[RP COMMUN] Bonne rentrée à tous !

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Bonne rentréeLa rentrée n’avait pas tant les airs d’une nouvelle année, aux yeux de Morgan. Après avoir passé une partie de son été au château, il n’avait pas ressenti la brusque et longue coupure de deux mois qui ornait habituellement les vacances d’été. La foule sur le quai de la voie 9 ¾ ne suffisait pas à lui rappeler l’ambiance du premier jour, pouvant aussi bien se rapporter aux aller et retours des vacances de Noël. La présence de nouvelles têtes, stressées pour certaines, excitées pour d’autres, lui rappelaient cependant l’arrivée des premières années. Avec une certaine appréhension, il se demanda ce que devait ressentir les parents, en laissant leurs enfants rejoindre une école dont la réputation devait l’évoquer comme étant un des endroits les plus dangereux de Grande-Bretagne.
Dire qu’à une époque, elle était considérée comme une des lieux le plus sûr, au monde.

La cérémonie de répartition, heureusement, lui rappela qu’il s’agissait bien du mois de septembre qui débutait avec une nouvelle année. Son nouveau rôle de préfet, lui aussi, l’avait bien sûr aidé à en prendre conscience, sans qu’il ne parvienne réellement à réaliser les nouvelles tâches qui l’incombaient. Morgan avait d’ailleurs été surpris par la lettre qu’il avait reçu, de leur nouvelle directrice, lui apprenant le poste qu’elle lui confiait. Il n’avait jamais songé devenir préfet, encore moins imaginé qu’on le juge capable d’y pourvoir, mais malgré la difficulté, il se sentait d’autant plus motivé à s’intégrer pour remplir son rôle au mieux.
Il souhaitait au moins essayer d’être à la hauteur.

La grande salle, comme à son habitude, avait rapidement été bondée et, se dirigeant vers la table des Serdaigle, l’adolescent c’était installé à côté de Lena. Il avait jeté un dernier regard autour de lui, en particulier en direction de la table de Griffondor, au cas où il y verrait Solyne – sans pouvoir s’empêcher de surveiller, aussi, l’arrivée de Tom. Il avait finalement reporté son attention sur les filles l’entourant (Casey et Lena).

« Bonjour. »

Sans que les papotages des étudiants n’aient le temps de prendre plus d’ampleur, la nouvelle directrice avait rapidement pris la parole afin de se présenter, elle, et les initiatives prévues pour son rôle au sein de l’école. Initiative qui, si elles étaient bien belles dans les faits, semblaient davantage relever de l’illusion que du réalisme. Néanmoins, Morgan avait envie d’y croire et, surtout, d’espérer que cette nouvelle vision – et imposition de certains comportements – pourrait changer les mœurs de certains. Peut-être d’aider à la tolérance, aussi.
Dans tous les cas, ça ne pouvait qu’être mieux que Blackman, dont les défauts n’étaient même plus à expliquer, ou que Londubat qui ne semblait pas savoir comment s’imposer dans la vie scolaire.

« On se croirait au nouvel an… murmura-t-il, un peu perplexe, en référence à ce qui ressemblait fortement à de bonnes résolutions de la part d’Appleton. »

Il décrocha finalement, à la fin de son discours. Un peu avant qu’elle ne présente les nouveaux professeurs. Il commençait à s’habituer à voir régulièrement de nouvelles têtes enseigner les cours, comme si les enseignants étaient encore moins constants que les nombreux élèves qui quittaient Poudlard ou disparaissaient. Il n’y avait, à vrai dire, pas grand-chose de constant, dans cette école.

Les conversations reprirent autour de lui, lui faisant comprendre que le dîner avait enfin débuté et alors, il se rendit compte qu’il n’avait pas tellement faim, malgré les ressorts positifs de cette nouvelle année.

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LE BANQUET DE RENTRÉe

Le discours de leur directrice achevé, les bavardages des élèves comme des professeurs résonnaient à nouveau dans la Grande Salle qui paraissait beaucoup moins froide lorsque silence y régnait. Morgan, qui avait prit place aux côtés de Lena et Casey ne semblait pas non plus boire les paroles d’Appleton. Ni même personne d’ailleurs. C’est comme si après tout ce que le château avait enduré ces dernières années, plus personne ne pouvait faire confiance à un nouveau directeur ou directrice. Ceci étant dit, la dernière directrice féminine de Poudlard, McGonagall, était une personne vraiment digne de confiance et avait les épaules pour ce rôle. Malgré le sort que lui a réservé Blackman… Chassant ces pensées sordides de son esprit, Lena abandonna sa position à califourchon sur le banc pour faire face à Casey et à son assiette.
Son interlocutrice avait mit un certain temps à répondre à sa question. Elle avait l’air de se refaire le film de ses vacances dans sa tête tout en ayant une mine monotone. Et au vu de sa réponse, Lena en déduisit qu’elle cachait une part de la vérité. « Dans l’ensemble elles avaient été bonnes ». Ou plutôt elles auraient pu être pire… Même si la jeune brune rêvait d’en savoir plus sur sa mystérieuse coéquipière de Quidditch, elle savait que ce ne serait pas très poli de forcer la question. Et puis Casey ressasserait inutilement des potentiels mauvais souvenirs. Lena, quant à elle, avait passé des vacances des plus reposantes. Psychologiquement. Elle n’avait pas pensé à la magie, ni à Blackman, ni aux badges rouges. Rien qu’elle, sa famille et des randonnées en solitaire.
– Elles étaient bonnes aussi.
Sans vouloir étaler son bonheur, elle ne rentra pas dans les détails de ces deux derniers mois. Avec un peu de chance, Casey et elle auraient cette année l’occasion de faire plus ample connaissance et elle pourra en savoir plus sur ce qui semble tant tracasser la jeune fille.
La Serdaigle sourit fièrement à la mention de son nouveau poste. Elle jeta un coup d’oeil à son insigne comme pour s’assurer une énième fois qu’elle ne rêvait pas. Préfète voulait dire plus de responsabilité et moins d’heures de sommeil certes, mais aussi l’assurance d’être mise au courant sur les agissements louches du château et la possibilité de faire quelque chose d’utile pour y remédier. Elle tourna la tête vers Morgan qui serait son co-préfet cette année. Que rêver de mieux pour être à ses côtés durant cette première expérience que l’un de ses meilleurs amis ?
– Merci. Morgan aussi sera préfet. J’ai de la chance hein ? dit-elle en bousculant légèrement son ami. J’espère que ce ne sera pas trop exigeant.
Lena retourna vers son assiette avant de se rendre compte qu’elle avait en face d’elle la nouvelle capitaine de l’équipe de Quidditch de Serdaigle. Elle stoppa net son couteau sur sa saucisse et releva la tête brusquement.
– Mais attends… J’ai entendu dire que ce serait toi qui succédera à Allen cette année. C’est vrai ?

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Rentrée des classes

On prend les mêmes et on recommence

Solyne frissonna en passant l'immense porte du château. Ce mois d'Août avait été … quoi d'ailleurs ? Éprouvant ? Étrange ? Épuisant ? Un désastre ??! Au moins cette fois la blondinette en était sûre, ce n'était pas Poudlard qui lui portait la poisse, elle se débrouillait très bien toute seule. Merci.
Elle n'avait pas plus envie d'être là, mais elle n'avait nul part d'autre ou aller, et elle savait maintenant que ce serait la merde, qu'elle soit ici ou ailleurs. D'ailleurs cette année commençait particulièrement bien, suite à sa « conversation » … déroutante... angoissante... compliquée... qu'elle venait d'avoir avec la personne qu'elle estimait le plus dans ce château, Rhys.

Elle se força à ne pas y penser, évitant ainsi de recommencer à paniquer. A la place, elle se focalisa sur le plafond de la grande salle. Lui n'avait pas changé. Comme tous les ans, il était orné d'étoiles et les chandelles se consumaient lentement au dessus d'eux. C'était finalement rassurant, réconfortant de retrouver un peu de familier. Même si le château avait bien changé, les fondations restaient les mêmes, il était ce qui se rapprochait le plus d'une maison, elle devait bien se l'avouer. Même si il abritait les plus terribles de ses souvenirs, il était aussi le lieu de beaucoup de moments heureux et de rencontres inoubliables.

Cela ne suffisait pas à la remotiver. Cette année scolaire avait déjà mal commencé de toute façon, et cette pensée lui noua le ventre. Mais une fois de plus elle chassa cette idée de son esprit. Elle s'assit à la table des Gryffondors, saluant ses camarades.
Les premières années rejoignirent leur maison, accompagnés des applaudissements et des cris de leurs nouveaux camarades. Solyne ne pu s'empêcher de sourire. Elle se revoyait à la place de ses enfants. Stressée comme jamais mais surtout curieuse, pleine d'espoir et de soif d'apprendre.
Le brouhaha cessa lorsque la nouvelle directrice prit la parole. Solyne apprécia son discours, néanmoins, elle avait du mal à croire que les choses pourraient changer. Chaque année, à cette même table, elle s'était dit que cette année scolaire se déroulerait sans accros, que la galère était terminée et que plus rien ne se produirait d'horrible. Et chaque année, avait été pire que la précédente. Elle posa sa main contre son ventre. Ce geste devenu habituel était un vestige de sa cinquième année. Non, elle n'espérait plus. Cette année serait aussi merdique que les précédentes, il fallait s'y préparer. Un changement de direction n'améliorerait rien..

Cela dit elle aurait apprécié se retrouver face à Erin durant le discours, la tête qu'elle avait dû faire lui aurait certainement permis de rire un peu. Mettre en avant le fait qu'un sang ne valait pas plus qu'un autre était important, mais il faudrait bien plus que ça pour changer les mentalités.

Les tables se remplirent ensuite de toute sortes de mets. Solyne reporta enfin son attention sur ses voisins de table. Le repas pouvait commencer. Faites que personne ne lui demande comment s'étaient passée ses vacances..

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Bonne rentrée à tous!

tout le monde

Tatiana avait passé le trajet dans le Poudlard Express en se demandant ce qu’elle faisait encore là. Bien sûr, elle avait envie de retourner à Poudlard, fuir la vie à la maison, mais les arguments de son père quant à la dangerosité de l’école n’étaient pas vains. Comme il le signalait bien souvent à grand renfort de cris au sein de la demeure, elle avait failli y laisser la peau. Mais ce n’est pas quelque chose que Tatiana ou sa mère risquaient d’oublier, du point de vue de l’une ou de l’autre, elle avait perdu bien plus que ça lorsque le Feudeymon s’était répandu. Mais il fallait qu’elle soit honnête, elle avait repris le chemin de Poudlard pour ne plus voir ses parents. Ce n’était pas une raison suffisante pour en être heureuse, mais elle était là. Elle avait évité tous ceux qu’elle connaissait, notamment pour ne pas avoir à recevoir de commentaires sur les marques que l’on pouvait clairement apercevoir sur son cou et sur sa main, son bras étant caché par sa cape. Elle ne savait pas si les élèves oseraient réellement lui dire quoique ce soit, pour être honnête, elle espérait qu’ils se retiendraient. Ou qu’ils ne le verraient tout simplement pas, mais c’était une idée un peu trop utopique. Elle avait espéré tout l’été que ses blessures ne soient que l’objet d’un cauchemar duquel elle se réveillerait bien avant de retourner à Poudlard, mais bien évidemment, ce n’était pas le cas. Elle se trouvait affreuse, souhaitait seulement disparaître pour que personne ne la regarde comme elle se voyait. C’était trop demandé, malheureusement.

