Delirium Tremens

Soirée des Serpentards

Sympathique soirée au coin du feu error 404 not found

Toute occasion était bonne pour faire avancer la science, et Murphy ne comptait pas se priver d’opportunités sous prétexte que désormais, elle était préfète et qu’elle devait incarner une certaine exemplarité. Il se trouvait qu’au cours de l’été, elle était parvenue à se procurer des champignons magiques aux propriétés rares, et qui pouvaient entrer dans la composition de puissants narcoleptiques. Idéal pour un rite de possession ! Mais avant de pouvoir les utiliser dans une potion, il fallait qu’elle puisse les essayer sur quelqu’un. Et quelle meilleure occasion que la soirée de rentrée des Serpentards, qui se profilait à l’horizon ? Ce fut donc avec un certain enthousiasme qu’elle s’impliqua dans la préparation de l’événement, avec Artemis. Heureusement qu’elle pouvait compter sur son soutien ! Elle n’avait jamais organisé de fête de sa vie, ni pour son anniversaire, ni pour rien du tout, d’ailleurs. Elle avait seulement participé à celles organisées par l’école, et à celle de la remise des prix pour le marathon de mathématiques lors de la finale nationale d’Angleterre, en 2022. Mais cette année, elle voulait faire les choses bien, alors elle s’affaira méticuleusement à disposer des gobelets rouges sur une table, à suspendre des petites guirlandes lumineuses vertes et à ramener des pierres pour le feu de camp. Avec l’autorisation du garde-chasse, elle s’était notamment offert le droit de récupérer quelques-unes des grosses courges que l’on trouvait dans le jardin potager pour décorer un peu l’endroit. « Je vais préparer les gâteaux, je te retrouve tout à l’heure ! » lui lança-t-elle en filant vers les cuisines, sans prendre la peine de l’informer de ses réelles intentions. Elle avait déjà réuni tous les ingrédients, sollicité des elfes pour l’aider à préparer la pâte…

Mais Murphy était décidément bien meilleure chimiste qu’elle n’était cuisinière. Alors qu’elle respectait pourtant scrupuleusement toutes les mesures indiquées par sa recette, elle se rendait bien compte qu’elle était bien loin de posséder l’instinct de la véritable pâtissière. Ce ne fut donc une, pas deux mais bien trois plaques qu’elle dut changer après une cuisson plus que discutable de ses muffins… Trop secs, trop grillés, et pas assez cuits dedans. Et sa réserve de champignons était en train de diminuer ostensiblement. Elle vida donc le contenu du bocal dans le reste de pâte, priant pour que la quatrième fournée soit la bonne… et par chance, le résultat fut au rendez-vous : les gâteaux étaient parfaitement dorés sur le dessus et d’une consistance plutôt appétissante. Satisfaite, elle remercia les elfes, et les disposa en cercle dans un plat avant de quitter les cuisines. Elle rejoint Artemis aux abords de la forêt. Il avait déjà bien avancé de son côté… ! Tout était pratiquement prêt, il n’y avait plus qu’à attendre les premiers venus. Des petites bougies de couleur émeraude avaient été disposées çà et là, et le feu brûlait d’une douce lumière verte… Quelques saladiers remplis de chips et de marshmallows étaient mis à disposition. Lorsqu’il ne resta plus rien à faire, Artemis et Murphy s’installèrent près dans l’herbe et commencèrent à disputer une partie de bataille explosive, le temps que leurs camarades ne les rejoignent. Elle avait invité @Thomas Chastel, qui n’appartenait à aucune maison, et dit à @E. Adrian Leonhart de passer, mais elle imaginait que ce serait en fonction de son humeur… Ce fut en début de soirée, alors que la lumière du jour commençait à baisser progressivement, que les premiers invités firent leur apparition. « Salut, merci d’être venu ! Salut, un muffin peut-être ? » proposa-t-elle sur un ton enthousiaste aux premiers invités en tendant son plateau, chargé de gâteaux. Elle indiqua d’un geste de la main les coussins répartis autour du feu pour les inviter à prendre place, tandis que de son côté Artemis proposait à boire. « Bonsoir, muffin… ? Il y en aura pour tout le monde, soyez pas timides, installez-vous ! » Ce n'était pas parce qu'ils seraient ses cobayes pendant quelques heures qu'ils ne pouvaient pas pour autant passer une bonne soirée, après tout. Elle espérait sincèrement qu’il y aurait des étoiles, ce soir : ça promettait d’être une soirée pas comme les autres !

Et là, c'est le drame:

@Serpentard

Emi Burton

Plus d'informations sur le personnage ::

Murphy's law

by Wiise

Gwen & Les Serpentards

DELIRIUM TREMENS

SOIRÉE APOCALYPTIQUE DES SERPENTARDS

L'invitation des nouveaux préfets de Serpentard étaient arrivés quelques jours après la rentrée. Quelques jours ou elle avait eu une boule dans l’estomac, une profonde douleur bien qu’elle n’eût jamais particulièrement apprécié Michaela. Elle avait pu noter les traits de Thomas, inquiet au banquet suivi d’un état de stupeur et d’un air verdâtre. Elle s’inquiétait profondément pour son cousin sans pour autant arriver à chasser l’ombre et la mort qui le poursuivait. Son inquiétude se lisait sur ces traits et elle était tendu comme un arc. Habituellement, elle aurait cherché du réconfort pour chasser ce qui l’embêtait et pour se détendre; mais sans pour autant ne rien lui offrir du tout, Jasper n’était clairement pas au même niveau dans sa vie. Elle se contenta de quelques paroles échangés, seuls, dans le couloir ou de lui demander de la serrer très fort alors qu’il n’y avait plus personne aux alentours après l’un de leur cours en commun. Ce soir, elle devrait faire sans et passer une soirée en compagnie des autres membres de sa maison.

Elle rejoignit le parc qui avait été soigneusement été dépouillé de statue que Sorensen y avait mis. Elle arriva la première, observant le décor puis les deux préfets en plein match de bataille explosive qu’elle ne dérangea pas pour autant. Quand Murphy l’aperçut alors elle la poursuivit avec son plateau de muffin avec un air si enjoué que Gwendolyn n’osa pas refuser d’en prendre un. Elle n’avait pas faim depuis des jours, et la vue du muffin l’écœura sans pourtant qu’il ne soit réellement la cause de son malaise. Vu de l’extérieur, il avait l’air même assez bon; pour quelqu’un qui aurait eu faim.

Elle s’éloigna pour faire le tour du décor et se retourna pour attirer à nouveau l’attention de Murphy occupez à servir le prochain invité. C’est un muffin à quoi ? J’ai oublié de te le demander. La seule chose qu’elle voulait c’était qu’elle ne trouverait aucune trace de chocolat dedans. Sinon, elle allait tout bonnement le vomir, déjà que son estomac était en vrac et qu’elle n’en avait pas particulièrement envie. Peut-être plus tard dans la soirée, si l’envie lui en prenait.

Elle se dirigea vers son ami, avec un demi-sourire, du mieux qu’elle pouvait. Félicitation pour le poste de préfet! Elle n’avait pas eu le temps de l’en féliciter avec le drame survenu. Je te laisse à ton devoir d’hôte. C’était quand même assez drôle de voir Artémis s’obliger à organiser une fête. Elle eut un premier sourire franc, en le regardant décamper, occupé ne savait-elle pas, soit à fuir les gens ou les accueillir.

@E. Murphy Leonhart @Artemis T. Lewison

Thomas n’avait pas vraiment envie de venir à cette fête. Oh bien sûr il avait été très heureux de recevoir l’invitation de Murphy et puis, sa cousine serait là aussi, mais franchement il n’avait pas le cœur à ça. La disparition de Michaela… non. Sa mort. Il fallait le dire, l’avait sérieusement secoué et la rentrée avait été très difficile. En plus, le nouveau garde-chasse n’était toujours pas arrivé et faute de concierge puisque celui-ci avait été promu directeur, le jeune homme se retrouvait un peu comme une âme en peine une bonne partie de la journée, à tourner en rond et broyer du noir faute de savoir quoi faire.

D’un autre côté, ça lui allait bien. Les quelques cours qu’il avait suivi, il les avait subis, peinant à se concentrer bien longtemps, l’esprit divagant vite et le ventre ceinturé d’une pression qu’il ne s’expliquait pas réellement. Alors oui, rester dans sa chambre, désormais plutôt confortable, lui convenait bien. Il lisait des bandes dessinées faute de pouvoir jouer sur son portable et parcourait sans trop y croire des livres sur les loups-garous qu’on lui avait recommandé d’acheter.

Il ne serait sans doute pas venu à la fête des Serpentards, si celle-ci n’avait eu lieu à l’orée de la forêt interdite. Or, la forêt interdite, c’était un peu son domaine. Enfin, faute de garde-chasse, il était la seule personne un minimum compétente parmi les élèves présents pour gérer la situation en cas de problèmes. Le jeune homme avait peut-être perdu de sa joie de vivre, mais pas son sens du devoir et cette considération très professionnelle lui fit du bien. Il avait un rôle à jouer, il était un loup bêta, le protecteur, il ne savait toujours pas ce qui était arrivé à Michaela mais il ne laisserait pas un autre drame arriver !

