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On a beau saluer un statue, elle vous ignore (ou pas...) LIBRE
Zeynep J. Özdemir

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Message(#) Sujet: On a beau saluer un statue, elle vous ignore (ou pas...) LIBRE On a beau saluer un statue, elle vous ignore (ou pas...) LIBRE EmptyLun 27 Sep - 13:46

Quand j’en avais assez, et cela pouvait arriver très vite, surtout cette année, je n’avais qu’une solution pour faire redescendre l’agacement : sortir me réfugier dans ce coin du parc que j’avais découvert en début de première année. Ce n’était qu’un morceau de pelouse sans grande prétention mais il avait un avantage indéniable : on pouvait s’y croire totalement seul, loin de Poudlard et de tout car des buissons cachaient toute vue du château. Donc, non seulement je ne voyais pas l’école et en plus je n’étais pas visible des autres. Ce n’était pas que je tenais absolument à une forme de conspiration, je n’avais pas encore de choses à cacher. Mais j’aimais être seule et surtout pouvoir me penser dans le jardin à côté de chez mes parents, celui où je jouais petite.
Alors, en ce premier week-end après la rentrée, je voulais retrouver mon endroit préféré. Il était encore tôt, seuls quelques élèves profitaient déjà du beau temps matinal. Jusque là tout était comme avant, on aurait presque pu oublier que le nouveau directeur risquait de modifier drastiquement l’ambiance de l’école. Presque.
Il ne fallut pas longtemps pour que je me rende compte du problème. L’herbe était toujours là, les buissons aussi. Mais une statue s’était invitée à proximité. Pas juste à l’endroit où je me posais, mais non loin. La première conséquence c’était que mon paysage en était défiguré. Plus moyen de penser que je n’étais pas à Poudlard. Mais surtout, je ne pouvais pas être dupe. Les tableaux du château était autant d’espions capables de rapporter nos faits et gestes, de nous rappeler le règlement, de nous interdire l’accès à certaines salles… Je n’avais aucun doute concernant le rôle de cette statue, même si j’avais bien du mal à comprendre comment elle pouvait fonctionner. Par magie, évidemment. Mais avait-elle des yeux ? Des oreilles ? Que voyait-elle ? Je voulais en avoir le coeur net et surtout j’étais assez agacée qu’on trouble ainsi ma tranquillité.
Alors j’en fis le tour, plusieurs fois, tapotant la pierre, histoire de voir si elle sonnait creux. J’essayais de voir si elle réagissait, si elle tressaillait en me voyant… Sans plus faire attention aux gens qui devait se demander ce que je faisais. Mais je ne comprenais rien et cela renforçait mon agacement.
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Message(#) Sujet: Re: On a beau saluer un statue, elle vous ignore (ou pas...) LIBRE On a beau saluer un statue, elle vous ignore (ou pas...) LIBRE EmptyMer 29 Sep - 21:27


L'appel des statues
Finnbjörn rétablit l'ordre
C’est la première fois que je trouve le temps de prendre le thé avec Grand-Père, depuis la rentrée. Il arrive que nous le rejoignions pour dîner dans son bureau avec mes sœurs, mais nous sommes en famille, ce n’est pas spécialement ce que j’appellerais un moment en tête à tête. Or, cet après-midi je me sens particulièrement privilégié : me voici, confortablement installé dans ses quartiers, en train de lui faire le récit des petites infractions que j’ai déjà eu l’occasion de surprendre depuis la rentrée. Évidemment, je n’oublie pas de mentionner mon rôle de délateur, et combien j’ai mis du coeur à saboter les soirées de petits malandrins en quête de divertissement. J’aime même à croire que dans cette guerre que nous menons, je suis son meilleur soldat… Mais je m’enorgueillis aisément. Savourant un verre rempli de jus d’airelles bien acide, tandis que mon aïeul trônant derrière son bureau a opté pour une infusion de camomille, nous discutons des nouvelles fraîches, jusqu’à ce qu’une petite boule de cristal vibre sur la surface de son bureau, jusqu’à faire apparaître quelques images imprécises à sa surface. Il sourcille, et se lève finalement, s’avançant vers la fenêtre… Je l’interroge du regard, tentant de comprendre ce qui a pu l’alerter. « Quelqu’un est en train de toucher aux statues. » lance-t-il, le regard fixé vers l’extérieur, le bout des doigts effleurant le vitrail. Je m’approche à mon tour, et il s’écarte pour me laisser entrevoir… Je plisse les yeux, jusqu’à faire apparaître une ligne sur mon front. Ces cheveux bruns, cette cravate jaune me sont familiers… Özdemir, j’aurais du m’en douter : seulement quelques semaines se sont écoulées, et cette petite peste est en train de s’attaquer à notre patrimoine. Elle est aussi tenace qu’une épidémie, décidément… Grand-Père s’approche de son grand fauteuil, probablement pour s’emparer de sa longue fourrure en peau d’hermine, mais je lui adresse un signe de négation de la main. « Laisse-moi donc m’en occuper. Ce ne serrra pas long. » lui lancé-je ; ce n’est pas un geste désintéressé, j’ai pour ainsi dire quelques comptes à régler avec cette sale petite fouine. Il se trouve que nous avons été interrompus par l’arrivée d’un professeur qui souhaitait admirer le navire, à Durmstrang… Mais ici, les règles ont changé. Ainsi, d’un pas décidé, je descends les escaliers, et traverse le hall tout en rabattant sur moi les pans de mon manteau de vison, laissant claquer sur le sol de pierre les talons de mes bottines en daim.