Comme un automatisme, elle s’était installée à la table des Serpentards et avait observé la cérémonie de répartition, sans quitter le Choixpeau du regard une seule fois, applaudissant à chaque élève envoyé dans sa maison. ça lui évitait de devoir se montrer sociable avec ceux de sa maison, et ça lui fournissait l’excuse d’être attentive à ce qui se déroulait sous ses yeux. Puis vint le discours de la directrice. Tatiana resta attentive, même si elle se demandait réellement ce que la directrice comptait faire. Les idées qu’elle véhiculait étaient certes, louables, mais d’un point de vue purement pratique, comment allaient-elle s’illustrer? C’est une question qui devrait probablement attendre un peu avant de trouver réponse, elle s’en rendait bien compte. Et ce n’était pas sa préoccupation première aujourd’hui, il fallait bien l’avouer. Alors elle laissa défiler le discours, toujours son regard rivé sur la directrice, mais pourtant quelque peu distraite sur les mots qu’elle prononçait.

Lorsque la directrice annonça les nouveaux venus dans le corps enseignant, elle applaudit également. Nouvelle directrice de maison et professeur de potions, un conseiller d’éducation, et du nouveau personnel à l’infirmerie. Tatiana se contenta de garder tous ces noms en mémoire, ou du moins d’essayer, au cas où la chose deviendrait utile à l’avenir, ce qui risquait fortement d’être le cas rapidement. Puis ce fut le banquet. Les mets apparurent sur les tables, et tous les élèves se ruèrent dessus, les conversations reprenant de plus belle. Tatiana, elle, se contenta de fixer les plats, y trouvant un attrait certain, mais ne sachant pas réellement quoi prendre. Ces premiers repas étaient toujours une douleur pour l’adolescente, et ce n’était pas prêt de changer. Si elle ne souffrait plus d’anorexie à proprement parler, elle avait encore du mal à se faire à l’idée de repas aussi copieux, et la voix de sa mère, grinçante, dans son crâne, lui interdisant de manger tel ou tel aliment lui revenait bien trop efficacement. Damian fut le premier à parler, du moins le premier qui n’était pas assez loin pour qu’elle fasse mine de ne pas l’entendre. Mais elle n’avait pas la moindre envie de lui répondre et se contenta de hausser les épaules dans sa direction avec un petit sourire poli, tout en se servant une portion ridiculement faible de pommes de terre qu’elle commença à grignoter. Comment elle allait ? C'était une question dont il ne valait mieux pas connaître la réponse, darling. Ce banquet allait être long.

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Banquet de rentrée

ft les autres

Dieu merci Poudlard, enfin ! Fini les parents qui râlent, punissent et supplient pour qu’en tant qu’aîné, je reste à la maison pour donner l’exemple au deux autres. Chose que Lena et Justin ne soupçonnent pas bien sûr. Bon, j’exagère beaucoup, mais c’est vrai qu’ils ont été plutôt insistants. Mais ils ne s’en sont pas pris à la bonne personne. Lena aurait sans doute été plus facile à convaincre que moi. Mais soit. Avant que tout le monde ne soit pris dans la répartition, je m’installe près de Solyne, qui n’a pas l’air de remarquer mon arrivée. Soit. Je me ferai remarquer plus tard.

La directrice fait un discours qui pourrait paraître édifiant, mais personnellement, il ne me plaît guère. Bon, ça ferait du bien qu’on ne s’en prenne pas à nous, les nés-moldus. Mais je lève les yeux au ciel. Si c’est pour s’en prendre à d’autres, je n’en vois pas l’intérêt. À voir comment cela se passe. Bien, j’espère. Une année, peinard, je vous en prie.

Une fois son discours fini, mon regard se pose sur la table des Serdaigles. Je fais un petit signe à ma sœur, qui est juste à côté de la personne que je cherche. Morgan. Je bloque un instant avant de lui sourire et de lui adresser aussi un signe de la main. J’aurais sans doute l’occasion de le voir plus tard.

Puis, je me tourne vers ma charmante voisine et lui souris.

Hey Solyne ! Tout va bien ?

Comment ne pas voir ses traits tirés et les signes évidents d’angoisse ? J’avais appris à les percevoir depuis quelques temps, pour une raison qui m’échappe. Tenter de la détendre est encore l’un des meilleurs moyens de la faire sourire. Mais je ne sais pas, quelque chose m’échappe dans son comportement… Je ne saurai dire quoi ?

Bizarre, hein, de revenir là après tout ce qu’il s’est passé l’année dernière ?

Percer l’abcès est le meilleur moyen pour elle de guérir, je pense. A voir sa réaction.

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bonne rentrée

tout le monde

Découpant un morceau de viande, Casey l’accompagna de purée avant de le savourer. Bien que toujours plus délicieux, les plats qu’elle avait la chance de pouvoir manger à Poudlard n’était plus si exceptionnellements différents de ceux qu’elle mangeait l’été. Auparavant, dans sa famille d’accueil, ils n’arrivaient même pas au petit orteil des mets divers et variés qui garnissaient les cinq tables de la Grande Salle. Désormais, logée au manoir Pumpkin, son chez elle depuis trop longtemps déjà, elle ne pouvait qu’admettre la qualité de la cuisine. Si la différence était donc moins importante, se retrouver ici, à l’heure du repas, était tout de même un moment particulièrement bon.

Après avoir répondu à Lena qui l’avait interrogée sur ses vacances, Casey lui retourna la question. La réponse de sa camarade fut plus enthousiaste que la sienne. Elle n’était cependant pas le genre de personne à se mettre à raconter toute sa vie après une simple question, ce dont Casey lui était intérieurement reconnaissante. Quoique, dans cette situation… la jeune femme ne craignait nullement les silences, qui gênaient la plupart des gens, mais dans ce contexte de rentrée, à table, le malaise des autres pouvaient être facilement perceptible, et Casey n’était pas la plus douée pour entretenir une conversation. Enfin, si Lena n’était pas du genre à étaler chaque aspect de sa vie, elle n’en avait pas moins la conversation agréable et se montra fière à la mention de son insigne de préfète. Elle désigna le garçon assis à ses côtés, qui serait son co-préfet selon ses dires. Les deux semblaient bien s’entendre mais Morgan avait l’air un peu taciturne en cet instant, non pas que Casey soit la mieux placée pour juger qui l’était, ou peut-être que si justement. Tracy s’en sortait à merveille mais devait effectivement conjuguer les cours avec les obligations, les rondes, les soirées à organiser... Au final, cela faisait un petit paquet de choses à gérer. J’imagine qu’une bonne organisation est nécessaire. Mais si chaque année huit préfets parvenaient à faire le travail, c’est qu’il n’était pas insurmontable en soit.

Il fallait qu’elle se dise la même chose quant à son nouveau rôle à elle, que Lena ne manqua pas de relever. Pourtant, elle n’avait pas affiché son badge ni rien qui puisse laisser entendre que c’était le cas. Les rumeurs allaient toujours aussi vite à Poudlard. C’est vrai fit-elle en hochant la tête Tu comptes poursuivre le Quidditch ?

electric bird.

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John était installé à sa place, à proximité de ses collègues Armstrong et Lindberg. Il observait en silence l'assemblée, agréablement surpris de voir que la reconstruction de l'école avait pu lui redonner toute sa prestance. Qui aurait pu croire que l'école avait entièrement disparu suite à un Feudeymon...? Mandrake était attristé de ne pas voir Aurora parmi le corps enseignant. Son départ le peinait, mais il ne devait pas se laisser abattre pour autant. Maintenant plus que jamais les élèves avaient besoin que les professeurs soient au top! Ses cours étaient préparés, les sujets étaient pour certains difficiles à aborder, mais il avait une certaine confiance en la plupart de ses élèves. Il était ravi de voir que beaucoup avaient choisi de revenir malgré les événements récents. Il y avait eu des pertes et plusieurs élèves lourdement traumatisés par tout cela... Si seulement l'ex-Auror avait pu interpréter l'alerte de son scrutoscope autrement... Un Feudeymon en liberté dans l'école, il fallait être complètement fou! Rien que d'y repenser il serra machinalement son avant-bras toujours marqué par son ancienne blessure, comme si la chaleur de cette nuit-là l'assaillait encore. Bien qu'il fût trop tard ce fameux soir pour sauver l'école de cette terrible attaque, John n'oubliait pas l'enquête menée jusqu'à maintenant et il ne louperait pas la moindre occasion de mettre la main sur les responsables...

Devant lui se trouvait un verre d'eau. À côté, une fiole contenant son médicament quotidien. Même si cela faisait deux ans maintenant, sa blessure restait douloureuse. Il s'y attendait... C'était une magie noire puissante après tout. Est-ce qu'il devait revoir son traitement auprès de l'infirmier Lennox...? Ou bien est-ce que ce dernier lui répondrait la même chose que les médicomages l'an dernier? Tout serait dans sa tête. Malgré les soins, malgré le traitement, il ne ressentait pas vraiment d'amélioration significative. Bien qu'il fasse bonne figure auprès de ses collègues, le souvenir de cette nuit dans une rue de Londres l'empêche encore de dormir, parfois. La chaleur étouffante et le goût de cendres dans sa bouche, cette sensation de perdre pied peu à peu et de sombrer dans l'inconscience... Et soudain un réveil violent, le souffle coupé et le rythme cardiaque qui monte en flèche. Si un couple de moldus ne l'avait pas trouvé ce jour-là il y serait probablement passé.

Leur nouvelle directrice demanda le silence dans la salle. John tourna légèrement la tête dans sa direction afin d'écouter avec attention son discours d'investiture. Miss Appleton du département de la Justice Magique, tiens... Si on voulait lui faire avaler que c'était un pur hasard il fallait vraiment faire plus d'efforts! Si quelqu'un du Ministère prenait la direction de l'école, c'est que la menace pesait toujours sur Poudlard. Ce qui voulait aussi dire que sur ces deux mois de vacances, rien de bien valable n'avait pu être découvert. Ce ne sont pas les Aurors dépêchés à la protection du château qui avaient changé grand-chose l'année dernière, mais bon... Evelyn ne manquait certes pas d'expérience et un peu de poigne ne ferait pas de mal à l'école. Lorsqu'elle termina son discours, John applaudit légèrement et la nourriture se matérialisa sur toutes les tables de la grande salle. Le Banquet commençait.

Son discours était osé, vu la montée des actions anti-moldus de l'année dernière. C'était une bonne chose de rappeler à tout le monde que nous sommes des êtres humains avant tout et qu’aucun n'est supérieur à l'autre. Est-ce que cela serait suffisant pour autant...? Seul le temps nous le dira.

- Je suis ravi de vous voir parmi nous, miss Appleton. Le Ministère ne vous manquera pas trop? Le département de la Justice Magique y perd énormément au change. À moins que cette reconversion soudaine ne soit que temporaire?

John avait déjà pu la croiser à plusieurs reprises. Lorsque sa mission était de conduire les mangemorts et autres criminels devant le tribunal, l'ex-Auror avait déjà eu affaire à elle. Parfois son témoignage était demandé, parfois il se contentait de procéder à des escortes et des transfèrements de détenus. Il n'était malheureusement pas rare non plus qu'on le rappelle à l'ordre concernant ses méthodes d'interpellation. Si John affectionne la magie du feu, ce n'était pas forcément toujours le cas de ses collègues sur le terrain ou des criminels arrêtés manu militari. La voix du Professeur Murray attira l'attention de Mandrake. Leur nouvelle collègue semblait s'adresser à Wayde, un ancien Auror que John avait déjà côtoyé par le passé. Il haussa légèrement un sourcil à la remarque de la jeune femme, attendant de voir la réaction de son ancien camarade. Sa réponse lui arracha un léger sourire, il détourna le regard et bût une gorgée de son verre d'eau - avec le médicament bien entendu.