Loin de s’habiller pour une soirée, Thomas avait donc enfilé ses bottes, son gilet, et même son chapeau pour travailler dehors, et rejoint le lieu de rendez-vous équipé de bandages, d’une lotion repousse-doxy et de deux carreaux d’arbalète, glissés dans la poche intérieur de son pantalon. Ca ne servait pas à grand-chose sans le reste de l’arme, mais le bout était pointu.

La fête semblait sur le point de commencer quand il arriva, volontairement discret. Il connaissait plusieurs Serpentards, mais pas tous, et préférait ne pas trop jouer les pièces rapportées. Il salua néanmoins Murphy quand celle-ci passa près de lui et n’osa pas refuser son muffin, même s’il n’avait pas très faim depuis quelques jours.

Peu désireux de faire la conversation, il esquiva le regard de sa cousine et préféra reporter son attention sur la forêt interdite, dès fois que quelque chose s’y tapisse, tout en croquant dans le gâteau aux myrtilles. Après tout, c’était pour ça qu’il était là, non ?

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'Le Hasard' : 1

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	Delirium Tremens
	Ft. Les invités
Nouvelle année, nouvelles responsabilités après le départ… enfin, le décès de Caleb. Si, de toute façon, il était censé quitter Poudlard, ce n’était pas vraiment la manière dont on l’avait imaginé. Et par-dessus ça se rajoutait également l’annonce de la disparition de Michaela. Si, il y a quelques temps, ça ne m’aurait fait ni chaud ni froid, mes sentiments actuels à ce sujet étaient bien plus troubles, après ses lettres pendant ma convalescence. Mais malgré l’ambiance pesante que tout ça nous avait imposé dès le banquet de début d’année, je n’allais pas me laisser abattre. Les drames sont presque le quotidien du château, et maintenant, c’était moi le préfet de Serpentard, accompagné de Murphy. Je devais bien faire bonne figure, aussi bien pour rassurer les nouveaux élèves que les habitués. Et pour cela, quoi de mieux que de se soumettre aux traditions tacites un peu plus joviales. Murphy avait été tout aussi motivée à préparer une soirée de rentrée, bien que ce soit la première fois que l’on s’essaie à cet exercice. Il m’était arrivé d’organiser des trucs un peu plus mineurs, voire de temps en temps d’aider Caleb quand l’occasion se présentait, ça ne devrait pas être si difficile. On avait décidé de s’installer en plein air. Bien que notre spot soit proche de la forêt interdite, ce serait sans conteste plus adéquat que des murs qui pourraient étouffer ceux qui ont vraiment besoin de se changer les idées après les annonces macabres. Une bonne partie de l’après-midi se résuma donc à déplacer des tables, amener de la décoration, s’assurer d’avoir assez de boisson pour tenir autant que les élèves voudront. Alors que j’installais des guirlandes à l’opposé d’où Murphy en faisait autant, je l’entendis m’annoncer partir pour la préparation des gâteaux. « Ca roule, à toute à l’heure ! » De toute la préparation qu’on avait prévue, la cuisine était ce qui semblait l’avoir le plus motivé. Tant mieux, ce n’était pas particulièrement mon point fort. Je me débrouillais si j’en avais besoin, mais de là à préparer de quoi sustenter nos camarades… A sa place, j’aurais sûrement simplement passé commande auprès des elfes. Haussant les épaules, je continuais mon œuvre, décorant en vert et argent les alentours du feu de camp. Ca faisait quelques mois, et je commençais à bien m’habituer à mon œil manquant, caché pour l’occasion de mon cache-œil aux couleurs de Serpentard. Je ne perdis donc pas plus de temps que quelqu’un de 100% valide, je pense. Dernière étape après les décorations, le feu de camp lui-même, et quelques autres lumières pour se voir dans la nuit. Je m’étais renseigné, et un sortilège pour produire des flammes vertes n’était pas beaucoup plus compliqué qu’un sortilège de flammes classiques. Je n’eus donc pas trop de mal à allumer le feu de camp vert en guise de premier essai, avant d’allumer des jades sur les bougies qui étaient disposées sur les tables. C’est alors que Murphy revint de son atelier cuisine les bras chargés d’un plat de muffins. « Beau travail, ça a l’air super bon ! » Vu l’heure, pas de quoi faire grand-chose de plus, si ce n’est attendre les invités. Une partie de bataille explosive se déclara donc entre nous pour tuer le temps. Quand le soleil faiblit, que des silhouettes commençaient à se dessiner à l’horizon, nous rangions les cartes et nous préparions à l’accueil. J’attrapais un muffin avant que la silhouette ne soit suffisamment proche, ayant un petit creux après avoir tout préparé, et lançant à Murphy le sourire de l’enfant qui pique quelque chose en sachant qu’il ne risquait pas vraiment de réprimande. La première arrivée était Gwen, suivie de quelques autres élèves, sur qui Murphy se jeta avec les muffins. Elle était vraiment excitée avec ses gâteaux, on aurait presque dit que j’avais un train de retard pour proposer les boissons. « Hésitez pas à vous servir en boissons aussi, on a de tout ! » Et pourtant, les premiers invités n’étaient pas des plus enjoués. Même Gwen était assez calme, et Thomas, invité par Murphy, qui arriva un peu plus tard, semblait ailleurs, guettant la forêt interdite. Pas très étonnant au vu du début d’année, mais j’espérais qu’ils arriveraient à se détendre ce soir, et profiter un peu plutôt que de broyer du noir. Pour ma première organisation de soirée, ça tombait mal, j’étais un peu désemparé. Ce serait le comble que tout le monde déprime. Gwen me tira de ces pensées en venant me féliciter, mais me laissa bien vite sachant que j’étais l’organisateur, et que je devais donc m’occuper de tout le monde. « Merci. » lui répondais-je, incapable de prendre le temps de prendre le temps de lui demander comment elle allait. Je ne pouvais pas vraiment engager la conversation et garder un œil sur les arrivants, notamment parce que c’est le seul œil que je peux garder. Quand tout le monde serait arrivé, je pourrai peut-être prendre le temps, mais pour l’instant tout le monde arrivait, et si Murphy leur sautait dessus avec ses muffins, une aura un peu plus calme comme la mienne ne serait peut-être pas du luxe.

Code by Joy

J'ai oublié le dé, il est là Delirium Tremens ✌ Soirée apocalyptique des Serpentards 723178256

ce sera donc un 6

Delirium Tremensft. @E. Murphy Leonhart

Cela fait quelques jours que je me trouve entre les murs de Poudlard et que j’ai trouvé mes quartiers dans le dortoir des quatrièmes années de Serpentard. C’est la première fois que je me retrouve dans un dortoir en sous-sol et proche des cachots. Cela semble glauque sur le moment, mais je ne peux nier que la salle commune de Serpentard est plutôt classe. J’avais imaginé que les rentrées à Poudlard étaient plutôt calmes, voire ennuyeuses, mais un lot de mauvaises nouvelles était tombé le jour même de la rentrée. A peine ai-je posé mes fesses sur le banc des verts et argent, après une répartition bien trop longue à mes yeux, que le Directeur de l’école nous annonçait le décès de deux anciens élèves durant l’été et un troisième le jour même, sous la stupéfaction d’une majorité d’élèves. De quoi donner envie de rester dans cette école…

Les jours ont ensuite pris le rythme prévu, enchaînant cours, devoirs, repas et soirée dans la salle commune. C’est quelques jours plus tard que l’invitation pour la soirée de rentrée des Serpentard, organisée par nos deux préfets, me parvient. Jusqu’au jour même, je n’étais pas certain de m’y rendre. Cela ne m'intéresse guère mais ce genre de soirée est également utile pour se faire connaître et observer les gens, voir qui sont les personnes utiles au sein du château. C’est pourtant sans grande conviction que je me rends dans le parc où à lieu la soirée. Vêtu d’un simple jean, d’un t-shirt blanc et d’une veste noire, je rejoins les autres Serpentard autour d’un espèce de feu de camp. Les mains dans les poches, je me pose à l’écart afin d’avoir une meilleure vision de ce qui se passe. C'est à ce moment-là que se ramène Murphy, notre préfète et également la fille que j’ai croisée durant l’été au Chemin de Traverse. Salut. Je lâche quand elle arrive à ma hauteur. Elle me tend un plateau avec des muffins et me demande si j’en veux. D’abord suspicieux, j’hésite avant d’en prendre un. Je l’observe tandis que la serpentarde s’éloigne pour en proposer aux autres. Rien de suspect à première vue. Je fini par en manger un morceau, sans même me douter de ce qui aller se passer par la suite.

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'Le Hasard' : 2

Delirium tremens

EXORDIUM.

