Zone n°2 - Les écuries

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'Le Hasard' : 1

Zone 2 : Les écuries

EXORDIUM.

Ca fait un bien fou quand même de dire tout haut ce que je pense tout bas. Je n'ai jamais été du genre à cacher ce que je pensais aux autres. J'en vois sincèrement pas l'intérêt. Quand je n'aime pas quelqu'un, cette personne le sait assez rapidement. Au contraire, quand j'aime bien quelqu'un ... bon là c'est différent, parce qu'elle ne le sait pas immédiatement. J'irai même jusqu'à dire que si tu ne me connais pas un minimum, tu peux te demander si je t'apprécie ou pas, mais ceux qui me connaissent savent qu'il y a certains trucs qui ne trompent pas. Déjà si je m'engueule avec toi, c'est parce que tu es arrivé à m'atteindre et que ton avis compte pour moi, sinon je m'en torche en général. Sauf si vraiment t'abordes un sujet qui m'énerve et là, je peux très bien monter en pression sans en avoir rien à faire de toi, mais dans ce cas là, je m'énerve plus contre le sujet en question que contre toi. Après j'ai quelques petites attentions envers les gens que j'apprécie, rares et parfois qui passent inaperçues, mais elles sont bien là et prouvent que je t'aime bien. Bien souvent je nie tout en bloc, parce qu'il est hors de question de montrer mes faiblesses, mais ceux qui me connaissent n'ont pas besoin que j'avoue quoi que ce soit pour être sûr. Pour son cas à elle, je ne sais pas encore. Elle m'a l'air cool et elle m'aide bien, je serais vraiment chien de prétendre que je m'en fous de sa gueule. J'ignore si on se reparlera après cette sortie là, mais en tout cas je garderai un bon souvenir d'elle, ce qui est déjà bien. On ne va pas se mentir, j'aime pas trop les gens trop gentils, j'ai du mal avec ceux qui montrent leurs faiblesses et qui montrent qu'ils tiennent à toi. Certainement parce que ça me met mal à l'aise. Mais bon, j'imagine qu'avec elle ça n'arrivera pas, dans le sens où elle est censée faire partie du staff de Poudlard. C'est d'ailleurs très bizarre de penser ça, actuellement je la vois vraiment comme une élève lambda, quand on va revenir à la réalité, ça va me faire vraiment bizarre ! "Ravi de pouvoir te rendre ce weekend plus agréable. " Dis-je aussi flatté qu'amusé, avant de faire une pointe d'humour "Mais tu comprendras qu'entre nous, je préfère pas qu'on rallume la flamme, on finirait par se brûler .... les ailes !" Bon ça va, j'arrive à en rire, c'est déjà ça de pris. C'est surtout parce qu'on peut jouer un peu avec les mots, sinon je m'en serais bien passé !

Nous voilà à jouer les apprentis jardiniers et j'avoue que je kiffe pas des masses. C'est pas que j'ai quelque chose contre le travail de la terre, mais gratter dedans pour chercher des trucs, c'est pas des masses mon délire. Je ne suis pas très nature, je suis définitivement un mec de la ville. Mais malgré tout, je finis par trouver un voltiflor et ça, c'est cool, ça a le don de me faire retrouver le sourire, perdu bien vite à cause de la frustration. "La patience n'est pas vraiment mon point fort !" Je garde pour moi le fait que de professeur, Vayne n'en a même pas le nom, juste au cas où ça serait un de ces potes et qu'elle se vexe. Surtout qu'elle vient de mettre la main sur un second voltiflor, ça serait vraiment dommage qu'elle se barre maintenant. Surtout qu'il faudra les faire grandir, j'ai pas envie de me taper le boulot tout seul. "En vrai t'es bien plus utile que mon équipe actuellement. Tu mériterais largement d'avoir le prix à leur place !" Et je le pensais. C'était grâce à elle qu'on avait pu avoir les Botrucs rapidement ainsi que les fées. Mais j'imagine qu'elle s'en fout du prix et que de toute façon, avec les autres moues du genoux, on arrivera jamais à rattraper notre retard ! J'étais d'ailleurs étonné que l'autre pingouin n'ait pas encore donner le coup de sifflet final ! "Top ! il nous en reste encore 1 et on pourra les faire grandir. Allez, on garde le rythme !!"

1-2 : Je cueille une pousse de Voltiflor, et de 3
3-4 : Je cueille une pousse de Champifleur.
5-6 : Je cueille une pousse de Snargalouf.

Objet récupéré : Balai volant
Ingrédients trouvés par l'équipe : - 3 oeufs de Serpencendre
- 2 Botruc
- 2 tentacules de Horglup
- 2 Fée
- 1 bouton noir (inutile)
- Bouquet de fleurs !!
- 2 voltiflors bébé
- 1 Champifleur (Inutile)

Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's

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'Le Hasard' : 6

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Week-end camping

C’est fou comme la situation n’a pas cessé de changer, comme les expressions sur le visage déjà trop lisible de Jane ont fluctués en fonction des événements. Elle aurait pu lui filer un petit coup de main, ou un tuyau, pour les botruc et puis s’en aller dans une autre équipe pour voir ce qu’il s’y tramait. Au lieu de quoi, elle l’avait aidé à en attraper deux et l’avait suivi dans la zone suivante. C’est qu’elle avait été sensible à ses compliments et à son invitation voilée. La zone suivante n’avait pas été de tout repos, cela avait apporté une certaine tension, qui, avec la capture des deux fées et le changement de zone qui s’en était suivi, s’était rapidement envolée. Maintenant, la légèreté prenait le dessus. Il n’y avait aucun danger, ici, pour le moment. Ils ne s’étaient pas approchées des créatures, elles n’avaient donc aucune raison de venir les embêter.

La touche d’humour du russe fit rire Jane. Elle était ravie qu’il puisse en rire avec elle, même si c’était de l’humour un peu douteux.

« Je disais ça comme ça, je ne voulais pas que tu… t’enflammes. » fit-elle, le regard malicieux.

Il était chouette. Il n’avait pas le meilleure langage, mais ça n’enlevait rien à l’affection que Jane lui portait déjà. Ce n’était pas bien difficile, de toute façon, elle aimait tout le monde, à une ou deux exceptions près.

Il n’a pas besoin de lui signaler qu’il n’est pas du genre patient, mais il le fait et la jeune femme ne se départi pas de son sourire. Elle l’avait remarqué… Au contraire de lui, Jane est d’une patiente infinie lorsqu’il le faut. Il ne sert à rien ici de s’emporter et de s’énerver, il faut persévérer, ce qu’ils font. Et c’est bientôt payant, puisqu’ils se retrouvent avec non pas une, mais deux pousses de voltiflors. Le nouveau compliment la fait rougir, encore. Décidément, c’est à croire que le blush ne sera jamais nécessaire à l’ancienne aiglonne.