Le professeur Lindberg se tourna vers lui, le questionnant alors sur ses vacances.

- Ma foi, plutôt pas mal. Le climat parisien est difficile à supporter ceci dit. Mais j'ai pu revoir ma famille et c'était assez agréable. Et vous? Cette première année ne vous a pas trop chamboulé? Après les événements de la salle de duel... N'importe qui d'autre aurait tout simplement jeté l'éponge.

Le professeur Armstrong se joignit à la conversation ce qui lui fit le plus grand plaisir. Leur road trip avait été des plus enchanteurs et découvrir ainsi le plaisir moldu de la conduite avait été tout bonnement incroyable. Si on lui avait dit quelques années auparavant qu'il se retrouverait derrière le guidon d'une moto... John n'y aurait pas cru!

- Et moi une moto...! Au final, j'ai passé la ligne, mais j'ignorai que ce type d'engins pouvait s'avérer aussi dangereux !

Effectivement, ce dérapage aurait pu se terminer bien plus mal...! Heureusement, un peu de taule froissée et rien de plus. Armstrong se leva alors pour prononcer quelques mots. Son lapsus lui arracha un léger sourire, mais il saisit tout de même son verre afin de le lever et de trinquer avec l'assemblée. La discussion continuait "calmement" du côté du professeur Murray, de Wayde et de Wolfhart qui s'était rajouté à leur petit duo comique d'une manière assez cinglante. Intérieurement, John se disait qu'il avait pas mal de point commun avec son collègue. À l'issu du petit laïus de Nathanael, Murray demanda également poliment à ses collègues depuis combien de temps ils enseignaient ici. Elle cherchait sans doute à connaitre un peu mieux ses collègues et sa démarche amicale mettait Mandrake à l'aise. Lui qui ne raffolait pas vraiment des banquets et des réunions entre professeurs, c'était pour une fois un repas ou l'ex-Auror n'était pas de trop mauvaise humeur. Sans doute parce qu'il s'agissait à peine de la reprise.

- Pour ma part, j'entame ma troisième année. Je suis le Professeur John Mandrake et j'enseigne la Défense contre les Forces du Mal.

Il leva légèrement son verre en direction de sa collègue pour la saluer.

- Espérons que cette fois, il n'y aura pas d'autre créature immonde dans les canalisations ou de messages macabres inscrits sur les murs. À force, cela devient fatigant... Et redondant.

John termina son verre et prit un café. Il n'avait pas un appétit féroce aujourd'hui... Le professeur se contenta de mettre un sucre dans sa tasse et il sirota tranquillement son breuvage, attendant que les festivités passent.

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Bonne rentrée à tous

Feat Tous le monde
 

Voilà l'année a officiellement commencé. La grande question est qu'est ce qu'il va nous arriver cette année? Il ne faut pas que cela soit pire que celle passé. Je plains les nouveaux venus dans cette école. Arrivé à ce moment, après une destruction du château. Ça ne va pas être évident pour eux, enfin je présume. Fin bon évitons de gâcher ce repas. On vient à peine d'arriver quand même.

J'ai l'impression que tous le monde n'est pas du même avis que moi. Les Serpentard n'ont pas tous le même engouement que moi. En même temps je peux les comprendre. L'année dernière a laissé quelques séquelles à certains d'entre nous. Il n'y a qu'à regarder Tatiana pour le savoir. Mais bon je fais abstraction de ça, du moins j'essaye. Je ne pense pas qu'elle souhaite que l'on lui rappelle que la Serpentard a été bien toucher par ce qu'il nous est arrivé.

Ma phrase n'a pas eu le succès que j'espérais. Skyler, elle m'a jeté un de ses regards. Il m'a fait froid dans le dos. Pourquoi cette jeune élève aussi séduisante qu'elle puisse être pouvait être aussi peu sympathique? C'est fou quand même, on arrive même pas à être solidaire entre nous. Ce serait un bon début si c'était le cas. Je regarde la Sepentard et je ne pus m'empêcher de lui redire un mot d'un ton sec.

Quoi!?

En revanche Tatiana, elle n'avais pas eu le même regard froid. Mais juste hausser les épaule et me fis un sourire. Juste par politesse, je pense mais bon je ne vais relever pour ça. Je me doute qu’elle, l'année n'est pas encore passée, vu les marques qu'elle en garde. D'ailleurs en parlant de ça j'ai une petite pensée pour Solyne, qui doit pas être la plus heureuse d'être revenu. Je jette un bref coup d’œil à la table des Gryffondor, pour savoir un peu au vu de son visage comment cela ce passé. Je l'ai rencontré il y a peu, mais je la trouve sympathique malgré son humeur légèrement lunatique. Mais cela ne me dérange pas vraiment non plus. Je suis un peu pareil par moment. Je retourne mon regard sur Tatiana, vu qu'elle ne m'a pas paru farouche je reprends un ton plus amical qu'avec Skyler.

J’espère que l'on vivra une année moins.... mouvementé si je peux dire ça comme ça.

Bon peut-être pas la meilleure solution pour engager la conversation, mais au moins je ne suis pas aussi sec qu'une autre de cette maison. Bon on verra bien comment elle prend au pire tant pis j'aurais essayé.

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Bonne rentrée à tous !

La boule au ventre, je me fraye un chemin vers la Grande Salle, évitant le plus de regards possible. Regardant plus mes pieds que ce qu'il se passe devant moi, je manque de bousculer plusieurs personnes sur le trajet, et je me confonds en excuses en grimaçant de honte, les joues rouges.

Mais quelle idiote, Agathe, sérieux. Soit tu regardes devant toi, soit tu ralentis ! je m'intime mentalement.

C'est vrai que je ne suis pas douée, mais le stress de la rentrée me rend encore plus maladroite qu'à l'accoutumée. D'une nature plutôt gauche, j'ai l'impression qu'à chaque nouveau début d'année ça empire de manière drastique. Je le sais, mais je ne peux pas m'en empêcher, c'est plus fort que moi ; c'est comme si mon corps ne m'obéissait plus et décidait de m'embêter en me ridiculisant. Déjà que je ne suis pas franchement sociable, là, je peux quasiment voir tous mes espoirs de me faire de vrais amis s'envoler. Bonjour la honte. Qui aurait envie d'un rat de bibliothèque qui ne sait pas tenir sur ses pattes sans risquer de faire tomber quelque chose ou quelqu'un comme ami ? Honnêtement, je ne peux pas leur en vouloir, pas sûre que j'aurais voulu me lier d'amitié avec quelqu'un comme moi, moi non plus.
Arrivée dans la salle sans trop d'encombres, j'essaie de chercher du regard une vague connaissance, afin de ne pas m'installer seule ou, pire, de m'introduire dans un groupe d'amis sans que l'on ne m'y autorise. Je dois tirer une drôle de tête, parce que deux filles passant à côté de moi haussent un sourcil et sourient en me voyant, l'air intriguées. Je sens mon visage se réchauffer tandis que mes joues rosissent, et décide d'avancer et de m'installer là où je trouverais de la place à la table des Serdaigle. Tant pis si je m'installe seule, j'ai juste envie de me fondre dans la foule.

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Alors que ma nervosité commence à redescendre une fois la cérémonie de répartition des premières années terminée, une femme âgée aux cheveux châtains prend la parole. Je sais déjà qu'il s'agit de notre nouvelle directrice, Evelyn Appleton, qui succède au directeur Londubat. J'espère de tout cœur que les catastrophes s'évanouiront sous sa direction, mais je sais bien qu'à Poudlard, par les temps qui courent, il ne faut pas espérer grand chose.
Pourtant, je ne peux m'empêcher de boire ses paroles comme si elles étaient signe de renouveau. À cause du traumatisme qu'a été Blackman, je n'ai pu m'empêcher de frissonner de frayeur en franchissant les portes du château plus tôt dans la journée, de peur que la nouvelle directrice change d'avis subitement sur nous, les Nés-Moldus, et ne nous enferme elle aussi dans les cachots. Aussi, l'entendre proclamer haut et fort que nous sommes tous égaux me met du baume au cœur, et mon dos qui était auparavant vouté se redresse légèrement, un poids s'envolant de mes épaules. Une fois son discours terminé, Madame Appleton se rassoit, et le festin peut commencer. Un sourire se dessine sur mon visage en direction de la directrice, qui m'a fait une forte impression. Reportant mon regard sur la table qui s'est remplie de nourritures diverses plus appétissantes les unes que les autres, je jette mon dévolu sur une cuisse de poulet, l'appétit me creusant l'estomac depuis quelques minutes déjà.

« Espérons que cette année se passe sans encombres » je murmure pour moi-même.

RP commun

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Rentrée

All

Les vacances ont été presque trop rapides et, pour la première fois, je n’ai pas particulièrement envie de retourner à Poudlard. Pas après tout ce qu’on y a vécu. Pas quand on sait pertinemment que cette année ne se passera pas sans encombre. Je pourrai renoncer et ne pas y retourner, personne ne pourrait m’en vouloir et ce serait parfaitement dans mes droits. Mais je ne peux pas. Pas après avoir tenu tout ce temps. Pas alors qu’il ne me reste qu’une année à tenir avant d’être enfin diplômée. Ma jumelle a abandonné mais pour nous deux, je dois tenir le coup. Qu’est-ce qu’une année en comparaison au chemin que j’ai déjà parcouru ? Rien. Et si je veux un avenir dans le monde magique, il me faut ces ASPICs.

Je ne partage pas souvent mes doutes et mes peurs avec mon frère mais je ne doute pas un seul instant qu’il ressent mon trouble. Et bien qu’il ne m’en ait pas parlé non plus, je sais pertinemment que ce retour est dur pour lui aussi. Quand on voit ce qu’on a traversé l’année dernière … J’ai envie de croire que cette nouvelle année est synonyme de nouveau départ, mais ce n’est pas moi qu’on va berner avec ces sottises. Cette année sera comme les autres et l’objectif sera d’en sortir entier.

