques choses qui avait un impact plutôt particulier sur son humeur, voir sa gêne. De quoi, assurément plus éveiller la curiosité qu’autre chose. Elle aurait botter les fesses d’August environ trois cents fois plutôt qu’alléguer et discuter d’histoire de cœur avec lui. L’un était largement moins compliqué à gérer que les complexités et la balance de ces sentiments. D’ailleurs, elle aurait bien pu ouvrir la bouche, là maintenant, qu’elle n’aurait vraiment su dire quoi que ce soit qui faisait du sens. Les aléas de sa vie la faisait pas en couple, mais avec quelqu’un… en soit, elle comprenait pas trop ce qui lui arrivait et pour l’expliquer c’était comme s’assurer bien des mots vides et peu utile pour comprendre ou elle en était. Le mieux était de rester dans l’instant présent, avec sa tête du matin et ses pensée tournées vers leur destination. En soit, l’immédiat était bien la seule chose qu’elle pouvait contrôler un tant soit peu; c’était peut-être aussi pour cela qu’elle se lançait dans les corvées et ses lectures jusqu’à en saturer littéralement toute sa cervelle de 5e. Comme cette bouteille d’eau qui avait finit par lui bloquer la bouche, au lieu de lancer un exposé sur ces choix émotionnels. Et puis, il y avait aussi quelque chose qui n’était pas venu aux oreilles de grand monde, peut-être au mieux, peut-être au pire. Silas qu’elle avait giflé en plein couloir. Pas qu’elle en ait été la moindre once fière, loin de là. Mais c’était plus simple aussi d’oublier ces actions désastreuses et aidant son prochain, ça lui donnait l’impression de se racheter au karma pour son manque de contrôle et de jugement.

Ralentissant le pas dans l’herbe, la brunette s’exécuta en quasi-silence alors que Fergal effectuait un signal pour annoncer leur venue. C’était quelques notes qu’elle pourrait essayer de reproduire avec sa guitare plus tard, sans trop savoir si ça lui serait un jour utile ou non d’annoncer sa venue; après tout, elle n’était pas autorisée à se balader seule dans les bois de la forêt interdite.  Un sourire perla alors que l’excitation ainsi que le retour à la réalité de ces pensées, la forçant à se concentrer sur ce qui se passait autour d’elle. Il n’y avait qu’une seule manière pour voir les Sombrals, et c’était pouvait-on dire, la pire qui soit. Pourtant les créatures n’étaient pas mauvaises, juste qu’elle attirait la poise à ceux qui avait le cœur déchiré ou ayant pris la pire des décisions qu’un sorcier pouvait prendre – donne la mort. Elle n’ignorait pas que certains pouvaient les voir lors de leur transport en calèche en début d’année, mais elle pas du tout. La mort la plus significative de sa vie était pourtant quelqu’un qu’elle n’avait jamais eu la chance de connaître. Tué dans un accident de la route, alors qu’elle n’était qu’un nourrisson; il allait sans dire qu’elle ne gardait aucun souvenir ni de l’incident, ni de la personne. Il n’y avait que les photos gardées précieusement par maman qui pouvait me donner un aperçu de qui il était. Et des photo moldus, ce n’était certes pas les plus éloquentes! Pour le reste, elle n’avait que très peu de fantôme sur son dos.

Quand il lui demanda ou était l’animal; elle avait pointé en suivant les yeux de Fergal comme indicateur, mais il eut été vrai que l’herbe au sol pouvait lui donner des indices similaires. Elle n’y avait tout bonnement pensé, ainsi elle suivit les traces avancées, en notant beaucoup plus que d’ordinaire qui renfonçait les brins d’herbe. Fogs était rendu avec huit pattes, il y avait grandir et littéralement passer à un nouveau stade de l’évolution; ainsi elle comprit qu’il n’était pas seul avant même que le Directeur ne lui apprenne. Fallait qu’elle apporte des carottes, clairement sur son visage ça ne pouvait que démonter combien elle n’y avait absolument pas pensée en se jetant du lit ce matin.

J’ai complètement oublié!

Elle leva les yeux aux arbres comme si elle regarder ailleurs pouvait lui enlever l’embarras. Elle tourna alors la tête vers Fergal, attirer par le bruit, qui sortait de sa besace quelques pièces de bonne largeur d’une teinte rouge brunâtre. La réplique du pique-nique lui tira un rire doux avant de suivre les instructions de celui-ci en tournant sa main paume vers le haut pour qu’un des créatures puisse y enfouir son museau.