Là où pour beaucoup rentrée scolaire rimait avec angoisse et dépression, pour ma part, cela rimait plutôt avec libération. Car, voyez-vous, mes vacances ont loin d’avoir été de tout repos et je n’ai pas réellement la sensation d’avoir réellement été en vacances. Avec l’annonce de mon redoublement, ma famille s’est rassemblée pour un conseil de guerre. Que faire de moi ? Ils étaient parfaitement conscients que cet échec n’était pas du à des lacunes quelconques ou un réel retard dans les cours. Ils me savent fainéant mais extrêmement loin d’être bête. Si j’ai redoublé, c’est que je l’aie sciemment voulu et calculé. Ils n’en connaissent pas la raison officielle mais ils se doutent bien que ça a un rapport avec mon plaisir de toujours de leur rendre la vie impossible… et ils ont bien raison ! Que faire donc ? Me laisser profiter de mes vacances alors que je ne l’ai clairement pas mérité ou frapper un grand coup ? Puisque je suis officiellement en échec scolaire, autant jouer dessus et se venger en me forçant à suivre des cours de rattrapage cet été. Je n’en ai certes pas besoin mais de cela, ils s’en moquaient bien. J’ai donc passé une partie de mon été, coincé avec mon ancien précepteur et d’autres élèves sang pur, à travailler sur des notions que je connaissais déjà, sans possibilité de fuir. J’ai bien essayé d’amadouer ma famille, leur promettant de me mettre au travail l’an prochain, que je ne recommencerais plus, que ce n’était qu’une mauvaise blague, mais bien évidemment, j’ai échoué dans mon entreprise. Heureusement que j’avais ma sœur et ma cousine pour me soutenir, comme toujours, mais j’avais envie de me pendre, coincé entre ces quatre murs, à revoir des notions que je connaissais déjà. Par chance, tout cela est terminé et je suis loin de ma famille, je peux donc reprendre mes mauvaises habitudes !

Ce soir était la soirée d’intégration des Serpentard ! Je ne m’attendais pas à une soirée de folie, c’était rarement – voire jamais – le cas, mais cela faisait malgré tout un peu changement dans notre quotidien morose. C’était l’occasion de faire la connaissance des nouveaux, retrouver les anciens et passer un bon moment. Cette année, la soirée se passerait dehors, ce qui n’était pas plus mal, il faisait encore beau, il fallait en profiter, les mauvais jours ne sauraient tarder. Niveau décoration, on était loin d’un truc très recherché et j’avoue que le thème « feu de camp » laissait un peu à désirer mais je me garderai bien de partager le fond de ma pensée. J’offris à la place un sourire ravi à Artémis et Murphy, nos nouveaux préfets “Salut vous deux et félicitations pour vos nouveaux postes !” Leur dis-je avant de voir les Muffins “Oooh des muffins !" Répliquais-je en en attrapant un avec envie. De nature gourmande, je ne cachais pas ma joie de pouvoir me régaler, au moins c’était toujours ça de pris. J’attrapais également une boisson avant de m’installer dans un coin, proche d’un élève dont le visage ne me disait rien du tout. “Chalut !” Dis-je la bouche pleine “T’es nouveau ?!” Lui demandais-je sans détour, ni grand tact !

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'Le Hasard' : 4

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Delirium Tremens
voyage en terrain connu

ft. @Elinette S. Rosier, @E. Murphy Leonhart, E. Adrian Leonhart & les autres invités

La porte de la salle commune de Serdaigle se referma une énième fois sur un gamin binoclard et pressé avant qu'il n'ait eu le temps de jeter un œil à l'intérieur pour voir si sa belle était dans le coin ou si elle s'apprêtait à lui poser un lapin. Bien sûr, Adrian n'aurait eu qu'à la traverser, la porte, pour aller vérifier mais elle lui avait demandé un semblant d'intimité et, bon Prince, il était bien décidé à le lui accorder. Déjà qu'elle avait accepté de l'accompagner à cette soirée dont il ne savait pas grand chose, il n'avait pas envie de risquer qu'elle change d'avis et qu'elle le prenne pour le plus gros bouffon de l'école pour si peu. Alors il faisait comme tous les garçons de quinze ans... et désespérait un peu dans un couloir désert. Ses doigts pianotaient sur la rambarde qui le séparait du vide, passant au travers une fois sur deux, son regard s'attardait sur la montre fantomatique qui n'indiquait plus rien d'autre que l'heure de sa mort – et ça n'était malheureusement pas 18h30, dommage, ça aurait pu être pratique – son attention restait toute entière focalisée sur cette maudite porte qui ne s'ouvrait plus. Elle allait venir. Un peu en retard peut-être, histoire de se faire désirer, comme les divas, mais elle allait venir... Il ne savait pas trop si c'était par choix, vraiment, parce qu'elle savait qu'il pouvait débarquer n'importe quand ou par peur qu'il demande à Peeves de la pendre par les pieds pour se venger – il ne savait même pas si Peeves pouvait faire un truc comme ça, il n'en avait jamais entendu parler en tout cas – mais ça ne changeait pas grand chose en réalité. Tant qu'elle venait, le reste, hein... Et finalement, la porte du nid des aigles s'ouvrit à nouveau... et mieux encore, il s'ouvrit sur la jeune Elinette. Le sourire de l'éternel adolescent se fit plus grand alors qu'il abandonnait la balustrade pour rejoindre sa cavalière. Enfin, c'était pas vraiment sa cavalière puisque c'était pas vraiment un bal mais... c'était tout comme.

— Saluuuut, souffla-t-il d'une voix un peu traînante qui se voulait charmeuse, je t'ai manqué ?

Probablement que non, elle n'avait pas eu l'air particulièrement ravie qu'il l'invite ni d'accepter mais si elle était sympa, elle ferait au moins l'effort de pas tout casser au bout de même pas deux minutes. Il se pencha pour plaquer un baiser sur sa joue comme il l'aurait fait de son vivant sans penser une seule seconde à la sensation désagréable que ça devait laisser maintenant... La mort, clairement, c'était plein de mauvais points. Si on les lui avait exposés un jour, il aurait sûrement supplié tout ce qui était suppliable pour passer l'arme à gauche définitivement et pas se retrouver coincé dans cet état-là. Mais bon, puisque c'était le cas, autant le prendre du bon côté et continuer à passer du temps avec les plus délicieuses des créatures de Poudlard.

— Motivée ?

Là encore, la réponse était sûrement négative... mais il ne l'avait forcée à rien. Il n'était pas vraiment en mesure de forcer qui que ce soit à quoi que ce soit, de toute façon. Un sourire ridiculement aguicheur et il esquissa un pas en direction des escaliers. Il aurait pu se contenter de voler, comme d'habitude, de flotter à quelques centimètres du sol mais il fit néanmoins l'effort de feindre une marche tout ce qu'il y avait de plus humaine : un pas devant l'autre. Quelque chose de normal, pour une soirée normale qui lui rappelait ses quinze ans. Ses vrais quinze ans, pas les cinq quinze ans qui avaient suivi...

— Si on croise le gamin de tout à l'heure, là, viens on fait comme si on le connaissait pas...? proposa-t-il dans un gloussement stupide. Flemme qu'il vienne se plaindre, je te jure.

Peut-être qu'il avait oublié de préciser, dans son invitation, que c'était normalement intra-maison mais ça n'était qu'un détail sans importance. Après tout, Murphy l'avait invité à venir et elle devait bien se douter qu'il n'allait pas débarquer seul à une soirée quand même ! Et puis c'était l'occasion pour elle de rencontrer la nouvelle préfète puisqu'elle ne la connaissait pas très bien. Le jeune homme n'avait pas posé la question, trop occupé à espérer qu'elle dise oui et à dicter son mot à un scribe qui chouinait en râlant parce qu'il voulait se barrer mais il se doutait bien qu'elle la connaissait comme tout le monde la connaissait : par sa réputation foireuse de folle à lier. Bon, d'accord, ça n'était pas toujours hyper faux mais elle était quand même plus que ça ! Il ne fallut pas bien longtemps pour rejoindre le parc où le soleil qui se couchait donnait au ciel des couleurs flamboyantes. Au loin, quelques silhouettes se découpaient. Sûrement là-bas qu'il fallait aller !

— T'as passé de bonnes vacances, sinon ? Franchement, ici, c'est graaave mort l'été, l'angoisse totale.

Sans mauvais jeu de mots, puisqu'il restait approximativement que les fantômes qui ne savaient pas trop où aller... La majeure partie des fantômes en réalité. Ils en récupéraient même certains autres de temps en temps, comme le Club des Chasseurs sans Tête à l'occasion de partie de cartes endiablées. Au fur et à mesure qu'ils approchaient, les lieux de la fête se précisaient : un feu de camp et des bougies aux couleurs de la maison, des bols de chips et de bonbons en tout genre... une vraie soirée comme on en faisait plus ! Rien que pour ça, il était content d'être à Serpentard ! Enfin... d'y avoir été... d'y être coincé... peu importe ! Il siffla d'admiration alors qu'ils arrivaient à la hauteur de Murphy.

— Vous avez géré ! Elle est mortelle votre déco' !

Et puis, dans un geste teinté d'une évidence qu'il était sûrement le seul à voir, il glissa son bras autour des épaules de la Serdaigle.

— Murph', tu connais Elinette ?

Il retint de justesse un « c'est ma meuf » qui lui brûla littéralement les lèvres mais au sourire brillant de fierté qu'il adressa à sa sœur, elle n'aurait pas besoin de quelques mots pour le comprendre...

