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(#) Sujet: Donc maintenant, ti prends ta corde à sauter - Fergal et Caerwyn Dim 14 Avr - 22:23
Mardi après les cours, mon plus beau jogging sur le dos et une bouteille d’eau à la main, je frappe à la porte de Bevans. « Salut mon vieux, t’es prêt ? On se monte quelques étages pour l’échauffement ? » Personne n’a envie de sué dans un bureau doté uniquement d’un soupirail. Je ne suis pas cruel à ce point. « Salle ou parc ? » je lui propose avec un sourire. Il n’a pas vraiment le choix. Après tout, c’est mon cadeau d’anniversaire.
J’aurais bien entendu pu lui proposer d’aller boire un verre, mais n’ayant pas été sollicité depuis le mois de janvier pour notre petite séance d’entraînement contrairement à l’échange de quelques verres : c’est l’occasion. Ce cher Caerwyn s’encroute bien trop dans son antre, il est tant qu’il voit la lumière du jour et qu’il change un peu ses habitudes. Je n’en ferais pas un grand sportif, ce n’est pas mon objectif… Mais s’il peut oser quelque chose de nouveau ce sera déjà un bon point. Je caresse aussi le doux espoir qu’il finisse par m’envoyer chier : ce serait aussi une première, cet homme est bien trop gentil. « N’oublie pas ta corde à sauter surtout ! » dis-je avec un sourire en coin. Je l’ai choisie légèrement lestée pour travailler aussi bien le haut que le bas du corps. Et puis surtout, je trouve ça moins casse-gueule qu’une corde à sauter pour enfant, si légère qu’on a tendance à s’emmêler dedans, à moins que ce ne soit car elles sont définitivement trop courtes pour de vieux imbéciles comme nous. Est-ce que je suis guilleret comme un gamin qui s’apprête à faire une connerie ? Tout à fait. Je m’en veux un peu d’être si peu charitable. Mais après tout, il reste le détenteur du meilleur headshot de l’année sur ma personne, ce n’est qu’un juste retour d’ascenseur.
Sous l’impulsion de Caerwyn, nous prenons la direction du parc et nous installons dans un coin peu passant près des arbres. Mais pas trop près, je ne tiens pas à ce qu’il finisse coincé dans une branche. Enfin, lui ou moi d’ailleurs, puisque j’ai également pris mon instrument de torture : unis dans la douleur. « Prêt ? » je lui demande en attendant son feu vert. « Commence déjà par en faire 2x10 sans la corde, histoire de te caler sur un rythme de saut sans avoir à penser à tes bras. Pieds joints, et pas trop haut pour l’instant. » La corde à sauter, c’est un exercice intense, quinze minutes qui en semblent le quadruple. Ce serait dommage de griller toutes les cartouches dès le départ. Comme je ne suis pas mesquin, je sautille moi-même sur la première série pour imprimer un tempo. Je m’adapterai au sien sur la deuxième.
Professeur C. Bevans
À SAVOIR
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(#) Sujet: Re: Donc maintenant, ti prends ta corde à sauter - Fergal et Caerwyn Mar 16 Avr - 20:16
Caerwyn était heureux du retour du printemps et cela lui donnait de plus en plus envie de mettre le nez dehors. Néanmoins, s’il aurait préféré dessiner le vent caresser l’herbe verte du parc, l’excursion en extérieur semblait moins propice à la sérénité d’un crayon entre les mains. C’était Fergal qui avait décidé de le traîner dehors cette fois-ci et encore une fois, le professeur de potions n’avait su dire non. Il n’en avait pas spécialement ressenti l’envie de toute façon. Le temps pouvait être long à Poudlard et l’ennui était son pire ennemi. Il s’était remis à la batterie dans la salle de musique, lorsque les couloirs étaient dépeuplés avant les premiers rayons du soleil levant, avait presque envie d’apprendre le piano (alors qu’il put s’entraîner davantage à la magie et combler les lacunes qu’il avait certainement). Mais les beaux jours l’appelaient dehors et si ce n’était pas pour peindre, ce serait pour faire autre chose de nouveau. L’activité du jour était la corde à sauter, instrument de torture que lui avait gracieusement offert son ami. Il allait se ridiculiser, il le savait. S’il avait encore l’insouciance du coup de tête, la raison n’arriverait que bien trop tardivement, quand il serait déjà à moitié en train de cracher ses poumons.
Comme d’habitude, la tenue de Bevans était d’une simplicité affligeante : un t-shirt ample uni et sombre, un short qui lui descendait sous les genoux de la même couleur, et une paire de basket. Rien de bien incroyable, mais il n’était pas un sportif dans l’âme et estimait qu’à son humble niveau, il n’avait pas à s’habiller comme un professionnel. Il n’était pas non plus là pour se pavaner sur la plage en roulant des mécaniques pour tenter d’attirer les regards de célibataires passant par là. D’une part parce que la seule plage à Poudlard était éventuellement celle du Lac Noir mais les strangulots n’étaient définitivement pas sa tasse de thé, et de l’autre parce que les adultes du personnel avaient bien d’autres chats à fouetter que de se retourner sur un Hagrid nain et grisonnant (mais qui ne sentait pas la charogne). Sa vision de lui-même n’était pas bien flatteuse, sûrement à cause d’années à écouter les brimades de la personne dont il était le plus proche, mais à ses yeux, elle était parfaitement objective. Il prit sa bouteille d’eau en main lorsque l’on frappa à sa porte. Fergal était bien là, en temps et en heure. Il lui sourit.
— Salut ! Et bien allons-y, je te suis ! Ah et le parc, je veux voir un peu la lumière du jour si ça ne te dérange pas.
Un de ce quatre, il trouverait le courage de lui demander à changer de bureau pour l’année prochaine. Les cachots étaient bien pratiques puisqu’à côté de sa salle de cours mais comme tout être vivant, il avait besoin de lumière naturelle. Alors qu’il était sur le point d’emboîter le pas à Fergal, ce dernier lui rappela de ne pas oublier la fameuse corde. Il s’excusa brièvement et alla la chercher, posée simplement sur son bureau. D’un sourire, il lui fit comprendre qu’il était prêt et le suivit cette fois-ci. Il laissa Fergal décider du lieu, un endroit tranquille, à l’ombre fraîche des arbres. Visiblement, son ami avait également pris sa propre corde à sauter et n’allait pas se contenter d’être un simple coach. Non, il lui montrerait sans nul doute qu’il était bien loin d’avoir le niveau d’un sportif tel que lui. Un sourire amusé aux lèvres, il hocha de la tête, indiquant qu’il était prêt. Le directeur de Poudlard lui donna le premier exercice, des petits sauts, sans corde pour le moment. Caerwyn avait été bien naïf et n’y connaissait vraisemblablement rien. La corde à sauter n’était pas censée être l’échauffement ? C’était si terrible que cela ?
— Je te suis !
Ne perdant pourtant pas son entrain jovial, il commença à faire les petits sauts que lui avait dit de faire Fergal. Si ce dernier, avec son allure bien plus athlétique, donnait l’impression de vraiment s’échauffer de manière sérieuse, Caerwyn lui avait plus l’impression sautiller comme un enfant ne pouvant tenir en place.
— Je me sens déjà ridicule !
Il eut un rire franc. Il y avait bien qu’avec Fergal que la honte n’était pas difficilement gérable. Ce n’était pas une question de fierté, loin de là, Caerwyn n’ayant pas un ego démesuré. Mais il n’aimait pas pour autant attirer l’attention sur lui. Mais l’amitié était après tout basée sur la confiance et le professeur de potions pouvait suivre son directeur les yeux fermés. Et maintenant, à pieds joints aussi apparemment.
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(#) Sujet: Re: Donc maintenant, ti prends ta corde à sauter - Fergal et Caerwyn Sam 20 Avr - 10:50
Je ne peux que sourire quant à la remarque de mon camarade. Son teint blanc égal presque celui de la porcelaine. Tu m’étonnes qu’il a besoin de voir la lumière du jour. ”J’ai toujours pensé que le choix des cachots pour les cours de potion étaient liés au goût douteux pour les sciences occultes et les ingrédients à base de rats et de rampants…Mais c’est peut être les secrets d’une peau toujours jeune et préservée des rayons du soleil en attendant la potion de jouvence éternelle?” lançai-je à mon camarade.
Je mentirai si je disais que je ne faisais pas attention à tout cela en bonhomme d’extérieur. J’utilise de la crème solaire toute l’année, ne tenant pas à ressembler à un vieux pruneau avant l’heure. Ma guide-conférencière de mère ayant bien fait son job de propagande contre les méfaits du soleil anglosaxon depuis mon plus jeune âge, ma soeur et moi n’avons jamais perdu l’habitude de nos bains de crème. Moïra ne manque jamais de souligner que c’est plus économique qu’une crème hydratante hors de prix. Je ne sais pas vraiment pourquoi je pense à ça en ce moment, je me demande si malgré la naissance d’Abigaëlle, ma petite soeur prend encore le temps de s’occuper d’elle-même. Il faut que je l’appelle ce week-end. Et soudain, ça fait tilt : j’y pense parce qu’elle a oublié mon anniversaire. Ce qui n’est pas son genre, c’est qu’elle doit vraiment être sous l’eau. Machinalement, toujours dans mes pensées, je demande par réflexe : “t’as pensé à la crème solaire?” Avant de me rendre compte que je ne suis ni sa mère ni la mienne, je lui lance un sourire amusé et penaud.
La corde à sauter en main, nous nous installons dans le parc. Je marque le rythme en sautant à pied joint, devant un Caerwyn que je devine mal à l’aise derrière son sourire. Mon ami n’a pas l’habitude de se plaindre ni de faire les choses pour lui. Je ne connais pas ses limites et je ne compte pas les lui faire repousser, qu'il s’amuse et se dérouille sera suffisant, il n’est pas là pour vomir tripes et boyaux sous l’effort. J’ose espérer qu’il osera me dire si je ne vois pas tout seul qu'il faut ralentir. Je ne compte pas faire de lui un grand sportif mais s’il peut apprécier s'aérer et remettre un peu de vitalité dans ce corps et cet esprit qu’il a délaissé pour les autres ce sera toujours ça de gagné! ” Évidemment que tu es ridicule.” dis-je sans m'arrêter de sauter et en partageant son rire. ”Et moi aussi ne t'en fais pas. Je suis désolé de te l'annoncer comme ça : on a passé l'âge de la corde à sauter.” c'est un fait, on a souvent l’air con quand on fait du sport. Mieux vaut ne pas se filmer ou se photographier, on est rarement mis en valeur. Autant s’y faire pour mieux s'en détacher. ”Mais avec l'habitude on s'en fout. Promis” Ne suis-je pas là à me trémousser dans le parc potentiellement aux yeux de tous… ou à cracher mes poumons en plein footing… bref, ce n'est pas grave, qu'on se moque ne change rien au fait que la morsure de l'effort est agréable. Et si ça fait de moi un vieux courant après sa jeunesse tant pis. C'est moi que ça regarde si je ne la rattrape pas.