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Dé 1 Fogs
Pair : va voir Azure
Impair : va voir Fergal

Dé 2 Le second Sombral
Pair : va voir Azure
Impair : va voir Fergal

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La petite le sens à défaut de la voir, ressent la truffe humide se poser avec très peu de retenue, et perçoit le souffle pulser dans sa paume. Substance collante en boni, qu’elle sent coulé et glissé entre son pouce et son index, qui n’est pas particulièrement agréable. Elle a quand même connu pire avec les boites d’Halloween l’an passé; mais ça lui attire une grimace qu’elle essaie de réprimer sans trop y réussir.

C’est collant. T’a le rhume, Fogs ?

Sa seconde main, elle le suspens doucement dans les airs, non loin de celle mouillée, avant de tenter de suivre le ce qu’elle croit être la mâchoire de l’animal dans un mouvement lent. Elle ne peut pas le voir, mais lui si. Il reste qu’à espérer qu’il n’ait pas trop de crainte de ces mains qu’elle veut ramener pour lui caresser la joue.

C’est particulièrement étrange pour Azure toucher à quelque chose qu’elle ne voit pas. À croire qu’il serait peut-être même plus aisé de se laisser guidé par ses sensations si elle en fermait tout simplement les yeux. L’humidité dans ces mains, elle n’est pas encore tout à fait à capable de dire si c’est collant ou non, du peu qu’elle peut dire c’est que c’est tiède et pas aussi liquide que de l’eau vu que ça s’écoulait pas entre. Elle le découvrirait bientôt, bien qu’elle ignorât comme elle s’essuierait les mains subséquemment.  Son autre main remonte sur la joue de l’animal puis grimpe, grimpe, grimpe et grimpe encore, jusqu’à ce qu’elle se rende compte qu’elle était rendue de très petite taille à côté de sa forme actuel. Fergal Armitage n’avait pas grandi, c’était une formidable poussée de croissance qu’elle observait alors qu’elle n’arrivait même pas à la hauteur de ces oreilles pour gratter gentiment. Elle gloussa, amusée, avant de tourner un regard vers Fergal qui selon ces propos était en train de se faire agresser la joue ou le menton. C’est qu’il est chaleureux ce second sombral, à vouloir lui faire des bisous; et le gloussement d’Azure vire soudainement en rire.

J’imagine qu’entre eux, l’odeur ne les dérange pas du tout. J’vois vraiment pas Fogs avec une haleine de menthe. – Et elle brosse de sa main l’endroit où elle est posée. –  Ça pourrait même le rendre malade, qui sait! – Parce que les sombrals sont principalement carnivore, déjà qu’il mange des carottes – preuve évidente de leur domestication – ça laisse quand même plus de risque à ce que l’un d’entre eux n’en devienne malade ou plus faible d’un mauvais apport pour son développement. Les dizaines de carottes remise à Fogs lors de l’incident l’an passé ne semble vraiment pas l’avoir affecté négativement.

Je peux, en avoir? - Dit-elle en séparant sa main de sur la tête de la créature et la tendant vers Fergal. Fogs est bien calme, quoique dégoulinant mais elle essaies par pour autant de la lécher au visage, du moins par pour le moment. Et quand elle décolle sa main de sous la gueule de l’animal, l’a voilà prise avec justement ce dont le Directeur lui avait informé. Elle secoue sa main en observant la mixture très intriguée. Finnbjorn Sorensen aurait dû prendre de la bave de Sombral pour ces cheveux, ça aurait été pas mal plus efficace que … Depuis quand elle pense aux morts? C’est bien collant, struc! Ça peut servir à quelque chose..  Même s’il avait toujours été plutôt froid et qu’il ne s’était parlé qu’une fois, c’est un souvenir qui l’a marqué; sa concoction de gel à cheveux. Soudainement, ça lui donne encore plus envie de l’envoyer au sol et de s’en départir, comme le souvenir, et elle agite sa main un peu n’importe comment à défaut de prendre l’option la plus logique.

