[5ème, 6ème & 7ème année] 2ème cours / Sortilèges informulés

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Sortilèges informulés

Me voilà de retour à Poudlard pour débuter une nouvelle année scolaire en tant que Professeur de Métamorphose. Pour le moment rien de très spécial ne s'est produit à Poudlard. Enfin sauf récemment le possible empoisonnement de notre cher ministre de la magie lors d'une soirée à Poudlard.

Après avoir donné cours à des premières et deuxièmes années ainsi qu'avec les troisièmes et quatrièmes années, il est temps pour moi d'accueillir dans les minutes qui arrivent les élèves allant de cinquième à la septième années.

Donc pour le moment je suis donc bien confortablement installé dans mon fauteuil dans la salle de classe. Je décide de relire mes quelques notes sur ce cours que j'ai bientôt avoir. Au programme, nous allons s'exercer aux sortilèges informulés.

Un petit coup d'œil vers l'horloge m'informe qu'il est temps pour moi d'aller accueillir les élèves. Je me lève donc de mon siège et range mes papiers le plus soigneusement possible sur le bureau. Ensuite, je m'empresse de rejoindre la porte d'entrée. Une fois sur place, je salue alors avec un grand sourire les élèves et d'un geste de la main les invite à rejoindre la salle.

Après que le dernier élève s'est installé, je rejoins donc mon bureau. Je me place devant celui-ci puis en regardant les élèves je leur dis:

"Bonjour à tous, nous allons pouvoir enfin débuter ce cours de Métamorphose."

Après cette brève intervention, je saisis ma baguette se trouvant dans la poche intérieure de ma veste puis d'un coup de baguette je fais apparaître sur un tableau noir le thème du jour. Ensuite, toujours en souriant, je demande à la classe:

"Vous pouvez le lire sur le tableau, aujourd'hui nous entraînerons sur les sortilèges informulés. Vous devez le savoir qu'à partir d'un certain moment, vous n'êtes plus obligé de prononcer la formule à voix haute. Pour l'occasion, vous participerez à trois ateliers différents. Le premier consistera à modifier la forme ou l'aspect d'un objet en question, le deuxième de faire apparaître un objet ou une créature et pour finir vous devrez faire disparaître un objet."

Je m'arrête alors de parler et sais ma baguette se trouvant dans la poche de ma veste. Puis d'un simple coup de baguette, je fais apparaître trois tables, l'une se trouvant proche de mon bureau et deux autres vers le fond de la classe. Sur chaque table se trouve un numéro entre le 1 et le 3. Après cette intervention, je leur dis à nouveau:

"C'est bon vous pouvez commencer les différents exercices du jour dans l'ordre que vous voulez."

Codage par Libella sur Graphiorum

Regarde ! Sans les paroles !

Les cours de métamorphose étaient un peu à double-tranchant : autant Blaze adorait la matière qui était de son point de vue celle qui offrait le plus de possibilités en terme de puissance magique et de créations étonnantes, mais d'un autre côté Lindberg comptait de son point de vue comme l'un des enseignants les plus ennuyeux de Poudlard.

Oh il était sympathique, nul doute à cela, et serviable, le jeune homme avait d'ailleurs pu compter sur lui l'année précédente pour obtenir des indications sur le rituel d'animagi. Un rêve qu'il n'avait pas mis de côté quoique un peu reporté le temps de régler quelques affaires urgentes. Sa relation sentimentale avec Skyler, par exemple. Ou la guerre qui se préparait si Appleton s'obstinait à leur refuser le droit d'utiliser la magie en dehors des cours.

Mais bon, il avait de toute manière une réputation à tenir et comme à son habitude était allé s'installer au premier rang, premier rang dont on lui demanda d'ailleurs de se lever sans tarder. Aujourd'hui visiblement le thème portait sur les sortilèges informulais et Lindberg avait décidé de les faire passer à la pratique immédiatement. Pourquoi pas après tout ? Blaze avait toujours préféré l'expérimentation à la théorie en matière de sortilèges, de toute façon.

Enthousiasmé à l'idée de ne pas passer l'heure entière à prendre des notes dans son livre, il chercha le regard de Misha, Sasha et Jade histoire de les inviter à le rejoindre pour expérimenter à plusieurs.

- Bon, on essaye de faire apparaitre un truc ? C'est clairement le plus fun, non ?

Question relativement rhétorique, Blaze savait déjà ce qu'il voulait tenter de faire apparaitre : un putain de paresseux. C'était un animal trop cool ! Lent mais beaucoup plus balèse qu'on ne le pensait et même si - il fallait bien le reconnaitre - ils étaient souvent dégueux, Blaze les trouvait quand même super mignons avec leurs tâches autour des yeux.

- Vous voyez ce que c'est un paresseux ? Bon ba on va faire ça. enchaîna-t-il avec un enthousiasme qui frisait la directivité. - Le premier qui y arrive sans formule gagne... tout mon respect. Et le dernier paye sa tournée à Pré-au-lard.

Puis, se tournant vivement vers les tables, il sortir sa baguette et ferma les yeux pour se concentrer sur la formule. Paresseuxsortia, paresseux sortia...

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1 : oh putain ça marche ! Et sans formule !
2 : aucune chance que ça marche
➤ 3 : ça ne va pas marcher
4 : laisse tomber mec c'est foiré d'avance
5 : nopnopnop
6 : toujours rien, pourquoi se faire du mal comme ça ?
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:copyright:️ 2981 12289 0

Le membre 'Blaze H. Mansfield' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 3

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( happy birthday darling | BROOKLYN ☽ CASEY )

