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The slopes of the blessure ◊ Bluebell & Finn
Agatha Kline

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Message(#) Sujet: The slopes of the blessure ◊ Bluebell & Finn The slopes of the blessure ◊ Bluebell & Finn EmptyLun 2 Mar - 0:06


The slopes of the blessure
Finn confronte à nouveau Bluebell


La fin de l’hiver se déroule sans accroc. Je rattrape mes difficultés, développe mes capacités, entre quelques épreuves de préparation aux BUSEs… J’apprends à me connaître progressivement, et même si ce n’est pas aussi rapide que je voudrais, je trouve un rythme qui me convient à peu près, dans ces conditions. Certes, il y a eu l’histoire avec Bradford. Peut-être suis-je allé trop loin, peut-être que non… Junior et ma soeur s’inquiètent beaucoup plus que moi. Ce n’était certainement pas cette histoire qui va m’empêcher de me lever, de me nourrir convenablement, de m’instruire grâce aux faibles moyens mis en oeuvre que cette école de ploucs peut me permettre… J’ai passé les derniers mois à courir après ma mémoire perdue, et cette entreprise m’aura été plus laborieuse que tous les bons à rien de Bradford au monde : avec tout ce que nous avons traversé, je refuse obstinément qu’un morveux de Poufsouffle puisse me causer le moindre préjudice…

Je passe rendre quelques livres à la bibliothèque, avec autant de mépris que je peux en accorder à un membre du personnel que je trouve négligent et trop peu impliqué. Confiez un lieu de connaissance à ces êtres, ils en feront un dépotoir de bas quartier… Une fois la pile d’ouvrages déposée sans un mot, je m’apprête à faire demi-tour, et remarque derrière quelques rayonnages une silhouettes qui ne m’est pas inconnue. La seule Sherwin restante, puisque Alexis a déserté nos locaux depuis les vacances… Je n’ai pas vraiment Bluebell depuis Noël, et ce n’est pas vraiment inexplicable, disons que j’ai l’impression d’avoir ma part de responsabilité là-dedans. Je n’ai pas été l’hôte le plus agréable à mon égard, et si je pensais avoir mes raisons d’être acide, force était de constater que je me suis peut-être trompé : selon ma soeur, non, elle n’aurait pas participé à ce fameux projet consistant à détruire ma dignité en public, et de fait, j’ai quelques excuses à formuler à son encontre. Je me faufile dans le couloir de la bibliothèque, sillonne entre les tables, jusqu’à arriver à la sienne. Je ne m’assieds pas, j’attends son autorisation : « On peut se parrrler ? » demandé-je en inclinant légèrement la tête. J’attends qu’elle relève ses yeux vers moi, et je ne peux m’empêcher de me demander si elle est simplement venue ici pour faire ses devoirs. Lorsque sa soeur a disparu dans la nature, j’ai été tenté de me tourner vers elle, mais je me suis douté que l’initiative serait mal venue… « J’ai conscience d’avoirrr été trrrop… excessif lorrrs de notrrre rrréception. J’ai conduit mon irrrritation verrrs toi. » Je relate les faits comme si j’étais mon propre avocat, et que je menais mon procès. Je ne cherche pas à me faire de cadeau, tout comme je ne compte pas me jeter à plat ventre devant elle pour la supplier de me pardonner. Cependant, je mets un point d’honneur à me montrer humble lorsque la situation l’exige, je ne suis pas vraiment en position de fanfaronner. « Sache que je m’en excuse. » déclaré-je d’un ton neutre, mais toutefois témoignant d’un certain respect ; celui dont je lui avais manqué ce fameux soir. J’examine un instant ses yeux clairs, sa chevelure sombre, et aussitôt, je me demande bien si c’était réellement une bonne idée… J’attends l’orage qui va suivre, la foudre et les éclairs qu’elle va déchaîner sur ma personne. Je ne doute bien sûr pas qu’elle en profitera pour m’accuser de tous les maux, d’être le savant mélange entre un abruti amnésique et un tueur de loups tortionnaires. Peut-être tournera-t-elle les talons furieusement en me donnant à haute voix des qualificatifs peu flatteurs… Alors je décide de la prendre de court ; je ne lui laisserais pas le temps de se mettre en colère. Je réfléchis un instant, et j’improvise : « … et que je constate que tu ne m’as pas rrramené mon manteau. Si tu souhaitais le garrrder, j’aurrrais apprrrécié d’en êtrrrre inforrrmé. » déclaré-je avec autant de formalité que s’il s’agissait de mon dossier scolaire, ou bien d’une autorisation de sortie. Je me fiche de cette fourrure en réalité, elle est confortable mais son absence ne me pèse pas autant que je n’aime à le laisser croire ; ça rend simplement les choses plus simples entre nous, et Merlin que je déteste la complexité en ce qui concerne les interactions sociales. Mon visage demeure parfaitement lisse, il n’est pas question que je laisse la moindre trace de nervosité le troubler… Depuis mon amnésie, il y a cette force inconnue qui me ramène sans cesse vers cette fille pour diverses raisons, et j'interprète comme ça comme une mauvaise malédiction.

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Message(#) Sujet: Re: The slopes of the blessure ◊ Bluebell & Finn The slopes of the blessure ◊ Bluebell & Finn EmptyMar 3 Mar - 12:24

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The slopes of the blessure | ft. Finnbjörn



Bluebell ne comprenait pas très bien ce qui l’avait prise, cette matinée-là. Elle s’était levée tôt, Skyler et Vivian n’étaient déjà plus là ; ce qui l’avait certainement aidée à se réveiller, pour une fois, d’assez bonne humeur. Elle était descendue dans la salle commune et n’y avait pas vu Maxton ; alors, prise d’un élan de rationalité comme il ne lui en arrivait jamais, elle avait rassemblé ses affaires et s’était rendue spontanément à la bibliothèque. Il était encore assez tôt pour avoir le luxe de choisir sa table. Les grandes fenêtres vitrées filtraient une lumière poussiéreuse et tranquille, comme les grandes fenêtres d’une cathédrale désertée par des fidèles un peu trop lève-tards. Le soleil se levait péniblement sur un ciel dégagé, et de longs rayons de lumière plongeaient entre les rayonnages, éclairant ça et là quelques tables vides. Bluebell se dirigea vers l’une de ces tables éclairées ; elle y jeta son sac à dos, tomba sur une chaise et sortit de ses affaires un vieil ouvrage de sortilège ainsi qu’un parchemin et une plume. Puis, aussi naturellement que si elle avait été répartie chez ces rats de bibliothèque de Serdaigle, elle s’était mise à travailler.