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Dé 1- Slime de bave
1-2 Par terre
3 Sur l’autre Sombral
4 Sur Fogs
5 – Sur Fergal
6 – Sur elle

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La brunette est moins loin de s’imaginer ou cela à pu atterrir, elle le voit absolument pas l’autre équidé; imaginant à défaut sans peine d’avoir réussi à l’avoir envoyé au sol. Un bruit de gorge, clairement pas animal, fini par lui signifié la présence du second sombral, mais absolument pas sa réaction, ni pourquoi. La question tous juste posé par l’adulte n’a rien de compliqué en soit.

Un fois ou deux quand j’étais gamine sur un poney dans un évènement à la campagne. Ma mère était particulièrement anxieuse dès que je voulais faire autre chose que rester sagement assise avec un livre.

Peut-être était-ce justement sous l’interdit qu’elle avait pris la décision de faire tout ce qui lui passait par la tête et qui semblait une bonne idée. Une petite révolte familiale alors qu’elle lui plombait l’eau depuis son entrée à Poudlard. Si elle savait tout ce qu’elle faisait, probablement qu’elle continuerait à recevoir des beuglantes. Néanmoins, rien n’avait jamais été assez tragique pour qu’un hibou lui arrive en plein milieu d’année à cause d’une catastrophe et la nomination, bien que l’annonce fût catastrophique avec le colis de sa mère, avait finalement trouvé une accalmie à son retour de vacances. Sa fille était assez responsable pour porter l’insigne; ne devait pas faire rien de dangereux comme grimper dans les arbres, frapper les élèves, être abonné à l’infirmerie ou encore mieux se balader en soirée de pleine lune dans les couloirs de l’école. Ironie, en vrai.

Je comprend le principe pour grimper, mais pour le reste, c’est assez sommaire.

Après, ce n’était pas sans parler de l’entrainement et de l’attention qu’elle portait à son hippogriffe en vue de la course. Elle l’avait sorti quelques fois pour évaluer comment elle devait s’y prendre avec la bête; passant très souvent près de la tour de Gryffondor – et de la catastrophe.

Je crois que j’ai plus d’heure de vol avec un hippogriffe. On m’a autorisé à la sortir pour tester ces réflexes. Selon l’éleveur, c’est très important surtout vu que Sappho adore la vitesse.

Ce qui la plaçait dans un angle de conversation, un peu malaisante. Devait-elle aviser ou non que peu d’élève se présentait régulièrement, question de prévoir une éventuelle catastrophe lorsque tous s’élèverait dans les airs ou devait-elle juste espéré que le karma de n’avoir pris la créature que comme un jouet à plume était tout simplement un risque qui avait été calculé. Après, elle ne connaissait rien de plus que sa bête, mais ça ne voulait pas dire pour autant que le parcours soient à lui-même périlleux. Ça la laissa songeuse, assez pour ne pas s’attendre à la langue de Fogs qui lui passe du nez au front. Oh, seigneur comme s’est désagréable comme sensation, et son visage vire un peu de l’étonnement au dégout alors qu’elle a de la bave qui lui glisse vers les trous des yeux.

Merci bien. Fogs.

Sa main tente bien de retirer le tout mais c’est pas franchement concluant alors que l’odeur gélatineuse se mêlent aux poils de ces sourcils d’un mouvement de pouce.

Moi aussi, je suis contente de te voir.

C’est même pas de l’ironie; en soit, elle sait très bien que l’animal ne fait pas cela pour mal; ça n’empêche pas que ça soit toujours dégoutant pour un humain par contre.

De la bave sur du papier peint ? C’est qu’il est très drôle le Directeur, en vrai. Déjà Azure rit de bon cœur alors qu’elle continue de caresser l’animal avant de lui tendre un petit morceau de viande séché qu’elle prend directement de la main tendue de Fergal alors qu’il vient d’en prélever dans une petite pochette. C’est tellement gluant que c’est presqu’à parier que le papier gondolerait sur les murs de pierres de leur chambre, offrant des petites bosses disgracieuses. Elle préférait largement la vue de ces quelques posters au mur et celle de deux cartes du ciel qu’elle avait accrochés sur le côté du miroir pleine longueur de son placard à vêtement. Et puis, il y avait tellement de chose qui traînait partout dans cette chambre qu’à vouloir redécorer les murs ont y verrait plus rien du tout!  Ça prenait pas un cours en déco pour s’en rendre compte!