Sans perdre une seconde, je trace mon chemin, et contourne le saule cogneur. Dans ma poche, ma main touche le bois d’amourette qui compose le manche de ma baguette… Mes yeux se sont accrochés à leur cible, et ne sauraient la perdre de vue : l’insolente Poufsouffle se trouve effectivement à proximité de l’une des gargouilles que nous avons installées. Je presse le pas, jusqu’à parvenir à son niveau, et me poste près d’elle, sans feindre de la croiser par hasard… Le visage dur, je la dévisage avec insistance. « Özdemirrr. J’ignorrrais que tu t’intérrressais à l’arrrt. » fis-je remarquer, comme si ses petits goûts de sale moldue pouvaient bien m’importer. Je me fiche bien qu’elle se soit trouvée à côté de ces statues par curiosité ou bien sur un malentendu, une seule idée m’obsède : elle n’a pas à être là. Je joins mes mains dans mon dos, et me mets à tourner autour d’elle, inspectant au passage la gargouille qui ne semble avoir subi aucun dommage. Peu importe qu’elle n’ait fait que la regarder, c’est déjà bien trop pour une sang-de-bourbe… « J’espèrrre trrrès sincèrrrement que tu n’es pas en trrrain de dégrrrader ces statues… » laissé-je échapper sur un ton persiffleur, les pupilles enflammées. « Le dirrrecteurrr, qui se trrrouve également êtrrre mon grrrand-pèrrre, en serrrait extrêmement consterrrné. » ajouté-je tandis que mes commissures de lèvres se relevaient en un sourire de satisfaction que je ne peine que trop à dissimuler. Je fais mine de compter sur mes doigts, comme si j’avais quelques difficultés à me rappeler combien de moi cette sale gamine s’est retrouvée sur mon chemin… « Et il me semble que c’est déjà le deuxième acte de délinquance auquel tu t’adonnes. Tu es consciente de ce qui t’attend ? » lui demandé-je en me frottant vigoureusement le menton. J’imagine qu’il faudrait en causer avec Grand-Père, mais je ne doute pas que nous nous révèlerons extrêmement inventifs… Quoique, quand je repense aux yeux de cette fille lorsqu’elle a osé m’asséner un coup de pied, il ne m’en voudrait pas de faire un petit excès de zèle. En ce qui concerne les mauvaises herbes, il vaut toujours mieux les couper à la racine…
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Message(#) Sujet: Re: On a beau saluer un statue, elle vous ignore (ou pas...) LIBRE On a beau saluer un statue, elle vous ignore (ou pas...) LIBRE EmptySam 2 Oct - 19:12

