Ce n'est un secret pour personne, j'aime les animaux. Surtout les créatures équestres, certes… mais quel sorcier résisterait à un dragon ?
Pas moi en tout cas. J'ai d'ailleurs débuté ma carrière de concierge-gardien dans un élevage en Roumanie. Je n'étais pas chargé de m'occuper des animaux mais j'ai adoré les observer. Ce sont des créatures aussi fascinantes que redoutables. Je garde une belle balafre sur mon flanc, souvenir d'une rencontre inopinée… ça sublime les tatouages diront nous. Et ça invite à plus de prudence et de rigueur.

Heureusement, les créatures qui nous occupent aujourd'hui sont de mignons bébés. Pour l'instant le danger est mesuré, ça ne devrait pas faire beaucoup plus mal qu'un gros chat ou un petit chien en cas d'affrontement. “Salut toi!” dis-je avec une voix douce et toute paternelle à l’attention du dragonnet. “Tu n’aurais pas un peu faim?” Je reste à bonne distance, je tiens à ce qu’il fasse lui-même la démarche de s’approcher. “Qu’on soit bien d’accord, je ne te propose pas de me grignoter.” j’ajoute avec un sourire. “Même si tu as le droit de ne pas trop aimer les humains, sans qui tu seras encore tranquille en famille.” Je blablate doucement, dans l’espoir qu’il s’habitue à moi et à ma voix. Ou elle d'ailleurs. "Quand j'étais jeune, si c'est un truc que tu peux imaginer, j'étais gardien dans une réserve pour éviter qu'on embête tes copains."
Je sors la nourriture fournie par les soigneurs et je la lui montre : "Tu vois, ça s'est quand même bon ! Tu pourrais venir goûter : je pose ça juste là !"

Je dépose la nourriture dans un coin à l'opposé des bouses que l'on doit ramasser. Je veille à ce que le dragonnet n'ait que la clôture dans le dos et une vue sur le reste de l'enclos pour ne pas se sentir menacé. Je jette un coup d'œil à mes coéquipiers… espérant que cela fonctionne.

2-6 : Mon grand discours semble avoir rassuré un peu le dragon, qui se dirige vers la nourriture.

1-5 : Le dragonnet m'ignore totalement et reste dans son coin.

3-4 : 0 succès pour le discours, le dragonnet crachote et se hérisse, pas content !

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'Le Hasard' : 3

Voyant que Fergal semble avoir des difficultés, Jaimie qui s’était tenu à l’écart prend lui aussi de la nourriture tendue par l’éleveur. La bête crachotante et hérissant ces pics sur sa tête ne démontre pas d’humour et de calme face à la tentative du concierge. Venant de derrière l’adulte, Jaimie se décale peu à peu pour se laisser découvrir par l’animal et s’approche un peu plus de la créature tout en bifurquant vers la gauche pour que les deux hommes puissent obliger la créature à bouger les yeux pour évaluer sur qui son attention se portera. Il voit bien qu’il se rapproche un peu plus des bouses que l’avait fait l’autre membre du personnel de Poudlard, mais pour l’heure, l’important était surtout d’éviter que la créature ne charge, l’attaque, le morde ou lui donne un coup de queue. Dans tous les cas, rien qui n’aiderait à leur objectif. D’une voix calme en basse, il continua à lui parler pour capter son attention et l’amené à changer peut-être d’attitude. On ne te veut pas de mal. Tu vois, on t’apporte de la nourriture. Il dépose la pièce un peu en diagonal de celle que Fergal avait mis au sol, puis poursuit. Tu vois, lui et moi, on va te laisser manger tranquillement. Sur ce, Jaimie recule, et lance un regard de billet à son collègue pour qu’il se rejoigne un peu plus loin pour lui laisser assez d’espace pour se rendre sans se sentir menacer. Du moins, c’est ce qu’il espère. Vas-y, je suis sûr que c’est bon. Pour un dragonnet, se dit-il alors qu’il observa la créature se mouvoir un peu. Il évitait le plus possible de faire une action rapide pour ne pas déconcerter l’animal. S’il s’était attendu que la balade se termine dans un tel endroit, il était par contre très impressionné par la créature pour laquelle il n’avait pas eu souvent la chance d’être si proche.