Penchée sur son parchemin, ses longs cheveux détachés couvrant son dos telle une cape corbeau, Bluebell avait ainsi passé une bonne partie de sa matinée dans le silence et la tranquillité quasi religieuse de cette bibliothèque abandonnée. Elle avait presque l’exquise sensation d’être en paix avec son environnement : pas de crétins, pas d’idiots, pas de sangs-de-bourbe méprisants, pas de sangs purs imbus d’eux-mêmes. Pas de Cameron, pas d’Erin, plus d’Alexis, d’ailleurs, cette imbécile avait fini par comprendre que personne ne voulait de sa présence. Bluebell posa sa plume et s’étira un long moment, en profitant pour observer l’étalage qui l’entourait. Le soleil était déjà plus haut, la lumière, plus vive. Bluebell se surprit alors à penser encore à sa soeur disparue. Si elle était satisfaite d’avoir enfin la paix, une interrogation demeurait néanmoins. Elle connaissait Alexis, et aussi stupide soit-elle, elle n’était pas du genre à abandonner, et encore moins à lui donner raison. Fuguer de la sorte n’avait, en réalité, aucune cohérence. Mais Alexis avait-elle jamais été cohérente ? Bluebell reprit sa plume et se pencha à nouveau sur son parchemin, sa main gauche effleurant quelques lignes de l’ouvrage de sortilège afin de reprendre sa lecture ainsi interrompue.

Mais au bout d’une petite demi-heure, alors que la bibliothèque se remplissait progressivement et que le Seigneur dans sa grande magnanimité lui avait accordé la bénédiction de bénéficier encore d’une table libre, une voix des plus détestable vint l’extirper de son travail matinal, provoquant un curieux sursaut de son estomac. Inutile de lever les yeux ; ce ton de voix lent et grave comme des vagues avançant impétueusement au milieu de l’océan, cet accent solennel et typique des régions du Nord, Bluebell l’aurait de toute façon reconnu même sans avoir à relever son visage. Posant sa plume et se retenant de pousser un long soupir - après tout, sa journée avait si bien commencé, pourquoi devait-elle ainsi entamer une guerre verbale ? - la jeune fille leva son visage et croisa ainsi le regard bleuté et froid de Finnbjörn. Un sourire amer traversa ses lèvres, conférant à ses traits un air dédaigneux qu’elle ne maîtrisait même pas. Elle savait qu’elle aurait fini par lui faire face à nouveau, mais elle ignorait que cette situation puisse lui raviver tant d’amertume. Comme s’il eût été la source de tous les maux, elle l’observa comme elle eût contemplé la boîte de Pandore. Elle le regarda ainsi s’ouvrir petit à petit, s’excusant d’abord, mais évidemment, lui exprimant par la suite un petit reproche qui lui sauta dessus comme une véritable injure. Etait-il réellement en train de chercher un prétexte pour ainsi esquiver la culpabilité qu’il venait de lui témoigner ? Etait-il franchement aussi ridicule que cela ? “Finnbjörn, ne viens pas t’excuser d’avoir eu un comportement déplacé et enfantin pour ensuite réitérer ton erreur la phrase d’après”, lâcha-t-elle alors après un instant de silence. “S’il ne s’agissait que de ton stupide manteau, tu n’avais qu’à me le réclamer par lettre, inutile de te déplacer jusqu’à moi pour m’exprimer ton ressentiment.” Elle secoua légèrement la tête, stupéfaite de l’aplomb du Gryffondor. Elle reprit sa plume et fit mine de se remettre à travailler, cherchant en réalité un prétexte pour s’occuper les mains, avant de s’en prendre physiquement à Finnbjörn, ce qui aurait été regrettable en pleine bibliothèque silencieuse. “Tu auras ton ridicule manteau, je ne compte pas garder une telle horreur chez moi.” Elle écrivit encore trois mots avant de poser un peu trop violemment la plume sur la table, trahissant la colère qui montait en elle à mesure que ses pensées déviaient et que les souvenirs de ces dernières semaines remontaient. Elle tourna son visage vers son interlocuteur et, plongeant ses yeux glaciaux dans les siens, essaya d’y lire quelque chose - en vain, Finnbjörn était insupportablement insondable. “Tu sais, tu m’impressionnes, vraiment. Tu es plutôt doué dans ta lâcheté : tu me fais une scène pathétique en pleine réception, tu m’ignores ensuite pendant deux mois et m’offres une stupide bague pour mieux taire ton comportement déviant, et maintenant que tu avais l’occasion d’arranger les choses, tu me fais encore des reproches après avoir esquissé un semblant d’excuse ? Ta perte de mémoire t’a aussi fait perdre tes bonnes manières ? Ou alors tu voulais tenir parole et me décevoir une nouvelle fois ?” lâcha-t-elle finalement avec une ironie cinglante, témoin de toute l'irritation que lui procurait la vision du Norvégien. Le destin se moquait vraisemblablement d’elle ; elle ne s’était donc levée du bon pied que pour avoir l’honneur de converser avec Finnbjörn ? Il y a de ces jours où il vaudrait mieux rester au lit. Néanmoins, un léger détail dont elle avait oublié l’importance vint briser la dureté de ses propos - en effet, une élégante bague en obsidienne ornait son annulaire droit, comme tous les jours depuis bientôt deux mois, et ironiquement, la Serpentard se mit à jouer avec ce bijou, machinalement, sans même s’en apercevoir, afin d’occuper ses doigts agités. Dommage, Bluebell : tes propos avaient presque du sens jusqu’à maintenant.



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Message(#) Sujet: Re: The slopes of the blessure ◊ Bluebell & Finn The slopes of the blessure ◊ Bluebell & Finn EmptyDim 8 Mar - 21:57


The slopes of the blessure
Finn confronte à nouveau Bluebell

Il y a quelque chose dans son regard qui a changé. Ses yeux ne traduisent plus d’émotion, je n’ai même plus le sentiment de retrouver cette colère vive qui l’animait quelques semaines auparavant ; peut-être ai-je attendu trop longtemps… ou alors, ce lien qui semblait s’être créé entre nous s’est rompu, et j’ai sur-estimé sa force. Il y a quelque chose qui m’a poussé vers cette fille parce qu’elle me sortait de cet état de léthargie dans lequel je semble avoir sombré depuis bien longtemps : elle a beau me mettre dans tous mes états, me faire passer de la sympathie à la haine viscérale, je ne me suis pas senti vivant comme ça depuis mon réveil. Evidemment, la contrepartie est coûteuse : dire que Bluebell n’est pas un être facile est un doux euphémisme. Il m’est arrivé de la contrarier, de la décevoir… je l’ai vu dans ses yeux, lorsque j’ai involontairement donné cet ordre au serpent, et que ça a coûté la vie d’un loup. « Et bien je te le réclame maintenant. » répondis-je placidement, d’un ton sans émotion. Je me garde bien d’ajouter qu’elle nie son aspect pratique et la chaleur que celui-ci peut apporter à son porteur. Dans la forêt, elle semblait apprécier de l’avoir sur les épaules, mais cet épisode semble tellement loin que j’ai parfois l’impression de l’avoir simplement imaginé. Savoir qu’elle possède encore ma fourrure me rappelle que c’est pourtant bien arrivé… Alors, qu’est-ce qui a changé ? Nous, probablement. En l’espace de quelques semaines, la proximité qui a semblé opérer entre nous s’est comme volatilisée, et il semblerait que nous en revenions à cette froide adversité. C’est peut-être mieux comme ça, au fond… Mais qu’importe mon manteau, je ne soucie pas réellement de mes effets personnels au moment où je m’adresse à elle. Je n’ai pas envie qu’on se dispute aujourd’hui, ni demain. Je pourrais poursuivre cette joute verbale encore un moment, mais ça ne m’inspire plus grand chose à l’heure où je me trouve devant elle : j’ai attendu une réaction de sa part, depuis que nous avons quitté la forêt. Un signe, un mot, quelque chose… et l’évidence qui me frappe, c’est qu’elle n’en a tout simplement pas envie.