La présence de cette statue m’agaçait au plus haut point mais je ne parvenais pas à saisir son fonctionnement. C’était de la magie, je n’en doutais pas, mais je voulais comprendre exactement. Alors je n’étais certes pas très discrète mais j’essayais par différents moyens. Un bref instant je crus qu’effectivement, il s’était passé quelque chose suite au coup léger que je venais de donner. Mais malheureusement, ce n’était pas la statue qui s’était mise en mouvement. Non, c’était un être bien vivant qui venait d’entrer dans mon champ de vision et pas n’importe lequel. À son ton, je reconnus bien vite Finnbjörn. Ce n’était pas un hasard s’il était là. Il ne tentait même pas de faire semblant de m’avoir aperçu alors qu’il se promenait dans le parc. Non, il était planté devant moi, pas du tout surpris de me trouver là. Devais-je en conclure qu’il m’avait vu à travers les yeux de la statue ? Je n’en savais rien et n’avais pas tout à fait le temps d’y réfléchir. Notre précédente confrontation s’était interrompu grâce à l’arrivée d’un professeur et depuis j’avais pris bien soin d’éviter de le croiser. J’avais la sensation diffuse qu’il n’hésiterait pas à me faire du mal et la nomination de son grand-père devait lui donner des ailes. Il n’y avait rien de bon dans cette rencontre…
Je ne pris pas la peine de répondre à ses premières remarques, je ne me voyais pas vraiment lui demander son avis sur cette gargouille ni donner le mien. Elle était hideuse à mon sens mais je ne devais pas être très objective sur cette question. Et je savais pertinemment que mon avis sur l’art l’indifférait complètement. De toute façon, je n’étais pas capable d’articuler un mot, pas même capable de murmurer un « non » quand il me demandait si j’étais en train de dégrader la statue. Je le fixai, l’air un peu hébété, le voyant tourner autour de la statue. L’espace d’un instant j’eus l’idée de prendre ma baguette, au moins pour me rassurer. Je n’avais aucune chance face à lui, je le savais mais je ne voulais pas rester désarmée. Alors, tandis qu’il me parlait de son grand-père, je glissai péniblement ma main dans la poche de ma robe. Rien. À la place de sentir le bois de marronnier qui la composait, ma main se referma sur le vide. Ce n’était pas du tout rassurant vu la situation mais somme toute assez logique. Il arrivait régulièrement que je laisse ma baguette dans le dortoir quand j’estimai que je n’en aurais pas besoin et une promenade dans le parc entrait entièrement dans ce cas de figure. Je déglutis difficilement ma salive, je n’avais pas beaucoup de chance de gagner face à Finnbjörn si ça dégénérait mais je n’en avais aucune sans baguette. Une lueur de panique passa dans mon regard et je dus me contenir pour ne pas partir en courant. On ne tourne jamais le dos à un ennemi.
« Deuxième ? »
J’avais baissé la garde en cherchant ma baguette et oublié de réfléchir avant de répondre à la moindre de ses questions. Mais j’avais du mal à voir ce qu’il considérait comme un acte de délinquance. De toute façon, j’avais l’impression que respirer était un acte de délinquance quand on parlait d’un né-moldu selon lui. Mais si je résumais mes actes de l’année précédente, j’avais des difficultés à savoir s’il considérait que le premier était mon coup de pied, ma lettre appelant à briser le secret magique, ma pancarte lors du procès, notre première discussion… Quoiqu’à y réfléchir, briser le secret magique devait relever dans sa tête de la haute trahison plus que de la délinquance. Quant à savoir ce qui m’attendait, je ne voulais même pas y penser.
« Je suppose que tu vas te faire un plaisir de me le dire. »

Oui, c’était une forme de provocation, oui ce n’était sans doute pas vraiment malin. Et pourtant, j’étais prise d’une forme de curiosité un peu morbide. Ce serait sans doute la dernière fois que je me le permettais mais au fond, je n’en pouvais plus de craindre sans savoir à quoi m’attendre.
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Message(#) Sujet: Re: On a beau saluer un statue, elle vous ignore (ou pas...) LIBRE On a beau saluer un statue, elle vous ignore (ou pas...) LIBRE EmptyVen 29 Oct - 14:23