La Métamorphose était une pratique magique intéressante. Elle offrait bien des possibilités et faisait appel à des notions qui pouvaient très vite devenir complexes. C’était, comme la magie dans son entièreté, une source inépuisable de savoirs et de nouvelles découvertes. Mais, en s’installant au troisième rang - pas tout à fait devant mais pas complètement au fond de la salle non plus - et en posant les yeux sur certains visages familiers, Casey comprit qu’il s’agissait encore de l’une de ces leçons qui allait mélanger trois niveaux : de la cinquième à la septième année. Autant dire que si le professeur désirait ne pas perdre les plus jeunes, il fallait, par conséquent, niveler le niveau par le bas et faire perdre ainsi quelques heures aux plus avancés. C’était déjà ce qui s’était produit en début d’année, dans bien des matières. En Arithmancie, notamment, où Casey avait finalement choisi de ne plus remettre les pieds. Revoir les bases alors qu’elle passait ses ASPICS cette année ? Elle avait bien mieux à faire. D’un côté, elle se demandait si les visites de l’inspecteur académiques ne pourraient pas leur permettre d’obtenir des cours à leur niveau ; de l’autre, elle rongeait son frein en se disant qu’elle apprenait bien plus et bien plus vite par elle-même et que, de toute façon, il ne restait que quelques mois avant que ces longues passées dans une salle de classe bondée ne soient derrière elle. Son regard croisa celui de Cameron qu’elle salua d’un sourire timide, plus trop certaine d’en avoir le droit. Ils avaient à peine échangé depuis Noël et si elle avait l’impression qu’il lui avait pardonné le fait qu’elle ne lui ait rien dit avant, concernant son œil aveugle, elle s’était bien vite rendu compte que ça ne changeait pas grand-chose. Ils n’étaient pas les amis les plus proches du monde auparavant, c’était encore pire maintenant.

Dans un soupir, la brune se détourna de la masse d’élèves qui se pressait toujours plus dans la pièce. Un camarade décida de s’installer à sa droite et elle déposa son sac au sol afin de lui faire une place. Puis elle fixa toute son attention sur l’enseignant, espérant sans trop y croire que le cours ne serait pas aussi vain que ce que le bruit et les trois années mélangées laissaient supposer. C’était un vœu qui fut bien vite envoyé aux oubliettes. Les sortilèges informulés, donc. C’était plutôt du ressort du cours de Sortilèges, du point de vue de la Serdaigle, mais elle ne dit rien, ses traits impassibles ne cillant même pas. Autant pour le cours intéressant et les connaissances qu’elle pourrait en retirer. Si c’était une découverte pour les cinquième années, cela faisait déjà plusieurs fois que leurs aînés s’entraînaient à maîtriser la magie informulée. Sans compter que Casey avait commencé bien avant que le programme ne l’y incite. Mais à toute situation son bon côté : puisqu’il était interdit de faire de la magie en dehors des salles de classe et des salles d’étude, ce serait l’occasion de perfectionner sa technique et de renouer un peu avec l’Occlumancie qu’elle avait tendance à délaisser ces derniers temps.

Elle écouta jusqu’au bout les consignes du professeur Lindberg, quand bien même celles-ci n’avaient rien de très exceptionnelles, et croisa le regard criant de paroles muettes de Felicia. Elle pensait au moins aussi fort qu’elle-même et leur état d’esprit se rejoignait : affligeant, ou peu s’en fallait. Les examens de fin d’année n’étaient plus que dans quelques mois, et si elles n’avaient besoin de personne pour perfectionner leurs apprentissages, elles étaient tout de même en droit d’attendre un peu plus de la part du corps enseignant. Ou peut-être que non. La jeune femme s’humecta les lèvres, ignorant le brouhaha des groupes qui se formaient ici et là pour s’entraîner ensemble. Qui disait sortilège informulé disait calme et concentration, mais peut-être qu’il aurait été de bon ton de la part de l’enseignant de le rappeler et de leur enseigner les bases de cette technique. Du moins, à ceux qui n’en savaient rien. C’était la preuve criante que mélanger les niveaux était la pire idée : les septième années n’avaient besoin d’aucune indication supplémentaire mais perdait un temps précieux à revenir sur quelque chose qu’ils avaient déjà appris ; les cinquième se perdaient en essais vains puisque la leçon avait été bâclée. Soit. Casey s’employa à trier et à vider son esprit des pensées superflues, inspirant et expirant de plus en plus lentement jusqu’à ce qu’il n’y règne qu’une parfaite harmonie. Sa baguette pointée devant elle, elle se lança.

+1 au lancer grâce à l'Occlumancie*

#1 - Faire apparaître un objet
1 - 2 - 4 - 5 - Réussite - une sphère parfaitement lisse apparaît
~~3 - 6 - Echec~~

#2 - Si dé #1 réussite > Transformer la sphère en un carré ~~/ Sinon essai 2~~
3 - 4 - 5 - 6 - Réussite
~~1 - 2 - Echec~~

#3 - Si tout avant réussite > Faire disparaître le carré
1 - 2 - 3 - 4 - Réussite
5 - 6 - Echec

Sinon on reprend où on s'en était arrêté (avec - 1 pour la déconcentration)
1 - 2 - 3 - Réussite
4 - 5 - 6 - Echec

( Pando )

Le membre 'Casey N. Pumpkin' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 2, 4, 3

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Sortilège informulés

Le cours de Métamorphose promettait d’être encore une fois… épuisant. Felicia s’attendait déjà à ressortir de la salle de classe en ayant les oreilles bourdonnantes. Réunir trois classes d’un coup… Elle ne le dirait jamais assez, mais ce n’était pas une bonne idée. Pas dans cette matière, en tout cas. Ou dans toutes les matières avec une partie pratique. Elle ne disait pas pour Défense Contre les Forces du Mal ou Potions, cela ne posait jamais véritablement problème ; mais Métamorphose, vraiment ! Même Felicia s’autorisait à discuter parfois avec Prudence ou Bonnie, ne serait-ce que pour râler avec elles d’avoir à nouveau affaire à un cours en commun, c’était pour dire ! Ils avaient suffisamment d’énergumènes dans leur classe pour ne pas en plus devoir supporter ceux des classes inférieures. Ils étaient idiots, ne savaient pas se tenir, se ridiculisaient sans aucune honte… Des sauvages, voilà tout ce qu’ils étaient. Et, quelque part, Felicia voulait bien leur excuser leur idiotie : l’enseignement de certains professeurs ne pouvait pas les aider à s’améliorer efficacement, et tout le monde n’excellait pas en étudiant par ses propres moyens. Pauvres d’eux. Condamnés à ne jamais pouvoir s’élever car trop dépendant d’une tierce personne aux capacités médiocres. Felicia était bien heureuse de ne pas faire partie de cette catégorie de personnes.