J’attrape ma corde à sauter : ”Allez j’espère que t’es chaud parce qu’on y va!” C’est fini de sautiller comme un cabri dans les prés. Je prends d’abord les deux poignées dans une main, sautant à pied joint en synchronisant le rythme, puis une fois que ma main et mes pieds s’entendent, je fais passer la deuxième poignée dans ma main. J’attends un peu que Bevans soit au même point avant de continuer les explications. ”Ok, maintenant. On en fait vingt. Pause de vingt secondes, et re 20 vingt. Pense à bien contracter tes abdos et à fléchir les genoux à la réception, que tes chevilles ne prennent pas tout dans la gueule.”
--- 1-2 : ce poste de direction me ramollis clairement, je suis bien trop essoufflé pour de simples explications 3-4: Ma parole est un peu plus saccadée qu'à l'accoutumée. 5-6: Pas l'ombre d'un essoufflement. ---
J'ajoute pour éviter les drames trop tôt. "Pour l'instant - pas besoin d'aller vite - essaie déjà de - ne pas perdre tes pieds et la corde - de vue - on intensifiera après. ça va? " demandè-je sans cesser de faire tourner la corde sous mes pieds dans un rebondissement que je trouve apaisant. Tourne - impact - tourne - impact. On pourrait faire des vidéos d'ASMR.[/b]
Dernière édition par Fergal Armitage le Sam 20 Avr - 10:53, édité 2 fois
Le Hasard
À SAVOIR Arrivé(e) le : 28/06/2011 Parchemins rédigés : 13326 Points : 63 Crédit : (c) Septimus Veturia
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(#) Sujet: Re: Donc maintenant, ti prends ta corde à sauter - Fergal et Caerwyn Sam 20 Avr - 10:50
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Professeur C. Bevans
À SAVOIR
Arrivé(e) le : 21/01/2024 Parchemins rédigés : 517 Points : 25 Crédit : anaphore (signature) Année : Professeur de potions et directeur de Serdaigle ⊹ 45 ans (11/05)
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(#) Sujet: Re: Donc maintenant, ti prends ta corde à sauter - Fergal et Caerwyn Lun 22 Avr - 7:28
Fergal ne tarda pas à lancer les badineries amusées à peine fut-il en compagnie de Caerwyn. Ce dernier ne tarda pas à afficher un grand sourire rieur, malgré les commentaires qui commençaient à devenir récurrents sur sa prétendue pâleur. Il ne pouvait quand même pas être si blanc que cela. Le vampire séculaire de Serpentard était blême d’une façon bien plus inquiétante que lui après tout. Il haussa alors les épaules avec amusement, ne perdant pas son sourire taquin et renchérit à la suite de Fergal :
— Ou peut-être que le premier professeur de potions ne supportait pas la lumière du jour. Franchement, ça n’aurait pas coûté grand-chose d’installer quelques fenêtres. Quant à la potion de jouvence éternelle, qui te dit que ce n’est pas sur ça que je travaille et que c’est en train de porter ses fruits ?
Il regarda le directeur de Poudlard d’un air taquin. Bien évidemment qu’il ne travaillait nullement sur quelque chose d’aussi inutile et superficiel. Il n’en avait pas grand-chose à faire de vieillir après tout, estimant que c’était l’ordre naturel des choses. Peut-être que la crise de la cinquantaine serait plus difficile à avaler mais en attendant, même s’il était déjà bien grisonnant pour son âge, il prenait cela avec philosophie et résilience. Finalement, avec un ton innocent, il dit à son désormais patron :
— Dis, tu penses que pour l’année prochaine, c’est faisable de me donner un autre bureau – un avec des fenêtres – ou c’est trop compliqué ?
Il avait vaguement évoqué le sujet avec Jack qui lui avait dit que ce serait plus compliqué que prévu. « Qui ne tente rien n’a rien » comme lui disait souvent sa mère, alors autant se jeter à l’eau et demander simplement. Il espérait seulement que Fergal estimait qu’il faisait du suffisamment bon travail pour mériter une telle dérogation. Si la réponse serait négative, il n’insisterait pas mais devrait rapidement trouver une solution pour ne pas dépérir l’hiver prochain et devenir aussi blanc que la neige qui recouvrirait à nouveau le parc de Poudlard.
— Ma crème solaire ? Hé, je ne suis pas devenu un vampire entre temps, hein, je vais pas brûler si je reçois quelques UV sur le visage !
Devant l’air un peu penaud de Fergal qui devait avoir l’impression de le materner, Caerwyn eut un rire franc et n’hésita pas à lui mettre une petite tape taquine sur l’épaule. Il faisait certes incroyablement beau ces derniers temps mais le Soleil écossais n’était pas réputé pour être le violent.
Ils entamèrent alors leur petite session d’échauffement et le sourire contrit changea de visage. Cette fois-ci, c’était le professeur de potions qui l’arborait, peu à l’aise à l’idée de sauter comme un idiot au milieu du parc. Il se disait que son allure pataude dénotait clairement avec la silhouette bien plus sportive de Fergal. Si ce dernier donnait l’impression de savoir ce qu’il faisait, ce n’était pas vraiment le cas de Caerwyn. Pourtant, le directeur de Poudlard ne tarda à rebondir sur la remarque timorée de son employé, confirmant que oui, il avait bel et bien l’air ridicule. Cette honnêteté franche arracha un rire au concerné, paradoxalement rassuré. Fergal renchérit en confirmer que lui-même n’était pas au meilleur de sa crédibilité mais que le novice dans la discipline allait finir par s’y faire. Ce dernier haussa les épaules avec un sourire. Peut-être qu’il se sentirait moins ridicule à la longue, oui. Ou qu’il apprendrait à s’en moquer. Néanmoins, il n’était pas sûr d’être prêt à un jour donner une représentation de corde à sauter devant toute la Grande Salle. Fergal donna alors les consignes et Caerwyn le regarda un instant sans bouger, essayant de comprendre ce qu’il fallait faire. Percutant qu’il fallait finalement se remettre à sautiller pour synchroniser bras et jambes, il suivit le rythme de son ami et commençait à doucement réaliser que l’exercice allait s’avérer bien plus difficile que prévu. Ce n’était pas tant la coordination qui allait lui proposer problème. En tant que batteur, il estimait être capable de dissocier chaque mouvement de ses bras et jambes. Non, la difficulté reposerait sur la gestion du souffle et Fergal, par ses paroles déjà légèrement haletantes, annonçait malgré lui la couleur.
Après avoir acquiescé de la tête et s’être senti prêt, il commença à rajouter la corde et essaya d’appliquer les conseils de son ami. Il évita d’aller trop vite pour commencer, sachant qu’il ne pourrait tenir le rythme de Fergal, bien plus expérimenté que lui. Il y alla donc tranquillement pour commencer et cette première session de sauts lui parut déjà bien longue. Essoufflé, il tenta de s’imposer un rythme régulier de respiration – c’est ce qu’on lui avait dit un jour de faire – plutôt que de s’abandonner à un halètement erratique, inutile à une quelconque récupération. Après les vingt secondes de pause, ils entamèrent la deuxième session. Peut-être était-il déjà bien fatigué, ou déconcentré, mais un pied se prit la corde durant un saut et il se sentit partir en avant. Il parvint à se rattraper de justesse mais sans nul doute que son trébuchement avait eu l’air bien ridicule. Après un instant à s’assurer qu’il était stable sur ses appuis, il pouffa de rire.
— Hé bien. Ça commence pas bien !
Sans nul doute qu’il finirait sûrement face contre terre d’ici la fin de la session. Mais était-ce bien grave ? Il jeta un coup d’œil amusé à Fergal en se redressant.
— Au moins, je pars de tellement loin qu’on ne pourra que noter ma progression.
Pas de raison de se laisser abattre pour si peu, ce n’était que des petits sauts. Caerwyn pouvait se montrer bien plus exigeant et sévère envers lui-même pour d’autres choses, mais la corde à sauter n’en faisait heureusement pas partie. Il y voyait surtout une forme d’amusement, d’un jeu, plutôt qu’une discipline où il devait forcément avoir des résultats pour paraître crédible. Personne n’en voudrait au potionniste de ne pas être un cador de la corde à sauter. Un peu plus, en revanche, sur le fait qu’il n’était pas certain de savoir encore transplaner, par exemple.
Résultat du dé :
1-2. Caerwyn se prend les pieds dans la corde et manque de tomber par terre. 3-4-5. C'est déjà dur. Le souffle est déjà parti loin et ne semble pas vouloir revenir. 6. Hé bien, pour l'instant tout baigne, même pas essoufflé. Qui l'aurait cru ?
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(#) Sujet: Re: Donc maintenant, ti prends ta corde à sauter - Fergal et Caerwyn Mar 23 Avr - 22:11
je souris à la réplique de mon camarade. Qui sait, peut être les premiers potionnistes étaient-ils vampire, gothiques ou amateur de mystère dans les caves. Mais il y a un petit secret peu détaillé dans l’histoire de Poudlard, qui l’est un peu plus dans les registres directoriaux. Il s’agit aussi d’une mesure de sécurité, les cachots sont en sous-sol, ce qui permet de limiter les dégâts si les chaudrons explosent. Il y a de vieux sortilèges qui garantissent l’intégrité du bâtiment. « J’imagine qu’une baie vitrée donne un air moins menaçant. En revanche révélation concernant les salles de classe, cela permet d’éviter de trop gros risques en cas d’explosions intempestives. Ceci dit on sera reconnaissant aux élèves de ne pas tester la limite du dispositif » Et peu importe les sortilèges mis en place, je ne suis que moyennement confiant : il est toujours possible de défaire ce qui a été fait, j’ai assisté à assez de reconstructions pour douter. Mais nous ne sommes pas là pour parler de malheurs, aussi je préfère conclure : « Mais quand tu seras arrivée à la recette parfaite, n’oublie pas de nous dédicacer le mur de la salle classe avant de partir vivre la vie de potionniste célèbre et adulé. » Je ne m’attends pas à cette bouille innocente et ce ton enfantin chez mon collègue alors qu’il s’apprête à me demander quelque chose. Je suis à deux doigts de répondre que oui, peut-être, ç condition qu’il soit sage. Néanmoins, je me contente de répondre avec sourire pragmatique :
« Simple ou compliqué, ça dépend surtout du reste. Est-ce que tu as besoin que ta salle de classe soit toujours accessible depuis ton bureau ? Est-ce qu’il faut doubler le matériel ? Il faut toujours que tu sois à proximité de la salle commune des serpentards ? Au-delà de la fenêtre, il faut prendre quoi en compte ? » Dans l’absolu, on ne manque pas de salle vide. Mais avec une fenêtre et à proximité des cachots, c’est déjà un peu plus rare. Mais faisable, avec quelques travaux. L’important c’est que ça reste pratique au quotidien pour lui. Je pourrais lui proposer un bureau sous les toits pour la blague et l’intégrer à son entraînement mais je m’abstiens, c’est déjà pas mal qu’il ait osé demander quelque chose, je ne vais pas le charrier à outrance. D’autant qu’il peut me rendre la pareille avec mes histoires de crème solaire, traumatisme d’enfance totalement assumé : « Ne t’avises jamais de répéter ça devant ma mère, sous risque d’écouter la lithanie UV-Age / UV-Brûle en te faisant courir après avec un spray de crème solaire. » Littéralement toute mon enfance, mais à croire que le matraquage a laissé des séquelles.