L'appel des statues
Finnbjörn rétablit l'ordre
Avec n’importe quel autre élève, nous ne nous serions pas formalisés pour si peu. Les statues ont été installées là pour surveiller l’école plus étroitement, mais si nous nous attardions sur chaque spécimen qui s’aventure dans le parc en les regardant de trop près, nous n’aurions pas fini de courir. Je laisse bien volontiers aux préfets les taches ingrates consistant à faire la guerre aux petits malins pour les réprimander, en ce qui me concerne, je considère que je suis appelé à réaliser de plus grandes choses. Mais avec Özdemir, c’est différent… nous avons quelques comptes à régler, elle et moi. Aussi, je n’ai pas perdu une seconde l’occasion de me rappeler à elle, et cette fois, Duncan ne sera pas là pour lui sauver la mise. Alors d’un pas de seigneur, je m’approche d’elle, faisant fi des curieux du parc, et l’examine attentivement. Elle ne semble pas comprendre ce que je lui reproche… à vrai dire, la concernant, sa simple existence est une insulte à l’humanité, on peut donc lui attribuer tous les torts du monde sans trop de problèmes. « Eh bien oui. Il se trrrouve que s’en prrrendre à un homme à terrrre, qui plus est socialement plus élevé que toi, est une infrrraction majeurrre. Tu as la mémoirrre courrrte, peut-êtrrre ? » l’interrogé-je, l’index posé contre mon menton, comme si je réfléchissait. Cela fait déjà trois ans que cette petite punaise se croit tout permis au sein de l’enceinte de ce collège, et si aucun membre du corps professoral n’a su la sanctionner comme elle le méritait, je n’ai pas l’intention de fermer les yeux sur son cas. J’ai la rancune tenace, depuis qu’elle a osé m’administrer ces quelques coups de pieds… Alors, sur cette parcelle de terrains entourée de buissons, dont l’atmosphère paisible est seulement troublée par l’éclat de nos voix et le regard inquisiteur de la statue, nous nous confrontons l’un l’autre. Mais finalement, j’ai une autre idée : je réduis l’écart entre nous en avançant de quelques pas, et puisqu’elle n’a manifestement pas l’intention de baisser les yeux devant moi, je la dévisage avec insistance. « Néanmoins, dans mon extrême magnanimité, je vais te donner une chance de t’excuser pour l’insolence que tu manifestes à notre égard depuis de longs mois. » Je marque un temps de pause, étudiant son expression faciale, portant une attention jusqu’aux plus petits muscles qui animent les traits de son visage. J’observe ses cils cligner. J’observe ses narines gonfler légèrement, trahissant le rythme de sa respiration. J’observe le mouvement de ses commissures de lèvres, attentif à ce qu’elles pourraient bien laisser entrevoir.

Les mains dans le dos, je m’immobilise, sans détacher son regard d’elle. Tout en elle respire l’irrespect, le déshonneur, l’impertinence et le mépris… En seulement deux ans, les sentiments négatifs qui l’ont nourrie ont évolué au point de faire d’elle notre ennemie naturelle. « Evidemment, tes actes sont impardonnables, et rien ne saurrrait rrrattrrraper l’hostilité que tu nous témoignes… » commencé-je en la fixant avec insistance. Je veux qu’elle sache que rien de tout cela ne lui serait arrivé si elle s’était contentée de rester à sa place. Si elle n’avait pas cherché à nous provoquer inutilement, à attirer notre attention sur elle, à parler plus fort que ne peuvent se le permettre les gens de son espèce, nous n’aurions pas eu l’idée de nous en prendre à son frère. Elle ne serait pas devenue notre cible et se serait noyée dans l’océan d’indifférence auquel sont destinés les sangs-de-bourbes dans son genre. « Mon infinie bonté pour les cas désespérés tels que toi me perdra, mais te voirrr aussi désoeuvrrrée me peine au plus haut point. » J’incline la tête dans sa direction avec une petite moue. Tu parles. Comme si j’avais le temps et l’énergie de nourrir de la compassion pour les insectes dans son genre. J’ai beau savoir que nous sommes entièrement responsables de la mort abominable de son frère, il aurait pu lui arriver tous les malheurs du monde sans que cela ne m’affecte. Mais il faut bien qu’elle prenne conscience que les règles ont changé pour elle… Quel dommage, elle ne pourra plus compter sur cette vieille folle d’Appleton pour lui sauver la mise ou pour la défendre. Si cette sale petite punaise s’était amusée à mettre en péril le secret magique alors que nous dirigions l’école, elle n’aurait certainement pas eu droit qu’à un sermon et une tape sur l’épaule… Mais il est largement temps qu’elle soit remise à sa place, cette comédie a suffisamment duré. Notre trop grande tolérance à l’égard des sangs-de-bourbes connaît quelques limites, et Zeynep Özdemir les a atteintes depuis bien longtemps. « Je t’en prrrie. Vas-y. » l’invité-je, d’un geste de la main, en attendant qu’elle consente à s’exprimer. Et au milieu de ce parc, sous l’oeil attentif des statues, nous nous toisons silencieusement, en chiens de faïence… Nous avons de nombreux comptes à régler l’un avec l’autre, et cela fait déjà de longs mois que nous laissons la situation se gangrénner. J’ai hâte de savoir ce qu’elle a à me dire, mais le moindre débordement de sa part sera le parfait prétexte pour la sanctionner sévèrement, à la hauteur de sa faute.
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Zeynep J. Özdemir