Elle sent vaguement un mouvement chez Fogs mais sans trop savoir de ce qu’il en tourne, alors qu’elle répond à Fergal sur ces aptitudes équestres, n’hésitant pas à lui affirmer que si les chevaux ont peu meublé sa vie de sa jeunesse, maintenant elle puit attesté avoir un peu plus d’expérience avec les hippogriffes. C’est comme commencé avec un niveau expert au lieu de monter l’échelle en grade et, étonnamment, ou elle aurait pu avoir peur elle y voyait une sorte de défi. Si c’était pour faire qu’à sa tête, oui peut-être, sans le couvert de sa mère. Mais ce n’était pas seulement pour cela qu’elle se lançait. Elle avait besoin de connaitre ces propres limites et trouver sa place; peut-être plus que la majorité des ados de son âge.

Ça lui rappelle vaguement qu’en le sentant tiré sur la corde rouge, Azure avait essayé et réussit à grimper sur Fogs sans trop valider comment, alors que le dragon étant en train de balancer des piques dans tous les sens. Il était vraiment plus grand maintenant! Elle avait même un peu de mal à percevoir à quel point vu que sa main n’avais même pas pu atteindre la dentelure de sa nuque. Maintenant, elle devait être pile la bonne hauteur pour sa langue, semble-t-il car quelque chose d’humide et collant finit par lui passer sur le visage laissant un sillage particulièrement gluant. Beurk! Fergal pose sa main sur la créature et le tapote alors que la petite essaie vaguement de retirer du mieux qu’elle peut la substance d’un revers de manche de son super sweat emprunté. Deux, voir trois coups de manches plus tard, Azure tend à nouveau une main vers la créature dans le vide en mode allée retour sans aucune résistance. Elle aimait bien l’idée de rien voir, mais maintenant, elle se voit clairement dépendante des yeux de Fergal Armitage. Elle joue avec des fantômes, faut croire. Du type poltergeist moldu, qu’on voit juste pas. Elle aurait presqu’été prête à songer que Fergal s’occupait de la seconde créature équine si ne l’avait pas encouragé à reprendre ces gestes après lui.

La brunette essaie de s’agenouiller à côté du Directeur avant de se rendre compte de la masse au sol, ce qui l’oblige à se tenir accroupi alors qu’elle pose sa main directement contre celle de Fergal pour s’assurer cette fois d’éviter le vide. Un peu à gauche, plus rien, un peu à droit, plus rien non plus; elle avait l’air d’une imbécile quelques secondes plus tôt, elle va quand même pas recommencer.

D’accord.

Et elle fait ce qui lui ait suggéré, gratouiller ici, cherchant les marques de la crinière ou de la nuque dentelé qu’elle n’a pu voir qu’en dessin dans un manuel de créature.

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Fog :
Se laisse faire 1-3-5
Va demander un peu plus de de temps 2-4
Ne se laisse pas faire ; balance la tête vers Fergal (Après tout c’est lui qui a la nourriture) 6

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Ces mains continuent son chemin jusqu’à buter contre ce qui semble être des excroissances qui sort du corps du sombral. À un certain stade, gardez les yeux semblent tellement illogiques alors que son cerveau qui indique qu’il n’y a rien devant elle, alors elle les ferme et compte bien sur Fergal de la tirer de là si Fogs décide de l’inspection ne lui convient pas.  

Ça doit être les ailes, c’est cela ?

Elle n’avait plus vraiment la courbe de son cou dans les mains mais après avoir éviter physiquement les ailes, elle continua à tâter l’encolure qui paraissait à quelques endroits beaucoup plus triangulaires que le plat de son front. Puis, elle s’arrêta en caressant doucement la peau de l’animal. Parce que sous ses doigts ça lui paraissait plus comme de la peau qu’un poil ras.

C’est tellement étrange de ne rien voir. – Elle rit pour elle-même. – J’essaie d’imaginer un cheval, même si je sais qu’ils ont des ailes. Vous êtes chanceux… - Elle allait dire qu’il l’était de les voir, lui. Mais venant ce que ça impliquait, c’était peut-être pas très gentil, elle finit par clôturer sa phrase par une jolie morsure sur ces lèvres. – Navré. Je … J’ai pas réfléchi. Je sais ce qu’on raconte sur ce qui permet de les voir ou non.

Elle ouvrit les yeux pour noter le regard qu'on pouvait bien poser sur elle, sachant qu'elle aurait probablement pas aimé qu'on lui souligne à elle la mort de quelqu'un qu'on avait vu de proche.