« Mais non… Je pense qu’ils font ce qu’ils peuvent… J’espère, du moins. Mais je trouve que la récompense vaut largement de se donner les moyens de gagner. »

Un nouveau rire s’échappe des lèvres de la jeune femme, pensive un instant.

« Ce serait drôle que tu gagnes la récompense, tu ne pourrais plus jamais m’oublier. Un œuf de phénix, il va passer son temps à renaitre de ses flammes et il te rappellera chaque jour que c’est l’infirmière qui t’a brûlé une main. » Elle plongea ses yeux dans ceux de Misha, le sourire aux lèvres toujours. « Finalement, je ne sais pas si je veux que tu gagnes et que tu puisses te rappeler de moi comme ça. »

Il ne leur en manque qu’une, alors Jane redouble d’effort pour trouver la dernière pousse et…

1 – 2 : Une pousse de voltiflor, une !
3 – 4 : Une pousse de champifleur. Crotte.
5 – 6 : Une pousse de snargalouf. Encore…

« Zut… »

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Dernière édition par Jane E. Gray le Ven 10 Avr - 9:09, édité 1 fois

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Zone 2 : Les écuries

EXORDIUM.

Bon au moins elle a le sens de l'humour et elle ne monte pas sur ses grands chevaux comme certaines peuvent le faire dans le coin. Surtout que pour le coup, c'est vraiment que de l'humour. Je sais être très lourd quand je dragouille, mais je ne me vois pas trop draguer une meuf qui à 20 piges, même pour la plaisanterie. Surtout si c'est pour qu'elle me recadre en me rappelant notre différence d'âge, merci mais non merci ! "Pour le coup c'est plutôt toi ... l'allumeuse !" J'ai cherché quelques secondes comment tourner ma phrase. Je voulais juste pointer du doigt le fait que c'était elle qui m'avait brûlé et non moi qui m'étais enflammé tout seul. Il me semble que c'est le bon terme que j'ai employé mais est-ce qu'il sera bien compris ? Là était la question. Après tout, cette discussion était assez étrange, une personne extérieure qui venait à nous rejoindre ne comprendrait certainement pas de quoi nous parlions et pourrait se méprendre. Pourtant, pour le coup, il n'y avait rien de déplacé dans nos propos, nous nous contentions de jouer sur les mots. Cela dit, moi ça me faisait marrer, si on m'avait dit que j'allais déconner avec un membre du personnel de cette école pourrie, je n'y aurais pas cru un instant. Pour moi tous les adultes sont des vendus et ils servent à rien. Il faut croire que la prendre pour une ado m'a permis de passer au dessus de mes préjugés. C'est l'avantage d'avoir quitté Poudlard il n'y a que peu d'années finalement.

Notre petite activité jardinage ne se passe pas aussi bien que je l'aurai voulu. En toute honnêteté, j'aurai largement préféré trouver du premier coup les voltiflors, afin de pouvoir me concentrer sur un sort qui les ferait grandir. Sauf que voilà, toutes les pousses se ressemblent, donc on n'a pas toujours la main gagnante. Même si, jusqu'à présent, nous avons en notre possession 2 voltiflors sur 3. Encore un petit effort et nous parviendrons à la fin de cette ridicule activité de pécores. "Ca se voit que tu ne connais pas Brown toi ! Ce mec est incompétent par nature. Je suis sûr qu'il ne s'est pas lasser ses chaussures tout seul, alors trouver des ingrédients ... c'est mission impossible !" Non mais appelons un chat, un chat, n'ayons pas peur des mots ! Je doute fortement qu'il soit d'une quelconque façon à l'origine de la découverte des ingrédients que je n'avais pas trouvé. A mon avis il fallait plutôt tabler sur Bonnie ou Avalon."Franchement ça m'emmerde de partager cette récompense avec eux alors qu'ils n'ont quasiment rien trouver jusqu'à présent." Bon, évidemment rien ne nous dit qu'on va remporter quoi que ce soit. Mais il est clair que si on gagne cette chasse au trésor, ça me foutra les boules que Brown profite de la récompense. A mon avis avec Blaze on va lui tomber dessus pour lui voler son oeuf, histoire qu'il ne s'emballe pas à penser l'avoir mérité !

Les propos de Jane pendant qu'on farfouillait dans la terre me laissèrent un peu perplexe. Je ne savais pas trop comment prendre tout ça. J'avais le smile, ça c'était évident, mais c'était assez étrange de l'entendre me dire ça. Elle ne voulait pas que je l'oublie, elle voulait même que je pense à elle. C'est un peu bizarre ça, non ? Pas désagréable, mais un peu bizarre quand même. "Et tu veux que je me rappelle de toi comment ?" Elle me fait du gringue ou comment ça se passe ? Je déconne beaucoup sur le sujet en donnant l'impression d'être très à l'aise avec mais en vrai c'est pas des masses le cas. Je suis déjà sortie avec une ou deux filles, mais ça n'a jamais été sérieux. C'était pour la déconne, pour essayer, voir ce que ça faisait. C'était agréable, mais ça restait assez bon enfant quand même. Se tenir la main, s'embrasser, s'échanger quelques câlins. Je ne m'appelle pas Maxwell, je ne me suis pas tapé la moitié de cette école. Vous allez me dire, j'ai pas son âge non plus, j'imagine que c'est normal. J'essaye de me concentrer sur ce qu'on était en train de chercher pour ne pas laisser mon esprit divaguer.

1-2-3 : Je cueille une pousse de Voltiflor, et de 3
4-5 : Je cueille une pousse de Champifleur.
6 : Je cueille une pousse de Snargalouf.

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'Le Hasard' : 2

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Week-end camping

Rectification, ce ,’était pas de l’humour un peu douteux, mais de l’humour carrément douteux entre un adolescent et une jeune adulte. Les jeux de mots allaient bon train et quiconque aurait surprit cette conversation aurait pu se méprendre sur la situation réelle. A la nouvelle réplique du jeune garçon, Jane était restée quelques secondes interdites, comme figée, avant de saisir que ce n’était qu’un jeu de mot de plus, et non une insulte à sa vertu blanche comme neige. Il n’avait pas cherché à lui nuire ou quoi que ce soit depuis qu’elle l’avait rejointe, ça n’allait pas commencé maintenant. Enfin, pas maintenant qu’ils pouvaient rire de la bêtise qu’elle avait commise quelques instants plus tôt. Il a l’air à l’aise, elle l’est aussi, tout va pour le mieux.