Je prends mes aises, je m’assieds finalement, muet tandis qu’elle m’expose les diverses raisons pour lesquelles mon attitude lui déplait, encore et encore. Curieusement, je suppose que si elle me juge encore capable de la décevoir, c’est qu’elle a peut-être finalement encore quelques attentes me concernant… Je souris intérieurement ; finalement il semblerait que nous n’en ayons pas terminé. Pour autant, elle ne me facilite pas la tâche : toujours aussi froide, indomptable, sauvage et tranchante dès lors qu’on la contrarie. J’en sais quelque chose… Je ne sais pas sur quel pied danser, et cela m’ennuie. "Mon comportement déviant, déplacé et enfantin", "une scène pathétique", "ma lâcheté "… je la laisse dépeindre ce tableau de moi peu flatteur à sa guise, convaincu qu’elle a besoin de se lâcher. Oh, et je vais la laisser faire, il ne serait pas juste de l’interrompre au milieu d’une telle tirade… Je me rappelle du mal que j’ai eu à lui dégoter cette bague, pendant les vacances de Noël. Cette maladroite tentative de relancer la conversation n’a pas fonctionné aussi bien que je le voulais, à vrai dire… « Je ne taisais rrrien du tout. C’était une babiole, j’ai jugé bon de te l’offrrrirrr. Interrrprrrète cela comme bon te semble. » réponds-je simplement, en écornant distraitement la page d’un roman idiot qui traîne près de nous. Les deux doigts appuyés sur ma tempe semblent s’imprégner dans mon front, tant les minutes paraissent longues, tandis que nous nous interrogeons mutuellement à travers nos silences assourdissants, et nos accusations muettes. « Si mes excuses ne te conviennent pas, qu’exige-tu donc de ma parrrt… ? » finis-je par lâcher, las de cet échange qui s’annonçait déjà de mauvaise augure. « Le prrroblème, Bluebell, est peut-êtrrre lié au fait que toi, tu n’as jamais envisagé de me parrrdonner. Et je ne parrrle pas de cette soirrrée stupide, de cet accident dans la forrrêt, ou de cette alterrrcation avec ton copain Brrradforrrd. » Nous savons tous les deux que ma véritable faute, à ses yeux, c’est ma perte de mémoire… et malgré mes efforts pour y remédier, j’ai l’impression que j’ai à jamais cassé quelque chose, un fragile maillon qu’elle tentait de protéger. J’ai échoué, alors j’imagine qu’il n’y a plus d’issue possible… J’écarte ma chaise, et plante mes yeux dans les siens. « Peut-êtrrre t’ai-je suffisamment dérrrangée. Mes excuses sont sincèrrres, je n’aurrrais pas du t’accuser à torrrt de rentrrrer dans les combines idiotes de ma soeurrr. » Un navrant manque de clairvoyance auquel il est trop tard pour remédier, visiblement. Je me dis que cette fois, écouter cette voix qui me ramène à elle était l’erreur de trop. « Mais je ne m’acharrrnerrrais à arrrranger les choses que si elles peuvent l’êtrrre. » annoncé-je finalement, les yeux posés sur la pile de livres qui se tenait comme une muraille entre elle et moi. « Est-ce le cas ? » terminé-je finalement, en la sondant du regard, impassible mais néanmoins légèrement nerveux. Je ne maîtrise pas cette situation, et cela me déplaît, tout autant qu’imaginer ce qui va suivre.

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Message(#) Sujet: Re: The slopes of the blessure ◊ Bluebell & Finn The slopes of the blessure ◊ Bluebell & Finn EmptySam 21 Mar - 17:16

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The slopes of the blessure | ft. Finnbjörn



Bluebell observa Finnbjörn s’installer face à elle, jouer avec les bouts écornés d’un livre dans un coin de la table, déclarer quelques excuses implicites, faire preuve de calme et presque de compréhension. Elle se demanda alors si elle avait réellement le bon Finnbjörn Sørensen face à elle, celui qui avait haussé le ton sur elle à la réception de sa famille, celui qui faisait régulièrement preuve de dédain et de mauvaise foi envers elle. Qu’est-ce qui lui prenait, subitement ? Elle venait tout de même de vider une partie de son sac devant lui, sans cacher l’amertume et l’acidité qui avaient glissé dans sa gorge nouée. Et pourtant, il venait de s’asseoir face à elle et d’adopter un ton étonnement conciliant. Pour peu, la Serpentard aurait cru qu’il essayait là réellement de lui agiter un drapeau blanc invisible ; mais c’était bien trop absurde, qu’est-ce qui l’aurait ainsi poussé à faire preuve de compréhension et de patience ?

Elle aurait voulu se lever à la volée, attraper son sac et lui scander que rien n’était réparable, avant de lui jeter la bague, ou plutôt la babiole, qu’elle tripotait nerveusement sur son annulaire. Ce scénario était digne de son impulsivité et de sa rancœur ; mais les mots du Gryffondor la maintinrent immobile sur sa chaise. Elle se recula contre le dossier de celle-ci, pencha légèrement son visage vers le bas, comme cherchant de chasser Finnbjörn de son angle de vue, les yeux fixés sur cette bague qu’elle faisait tourner comme pour mieux occuper ses doigts agités par la prise de conscience qu’il avait raison. Désespérément raison. Il aurait pu la couvrir d’excuses et d’autres cadeaux de la sorte, il aurait pu lui offrir ce manteau ringard, il aurait pu rester assis ici encore des heures avec ce ton calme et mature, elle aurait continué de hausser le ton, de le couvrir d’insultes et autres réflexions cyniques. Elle aurait continué de se moquer. De lui rappeler cette perte de mémoire. Et elle aurait peut-être à nouveau insinué l’idée qu’il serait mieux mort. Parce que, fondamentalement, elle le considérait comme tel, incapable de le pardonner sa principale, et dans le fond, seule erreur. Celle de l’avoir oubliée. Alors même qu’en réalité, il n’y était pour rien.
Cette pensée lui arracha un sourire contrit. Elle le savait, il avait raison. Elle n’avait qu’à lui pardonner cette faute qui n’était même pas la sienne. “La vraie question, Finnbjörn, c’est pourquoi t'acharnes-tu autant à essayer d'arranger les choses ?” Mais oui, bien sûr, son ego l’emporta une fois de plus. Comment en aurait-il pu être autrement ? Elle s’était montrée si vulnérable envers lui par le passé. Sa fierté ne laisserait pas sa raison capituler aussi facilement. Elle releva alors le visage, le menton haut, le regard planté dans le sien. “Laisse-moi deviner. Je suis la seule, parmi tout ton entourage, à te tenir tête ? A te considérer comme un amnésique hagard, pas comme la pauvre victime d’un terrible accident ? Oui, c’est certainement ça. Tu ne supportes pas l’idée que moi, je puisse encore te détester, là où tous les autres t’ont accepté comme si de rien n’était.”