Le trajet du Poudlard Express, bien que long, se passa sans encombre et assez tranquillement en compagnie de Brooklyn et de Casey. Casey qui m’apprend qu’elle a été nommée Capitaine de l’équipe et que je félicite le plus chaleureusement possible. Pendant toute la durée du voyage, je n’ai pas pu m’empêcher de jeter de fréquents coups d’œil à la porte du compartiment à chaque fois qu’une ombre passait. C’est comme si j’étais prête à toute éventualité. En même temps, je n’ai plus aucune confiance en ma sécurité. Ma main toujours serrée sur ma baguette au fond de ma poche, je suis prête à me défendre. Même si je sais que ce ne sont que des élèves qui font des passages dans les couloirs, je ne suis pas rassurée pour autant. Et dans le fond, j’ai également peur de voir Darius débarquer…

Mais au final, nous arrivons à Poudlard sans qu’il n’y ait rien à signaler et je prends place à la table des Serdaigles avec Casey et je fais tout mon possible pour ne pas laisser mon regard dévier sur la table des Poufsouffle. Je ne veux pas voir sa silhouette, et je veux encore moins croiser son regard. Je me contente donc de fixer le mien sur la nouvelle directrice. Je regarde de façon assez distraite la Cérémonie de Répartition. Ma dernière. Pourtant, ça ne me fait ni chaud ni froid. Je souris distraitement à Lena lorsqu’elle s’assoit en face de nous puis la nouvelle directrice prend la parole et commence un long discours qui me fait rire intérieurement. Quand je disais que l’objectif de cette année serait de survivre. Je ne pouvais pas avoir plus raison. Même si elle semble remplie de bonnes attentions, cette nouvelle mesure qu’elle désire mettre en place risque de tourner à la catastrophe … Je regarde ensuite d’un œil vide les nouveaux professeurs et ne prend même pas la peine d’applaudir avec les autres lorsqu’elle fait apparaître le buffet. Je n’ai même pas faim. « Espérons que cette année se passe sans encombres » J’entends quelqu’un murmurer à côté de moi (Agathe). Je me retourne pour la fixer quelques instants. « C’est beau d’espérer. » Je commente avec un sourire sarcastique avant de reporter mon regard sur mon assiette vide. Pour faire bonne figure, je me saisit d’une cuisse de poulet mais je me contente de la déchiqueter dans mon assiette. A côté de moi, Casey et les nouveaux préfets se sont lancés dans une conversation que je n’ai même pas la force de suivre. Courage, il n’y a plus qu’un an à tenir.

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L'ensemble de Poudlard

Bonne rentrée à tous !

Durant un instant, Rufus pensait avoir légèrement exagéré avec sa remarque, mais en considérant la question à nouveau, il revint sur sa pensée initiale. Après l'année que les étudiants avaient eue, ce n'était certainement pas le moment de se chamailler entre professeurs alors qu'ils étaient censés représenter la paix et la sécurité au sein de l'école. Lorsque sa voisine s'excusa, les traits du visage de Rufus se détendirent. Il était inutile de rester sur une mauvaise note. Au toast du professeur Armstrong, l'allemand leva son verre et d'un simple hochement de tête acquiesça. Lorsque sa voisine et désormais collègue, Rufus ne put s'empêcher de sourire. Il appréciait de rencontrer de nouvelles personnes et encore plus lorsque celles-ci mettaient de côté leurs différends.

- " Je suis Rufus Abraham Wolffhart. Je suis le professeur d'étude des moldus. Enfin, Rufus suffira amplement pour les présentations je suppose. " - fit-il simplement. - " Il s'agit de ma seconde rentrée. Espérons simplement que cette année soit plus calme que l'année dernière ! " - ajouta t-il en riant légèrement pour ôter tout caractère tragique à sa remarque. Il n'était plus question de se lamenter, il était question d'avancer désormais.

Il attrapa un pichet de vin rouge face à lui et se servit tandis qu'il proposait déjà de servir les verres des collègues. Il n'aimait pas spécialement le vin rouge mais savait l'apprécier lorsque celui-ci en valait la peine, et clairement cette fois-ci, il fut déçu. Il fronça les sourcils et claqua sa langue, comme pour chasser le goût de la boisson. A la demande de Sinéad, il jeta un coup d'oeil au buffet et trouva les petits pois. D'un geste posé, il attrapa le plat et le déposa face à sa voisine. D'un second geste rapide après un rapide coup d'oeil, Rufus versa le contenu de son godet dans une plante se trouvant derrière lui puis reposa le récipient en argent sur la table, comme s'il ne s'était jamais rien passé. Puis il se pencha vers sa voisine et chuchota :

- " Si vous voulez mon avis, ne prenez pas de vin. Enfin, si on peut appeler ça du vin. Je n'ai jamais bu pareille piquette. " - fit-il en riant. - " Que faisiez-vous avant de devenir professeur ? " - demanda t-il avec un intérêt certain.

Il aimait connaître les parcours de chacun, leurs ambitions et leurs échecs. On en apprenait beaucoup sur une personne lorsque l'on connaissait ces détails. Ce n'était pas du voyeurisme, mais plutôt une curiosité parfois un peu maladroite. Certains préféraient occulter leur passé en mentant, d'autres en se braquant. Rufus lui, choisissait d'occulter ses années à Poudlard. Il préférait simplement dire que ses années d'études ont été difficiles, comme pour tous les étudiants de sa génération, mais qu'elle lui a aussi permis d'en apprendre beaucoup plus que ce qu'il avait imaginé, et ses explications s'arrêtaient-là. Alors quand on lui posait des questions sur ses études, il n'évoquait que ses années à Oxford et trouvait une parade lorsque l'on était un peu trop curieux. Il comprenait donc la répugnance de certains collègues à évoquer leur passé.

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Bonne rentrée à tous !

Alors que j'enfourne une première bouchée de poulet dans ma bouche, je sens des yeux me fixer. Déglutissant avec peine, je tourne doucement la tête vers la droite, et me retrouve nez à nez avec un regard noisette, intelligent mais quoiqu'un peu triste. Nous restons à nous regarder dans le blanc des yeux quelques instants, et je me surprends à paniquer encore une fois. Je reconnais cette fille, il s'agit d'Avalon, une dernière année, avec qui j'ai été coincée et traitée comme une moins que rien durant l'épisode Blackman. Une Née-Moldue. Elle a beaucoup plus souffert que moi, et je n'ose imaginer ce qu'elle a pu traverser.
Elle m'a entendu. Elle m'a entendu et maintenant, elle me trouve complètement idiote, c'est ça ?
Je fuis son regard interrogateur et fixe mon assiette, prenant ma fourchette en main à la hâte, faisant semblant de m'intéresser à autre chose.

« C'est beau d'espérer. »

Je me fige. Son ton sarcastique me fait froid dans le dos, mais, en même temps, je ne peux que la comprendre. Avec tout ce qu'on a traversé, c'est difficile — voire impossible pour certains — de croire qu'une année normale puisse nous attendre. Mais j'ai envie de croire que nous n'avons pas traversé tout ça pour rien, j'ai envie de croire que les choses peuvent s'arranger, j'ai envie de croire qu'un avenir ordinaire peut avoir lieu.
J'observe Avalon du coin de l'œil, et malgré le fait que ses amies — dont Casey qui, selon les bruits de couloir, serait notre nouvelle capitaine de l'équipe de Quidditch — se soient lancées dans une nouvelle discussion, elle a l'air absente. Tout comme je l'ai fait quelques minutes auparavant, elle fixe son assiette en triturant son poulet, afin de pouvoir concentrer son regard sur autre chose que des sourires innocents et des rires jovials. Je ne peux m'empêcher de ressentir un pincement au cœur en la contemplant. Je vois bien qu'elle n'est pas au meilleur de sa forme, qu'elle a l'air d'être là plus par contrainte que par envie. Mais je ne suis pas son amie, je ne sais même pas si elle se souvient de moi, alors je me vois mal lui demander ce qui ne va pas.
Je soupire lentement et gigote sur le banc, ne sachant trop que faire. Alors je plante à nouveau ma fourchette dans un morceau de poulet avant de le mastiquer d'un air distrait. J'ai beau essayé de me concentrer sur autre chose, mon esprit ne pense qu'à ce que m'a dit ma camarade de septième année, sa phrase tournant en boucle dans ma tête. Je pose alors pour la énième fois ma fourchette, et me mord la lèvre inférieure, décidée à reprendre la conversation. Tout ce que je veux, c'est que tout le monde aborde cette année avec plus de légèreté que les précédentes, sans pour autant baisser sa garde. Qu'on ait une chance d'être heureux. Et si j'ai une petite chance de l'aider dans cette voie, alors pourquoi pas essayer ?

« Si on n'a plus espoir en rien, qu'est-ce qui vaut encore la peine d'être vécu ? » je lui demande timidement, la tête baissée et les joues rosies.

Puis je me tourne doucement vers elle, un petit sourire se voulant amical sur le bout des lèvres.
J'espère que cette année se passera bien pour toi, tu sais.

RP commun

Rentrée

Toute l'école

Au final, c’est comme si je n’avais pas vraiment quitté Poudlard. L’interlude chez mes parents adoptifs avait été presque trop court, ponctué par l’arrivée de Solyne. Et me voilà déjà dans le Poudlard Express pour de nouveau rejoindre l’école pour l’année. Ils disent que l’école est reconstruite, pourtant lorsque nous l’avons quitté mi-août, il restait encore beaucoup de boulot. Je suis presque curieux de voir l’état dans lequel nous allons retrouver le château.

Le voyage se déroule assez rapidement. J’ai à peine le temps de saluer les gars que je dois déjà me retrouver dans le compartiment des préfets où je découvre presqu’avec horreur que c’est Rhys qui porte l’insigne chez les Serpentards. Heureusement, il en faut plus pour me démonter et je ne laisse rien paraître tandis que je lui sers la main pour le féliciter. Cette année promet encore d’être … Intéressante. Je fais connaissance avec le nouveau duo de Serdaigle ainsi qu’avec Ollie. Au final, il n’y a que les Gryffondor qui ont gardé leurs deux préfets et je sens que Prudence est ravie de me revoir avec elle.

La perspective du buffet de rentrée pousse mon ventre à se mettre à grogner dès 18h. J’aurai été le premier à sauter dans une calèche pour me rendre dans la Grande Salle si mon rôle de préfet n’avait pas prévalu. A peine arrivés à Pré-au-Lard, nous devons guider les élèves sur le quai et un gosse pleurnichard me supplie de l’aider à retrouver son crapaud qui s’est enfui pendant le trajet. Quelle poisse. Je dois même me taper le chemin avec lui.

J’arrive tout juste à temps avant la répartition et me glisse à côté de Solyne. « Je ne t’ai pas trop manqué ? » Je lui demande avec un clin d’œil avant de reporter mon attention sur les mômes qui sont dorénavant appelés pour être répartis dans les quatre maisons. Je ne manque pas de remarquer la grande perche qui en fait partie et qui n’a clairement pas 11 ans. C’est pas souvent qu’on se retrouve avec des nouveaux.

La nouvelle directrice enchaîne ensuite sur un discours qui a le don de torturer mon ventre, bonnement et simplement. J’essaie de me concentrer sur ses paroles pour faire passer le temps plus vite. Beaucoup de blabla et une promesse de découvrir le monde des moldus et des nés-moldus. Super, ça me fait une belle jambe, j’ai grandi dedans. Je lui souhaite bien du courage pour en entraîner certains dedans. Elle présente ensuite les nouveaux professeurs et je ne manque pas de froncer les sourcils lorsque je la vois, Sinéad Murray, l’amie de ma mère. Même ici à Poudlard, Daphné trouve un moyen de me surveiller …

Enfin les élèves applaudissent et les victuailles apparaissent. « Pas trop tôt ! Je crève la dalle. » Et je rempli rapidement mon assiette pour enfin pouvoir calmer mon ventre. Mon attention se porte ensuite sur la conversation de mon meilleur ami Tom et de Solyne. « Je suis sûr que cette année va être très intéressante. Déjà Darius est de retour, et vous avez vu ce nouveau qu’ils ont réparti chez les Poufsouffle ? Vous pensez qu’il a quel âge ? En tout cas, il a l’air ravi d’être ici. » Je commente en lui jetant un coup d’œil amusé.

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BONNE RENTRÉE À TOUS !