« C’est que le froid de Russie est réputé, je voulais juste te donner un petit coup de chaud. En fait, tout était calculé. Je ne suis pas une empotée, mais extrêmement douée pour jouer avec le feu. »

La récolte se passe aussi bien qu’elle le peut, on ne peut pas avoir de la chance à chaque fois, sinon c’est moins drôle et ça perd tout l’intérêt de la chasse, bien sûr. Jane lui signale que ses camarades font probablement ce qu’ils peuvent pour mettre la main à la pâte, mais il n’est pas du tout de cet avis. Il ne l’aime décidément pas du tout, ce garçon. Jane regarde les pousses sans vraiment oser lever les yeux pour le coup, il a l’air sacrément remonté sur ce fameux Brown.

Mais bien vite, elle retrouve le sourire. Après tout, leur relation conflictuelle ne la regarde pas, et elle ne pourra pas la régler ce soir, de toute façon. Sa question l’intrigue.

« Disons que te rappeler de moi comme la fille qui t’a brûlé la main, c’est pas des plus flatteurs et des plus heureux, comme souvenir. Autant que tu te dises que je suis juste l’infirmière sympathique, sur laquelle tu pourras compter en cas de problème. »

Rien de plus, rien de moins. A quoi pensait-il ? Mais elle n’eut pas à approfondir le sujet qu’il cueillait une nouvelle pousse de voltiflor. Super, ils avaient toutes les pousses, ne restaient plus qu’à les faire devenir plus feuillues. Jane se creuse un peu l’esprit, il va falloir réutiliser sa baguette, s’ils veulent avancer. Alors elle prend les pousses des mains du jeune homme.

« Fuis, je vais jeter un sort ! » Lui dit-elle avec un sourire. « Enfin… Je vais essayer quoi. »

La blonde sort sa baguette, pose les pousses au sol et prononce la formule.

« Herbivicus. »

1 – 2 – 3 – 4 : Le sort réussi, l'un des 3 voltiflors est bien feuillu !
5 – 6 : Oups, mal visé, les voltiflors ne changent pas d’une feuille.

Surprise par sa réussite, Jane sautille d'excitation.

« Et sans mettre le feu à le forêt en plus ! »

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Dernière édition par Jane E. Gray le Ven 10 Avr - 13:41, édité 2 fois

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'Le Hasard' : 2

Zone 2 : Les écuries

EXORDIUM.

Je vois bien à son regard et à son hésitation qu'il y a quelque chose qui cloche. Elle se fige sur place, très certainement incertaine de la tournure que prenait la discussion et au fond, je ne pouvais que comprendre. Même pour moi ça sonnait assez bizarre, pourtant il n'y avait aucune réelle arrière pensée derrière mes propos. Quand je parlais d'allumeuse, je ne parlais pas du fait qu'elle me draguait mais qu'elle m'avait brûlé la main, rien de plus. Le mot était peut-être mal choisi mais lequel aurais-je dû employer ? Vous savez, ce n'est pas ma langue maternelle et même si la pratique depuis très longtemps avec mon père, je n'en connais certainement pas toutes les subtilités. J'apprends chaque jour, j'essaye de retenir au mieux les expressions à la mode, tentant de les cerner au mieux, mais ce n'est pas toujours évident. Elle finit par reprendre la parole et encore une fois, face à une personne non-avertie, je doute qu'elle comprenne vraiment ce qu'on est en train de dire, voyant certainement des propos déplacés de la part d'une adulte face à un adolescent. Pourtant moi je comprenais ce qu'elle était en train de me dire. On parlait toujours de la même chose. "La prochaine fois je préfère qu'on parte sur un bon vieux feu de camp, plutôt qu'une brûlure au troisième degré, si jamais c'est possible. Perso ça m'arrangerais !" Dis-je en plaisantant, remettant totalement en place le contexte. Je veux bien que je vienne d'un pays froid mais de là à me cramer la main pour tenter de me réchauffer ... moyen, j'ai vu mieux comme méthode et plus efficace, il faut bien le reconnaître.

La situation devient de plus en plus étrange. Autant au début, j'étais bien conscient qu'on jouait sur les mots, n'y voyant là aucune allusion étrange ou déplacée dans ses propos. Autant actuellement, je commençais à me poser des questions. Aurait-elle oublié pourquoi elle était là ? Ou alors qui elle avait en face d'elle ? Parce que je doute que les autres l'oublie. Et autant je pourrais y trouver mon compte, autant je doute que ce soit du goût de tout le monde. Je tente donc de découvrir le fin mot de l'histoire, un peu désappointé par la tournure que prenait cette discussion. Quand elle reprend la parole, elle m'explique qu'elle n'est pas emballée par l'idée d'être la personne qui m'a brûlé la main, elle préfère être l'infirmière sympa sur laquelle je pourrais compter en cas de problème. Je hoche la tête en esquissant un sourire, même si au fond de moi, le doute subsiste. J'ignore si c'est mon imagination qui m'a joué des tours mais durant un instant, j'ai vraiment eu la sensation qu'il s'était passé quelque chose entre nous, ce regard était si ... étrange. Je ne saurais l'expliquer. "Je ne suis pas un grand adepte des infirmeries. J'ai pris l'habitude de me débrouiller par moi-même !" Dis-je en esquissant l'ombre d'un sourire avant de détourner rapidement le regard. Rien de personnel, je ne suis juste pas un grand adepte de ce genre de lieu, ayant appris très tôt à devoir me débrouiller par moi-même. J'ai vraiment un problème pour faire confiance aux adultes, c'est plus fort que moi et plus encore en ceux qui sont soit disant là pour nous aider. Peut-être qu'elle me fera changer d'avis, mais elle va avoir du chemin à parcourir avant d'y arriver. "Par contre je suis très doué pour envoyer des gens chez toi ..." Dis-je en esquissant un sourire un peu plus franc. Je sais que certains m'ont balancé, d'autres s'en sont gardés. J'imagine qu'à ses yeux, j'incarne plus une brute qu'autre chose. Aura-t-elle changé d'avis après cette soirée ?

Je mets la main sur le dernier voltiflor. Nous voilà donc avec nos trois petites pouces et ils attendent - évidemment - de beaux voltiflors feuillus. Pour nous facilité la vie, il n'y a personne ! Jane sort sa baguette, tout en me prévenant. Malgré sa pointe d'humour, je me recule d'un pas. Je connais ma poisse, avec de la chance, elle serait capable de faire ricocher son sort sur une pierre et il me retomberait dessus. Merci mais non merci. Par chance, ma méfiance ne fut pas utile puisque l'une des plantes se transforma en belle pousse feuillu. Et de 1 ! "Bravo, je suis fière de toi ! Il en reste encore 2 avant de crier victoire ! Je vais tenter la seconde pousse." Dis-je en sortant ma propre baguette et en la pointant vers l'une des pousse.