Quelque chose en elle lui criait de capituler. De laisser tomber ces armes de vanité et d’arrogance, et lui renvoyer le drapeau blanc qu’il venait de lui partager. Quelque chose en elle avait compris qu’elle se trompait de chemin en l’attaquant ainsi. Mais il y avait également cette voix féroce et blessée, humiliée, faisant certainement écho à cette même voix qui l’avait fait grandir à travers l’abandon primaire de ses parents, et qui l’exhortait à ne pas céder. A le mépriser. Lui et ses yeux froids, lui et sa mâchoire carrée, lui et ce visage qui la hantait, comme le fantôme qu’il était. “Oui, c’est certainement ça, la réalité. Tu ne supportes pas l’idée que quelqu’un appuie sur cette vérité qui te blesse tant. Tu n’aimes pas le fait que je puisse continuer à te voir comme le fantôme errant que tu es devenu. Tu veux tout arranger simplement pour ton estime personnelle, Sørensen.” Elle marqua une courte pause “Tu ne m’auras pas aussi facilement, je pensais que tu l’aurais compris, mais il faut croire que tu me sous-estimes toujours autant du haut de ta superbe suffisance.” Bluebell se leva un peu trop brusquement pour se pencher en avant afin de rapprocher son visage du sien au-dessus de la table. Les mains posées à plat, ses phalanges se mirent à blanchir sous la crispation de ses doigts. "Oserais-tu me contredire là-dessus ?" murmura-t-elle alors, provocante.

Dire qu’elle pensait l’avoir retrouvé dans la forêt interdite. Ce n’était que l’ombre de lui-même, en fin de compte, égarée parmi les sentiers du passé. Cette pensée crispa sa mâchoire, comme si son corps entier essayait de lutter contre cette guerre d’ego qu’elle venait de déclencher. Elle avait terminé son discours et pourtant, elle se tenait toujours au-dessus de la table, son visage rapproché du sien, son regard raccroché à ses iris. Cette excursion avait-elle réellement été une simple illusion ? Sa main dans la sienne avait pourtant été bien réelle.
Bluebell serra un peu plus les dents, comme si elle eût encaissé cette douloureuse pensée, laquelle témoignait de son esprit divisé entre son orgueil et la vérité qu’elle ne pouvait accepter.



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Cela ne fait que cinq minutes que je suis dans cette bibliothèque, où le silence est forcé afin de ne pas perturber les concentrations des têtes de noix qui étudient à proximité... et je manque déjà de perdre patience. Je suis en train de m'excuser, et de prendre sur moi pour entretenir une conversation adulte, et avec toute sa superbe, toute son insolence, mademoiselle crache sur mes efforts. Ça lui plait, oh j'en suis sûr ! Se jouer de moi, m'entendre lui dire ce qu'elle voulait entendre pour le piétiner aussitôt... Heureusement que je ne suis pas aussi sanguin qu'Erin, j'aurais pu finalement trancher et décider de régler ça sur la base d'un duel. Si seulement j'avais la certitude d'en ressortir gagnant, ce dont je doute franchement... Je devine presque un sourire naissant au creux de ses lèvres lorsqu'elle me demande pourquoi je cherche à tout prix à arranger les choses... question légitime. Je passe ma langue sur ma bouche, feins d'être intéressé par une encyclopédie quelconque sans même lui accorder un regard. « Aussi fou que cela puisse êtrrre, j’apprrrécie ta compagnie. » Et ça intéresserait beaucoup de sorciers étudiant la psychiatrie magique, je n'en doute pas. « Du moins, lorrrsqu’elle ne me donne pas envie de commettrrre un meurrrtrrre. » Je reprends aussi vite que j'offre, c'est comme ça avec moi. Je peux me passer de contact social des heures, des jours... Nous pourrions continuer de nous éviter un autre mois, deux peut-être. Mais je n'ai pas envie de ça, et elle le sait très bien, c'est probablement ce qui me rend fou. Cela donne du pouvoir entre ses mains de succube, un pouvoir que je lui reprendrais bien volontiers. Qu'est-ce qui a pu me motiver mon moi du passé à m'entourer de pareille démonne... ?

Malgré le ton que prend la conversation, je veille à demeurer silencieux, à ne laisser ma voix perceptible que sous la forme de chuchotement. Bien loin de moi l'envie d'attirer l'intérêt de tous ces fils de bouseux qui se prennent pour des petits génies en herbe... Mais ma diabolique interlocutrice n'en a pas fini avec moi : elle poursuit, ses yeux de glace pétillant d'une malice insupportable... Je ricane, presque nerveusement, lorsqu'elle évoque la possibilité d'être la seule parmi le reste de mon entourage à aller à mon encontre. « La seule ? Ce serrrait prrresque agrrréable, suggèrrre donc ça à ma soeurrr. » C'est de la mauvaise foi, je sais bien que ce n'est pas la même chose. Ces relations que j'entretiens ne sont nullement comparables, et Bluebell le sait. « Perrrsonne ne m’accepte parrrce que je ne tiens pas à l’êtrrre. Je me fiche éperrrdument de ceux qui foulent de leurrrs pieds crrrasseux le sol surrr lequel je marrrche. » poursuivis-je, toujours à voix basse, mais d'un ton un peu plus agressif, comme si je crachais mes mots à travers ma bouche... J'ai peut-être sous-estimé cette colère muette que je nourrissais probablement déjà depuis longtemps, et qui n'a pourtant rien à voir avec ce qui s'est passé lors de notre réception. J'en suis le premier surpris ; depuis quand lui en veux-je autant ? « Ce que je ne supporrrte pas, c’est ce rrreprrroche perrrmanent dans tes yeux lorrrsque je mets tout à prrrofit pour ne plus êtrrre un amnésique. » Elle a souhaité à me limiter à un simple fantôme, à une coquille sans âme, et j'ai répliqué, j'ai travaillé sur moi. Parce que cela semblait la faire souffrir, parce que mon oublie la rendait triste, amère et acide, je me suis efforcé de redevenir celui que j'étais. « Sais-tu ce que je suis prrrêt à fairrre, Bluebell… ? » Non, elle n'en sait rien. Pour une fois, j'avais envie de tenir cette promesse. L'envie de lui donner tort était si forte... !