1-3 : L'animal accroche à l'hameçon et décide d'avancer vers le premier repas déposer par Jamie.

2-6 : Le dragonnet m'ignore totalement, et continue de fixer Fergal, comme si je n'était pas là et qu'il ne m'avait pas entendu.

4-5: La dragonnet est finalement encore plus mécontente et décide de déplier les ailles et prendre une position menaçante vers Jaimie, tout en ondulant sa queue pour vriller le ciel de coup.

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'Le Hasard' : 4

Ma technique d’approche n’emporte pas un franc succès. On dirait un gros chaton qui s’énerve. D’ici quelques mois, il sera vraiment menaçant. Mais pour l’instant, ça tient de l’entraînement.
« Oh pas la peine de le prendre sur ce ton mon grand, je ne vais pas te forcer à manger si tu ne le veux pas ! Je propose juste » dis-je d’une voix douce.
Je ne suis pas mécontent de voir Jamie débarqué, après tout, nous n’avons pas vraiment eu l’occasion de discuter depuis le bal. Quoi de mieux qu’un dragronnet presque féroce et des tonnes de bouse pour créer des liens. Mon absence de succès avec la bête me dépite un peu. Mais je vais trouver comme le convaincre, si c’est comme pour les chevaux, avec un peu de patience, on finit par comprendre ce qu’ils veulent, comment ils fonctionnent et comment communiquer avec eux. Le problème des dragons, c’est qu’ils sont juste un peu plus dangereux que les équidés. J’ai déjà goûté à la griffe d’un dragon : je sais à quoi m’attendre. Je n’ai pas envie de réitérer l’expérience. Mais celui-ci est encore petit, je suis prudent, mais pas effrayé.

« - Salut Jamie. Mignon mais têtu hein ? Ce qui est sûr quand on participe aux animations de Poudlard, c’est qu’on ne sait jamais exactement ce qui va nous tomber sur le coin du nez. » dis-je avec un sourire amusé.

Le jeune professeur se lance à son tour dans les paroles cajolantes, avec aussi peu de succès que moi… Notre ami suédois n’est visiblement pas d’humeur à converser avec des humains. Il déploie ses ailes menaçant.


Je réfléchis à comment sortir Jamie de cette situation… En attendant d’avoir l’illumination, j’essaie de parler doucement mais fermement à ce brave dragonnet, dans l’espoir qu’il se calme un peu ou du moins qu’il soit distrait.

« Bon, qu’est-ce qui ne te convient pas mon grand ? SI c’est la qualité de la nourriture, malheureusement, nous n’y sommes pour rien vois-tu… Mais on fera remonter ton mécontentement au chef cuistot, promis ! » dis-je calmement. « Si c’est notre présence qui te gêne, tu m’excuseras, mais une majestueuse créature comme toi ne peux décemment pas traîner dans un enclos tout merdeux. »


Puis une idée, me vient. Je siffle un grand coup, dans l’espoir qu’il détourne sa tête vers moi.

« - Hey, tu veux chasser ? » dis-je en balançant de toutes mes forces un gros morceau de viande à l’opposé de l’enclos. J’y mets autant d’énergie qu’à frapper un cognard, ça ne fera peut-être pas illusion, mais ça vaut le coup d’essayer.

2-6 : Le chasseur se réveille, et décide de voleter maladroitement à la poursuite de son bout de viande

1-5 : Le dragonnet se détourne de Jamie (pair il baisse la garde, impair, il me menace)

3-4 : Le dragonnet continue de menacer Jamie

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'Le Hasard' : 5, 5

Force était de constaté que malgré les efforts menés par Jamie, l’animal n’était pas d’humeur à faire joujou avec lui et le concierge de Poudlard. Dépliant ces ailles pour paraitre plus gros et ondulant la queue la bête prenait un air de plus en plus menaçant. Il n’était pas énorme or donc, il avait l’air mi-mignon, mi-effrayant. Cependant, une morsure ou une blessure ne lui apporterait rien de très agréable et il n’y tenait pas vraiment de finir avec une marque de guerre de dragonnet. Une rixe dans un bar pour défendre l’honneur d’une amie, peut-être, mais une marque laissé par une créature de 95cm… moins glorieux.