1-2 >> Le sortilège Herbivicus fonctionne à merveille et le deuxième voltiflor est tout feuillu. Et de 2 !
Le reste >> Le sortilège Herbivicus ne fonctionne pas. Va falloir se donner un peu plus de mal pour parvenir à nos fins !

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'Le Hasard' : 3

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Week-end camping

Si Jane avait eu cette conversation avec une personne de son âge, ou un adulte du moins, elle aurait très certainement été très mal à l’aise. Ca n’était pas son genre cette conversation. Mais c’était un élève qu’elle avait face à elle, un jeune homme de quatorze ans seulement. Il n’y avait donc pas d’arrières pensées ou quoi que ce soit. Jane ne fréquentait pas les élèves autre que pour les aider ou les soigner. Il y avait une ligne à ne pas franchir, comme elle l’avait dit à Killian lors de la Saint-Valentin. Et puis, elle était bien trop innocente pour se dire que les propos pouvaient être mal interprétés, par son interlocuteur ou une personne extérieure. Cela dit, au vu de ce que Misha lui répondait, il avait l’air de bien comprendre qu’il n’y avait ni sous-entendu, ni rien d’autre que de l’humour. Un nouveau petit rire à la réplique du russe. Il avait beaucoup de répondant, dis donc !

« Je ne peux rien te promettre, mais je ferai un effort. Mais je crois que je vais rester éloignée des feux pour le moment, sait-on jamais. »

La mission de jardinage suit son cours, tout comme la discussion. La jeune assistante est bien loin de s’imaginer que son interlocuteur est un poil tourmenté par ce qui se déroule ici. Tout cela la dépasserait sans doute. Mais Jane reste toute à son jardinage, loin de se douter de ce qui pourrait tourmenter un jeune adolescent dans la fleur de l’âge, jusqu’à ce que Misha la regarde pour lui dire qu’il n’est pas un adepte de l’infirmerie. Elle n’est pas étonnée, elle a même l’habitude à force.

« J’ai l’impression que c’est monnaie courante dans le château. Mais c’est sûrement parce que vous y venez chaque fois que vous avez un problème de santé, souvent associé à une douleur, c’est pas le meilleur endroit pour créer de bons souvenirs. »

C’est la raison qu’elle s’est faite à force de voir des adolescents réticents à l’idée de venir se faire soigner. L’infirmerie est associée à la douleur, à la peur aussi, pas les meilleurs sentiments pour avoir envie de s’y rendre.

« Mais vous pouvez y passer pour prendre le thé ou me saluer, ça vous enlèvera peut-être les aprioris ou les mauvais souvenirs. »

Ca pourrait être considéré comme une invitation, comme lorsqu’il lui a dit dans quelle zone il comptait aller, pour qu’elle puisse le rejoindre si jamais elle en avait envie. Mais encore une fois, c’était en toute innocence, et bien inconsciente de comment ça pouvait être interprété par le Poufsouffle.

La suite de son discours laissa Jane pensive, les sourcils légèrement froncés. Qu’entendait-il par-là, exactement ? Elle avait eu vent de quelques petites histoires, mais comme elle n’avait jamais eu les deux côtés de l’histoire, puisqu’elle ne s’occupait que du rafistolage et non des sanctions et du règlement du conflit, elle n’avait pas voulu se faire de mauvaises idées à son sujet.

« Par accident… ? Genre, comme moi, par maladresse ou bien… ? »

Ou bien exprès. Mais elle n’était pas sûre de vouloir le savoir, en fait. Elle avait une bonne image de lui, elle ne l’imaginait pas faire du mal à quelqu’un volontairement. C’était un bon garçon. Pas vrai ? Ah… la naïveté.

Même si Jane lui dit avec humour de fuir, il ne lui échappe pas que le russe s’éloigne un peu. Bon, elle ne peut pas lui en vouloir, bien sûr. Elle pointe sa baguette sur l’une des pousses, et bientôt, le voltiflor est bien feuilli. Misha tente sa chance à son tour, mais il échoue. Alors Jane retente à nouveau. Elle pointe une nouvelle fois sa baguette sur l’une des pousses.

« Herbivicus. »

1 – 2 – 3 – 4 : Et une nouvelle pousse bien feuillue, une !
5 – 6 : Fallait pas crier victoire trop tôt, ça porte la poisse…

« Flûte, j'aurais du tourner sept fois ma langue dans ma bouche avant de m'exciter pour rien. »

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Dernière édition par Jane E. Gray le Sam 11 Avr - 5:47, édité 1 fois

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'Le Hasard' : 5

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Week-end Camping

Zone n2 - Les Ecuries

Le sifflement me fait moi-même sursauter. Preuve que je suis tout sauf à l’aise dans cette situation et que je vois déjà le pire m’arriver. La créature fond sur moi, me projetant au sol. A l’entente de mon coup de sifflet, un coup de sabot vient le déloger pour le faire taire. J’espère que cela aura suffi pour appeler à l’aide. Désarmée de ma baguette, me retrouvant sans défense, je n’ai plus d’autres choix que de placer mes bras devant mon visage pour le protéger des coups. Je me retrouve prise dans un tourbillon de poils et de sabots, désemparée, impuissante, totalement pétrifiée face à cet accès de violence dont je suis la cible.

Et soudain, tout est fini. La créature s’effondre sur le côté. Je ne comprends pas tout de suite ce qu’il se passe jusqu’à ce qu’une silhouette s’approche de moi. Il me faut quelques secondes pour reconnaître le professeur Lindberg. Je le regarde, ahurie, me tendre ma baguette tandis que le lien entre la créature au sol et lui commence à se faire dans ma tête. Je l’écoute sans le comprendre me conseiller de prendre le poil et de filer vite d’ici tandis qu’une nouvelle silhouette se précipite à mes côtés. Reconnaître le visage d’Isidore commence à me faire reprendre connaissance de la situation dans laquelle je suis. Je récupère ma baguette que me tend toujours le professeur Lindberg d’une main tremblante avant de regardée interloquée Isidore caresser le demi-bouc qui vient de m’attaquer. Pas dangereux ? Il ne me fera pas de mal ? Je manque de m’étrangler avec ma propre salive. On en parle des bleus que je vais avoir à cause de ses sabots ? Et de ces écorchures qui se dessinent sur mes avants bras et sur ma joue droite ? Je sens une drôle de colère sourde monter en moi. Je ne suis pas sûre de la comprendre moi-même. Je ne sais pas si c’est le fait de le voir s’occuper avec tendresse d’une créature qu’il qualifie non dangereuse mais qui s’est tout de même acharnée sur moi, le fait qu’il nous embarque dans des plans foireux, son retour à Poudlard, ma propre incapacité à me défendre ou le tout en même temps.