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Message(#) Sujet: Re: On a beau saluer un statue, elle vous ignore (ou pas...) LIBRE On a beau saluer un statue, elle vous ignore (ou pas...) LIBRE EmptySam 6 Nov - 18:12

Le bourbier dans lequel je m’enfonçais n’en étais que plus profond par ma faute. Mon manque d’assurance et ses sursauts me causeraient sans doute du tort un jour – bientôt. En attendant, Finnbjörn avait l’avantage dans cette discussion, cette rencontre que j’avais du mal à considérer comme fortuite. Je lui avais ouvert une brèche, il s’y était engouffré, ne manquant pas de rappeler au passage sa supériorité. Il me narguai, faisait semblant de me croire folle, débile et de courte mémoire. Je n’avais rien oublié, ni de ce coup de pied, ni de son mépris. Je n’avais rien oublié et je voulais croire que je lui ferais payer. C’en était devenu une affaire personnelle. Cela dépassait mon combat pour la mémoire de mon frère, ma lutte contre les sangs-purs. Il était la personnification de ma haine et j’étais l’exemple même de ce qu’il haïssait. Je ne baisserais pas les yeux, il pouvait me toiser, me prendre de haut, je ne le lâcherais pas du regard.
Il s’approcha et je pouvais sentir son souffle tandis qu’il entendait certainement les battements précipités de mon coeur. Un instant, je me fis la remarque que nous n’avions sans doute pas été si proche depuis la retenue ou nous nous étions heurtés (enfin, je l’avais heurté, mais c’était un détail). Mais mes réflexions tournèrent court en entendant ses mots. Il me parlait de m’excuser, de m’abaisser à lui demander pardon. D’abord ce fut l’incompréhension dans mon regard, la surprise. Cela n’avait aucun sens, il le savait et moi aussi. Des excuses n’effaceraient pas l’affront qui était, pour lui, ma simple existence. Je restai interdite, bouche bée. Je le laissai poursuivre et affirmer l’inutilité d’un tel acte. Oui, je lui étais irrémédiablement hostile. Et je n’avais pas envisagé une seule seconde de lui obtempérer. Simple constance dans ma position qui m’entraînait toujours plus loin dans les ennuis. Obtempérer ce serait se ranger, ce serait trahir ce en quoi je croyais, ce serait laisser tomber mon frère. J’avais des principes, des principes qui me perdraient mais des principes quand même. Alors, il pouvait faire semblant de faire preuve d’empathie, il pouvait se donner le rôle de celui qui s’inquiète sur les agissements et les dérives d’un proche, nous n’étions pas proche et il jouait assez mal la comédie. Je n’étais pourtant pas sereine, la situation pouvait déraper et c’était même probable qu’elle dérape. De mon fait ou du sien.
« Et toi vas-tu t’excuser ? »
De mon fait, soit.
« Vas-tu t’excuser pour ton mépris, pour tes idées rétrogrades ? »
Mes accusations étaient faibles pourtant. Il pouvait se targuer de m’en vouloir pour ma violence, je n’avais que des mots à lui reprocher. Du moins, de manière sûre… Je n’avais pas de preuves, je n’en aurais sans doute jamais mais je voulais croire que les sangs-purs n’étaient pas étrangers à la mort de mon frère. Et des sangs-purs aux Sorensen, il n’y avait qu’un pas.
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L'appel des statues
Finnbjörn rétablit l'ordre
La réaction logique, pour une petite idiote de sang-de-bourbe empêtrée dans les ennuis comme elle l’est déjà depuis quelques temps, aurait été de baisser les yeux, et de saisir cette opportunité royale que je lui offre. La mansuétude dont je fais preuve avec elle est presque chevaleresque, au vu de l’affront qu’elle osé m’infliger lors de cette fameuse retenue… Mais il n’en est rien ; Zeynep Özdemir n’abandonne pas la partie, et me retourne ma question, sans que je n’en comprenne le sens. « M’excuser. » répété-je sur un ton monotone, macérant dans ma bouche ce terme presque insultant à l’encontre d’une personne de mon rang. Je fais mine de réfléchir, comme s’il existait une dimension parallèle où j’étais susceptible d’accepter sa proposition… Seulement, à force de se nourrir de chimères, on dirait que ces sangs-de-bourbes en ont perdu toute raison. Toujours proche d’elle, je la toise, inclinant légèrement la tête sur le côté, comme si je l’étudiais avec une curiosité presque scientifique… Il faut en avoir, du cran, pour oser s’adresser à nous de cette façon, et force est de constater qu’elle n’en manque pas : seulement, je refuse de reconnaître ce trait-là comme une qualité. En ce qui concerne Zeynep Özdemir, ça n’est rien de plus qu’une tare à éradiquer… « Je ne m’attendais cerrrtainement pas à une telle démonstrrration d’audace. Me demander, à moi, de m’excuser… » Mes lèvres s’étirent en un léger sourire, et j’étouffe un ricanement. Bien sûr, Finnbjörn Kaspær Sørensen a sans doute l’intention de formuler des excuses auprès d’une espèce de petite sang-de-bourbe illégitime et insolente… Que ne faut-il pas imaginer ? Je me demande où est-ce qu’ils comptent aller ensuite. Pourquoi ne pas directement organiser des événements caritatifs pour eux, ou tiens, tant qu’à faire, grave leur portraits sur la porte massive de l’école ?