Se rendant donc en cours à contre coeur en réalisant que ce ne serait pas un cours tranquille, la Préfète prit place près de ses collègues, dans l’espoir que les prochaines heures puissent passer plus vite en meilleure compagnie. En vérité, elle ne s’attendait pas à grand-chose et était prête à passer en auto-pilote. Participer ne servirait à rien, cela donnerait juste plus de temps à la pratique, et la pratique était synonyme de chaos sonore. La jeune femme préférait encore éviter de précipiter une telle chose, désormais. Mais elle n’aurait pas besoin de le faire ! Le professeur le faisait pour elle ! Des entraînements ! Felicia pratiquait déjà les Sortilèges Informulés à chaque cours de Sortilèges ou de Métamorphose depuis qu’ils avaient été au programme. Elle tentait déjà la chose régulièrement avant de se résoudre à formuler la formule comme tout le monde. Que le cours porte sur une telle chose… Non, en vérité, elle était plutôt contente. Ils allaient tous pouvoir se taire. Aucun bruit, rien, juste des gens concentrés. N’était-ce pas le rêve ? Finalement, ce cours serait peut-être buvable. En prenant en compte le fait qu’elle allait probablement échouer. Modifier un objet, cela se faisait. Faire disparaître de la matière également. Mais faire apparaître de la matière à partir de rien en ne prononçant aucune formule ? Felicia doutait. Elle allait devoir s’y reprendre à plusieurs fois, elle le sentait. Non pas que ça la dérangeait ! Mais avec cette foutue interdiction d’user de la magie en dehors d’une salle dédiée, il était impossible pour la Poufsouffle de s’entraîner efficacement. Elle détestait se mêler aux autres, pour travailler. On la forçait déjà en cours, elle ne voulait pas s’infliger une telle chose en plus en dehors. La Salle des Préfets et la Salle Commune avaient toujours été utiles dans ces situations. Désormais, elle pouvait se frotter.

Felicia se leva dans un grand soupir après que le professeur leur ait autorisé à commencer. Elle ferait du plus simple au plus difficile : changer, disparaître, apparaître. Ce serait très bien dans cet ordre-là. Par contre, n’aurait-il pas pu le faire depuis leur pupitre ? Le fait de se balader dans toute la classe pour changer d’atelier la fatiguait d’avance.

Changer de forme
1 & 2 - Aucun problème dans la redistribution de la matière. (réussite critique)
3 & 4 - Il y a quelques pertes, mais le changement est visible. (réussite)
5 - Il faut qu’elle s’y reprenne plusieurs fois. (échec)
6 - Rien n’y fait, ça ne vient pas si elle ne l’énonce pas clairement. (échec critique)

Faire disparaître
5 - Il ne reste plus rien. (réussite critique)
2 & 4 - Il reste quelques parties encore visibles. (réussite)
3 & 6 - Plus de la moitié ne disparaît pas. (échec)
1 - Même en s’y reprenant, rien ne disparaît. (échec critique)

Faire apparaître
3 - Elle y parvient. (réussite critique)
4 - Après plusieurs essais, quelque chose apparaît. (réussite)
2 & 5 - Après plusieurs essais, rien n’y fait. (échec)
1 & 6 - Même en s’y reprenant, rien ne voulait apparaître. (échec critique)

Le membre 'Felicia A. Williams' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 4, 2, 6

À SAVOIR Arrivé(e) le : 04/04/2020 Parchemins rédigés : 1181 Points : 10

Les sortilèges informulés

Les cours à trois niveaux étaient toujours une sorte d’enfer collectif. Il y avait trop de monde, trop de bruit, trop de tout. Les plus jeunes se retrouvaient confrontés à une magie un peu trop complexe, tandis que les plus vieux revoyaient des cours de l’année précédente. Il n’y avait guère que les sixième années qui étaient à leur place. Perdue dans ces considérations, Carla entra dans la salle, saluant poliment son professeur de la tête, avant de se concentrer sur un problème plus épineux et plus urgent : celui de sa place. Comme souvent, Felicia s’était installée près de Casey comme si elle était son ombre et Carla rechignait à aller s’incruster dans leur étrange duo. Felicia avait été extrêmement aimable de lui proposer son aide après son séjour à l’infirmerie, mais elle ne pouvait pas réellement dire qu’elle se sentait à l’aise avec la Poufsouffle. Elle ne savait pas s’il s’agissait d’une intuition bizarre ou juste de la jalousie qu’elle éprouvait à l’idée qu’elle puisse être plus proche de son amie qu’elle ne l’était. Maxwell était évidemment avec Caleb, ce qui était encore plus dérangeant. Felicia savait se montrer polie, ce qui n’était pas le cas du Serpentard. Si elle avait le malheur de s’asseoir à proximité de son ex, il allait certainement montrer les crocs. De son point de vue, il n’avait qu’à se débrouiller pour déclarer son intérêt à Casey au lieu de lui pourrir la vie, mais elle n’était pas certaine qu’il en soit capable. Ni que la Serdaigle soit en mesure de comprendre. Elle savait se montrer particulièrement obtuse quand quelque chose la sortait de sa zone de confort. Puis, son regard se porta sur @Skyler P. Mills qui était installée un peu à l’écart du monde. Elle devait sans doute éviter Blaze et Sasha après ce qui s’était passé lors de la St Valentin. Elle la comprenait aisément sur le sujet. Pour être exacte, elle la trouvait même plus courageuse qu’elle, elle n’aurait pas hésité à jouer mille et un mauvais tours aux deux fautifs pour se venger. Skyler restait d’un stoïcisme qui forçait l’admiration. Elle réfléchit une demi-seconde avant de s’installer à la table juste devant elle. A côté, cela pouvait être vécu comme une intrusion alors qu’elle n’était pas les meilleures amies du monde. Devant, c’était une manière discrète de lui signifier qu’elle avait son soutien sans l’envahir. Le compromis était honnête. Elle lui adressa un léger sourire avant de s’asseoir et de sortir tranquillement ses affaires.