Lorsqu’il conseille de s’éloigner, j’arrache furibonde un crin de l’animal avant d’essayer de me relever péniblement. Mes jambes sont tremblantes et j’ai la sensation qu’elles ne parviendront pas à me soutenir bien longtemps. Pourtant, j’ai encore assez de force pour me dégager de la main qu’il a posé sur mon épaule. « Pas dangereuse ? Tu te fous de moi ? » Je rugis, hors de moi, ne parvenant pas à maintenir ma frustration plus longtemps. « C’est quoi ces défis à la con là ? Au final t’as vraiment pas changé. Tu es toujours aussi inconsidéré et inconscient qu’avant. Pourquoi est-ce qu’il a fallu que tu reviennes ? » J’ai envie de lui dire le plus de méchanceté possible mais je me retiens. Je fais volteface et me retrouve face au professeur Lindberg qui nous regarde, surpris. Je l’avais presque oublié lui. « Merci beaucoup pour votre aide, Professeur. » Je dis le plus poliment possible mais je sens que ma voix est tranchante et glaciale. Et sur ses mots, je tourne les talons en me dirigeant d’un pas rapide vers la sortie la plus proche, les poings serrés, les jambes tremblantes. Je me fais force pour ne pas courir le plus loin possible de toute cette folie. Au lieu de quoi, j’attends d’être sortie des écuries pour m’effondrer dans l’ombre fournie par l’obscurité et l’arrière de la porte. De nouveau assise, je me recroqueville et enfoui mon visage dans mes mains pour laisser libre court à mes sanglots silencieux. Pourquoi est-ce qu’il a fallu que je vienne ce soir …

Objet choisi : Filet pour se protéger des piqûres
Objets récupérés par Avalon :
- 1 crin de Porlock

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Zone 2 : Les écuries

EXORDIUM.

Je réplique en riant "Tant que ce n'est pas toi qui tente de l'allumer, normalement y'a rien à craindre !" En vrai c'est faux, un feu peu être dangereux si tu n'y prends pas garde. Non pas qu'il peut t'attaquer ou autre, mais il suffit d'être un brin maladroit et un peu trop proche et c'est une chute dans les flammes. Alors a jeun, avec un bon réflexe, normalement on peut limiter la casse mais ça reste douloureux, mais complètement bourré par exemple, ça peut devenir une expérience fort regrettable. Enfin, on n'en était pas là et elle n'a pas l'air d'être le genre de personne qui boit beaucoup. Après il faut toujours se méfier des apparences, elles sont parfois trompeuses, mais j'ai franchement un doute sur le fait qu'elle ait déjà bu de l'alcool. Elle doit être le genre de fille qui, au bout de deux gorgées, à la tête qui tourne et est déjà pompette. J'imagine que je ne saurais jamais, j'ai un fort doute qu'elle me propose un jour un verre d'alcool ou qu'on se retrouve tous les deux à une soirée commune. La discussion dévie sur l'infirmerie et sur le fait que je l'évite au maximum. Selon elle, c'est monnaie courante, ça provient du fait que ce n'est jamais pour une raison sympa qu'on s'y rend. C'est sûr qu'une grippe ou un bras cassé, ça n'enjaille jamais personne, qu'on se le dise. Mais elle me propose de venir boire le thé ou juste la saluer à l'occasion, pour m'enlever cet a-priori. Boire le thé, c'est vraiment un truc d'anglais ça ! "C'est vraiment très anglais de boire du thé !" Je ne prétends pas que j'en bois jamais, j'ai un père anglais, c'est quelque chose que j'ai acquis aussi dans mon éducation. Mais il est clair que c'est quand même loin d'être très russe de boire du thé à tout bout de champ. En tout cas je note qu'elle veut me revoir. Finalement je ne suis peut-être pas totalement à côté de la plaque, j'ai vraiment une touche avec elle. Ca expliquerait pourquoi elle continue à m'aider au lieu d'aller voir les autres groupes...

Elle me demande ensuite, un peu hésitante si j'envoie des gens à l'infirmerie par accident ou bien ... mais ne finit par sa phrase. Moi ça me fait mourir de rire parce que je le vois qu'elle ne sait pas quoi penser de tout ça et n'ose pas s'avouer que je ne suis peut-être pas aussi sympa que je pourrais le faire croire. Ne lui brisons pas ses rêves, ne soyons pas si cruel. "Evidement ! Je suis quelqu'un de très maladroit !" Extrêmement maladroit ... Rien que l'idée me fait marrer, mais je préfère garder ça pour moi. Je ne suis pas là pour ternir moi-même ma réputation, ni l'image qu'elle a de moi. Pour une fois que quelqu'un me voit comme quelqu'un de bien - en tout cas c'est l'impression que j'en ai - autant en profiter. Nous tentons de transformer les volitflors que nous avons récolté mais nous galérons un peu. Jusqu'à présent, il n'y en a qu'un qui est feuillu, les autres c'est n'importe quoi.

1-2-3 >> Le sortilège Herbivicus fonctionne à merveille et le deuxième voltiflor est tout feuillu. Et de 2 !
Le reste >> Le sortilège Herbivicus ne fonctionne pas. Ca commence sérieusement à me les briser !

Objet récupéré : Balai volant
Ingrédients trouvés par l'équipe : - 3 oeufs de Serpencendre
- 2 Botruc
- 2 tentacules de Horglup
- 2 Fée
- 2 voltiflors feuillu
- 1 crin de Porlock
- 1 bouton noir (inutile)
- Bouquet de fleurs !!
- 1 voltiflors bébé
- 1 Champifleur (Inutile)

Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's

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'Le Hasard' : 3

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Week-end camping

C’est bon de rire, d’être insouciant, de partager une conversation sans se demander tout le temps ce que l’autre pense de soi, sans se demander ce qu’il attend, aussi. L’incident est balayé par le rire, par une nouvelle complicité. Un rire léger, les lèvres étirées, les yeux pétillants, et toujours beaucoup de douceur. Même si la demoiselle a bien vite compris que les pincettes ne sont pas des plus utiles avec le jeune homme. Il est très franc et honnête, presque trop. Mais il assume ce qu’il pense haut et fort, c’est une belle preuve de courage.

« Tu ne devrais pas me sous-estimer. Je suis douée pour mettre la pagaille sans le vouloir. Les catastrophes, c’est mon domaine, je te rappelle. »

Elle n’a pas honte de le lui dire, elle lui a brûlé la main, il n’est plus temps de cacher sa maladresse omniprésente. La conversation dérive sur l’infirmerie et sans que Jane ne soit surprise, il fait partie de ceux qui n’aiment pas s’y rendre.

