Hasard:

Résultat dés:

Gryffondor vs Serpentard ft. C. Junior d’Archambault et le reste de l’équipe S'il y avait bien une chose qui ne me manquerait pas l'an prochain, c'était d'avoir à subir les caprices de divas de tout ce que Serpentard avait connu de pire en matière de capitaine d'équipe. Parce que si celle-ci avait le mérite de ne pas recommencer les mêmes erreurs que le précédent, force était de constater qu'elle ne se privait pas pour en faire d'autres. Était-ce un prérequis pour le poste que d'être d'un égoïsme parfait ? Il fallait croire que oui... Comme si leur sang souillé ne suffisait pas et qu'il fallait en plus se faire plus méprisable encore ! Merlin qu'ils étaient doués pour ça ! De vrais génies ! Aussi les encouragements de cette chère Skyler me laissèrent de marbre. Prôner des belles valeurs d'entraide et d'équipe était une chose, le faire seulement lorsque ça l'arrangeait, clairement, c'en était une autre. Mais peu importe. Ils furent rapidement expédiés et nous rapidement sur le terrain. Et c'était à se demander pourquoi nous y étions, sur ce terrain ! Le début de ce match ressembla en tout point à une mauvaise blague. Toutes les actions tentées d'un côté comme de l'autre ou presque se finirent par un échec à l'exception de la môme d'en face – ils faisaient garderie, maintenant ? – vaguement plus douée mais guère plus utile. C'était comme jouer au milieu de mollusques... pas un calvaire mais pas loin. Kane manqua pitoyablement son tir, aussi j'en profitais pour récupérer la balle avant de repartir en sens inverse... 1 & 2 — Un œil sur mes coéquipières, l'autre sur nos adversaires, je parvins à traverser le terrain sans encombre et à cadrer mon tir sans plus de mal. Franchement, ça n'est pas si compliqué de parvenir à un résultat correct ! (TIR REUSSI) code by bat'phanie

Spoiler:

Hasard:

La défaite lui laissait un goût amer. Ce n’était pas la première fois, mais quelque chose lui disait que ce n’était pas la dernière non plus. L’idée lui était déjà apparue lors de ses premières déprimes, mais plus elle revenait dans sa tête, plus elle s’imposait à elle comme un implacable destin, une malédiction qui ne quitterait plus jamais ses côtés et qui planerait sur elle - et sur toute son équipe par extension. Affronter Skyler n’arrangeait rien à ses affaires : s’opposer à une camarade qui était, dans ses idées et des valeurs, une alliée à une cause qu’elle tentait, tant bien que mal, de défendre à son tour était un brise-cœur énorme. Sa compétitivité voulait la pousser à prendre la victoire envers et contre tout - et, de toute façon, les matchs de Quidditch était un autre contexte, un monde à part qui n’avait rien à voir avec la vie qu’elles menaient -, mais sa loyauté la tiraillait pour laisser la victoire aux Serpentards, sans même se débattre. À peu de choses près, Hilary ne prendrait même pas la peine de monter sur son balai - son nouveau balai -, mais puisque ces deux facettes se battaient en duel à l’intérieur d’elle-même, le choix n’était pas à prendre. Ou ne pouvait être pris. Ou elle ferait ce match sans grande conviction, ou elle resterait immobile à défaut de savoir que faire.

Actuellement, de toute façon, Hilary ne bougeait pas beaucoup et le froid qui s’infiltrait dans les vestiaires était en train de l’engourdir de façon significative. Pourtant, même ses jambes ne se voyaient pas tressauter pour se réchauffer. Entre ses mains, son nouveau balai, offert par un Oncle Ben à qui elle ne voulait plus parler pour rester fidèle à tout ce qu’elle avait pu dire mais qu’elle ne parvenait à détester de toutes ses tripes. Un balai qu’elle ne voyait même pas, le regard perdu dans le vague. À côté, même si Masha et Sarah devaient s’affairer, elle ne faisait qu’à peine attention à elles. Lorsque les gradins commencèrent à s’emplir et que le bruit et les clameurs venaient jusqu’à leurs oreilles, Hilary parvint à peine à sortir un discours convenable pour encourager les troupes. Cette place de Capitaine n’avait jamais été pour elle, et elle ne parvenait plus à faire l’effort pour : c’était comme faire semblant de jouer un rôle et la tête blonde était trop honnête pour réussir une chose pareille.

Au coup de sifflet, elle s’éleva dans les airs en compagnie de ses compagnons d’infortune et se mit de côté presque immédiatement. Techniquement, ce n’était pas son match. Ce n’étaient plus ses matchs. Hilary n’arrivait plus à ressentir ce lien qu’elle avait eu immédiatement avec ce sport… Elle avait perdu toute sa joie, son enthousiasme avait disparu et son allégresse était morte. Elle ne savait pas comment, mais quelque chose avait été détruit et… plus rien n’était pareil depuis. Le match se joua sous ses yeux sans qu’elle ne le voit, mais un éclat doré frappa sa rétine. Par habitude ou par un regain de compétitivité, elle se tourna vers cet éclat et entreprit de le suivre.