Il y avait de couac dans sa gorge qui s’était formé instantanément dès qu’elle avait énoncé le simple trait de la mort qui avait frôlé Fergal. Elle s’en voulait un peu, non seulement elle n’avait aucune idée de la récence du fait qu’il pouvait les voir ou non, tout comme de savoir si cela était un évènement tragique ou pas. Et ne pas savoir, l’avait momentanément rendu un peu nerveuse. Il y avait des sujets qu’elle savait ne pas devoir discuter avec les autres, certaines situations ou il était largement préférable de se taire. Parce qu’elle aurait été complètement chamboulée qu’on lui rappelle qu’elle avait perdu quelqu’un de proche. Après, peut-être était-ce un inconnu tragique, mais son ressenti lui laissait croire au regard qu’elle portait sur le Directeur que ça n’avait pas été quelqu’un d’insignifiant qu’il avait vu mourir. Elle avait tourné son regard et ouvert les yeux, ma mine un peu contrite s’attendant à y voir peut-être un éclat de souffrance, mais ce n’était pas la réflexion qu’elle se fit en retournant son attention sur la créature après le bref échange.

Est-ce qu’on a jamais su pourquoi ?

Peut-être y avait-il une raison derrière le fait qu’on pouvait les voir une fois qu’on avait vu la mort prendre quelqu’un devant nous. S’ils n’étaient nullement liés au spectre de la faucheuse pourquoi cela arrivait-il ? Ces doigts avaient rejoint la dentelure du cou de Fogs, dont elle suivait chacune des petites bosses formant une série d’accordéon et de l’autre main, elle essayait de suivre la gorge de l’animal en songeant que lorsque la distance serait beaucoup trop grande, ça serait probablement le juste endroit pour essayer d’y grimper. Elle était bien motivée, mais son humeur grognonne ne lui donnait nullement envie de se presser à atteindre son objectif. Après tout, ce n’était pas comme si elle pourrait revenir aussi tôt dans les bois, du moins avec le droit d’y être.  Après quoi elle tenta de soulever la jambe plus proche de l’animal et de grimper dessus. À plat, il était plus large que haut, et c’est la rondeur de son corps à plat qui lui posa un peu plus de problème à priori alors qu’elle n’osait pas trop imaginer une fois la main retirer jusqu’ou elle devait balancer sa jambe dans les airs pour avoir une chance de monter dessus plutôt que lui faire un coup de pied circulaire.

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Dé 1
1-Balance un coup par erreur à Fogs – Ne s’en conforme pas
2 Balance un coup par erreur à Fogs – S’ébroue.
3-4-6 Arrive à passer sa jambe
5- N’accroche pas Fogs avec sa jambe, mais finit par terre comme une idiote. (Trop haut, chérie, la jambe!)

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Et pendant ce temps, Fergal passe une corde autour du cou de Fogs. Une jambe dans les airs, Azure finit par donner un coup sur Fog dans son premier essaie pour grimper sur son dos, et puis remonte en sautillant sur une jambe jusqu’à ce qu’elle puisse la glisser vers le vide de l’autre côté. Assise, son premier réflexe fut de porter ces mains sur la gorge de la créature.

C’est pas évident quand on le vois pas! Navré, Fogs!

Assise, Fergal était déjà prêt à passer en mode debout. Étrangement ça lui donnait une impression étrange de le regarder assise sur du vide, ça l’était encore plus sachant qu’il comptait faire la balade à côté d’elle à pied. Et puis, ce casque…! On en rigole ou pas ?

Vous ne montez pas ? Parce qu’il va vous falloir un casque aussi, non ? J'en met pas sur un Hippogriphe, pourquoi avec les Sombral, du coup ? Je suis curieuse.

Un sourire net, sans malaise, parce que c’est vaguement plus dangereux sans qu’avec le directeur. Elle tapote même sur la croupe de l'animal, qui est vaguement derrière elle. Parce que logiquement, ça serait plus simple en cas de pépin. Vous voyez Fergal en mode queue de cerf-volant ? Mais peut-être est-il tout simplement mal à l’aise ? Ou encore qu’elle surestime la taille du sombral ? N'empêche que c'est avec les plus pures intentions.

Cette conversation aux allures théologiques donnait l’impression à Azure que le mystère qui les entouraient en resterait probablement un éternellement. Depuis qu’ils existaient, quelqu’un aurait déjà dû le savoir, à moins que ce soit le genre de descriptif qu’on ne rajoutait pas dans les livres scolaires de peine à potentiellement endormir les élèves en plein milieu de leur lecture. N’empêche que de connaître la perception des fantômes sur la question, l’intrigua beaucoup.  Étais-ce possible même qu’il fantôme ne puisse pas les voir ?