« Un thé, un chocolat chaud, un café… Peu importe. Mais c’est vrai que j’ai une prédisposition pour le thé. Anglaise pure souche, ça doit être pour ça. J’ai gardé l’habitude que m’a donnée ma grand-mère quand on recevait quelqu’un à la maison. Elle était très à cheval sur les bonnes manières. »

Sans avoir peur, Jane lui fait une confidence sur son enfance. Elle se sentait à l’aise, elle n’avait pas de raison d’avoir peur qu’il se moque ou qu’il utilise ses informations contre elle. Que pourrait-il bien faire de ça, de toute façon.

Elle l’interrogea sur les raisons pour lesquelles il était doué pour remplir son lieu de travail, ne voulant pas envisager le pire. Et elle fut soulagée qu’il confirme également sa maladresse. Ils étaient deux, donc.

« Oh… Donc je devrais aussi me jeter au sol quand tu utilises ta baguette ? »

Décidément, ils ont plus de points en commun qu’elle n’aurait pu le croire, c’est chouette. Cette activité est vraiment super pour apprendre à connaitre les adolescents du château, la chasse au trésor permet vraiment d’être dans un cadre différent, elle permet d’être plus à l’aise. Ca convient bien mieux à Jane que ce qu’elle ne pensait, finalement.

Misha réussit son sortilège, et Jane lui adresse un nouveau grand sourire.

« Plus que un ! » ajoute-t-elle, les yeux brillants d’excitation par l’approche de la fin.

Ils pourront bientôt changer de zone et partir à la chasse d’un autre ingrédient, et ça met l’infirmière particulièrement en joie.

A nouveau, elle pointe sa baguette sur la pousse restante et prononce la formule.

1 – 2 -3 – 4 : Et la dernière pousse devient bien feuillue !
5 – 6 : Trop beau pour être vrai… Trop d’excitation dans ce sort.

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'Le Hasard' : 5

Zone 2 : Les écuries

EXORDIUM.

J'esquisse un sourire, amusé "Miss Catastrophe c'est ton surnom c'est ça ?" Lui demandais-je, amusé. Je ne pensais pas être capable de m'entendre avec une personne comme elle. Il suffit de regarder mes amis, rien qu'à Poudlard pour se rendre compte que je suis attiré par les fortes têtes, les gens au fort caractère, qui ne se laissent pas marcher sur les pieds. J'aime les marginaux, ceux qui ne se laissent pas dicter leurs règles par la société et qui vivent comme bon leur semble. J'imagine que la situation actuelle fait en sorte de m'obliger à faire un effort. En règle générale, je n'aurai pas vu l'intérêt de lui parler, mais aujourd'hui, c'est un peu particulier. Je pourrais me débrouiller tout seul, comme je l'ai fait en me barrant du groupe, mais on ne peut nier qu'elle m'ait d'une aide précieuse. Alors oui, il est vrai qu'elle ne réussit pas tout ce qu'elle entreprend, mais elle essaye, elle est pleine de bonne volonté, elle garde le sourire et elle m'aide à ne pas trop perdre patience. Sans elle, je crois que j'aurai arrêté rapidement cette connerie, ne voyant pas l'intérêt de continuer pour une équipe de cassos. Et puis je pense honnêtement que le fait que je l'ai prise pour une élève aide aussi. Si j'avais su d'entrée de jeu que c'était l'infirmière, je me serais braqué immédiatement, ne voyant pas l'intérêt de faire d'effort avec l'ennemie. Finalement je l'ai vu comme une meuf normale et aujourd'hui j'ai bien du mal à la voir comme une adulte.

Je hoche la tête, je comprends ce qu'elle dit. J'ai pas forcément pris l'habitude de mon père mais je ne me sens pas totalement dépaysé par leur délire de boire du thé tout le temps. Après lui ce n'était pas systématique, mais parfois tu le voyais en boire et tu savais qu'il était préoccupé ou énervé et ses racines ressortaient. Il en buvait aussi chaque matin, ne supportant pas l'odeur du café. C'était étrange de penser à lui en cet instant et surtout avec cette inconnue. Je n'arrivais pas à profiter pleinement de cette nostalgie, comme si une étrangère essayait de pénétrer dans mon jardin secret, sans invitation. "Mon père aimait bien le thé aussi ..." Je sens comme un goût amer dans ma bouche et une boule se forme lentement au fond de ma gorge. Je ne souris plus, mon regard est fuyant et soudainement, j'ai juste envie de me barrer. Je rejète violemment ce souvenir, ce n'est pas le moment. Pas le moment de parler de mon père, de ce qu'il aimait ou détestait, de ses origines, non que je ne veuille pas me souvenir de tout ça, mais ça me rappellera forcément qu'il est mort, que je ne le reverrais jamais. Et ça, je ne l'ai pas encore digéré...

Fort heureusement qu'elle change de sujet que du coup, j'arrive à me détendre un peu. Je hoche la tête en esquissant un sourire. Oui, on aura qu'à dire ça, que je peux être dangereux avec ma baguette. Enfin jusqu'à présent, j'ai plus démontré que je pouvais échouer dans mes sorts que de les réussir. Enfin non, c'est kif-kif en fait. Mais c'est guère mieux. Ca prouve juste que je me suis peut-être un peu trop reposé sur mes lauriers et qu'il va falloir que je taffe un peu si je ne veux pas redoubler cette année. Après en soit redoubler ne me dérange pas tant que ça, même si j'aime bien ma classe. Enfin, disons que je les connais, j'ai mes marques, ça serait dommage de devoir tout recommencer. "Reculer d'un pas ou deux ne sera peut-être pas une mauvaise idée en tout cas..." On va la laisser croire qu'on est pareil, ça a l'air de lui faire plaisir. Nous avons maintenant 2 voltiflors de feuillus, il n'en manque plus qu'un. Je suis assez fière de mon exploit mais ça m'aurais arrangé qu'elle réussisse son sort, comme ça on serait enfin débarrassé de cette épreuve. Evidemment, ça aurait été trop beau pour être vrai, elle loupe encore son sort. On n'est pas sorti des ronces les mecs ...

1-2-3 >> Le sortilège Herbivicus fonctionne à merveille et nous avons le combo gagnant !
Le reste >> Le sortilège Herbivicus ne fonctionne pas. C'est une blague ou comment ça se passe ?