Était-ce parce que les deux hommes le surplombaient de leur pleine hauteur ? Était-ce parce que comme le spécifiait Fergal, le dragonnet n’appréciait pas la cuisine locale ? Ou encore parce qu’ils s’y prenaient très très très mal avec lui ? Force était de constaté que les deux hommes n’arrivaient qu’à envenimer la situation à chaque action qu’il faisait. Il n’avait jamais été doué avec les créatures magiques. Pas qu’il était brusque de manière général avec eux, mais il s’était plus souvent trouvé dans de mauvaise posture avec le peu d’entre eux qu’il ait connu. Il n’y avait qu’avec Taylor qu’il n’y avait jamais eu de problématique. La demi-sirène était une proche amie et elle le serait toujours. Sa part humaine devait faciliter le tout, tout bonnement. Outre les écailles, les deux créatures n’avaient tout bonnement rien de commun. Que ferait Tay ? Que ferait-elle ?

La créature se détourne alors de Jaimie attirer par le grand sifflement de l’autre homme dans l’enclos. Rien ne va plus. Fergal est maintenant la nouvelle cible désignée. Comme pour chasser le malaise, Jay lance à son collègue. Dis donc, c’est pas nous les profs de créat! Ça parait ! Finit-il en ayant un rire amusé de leur effort commun non réussi. Il décide de revenir sur ces pas et de se mettre côté de l’autre homme. Maintenant la cible de la créature aura le mérite d’être clair, et aucune des deux ne serait dans un autre angle de vue. Ployant le genou au sol, Jay tente de diminuer sa taille face à la créature, question d’essayer de l’apaiser un peu. Il est conscient que son collègue lui est toujours debout à côté de lui, il lui envoie un gentil coup sur le tibia pour l’inviter à faire pareil. Je pense qu’on est trop grand pour lui. Il a peut-être peur. On est des grands gaillards pour lui. Deux de surcroit. Il est clairement conscient qu’ils seraient dans une mauvaise posture pour courir s’ils le devaient mais pour l’heure c’était la seule bonne idée qu’il avait.

1-2 La créature semble commencer à s’apaiser. Clairement, l’action de Jaimie aide. Mais il continue de les fixer. Oh intrus! Que faites-vous là!

3-4-5-6 La créature ne semble pas dérougir; Fergal a l’air très féroce. Le dragonnet doit le combattre pour sa survie. (Pair – Il avance vers les hommes en battant des ailles. Impair – Il n’avance pas encore. Il évalue la situation.)

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'Le Hasard' : 2, 5

Nous ne sommes pour l’instant pas très efficaces. Il a du caractère ce petit ! Il est clair que nous ne sommes pas des pros dans le domaine. « Heureusement que j’ai bossé comme gardien dans une réserve de dragon et pas comme soigneur, on ne serait pas allé bien loin. » dis-je en riant. Ça m’évite néanmoins d’être impressionné par le petit teigneux qui crachote devant moi. Je reste silencieux cette fois-ci. Je ne me montre pas agressif, mais je soutiens son regard. Je reste là où je me trouve, ne faisant pas mine de bouger ni dans un sens ni dans l’autre. Il va falloir partager l’espace. Mais dragonnet n’a pas l’air du tout d’accord avec moi.

Ma posture trop sûr de moi joue visiblement en notre défaveur, puisque se mettre à sa hauteur – comment n’y ai-je pas pensé, après tout, j’y arrive bien avec les élèves – semble l’apaiser immédiatement. « Bien joué, bonne idée ! » dis-je à l’adresse de Jaimie. Je m’éloigne à petit pas, veillant à m’abaisser légèrement. Ce n’est pas la posture la plus agréable, mais au moins, je suis au ras du sol pour nettoyer, c’est toujours ça de gagner.