Je revois chaque regard de dédain, de mépris qu'elle a pu m'accorder, depuis que nous nous sommes retrouvés dans les cachots, et je me suis juré que je le ferais disparaître, ce regard. Alors pourquoi ça ne fonctionne pas... ? « Non en effet, je ne le supporrrte pas. Et tu le sais. Et tu continues. C’est à en perrrdrrre l’esprrrit. » ajouté-je, plus incisif. Mes doigts se plantent dans la couverture du livre, comme si mes ongles me permettaient d'en arracher la couverture. « Sais-tu que si je le voulais, je pourrrrais rrrassembler tous ces souvenirrrs que tu me rrreprrroches d’avoirrr perrrdus ? De toi, de Maxton, du placarrrd dans le grrrenier ? Cela ne me prrrendrrrait qu’une minute. » Je joue à un jeu dangereux, je le sais bien... Mais honnêtement, je m'en moque. C'est elle qui a lancé la partie, et ce depuis trop longtemps, bien avant la forêt. Peut-être que toutes ces fois où je l'ai déçue ne remontent qu'à un seul et même souvenir... Il me suffirait de le trouver parmi les méandres de son esprit à elle, au détriment de sa vie privé. Est-ce que je vais le faire ? Je me contente de m'attarder un moment sur son regard de glace, et son air sévère, attendant de savoir ce qu'elle va bien pouvoir répondre.

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Message(#) Sujet: Re: The slopes of the blessure ◊ Bluebell & Finn The slopes of the blessure ◊ Bluebell & Finn EmptyMar 24 Mar - 12:32

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The slopes of the blessure | ft. Finnbjörn


Il n’y avait pas de doute, Finnbjörn était bien fou. Si elle l’avait déjà accepté - après tout, il était bien le jumeau d’une psychotique au syndrome de Peter Pan aiguë (qui portait encore des couronnes en réception ?), Bluebell fut scotchée d’en prendre pleinement conscience dans cette situation. Comment pouvait-il être aussi absurde ? Il affirmait chercher des moyens de contrer cette mémoire capricieuse et pourtant, il semblait toujours aussi désorienté, et ses discours, aussi confus. Bluebell lâcha un rire acide, remontant directement de sa gorge qu’elle venait de bloquer pendant quelques instants, incapable de prendre sa respiration. Elle finit par se rasseoir en se laissant tomber sur sa chaise. Elle observa ses doigts quelques instants, contemplant ses phalanges blanchies reprendre leur couleur normal. Profitant de ce silence et de son attention portée sur autre chose que l’être détestable en face d’elle, elle essaya de faire le tri dans ses pensées. En vain. Finissant par abandonner sa tentative de contrôler l’impulsivité qui tapait dans ses tempes, la Serpentard se redressa sur sa chaise et, posant ses mains à plat sur la table, planta son regard dans celui de son interlocuteur qui semblait prêt à assassiner le pauvre dictionnaire à côté de lui. Il avait un visage insupportablement impassible. Finirait-il jamais par en exprimer plus que par ses dires incertains et contradictoires ? Verrait-elle jamais clair dans son esprit embrumé ? Elle eut envie de l’enfoncer, encore, dans l’espoir sadique que lui faire du mal soulagerait son propre agacement qu'elle ne s'expliquait pas. “Menteur ! Comment peux-tu oser dire que tu apprécies ma compagnie si tu ne me supportes pas ?” fit-elle dans un sifflement d’irritation semblable à un serpent se dressant pour mieux se donner de la contenance. “Comment peux-tu continuer à me fixer de la sorte si tu détestes ce reproche que tu y lis tout le temps ?” poursuivit-elle en levant un sourcil provocateur. “Et enfin, dis-moi, comment peux-tu continuer à me chercher alors même que tu ne veux pas me trouver ?” conclut-elle en glissant sur ses lèvres un sourire narquois. Elle garda le silence un instant sans lâcher son regard. Elle voulait le pousser le plus loin possible dans ses retranchements. Il finirait bien par craquer, et il n’y avait rien de plus séduisant que la possibilité, une fois de plus, de le blesser, dans cette tempête de mépris dans laquelle elle était coincée depuis leurs retrouvailles aux cachots. “Au lieu de te démener à essayer d’arranger vainement les choses entre nous, tu devrais songer à le commettre, ce meurtre. Tu ne trouveras de tout façon jamais rien d’autre que ma colère, car je n’ai rien à t’offrir si ce n’est ce regard de reproche. Tu serais enfin débarrassé de moi.” Elle esquissa un sourire en laissant découvrir toutes ses dents, avant de porter son attention sur la plume devant elle. Elle aurait tout aussi bien pu le tuer, elle aussi. Il lui suffisait de prendre cette plume et de la planter dans sa poitrine. Elle aurait ainsi assouvi sa colère, et gagné ces échanges houleux. Finnbjörn aurait même fini par laisser transparaître une émotion sur ses traits figés. La Serpentard glissa ses doigts sur la plume, comme caressant une délicieuse idée. Puis la voix de son ennemi vint interrompre ses sombres idées.

Bluebell redressa son visage et son regard vint chercher le sien. Elle eut un air interrogateur, incapable de saisir la portée de ses propos.Venait-il réellement d’insinuer qu’il pouvait pénétrer son esprit ? Serait-il en train de dire qu’il était capable de légilimancie ? C’était tout bonnement impossible. Mais la bonne nouvelle, c’est qu’il arracha un rire à la Serpentard qui laissa tranquille la plume sur un coin de la table. “Tu es incroyablement drôle, vraiment. Essayer de me faire croire que tu peux lire mon esprit alors même que tu n’es plus capable de rien en sorcellerie...” Elle eut un nouveau rire moqueur qu’elle laissa durer un instant, avant de s’installer en tailleur sur sa chaise, serrant ses genoux entre ses mains. C’était pathétique. En était-il à ce point de désespoir ? Tenait-il autant à se ridiculiser ? Elle l’avait connu bien plus menaçant. C’était presque décevant de le retrouver aussi grotesque. “Mais je suis peut-être mauvaise langue. Allons, vas-y, je t’en prie. Lis en moi, toi qui n’es plus capable de lancer un seul maudit sort ! Il me tarde de voir l’étendue de tes capacités, peut-être n’es-tu pas aussi idiot que je le crois ?” Elle esquissa une moue d’amusement en le défiant du regard, les bras ouverts en signe d'accord évident. Allez, Finnbjörn, songeait-elle cyniquement, ridiculise-toi à nouveau, contribue à ta propre humiliation.
Son ego avait dû agoniser dans les cendres de son passé, lui aussi.



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Message(#) Sujet: Re: The slopes of the blessure ◊ Bluebell & Finn The slopes of the blessure ◊ Bluebell & Finn EmptyJeu 2 Avr - 0:46