(c) jawn

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Delirium Tremens

Seule devant le miroir de la salle de bain, Elinette était mortifiée. Pourquoi avait elle le don de toujours se fourrer dans des trucs louches ? Elle ne faisait pourtant jamais rien pour attirer l'attention - elle était plutôt du genre à raser les murs - en tout cas, pas volontairement. Il lui arrivait souvent de trébucher, de percuter quelqu'un ou de faire exploser une potion sous l'oeil sévère du Professeur van Aken, mais elle ne le faisait jamais exprès ! Alors pourquoi diable Adrian Leonhart l'avait choisie pour cible ? Elinette avait toujours connu le jeune homme sous sa forme fantomatique mais cela ne faisait pas longtemps qu'il s'intéressait à elle, tout juste quelques mois. Mais maintenant qu'il avait remarqué la Serdaigle, on pouvait dire qu'il ne faisait pas les choses à moitié ! Cette dernière avait sans arrêt l'impression qu'il se moquait d'elle, bien loin d'imager qu'un garçon - même mort - pouvait lui montrer un intérêt sincère. Elle n'avait accepté l'invitation de l'ancien joueur de Quidditch que par peur de représailles. La menace de se faire pendre par les pieds par Peeves, même si elle ne lui avait pas été adressée, était assez impressionnante pour que la froussarde donne son approbation.

Les deux jeunes gens avaient convenu de se retrouver devant l'entrée de la salle commune à 18 heures 30. Adrian avait interdiction de fourrer son nez dans le dortoir d'Elinette et, l'heure fatidique approchant, il semblait tenir sa promesse. La jeune femme était prête mais elle ne pouvait détacher ses yeux du miroir. Elle se trouvait affreuse, elle allait forcément se ridiculiser à cette soirée. D'ailleurs, n'avait-elle pas l'air d'un clown dans cette combinaison noire, avec ses braids rassemblées à l'arrière de son crâne par quelques pinces à cheveux ? La métisse n'avait pas eu le courage de libérer ses cheveux crépus pour l'occasion, inutile de multiplier les cibles de moqueries. Son camelbak habilement dissimulé en sac banane autour de sa taille, elle vérifia pour la dixième fois qu'il était bien rempli avant de fourrer sa baguette dans sa poche, d'enfiler une veste en jean et de se résoudre à quitter son refuge. Elle ne voulait pas qu'Adrian traverse la salle commune et fasse irruption dans son dortoir parce qu'elle était en retard.

Elinette sortit timidement de l'antre des Serdaigles et fut aussitôt rejointe par le fantôme qui l'attendait déjà. Ce dernier lui demanda s'il lui avait manqué, provoquant un certain embarras chez la jeune fille. « Oh euh ... » Mais elle n'eut pas le temps de chercher davantage ses mots car, déjà, Adrian enchaînait avec une deuxième question. « En fait je suis un peu stressée ... » avoua timidement Elinette, prise d'un intérêt soudain pour ses baskets. Elle était mal à l'aise, comme souvent lorsqu'elle devait mener une interaction sociale. Pour autant, même si elle était intimement convaincue qu'il se moquait d'elle, la gentillesse du garçon et son sourire un peu stupide amadouaient la brune. Peut-être qu'elle serait contente, a posteriori, d'avoir accepté son invitation ? En tout cas, elle ne se serait jamais rendue à la soirée des Serpentards sans Adrian alors, ça valait peut-être le coup de lui laisser une chance.

Les deux adolescents descendaient un à un les escaliers jusqu'au rez-de-chaussée. Elinette étant d'un naturel quasi mutique, c'est l'ancien Serpentard qui se chargeait de faire la conversation. Elle gloussa maladroitement lorsqu'il évoqua leur entremetteur, culpabilisant de l'avoir obligé à jouer les hiboux toute la journée. La Serdaigle commençait à se demander si elle avait vraiment bien fait d'accepter l'invitation d'Adrian lorsqu'ils sortirent enfin du château. Même si le parc était vaste, ils ne mirent pas longtemps à apercevoir quelques silhouettes adolescentes et des guirlandes lumineuses vertes. Le coeur de la demi sirène se mit à accélérer. Elle avait peur de se retrouver au milieu de ces inconnus et sentait le piège se refermer sur elle. Que la brune avait pu être stupide de se laisser entrainer là dedans ! Son camarade choisit ce moment pour l'interroger sur ses vacances, ce qui eut au moins le mérite de détourner son attention quelques instants. « Oui, c'était chouette ... Mais tu ne peux jamais partir, toi ? » Elinette n'avait jamais réfléchi à la question et elle se trouvait soudain bien idiote de ne pas l'avoir fait avant. Est-ce qu'Adrian était heureux de rester parmi les vivants ? Ou est-ce qu'il avait passer l'été à se morfondre de ne pas pouvoir profiter des vacances comme tout le monde ? Elinette se sentit soudain bien triste pour celui qui souriait tout le temps en sa présence.

Enfin, ils parvinrent sur les lieux de la soirée. Elinette cherchait un trou de souris dans lequel se cacher, en vain. Le sifflement de son camarade attira l'attention des convives déjà présents et la jeune femme se sentit rougir d'être la cible de leurs regards. Elle avait d'ailleurs l'impression d'être dans une fête aux couleurs de la maison Serpentard, une fête à laquelle elle n'aurait jamais du participer. Alors qu'Adrian entrainait la jeune femme vers sa soeur, elle aperçut enfin une tête connue : Thomas. Au moins, Elinette pourrait parler à quelqu'un si la soirée s'éternisait, sauf si celui-ci dévoilait à tout le monde qu'elle savait parler aux êtres de l'eau, dans le but certain de se moquer d'elle. La brune eut soudain très soif et se tourna maladroitement pour boire grâce à son camelbak tandis qu'Adrian complimentait Murphy pour la décoration des lieux. Lorsque Elinette se tourna à nouveau vers eux, le jeune homme entreprit de faire les présentations. « Je euh ... ton frère m'a demandé de venir mais euh ... je peux repartir ... enfin je comprendrais que tu veuilles pas ... 'fin voilà. » Elinette adressa un regard suppliant à Adrian. S'il voulait se moquer d'elle, qu'il le fasse et mette un terme à cette mascarade. S'il souhaitait vraiment passer la soirée avec elle ... Elle n'arrivait toujours pas à envisager sincèrement cette possibilité.

@E. Adrian Leonhart @E. Murphy Leonhart

(c) Liliana

Soirée des Serpentards

Sympathique soirée au coin du feu error 404 not found

Pour quelqu’un comme Murphy, qui ne faisait pas exactement partie des élèves populaires auprès desquels on gravitait d’ordinaire, le fait de se retrouver à l’organisation d’une soirée était une certaine prise de risque. Aussi, quel réconfort c’était d’être accompagnée dans cette entreprise par son collègue : Artemis ne la jugeait pas, et se montrait relativement investi pour se montrer à la hauteur de la tache. A son tour, il s’empara d’un muffin : « Alors, tu les trouves comment ? » demanda-t-elle à l’adresse de son partenaire, sourire aux lèvres. Certes, une partie d’elle culpabilisait à l’idée de ne pas le mettre dans la confidence alors qu’il l’avait aidée à organiser toute cette soirée avec elle ! Mais cela ruinerait un peu la surprise de lui avouer qu’elle s’était adonnée à une petite expérience sur les gâteaux qu’elle proposait à l’ensemble des invités. Gwendolyn, la fille qui avait elle aussi postulé pour faire partir de l’équipe de Quidditch, l’interrogeait sur la composition des muffins, et elle prit bien soin de ne pas mentionner le mystérieux ingrédient ajouté en fin de préparation. « Myrtille, et y en a pour tout le monde. Vous allez voir, c’est un régal. » répondit-elle avec enthousiasme en tendant le plateau à tous ceux qui voudraient bien se servir. Ses camarades de Serpentard affluaient en nombre, et pour Murphy, c’était plutôt une bonne nouvelle : cela signifiait que l’événement ne serait pas un flop… ! Elle adressa un regard réjoui à son collègue préfet, avant de se retourner vers les nouveaux arrivants ; elle repéra d’ailleurs parmi eux un visage familier, qu’elle avait rencontré près d’un mois auparavant dans la librairie Fleury-et-Bott ! « Oh Jin, t’es venu ! Salut, j’ai pas eu l’occasion de te dire avant, mais bienvenue à Serpentard ! » Ce dernier semblait toujours assez taciturne et renfermé, mais en irrécupérable optimiste, Murphy demeurait persuadée qu’il lui fallait seulement un peu de temps pour s’habituer à Poudlard. Et quelle meilleure occasion que cette soirée pour lui permettre de se débrider un peu… ? Un autre se présenta, et elle alla à sa rencontre : « Salut salut ! On est dans la même classe, cette année ! C’est cool, non ? » lança-t-elle joyeusement à l’adresse du garçon aux cheveux bouclés. Il faisait partie des nouveaux redoublants, mais pour la jeune préfète, la perspective de voir de nouvelles têtes était plutôt sympathique.