Je suis quelque peu consterné devant l’absurdité de leurs envies ; il est grand temps que quelqu’un ici leur rappelle de où ils viennent… Sans ciller, je continue de la fixer, et m’adresse à elle, presque sans bouger la mâchoire : « Et de quoi devrrrais-je me fairrre parrrdonner exactement, si ce n’est pas indiscrrret ? D’oeuvrrrer dans l’intérrrêt des sorrrciers ? D’avoirrr des valeurrrs et des prrrincipes ? De me battrrre pourrr une cause que j’estime juste… ? » À chacune de mes questions, j’avance mon visage en direction du sien, la désignant du menton, comme pour la forcer à méditer sur ce culot dont elle fait preuve avec nous. Cela fait des mois que je suis confronté à Zeynep Özdemir - si vous voulez mon avis, bien trop longtemps pour une petite sotte de sang-de-bourbe - et je m’interroge toujours sur ses motivations propres. Ce que j’imaginais au début être un simple manque d’éducation, ou un trouble psychologique révélateur de la gangrène ravageuse de notre société, n’est peut-être au final que d’inconscience pure et simple. Et quoi qu’il en soit, je n’ai ni temps ni énergie à consacrer aux inconscients : s’ils souhaitent se jeter du haut d’une falaise, qu’ils le fassent, cela ne m’empêchera pas de dormir à poings fermés. Toujours inflexible, aussi placide qu’une statue, je marque quelques instants d’un silence réprobateur, mais je doute qu’il suffise à lui faire saisir à quel points ses fautes envers notre communauté sont graves. Un froncement de sourcils vient alors s’ajouter à mon air accusateur… « De me forrrmaliser devant l’imperrrtinence d’une petite insolente, qui rrrefuse de nous témoigner la moindrrre once de rrrespect et qui se drrresse ouverrrtement contrrre nous ? » Cette fois, j’ai prononcé chaque mot avec fermeté, articulant lentement, comme il y a quelques années lorsque Grand-Père m’apprenait mes premières notions d’anglais. Le ton de ma voix a changé, et est légèrement monté. Mon regard est toujours vissé à elle, et me voilà incapable de détourner le regard : elle représente à elle seule tout ce que j’exècre. La souillure d’une communauté, l’opportunisme parasitaire inhérente à ceux de son espèce, la flamme de l’effronterie. Un être tel qu’elle, et un être tel que moi, ne peuvent cohabiter ensemble. « Les chances que j’accède à ta rrrequête sont assez minces, je dois bien l’avouer. » conclus-je alors, comme s’il m’avait fallu autant de temps pour en arriver à cette réflexion. Tu parles. J’ai peut-être connu des moments de faiblesse dans ma vie, mais pas encore assez pour tomber aussi bas… Les mains fourrées dans les poches de mon manteau, je reprends les cent pas, autour de la statue, comme un fauve cherchant à encercler lentement sa proie. « Alorrrs ? J’attends toujourrrs. » Nous avons assez plaisanté, maintenant je souhaite que nous revenions à la demande que je lui ai formulé. Et comme je n’ai pas de temps à gaspiller inutilement avec des sangs-de-bourbes, il est dans son intérêt de se dépêcher un peu…

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