Preuve que c’était bien la peine de se casser la tête à choisir une place, le cours commença à peine que leur professeur leur indiqua qu’ils devaient se lever pour effectuer trois ateliers sur le thème des sortilèges informulés. La blonde se retint de lever les yeux au ciel tant elle avait peu envie de se déplacer dans toute la classe et se mordilla la lèvre dans un signe de nervosité. Les informulés n’avaient clairement pas été son truc dans le cours de Thorstein et elle détestait échouer. Rien que l’idée de ne pas réussir arrivait à déclencher en elle une forme d’angoisse sourde. Elle soupira en se levant en même temps que tous les autres agités, déjà agacée de leur bruit. Il fallait de la concentration pour des sortilèges informulés et les cinquièmes années ressemblaient à des chiens fous. Elle se dirigea sans se hâter faire ces fichus ateliers, observant du coin de l’œil Casey réussir chacun des siens. Cela ne l’étonnait pas du tout mais lui rajoutait une forme de pression supplémentaire. La Serdaigle était brillante, plus qu’elle, mais cela ne voulait pas dire qu’elle ne pouvait pas tenter de tenir la comparaison. Elle hésita un instant avant de se diriger vers l’atelier de disparition. Quand elle était anxieuse, elle était meilleure pour détruire ou faire disparaître. Elle enchaînerait par l’apparition et le changement de forme.

Disparaître

Carla plaça une de ses plumes devant elle et pointa sa baguette en pensant le plus fort possible « Evanesco ».

5&6 : Elle dut répéter la formule en bouche pendant cinq bonnes secondes, mais cela fonctionna

Spoiler:

Apparaître

Carla opta pour un sort simple et pensa fortement « Orchideus ».

6 & 4 : Après moult essais, elle réussit seulement à faire apparaître une fleur et sans la tige. C’était vraiment pas ça

Spoiler:

Changer de forme

C’était normalement le plus simple, la jeune fille avait donc l’espoir de réussir plus facilement cet atelier. Toujours avec une plume comme cobaye, elle pointa sa baguette en direction de l’objet.

1, 3, 4 & 5 : Réussite

Spoiler:

Codage par Libella sur Graphiorum

Le membre 'Carla P. Yaxley' a effectué l'action suivante : Le Hasard

#1 'Le Hasard' : 6

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#2 'Le Hasard' : 4

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#3 'Le Hasard' : 5

Sortilèges informulés

Cours de métamorphose

Si je ne savais pas à l’avance que ce cours était donné par un infâme sang-mêlé qui préfère privilégier les enfants des moldus plutôt que nous autres, sorciers de bonne famille, je m’y rendrais avec plaisir. Mais Harold Lindberg participe à toutes ces opérations visant à promouvoir l’égalité des chances, obéissant à Appleton et sa clique de bien-pensants. Bien conscient que je perds mon temps et que je n’ai aucune chance de m’élever au milieu de la médiocrité en restant dans cette salle, je rejoins Hannibal, avec qui j’échange un regard empreint d’une certaine lassitude. Hormis quelques-uns, comme Carla Yaxley ou Killian Knight, je n’ai aucun respect pour les mécréants qui composent cette classe ; on y retrouve la crème des imbéciles couplée à l’élite des incompétents. A côté de ces pèquenauds, nous avons l’air de deux grands seigneurs… Mais alors que je soupire devant la déchéance de notre société, un détail m’interpelle, quelques rangs plus loin. En parlant de mon amie… « Tiens donc. Sais-tu depuis quand Carrrla frrréquente des sangs-de-bourrrbe ? » demandé-je discrètement en me penchant vers mon frère aîné, la jeune femme en ligne de mire. Pour elle qui m’avait toujours assuré être sensible aux valeurs que nous véhiculons, je la trouvais déjà bien trop proche de certains sang-mêlés au parcours discutable, tels que Carter ou Pumpkin, dont la renommée ne pouvait que la tirer vers le bas. Mais la voir aux côtés d’une impure insolente résultant d’une immonde souillure entre deux êtres de valeur moindre, c’était une première… J’aurais juré l’avoir aperçue avec Mills dans la grande salle il y a peu de temps, mais j’espérais encore que ma vue m’ait fait défaut. Je pensais bien connaître Carla, mais il faut croire que cette nouvelle année n’est bonne à m’offrir que des surprises désagréables, même chez ceux que j’estimais. Phoenix, Junior, maintenant elle… Légèrement perturbé, je me concentre, focalisé sur la jeune femme ; je ferme mes yeux un instant, et investis son esprit, désirant connaître ses motivations à trahir sa famille, et les idéaux que ses parents véhiculent… Je franchis sa barrière mentale, et m’introduis dans l’intimité de ses pensées.

Après avoir obtenu ce que j’étais venu chercher, je reviens ensuite à l’exercice, et m’empare de ma baguette. Je dépose sur mon pupitre dans un tintement sonore la petite montre à gousset qui jamais ne me quitte, et étudie du regard chacun des motifs qui orne son couvercle, jusqu’aux légères rayures qui témoignent de son vécu. La petite chaînette est légèrement abîmée, mais c’est encore un bel ornement, que je compte encore bien porter quelques années… C’est Grand-Père qui m’en a fait don, pour mes treize ans. C’est donc avec une attention très particulière que je pointe ma baguette dans sa direction, et que je visualise la forme que je souhaite lui donner : celle d’un coucou, comme celui qui se trouve dans la vitrine de Barjow & Beurk. Je n’ai pas d’inquiétude pour mon frère, dont les performances sont nettement supérieures à celles des énergumènes qui nous entourent, et qui a déjà su faire usage de la magie sans baguette. « Pourrr toi qui dois subirrr pourrr la seconde fois ces pitrrrerrries, ce devrait êtrrre du gâteau. » glissé-je à Hannibal en m’essayant à l’exercice, avant d’imaginer la forme reptilienne d’un orvet, visualisant parfaitement sa texture écailleuse et sa couleur grise, cherchant à le détailler suffisamment dans mon esprit afin qu’il soit prêt à apparaître sur mon bureau. Quant à le faire disparaître, ce ne devrait pas être bien sorcier…