The slopes of the blessure
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Est-ce donc à ça que nous sommes condamnés chaque fois que nos quotidiens respectifs amènent nos chemins à se croiser, à nous chamailler comme des chiffonniers ? Je ne suis pas sûr que ce soit réellement productif pour l'un de nous deux. Nous semblons courir l'un et l'autre après des chimères, moi derrière sa reconnaissance, elle derrière mes souvenirs : nous apercevoir que nous n'accèderons ni à l'un, ni à l'autre nous irrite, fait naître en moi cette drôle de sensation désagréable dans la poitrine. Et tout d'un coup, j'ai envie de la blesser ; j'ai envie de toucher ça où elle pourrait en souffrir, ne serait-ce que pour qu'elle comprenne ce que ça fait. Je me réduis à lui dire que je l'apprécie, et instantanément, je le regrette déjà. Evidemment, j'aurais du me douter qu'elle en profiterais pour surenchérir, après tout elle n'est jamais à court de reproches me concernant... ! J'entrouvre la bouche et je reste coi, tandis que mes pupilles s'agitent. Peut-être que j’aime ça. Peut-être que j’aime simplement que tu me pousses à bout, me retenais-je de rétorquer. Peut-être que ce que je ne supporte pas, c’est l’impression de perdre ton attention. Je veux exister, même de la pire de manière, parce que sa haine est préférable à son mépris ou son indifférence. Je macère, mais au lieu de tout déverser, je hausse simplement les épaules ; je n’ai rien à lui prouver. « Question d’entrrraînement, j’imagine. » J'ose même sourire, avec insolence, tandis que j'examine distraitement la quatrième de couverture d'un grimoire abîmé, auquel je ne prête qu'une attention factice. Elle se plait à jouer avec les limites de ma patience depuis le début, j'imagine que j'ai simplement gagné, du moins sur ce plan-là, sinon j'aurais sans doute fini par abandonner. Elle ne s'arrête pas là, naturellement, elle a du voir là l'heure de régler ses comptes avec moi... « Si ma manièrrre de te rrregarrrder te dérrrange, tu n’as qu’à le dirrre, loin de moi l’envie de te mettrrre mal à l’aise. » Je ne sais pas si je promettrais de ne plus la regarder. Je peux en revanche m'arranger pour disparaître de son chemin, de ne plus la croiser, de rencontrer Maxton aux heures où je ne la trouverais pas avec lui ; j'imagine que c'est dans mes cordes. Mais elle n'a qu'à le dire, je n'ai jamais promis d'anticiper les désirs de mademoiselle... !

Mes soupirs répétés commencent à révéler mon irritabilité. Nous sommes au beau milieu d'une bibliothèque, temple sacré du silence, caractéristique qui suffit à le rendre appréciable... Et malgré cela, elle menace mon équilibre émotionnel, frôle les limites de ce que je suis capable d'endurer. J'ai l'impression de m'ouvrir à elle, comme pour me racheter de ces oublis dont elle me considère responsable... Je suis écoeuré de la voir aussi peu réceptive à mes efforts. Je lui ai présenté mes excuses, j'ai tout fait pour me montrer à la hauteur de mon moi du passé, et pourtant, je reste cet étranger dont elle veut se tenir à l'écart. « Pourrrquoi sembles-tu perrrsuadée que je ne veux pas te trrrouver ? Aux derrrnièrrres nouvelles, c'est toi qui ne veut pas t'encombrrrer d'un fantôme. » Répondre à une question par une autre question est peut-être ma solution de facilité, mais c’est celle que j’ai choisie. J'en ai assez, je n'ai jamais à eu me justifier de la sorte devant personne... Et ce n'est pas comme si je lui devais quoi que ce soit... ! Elle enchaîne sur un petit monologue, selon lequel je ferais mieux d'en finir directement avec elle, quitte à recourir au meurtre. « As-tu fini ? » finis-je par demander, en levant les yeux au ciel pour mieux communiquer ma lassitude. J'en ai peut-être l'air, mais je ne joue pas, moi ! Et je ne suis pas à l'aise avec l'idée de pénétrer son esprit : j'ai déjà réussi, en m'entraînant, mais le faire sur elle, c'est autre chose. Je crois que je redoute ce que je pourrais y trouver. Je n'aime déjà pas les images que je pourrais découvrir, j'appréhende déjà de réaliser qu'elle pense chaque mot, depuis le début. Malgré tout, je me concentre, immobile sur ma chaise, mon visage face au sien, impassible. Quelques longues secondes silencieuses s'écoulent, et elle m'est impénétrable, nos souvenirs communs également, comme protégés par un sceau que je peux briser. « Tu as rrraison, c’était du bluff. » abdiqué-je, tout en la fixant effrontément, avant de détacher mes yeux des siens. Je ne peux pas lui donner ce qu'elle veut, et ça m'énerve. « Mais peut-êtrrre devrrrais-tu prrrendrrre garrrde, à l’avenir, ce serrrait dommage de laisser tes états d’âme à la porrrtée de n’imporrrte qui, ceux-là même qui déforrrment ton joli visage. Ne t'en déplaise. » Je crois que j'en ai terminé ; je sens un léger tremblement dans mes mains, que je dissimule l'air de rien dans le dos de ma chaise. Je devrais probablement y aller. Oui, je devrais.

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Message(#) Sujet: Re: The slopes of the blessure ◊ Bluebell & Finn The slopes of the blessure ◊ Bluebell & Finn EmptyMer 8 Avr - 16:23

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Bluebell aurait pu continuer à riposter et être tranquillement incisive, mais cette façon glaciale et désintéressée qu’avait de lui répondre Finnbjörn de manière systématique, à chaque fois, comme un passant se serait amusé à faire grogner un chien derrière un portail tout en sachant qu’il ne risquait rien, commençait à l’agacer dangereusement. Non pas qu’elle n’avait pas été dores et déjà fatiguée de ces échanges belliqueux implicites, mais désormais que le Gryffondor continuait de jouer de ses nerfs en osant jusqu’à l’insolence dans ses propos ironiques, sans jamais lui dire clairement ce qu’il voulait de ce jeu sournois et agressif, Bluebell sentait sa patience céder sous les impulsions de sa lassitude. Il y en avait assez de ces sous-entendus lâchés à demi-mot et de ces phrases nonchalantes qui ne révélaient que la moitié de ce qu’elles entendaient. “Et bien, puisque tu cherches vraisemblablement ma sincérité, laisse-moi te la présenter : oui, ta manière de me regarder me dérange fondamentalement”, siffla-t-elle comme une vipère glissant vers sa proie. Posant ses coudes sur la table, elle s’avança légèrement en avant, plongeant son regard irrité dans les yeux impassibles du Gryffondor. “J’en ai assez d’échanger avec toi pour ne rien dire, tout comme j’en ai assez que tu me fixes avec ce regard fermé. Ce n’est tout de même pas compliqué : si tu méprises la lueur dédaigneuse de mon regard, cesse de garder ta froideur cordiale et déteste-moi directement, plutôt que de chercher à me présenter des excuses auxquelles tu ne crois même pas.” Après tout, elle venait de lui dire qu’elle ne tomberait pas dans son jeu et ne ferait jamais l’effort d’être dans son camp. Pourquoi s’entêtait-il à être aimable et condescendant avec elle ? Ne comprendrait-il jamais que l’amertume qu’il lui suscitait ne se soignerait pas à coup de politesse et entrevues insignifiantes ? “Tu as raison, je ne veux pas m’encombrer de ton vulgaire fantôme”, lâcha-t-elle alors en reculant à nouveau contre le dossier de sa chaise. Elle attrapa la plume laissée sur son parchemin et se mit à la caresser pensivement. “Et il est bien idiot de ta part de vouloir me trouver, comme tu me le sous-entends, puisque tu ne trouveras jamais que ce mépris, celui-même que tu contemples tranquillement.”