Heureusement, nous arrivons dans le parc, et pouvons oublier cette conversation pour entamer les choses sérieuses. Si Caerwyn ne se sent pas très à l’aise dans l’exercice, ce que je peux tout à fait comprendre, il ne se débine pas. Je le rassure en lui disant que je n’ai pas vraiment le sentiment d’avoir l’air d’un prix nobel à l’instant T, mais ce n’est pas très important. On mettra nos costumes de gens sérieux plus tard. Une fois le petit saut ayant échauffé nos muscles, nous pouvons passer à la corde. Lentement, Caerwyn fait ses sauts, je vais un peu plus rapidement, sentant déjà mon cœur battre plus vite et mon souffle s’accélérer. Mon camarade a de bon réflexe, se concentrant sur sa respiration. Je l’encourage d’un sourire. « Allez deuxième round, tu t’en sors pas mal ! » Peut-être n’aurais-je pas dû dire ça, puisque cela suffit pour le déconcentrer et le faire trébucher. Pas suffisamment pour qu’il tombe heureusement. « Mais si t’inquiètes, c’est le temps que vous fassiez connaissance, après ça ira mieux. Que celui qui ne s’est jamais rétamé la gueule par terre te jette la première pierre : ce ne sera pas moi. » Evidemment que ça arrive surtout quand on débute. Ou quand on discute en même temps. Il n’y a pas de quoi s’en faire. « Franchement, tu vas avoir une courbe de progression de folie mon vieux. » Une belle diagonale, hop. Tant qu’il le prend comme ça, ça me va. L’important est qu’il s’amuse, pas qu’il ne baisse les bras. « Allez, nouvelle occasion de briller : la même en plus rapide et sans tomber SVP ! Je compte, tu sautes sur le chiffre. » Je l’encourage.
1-2 : Moi aussi, je me prends les pieds dans la corde, perdant momentanément le rythme. 3-4 : Et je suis toujours un peu essoufflé, ça ne me fait pas de mal de bosser un peu le cardio finalement 5-6 : COmme un pro, maintenant que je suis échauffée, ça roule tout seul.
Dernière édition par Fergal Armitage le Mar 23 Avr - 22:11, édité 1 fois
Le Hasard
À SAVOIR Arrivé(e) le : 28/06/2011 Parchemins rédigés : 13326 Points : 63 Crédit : (c) Septimus Veturia
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(#) Sujet: Re: Donc maintenant, ti prends ta corde à sauter - Fergal et Caerwyn Mar 23 Avr - 22:11
Le membre 'Fergal Armitage' a effectué l'action suivante : Le Hasard
'Le Hasard' : 1
Professeur C. Bevans
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(#) Sujet: Re: Donc maintenant, ti prends ta corde à sauter - Fergal et Caerwyn Sam 27 Avr - 12:58
Les arguments qu’avançait Fergal concernant la sécurité des cachots se tenaient. Plus de fenêtres signifiaient plus de potentiels débris de verre partout, ainsi que des appels d’air. Il se souvenait de la formation qu’il avait reçu à l’époque où il travaillait encore dans le monde Moldu : plus d’air il y avait, plus les flammes seraient grandes et intraitables. Il espérait néanmoins que les sorciers soient capables de contenir un incendie, même important. Toujours à se sentir supérieurs à ceux de dénués de pouvoir magique, pourquoi craignaient-ils tant les appels d’air au risque de laisser la fumée asphyxier tous les cachots ? Peu importait, il n’était pas là pour penser à cela. Il se contenta de hocher la tête et d’avoir un sourire amusé à la remarque suivante de Fergal.
— Je t’avoue qu’il y a deux trois choses que j’ai envie de travailler, mais la jouvence éternelle n’en est pas une.
Puis il estimait ne pas être suffisamment bon potionniste pour pouvoir élaborer ce genre de breuvage utopique. Nicolas Flamel y était bien parvenu par l’alchimie mais cela ne l’avait pas empêché de vieillir. Ce n’était donc pas à proprement parlé une potion de jouvence éternelle. Décidément bien dissipé dans ses pensées, il continua de suivre Fergal, lui exposant timidement sa demande d’éventuellement quitter les cachots pour un bureau plus ensoleillé. Le directeur de Poudlard ne sembla pas trop réfractaire à l’idée mais prit en compte un bon nombre de paramètres auxquels Caerwyn n’avait pas forcément. Il eut une moue, ayant eu l’impression d’avoir plus dérangé qu’autre chose son ami avec sa demande stupide. Pourtant, il dit tout de même :
— Mon bureau en tant que tel n’est pas obligé de bouger, je pensais plus aux appartements. Donc pas besoin de doubler le matériel, pas besoin d’autre chose de plus que de fenêtres… Et c’est vrai que si je peux me rapprocher de la salle commune des Serdaigles, ce ne serait pas si mal, à condition que je renforce la sécurité de la réserve… Mais si c’est trop compliqué, vraiment, laisse tomber, je veux pas te déranger.
Il survivrait bien à quelques semaines enfermé sous terre parce que la météo ne sera jamais assez clémente pour le laisser mettre le nez dehors. Ce n’était qu’une question d’habitude après tout. Fergal avait déjà fait beaucoup pour lui, voilà qu’il faisait les gamins capricieux. Quelque peu en colère contre lui-même, il était finalement ravi à l’idée de cracher ses poumons. Il n’y avait rien de mieux que de sentir son corps en effort pour extérioriser, parfois. Si Caerwyn avait plutôt l’habitude de juste s’engourdir l’esprit en dessinant, il n’évacuait finalement pas grand-chose. Ils se mirent donc à l’échauffement puis au premier exercice. Si les encouragements de Fergal lui étaient certainement bénéfiques, cela ne l’empêcha pas de s’empêtrer dans sa corde et de manquer de tomber. Si Caerwyn avait une sainte horreur des échecs, surtout quand il voulait bien faire, il ne se sentait pas particulièrement humilié ou en colère. Il ressentait plutôt une pugnacité envers la corde, ne souhaitant pas paraître ridicule devant son ami qui dédramatisait la situation. Le professeur de potions eut un sourire.
— Oh tu sais que faire connaissance n’est pas l’étape la plus facile dans mes relations sociales. Je sais que ça ira mieux.
Fergal lança alors la deuxième session, indiquant qu’ils allaient accélérer le rythme et qu’il allait le guider. Caerwyn acquiesça de la tête et commença à le suivre avant de constater que son ami s’entrave à son tour dans la corde. Taquin, le directeur de Serdaigle ne put s’empêcher d’avoir un petit rire.
— Je vais finir par croire qu’on a bu avant de venir ou alors que la terre tremble !
C’était audacieux de se moquer gentiment du plus expérimenté lorsque l’on était pas capable d’être irréprochable. Attendant que Fergal revienne correctement sur ses appuis, Caerwyn reprit le rythme. Si au début, tout se passait bien, il commençait sentir qu’il perdait déjà son souffle et que son cœur lui martelait les tympans. C’était bien plus difficile que ce qu’il avait naïvement imaginé. Il n’avait pas douté des paroles de son supérieur. Il l’avait même cru sur paroles. Mais il n’aurait pas pensé que cela le serait autant. Ce n’était pas tant sur la synchronisation des bras et des jambes où il avait du mal (pour un batteur, heureusement d’ailleurs) mais plus sur l’endurance. Et il rata à nouveau un saut, manquant de se faire un croche-patte lui-même avec la corde. Il sautilla trois quatre fois à cloche-pied histoire de garder sommairement l’équilibre. Il reposa ses deux semelles sur le sol et en profita pour reprendre son souffle, pantelant.
— Et bien… c’est pas fameux…! Promis… je n’ai rien bu…!
Il eut un sourire amusé, se laissant pas abattre pour le moment, même si la frustration de ne pas savoir simplement sauter commençait à poindre insidieusement.
Résultat du dé :
1. Pffff, c'est presque trop facile. 3-4-5. Les poumons le brûlent déjà et le cœur ne comprend clairement pas ce qu'il lui arrive non plus. 5-6. Faut lever les pieds, c'est le principe de l'exercice ! La prochaine, ça finira certainement par terre...
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Mêlé Pouvoirs spéciaux: Aucun pour l'instant Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Epouvantard: Matières suivies et niveau: Points Défis: (415/2000) Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord ! D'autres comptes ?: Teodora + Grant
(#) Sujet: Re: Donc maintenant, ti prends ta corde à sauter - Fergal et Caerwyn Mar 30 Avr - 9:01
Je haussai les épaules alors que Caerwyn indiquait ne pas vouloir me déranger. Franchement, je préférai mille fois bosser sur de nouveaux plans et des travaux que de répondre à une énième lettre de parent contestant une retenue. C’était même un bon divertissement, à condition d’avoir les informations nécessaires pour élaborer les modifications.
« Ça ne me dérange pas ! Et ce n’est certainement pas compliqué, surtout si tu veux être au quatrième, il y a plein de salles vides. Disons, que je peux m’engager pour la rentrée si ça te va ? Je bosse sur les plans et vois ce que je peux faire en interne et ce pourquoi je dois appeler des mages en bâtiments et on fait les travaux cet été. »
Il n’était peut-être pas nécessaire de faire venir qui que ce soit, si ce n’était de faire authentifier les modifications sur le plan du château. Et encore, l’un de ceux que je possède dans mon bureau semble avoir un enchantement particulièrement puissant qui lui permet de faire la mise à jour tout seul. Ce sera l’occasion de regarder. « Pour les protections de la réserve, veux-tu t’en charger avec les collègues ? Sinon tu peux sûrement profiter de la venue des pontes du ministère pour les olympiades pour mettre un coup de baguette sur ta réserve. Ils adorent étaler leur science et garantissent une réussite de 99.5% » dis-je avec un ton de vendeur de tapis et un sourire légèrement moqueur. Je suis persuadé que tout ce qui a été fait en magie peut l’être également, le jour où l’on trouve plus brillant et puissant que soi. Mais je manque peut être de dimension dans mon ego.
Nous passons à l’exercice de la corde à sauter, et pour l’instant, c’est plutôt en fiasco, il faut le dire. Bon au moins, Caerwyn prend les choses avec philosophie. « Tu peux lui donner un petit nom, si ça aide à faire société avec elle ! » me moqué-je gentiment. « Peut-être que tu aurais moins envie de lui marcher dessus si tu l’appelles Mireille. » Rien n’était moins sûr, mais si Caerwyn voulait tenter le tout pour le tout…
« ça a l’air d’aller, avec les collègues maintenant » dis-je l’air de rien. Caerwyn avait plutôt l’air de bien s’entendre avec Wenceslas, et passait un temps considérable à se houspiller avec Jack lors des repas, mais aucun des deux n’ayant fini en brochettes, je considère cela comme une réussite. « Promis, je t’ai pas fait d’infidélité, j’ai rien bu avant de venir. Avec qui t’as pris de l’avance mon bon Caerwynn ? » dis-je en riant et en me repositionnant avec la corde à sauter. Caerwyn commençait tout de même à prendre le rythme, sautant de plus en plus longtemps avant de se prendre les pieds dans l’instrument de torture. On avançait doucement mais sûrement. Pas assez néanmoins pour envisager de passer à un niveau de difficulté supérieur.