Sans pour autant être un maître dans l’art des relations humaines, le jeune professeur aimait à penser que sa bonne humeur naturelle parvenait à mettre n’importe qui à l’aise, collègues comme élèves et, en ce début d’année, voyant de nouvelles têtes parmi le personnel de l’école, le londonien voulut bien faire. Il avait été présent au premier plan pour assister à l’incendie de l’année dernière, il avait même été blessé alors que le chaos régnait ici bas, aussi était-il parfaitement conscient que le moral ne pouvait pas être au beau fixe, pas pour tout le monde en tout cas. Pour les élèves il n’y avait pas grand-chose qu’il puisse faire pour le moment, il devrait attendre le début des cours pour prendre la température mais, pour le moment, ce qui lui importait était qu’une bonne ambiance s’installe entre les différents membres du personnel.
Il se souvenait des soirées au coin du feu avec certains de ses anciens collègues, des conversations éclairées avec quelques visages aujourd’hui disparus, des verres partagés avec certains qu’il considérait comme étant ses amis, mais aujourd’hui plusieurs d’entre eux s’ne étaient allés, si bien que parfois Nathan avait encore du mal à reconnaître quelques visages familiers dans la tablée dont il faisait partie. Mais cela faisait sans doute partie des risques du métier, peut-être que lui-même vivait ses premières et dernières années comme professeur à Poudlard : qui pouvait le dire ? Peut-être repartirait-il à ses premières amours en laissant tout derrière lui, comme il l’avait fait jadis, ou peut-être était-ce définitivement sa voie.

Il n’en savait foutrement rien mais s’il était conscient d’une chose, au moins, c’était que le temps n’était pas venu pour se poser de telles questions. Il s’agissait de la rentrée, l’occasion de partager ce qu’il savait et, peut-être, de faire de nouvelles connaissances. Parmi ces nouvelles connaissances, justement, le jeune homme se pencha sur la présence d’une de ses collègues qui crut bon de réagir à son petit speech, aussi peu motivant puisse être ce dernier. Réagissait-elle par politesse, ou parce qu’elle en avait vraiment envie ? La raison importait finalement peu, car l’Armstrong écouta cette nouvelle venue se présenter, en notant dans un coin de sa tête la matière enseignée. Il se fendit ensuite d’un petit sourire, discret, en se présentant à son tour un peu plus clairement.

- Nathanael Armstrong, enchanté de faire officiellement connaissance. Je m’occupe de transmettre mes modestes connaissances sur les créatures magiques.

Modeste ? Oui il l’était, car le monde était vaste, très vaste et son chemin ne faisait que commencer. Certes il avait pas mal roulé sa bosse, pas mal voyagé mais cela ne s’arrêtait pas là pour autant. Il poursuivit donc son explication, en vocalisant quelque chose dont il venait tout juste de se rappeler.

- Cela me fait penser, d’ailleurs, que j’ai quelques ingrédients qui n’attendent que vous. Il faudra que je passe vous les déposer, dans les jours à venir.

La collaboration entre leurs deux matières était évidente et, l’année dernière, Nathanael avait fourni un certain nombre d’ingrédients à la dernière maîtresse des potions, mais celle-ci revêtait désormais une nouvelle identité. Il fallait donc se découvrir, s’apprivoiser de nouveau afin qu’une relation saine s’installe, comme avec chaque nouveau professeur à dire vrai. Mais elle ? Oui, Nathan était certain de la revoir très bientôt. Peut-être même, si elle avait du temps libre, voudrait-elle participer à une récolte d’ingrédients avec elle.

- Oh je suis encore un p’tit nouveau, ce n’est que ma deuxième rentrée. En tout cas si j’peux aider, il ne faut pas hésiter. Ma porte est littéralement toujours ouverte.

Sa porte de classe en tout cas, pour ses quartiers personnels et sa réserve c’était une toute autre paire de manches. Ainsi, après ces présentation succincte, oubliant de mentionner qu’il était arrivé en fin d’année, deux cycles scolaires plus tôt, le jeune homme laissa son regard se perdre sur les assiettes devant lui. Parler était une bonne chose, toujours, mais avec quoi allait-il remplir son estomac ?

A table !

:copyright: ANARCISS sur epicode

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Bonne rentrée à tous !

Je me trouve à mon premier banquet de cérémonie de répartition en tant que professeur. Bien que ce soit la deuxième année que j'enseigne à Poudlard. Je ne suis arrivé qu'en milieu d'année dans cet établissement. La cérémonie avait déjà commencé et nous avons eu une petite présentation des nouveaux membres du staff scolaire ainsi que notre nouvelle directrice.

Ensuite le banquet commence, je ne vois pas le Professeure Jones. J'en déduis qu'elle avait surement décidé de ne pas revenir. C'était bien dommage, car je dois avouer que c'était quelqu'un que j'appréciais. Alors que certaines personnes commencent à déguster quelques mets. Je me tourne ensuite vers le Professeur Mandrake pour lui demander comment s'est vacances se sont passées.

John se tourne vers moi et me raconte qu'il était parti en France et avait pu revoir sa famille. Puis c'est à son tour de me questionner. Alors que j'apprête à lui répondre, le Professeur Armstrong lève son verre pour porter un toast à cette nouvelle année. J'imite l'ensemble du corps enseignant et lève mon verre de vin rouge. Après avoir bu une petite gorgée de ce nectar, je finis par répondre au Professeur Mandrake:

"Et je suis retourné en Suède où le climat était très doux et pu profiter pour voir ma famille. En ce qui concerne ma première année, dire que les événements ne m'ont pas marqué serait un mensonge. Mais je dois vous avouer John qu'il était pour moi, impossible de ne pas revenir enseigner ici."

Après lui avoir répondu, c'est notre Professeure de Potion qui fait son apparition. Elle questionne un peu ses collègues pour en savoir un peu plus sur eux. C'est le Professeur Mandrake qui lui répond en premier. C'était sa troisième année en tant que Professeur. Puis c'est ensuite le Professeur Wolffhart qui se présente et c'est ensuite notre Professeur de Soin aux créatures magiques. Alors qu'il termine de parler, je me tourne alors vers notre Professeure de Potion et avec un magnifique sourire lui répond:

"Et bien je suis Harold Lindberg, Professeur de Métamorphose. Et je n'ai rejoint le corps enseignant qu'à partir du mois d'avril de cette année. Donc comme vous Professeure Murray, je suis un petit nouveau dans un sens."

Après avoir terminé de répondre à notre Professeure de Potion. Je m’attaque à la dégustation d'une petite soupe de poisson à la norvégienne qui me rappelle d'ancien repas que ma mère me préparait enfant. Il était temps pour moi de remplir mon estomac et attendrais de voir ce qui allait se passer pour participer aux différentes conversations.

Codage par Libella sur Graphiorum

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Rentrée des classes

On prend les mêmes et on recommence

-Je ne t'ai pas trop manqué ?

Killian avait déjà reporté son attention sur les jeunes sorciers en train de se faire répartir. Il ne vit donc rien de son sourire en coin, mais il pu sans aucun doute percevoir ses mots qu'elle lui glissa discrètement à l'oreille :

-Il semblerait que de nous deux, ce soit toi le plus en manque, puisque tu as choisi de t'asseoir à côté de moi. T'en fais pas chéri, j'étais en bonne compagnie.

Elle ne se lasserait jamais de ce jeu de provocation avec Killian. Et il était encore plus amusant lorsqu'on se trouvait au milieu de tous les élèves de Poudlard. Quoi que le fait qu'elle utilise le terme « chéri » risquait de le faire vomir. Tant pis, le risque était pris. Le fait qu'elle désigne Tom comme de bonne compagnie alors qu'il était son meilleur ami risquait de ne pas vraiment lui plaire non plus. Ces deux semaines chez les Knight lui avait appris que Killian devenait quelques peu possessif avec elle. Ou il l'avait toujours été mais le cachait soigneusement. Les mots, les gestes, ne trompent pas. Elle reporta elle aussi son attention sur les premières années, comme si de rien était.

Après le discours de la directrice, Tom lui demanda comment elle allait d'un air soucieux, sans manquer d'arborer son fidèle sourire. Ce mec avait la joie de vivre collé à la peau, il était . Elle aurait difficilement pu être mieux entourée avec Killi
Solyne lui rendit son sourire et lui répondit sans trop élever la voix, afin que seul lui puisse entendre sa réponse :

-Je vais bien, bien mieux que la dernière fois qu'on s'est croisé. Une petite moue amusée accompagna ses mots.

-Bizarre, hein, de revenir là après tout ce qu’il s’est passé l’année dernière ?

-Bizarre, angoissant, terrifiant.. On pourrait en trouver des termes. Rapelle moi ce que je fous ici déjà ? Elle lui sourit de nouveau. Et toi comment tu vas ?

Killian qui venait de remplir son assiette donna lui aussi son avis sur cette année :

-Je suis sûr que cette année va être très intéressante. Déjà Darius est de retour, et vous avez vu ce nouveau qu’ils ont réparti chez les Poufsouffle ? Vous pensez qu’il a quel âge ? En tout cas, il a l’air ravi d’être ici.

-Darius est de retour, mais je ne vois nul part Ash' et Charlie, fit remarquer la blondinette. Combien d'élèves ont décidés de ne pas revenir ? Est ce qu'on devrait pas foutre le camp pendant qu'il est encore temps ?

Le visage de la blondinette s'assombrit. Combien de fois s'était-elle posée la question ? Revenir, ne pas revenir ? Elle s'était grillée aux yeux de tous ceux qui auraient pu l'accueillir. Elle n'avait donc plus eu le choix et se retrouvait assise à la table des Gryffondors. Mais n'était-il pas encore temps de chercher un échappatoire ? Elle laissa glisser son regard sur les quatres tables, se demandant combien d'élèves avaient fait ce choix de ne jamais remettre les pieds dans cette école. Elle tenta tant bien que mal de chasser ses idées, et repensa à ce qu'avait dit Killian à propos de l'étudiant qui venait d'être répartit chez les Poufsouffles.

-Oui ce Poufsouffle n'a pas l'air d'aller très bien. Il doit être en cinquième année, quelque chose comme ça. J'essaierai d'aller lui parler à l'occasion. Avoir quelqu'un à qui se confier dans cette école ce n'est pas du luxe.

Solyne évita soigneusement le regard de Killian. Non, elle n'avait pas du tout dit ça pour embêter le préfet et sa soudaine possessivité. Quoi que..

code by bat'phanie

SKYLER
&
OTHERS

Quelqu'un a une corde et un tabouret à me prêter ? Personne ? Fais chier.

Franchement ça me gave. Je préférerai mille fois être à Brighon. Déjà parce que les cocktails de Papa sont vachement meilleurs que cet espèce de jus de citrouille qu'ils nous servent à tire larigot ici - en plus d'être relevés d'une pointe d'alcool pas désagréable au palais. Ensuite, parce que mes amis me manquent. Je n'ai jamais osé avouer cette crainte à voix haute, mais j'ai peur qu'ils ne finissent par me remplacer. Loin des yeux, loin du coeur à ce qu'on raconte. Si jamais ils me rayaient de leur vie, je deviendrai quoi moi ? Je n'ai aucune affinité avec les gens d'ici et ce n'est pas près de changer. Preuve en est, le regard que je lance en direction de Damian n'a rien d'amical. Pourquoi le serai-je ? Ce mec me sort par les yeux et ça ne date pas d'hier. Un privilégié de naissance, qui a voulu jouer les héros pendant l'année de Blackman et qui en a payé un prix inutile. Redoubler à cause d'un excès de bravoure, tu parles d'une connerie. Preuve ultime, s'il en fallait une, de sa connerie. Si j'étais chauvine, j'aurais pu dire qu'il faisait honte à la maison Serpentard. Mais entre nous, je m'en contrefous royalement de cette maison et du soit-disant honneur que nous lui devons. C'est juste que ce gars me tape sur le système, même quand il n'ouvre pas la bouche. Y'a qu'à voir comment il se sert à table, comme s'il n'avait pas mangé depuis six mois. Moi, j'ai l'estomac noué.

