Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -28%
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 ...
Voir le deal
279.99 €

Partagez
 
[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande)
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
Zola R. Shaw

Zola R. Shaw



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14622-zola-rylee-shawhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14638-zola-entre-l-amour-et-la-haine-il-n-y-a-qu-un-pashttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14700-zola-si-c-est-pour-faire-15-fautes-par-phrase-merci-de-m-oublierhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14701-zola-message-rapide-je-n-ai-pas-votre-temps

Arrivé(e) le : 05/01/2012
Parchemins rédigés : 8974
Points : 3
Crédit : Tashi Rodriguez
Année : 4ème année (14 ans)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Légilimens en devenir
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus:
Epouvantard:
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Left_bar_bleue2000/2000[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Azraël

[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty
Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 EmptyMer 4 Avr - 12:10


❝ Home is where you are ❞Dan & Milo

Le voilà qui se rapproche pour déposer un chaste baiser sur ma joue. Il tente de se racheter, ça se voit tout de suite, mais je ne suis pas dupe de son petit manège, je ne tomberais pas dans le piège aussi facilement. Il en faudra beaucoup plus pour me faire débouder … non, je déconne, il n’en faudra absolument pas plus et je dirais même plus que moins d’effort aurait tout autant fait son oeuvre. Mais bon si j’ai le droit à un bisou et une phrase agréable murmurait à mon oreille, je prends sans problème, je ne vais pas jouer les difficiles, bien au contraire. "J’ai hâte de voir ça alors !" Dis-je en souriant, avec un air presque provocateur. Mais bon, c’est moi, alors même avec tous les efforts du monde, ça ne donne pas grand chose de bien sérieux. Je suis archi nul quand il s’agit de draguer ou de me donner l’air d’être un allumeur. Ca se voit tout de suite que ce n’est pas moi et que je suis bien incapable de tout ça. Autant lui fait des merveilles, autant moi tu as juste envie de rire. Mais ça me va, ça ne me dérange pas vraiment, je ne suis de toute façon pas un séducteur dans l’âme. Je suis un gros romantique, fleur bleue, mais pas un dragueur. Tant que la personne que j’aime m’aime en retour, c’est tout ce qui compte, le monde entier peut aller au diable, je m’en remettrais très bien. Je lui offre un sourire plus sincère et le laisse me déposer un autre baiser chaste, avant de le voir retourner à sa place, trouvant que soudainement, il y a beaucoup de vide entre nous. C’est faux, bien entendu, mais c’est la sensation que ça me donne maintenant.

Monsieur me met au défi ? Il ne sait pas à qui il a à faire, ça se voit tout de suite ! Je suis le roi des couronnes de Noël. S’il y avait un concours pour élire la plus belle couronne, je gagnerais assurément. Bon, en toute honnêteté, dans mon village, il y a moyen, non pas que ce sont tous des bouseux, mais presque. Est-ce qu’on sent que je ne les aime pas ? … Mais après, pour le reste de l’Angleterre, c’est une autre histoire. En toute honnêteté, j’ai beaucoup progressé avec les années, parfaisant ma technique pour l’améliorer et faire des productions plus esthétique. Elles sont certainements plus originales que certaines puisque je n’utilise aucune plante que je coupe et j’aime à croire qu’ils ne le font pas dans mon dos en prétendant qu’elles étaient mortes avant qu’ils arrivent. Mais de là à penser que je gagnerai un concours … non, sincèrement je serais loin de la première place. Je serais peut-être dans le top 50, à la rigueur, mais c’est tout. Elles n’ont rien de si extraordinaires et je pense qu’il y a vraiment plus jolies. J’en ai vu plein personnellement, qui m’ont donné très envie et qui m’ont inspiré, mais je sais que je ne les égalerai jamais. Après ce n’est pas forcément mon but, c’est juste un passe temps à Noël, rien de plus. Il y a certaines traditions que j’aime faire perdurer, voilà tout. Mais pour notre conversation, hors de question de le laisser croire qu’ils pourraient me battre ! "Pari tenu ! L’an prochain, je vous mets la misère à tous, préparez les mouchoirs !" Tu parles ! Mais bon, ça reste malgré tout amusant de se dire que l’an prochain, on pourrait tous se retrouver autour d’un atelier pour confectionner les couronnes. C’est toujours un moment convivial et amusant où l’on mange de bons gâteaux et où on boit du thé. Je suis anglais, c’est primordial qu’il y ait de quoi grignoter et qu’il y ait du thé ! Mais en tout cas j’aime cette idée et je crois que mes yeux pétillants ne trompent personne sur le fait que j’ai hâte de connaître ça. Gagner ou pas n’a aucune importance, de toute façon au final, le tout c’est que ça égayent les portes et la table, rien de plus. "C’est vrai ?! Tu ferais ça ?" Dis-je en prenant un air mi triste, mi heureux. Pas forcément facile à obtenir mais ça va, j’ai de l’expérience. Le genre d’air qui donne envie aux autres d’avoir pitié de toi et leur donne envie de te faire plaisir. Bon, ça ne marche pas avec tout le monde, qu’on se le dise, je me prends des vents avec mes frères ou mon père, mais ça passe pas trop mal avec ma grand-mère, parfois ma mère et ma soeur. Mais un conseil, n’en abusez pas trop, ça lasse vite !

"Tu ne me déranges jamais ! " Dis-je en roulant des yeux. Comme s’il pouvait me déranger, non mais vraiment quelle idée. Je ne pense absolument pas une seule seconde au fait que ça pourrait donner l’impression qu’il se sert de moi pour obtenir des choses. Ca n’a jamais été le cas avant, je ne vois pas pourquoi ça changerait aujourd’hui. Et puis en toute honnêteté, ce genre de propositions, même en plaisantant, j’aurais pu le faire à n’importe qui. Que ce soit lui, Billie, Perrin, Casey, Samekh, Maddie ou Roxy, j’aurais dit la même chose. Alors évidemment je ne vois pas le problème dans cette histoire, surtout qu’entre nous, je sais très bien que sa famille ne le délaisse pas ou le laisse mourir de faim. J’ai envie de vous dire que si ça avait été le cas, j’aurais été le premier à appeler les services sociaux. Que ce soit Dan ou n’importe qui, on ne laisse pas mourir de faim une personne, surtout sous prétexte qu’elle est différente. Mais bon, il vit dans une famille aimante, c’est peut-être pas toujours facile à trouver sa place quand on est le seul sorcier, mais il s’en sort pas trop mal. Et dans quelques mois, je suppose que tout ça sera de l’histoire ancienne. Je chasse cette idée de la tête avant que ça me foute le cafard, il nous reste encore 6 mois avant qu’il ne retourne à la vie normale, il ne faut pas que je commence à me bouffer l’esprit avec ça … même si c’est plus facile à dire qu’à faire. "Non, j’ai jamais été très attiré par le fait qu’on puisse me manger !" Je continue sur ma lancée, je suis imperturbable. Si monsieur veut aller voir ailleurs, il n’aura pas ma bénédiction. Même si, bien entendu, ce n’est qu’une plaisanterie de mauvais goût dans ce cas précis. Je sais très bien de quoi il retourne, mais j’aime jouer les gamins innocents et un peu niais qui ne comprend pas les allusions, même les plus évidentes … Même si, on ne va pas se mentir, j’aime bien quand il me regarde comme ça … comme s’il avait envie de moi. C’est pas que ça commence à me démanger mais presque. Mais ceci est encore une autre histoire ! Mes joues prennent malgré moi une teinte une peu rouge, démontrant que même si mes propos ne donnent pas l’illusion que j’ai compris, au fond c’est bien le cas !

Nous passons à table et même si j’avais dit que j’attendrais le 2 pour donner mon avis, bon ou mauvais, je ne le fais pas vraiment et dès la première bouchée, je lui dis ce que je pense de son entrée. Je fais une petite feinte, pas vraiment drôle j’en conviens mais on s’en fous, ça passera quand même. J’aime bien ! Voilà, c’est dit, il peut se détendre maintenant. Pour quelqu’un qui ne cuisine jamais ou quasiment jamais, je trouve que c’est très bon. Alors évidemment, ni lui, ni sa mère ne sont des cuisiniers professionnels, alors ce ne sera jamais aussi bon qu’un très grand restaurant, mais ce n’est pas ce qu’on attend d’eux de toute façon. Le plus important c’est que ce soit bon et qu’à la fin du repas, on soit avec le sourire et l’estomac bien rempli et c’est exactement ce qui arrivera, si les autres plats sont aussi bons que celui-ci. Mais je n’ai aucun doute, croyez moi. Même s’il manquera peut-être d’un peu d’assaisonnement ou d’un peu de goût, ça ne sera pas grave, parce que le plus important, c’est qu’il a pris du temps pour me faire ce repas, qu’il s’est donné du mal pour que tout soit parfait et sincèrement, moi j’adore. Rien que pour ça je lui donnerais 10/10. Le voir rougir me touche, parce que j’aime l’idée que mon avis compte pour lui. Je ne veux pas que ça le rende malade, qu’on soit bien d’accord, mais j’aime malgré tout l’idée que ce que je dis ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd ou qu’il s’en foute de connaître mon avis sur quelque chose. Et puis je fais une plaisanterie sur le fait que j’ai toujours rêvé d’être transporté dans une voiture qui fait du bruit. Après en soit je ne dis pas que ça ne m’a jamais tenté, juste que ça risque d’être dur dans mon coin paumé. Mais il est vrai qu’ici, ils se déplaceront plus facilement et donc j’ai forcément plus de chance que ça m’arrive. Il manque de s’étouffer et même si ses propos ne sont là que pour plaisanter, ils me blessent plus que je ne voudrais l’avouer. Je ne veux pas le tuer, tout cela me rappelle un peu trop le bal où il gisait dans mes bras. J’ai déjà donné, je n’ai aucune envie de recommencer, même si cette fois-ci il y a moins de sang, ça ne me tente pas vraiment. Alors oui, ce n’est qu’une plaisanterie, qui est somme toute innocente, mais je n’aime pas du tout. "Pourquoi toi ? Si je veux y monter dedans, il vaudrait mieux que ce soit moi qui me blesse, comme ça je suis sûr que je ne me fais pas refouler parce que je ne suis pas un membre de ta famille ou un truc du genre !" Dis-je d’un ton qui se voulait être une plaisanterie. Me blesser. Gravement. C’est tout ce que j’aurais souhaité il y a une époque. En fait j’aurais donné ma vie pour sauver la sienne. Et pendant très longtemps, j’aurais accepté n’importe quelle torture pour me faire pardonner. Et toute cette honte et ce remord, je les ressens toujours au fond de moi. Alors très clairement, plaisanterie ou non, j’ai aucune envie de parler du fait que je pourrais le blesser pour obtenir ce que je veux. C’est déjà ce que j’ai fait et je suis déjà un monstre pour ça ...

©️ 2981 12289 0



Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's
Revenir en haut Aller en bas
Dashiell Dashner

Dashiell Dashner



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14517-dashiell-good-boyhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14534-dashiell-l-amitie-c-est-comme-une-bouteille-de-vin#294783https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14535-dashiell-flemme-de-lire#294785https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14536-dashiell-tout-petits-mots#294786

Arrivé(e) le : 03/06/2015
Parchemins rédigés : 10508
Points : 14
Crédit : (c)
Année : 5ème année - 15 ans

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Né-Moldu
Pouvoirs spéciaux:
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Un chiot golden retriever
Epouvantard: Une meute d'oiseaux en plein vol
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Left_bar_bleue2000/2000[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?:

[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty
Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 EmptySam 7 Avr - 11:38


home is where you are
Milo & Rioghbhardan

Je ne sais pas si cette nouvelle discussion idiote nous poussera vraiment, l’an prochain, à nous retrouver pour nous risquer aux travaux manuels mais en tout cas, je l’espère très sincèrement. Que ça devienne une habitude, peut-être. Qu’il finisse par se sentir assez à l’aise auprès des miens pour prendre l’initiative de venir squatter pour nous aider à décorer ou passer un bout des fêtes avec nous. Qu’importe si c’est juste le lendemain ou le jour de l’an, je m’en fiche, qu’il réalise que, tant qu’on sera ensemble au moins, il fait partie de cette famille. Bien sûr, je n’ai pas encore l’avis de mes parents mais je ne me fais aucun soucis là-dessus. Ils l’accepteront, ils l’apprécieront, ils le traiteront bien vite comme un des nôtres. Et tant mieux, d’un côté, parce que je n’ai pas pour projet de le quitter demain alors autant qu’ils s’y fassent vite. Non, ce sera bien. Ce sera même très bien. « Pari tenu ! L’an prochain, je vous mets la misère à tous, préparez les mouchoirs ! » Je lève les yeux au ciel comme si sa menace n’avait aucun sens. On ne craint rien. Rien du tout ! Mes frangins, ce sont des faiseurs de couronnes de compet’, ok ? « Tu nous supplieras de pas trop t’humilier, ouais ! » Je ne garde pas mon sérieux bien longtemps, trop heureux pour ça. Juste l’idée qu’il y ait une année prochaine, je suis aux anges. En même temps, j’espère bien qu’on profitera au maximum des vacances pour se voir parce qu’on aura plus vraiment d’autres moments… C’est difficile de faire comme si j’avais pas conscience que c’était les derniers mois d’insouciance. J’ai peur de la suite. Réellement. Peur qu’il finisse par se rendre compte que sans moi c’est pas si mal, peur qu’il se rapproche d’une jolie fille qui le comblera bien mieux que je ne le pourrai jamais, peur que nos vies changent au point qu’on réalise qu’on a plus grand chose à faire ensemble, peut-être aussi… Je sais pas. Je sais que c’est pas forcément parce qu’on sera éloignés que ça changera quelque chose mais… mais si c’était le cas ? Il y a plein de couples qui ne survivent pas à la distance, peut-être que le nôtre en fera partie… On ne me laisse pas vraiment le temps de désespérer davantage (tant mieux !) et on reprend déjà sur autre chose. À savoir la nécessité de trouver une fève dans un bout de gâteau pour avoir un tant soit peu d’importance auprès de sa famille. Je sais que c’est qu’une nouvelle bêtise mais tout de même, je lui propose instinctivement de me plier en quatre pour pallier à cet affreux manque d’attention. « C’est vrai ?! Tu ferais ça ? » Je hoche la tête avec une sincérité qui dépasse nos simples plaisanteries. « Évidemment que je ferai ça ! Hors de question de laisser l’amour de ma vie dans l’indifférence juste parce qu’il a pas de fève ! » Et puis, qu’est-ce que je ne serais pas capable de faire pour lui, hein ? Je crois qu’il a eu assez de preuves de mon dévouement ces derniers mois.

Et puis à l’absence de fève succède l’absence de galette. De nourriture d’une manière plus générale en réalité. C’est que j’ai crevé la dalle pendant dix jours, vous comprenez ? La famine ! L’inanition ! J’ai risqué ma vie dans cette famille ! En réalité, je me suis empiffré à longueur de journées mais ça n’a pas grande importance. Ça fait beaucoup moins petite victime si on sait que j’ai clairement mangé à ma faim, et même à celle des autres d’ailleurs. Monsieur vole à mon secours et me houspille gentiment. Je suis désolé mais je ne veux pas m’imposer, voilà tout. Ce qui est plus ou moins faux en réalité. Je n’ai jamais eu le moindre mal à faire ma vie chez les gens et à m’inviter à dîner quand ça m’intéressait, et je n’ai jamais refusé qu’on m’offre quelque chose (voire jamais hésité à suggérer l’idée qu’on le fasse). Mais c’est différent, avec lui. J’aurais sûrement pu en profiter, depuis le début j’imagine. Il avait l’air assez naïf pour se faire avoir et aujourd’hui, ce serait sûrement un jeu d’enfants d’en obtenir tout et n’importe quoi… Mais je peux pas faire ça. Je peux même pas imaginer le faire. « Tu ne me déranges jamais ! » Il roule des yeux et je baisse les miens, faussement gêné. Comme un gamin qu’on engueulerait un peu. Mine de rien, j’aime bien l’entendre dire que je ne le dérange pas. Je m’en fous si on plaisante ou que ça n’est pas vrai à 100% (je suis certain qu’on pourrait trouver des moments où je le dérange si on le voulait vraiment) ça me plaît quand même. Il peut le répéter aussi souvent qu’il le veut, je prends ! « Oui bah j’avais pas envie de commencer… » Et puis, plaisanterie mise à part, je préférerais encore me débrouiller tout seul que l’appeler à l’aide dans un cas comme ça. Comme dans la majeure partie des cas d’ailleurs. Il en fait largement assez pour moi comme ça. Le pauvre a tout eu à supporter cette année, je n’ai aucune envie de lui en rajouter. Fort heureusement, on ne reste pas sur cette histoire bien longtemps. Mais le thème reste le même. À croire qu’on va parler que de bouffe toute la soirée ! J’espère que non parce que mon estomac ne survivra jamais à un tel affront. Il a faim et il ne se gêne pas pour nous le rappeler. Je l’ignore une fois de plus et entre dans le jeu de mon amoureux sans me faire prier. Il veut se faire passer pour l’innocence-même ? D’accord. Bah je vais faire ce que je peux pour la corrompre, alors. Je n’ai pas trop de mal à jouer les intéressés, c’est un rôle de composition. « Non, j’ai jamais été très attiré par le fait qu’on puisse me manger ! » S’il fait mine de ne rien comprendre, ses joues le trahissent. Il est juste adorable. Je me mords distraitement la lèvre, comme s’il me donnait faim, un regard lourd de sous-entendus planté dans le sien. Ce n’est pas complètement faux, cela dit. Ça a toujours été particulièrement compliqué de feindre l’indifférence, que ce soit cette année ou l’an dernier. Je ne suis pas doué, à ce jeu-là. Tous les traumatismes et les complexes du monde ne suffisent pas à me le rendre moins désirable. Il est juste parfait. Sur tous les points. Alors, forcément, c’est difficile de passer à côté. Difficile d’ignorer ses mimiques qui le rendent encore plus à tomber, difficile d’ignorer cette étendue de peau qui donnent envie d’y poser les mains à longueur de journée… Je sais pas faire. Je suis pas doué pour ces choses-là. Et pourtant, que ça soit de ma faute ou pas, je m’y suis docilement plié pendant des mois. Et des mois et des mois… « Je te ferai changer d’avis, tu verras. » Je feins d’être sûr de moi, comme s’il n’y avait pas la moindre hésitation à avoir sur ce point. En vrai, j’en sais rien. Il y a toujours cette petite voix qui me dit que c’est pas forcément une bonne idée et qu’il risquerait d’être déçu. Et même si je sais qu’il est temps de l’ignorer, c’est compliqué.

Et puis on se lève enfin, abandonnant le canapé pour passer à table. Mon estomac nous en remercie d’avance ! Malgré l’appréhension, j’ai hâte. Mais bon, il faut croire que mes craintes étaient infondées puisqu’il a plutôt l’air satisfait de son entrée. C’est pas brillant mais tant que ça lui plaît, c’est tout ce qui compte. Il faut bien dire qu’en dehors des frites, des pâtes et des gâteaux au yaourt, l’éventail de mes compétences culinaires est plutôt restreint. Je me contente de savoir faire ce qui est facile et fait plaisir au troupeau quand je le garde quoi. Toutefois, il faut croire que lui remplir correctement le ventre ne suffit pas pour entrer dans ses bonnes grâces : Monsieur essaye de me faire passer l’arme à gauche juste pour monter dans une ambulance. Ben voyons ! Et après ça dira que ça m’aime ! « Pourquoi toi ? » Sa question me laisse bête. Je suis un peu mal à l’aise d’un coup. Je sais pas, ça sonne comme un reproche. Comme si… Je sais pas… Comme si je faisais tourner le monde autour de moi et qu’il en avait marre ou… Je sais vraiment pas. J’ose même pas répondre, du coup. Je me contente de baisser les yeux et de me noyer dans mon assiette. Les battements de mon coeur ont changé de rythme et celui-là est désagréable. Presque douloureux. J’ai pas envie de faire quoi que ce soit de mal, encore moins ce soir. « Si je veux monter dedans, il vaudrait mieux que ce soit moi qui me blesse, comme ça je suis sûr que je ne me fais pas refouler parce que je ne suis pas un membre de ta famille ou un truc du genre ! » Je m’efforce de sourire. Après tout, il plaisante. Le ton de sa voix le laisse comprendre, très clairement. Je déraille juste un peu, je vois des problèmes là où il y en a pas. Faut vraiment que j’arrête. Mais c’est plus facile à dire qu’à faire, en réalité. Maladroitement, je hausse les épaules, jouant avec le contenu de mon assiette. Mon appétit commence à se faire la malle. « On vit ensemble depuis un an, il n’y a aucune différence entre toi et un membre de ma famille. » Il a pas le même nom que moi ? Eux non plus. Pas le même sang ? Eux non plus. Et puis, il faut bien avouer qu’il est bien plus présent qu’eux dans ma vie. Si quelqu’un devait se faire recaler, ce serait pas lui. Mais je ne dis rien de plus. C’est une plaisanterie. Juste une plaisanterie. Mais c’est beaucoup moins drôle quand ça parle d’avoir à l’envoyer à l’hôpital. Je disais juste ça parce que sa bêtise m’avait fait avaler de travers, rien de plus. Là… Non. Je ne veux pas qu’il soit blessé, pour aucune raison que ce soit. Je sais que j’ai jamais été doué pour le protéger, que je me suis lamentablement planté à chaque fois que j’ai essayé et que ça m’a poussé à faire plus de conneries que de trucs utiles mais ça ne change rien, je refuse qu’il lui arrive quelque chose. Même pour de faux. Même pour déconner. L’ambiance autour de la table s’est étrangement alourdie. À moins que ça soit dans ma tête, c’est possible. J’espère que c’est dans ma tête, en vrai. Que je passe un moment bizarre parce que je suis débile, ça ne me dérange pas, mais je veux pas qu’il en pâtisse. Il mérite pas ça. Seulement de passer une bonne soirée et de ne rien avoir à regretter…
Made by Neon Demon


DASHIELL
favourite flavoured sweets
raspberry amphetamines
Revenir en haut Aller en bas
Zola R. Shaw

Zola R. Shaw



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14622-zola-rylee-shawhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14638-zola-entre-l-amour-et-la-haine-il-n-y-a-qu-un-pashttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14700-zola-si-c-est-pour-faire-15-fautes-par-phrase-merci-de-m-oublierhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14701-zola-message-rapide-je-n-ai-pas-votre-temps

Arrivé(e) le : 05/01/2012
Parchemins rédigés : 8974
Points : 3
Crédit : Tashi Rodriguez
Année : 4ème année (14 ans)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Légilimens en devenir
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus:
Epouvantard:
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Left_bar_bleue2000/2000[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Azraël

[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty
Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 EmptyLun 9 Avr - 8:37


❝ Home is where you are ❞Dan & Milo

Je ne peux m'empêcher de rire à sa remarque. Je ne suis pas forcément quelqu'un de très manuel, de base. Je ne dis pas que je ne sais rien faire de mes 10 doigts mais en dehors de m'occuper de mes plantes, je ne suis pas très doué. J'aime à croire que je sais préparer quelques plats mais la vérité c'est que si tu m'enlèves mes deux aides précieuses qui me disent quoi mettre et quoi faire, je suis totalement désemparé. Je suppose qu'en suivant à la lettre une recette, ça devrait donner quelque chose de pas trop mauvais, mais ça ne sera jamais aussi bon que quand elles sont là pour me guider. Parce qu'elles savent quelles proportions sont les meilleures, rajoutant quelques ingrédients qui ne sont pas dans la recette initiale, réajustant à leur sauce pour que ce soit meilleur et ça l'est. Moi si je tente de faire l'apprenti cuisinier, en dehors d'un truc immangeable et probablement toxique, je ne réussirais pas à grand chose. Alors oui, pour être honnête, ils m'humilieront sans trop de mal parce que je suis toujours avec quelqu'un qui sait faire et qui me guide dans mes faits et gestes. Après, pour les couronnes, cela fait un moment que je l'ai fait, peut-être que je me débrouillerai pas trop mal, mais je serais bien capable de me planter dans une étape, trop pressé de terminer pour voir le résultat. Mais hors de question de se laisser intimider, ils n'ont pas besoin de savoir que je ne suis pas aussi bon que je le prétends. Un peu de bluffe, comme un poker. "C'est beau de rêver mon ange !" Dis-je d'un ton un peu trop sûr pour qu'il soit réaliste. Il me connait par coeur, en dehors de la botanique, je ne suis jamais sûr de moi, une vraie calamité. Je doute constamment de mes compétences, me disant que si je réussis, ce n'est qu'une histoire de chance, mais si je me plante, c'est normal, c'est parce que je ne sais rien faire. J'ai fait du chemin, par rapport à ma confiance en moi, je ne dis pas, mais je suis encore loin d'être totalement sûr de moi. Les doutes reviennent un peu trop souvent et je baisse les bras parfois un peu trop rapidement, surtout quand ça me concerne. Je suis d'un soutien infaillible pour les autres, les aidant à se hisser à la place qu'ils méritent, mais dès que ça me concerne, y'a plus personne en général.

On parle de fève et je lui dis que je suis toujours le pauvre petit misérable de la famille qui n'a que cette occasion pour exister un peu aux yeux de sa propre famille. C'est faux, bien entendu, même si nos rapports ne sont pas forcément toujours positifs, je ne suis pas totalement transparent. Après, si ma grand-mère ne m'avait pas pris sous son aile, je ne dis pas que ça n'aurait pas été possible. Mais plus les années avancent et plus ça s'améliore. Enfin, surtout depuis qu'on est revenu de l'enfer l'an dernier. Ma famille a eu peur pour nous et s'est vraiment inquiéter. Et même si je ne comprends pas trop pourquoi, ils sont fières de ce que j'ai fait. Je n'aime pas en parler, parce qu'à mes yeux il n'y a aucune fierté dans mon attitude, mais si ça peut me servir pour redorer mon blason auprès d'eux, alors pourquoi y cracher dessus ? Ce n'est pas comme si je m'en vantais vraiment, je les laisse juste le faire à ma place. Est-ce vraiment mal ? Il faudrait que je pose la question à un prêtre un de ces jours. En attendant, Dan se propose pour être à mon service, refusant de me voir triste à cause d'une fève. Je rougis malgré moi face à tant d'attention. Cela ne m'étonne pas le moins du monde, Dan a toujours été très prévenant à mon égare et très à l'écoute. J'ai vraiment beaucoup de chance de l'avoir. Les autres peuvent penser ce qu'ils veulent de lui, je sais qui il est vraiment. Il ne me trompe pas à tour de bras dès que j'ai le dos tourné. Je ne dis pas que je n'éprouve jamais de peur qu'il le fasse ou que je ne ressente pas de la jalousie à l'égare de certaines de ses amies, mais j'ai malgré tout confiance en lui. Je ne prête pas l'oreille à chacune des rumeurs qui courent sur lui. Je ne prétends pas que ce n'est pas fatiguant d'entendre toujours le même discours, mais si on les écoutait, je coucherais avec Niamh dès que Dan a le dos tourné et si ce n'est pas Niamh c'est Billie ou qui-sais-je encore. Quelle blague. Sans méchanceté je ne trouve rien de particulièrement intéressant chez Niamh. Elle est gentille mais je sais que si on n'était pas préfets tous les deux, on ne se parlerait pas. Je n'ai rien contre elle, mais je n'aime pas vraiment son caractère, un peu trop tournée sur elle-même et peu attentive aux autres. J'ai parfois l'impression quand je lui parle qu'elle ne m'écoute pas. Et c'est assez désagréable comme sensation. Quant à Billie, je l'aime, c'est un fait, mais comme j'aime Acacia ou ma grand-mère, d'un amour fraternel ou familial, rien de plus. Je n'éprouve aucune attirance pour elle. "Qu'est-ce que j'en ai de la chance !" Dis-je les yeux pétillants d'amour. Je dois paraître bien bête mais je m'en fous, ce n'est un secret pour personne que je l'aime et puis on est entre nous donc pourquoi me priver de lui montrer que je l'aime ?

Je roule de nouveau les yeux. Comme s'il pouvait commencer à me déranger, cette blague. Je ne prétends pas que je ne suis jamais occupé, mais je peux mettre mes occupations en pause le temps de lui venir en aide. Surtout s'il s'agit de sa santé, croyez moi que j'arrête tout pour venir l'aider, sans même réfléchir une seule seconde. Mais je sais que tout ça c'est faux. Je ne connais pas sa famille, mais la façon dont il en a parler me laisse à penser qu'il a mangé à sa faim et plus encore. Heureusement d'ailleurs, vous imaginez l'angoisse si ce n'était pas le cas ? Je ne pourrais pas passer de bonnes vacances si je savais qu'il était malheureux de son côté et le supplierais de venir à la maison plutôt que de subir tout ça. "Comme si c'était possible !" Dis-je simplement en m'approchant de lui pour lui déposer un baiser sur les lèvres. Il y a beaucoup de choses possibles dans la vie mais celle-ci non. Il ne peut jamais me déranger. Jamais. La discussion glisse sur du cannibalisme. Oui bon je sais que ce n'est pas vraiment le sujet, mais je préfère penser ça comme ça. Imaginer mon amour, dans les bras d'autres personnes, non merci. Vous allez me dire, l'imaginer dans l'estomac d'autres personnes ne m'enchantent pas plus ... Oui bon, c'est une discussion totalement bête mais qu'importe. Je sais que ce n'est qu'une énième plaisanteries, mais je ne l'aime pas trop. Je sais qu'il n'en pense pas un mot et que si des filles, françaises, se pointeraient pour lui proposer de le mettre dans leur lit, il n'acceptera pas sur le champ. Mais bon, rien qu'en plaisanterie déjà ce n'est pas drôle. Et vu que je suis parti du principe que je ne comprenais pas de quoi il retournait, je ne peux changer d'avis quand finalement, ces créatures féminines se transforment en moi ... enfin vous comprenez, que finalement il n'est plus question qu'il deviennent l'en-cas de quelqu'un mais que je devienne le sien. Je suis censé être pur et innocent, je ne peux décemment pas comprendre ces sous-entendus, même si la couleur de mes joues disent clairement le contraire. Son regard ne peut me laisser de marbre, c'est cruel de faire ça. Mon coeur bat plus vite sans que je le veuille vraiment. Il me fera changer d'avis ? Vraiment ? Est-ce que la nouvelle année va offrir à Dan la libération de son esprit vis-à-vis de sa cicatrice et de tout ce qu'elle représente ? Parce qu'on ne peut pas dire qu'entre nous, c'est été particulièrement passionnel ces derniers temps. Ca ne l'a jamais été vraiment, on ne peut pas dire qu'on passait notre temps à forniquer comme des lapins, mais depuis quelques mois, c'est ceinture totale. Alors je comprends le pourquoi du comment et je respecte parfaitement son choix. Mais on ne peut pas nier que ça me manque et que j'aimerai voir un peu plus de désir dans son regard et pas uniquement de l'amour. Je ne prétends pas qu'il ne me désire pas mais disons qu'il y a une barrière entre nous actuellement qui devient de plus en plus pesante. J'aimerais retrouver une certaine forme d'intimité entre nous, mais je ne veux pas la lui imposer, j'aimerai qu'elle vienne de lui. Et je sais que j'attendrais le temps qu'il faudra pour que ça devienne moins compliqué entre nous. "J'aimerai beaucoup voir ça ! " Je peux rêver non ? J'espère que ça va s'améliorer et que ce n'est pas qu'une vaine plaisanterie, sans rien derrière. Je ne dis pas que je n'attends qu'une seule chose, qu'il me saute dessus sauvagement, mais j'aimerai bien qu'on avance progressivement et que mes doigts puissent se glisser sans problème sous son t-shirt sans que ça lui pose un quelconque problème.

Mais même si ça touche un sujet un peu sensible entre nous, cela ne me tracasse pas plus. Je l'aime, du fond de mon coeur et je saurais attendre le temps qu'il faudra. Je me dis que le temps fera son oeuvre et que ça ira mieux. Le presser de toute façon n'arrangera pas les choses, bien au contraire et j'ai fait suffisamment de mal comme ça pour en rajouter une couche. La discussion glisse fort heureusement sur le repas de ce soir et nous nous mettons à table. Son entrée est très bonne et j'ai hâte de voir le reste. Il s'est vraiment donné du mal et je suis content que ça ait payé. Cela ne le découragera pas, bien au contraire, cela le motivera peut-être à continuer à cuisiner un peu. Je ne dis pas que je veux qu'il me cuisine toujours de bons petits plats, même si je n'ai rien contre, mais visiblement ça lui a permis de passer la journée avec sa mère et c'est plutôt une bonne chose je trouve. Mais la discussion dérape de nouveau sur un sujet sensible, il faut croire qu'il en existe encore aujourd'hui. Mais quoi de plus normal, tout ce qui touche à l'an dernier est forcément un sujet sensible. Je ne veux pas le blesser, ni pour de vrai, ni pour plaisanter. Je ne trouve d'ailleurs pas ça amusant du tout. Je me force à faire semblant que ce n'est qu'une simple plaisanterie, mais au fond de moi ça me fait bien plus mal que je ne le voudrais. Ca me rappelle quel monstre je suis. Je ne veux plus l'être. J'aimerai qu'il me croit. Qu'il sache que je suis sincèrement désolé et que jamais plus je ne recommencerais. Je ne veux pas qu'il me voit comme un potentiel danger pour sa vie, mais quelqu'un qui veut veiller sur lui. Mais difficile de parvenir à ça quand on sait qu'il a failli mourir par ma faute. Il baisse son regard sur son plat et instinctivement je fais pareil. J'aimerai beaucoup qu'on change de discussion, vraiment. Elle me met mal à l'aise et je n'ai pas envie de m'effondrer en larmes en plein milieu du repas, à le supplier de me pardonner. Je l'ai déjà fait, je ne suis pas prêt à revivre tout ça. Non pas qu'il ne mériterais pas que je m'excuse de nouveau mais parce que quoi que je fasse, je sais que ça n'arrangera rien. J'ai l'impression que mes excuses sont vides de sens, juste parce que ça ne pourra rien changer, rien réparer, rien n'arranger et ça me bouffe intérieurement. Je sens une boule se former dans ma gorge. Je n'arrive même plus à avaler quoi que ce soit. Ca me touche qu'il puisse penser que parce qu'on vit ensemble depuis 1 an, j'ai autant de légitimité que sa propre famille, mais la vérité c'est que les autres s'en moqueront. Pour eux, je ne suis qu'un ami ou même un petit ami sans aucun droit derrière. C'est comme ça, c'est la vie. "Dans le doute on ne va rien faire du tout, ça serait dommage de passer sa soirée aux urgences pour rien !" Dis-je en essayant de mettre un ton léger dans ma phrase. J'espère qu'il va comprendre que je veux qu'on change de discussion. Je ne veux ni tour en ambulance, ni rien, juste passer une soirée normale avec mon petit ami, chez lui, pour fêter le nouvel an. "En plus ça serait dommage de rater le feu d'artifice ... Tu le vois de chez toi ?"