Qu’à ne cela ne tienne… Il y a bien des moyens de faire tourner cette corde. « Je sais bien. Allez, laissons-tomber l’entraînement formel, faut que t’apprennes à maîtriser la bête avant de te rétamer. Un bon petit duel à l’ancienne, il n’y a que ça de vrai. Le premier qui se prend les pieds dans la corde ou qui s’essouffle trop pour continuer… Allez, je t’épargne les pompes, je te fais faire une petite course fractionnée ! Je te laisse choisir ma pénitence. » Honnêtement, compte-tenu de mon talent jusque-là il n’est pas exclus que Caerwyn me fasse ramper ou quoi que ce soit d’autre d’ici la fin de la session.
1- 1 minute à peine me voilà déjà empêtré 2- 2 minutes à peine me voilà déjà empêtré 3- 3 minutes et c’est les pieds dans la corde 4- 4 minutes et le point de côté me scie la respiration 5- 5 minutes et je crie grâce, j’ai besoin d’air. 6- 6 minutes avant que mon cœur demande un break.
Dernière édition par Fergal Armitage le Mar 30 Avr - 9:01, édité 1 fois
Le Hasard
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(#) Sujet: Re: Donc maintenant, ti prends ta corde à sauter - Fergal et Caerwyn Mar 30 Avr - 9:01
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(#) Sujet: Re: Donc maintenant, ti prends ta corde à sauter - Fergal et Caerwyn Mar 30 Avr - 10:34
S’il y avait bien quelque chose que Caerwyn détestait faire, c’était s’imposer. Ou réclamer. Il estimait que Fergal avait été suffisamment bon avec lui pour lui faire confiance sur autant de responsabilités au sein de l’école dont il avait la direction que le professeur de potions ne se sentait pas légitime de réclamer de nouveaux appartements. Pourtant, de la lumière, le directeur de Serdaigle en avait besoin. D’une part pour sa santé mentale, de l’autre parce qu’il n’avait pas envie d’entendre sans cesse des commentaires sur sa pâleur cadavérique mise au grand jour par son absence éphémère de barbe. Si Fergal indiqua que cette demande de Caerwyn ne lui causait soucis, commençant même à parler des plans et des projets, le professeur de potions eut une moue reconnaissante.
— À la rentrée, c’est parfait. Merci beaucoup, Fergal. Mais si ça ne se fait pas, ce n’est vraiment pas grave, hein ?
Il savait que son ami devait avoir suffisamment à faire dernièrement, surtout avec ses histoires peu engageantes de vampire pas si végétarien que cela. Il ne souhaitait vraiment pas que les caprices du professeur de potions soient une priorité ou un problème de plus à gérer. Il regretta presque d’avoir eu l’audace et le culot de demander mais il était trop tard pour ravaler sa témérité désormais. Son commentaire humoristique de démarcheur téléphonique sur la protection de la réserve garantie par le personnel du ministère arracha cependant un rire franc à Caerwyn.
— Je crois que j’aurai plus confiance en l’érudition de Wenceslas. Et puis, au pire, je pourrais toujours mettre des pièges à ours.
Bien évidemment, il ne parlait pas sérieusement. Mais miner le terrain par des stratagèmes moldus était cependant une stratégie qui n’était pas à écarter de la main. Les quelques élèves qu’il savait coupables de larcin n’étaient, après tout, pas vraiment des Nés-Moldus. S’il pouvait coupler cela avec quelques enchantements, il tenait peut-être quelque chose d’infaillible.
Les exercices physiques commencèrent alors. Si Caerwyn ne brillait pas comme prévu, il était plus étonnant de voir Fergal se prendre les pieds également dans sa corde. Sur le ton de la camaraderie cependant, son désormais patron lui donna le conseil de lui donner un surnom. Le premier nom qu’il lui vint en tête fut celui de Joan, avant de se rendre compte que cela ne lui donnerait sûrement plus de raisons de la piétiner que de l’éviter. Puis, comme l’exemple donné par Fergal était un prénom français, il pensa ensuite à Jacqueline. Il eut un sourire amusé et sarcastique, se sentant ridicule par sa simple pensée. Finalement, il préféra dire :
— Je peux également imaginer que c’est un câble électrique, on fait jouer l’instinct de survie comme ça.
Fergal lâcha d’un ton innocent un commentaire sur les relations de Caerwyn avec ses collègues. Il ne sut si la remarque était si désintéressée que cela ou non. En revanche, cela ne faisait aucun doute que son ami s’inquiétait pour son collègue mais ce dernier était toujours si peu enclin à parler de lui. Et puis, pour lui dire quoi ? Faisait-il référence à ce cours que lui et Jack auraient dû préparer et qu’ils avaient bloqué tout un week-end pour cela ? Probablement, parce qu’à froid, il était vrai que la démarche était suspecte. Par ailleurs, les deux professeurs n’avaient pas été si productifs que cela, faisant culpabiliser d’autant plus Caerwyn. Il eut un sourire gêné et répondit sur le même ton vague que Fergal :
— Oui, on peut dire que ça va, je pense…
Caerwyn était bien trop confortable dans sa coquille d’huître. Et si Fergal était peut-être celui qui connaissait le plus tous ses secrets, il y en avait désormais bien un qu’il n’oserait jamais lui avouer et qu’il préférait oublier rapidement. Le trait d’humour sur le fait d’être venu ivre lui fit recouvrir un sourire plus franc et ses yeux cessèrent d’être fuyants pour être à nouveau rieurs.
— Avec personne, je suis juste mauvais, c'est tout !
Il eut un petit rire clair. Il n’avait pas honte à avouer que le sport n’était pas son fort. Il était plutôt du genre à supporter, noyé dans la masse. Après tout, c’était bien ce qu’il le caractérisait le mieux : pousser les autres depuis l’ombre pour qu’ils brillent à sa place. Cela lui convenait tout à fait. Mais voilà que Fergal se lança dans une envie de duel. À cette idée, Caerwyn haussa les sourcils, peu convaincu du côté équitable de cet affrontement. Mais soit, il relèverait le défi. Après un nouveau rire, il dit :
— Et bien je ne sais pas ce qui pourrait être ton châtiment vu que je ne gagnerai pas.
Fergal était bien optimiste de penser que les deux hommes combattaient à armes égales.
— Disons des pompes pour toi alors. Dix, ou vingt si c’est trop facile pour toi.
Il se réarma de sa corde à sauter, conscient qu’il ne gagnerait pas. Peut-être aurait-il dû croire un peu plus en lui car à peine le départ donné, Caerwyn était parti avec ce découragement de celui qui avait perdu d’avance. Et cela ne l’épargna pas : trente secondes environ après le début du duel, le professeur de potions, bien plus pataud qu’il ne le pensait, sauta sur la corde, entravant ses bras qui avaient pourtant trouver leur rythme et trébucha pour la troisième fois consécutive. Après avoir posé une paume par terre pour éviter de s’échouer lamentablement au sol, il se redressa en soupirant profondément, faisant vibrer ses lèvres entre elles, un sourire aussi amusé que désabusé sur les lèvres.
— J’aurai dû trouver un autre surnom, je crois.
Il eut un rire et préféra s’asseoir nonchalamment dans l’herbe en regardant son ami montrer toute l’étendue de son talent. Autant le chronométrer, au point où il en était. Ce n’était pas parce que le directeur de Serdaigle était vraiment mauvais que Fergal devait arrêter de faire sa session. Ce fut alors que Caerwyn se rendit compte que le combat était vraiment déséquilibré pour le coup.
— Et bien, six minutes ! Je t’avoue j’étais tenté de te faire un croche-patte au bout de la troisième minute, frimeur.
Le regard toujours amusé et un sourire bon perdant sur les lèvres, il se releva avant de mettre les mains sur les hanches. L’avantage de cette pause forcée était qu’il avait pu retrouver son souffle.
— Bon, qu’est-ce que tu veux que je fasse maintenant ?
Au moins, avec la course fractionnée, il y avait peu de chances qu’il trébuche sauf s’il était vraiment si maladroit que cela mais il faudrait alors rapidement vérifier son oreille interne. Peut-être que le cognard de Dmitri avait laissé quelques séquelles neurologiques, qui sait.
Résultat du dé :
1. Trente secondes. Plus Joan que Jacqueline, la corde visiblement. Quelle honte. 2. Une minute. Le souffle est court mais la menace du câble électrique n'était pas une motivation suffisante. 3. Deux minutes. Pas trop mal, mais il n'y a pas à respirer comme un asthmatique là. 4. Trois minutes. Pour quelqu'un qui n'avait pas fait de sport de longtemps, c'était tout à fait honorable. Les poumons n'en peuvent plus cependant. 5. Quatre minutes. Jambes et bras le brûlent et lui somment de stopper. Le souffle a bien tenu néanmoins. 6. Cinq minutes. Ses muscles lui hurlent d'arrêter ou c'est le claquage. En revanche, les poumons sont étonnamment épargnés.
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(#) Sujet: Re: Donc maintenant, ti prends ta corde à sauter - Fergal et Caerwyn Jeu 2 Mai - 22:53
Je souris, amusé par sa reluctance à me demander quelque chose. « Ne t’inquiètes pas, ça me donne une excuse pour bosser sur quelque chose d’intéressant. Après tout, j’ai déjà considéré des travaux pour une salle de danse, si la salle sur demande ou le balcon du monde ne donnaient pas satisfaction niveau parquet. Je pense que nous sommes sur un projet un peu plus utile. » Qu’il se détende un peu ce garçon. Je sais dire non si ce n’est pas envisageable, mais il n’y a rien de bien compliqué à sa demande.
Je suis quelque part rassuré de voir que la méfiance de Caerwyn dans les services du ministère est à peu près égale à la mienne ou à celle de Wen. Est-ce que le professeur de sortilèges et moi-même avons été très tatillon sur les dispositifs mis en place concernant ces fichues olympiades : il y a des preuves oui. « Va pour les pièges à ours, je crois que nous n’avions encore jamais envisagé cette solution. » dis-je avec un sourire angélique. Qui avait envie de se faire grignoter la guibole par un engin de torture ? Au moins, c’était une menace visuelle et concrète, plus qu’un éventuel maléfice. Même si je sais qu’en réalité, Caerwyn trouverait plutôt une parade pas trop désagréable pour ne pas abîmer ses chers élèves.