Il y avait encore plusieurs invités qui n’étaient pas encore apparus : Skyler avait promis qu’elle viendrait faire un tour à la soirée, et Murphy s’en réjouissait : on pouvait presque dire qu’elles étaient copines, maintenant. Certes avec son air renfrogné et ses sourcils froncés en permanence la capitaine n’était pas la personne la plus avenante qu’elle ait eu l’occasion de rencontrer, mais il suffisait de l’apprivoiser un peu et le tour était joué ! Elle avait également proposé à Thomas de se joindre à eux, même s’il ne semblait pas dans son assiette en ce moment. Cette histoire avec Michaela semblait quelque peu l’avoir affecté… Même si pour Murphy, ce n’était pas bien grave : après tout, la mort n’était qu’un état physique en soi, elle avait bien la preuve avec son frère que ce n’était pas une fin en soi. D’ailleurs, en parlant de lui, celui-ci apparut soudainement derrière elle ! « Adrian, t’es là… ! » s’exclama-t-elle, tandis qu’un large sourire étirait ses commissures de lèvres. Il n’était pas envisageable de vivre un tel moment sans le partager avec lui ! Cependant, elle ne s’attendait pas à ce qu’il soit accompagné… « … et pas seul, on dirait. » ajouta-t-elle malgré elle sur un ton légèrement plus acide, sans pour autant se défaire du sourire figé qu’elle arborait. La nouvelle venue qui se tenait à ses côtés ne semblait pas méchante, mais d’où est-ce qu’elle sortait ? C’était peut-être une des jeunes élèves dont Adrian se servait pour faire passer son courrier, mais ça n’expliquait pas pourquoi elle paradait à ses côtés à leur soirée. Toutefois, elle se décida à mettre de côté sa perplexité pour agir en hôte exemplaire : « Bonsoir Elinette, enchantée, tu prendras bien un muffin j’espère ! » lança-t-elle joyeusement en tendant son plateau à l’adresse de la jeune invitée ; mais elle ouvrit la bouche d’étonnement au moment où il déposa son bras fantomatique autour des épaules de la jeune fille. Celle-ci ne semblait guère à l’aise, comme si elle cherchait à s’excuser de sa présence… « Hahaha Adrian, commence pas à faire flipper les invités ! » ajouta-t-elle aussitôt en riant un peu jaune. De toute façon, c’était une Serpentard, elle avait le droit d’être là, mais ça n’expliquait pas pourquoi son frère était englué à elle comme une sangsue. Décidément, c’était de plus en plus étrange, cette histoire… « Euh, non, je me souviens pas t’avoir croisée… ! T’évites la salle commune, ou quoi ? » répondit-elle d’un ton léger, comme si elle plaisantait. Malgré tout, elle était bien curieuse de savoir d’où son aîné pouvait bien l’avoir ramenée… Chez certains, les effets secondaires des muffins n'allaient pas tarder à se manifester, alors elle ne pourrait peut-être pas glaner de l'information bien longtemps.

Rappel :

@Artemis T. Lewison
@Gwendolyn A. Chastel
@Jin Kyung Seo
@Azraël S. Macmillan
@E. Adrian Leonhart
@Elinette S. Rosier

Emi Burton

Plus d'informations sur le personnage ::

Murphy's law

by Wiise

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Delirium Tremens
voyage en terrain connu

ft. @Elinette S. Rosier, @E. Murphy Leonhart, E. Adrian Leonhart & les autres invités

S'il avait fallu être parfaitement honnête, Adrian aurait avoué que jamais il n'aurait imaginé se retrouver là, ce soir, à attendre une fille pour une soirée qui ne les concernaient ni vraiment l'un ni vraiment l'autre... non, pas « une fille », « cette fille ». Il s'était attendu à ce qu'elle refuse, à ce qu'elle lui demande de la laisser tranquille, qu'elle prétende qu'elle avait mieux à faire, qu'elle n'était même pas invitée... mais non. Et lorsque la porte s'ouvrit sur Elinette, il se sentait fier comme un paon. Non seulement il avait été invité personnellement par la préfète de Serpentard – ok, c'était sa sœur mais elle était préfète quand même ! – à la soirée de l'année et en plus il allait y aller avec l'une des plus jolies filles de Poudlard, voire peut-être même la plus jolie des filles de Poudlard. N'importe quel garçon du collège, qu'il soit mort ou vivant, aurait venu ses parents pour vivre ça sitôt dans l'année ! On était qu'en septembre et déjà tout lui souriait ! Sauf sa camarade... mais ça viendrait ! Après tout, elle était là de son plein gré et probablement dans l'espoir de passer une bonne soirée... alors elle devait bien avoir conscience que ça n'arriverait pas si elle tirait une tête d'enterrement... Bon, d'accord, ça pouvait être de circonstance mais... quand même ! Il se retint de lui demander si elle connaissait la fille du train mais il supposa que ce serait mal venu... et que si par malheur c'était le cas, certes ça expliquerait le côté veillée funèbre de leurs retrouvailles mais ça risquait surtout de la faire repartir en sens inverse en larmes et ça allait enterrer définitivement l'ambiance. Et niveau rencard, clairement, on pouvait faire mieux.

— En fait je suis un peu stressée...
— Mais faut pas ! Si ça te soûle, on se casse. Tranquille. Zéro pression.

Il leva la main droite comme dans un « promis juré » silencieux alors que le sourire qui étirait ses lèvres se voulait rassurant. C'était juste une soirée, personne n'allait les enchaîner pour qu'ils y restent s'ils en avaient pas envie. Et puis, c'était la rentrée, les fêtes étaient bon enfant ! Enfin... la plupart du temps... Les rumeurs qui couraient sur celle qu'avaient connu les bleus l'an dernier faisaient pas rêver mais Murphy n'était pas du genre à avoir envie d'humilier la Terre entière alors ça devrait bien se passer. Oui. Voilà. Ça se passerait bien. Quand il la raccompagnerait à Serdaigle – parce qu'il la raccompagnerait à Serdaigle – elle serait tellement contente d'avoir accepté qu'elle le supplierait de la réinviter la prochaine fois qu'il irait quelque part. Peut-être qu'il était un peu optimiste... mais ça semblait étrangement simple avec elle alors pourquoi pas continuer d'y croire un peu plus...? Le chemin jusqu'au parc se fit en un battement de cil, l'adolescent paradant devant les tableaux et les autres élèves comme s'il était le roi du monde. Son regard satisfait semblait hurler « eh ouais les gars, elle est avec moi », tandis qu'il faisait la conversation pour deux. Son silence ne le dérangeait pas, il avait toujours su que les aiglonnes étaient des filles un peu spéciales... Il n'y avait qu'à voir Heather, du temps où ils sortaient ensemble, qui passaient le plus clair de son temps à lui parler de ses devoirs et de ses notes et à l'engueuler parce qu'il se fichait pas mal des siennes, et les examens blablabla, et ton avenir blablabla... Il se demandait, parfois, ce qu'elle était devenue. En route pour le fauteuil de Ministre, au moins ! Enfin... toujours était-il que « rien » c'était mieux que « un truc chiant ». Néanmoins, elle consentit à participer un petit peu alors qu'ils traversaient le parc en direction du lieu de la fête :

— Oui, c'était chouette... Mais tu ne peux jamais partir, toi ?
— Ah ouais ? T'as fait quoi ? demanda-t-il, sincèrement intéressé, avant de hausser les épaules à sa question avec une moue un peu résignée. Si, je pourrais. Mais pour aller où, genre ? Mes parents pensent que je suis mort... Enfin, vraiment mort. 'Fin, je le suis mais… T'as compris quoi. Alors je me vois pas débarquer en mode « Hey, saluuut ! », t'imagines... ? Double crise cardiaque, la frangine orpheline et si ça se trouve je serais envoyé en prison pour homicide involontaire juste pour pas avoir voulu passer les vacances ici.

Le détachement avec lequel il laissa échapper un gloussement stupide à la fin de son hypothèse laissait entendre qu'il avait fini par se faire à l'idée. Il n'était pas vraiment coincé mais il n'avait pas vraiment d'autre choix que celui de rester pour autant... C'était la vie... enfin... quelque chose comme ça. En réalité, il ne le vivait pas aussi bien qu'il voulait bien le faire croire, toujours attristé lorsque Murphy recevait une lettre dans laquelle ils ne demandaient pas de ses nouvelles – ils n'en demandaient jamais – ou qu'elle rentrait pour l'été, dans cette ferme où il s'était toujours senti à sa place, où il avait tant de souvenirs géniaux... Mais pleurnicher sur son sort n'aurait servi à rien.

— ...alors si jamais tu veux m'inviter à passer les vacances de Noël avec toi, hein...

Sa voix s'était faite plus enjôleuse, laissant planer un doute quant au sérieux de l'idée. Il ne savait même pas où elle habitait, si ses parents savaient qu'il n'y avait pas que la mort après la vie, ou du moins pas qu'une mort radicale... Mais bon, si jamais ça pouvait faire son petit bonhomme de chemin durant les mois qui restaient et déboucher sur une invitation en bonne et due forme... En fin, en parlant de chemin, celui jusqu'à la soirée organisée par et pour les Serpentard touchait à sa fin. Les décorations délimitaient l'endroit qu'ils s'étaient approprié, il ne cacha pas son approbation, sifflant sans la moindre classe et félicitant leurs hôtes dans un sourire ravi. De son vivant, il n'avait jamais loupé une soirée ! Toujours dans les parages quand ça pouvait dégénérer en fête clandestine, toujours le premier à chipper dans les cuisines de quoi boire et manger... Certes, c'était plus vraiment d'actualité ces dernières années mais, au moins, se retrouver là lui donnait l'impression d'avoir toujours l'existence d'un adolescent tout ce qu'il y avait de plus normal.

— Adrian, t’es là… !… et pas seul, on dirait.