Elle laissa échapper un sourire distrait, songeant à ce qu’il lui avait dit et ce qu’elle venait d’y répondre. La cherchait-il réellement, malgré tout ce qu’elle n’avait de cesse de lui rappeler ? Appréciait-il réellement ses menaces ? Ou se moquait-il simplement d’elle et jouissait-il donc de ses insultes répétées ? “Tu ne m’as pas répondu. Pourquoi me cherches-tu donc, puisque tu sais que tu ne trouveras de toute façon que ce regard que tu condamnes ? J’en ai assez de jouer à ce jeu.” Elle jeta la plume de l’autre côté de la table, comme elle eût envoyé une balle à son interlocuteur. Elle leva à nouveau les yeux sur lui et, le sondant un instant, se redressa et attrapa un livre sur un coin de la table qu’elle effleura du bout des doigts. “Je n’ai pas d’états d’âme à cacher, je te parle en toute honnêteté. Le seul qui n’a de cesse de cacher des choses, c’est bien toi.” Gardant le silence un instant, la jeune fille fut happée par le souvenir de sa conversation avec Casey lors de la réception des Sørensen. A y repenser, elle aussi, semblait cacher certaines choses, aussi bien au jeune homme qu’envers elle-même. “Oui, c’est bien ton esprit que j’aimerais sonder. Quelle colère, ou quelle curiosité malsaine, éprouves-tu donc pour moi, derrière la nonchalance et le désintérêt que tu affiches pour ma personne ? Allons, si mes reproches t’étaient si indifférents, viendrais-tu t’excuser puis me menacer de legilimancie ? Perdrais-tu ton précieux temps à m’écouter t’insulter ?” ajouta-t-elle un ton plus bas, provocante. Finirait-il jamais par déverser son mépris ? Finirait-il par reconnaître qu’elle est parvenu à le heurter ? Il ne pouvait pas encaisser chacun de ses pics, chacune de ses remarques, sans broncher. Et elle n’aurait de toute manière pas eu l’esprit tranquille tant qu’elle ne l’avait pas blessé autant qu’il était parvenu à lui faire du mal. Perdre sa mémoire, rompant un lien qu’ils avaient péniblement construit depuis leur enfance malgré sa méfiance, ce terrible affront puis susciter à deux reprises sa vulnérabilité, sa bienveillance, laissant entrevoir une porte de sortie avant de l’humilier en pleine réception ? Il méritait au moins autant de mépris. Il avait également achevé une créature sous ses yeux sans raison valable : autant de faux pas n’étaient pas tolérables. Elle n’aurait pas abandonné avant une reconnaissance publique. Elle n’en avait que faire de ses excuses : sa colère, c’était tout ce qu’elle désirait. La justice passait par l’équilibre. Elle ne pouvait être la seule à partager ce dédain.


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Message(#) Sujet: Re: The slopes of the blessure ◊ Bluebell & Finn The slopes of the blessure ◊ Bluebell & Finn EmptyMer 8 Avr - 21:17


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Finn confronte à nouveau Bluebell

Elle ne répond plus avec cette panache qui rendait ses phrases terriblement accablantes, et je le réalise : elle n'en a plus envie. J'ai comme un goût d'amertume en bouche, tandis qu'elle les prononce, ces mots que je redoutais... Je crois que c'est la fin, et j'ai toujours autant de mal à l'accepter. Peut-être qu'elle a raison, que nous sommes finalement deux électrons perpétuellement condamnés à se repousser... Mais je ne parviens toujours pas à m'y faire. « Je ne déteste pas, je ne vois pas pourrrquoi j’aurrrais à m’y contrrraindrrre. » J'admets avoir parfois cru le contraire, lorsqu'elle se plaisait à m'insulter, alors qu'elle savait pertinemment que je réagirais. C'est probablement ce qui m'agace le plus : je suis apathique au point d'ignorer tous les commentaires idiots que la faune qui peuple ce château peut beugler à mon sujet. Je suis serein au point de faire abstraction d'un journal ridicule qui me dépeint comme un pestiféré. Et pourtant, lorsqu'elle ouvre la bouche, ses yeux sévères posés sur moi, je me retrouve à m'enflammer comme un enfant qui n'aurait pas ce qu'il veut. Je ne peux plus tolérer cet état-là, je ne peux plus tolérer de n'être maître de mon comportement. Et finalement, le couperet tombe : il semblerait que mon regard la dérange. Je reste un moment interdit, et ouvre finalement la bouche : « Bien, je crrrois que les choses sont clairrres. Il aurrrait même été prrréférrrable que nous ayons cette discussion avant. » Quelque chose en moi se resserre, toutes mes articulations sont raidies ; je digère mal cette réponse. Je me suis trompé, finalement. Cet intérêt, que je nourrissais à son encontre, n'allait donc que dans un sens. Quelque part, j'ai l'impression qu'elle s'est moquée de moi.

Je me lève. J'en ai trop entendu, plus que ce que ma patience veut bien se résoudre à accepter. Je n'ai plus envie de lui renvoyer l'ascenseur. En réalité, je ne sais même plus de quoi j'ai envie ; je reste là, les bras ballants, au milieu de cette bibliothèque stupide, visitée par des gens tout aussi stupide. Je m'apprête à faire demi-tour, à prendre le chemin de la porte, je n'ai qu'à me tourner vers la porte. Je n'ai qu'à la laisser partir, cesser de faire peser mon regard sur elle. Elle m'interpelle à nouveau, et la gorge sèche, je réponds : « Tu tiens rrréellement à le savoirrr… ? » Au fond, qu'est-ce que cela changerait, maintenant ? Je suis figé dans ce portrait de spectre sans âme qu'elle se fait de moi, et si j'ai lutté un moment pour m'en défaire, cela fait maintenant des mois. Nous semblons être d'accord, le jeu est fini. Malgré tout, je pense que le moment est venu de vider mon sac : « Si nous avons été amis parrr le passé, je sais que c’est arrrivé pourrr une rrraison. » Je ne sais même plus quelle est la signification de ce mot, tant nous nous sommes perdus en route. Ce ne sont pas seulement mes souvenirs qui nous ont séparés, j'ai même l'impression que nous sommes en train d'emprunter deux chemins diamétralement différents. Deux routes qui ne seront peut-être plus amenées à se croiser à l'avenir... « Nous tenions l’un à l’autrrre. Nous veillions l’un sur l’autrrrre lorsque nos frrrères et soeurrrs ne pouvaient le fairrre. Et nous étions frrrancs et exigeants l’un avec l’autrrre pourrr évoluer, devenirrr plus forrrts, nous pousser verrrs l’excellence que nous visions. Parrr nos mots incisifs, nous avions la capacité de rrréveiller le meilleurrr de nous-mêmes. Pas pourrr nous rrrabaisser comme des enfants. » Je ne l’ai pas compris en sondant son esprit, mais bel et bien dans la forêt, lorsque nous luttions pour notre survie, lorsque nous avons uni nos forces pour faire front commun. Et aujourd'hui, j'ai comme l'impression que cette partie-là de nous est restée dans la forêt, une autre dans mes souvenirs perdus. Peut-être dans cette vie-là, mon moi du passé n'est jamais allé la chercher dans ce placard...