En revanche, je l’abîme un peu plus que je le pensais avec cette petite session sportive. Je ne suis pas le dernier à me vautrer, mais Caerwyn est bien en peine. Il a beau plaisanter le principe n’est pas non plus de le dégoûter, le pauvre. « Vas-y, évite de finir en saucisse grillée. » dis-je avec un sourire conciliant. A défaut de sport, j’essaie au moins de lancer la discussion sur autre chose, mais comme toujours, je me heurte à un mur. Parfois j’ai du mal à comprendre ce qui le retient de me parler, même de ce genre de banalités. Dans la mesure où c’est tout de même lui qui est venu me trouver pour obtenir mon aide, et qui maintenant semble éviter toute conversation qui ne soit pas en rapport avec la météo. Je ne rebondis pas, ne sachant pas vraiment comment le déridé. Je ne vais pas faire la conversation tout seul après tout.
A court d’idées, je lance un défi stupide à Caerwyn, m’imaginant ainsi le motiver à lever le pied de sa corde mais il part vaincu d’avance. J’ai envie de soupirer mais je garde mon soupir pour moi-même. « Allons-y pour 20, que ce soit désagréable bien comme il faut, venge-toi donc un peu ! » dis-je en riant. Ce n’est pas vraiment un exercice que j’apprécie, soyons honnête. La musculation pure et dure ne m’amuse pas beaucoup. J’imagine que j’aurais une silhouette plus sculpté si je faisais toutes sortes d’exercices pour chacun de mes pauvres muscles, mais je crains préférer laisser un peu de bière et de repas elfique me tomber sur le bide que de me faner un de ces programmes psychorigides. J’ai à peine commencé qu’il est déjà au sol, à compter mes propres tours. Quel manque de combativité, il aurait pu reprendre et me rattraper. Je finis essoufflé, et m’allonge dans l’herbe quelques minutes pour récupérer.
« T’aurais dû. Ou me chatouiller je sais pas. Je t’en aurais pas voulu de ne pas la jouer fair play » dis-je en riant. « ne soit pas si sérieux…ou défaitiste. ! » Je lui tends la main pour qu’il m’aide à me relever, Merlin que la terre est basse. Je le regarde avec une certaine tendresse : « Bordel Caerwyn, je voudrai que tu t’amuses ! » Courir, sautez, ce n'est pas important, en tout cas pas si c'est pour l'entendre se dénigrer. Ce n'était pas l'objectif. Alors il va falloir qu'il choisisse lui-même, et pas pour me faire plaisir.
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(#) Sujet: Re: Donc maintenant, ti prends ta corde à sauter - Fergal et Caerwyn Dim 5 Mai - 16:35
Caerwyn était toujours un peu mal à l’aise à l’idée de demander quelque chose, que ce soit à Fergal ou à qui que ce soit d’autre. Mais le fait que son ami soit devenu son patron avait involontairement changé quelque chose aux yeux du professeur de potions. Il craignait presque qu’à la moindre requête, il ne donne l’impression au directeur de Poudlard de s’imposer ou d’abuser de leur amitié. Ce qui n’était sûrement pas le cas, il en était conscient. Ses demandes n’avaient strictement rien d’irraisonnables et Fergal avait suffisamment de caractère pour lui dire si quelque chose était faisable ou non. Mais Caerwyn avait toujours cette peur panique de déranger, de se faire remarquer également et il regrettait souvent d’ouvrir sa bouche. Il savait que c’était parfaitement ridicule aussi se contenta-t-il de sourire à Fergal et d’acquiescer de la tête. Voilà, il avait émis sa requête à son chef, ce dernier n’avait clairement pas dit non et ne l’avait pas fâcher non plus pour avoir demandé des appartements plus adaptés à ses besoins. Tout s’était très bien passé et Caerwyn n’avait pas à raser les murs d’opprobre. Si cela lui permettait de mieux tenir le coup l’année prochaine, il ne regretterait pas son geste audacieux.
Son sourire se fit alors rieur lorsque Fergal ne sembla pas réfractaire aux pièges à ours. Évidemment, tout ceci était de l’humour d’un degré des plus secondaires. Jamais Caerwyn ne se permettrait de vraies mâchoires en fer visant à amputer les élèves d’une de leurs jambes. En revanche, en placer une illusion… Avec un sortilège, cela devait pouvoir se faire. Néanmoins, c’était bien trop gros pour que les élèves tombent dans le panneau. Si la solution était donc drôle à imaginer, elle était d’ores et déjà inefficace. Tant pis, il trouverait bien une autre idée plus tard. Néanmoins, les quelques exercices de corde à sauter ne semblèrent pas être la clef de la plénitude mentale. Vraisemblablement, ses pieds n’avaient pas très envie de se synchroniser avec le reste de son corps et ce ne fut pas deux mais trois échecs consécutifs. Trois fois de suite que ses jambes avaient décider de se prendre dans la corde plutôt que de l’éviter. Même s’il relativisait en se disant que cela faisait des années qu’il n’avait pas fait de sport, il n’avait toujours pas eu la suée que Fergal lui avait promise. Et pourtant, ce n’était pas l’envie de bien faire qu’il lui manquait.
Après l’échec cuisant de leur petit défi, son ami sembla plus découragé pour son élève que ce dernier ne l’était vraiment. Si Fergal avait le sourire et riait, il paraissait vraiment peiné que Caerwyn ait tant de mal à se dérider. Pourtant contrairement aux dires du directeur de Poudlard, le professeur de potions passait vraiment un bon moment. Ce n’était pas grave s’il échouait. Oui cela le frustrait indéniablement mais cela ne voulait pas forcément dire qu’il s’ennuyait pour autant. C’était ce qu’il renvoyait ? Haussant les sourcils d’un air surpris, il prit pourtant la main de Fergal pour l’aider à se remettre sur pieds. Cette fois encore, il eut droit à une petite remarque tendre mais lourde de sens de la part de l’ancien Gryffondor et Caerwyn ne sut trop quoi répondre sur le moment. Apparemment, il devait vraiment donner l’impression de s’ennuyer. Ou alors, le fait qu’il soit si mauvais pouvait faire croire qu’il y mettait de la mauvaise volonté. Pourtant, il n’y avait rien de tout cela et il s’en voulait presque que Fergal puisse s’imaginer une chose pareille. Après un instant de surprise, il recouvra son sourire, plus doux et presque désolé, avant de dire d’un ton tout tendre :
— Mais Fergal, vraiment je m’amuse ! Je suis juste pas très bon mais c’est tout. Tu pensais vraiment que je me fais chier, là ? Parce que c’est vraiment pas le cas.
Ne perdant pas son sourire des plus honnêtes et sincères, il reprit :
— Et je ne suis pas si sérieux mais un défi est un défi et il s’honore jusqu’au bout. Mais maintenant, je saurai que je n’aurai plus à la jouer fair-play. Fais attention, à toi, je peux être imaginatif sur l’anti-jeu.
Avec une lueur taquine dans le regard, il reprit les deux poignées de sa corde à sauter.
— Bon c’est pas tout, mais j’aimerais que mes jambes se décident à m’obéir quand même. Qu’est-ce que ça va être quand je vais reprendre la batterie.
Il refit deux trois sauts pour reprendre quelques sensations avant de s’arrêter et de regarder Fergal avec un air faussement courroucé, toujours trahi par un large sourire qui ne voulait pas partir de ses lèvres.
— Tu sais quoi, Armitage ? Pour avoir sous-entendu que j’avais un balai dans le cul, tu vas devoir aller deux fois plus vite que moi. Ce sera ton gage pour ta victoire honteuse. Allez, on reprend, du nerf !
Toujours un grand air amusé sur son visage, il tapa deux fois dans ses mains pour intimer à Fergal de se remettre au travail, comme s’il était en position de pouvoir lui donner n’importe quel ordre. Ils ne jouaient pas à armes égales et c’était tout à fait normal. Autant se lancer dans des paris plus ou moins équilibrés. Il donna le départ et étrangement, quelque chose sembla être changé. Il ne sut trop si c’était de voir son ami souffrir plus que lui ou si parce qu’il semblait avoir trouvé son rythme mais ses pieds semblèrent enfin lui répondre. Trouvant son rythme de souffle pendant les premières dizaines de secondes, il laissa son esprit s’égarer (positivement pour une fois), lui faisant oublier ses poumons et ses muscles qui n’avaient plus l’habitude. Il était parti sur un rythme de croisière tranquille pour le moment.
Résultat du dé :
1. Non, décidément ça veut pas aujourd'hui. Après une minute, ça trébuche encore. 2. Les efforts payent mais l'endurance c'est clairement pas ça pour l'instant. Souffle complètement perdu après deux minutes. 3. Trois minutes, c'est pas ridicule, le rythme est là. Manque juste la pratique. 4. Comme un vieux diesel, Caerwyn avait juste mis du temps à démarrer mais au bout de quatre minutes, ses muscles semblaient être devenus comme du bois. Du bois en feu. 5. Quatre minutes et trente secondes, non seulement le rythme était impeccable mais il avait eu la suée qu'on lui avait promise. 6. Fergal devait avoir intérêt à tenir son rythme plus soutenu car Caerwyn semblait s'être métamorphosé pour tenir cinq minutes entières.
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(#) Sujet: Re: Donc maintenant, ti prends ta corde à sauter - Fergal et Caerwyn Ven 10 Mai - 21:46
Si ce petit programme de remise en forme m’avait paru être une bonne idée, plus pour le plaisir de chahuter d’ailleurs, que réellement pour prendre en main la santé de mon ami…Je commence à présent à douter. Je ne suis pas venu là pour qu’il en chie gratuitement, et passe son temps à se déprécier. Je sais bien que c’est une seconde nature chez lui, que son ex a sauté à pied joint dans la brèche et qu’il va être long pour lui d’arrêter de porter cela tout seul. J’ai l’impression d’être un peu le seul dans le délire, pourtant, je me suis moi aussi pris les pieds dans la corde et je ne crois pas essayer de le faire se sentir nul en faisant des tonnes. J’ignore si je m’y prends mal ou si simplement c’était une mauvaise idée de faire ça plutôt que d’aller simplement boire un verre. Je jette l’éponge puisque lui aussi, et lui demande ce qu’il veut faire, de préférence pour s’amuser. Je suis assez surpris de sa réponse. « Mais c’est pas grave de pas être bon, c’est quand la dernière fois que t’as fait du sport. A part courir après tes mômes. » dis-je avec un sourire timide. Ça compte vraiment comme du sport, ce n’est pas moi qui dirait le contraire, mais à mon avis, les siens ont passé l’âge de se faire courser en riant comme des baleines. « Je sais pas si tu te fais chier, mais t’es en train de te flageller à grand coup de je suis nul et c’est pas le but. » ajouté-je en lui mettant une petite tape amicale dans le dos. Néanmoins, Caerwyn a l’air si sûr de lui quand il me dit qu’il passe malgré tout un bon moment que je décide de lui faire confiance. Il me le dirait tout de même, s’il préférait arrêter ? Je n’ai pas une procédure de divorce à mettre en route ni une garde à partager. Et je ne suis pas son mec, les enjeux sont donc très minces. « Fais-toi plaisir sur l’anti-jeu, c’est le moment d’exceller. » plaisanté-je. Je suis heureux de l’entendre parler de reprendre la batterie, j’ai entendu parler de son groupe un certain nombre de fois pendant nos folles aventures de festival, mais seulement comme un glorieux vestige du passé. Imaginer que cela puisse revenir au goût du jour me paraît une très bonne chose.