Son sourire s'agrandit, immense et un peu prétentieux. Eh non... il n'était pas seul. C'était bon pour les losers de se ramener à une soirée sans une jolie fille, sérieux ! Il ignora les notes grinçantes de la voix de la préfète et s'occupa de faire les présentations avec un soin tout particulier. Elles seraient sûrement amenées à se revoir alors autant faire les choses bien tout de suite !

— Bonsoir Elinette, enchantée, tu prendras bien un muffin j’espère !
— Je euh ... ton frère m'a demandé de venir mais euh ... je peux repartir ... enfin je comprendrais que tu veuilles pas ... 'fin voilà.
— Bien sûr que si elle veut. Hein, p'tite soeur, que tu veux...?

Mais le regard qu'il braqua sur elle ne lui offrait pas trop de possibilité si elle voulait que leur relation, ces prochains jours, reste au beau fixe. Elle n'allait pas casser son coup dès maintenant, quand même ! Pas alors qu'il avait passé la journée à harceler un gamin pour jouer les hiboux pour cette soirée ! Et puis, elle ne faisait de mal à personne à être là, si ? C'était le parc à tout le monde, il fallait pas exagérer !

— Hahaha Adrian, commence pas à faire flipper les invités !

Pour toute réponse, il leva les yeux au ciel avec exagération. Comme s'il la faisait flipper, sérieusement ! Elle avait accepté de venir, elle savait à quoi s'attendre. Et puis, c'était elle qui faisait flipper là ! Elle avait l'air presque détendu sur le chemin et là, juste parce que leur hôte était là, elle avait l'air au bout de sa vie.

— T'as le droit de faire comme si elle existait pas, glissa-t-il à l'oreille de sa conquête avec une discrétion telle que Murphy devait sûrement tout entendre, mais t'inquiète elle est chiante mais elle est pas méchante.

En vrai, si on mettait de côté la légèreté un peu forcée dans laquelle elle drapait chacun de ses mots, la blonde était à la hauteur de la tâche qu'il lui avait confiée sans même la mettre dans la confidence : l'accueil était chaleureux, sûrement capable de mettre à peu près à l'aise son invitée. Pour une fois qu'il lui présentait quelqu'un, c'était la moindre des choses ! Et puis, elle avait l'âge, maintenant, ça n'était plus un bébé, elle pouvait comprendre qu'il avait une vie en dehors de « Bonne nuit petit ouistiti » et des tables de multiplications qu'il lui avait fait réciter tellement de fois qu'il avait fini par les retenir aussi... à l'usure...

— Euh, non, je me souviens pas t’avoir croisée… ! T’évites la salle commune, ou quoi ?
— T'es vraiment une préfète en carton... Il est où Artemis, là, pour relever le niveau, sérieux ?

Il ricana et jeta un œil autour d'eux, comme s'il cherchait vraiment l'acolyte de sa sœur. Peut-être au moins, lui, il faisait assez attention à ses camarades pour réaliser qu'Elinette n'avait jamais – à sa connaissance du moins – mis un pied dans la salle commune de Serpentard... enfin... s'il y voyait encore quelque chose maintenant...

(c) jawn

Campé droit dans ses bottes, Thomas avait décidé de passer la soirée à surveiller la forêt interdite quoi qu’il en coûte, et tant pis si ça faisait bizarre ou un peu asocial ! De toute façon, il n’était pas un serpentard lui-même, alors personne ne lui en voudrait de rester dans son coin, mieux valait laisser les autres élèves s’amuser, lui avait une mission de la plus haute importante : hors de question de laisser quelqu’un être blessé de nouveau. C’était comme une sorte de petite revanche, ou juste de lubbie à laquelle on s’adonne sans trop y croire, pour se donner l’impression d’avoir le contrôle sur quelque chose.
Dans cette école, Thomas ne contrôlait rien, pas même sa réinscription l’année suivante. Du jour au lendemain le ministère pouvait parfaitement décréter que sa présence était un danger pour les autres élèves et le renvoyer chez lui. Bizarrement, la disparition de Michaela avait rendu tout un peu plus précaire…

Si les premiers jours après le banquet, Thomas n’avait pas eu très faim, son corps avait fini par se rappeler à lui, et tirer la sonnette d’alarme quant au fait qu’il était un adolescent en pleine croissance et qu’il n’allait pas tenir longtemps à un régime uniquement composé de chagrin. Du coup il s’était remis à manger, et pour quatre, histoire de rattraper les repas perdus. Au début cela lui avait fait comme un petit pincement au cœur, comme si c’était un peu trahir son deuil, et puis ensuite il s’était juste dit que Michaela n’aurait certainement pas voulu qu’il se laisse dépérir aussi. La jeune fille était une grande fan de bonbon, il pensait à elle en en avalant.

Le gateau de Murphy avait un goût un peu étrange, pas désagréable mais inconnu, comme beaucoup de choses qui venaient du monde des sorciers. Thomas l’avait englouti en trois bouchés et commençait à se demander si quitter son poste pour en avoir un deuxième était irresponsable quand une sensation étrange commença à lui remonter de l’estomac pour envelopper son crane comme s’il avait soudain baigné dans l’eau.
Le lycanthrope ne comprenait pas ce qui se passait, ses mouvements lui semblaient ralentis et lointains, comme s’il assistait à des gestes qui ne le concernaient pas. Fasciné, étonné, il se prit de contemplation pour ses doigts où restaient quelques traces de sucre, comme on regarderait une plante ou un animal étrange, particulièrement beau.

Il allait dire aux autres de venir voir parce que ça valait le coup d’œil quand du mouvement du côté de la forêt le mis en alerte. Il avait beau être dans un état second, il n’en oubliait pas sa mission pour autant et fronça les sourcils en voyant sortir du sous-bois… son père.

Alors ça !

Cette vision provoqua chez lui une joie intense. Il était là ! Son père était venu pour le voir ! Depuis des années leur relation était un peu distante et depuis que le jeune homme avait rejoint l’école des sorciers de Poudlard, les choses n’étaient pas allées en s’arrangeant mais voilà que son père avait trouvé le moyen de venir quand même, sans pouvoirs !

Titubant un peu, Thomas se dirigea vers la forêt où l’apparition semblait toujours aussi lointaine, malgré ses efforts pour s’en rapprocher. Pourquoi son père s’enfonçait-il dans les bois ?? c’était dangereux d’y aller en pleine nuit…

moon & howl

Skyler
&
co

Delirium Tremens - Soirée apocalyptique des Serpentards

Je n'ai jamais tellement aimé les soirées dites "de rentrée". Celles qui sont censées créer du lien, où l'on se force à sourire et où finalement tout le monde se fait bien chier. En général, je fais en sorte de les éviter. Cela ne m'est guère difficile puisque elles sont organisées par les préfets, autrement dit des sangs-purs au cul serré qui ne me tiennent pas en haute estime. Mais cette année, les préfets ont changé puisque Carla et Caleb ont quitté Poudlard. J'ai un goût amer en pensant à ce dernier. Je n'ai jamais été forte pour les bonjours mais depuis que ma mère s'est barrée quand j'avais quatre piges sans dire un mot, je tiens aux aurevoirs. En voici un autre que je n'ai pu honorer, un de plus à rajouter à ma liste. Ca fait chier. Bref, tout ça pour dire que nous avons deux nouveaux préfets chez les Serpentards : Artemis Lewison, le borgne, et Murphy Leonhart, ma coéquipière. Cette dernière m'a invitée en personne à sa soirée et j'ai senti que c'était important pour elle. L'équipe de Quidditch se renouvelle en quasi totalité cette saison, je dois donc m'assurer du soutien absolu de Murphy. J'ai donc accepté sa proposition, par pure diplomatie.

Contrairement aux années précédentes, la soirée de rentrée de Serpentard ne se déroule pas dans notre salle commune. Les préfets ont choisi de l'organiser dans le parc, non loin de la forêt interdite. L'idée est originale, ça a le mérite de nous faire prendre l'air. Par chance, la météo semble être au rendez-vous en cette fin d'été : aucun nuage ne menace le déroulé de la soirée. Habillée d'un short en jean et d'un débardeur court, avec mon habituelle queue de cheval, on ne peut pas dire que j'ai fait beaucoup d'efforts vestimentaires. Peu importe : c'est ma présence qui compte et pas mon apparence. Lorsque j'arrive en vue du lieu de la soirée, je constate qu'un certain nombre de personnes sont déjà arrivées. Je constate même la présence d'un fantôme que je n'ai aucun mal à identifier comme le frère de notre organisatrice. Ces deux là sont d'ailleurs en grande discussion, accompagnés d'une fille que je ne connais pas. Je me dirige vers le petit groupe afin de signaler ma présence à Murphy. « 'Lut. » Dis-je en guise de bonjour pour les trois personnes présentes avant de me tourner plus spécifiquement vers ma coéquipière, qui tient un plateau rempli de muffins. « Sympa la déco. » Je complimente la blonde avec sincérité. Le jeu de lumières vertes fait parfaitement honneur à notre maison. « Je t'en pique un. » Tout en le disant, j'attrape un muffin sur le plateau de Murphy avant de m'éloigner pour laisser les frangins et la fille discuter entre eux.