La Gryffonne avait passé assise sur l’animal et quand il se leva sur ces pattes, elle en bascula doucement en arrière sous l’impulsion avant de se pencher par en avant pour éviter de chuter. -  Woah. -  À côté, Fergal tenait une corde d’une main et lui tendait un casque de l’autre, comme si elle pouvait se faire plus mal que lorsqu’elle embarquait sur un Hippogriffe en voltigeant à très vive allure, lui attirant un sourire et une question. Ça semblait néanmoins faire du sens en pensée à la jeune fille qui constata avec une envie plutôt modérée à se décider ou non de la mettre. Les courrois d’attache dans une des mains, et la rondeur dans l’autre, elle n’en manqua pas de dénoter que Fergal lui n’en avait pas.  – Et ne pas voire devant ?

Parce que ça sous-entendait qu’elle aurait une armoire à glace devant elle, et qu’elle s’agripperait du mieux qu’elle pourrait à quelques parts sur le Directeur. Alors que si elle était devant, il était tellement massif qu’il n’aurait probablement pas de mal à tenir la corde même si sa corp plus menue l’entravait. – J’étais même pas sûr qu’il était assez grand pour vous porter avec moi. Ça doit pas être courant pour lui, non ? - Bon, étant assez jeune, il n’était probablement pas entraîné encore à tirer des carrosses ou quoi que ce soit du genre, à supposer qu’il y serait un jour amené. Et probablement qu’il n’était que très rarement amené à porter un être vivant sur lui, néanmoins, il semblait plutôt docile selon l’axe de pensée d’Azure. Elle obtempéra et enfila le casque en sentant la bête avancée, non seulement cela la gênant de l’avoir dans les mains au lieu d’essayer de poser ces mains sur lui et ça lui empêcherait des regards obliques du Directeur qui craignait qu’elle se prenne bêtement une branche à la tête. C’était à cela que ça servait regarder devant, d’ailleurs, savoir quand se pencher. N’empêche que son expérience de poney gamine sur selle, et celui de monter à cru sur un sombral c’était deux choses complètement différentes. Non seulement, elle percevait beaucoup plus la cage thoracique qui s’ouvrait et se refermait sous chacun de ces respirations, tout comme la chaleur qui traversait malgré le tissu élastique de son pantalon de sport. – Surtout que. – Elle songe, alors qu'elle aggripe sa baguette inséré dans son harnais de cuir attaché à sa cuisse gauche. Pour finir, elle a vraiment rien pour la retenir s’il s’élève dans les airs. – Gemino – Finit-elle par tenté avec l’idée de dupliquer la corde pour en avoir une elle aussi pour s’attacher autour de la taille ou juste pour l’agripper. Ce n’est pas comme un hippogriffe qui est justement élevé et entraîné à avoir des sorciers sur son dos. Fog pouvait clairement avoir des réactions imprévues, malgré le stoïcisme qu’il faisait preuve malgré son manque de talent évident pour monter dessus.  – J’aurais bien pris une corde pour moi aussi.

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Dé 1- Gemino.
1- Réussite
Reste - Échec

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Ce sort, elle l'avait réussit qu'une fois par le passé, alors qu'elle réinsère sa baguette dans son harnais avant de reposer sa deuxième main sur le dos de la créature magique, une moue un peu déçue. Ça sera sans, car elle n'a pas l'intention de recommencer pour autant.

Vous vouliez vous enfoncer dans la forêt ? Y'a des sentiers comme ceux qu'on a suivit, partout ?

Parce que ça c'est vraiment très intriguant, un tour guidé dans la forêt avec le Directeur comme guide et un Sombral comme monture. Elle était toujours resté en bordure, et elle se gardait bien de le dire. Après, c'était pas parce que c'était interdit qu'elle y allait, mais surtout parce qu'elle aimait la quiétude de l'ambiance de la végétation luxuriante. Mais il y avait aussi des choses particulièrement effrayante plus loin dans les bois, des trucs avec huit pattes lui avait-on dit. Qu'elle ne voulait absolument pas voir! Mais elle attendait toujours le résumé de Thomas sur la première fois qu'il rencontrerait une vrai de vrai licorne.