« Tu commenceras par les bras, ça devrait le faire ! Tu vas nous remonter un groupe ? » Après tout, il y a peut-être des musiciens dans l’équipe prêt à faire vibrer les murs du château… Ou en dehors, d’ailleurs. Peut-être que Caerwyn a gardé des contacts. Mais malgré son bavardage, mon ami ne perd pas de vue l’objectif de la sortie. D’un claquement de main très professoral, il me remet au boulot. Cette fois-ci, il me semble bien parti, il va falloir se concentrer pour aller deux fois plus vite… « Ok, voyons-ça ! » dis-je en attendant quelques tours de cordes pour savoir à quelle vitesse tournoyer… Ça valait d’ailleurs bien le coup de prendre le temps de faire les choses, parce que je me prends la corde dans les chevilles à peine lancées. « Vas-y je te laisse prendre de l’avance. » Ben quoi ? La mauvaise foi n’a jamais fait de mal à personne. En attendant, Bevans est lancé du feu de dieu, et même si je finis par reprendre ma corde et à me mettre un coup de pied au cul, je ne parviens pas vraiment à lui passer devant. Je ne suis plus dedans. Mais je continue quand même, jusqu’à ce que mes muscles me tiraillent, jusqu’à ce que mon cœur batte à mes tempes et ma respiration se saccade. Je fais une pause avant qu’il ne termine. « Eh bah tu vois finalement. » dis-je en m’essuyant le front encore tout pantelant de l’exercice. « Alors, c’est comment ? » J’aime le bruit blanc que procure l’effort. Pas d’autres questionnement que de savoir comment faire surgir la prochaine bouffée d’air, assurer l’impact de son pied, survivre. Comme un grand nettoyage de l’esprit, les courbatures en prime.
1-2 : ça commence mal, à aller trop vite, on se prend les pieds dans cordes 3-4 : si j'arrive à doubler le tempo au début, plus le temps passe et plus je le divise... 5-6 : aaaaaaarg, ok, j'arrive à doubler le tempo, mais je suis au bout de ma vie.
Professeur C. Bevans
À SAVOIR
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(#) Sujet: Re: Donc maintenant, ti prends ta corde à sauter - Fergal et Caerwyn Dim 12 Mai - 12:12
C’était le cœur léger que Caerwyn passait cette fin de journée avec Fergal. S’il n’était pas le plus dynamique ni le plus adroit des élèves concernant la corde à sauter, cela ne l’empêchait pas d’avoir une insouciance certaine. Seule ombre au tableau, son ami semblait penser qu’il ne s’amusait pas ou du moins, pas comme il le devrait. Le professeur de potions n’était pas le plus à l’aise en termes de relations humaines, ni le plus accompli, mais il avait estimé jusque-là qu’on pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert. Il n’avait pas perçu que certains de ses propos ou de ses gestes aient pu être interprétés différemment. Le fait que ses jambes aient décidé d’être plus que gauches et de s’entraver dès qu’elles le pouvaient avait-il fait croire à Fergal qu’il y mettait de la mauvaise volonté ? Un instant de culpabilité certaine lui saisit le cœur. Le directeur de Poudlard faisait tellement de choses pour lui que l’idée de passer pour un ingrat lui donner envie de vomir. Il avait été l’un des seules personnes (en dehors de sa famille et encore) avec qui Caerwyn avait gardé contact, lui avait permis de trouver un travail stable et lui avait fait confiance en lui donnant des responsabilités certaines malgré son manque d’expérience, le tirait hors de son cachot dans lequel il s’enlisait doucement, mais sûrement.
Avant qu’il ne puisse se défendre, Fergal reprit la parole, indiquant le professeur de potions se rabaissait sans vergogne, haussant les sourcils de surprise de celui-ci. Malgré sa quarantaine bien tassée, il semblerait que Caerwyn n’ait toujours pas compris la différence entre humilité, objectivité et autoflagellation. Il n’y avait pas de honte à reconnaître qu’on ne brillait pas dans une discipline, non ? Était-ce le simple choix de ses mots qui induisait Fergal en erreur ? Il eut un sourire amusé quand son ami insinua que la dernière fois qu’il eut pratiqué de l’exercice physique était en chahutant avec ses gosses. S’il évita de se laisser parasiter par une nostalgie morose, il dut admettre que son désormais patron avait raison. Cela faisait donc des années et Caerwyn n’avait absolument aucun mal à reconnaître cela. Ce qui avait frustré le professeur de potions n’était pas son manque flagrance d’endurance, mais plus son incapacité à synchroniser ses membres. Pourtant, il était particulièrement jovial et optimiste : il mettrait peut-être un peu plus de temps à réussir l’exercice, mais il y arriverait. Plus borné que déterminé, il pouvait faire preuve d’obstination quand il souhaitait réussir quelque chose. Rien que pour honorer les efforts de Fergal de le sortir de son trou, il s’était mis en tête de devoir réussir.
— Ferg, vraiment, y a pas de mal à reconnaître que je suis pas l’athlète le plus accompli du château. Je ne me rabaisse pas, je suis simplement réaliste !
Il eut un sourire tendre. Qu’il soit nul n’était pas une insulte visant à se dénigrer lui-même, c’était juste un fait. Il répondit à la tape amicale de Fergal en posant sa paume sur l’épaule de son ami.
— Je prends mon temps pour apprendre, c’est tout. Mais tu vas voir, la chenille va devenir papillon.
Avec un sourire réellement amusé et complice, il pressa amicalement l’épaule de Fergal. Il eut cependant un rire franc quand son ami lui donna carte blanche sur l’anti-jeu.
— J’espère que tu es solide sur tes appuis alors, je vais user de toute mon imagination.
Avec un regard complice, il relâcha l’épaule de son ami avant de reprendre sa corde en main. L’idée de reprendre la batterie n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd et Fergal sauta sur l’occasion pour tenter d’avoir plus de détails. D’un sourire encore, Caerwyn répondit :
— Un groupe c’est peut-être un peu tôt pour le dire ! Je ne sais pas s’il y a des musiciens dans l’équipe. C’est quand que tu te mets à la musique d’ailleurs ? À moins que tu ne veuilles être le chanteur ? Je suis sûr que tu pourrais un bon ténor si tu t’appliques.
Les seules fois où il avait dû entendre chanter Fergal, ils avaient peut-être un peu trop forcé sur les bières pour que les souvenirs soient convaincants sur l’étendu des talents de cantate du directeur de Poudlard. Cela pouvait toujours être amusant de réitérer l’expérience avec moins de gramme d’alcool dans le sang.
Ils reprirent alors leur exercice du jour et il semblerait que la maladresse se soit décidée à changer de camp. En effet, si Caerwyn paraissait bien en jambes et avait trouvé un rythme qui lui convenait, défier Fergal en lui imposant un rythme plus soutenu lui réussissait moins. Rapidement, il s’entrava et prit une pause pour reprendre son souffle. Il fallait le comprendre : quelques instants avant, il venait de sautiller pendant six minutes de rang sans que le professeur de potions ne daigne lui mettre des bâtons dans les roues. Ce dernier s’attendit même à ce que son patron se venge en essayant de l’interrompre, mais visiblement trop pur et trop fairplay pour s’adonner à ce genre de malice, le directeur de Poudlard reprit l’exercice quelques instants plus tard. Au bout de quelques minutes que Caerwyn ne vit même pas passer, il lâcha sa corde, les deux mains sur les cuisses, haletant. Il avait tout donné, mais il était content de lui. Le réveil du lendemain serait douloureux, mais les courbatures donnaient cette satisfaction d’avoir bien travaillé. Il eut un sourire vers Fergal.
— C’est comment ? À couper le souffle, je dirais.
Il eut un bref ricanement en essayant de retrouver un rythme de respiration décent tandis que son cœur battait un tempo dans ses oreilles qu’il n’était pas habitué à faire. Il se redressa alors et lança à Fergal :
— T’aurais pu tenter de me faire tomber toi-aussi ! Depuis quand sommes-nous devenus deux aussi honorables gentlemen ?
Il eut un rire avant de prendre un air légèrement plus sérieux, gardant néanmoins son air espiègle dans le regard.
— Et toi, tu t’amuses aussi, au moins ?
La question, malgré le sourire qui lui fendait toujours les lèvres, était sérieuse. Il ne souhaitait pas que Fergal se sente obligé de faire sa baby-sitter, de s’inquiéter du moral parfois erratique du professeur de potions. En tant que directeur de Poudlard, il avait une charge mentale indéniable, autant que lui aussi prenne du plaisir à trébucher minablement avec son ami.
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(#) Sujet: Re: Donc maintenant, ti prends ta corde à sauter - Fergal et Caerwyn Dim 12 Mai - 21:28
Je soupire alors que Caerwyn essaie de m’expliquer qu’il ne se rabaisse pas mais blablabla il est réaliste, ce genre de foutaise. Je n’écoute que d’une oreille distraite et baisse les bras, j’avoue que je manque un peu d’énergie pour reprendre depuis le début. Bien sûr que ce n’est pas un grand sportif mais ce n’est pas la question. Il y a une différence entre considérer qu’on a des choses à apprendre et partir du principe qu’on est nul. Je ne suis pas venu là pour qu’on se prenne la tête, et l’étreinte amicale du directeur des bleus me rassure tout de même. « Ouhh, que de belles promesses, mais le paquet mon grand ! » dis-je en l’entendant parler de vengeance et d’anti-jeu avec la fougue de la jeunesse. J’ai hâte de voir ça même si je dois tomber sur le cul d’ici la fin de la séance, et ça fait haut croyez-moi.
Néanmoins, je m’intéresse surtout à ce qui suit. Comme ça, Caerwyn envisage de se remettre à la musique. En voilà une nouvelle qu’elle est bonne comme on dit ! Mais je dois bien avouer qu’il me pose une colle, j’ignore si les collègues jouent de la musique. Toujours est-il que ce n’est pas mon cas, j’ai bien essayé de gratter la guitare d’un pote dans l’espoir de chopper un peu plus facilement, mais mes grosses paluches sont plus adaptées à la batte : j’ai vite lâché l’affaire. Quant à chanter ? « Je chante essentiellement sous la douche, je ne crois pas que ce soit une excellente idée de m’en faire sortir. » dis-je en riant. Je ne chante pas spécialement faux, mais on ne peut pas dire que je sois un chanteur né non plus. « Septimus aime chanter. Tu pourrais sûrement le convaincre. » Bon probablement pas notre musique de sauvage, mais ils trouveront peut-être un compromis. « Je crois que Myrthilde danse, mais je ne sais pas si elle joue de la musique. » Je fis une moue, j’échange peu avec ma jeune collègue qui semble me reléguer à mon unique fonction de big boss directeur, aussi je la connais finalement assez peu. Je lui fais un grand sourire : « Mais ne crois pas que je me débine, je te conduis pour la tournée, je monte la scène, fait chauffer le barbecue et refroidir les bières. » Après tout, je serais le premier fan et soutient, mais je n’ai pas besoin d’être sous les projecteurs.