Je croque dans le gâteau, pensant goûter un muffin à la myrtille. Pourtant, bien que la saveur soit présente, je sens un drôle d'arrière goût en bouche, une sensation que je n'arrive pas à identifier. Je jette un oeil vers la préfète : si elle est aussi gaffeuse en cuisine que dans les autres domaines, il ne serait pas étonnant qu'elle ait loupé un truc dans la préparation. Je note la présence de deux participants à mes sélections : Gwendolyn Chastel et Jin Kyung Seo. Je me demande si l'un d'eux aura le toupet de venir me faire de la lèche quand je note du coin de l'oeil un garçon en train de s'avancer vers la forêt. Je fronce les sourcils avant d'élever la voix. « Hey gamin, tu ne devrais pas ... » Une présence me coupe la chique. J'aperçois subitement celui qui fait battre mon coeur à côté du garçon. « Blaze ? » J'ai du mal à imbriquer les pièces du puzzle. Que fait-il dans une soirée réservée aux Serpentards ? Est-ce que Murphy et Artemis ont convié les autres préfets ? « Qu'est-ce que tu fous là ? » Je demande, suspicieuse, tandis que je sens le mal de tête me gagner. Certes, je suis contente de le voir, c'est mon mec. Mais ça fait tellement tâche dans le décor, c'est tellement pas logique, tellement pas prévu dans mon scénario de soirée que ça me fait tout bizarre. Je crois que même que ça me contrarie. J'ai horreur de l'imprévu.

@E. Murphy Leonhart @Thomas Chastel

CODAGE PAR AMIANTE

Hasard:

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Delirium Tremens

Même si Adrian se voulait rassurant, lui promettant de mettre fin à son calvaire dès la première demande, Elinette ne pouvait s'empêcher de stresser. Cette grande introvertie détestait se retrouver sous le feu des projecteurs et les quelques murmures entendus sur leur passage n'auguraient rien de bon pour la suite de la soirée. Même si l'ancien élève de Serpentard se montrait plus qu'aimable envers elle, la brune n'arrivait pas à se défaire de l'idée qu'il voulait certainement se moquer d'elle. Après tout, c'est ce que tout le monde faisait dans ce château, non ? Elle ne comptait plus le nombre de rires entendus lors de ses échecs scolaires ou quand on la surprenait en train de boire le quart de son poids en eau. L'habitude s'était peu à peu inscrite dans l'esprit d'Elinette, tant et si bien qu'elle prêtait toujours de mauvaises intentions aux personnes qui venaient à sa rencontre.

La Serdaigle se détendit néanmoins lorsque le duo atteignit le parc de Poudlard. Adrian aborda le sujet des vacances scolaires et piqua ainsi la curiosité de sa camarade. Un peu égoïstement, elle n'avait jamais pensé à ce que devenait le fantôme pendant l'été, ni même réalisé qu'il lui était difficile de quitter le lieu qui l'avait vu vivant pour la dernière fois. La jeune femme commença par répondre à son camarade. « On a fait du camping près d'un lac, j'ai bien aimé nager ... » Elinette repensa fugacement à la rencontre qu'elle avait fait dans ce lac. Elle ne savait toujours pas à qui - ou à quoi - elle avait eu affaire et cela la contrariait. Adrian entreprit ensuite d'expliquer pourquoi il ne rentrait pas chez lui pour les vacances et, malgré le détachement et les efforts du garçon pour se rendre drôle, l'adolescente eu un pincement au cœur et éprouva une certaine tendresse pour son interlocuteur. Pour une fois, pour ne pas risquer de dire une de ses habituelles bêtises irréfléchies, elle garda le silence jusqu'à ce qu'Adrian lui suggère de l'inviter chez elle pour Noël. « Oh euh ... » La brune sentit la chaleur lui monter aux joues : c'était un mélange de surprise, de panique et d'autre chose qu'elle ne savait nommer. Elle s'apprêtait à se lancer dans une justification interminable sur le pourquoi du comment il lui semblait compliquer de présenter un fantôme à ses parents mais déjà, ils arrivaient à destination.

Elinette et Adrian - enfin surtout ce dernier - furent accueillis par la préfète des Serpentards. Murphy se montra enchantée de la présence de son frère mais Elinette crut sentir un léger changement d'attitude quand elle posa les yeux sur elle. La brune se mordit la lèvre, mal à l'aise, tandis que la préfète devenait plus chaleureuse en lui proposant un muffin. L'estomac de la Serdaigle était noué, la vision des gâteaux ne lui inspira rien d'autre que la nausée. Elle déclina poliment en assurant qu'elle pouvait quitter la soirée si sa présence dérangeait. Adrian lui assura qu'elle pouvait rester et que sa soeur était davantage chiante que méchante mais cela ne rassura pas Elinette. Cette dernière était raide comme un piquet et tremblait à chaque fois que la présence fantomatique la touchait. Elle commençait à sérieusement croire que quelque chose ne tournait pas rond dans cette histoire. La brune en eut la confirmation lorsque Murphy déclara qu'elle ne l'avait jamais vu dans la salle commune. Les pièces du puzzle s'imbriquèrent soudainement et Elinette eut soudain très chaud en comprenant pourquoi il n'y avait que des Serpentards sur place : c'était leur soirée de rentrée ! « Je ... je suis une Serdaigle, en fait ... » Est-ce qu'Elinette allait se mettre à pleurer ? En tout cas, son visage venait de se décomposer et elle était désormais aussi pâle que le fantôme à ses côtés.

@E. Adrian Leonhart @E. Murphy Leonhart

(c) Liliana

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	Delirium Tremens
	Ft. Les invités
Pour être honnête, je n’aurais pas particulièrement vu Murphy pâtissière. Pas que je doute de ses talents en cuisine, mais ce n’était pas particulièrement ce à quoi je m’attendais, mais ses muffins avaient un très bon goût. « Ils sont super bons ! 10/10 ! » lui répondais-je quand elle me demanda mon avis. Rien à redire, on sentait bien la myrtille, comme Murphy confirma à la demande de Gwen. Tout le monde débarquait, et elle prenait son rôle à cœur, à proposer ses muffins à tout nouvel arrivant. Evidemment, je ne pouvais pas être à la ramasse et j’allais proposer les boissons à tout le monde. Ces invités étaient pour le moins ravis, tous nous félicitant que ce soit pour nos nouveaux postes ou pour la soirée elle-même. Un sentiment d’accomplissement m’emplissait alors que je m’éloignais un peu de ma co-préfète pour accueillir quelques convives pendant qu’elle discutait avec un nouveau, puis avec son frère, convié à la fête lui aussi, sans grande surprise. Parmi les invités originaux, Thomas Chastel était présent aussi, lui qui n’avait pas de maison attitrée. Enfin, je n’étais pas contre quelques non-Serpentard, même si la soirée était pour eux en priorité, tant qu’on passait un bon moment. Même si pour ce convive-là, c’était pas gagné, il n’avait pas l’air d’avoir décroché un mot depuis son arrivée. Un moment de calme après l’affluence du début de soirée, et je gardais un œil aux alentours. Mais alors que je commençais à m’interroger sur le Chastel qui s’approchait dangereusement de la forêt interdite, j’entendis Adrian prononcer mon nom, ce qui titilla ma curiosité. De toute façon, la capitaine Skyler semblait aller voir Thomas, il ne devrait pas y avoir trop de soucis à se faire de ce côté-là. Je me retournais donc pour rejoindre les trois, détaillant de mon œil valide la partenaire du fantôme. J’arrivais à leur niveau juste au moment où cette dernière se présentait comme une Serdaigle. « C’est ce que j’allais dire, je t’ai jamais croisée dans la salle commune, et tu fais pas non plus partie des nouveaux arrivants. » Je n’avais pas entendu son prénom par contre. Par contre, ce qui était bien visible, c’était qu’elle n’était pas des plus à l’aise. « Faut pas t’en faire, t’es pas la seule dans le coin qui ne soit pas de Serpentard. On a fait ça en plein air, tant qu’on se fait pas envahir, c’est pas bien grave. » En temps normal, un peu de chauvinisme se serait faufilé dans mon discours, mais pour notre première soirée en tant que préfets, je préférais la jouer diplomatique. « Et sinon, j’ai cru entendre mon n… » Mon œil se tourna vers Adrian, mais cette vue me coupa dans mon élan. Je le voyais… Plus flou que d’habitude. Et pourtant, c’est un fantôme, c’est déjà flou de base, mais là c’était différent. Un peu comme si les traits mêmes de son visage n’étaient pas juste. D’un poing fermé, je me frottais l’œil, me disant qu’il devait simplement fatiguer à être seul à bosser. Je le rouvrais, voyant toujours un peu flou. Et en plus, je commençais à avoir chaud. Trop chaud pour une soirée en extérieur à cette époque de l’année. Et je n’avais pas bu pourtant. Je me tournais vers Murphy. « C’est moi où il commence à faire ch… » Là aussi, ce flou bizarre, ces traits déformés étaient là, et je les voyais plus nettement que sur un fantôme. Je fronçais les sourcils d’un air contrarié de ne pas comprendre ce qu’il se passait. C’était plus qu’une fatigue oculaire. « Excusez-moi, j’ai tellement indiqué les boissons à tout le monde que j’ai oublié d’en prendre une moi-même. Je reviens. » déclarais-je avant de tourner les talons. Un verre d’eau me fera peut-être du bien.