@Hannibal A. Sørensen
@Carla P. Yaxley

CHANGEMENT DE FORME

→ 5 : La montre change de forme pour prendre telle d’une tête de mort ; par sa bouche s’échappe un petit corbeau qui croasse, exactement comme le coucou qui se trouve chez Barjow & Beurk. C’est saisissant de réalisme, et Finnbjörn ne manque pas de le faire savoir, un sourire prétentieux figé sur son visage.
1-3 : La forme de la montre a changé en tête de mort. Ce n’est pas aussi précis qu’il le souhaitait, mais le but de l’exercice est au moins atteint.
2-6 : La montre se déforme légèrement, comme si elle se rendait élastique… mais reprend finalement sa forme initiale. L’objectif n’est pas atteint, ce doit être tous ces nés-moldus aux alentours qui le déconcentrent.
4 : Aucun résultat, c’est comme s’il n’avait strictement rien lancé. A croire qu’on ne peut même plus faire de magie, avec tous ces sangs-de-bourbes dans les parages et leur aura nauséabonde !

APPARITION

→ 1-2-5 : Un orvet apparaît sur la table de travail de Finnbjörn. Il est bien vivant, et le fixe de ses petits yeux noirs.
3-4-6 : Rien n’apparaît, c’est affligeant.

DISPARITION

1-5 : L’orvet s’évapore aussitôt, et Finnbjörn ne masque pas sa fierté. Que les sangs-de-bourbe en prennent un peu de la graine, voilà ce que c’est, la sorcellerie…
→ 3-6 : Ce n’est pas vraiment ça. Alors que l’orvet semblait avoir disparu dans un petit nuage de fumée, Finnbjörn constate que ce dernier est encore à moitié là. Et même qu’il bouge encore…
2-4 : Rien à faire, c’est comme s’il n’avait rien lancé. Même s’il ne s’estime en rien responsable de cet échec, c’est tout de même honteux pour quelqu’un de son rang.

code by bat'phanie

POWER

Le membre 'Finnbjörn K. Sørensen' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 5, 5, 6

À SAVOIR Arrivé(e) le : 04/04/2020 Parchemins rédigés : 1181 Points : 10

Les sortilèges informulés

Totalement inconsciente des capacités de Finnbjörn et de son intention de s’introduire dans sa tête, Carla eut juste la sensation que quelqu’un la regardait, comme une sorte de léger frisson qui lui descendit le long de la colonne vertébrale. Elle releva la tête une fois ses ateliers terminés et regarda autour d’elle avant de croiser le regard de Finnbjörn. Elle se détendit instinctivement en croisant ses prunelles et le visage fermé qu’elle arborait laisser place à une esquisse de sourire sincère. Elle qui était perfectionniste avait sans cesse l’impression dans ce genre de cours avec des ateliers que les autres la scrutaient pour voir si elle échouait. Si c’était le garçon qui l’observait, cela ne pouvait pas être fait avec malice. Les quelques mois passés en sa compagnie lui avait donné une image très faussée de celui qu’elle considérait comme un ami. A sa décharge, Finn s’était toujours montré extrêmement prévenant et gentil avec elle, elle était donc incapable d’imaginer qu’il puisse la considérer avec dédain. Elle le savait stratège mais le trouvait plus charmant que calculateur. Grave erreur. Elle lui adressa un léger signe de la tête pour le saluer, sans oser s’approcher plus. C’était elle qui avait tout gâché en essayant de l’aider avec Bluebell Sherwin. L’enfer était pavé de bonnes intentions, tout comme ses agissements. Néanmoins, après qu’il lui ait fait comprendre avec toute la délicatesse du monde qu’elle avait été bien maladroite, pour ne pas dire stupide, elle lui parlait toujours volontiers, mais faisait très attention à ne pas lui imposer sa présence. Il savait où la trouver et elle ne pouvait que faire profil bas pour lui indiquer qu’elle était sincèrement désolée.

Après ce sourire, elle regagna sagement sa place devant Skyler sans prendre le temps de regarder ce que les Sørensen allaient faire aux différents ateliers. Cela n’aurait eu aucun sens, elle savait déjà qu’ils réussiraient parfaitement, il y avait chez eux une culture de la perfection qui dépassait l’entendement. Cela était aussi fascinant que ça lui filait des complexes. Son regard se reporta sur Skyler qu’elle trouva un peu pâle et ses pensées se firent plus inquiètes à son sujet. Elle se souvenait parfaitement de sa rupture avec Maxwell et des jours suivants où chaque apparition publique était une sorte d’épreuve insurmontable, et ce encore plus quand l’objet du problème était présent. Elle ne pouvait qu’en éprouver une vive compassion à l’égard de la jeune fille. Blaze était au bout de la salle à faire le pitre avec Sasha sans aucun résultat ce qui lui arracha une moue dédaigneuse et se concentra à nouveau sur la brune. Sans qu’elle n’y prenne réellement garde et sans savoir que ses pensées étaient passées au peigne fin, son esprit ne cessait de faire des parallèles entre ce que sa camarade vivait et ce qu’elle estimait avoir vécu. Ces liens artificiels augmentaient sa compassion et ne suscitait en elle que l’envie de se montrer aimable avec sa coéquipière de Quidditch.

Si elle avait su qu’en cet instant Finnbjörn lisait en elle comme dans un livre ouvert, elle aurait sans doute pris garde à se montrer plus froide que pleine de commisération. L’empathie n’était pas réellement une qualité appréciée dans son milieu. Cela était plus une preuve de faiblesse que de force de caractère et la gentillesse ne valait que si elle était intéressée. Celle de Carla l’était sûrement, mais pas pour les bonnes raisons. Elle adorait être aimée, vieux réflexe d’enfant trop gâtée et Skyler lui avait opposé tant de résistance qu’elle éprouvait une forme de satisfaction malsaine à l’idée que la Serpentard puisse se rendre compte qu’elle s’était bien plus fourvoyée sur Sasha que sur elle. Définitivement, si elle ne lui avait pas souhaité du mal, elle trouvait une forme d’intérêt dans cette situation.