©️ 2981 12289 0



Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's
Revenir en haut Aller en bas
Dashiell Dashner

Dashiell Dashner



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14517-dashiell-good-boyhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14534-dashiell-l-amitie-c-est-comme-une-bouteille-de-vin#294783https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14535-dashiell-flemme-de-lire#294785https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14536-dashiell-tout-petits-mots#294786

Arrivé(e) le : 03/06/2015
Parchemins rédigés : 10508
Points : 14
Crédit : (c)
Année : 5ème année - 15 ans

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Né-Moldu
Pouvoirs spéciaux:
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Un chiot golden retriever
Epouvantard: Une meute d'oiseaux en plein vol
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Left_bar_bleue2000/2000[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?:

[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty
Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 EmptyLun 9 Avr - 17:21


home is where you are
Milo & Rioghbhardan

Si j’aime ces moments où on se projette, où on imagine un avenir ensemble, je les aime plus encore lorsqu’il y a une part de vrai derrière tout ça, lorsque l’on sait que c’est possible. C’était pas franchement le cas, avant, on s’y accrochait parce qu’on avait rien d’autre, avec l’intime conviction qu’il n’y aurait jamais rien en dehors des murs de l’école (parce qu’on en sortirait jamais, en réalité) mais maintenant, les choses sont toute autre. Lorsqu’on parle de demain, on peut se permettre d’y croire vraiment. Parce que qu’on pourra vraiment passer une journée à Londres chaque été pour profiter d’un semblant de vacances ensemble, parce qu’on pourra vraiment se mettre autour d’une table pour créer des couronnes de Noël ou je ne sais quoi encore, parce qu’on pourra éventuellement déménager dans une petite maison en bois et en pierre au milieu de nulle part… Le monde nous ouvre les bras. L’avenir nous attend. Et c’est juste merveilleusement grisant. « C'est beau de rêver mon ange ! » Je ne peux m’empêcher de glousser bêtement. Oui, c’est beau de rêver. Et c’est devenu l’une des choses que je sais faire le mieux alors que, là encore, c’était loin d’être dans mes habitudes. J’aime son sérieux, ça le rend affreusement mignon. Je ne demande qu’à me faire battre à plates coutures, moi, vous savez ? Juste parce que ça voudrait dire qu’on se sera vus et que, de toute façon, je doute qu’on ait un jury. Et pour un peu qu’on s’en dégote un, il n’aura certainement rien de très objectif. Je hausse distraitement les épaules, un sourire ravi étirant mes lèvres. J’aime ce nouveau projet. « Le rendez-vous est pris ! Toi, nous et les couronnes. Tu vas regretter de t’être lancé là-dedans, Gamin. » Je ne suis pas crédible pour un sou et je m’en fiche mais alors complètement ! La seule chose qui importe c’est qu’officiellement, on envisage de se revoir dès les vacances. De passer un vrai moment ensemble, pas juste une heure ou deux autour d’un verre à Pré-au-Lard avant qu’on reparte chacun de notre côté. Avec un peu de chance, peut-être qu’on pourra organiser de vraies vacances, juste nous deux, pour nous retrouver. C’est très bizarre de penser comme ça alors qu’on se voit tous les jours mais ça me fait tellement peur de me dire que dans quelques mois tout ça sera terminé que j’ai presque envie qu’on planifie dès maintenant toute notre année. Je sais, je sais… « Il faut penser à aujourd’hui avant de penser à demain », j’ai retenu la leçon, mais c’est quand même plus facile à dire qu’à faire. Pour la première fois depuis l’attaque, aujourd’hui ne m’effraie pas. Depuis le bal de Noël, plus ou moins, je n’ai plus peur. Alors que demain est juste particulièrement angoissant… Dans la foulée, je lui propose de lui accorder toute l’attention qu’il mérite et que son horrible famille, d’après ses dires, ne lui offre pas. Je sais que c’est faux, il ne laisse pas planer le moindre doute, mais je ne peux m’empêcher de me sentir un peu mal pour lui malgré tout en sachant que ses relations avec les siens ne sont pas toujours au beau fixe. Même si je me plains toujours, un peu par principe, il le verra lui-même dans quelque chose, je suis merveilleusement bien loti de ce côté-là. J’aimerais qu’il en soit de même pour lui… « Qu'est-ce que j'en ai de la chance ! » Oh bah oui, au moins ! Mon sourire s’agrandit alors que je lève les yeux au ciel sans jamais cesser de sourire comme un idiot. Je ne suis pas sûr qu’il ait tant de chance que ça mais s’il faut que j’accepte de me plier à ses désirs pour qu’il le pense, je suis prêt à le faire jusqu’à la fin des temps.

Le rôle de victime change de mains et si lui est seulement délaissé, je hurle volontiers à la maltraitance ! C’est qu’on ne fait pas les choses à moitié, ici. Ce serait quand même dommage de se contenter d’en laisser un de côté, y’en a tellement, des mômes, qu’on serait bien foutu de nous comprendre… Alors non, on arrête carrément de les nourrir. Enfin… Ils arrêtent carrément de me nourrir. Je suis le vilain petit canard, celui qu’on supporte par pitié (ils diront bonté d’âme mais n’allez pas les croire), celui qu’on sacrifierait en premier en cas de pépin, tout ça tout ça. Ils auraient dû m’abandonner depuis longtemps au lieu de me faire subir ça ! Mais si mon histoire n’a rien de sérieux le malaise que la réaction adorable de Milo fait naître en moi l’est bien davantage. Je sais qu’il voudrait que je me tourne vers lui si un jour quelque chose n’allait vraiment pas mais je sais tout aussi bien qu’il y a des choses que je n’irais jamais confier… Je ne lui ferai pas part des potentielles difficultés financières de mes parents qu’importe si elles m’atteignent (il sait qu’on roule pas sur l’or mais quand bien même ça empirerait, j’éviterais soigneusement le sujet), je ne débarquerais pas chez lui si un jour on me foutait à la porte… Je ne ferais rien qui donnerait l’impression de près ou de loin que j’en profite… Ce qui est con, j’en conviens, je serais le premier à lui dire de venir s’il le fallait ou à remuer ciel et Terre pour lui filer un coup de main en cas de besoin. Mais… Mais ça ne marche pas dans les deux sens, il faut croire. On prétend déjà assez que je me fous de lui, que je me sers de lui, que j’en ai rien à foutre de lui… J’ai pas envie que de donner des raisons aux commères de descendre notre couple plus encore. Et puis… Et puis il a pas signé pour ça, de toute façon. Il a déjà eu à me supporter pendant des jours et des jours alors que j’étais littéralement en train de couler, c’est largement suffisant. Tant que je pourrai me débrouiller comme un grand, je le ferai. Et j’aime à croire que je trouverai toujours un plan B qui ne nécessite pas de me reposer sur lui. « Comme si c'était possible ! » Ses lèvres se posent sur les miennes. Leur contact disparaît trop rapidement à mon goût. Mes doigts glissent doucement sur sa joue avant qu’il ne retrouve sa place initiale. Une soirée entière à dire n’importe quoi en s’embrassant toutes les dix minutes, c’est exactement l’idée que je me fais d’une soirée parfaite. Elle est juste merveilleuse, celle-ci. J’ai envie qu’elle dure encore et encore. Ça tombe bien, on a au moins jusqu’à minuit. Ce serait dommage d’aller se coucher avant de s’être souhaité une bonne année quand même. Et puis, une fois de plus, le sujet change lentement mais sûrement. J’ai sûrement tellement la dalle qu’on envisage que j’en fasse mon dîner. Et il faut avouer que l’idée a un petit quelque chose d’alléchant. Je suis aussi appréhensif qu’intéressé. Je sais, de toute façon, qu’on ne pourra pas continuer comme ça éternellement. Depuis qu’il s’est réinstallé dans mon dortoir, j’ai dressé toutes les barrières possibles entre nous. Combien de temps avant qu’il ne finisse par avoir envie d’aller voir ailleurs ? Qui pourrait le lui reprocher, en même temps ? On se comporte comme des mômes. Je nous force à nous comporter comme des mômes. Toute la chasteté du monde s’est glissé dans nos étreintes. Et si j’ai le droit de m’imposer ce que je veux, c’est cruel d’en faire autant avec lui… D’autant plus que c’est même pas réellement justifié. Il est dans ma tête, le problème. Je dis pas que ce sera pas bizarre pour tous les deux le jour où il reposera les yeux sur moi, et que les souvenirs remonteront pas et tout mais… mais je crois qu’il faut qu’on en passe par là. Qu’il est temps qu’on en passe par là. Que j’en passe par là…? Il mérite que je lui fasse confiance et, maintenant qu’on est définitivement sur la bonne voie, c’est le moment d’avancer encore un peu. Et puis ici, c’est différent. C’est beaucoup plus neutre. Il n’y a ni les gens tout autour de nous ni les rappels constants de l’an dernier. J’imagine que ce serait plus simple de me laisser approcher loin de Poudlard. « J'aimerai beaucoup voir ça ! » C’est une demande ? Ça ressemble à la deuxième de la soirée. Et c’est de plus en plus difficile de rester sourd à tout ça. « Avec un peu de chance, j’aurai le droit à un deuxième dessert ce soir… » C’est pas comme si on avait des jours et des jours pour se tourner autour, de toute façon. Dans plus ou moins quarante-huit heures, mes parents rentrent et mes colocataires avec eux… Notre tranquillité ici ne sera que de courte durée…

En attendant de jouer les cannibales, on passe à table le plus conventionnellement du monde, pour manger des légumes. On est loin de la chair humaine. Je ne suis pas tranquille à l’idée de nous servir. Et s’il y avait eu un problème ? Si on avait tout raté ? Si c’était juste immangeable ? Je ne lui ai jamais promis ni monts ni merveilles mais tant qu’à faire, s’il pouvait partir d’ici en ayant que des bons souvenirs, je n’aurais rien contre. C’est pas tous les jours que je peux préparer un vrai dîner à mon petit-ami alors j’aimerais bien ne pas me foirer lamentablement. Et même si j’ai un peu peur, j’aime bien l’idée que ma journée n’ait servi qu’à préparer son arrivée ici. Il n’était pas encore là que déjà toute mon attention tournait autour de lui. Et celle de ma soeur. Et celle de ma mère, aussi. Et, dans le fond, sûrement celle d’un peu tout le monde tant je n’avais que son nom à la bouche depuis le début des vacances. Mais, finalement, le vrai problème de ce dîner, ça n’est pas la nourriture, c’est la conversation. Je ne sais pas comment on en vient à parler d’hôpital ou quoi mais l’ambiance a changé. Elle est lourde. Pesante. J’ai presque l’impression de retrouver les non-dits palpables qui planaient au-dessus de mon lit d’infirmerie. Pourtant, je ne vois pas pourquoi. Je n’ai pas envie qu’il soit blessé mais ça ne choquera personne. Je veux dire… Il est au courant. Je sens les reproches, et je me sens plus mal encore. Je regrette qu’on en soit venus à parler de ça. C’est pas drôle. Il n’y a plus rien d’agréable dans cette discussion… J’ai envie de changer de sujet, de virer loin de nous les blessures potentielles. Je ne réponds même pas. Pas vraiment en tout cas. Je me contente juste de lui faire savoir la place qu’il a dans ma vie (à mes yeux du moins) sans relancer le pourquoi du comment. « Dans le doute on ne va rien faire du tout, ça serait dommage de passer sa soirée aux urgences pour rien ! » Je hoche la tête en m’efforçant de sourire, comme si je n’avais jamais perdu de vue que tout ça n’était qu’une plaisanterie maladroite. Néanmoins, je repose ma fourchette près de mon assiette, sans un bruit, sans vraiment oser relever les yeux sur lui. J’ai plus faim… Seul un noeud est encore capable de se faire une place dans mon estomac. Ça reviendra sûrement plus tard mais pour l’instant… Tant pis. J’ai juste envie que cette tension disparaisse. Qu’on reprenne des sujets légers comme on l’a fait jusque là. Alors ça va être ça, maintenant ? Dès qu’on va supposer qu’il y a quelque chose qui fait écho à nos traumatismes, on va se braquer un peu et se sentir aussi mal que ça ? Je pensais qu’on avait réussi à surmonter ces choses-là… Qu’on s’en sortait mieux… Qu’on était en mesure d’aborder le sujet… Il faut croire que non. Je me tasse légèrement sur ma chaise. Je ne suis plus très sûr que tout ça soit une bonne idée, finalement. On aurait peut-être été mieux au milieu d’autres personnes, trop abrutis par la musique pour être en mesure de formuler une seule réflexion construite… « En plus ça serait dommage de rater le feu d'artifice... Tu le vois de chez toi ? » Est-ce qu’il est en train de se dire la même chose que moi ? Est-ce que lui aussi pense qu’il vaudrait mieux qu’on rejoigne le monde ? J’en sais rien… Pourtant, je hoche la tête. Oui, on le voit. Je dis pas qu’on est aux premières loges mais généralement on s’en contente. Vautrés sur le lit des garçons, juste en face de la fenêtre. « De la fenêtre d’ici et de celle de ma chambre. C’est un peu loin mais ça va quand même. Mais sinon, on peut aller directement sur place, on sera sûrs de bien voir. » Je n’ai pas envie de le forcer à quoi que ce soit alors s’il préfère qu’on abrège le dîner et qu’on renfile nos manteaux pour aller se trouver un coin bien pour profiter du spectacle, je le suivrai docilement.
Made by Neon Demon


DASHIELL
favourite flavoured sweets
raspberry amphetamines
Revenir en haut Aller en bas
Zola R. Shaw

Zola R. Shaw



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14622-zola-rylee-shawhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14638-zola-entre-l-amour-et-la-haine-il-n-y-a-qu-un-pashttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14700-zola-si-c-est-pour-faire-15-fautes-par-phrase-merci-de-m-oublierhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14701-zola-message-rapide-je-n-ai-pas-votre-temps

Arrivé(e) le : 05/01/2012
Parchemins rédigés : 8974
Points : 3
Crédit : Tashi Rodriguez
Année : 4ème année (14 ans)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Légilimens en devenir
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus:
Epouvantard:
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Left_bar_bleue2000/2000[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Azraël

[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty
Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 EmptyMer 11 Avr - 7:30


❝ Home is where you are ❞Dan & Milo

J'aime l'idée que l'an prochain on sera tous réuni ici pour faire des couronnes et montrer aux autres qu'on est le meilleur. Oui bon, l'idée de base c'est juste de faire des couronnes, mais si on peut mettre un peu de piment dans cette activité, pourquoi pas non ? Et puis c'est bon enfant, personne ne va réellement se battre pour montrer qu'il est le meilleur, personne ne va vouloir vraiment écraser les autres par son talent et personne ne se vexera s'il perd. Bon, peut-être que sur le moment je le serais peut-être, parce que je n'ai pas l'habitude de perdre et que je n'aime pas ça, mais ça durera combien de temps ? 1 minute ? 2 tout au plus et puis après je rigolerai de bon coeur et féliciterai la personne qui aura remporté ce petit défi. Le tout c'est qu'on passe un bon moment ensemble et que j'ai l'impression, l'espace d'un instant, de faire parti intégrante de cette famille. Après tout, si on est encore ensemble avec Dan l'an prochain, cela fera quasiment 2 ans qu'on sera ensemble, ce n'est quand même pas rien, ni pour lui, ni pour moi. Et en plus on sera parti de très loin tous les deux, ayant eu pas mal de problèmes entre nous. Je pense que si notre couple résiste à la distance, on aura tout gagné. Mais pour le moment je n'ai pas envie d'y penser, ça me fend le coeur de l'imaginer loin, je ne suis pas encore prêt à ça. Je sais que bientôt je n'aurais plus le choix, mais pour le moment je ne le veux pas. "Je te signale que le gamin sera majeur à ce moment là ... Plus si gamin que ça !" Dis-je fièrement, même si je sais qu'au fond, je serais certainement toujours son gamin, même dans 10 ans. Mais j'aime bien l'idée, ce n'est pas un surnom rabaissant pour moi, c'est plutôt mignon et au final assez réaliste de base. Quand on s'est connu , je n'étais qu'un gamin de 15 ans totalement perdu et il est rapidement devenu mon phare dans la nuit. Et j'aime l'idée qu'il le reste jusqu'à la fin de mes jours ? Niais ? Oui, très certainement mais qui ça dérange ? Pas moi en tout cas et c'est bien tout ce qui compte.

On sourit bêtement tous les deux, je crois que c'est ce qu'on va faire toute la soirée, sourire bêtement, rire et raconter n'importe quoi. Et vous savez quoi ? J'aime bien ce programme, je l'aime même beaucoup. Je n'ai aucune envie de me retrouver au milieu d'une foule d'inconnus qui auront l'attention de mon adoré. C'est certainement très égoïste de ma part, parce que peut-être que c'est ce qu'il veut, mais moi j'aime bien le programme de rester tranquillement chez lui pour profiter de ce tête à tête. Après il n'a pas l'air d'être malheur mais peut-être qu'il feint d'être heureux ... Est-ce que ça serait possible ? Sincèrement je n'espère pas. J'espère vraiment qu'on est arrivé à un stade de notre relation où on est capable de dire les choses, d'exprimer son avis et ses sentiments. Après tout il a le droit de vouloir aller dans une fête s'il en a envie, ça ne signifie pas pour autant qu'il ne veut pas être avec moi, juste qu'il veut s'amuser et il n'y a rien de mal à ça. Je ne dis pas que je sauterai de joie à cette idée mais je suppose que je ne refuserai pas. Je pense qu'on pourrait trouver un compromis, comme se rendre à une soirée jusqu'à minuit et demi ou une heure et après rentrer tranquillement à l'appartement ? Ou alors passer le début de soirée ici et partir à une soirée après. Comme ça chacun à ce qu'il veut et tout le monde est content. Mais je vais attendre qu'il aborde le sujet, on verra bien à ce moment là. Je me contente de l'embrasser en lui disant que ce n'était pas possible qu'il puisse vraiment m'embêter ou me déranger. Je ne prétends pas que je ne suis jamais occupé, j'ai une vie moi aussi en dehors de lui, mais je suis capable de lui faire de la place même dans cette vie. En même temps, si on continue à sortir ensemble après Poudlard, il en fera forcément parti de cette vie en dehors de Poudlard, alors autant commencer maintenant à la lui faire partager. Je sens ses doigts glisser sur ma joue, avant que je reprenne ma place. J'aime bien. Je me sens totalement bien et je suis heureux. La discussion dévie sur une histoire de cannibalisme. En fait ce n'est pas réellement ça mais on va faire comme si ça l'était vraiment. On parle de sexe ou du fait que je pourrais devenir son casse-croute. Là où en est notre relation actuellement, j'ai un peu du mal à le croire, mais on est peut-être arrivé au moment où ça va changer ? Je l'espère sincèrement et si on l'écoute, j'ai l'impression qu'il pense la même chose que moi. Je ne peux m'empêcher de sourire bêtement, rougissant à moitié également. Cela ne me déplairait pas de lui offrir un second dessert, beaucoup moins calorique, mais étrangement beaucoup plus intéressant. On verra si cette proposition se réalisera à la fin de cette soirée. Je ne le forcerais pas si finalement il ne se sentira pas prêt, c'est une évidence, mais je vais quand même tenter ma chance, sait-on jamais, dans le doute ... "Ca tombe bien c'est mon plat préféré !" Dis-je un brin amusé. Ce n'est pas vrai, je suis plus salé que sucré mais qu'importe, on s'en fout puisqu'on ne parle pas réellement de dessert actuellement.

Tout se passait plutôt bien. Bon, j'ai fait comme si je n'avais pas compris qu'il parlait de s'envoyer en l'air avec des françaises, la blague était moyenne, très certainement parce que je suis quelqu'un de jaloux et de susceptible et que je ne trouve pas ça drôle, même si au final cela reste qu'une simple plaisanterie, sans arrière pensée derrière. Il n'y a pas mort d'homme, je gère comme je peux ma jalousie, mais je trouve que ça c'est bien passé. Mais là, c'est différent, il y a un vrai malaise entre nous et je sais que ça vient de moi. Je suis l'unique coupable de cette mauvaise ambiance et j'aimerai aller me cacher dans la salle de bain jusqu'à la fin du repas, sauf qu'on n'est que deux et que si je fais ça, en plus d'aggraver les choses, ça ne va rien résoudre du tout. Il faut que je me ressaisisse, ce n'était qu'une simple plaisanterie, il ne le pensait pas vraiment. Je pensais être prêt à aborder ce genre de sujet, être prêt à aller de l'avant, à ne plus le prendre pour moi, comme si c'était un reproche, mais visiblement j'avais tort. Je n'y arrive pas, c'est encore trop présent dans ma tête pour que je puisse passer au dessus. Je crois que je m'en veux encore trop pour pouvoir plaisanter sur le sujet. Ca passera, tout le monde me dit que ça passera, ma psy la première, alors je l'espère sincèrement. Mais quand ? Quand ça arrêtera de me gâcher la vie ? Quand j'arriverai à ne plus avoir envie de me planter un couteau dans le coeur a chaque fois qu'il y a une référence à l'an dernier ? Quand exactement ? Quand il ne souffrira plus de ce que je lui ai fait je crois. Alors peut-être que ça n'arrivera jamais ... Peut-être que je ne mérite pas d'arrêter de souffrir pour cette histoire et d'une certaine façon, je peux le comprendre, c'est moi le monstre dans cette histoire. Alors, le regard toujours baissé, je n'arrive plus à manger, je me contente de fixer mon assiette, voulant dire quelque chose pour détendre l'atmosphère. J'ai envie de me frapper, mais je n'ai rien trouver de mieux que de parler du feu d'artifice. Visiblement on le voit de chez lui, c'est parfait. Mais on peut aller le voir si on le veut. Il veut s'en aller, croiser du monde et avoir une excuse pour se glisser dans une fête. Je ne pourrais pas l'en blâmer, y'a certainement mieux comme soirée. "On peut finir le repas et voir si on a le temps d'y aller ou non ... Si on le voit d'ici c'est bien aussi ... enfin sauf si tu veux y aller, bien entendu !" Je crois que j'ai fait assez de merde comme ça, je ne vais pas continuer. S'il veut sortir, je ne vais pas mettre mon véto. On aura qu'à y aller tranquillement, je suis sûr que ça sera très bien aussi. Bon après je suppose que les gens y seront tôt, donc on n'aura pas forcément les meilleures places du monde, mais ce n'est pas très grave en soit, ce n'est qu'un feu d'artifice au final. Le tout c'est de le voir ensemble, espérant que ça apaisera les tensions. Même si j'espère qu'on n'aura pas besoin de ça pour que ça aille mieux. "Je suis désolé d'avoir jeté un froid ...Ce n'était pas ce que je voulais !" Dis-je pour essayer de me racheter et de rattraper le coup. Je ne veux pas qu'il passe une mauvaise soirée par ma faute, il ne mérite pas ça. Parfois, il faudrait juste que je me la ferme en fait, ça serait mieux pour tout le monde !

©️ 2981 12289 0



Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's
Revenir en haut Aller en bas
Dashiell Dashner

Dashiell Dashner



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14517-dashiell-good-boyhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14534-dashiell-l-amitie-c-est-comme-une-bouteille-de-vin#294783https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14535-dashiell-flemme-de-lire#294785https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14536-dashiell-tout-petits-mots#294786

Arrivé(e) le : 03/06/2015
Parchemins rédigés : 10508
Points : 14
Crédit : (c)
Année : 5ème année - 15 ans

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Né-Moldu
Pouvoirs spéciaux:
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Un chiot golden retriever
Epouvantard: Une meute d'oiseaux en plein vol
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Left_bar_bleue2000/2000[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?:

[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty
Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 EmptyMer 11 Avr - 10:31


home is where you are
Milo & Rioghbhardan

C’est décidé, on profitera d’un bout des vacances de Noël ensemble, l’an prochain. Qu’importe si c’est juste un après-midi pour faire ce truc-là. Il y aura quelque chose. Comme la promesse que malgré les mois passés loin l’un de l’autre, on ne s’oubliera pas. On se retrouvera. On reprendra, l’espace d’un instant, notre petite vie là où on l’aura laissé. Et j’espère, dans le fond, qu’on fera ça tout au long de l’année. Prévoir des trucs, même si c’est pas grand chose, pas longtemps. Je veux pas voir Juin 2025 arriver et réaliser qu’on s’est échappés. Il n’y a sûrement aucune raison mais dès que j’y pense, ça m’inquiète. Et autant dire que j’y pense souvent. Ça me fait infiniment plus peur que mes ASPICs, parce que je sais que j’arriverai à me débrouiller même sans… Alors que sans Milo, ce serait beaucoup plus compliqué. Beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup plus compliqué… Enfin, je crois que vous avez compris l’idée. « Je te signale que le gamin sera majeur à ce moment là... Plus si gamin que ça ! » Je ne peux m’empêcher de sourire, toujours plus attendri. Il est tellement adorable. Je suis amoureux, c’est définitif. Oui, je sais, c’était déjà le cas avant mais à chaque fois, ça me semble un peu plus évident encore. Mon regard doit briller un peu, je suppose. Il me plaît. Il me plaît vraiment. « Ooooh, mon petit bébé sera devenu grand ! » Je lui pince tendrement la joue en riant, gentiment taquin. Il sera toujours mon gamin bizarre, de toute façon, le môme que le hasard m’a foutu dans les pattes dans une forêt flippante. Qu’il ait quinze, dix-sept ou soixante-quinze ans, ça changera que dalle. Je le verrai toujours comme ce garçon tout paumé, venu me réveiller au beau milieu de la nuit, des larmes plein sa bouille de bébé. Pourtant, je crois qu’il a parcouru un chemin de ouf depuis ce jour-là. Il a tellement changé ! En bien, évidemment. Je ne suis pas toujours d’accord avec tout ce qu’il fait, et il le sait, mais je serais bien con de voir son évolution d’un oeil mauvais. Le môme s’enfuit, il faut bien le dire. Et le jeune homme qu’il devient est juste incroyable. Il craint un peu, des fois, mais il ira loin, j’en suis persuadé. Je ne sais pas où, je ne sais pas comment, mais il mérite la meilleure des vies possibles. J’espère de tout coeur qu’il l’aura, avec ou sans moi. Et aussi bête que ce soit, c’est avec fierté que je le regarde changer. Même si on a vécu des moments compliqués, que la confiance n’était pas toujours au rendez-vous, je suis fier. De lui et d’être avec lui. Et plus le temps passe, plus je le suis. N’importe qui le serait, à ma place, en même temps. On ne peut pas avoir une perle comme lui en guise de petit-ami et n’avoir que faire de ce qu’il devient. Il est génial. Juste génial. J’ose même pas imaginer à quel point on doit m’envier. Parce que ça aussi, c’est flippant. Combien de filles voudront me piquer ma place quand elle sera devenue « libre » pendant la majeure partie de l’année ? J’aime pas ça. Ça me fait peur. Vraiment…

Et puis, de fil en aiguille, la discussion change. Tour à tour gênée et coquine. Est-ce qu’il prend mes avances pour la suite de nos plaisanteries ? C’est possible… Y’a même carrément des chances en réalité… Et c’est normal… Je crois qu’on a toujours à l’esprit, tous les deux, le fiasco de la dernière fois. Le malaise, la dispute, presque la rupture… J’en frissonne d’horreur juste à y repenser. Le pauvre a dû se sentir humilié. Je ne sais pas comment j’ai pu lui infliger ça. J’ai toujours été un peu con mais alors là, j’ai atteint clairement des sommets. Je le revois encore en larmes au pied de la fenêtre. Il doit pas avoir envie de retenter l’expérience et personne ne peut lui en vouloir pour ça, surtout pas moi ! Alors je sais, c’était pas tout à fait les mêmes conditions non plus… On était sûrs de rien, on coulait lamentablement… Est-ce que c’est différent maintenant ? Je crois, oui. Je ne prétends pas que tout est beau et merveilleux, que tout est simple et parfait, loin de là, juste que… Que j’ai confiance en lui. Que j’ai confiance en nous. Que j’ai compris que ses erreurs, aussi douloureuses qu’elles aient pu être, sont derrière nous. Bien sûr, j’y pense encore, et il y a des chances pour que j’y pense encore pendant une éternité je crois, mais il n’y a plus vraiment la même rancoeur. Je n’ai pas complètement tourné la page mais je suis capable de la voir autrement. Assez pour y voir définitivement mon amoureux et non plus seulement mon bourreau. J’imagine que réaliser à quel point il peut s’en vouloir, lui (bien plus que je ne lui en ai jamais voulu je parie) m’a forcé à relativiser un peu. C’est trop simple de prétendre qu’il s’en est bien tiré, finalement. Et même si je suis persuadé qu’il referait exactement pareil si c’était à refaire, je sais qu’il en a chié. Qu’il en chie encore. S’il se passe quelque chose ce soir, un quelconque rapprochement même si on ne se saute pas sauvagement dessus, je veux qu’il puisse réaliser que rien a vraiment changé, que même si c’est un peu moins évident que ça pouvait l’être jusque là, je lui appartiens toujours autant. Je veux lui appartenir. Pouvoir m’abandonner dans ses bras comme je l’ai fait au bal, le laisser faire de moi ce que bon lui semble. Juste profiter de la tendresse de mon copain sans craindre quoi que ce soit. Et je suis sûr que c’est possible. J’ai envie que ça le soit. Et, dans le fond, j’ai envie qu’il en ait envie autant que moi. « Ça tombe bien c'est mon plat préféré ! » L’amusement qui pointe derrière ses mots me perturbe un peu, je l’avoue. Je ne sais pas si c’est juste un jeu ou pas. Il me croit pas, c’est ça ? Il imagine que je lui fais miroiter un pas en avant sans avoir l’intention de concrétiser quoi que ce soit…? Honnêtement, je sais pas. Je sais que j’ai merdé, la dernière fois, mais alors complètement ! Mais je l’ai jamais aguiché volontairement par la suite, certainement pas en sachant pertinemment qu’il ne se passerait rien de plus. Mon propre amusement se fane un peu. Et s’il voulait pas ? Que ça lui va comme c’est là ? On en a jamais parlé, en vrai. On parle jamais des trucs qui dérangent de toute façon… Alors si ça se trouve, il s’en contente très bien. J’ai pas très envie de m’ouvrir davantage, de faire tous les efforts du monde pour passer au-dessus de tout ce qui m’angoisse, tout ça pour l’entendre me dire d’une voix désolée mais sans appel qu’il est fatigué et qu’on se câlinera une autre fois… On verra. On en est pas là, de toute façon… Je suis obligé de rien, n’est-ce pas ? S’il pense que je déconne, je peux faire semblant d’avoir déconné jusqu’au bout…? Ouais, on va dire ça… Dans le pire des cas, tout ça n’aura été qu’une plaisanterie de plus…

Et puis finalement, on a le malheur de « parler des trucs qui dérangent ». À demi-mots, je crois. Tant et si bien que je suis incapable de savoir réellement ce que j’ai dit de mal. Je sais qu’il y a quelque chose qui cloche, que c’est plus aussi léger qu’avant mais le reste est flou. Je l’ai blessé, j’en ai bien l’impression, mais je vois pas comment… J’ai rien dit de méchant. Dans ma tête, c’est le fait d’avoir préféré envisager de finir aux urgences à sa place qui l’a dérangé. Peut-être parce que ça fait écho à l’an dernier. Sûrement parce que ça fait écho à l’an dernier. Mais il n’y a pas de quoi se braquer, si ? C’est si mal que ça de vouloir le protéger ? Oh, je sais bien que j’y arrive pas mais il ne pourra jamais m’enlever l’envie d’essayer. J’ai envie de prétexter devoir préparer la suite du dîner pour fuir dans la cuisine, sauf qu’on a même pas fini nos assiettes, ce serait stupide. L’ambiance est pesante. Je me sens plus très à l’aise, à cette table. J’ai l’impression est ridicule, tout-à-coup. Comme si j’avais soudainement voulu nous prendre pour des grands alors qu’on est juste des mômes, incapables de communiquer de surcroît. On aurait mieux fait de trouver une soirée quelconque. Peut-être qu’il y a des gens de Poudlard qui ont prévu un truc ? Nous retrouver au milieu du monde, comme on en a finalement l’habitude à l’école, pour être trop entourés pour penser vraiment. Pour parler vraiment… C’était débile comme idée. Vraiment débile. Comme si on avait besoin de passer une soirée en tête-à-tête alors que toutes nos soirées le sont ou presque. Le pauvre a dû déchanter en voyant mon programme ! J’ai envie de lui dire que je suis désolé et m’empresser de trouver une solution. L’embarquer je ne sais où avec du monde et du bruit pour faire passer cette tension gênante. Mais est-ce que ça changerait vraiment quelque chose ? Je ne crois pas… C’est sûrement trop tard maintenant. Milo finit par changer de conversation et je le suis sans broncher. On a toujours pas réglé les problèmes de la précédente. On est doués pour ça, je crois. Faire comme si y’avait rien et tenter d’avancer malgré tout. Je sais pas si ça a vraiment fonctionné jusque là. Un peu, sûrement… On serait sûrement pas ici, sinon… Sa question me conforte dans mon idée : il a plus envie qu’on reste là, tous les deux, à attendre qu’il soit minuit pour aller se coucher… « On peut finir le repas et voir si on a le temps d'y aller ou non… » Je hoche la tête, plus par automatisme que par réelle envie. Je veux pas qu’on y aille. Je veux pas qu’il y ait du monde autour de nous. Je me fous royalement de ce feu d’artifice, en réalité. Je l’avais même carrément oublié. Mais si c’est ce qu’il veut, c’est ce qu’on fera. « Si on le voit d'ici c'est bien aussi... enfin sauf si tu veux y aller, bien entendu ! » Je hausse vaguement les épaules. J’ose pas lui dire clairement que j’en ai pas envie parce que j’ai encore moins envie qu’il s’oblige à rester enfermé ici pour me faire plaisir. « Pas particulièrement… » J’essaye de faire comme si ça m’était égal mais je ne suis pas certain d’être très crédible. J’ai aucune envie d’avoir à le partager. C’est nos premières vacances ensemble, on aura du monde après nous pendant des jours et des jours dès que ma famille sera revenue, j’ai juste envie de profiter de sa présence, de nos retrouvailles, d’un moment rien qu’à nous. Le sujet s’assèche vite… C’est qu’on a pas grand chose à dire sur un feu d’artifice qui n’a même pas encore eu lieu. Le silence retombe. Je regrette que ça se passe comme ça. Je suis définitivement un gros nul. Même pas foutu de faire passer une bonne soirée à mon copain, rien qu’une fois dans ma vie… « Je suis désolé d'avoir jeté un froid… Ce n'était pas ce que je voulais ! » Mon coeur loupe un battement en l’entendant s’excuser. Je secoue la tête et finis par me lever. La distance me dérange. Il y en a trop entre nous à cet instant précis pour en laisser physiquement. Ça craint ? Sûrement. Mais je m’en fous. Je me glisse derrière lui et l’enlace tendrement, un peu embêté par la chaise cela dit. Le menton posé sur son épaule, je l’admire presque timidement. « T’excuse pas, andouille. » Ce n’est qu’un souffle abandonné à son oreille avant de resserrer doucement mon étreinte. « Je suis un peu perdu… Je sais pas trop ce que t’as mal pris… Mais… mais je voulais pas te faire de peine. Pardon si ça a été le cas. C’était loin d’être mon intention. Dans ma tête, ça avait pas l'air vexant ou quoi, je t'assure... » Je le dévore littéralement du regard, profitant de cette proximité un peu maladroite. Je veux pas qu’on se dispute, pas ce soir. Jamais, même, si on peut…
Made by Neon Demon


DASHIELL
favourite flavoured sweets
raspberry amphetamines
Revenir en haut Aller en bas
Zola R. Shaw

Zola R. Shaw



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14622-zola-rylee-shawhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14638-zola-entre-l-amour-et-la-haine-il-n-y-a-qu-un-pashttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14700-zola-si-c-est-pour-faire-15-fautes-par-phrase-merci-de-m-oublierhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14701-zola-message-rapide-je-n-ai-pas-votre-temps

Arrivé(e) le : 05/01/2012
Parchemins rédigés : 8974
Points : 3
Crédit : Tashi Rodriguez
Année : 4ème année (14 ans)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Légilimens en devenir
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus:
Epouvantard:
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Left_bar_bleue2000/2000[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Azraël

[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty
Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 EmptyVen 13 Avr - 7:25


❝ Home is where you are ❞Dan & Milo

Et le voilà qui me pince la joue comme si j'étais un bébé. Niveau infantilisation, je pense qu'on est au top actuellement. Mais ça ne me dérange pas, ça me fais plutôt rire en fait. Certains le prendraient peut-être mal que leur copain ou leur copine les prennent pour des gamins mais au fond, je serais toujours un gamin pour lui. Il a 19 ans, j'en ai 16, 17 bientôt, quoi qu'il arrive, je serais toujours plus jeune que lui. Mais je m'en fous, pour être honnête, l'âge n'a jamais vraiment eu d'importance dans notre couple, pas à mes yeux du moins. Je n'ai jamais eu l'impression que ça changeait grand chose entre nous. Peut-être que parfois j'ai des réactions de gamins, même avec lui, mais au final, comment pourrait-il me le reprocher, je suis un gamin ! "Wouhai je serais un grand ! Je pourrais transplaner et tout, plus besoin de chaperon pour venir te voir !" Bon, l'idée de tranplaner ne me fait pas des masses rêver, qu'on se le dise, mais si c'est pour faciliter nos retrouvailles alors je suis prêt à passer au dessus de mes peurs. Oui parce que je vais vraiment être mal à l'aise quand je vais passer mon permis de tranplanage. Je me connais, je vais forcément faire mal quelque chose et je vais me retrouver désartibuler souvent au début et ça ne me vend pas du rêve. Mais bon, si c'est pour la bonne cause alors je le passerais dès qu'une session s'ouvrira à Poudlard. J'ignore tous les combien le moniteur vient à Poudlard, mais je me renseignerai le moment venu. Ca serait cool si je pouvais le faire en même temps que Billie, je pense que je le vivrais un peu mieux si je n'étais pas seul. Tous les sorciers majeurs ou presque ont réussi leur permis, ça ne doit pas être si difficile ... enfin j'espère.