Objet récupéré : Balai volant
Ingrédients trouvés par l'équipe : - 3 oeufs de Serpencendre
- 2 Botruc
- 2 tentacules de Horglup
- 2 Fée
- 2 voltiflors feuillu
- 1 crin de Porlock
- 1 bouton noir (inutile)
- Bouquet de fleurs !!
- 1 voltiflors bébé
- 1 Champifleur (Inutile)

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“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's

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'Le Hasard' : 6

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Week-end camping

Miss catastrophe donc. Ouais, on pourrait totalement le dire comme ça. Au moins, elle est Miss de quelque chose, c’est censé être gratifiant, le titre de Miss. Alors dans un nouveau sourire.

« C’est plutôt Calamité. Calamity Jane. C’est un personnage connu, chez les moldus. Je crois que mes parents ont du regretter de m’avoir donneé Espoir comme deuxième prénom, et pas Calamité, ça aurait été plus juste, j’imagine. »

Les choses se suivent et s’enchainent, la discussion aussi. Jane dépose sur la table une information personnelle, sans honte, sans gêne. Elle la dépose gratuitement, qu’il en ait quelque chose à faire ou non. Il en fera ce qu’il voudra. Au pire, s’il s’en fout, il niera l’affaire et ils continueront leur besogne. Mais la réponse du jeune homme fait tourner la tête de Jane doucement. Son ton n’est plus le même, son visage ne sourit plus, il ne la regarde plus. C’est un sujet sensible. Trop, apparemment. Elle comprend, même si elle n’a pas subit sa perte, évidemment. L’ambiance change en un instant. Et pour empêcher que le jeune homme ne se torture l’esprit, Jane change de sujet. La maladresse redevient le sujet et la tension se détend.

Reculer est une bonne idée donc, Jane émet un petit rire en rejetant une mèche de cheveux vers l’arrière.

« Quelle équipe ! Je ne sais pas si c’est une bonne idée de m’associer à toi dans ce cas ! On risque de faire exploser la forêt en étant ensemble. Ou pire, l’un de nous pourrait brûler la main de l’autre sans faire exprès. Et ça, ça ne se fait pas… »

Elle lui adresse un clin d’œil tout en riant. Mais c’est bien beau de plaisanter autant, mais il n’y en a pas un pour rattraper l’autre au niveau du dernier sortilège. Bon, Jane prend une grande inspiration et tente une nouvelle fois sa chance.

1 – 2 -3 – 4 : Et la dernière pousse devient bien feuillue !
5 – 6 : Et non, c’est pas pour cette fois !

C'est le moment de crier presque victoire !

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Dernière édition par Jane E. Gray le Sam 11 Avr - 17:08, édité 2 fois

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'Le Hasard' : 1

Zone 2 : Les écuries

EXORDIUM.

Espoir ? Sérieux ? Il y a des gens qui donnent le prénom espoir à leur gamin ? Heureusement que c'était en deuxième prénom parce que franchement ça craint. Espoir, c'est moche et d'un ridicule. Je ne suis pas là pour juger mais en vrai, même Calamity c'est limite plus classe. Il y a un côté guerrière, cow-boy sympa. Espoir, ça sonne catho à mort. "Ca ne l'est empêche pas d'espérer que ton cas s'arrangera j'imagine !" Bon, je vous avoue que c'est pas des masses sympa ça, mais au fond c'est pas totalement faux, si ? Après ce n'est pas dit sur un ton méchant mais plutôt sur le ton de la plaisanterie. Mais cette conversation est assez étrange entre nous. D'abord on se balance des propos qui, de prime abord sont assez innocent, mais si tu regardes ça de loin, peuvent paraître assez déplacés, pour ensuite parler choses plus ou moins personnel qui, on ne va pas se mentir, me mettent assez mal à l'aise quand ça me concerne, pour finir par une touche de déconnade. C'est perturbant et je n'arrive pas à savoir si j'aime ou pas. Pourtant je tente de garder le sourire jusqu'au bout, parce que je sens qu'elle n'est pas méchante ou qu'elle ne cherchera pas la petite bête. En fait elle fait même son possible pour ne pas trop gratter, ce qui est étonnant ça aussi. d'ordinaire, les gens cherchent à savoir pourquoi je parle de mon père au passé ou pourquoi je suis ici, elle non. Est-ce qu'elle s'en fout ou est-ce qu'elle sait déjà ? Qu'est-ce qu'elle sait au juste sur moi ? Est-ce qu'elle a accès à mon dossier ? Mais pourquoi ?

"Jusqu'à présent j'ai l'impression qu'on s'en sort pas trop mal. Bon ça annule pas complètement notre côté maladroit mais on arrive quand même à faire des trucs pas trop dégueu. J'imagine qu'on peut être fière." Vous ne m'entendrez pas dire ça souvent. Pourtant ce n'est pas totalement faux, même si on ne forme pas la meilleure équipe de tous les temps, notre équipe tient quand même la route. On arrive à récolter nos ingrédients et sans trop galérer. Bon là, sur cette épreuve si, on galère un peu, si, mais dans l'ensemble on va assez vite. Au final il nous reste que très peu de choses à récolter. Est-ce que finalement on arrivera avant les autres ? Mais si c'est le cas, qu'est-ce qu'ils foutent les autres ? Jane finit par réussir enfin son sort après un nouvel échec de ma part. Emporté par la joie et le soulagement, je lui saute au cou. Cette étreinte ne dure que quelques secondes, le temps que je percute de ce que je suis en train de faire, avant de me reculer, essayer de rester content et pas vraiment conscient de ce que je venais de faire. Sauf que dans ma tête, c'était le signale d'alarme. Qu'est-ce que je venais de faire ? Est-ce qu'elle allait apprécier ? Est-ce qu'elle allait me le reprocher ? Mais si je crois ce que je crois, alors elle devrait être contente, non ? Tout s'emmêle dans ma tête. Je tente de garder contenance le mieux possible, me raclant la gorge légèrement "C'est top ! On a enfin récolté les 3 voltiflors feuillus. Visiblement on a aussi le crin de Porlock, il ne nous manque que les bandimons" On y était presque, c'était tellement grisant ... ça et le fait que je venais de faire un câlin - rapide certes mais quand même - à la belle infirmière. "Il ne nous reste que les marais et on est bon. Il faut 2L de sécrétion de Bandimon. Je ne sais pas combien de bandimon ça fait mais on a encore un peu de taff. T'as un truc dans quoi mettre ça ? " Lui demandais-je en essayant de réfléchir à ce qu'on pourrait utiliser. Je jette le bouton et tout ce qu'on avait trouvé ici et qui ne nous servirait à rien. "T'es toujours motivée à finir cette chasse avec moi ? A mon avis on doit être aux coudes à coudes avec les autres équipes. Je peux aller en repérage sur mon balai et tu me rejoins là bas ? Je t'aurais bien proposé de monter mais tu m'as dit que tu avais le vertige ... " Après la réponse de Jane, je monte sur mon balai et rejoins la dernière zone de la chasse.