Ses yeux dérivèrent sur les autres élèves sur les autres élèves attendant leur tour et elle laissa échapper un soupir d’ennui. Une fois les ateliers réalisés, elle ne pouvait que s’ennuyer. Et subir le brouhaha ambiant de ce cours.

Spoiler:

Codage par Libella sur Graphiorum

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Sortilèges informulés

Marlon était rarement en retard… Sur une année, on pouvait les compter sur les doigts d’une main, ça ne lui ressemblait vraiment pas. Surtout qu’il était relativement bon élève alors ça faisait mauvais genre. Cette fois, il pouvait tenter de trouver la meilleure excuse du monde, il était vraiment limite… La pause déjeuner était passée bien plus vite qu’il ne l’avait imaginé. Dans les couloirs, le sixième année marcha d’un pas rapide, presque en trottinant pour tenter de limiter la casse avec le professeur Lindberg. Un prof qu’il trouvait intéressant même si de temps en temps, il aurait aimé avoir un peu plus de détails sur la méthodologie. Il avait un peu l’impression d’être lancé dans le grand bain sans vraiment savoir nager.

Le Gryffondor constata à son arrivée que la porte était encore ouverte. Il se mordit la lèvre une demi-seconde en espérant que ça passe et pénétra dans la classe. Il se faufila en silence et vit le titre du cours apparaitre au tableau. Les sortilèges informulés, super ça faisait longtemps qu’il n’avait pas pratiqué. D’autant plus que l’interdiction de faire de la magie en dehors des heures de cours ne facilitait pas les choses au contraire. Tellement contradictoire et illogique cette politique, mais bref… L’occasion de remettre ça. Avant, il fallait encore trouver une place… Pas chose facile quand on arrivait le dernier et qu’il y avait trois niveaux présents... Pas question de prendre une place à côté de Finn, il le voyait bien assez dans le dortoir. En espérant que personne ne le remarque, il prit la première table qui vint, tout derrière. Il s’assit et sortit ses affaires en essayant de faire le moins de bruit possible. Ça allait passer, ça allait passer, Lindberg était trop concentré.

Il écouta la consigne d’une oreille attentive. Des ateliers qui n’allaient pas être simples car la métamorphose n’était pas une discipline facile, mais il aimait les défis. Encore une fois, pas d’explication sur la méthodologie. Même pas un rappel. A la va comme je te pousse ! Il allait donc devoir faire avec ses souvenirs... Heureusement qu'ils n’étaient pas trop en mauvais état. Ça demandait une grande concentration et de bien visualiser l’objet en question avec la formule. Simple quand on l’expliquait comme ça, mais en pratique… Rien à voir comme toujours.

Quand l’autorisation fut donnée, Marlon attendit que certains de ses camarades se lèvent pour rejoindre la table la plus proche. Encore une fois, il était arrivé en retard, il fallait se faire discret et se fondre dans la masse. Il tenta de faire abstraction de son environnement et de se concentrer.

Apparition
1-2 : (Réussite) Un petit rouleau de parchemin apparait sur la table après plusieurs dizaines de secondes.
3-4 : (Échec) Un petit rouleau de parchemin apparait mais tout gris et tout mou comme s'il avait été imbibé d'eau. Impossible d'en tirer quoi que ce soit...
5 : (Échec critique) Malgré la concentration, rien n’apparait...
6 : (Réussite parfaite) Un rouleau de parchemin comme neuf apparait presque instantanément.

Disparition
1-2-3 : Le rouleau de parchemin disparait sans soucis
4-5-6 : Rien à faire, le parchemin est toujours sur la table.

Changement de forme
1-2 : (Réussite) Le rouleau est bien déplié mais froissé
3-4 : (Échec) Le rouleau se déplie et se replie presque aussitôt
5 : (Échec critique) Le rouleau reste tel quel... Sans bouger.
6 : (Réussite parfaite) Le rouleau est transformé en un grand et beau parchemin déplié

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'Le Hasard' : 3, 1, 2

Self-destructive mania

Chaque cours de ce début d’année avait le cruel inconvénient de lui rappeler que Bluebell et lui ne s’adressaient plus la parole. Avant, il ne réfléchissait jamais à ce qu’il devait faire en entrant dans une salle de cours tant leur routine était bien ancrée. S’ils ne se rendaient pas dans la salle ensemble, les jumeaux conservaient toujours une place pour l’autre et ne se faussait jamais compagnie. La répartition les avait séparés, mais ils n’avaient jamais réellement vécu leur scolarité à distance. C’était aussi la seule manière de survivre au milieu de tous ces incapables. Avant la rentrée, il n’avait pas envisagé que leur différend remettrait cette organisation en cause mais force était de constater que sa jumelle s’appliquait à mettre le plus de distance émotionnelle ou physique entre eux, ce qui passait aussi par un nouveau compagnon de cours. Faust remplissait généralement ce rôle à merveille et Maxton ne savait jamais s’il devait se sentir soulagé qu’elle ne soit pas seule, agacé qu’elle ait choisi l’une des rares personnes qu’il appréciait ou s’il ressentait une forme de jalousie malsaine à l’idée qu’il puisse échanger avec elle quand la jeune fille mettait toute son énergie à l’ignorer.