Je ne sais pas comment va se dérouler la fin de cette soirée. Je sais ce que j'ai envie, c'est à peu près la seule chose dont je suis sûr actuellement. Je le veux lui, entièrement, avec ses qualités et ses défauts. Je veux pouvoir glisser mes doigts sur sa peau satinée et embrasser chaque partie de son corps. Je veux qu'il m'appartienne entièrement, sans aucune limite. Voilà ce que je veux. J'ignore ce qu'il veut lui. Est-ce qu'il est vraiment sincère et veut la même chose ? Est-ce que ce n'était qu'une plaisanterie ? Je ne sais pas, je suppose que je le découvrirais rapidement. Peut-être que, comme chaque soir, on s'endormira dans les bras l'un de l'autre, sans rien de plus. Je serais un peu déçu, qu'on se le dise, mais je n'en dirais rien. Pas que je ne veux pas me confier à lui mais je ne veux pas qu'il se sente coupable ou qu'il pense que je lui reproche les distances qu'il m'impose. S'il le fait, c'est qu'il n'est pas encore prêt à aller de l'avant, je serais encore plus cruel de lui en faire le reproche. S'il faut que j'attende, alors je le ferais, j'ai tout mon temps, on a la vie devant nous, non ? Après s'il ne veut pas aller jusqu'au bout, mais commence un peu à s'ouvrir à moi, je serais le garçon le plus heureux du monde. Si on peut faire un pas en avant, ça serait génial. Un pas après l'autre, ce n'est pas ce qu'on dit ? Ca serait déjà un bon début pour cette nouvelle année. Enfin bon, ça ne sert à rien de se prendre la tête avec cette histoire maintenant, on va passer à table, on verra après. Mais j'ai un peu hâte quand même, on ne va pas se mentir.

Pourtant la suite me refroidie assez rapidement. Et tout ça, c'est entièrement de ma faute. J'ai été un parfait abruti, vraiment, mais ça a été plus fort que moi, comme un réflexe. Je pensais que j'étais prêt à aller de l'avant mais visiblement non. Imaginer que je puisse faire du mal à mon copain, pour mon plaisir ... non, je suis désolé mais je n'y arrive pas. Cela a beau être une plaisanterie, je n'y arrive pas. Ca me noue la gorge, me retourne l'estomac et je me sens ultra mal. Et je sais que je suis con, parce que ce n'est qu'une simple boutade, rien de plus, mais ça me met dans tous mes états et maintenant on a une ambiance de merde, grâce à moi. J'essaye de rattraper le coup avec le feu d'artifice, mais visiblement ça ne fonctionne pas. Je ne sais pas ce qu'il veut, je suppose qu'il va vouloir quitter cet appartement pour se rendre dans un lieu public, avoir peut-être la chance de trouver des amis à lui qui nous inviterons à continuer la soirée avec eux et on dira oui, parce que ça sera une bonne échappatoire à l'ambiance de merde que je suis capable de créer autour de moi involontairement. Mais visiblement j'étais encore à côté de la plaque. Pour changer. Je lui propose de voir comment se déroulera le repas, si on termine vite, on aura peut-être le temps d'aller au centre ville pour le voir de plus près. Je rajoute que c'est comme il veut, s'il veut y aller ou pas mais visiblement ça ne le tente pas. Je ne comprends pas trop pourquoi, parce qu'il risque de se faire chier avec moi, visiblement j'ai l'art de plomber l'ambiance en une phrase. "Moi non plus ..." Dis-je malgré tout. Je n'ai pas forcément envie qu'on sorte, qu'on se mélange aux autres. Je voulais passer la soirée avec lui, passer un bon moment en tête à tête. Je dis ça en relevant la tête, un peu penaud. Je me sens tellement con, c'est affreux. Je ne veux pas lui gâcher la soirée, je n'ai pas fait exprès.

Et je me sens tellement con que je finis par m'excuser. Je ne voulais vraiment pas briser l'ambiance. Je veux que tout se passe bien, sauf que je suis tellement nul, que je fais tout foirer. Je vois Dan se lever et je me dis que j'ai encore dit une connerie, au lieu de ça, il se place derrière moi et me prend dans ses bras, posant son menton sur mon épaule. Je frissonne presque à ce contact, je ne m'y attendais tellement pas, mais j'aime. Je sens une larme coulée et je me sens encore plus con. Il me dit de ne pas m'excuser, me traitant d'andouille, mais c'est loin d'être une insulte dans sa bouche, plutôt une taquinerie pour détendre l'ambiance. Tu parles, je suis le roi des andouilles, c'est clair. Il me murmure le reste dans mon oreille et je me sens encore plus con. Evidemment que ce n'est qu'une plaisanterie, je l'ai bien compris, mais ça a été plus fort que moi. "Je sais mon amour, je sais que ce n'est qu'une plaisanterie mais ... je ... je m'en veux encore tellement .. pour tout ce qui t'es arrivé, par ma faute que ... je crois que je ne suis pas encore prêt à plaisanter sur le sujet. Je suis désolé. J'aurais aimé l'être et je pensais l'être mais ... je ... non ...." Je pourrais m'excuser un milliard de fois que ça ne changerait rien je crois. Je me sens tellement abruti, parce que je sais que son but n'était pas de me blesser, mais c'est trop dur je crois. Je tourne mon visage vers lui. "J'ai pas envie de sortir ou de voir du monde. Je veux rester ici avec toi et passer un bon moment. Je veux qu'on oublie tout ça et qu'on profite de cette soirée tous les deux !" C'est ce que je veux vraiment et j'espère que c'est aussi ce qu'il veut.

©️ 2981 12289 0



Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's
Revenir en haut Aller en bas
Dashiell Dashner

Dashiell Dashner



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14517-dashiell-good-boyhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14534-dashiell-l-amitie-c-est-comme-une-bouteille-de-vin#294783https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14535-dashiell-flemme-de-lire#294785https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14536-dashiell-tout-petits-mots#294786

Arrivé(e) le : 03/06/2015
Parchemins rédigés : 10508
Points : 14
Crédit : (c)
Année : 5ème année - 15 ans

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Né-Moldu
Pouvoirs spéciaux:
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Un chiot golden retriever
Epouvantard: Une meute d'oiseaux en plein vol
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Left_bar_bleue2000/2000[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?:

[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty
Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 EmptyVen 13 Avr - 9:29


home is where you are
Milo & Rioghbhardan

En vrai, je sais bien que c’est plus un môme, je ne me fais pas la moindre illusion sur ce point, il est sûrement même bien plus mature que moi, en réalité, mais je m’en fiche. J’aime bien faire comme si c’était le cas, comme s’il avait cinq ans, juste pour l’enquiquiner. C’est plus attendri qu’autre chose, de toute façon, et j’imagine qu’il le sait. Je l’espère, en tout cas ! Ça me ferait chier qu’il pense que je veux juste le rabaisser ou je ne sais quoi, c’est loin d’être le cas. Je le taquine juste. Qui aime bien châtie bien, non ? Et vu comment je l’aime plus que bien… « Wouhai je serai un grand ! » Je souris bêtement en l’entendant. Il a presque l’air fier, c’est mignon. J’ai un peu de mal à réaliser qu’il sera bientôt majeur, en vrai. Ça changera pas grand chose entre nous, même carrément rien j’imagine, mais c’est une étape importante dans une vie. Ça me touche plus que ça le devrait, je pense. J’ai plus hâte que prévu. Mais c’est sa vie à lui alors, forcément, ça m’importe énormément. J’ose même pas imaginer si j’ai des mômes un jour, les pauvres… Juste l’anniversaire de mon copain me semble infiniment plus important que tous les autres anniversaires de la planète alors si j’avais des enfants… J’en suis loin, évidemment, mais tout de même ! « Je pourrai transplaner et tout, plus besoin de chaperon pour venir te voir ! » Je hoche la tête avec un enthousiasme même pas feint. J’aime à l’imaginer débarquant chez moi à l’improviste, juste parce qu’il avait un moment à tuer ou que je lui manquais rien qu’un peu. Ce serait bien. Juste le temps d’un bisou avant qu’il reparte auprès des siens, juste pour dire « je t’oublie pas » quoi. Je ne sais pas si c’est à ça qu’il pense en en parlant mais en tout cas, l’idée me plaît vraiment. « J’ai hâte de voir ça ! » Et il n’y a pas la moindre moquerie derrière ces quelques mots. J’ai vraiment hâte. Hâte qu’il rentre le soir pour me raconter ses séances, qu’il désespère un peu devant sa nullité (c’est Milo, je commence à connaître le personnage), qu’il stresse à mort à l’approche de l’examen et qu’on fête dignement sa réussite, parce qu’il réussira forcément. Et, mine de rien, c’est ce que j’aime le plus à Poudlard : pouvoir partager les moments importants. Tant que j’y suis, c’est naturel. Je serai pas loin pour son anniversaire, pour son permis de transplanage, pour chaque petite chose bien ou non qui peut se passer… Je peux faire ce que je peux pour le rassurer quand il le faut, ou le féliciter à la moindre occasion… Dans six mois, il faudra qu’il pense à m’écrire pour me les raconter. J’imagine que je passerai à côté de plein de trucs qui, à ses yeux, n’ont sûrement aucun intérêt mais qui me font aimer chaque journée à ses côtés. Le voir revenir tout fier quand il a réussi un examen, le regarder bosser avec tout le sérieux du monde à chaque contrôle ou s’extasier à chaque cours de Botanique ou presque… Ça me manquera de plus lui rappeler inlassablement qu’il est doué quand il doute de lui, l’embrasser tendrement en lui souhaitant bonne chance avant qu’il file ou attendre fébrilement son retour pour qu’il me raconte tout. Plus rien ne sera pareil et ça n’est même pas encore à l’ordre du jour que ça m’angoisse déjà…

Finalement, la légèreté de cette soirée se fait la malle. Je ne sais pas exactement ce qu’il se passe mais je vois bien qu’il y a un problème. Je suppose que j’ai dit un truc de mal et j’arrive plus ou moins à voir à quel moment mais ça reste vague. J’ai rien dit de méchant, je lui ai rien reproché. J’ai juste… plaisanté. Comme on le fait à chaque seconde depuis qu’on s’est retrouvés. Ça me met mal à l’aise. Quand je sais ce qu’on me reproche, j’arrive à essayer de redresser le tir mais là ? Je veux bien m’excuser pour tout ce que j’ai pu dire mais je ne suis pas certain que ça change grand chose… Malheureusement la conversation change avant que j’en sache davantage. À demi-mots, il me fait comprendre qu’il est temps qu’on délaisse notre intimité. Il veut qu’on aille voir le feu d’artifice, qu’on aille le voir dehors. Qu’on rejoindre l’humanité toute entière pour profiter d’un truc auquel on a accès depuis ma chambre… Je dis pas que le spectacle est grandiose vu de la fenêtre, loin de là, mais franchement ça reste correct. On le voit assez bien, on entend même le bruit… C’est tout comme dehors, les gens en moins. Mais, visiblement, les gens, c’est ce qui l’intéresse dans cette histoire. Alors soit… Je tente de cacher ma déception en acceptant d’y aller. Sans grand entrain, cela dit. Carrément à contre-coeur même… Est-ce que ça se voit ? Sûrement un peu. J’ai pas envie, j’y suis pour rien. Je veux bien qu’on rejoigne mes amis demain, s’il veut absolument les rencontrer, mais ce soir j’aurais préféré qu’il n’y ait que nous… « Moi non plus … » Je fronce un peu les sourcils. Je ne comprends pas grand chose. Il ne voulait pas y aller, il y a deux secondes de ça ? Maintenant il veut plus ? Il veut plus parce qu’il voit que je veux pas ou juste parce qu’il en a vraiment pas envie ? « T’es sûr…? » J’ai pas envie qu’il se prive d’un truc seulement parce que je suis là. S’il veut qu’on aille voir le feu d’artifice, on ira. Rien ne nous oblige à traîner après ça. On peut très bien dire qu’on va le voir parce qu’il en a envie et qu’on rentre après parce que j’ai pas vraiment envie de sortir. Ça ne me dérange pas. Même si en réalité, je sais très bien que je serai capable de nous trouver une soirée à squatter si c’est ce qu’il veut, qu’importe si, moi, j’en ai pas envie…. Puis d’un coup, sans prévenir, il s’excuse. Je me sens mal. Il n’a pas à le faire. Il a le droit de ne pas avoir apprécié quelque chose et de me le faire comprendre… Même si en soi, j’aurais préféré qu’il me dise clairement d’où venait le problème, histoire que je ne recommence pas… J’abandonne mon assiette, je n’ai plus faim de toute façon, pour le rejoindre, assassinant la distance qui s’est installé. Il ne cherche pas à se défaire de mon étreinte, ça me rassure un peu. Une larme roule sur sa joue. « Eh… » Je déteste le voir comme ça. Qu’est-ce que j’ai dit qui puisse le mettre dans un tel état ? Je m’en veux tellement… Je voulais qu’il vienne pour qu’on passe de bonnes vacances et, au lieu de ça, il doit être en train d’amèrement regretter d’être venu…

« Je sais mon amour, je sais que ce n'est qu'une plaisanterie mais ... je … » Je ne dis rien, je le laisse m’expliquer tranquillement, me contentant juste d’être là, tout près de lui. Je veux qu’il comprenne que tout va bien, qu’il n’a pas à s’en vouloir d’avoir « jeté un froid », on s’en fiche, c’est pas irrattrapable. Ça nous empêchera pas de passer une bonne soirée quand même, j’en suis sûr. « Je m'en veux encore tellement .. pour tout ce qui t'es arrivé, par ma faute que ... je crois que je ne suis pas encore prêt à plaisanter sur le sujet. Je suis désolé. J'aurais aimé l'être et je pensais l'être mais ... je ... non … » Mes doigts glissent tendrement dans ses cheveux. Il me fait de la peine, en vrai. Je déteste le voir comme ça. « Eh bah on en plaisantera pas. » Je le déclare sur le ton de l’évidence. S’il n’y a que ça pour éviter de le mettre dans de tels états, c’est pas bien compliqué. « Mais… Mais c’est fini, tu sais…? Je veux dire… C’est de l’histoire ancienne, tout va bien maintenant. On s’en sort, on remonte la pente. Non…? Ce sera bientôt comme si y’avait jamais rien eu. » Je nous vois sur le bon chemin. Et s’il faut penser plus égoïstement, je me vois sur le bon chemin. Je dis pas que tout est beau, parfait et merveilleux mais je vais bien. Je vais vraiment bien. « T’as pas à t’en vouloir pour ça plus longtemps, mon ange. C’était une erreur, ça arrive à tout le monde. Je t’en veux plus, en tout cas. » Et pour la première fois, je le pense vraiment. Il aurait pas dû faire ça, d’accord, mais c’est du passé maintenant. J’ai juste envie qu’on aille de l’avant, qu’on pense à autre chose. « J'ai pas envie de sortir ou de voir du monde. Je veux rester ici avec toi et passer un bon moment. Je veux qu'on oublie tout ça et qu'on profite de cette soirée tous les deux ! » Je souris bêtement avant de l’embrasser sur le bout du nez. « Vendu ! » J’aime beaucoup ce programme. Beaucoup plus que celui qui consistait à le partager, c’est certain ! « Ce qu’on peut faire, c’est finir de dîner, si on a le temps on pourra peut-être échouer devant la télé pour que je te montre un bout des merveilleux spectacles de quand j’étais môme, comme je te l’ai promis cet été, t’auras même le droit de te moquer si tu veux, et puis on se ira vautrer sur le lit de mes frangins pour profiter du feu d’artifice. J’essayerai sûrement de te distraire à grand renfort de câlins et de bisous mais tu feras l’étonné, tout ça tout ça. T’en penses quoi ? » Je veux juste qu’il comprenne qu’il n’a rien fait de mal et que notre soirée sera aussi tranquille et agréable que possible. Et s’il veut un tout autre programme, je suis tout ouïe. Je veux juste qu’il se couche ce soir en ayant l’impression d’avoir passé un bon moment…
Made by Neon Demon


DASHIELL
favourite flavoured sweets
raspberry amphetamines
Revenir en haut Aller en bas
Zola R. Shaw

Zola R. Shaw



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14622-zola-rylee-shawhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14638-zola-entre-l-amour-et-la-haine-il-n-y-a-qu-un-pashttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14700-zola-si-c-est-pour-faire-15-fautes-par-phrase-merci-de-m-oublierhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14701-zola-message-rapide-je-n-ai-pas-votre-temps

Arrivé(e) le : 05/01/2012
Parchemins rédigés : 8974
Points : 3
Crédit : Tashi Rodriguez
Année : 4ème année (14 ans)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Légilimens en devenir
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus:
Epouvantard:
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Left_bar_bleue2000/2000[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Azraël

[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty
Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 EmptyVen 13 Avr - 11:37


❝ Home is where you are ❞Dan & Milo

J'ai l'impression d'être un enfant qui va faire bientôt un truc de grand, en tout cas pour lui. Comme passer du primaire au collège, par exemple ou qui va à l'école tout seul ou quelque chose dans ce genre là. C'est un peu ridicule, je vous l'accorde mais qu'est-ce qu'on s'en fout au final ? Moi ça m'amuse et lui ça à l'air de lui plaire. J'ai vu ses yeux briller il y a quelques instants et maintenant son sourire est vraiment sincère, comme s'il avait vraiment hâte de voir ça. C'est certainement le cas le connaissant. Il me soutient dans tout ce que je fais. Je vois déjà le tableau. Moi, mort de trouille la veille du début de mon entrainement et lui, me motivant comme jamais et me rassurant, me disant que tout va bien se passer et que je vais y arriver. Il sera là à chaque fois, me demandant comment ça c'est passé, m'encourageant, me conseillant parfois si je doute, mais me poussant toujours de l'avant et il sera content et fière si je le réussis, me disant qu'il n'avait jamais douté un instant que j'allais y arriver, parce qu'il lui est incapable de douter de moi, alors que je le fais chaque seconde. Je ne crois pas un instant en mes capacités mais je crois que j'aime l'idée qu'il y croit pour moi. J'aime l'idée qu'il existe une personne au monde, en dehors de ma grand-mère, qui pense vraiment que je peux faire quelque chose de mes 10 doigts. Alors certes, ils ne sont pas objectifs, ni eux, ni Billie, ni Perrin, mais qu'importe, moi ça m'aide malgré tout à avancer, parce que tant qu'ils croient en moi, j'ai une vraie raison pour réussir. Au final, c'est certainement débile, mais je fais les choses pour moi mais peut-être aussi pour eux, pour qu'ils soient fière de moi. C'est triste non ? "C'est ... comment ?" Il n'aura pas fallu bien longtemps pour laisser ma peur revenir. J'essaye de poser la question d'un ton détaché, genre je pose juste la question, comme ça, puisque le sujet est sur le tapis. Mais en vrai, je flippe déjà. Je ne suis même pas encore majeur que ça m'effraie. Et si ... Et si je n'y arrivais pas ? Et si je me faisais vraiment mal ? Et s'il me fallait plus d'heures que les autres ? Et si je n'avais pas de don pour ça ? J'imagine déjà mille et un scénarii catastrophes et ça me mets dans tous mes états. Mais j'essaye de passer pour un mec à l'aise, qui vit tout ça très bien. Dan me connait trop bien pour s'y tromper mais bon, de toute façon cette conversation on l'aura forcément tôt ou tard alors pourquoi ne pas avoir un préambule maintenant.

Je me sens débile. Tout se passait bien, on passait un bon moment ensemble et voilà que je fous tout en l'air. Bravo Milo, je ne te félicite pas. Quel crétin, vraiment. Tout ça parce que je ne suis pas capable de cacher mes peurs, mes peines et que je ne peux pas me contrôler. J'aurais dû offrir un sourire, au lieu de mettre un froid. Mais non, ce n'est pas moi, j'en suis incapable. Faire comme si tout allait bien, ce serait comme mentir et je ne sais pas faire et je n'en ai pas envie. Plus de mensonge, plus de secret, plus rien, ça nous a trop détruit comme ça. On parle du feu d'artifice, pour essayer de détendre l'atmosphère. Ca ne fonctionne pas, mais au moins j'aurai tenté. Je pensais qu'il voulait qu'on aille dehors, il me dit que non, je vais dans son sens, mais il n'a pas l'air de me croire. Oui, je suis sûr. Je n'ai pas envie de sortir. J'ai demandé ça pour lui faire plaisir, parce que je pensais qu'il voulait qu'on sorte, qu'on ne reste pas que tous les deux dans une ambiance moisie. Il faut croire qu'on pensait tous les deux que l'autre voulait sortir, en tout cas c'est la sensation que j'ai, mais j'ai peut-être tort, ce ne sera pas la première fois, bien au contraire. "Certain. Je ... je pensais que c'était toi qui voulait sortir ..." Autant être honnête jusqu'au bout. Je voudrais qu'on reparte sur une bonne base. Je n'ai aucun reproche dans ma voix, je dis juste ce que je pensais. Il faut croire que j'ai eu tort, à moins qu'il ne veuille pas sortir en pensant que je ne le voulais pas, mais rien que pour aller dans mon sens, vous comprenez ? Pour me faire plaisir en somme. Pour être honnête je m'en moque un peu du feu d'artifice. Je trouve ça très beau, qu'on s'entende, mais qu'on le voit de chez lui, mal ou qu'on le voit dehors, tout ce qui m'importe c'est qu'on le voit ensemble, qu'on est ce souvenir en commun. Alors l'endroit en soit n'est pas très important. De toute façon quand je vais le voir, je vais me dire que je suis content parce que je le vois avec lui et que ce sera un beau souvenir ensemble. Bon là, peut-être pas vu que j'ai bien refroidi l'ambiance. Je vais plutôt me dire que ce sera la fois où j'aurais dû fermer ma gueule, pour ne pas changer !

Il finit par se lever et me rejoindre. Il me prend dans ses bras et j'aime ce contact. J'ai tellement l'impression d'être un gros naze que ça me réconforte un peu que même si c'est vrai, il m'aime quand même. Bon je sais qu'il lui en faudra plus pour arrêter de m'aimer, mais quand même, j'aime pas passer pour le plus gros crétin de l'univers, je ne veux pas qu'il se pose un jour en se demandant ce qu'il foutait avec moi. Il réagit à la larme qui coule et j'essaye de sourire, pour essayer de faire comme si ça allait, mais au fond ça ne va pas vraiment. Je me sens bête et j'aime pas cette situation. Je n'aime pas nous ramener à ce qu'il s'est passé et qu'il se dise que je craigne vraiment. C'est lui qui devrait se sentir mal, pas moi, j'ai vraiment cette sensation d'être un gros faible, le mec incapable d'encaisser quoi que ce soit. C'est frustrant parce qu'au fond, c'est vrai. Je sens ses doigts glisser dans mes cheveux et je ne peux m'empêcher d'apprécier ce contact rassurant et agréable. Il me dit qu'on ne plaisantera pas sur le sujet, si c'est ce que je veux. Ca à l'air si facile quand il en parle. Il me dit que c'est fini, qu'on remonte la pente. Je hoche la tête, je sais qu'il a raison, que ce n'est pas qu'une impression de sa part, que je le pense aussi. On a fait du chemin tous les deux et ça me rassure un peu de me dire que même pour lui, c'est de l'histoire ancienne. Bien entendu, ça ne sera jamais oublié, c'est un fait, mais s'il est capable d'aller au delà de tout ça alors pourquoi n'en serais-je pas capable aussi ? "Oui. Je sais qu'on a fait du chemin tous les deux et je pensais vraiment que ça irait mieux, par rapport à cette histoire et d'une certaine façon c'est le cas, ça va mieux mais ... pas autant que je le pensais. Je suis sur la bonne voie mais je ... je préfère pas qu'on plaisante sur ça. Pas encore." Je pense qu'il a compris le principe. On avance, ça c'est clair, on a fait beaucoup de chemin tous les deux et j'espère sincèrement qu'on va continuer. Selon lui, il m'a pardonner, moi je sais que je ne l'ai pas encore fait, mais peut-être qu'il faudrait que je commence à le faire. Je hoche la tête "D'accord ... je vais essayer !" Dis-je simplement. On sait tous les deux que je ne dis pas ça pour me faire bien voir ou pas, quand je dis que je vais essayer c'est un énorme pas en avant, parce que jusqu'à présent je me détestais tellement que j'aurais été capable de me faire du mal, si ça avait servi à quelque chose. Mais s'il m'a pardonné alors pourquoi ne serais-je pas capable de le faire aussi ? Un jour peut-être ... Il finit par m'embrasser sur le bout du nez en me disant vendu. Visiblement on a le programme de la soirée. On finit notre repas, si on a le temps, il me montre ses prouesses de quand il était enfant, comme promis et après on se posera sur le lit de ses frères pour regarder le feu d'artifice. Cela me semble merveilleux et je lui offre enfin un vrai sourire. "Que j'adore le programme et j'ai très envie de faire tout ça !"

©️ 2981 12289 0



Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's
Revenir en haut Aller en bas
Dashiell Dashner

Dashiell Dashner



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14517-dashiell-good-boyhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14534-dashiell-l-amitie-c-est-comme-une-bouteille-de-vin#294783https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14535-dashiell-flemme-de-lire#294785https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14536-dashiell-tout-petits-mots#294786

Arrivé(e) le : 03/06/2015
Parchemins rédigés : 10508
Points : 14
Crédit : (c)
Année : 5ème année - 15 ans

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Né-Moldu
Pouvoirs spéciaux:
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Un chiot golden retriever
Epouvantard: Une meute d'oiseaux en plein vol
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Left_bar_bleue2000/2000[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?:

[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty
Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 EmptyVen 13 Avr - 13:31


home is where you are
Milo & Rioghbhardan

Ça me rappelle cet été. Quand on était à Londres et qu’on ne savait pas encore trop ce que l’avenir allait nous réserver. Quatre mois après, rien a vraiment changé. Il est toujours question que je sois dans les parages lors de ce moment stressant. Et ça me plaît. J’ai envie d’être là. De le rassurer autant que possible, de jouer les pompoms girls personnelles pour qu’il se sente aussi soutenu que possible. J’aimerais qu’il finisse par croire en lui. Au moins pour ça. Qu’il réalise que si j’y suis parvenu, il y arrivera haut la main ! J’ai confiance. Dans quelques mois, il viendra me chercher, lui, pour m’embarquer je ne sais où et je jouerai les mômes impatients et lui sauterai au cou avec tout l’amour du monde. « C'est ... comment ? » Ça me tire un sourire malgré moi. Pas moqueur le moins du monde, loin de là. Je le trouve juste… juste lui. Et je crois que c’est ce qui me plaît le plus. Je hausse les épaules, sans trop savoir quoi répondre à ça. Je ne sais même pas trop s’il parle du transplanage en lui-même que du permis à passer. « Faisable…? » Du genre tu ne risque pas ta vie à chaque tentative. Il va s’en sortir, j’en suis persuadé. Peut-être qu’il galèrera un peu durant les premières séances, on galère tous de toute façon, mais il finira par y arriver. Et sans laisser de morceaux derrière lui. J’y crois. « Mais sinon, je suis pas très objectif, je déteste transplaner. » Je le fais, parce que c’est pratique et que j’en ai le droit mais je sais très bien que je passerai le permis de conduire dès que j’aurais quitté Poudlard, pour pouvoir bouger tranquillement sans avoir à faire ça. Après, peut-être que c’est juste mon côté moldu qui refuse de s’y faire. C’est pas très naturel, comme moyen de voyager, quand même… Je déteste encore plus ça quand il faut faire le taxi, que ce soit avec lui ou avec Arabella, je crois que c’est les pires fois de ma vie. T’es là, en train de prier pour pas te planter, histoire de pas désartibuler quelqu’un à qui tu tiens… Une véritable horreur, je vous jure ! « Ça va juste être une formalité, tu vas voir. En un rien de temps, t’auras ton permis et tu te demanderas même pourquoi tu t’inquiétais. » Je me ferai une joie de lui balancer un « j’te l’avais dit » quand tout ça sera terminé. Mais, mine de rien, ce sera sûrement notre dernier moment à Poudlard. Juste après, ce sera les ASPICs et puis la fin de l’année… Le temps passe définitivement trop vite. Beaucoup beaucoup trop vite…

Et puis, une fois de plus, tout s’écroule. On ne se comprend pas. On a toujours eu du mal à communiquer, je crois. Il y a toujours un fossé entre ce qu’on pense et ce que l’autre s’imagine. On y arrive pas bien. Pourtant, c’est pas faute d’essayer je crois. Mais dès que la situation nous échappe, on se renferme, on se braque, on ne dit finalement plus grand chose et le peu qui passe nous enfonce toujours un peu. Comme là. À force de vouloir faire ce que l’autre veut, ou en tout cas ce qu’on croit qu’il veut, on est limite près à passer la soirée à faire un truc qui nous déplaît à tous les deux. On craint un peu, parfois. « Certain. Je ... je pensais que c'était toi qui voulais sortir … » Je secoue doucement la tête. Non, je voulais pas sortir. Je le veux toujours pas d’ailleurs. Si ça avait été dans mes plans, je l’aurais mis au courant dès le début, du genre « on passe le dîner tranquille et puis on rejoint des amis après », ça aurait pu être un programme envisageable, surtout pour un réveillon, mais non, c’était pas comme ça que je voyais le truc. À aucun moment j’ai eu envie de ça, bien au contraire ! Des gens, on en verra tout le temps. Là c’est la première fois qu’on passe un moment en tête à tête comme ça. Bon, d’accord, on en a eu plein à Poudlard mais ça n’a rien à voir avec Poudlard. J’ai l’impression qu’on agit comme tous les couples du monde, qu’on fait les choses normalement. J’invite mon copain à passer quelques jours à la maison parce que ma famille est loin. Ça ressemble pas trop à « on tente d’organiser un dîner sympa dans notre dortoir pour oublier qu’on est traumatisés et torturés ». J’ai juste envie qu’on en profite, qu’on passe tranquillement notre repas avant qu’on aille se blottir dans les bras l’un de l’autre toute la nuit. Je veux pas faire la fête, je veux pas rentrer à l’aube, je veux pas le présenter à toutes les personnes que je peux bien connaître. Oh, je le ferai avec plaisir ça, croyez-moi, mais ça peut très bien attendre demain. « J’ai jamais envie de te partager. » Et même si c’est dit sur le ton de la plaisanterie, c’est incroyablement vrai. Je déteste chaque personne qui l’approche d’un peu trop près, je déteste les moments passés dans la salle commune parce qu’il y a toujours un abruti pour réclamer son attention, je déteste qu’il existe un monde autour de nous… J’aimerais bien qu’il soit juste à moi. Que notre monde se limite à nous, dans un coin bien. Nous et juste nous pour tout le restant de l’éternité. Mais c’est pas trop possible alors je fais avec… Et puis on s’enfonce encore un peu… Il s’excuse et je me sens mal. J’ai rien fait pourtant, enfin je crois… Mais il en a pas fait davantage finalement. Ça nous a juste échappé. Rien de dramatique, on s’en remettra. Mais il a l’air tellement perdu que j’arrive pas à rester à ma place. Alors je le rejoins, abandonnant derrière moi mon assiette presque pleine, et l’enlace le plus amoureusement du monde. Tout va bien. Pourtant, j’ai du mal à m’en convaincre et c’est encore pire quand il se met à pleurer. Oui, bon, d’accord, il y a une larme, mais c’est une de trop ! J’ai pas envie qu’il se sente mal, ce soir encore moins que d’habitude. J’avais jamais imaginé que ça se passerait comme ça. Au pire que ce serait pas bon, qu’on s’endormirait devant la télé… Des trucs bateaux quoi, certainement pas qu’il se sentirait pas bien… Mon coeur se serre un peu plus en le voyant sourire. Je veux pas qu’il se force… Il a le droit d’être triste, il a pas à le cacher. J’espère juste qu’il va pas finir par me dire qu’il préférerait rentrer chez lui…