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- 2 Botruc
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- 2 Fée
- 3 voltiflors feuillus
- 1 crin de Porlock
- Bouquet de fleurs !!

Sortie zone 3

Zola Rylee Shaw
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Week-end camping

Sa plaisanterie la laisse perplexe un court instant. Mais encore une fois, rien de méchant, c’est pour rire. Alors la demoiselle hausse légèrement les épaules en souriant. Qui sait, peut-être a-t-il raison. Mais ses parents ont toujours été très fière d’elle, malgré ses maladresses. Elle s’était toujours sentie aimée par sa famille, même si ses parents avaient été souvent absents à cause de leur travail. Elle n’ajouta rien, il lui semblait que tout était dit pour l’instant. Et ils avaient mieux à faire que d’épiloguer sur son cas, d’ailleurs.

Il parle brièvement de son père et remarquant le malaise, la jeune femme change de sujet, pour ne pas qu’il devienne morose. Elle ne sait pas comment il réagira, elle ne sait pas comment il se sent. Mais ce genre de sujet se rapporte souvent à une pente glissante et la jeune assistante a déjà causé assez de maladresse pour la journée. Elle est curieuse, elle voudrait savoir, évidemment. Mais ils ont encore tout le temps pour ça, ils ont même encore des mois ! Donc aucune raison de le bombarder de questions, ce n’est pas le genre de Jane, en plus. Elle laisse les choses venir à elle, lorsqu’elles sont prêtes. Elle ne veut rien forcer.

Le sujet dérive sur l’équipe qu’ils forment. Pas si mauvaise ! Un nouveau sourire de la part de la blonde.

« Moi je suis fière de nous, on se débrouille bien ! Qui sait, elle sera peut-être pour nous cette course ! »

Après s’être concentrée, Jane lance le sortilège et la plante prend enfin du volume. OUI ! A peine a-t-elle le temps de se tourner vers son coéquipier pour exprimer sa joie qu’elle se retrouve dans une étreinte. Les yeux de la jeune femme s’écarquille et son visage prend feu immédiatement. Elle n’a même pas le temps de réagir que c’est déjà terminé. Est-ce qu’il vient de la prendre dans ses bras ? Une grosse bouffée de chaleur étouffe l’infirmière. Ah ben ça alors, elle ne l’avait pas vu venir !

Il reprend la parole, il ne manque qu’un seul ingrédient apparemment. Tant mieux, la chasse sera bientôt finie. Les équipes adverses doivent être elles aussi sur la fin. Toujours hébétée par le geste de Misha, Jane reste plantée sur place. Qu’est-ce qu’elle doit faire maintenant ? Elle est intimidée. Il lui pose une question et elle reste muette.

« Euh… Pardon ? » Mais elle percute quelques secondes plus tard. « Ah… Euh… Oui… Euh… »

Voilà qu’elle ne sait plus quoi dire. La proximité, c’est toujours pas acquis chez Jane. Même s’il est si jeune, elle n’est pas une habituée des contacts physiques et elle ne sait pas ce qu’il convient de faire ou non.
Elle grimace à l’énonciation du balai.

« Non.. Euh… Je te rejoindrai là-bas. Pars devant, je te suis… Aussi bien que je peux. »

A peine est-il parti qu’elle prend le temps de souffler un grand coup avant de se mettre en marche vers les marais. Ca ne l’emballe pas trop comme zone, mais il faut bien y passer. Allez, encore un ingrédient et ils pourront aller se reposer autour du feu. Ou loin du feu, pour Jane, juste au cas où.

Départ en zone 3

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Je jetai un nouveau coup d’œil à ma liste d’ingrédients, tentant de remettre l’épreuve au cœur de mes préoccupations. Déjà, je pouvais rayer les Voltiflors mentalement. J’observai minutieusement les jeunes plants que j’avais en main. Comment faire pour les rendre bien feuillus ? Sûrement à l’aide d’un sort de pousse accélérée. Qu’il me semblait ne pas connaître… J’eus une brève pensée pour la professeure McDougall dont je regrettais le départ. Néanmoins, je n’avais plus le temps pour les souvenirs. Je relus une énième fois les ingrédients encore à récupérer. On ne pouvait pas dire que j’étais en avance. Très vite, je me dirigeai vers l’écurie, plus qu’impatiente. Ma cible n’était autre que ce pauvre Porlock qui redoutait les humains plus que tout. Du moins, à ma connaissance. Je ne devais donc pas faire de mouvements brusques.

Cependant, même si je l’approchais en douceur, cela ne changerait rien. Il pourrait en être effrayé et tenter de protéger les autres animaux. Seule en plein milieu de l’écurie, je croisai les bras, essayant de réfléchir à toute vitesse, très loin derrière la progression des autres groupes. Dans mon inventaire, je n’avais rien de bien glorieux. Et je ne voyais pas en quoi un concombre allait me servir avec ce genre d’animal. Sur cette pensée, je me maudis mentalement : pourquoi avoir choisi l’objet le plus inutile de la boîte ! Je respirai longuement, profondément, m’y reprenant à plusieurs fois avant de retrouver le calme de nouveau. Ce n’était pas facile alors que j’avais piqué une bonne colère quelques minutes auparavant, mais il fallait que j’y arrive. Et même si je m’avouais presque vaincue, contrairement aux autres membres de mon équipe, j’avais au moins participé. Ne serait-ce qu’un peu.

Ma baguette en main, tenant fermement l’anse de mon sac de l’autre, je m’approchai très progressivement du Porlock. Il avait l’air serein sur son tas de paille. Je m’en voulais presque, mais il me fallait ce crin à tout prix. C’était le moment où jamais. Je ne tins pas compte des quelques visages connus qui passèrent à quelques mètres de moi avant de m’exécuter, priant pour que la première fois soit la bonne : « Immobilus ! ».

2 – 6 : Le sort touche ce pauvre Porlock de plein fouet. La créature est immobile et prise au piège. Mais le sortilège risque de ne pas durer longtemps. Je m’en approche et lui arrache un crin le moins douloureusement possible. Victoire !

1 – 3 – 4 – 5 : Une petite étincelle sort de l’embout de ma baguette. Mais rien de plus… Néanmoins, cela a fait assez de raffut pour alerter le Porlock. Maintenant, il est sur ses gardes maintenant. Je me planque en vitesse derrière un buisson : c’est malheureusement raté pour cette fois.

Ingrédients trouvés : 1 œuf de Serpencendre
2 jeunes Voltiflors
1 crin de Porlock
Objet choisi : un concombre

SORTIE VERS ZONE 5

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