Code by Joy

@E. Murphy Leonhart
@E. Adrian Leonhart
@Elinette S. Rosier

Soirée des Serpentards

Sympathique soirée au coin du feu error 404 not found

Ça, elle ne s’y était pas attendue : que son grand frère décide de venir accompagné… ! Il avait toujours été très doué pour sortir tout un tas de disquettes sirupeuses à toutes celles qui voulaient bien l’écouter, mais il était en revanche moins courant qu’il parvienne à ses fins. Une certaine Elinette, d’après lui, qu’elle ne se souvenait pas avoir déjà rencontrée… Ça ne faisait pas très sérieux, pour une préfète ! « Euh, ben oui ? Pourquoi j’voudrais pas ? » le questionna-t-elle en dévisageant la jeune fille, qui semblait aussi effarouchée qu’un faon à peine né. Tous les élèves de leur maison étaient les bienvenus, Artemis et elle avaient bien insisté là-dessus ! Et ce n’était pas bien grave si elle était un peu timide, un muffin aurait tôt fait de la décoincer un peu ! Et dire qu’Adrian osait sous-entendre qu’elle n’était pas une hôtesse exemplaire… ? On croyait rêver ! « Dis pas ça, j’fais de mon mieux, tu crois qu’Artemis il aurait passé des heures en cuisine pour cuisiner de succulents muffins ? Moi j’crois pas ! » répliqua-t-elle, non sans fierté, brandissant son plateau. Les gâteaux disparaissaient les uns après les autres entre les mains des nouveaux arrivants, et Murphy guettait non sans impatience les premiers signes de leurs effets hallucinogènes. Louchant sur un muffin qui semblait particulièrement moelleux, elle hésita un peu… et décida de mordre dedans, "juste pour voir". Une seule bouchée, histoire de se familiariser avec les sensations procurées par les champignons sur le cerveau… ça ne serait pas suffisant pour lui ôter tout sens critique, même si elle risquait de délirer un peu elle aussi, au cours de la soirée. Pas grave, se dit-elle en mâchouillant un morceau particulièrement moelleux, ça en valait la peine !

Elle s’interrompit, le temps d’un instant, à la vue de Skyler, qui venait d’arriver. Toujours aussi peu démonstrative, la jeune fille s’était arrêtée pour la saluer, mi enjouée mi basée… Mais Murphy, qui était bien décidée à s’en faire une amie, interprétait chacune de ses réactions avec beaucoup d’optimisme. Elle reconnaissait bien volontiers l’effort de cette dernière d’apparaître ce soir… et cette fois, c’était sûr, ça voulait dire qu’elles s’entendaient bien ! « Oh Skyler, t’es venue, ça me fait hyper plaisir ! » s’exclama-t-elle, beaucoup trop joyeusement, à la vue de la batteuse des Verts, avant de s’empressa d’ajouter, désignant l’ectoplasme d’un revers de main : « Tu connais déjà mon frère ? Skyler, voici Adrian, mon idiot de frangin, et Adrian voici Skyler, on est copines. » Ce serait toujours utile de les présenter… quand son frère serait vivant à nouveau, il faudrait bien qu’il réintègre l’équipe de Serpentard, alors mieux valait qu’il soit en bons termes avec sa future capitaine. Cette dernière finit par s’éloigner en direction de la forêt, et elle se concentra à nouveau sur ses invités… Et puis la petite brune s’expliqua : si elles ne s’étaient jamais croisées au sein de la salle commune, c’était tout simplement parce qu’elle était à Serdaigle. Haussant un sourcil sur le coup de la surprise, Murphy se retourna aussitôt vers Adrian, qu’elle tenait comme principal responsable. Qu’est-ce qui lui prenait de ramener des filles des autres maisons, il ne pouvait pas se contenter de flirter avec celles de Serpentard ? Il aurait franchement pu choisir quelqu’un comme Skyler ! Elle était capitaine de l’équipe de Quidditch, ils auraient forcément eu des choses à se raconter… et en plus, elles étaient copines toutes les deux, maintenant. Mais non, à la place, il avait choisi d’inviter une Serdaigle, ce qui lui ôtait à présent toute crédibilité ! « Ah bon ? Mais comment ça se fait que… » commença-t-elle, avant qu’Artemis ne les rejoigne, et déclare que ça n’était pas bien grave. Thomas était invité aussi alors qu’il n’avait pas de maison, et pour certains, Adrian n’était plus vraiment considéré comme un Serpentard à part entière depuis qu’il avait passé l’arme à gauche… Mais pour une raison qui échappait à Murphy, avec cette fille-là, le problème se posait davantage. Peut-être parce que cette dernière était là sur initiative de son frère… Les lèvres pincées, elle soupira. « Ah… s’il dit que c’est pas grave, ça va du coup. Mais le dites pas trop fort s’il vous plaît, ils vont penser que je laisse rentrer tout le monde après, ça fait pas sérieux ! » se contenta-t-elle de répondre, oubliant un instant qu'elle était en train de distribuer des moelleux fourrés aux champignons hallucinogènes depuis le début de la soirée. On allait se faire des idées, s’imaginer qu’elle manquait de rigueur et de discipline… ce qui était un peu vrai, quand on y pensait, mais bon, ce n’était pas une raison pour que tous les Serpentards le sachent si tôt !

Elle s’excusa brièvement, prétextant aller saluer les autres élèves, mais continua de leur jeter des coups d’oeil insistants par dessus son épaule. Qu’est-ce qui pourrait bien se passer entre eux de toute façon… ? Le contact le plus intime qu’il pourrait avoir avec elle, ça serait de lui traverser l’épaule par inadvertance. Pour autant, les savoir ensemble la perturbait quelque peu, sans qu’elle ne sache exactement dire pourquoi ! Elle se força donc à se désintéresser d’eux pour se diriger vers Jin, le nouveau, qui était si peu loquace… Mais dès lors qu’elle arriva vers lui, ses traits commencèrent à changer. Avec l’impression que la tête lui tournait, Murphy se tint la tempe une seconde… Et lorsqu’elle releva les yeux vers le jeune coréen, elle se rendit compte qu’il n’était déjà plus là. A sa place se tenait le @Professeur W. Aylmer, ce qui était sacrément étrange quand on y pensait ! Décidément, on trouvait de tout et tout le monde à cette soirée, mais finalement bien peu de Serpentards… « Aaaah, bonsoir Professeur ! » lança la jeune fille, un peu désarçonnée par la présence d’un enseignant lors de la soirée qu’elle co-organisait. Est-ce que sa présence parmi eux signifiait qu’elle pouvait avoir des ennuis ? Une boule naquit dans sa gorge lorsqu’elle se mit à imaginer que l’enseignant pourrait goûter les muffins ! S’il venait à découvrir qu’elle les avait volontairement trafiqués et qu’elle avait décidé de les tester sur l’ensemble de sa maison, elle risquait d’avoir de sacrés problèmes… « J’pensais pas que c'était votre style, ce genre de soirée… vous voulez prendre un verre, peut-être… ? » demanda-t-elle, un peu fébrile, tentant de masquer sa gêne. Il était réellement difficile de décrypter les pensées du professeur… Avec son regard perçant, il donnait l’impression de pouvoir lire dans les pensées et deviner n’importe quel sombre secret. « Evitez les muffins par contre, je pense que vous allez pas aimer… c’est vraiment beaucoup trop sucré… » ajouta-t-elle précipitamment. Elle venait à peine d’être nommée préfète, c’était encore trop tôt pour être convoquée et sanctionnée pour ses petites expériences innocentes…

Et là, c'est le drame:

@Serpentard

Emi Burton

Plus d'informations sur le personnage ::

Murphy's law

by Wiise

- EH !! se mit il à crier et pensant retrouver ses esprits, commença à courir vers la forêt.

Il lui fallut plusieurs secondes pour réaliser qu’il avait à présent le nez dans l’humus et mal partout. Vraisemblablement, il venait de chuter mais lorsqu’il essaya de se redresser, il se trouva par terre à nouveau. Ce n’était pas tant que le monde autour de lui tournait mais plutôt que ce qu’il essayait de faire ne se réalisait pas. S’appuyer sur on bras pour se relever échouait comme s’il avait eut du mal à simplement correctement positionner ses membres entre le haut et le bas.

Thomas tordit son cou pour voir la forêt, à quelques mètres devant lui, mais son père n’y était plus et il ne pu s’empêcher de penser qu’il avait dû s’y enfoncer. Jim Chastel n’avait pas de pouvoir non plus, cracmol de naissance, il ne possédait même pas le don de lycanthropie qui lui aurait permis de déjouer certains pièges de la forêt invisibles aux moldus.

Toujours incapable de se relever, Thomas s’agita par terre plusieurs seconde, à ne cesser de se redresser pour tomber ensuite. La situation avait quelque chose de très angoissant mais d’un autre côté, son esprit allait à toute allure et clairement il n’avait pas les idées claires. Il ne pensa même pas à demander de l’aide, c’était comme si le reste des invités avaient tout simplement disparus.

A force d’effort, et de pas mal d’essais-erreurs, il réussit enfin à se mettre sur ses deux jambes et tituba sur la demi-douzaine de mètres qui le séparait encore des bois. Toujours pas de trace de son père mais les ombres du crépuscule dessinaient une étrange fantasmagorie sous les branches. Lentement, comme on pénètre un sanctuaire, un pas après l’autre, Thomas rentra dans la forêt.

moon & howl

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