J’essaye de le rassurer autant que je peux mais je ne suis pas sûr de lui être très utile, une fois de plus. Pourtant, je ne me démonte pas et tente tant bien que mal d’arranger la situation. « Oui. » L’ombre d’un sourire passe sur mes lèvres. C’est bon signe, au moins, s’il pense aussi qu’on arrive à avancer et que tout ne va pas si mal que ça. On s’en sort correctement. C’est pas parfait, pas toujours très simple mais tout va aller en s’arrangeant. « Je sais qu'on a fait du chemin tous les deux et je pensais vraiment que ça irait mieux, par rapport à cette histoire et d'une certaine façon c'est le cas, ça va mieux mais … » Je hoche doucement la tête à mesure qu’il parle. Ça va vraiment mieux. Je pense qu’après avoir vécu le pire à la ferme et à la rentrée, on ne pouvait que faire mieux. Je trouve qu’on s’en sort plutôt bien, en vrai. Après, on ne parle pas vraiment de ce qu’on ressent alors bon… Je ne sais pas comment il se sent face à tout ça, je ne sais pas où il en est lui, tout seul. Je sais pas… Je sais juste qu’entre nous ça va de mieux en mieux et que je me sens plus tranquille à mesure que les jours passent. Et ces vacances ont eu le plus bénéfique des effets, je crois. Ça faisait des lustres que je ne m’étais pas senti aussi vivant que là. Même avant le bal, finalement. « Pas autant que je le pensais. Je suis sur la bonne voie mais je... je préfère pas qu'on plaisante sur ça. Pas encore. » Je hoche à nouveau la tête, à croire que je ne sais faire que ça. Qu’il prenne son temps, on est pas pressés. J’ai juste pas fait attention, en vrai, c’est pas forcément dans mes habitudes de plaisanter sur ça. Mais j’imagine que ça doit être une bonne chose de pouvoir le faire sans réaliser, ça prouve que j’y accorde moins d’importance, que j’arrive à me détacher de tout ça. « D’accord. On fera comme ça alors. » Ça ne me gêne pas et ça se voit. Je préfère qu’il me dise clairement ce qui ne va pas et qu’on trouve une solution (surtout quand elle se limite à « on évite de parler de ça ») plutôt qu’il reste mal dans son coin. J’aime l’idée que, ça aussi, c’est un pas en avant pour nous. Qu’on se sente assez en confiance pour s’imposer un peu, juste assez pour dire clairement « bah non, ça ça me plaît pas ». Je finis par avouer que je ne lui en veux pas, plus du moins, et qu’il est temps pour lui d’en faire autant. Si on doit passer notre vie ensemble, je n’ai pas envie qu’il la passe à me brosser dans le sens du poil simplement parce qu’il « m’aura fait assez de mal comme ça » une fois dans sa vie. C’est fini. Pour moi, en tout cas. Je crois que ça se voit, en vrai. Je lui ai ouvert les portes de mon monde, j’envisage très sérieusement de détruire les barrières que j’ai mises entre nous… J’ai envie qu’on passe à autre chose, qu’on arrête de regarder les quelques ruines qu’on aperçoit encore pour se concentrer sur ce qu’on est en train de reconstruire. « D'accord ... je vais essayer ! » Je me colle un peu plus à lui et dépose tendrement mes lèvres sur sa joue. « Merci. » Et il finira par y arriver. Ça se fera sûrement pas du jour au lendemain mais ça se fera, j’en suis certain. En attendant, il nous reste une soirée à continuer alors je lui propose un semblant de programme qui pourrait nous occuper jusqu’à ce qu’on aille se coucher, ou au moins jusqu’à ce qu’on abandonne l’idée de faire un truc pour profiter seulement des bras de l’autre. Je suis ouvert à tout changement, évidemment, mais à en croire le sourire qu’il m’offre, ça a l’air de lui aller. Pourtant, il n’y a rien de franchement excitant dans tout ça mais tant qu’il est content, je le suis tout autant ! « Que j'adore le programme et j'ai très envie de faire tout ça ! » Je lui rends son sourire, heureux du dénouement de cette petite histoire. Je profite de notre proximité pour l’embrasser le plus amoureusement du monde et retourne sagement à ma place. D’abord, on finit de dîner… Et il faut bien avouer que, vu mon appétit à cet instant précis, ça risque de s’avérer un peu compliqué…
Made by Neon Demon


DASHIELL
favourite flavoured sweets
raspberry amphetamines
Revenir en haut Aller en bas
Zola R. Shaw

Zola R. Shaw



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14622-zola-rylee-shawhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14638-zola-entre-l-amour-et-la-haine-il-n-y-a-qu-un-pashttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14700-zola-si-c-est-pour-faire-15-fautes-par-phrase-merci-de-m-oublierhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14701-zola-message-rapide-je-n-ai-pas-votre-temps

Arrivé(e) le : 05/01/2012
Parchemins rédigés : 8974
Points : 3
Crédit : Tashi Rodriguez
Année : 4ème année (14 ans)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Légilimens en devenir
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus:
Epouvantard:
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Left_bar_bleue2000/2000[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Azraël

[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty
Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 EmptySam 14 Avr - 18:32


❝ Home is where you are ❞Dan & Milo

Je ne changerais pas il faut croire. Est-ce vraiment dramatique ? Je suppose que non, après tout, s'il est avec moi ce n'est pas pour me faire changer, mais parce qu'il aime la personne que je suis. Alors évidemment, on change tout le temps, on évolue, on avance, on grandit, mais en soit, on ne change pas foncièrement. Enfin, en tout cas ce n'est pas l'impression que j'ai. Je sais que je grandis, je mûris, mais en soit, je reste malgré tout foncièrement le même. J'ai gardé mes valeurs, mes croyances, mes envies, je vois juste les choses un peu différemment, mes priorités ont un peu changer aussi, mais n'est-ce pas normal ? De nouvelles personnes sont rentrées dans ma vie, j'ai envie de leur faire de la place et d'avancer avec elles. Avant de rencontrer Dan, je voulais plaire aux filles, enfin plutôt je commençais à avoir envie de plaire aux filles, mais c'était une envie assez récente, je suis resté assez longtemps dans ma période "enfantine" où mes amis me suffisaient et où je ne pensais pas à avoir de copine ou autre. Et puis j'ai grandi, mes hormones je pense ont commencé à se mettre en action et je voyais les choses différemment. Aujourd'hui, je me moque de savoir si je plais ou pas, pas de cette façon là en tout cas. La seule personne à qui j'ai vraiment envie de plaire, c'est à mon copain et c'est tout. J'aime qu'on m'apprécie, c'est un fait, mais pas qu'on me court après. Je ne prétends pas que ce n'était pas flatteur de savoir que Sibylle avait des sentiments pour moi mais je me suis rendu compte que même si je l'ai beaucoup idéalisé et que je la trouvais très belle, mes sentiments pour Dan étaient beaucoup plus fort et que je n'avais pas envie de faire une croix sur lui pour les beaux yeux de Sibylle et je n'ai aucun regret. Bref, tout ça pour dire que même si j'ai beaucoup changé depuis quelques mois, je reste toujours le même garçon, pas toujours très courageux et surtout très angoissé face à la nouveauté. Passer son permis de transplanage c'est excitant mais également très effrayant. J'imagine mille et un scénarii terrifiants et je me demande si je vais vraiment le passer. Est-ce si grave si je suis un des rares sorciers à ne pas savoir transplaner ? Mais visiblement selon Dan, c'est faisable, ce qui veut tout dire et rien dire en même temps. Faisable, comment ça ? Faisable mais difficile ? Le voilà qu'il m'avoue qu'il déteste transplaner. Bon, ce n'est pas la nouvelle du siècle, il me l'avait déjà dit, mais quand même, ça ne me rassure pas vraiment. "Qu'est-ce que tu n'aimes pas dans le transplanage ?" Demandais-je un peu inquiet. Est-ce qu'il a eu une expérience traumatisante ? Est-ce que je vais perdre des membres ? Ok, je commence à un peu trop m'inquiéter, il faut que je respire. J'essaye de m'accrocher avec ce qu'il me dit. Ca va bien se passer et il me dira qu'il me l'avait bien dit. Ca me va comme idée, si ça pouvait être aussi simple que ça, je signe tout de suite. "J'espère ... Faut que j'arrête d'y penser sinon je vais faire des cauchemars cette nuit !" dis-je sur le ton de la plaisanterie. Oui parce que pour le coup ça en était vraiment une. Je me fais du soucis, c'est un fait, mais c'est encore assez éloigné pour que je n'en fasse pas encore des cauchemars. Je ne dis pas que ça ne viendra pas avec le temps, mais pour le moment, c'est juste la conversation qui m'angoisse un peu, mais ça passera assez vite, j'en suis persuadé.

Sa plaisanterie fait mouche. Enfin disons qu'elle fait mouche à moitié. Disons que ça me déride un peu et me fais sourire, mais ça ne règle pas le problème pour autant. Mais c'est adorable de sa part d'essayer en tout cas. C'est moi le crétin qui plombe l'ambiance et c'est lui qui va l'alléger. Bravo Milo ! Enfin bon, ce n'est pas le moment de se prendre la tête avec tout ça, concentrons nous sur l'essentiel. Je pensais qu'il voulait qu'on sorte, il pensait que je voulais qu'on sorte et finalement aucun de nous deux n'a envie de sortir. C'est plutôt une bonne nouvelle, on est au moins sur la même longueur d'onde. C'est bête à dire mais j'aime bien l'idée qu'il n'est pas envie de me partager. Parce qu'actuellement, ça signifie que je ne l'insupporte pas et qu'il a encore envie de passer du temps avec moi. C'est rassurant je trouve. Je me trouve nul mais visiblement s'il me trouve nul, pas suffisamment pour ne pas encore avoir envie de passer du temps rien qu'avec moi. Je lui offre un sourire. C'est bête, mais cette phrase me rassure. Evidemment que ce n'est pas possible, que même si on aime vivre ensemble et n'être que tous les deux, on ne peut pas se couper du monde. Et puis ce ne serait pas très sain. On a des amis, qu'on aime et avec qui on veut passer du temps. Lui a Tracy ou Daniela, pour ne citer qu'elles. Moi j'ai Billie et Perrain, pour ne citer qu'eux. On a nos cours, j'ai mon poste de préfet qui me prend pas mal de temps, lui à le Quidditch. Plein de raisons qui nous poussent à rester hors de notre dortoir et c'est certainement pas plus mal. Ca nous permet de nous retrouver le soir, avec plein d'anecdotes en tête. On profite de notre moment en tête à tête, se racontant ce qu'on a fait de notre journée, tout en prévoyant des trucs pour le weekend. Evidemment que j'ai toujours envie de passer plus de temps avec lui et si je le pouvais, je le ferais, mais si on reste ensemble après Poudlard, on sera voué à ne se voir que les soirs et les weekends de toute façon. Je compte continuer mes études après Poudlard, pour avoir un travail qui me plaira. Lui sera certainement déjà dans la vie active quand je sortirais de Poudlard. Et c'est bête à dire mais maintenant que j'y pense, j'ai presque hâte que ça arrive. J'ai envie de voir ce que sera notre vie dans 2 ans, 5 ans, 10 ans, 40 ans. J'espère qu'on sera toujours ensemble. "Alors on reste ici ... J'avais pas très envie de te partager de toute façon, ça tombe bien !"Dis-je sincèrement. Je n'ai rien contre les autres et s'il avait vraiment voulu, on serait sorti, bien évidemment. Mais à choisir, je préfère rester ici et ne l'avoir rien que pour moi. Voir des filles lui tourner autour ou voir juste ses potes lui parler, me laissant de côté parce que personne ne me connaît ne m'enchantait guère comme programme. Tout comme je n'ai pas particulièrement envie de raconter à une dizaine de personnes, au fil de la soirée, qui je suis et ce que je fais dans la vie, en sachant pertinemment que soit ils s'en foutent, soit ils vont oublier à cause de l'alcool, soit je ne les recroiserais certainement pas quoi qu'il arrive. Autant s'épargner cette peine !

Je ne suis pas très à l'aise avec cette conversation mais je suppose qu'elle devait arriver un jour, alors autant la passer maintenant. On n'a jamais vraiment fait le point sur là où on en était sur nos traumatismes. J'en parle régulièrement avec ma psy mais en même temps on la paye pour ça alors je suppose que c'est normal. Mais c'est vrai que c'est plutôt un sujet qu'on évite avec Dan, au grand dam de ma psy qui me rabâche qu'il faut que je parle plus ouvertement de mes sentiments. Elle est mignonne, ce n'est pas que je ne veux pas, juste que je ne sais pas moi-même où j'en suis vraiment dans ma tête. C'est peut-être clair pour elle, mais définitivement pas pour moi. Je pensais que j'étais prêt à plaisanter de tout et de rien, mais finalement je ne le suis pas, preuve que je peux en apprendre tous les jours sur là où j'en suis dans ma vie. Après, en soit, je sais qu'elle a raison et qu'il faut que je m'ouvre plus, mais c'est difficile, je ne sais pas comment on parle de ce genre de chose. Je suppose qu'on est au moment idéal pour le faire. Je suis honnête avec lui, j'ai peur de le faire fuir, mais je reste honnête. Je pensais être prêt, mais finalement je ne le suis pas. On a fait du chemin tous les deux et ça va clairement mieux entre nous, mais il reste des sujets difficiles et ça en fait parti. Et pour le moment, si on le pouvait, j'aimerai bien qu'on ne l'aborde pas de cette façon. Viendra le jour où il n'y aura aucun problème, mais pas pour le moment. "Merci !" Répondis-je à Dan. Il est merveilleux. Il est compréhensif et patient, j'ai vraiment de la chance de l'avoir. Je lui offre un sourire qui accompagne mon merci. Il me dit qu'il m'a pardonné et qu'il faudrait que je le fasse, que je commence à oublier, parce que lui est allé de l'avant et qu'il faudrait que je fasse pareil. On sait tous les deux que mon pire ennemi, c'est moi-même, alors ça va être difficile, mais je vais essayer. Je lui dis que j'allais essayer et il m'embrasse sur la joue en me remerciant. Je veux continuer à voir ce sourire sur ses lèvres et si pour ça, il faut que je passe par la case "pardon de soi", alors je le ferais. Cette histoire finie bien et c'est tant mieux. La suite du programme est alléchante et le baiser est vraiment tout ce qu'il me fallait pour me requinquer. Je désespère un peu qu'il soit aussi court mais je suppose que j'aurais toute la soirée pour en réclamer. Je me retrouve donc face à mon assiette et je me rends compte que je ne lui ai pas fait beaucoup hommage. Mais je crois que mon appétit s'ouvrira peut-être un peu plus si on passe au plat suivant ... "Je veux bien passer au plat ... si ça ne te dérange pas !"

©️ 2981 12289 0



Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's
Revenir en haut Aller en bas
Dashiell Dashner

Dashiell Dashner



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14517-dashiell-good-boyhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14534-dashiell-l-amitie-c-est-comme-une-bouteille-de-vin#294783https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14535-dashiell-flemme-de-lire#294785https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14536-dashiell-tout-petits-mots#294786

Arrivé(e) le : 03/06/2015
Parchemins rédigés : 10508
Points : 14
Crédit : (c)
Année : 5ème année - 15 ans

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Né-Moldu
Pouvoirs spéciaux:
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Un chiot golden retriever
Epouvantard: Une meute d'oiseaux en plein vol
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Left_bar_bleue2000/2000[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?:

[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty
Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 EmptyDim 22 Avr - 14:22


home is where you are
Milo & Rioghbhardan

J’ai l’impression que ça fait une éternité que j’ai passé mon propre permis de transplanage. Pourtant ça fait quoi… deux ans ? Un an et demi, peut-être. C’est pas si loin que ça. Mais tout ce qui s’est passé depuis me perd un peu, temporellement parlant. Comme si ces deux années étaient infiniment plus longues que les cinq premières. Je ne le vis pas mal, loin de là, mais c’est toujours un peu bizarre. J’arrive à peine à me souvenir d’avant. Je veux dire avant Blackman. C’est flou. Je serais incapable de dire comment je vivais à Poufsouffle avant qu’on soit séquestrés, à quoi ressemblait concrètement mon quotidien. Bien sûr, j’ai des souvenirs à la pelle et tout mais c’est presque comme si je les avais pas vraiment vécus. La cassure entre avant et après est tellement nette que c’en est probablement flippant. «  Qu'est-ce que tu n'aimes pas dans le transplanage ? » Je hausse négligemment les épaules. Plus ou moins tout, pour être honnête… Au choix, je préférerais bouger en balai qu’en transplanant. « Surtout la sensation… À chaque fois j’ai l’impression que je vais être malade. » Ce qui n’est jamais arrivé d’ailleurs. Mais je suis toujours un peu nauséeux en remettant les pieds sur la terre ferme. Et puis j’aime pas les risques, non plus. Même si j’ai jamais fini en morceaux, je sais que c’est possible alors… Quand je rentrais à Lucan après une nuit trop courte, je me demandais toujours si j’allais revenir entier. La fatigue, les difficultés à rester concentré, tout ça… On savait jamais quoi. Mais bon, jusque là, j’ai jamais eu de problèmes. N’empêche, mes parents auraient fait quoi ? J’imagine que des sorciers ont le réflexe de prévenir Sainte-Mangouste ou de soigner magiquement les blessures causées mais à la maison…? En dehors de pas comprendre, de paniquer et de m’emmener à l’hôpital moldu qui comprendrait sûrement pas davantage, je vois pas trop comment ils auraient pu s’en sortir avec mon presque cadavre sur les bras. « J'espère... Faut que j'arrête d'y penser sinon je vais faire des cauchemars cette nuit ! » Je lève les yeux au ciel en l’entendant et finis par sourire bêtement. J’espère que non ! J’ai pas spécialement envie de passer la nuit à essayer de le rassurer pour un truc qui n’arrivera pas avant des mois. Non pas que ça me dérange de le rassurer ou quoi, loin de là, mais si on pouvait juste passer une nuit tranquille, je ne dirais pas non !

Plus tranquille que ce début de soirée, en tout cas. Parce qu’il ne faut pas grand chose pour que ça cafouille. Un malentendu et tout commence à partir un peu en vrille. J’ai peur pour le reste de la soirée. L’atmosphère est étouffante. Ça allait merveilleusement bien et, d’un coup, sans que je ne comprenne vraiment pourquoi, c’est le bordel. Je suis nul à ce point ? Bien sûr, je le savais mais il y a une différence entre s’en douter et l’avoir sous les yeux. Il est mal par ma faute. Je ne suis même pas capable de lui faire passer une bonne soirée, de le rendre heureux rien qu’un moment. Je ne sais pas ce qu’il fait avec moi. Il mérite infiniment mieux. Et il le sait. On le sait… Alors pourquoi il s’acharne ? Ça m’échappe mais j’ai pas le courage de lui poser la question de peur qu’il ne réalise son erreur. Pourtant, je ne laisse pas paraître grand chose des craintes qui me reviennent à chaque fois qu’un truc ne va pas et tente de maintenir notre navire à flot. Sans vraiment savoir si j’y arrive, si on peut, s’il le veut. Heureusement, le malaise se dissipe. Je ne sais toujours pas exactement d’où vient le problème mais on ne va peut-être pas rester à fixer nos mains en silence jusqu’à ce qu’il rentre chez lui. Et puis, il ne va peut-être pas vouloir rentrer plus tôt, d’ailleurs. Avec un peu de chance, je vais pouvoir le garder avec moi pendant quelques jours, comme prévu. Il désespérera en voyant l’intimité inexistante qu’il y a ici et il me suppliera de ne jamais lui demander de retenter l’expérience. « Alors on reste ici… » Je hoche doucement la tête. On reste ici. Ça me va. Il n’y a rien que je veux davantage de toute façon. C’est sûrement pas le meilleur réveillon qu’on pourrait passer, pas pour lui j’imagine, mais à mes yeux il n’y a pas mieux. C’est la première fois que je vis quelque chose comme ça, en réalité. Un truc tout calme, tout amoureux. Pas de gens partout, pas de musique à en tuer les tympans, pas d’hypocrisie empestant l’air… Rien de tout ça. Juste lui et moi et une tendresse maladroite. Comme d’habitude ces derniers temps. Mais je sais que je finirai par bassiner ma famille toute entière avec ce moment génial. Aucun de leur réveillon à eux ne pourra être à la hauteur du nôtre. Ils finissent par avoir l’habitude que je sois chiant avec ça, de toute façon. Et Milo ceci, Milo cela… Et avec Milo on a fait ci, on a fait ça… Mais c’est plus fort que moi, de toute façon. J’ai envie que le monde entier sache à quel point mon copain est incroyable, à quel point notre histoire est merveilleuse. C’est un peu culcul, je sais, c’est sûrement digne d’une fille en pleine adolescence mais ça n’a aucune espèce d’importance. « J'avais pas très envie de te partager de toute façon, ça tombe bien ! » Mon sourire se fait plus attendri. C’est parfait, alors ! Je n’avais pas très envie qu’il me partage. On y passera quand même, je le sais, mais un peu plus tard. N’empêche, j’ai hâte de le présenter à mes amis. Je ne leur ai pas trop parlé ces derniers temps, j’étais pas franchement dans mon assiette cet été et là il n’y a eu que quelques jours que j’ai passé principalement avec ma famille alors je n’ai pas eu le temps de m’étendre sur l’existence de Milo avec eux… Ça va leur faire un choc, je crois. J’ai hâte de voir ça.

Et puis il s’ouvre enfin. Il met des mots sur ce qui le dérange, sur ce qui le blesse. Peut-être que c’est bête mais je sens un poids libérer mes épaules. Il a confiance. Ça en a l’air en tout cas. Il se confie un peu, abandonnant la réserve qui le protège depuis des mois. Et juste ça, j’ai l’impression que c’est un pas en avant de ouf. J’ai juste envie de le serrer tout contre moi et de lui promettre que tout ira bientôt mieux. J’en sais rien, en réalité, ça ne dépend pas que de moi mais j’ai envie que ça soit comme ça. Aussi simple. Aussi sûr. On reste loin de l’an dernier… Mais… Qu’importe. L’an dernier, j’avais l’impression que sa vie n’avait aucun secret pour moi, que toutes mes nuits ne servaient qu’à l’écouter s’épancher ou chercher du réconfort… Et j’aimais ça. Même si c’était un mensonge stupide et que je ne voyais probablement que ce que j’avais envie de voir. Enfin, toujours est-il que j’apprécie l’effort qu’il vient de faire à sa juste valeur. Et, au fond, j’espère que ce sera le premier d’une longue série et qu’on finira par retrouver pleinement la confiance qui existait entre nous. « Merci ! » Je secoue doucement la tête en rougissant. Il n’a pas à me remercier, c’est normal. N’importe qui en aurait fait autant. Il est pas prêt, on ne va pas insister pour lui faire du mal. Je ne suis pas sûr de savoir faire ça, de toute façon. Et puis, on est pas ensemble pour que ça aille que dans mon sens. Je veux qu’il se sente soutenu, même là, qu’il sache que c’est pas pressé, qu’il est pas tout seul et que je ferai tout ce que je peux pour que ça se passe au mieux. Je ne suis pas convaincu qu’il en ait conscience mais je l’espère sincèrement. On échafaude rapidement un programme pour le reste de notre soirée, même si on le tient pas je m’en fiche un peu, et on abandonne définitivement l’idée de sortir. C’est notre soirée, nos retrouvailles, on profitera du monde à un autre moment. Je finis par retourner à ma place, non sans l’embrasser une dernière fois, et observe sans enthousiasme le contenu de mon assiette. J’ai vraiment plus faim, en vrai… J’ai grignoté tout l’après-midi et là, la contrariété éphémère qui m’a pris pour cible a eu raison du reste de mon appétit. « Je veux bien passer au plat ... si ça ne te dérange pas ! » Visiblement, il n’y a pas que moi qui ai un problème avec mon dîner. « Si, ça me dérange, non mais. » Mon sourire laisse clairement comprendre le contraire et je ne me fais pas prier pour me lever à nouveau et embarquer nos assiettes loin de la table. Dans la cuisine, un soupir m’échappe alors que je dresse aussi bien que je peux (c’est à dire pas franchement brillamment) nos plats. Juste de remplir nos assiettes, je sais déjà que je vais pas toucher à la mienne ou presque. Au pire, je me relèverai dans la nuit pour avaler quelque chose si la faim se fait vraiment sentir. Je reviens quelques minutes plus tard et dépose tout bien ce que je tiens sur la table avant de me laisser tomber sur ma chaise. « C’est quoi ton meilleur souvenir de cette année ? » Il y en a sûrement bien plus de mauvais que de bons, en réalité, parce qu’on en a passé plus de la moitié enfermés que ce soit à l’école ou à la Ferme mais il y en a sûrement assez de bons pour répondre à cette question, non…? Juste un suffirait, après tout…
Made by Neon Demon


DASHIELL
favourite flavoured sweets
raspberry amphetamines
Revenir en haut Aller en bas
Zola R. Shaw

Zola R. Shaw



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14622-zola-rylee-shawhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14638-zola-entre-l-amour-et-la-haine-il-n-y-a-qu-un-pashttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14700-zola-si-c-est-pour-faire-15-fautes-par-phrase-merci-de-m-oublierhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14701-zola-message-rapide-je-n-ai-pas-votre-temps

Arrivé(e) le : 05/01/2012
Parchemins rédigés : 8974
Points : 3
Crédit : Tashi Rodriguez
Année : 4ème année (14 ans)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Légilimens en devenir
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus:
Epouvantard:
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Left_bar_bleue2000/2000[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Azraël

[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty
Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 EmptyMer 25 Avr - 8:15


❝ Home is where you are ❞Dan & Milo

La sensation ? L'impression d'être malade ? Ok ... je ne veux plus le passer. J'ai changé d'avis, je marcherais ou trouverais d'autres solutions alternatives, je suis sûr qu'il y en existe plein ... Bon, pas sorcière, soyons d'accord parce que si je ne transplane pas, j'ai toujours la solution du balai et j'ai aucune envie d'y monter dessus. C'est inconfortable, dangereux et il est hors de question que je mette ma vie entre les mains d'un bout de bois volant. Enfin entre les mains ... le balai n'a pas de main, ce n'est qu'un objet, mais vous comprenez l'idée. En plus j'ai le vertige, hors de question de choisir ce moyen de transport. Je sais que plein de gens adorent, Dan en premier, mais définitivement pas moi. Il doit exister des solutions moldues, moins pratiques et rapides que le transplanage, c'est un fait, mais peut-être moins dangereux ? Encore que quand on lit certaines revues moldues, on se rend compte que tout peut-être dangereux. Il y a des morts à cause d'accident de voitures, d'avions, de motos etc. A croire qu'il n'y a rien de sans risque dans la vie. Vivre est déjà un risque m'a-t-on dit une fois ... j'ai pas vraiment aimé l'idée. "Et tu es malade ? Parce que là, comme ça, ça ne me rassure pas vraiment !" Dis-je avec un sourire qui voulait clairement dire "dis quelque chose qui va me rassurer s'il te plait parce que sinon je vais faire une crise d'angoisse". Oui, je sais, je suis désespérant, mais je n'y peux rien, j'ai peur. Je ressemble à un enfant quand je fais ça, quand j'ai besoin qu'on me rassure et qu'on me dise que tout va bien. Même si c'est faux ou que ça ne change pas le problème, j'aime bien, ça apaise certaines tensions qui m'habitent. Ca n'enlève pas tout et au final ça ne règle pas grand chose, mais qu'importe ça m'aide à avancer, à avoir le courage d'aller de l'avant en me disant que de toute façon je n'aurais pas le choix. Parce qu'il est clair que je n'aurais pas forcément le choix. Je pourrais dire non, expliquer à ma famille que je ne veux pas le faire, mais je sais que je le regretterais et que de toute façon ils trouveront les mots pour m'obliger à y aller. Je suis conscient que je suis guidé par la peur et que ça ira très bien, mais quand même, c'est très effrayant. Mais je sais que dans quelques années, je regretterais de ne pas l'avoir fait. Je ne peux pas être tributaire des autres, il faut que je gagne ma propre indépendance. Et puis au fond, je sais que j'en ai envie, j'y pense depuis un moment. Je vais le passer certainement avec Billie et ça sera vraiment bien, de beaux souvenirs qu'on pourra partager dans 10 ou 20 ans ensemble, je l'espère en tout cas.

Je chasse cette idée de mon esprit, cela ne sert à rien de se gâcher la soirée pour pas grand chose. Tout cela ne sera d'actualité que dans quelques mois, j'ai largement le temps d'imaginer mille et un scénarii pour me faire peur tout seul. Mais en chassant cette idée, cela ne chasse pas pour autant la tension qui règne entre nous. C'est entièrement de ma faute, j'en suis parfaitement conscient et je me sens bien con de gâcher la fête. A croire que je ne suis pas foutu de faire les choses bien. On voulait passer un bon moment et voilà que je détruis tout avec un malentendu. Heureusement que j'ai un copain génial qui prend le temps de comprendre et qui me pardonne rapidement parce que sinon ça finirait en drame. Mais je me sens tellement nul, tout ça pour une mauvaise plaisanterie, rien de plus. Evidemment qu'il n'était pas sérieux quand il parlait de finir à l'hôpital, il ne voulait que me faire plaisir en rentrant dans mon jeu. Mais voilà, je me suis pris un retour de flamme et ça fait mal. Je ne veux plus le blesser, plus jamais. Je ne veux plus être la cause de ses problèmes, de ses souffrances, je ne veux que lui apporter du bonheur et du bien-être, c'est un peu rapé pour le coup. J'essaye de rattraper le coup, mais c'est un lamentable échec. Pourtant il y met du sien, il essaye d'aller dans mon sens mais ce n'est plus pareil. On ne se comprend pas vraiment, chacun pense que l'autre veut rejoindre l'extérieur et passer du temps avec d'autres personnes pour oublier la tension qui règne entre nous. Ca n'aurait été qu'une fuite en avant, c'est évident, mais si c'était ce qu'il voulait, je m'y serais plié sans problème. Mais fort heureusement ce n'est pas le cas et on finit par se mettre vraiment d'accord. On reste ici, on finit de manger et on va regarder le feu d'artifice dans sa chambre. Moi ça me va, comme je le lui dis, je n'avais aucune intention de le partager à la base et ça me va très bien de continuer cette soirée rien que tous les deux. On en a besoin, de se retrouver que tous les deux j'entends. Je sais qu'on l'est souvent, quand on est dans notre dortoir, mais on a aussi besoin de passer du temps ensemble hors des murs de l'école. Parce que notre relation prendra son envole, je l'espère, hors des murs du château, alors autant commencer à s'en familiariser dès maintenant. J'aime bien l'idée personnellement. Imaginer des Noël ensemble, on ne choisirait plus entre notre famille et l'autre mais plutôt à réfléchir par quelle famille on commencerait. Faire le réveillon de Noël chez lui et Noël chez l'autre, voilà ce que j'aimerai. Ne plus me demander quand je le reverrais, ne plus compter les jours qui nous séparent, avoir une vraie vie à deux, avec un nid douillet où on vivrait heureux. Oui, sincèrement j'ai très hâte de pouvoir y arriver.

Mais en attendant d'en arriver là, il faut qu'on avance ensemble, qu'on s'ouvre à l'autre. Je suis bien conscient que je ne parle plus autant qu'avant, mais j'ai peur de le déranger. C'est vrai, c'est pas comme si j'étais le seul à avoir vécu des choses traumatisantes, lui aussi, je ne veux pas le saouler avec mes problèmes alors qu'il a ses propres démons à combattre. Et vu que je suis certainement un de ses démons ou en tout cas la cause de ses souffrances, je ne veux surtout pas l'embêter avec ça. Mais c'est un peu débile de penser comme ça, je m'en rends de plus en plus compte. Ma psy me l'a dit plusieurs fois qu'il faudrait que je partage ce que je ressens avec lui, qu'il ne faut pas que je le mette de côté, de peur de déranger. Mais c'est plus facile à dire qu'à faire. Pourtant, ce soir, je le fais. Je lui avoue que je ne suis pas prêt, que je le pensais mais que finalement la réalité a été plus difficile que prévu. Je suis content qu'il comprenne et j'ai été bien bête de croire que ça aurait pu le déranger. C'est pas un manque de confiance en lui, je crois que c'est en moi que je n'ai définitivement plus confiance et que ça joue sur mes relations avec les autres. Parce que je pourrais lui confier ma vie sans problème, je sais qu'il en prendrait soin et que même s'il devait m'arriver quelque chose, ça ne serait absolument pas de sa faute. Il faut que j'arrive à me pardonner, plus difficile à faire qu'à dire, mais je finirais bien par y arriver. Il finit par retourner à sa place, non sans m'embrasser. Je suis content que ça se soit arranger, je ne veux plus briser l'ambiance de cette façon. Je lui propose de passer au plat, histoire de voir si l'appétit s'ouvre de nouveau. Il me dit que ça le dérange et je relève le regard vers lui un peu surpris par cette réaction, avant de réaliser qu'il ne fait que plaisanter. La surprise s'évapore de mon visage pour ne laisser qu'un sourire. Je n'ai pas le temps de répondre qu'il emmène nos assiettes à moitié entamées dans la cuisine. J'attends patiemment qu'il revienne avec le risotto de légumes. Non pas que j'ai faim, mais je suis curieux de savoir quel goût il a malgré tout. La présentation est classique mais ça sent bon et c'est bien tout ce qui compte. Je suis déjà allé dans un grand restaurant où tout était très beau à voir mais où le goût manquait un peu et je trouve que c'est le plus triste. "Ca sent bon !" dis-je Dis-je en souriant. J'attrape ma fourchette et j'en prends une bouchée. Je n'ai pas faim mais hors de question de ne rien manger, il s'est démené tout la journée avec sa maman, il va falloir que j'y fasse honneur. "Est-ce que tu peux me faire passer un peu de sel s'il te plait ?" Lui demandais-je. C'était bon en soit, mais je trouvais qu'il manquait un peu de sel, ce qui, en soit n'avait rien de dramatique, c'était d'ailleurs mieux qu'il en manque un peu, plutôt qu'il y en est trop. C'est vrai, on peut en rajouter à notre goût, alors que dans le sens inverse, on ne peut pas l'enlever. Il me pose une question, intéressante mais difficile à répondre. Quel est mon meilleur souvenir de cette année ... "Heu ... C'est difficile à dire, j'en ai plusieurs !" Dis-je en riant. Je prends un instant pour réfléchir. Quel est, selon moi, mon meilleur souvenir. C'est difficile à dire, même pour les pires, j'ai le choix mais je sais celui qui m'aura le plus traumatisé. Tous les doloris de la terre ou les coups de fouet de mon frère n'arriveront jamais à la cheville de Dan, vidant de son sang dans mes bras. Jamais. "Londres a été un de mes plus beaux souvenirs ... Mais en fait j'en ai plein, c'est difficile de pouvoir dire sans hésiter qu'un souvenir est mieux qu'un autre. Quand j'ai avoué mes sentiments, j'ai eu la trouille de ma vie mais en même temps je m'en souviendrai toujours ! La première fois qu'on s'est dit qu'on s'aimait, quand j'ai emménagé dans notre dortoir officiellement, mon anniversaire ... ton anniversaire ... " Tout ce que je fais avec lui et sujet a être un beau souvenir, même le plus basique moment ensemble, parce que c'est lui, parce que c'est nous, parce que je trouve ça toujours aussi incroyable qu'il puisse être tombé amoureux de moi "Et toi ?"