Je ne dois pas être la seule à qui ce banquet coupe l'appétit. J'aperçois non loin de Damian une fille de notre maison. Tara, Tiana ? Tatiana ? Peu importe, elle n'a pas assez d'importance pour que je prenne la peine de retenir son prénom. Ce que je vois, en tout cas, c'est qu'elle n'a quasiment rien mis dans son assiette. Trac de rentrée ? Je n'ai pas le loisir de me pencher davantage sur cette question que j'entends Damian me répondre, froidement. Un seul mot, mais ça suffit à me mettre en rogne. Je sers les poings sur mes couverts, tandis que je tourne vivement la tête en direction de mon interlocuteur. Prends garde à toi Fulnem, ça ne va pas être une partie de plaisir. « Ne prends pas ce ton là avec moi. » Lui intime-je d'un ton autoritaire, froid - glacial même - mais relativement posé. Je sers toujours mon couteau et ma fourchette entre mes doigts, mes yeux bleu azur pourraient le transpercer sur place s'ils le pouvaient. Ce n'est certainement pas une idée judicieuse de faire une esclandre le premier jour mais la seule chose qui me soulagerait, ce serait de lui foutre mon poing dans la figure.

Comme s'il ne m'avait pas déjà assez énervée comme cela, Damian se tourne à présent vers la fille qui ne mange rien et continue d'échanger des banalités. Aucun charisme, pas une once d'intelligence, ce mec me dépite. Non mais sérieux, de quel droit se permettait-il d'espérer passer une année moins mouvementée alors qu'il n'était même pas la cible des attaques de l'an passé ?! Franchement, ça me met hors de moi. Heureusement, j'ai appris à contrôler plus ou moins mon impulsivité au fil des années. Surtout après ma deuxième année ici : être torturée parce qu'on l'a un peu trop ouvert, ça vous sert de leçon. Alors je fais du mieux que je peux pour ignorer cet idiot du village. Néanmoins, mes yeux ne peuvent s'empêcher de trahir mes pensées. J'essaie de focaliser mon regard ailleurs, pour me calmer. Ce n'est pas le moment de déjà me faire remarquer par notre nouvelle directrice de maison, si j'ai envie qu'elle me foute la paix à l'avenir.

CODAGE PAR AMIANTE

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Je ne savais plus quoi faire. En me dirigeant à petits pas vers le quai du Poudlard Express, j’étais partagée entre tourner les talons et rentrer chez moi – même si mon grand-père allait m’en empêcher - ou m’avancer bien en évidence devant le train, à la recherche de mes amis, des camarades de ma maison, mais surtout, à la rechercher elle. Finalement, j’optais pour la deuxième option. Je m’avançais avec mon grand-père jusqu’à la voie 9 ¾ et je l’attendis. Malgré toute cette foule et mon petit mètre cinquante-trois, j’entraperçus des visages familiers allant des personnes qui m’indifféraient jusqu’à celles que je me réjouissais de revoir. Et tout à coup, je la vis : plus belle et plus souriante que jamais. Elle avait pris quelques centimètres, elle était modestement vêtue, mais cela n’entachait en rien sa beauté. Mon cœur en bâtit à tout rompre. Enfin.

La suite se passa très vite entre les retrouvailles, les câlins et les larmes. C’était très émouvant de se revoir après tout ce temps, alors que je n’avais pas été sûre de revenir, alors que des élèves avaient laissé leurs vies au château. Nous montâmes au dernier moment dans le train avant que celui-ci ne reprenne ce trajet rituel de chaque début d’année. Je voyais cette année comme une chance de faire mieux, de profiter de chaque instant que j’allais passer à l’école. Durant le trajet, nous discutâmes peu, Hilary étant fatiguée de son précédent trajet. C’est la raison pour laquelle elle ne s’était probablement pas aperçue que je n’agissais pas comme d’habitude. J’avais cette étrange pointe au cœur à chaque fois qu’elle m’adressait la parole ou qu’elle me regardait droit dans les yeux. Elle ne se rendra peut-être jamais compte à quel point j’avais eu peur de la perdre.

Le soir venu, nous attendions devant l’entrée du château. Comme d’habitude, nous allions découvrir les visages des futures premières années. J’étais très enjouée à l’idée de revoir la cérémonie. Dire que cela faisait déjà deux ans ! À la vue de l’intérieur flambant neuf du château et du majestueux plafond de la Grande Salle, il était difficile de me rendre compte que j’y étais finalement. J’étais finalement revenue. Et j’allais revoir tous mes amis, mes camarades de maison. Un bonheur inespéré m’envahit alors qu’Hilary et moi prenions place à notre table. Je revis Prudence, Jeanne, Solyne et même Judith au loin. Hilary, quant à elle, appela Maya que nous voyions à peine depuis la table des Poufsouffle. Je me mis à rire devant autant de d’engouement.

La cérémonie des premières années passée, la place fut faite au discours du directeur. Ou bien de la directrice. À mesure qu’elle parlait, je détaillai cette dame qui m’inspirait étrangement confiance, chose que je n’avais jamais pensé de Londubat. Pour la plupart des élèves, nous revenions à Poudlard avec le cœur gros, mais peut-être pas autant que si l’ex-directeur était resté. Le discours de cette directrice était bien long, mais avait au moins le mérite d’être clair. J’échangeais quelques coups d’œil avec Hilary. Restait à savoir si Madame Appleton avait autant d’intégrité que ses paroles. J’applaudis mécaniquement, comme le reste des sorciers dans la Salle. Enfin, après le « bon appétit », nous lorgnâmes goulument sur les nombreux plats qui s’offrirent à nous avant de manger avec plaisir.

Et alors que je dirigeais ma main droite sur une bonne cuisse de poulet rôti, la question d’Hilary me coupa dans mon élan : « Au fait, tu voulais me dire quoi Eli ? demanda-t-elle avec innocence en se servant copieusement. Rien de grave au moins ? ». Je me serais étouffée si j’avais commencé à manger. Je regardai mon plat vide, les yeux gros, en panique. Je n’osais regarder mon amie. Et au moment où j’allais répondre futilement, un élève de deuxième année salua Hilary par un heureux hasard. « Salut Hilary alors prête pour cette nouvelle rentrée ? » Ils avaient l’air de bien se connaître. Je profitai de l’occasion pour me présenter, comme il me regardait avec curiosité. « Salut, moi c’est Eliana. On a eu l’occasion de se voir, mais jamais de nous présenter. » fis-je avec un petit sourire en lui tendant la main.

À l’intérieur, mon cœur battait très vite. Je l’avais échappé belle.

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nouvelle année

Eliana n’eut pas le temps de répondre à sa question. Bah, ce n’était pas bien grave ! Elles avaient toute l’année pour parler de ce que Eli voulait lui dire ou même d’autre chose. Cette année encore, elles allaient se retrouver à partager le même dortoir. Hilary allait devoir refaire son stock de confiseries avec sa meilleure amie et de trouver une bonne cachette. Ils n’échapperaient peut-être pas à un autre incendie, mais ils échapperaient aux mains baladeuses qui n’appartenaient pas à Eliana ou à elle-même.
D’ailleurs, cet incendie, maintenant qu’elle y repensait, ils n’avaient rien pu faire pour l’éteindre plus tôt ? Le lac n’était pas très loin. Ils auraient pu… prendre une grande lance à eau comme les pompiers et asperger tout le château avec ? Ça aurait été dommage pour le lac qui se serait vidé, mais ça aurait pu éteindre le feu, non ? Ils étaient pas censés être des sorciers les gens d’ici ?
Elle n’y comprenait rien. De toute façon, ça, elle ne voulait pas le comprendre. L’incendie, c’était du passé. Le loup-garou avait peut-être existé, mais elle préférait ne pas y penser.
Pensées positives. Pensées positives ! Maya était pas loin. Eliana était juste à côté d’elle. Le Quidditch allait reprendre. Que du positif !

C’est Florent qui interrompit la conversation entre les deux amies.
Un peu trop timide pour regarder Florent dans les yeux, Hilary baissa d’abord la tête pour regarder son assiette avant de lui répondre. « Pl… Plus ou moins. » Il y avait certaines choses qu’elle attendait avec impatience. Retrouver Judith en classe n’en faisait pas partie. « Et toi ? » Toujours retourner la question à son interlocuteur. D'ailleurs, elle se demandait si Florent était fan de Quidditch. Une question très importante, à son sens. Il était dans la même classe que Maya normalement, donc une classe de moins qu'elle, donc en deuxième année. S'il avait gardé vol, il pourrait se présenter aux sélections de cette année. Maya aussi. Oh, elles allaient devoir en parler toutes les deux, des sélections !
La tête blonde reporta son attention sur Eliana. Elle ne savait si son amie était pour ou contre être rejointe, comme ça, sans prévenir. Hilary n’aurait pas beaucoup apprécié. Mais c’était Eliana. Eliana était super gentille. Ça n’avait pas l’air de lui poser de problème. Elle se présenta même à Florent.
« C’est un ami de Maya », commença-t-elle. « Je t’ai parlé de Maya ou pas ? » Priest ne savait plus. Si c’était pas le cas, elle pouvait toujours commencer maintenant. Elle pouvait parler de Maya pendant des heures.

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Aleksey
+ SerdaiglesBanquet & Répartition La répartition dans les grandes maisons de Poudlard, c'est un grand spectacle dont on ne se lasse jamais, une manière d'introniser les nouveaux venus dans ce qui sera leur famille pour sept ans. La liesse et les applaudissements sont légion et certain première année sont accueilli avec plus de ferveur que d'autre. Souvent, la différence tient au nom de famille ou à l'assurance que dégagent ces jeunes sorciers et sorcières fraîchement débarqués. Tout cela trahit leur ascendance et il faut se l'avouer, la bataille des maisons est féroce à Poudlard. Chaque maison connaît les grandes familles qui lui sont fidèles. Traditionnellement, les Weasley vont chez les rouges ou les Macmillan chez les jaunes. Quant aux Silvers, ils finissent toujours chez les Serdaibles. Mais pour Aleksey dont la mère est une Avery, le Choixpeau avait quelque peu hésité. Six ans plus tard, Aleksey se questionne toujours, aurait il était mieux à Serpentard ?

L'accueil des maisons diffère tout autant que le profil des élèves qui y sont préférés. Chez les Poufsouffle, c'est avec chaleur et bienveillance qu'on prend place à table. À Gryffondor il y'a comme une liesse de finale de Quidditch, et cela pour chaque nouvelle nomination. À Serdaigle les applaudissements sont mesurés, on s'installe à table comme on entre dans une congrégation, avec sérieux et conviction. Quant à Serpentard, les applaudissements sont francs, et on accueille les nouveaux venus avec fierté et fraternité. On dit beaucoup de mal des verts, mais il faut avouer qu'ils traitent leur camarade de maison avec une grande noblesse. Ils ont avec Gryffondor gardé en mémoire ce que doit être une maison... Un esprit de corps et de famille que ne cultive plus vraiment la maison Serdaigle. Plus que jamais Silvers ne se sent pas à sa place attablé chez les bleus, les Serdaigles sont très individualiste. Lui-même l'est, silencieux désabusé et désintéressé il a davantage d'amis chez les autres maisons que dans la sienne, c'est un comble.