Mais à ma grande surprise, je n’ai aucune bouse* de dragon en visuel. Il faut dire que je ne peux pas vraiment tourner à 360° accroupi en gardant un œil sur lui, mais quand même. « Tu vas rire mais, je ne vois pas de bouse » dis-je avec un sourire sarcastique : toute cette manœuvre pour si peu, vraiment, une équipe de vainqueurs. Enfin, surtout moi ! « J’espère que c’est juste qu’il aime l’ordre, le temps de trouver sa petite litière personnelle et pas qu’il avait un petit creux. La nourriture qu’on lui apporte me paraît quand même meilleure. » Bon je n’ai jamais vu un dragon manger ses excréments, mais soit. « C’est un dragon, pas un chat, il ne les a quand même pas enterrées. » marmonnai-je.

Jamie à demi-accroupi constata un changement d’attention de la part de la créature. Avec un soupir de réussite, bien maigre, il avait invité son collègue à prendre partie de sa prise de décision qui semblaient avoir eu un impact sur le dragon. Fergal opta aussi pour une mine un peu moins dominante et c’est avec soulagement que la bête sembla tranquillement se détourner de notre présence. En le voyant soulevé le fait que le concierge ne voyait pas de bouse en vue; Jay émit un petit rire gêné avant de détourner son regard aussi dans les alentour. Imaginer un dragonnet comme un être propret était sans dire un digne spectacle d’humour que l’enseignant pouvait se faire dans sa tête. Le voir comme dans un livre à image moldu déplaçant ces cacas avec une pelle et un râteau teinta le fond de sa pensée pendant que lui aussi arrivait à la même conclusion. Non, il ne voyait rien. Le confondre avec un chat aurait été stupide mais qui sait quel genre de comportement les dragonnets adoptaient en élevage loin de leur parent pour leur apprendre la vraie vie de dragon. Peut-être mi-chat, mi-dragon. Je ne vois rien non plus de ce côté.

Jaimie se déplia un peu voyant la bête finalement déplacé son attention vers la nourriture envoyée un peu plus loin. Je vais de ce côté. Comme pour garder informer la créature de ces déplacements dans l’enclos, Jay continua de discuter à voix-haute à l’intention de Fergal. Ça te fait un beau CV. Tu as bossé ou comme gardien ? J’avoue avoir eu peu d’occasion de visiter des emplacements comme ceux-ci au courant des dernières années. Il s’arrêta un instant, s’assurant que la créature continuait à se déplacer vers la viande, puis poursuivit quelques pas vers la gauche de l’enclos avant de s’accroupir à nouveau, cherchant définitivement quelques choses qui se devait être au sol. C’est bien par terre que cette créature faisait ces besoins, non ? Ciel. Faites que cette situation ait un minimum de sens.

Je ris à moitié. Mistigri nous planque ses crottes… que suis-je donc venu faire dans cet enclos ? C'était censé être simple, pas une chasse au trésor… surtout que la récompense en question est plus odorante qu'attractive !
Mais maintenant que nous y sommes, pas question de se débiner, quitte à être ridicules, nous le serons jusqu'au bout. "Je pense n'avoir jamais cherché de la bouse avec autant d'application. A bien y réfléchir… je n'ai d'ailleurs jamais cherché de bouse. En général, on la trouve facilement, et surtout quand on en veut pas."

Que le palefrenier ou le cavalier qui n'a jamais foutu sa botte dans un crottin involontairement, me jette la première pierre. Mais peut être qu'à chercher, j'éviterai ce genre de piège. Je fouille l'enclos des yeux et me dirige vers un tas de foin. Après tout, dragonnet aime peut être avoir le cucul bien au sec pour faire ses petites affaires.
J'attrape la fourche à côté, et remue doucement la litière.
"En Roumanie ! J'ai lâché mes études, rencontré une soigneuse qui m'a proposé de venir bosser avec elle dans un élevage. A la base pour assurer la sécurité, et puis au fil des mois on a organisé des visites pour les écoles, un genre de ferme pédagogique. A moi la gestion des visiteurs, aux savants et soigneurs de tout poils la gestion des pensionnaires ! C'était vraiment super intéressant, les dragons sont impressionnants… et imprévisibles"

Je regarde Jaimie qui ne semble pas mieux loti que moi dans sa recherche : "comme on peut le constater." dis-je amusé. "j'espère qu'il ne les mange pas, sinon on peut chercher encore longtemps !"