©️ 2981 12289 0



Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's
Revenir en haut Aller en bas
Dashiell Dashner

Dashiell Dashner



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14517-dashiell-good-boyhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14534-dashiell-l-amitie-c-est-comme-une-bouteille-de-vin#294783https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14535-dashiell-flemme-de-lire#294785https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14536-dashiell-tout-petits-mots#294786

Arrivé(e) le : 03/06/2015
Parchemins rédigés : 10508
Points : 14
Crédit : (c)
Année : 5ème année - 15 ans

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Né-Moldu
Pouvoirs spéciaux:
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Un chiot golden retriever
Epouvantard: Une meute d'oiseaux en plein vol
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Left_bar_bleue2000/2000[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?:

[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty
Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 EmptyMer 25 Avr - 11:29


home is where you are
Milo & Rioghbhardan

Évidemment, j’aurais dû me taire. Faire genre « tout va bien dans le meilleur des mondes » mais je me suis jamais caché du peu d’amour que je portais à cette façon de bouger et s’il m’avait demandé un jour pourquoi j’aimais pas, je lui aurais répondu exactement de la même manière. Surtout qu’il y a rien de très effrayant dans cette réponse. C’est sûrement juste un peu comme avoir le mal de mer ou un truc comme ça. On en meurt pas quoi. Pourtant, il y a quelque chose dans son regard qui me laisse comprendre sans trop de mal que j’ai (encore) été con. Je suis censé le rassurer pas le faire flipper davantage… Mais comme quoi, même ça, c’est pas vraiment à ma portée… « Et tu es malade ? » Je secoue doucement la tête. Jusque là, ça ne m’est jamais arrivé. Je ne dis pas que ça sera jamais le cas mais pour l’instant, je suis tranquille. « Parce que là, comme ça, ça ne me rassure pas vraiment ! » Je ne peux m’empêcher de rire, un peu nerveusement malgré tout. Je voulais pas l’inquiéter. Y’a aucune raison. Tout se passera bien. « Sérieusement ? » Je lève les yeux au ciel, sans jamais me défaire de mon sourire. « On a transplané ensemble, Milo, tu sais exactement ce que ça fait. T’y as survécu, tout bien. J’aime juste pas, ça veut pas dire que c’est dangereux. » Ma main se pose sur son genou dans un geste tendrement protecteur. Il faut vraiment qu’il apprenne à déstresser un peu. Il n’y a rien de vraiment insurmontable. Il va s’en sortir dignement et sera libre de faire sa vie ensuite. Comme tous les sorciers de dix-sept ans du Royaume. Je ne dis pas qu’il n’y a jamais eu d’accidents mais si on nous propose encore de passer le permis, c’est que le taux de perte est assez faible. Mais évidemment, je vais pas lui dire ça, je ne pense pas qu’il percevrait très bien le côté rassurant de la chose. « Et puis, si ça te fait peur à ce point, t’es pas obligé de passer le permis, tu sais. Tu m’as dit que ta cheminée était reliée au réseau et puis y’a toujours le Magicobus ou les Portoloins et tout… Tu devrais pouvoir vivre sans transplaner si t’en as vraiment pas envie. » Je suis certain qu’il trouvera une solution, de toute façon. Si jamais il ne veut pas ou qu’il rate l’examen, il n’y aura pas mort d’homme et il ne sera pas coincé dans sa campagne jusqu’à la fin des temps. Ou du moins, je l’espère… Si je suis prêt à faire un max d’efforts pour ses jolis yeux, j’ai aucune envie de vivre au milieu de rien… Qu’on trouve un bout de nature s’il le veut, il n’y a aucun problème mais faire des kilomètres pour trouver un voisin, c’est mort.

Après une petite frayeur, le calme revient. Je crois, de toute façon, que c’est un mal pour un bien. On ne parle pas beaucoup de ce qui fâche, en règle générale, on évite toujours les sujets à embrouilles tant qu’on le peut alors on fait jamais vraiment le point sur tout ça. On est facilement effrayés quand ça concerne notre histoire, finalement. Le moindre truc nous apparaît difficilement surmontable alors plutôt que d’avoir à affronter quoi que ce soit, on tient à distance les taches sur notre tableau. Sauf que, évidemment, on ne peut pas les éviter éternellement. C’est ridicule, sûrement, mais je me sens mieux. Même mieux qu’avant qu’on s’engueule à moitié. Le fait qu’il accepte de me dire ce qui ne va pas, même si c’est juste sur ce truc-là en particulier, ça me rassure plus que je l’aurais cru. Et puis, qu’il soit prêt à aller de l’avant me donne encore plus envie d’en faire autant. J’ai envie que tout s’arrange. Que, dans quelques mois, on reprenne notre vie comme si rien ne s’était mis en travers de notre chemin. Je suis sûr que c’est possible. Qu’on peut tourner définitivement la page. Pas demain, bien sûr, mais pas dans vingt ans non plus. En attendant, la soirée reprend son cours normal et Monsieur exige qu’on passe à la suite. Oui, oui, exactement comme ça, au moins ! Je le taquine et, après avoir pu apprécier son air surpris, je fuis dans la cuisine. Il ne me faut pas bien longtemps pour lui amener la suite. Je fixe mon assiette une seconde. Mon estomac n’a pas l’air de coopérer. « Ça sent bon ! » Son enthousiasme est plaisant. Si dès que je fais le moindre truc à manger, il fait des compliments (pour essayer de me rassurer ?) je vais m’y mettre plus sérieusement ! De toute façon, s’il parvient à avoir un job prenant qui lui permet de sauver la planète, j’imagine que je m’y collerai tous les soirs pour qu’il puisse profiter tranquillement de sa soirée. J’aime bien l’idée, en vrai. Si ça se trouve, dans un an j’entendrai plus jamais parler de lui, mais je m’en fiche. J’aime bien l’idée quand même. « Est-ce que tu peux me faire passer un peu de sel s'il te plait ? » Je cherche la salière des yeux, un peu idiot, sans la trouver. « Euh… Oui. Attends. » Je l’abandonne un peu précipitamment et trouve le Graal oublié sur le plan de travail. C’est avec un sourire exagérément triomphant que je reviens et lui tends le sel comme si c’était un exploit de l’avoir récupéré. « Voilààà ! » Je me rends bêtement compte que toute excuse est bonne pour repousser le moment de manger. On dirait un môme, je vous jure, je crains.

Et puis, sans crier gare, je reprends la conversation, quittant définitivement les heures sombres qu’on a traversé. J’ai envie qu’on termine le repas sur un truc plus léger, qu’on repense aux choses agréables. Et il y en a eu, j’en suis sûr. « Heu... C'est difficile à dire, j'en ai plusieurs ! » Il rit et je souris le plus bêtement du monde, les yeux rivés sur lui. Il est beau quand il rit. Encore plus que le reste du temps. J’aime à croire qu’il est heureux, au moins un peu. Je le laisse réfléchir et joue, du bout de ma fourchette, avec le contenu de mon assiette. Je me fais violence pour prendre une bouchée alors qu’il se décide enfin à m’éclairer. « Londres a été un de mes plus beaux souvenirs… » C’est vrai que c’était bien, Londres. Je hoche doucement la tête, même s’il n’y a pas la moindre question, replongeant avec un plaisir immense dans mes propres souvenirs. C’était génial de jouer les petits couples normaux loin de toute l’agitation de Poudlard et des murs de nos prisons. Vivre enfin, pour la première fois de notre histoire, sans crainte ni rien, c’était sûrement ce dont on avait vraiment besoin à ce moment-là. Apprendre à souffler un peu, à partager autre chose que des traumatismes. « Mais en fait j'en ai plein, c'est difficile de pouvoir dire sans hésiter qu'un souvenir est mieux qu'un autre. » Il en a plein… Il en a plein ! J’ai un peu chaud, tout à coup, juste à l’idée que cette année de merde ne le soit pas tant que ça. Qu’il y ait du bon à sortir de tout ça. « Quand j'ai avoué mes sentiments, j'ai eu la trouille de ma vie mais en même temps je m'en souviendrai toujours ! La première fois qu'on s'est dit qu'on s'aimait, quand j'ai emménagé dans notre dortoir officiellement, mon anniversaire... ton anniversaire… » Ses premiers mots m’arrachent un rire attendri alors que la suite me fait rougir légèrement. J’aime bien, égoïstement, que « nous » soit associé à ses bons souvenirs, que ça lui revienne naturellement en tête. Il aurait très bien pu parler du moment où il a retrouvé sa famille (ça fait immanquablement partie des meilleurs souvenirs de mon année) ou je sais pas. Je ne lui ai jamais demandé forcément les meilleurs souvenirs qui nous concernaient alors, forcément, en bonne guimauve que je suis, ça me touche vraiment. « Nan mais je sais que tu me vois comme un pote ou un gamin chiant blablabla… Tu m’étonnes que t’as flippé, t’étais tellement à côté de la plaque ! » Il n’y a pas la moindre méchanceté dans ma voix, bien au contraire. C’est toujours avec tendresse que je repense à nos débuts. « On était vraiment nuls quand même. Y’avait pas un seul truc d’amical dans notre relation, je crois. C’était cramé direct. Mais non… » En sept ans, j’avais jamais dormi pendant des jours et des jours avec le moindre de mes amis ou camarades de dortoir, pas de câlins, pas de nuits à refaire le monde, rien de tout ça… Mais j’étais prêt à croire que lui si, juste pour éviter d’avoir à regarder la flippante vérité en face. « Et toi ? » Moi, je n’ai pas la moindre hésitation. Même si j’ai des bons souvenirs à la pelle, avec ou sans lui, le choix est évident. « Quand j’ai débarqué dans ton jardin cet été et que tu m’as sauté dans les bras. » Je crois que jamais rien n’a été aussi émotionnellement et positivement fort pour moi. C’est con parce que c’était pas la première fois qu’on s’enlaçait ni rien mais… Mais il m’attendait. C’était le chaos total, on allait au plus mal que ça soit lui, moi ou nous et pourtant il a réussi à me rendre heureux, réellement heureux, juste en ouvrant cette porte sans que j’ai à sonner, en traversant son jardin sans prendre la peine d’avoir l’air indifférent pour faire plaisir à sa famille ou quoi. J’ai eu l’impression que tout allait bien. Que tout irait bien. Qu’il tenait à moi. Et rien n’était moins sûr à ce moment-là. « Je suis sûr qu’il y a moyen de faire un patronus de ouf avec un souvenir comme ça. » Et je le pense vraiment. Bon, bien sûr, il faudrait un sorcier doué et une baguette obéissante, ce qui n’est pas le cas de mon côté, mais ça ne change rien au fait que je doute pouvoir trouver mieux un jour… Je crois que j’ai commencé à reprendre vraiment espoir à ce moment-là. En nous, bien sûr, mais en le reste aussi. Même si j’avais l’impression que j’arriverais jamais à sortir la tête de l’eau, tous les sentiments rassurants et géniaux qu’il a réussi à faire naître en moi tendaient à prouver le contraire. J’étais encore capable d’aller bien, de voir les choses d’un bon oeil, quand bien même c’était éphémère. Comme l’a balancé Dumbledore un jour, on peut trouver le bonheur même dans les moments les plus sombres, il suffit de se souvenir d’allumer la lumière… Et c’est exactement ce qu’il a fait : il a allumé la lumière.
Made by Neon Demon


DASHIELL
favourite flavoured sweets
raspberry amphetamines
Revenir en haut Aller en bas
Zola R. Shaw

Zola R. Shaw



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14622-zola-rylee-shawhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14638-zola-entre-l-amour-et-la-haine-il-n-y-a-qu-un-pashttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14700-zola-si-c-est-pour-faire-15-fautes-par-phrase-merci-de-m-oublierhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14701-zola-message-rapide-je-n-ai-pas-votre-temps

Arrivé(e) le : 05/01/2012
Parchemins rédigés : 8974
Points : 3
Crédit : Tashi Rodriguez
Année : 4ème année (14 ans)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Légilimens en devenir
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus:
Epouvantard:
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Left_bar_bleue2000/2000[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Azraël

[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty
Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 EmptyDim 29 Avr - 12:02


❝ Home is where you are ❞Dan & Milo

Oui, sérieusement. Je suis un cas désespéré, j'en conviens, mais cela fait un moment que je le suis, il devrait en avoir l'habitude depuis le temps. Je m'inquiète pour tout, tout le temps. Je vois le monde d'un oeil apeuré. Peut-être un peu moins effrayant avec le temps, mais il reste malgré tout bien dangereux, même encore aujourd'hui. Après je sais que je me fais une montagne d'un rien et il a certainement raison, tout va bien se passer, il n'y a pas de raison. Mais quand même, ça ne m'empêche pas de paniquer malgré tout et d'imaginer que je serai connu comme le pire sorcier de tous les temps. Je vais en faire une qui marquera l'histoire, je me connais, je suis un vrai boulet. Je le vois lever les yeux au ciel, j'ai envie de lui tirer la langue comme un enfant, mais je me retiens. Son sourire me rassure, malgré tout. Oui, je suis un boulet, mais il commence à en avoir l'habitude. Sa main se pose sur mon genou, je m'accroche à la sensation de sécurité que ce geste me procure et je l'écoute silencieusement. Oui, nous avons déjà transplané ensemble et j'ai déjà tranplané avant avec d'autres membres de ma famille. Alors oui, je connais la sensation, c'est vrai. Mais c'est eux, j'ai confiance en eux, je ne crains pas qu'il m'arrive quelque chose. Alors qu'on parle de moi aux commandes, c'est quand même pas la même chose. "J'ai survécu parce que c'était pas moi aux commandes !" Dis-je simplement avec un sourire aux lèvres. Je n'ai pas confiance en moi, je ne pense pas que j'ai de grandes capacités avec la magie, même si j'ai prouvé à l'occasion que je n'avais pas deux mains gauche quand il s'agit de lancer des sorts. Après pour la métamorphose, c'est une autre histoire, j'ai pas envie d'en parler. Il me dit que si j'ai pas envie, je ne serais pas obligé de le passer. Je sais qu'il a raison. C'est pas ce que je voulais entendre, mais dans le font il n'a pas tort, il existe mille et une alternatives au transplanage. Mais me sentirais-je un sorcier à part entière si je ne passe pas mon permis de transplanage ? En toute honnêteté, non. C'est certainement complètement débile de penser ça, parce qu'être capable de transplaner ou non ne signifie pas que tu es un bon sorcier ou un sorcier en carton. Mais il n'empêche que c'est un passage important dans la vie d'un sorcier. J'ai toujours vécu avec la magie, ce n'est pas un monde que j'ai découvert en recevant la lettre de Poudlard. J'ai vécu ce moment là avec mes frères et ma soeur, je sais que je le vivrais mal si je passais à côté. "C'est vrai ... Mais je crois que je le vivrais encore plus mal si je ne le passais pas que si je le passais ... Enfin bref, je me prends la tête pour rien, on verra bien en Mai quand j'aurais 17 ans !" Dis-je simplement. Cette conversation pouvait tourner en rond éternellement. Il n'y avait pas de solution miracle. Soit je le passais, soit je ne le passais pas. Les cartes étaient dans mes mains, c'était à moi de décider et à personne d'autre. Mais il était encore tôt, j'avais largement le temps de me faire à cette idée et à flipper pour finir de relativiser le moment venu.

Nous passons à table et après une discussion un peu compliquée, nous finissons par passer au plat principal. Il fallait que j'arrête de me prendre la tête et que je me laisse aller. S'il y a bien un endroit où je pouvais être moi-même, c'était bien avec Dan. Je sais que je n'ai pas confiance en moi, que j'arrive très facilement à me détester pour tout, je ne me trouve pas à la hauteur et je ne comprends toujours pas ce qu'il lui a plu en moi, mais je suis heureux malgré tout de pouvoir partager tout ça avec lui. Nous passons notre premier réveillon ensemble et c'est important. Ce n'est pas tous les jours qu'on peut passer du temps en tête à tête, hors de Poudlard, alors autant en profiter. Bientôt je vais rencontrer sa famille et je suis un peu nerveux, qu'on se le dise. J'ai peur qu'il me voit tel que je suis, difficilement à la hauteur des attentions de Dan. Je veux bien faire, bien paraître, me montrer digne de l'amour de mon amoureux. Je ne veux pas qu'ils se disent qu'il n'aurait jamais dû tomber dans mes filets et que sortir avec un garçon fut la plus grosse connerie qu'il n'est jamais faite. Et je veux qu'il passe une bonne soirée, qu'il ne regrette pas de ne pas sortir rejoindre ses amis. Je sais que je me trompe souvent et qu'il est loin de partager mes doutes et c'est tant mieux d'ailleurs. Mais je ne veux pas qu'il se réveille un matin en se demandant ce qu'il faisait avec moi, ayant l'impression d'avoir perdu une année de sa vie. Je le vois disparaître dans la cuisine et revenir armé de deux assiettes remplie avec le risotto. Cela sent très bon, je n'ai pas très faim mais je suis prêt à me forcer un peu, histoire de faire honneur à son plat. Je ne veux pas qu'il pense que je dis que ça sent bon pour faire plaisir alors que je n'aurais même pas touché à mon assiette. J'en prends une bouchée et me rends compte qu'il manque un peu de sel. Je le vois le chercher sur la table, en vain, avant qu'il retourne dans la cuisine, en quête du sel perdu. Armé du sel, il revient s'installer à sa place, tout content. "Merci !" dis-je en souriant. Je sale un peu, remue le tout pour bien mélanger et je regoûte. C'est beaucoup mieux ! Je replonge ma fourchette dans mon assiette et commence à manger. Je ne finirais pas mon assiette, c'est un fait, mais je compte malgré tout faire honneur au plat, même si je risque d'avoir un peu mal au ventre pendant quelques temps, le temps de digérer un peu !

La discussion dévie sur notre plus beau souvenir de l'année. J'en ai vécu plein, difficile de choisir pour être honnête. Il y en a plein avec lui, mais également sans lui. J'ai été fou de joie et soulagé de savoir que ma meilleure amie était enfin libre de sortir des cachots pour reprendre sa place parmi les humains et qu'elle ne serait plus jamais traité comme un animal en cage. J'ai été soulagé de voir Liu débarquer dans la grande salle, après la bataille, parce que je savais qu'elle allait bien, qu'elle était là pour nous venir en aide et qu'elle allait pouvoir sauver Dan, là où moi j'en étais incapable. Si je réfléchissais plus longtemps, il y aurait certainement plein de souvenirs heureux qui me reviendraient en mémoire. Revoir ma famille après la ferme. Revoir ma famille à Noël, les vacances de Noël, etc. C'est souvent les mauvais souvenirs qui nous reviennent en mémoire en premier, pourtant ce n'est pas les plus important, pas ceux qui nous permettent d'avancer. On y pense, évidemment, mais on essaye de passer au dessus, de les oublier, de les mettre dans un coin. C'est difficile, pas toujours faisable, mais je trouve que plus le temps passe et plus l'exercice devient un peu plus facile. Un jour, on pourra les mettre définitivement de côté. On ne les oubliera pas, mais ils seront moins douloureux qu'avant. Je lui parle de Londres, mais je ne m'arrête pas là. Je lui parle de plein de souvenirs qui m'ont marqué cette année, avec lui. Je ne peux pas choisir, j'en ai trop, qui ont tous leur petit truc à eux. Je ne peux pas et je crois que je ne veux pas choisir, tous ont quelque chose en plus qui me pousse à les remémorer. Je le vois tour à tour hocher la tête, sourire, rougir, rire même tendrement. Il voulait un souvenir, il en à pléthore, à lui de choisir celui qui lui convient le mieux. "En même temps je ne savais pas où je mettais les pieds. C'était la première fois que je vivais quelque chose comme ça et je ne savais pas si c'était réciproque !" Dis-je honnêtement. Lui non plus ne savait pas comment vivre tout ça, raison pour laquelle on a été si lamentable au début. C'est claire que maintenant on peut en rire et se moquer gentiment de nous, mais sur le moment comment savoir ? Je sais qu'il avait raison, qu'il n'y avait définitivement rien d'amical dans ce qu'on vivait, mais le doute l'emportait sur la raison je crois ! "Oui, maintenant ça paraît évident qu'on ressentait la même chose et que ça n'avait rien à voir avec de l'amitié ... Ca fait au moins un souvenir amusant à raconter plus tard !" Dis-je en plaisantant. Genre "je vous ai déjà raconté comment j'ai rencontré votre père ? ou votre grand-père ?" Certes, je ne révélerais pas tout ce qu'on a vécu ensemble, parce que certaines choses méritent d'être gardées pour nous, mais c'est une anecdote amusant malgré tout. On tenait l'un à l'autre sans oser se l'avouer, ni l'avouer à l'autre. Je lui retourne la question ensuite, curieux de savoir quel était son plus beau souvenir de l'an dernier. Sa réponse me surpris un peu, mais en bien. Mes joues rougirent sans que je ne m'en rende vraiment compte. C'est un souvenir bateau, mais des plus touchant. Je me souviens comme si c'était hier. J'attendais sa venue comme le Messie. Je tournais comme un animal en cage dans le hall d'entrée. On m'avait chassé du salon parce que je donnais la lourde à tout le monde et que je fatiguais tout le monde à demander l'heure et à aller vérifier si je ne le voyais pas dans le jardin. Et quand il est apparu enfin, ça avait été plus fort que moi. Plus de tenu, plus d'éducation, de savoir vivre, plus rien, juste l'excitation et la joie de le revoir. Il était là. Il était venu, comme promis. Il se tenait dans mon jardin. Je n'y tenais plus, j'ai ouvert la porte et j'ai couru dans ses bras. Oui, c'était un magnifique souvenir, je dois bien l'avouer. Ses bras, son odeur, sa voie, sa silhouette, sa force, tout m'avait affreusement manqué et tel un drogué, j'allais pouvoir retrouver le nirvana ! "Ah oui ... J'me souviens pas ..." Dis-je en plaisantant. Cela se voyait comme le nez au milieu de la figure que je mentais et que tout mon corps criait que c'était faux, que le souvenir venait de me repasser en mémoire. Chaque geste, chaque sensation, chaque pensée, tout était gravé précieusement."A peine .... juste chaque seconde de cet instant !" Repris-je amoureusement. "T'as déjà réalisé un patronus ?" Lui demandais-je curieux.

©️ 2981 12289 0



Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's
Revenir en haut Aller en bas
Dashiell Dashner

Dashiell Dashner



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14517-dashiell-good-boyhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14534-dashiell-l-amitie-c-est-comme-une-bouteille-de-vin#294783https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14535-dashiell-flemme-de-lire#294785https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14536-dashiell-tout-petits-mots#294786

Arrivé(e) le : 03/06/2015
Parchemins rédigés : 10508
Points : 14
Crédit : (c)
Année : 5ème année - 15 ans

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Né-Moldu
Pouvoirs spéciaux:
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Un chiot golden retriever
Epouvantard: Une meute d'oiseaux en plein vol
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Left_bar_bleue2000/2000[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?:

[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty
Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 EmptyDim 29 Avr - 14:18


home is where you are
Milo & Rioghbhardan

J’aime ce gamin un peu flippé qui s’inquiète toujours pour pas grand chose. C’est sûrement un peu bizarre. J’imagine que pour beaucoup, ce serait chiant de voir que jamais rien ne va vraiment ou presque tant tout est sujet à angoisser mais pas pour moi. Alors de le voir paniquer pour un truc qui n’arrivera que dans quelques mois m’attendrit clairement. C’est Milo quoi. Mon Milo. Alors, le plus docilement du monde, j’essaye de le rassurer comme je peux. Je sais très bien que ça ne sert à rien et que, même s’il arrive à passer à autre chose pour aujourd’hui, il paniquera toujours et reviendra dans quelques semaines pour me faire savoir à quel point c’est effrayant. Et dans quelques semaines, je ferai exactement la même chose, toujours parfaitement conscient que je parle un peu dans le vent. « J'ai survécu parce que c'était pas moi aux commandes ! » Une fois de plus, je roule des yeux avec amusement. Il a juste oublié que j’étais une quiche en magie et que si l’un de nous deux risquait de l’envoyer à Sainte-Mangouste, ça n’était pas franchement lui. Son excuse ne tient pas. Je sais d’ailleurs pas comment je peux me débrouiller aussi bien en étant aussi nul le reste du temps. Il faut croire que ça ne nécessite pas une grande puissance magique ou quelque chose comme ça. Tant mieux, d’un côté, hein ! « Je te parie ce que tu veux que tu survivras tout pareil en étant toi-même aux commandes. » S’il croit qu’il peut avoir un accident et m’abandonner aussi facilement, il se fourre le doigt dans l’oeil ! Je refuse qui lui arrive quoi que ce soit, fin de la discussion ! Comme si j’avais mon mot à dire ou qu’il prendrait en compte mon avis… Mais qu’importe. Je veux pas, c’est tout. En attendant, je lui cherche des alternatives. Si c’est vraiment angoissant, autant qu’il s’évite ça. Et puis c’est pas comme s’il n’y avait rien d’autre de toute façon. « C'est vrai... Mais je crois que je le vivrais encore plus mal si je ne le passais pas que si je le passais… » Je le regarde avec un air exagérément désespéré. Mais pourquoi tout est toujours aussi compliqué avec ce garçon, hein ? « Enfin bref, je me prends la tête pour rien, on verra bien en Mai quand j'aurai 17 ans ! » Je hoche la tête avec un entrain amusé. En mai quand il aura dix-sept ans. Le deuxième de ses anniversaires qu’on passera ensemble. Normalement, celui-là sera plus simple que le précédent. Pas de Mangemorts dans les parages, pas de traumatismes quelconques… Juste une bonne journée. Enfin, je l’espère en tout cas. Et le prochain, il sera loin. D’un coup, mon enthousiasme se fane un peu. Tout me renvoie toujours à mon départ prochain. Je ne laisse néanmoins rien paraître et me force à sourire. « J’ai hâte. » Ce qui est vrai, en soi. J’ai hâte. Mais ça voudra dire que mes jours à Poudlard seront comptés. Il ne restera que huit semaines à y passer avant que tout soit définitivement derrière moi. Et huit semaines, c’est rien…

On finit par passer à table et, après une discussion aussi dérangeante que rassurante, on se permet de souffler un peu. On sait ce qui ne va pas. Enfin, dans l’ensemble. On a aucun mal à revoir toutes les horreurs qu’on a vécues à chaque fois qu’on ferme les yeux. Ça fait six mois qu’on est libérés de tout ça et, pourtant, le poids de Blackman et ses sbires pèsent encore sur nos épaules. Parce qu’on a eu trop à supporter pour s’en débarrasser comme ça. On avance mais l’innocence est morte. Alors, un peu bêtement peut-être, j’ai envie d’autre chose. J’ai envie qu’on fasse la lumière sur ce qui était bien, sur ce qu’on aimerait revivre. Sur ces moments incroyables que personne n’a réussi à nous enlever. Je l’écoute repenser à tout ça, le suivant sans le moindre mal dans les débuts de notre vie commune. J’aime l’idée de l’avoir rendu heureux, rien qu’un peu. Je crois que j’en suis un peu fier, en réalité. Pour la première fois de ma vie, j’ai vraiment eu (et j’ai peut-être encore) l’impression d’avoir fait quelque chose de bien. « En même temps je ne savais pas où je mettais les pieds. C'était la première fois que je vivais quelque chose comme ça et je ne savais pas si c'était réciproque ! » C’était tellement le bordel, ce jour-là… La raclée de Shiver, les confidences de Tracy et puis son aveu… C’est sûrement l’une des journées les plus éprouvantes que j’ai vécues. Autant dans le bon sens que dans le mauvais, ce qui est parfaitement perturbant. Mais j’imagine que je ne regrette rien. C’était difficile pour tout le monde mais il fallait en passer par là, je crois. Quand je vois aujourd’hui où cette unique journée m’a mené, je suis reconnaissant à Shiver de m’avoir pris pour son punching ball. Je ne sais pas si ça aurait changé quelque chose avec Milo, en réalité, mais peut-être que j’aurais été faire mon devoir à la bibliothèque comme prévu et qu’il m’aurait pas attendu, ou qu’on aurait eu une discussion toute autre et qu’il n’aurait pas eu le courage d’aller jusqu’au bout… On a eu peur, tous les deux, peut-être que de se rendre compte qu’on pouvait se perdre à tout moment, une fois de plus, nous a convaincu d’en arriver là. Je sais pas. Je suis pas un grand partisan du Destin mais il faut bien avouer que, parfois, ça y ressemble un peu… « Oui, maintenant ça paraît évident qu'on ressentait la même chose et que ça n'avait rien à voir avec de l'amitié... Ça fait au moins un souvenir amusant à raconter plus tard ! » Je hoche doucement la tête sans jamais le lâcher des yeux, appréciant à sa juste valeur l’avenir dans lequel il nous projette encore. Un souvenir amusant à raconter plus tard… J’aime. J’aime vraiment. Je ne sais pas trop à qui on pourrait le raconter mais l’idée qu’on puisse vieillir ensemble me plaît. « Comment t’as réalisé que j’étais pas que ton ami ? » Même s’il m’a demandé si j’avais une copine dès le soir d’Halloween, je suis pas sûr qu’il avait des vues sur moi à ce moment-là. Mais bon, j’ai jamais vraiment compris le sens de sa question non plus. C’est pas le genre de question que tu poses à quelqu’un que tu connais pas et qui t’intéresse pas. C’était bizarre. Mais tout était bizarre ce soir-là.

Lorsqu’il me retourne la question, je n’hésite pas une seule seconde. Même si j’ai des bons souvenirs à la pelle, il y en a un qui les dépasse tous largement. Pas tant il est exceptionnel ou quoi, parce qu’en soi, c’est sûrement un truc qui m’aurait pas marqué tant que ça dans d’autres circonstances mais tout ce que ça voulait dire le rend juste incroyable. C’était sûrement l’événement de mon été, une vraie rupture avec ce qu’on avait vécu avant et la promesse que tout serait différent après. Je rougis de le voir rougir. Je sais bien que c’était pas réfléchi de sa part et ça le rend ce moment plus beau encore. « Ah oui... J'me souviens pas… » Je souris bêtement en l’entendant avant de prendre un air tout triste. C’est difficile mais je crois que j’y parviens à peu près correctement. « Mais c’était nos premières secondes ensemble en dehors de Poudlard… Tu peux pas pas t’en souvenir… » Ma lèvre tremblote comme si j’allais me mettre à pleurer devant tant de cruauté. « A peine… juste chaque seconde de cet instant ! » Mon sourire revient, comme si rien ne s’était passé. Sans trop m’avancer, je crois qu’on se souvient généralement plutôt bien des moments qu’on a passé ensemble. Peut-être pas de chaque seconde mais l’idée est là. Et j’espère que ça continuera, que je n’oublierai jamais rien de tout ça. Même si l’avenir nous sépare, repenser à chaque instant à ses côtés avec une tendre nostalgie. « T'as déjà réalisé un patronus ? » Sa question me fait rire. C’est plus la surprise qu’autre chose. En soi, elle est légitime mais quand on me connait rien qu’un peu, on a la réponse sans trop de problème. J’ai plus ni sortilèges ni DCFM et quelque chose me dit que c’est pas franchement une coïncidence. Alors je secoue la tête, haussant les épaules en même temps avec une certaine résignation. « Non… » Je me suis fait une raison, hein. Ma baguette et moi, on est pas très amis, ça ne fonctionne pas follement bien entre nous. Alors réussir un sortilège aussi complexe, c’était pas franchement à ma portée. Triste histoire, peut-être, mais je m’y suis fait. « Mais j’aurais bien voulu savoir c’était quoi… Tu crois qu’il ressemble à quoi mon patronus ? » La question n’a aucun intérêt parce qu’on le saura jamais mais qu’importe. En vrai, ça ressemble plus à « comment tu me vois ? » comme si j’avais besoin de me rassurer. Ce qui est idiot, en soi. Mais je ne relève pas vraiment pour autant. Ça n’a aucune espèce d’importance. « Tu y arrives, toi ? » Je sais que Tracy sait faire apparaître le sien, elle a même dit qu’elle devait apprendre à lui faire transmettre des messages… Mais je l’ai jamais vu. En réalité, je n’ai jamais vu foule de patronus dans ma vie, c’est pas trop ce qui se fait beaucoup par ici, et puis à Poudlard, c’est pas non plus la première chose qu’on demande quand on rencontre quelqu’un alors…
Made by Neon Demon


DASHIELL
favourite flavoured sweets
raspberry amphetamines
Revenir en haut Aller en bas
Zola R. Shaw

Zola R. Shaw



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14622-zola-rylee-shawhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14638-zola-entre-l-amour-et-la-haine-il-n-y-a-qu-un-pashttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14700-zola-si-c-est-pour-faire-15-fautes-par-phrase-merci-de-m-oublierhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14701-zola-message-rapide-je-n-ai-pas-votre-temps

Arrivé(e) le : 05/01/2012
Parchemins rédigés : 8974
Points : 3
Crédit : Tashi Rodriguez
Année : 4ème année (14 ans)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Légilimens en devenir
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus:
Epouvantard:
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Left_bar_bleue2000/2000[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Azraël

[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty
Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 EmptyDim 29 Avr - 18:03


❝ Home is where you are ❞Dan & Milo

Je le vois rouler des yeux une seconde fois, sans pour autant se départir de son sourire, c'est déjà ça de pris. Je sais que si je continue sur cette lancée, je vais l'agacer et il aurait raison de l'être, ça doit être fatiguant de faire constamment face à quelqu'un qui n'a aucune confiance en lui même et qui a peur de tout. Je sais que c'est épuisant à la longue et qu'un beau jour, il me remettra les points sur les "i". Est-ce que je le prendrais mal ? On ne va pas se mentir, sur le coup, je ne le prendrais peut-être pas avec le sourire, c'est évident. Mais je suis assez grand pour savoir me poser pour réfléchir plus tranquillement à tout ça et me dire qu'il a raison. Alors peut-être que je serais vexé, mais cela ne durera pas bien longtemps, la réalité me reviendra rapidement à la figure. Oui, c'est vexant de se faire recadrer, mais parfois c'est nécessaire. Et me connaissant, je reviendrais tout penaud auprès de Dan pour m'excuser et avouer qu'il a entièrement raison. Cela ne me fera peut-être pas de mal au final. Je n'aspire pas à ce que ça arrive, mais si ça devait arriver, je pense que ça serait mérité, c'est évident. Il a l'air en tout cas d'avoir foi en moi et c'est touchant à voir. J'espère qu'il continuera encore longtemps à croire en moi. Ce n'est quand même pas rien quand on est soutenu par des gens, cela nous donne la force de continuer, cela nous donne des ailes. Alors même si j'aurais certainement peur jusqu'à la fin, il n'empêche que ça me réchauffe le coeur de le voir ne pas douter en mes capacités, prêt à attendre le moment venu pour me dire fièrement "qu'est-ce que je t'avais dit ?" Et je crois au fond de moi que j'ai aussi envie d'arriver à ce moment là pour lui dire qu'il avait raison, que j'y suis arrivé et le remercier de ne pas avoir douté de moi, même si pour lui c'est normal. Je ne vais pas prétendre que jamais personne avant lui n'a cru en moi, parce que ça serait totalement faux. Mais malgré tout c'est toujours très flatteur de voir qu'une nouvelle personne croit en moi et m'aime tel que je suis. C'est réconfortant et motivant pour la suite. "Oui, tout le monde y arrive, pourquoi pas moi je suppose ..." Dis-je sans grande assurance. Mais bon il ne faut pas trop m'en demander non plus. Je suis prêt à faire un pas en avant en lui donnant raison, c'est déjà un bon début. Et puis on ne va pas parler de ça toute la soirée, sinon le pauvre va vraiment regretté de m'avoir proposé de passer la soirée avec moi. Ca ne doit pas être si dur que ça, si Abel y arrive, je suppose que tout le monde peut le faire, non ? "Si mon frère et mon cousin y arrivent, je suppose que c'est à la portée de n'importe qui !" Dis-je un peu plus en plaisantant. Ma relation est toujours assez compliquée avec mon frère, mais on ne chasse pas si facilement les vieilles habitudes je suppose. Je l'ai toujours vu comme un parfait crétin, alors si lui arrive à transplaner, je pense que je ne devrais pas avoir trop de mal. Et même si aujourd'hui je le vois un peu différemment, il n'en ai pas de mon cousin qui est le roi des idiots ! Je finis par dire à Dan que je me prends la tête pour rien et qu'on verra bien après mon anniversaire, histoire qu'il se rassure, je ne vais pas plomber l'ambiance toute la soirée. Il me dit qu'il a hâte, en souriant et je ne suis peut-être pas assez attentif pour voir que le sourire qu'il m'offre n'est peut-être pas aussi sincère qu'il voudrait bien le faire croire. En fait je n'ai pas de raison d'en douter, alors ça me passe au dessus. Si j'avais eu le don de lire dans les pensées, j'aurai tout de suite compris qu'il pensait à l'an prochain et au fait qu'il ne serait plus là pour fêter mes 18 ans. Heureusement que je n'ai pas ce don, sinon j'aurai eu le moral dans les chaussettes ! Au lieu de ça je me contente de sourire sincèrement, content de me dire que je fêterai une nouvelle fois mon anniversaire avec lui et pas n'importe lequel, ma majorité, qui est quand même une étape importante pour un sorcier et je suis plus que ravi que je puisse partager tout ça avec lui.