Une place est libre devant Lena et Casey. Respectivement promu préfète et capitaine de Quidditch, elles sont ce que la maison Roana Serdaigle fait de mieux... Aleksey les saluts rapidement d'un simple sourire courtois, puis il s'assoie sans plus de cérémonie à coté d'Avalon, qu'il ne remarque même pas. Il n'y a ni animosité ni familiarité derrière ce geste. Pas franchement loquace, Aleksey n'est pas connu pour être un mauvais bougre, c'est un garçon, serviable et bienveillant. On ne lui connait aucune saute d'humeur, il fait preuve en toute circonstance d'un calme et d'une sérénité tranquille. Las et pensif, les mains sous le menton il regarde la grande table des enseignants. Cela le surprend de voir Jane intégré l'équipe éducative de Poudlard, il y'a de cela deux semaines il lui écrivait encore une lettre pour lui dire à quel point l'ancienne Serdaigle manque à la maison. Jane c'est de la douceur et de la bienveillance en barre, à elle seule elle bouleverserait l'ambiance de la maison Serdaigle.
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Bonne rentrée à tous !

Feat les Professeurs et élèves

Florent s'était installé à la table des Gryffondors avant que débute la cérémonie de répartition. Par la suite, c'est la nouvelle directrice qui prit la parole en parlant principalement des sorciers issus de famille Moldus. Florent en écouta que des brides même si au fond il semblait être très intéressante.

Par la suite, le Gryffondor qui était à présent en deuxième année avait aperçu Hilary lui faire un petit signe. Florent n'avait pas vraiment pu discuter avec elle, mais il avait passé un bon moment en sa compagnie lors du feu de camp de cet été. C'était surtout grâce à Maya que Florent avait pu passer ce moment.

Florent se rapprocha alors des deux jeunes filles et il salua du coup Hilary. Il se tourna ensuite vers l'amie d'Hilary pour la saluer à son tour. Mais cette dernière prit les devant et se présenta:

« Salut, moi c’est Eliana. On a eu l’occasion de se voir, mais jamais de nous présenter. »

Eliana tout en se présentant tendit alors sa main en direction de Florent. Le deuxième année la saisit et il lui répondit joyeusement:

"Enchanté du coup moi, c'est Florent et je dirais qu'avec Hilary, on a une amie en commun qui s'appelle Maya."

Après cette réponse, le Gryffondor regarda ensuite Hilary lui répondre à sa question et lui demande aussi s'il était prêt pour cette nouvelle rentrée. Il y réfléchit un moment avant de lui répondre:

"Et bien je ne sais pas trop. Oh fait j'ai cru comprendre qu'Alexis était devenue la capitaine de l'équipe de Quidditch et qu'il y aurait des places à prendre au sein de l'équipe. Je dois vous avouer que je vais surement tenter ma chance et vous ? Enfin en ce qui te concerne Hilary, tu vas rester dans l’équipe ?"

Alors qu'il venait à peine de terminer de parler, Florent commença par boire quelques gorgées de son jus de fruit pour désaltérer. Puis ensuite il commença à manger les différentes choses qu'il avait pu mettre dans son assiette. Pendant ce temps, Hilary et Eliana continuèrent leur discussion.

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Bonne rentrée à tous!

tout le monde

Le banquet avait commencé, et comme chaque année, Tatiana se retrouvait un peu perdue, sans savoir réellement que faire, de peur de se faire remarquer si elle ne mangeait rien. Mais elle aimait voir tous ces mets apparaître, pouvoir observer toute la nourriture qui se trouvait devant elle comme si elle n’avait jamais mangé de sa vie et qu’elle se trouvait avec l’opportunité d’avoir ce qu’elle voulait, absolument tout ce qu’elle voulait. Elle aimait sentir la nourriture, beaucoup plus que la voir arriver dans son estomac, et c’est ce qu’elle faisait, elle observait, elle sentait, elle écoutait. C’était tout ce qu’il lui fallait, ça lui permettait de se dire que finalement, peut-être que tout allait revenir à la normale. C’était une fausse idée à laquelle elle ne croyait pas vraiment mais au moins, elle était là, quelque part, tentant de la rassurer un minimum. Les Serpentards avaient toujours été un peu étranges, dans la façon, surtout, dont les élèves entre eux interagissaient. Ce n’était pas plus mal, selon la Dwyer, qui préférait cette ambiance et ces caractères un peu disparates qui avaient, la plupart du temps, du mal à s’entendre.

Tatiana ne connaissait pas bien Skyler, au mieux, elle avait dû lui parler une ou deux fois depuis qu’elles étaient toutes les deux à Poudlard, et seulement pour se donner des directions ou se passer le sel et le poulet. Rien de bien fort quant à la connaissance qu’elle avait donc de la fille, qui se mit à répondre à Damian. Mais elle ne put s’empêcher de sourire en écoutant la joute verbale qui commençait à poindre. Elle ne se laissait pas faire et avait sans doute une forte opinion de tous ceux qui croisaient son regard. Ce n’était pas plus mal. C’est le genre de personnes que Tatiana appréciait. Notamment parce qu’elle s’y retrouvait bien. Ce serait autre chose si son ton sec et quelque peu condescendant lui était adressé, mais tant qu’il visait les autres, elle pouvait bien en profiter. Il y avait tout de même une certaine logique, finalement, à voir toutes ses personnes réunies à table. Et si la plupart regardaient ailleurs, loin de leur petit groupe involontaire, il y avait, comme pour les autres, une certaine unité qui régnait. Tatiana se sentait apaisée, tout à coup. A la maison, il n’y avait guère qu’elle, ses livres et son père pour tenter de lui sortir la tête de son cauchemar. Et encore … Que pouvait-il faire, tout moldu qu’il était, contre un mal qui ne touchait même pas son monde ? Mais ici, au moins, elle avait des distractions, un million de distractions même, si l’on comptait les mets qu’elle dévorait des yeux et les âmes lancées dans des conversations enthousiastes.

Damian tenta une seconde fois de faire la conversation, et sans doute qu’on pourra considérer l’essai comme un échec. Les sourcils de Tatiana se levèrent. Est-ce qu’il se moquait d’elle? Est-ce qu’il voulait vraiment la pousser à se rappeler ce qu’il s’était passé l’an dernier et ce qu’elle avait perdue? ça n’avait pas l’air, il semblait juste beaucoup trop maladroit, mais elle mit quelques secondes à répondre, rien que pour laisser passer le moment où elle l’envoyait gentiment paître. “ Mouvementée hein … C’est … Un mot pour la décrire. Pas le bon, si tu veux mon avis.” Elle gardait ce ton posé et peut-être un peu trop mesuré pour sembler honnête. Mais c’est ainsi qu’elle avait appris à vivre en société, elle n’allait pas perdre ses habitudes maintenant, peu importait ce que pensait sa mère d’elle. “ J’ai hâte de connaître notre nouvelle professeure de potions, pas vous?” Tatiana s’adressait également à Skyler comme un appel pour ne pas laisser la conversation dériver. Honnêtement, elle n’en avait que faire de la discussion actuelle, mais s’il fallait vraiment qu’elle parle, autant qu’ils évitent tout ce qui avait rapport avec le Feudeymon.

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Bonne rentrée à tous

ft. WES MACCREERY et les participants

S’il y avait une chose dont le monde sorcier avait dû douter ces derniers mois, c’était bien la réouverture de Poudlard pour la rentrée ! Et pourtant, en refermant la porte de sa chambre, Wes ne pouvait que constater qu’ils l’avaient fait. Tous les gars qui étaient venus travailler d’arrache-pied durant deux mois, ces pauvres ouvriers qui n’avaient pas vraiment connu de repos tant le chantier était urgent et interminables, ils étaient parvenus à réaliser l’impossible. Aujourd’hui, premier septembre deux mille vingt-cinq, l’école renaissait. En remontant doucement le couloir, il ne put s’empêcher d’avoir une pensée pleine d’affection pour tous les mômes qui avaient sacrifié leurs vacances pour venir prêter main forte. Qu’il s’agisse des deux demoiselles qui partageaient désormais ses traumatismes (il avait d’ailleurs entendu dire que @Bonnie L. Elsing était devenue préfète également, comme @Felicia A. Williams) ou de la petite @Maya Wolffhart dont il gardait, malgré son incartade, un souvenir amusant. Ils avaient eu du courage, ces adolescents, et ils en avaient encore aujourd’hui. Personne ne savait ce qu’il adviendrait de Poudlard cette année. Rares étaient celles qui avaient été bonnes et, pourtant, ils revenaient encore et encore. C’était plus que de l’inconscience, sans le moindre doute, parce qu’aucun ne devait s’attendre à une année tranquille… Ils étaient étranges, ces gamins. Ils avaient beau passer leur vie à se plaindre de ce qu’il se passait ici, à critiquer tout ce qui y était critiquable, ils s’accrochaient au navire et refusaient de le laisser couler seul. C’était aussi beau qu’incompréhensible…

Juste avant que les immenses portes de la Grande Salle ne s’ouvrent sur le troupeau de première année qui allait entrer en poussant, il les entendait déjà, des « oh » et des « ah » ébahis, le bibliothécaire se glissa à la table des professeurs. C’était sa première vraie rentrée. L’an dernier, il était arrivé entre une tentative d’assassinat de la part d’une Serdaigle sur un pauvre gamin et une attaque de Selma qui avait envoyé des dizaines d’élèves à l’infirmerie… De quoi se mettre dans le bain rapidement et oublier littéralement de faire remarquer son arrivée. Il n’eut pas le temps de ressasser plus longtemps que @Jane E. Gray se fit une petite place à ses côtés, le plus discrètement du monde. Il se poussa légèrement, presque machinalement, pour qu’elle puisse s’installer à son aise. Enfin… Si aise il y avait, ce qui n’était pas certain pour l’instant. Son sourire sentait le stress à plein nez si bien qu’il ne put s’empêcher de lui en offrir un aussi encourageant qu’il le pouvait. Il fallait qu’elle se détende, tout allait bien se passer ! Ça n’était qu’une rentrée, un discours, probablement des présentations officielles… Mais c’était surtout l’heure du dîner et la plupart des mômes ne devaient qu’attendre de manger, savoir quelles étaient les nouvelles têtes de cette année pourrait certainement attendre le lendemain !