Cruelle illustration de ses pensées, quand il entra dans la salle, Bluebell était déjà installée à l’exact opposé de la porte et fit mine de ne pas le voir. Dévoré par l’orgueil, il lui infligea le même traitement, laissant son regard balayer la pièce sans jamais l’observer, comme si elle n’existait pas. Il choisit de s’installer à proximité de @Finnbjörn K. Sørensen et de @Hannibal A. Sørensen, rares personnes fréquentables de cet affreux cours. Le professeur était généralement tellement laxiste que cela en frôlait l’incompétence et le fait de mélanger trois niveaux était toujours source de problèmes. Ne serait-ce parce que sa classe, les cinquièmes années, était le meilleur échantillon de ce que la faune du château pouvait donner de pire. Cameron, Blaze, Jade, Sasha … Un vrai regroupement d’imbéciles. Il suffit qu’il s’installe pour que Lindberg leur propose des exercices pratiques, ce qui lui fit lever les yeux au ciel. Enfer et damnation, ses condisciples allaient nécessairement trouver à s’agiter dans un tel contexte et il n’avait clairement pas la patience de les supporter. Il ne savait pas s’il l’avait eue un jour d’ailleurs.

Afin de ne pas faire de vagues, il suivit néanmoins docilement le groupe vers les ateliers, se contentant de lever les yeux au ciel en entendant Blaze parler de paresseux. Hors de question qu’il commence par cet atelier pour se heurter à la bêtise crasse de ce dernier. Il opta donc de commencer par le changement de forme, puis l’apparition, pour terminer par la disparition.

Changement de forme

Visant le pied de la chaise se trouvant juste devant lui, il se concentra, les yeux plissés sous l’effort

Impair : La chaise se transforme un coffre en bois, l’ouvrage n’est pas désagréable à regarde, mais rien d’équivalent au sortilège de Finn dont la précision force l’admiration

Pair : La chaise reste une chaise. Rien ne se passe.

Apparition

3 & 5 : Réussite, après plusieurs essais, le pied de la table se change en serpent qui glisse sur le sol en sifflant, tandis que la chaise s’effondre dans un craquement sinistre, faute d’équilibre.

1 : Il voulait un serpent, il obtint un lézard pathétique.

Pair : Echec, il a beau tenter de toutes ses forces de faire apparaître un serpent, rien ne se passe.

Disparition

2 & 6 : Réussite, le serpent glissant lentement mais sûrement vers ses camarades, il fait l’effort de le faire disparaître, même si là encore cela lui demande plusieurs tentatives.

1 : Le serpent ne disparaît qu’à moitié malgré ses efforts

Le reste : Malgré tous ses efforts, le serpent ne disparaît pas et se balade dans la salle.

lumos maxima

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'Le Hasard' : 1, 5, 3

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cours de métamorphose

PRÉNOM NOM PERSO1 ⊹ PRÉNOM NOM PERSO2

Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.

Cours de métamorphose avec Lindberg. Maxwell était arrivé pile à l’heure avant que le professeur ne ferme la porte. Ouf. Ce n’était clairement pas le moment de se faire remarquer avec tout ce qui se passait à l’école en ce moment. Le jeune homme prit place sur l’une des tables, jetant son sac sur le sol sans ménagement. Il espérait intérieurement qu’ils n’allaient pas se taper un cours théorique parce que sinon il allait profiter de ce temps pour faire une petite sieste. Il commença à piailler avec l’un de ses camarades en attendant que tout le monde s’installe et que le professeur se décide à commencer. Lindberg ouvrit la bouche et les discussions finirent pour lui porter toute l’attention. Contrairement à ce que pensait Maxwell, ils n’allaient pas faire que de la théorie aujourd’hui … et surtout ils allaient bosser sur les sortilèges informulés. Un petit sourire apparut sur le visage du jeune homme. Ca c’était excitant. Ils avaient déjà commencé un petit peu à apprendre cette technique l’année dernière, en sixième année. Lui avait trouvé ça plutôt fun, même s’il avait surement encore besoin de pas mal d’entrainement pour maitriser les sortilèges informulés.

Ainsi aujourd’hui, il y aurait trois ateliers : un pour changer la forme d’un objet, un autre pour faire apparaître quelque chose, et un dernier pour faire disparaître. Ok, ça avait l’air d’aller question difficulté, non ? Maxwell vit tous ses camarades se bouger pour aller à certains ateliers. Lui aussi se leva de sa table. Non loin de lui, Carla se dirigeait vers l’un des ateliers. Depuis le retour des vacances, Maxwell ne savait pas exactement comment se conduire avec elle. Il fallait avouer que toute leur situation était un peu bizarre. Ils s’étaient rapprochés pendant les vacances, au point qu’elle passe une soirée chez elle avec sa famille. Mais maintenant qu’ils étaient de retour à l’école, c’était plus étrange, comme s’il n’assumait pas complètement. Il était un peu paumé en fait le garçon. Surtout qu’il n’avait même pas dit à Caleb que Carla était venu chez lui pendant les vacances …pourtant il avait eu l’occasion quand son frérot lui avait demandé ce qu’il avait foutu pendant les vacances. Mais il ne savait pas vraiment pourquoi et comment expliquer son absence de détails concernant cet évènement. …

Bref ce n’était surement pas vraiment le moment d’y porter trop d’attention. Alors il décida de commencer par un autre atelier, pour ne pas à avoir à se prendre la tête avec cette histoire. Il prit place devant l’atelier d’apparition. Il sortit sa baguette, et prit le temps de se concentrer pour ne pas faire n’importe quoi. Après tout l’un de ses grands problèmes dans la plupart de ses cours c’était son incapacité à réussir à se concentrer pendant plus de cinq minutes. Et pourtant ce n’était pas faute d’essayer hein …

Apparition
2-4 : (Réussite) sa balle de baseball apparaît sur la table après quelques secondes à formuler le sortilège dans sa tête.
1-3 (Echec) sa balle apparaît mais malheureusement pour lui, elle est totalement déchiqueté, comme si un chien l’avait mangé et abandonné. Clairement, il y a eu une erreur dans sa formule.
5-6 (Echec critique) visiblement Maxwell n’arrive pas à se concentrer à cause du bruit aux alentours, et après avoir attendu plus de trente secondes, il se fait à l’idée que la balle n’apparaîtra jamais.

Disparition
1-2-3 : la balle de baseball ne disparait pas, elle reste sur la table
4-5-6 : la balle de baseball disparait sans le moindre problème.