Tout en mangeant son risotto, on discute de nos souvenirs heureux ensemble. Enfin, à la base je ne devais n'en citer qu'un, mais c'était un peu trop me demander, alors j'ai pris le parti d'en citer plusieurs. Cela n'a pas l'air de déplaire à Dan, tant mieux. On discute du fameux soir où tout a changé entre nous. En fait il y en a plusieurs, pour être honnête, mais disons qu'on parle du soir où on est sorti officiellement ensemble. Ou tout à pris une allure différente entre nous. Plus d'ambiguïté, ni de non dit, on s'avouait ce que l'on ressentait l'un pour l'autre. C'est moi qui ai sauté le pas en premier, c'était tellement effrayant et en même temps grisant. Effrayant parce que j'avais peur de passer pour un vrai blaireau, un mec qui se fasse des idées. Mais en soit, j'aurai pu le supporter, en vrai, mais le perdre, ça, ça aurait été un coup dur. Je crois que c'est ça qui m'a fait réfléchir à deux fois avant de me lancer. Je ne voulais surtout pas le perdre. Perdre tout ce qu'on avait ensemble, nos moments en tête à tête, nos nuits enlacés dans les bras l'un de l'autre, nos discussions au clair de lune. J'étais prêt à passer pour le plus gros abruti de tous les temps, tant que je ne le perdais pas lui. C'était un risque énorme, mais je ne suis pas mécontent de l'avoir pris. Il avoue qu'on a été un peu bête de ne pas se rendre compte qu'il n'y avait rien d'amical entre nous. On se comportait comme un couple, sans en être conscient. Je crois qu'on se contentait de ce que pouvait offrir l'autre, sans chercher à mettre des mots dessus, peut-être parce qu'on avait peur que l'autre ne mette pas les mêmes mots, ne ressentent pas les mêmes choses. L'évidence de notre relation crevée les yeux de tous le monde, mais nous étions aveuglé par la peur de perdre l'autre je crois. Il me demande comment j'ai réalisé qu'il n'était pas que mon ami. En voilà une bonne question. "Je ne sais pas, je crois que l'évidence c'est faite dans mon esprit au fil du temps. Et je crois qu'il y a eu un temps entre le moment où je l'ai réalisé et le moment où je l'ai assumé. J'ai vraiment assumé mes sentiments à ton égare quand j'ai appris que Snow t'était tombé dessus. Je l'ai appris par hasard dans les couloirs et j'ai bien cru que j'allais faire un malaise. Le monde s'écroulait sous mes pieds, je t'ai cherché partout et je t'ai attendu dans le dortoir durant des heures, la peur au ventre, terrifié à l'idée que tu ne repasserais peut-être pas la porte du dortoir." Je ne sais pas si on en a déjà discuté de tout ça, si ce n'est pas le cas, maintenant il saura. J'ai jamais caché le fait que je m'étais inquiété, mais je ne sais pas si je lui ai raconté l'histoire dans son entier ou pas. Je me souviens de ce jour là, c'était horrible. Je savais que les gens ne l'appréciaient pas, après ce qu'il avait fait avec cette gamine, mais le fait qu'on s'en prenne physiquement à lui, ça me dépassait complètement. Ils ne pouvaient pas, ils n'avaient pas le droit. Je souffrais autant qu'eux, ils n'avaient pas le droit de me l'enlever. C'est extrêmement égoïste, mais qui ne l'a jamais été. Mais la question c'était de savoir comment j'ai réalisé que ce n'était pas qu'un ami. Ca serait simple de dire qu'on a couché ensemble, on couche rarement avec ses amis, en tout cas moi ça ne m'arrive jamais. Mais c'est même pas réellement là où j'ai réalisé qu'il n'était pas qu'un ami. Je crois que c'est plus complexe que tout ça. "Je crois que quand j'ai réalisé que je pensais plus à toi qu'à ma propre copine et que t'avais tout balayé sur ton passage en entrant dans ma vie ... C'est là où j'ai réalisé que t'étais pas qu'un simple ami. T'as pris une place importante dans ma vie sans même que je m'en rende compte et quand je l'ai réalisé, j'avais juste pas envie de faire marche arrière !" Je n'ai jamais eu envie de faire du mal à Hope et j'espère qu'un jour elle le réalisera. Mais j'ai été honnête avec elle en rompant. Je ne lui ai pas dit clairement que je m'inquiétais bien plus pour la santé de Dan que d'elle, parce que ça aurait été purement méchant, mais je lui ai dit qu'il avait pris une place bien plus importante dans mon existence que je ne le pensais et que ce serait égoïste de ma part de le cacher plus longtemps en faisant comme si tout ça c'était faux. "Et toi ?" Lui demandais-je en retour.

J'aime bien cette discussion, elle est bien plus intéressante que le drama que j'ai fait avant. Ca fait du bien de s'ouvrir un peu, de dire ce que l'on pense, qu'on revienne sur le début de notre relation. Je ne pensais pas tombé amoureux d'un garçon un jour. Je sais que ça n'en a pas forcément étonné beaucoup, mais je n'ai jamais pensé être gay. Je ne pense pas l'être d'ailleurs, il est le seul garçon qui me plait vraiment. Pour facilité les choses, je dis que je suis bi, mais je ne pense même pas que ce soit vrai. Dan sera le seul garçon de ma vie. Déjà parce que j'espère qu'il restera dans ma vie jusqu'à la fin. Mais surtout parce que je suis définitivement attiré par les filles et qu'il incarne le seul garçon qui me fait tourner la tête. Peut-être qu'un jour je changerais d'avis, mais actuellement c'est vraiment le cas. Il me parle de son souvenir le plus heureux et je prétends ne pas m'en souvenir. Je le vois prendre un air triste et me dire que je ne peux pas ne pas m'en souvenir. Evidemment que je m'en souviens. Peut-être pas de chaque seconde, mais pas loin en tout cas. C'tait un moment important pour nous, il a raison de préciser que c'était la première fois qu'on se voyait en dehors de Poudlard, la première fois qu'on se voyait après la ferme, après tout ce qu'il s'était passé. Je m'en souviendrai toute ma vie, assurément. Je lui demande s'il a déjà fait un patronus et me dit que non. Je sais que la magie n'est pas trop son dada, mais je crois que je n'arrive pas à intégrer qu'il n'est pas forcément un as de la baguette. Il me demande quel aurait pu être son patronus et je prends un instant pour réfléchir. "Je ne sais pas ... un paon ? Je trouve cet animal majestueux, avec des plumes tellement belles ..." Je ne suis pas très doué pour connaître les animaux qui conviendrait le plus aux gens. Mais je trouve qu'un paon pourrait correspondre à Dan. Ils aiment plaire tous les deux, sont beaux, savent séduire. Et un paon peut voler, non ? Je sais que Dan adore ça. "J'ai réussi à faire un patronus durant le cours sur le sujet. Mais jamais en dehors ... en même temps j'ai jamais rééssayé depuis. C'était un hibou grand-dur, comme mon Tybalt !" J'avais été ultra fière quand j'y étais arrivé mais je me demande si j'en serai encore capable aujourd'hui. Je ne sais pas si cet animal me correspond vraiment, rien que l'idée de voler me retourne l'estomac, mais je suppose que j'ai quelques caractéristique avec cet animal, mais je ne me suis jamais penché sur la question !

©️ 2981 12289 0



Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's
Revenir en haut Aller en bas
Dashiell Dashner

Dashiell Dashner



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14517-dashiell-good-boyhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14534-dashiell-l-amitie-c-est-comme-une-bouteille-de-vin#294783https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14535-dashiell-flemme-de-lire#294785https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14536-dashiell-tout-petits-mots#294786

Arrivé(e) le : 03/06/2015
Parchemins rédigés : 10508
Points : 14
Crédit : (c)
Année : 5ème année - 15 ans

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Né-Moldu
Pouvoirs spéciaux:
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Un chiot golden retriever
Epouvantard: Une meute d'oiseaux en plein vol
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Left_bar_bleue2000/2000[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?:

[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty
Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 EmptyJeu 10 Mai - 19:45


home is where you are
Milo & Rioghbhardan

Est-ce qu’un jour il prendra un peu confiance en lui ? J’en suis pas convaincu. Pourtant, j’aimerais bien qu’il vienne me trouver en me disant « je vais réussir tel ou tel truc ». Pas de question, pas d’hésitation, rien de tout ça. Juste la certitude que ses capacités sont bien présentes et qu’il n’y a aucune raison qu’il ne s’en sorte pas. Je sais que je suis mal placé pour parler mais il y a quand même une différence immense entre nos deux situations : lui, il est doué. Parfois, je l’écoute parler et j’ai l’impression qu’il sait une foule incroyable de choses, bien plus que je n’en saurai jamais sûrement. Et qu’importe si c’est juste sur des plantes ou sur les moyens de sauver la planète ou quoi… Il me paraît brillant. Je suis déçu qu’il ne le remarque pas, lui. « Oui, tout le monde y arrive, pourquoi pas moi je suppose… » Je hoche la tête sans le lâcher des yeux, tout le sérieux du monde posé sur mon visage. Il y arrivera, je le sais. Il y arrivera, non pas parce que tout le monde y arrive mais parce que c’est un garçon intelligent qui peut surmonter les difficultés qui se présentent à lui. Alors peut-être qu’il aura un peu de mal au début, j’en sais rien, mais il finira par s’en sortir. Et il peut faire ça pour absolument tout ce que le destin lui présentera. « Si mon frère et mon cousin y arrivent, je suppose que c'est à la portée de n'importe qui ! » S’il préfère le voir comme ça et bien soit, nous aurons qu’à dire qu’il y arrivera parce que c’est à la portée de tout le monde ! Moi, la seule chose qui m’intéresse, c’est qu’il finisse par croire qu’il y arrivera. Le reste, ça m’importe finalement pas beaucoup. Je lui adresse un sourire plein d’encouragements et hausse imperceptiblement les épaules. J’avoue que j’ai hâte qu’il décroche ce précieux sésame. Qu’on passe nos vacances ensemble. Chez l’un, chez l’autre, au bout du monde… Qu’il n’y ait rien à prévoir à l’avance, juste un après-midi de libre et l’envie un peu trop pressante de se voir. Je l’imagine sans trop de mal venir me tirer du lit parce qu’on a sûrement pas la même notion des grasses matinées ou le trouver en train de discuter avec mes parents en débarquant pour prendre mon petit-déjeuner. Oui, bon, d’accord, c’est sûrement ridicule mais qu’est-ce que ça fait ? J’aime bien l’idée qu’il s’installe dans ma vie comme s’il en avait toujours fait partie. Après, il y a des chances que, lui, il préfère s’en tenir aux trucs sages et prévus, comme on a toujours fait jusque là. Même s’il faudra que je lui apprenne que la maison est un vrai moulin et que vient qui veut à n’importe quelle heure du jour et de la nuit sans que ça dérange grand monde…

Mais en attendant de débarquer à l’improviste, on s’en tient à notre programme un peu bancal, à savoir terminer notre dîner. Mon assiette est encore pleine. Trop pleine à mon goût. Je sais pertinemment que je n’en arriverai jamais au bout mais qu’importe. Je grignote plus que je mange, écoutant avec une attention totale les souvenirs qu’il peut bien me raconter. Et je crois que c’est l’histoire qui me plait le plus au monde, celle que je suis prêt à écouter chaque soir sans me lasser, rêvassant tout éveillé à ces moments délicieux qu’il m’a fait passer. « Je ne sais pas, je crois que l'évidence c'est faite dans mon esprit au fil du temps. Et je crois qu'il y a eu un temps entre le moment où je l'ai réalisé et le moment où je l'ai assumé. » Le coude sur la table et le menton dans la main, je bois littéralement ses paroles. Ma fourchette repose dans mon autre main, vaguement abandonnée près de mon assiette. On a jamais vraiment abordé tout ça. On est passés de « le gars bizarre de la forêt » à « l’allié de la salle commune » à « on est amis mais pas trop » à « une aventure d’un soir » à « l’amour de ma vie », grosso modo, sans qu’on sache réellement à quel moment s’est fait le déclic. Je n’ai jamais posé la question. Je n’ai jamais vraiment cherché à savoir. Mais ce soir, ça m’intéresse. J’ai envie de connaître les coulisses de notre relation. De ce qu’il en a pensé, de comment il l’a vécue. « J'ai vraiment assumé mes sentiments à ton égard quand j'ai appris que Snow t'était tombé dessus. Je l'ai appris par hasard dans les couloirs et j'ai bien cru que j'allais faire un malaise. Le monde s'écroulait sous mes pieds, je t'ai cherché partout et je t'ai attendu dans le dortoir durant des heures, la peur au ventre, terrifié à l'idée que tu ne repasserais peut-être pas la porte du dortoir. » La surprise doit se lire un peu sur mon visage. Alors comme ça mon innocent Milo a assumé ses sentiments après avoir fini dans mon lit ? Il faut bien reconnaître que je m’attendais à tout sauf à ça. J’avais tendance à l’imaginer un peu fleur bleue, pas du tout du genre à s’envoyer en l’air avec la première personne qui se propose… Et pourtant, faut croire que je me suis légèrement planté. Il n’y avait rien entre nous ce soir-là, et visiblement, il ne ressentait pas grand chose pour moi. Ou, du moins, il refusait de le voir vraiment. C’est bizarre. Je dis pas que ça me déplaît mais ça ne me rassure pas des masses non plus. Il avait une copine dont il s’est pas vraiment embarrassée ce soir-là et il n’a pas attendu d’être amoureux… Oui, bon, d’accord, j’aime pas du tout cette déduction et je regrette presque d’avoir posé la question. « Je crois que quand j'ai réalisé que je pensais plus à toi qu'à ma propre copine et que t'avais tout balayé sur ton passage en entrant dans ma vie... C'est là où j'ai réalisé que t'étais pas qu'un simple ami. » Je crois qu’il a rompu avec sa copine le jour où on s’est mis ensemble, donc ça corrobore ma théorie un peu foireuse. On a couché ensemble avant qu’il ressente réellement quelque chose… Ou du moins avant qu’il l’identifie comme tel. J’en viens à espérer qu’il me pose pas la question, je vais passer pour une grosse guimauve, moi… « T'as pris une place importante dans ma vie sans même que je m'en rende compte et quand je l'ai réalisé, j'avais juste pas envie de faire marche arrière ! » Mon sourire, bien qu’un peu plus faible qu’il ne l’était jusque là (la gêne de ce que je crois comprendre, probablement), revient doucement. J’espère bien qu’il n’avait pas envie de faire marche arrière ! Et j’espère que c’est toujours le cas. Je suis bien dans sa vie, j’ai aucune envie d’en bouger alors ce serait mieux qu’il accepte de m’y garder encore un moment…

« Et toi ? » Je hausse à nouveau les épaules et m’intéresse soudainement à mon assiette. « À Noël… » C’est rien d’autre qu’un grommellement mal à l’aise alors que j’enfourne une bouchée à la hâte, comme pour me donner une bonne raison de me taire. C’est même pas exact, en plus… Je ne suis pas le genre de garçon à croire à toutes ces conneries de coup de foudre et compagnie mais je crois que dès Halloween, j’ai ressenti quelque chose d’étrange pour lui. Pas forcément de l’amour mais certainement pas de l’amitié non plus. Quand on s’est disputé, quelques jours après l’attaque, alors qu’il m’avait rejoint dans mon labo improvisé dans la salle sur demande, et plus encore quand il est parti en claquant la porte, j’ai eu l’impression que mon monde s’effondrait. C’était presque comme une rupture. J’avais peur qu’il ne revienne jamais vers moi, qu’il refuse de me parler, je n’avais pas envie de tirer un trait sur ce môme sorti de nulle part et dont je ne connaissais rien. Pourtant, on était pas particulièrement proches encore. Mais déjà, il y avait quelque chose de spécial. Bien sûr, je l’ai pas tout de suite vu comme de l’amour, parce que c’en était pas encore, mais ça m’a perturbé. Le soulagement qu’il me procurait sans le savoir, chaque nuit, quand je me réveillais en sursaut et que j’allais voir s’il dormait bien… Le besoin étrange de le toucher dès qu’il était près de moi, que ce soit le soir de l’attaque, le lendemain ou chaque fois qu’on s’est vus par la suite… Je sais que je suis plutôt tactile mais c’était pas la même chose, c’était pas machinal c’était nécessaire. Juste sentir sa chaleur me rassurait. Je ne risquais rien puisqu’il était là… Et si je poussais le truc un peu plus loin, j’irai même jusqu’à supposer que dans cette forêt, les choses se mettaient déjà en place… J’ai gardé son odeur un moment en tête, même après la fin du voyage. Je me souviens y avoir encore pensé à la rentrée alors qu’Hugo me tombait dessus au détour des toilettes… Alors, même si c’est difficilement crédible et neu-neu à souhait, peut-être que c’est un genre de coup de foudre à retardement…? « Je t’ai vu descendre de ton dortoir et je me suis senti bizarre. Presque gêné. J’avais beau me dire que j’y allais pour tourner plus ou moins autour de Tracy, à cette soirée, j’arrivais pas à me sortir de la tête que t’étais mon cavalier. Pas qu’on y allait entre amis, non, genre qu’on y allait ensemble. Et puis Tracy passait au second plan… Quand la soirée a commencé à mal tourner, c’est pas auprès de Tracy que j’avais envie de me justifier, c’était auprès de toi. J’avais peur que tu m’en veuilles, que tu penses que j’étais en couple ou quoi… » Je me passe une main nerveuse dans la nuque. Cette pauvre Tracy a vite disparu de mes préoccupations, ce soir-là. Je voulais me faire bien voir, qu’on flirte un peu… Mais j’ai rien fait de tout ça, trop occupé à désespérer devant la fuite de mon cavalier. « Je me suis senti con quand t’es parti. Mais c’était rien par rapport à quand je t’ai vu avec l’autre tache. Je comprenais pas. Je t’en voulais. Je lui en voulais aussi. J’avais envie de te tirer loin d’ici pour te forcer à passer la soirée avec moi. Normalement, je suis pas vraiment jaloux… Envieux, d’accord, mais les gens font ce qu’ils veulent entre eux ça m’atteint pas. Mais là… C’était la fin de mon monde. Même une fois dans mon dortoir, j’ai pas réussi à me sortir cette image de toi et lui de la tête. Je l’ai genre vraiment mal vécu… » Et j’ai pas mis longtemps à faire le rapprochement. Ni même à demander à Sibylle de me venir en aide… Pour rien, évidemment…

Après, je reconnais que j’ai pas vraiment eu peur parce que c’était un garçon. J’ai toujours été élevé dans l’acceptation de ces trucs-là et tout alors j’ai pas eu l’impression que c’était anormal ou que j’avais un problème. C’était un garçon, pas de quoi en faire un drame. En revanche, j’avais peur de tout ce que ça impliquait, des changements qu’une hypothétique relation (ou même juste de véritables sentiments) pouvait impliquer. J’avais peur de lui faire du mal, même sans le vouloir, peur de souffrir aussi sûrement… J’avais peur de le perdre, peur de me perdre… J’avais jamais connu tout ça, j’étais pas habitué à faire passer quelqu’un avant moi. Et je me retrouvais là, comme un con, à voir l’étendue des dégâts sans même savoir quoi faire pour rectifier le tir. J’étais amoureux, en panique et définitivement stupide. Au lieu de me comporter en homme, de mettre mes angoisses de côté et d'assumer tout ce qu'il m'inspirait, j’ai fait la chose la plus simple et la plus débile que j’aurais jamais pu faire de ma vie : j’ai fui. J’ai tout abandonné, je lui ai fait sûrement plus de mal que j’en ai jamais fait à quelqu’un un jour et j’ai fermé les yeux très forts. Comme si avoir éloigné le problème arrangeait la situation ! Non seulement il a sûrement dû mal le vivre mais moi aussi. J’avais perdu la seule personne que j’avais jamais aimé juste pour me protéger, juste pour éviter d’avoir à prendre des risques. Et je l’ai regretté. Aujourd’hui encore, j’y repense parfois, et j’imagine ce que ça aurait donné si le destin n’avait pas fait qu’on se retrouve un peu par hasard. Il s’en serait sûrement remis, lui… Il m’aurait détesté toute sa vie de l’avoir pris pour un con, de m’être joué de lui toute la nuit, de lui avoir fait croire qu’il était la personne la plus importante de ma vie avant de le virer malgré tout mais il s’en serait remis… Mais moi ? Parce que je ne lui ai rien fait croire du tout. À aucun moment, cette nuit-là, j’ai menti. Il était la personne la plus importante de ma vie. Je l’ai aimé, réellement. Alors qu’on était pas ensemble, alors que c’était affreusement troublant, alors que le monde entier était en ruine. Enfin… Heureusement, on a connu notre happy end ! Il n’y a rien qu’à voir aujourd’hui pour le comprendre. Malgré les obstacles, on est plus soudés que jamais. Et les merveilleux souvenirs continuent à affluer. Assez pour faire un patronus…? Probablement ! Enfin, sauf moi quoi… Ce qui ne m’empêche pas de l’interroger sur la potentielle forme du mien. Je le verrai jamais mais j’aime bien l’imaginer. « Je ne sais pas... un paon ? Je trouve cet animal majestueux, avec des plumes tellement belles… » Un paon…? J’aime pas beaucoup les oiseaux. Bon, j’aime pas beaucoup les animaux en règle générale, certes… « Ça a l’air prétentieux comme truc… Non ? » Je réfléchis un peu à voix haute mais qu’importe. « Tu me trouves prétentieux ? » Avant, j’aurais dit oui sans problème ! J’étais clairement insupportable ! Un genre de Breckenridge con comme un manche… Mais maintenant…? Je sais pas. Peut-être. Je m’en rends pas compte. J’ai beaucoup changé ces derniers mois, je crois. Je dis pas que je suis un ange mais sûrement beaucoup moins tête à claque que je pouvais l’être. Ce qui n’est pas vraiment difficile, je vous l’accorde… « J'ai réussi à faire un patronus durant le cours sur le sujet. Mais jamais en dehors... en même temps j'ai jamais réessayé depuis. C'était un hibou grand-dur, comme mon Tybalt ! » Mon admiration se sent sûrement dans le regard que je pose sur lui. C’est un truc compliqué, ça, les patronus ! Et il a réussi ! En vrai, ça ne m’étonne même pas. Il est doué, ce garçon, je l’ai toujours su, mais ça ne fait que confirmer ce que je dis ! « Waaaaaw ! Tu me le montreras un jour ? Je veux trop voir ça ! » Dès qu’on rentre à l’école, je le harcèle pour qu’il tente à nouveau le sortilège, c’est décidé !
Made by Neon Demon


DASHIELL
favourite flavoured sweets
raspberry amphetamines
Revenir en haut Aller en bas
Zola R. Shaw

Zola R. Shaw



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14622-zola-rylee-shawhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14638-zola-entre-l-amour-et-la-haine-il-n-y-a-qu-un-pashttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14700-zola-si-c-est-pour-faire-15-fautes-par-phrase-merci-de-m-oublierhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14701-zola-message-rapide-je-n-ai-pas-votre-temps

Arrivé(e) le : 05/01/2012
Parchemins rédigés : 8974
Points : 3
Crédit : Tashi Rodriguez
Année : 4ème année (14 ans)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Légilimens en devenir
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus:
Epouvantard:
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Left_bar_bleue2000/2000[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Azraël

[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty
Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 EmptyMar 15 Mai - 6:56


❝ Home is where you are ❞Dan & Milo

Il me sourit, je ne fais pas attention à son petit haussement d’épaule, de toute façon, qu’est-ce que ça changerait au fond ? La vérité c’est que j’ai peur, peur de ne pas être à la hauteur de leurs attentes, peur qu’ils découvrent que je ne suis pas aussi bien qu’ils le pensent, qu’ils se rendent compte que je ne suis pas la personne qu’ils espéraient. C’est un peu bête, très certainement et complètement faux, je veux bien le croire, mais c’est plus fort que moi. J’aime voir qu’ils me soutiennent et croient en moi, ça m’aide à avancer. J’ai toujours peur et je suis toujours envahie par le doute, certes, mais j’avance malgré tout, pour eux, pour moi, pour nous. Pour qu’on puisse arriver au moment où ils me diront que j’avais peur pour rien, que j’ai été à la hauteur, comme ils le pensaient et qu’il faudrait que je me fasse un peu plus confiance. Et je ne prétends pas qu’ils n’auraient pas raison de penser ça, mais disons que c’est plus facile à dire qu’à faire. Je suis comme ça, toujours en train de douter de tout, surtout de moi. J’essaye, vraiment, de faire des efforts, de travailler dessus, mais c’est difficile, c’est vraiment quelque chose d’ancré en moi. Mais j’ai toujours été comme ça, ce n’est pas nouveau. S’ils m’aiment, ils doivent aussi accepter que je serais certainement toujours en train de douter de tout, d’avoir peur d’un rien. Peut-être un peu moins avec le temps, certes, mais dès que ce sera sur un sujet important, je vais m’inquiéter. Je suis comme ça ! Et peut-être aussi que, sans m’en rendre compte, ces petites inquiétudes sans fondement dissimulent quelque chose de plus grand. Parce qu’en soit, je m’inquiète pour quelque chose qui n’aura pas lieu maintenant et où ça se passera peut-être très bien. Mais c’est certainement pour éviter de penser au fait que quand je saurais transplaner, Dan ne sera certainement plus là, avec moi. On sera toujours ensemble, ce n’est pas ce que je dis, mais il sera en train de démarrer sa vie hors des murs de Poudlard, alors qu’il me restera encore un an à tirer ici. Et cette situation, je le sais bien, ne sera que temporaire et que tout ira pour le mieux, mais je ne l’aime pas malgré tout, parce qu’il sera loin. J’aime rentrer dans notre dortoir en sachant qu’il sera là, pour m’y attendre ou qu’il viendra m’y rejoindre tôt ou tard. J’aime passer mes soirées à discuter de nos journées, de nos cours, des événements - même anodins - de nos journées respectives. J’aime me lover dans ses bras, avant de m’endormir, en plaisantant de tout et de rien. J’aime m’endormir à ses côtés et me réveiller, en sentant son souffle dans mon cou. Mais tout ça, pendant un an, je devrai y faire une croix dessus. Je vais retrouver le vacarme de mon ancien dortoir. Alors certes, ça sera sympa de retrouver la complicité que j’avais avec certains de mes camarades, tout en maudissant d’avoir retrouver d’autres que je ne peux pas voir en peinture, mais ça ne sera pas pareil. Il ne sera pas là, on communiquera par lettres, aussi régulièrement qu’on le pourra, bien évidemment, mais ça ne remplacera pas le vide qu’il laissera derrière lui. Vide qui se comblera temporairement quand on se verra, le temps d’une sortie à Pré-au-Lard ou de quelques jours de vacances. Mais je sais qu’on n’a pas le choix d’en passer par là, c’est déjà merveilleux tout ce qu’on a pu partager ensemble. Il faut que je m’accroche à l’idée que certains n’ont certainement jamais eu cette chance et que ce n’est qu’un mal pour un bien. On sera séparé quelques mois pour mieux se retrouver ensemble et démarrer une nouvelle vie ! Et ça, j’y crois à 100%, sans aucun doute possible.

La discussion reprend son cours entre nous, pendant que nous mangeons son risotto. La fin n’est pas forcément au rendez-vous, mais j’essaye de ne pas trop y penser, préférant me concentrer sur ce que je dis. C’est assez flou le moment précis où j’ai réalisé que je l’aimais. Je crois que ce sentiment était ancré en moi depuis longtemps mais il a mis du temps à prendre vraiment place dans mon esprit. Après nous avons certainement vécu les choses différemment, parce que nous vivions des histoires différentes. Il était célibataire au moment de notre rencontre, alors que j’étais en couple avec Hope. Alors certes, on s’est mis ensemble un peu après l’attaque des Mangemorts, sans vraiment trop y réfléchir. On était amis, on s’entendait bien, elle se trouvait dans une situation délicate et je crois que involontairement, ça a joué dans l’histoire. Je ne regrette rien, mais il faut bien être honnête, si on repense à notre relation, elle ne tenait pas la route. On ne se voyait jamais et je crois qu’on s’est un peu emballé pour pas grand chose. Après, il est vrai qu’on vivait un peu l’enfer, je crois qu’on avait besoin de se raccrocher à quelque chose de beau et de positif, qui nous aiderait à avancer et à garder la tête hors de l’eau. Malheureusement pour elle, ma bouée de sauvetage c’est rapidement transformée en Dan et un véritable amour est né de cette situation. Et ce qui est amusant c’est que là où finalement on a essayé de faire un peu de forcing, avec Hope, ça n’a pas fonctionné, alors qu’entre Dan et moi, ça c’est développé sans qu’on s’en rende vraiment compte et ça a fonctionné. Je trouve ça beau. Et c’est aussi pour cette raison que je me dis que ça ne peut que fonctionner avec lui. C’est vrai, on n’était pas forcément fait pour être ensemble ou pour s’entendre. On n’avait pas d’ami en commun, on n’était pas de la même année, on avait mal commencé ensemble et on est assez différents, pourtant, malgré tout, on s’est attaché à l’autre, on s’est immergé dans le monde de l’autre, sans peur et aujourd’hui, je n’ai aucune envie de partir de là où je me trouve. J’aime quand il me parle de sa famille, des souvenirs qu’il a avec ses frères et soeurs, de ses entraînements de Quidditch, de la photo, etc. J’aime l’idée qu’il est capable de vraiment se lier d’amitié avec d’autres personnes, alors qu’il ne l’avait pas prévu à la base. Après je ne dis pas que je ne ressens pas parfois une pointe de jalousie, mais c’est vrai que ça c’est pas mal calmé quand même, parce que j’ai confiance en lui et que je sais qu’il a autant besoin de ses amis qu’ils n’ont besoin d’eux. Et puis Daniela est avec Keagan et ils ont l’air très amoureux tous les deux. Quant à Tracy, j’ai vraiment l’impression qu’elle voit Dan comme son meilleur ami. A tort peut-être, mais je crois que l’an dernier les a aussi beaucoup lié par rapport à ce qu’ils ont traversé tous les deux.