Et si c'est le cas, il faudra en informer les soigneurs. Ce n'est pas un comportement normal. Je préfèrerai tomber sur une belle bouse. Je m'imagine mal aller voir Igor Gotborgsen pour lui expliquer qu'infoutus de finaliser une simple tâche, on se demande si son bébé n'a pas un petit problème. Vu la sympathie et le sérieux des locaux, je crains que la remarque ne passe pas très bien.

“Qu’est-ce que tu faisais, avant d’arriver Poudlard?” je lui demande à mon tour. Après tout… autant en profiter pour papoter… le temps passera plus vite !

Pour l’heure, Jaimie et Fergal avait l’air de deux idiots à essayer de trouver les excréments de la petite créature juvénile. Leur ayant pleinement donné à se questionner depuis le début à leur aptitude à pouvoir effectuer une tâche simple et plutôt dégoutante était rendu la situation d’un comique! Le dragon devait probablement regarder le spectacle avec humour s’il avait la capacité de comprendre avec pleine perspicacité les actions des deux hommes. Accroupis devant lui, cherchant les rebuts de ces déchets personnels. Quoi de plus hilarant et grotesque. Mais bien que l’image fût comique, Jay continua à s’atteler à sa tâche avec optimiste. Détournant légèrement l’attention du dragon, il poussa ces pensées vers Fergal pour apprendre à connaître un peu plus sur le concierge de l’école qui lui avait partagé sur un précédent travail comme gardien de dragon. Sa curiosité était sincère et il eut sans mal à s’imaginer l’homme ainsi et ces souvenirs positifs teintaient son ton et sa voix. C’était agréable. Il remuait le sol avec une fourche espérant que son idée sur l’ensevelissement était bien réelle, du moins c’était bien mieux que si le dragon les avalait. De dégoût, Jay se détourna la tête et se mit à attirer son regard vers l’arrière, pour aller chercher de quoi transporter les petits colis une fois trouvés. S’ils les trouvaient. Quelques pas et s’exclamant à attrapant une pèle sur le mur du fond, nota une bouse collée aux limites de l’enclos.

Ah ah! Fit-il avec satisfaction. De une. Il avança avec la pelle, près à cueillir le ‘’fruit’’ de sa recherche. J’étais suppléant à Ilvermorny, en Amérique. Officiellement, c’est plus un boulot pour courir dans tous les sens de l’école et qui te donne plus l’impression d’être médiocre en tout sauf ta spécialité, mais j’ai adoré.

Mais ce n’était rien à comparer au poste qu’il avait eu à Poudlard comme titulaire. Pas qu’il n’aurait pas accepter le poste là-bas s’il avait été vacant, mais plutôt que les responsabilités étaient diamétralement opposées. Quand le professeur de Sortilège était malade, il s’en sortait bien, mais … Potion. Oh là là. Appart être présent en classe pour superviser la lecture… Bref, il était mieux ou il était maintenant.

Et avant, j’étais à l’Université. Je n’ai été suppléant que 2 ans. La chance! Il inséra la pelle dans le sol, légèrement, et la souleva pour récupérer la bouse du dragonnet. Méticuleusement, il refit le chemin sens inverse pour revenir vers l’entrée et déposer à l’endroit prévu le caca de l’animal. S’attendant à ce que cela ne sente pas les roses, il s’appliquait malgré son échange à essayer de ne pas respirer par le nez. Il fût soulagé de s’éloigner avec sa pelle à la recherche d’une autre à collecter.

Je pensais finir vieux avant d’arriver à Poudlard, entre toi et moi. J’ai toujours pensé qu’ils ne prenaient que les plus austères des enseignants. J’ai l’air d’un nouveau-né, si on me compare à mes propres enseignants de l’époque. Il rit de bon cœur, admettant un commentaire et le fond d’une pensée honnête qui l’avait traversé.

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