Je ramasse mes affaires, quand bien même je n'en avais pas beaucoup. Je me tourne une dernière fois vers elle, et poursuit, d'une voix calme. « Tu m’as dit, lorrrsque nous nous sommes rrrencontrrrés à nouveau, que je devrrrais cesser de cherrrcher mon passé alorrrs que j’avais l’occasion de tout rrrecommencer. Et je crrrois qu’une parrrtie de moi pensait qu’en n’acceptant pas, nous rrretrrrouverrrions cela. » Le ressentiment commence à teinter mes mots, j'ignore comment elle réceptionnera tout ça. Est-ce que ça change vraiment quelque chose, à ce stade... ? « Errrreurrr, cependant, nous nous poussons mutuellement à bout. Je suis lassé. » Mes yeux la quittent. Je laisse échapper un léger soupir, et replace dans un silence remarquable la chaise contre la table. « Peut-êtrrre fais-je fausse rrroute depuis le début, et dans ce cas, j’ignorrre pourrrquoi je perrrds mon temps, et gaspille inutilement le tien. » Je cesse de tenter de sonder son regard, je me dis que c'est peut-être la dernière fois que nous serons confrontés l'un à l'autre. Dès demain, nous serons redevenus des étrangers, j'imagine... « Je ferrrais mieux de te laisser. » J'espérais que ça se passerait autrement, je l'admets. Il faut croire que j'ai passé mon temps à courir après quelque chose qui m'a déjà échappé... Je lui adresse un dernier sourire, sans expression, et traverse le couloir, navigant entre les rayonnages, en me disant qu'à l'heure actuelle, je suggèrerais bien à Erin de leur mettre le feu.

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August P. Rowle

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The slopes of the blessure | ft. Finnbjörn

Bluebell ressentit une tension sur son front, avant de s’apercevoir qu’elle n’avait cessé de froncer les sourcils à mesure que Finnbjörn exprimait sa désillusion. Sa désillusion… Ce garçon avait ainsi le culot d’agir comme un enfant déçu, alors même qu’il était la source de tous ces coups-bas ? Il se leva, rassembla ses affaires et lâcha son regard, tout en exprimant qu’il regrettait leur relation passée, plus constructive que leurs insultes hagardes. “Parrr nos mots incisifs, nous avions la capacité de rrréveiller le meilleurrr de nous-mêmes. Pas pourrr nous rrrabaisser comme des enfants. » Il avait raison, en effet, ils s’étaient toujours tirés vers le haut, à leur manière, jusqu’à ce qu’il perde toute sa mémoire et son potentiel avec. N’était-ce pas normal, de le mépriser, après une telle déchéance ? Que pouvait-on tirer d’un fantôme ? Elle ne pouvait plus rien susciter, puisque la matière était inerte !
Bluebell fut traversée d’un profond sentiment d’injustice. Comment osait-il agir de la sorte, rester aussi impassible à ses remarques et même exprimer de la déception, alors qu’il était la source de tous leurs maux ! Pire, comment pouvait-il parler de leur relation passée alors même qu’il ne s’en souvenait pas ? Il était ridicule, à prétendre certaines choses dont il ignorait même l’essence. Il ne savait rien de ce qu’elle pensait, de ce qu’elle avait perdu, de ce qui l’agitait alors qu’elle le fixait, le regard sévère, les sourcils froncés, tandis qu’il se refusait obstinément à confronter à nouveau son regard.

Alors qu’elle avait perdu ce contact oculaire, qui était le seul lien qui les maintenait encore reliés au vu de leur froideur respective et de leur incompréhension générale, Bluebell eut la sensation de prendre une douche froide. Qu’en était-il de ce qu’ils avaient partagé dans la Forêt Interdite ? Ce n’était certes pas de l’amitié, mais l’illusion de leur réconciliation avait été forte. Ils avaient partagé bien plus qu’un lien oculaire… Ils avaient partagé leurs peurs, leurs espoirs, et, quelque part, leur confiance. Et maintenant il osait recouvrer cet air glacial, indifférent, allant jusqu’à tout remettre en question ? Quel imbécile. Il ne valait finalement pas beaucoup mieux que sa soeur. Erin se contentait de la superficialité des gens, et maintenant que Finnbjörn prenait cet air las et impuissant, il sembla à Bluebell que le Norvégien ne fut pas mieux loti, se contentant de constater leur froideur réciproque sans même chercher à comprendre le volcan brûlant qui l’agitait. Elle aurait aimé exploser ; mais le volcan en elle ne fut qu’effusif. Ainsi, lorsque Finnbjörn lui adressa un piètre sourire puis se retourna pour la laisser seule sur cette table en désordre, Bluebell sentit sa gorge se remplir de lave en fusion. Cette chaleur dégoulinant en elle monta jusqu’à ses joues, et alors qu’elle le regardait partir sans un mot de plus, elle s’aperçut que ce magma avait figé ses lèvres. Elle se mordit violemment la lèvre inférieure comme pour se punir de n’avoir pas pu exploser comme elle le souhaitait. Elle aurait tout aussi bien pu lui courir après, le frapper, ou l’insulter mortellement, pour partager un peu de cette insupportable amertume qui la secouait de toute part, mais à quoi bon ? Il aurait continué à se montrer aussi indifférent, impassible, transparent. Il n’était plus personne, et elle se demanda pourquoi elle s’était autant démenée à faire resurgir quelque chose de la carcasse de son corps qui venait de disparaître de son champ de vision. Peut-être pour entretenir l’illusion qu’il ne lui avait jamais réellement échappé. Mais maintenant qu’il était parti, et qu’elle se retrouvait à nouveau seule sur cette table mal rangée, Bluebell s’aperçut qu’elle était, elle aussi, en pagaille et désertée. Le seul lien fort qu’elle avait pu entretenir avec quelqu’un venait de se briser, après s’être détruit une première fois. Peut-être n’avait-il jamais été reconstruit, malgré ce que ses maux d’estomac semblaient lui indiquer à la pensée de cette escapade nocturne dans la Forêt Interdite.

Heureusement, dans cette confusion générale qui la secouait, un instant de lucidité vint apaiser la sensation de chaleur qui lui était monté jusqu’aux yeux : son orgueil meurtri par une réaction aussi idiote sembla se solidifier dans son esprit engourdi. Elle ne méritait pas de réagir de la sorte : elle valait mieux que ce comportement puéril et impertinent. “Tu fais mieux de me laisser, sale lâche”, murmura-t-elle bien trop tard, le regard perdu sur un rayonnage plus loin.

Prenant conscience qu’elle s’était perdue dans ses pensées les plus profondes, Bluebell finit par se ressaisir, confortée dans son égo renaissant. Elle attrapa la plume qu’elle avait lancée dans un coin de la table et ouvrit à nouveau l’ouvrage qu’elle avait commencé à consulter avant toute cette altercation. Faisant mine d’ignorer le nœud profond formé dans son ventre, elle reprit la rédaction de son parchemin, les traits crispés et fermés.

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BORDERLINE
Are you too terrified to try your best? Better ascend into the sky, dangerously fine and unforgiven, relentless, zealous: inspired by the fear of being average.

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