Je retourne la question à Dan, qui me répond presque aussitôt A noël, sans être plus précis. "A Noël ?!" Demandais-je, intrigué. Je suppose qu’il parle de notre premier Noël, où nous sommes allés à la soirée qu’avait organisé Tracy. C’était la première fois qu’on allait ensemble quelque part et c’est vrai que c’était assez plaisant comme idée, même si ça ne dura pas bien longtemps. Je me souviens parfaitement que peu de temps après notre arrivé, Anthea lui avait sauté dessus pour l’embrasser, snobant délibérément ma présence. Alors certes, elle s’était excusée après, mais ça avait été un peu vexant. Peut-être qu’au fond, j’ai mal vécu ce moment parce que je me suis senti un peu trahi, de voir qu’il n’avait pas été vraiment honnête avec moi, m’invitant pour avoir une raison d’y aller, afin d’y retrouver la belle brune. Au final, j’avais eu tort de penser ça, mais c’est vrai que sur le moment, ça n’avait pas franchement été évident. "J’y ai pensé pour être honnête et c’est vrai que sur le moment, je crois que je t’en ai un peu voulu. J’avais eu la sensation que tu t’étais servi de moi pour la voir Elle … Anthea, pas Tracy. Et puis je me suis senti très con aussi ..." Certes ça n’avait pas duré une éternité mais j’avais eu la sensation d’avoir tenu la chandelle une éternité et que ce n’était que le début. Ce fut la raison pour laquelle je m’étais éclipsé, pour ne pas vivre ça. Au final ils se sont séparés presque aussitôt, ne faisant que gâcher nos soirées respectives. Elle s’était barrée avec Naïa et Dan n’est pas restée très longtemps après. Après je trouvais ça plutôt flatteur et étonnant de savoir qu’il avait ressenti tout ça. On en avait jamais vraiment parlé. On a parlé de l’incident, à proprement parlé et j’avais bien compris que Dan ne portait pas dans son coeur le garçon avec qui j’avais discuté ensuite, mais c’était tout. J’aime vraiment bien cette discussion, on apprend plein de choses l’un sur l’autre et je trouve que ça aide vraiment à construire notre relation. Quand je lui réponds, il n’y a pas de colère ou autre, je dis cela avec le sourire. Après tout, cette histoire est révolue depuis longtemps et franchement, je préfère ne pas vraiment y penser de cette façon. A mes yeux, cela démontre juste que même avec quelques pépins sur la route, on s’en sort toujours. "Pourtant je te rassure, il n’y avait vraiment aucune raison d’être jaloux de lui. En dehors de cette soirée, on ne s’est jamais vraiment recroisé et je ne suis même pas sûr qu’il soit revenu cette année, en tout cas j’ai pas le souvenir de l’avoir revu … Gentil, mais franchement très étrange, très … particulier, très vieux jeu … je veux dire, plus que moi, c’est pour dire le niveau !" Dis-je en plaisantant. Comment s’appelait-il ? Hector ? Owen ? Hoswald ? … Ah non, Adam ! Oui, je crois que c’était ça, Adam. Un ami à Perrin … je crois. Je ne me souviens plus vraiment de ce dont on a parlé, de la protection de la faune et de la flore je crois. J’avais un peu la tête ailleurs pour être honnête et j’aurais largement préféré que Dan m’arrache à lui, comme il le dit si bien, pour qu’on passe la soirée ensemble. "J’étais venu pour passer la soirée avec toi, t’aurais pas eu beaucoup de mal à me forcer crois moi !" Dis-je en plaisantant. Ce mec n’avait aucune importance pour moi et je ne suis parti que parce que j’avais la sensation d’être de trop. J’avais eu tort et aujourd’hui je regrette que ça c’est déroulé de cette façon, mais il faut croire que c’est un mal pour un bien !

On parle ensuite de patronus et il me demande quel patronus lui irait le mieux. c’est une question un peu délicate, parce que je ne connais pas la signification de tous les animaux. En général, ça dépend de son caractère, de sa personnalité et de plein de choses et j’ai pas la sensation qu’un seul animal pourrait aller avec une personne. Je me prête malgré tout au jeu et je finis par lui dire qu’un paon, ça lui irait bien. Il me dit que ça à l’air un peu prétentieux, je dois avouer que cette remarque me désarçonne un peu. Je n’ai pas vu les choses comme ça. "Le paon, prétentieux ?" Lui demandais-je en y réfléchissant sérieusement. "Hum… Je ne sais pas, peut-être … Même si pour être honnête, je ne vois pas les choses de la même façon. Pour moi un paon, ça a un beau plumage, qui lui sert à faire la court à sa belle. C’est majestueux, élégant, délicat. Mais ça sait aussi se défendre quand il se sent attaqué. Je trouve que ça a un côté … mystérieux aussi ...gracieux. Et puis je ne sais pas, j’ai pas la sensation qu’il fait la roue à longueur de journée. Mais je ne suis pas un spécialiste dans le domaine, je peux me tromper !" Dis-je en plaisantant. Si c’est le cas alors je changerai d’animal, parce que non, je ne le trouve pas prétentieux et ça fait écho à sa question. "Non. Tu aimes plaire, c’est un fait, mais ça ne signifie pas pour autant que ça fait de toi quelqu’un de prétentieux. Je te vois comme quelqu’un d’attentionné et de prévenant avec ceux auxquels tu tiens. Tu peux parler à tout le monde sans problème, mais j’aime l’idée que tu ne t’attaches qu’à quelques personnes au final, étant capable de voir des qualités spéciales chez tes proches." Je pense qu’on peut tous avoir des tendances à être prétentieux par moment, sur des actions précises, sans forcément qu’on s’en rende compte, mais ça ne signifie pas que ça fait de toi un être prétentieux. Et avec moi, il est doux, affectueux, prévenant, protecteur, drôle, parfois fragile, souvent solide comme un roc. Je lui confie que la seule fois où j’ai réussi mon patronus - qui est la seule fois où j’ai essayé d’ailleurs - un bel hibou grand duc est sorti de ma baguette, comme mon Tybalt. Il a l’air épaté, alors qu’en vrai, je ne suis même pas sûr d’être capable de le reproduire. Pourtant il veut que je le lui montre un jour. Je souris et ris doucement. Un jour, ça peut-être dans longtemps, j’aurais l’occasion de m’entraîner entre temps. "Ahahaha si tu veux … même si je ne te promets pas une réussite ou pas d’un seul coup !" Cela dit ce n’est pas une mauvaise idée, ça me permettra de m’entraîner un peu. Scorpius était capable de transmettre des messages avec le sien, j’avais été sans voix et franchement, je trouverai ça trop cool si j’étais capable d’y arriver. Mais avant de m’emballer, faudrait déjà que j’arrive à en faire un tout court !

©️ 2981 12289 0



Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's
Revenir en haut Aller en bas
Dashiell Dashner

Dashiell Dashner



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14517-dashiell-good-boyhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14534-dashiell-l-amitie-c-est-comme-une-bouteille-de-vin#294783https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14535-dashiell-flemme-de-lire#294785https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14536-dashiell-tout-petits-mots#294786

Arrivé(e) le : 03/06/2015
Parchemins rédigés : 10508
Points : 14
Crédit : (c)
Année : 5ème année - 15 ans

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Né-Moldu
Pouvoirs spéciaux:
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Un chiot golden retriever
Epouvantard: Une meute d'oiseaux en plein vol
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Left_bar_bleue2000/2000[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?:

[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty
Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 EmptyMar 15 Mai - 13:17


home is where you are
Milo & Rioghbhardan

C’est un peu bizarre de remonter aussi loin. En soi, quand on y pense, c’était le bordel dans nos vies à ce moment-là, mais j’ai beau le retourner dans tous les sens, je crois que c’est l’une des meilleures périodes que j’ai connues. Pas parce que nos amis étaient dans les cachots ou quoi, évidemment que non, mais parce que je découvrais totalement autre chose. Je crois que j’apprenais à vivre un peu. Je veux dire, réellement… J’ai toujours voulu grandir vite, être indépendant, avoir rien à demander à personne, tout ça, fuir les ennuis plutôt que d’avoir à y être confronté… Mais là, finalement, j’ai agi comme un ado un peu idiot, j’ai compris que j’avais besoin des gens (même si c’était que lui)… Et peut-être même que j’ai arrêté de fuir un moment… Quand il s’est posé devant moi pour me balancer de but en blanc qu’il ne me voyait pas comme un ami, quand il a pris le risque de se faire jeter pour m’expliquer que rien ne changerait entre nous… J’aurais pu flipper, prendre la tangente et plus jamais en reparler. Ça aurait sûrement été le plus simple en fait. Et quelques mois plus tôt, c’est sûrement exactement ce que j’aurais fait. J’ai même hésité, certes… Mais quand je nous vois maintenant, je sais que je l’aurais regretté. Je pouvais pas perdre ma vie comme ça. Parce qu’il faut être réaliste, c’était pas seulement un ami, ou quoi, c’était un peu tout déjà à ce moment-là… Mon soutien, mon confident, mon meilleur ami, mon amoureux… Il jouait à la perfection tous les rôles. Si on s’était contentés de faire comme si y’avait jamais rien eu, comme si on avait jamais parlé de rien, on le sait tous les deux, on aurait fini par tout gâcher. Ça aurait été trop bizarre pour continuer éternellement. Il aurait fini par partir pour ne plus avoir à supporter tout ça. Chaque mot, chaque geste, chaque regard qui en aurait dit beaucoup trop long… On aurait tout gâché… Et puis, il avait raison, dans le fond. Ça a rien changé. On est toujours aussi proches, c’est juste plus évident. Je me souviens sans mal de ses grands yeux un peu perdu quand il me promettait qu’on ferait tout à notre rythme, qu’il m’imposerait rien. Qu’il n’y aurait aucune règle pré-établie, qu’on ferait ça comme on voudrait. Il avait l’air aussi effrayé que moi et pourtant, il a pas hésité un instant à mettre de côté ce qu’il ressentait pour plaider sa cause. J’imagine qu’il a dû me détester un peu, à me voir tout faire pour nous repousser. J’ose même pas imaginer comment il s’est senti mal… Est-ce qu’il a cru que je le pensais pas assez bien pour mériter de me mettre un peu en danger ? Que je tenais pas assez à lui pour sortir de ma zone de confort ? C’est possible… J’aurais sûrement pensé la même chose à sa place… On en a jamais vraiment reparlé, de ça non plus… Enfin… On lui doit tout, je crois. C’est dingue comme ce môme m’a fait grandir. J’ai dû apprendre à assumer. Assumer mes sentiments, mes conneries, mes craintes… Tout. Apprendre à faire confiance aussi. Comprendre que je pouvais compter sur quelqu’un d’autre que moi et me reposer un peu sur lui. Réaliser qu’il me jugerait pas, quoi que j’ai pu faire. Et puis il a fallu me faire confiance un minimum, et c’était peut-être le plus dur. J’avais l’impression que je ferai jamais rien de bien, qu’il serait le plus malheureux du monde avec moi, que je ne saurais rien faire d’autre que de lui faire du mal… Et finalement, peut-être que je m’en sors pas si mal…? Y’a eu des ratés, d’accord, et y’en aura sûrement encore mais… mais pas plus que les autres couples, si ? Je ne suis peut-être pas « le pire copain du monde », en fin de compte. Même si j’y connaissais rien, que c’était plus effrayant que tout ce que j’avais eu à traverser et qu’il me semblait trop doux et fragile pour survivre bien longtemps à mes côtés… Ça fait un an et j’ai l’impression qu’une vie entière s’est enfuie depuis. Et je crois que c’est pas plus mal. J’apprécie un peu ce que je suis devenu grâce à lui. Je dis pas que je me trouve génial ou quoi, juste que vu comment je suis parti de loin, c’est plutôt agréable de voir le changement.

Je fonds sur mon assiette comme le malheur sur le monde pour éviter d’avoir à m’expliquer… Bon, ok, niveau courage, j’ai encore des progrès à faire… D’autant plus que c’est particulièrement inutile… « A Noël ?! » Je hoche la tête. Je ne suis bon qu’à ça, il faut croire. Et puis je finis malgré tout par lui donner les explications qu’il attend. Oui… À Noël… Quand je l’ai regardé descendre les escaliers et que j’ai réalisé que je voulais vraiment passer la soirée avec lui. C’était clair, à ce moment-là. Alors certes pas sur le coup, mais quand je suis rentré dans mon dortoir et que j’y ai repensé, j’ai compris qu’un truc clochait. Que moi, pauvre abruti incapable de s’attacher à qui que ce soit (ou du moins ne voulant pas le faire) je m’étais entiché de ce gamin-là. J’ai compris que la déception que j’avais pu ressentir quand il a cru que ma proposition de danse était « une blague » comme si ça ne pouvait qu’être une plaisanterie d’avoir envie de poser les mains sur lui, même sous couvert d’une bonne excuse, comme si ça ne pouvait qu’être une plaisanterie de vouloir faire comprendre à toute l’assemblé que c’était avec moi qu’il était vraiment venu… Oui, j’ai été déçu. Je l’ai même plutôt mal pris, en y regardant bien. J’avais un peu l’impression qu’il se foutait de moi, même sans le vouloir, que c’était amusant de voir que j’étais pas aussi indifférent que ça… Je sais pertinemment qu’il n’en savait rien mais ça ne change pas grand chose. J’ai détesté cette soirée. J’ai regretté d’y avoir été. Pourtant, si on ne l’avait pas fait, peut-être que je n’aurais jamais pris conscience du problème. Enfin, c’en est pas vraiment un mais vous comprenez l’idée. « J’y ai pensé pour être honnête et c’est vrai que sur le moment, je crois que je t’en ai un peu voulu. J’avais eu la sensation que tu t’étais servi de moi pour la voir elle… Anthea, pas Tracy. Et puis je me suis senti très con aussi… » Je secoue la tête. J’avais jamais prévu tout ça. De voir Tracy, d’accord. Mais je crois que c’était plus pour me donner bonne conscience qu’autre chose. Du genre « tu y vas pour servir tes intérêts et pas pour te rapprocher de ce type-là ». Je lui aurais sûrement fait signe, à Tracy, peut-être que j’aurais été lui parler deux minutes mais ça se serait arrêté là je crois. Oh, une danse à la limite, puisqu’on était là pour ça. Mais j’aurais sûrement pas passé ma soirée avec elle. Parce que ça n’a jamais été dans mes plans. C’était avec Milo que je voulais la passer. Je me fichais bien de savoir si ça allait être une bonne soirée ou pas, je voulais juste apprendre à le connaître, nous éloigner rien qu’une heure de la lourde atmosphère des couloirs. Mais qu’il se rassure, je me suis senti très con aussi ! C’était horrible de le regarder partir sans pouvoir rien faire pour le retenir. J’aurais dit quoi, hein ? « Reste avec moi » ? Ça faisait un peu désespéré. Il ne faut pas oublier qu’on était pas ensemble, que j’étais juste venu avec un ami… On ne supplie pas un ami de nous tenir compagnie alors qu’on pourrait très bien se contenter de celle d’une jolie fille… « Pourtant je te rassure, il n’y avait vraiment aucune raison d’être jaloux de lui. En dehors de cette soirée, on ne s’est jamais vraiment recroisé et je ne suis même pas sûr qu’il soit revenu cette année, en tout cas j’ai pas le souvenir de l’avoir revu… Gentil, mais franchement très étrange, très… particulier, très vieux jeu… je veux dire, plus que moi, c’est pour dire le niveau ! » Je lui offre un sourire amusé. Je ne le trouve pas vieux jeu, moi ! Bon, d’accord, on voit parfois qu’on ne vient pas tout à fait du même monde ou, en tout cas, qu’on a pas été élevés de la même façon, mais quelle importance ? J’aime bien nos différences. Elles étaient effrayantes, au début, j’avoue. Je ne voyais qu’elles et je ne comprenais pas comment on allait pouvoir s’entendre, se supporter, envisager sérieusement quelque chose ensemble. Et puis au fil du temps, j’ai appris à les aimer. On a rien en commun, ou pas grand chose, mais il me force à m’ouvrir au monde, à arrêter définitivement de regarder que mon nombril. Et j’aime voir à quel point on se complète, parfois. Je crois définitivement qu’on s’est bien trouvés, qu’on forme une bonne équipe. C’est un peu bancal, parfois, mais on fonctionne bien, ensemble.

Je finis par hausser légèrement les épaules en revenant doucement à la conversation. Il y a toujours des raisons d’être jaloux. Je sais pas faire autrement quand ça le concerne… J’ai jamais été comme ça, avant. Là, j’en ai après chaque personne dont il peut être proche. On a aucun amis en commun et je n’ai aucun mal à comprendre pour quoi… Je ne pourrai pas aimer une personne qu’il aime également, je crois. C’est sûrement con, j’avoue, mais c’est comme ça. « Oui, bah quand même ! Je me suis senti délaissé, abandonné, même ! » Si j’ai l’air de plaisanter, ça n’est pas forcément le cas. J’en rajoute à peine, en vrai. J’étais planté là comme un débile, à regarder l’espoir d’une soirée sympa s’enfuir loin de moi. C’était… bizarre. Inhabituel dans ma vie. J’avais pas envie de rester s’il ne restait pas avec moi. J’ai pas mis bien longtemps à rentrer après son départ, de toute façon… « Vous aviez l’air de vous entendre, vous étiez en pleine conversation qui avait l’air intéressante alors qu’on était juste bons à s’engueuler, toi et moi. J’imaginais déjà que t’allais te rapprocher de lui, que vous deviendriez amis et que, finalement, t’aurais plus besoin de moi. » Il dira sûrement que non mais, dans le fond, ça aurait pu se faire ! Il me devait rien et aurait très bien pu vouloir arrêter de s’acharner avec moi. On était d’accord sur rien, je ne faisais pas le moindre effort et n’étais même pas foutu de le soutenir dans ses envies de rébellion… Niveau soutien, j’étais naze. Niveau ami aussi, d’ailleurs… Ça aurait été compréhensible qu’il me préfère quelqu’un d’autre. Tout le monde aurait fait ça, je crois. Machinalement, j’avale une nouvelle bouchée et finis par reposer ma fourchette. La faim m’a abandonnée, elle aussi. Mais en soi, je m’en fiche un peu. Je me rattraperai demain, on s’en fout. À la place, je me reconcentre sans le moindre mal sur lui, lui offrant avec un plaisir difficilement dissimulable toute mon attention. Je souris un peu bêtement, juste à réaliser une fois de plus qu’il est là, chez moi, et qu’on passe enfin nos premières vraies vacances ensemble. Ok, je crains, mais quand même. Il est là ! « J’étais venu pour passer la soirée avec toi, t’aurais pas eu beaucoup de mal à me forcer crois moi ! » Un rire m’échappe en l’entendant. C’est sûr que maintenant qu’il me le dit, c’est évident, mais ce soir-là, ça l’était beaucoup moins ! Je déteste les incertitudes, avec lui… Pourtant, on a connu que ça, je crois. Des moments ambigus où on était même pas foutus de savoir vraiment ce qu’on était l’un pour l’autre, ce qu’on avait le droit de faire, de dire, de penser… Pendant des mois, ça a été vraiment perturbant. Et même si on trouvait du réconfort là où on pouvait, c’était quand même bizarre. S’interdire un tas de trucs juste parce qu’on était sûrs de rien, c’était dommage… Si j’avais su… Juste le toucher ou l’embrasser, alors que j’en crevais littéralement d’envie à chaque fois que je me retrouvais tendrement lové contre lui, c’était difficilement envisageable. Et s’il voulait pas ? Et si je risquais de tout foutre en l’air ? De le faire fuir…? On savait jamais. Pourtant, avec le recul, je vois bien qu’on a agi comme un couple dès le début, on était bien trop proches pour qu’il en soit autrement, mais juste le fait de ne pas avoir de mots à mettre sur tout ça, ou du moins de ne pas savoir lesquels il mettait, lui, ça suffisait à me faire douter. « Et j’étais censé le deviner comment, hein ? » Je ris de plus belle tout en levant les yeux au ciel. Peut-être que je suis débile, j’en doute même pas une seule seconde, mais avec les gens, il faut me mettre les choses sous le nez pour que je les remarque. Et avec lui, j’avais (j’ai ?) tendance à tout interpréter. À tort sûrement, je dis pas le contraire…

Finalement, la conversation glisse d’elle-même, de bons souvenirs en patronus. Pour une fois qu’il y a une certaine logique… Je ne suis pas doué pour ces choses-là alors je n’ai jamais vu à quoi ressemblait le mien. Je ne suis même pas sûr d’avoir essayé, en réalité, j’ai foiré mes ASPICs de DCFM et n’ai jamais retenté le moindre sort de cette matière après ça. Mais j’ai pas follement envie d’être confronté à un nouvel échec alors je préfère rester dans l’ignorance. Sa proposition me surprend un peu, cela dit. Un paon. C’est beau comme truc, je dis pas, mais j’en ai pas une image forcément très positive. J’ai tendance à voir ça comme un piaf qui se la pète et regarde un peu tout le monde de haut, tout ça parce qu’il a des jolies plumes. Et puis, faut voir la voix de merde, un peu… C’est genre « sois beau et tais-toi » quoi… Je sais pas. Là, comme ça, ça m’emballe pas des masses. « Le paon, prétentieux ? » Ma remarque a l’air de le surprendre. Je sais pas… Un peu quoi. « Hum… Je ne sais pas, peut-être… » Son manque de conviction se voit à des kilomètres à la ronde, ce qui me tire un sourire amusé. J’imagine qu’il m’aurait pas filé ça comme bestiole s’il le voyait comme le truc le plus chiant du monde quoi. Non pas qu’il puisse pas le penser, mais ce serait pas forcément une bonne idée de me l’avouer au beau milieu d’un repas qui a manqué de mal tourner trois secondes plutôt. À part pour foutre le truc en l’air, bien sûr, mais je ne pense pas que ce soit dans ses plans. « Même si pour être honnête, je ne vois pas les choses de la même façon. Pour moi un paon, ça a un beau plumage, qui lui sert à faire la court à sa belle. C’est majestueux, élégant, délicat. Mais ça sait aussi se défendre quand il se sent attaqué. Je trouve que ça a un côté… mystérieux aussi… gracieux. Et puis je ne sais pas, j’ai pas la sensation qu’il fait la roue à longueur de journée. » Plus je l’écoute plus je suis bouche bée. Je me sens rougir un peu. Et c’est à cet animal là que je lui fais penser ? Je ne sais pas trop quoi dire. Je le fixe, silencieux, les yeux brillant un peu. C’est tout ce que je suis capable de faire à cet instant. D’accord, c’est peu, mais il faudra s’en contenter… Je suis touché, en réalité. Il aurait pu balancer n’importe quel truc un peu bateau mais il s’est cassé la tête à aller chercher un animal dont il a l’air de penser plutôt du bien et qu’il est capable de vendre sans le moindre mal. Je me sens un peu con, du coup. Je m’attendais pas à ça. Même si c’est détourné, j’ai l’impression que c’est une jolie déclaration. « Mais je ne suis pas un spécialiste dans le domaine, je peux me tromper ! » Sa remarque me fait rire discrètement avant que je ne secoue la tête. « Nan mais ça me va comme ça, on va dire que tu te trompes pas ! » Mon sourire s’agrandit et le regard que je pose sur lui est plus amoureux encore. Faut qu’il arrête de faire des trucs comme ça, un jour je finirai par plus m’en remettre, moi ! J’aurais pu me contenter de ça, mais il semble décider à me rassurer et reprend le plus normalement du monde. « Non. Tu aimes plaire, c’est un fait, mais ça ne signifie pas pour autant que ça fait de toi quelqu’un de prétentieux. Je te vois comme quelqu’un d’attentionné et de prévenant avec ceux auxquels tu tiens. Tu peux parler à tout le monde sans problème, mais j’aime l’idée que tu ne t’attaches qu’à quelques personnes au final, étant capable de voir des qualités spéciales chez tes proches. » J’en ronronnerais presque… Il peut continuer aussi longtemps qu’il veut, j’aime bien cette discussion… Je me sens plus, ça y est ! Je dois avoir l’air particulièrement idiot, à cet instant précis, à le fixer comme si j’avais rien vu de plus incroyable au monde, buvant ses paroles sans ciller, mes joues prenant une teinte plus soutenue à chaque mot qu’il peut ajouter. Il en vient à m’avouer qu’il a déjà réussi le sien, de patronus. Je me demande à quoi il a pensé pour y parvenir. Mais je ne pose pas la question, un peu gêné à l’idée d’entrer à ce point dans son intimité. Ce qui est con parce qu’en soi, on la partage plutôt bien ces derniers temps mais ça ne fait rien. J’imagine qu’il a le droit d’avoir ses « secrets » et que s’il a envie de m’en parler, il sait où me trouver… « Ahahaha si tu veux… même si je ne te promets pas une réussite ou pas d’un seul coup ! » Je m’en fous ! Je veux bien attendre pendant des heures pour qu’il réussisse s’il le faut, je veux juste le voir à l’oeuvre. J’ai le droit, non ? Ça doit être le plus beau patronus du monde, j’en suis sûr ! « Trop bien ! J’ai hâte ! Tu l’as dit à Tybalt que c’était lui ? Il était fier ? » Je doute qu’il réalise vraiment ce que ça sous-entend mais quand même, c’est pas rien ! Je repousse légèrement mon assiette et m’adosse légèrement à ma chaise. « N’empêche… Faire un patronus, c’est vachement plus dur que de transplaner… J’dis ça, je dis rien… » Je lui adresse un clin d’oeil amusé et lui tire gentiment la langue. J’ai absolument pas envie de relancer le débat mais c’est un peu trop me demander que de me taire. Je sais pas bien faire, ça, me taire…
Made by Neon Demon


DASHIELL
favourite flavoured sweets
raspberry amphetamines
Revenir en haut Aller en bas
Zola R. Shaw

Zola R. Shaw



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14622-zola-rylee-shawhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14638-zola-entre-l-amour-et-la-haine-il-n-y-a-qu-un-pashttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14700-zola-si-c-est-pour-faire-15-fautes-par-phrase-merci-de-m-oublierhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14701-zola-message-rapide-je-n-ai-pas-votre-temps

Arrivé(e) le : 05/01/2012
Parchemins rédigés : 8974
Points : 3
Crédit : Tashi Rodriguez
Année : 4ème année (14 ans)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Légilimens en devenir
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus:
Epouvantard:
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Left_bar_bleue2000/2000[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Azraël

[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty
Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 EmptyMer 23 Mai - 12:09


❝ Home is where you are ❞Dan & Milo

Nous voilà en train de nous remémorer cet événement de Noël. Il est vrai qu'en dehors d'une ou deux lettres sur le sujet, nous n'avons jamais vraiment pris le temps d'en discuter ensemble. Le sujet était clos, d'une certaine manière ou plutôt nous n'avions pas très envie d'y revenir dessus. Je m'étais senti sincèrement de trop, quand Anthea est arrivé et pour être honnête, je me suis même senti un peu humilié. Nous partagions la même année, depuis notre arrivée et elle n'était pas foutue de se souvenir de moi. Comme si elle avait ressenti le besoin de me rabaisser aux yeux de Dan. Lui montrer que je n'étais pas important ? Transparent ? Me prouver que je n'étais personne et qu'il ne fallait pas que je m'attache à Dan ? Qu'il était à elle ? Cela aurait été un peu stupide, parce qu'à cette époque là, nous n'étions pas ensemble et je n'avais pas pour projet de lui demander de sortir avec moi, alors en toute honnêteté, je ne vois pas pourquoi elle aurait fait ça. Surtout qu'ils n'étaient pas ensemble et que visiblement il était tout aussi étonné que moi du comportement de notre camarade. Quelle mouche l'avait piqué ? Je ne saurais le dire et je crois qu'on obtiendra jamais vraiment de réponse à tout cela. C'était peut-être une autre Anthea, bien différente de celle qui arpente nos couloirs aujourd'hui. C'est d'ailleurs étrange de se dire ça mais en y réfléchissant bien, c'était pourtant le cas. La Anthea de cette soirée est sortie de nulle part et ce comportement ne s'est jamais réitéré depuis. A croire qu'elle l'a regretté elle-même sur le champ. "Et moi je me suis senti de trop et pris pour un parfait crétin ! Je me souviens encore qu'elle avait prétendu ne même pas me connaître alors qu'on est de la même année ... c'était .. humiliant, je dois bien l'avouer ! Ca ne m'avait pas vraiment donné envie de rester après ça !" Comme quoi, quand on y réfléchissant bien, tout était de sa faute à elle. Elle était venue nous interrompre, elle lui avait sauté dessus, avait fait semblant de ne pas me reconnaitre, me prenant pour le pseudo cousin à Dan ou que-sais-je encore, bref, elle avait mis tout en oeuvre pour nous séparer. Peut-être qu'elle a juste savouré le plaisir de ruiner notre soirée, mais pour quelle raison ?

Je chasse tout cela de mon esprit, pour être honnête, je n'en ai jamais vraiment voulu à Dan. Enfin si, au point de départ, jusqu'à ce qu'il me dise qu'il n'y était pour rien et que ce baiser sortait de nulle part. Je l'ai cru tout de suite et n'ai jamais douté de lui. Pourquoi me mentirais-je ? Comme je l'ai dit, on n'était pas ensemble et n'avions pas pour projet de nous mettre ensemble. Alors certes, visiblement il commençait à éprouver des sentiments à mon égare, mais je ne le vois sincèrement pas me mentir. On parla d'Adam ensuite. Un jeune aristocrate sympathique mais très bizarre. J'avais passé une petite partie de la soirée avec lui, avant de m'éclipser à mon tour pour rejoindre mon dortoir. Une discussion somme toute assez banale, sur la protection de l'environnement, si je me souviens bien. Il nous soutenait, Perrin et moi, dans nos actions et était prêt à mettre la main à la pâte. L'idée était séduisante mais ce n'était visiblement que des paroles en l'air, je ne l'ai jamais recroisé par la suite et n'ai jamais entendu parler de lui. Je suppose qu'il est rentré chez lui sans demander son reste. On n'était pas assez proches pour qu'il m'informe de son départ. "On a parlé environnement si mes souvenirs sont bons et de mon association avec Perrin. Il avait l'air intéressé par les causes que nous défendions et était soit disant prêt à nous aider. Sauf que je n'ai jamais plus entendu parler de lui après." Je n'ai rien contre lui mais je dois avouer que quand on s'engage dans un projet, on va jusqu'au bout ou on prévient en cas du contraire. Alors, je ne lui en tiens pas rigueur, la situation est bien particulière et je suppose qu'après le départ des Mangemorts et notre retour chez nous, il a pris la décision de ne plus revenir à Poudlard, mais il y a eu des mois entre Noël et Août, une petite lettre pour nous informer qu'il ne donnerait pas suite à sa proposition aurait été le minimum, surtout pour une personne si à cheval sur la bienséances et la politesse. "De toute façon, si on y réfléchie bien, il n'aurait pas pu te remplacer. Après tout, ce que j'aurais pu partager avec lui s'apparente à ce que je partage avec Perrin, alors il aurait pu plus faire de l'ombre à mon meilleur ami qu'à toi !" Dis-je en plaisantant. Après, je le pense vraiment. Non pas qu'il aurait pu si facilement remplacer Perrin, il aurait vraiment fallu du temps pour ça, mais je suppose que c'est possible. Avec Perrin, on n'est plus aussi proche qu'avant. Je l'adore, cela va s'en dire, mais cette année, il y a un fossé qui s'est créé entre nous. J'aime à croire que c'est que temporaire et pas insurmontable mais je ne sais pas, parfois je me dis qu'on ne retrouvera jamais notre complicité d'avant. Et parfois je me demande si j'en ai vraiment envie. C'est peut-être qu'une phase et que ça n'arrivera jamais, mais qui sait...

En tout cas ce qui est sûr c'est qu'il n'aurait pas pu prendre la place de Dan, pas aussi facilement. On s'entendait bien et la discussion était agréable, c'est un fait, mais il n'y a rien qui se passait entre nous. C'était juste une conversation agréable entre deux personnes du même monde, rien de plus. Je ne me sentais pas plus en sécurité avec lui ou alors il n'a pas pu m'empêcher de penser à Dan et à cette soirée ratée. Après, peut-être que le temps m'aurait donné tort, mais rien ne laisse à prouver que ses peurs sont fondées. Il me fait rire en me demandant comment il aurait pu deviner qu'il n'aurait pas eu beaucoup de mal à me faire revenir vers lui, je n'attendais que ça pour être honnête. "Quoi, tu n'as pas de don de voyance ?! Je suis déçu ..." Dis-je en plaisantant. Evidemment qu'il n'a pas de don de voyance, j'étais au courant, mais avait-on vraiment besoin de ce genre de don dans notre cas ? Il lui avait suffit de me proposer de l'accompagner à cette soirée pour que j'accepte, alors que rien ne m'y obligeait et que franchement, si ça n'avait pas été lui, je n'y serais pas allé. Comme il l'avait si bien dit, on avait l'art de se prendre la tête souvent, n'a-t-il pas trouvé étrange que j'ai accepté si vite ? Par conséquent, ne pouvait-il pas se dire que j'allais forcément revenir vers lui s'il me le demandait ? Bon, d'accord, c'est peut-être un peu tiré par les cheveux parce que je sais exactement la réaction que j'aurai eu, mais qu'importe, le tout c'est de savoir que je serais revenu, s'il me l'avait demandé. de toute façon cette histoire est derrière nous et ce n'est pas cette discussion qui va changer grand chose à sa finalité. Et ça n'a pas changé grand chose sur le fait qu'on a fini ensemble, alors est-ce vraiment important ?

Il me demande si je le vois vraiment comme un paon. Visiblement l'idée qu'il se fait de cet animal n'est pas la même que la mienne, raison pour laquelle il doute un peu de mon choix. Je lui explique comment je le vois, l'animal et lui et visiblement, ma réponse le satisfait pleinement. Je suis plutôt ravi que ce soit le cas, parce que je n'arrivais pas à voir ce qu'il pourrait être d'autres. En y réfléchissant bien, j'aurais trouvé, qu'on se le dise mais là, comme ça, je ne sais pas trop. Je suis soulagé de voir que ma réponse lui plait et au vu du sourire qu'il m'offre, qu'elle le touche autant. Pourtant je ne fais que dire ce que je pense, rien de plus. Il n'est pas une personne que je décrirais comme arrogante. Il a des défauts, c'est un fait, comme nous tous, mais pas l'arrogance. Peut-être que je ne suis pas très objectif, je vous l'accorde, mais je ne le vois pas comme ça. Il se voit comme plus nul qu'il ne l'est. Alors oui, il a fait des erreurs assez importantes dans sa vie, mais il les a payé, de sa personne parfois, n'est-ce pas suffisant pour enterrer la hache de guerre. Alors, oui, ce n'est peut-être pas le garçon le plus courageux qui soit parfois, mais qui peut prétendre l'être ? Pas moi, définitivement pas. Il peut parfois faire des choses insensées sous la peur, mais je suppose que c'est assez humain. Je ne dis pas qu'on ferait tous ce qu'il a fait, mais des bêtises, plus grosses que nous, on en a tous fait dans notre vie, moi le premier, comment peut-on lui jeter la pierre derrière ? Je lui offre un sourire amoureux, je suis content si ça lui va comme réponse, même si le but n'était pas de lui faire plaisir mais bien d'être le plus honnête possible. On parle ensuite de patronus et il me demande si j'en ai parlé à Tybalt et s'il était fière. Je ris de plus belle. "J'ai pas eu l'impression que ça l'importait vraiment, je crois que la friandise que j'avais dans la main était plus intéressante que mes propos. Mais peut-être que s'il le voyait, il se rendrait compte de ce que ça signifiait !" Certainement que ça le laisserait aussi de marbre, j'en suis sûr, encore qu'on ne peut jurer de rien. Ca pourrait l'effrayer, certainement, mais lui plaire vraiment ? J'en doute. Je ne pense pas qu'il est suffisamment intelligent pour comprendre toute cette histoire. "Wouhai mais c'est moins dangereux ..." Dis-je en prenant un air entendu. Genre, tu ne me la feras pas à l'envers. Bon après, je trouvais ça adorable qu'il essaye encore de me rassurer, j'étais vraiment touché, mais même si j'étais prêt à croire que faire un patronus était plus compliqué, l'idée même que je pouvais finir en pièces détâchées ne me plaisait pas des masses, si vous voyez ce que je veux dire. Je posais ma fourchette et posait mon regard sur Dan. "Et si tu me montrais ce que tu m'as promis ? J'ai besoin de faire une pause dans le repas et j'ai très envie de voir tous tes souvenirs de jeunesse !" Dis-je le sourire aux lèvres. Je n'avais vraiment plus faim, je m'étais forcé pour manger un peu, pour ne pas le vexer, mais là, si j'en avalais une autre bouchée, je risquais de rendre l'entièreté de mon estomac, ce qui serait encore plus dramatique que de faire une pause pour manger le dessert plus tard !