Un à un, les première année furent répartis. Docilement, le jeune homme applaudit à chaque fois, s’enthousiasmant peut-être un peu plus qu’il ne l’aurait dû pour les nouveaux rouge-et-ors qui rejoignaient les rangs. Il gardait toujours un souvenir tendre et affectueux pour son ancienne maison qui avait merveilleusement bien rempli le rôle de « deuxième famille » qu’on lui avait promis à son arrivée. Il s’y était toujours senti comme chez lui et, même s’il y avait eu des jours un peu moins bons que d’autres parfois, regrettait un peu d’avoir dû la quitter. Il n’était pas rare qu’il se trimballe dans les rues de Kirkwall, l’hiver, avec son écharpe de Gryffondor autour du cou, comme une vieille relique qu’il était toujours aussi fier d’exhiber. Puis, à la Cérémonie de la Répartition se succéda le sempiternel discours de rentrée… attendu, bien sûr… mais qui s’éternisa… Son regard coula distraitement sur la marée d’élèves qui lui faisait face. Pas mal commençaient à décrocher. Sur quelques visages se lisaient pleinement l’incertitude. Il ne pouvait que les comprendre, ces gamins… Si les idées étaient plaisantes et l’intention louable, restait encore à mettre tout ça en application… Sans que ça ne tourne à la catastrophe comme c’était le cas d’ordinaire dans ce château maudit. Il se joignit finalement aux applaudissements généraux pour accueillir comme il se devait les trois nouvelles recrues de la direction. Ça lui faisait plaisir de retrouver Jane autour de cette table et de rattraper le temps perdu. Tout était à refaire, évidemment, ils ne se connaissaient plus si bien que ça depuis que la vie les avait tenus éloignés mais si le destin les remettait sur le même chemin, ça n’était certainement pas pour ne pas en profiter !

Un peu plus loin, l’un des professeurs (@Professeur N. Armstrong) se leva et se pencha pour embrasser du regard l’ensemble de leur groupe avant de lever son verre.

— A ce propos, mesdames et messieurs membres du personnel de cette prestigieuse école. Laissez-moi porter un toast à notre collaboration future, je sens que cette année va être put…clairement bonne. J’ai hâte, comme toujours, de travailler avec chacun d’entre vous.

Wes l’imita avec enthousiasme et leva son propre verre dans la direction de son collègue. Si tout le monde pouvait en penser autant, l’année commencerait de la meilleure des manières ! Mais visiblement, c’était trop en demander puisque que ça semblait déjà se chamailler à l’autre bout de la table. Mais de son côté, l’ambiance était plus détendue et, après avoir rempli son assiette, Jane se décida à lancer la conversation.

— Alors Wes, tu as passé une bonne fin de vacances ?
— Tu connais Kenneth, répondit-il en faisant référence à son grand-père que la jeune femme avait déjà eu l’occasion de rencontrer, difficile de passer de bonnes vacances quand il est dans les parages.

Le ton de sa voix n’était pas plaintif pour un sou, il ne faisait que constater un fait avec légèreté tout en mettant des pomme-de-terres dans son assiette. Rien n’était jamais assez bien pour Kenneth MacCreery (certainement pas les choix de son unique petit-fils) et il ne s’était jamais fait prier pour le faire savoir ! Leur relation avait toujours été conflictuelle et ça ne s’était pas arrangé depuis son retour en Écosse.

— Et toi, alors ? Tu t’es bien reposée et tu es d’attaque pour cette nouvelle année ?

Quand bien même tout se passerait pour le mieux dans le meilleur des mondes, c’était un château rempli d’adolescents elle allait forcément avoir du travail ! Son stage risquait d’être mouvementé mais il ne doutait pas une seule seconde qu’elle s’en sortirait merveilleusement bien !

— Ça m’a fait plaisir de discuter avec toi au feu de camp, c’était vraiment chouette comme soirée.

Il ne put s’empêcher de sourire de plus belle en l’entendant. Ça lui avait fait plaisir de passer un peu de temps avec elle après tant d’années sans nouvelle. Il ne lui jetait pas la pierre, bien loin de là, il avait sûrement la majeure partie des responsabilités dans cette affaire, mais il n’empêche que ces retrouvailles inattendues avaient rendu ce triste séjour tout de même plus beau.

— C’était vraiment une super surprise de te retrouver là ! Je te quitte toute petiote et je te retrouve en tant que future collègue… Ça fait un choc !

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Bonne rentrée à tous

Feat Tous le monde
 

On ne se sait pas trop ce que l'année nous réserve, mais ça n'empêche pas cette Skyler de ne pas être amicale. À quoi cela pourrait servir? Elle préfère être seule dans cette école? Fin, se prendre la tête entre personnes de la même maison, je ne pense pas que cela soit une bonne solution? Aucune cohésion dans cette maison. On fera avec, on a pas vraiment le choix. Mais ce n'est pas pour ça que je lâcherais l'affaire. Je suis assez obstiné quand je m'y mets. Mais la grande question est de savoir qui auras le dernier mot. Et elle a l'air aussi têtu que moi.

Ne prends pas ce ton là avec moi.

Et puis quoi encore? Jusqu'à preuve du contraire je parle comme je veux à qui je veux non? Et puis pour qui elle se prend? Elle se considère avec plus de droits que les autres élèves au moins? Pourquoi elle pourrait et les autres non? Si elle essaye de me pousser, je pense que cette jeune Serpentard pourrais finir y arriver. Mon regard revient se poser sur elle. Je la regarde fixement sans la lâcher. Clairement de l'obstination. Mais rien qu'à la regarder, on peut en déduire qu'elle est pareil que moi sur ce point. Je ne pense pas que l'on soit fait pour s'entendre. Mais on pourrait au moins essayer de se supporter. Surtout qu'elle n'est pas de la même année que moi. Je n'allais pas laisser passer ça tout de même. Mais je lui réponds de façon poser. Je sais que cela a le don d’énerver les gens.

Pourquoi, toi, tu pourrais alors? Tu sais que tu es une élève de Serpentard aussi, tu vaux autant que moi dans cette école. Ne te crois pas supérieur aux autres. Tu pourrais finir par tomber de haut.

Je n'ai pas pu m'empêcher le lui mettre un petit sourire à la fin de ma phrase. Pour le coup c'était plus fort que moi là. Elle devrait laisser tomber pour le coup. Il n'y a aucun intérêt de se prendre la tête le premier jour tous de même. Fin bon, c'est comme tu le sens Skyler. Mais ne viens pas regretter ton choix. Je ne suis pas du genre à me laisser faire non plus.

L'autre élève de Serpentard, elle, n'est pas aussi agressive par contre. Peut-être plus de chance pour que je l'apprécie. Fin ce n'est pas gagner non plus. Mais bon nous verrons bien. Je vais essayer de pas trop la provoquer, elle ne m'a rien fait pour le moment. Malgré ma phrase un peu maladroite, elle n'avait pas l'air de l'avoir trop mal pris. Peut-être qu'elle pensait que c'était une façon un peu confuse.

Mouvementée hein … C’est … Un mot pour la décrire. Pas le bon, si tu veux mon avis. J’ai hâte de connaître notre nouvelle professeure de potions, pas vous?

Elle réagit plutôt rapidement pour changer de sujet. Peut-être voulait-elle que l'on évite de se prendre la tête entre nous? Qui sait? Je ne lui demanderais quand même pas. C'est vrai qu'il y a eut un peu de mouvement parmi les profs cette année. La grande question de cette année sera de savoir si notre nouvelle directrice de maison pourra nous contenir. Et du point de vue des cours, saura-t-elle nous passionner pour faire ses potions.

J'attends de voir le premier cours de potions pour ma part. On ne sait pas grand-chose d'elle pour le moment. Faut voir si elle arrive à nous passionner un minimum pour sa matière.

C'est ce que je pensais tous simplement. On va pas chercher compliquer lorsque l'on peut fait simple quand même.

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Bonne rentrée à tous!

Le repas suivait tranquillement son cours, ses collègues se présentant les uns après les autres. Elle devait admettre que l'ambiance était plutôt agréable, malgré les références faites aux années précédentes. Elle avait bien sûr suivi ce que la Gazette écrivait, voire entendu des on-dits sur les évènements qui s'étaient produits dans le château, mais les informations qu'elle en avait tirées n'étaient que de seconde main. C'était donc la première fois qu'elle avait l'occasion de s'adresser à des témoins directs. Et si le moment ne prêtait pas aux questions, elle se promit de les interroger plus tard, pour savoir dans quel panier de crabes elle venait de mettre volontairement les pieds.

Il y avait donc John Mandrake pour le cours de défense contre les forces du mal. Elle répondit d'un poli signe de tête à son salut. Il dégageait une certaine prestance. Une prestance étrange, certes, mais une prestance quand même. Son repas uniquement sous forme d'une tasse de café ne devait pas aider.
Quant à son voisin direct, Rufus Wollfhart, il s'agissait du professeur d'étude des moldus. Elle nota dans un coin de son esprit de ne jamais dire sang-de-bourbe face à lui. Elle savait que le terme serait à éviter de façon générale, mais encore plus en sa présence.
Elle esquissa un sourire amusé quand deux plats de petits pois apparurent devant elle, ces deux voisins (Rufus et Wayde) jouant simultanément le rôle de chevalier servant. Elle leur murmura un « merci », en se servant des deux côtés, par souci de diplomatie. Observant dans le même mouvement le vin être évacué dans une plante décorative, elle se permit un sourire en coin avant de répondre à Rufus à voix basse : « J'espère que notre collègue de botanique ne vous en voudra pas pour l'assassinat de ce précieux ficus benjamina. » Elle prit son temps pour piquer plusieurs petits pois sur sa fourchette. « Quant au vin, le secret, c'est de prendre du blanc. Il goûte juste assez l'eau pour vous enlever la culpabilité de boire de l'alcool en surveillant des enfants. » La remarque avait été ajoutée d'un ton pince-sans-rire que l'on aurait presque pu croire sérieux.
« Et vous ? Que faut-il suivre pour enseigner l'étude des moldus ? Moi... J'étais potionniste dans le semi-privé, spécialisée dans le domaine médical. En gros je vendais de la pimentine au grand public, et j'étais préparatrice de potions plus complexes... Pour trois cliniques près d'Edimbourg et pour Saint-Mangouste. Pour un temps. Carrière standard, en somme. »
Elle passa sous silence le fait que Saint-Mangouste avait terminé son contrat, ça ferait trop mauvais genre. Est-ce que ses collègues seraient toujours aussi souriants en apprenant qu'elle avait agressé quelqu'un ? Oh, ce n'était qu'un coup de poing, mais avec Wayde à côté, ils pourraient croire qu'elle en faisait une habitude.

Chassant ses pensées d'une fourchette de risotto, elle hocha la tête à l'attention d'Armstrong. « Oh, si vous avez de quoi égayer la réserve, je ne pourrais que vous en être reconnaissante. J'ai jeté un œil aux stocks tout à l'heure, je pense devoir travailler uniquement avec du mucus de veracrasse pour la moitié de l'année. Et avez-vous déjà vu matière première plus ennuyante que le mucus de veracrasse ? »
Elle ne s'était pas attendue à grand chose, en descendant voir ce qui avait été conservé dans la réserve, et heureusement pour elle : les étagères vides ne furent pas un choc trop important. Il faudrait soit du temps soit beaucoup d'argent pour les remplir à nouveau. Elle savait que Poudlard disposait moyennement du deuxième, et qu'il serait naturellement utilisé pour les stocks de l'infirmerie en priorité. Les prochains mois auguraient donc des récoltes d'ingrédients plus terribles les unes que les autres. Elle espérait d'ailleurs pouvoir refiler le moissonnage des biles de grenouille à quelqu'un d'autre, elle avait horreur de ça.

Ce fut ensuite au tour de Lindberg de prendre part à la conversation, et elle répondit d'une inclinaison de la tête à son grand sourire. Hé bien, chacun d'entre eux était relativement jeune dans ses fonctions ! Avec sept ans à Poudlard, les élèves les battaient tous largement.
« Félicitations John, avec trois années ici, vous êtes donc l'un des doyens de notre équipe professorale ! »

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