Nous reprenons l’exercice, et cette fois Caerwyn m’en met plein la vue. J’ai l’impression d’être passé dans une essoreuse alors qu’il saute comme un cabri. Je suis super content pour lui-même si on doit surtout me voir cracher mes poumons pour l’instant. Quand le potionniste s’arrête, il est aussi satisfait et essoufflé que moi : vraiment, on forme une bonne équipe. « J’aurais pas dit mieux. » dis-je le cœur encore battant.
Mon fair-play n’étant pas apprécié à sa juste valeur, je regarde Caerwyn avec un sourire en coin : « Oh je voudrais pas te décevoir. Je te laisse trois secondes pour détaler comme un lapin et je te fais bouffer la pelouse. » Quoi ? Un peu de course ça n’a jamais fait de mal à personne, un petit placage pour la forme… C’est lui qui semble y tenir. « Bien sûr que je m’amuse. Ne cherche pas à gagner du temps. 1 .2 .3 »
2-3 : Caerwyn met à profit ces trois secondes pour mettre les voiles, mais je suis quand même le plus rapide, j’espère qu’il s’est préparé à l’impact, car je ne le louperais pas.
--- à toi de voir si avec Fergal te choppe ou si c’est toi qui le choppe -- 1-4 : Je me traîne un peu, mais je ne suis pas loin de pouvoir le plaquer, un faux pas du serdaigle et c’en est fini de lui 5-6 : ça me semble bien trop facile, et la lueur espiègle dans les yeux de Caerwyn ne me dit rien qui vaille…
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Le Hasard
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(#) Sujet: Re: Donc maintenant, ti prends ta corde à sauter - Fergal et Caerwyn Dim 12 Mai - 21:28
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(#) Sujet: Re: Donc maintenant, ti prends ta corde à sauter - Fergal et Caerwyn Lun 13 Mai - 9:35
La musique semblait avoir été un sujet de conversation particulièrement intéressant pour Fergal. Si Caerwyn avait lâché l’information de manière parfaitement anecdotique, son ami paraissait s’être engouffré dans la brèche avec joie, simplicité et une curiosité déterminée. Pourtant, le professeur de potions répondit à ses questions avec le même intérêt mutuel. Pourquoi pas envisager de reprendre vraiment sérieusement la batterie ? Cela faisait certes des années qu’il avait arrêté, il ne devait plus avoir son niveau d’autrefois, mais le temps n’était pas ce qu’il manquait à Poudlard. Peindre restait son occupation première, mais il gardait cela pour les beaux jours et même si l’été approchait, ils étaient tout de même en Écosse. Pour les moments où les nuages noirs de pluie auront décidé de reprendre leur place légitime dans le ciel, il pouvait toujours s’enfermer dans la salle de musique et travailler sa batterie. Fergal lui fit la liste des différents talents musicaux de l’équipe pédagogique : le directeur lui-même ne semblait pas être le meilleur candidat, ne poussant la chansonnette que sous la douche (comme toute personne saine d’esprit cela dit) ; Septimus paraissait plus prompt à être le chanteur, mais il fallait cependant trouver un registre musical qui conviennent ; et Myrthilde dansait oui, mais il n’avait pas souvenir qu’elle lui ait évoqué jouer d’un instrument.
— Je crois qu’Ambroise joue de la batterie aussi, mais ça ne va pas beaucoup nous aider.
Non pas qu’il voulait avoir la vedette pour lui seul derrière ses cymbales. Mais deux batteries risquaient vite de devenir cacophonique. Ou alors, ils devaient se tourner vers quelque chose de complètement inédit : deux batteurs, un chanteur, une danseuse, cela aurait le mérite d’être original, mais pas forcément très mélodique. Quant à Wenceslas et Jack, Caerwyn n’était vraiment pas certain que l’un des deux joue d’un quelconque instrument. Il n’était cependant pas à l’abri d’une surprise, c’est pourquoi il n’hésiterait pas à leur demander à l’occasion. Fergal le tira de ses divagations mentales, indiquant qu’il serait leur premier fan. Il eut un rire franc en s’imaginant son ami chauffer du minibus et s’occuper des vivres.
— Vendu, tu seras notre manager, dans ce cas. Que les bières soient très fraiches en revanche, sois prêt à endurer nos caprices de stars !
Cette petite pause de discussion légère permit à tous deux de retrouver leur souffle (que Caerwyn n’avait pas vraiment eu le temps de perdre en réalité) avant que le directeur de potions ne se mette en tête de persévérer. Et visiblement, il eut raison. Après quelques minutes d’efforts intensifs auxquels il n’était plus habitué, il essaya de reprendre son souffle comme il le pouvait, la gorge brûlante, les muscles en feu. Mais cela avait quelque chose de cathartique et purifiant. Bien qu’il n’eut jamais pour idée de contredire Fergal, ce dernier avait eu parfaitement raison sur ce point. Néanmoins, ses petites railleries à l’égard de son directeur firent naître une lueur malicieuse dans les yeux de ce dernier que Caerwyn ne prit pas tellement au sérieux pour le moment. Encore essoufflé de son effort, il fronça les sourcils quand Fergal lui parla de le pourchasser avant de lui faire brouter le gazon. Surpris, il dut cependant se rendre à l’évidence que son ami était particulièrement sérieux lorsqu’il commença son décompte. Avec un sourire amusé mais régit par un instinct de survie certain, le professeur de potions, malgré son souffle encore erratique, prit immédiatement ses jambes à son cou pour tenter de mettre le plus de distance possible entre lui et Fergal.
Malheureusement, ni ses poumons ni ses mollets ne semblaient être en condition pour le sauver de la menace qui arrivait à toute vitesse dans son dos. Peu de solutions s’offraient à lui : plaqué ou être plaqué. S’il parvenait à être suffisamment vif pour se retourner et attraper les jambes de Fergal, il pourrait le surprendre et le mettre à terre. Il essaya de stopper net sans course, plantant son pied dans le sol devant lui pour faire demi-tour. Quand il releva les yeux vers son adversaire, il constata malheureusement que ce dernier avait bien trop réduit l’écart entre eux pour tenter quoique ce soit et la seule chose qu’il vit dans la seconde suivant l’impact fut brièvement le ciel. Ils s’écrasèrent lourdement sur le sol et Caerwyn eut un grand fou rire qui se transforma vite en toux. Ses poumons manquaient cruellement d’air et le choc lui avait coupé brièvement le souffle. Pourtant, cela ne l’empêchait pas d’avoir un énorme sourire, la carcasse de Fergal le maintenant toujours au sol.
— Putain, c’est pas un groupe de musique qu’on devrait faire mais une équipe de rugby !
Un sport qu’il préférait d’ailleurs largement au Quidditch. Toujours épuisé par ses efforts physiques qu’il n’était pas habitué à faire, il tenta pourtant de se saisir du bras de Fergal pour essayer de le pousser sur le côté. Ce petit affrontement pouvait très bien tourner en un combat improvisé de lutte gréco-romaine ou en judo.
Résultats des dés :
Après la corde à sauter, la course à pied :
1-2. Il est parti un peu trop vite et manque de trébucher. Courir plus vite que Fergal ne sera pas pour tout de suite et ce dernier le plaque au sol comme joueur de rugby. 3-4-5. Il n'avait décidément pas assez de souffle pour mettre de la distance. Il fallait opter pour une autre stratégie. La meilleure défense, c'est l'attaque après tout. 6. Décidément, Caerwyn a les jambes en feu et parvint à détaller comme un lapin.
Changement de stratégie :
1-2. Pas assez rapide dans sa contre-attaque, Caerwyn se mange le plaquage de Fergal de plein fouet. 3-4. Il manque un peu de timing, le professeur de potions parvint à se saisir de son boss mais les deux finissent au sol. 5-6. La stratégie est payante : Caerwyn est suffisamment rapide pour se retourner et se saisir des jambes de Fergal.
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Mêlé Pouvoirs spéciaux: Aucun pour l'instant Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Epouvantard: Matières suivies et niveau: Points Défis: (415/2000) Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord ! D'autres comptes ?: Teodora + Grant
(#) Sujet: Re: Donc maintenant, ti prends ta corde à sauter - Fergal et Caerwyn Mer 15 Mai - 22:25
Je ne connais pas les talents de mes collègues en termes de musique, il faut dire que je n’en joue pas et que cette année, je n’ai probablement pas été le plus chaleureux et le plus avenant des collègues. J’ai l’impression que le temps a filé à toute allure sans vraiment prendre le temps de partager grand-chose avec les gens. Il est un peu tard pour s’en soucier. Je hausse les épaules :
« Si t’en as pas marre de voir leurs tronches, il doit bien y avoir un ou deux élèves qui jouent de quelque chose. » On avait entendu les prouesses de Von Meissen il n’y a pas si longtemps, mais elle ne devait pas être la seule. « L’année prochaine festival d’été à la place du bal et c’est plié. » En vérité, ça me conviendrait bien comme formule. On pourrait sûrement inviter un ou deux groupes, et faire jouer les motivés. Mais une année à la fois, ce sera déjà pas mal. Je commence plutôt bien mes débuts de manager, la tournée est déjà réservée. « Dans une choppe en cristal ou une éco cup à ton effigie ? » lui lancé-je avec un amusement certain.
Mais ce n’est pas une raison pour oublier la raison première de cette rencontre : suer. Enfin, surtout faire suer Caerwyn et je crois que ça devient bon. Le bougre me met un petit speed dans les dents, et je finis par me laisser devancer. Ça fait mal, mais ce n’est pas désagréable pour autant. La corde à sauter est clairement une relation toxique. Ça coupe le souffle, tire dans les muscles, mais on y revient quand même. Et comme ça ne suffit visiblement pas à mon camarade de serdaigle, je lui propose une petite course champêtre, histoire de garder la forme et les muscles chauds. Je vois une certaine incrédulité dans le regard de Caerwyn et m’en amuse, parce que je ne plaisante pas. Je lance le décompte et espère qu’il est dans les startings-blocks, je suis prêt à en découdre.
Malheureusement mon accélération laisse à désirer, et je ne suis pas vraiment en posture d’attraper facilement mon adversaire. Mais il s’essouffle lui aussi et ralentis la cadence jusqu’à faire volte face. C’est ma chance d’utiliser mes grandes jambes de manière intelligente et te réduire l’espace. L’impact aura lieu sur la pelouse bien grasse du parc. Sans le laisser s’échapper, je m’enquiers tout de même de sa quinte de toux : « ça va, t’as pas perdu un poumon au passage ? » Heureusement, ça n’a l’air de n’être que passager. « Pourquoi pas ! Je connais pas les règles dans le détail, mais je maîtrise déjà le placage ! » dis-je en riant à sa proposition avant de sentir un bras me déstabiliser de ma position. Je résiste un instant avant de basculer sur le côté. « Fallait le dire tout de suite que tu voulais qu’on se roule dans l’herbe ! » S’il s’imagine que je vais me laisser mettre au sol si facilement, il se trompe.