Changement de forme
1 : (réussite parfaite) la balle de baseball a désormais pris une jolie forme carré
2-3 : (échec) la balle n’a absolument pas changé de forme, comme si Maxwell n’avait absolument rien fait.
4-5 : (réussite) la balle a changé de forme, certes le travail semble être un peu brouillon, mais au moins le sort a marché
6 : (échec critique) maxwell provoque une mini explosion … oups ce n’était absolument pas ce qu’il voulait faire

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Inspection surprise

Le principe des inspections surprises étaient, justement, le fait qu'elles soient parfaitement inattendues. Stephen McCord prenait sa mission très au sérieux et veillait tout particulièrement à se montrer aussi imprévisible que possible pour que les membres du corps enseignant de Poudlard ne puis préméditer la moindre de ses visites. Le but n'était pas qu'ils puissent préparer quelque chose de différent, mais bel et bien que l'envoyé du Ministère assiste à l'essence même de la manière dont ils dispensaient leurs savoirs. Ainsi, ce vendredi matin, confortablement installé dans un fauteuil à la couleur dépassée, l'homme relisait des notes prises la veille durant son inspection d'un cours de Botanique. Depuis qu'il avait débuté cette longue mais gratifiante tâche de sonder et évaluer le personnel professoral de Poudlard, McCord avait également appris à laisser traîner ses oreilles dans les couloirs qu'il traversait : il était essentiel que la voix de ces jeunes élèves puisse être entendue. De cette manière, son opinion se forgeait grâce à une multitude d'éléments qu'il assemblait patiemment et méticuleusement.

Il termina son café avec un claquement de langue appréciateur, rangea ses notes et replia le journal qui avait accompagné son petit-déjeuner avant de quitter le bureau que la directrice Appleton lui avait aimablement mis à disposition. Il retrouverait plus tard cette femme éminente pour converser avec elle autour d'une nouvelle tasse emplie de ce liquide noir qui rythmait ses journées mais, pour l'instant, il se devait de se dépêcher et de rejoindre le cinquième étage où allait débuter le cours de Métamorphose. Son oreille alerte n'avait guère saisi de commérages concernant le professeur Lindberg : ses leçons ne semblaient pas susciter autant d'émois que d'autres, ce qui n'était pas nécessairement une mauvaise chose quand on assistait aux cours de Potions, par exemple. Tandis qu'il empruntait les escaliers puis traversait quelques couloirs, son regard cerclé de ses fines lunettes étudiait consciencieusement les élèves qu'il croisait : si une mésentente ou tout autre événement susceptible de troubler le calme de cette matinée devait se produire dans ses parages, il fallait se montrer attentif pour réagir au plus vite. Heureusement, rien de tel ne se produisit, Stephen McCord se contentant de distribuer quelques sourires et salutations affables aux jeunes adolescents qui croisaient so nregard, et il arriva enfin devant la salle de classe qui était sa destination.

Bien du monde se faufilait dans la pièce : un peu trop, peut-être ? L'Inspecteur compta mentalement le nombre d'élèves qui s'installaient, remplissant peu à peu tout l'espace disponible, ne lui laissant qu'un coin de la pièce où s'adosser. Combien d'années étaient donc mélangées aujourd'hui ? Au moins trois, aurait-il dit. Il nota le compte puis croisa ses mains devant lui, plume et carnet fermement serrés, près à noter tout ce qu'il jugerait nécessaire. Il n'en eut, néanmoins, pas l'occasion : le professeur Lindberg salua sa classe et ne fit qu'une brève intervention avant de demander à ses élèves de se répartir sur différents ateliers pour s'entraîner aux sortilèges informulés. Stephen McCord fronça les sourcils et toussota pour lui-même avant de faire glisser sa plume sur son calepin. Les élèves s'éparpillèrent dans un joyeux brouhaha et l'Inspecteur quitta son mur pour se glisser entre les tables, observant avec attention les premiers essais. Le silence se faisait à mesure que tous se concentraient pour réussir leurs tentatives. Une jeune femme blonde venait de faire disparaître sa plume quand il passa à côté de sa table, et l'Inspecteur ne put se retenir d'applaudir et de lui adresser un sourire encourageant. « Bravo, mademoiselle, très impressionnant ! » Il opina du chef, convaincu de ses propres opinions, et puis continua son cheminement, observant ici une nouvelle réussite qui ne semblait guère poser de difficulté à celle qui tenait sa baguette, ici un semi-échec puisque le jeune garçon se tenait désormais face à un parchemin aussi gris que trempé. « Persévérez, vous êtes sur la bonne voie » l'encouragea l'Inspecteur alors que son regard de hibou se posait déjà une autre table, à laquelle un second jeune homme venait de faire apparaître une montre en forme de tête de mort qui lui fit froncer les sourcils. « Peut-être devriez-vous saisir l'opportunité de cet exercice pour vous entraîner sur des objets plus communs, monsieur... ? » fit-il en arrivant à son niveau.

Après avoir dispersé ses quelques commentaires aux élèves en plein entraînement, il rejoignit le professeur Lindberg. « Bonjour, professeur » le salua-t-il tout en repliant son carnet afin d'accéder à une feuille vierge. « Je constate que vos élèves sont en grande autonomie : avez-vous l'habitude de procéder de cette manière ? » Sa plume se releva de quelques millimètres, prête à prendre en note sa réponse. « Quid de la partie théorique ? Est-ce toujours ainsi que vous fonctionnez, en laissant vos classes s'entraîner sans plus de consignes ? Je remarque d'ailleurs que tous ne sont pas placés sur un pied d'égalité puisque chacun est libre de faire apparaître et de modifier ce qui lui chante : comment inscrivez-vous cela dans votre pédagogie ? » Le professeur Lindberg n'avait pas l'air d'être un méchant homme, mais la gentillesse ne suffisait guère pour être un bon enseignant. Aussi tenait-il à avoir toutes les informations nécessaires au rendu de son évaluation.

@Professeur H. Lindberg
@Carla P. Yaxley
@Marlon O'Delee
@Finnbjörn K. Sørensen

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