1-2-3 Caerwyn parvient à se dégager suffisamment pour espérer me plaquer au sol 4-5-6 On peut rester là un moment, il va falloir plus que ça pour me bouger
Dernière édition par Fergal Armitage le Mer 15 Mai - 22:28, édité 1 fois
Le Hasard
À SAVOIR Arrivé(e) le : 28/06/2011 Parchemins rédigés : 13326 Points : 63 Crédit : (c) Septimus Veturia
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(#) Sujet: Re: Donc maintenant, ti prends ta corde à sauter - Fergal et Caerwyn Mer 15 Mai - 22:25
Le membre 'Fergal Armitage' a effectué l'action suivante : Le Hasard
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Arrivé(e) le : 21/01/2024 Parchemins rédigés : 517 Points : 25 Crédit : anaphore (signature) Année : Professeur de potions et directeur de Serdaigle ⊹ 45 ans (11/05)
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(#) Sujet: Re: Donc maintenant, ti prends ta corde à sauter - Fergal et Caerwyn Jeu 16 Mai - 9:35
L’idée de refaire un groupe séduisait évidemment Caerwyn. Il avait mis la musique de côté depuis des années, résultats de concessions toujours plus étouffantes pour tenter de maintenir un semblant de cohésion dans son couple, en vain. S’il n’avait eu le courage (ni l’argent) pour reprendre, les choses avaient désormais quelque peu changé depuis. C’était le temps qui lui manquait depuis, la plupart de ses soirées étant occupées à surveiller les retenues avec Dmitri. Avec un peu de chance, cela serait différent l’année prochaine, du moins l’espérait-il, pour lui et l’élève. Il savait qu’il s’investissait un peu trop dans ce nouveau travail qu’il voulait honorer et avait tendance à s’oublier en chemin. Fergal proposa alors l’idée de jouer avec des élèves et il eut un sourire. Oui, cela pouvait se faire, mais encore fallait-il que les adolescents acceptent d’avoir un barbu en tant que batteur.
— Pourquoi, ce ne sont effectivement pas les talents qui manquent, ici. Teodora, Ashton, Saige, Salem… Ils ont certainement pas besoin d’un vieux con derrière eux.
Il eut un rire.
— Quoique, ça pourrait ressembler au groupe Ladybaby d’il y a quelques années. Ç’aurait au moins le mérite d’être drôle.
Caerwyn se rendit compte qu’il avait certainement passé trop de temps sur Internet durant toute son existence pour avoir ce genre de référence insolite, mais qu’importe. Si Fergal n’avait aucune idée de ce qu’avait été ce groupe composé de deux Japonaises et d’un Australien barbu, son collègue lui ferait une joie de lui montrer cette petite pépite.
— Un festival à la place du bal, tu me fais rêver, là. Je t’aiderai à l’organiser avec grand plaisir !
Cela bousculerait certainement les petites habitudes traditionnelles de Poudlard, mais les sorciers allaient devoir apprendre à évoluer avec leur temps au bout d’un moment. Les bals, c’était bon pour les gens un peu trop fleur bleue ou ceux désireux de conclure quelque chose avant l’été. Fergal sembla se plaire déjà à son nouveau rôle de manager et Caerwyn eut un léger rire en l’entendant déjà proposer des idées pour satisfaire ses envies de personnalité publique dont les pieds ne toucheraient déjà plus le sol.
— Avec ma grosse tête dessus, évidemment ! Il faut bien que tout le monde m’admire. Pourquoi ce seraient toujours les chanteurs les leaders d’un groupe ? Pour information, cher manager, mon meilleur profil, c’est le gauche.
Si Fergal voulait être un employé dévoué et modèle, autant qu’il est toutes les clefs en main pour bien réussir sa campagne de merchandising. Mais sans plus attendre, Caerwyn lancé dans une envie de réussir ces fichus exercices de corde à sauter, il s’élança à nouveau, défiant son ami au passage. Le professeur de potions avait tout donné, mais en ressortait avec une grande satisfaction. C’était sans compter l’expérience plus avancée de Fergal qui eut moins de mal à se remettre de cet effort intensif. Ce dernier n’avait pas eu sa dose de chahut visiblement et ne tarda pas à le mettre sous-pression en lui laissant trois petites secondes pour déguerpir. L’endurance du directeur de Serdaigle demeurait néanmoins limitée et son changement de stratégie pour tenter de prendre son patron à défaut fut un échec cuisant. Son dos rencontra brutalement le sol, coupant son souffle qu’il tenta de reprendre entre une toux et un rire franc. Tandis qu’il tentait de se débattre vainement, Fergal continua de la charrier.
— Ça pour maîtriser le placage…! On va te mettre en première ligne, tu feras des ravages dans une mêlée.
Continuant de gigoter pour tenter de se soustraire à l’entrave de son ami, Caerwyn continua de rire avant de dire d’un ton offusqué :
— C’est toi qui me fous au sol ! D’abord la neige, maintenant l’herbe… À quand le sable, ou la boue ?
Il parvint cependant à se trouver une ouverture afin de tenter une contre-attaque. Malgré la différence flagrante de gabarit, Caerwyn était bien plus petit et moins musclé que Fergal, il arriva tout de même à se redresser légèrement et ne tarda pas à se jeter sur son ami. Tous deux retrouvèrent le contact du sol, mais ce fut le directeur de Poudlard qui eut les deux épaules sur l’herbe cette fois-ci. Le professeur de potions eut alors un rire triomphant, ayant la naïveté de lever les bras en signe de victoire. Il dit alors d’un accent gallois très prononcé :
— Haha ! Ne jamais sous-estimer son adversaire, Armitage !
Bien évidemment, il savait que son ami ne se laisserait pas faire. Aucun des deux n’aimait perdre quand il s’agissait de chahuter et il se doutait que les hostilités allaient reprendre de plus belles. Néanmoins, si les cordes à sauter avaient été éhontément abandonnées sur le côté, opposer leurs forces l’une à l’autre rester un très bon moyen pour son énergie. La scène de loin aurait pu paraître très cocasse cependant : le directeur et son professeur de potions semblant se battre (ou non) dans l’herbe n’avaient pas l’air très sérieux pour des adultes se devant de faire respecter l’autorité et la discipline au sein de l’école. Mais pour l’heure, les deux amis paraissaient surtout déterminer à se faire manger mutuellement le gazon.
Résultat du dé :
Petit match improvisé de rugby/judo/lutte avec Fergal :
1-2-3. Caerwyn ne paye pas de mine mais parvint tout de même à renverser son adversaire. 4-5-6. Il se rate complètement, ses bras se referment dans le vide et donne l'opportunité à Fergal de lui faire payer cette insubordination.
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(#) Sujet: Re: Donc maintenant, ti prends ta corde à sauter - Fergal et Caerwyn Hier à 14:58
Je souris à Caerwyn en l’imaginant au milieu des élèves à donner des coups sur sa batterie. Ses enfants seraient sûrement ravi de le voir jouer les rockstars avec leurs camarades ! Et j'ai peut être des préjugés sur le déroulement des dites répétitions mais je ne suis pas sûr quant à leur sérieux et à l'aspect respect du règlement. Encore que Chipperfield ne soit pas le pire des préfets. ”- Pose ta candidature écoute ! Mais je crois que tu vas devoir faire face à quelques conflits de loyauté!” C’est en partie ma faute, et celle de tous les adultes incompétents que nous sommes en termes de gestion de la contrebande. Mais heureusement, j’ai la conviction que mes prédécesseurs n'étaient pas beaucoup plus efficaces que moi, du moins pour ceux qui n’ont pas suivi la voie dictatoriale. ”Ladyquoi? Je me suis arrêté à Babymetal, une expérience forte traumatisante. Au pire vous faites une petite demo façon rockin’1000!” C'est une formation sympa, pas la plus mélodieuse, mais des milliers de musiciens amateurs sont invités à jouer tous en même temps des classiques du rock. Grosse performance. L’idée du festival n'était cependant pas à jeter. Le plus dur serait de trouver une organisation sécurisée. ”Franchement, on peut travailler là-dessus à la rentrée. La grosse difficulté va être de trouver des groupes uniquement sorcier pour ne pas avoir besoin de s’inquiéter du secret magique. Ni de faire sortir les élèves de l'école. je réfléchis à haute voix. C’est un budget, mais je dois pouvoir trouver des financements pour le soutien de la culture et l’expression artistique… je crois que Myrthilde et Wen ont déjà bossé sur le son lors de lors sortie à Stonehenge… oui il y a sûrement moyen de faire quelque chose. On y pense un peu cet été, on l’évoque avec les collègues au plus tard à la pré-rentrée? Mais je ne m’y mets pas avant les ‘’vacances de l’école’’. Clairement, à la seconde où le bal se termine, je mets tout le monde dehors et je me taille en mode avion. A moins d’une urgence ultime, je ne suis dispo pour rien en rapport avec le château. Même pour bosser sur un festival.
Je tapote la tête chevelu de Caerwyn avec un grand sourire, et peut être un peu plus brutalement que nécessaire : “T’inquiètes t’es beau gosse des deux côtés, on te mettra en gros plan partout!” Il suffit de demander, quand on rêvasse le budget est illimité et même le ciel n’est pas trop haut. Et en parlant de hauteur, il faudrait bien se remettre à sauter un peu. Cette fois-ci, c’est Caerwyn qui prend la tête de la cordée et me laisse pantelant. Qu’à ne cela ne tienne une petite course suivi d’un placage et on effectue une remise à zéro des compteurs. ”Toujours prêt pour l'ouverture !” Je maintiens l'asticot sous moi, épaule au sol avec un sourire narquois. On doit avoir l’air d’un beau duo de cons, mais au moins on s’amuse. A force d'efforts Caerwyn parvient néanmoins à renverser les choses, ou moi en l’occurrence. ”Alors comme ça, tu voudrais qu'on se roule dans la boue?” dis-je en haussant les sourcils de mon air séducteur. Est-ce que c'est encore le genre de vanne que je peux me permettre de faire? Ce serait encore plus bizarre de ne pas saisir une telle perche. J'imagine que s'il était mal à l'aise, il ne serait pas en train de l'aplatir dans l'herbe comme un pancake. ”T’as pris ton plus beau maillot j’espère !” je tente de l’attirer vers moi pour le faire basculer, mais sans succès. Si Septimus regarde par la fenêtre, je vais probablement avoir quelques comptes à rendre. Mais Caerwyn a raison je ne devrais pas le sous estimer. Il se défend bien le bougre. Il tient bien sur ses appuis. Mais il y a suffisamment de distance entre nous pour que je puisse remonter mes genoux vers mon buste et utilise mes jambes pour le faire basculer au-dessus de ma tête. J'essaie d'accompagner sa chute mais je crains qu’il ne tonde un peu la pelouse. Je me redresse sur un coude et tend la main à Caerwyn avec un sourire : ”t’as eu ta dose et je t’offre un verre, ou t’en veux encore?”
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(#) Sujet: Re: Donc maintenant, ti prends ta corde à sauter - Fergal et Caerwyn
Donc maintenant, ti prends ta corde à sauter - Fergal et Caerwyn