©️ 2981 12289 0



Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's
Revenir en haut Aller en bas
Dashiell Dashner

Dashiell Dashner



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14517-dashiell-good-boyhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14534-dashiell-l-amitie-c-est-comme-une-bouteille-de-vin#294783https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14535-dashiell-flemme-de-lire#294785https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14536-dashiell-tout-petits-mots#294786

Arrivé(e) le : 03/06/2015
Parchemins rédigés : 10508
Points : 14
Crédit : (c)
Année : 5ème année - 15 ans

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Né-Moldu
Pouvoirs spéciaux:
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Un chiot golden retriever
Epouvantard: Une meute d'oiseaux en plein vol
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Left_bar_bleue2000/2000[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?:

[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty
Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 EmptyJeu 24 Mai - 8:57


home is where you are
Milo & Rioghbhardan

D’un côté, je me dis que si cette soirée, l’an dernier, s’était passée différemment, peut-être qu’on ne serait pas en train de passer celle-ci ce soir. Peut-être qu’on se serait engueulés une fois de plus et qu’on aurait laissé tomber ou qu’on aurait jamais vraiment pris conscience de cette envie étrange d’exister aux yeux de l’autre. J’en sais rien… Mais c’est pas impossible, en soi. C’était pas dans mes habitudes de chercher l’amitié de quelqu’un, comme ça, d’en avoir presque réellement besoin. Pas juste envie. Et c’est en le voyant fuir loin de moi que j’ai réalisé tout ça. J’étais perdu quand il n’était pas là. Et c’était aussi rassurant que particulièrement effrayant. « Et moi je me suis senti de trop et pris pour un parfait crétin ! Je me souviens encore qu'elle avait prétendu ne même pas me connaître alors qu'on est de la même année... c'était… humiliant, je dois bien l'avouer ! Ça ne m'avait pas vraiment donné envie de rester après ça ! » Je hoche doucement la tête. Je ne peux pas critiquer, en vrai, je ne suis pas sûr que j’aurais réagi différemment. J’aurais sûrement mis les voiles et serais parti maudire le monde entier auprès d’Arabella… Ça fait un moment que je n’ai pas eu de ses nouvelles… Depuis qu’on est rentrés chez nous. Rien. Que dalle. Je lui ai écrit, une fois, mais je n’ai pas eu la moindre réponse alors je n’ai pas insisté davantage. À tort, sûrement… Mais je n’ai pas envie de m’imposer. Elle m’en veut sûrement. Parce que j’ai été un enfoiré, que je l’ai déçue, délaissée… Elle me déteste peut-être, à l’heure qu’il est. J’espère seulement qu’elle va bien. J’aurais pu écrire à Faust, pour essayer d’en apprendre davantage mais… mais je sais pas… de quel droit ? Si elle ne me répond pas d’elle-même, c’est sûrement pas pour que je m’amuse à harceler sa famille toute entière. « C’est une conne, de toute façon… Elle sait vraiment pas ce qu’elle perd. » Je sais que ça ne change rien à ce qui s’est passé mais ça ne m’empêche pas de le penser malgré tout. C’est peut-être pas le garçon le plus populaire de sa classe mais il gagne immanquablement à être connu. Et quoi que j’ai pu en dire, l’an dernier n’a fait que le confirmer. C’est vraiment quelqu’un d’incroyable. Plus encore que je pouvais le penser quand on s’est retrouvés coincés dans la salle commune ou après quelques nuits passées auprès de lui. Je ne me lasse pas de ce que je découvre.

Et puis Anthea devient Adam. Chacun son boulet, à cette soirée. Et à croire que c’était Serdaigle qui nous portait la poisse, d’ailleurs ! Je ne lui cache pas les craintes que son pote bizarre de la soirée a fait naître en moi ce jour-là. Ils avaient l’air d’avoir des choses à partager, de bien s’entendre… J’ai eu l’impression de ne plus exister pour lui, comme si j’étais facilement remplaçable. Un gars étrange et pouf, c’est comme si je n’avais jamais été là. Qu’il ait été déçu, blessé, et tout, je veux bien le comprendre mais c’est comme si j’avais été puni pour quelque chose que je n’avais pas fait. « On a parlé environnement si mes souvenirs sont bons et de mon association avec Perrin. Il avait l'air intéressé par les causes que nous défendions et était soi-disant prêt à nous aider. Sauf que je n'ai jamais plus entendu parler de lui après. » Je fronce légèrement les sourcils. Je ne l’ai jamais revu, le gamin. Même pas croisé, rien qu’une fois, dans un couloir. En soi, ça me dérange pas, hein, qu’on se le dise, mais tout de même… Il y a beaucoup de gens qu’on a jamais revu. Ils sont sûrement jamais revenus, en réalité. Qui pourrait leur en vouloir ? « De toute façon, si on y réfléchit bien, il n'aurait pas pu te remplacer. Après tout, ce que j'aurais pu partager avec lui s'apparente à ce que je partage avec Perrin, alors il aurait pu plus faire de l'ombre à mon meilleur ami qu'à toi ! » Je ne peux retenir un sourire aussi rassuré qu’amusé. Je n’ai pas envie qu’on puisse me prendre ma place. Je l’aime, cette place. On en a trop chié l’un comme l’autre pour que je puisse la conserver pour la lâcher maintenant. Après, j’avoue que c’est difficile de rester confiant pour l’an prochain. Je suis certain qu’il pourrait trouver une personne merveilleuse qui prendrait soin de lui à la perfection, au point qu’il finisse par réaliser que je ne lui apporte pas grand chose. Mais je ne tente de balayer tout ça de mon esprit pour l’instant. Il nous reste encore six mois. « Rappelle-moi de jamais m’intéresser aux plantes, aux bestioles et tout ça, alors ! » Bon, ça n’était pas dans mes plans mais qu’importe ! Mais bon, dans tous les cas, c’est facile de prétendre des mois après que je ne risquais rien. Sur le coup, c’était beaucoup moins évident. Un gars bizarre voulait me piquer mon cavalier… « Quoi, tu n'as pas de don de voyance ?! Je suis déçu… » Je roule des yeux en souriant. Ben si, évidemment. Je suis un as de la Divination, tellement que j’ai même pas pris cette matière pour pas désespérer les autres devant mon talent incroyable ! Même que mes dernières prévisions s’apparentent à un « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants » tout ça tout ça. Les signes sont unanimes, c’est une vie merveilleuse et un bonheur total qui nous attendent. Je suis pas devin mais j’ai quand même envie d’y croire, rien qu’un peu. « Gna gna gna… » Sur quoi je lui tire la langue avec une maturité exemplaire et affiche une moue gentiment boudeuse.

On lâche nos souvenirs de l’an dernier pour s’intéresser à nos patronus. Ou plutôt à ce qu’il pourrait être, dans mon cas. J’avoue que je ne me suis jamais vraiment posé la question. Pourquoi faire ? Je sais très bien que je ne verrai jamais à quoi il ressemble en vrai. Il faut être sacrément doué pour réussir un truc comme ça, il paraît même que plein de sorciers expérimentés en sont incapables ! Alors moi, vous vous doutez bien… Mais je ne suis pas étonné d’apprendre que Milo le peut. Je ne le vois pas comme un môme surdoué, évidemment, mais je sais qu’il peut parvenir à faire tout ce qu’il veut. Qu’importe si ça lui prend deux jours ou six mois, il peut surmonter tous les obstacles. Forcément qu’il a réussi son sortilège, ne serait-ce qu’une fois. Il est doué. Et moi, bêtement, je suis fier. Il ira loin, j’en suis sûr. Je ne sais pas dans quoi, je ne sais pas comment, mais il ira loin. Quand je lui demande si Tybalt a eu l’air flatté d’être « son animal totem » en quelque sorte, ça le fait rire. Mon sourire s’agrandit légèrement, plus amoureux encore. Il a un rire adorable. « J'ai pas eu l'impression que ça l'importait vraiment, je crois que la friandise que j'avais dans la main était plus intéressante que mes propos. Mais peut-être que s'il le voyait, il se rendrait compte de ce que ça signifiait ! » Je hoche la tête en pouffant discrètement. J’imagine tellement le hibou plus intéressé par la bouffe que par l’exploit de son propriétaire. Comme quoi, les piafs, ça sert à rien. Oh, bien sûr, j’irai pas lui dire, il prétendrait que c’est pas un piaf, que c’est Tybalt, c’est pas pareil, blablabla, mais même si ça fait presque partie de la famille, ça reste un hibou. Juste un hibou. Non…? « Non mais l’ingratitude quoi ! » Il aurait dû lui faire la hola avec ses petites ailes, faire la danse de la joie, la pompom owl, j’en sais rien moi ! Lui montrer qu’il avait réussi un truc de ouf et qu’en plus il était grave touché d’être assez important pour lui pour devenir son patronus. Mais non… Y’avait à manger. Tsss… Adoptez des animaux qu’ils disaient… Tu parles ! J’en profite néanmoins pour glisser un commentaire sur la facilité de transplaner comparée au niveau de magie que requiert le sortilège de patronus. « Wouhai mais c'est moins dangereux… » L’air qu’il affiche ne trompe pas alors je hausse légèrement les épaules avec toute l’innocence du monde et laisse le sujet s’éteindre de lui-même. C’est pas plus dangereux qu’autre chose. Il pourrait très bien lancer un sort qui tourne mal ou je ne sais quoi. Un patronus violent, ça existe ? Qui s’en prend à son lanceur plutôt qu’à un détraqueur ?

Enfin, qu’importe. Je ne vais pas commencer à poser la question, loin de moi l’envie de le faire flipper pour que dalle ! À la place, je le dévore du regard, profitant bêtement de chaque seconde qu’il passe ici. J’ai envie de me souvenir de tout parfaitement, de pouvoir revivre chaque instant après son départ. Il repose finalement sa fourchette à son tour. On a pas mangé grand chose, ce soir… En même temps, il faut bien reconnaître que la soirée était un peu étrange, la tension parfois palpable… Un coup à nous couper l’appétit, et ça n’a pas loupé ! Tant pis. On se rattrapera demain. Enfin j’espère… J’ai pas envie que ses parents pensent qu’on l’a pas nourri pendant son séjour ici ! Vous imaginez s’ils lui interdisent de revenir parce qu’ils s’imaginent qu’on le traite mal ? L’horreur… « Et si tu me montrais ce que tu m'as promis ? » Je hoche automatiquement la tête sans même attendre la suite. « J'ai besoin de faire une pause dans le repas et j'ai très envie de voir tous tes souvenirs de jeunesse ! » Je repousse ma chaise et me lève presque aussitôt. « Je débarrasse ça vite fait avant. » J’attrape nos assiettes et disparais rapidement dans la cuisine. « Tu peux aller te vautrer dans le canapé en attendant ! » Je dois avoir l’air un peu débile à gueuler depuis la pièce d’à côté, mais ça me fait rire malgré tout. Je fais avec lui comme je ferais avec n’importe qui de ma famille, tout aussi classe et distingué, et ça me fait plaisir de le remarquer. Pas d’image à conserver rien du tout. Il me faut pas longtemps pour tout vider, ranger, et débarquer à ses côtés. En un rien de temps, je sors le DVD et le glisse dans le lecteur avant de me laisser tomber sur les coussins. Ça couine un peu. « Évidemment, pas le droit d’être jaloux de mon si grand talent ! » Au moins… Mon doigt appuie sur le bouton lecture et de merveilleux décors en carton peints durant nos séances d’arts plastiques apparaissent à l’écran. De gros nuages blancs en coton pelucheux collés sur un fond bleu foncé et plein de petites boîtes trouées éclairées par des lampes torches pour faire la ville lointaine et nous voilà en plein ciel, tout ça tout ça… Parce que c’était Noël et que l’essentiel de nos spectacles était dans le thème, forcément… Je glisse machinalement mon bras le long du dossier, autour des épaules de Milo. On entend Brady marmonner quelque chose, Gally qui rigole fort sur les genoux de Patrick qui tient la caméra, ce qui la fait bouger un peu. C’est loin d’être du grand art… Et après quelques mots balancés par une gamine déguisée en elfe du Père Noël, le traineau arrive sur la petite scène. Tiré par huit rennes identiques avec à leur tête Rudolph et son beau nez rouge qui brille (et qui ressemble finalement plus à celui d’un clown qu’à celui d’un renne)… Moi… Avec la queue et le serre-tête à bois… Magnifique. Ok, je suis difficilement reconnaissable, avec dix ans de moi et un truc lumineux qui me bouffe la moitié de la tronche. Mais c’est clairement la honte… Mais pour ma défense, je devais avoir huit ou neuf ans et c’était l’un des meilleurs rôles de la pièce…
Made by Neon Demon


DASHIELL
favourite flavoured sweets
raspberry amphetamines
Revenir en haut Aller en bas
Zola R. Shaw

Zola R. Shaw



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14622-zola-rylee-shawhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14638-zola-entre-l-amour-et-la-haine-il-n-y-a-qu-un-pashttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14700-zola-si-c-est-pour-faire-15-fautes-par-phrase-merci-de-m-oublierhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14701-zola-message-rapide-je-n-ai-pas-votre-temps

Arrivé(e) le : 05/01/2012
Parchemins rédigés : 8974
Points : 3
Crédit : Tashi Rodriguez
Année : 4ème année (14 ans)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Légilimens en devenir
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus:
Epouvantard:
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Left_bar_bleue2000/2000[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Azraël

[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty
Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 EmptyDim 27 Mai - 15:41


❝ Home is where you are ❞Dan & Milo

Une conne, ça je ne sais pas, disons que je ne suis pas arrivé au point de la détester à vie, autant être honnête, mais je ne la porte pas non plus particulièrement dans mon coeur. En fait je suis un peu au milieu, mitigé. Je ne sais pas trop quoi penser d'elle. D'un côté, elle a été une bonne copine à Narcissa, ce qui ne présage rien de bon si vous voulez mon avis. Mais en même temps, elle ne lui parle plus aujourd'hui, alors peut-être qu'il y a quelque chose à en tirer finalement. Je ne sais pas trop. Cette fameuse soirée, elle a été une vraie débile, ça je ne peux que confirmer, mais elle est venue s'excuser, alors ça rachète un peu ses fautes. Pas au point de les oublier, mais au moins d'essayer de passer au dessus. Je crois qu'on ne sera jamais ami tous les deux, mais disons que je n'ai pas forcément envie de la détester. Je crois que Dan ne l'aime pas trop, j'ignore réellement pourquoi, ni de quand ça date et je crois au fond que j'ai pas vraiment envie de le savoir. Il a le droit d'aimer et de détester les gens, sans que j'ai à savoir les tenants et les aboutissants d'une telle relation. Au fond, on ne va pas se mentir, c'est peut-être un peu rassurant, parce qu'on ne peut pas nier que c'est une belle fille. Esthétiquement parlant en tout cas il n'y a rien à redire. Après, son caractère gâche peut-être un peu le tableau. Je suis assez mitigé sur elle et au final, ce n'est pas très grave. Qu'on soit amis un jour ou non, c'est pas réellement un sujet extrêmement important dans ma vie. Je me suis très bien passé de sa présence jusque là, je peux continuer. "Une conne, je ne sais pas, mais disons qu'elle ne m'a pas trop donnait envie d'apprendre à la connaître, ça c'est sûr !" Dis-je sur le ton de la plaisanterie. Saint Milo, priez pour nous ! En vrai, j'aime pas détester les gens. Ca m'est arrivé, Tracy en était le bon exemple il fut un temps, Narcissa est un exemple idéal aujourd'hui encore, mais c'est pas un passe temps que j'apprécie plus que ça. Quand je déteste les gens, c'est qu'il y a vraiment des raisons. Tracy entraînait Dan dans ses conneries et ça me rendait malade. Narcissa est une conne, doublée d'une hypocrite et une menteuse de surcroit, mais tout le monde a l'air de trouver ça normal, c'est à n'y rien comprendre. Même Faith ne la déteste pas, c'est pour dire à quel stade on est arrivé ! Mais Anthea, en dehors d'avoir été idiote durant une soirée, elle ne m'a rien fait du tout, alors c'est vrai que je vais juste me contenter de ne pas chercher à la connaitre plus que ça, ça m'ira très bien !

Ses propos me font rire, vraiment. Il pourrait s'intéresser aux plantes, aux bestioles et à tout ce que j'aime, que ça ne changerait pas sa place dans ma vie. Parce que je sais qu'au fond, s'il s'y mettait vraiment, ça serait pour me faire plaisir et non pas par réellement passion. Je ne prétends pas qu'à force, il ne serait pas capable d'y prendre goût, mais ça partirait quand même de l'envie de me faire plaisir. Alors que Perrin ou Adam, ils aimaient déjà tout ça de base, ce sont des points qu'on a en commun, c'est encore différent. Je ne sais pas si les gens pourraient comprendre la nuance, mais moi je la vois très clairement. Et puis, pour être honnête, aujourd'hui, je n'arrive pas à imaginer ma vie sans lui. Peut-être qu'avant qu'on tombe vraiment amoureux, j'aurais facilement pu tourner la page, là définitivement pas. S'il venait à me plaquer, je serais au bord du gouffre et j'ignore si je serais capable de me relever. Ma grand-mère prétend que si, que ça me prendra du temps et que ça me rendra très malheureux, pendant peut-être longtemps, mais je finirai par oublier, aller de l'avant, comme tout le monde. Je me doute qu'elle a certainement raison, mais j'aime pas l'idée. Tout comme j'aime pas l'idée qu'il puisse me plaquer un jour. Alors je n'y pense pas trop, histoire de ne pas me plomber le moral avec ça, j'aurai largement le temps d'avoir peur l'an prochain pour me ranger les sangs maintenant. "Tu peux t'y intéresser mon ange, mais je sais que tu le ferais pour me faire plaisir et t'auras certainement jamais la même passion que moi pour tout ça ... encore que ... il faudrait tester pour voir !" Dis-je en plaisantant. Je ne pense sincèrement pas qu'il serait capable de vraiment s'intéresser aux bestioles, comme il le dit si bien, parce que je sais qu'il en a peur. Après, je ne suis pas mieux loti que lui de ce côté là, je ne suis pas des masses rassuré quand je suis en face d'un animal, mais je déteste l'idée qu'on puisse leur faire du mal. Si, comme moi, tu en as peur, fous leur la paix et laisse les vivre ces pauvres bêtes, elles ne t'ont rien demandé ! Voilà comment je vois les choses de mon côté. Mais il pourrait s'intéresser aux plantes, il ne risquerait pas grand chose, selon les plantes qu'il choisit ! Mais bon, je ne me fais pas beaucoup d'illusion, je sais que c'est pas trop son truc tout ça et ce n'est pas un drame, je peux vivre ma passion seul, je suis un grand garçon !

"De toute façon, si on y réfléchie bien, il n'aurait pas pu te remplacer. Après tout, ce que j'aurais pu partager avec lui s'apparente à ce que je partage avec Perrin, alors il aurait pu plus faire de l'ombre à mon meilleur ami qu'à toi !" Dis-je en plaisantant. Après, je le pense vraiment. Non pas qu'il aurait pu si facilement remplacer Perrin, il aurait vraiment fallu du temps pour ça, mais je suppose que c'est possible. Avec Perrin, on n'est plus aussi proche qu'avant. Je l'adore, cela va s'en dire, mais cette année, il y a un fossé qui s'est créé entre nous. J'aime à croire que c'est que temporaire et pas insurmontable mais je ne sais pas, parfois je me dis qu'on ne retrouvera jamais notre complicité d'avant. Et parfois je me demande si j'en ai vraiment envie. C'est peut-être qu'une phase et que ça n'arrivera jamais, mais qui sait... Je me moque gentiment de lui en lui disant que j'étais étonné d'apprendre qu'il n'avait pas de pouvoir divinatoire et en garçon extrêmement mature, il me tire la langue, ce qui me fait rire. J'aime ces petits moments entre nous, où on est nous même, sans chercher à feindre d'être quelqu'un d'autre.

On parle ensuite de patronus. J'ai réussi à faire le mien une fois lors du cours mais je ne suis pas sincèrement sûr d'y parvenir de nouveau. Pour être honnête, j'ai jamais cherché à en faire d'autres, je ne me suis jamais vraiment dit que ça me servirait un jour, j'aime à croire que je ne me retrouverai jamais contre un ennemi, comme les détraqueurs. Mais en même temps, je ne pensais pas tombé face à des mangemorts et j'ai vite découvert que la vie peut parfois être surprenante, dans les bons, comme dans les mauvais côtés. Je ne pensais pas vivre tout ce que j'ai vécu, si on m'avait dit que je subirais plusieurs fois des Doloris ou que mon propre frère prendrait le fouet pour me battre devant l'ensemble de l'école, je ne l'aurais pas réellement cru ... et pourtant ! Alors peut-être que ce n'est pas une si mauvaise idée que de revoir ce sort, histoire que si un jour j'en ai vraiment besoin, je puisse le réaliser sans trop de mal. On peut rêver, non ? En théorie je ne suis pas trop mauvais pour lancer des sorts. Autant je suis une quiche en métamorphose, autant j'ai de bonnes aptitudes pour lancer des sortilèges. J'aime bien la réaction de Dan face à la non réaction de Tybalt. Je ne dis pas qu'au fond de moi, je n'entends pas une petite voix rouspéter parce que Tybalt n'es pas ingrat et que c'est le meilleur hibou de l'univers et que personne ne le critique, mais au delà de cette voix, ça me fait rire. "Je l'ai trop chouchouter, il ne pense qu'à lui et à son ventre !" Je ne le pense pas vraiment, mais pour la plaisanterie Tybalt me pardonnera. Bon après, c'est vrai qu'il pense beaucoup à son ventre, mais je sais qu'il m'est très fidèle et qu'il sait très bien qui est son maître ! Mais c'est vrai que ce genre de choses, c'est pas vraiment ce qui l'intéresse le plus et je suis sûr que c'est un reproche qu'on pourrait faire à beaucoup d'humain ! Je doute que tout le monde trouve ça génial que j'ai réussi à faire un patronus, en tout cas pas autant que Dan peut trouver ça bien. Mais au fond ça me va, j'aime bien l'idée que quoi que je fasse, il trouve ça bien et le valorise. Il me rend spécial, sans que j'ai grand chose à faire et j'aime bien l'idée. Je sais que je fais pareil de mon côté, c'est certainement pour ça que je ne trouve pas ça désagréable.

Je lui propose de s'en arrêter là pour le repas, le temps d'une pause et de regarder le dvd dont il m'a parlé, sur le spectacle de son enfance. Je veux absolument voir ça, depuis le temps qu'on en parle ! Il se lève pour débarrasser et je me retrouve un peu con à ne pas savoir ce que je dois faire. Est-ce qu'il a besoin d'aide ? Est-ce qu'il veut se débrouiller tout seul ? Moi ça ne me dérange pas de mettre la main à la pâte, bien au contraire ! "Tu veux que je t'aide à faire quelque chose ?" Lui criais-je presque à moitié du salon pour qu'il m'entende dans la cuisine. Il me répond en me disant que je peux me vautrer dans le canapé en attendant. Visiblement il n'a pas besoin d'aide alors je lui obéis docilement. "D'accord !" Lui répondis-je simplement, en me dirigeant vers le canapé. Je n'eus pas beaucoup de temps à attendre qu'il finit par émerger de la cuisine pour s'installer à mes côtés. Il met le DVD et nous voilà en train de regarder une scène de son enfance. On pourra dire tout ce que l'on veut des moldus, ça c'est quand même merveilleux. Je n'y étais pas, on ne se connaissait pas, mais aujourd'hui encore, je peux voir cette petite partie de sa vie, comme si j'y étais aussi. C'est incroyable. Le décor est placé, on sent que ce sont des enfants qui l'ont fait, mais je trouve ça très bien fait pour être honnête, je n'aurai certainement pas mieux fait. Je n'ai jamais assisté à un spectacle de l'école, je suis scotché à la tv, en train de regarder la scène qui se déroule devant moi. J'entends les voix de sa famille à côté, la caméra bouge un peu, c'est tellement incroyable. Il apparaît bientôt, avec son nez rouge et ses deux cornes sur la tête. C'est très con mais je suis tout ému de voir mon amoureux, enfant, jouer devant mes yeux. Ca ne devrait pas me faire cet effet et pourtant je me sens tout émotionné, les yeux pétillants et je ne peux m'empêcher de chercher une de ses mains pour la glisser dans la mienne. Je reste silencieux, tout le long du film, ne pouvant décrocher mes yeux de la tv.

©️ 2981 12289 0



Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's
Revenir en haut Aller en bas
Dashiell Dashner

Dashiell Dashner



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14517-dashiell-good-boyhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14534-dashiell-l-amitie-c-est-comme-une-bouteille-de-vin#294783https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14535-dashiell-flemme-de-lire#294785https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14536-dashiell-tout-petits-mots#294786

Arrivé(e) le : 03/06/2015
Parchemins rédigés : 10508
Points : 14
Crédit : (c)
Année : 5ème année - 15 ans

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Né-Moldu
Pouvoirs spéciaux:
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Un chiot golden retriever
Epouvantard: Une meute d'oiseaux en plein vol
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Left_bar_bleue2000/2000[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?:

[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty
Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 EmptyJeu 31 Mai - 12:03


home is where you are
Milo & Rioghbhardan

Il y a des gens que j’apprécie sincèrement et puis il y en a d’autres avec qui le courant passe beaucoup plus difficilement, pour ne pas dire pas du tout… C’est le cas avec Anthea. Je n’ai jamais vraiment cherché à faire changer les choses. On ne s’aime pas, fin de l’histoire. Et ce passage étrange et désagréable de cette soirée n’y est sûrement pas pour rien. Elle ne m’a rien fait, en soi, rien de dramatique et d’insurmontable, mais ça ne fait rien. Elle l’a atteint, lui, et ça me suffit amplement pour me conforter dans l’idée qu’elle craint. « Une conne, je ne sais pas, mais disons qu'elle ne m'a pas trop donnait envie d'apprendre à la connaître, ça c'est sûr ! » Sa réponse me tire un sourire amusé. Est-ce qu’il est vraiment capable de dire du mal de quelqu’un ? J’en sais fichtrement rien ! Je ne me souviens pas l’avoir entendu le faire bien souvent. Tout le monde semble avoir des bons côtés à ses yeux et ceux-ci priment visiblement sur le reste. C’est mon Milo dans toute sa splendeur. Je me contente de hausser vaguement les épaules sans rien répliquer. J’aime bien l’idée qu’il n’ait pas envie de connaître les jolies filles de l’école. C’est pas que j’ai pas confiance mais plus il en reste loin, mieux je me porte. Tant que ses amies se limitent à Atwood, aussi débile soit-elle, je me sens pas franchement en danger. Ça m’enquiquinerait que ça change. Surtout cette année. Surtout alors qu’il me reste qu’une poignée de semaines à passer à l’école. J’ai du mal à virer cette idée de mon esprit ces derniers temps. À la fin des vacances, ce sera la dernière fois de ma vie que je prendrai le Poudlard Express en direction du château. Après, ce sera fini pour toujours. Je retiens un soupir mal à l’aise et reprends la conversation comme si de rien n’était…
À Anthea succède Adam, même maison, même problème. À peu de chose près. Je raconte une énième bêtise à laquelle il rit et j’en profite pour l’admirer tendrement. Il est beau, quand il rit. Il est beau tout le temps, d’accord, mais quand il a l’air de passer un bon moment, il l’est plus encore. J’aime les larges fossettes qui mangent son visage, son sourire immense, la musique qu’il nous offre et qui donne immanquablement envie de rire aussi. Je ne me lasse pas. Je ne me lasserai probablement jamais. « Tu peux t'y intéresser mon ange, mais je sais que tu le ferais pour me faire plaisir et t'auras certainement jamais la même passion que moi pour tout ça... encore que... il faudrait tester pour voir ! » Woh woh woh ! Je le vois venir, là ! On va rien tester du tout ! Pour un peu que je dise que ça me passionne toujours pas, il serait capable de me répéter à longueur de temps que c’est parce qu’on a pas assez testé et que ça finira par venir. Je lui adresse un regard suspicieusement amusé. C’est difficile de ne pas sourire face à une telle bouille. « Naaaaan… T’inquiète. Je sais que t’as raison. J’aurais jamais la même passion que toi pour tout ça. Pas la peine de tester puisqu’on le sait tous les deux ! » L’innocence même se peint sur mes traits avant que je ne me mette à glousser comme un con.

Finalement, il se laisse aller à me confier qu’il a déjà réussi l’exploit de faire un patronus corporel. Il n’en faut pas plus pour que je m’extasie totalement. Ça ne fait que prouver à quel point il est doué. J’en avais jamais douté, de ça, mais lui si… Alors ça me fera une preuve de plus à lui ressortir en cas de besoin. J’aimerais bien qu’il ouvre les yeux, rien qu’une fois, et qu’il se voit comme il est réellement. Je ne dis pas que je suis parfaitement objectif et peut-être que j’ai tendance à le surestimer de temps en temps mais il fait absolument tout le contraire ! Ce serait bien qu’il prenne conscience de ses capacités, qu’il réalise qu’il est doué. Enfin qu’importe… Toujours est-il que c’est Tybalt qui est le patronus en question et que Monsieur s’en fout royalement. Non mais quel animal en carton ! Il aurait pu faire un petit effort et avoir l’air enthousiaste. Même si c’était juste le temps qu’on lui file à bouffer et plus rien en avoir à secouer après. D’abord faire plaisir à Milo, ensuite manger et après on s’en fout. Mais non… Visiblement, c’est trop demander. Il baisse dans mon estime, ce hibou ! « Je l'ai trop chouchouté, il ne pense qu'à lui et à son ventre ! » Je hoche doucement la tête comme si j’approuvais totalement. C’est pas vrai, en réalité. Je ne pense pas qu’il soit « trop » chouchouté. Il l’est, c’est un fait, mais dans la norme quoi. C’est presque si Milo n’a pas fait une crise cardiaque quand on lui a appris que Chucky n’avait un peu trop nourri lors de son passage à la maison. (Pour notre défense, il n’avait qu’à pas mettre plus de bouffe qu’il fallait lui en donner, comme si on s’y connaissait en hiboux, nous !) Mais c’est clair qu’il est loin d’être malheureux, comme piaf. C’est toujours attendrissant de les voir tous les deux. Ils ont l’air affreusement proches et de tenir vraiment l’un à l’autre. Je savais même pas que c’était capable d’avoir de l’attachement pour quelqu’un, les hiboux. Comme quoi… « Il faudrait changer ça. Avoir la vie un peu plus dure, ça pourrait pas lui faire de mal, à ta bestiole ! » J’imagine d’ici son air outré rien qu’à l’idée que j’ai pu émettre de torturer son pauvre amour à plumes ! J’essaye de garder mon sérieux mais ça n’est pas vraiment chose facile.

On finit par mettre un terme à notre dîner. De toute façon, ça sert à rien d’insister, je crois. J’espère quand même que ça lui a vraiment plu et qu’il ne regrette pas que je me sois risqué à jouer les apprentis cuistots pour la soirée. C’était mangeable, c’est au moins ça. Je me lève rapidement et attrape nos assiettes encore à moitié pleine avant de disparaître loin de lui. « Tu veux que je t'aide à faire quelque chose ? » J’ai envie de lui dire qu’il peut faire ce qu’il veut, qu’il peut me suivre ou me donner un coup de main sans me demander mon accord avant, lui rappeler qu’il est chez lui autant que je suis chez moi mais je doute que ça soit très utile. On parle de mon copain quoi… C’est sûrement la personne la mieux élevée que je connaisse, avec des bonnes manières à la pelle et sûrement bien du mal à prendre ses aises chez qui que ce soit. Je dis d’aller s’installer en attendant. J’en ai de toute façon pas pour longtemps et je peux me dépatouiller tout seul avec deux assiettes. Mais quand même, il pourrait faire sa vie, ici, il a le droit. D’autant plus qu’il n’y a que nous et qu’il ne risque pas de déranger grand monde. « D'accord ! » J’entends la chaise bouger et je me dépêche d’autant plus. J’ai pas envie de rester loin de lui bien longtemps. Je veux qu’on profite de cette première soirée de vraies vacances, me coller à lui jusqu’à ce qu’on soit obligés de s’éloigner un peu. Alors en un rien de temps, le DVD est glissé dans le lecteur et je retrouve sa chaleur. Je m’attends à ce qu’il me charrie gentiment mais rien. Pas un mot. Le troupeau se serait fait un plaisir de se foutre de moi depuis longtemps. Au lieu de ça, il attrape doucement ma main et la serre dans la sienne. J’en caresse tendrement le dos avec mon pouce. Je lui lance de nombreux regards à la dérobée, un peu idiot face à son silence. Il ne détache pas les yeux de l’écran et a l’air un peu chamboulé. Je le trouve adorable. Je ne m’attendais pas à ça. Un soupir de bien-être m’échappe. Le spectacle dure une bonne vingtaine de minutes, pas les mieux utilisées au monde si vous voulez mon avis, et après un salut tout ce qu’il y a de plus professionnel (si on oublie la gamine qui s’est pris les pieds dans un fil et s’est rétamée de tout son long sur la scène), toute ma classe disparaît dans les coulisses et les épais rideaux rouges se referment doucement. J’appuie machinalement sur pause. J’ai tenu ma promesse, au moins. « Merveilleux, hein ? » C’est juste un souffle, comme si je craignais de le déranger ou de gâcher ce moment calme et étrange. Presque timidement, ma main abandonnée le long du dossier depuis que je me suis installé s’aventure dans son cou. « Nos parents se tapent au moins quatre spectacles comme ça par an, tous les ans depuis douze ans, je sais pas comment ils font pour tenir… »
Made by Neon Demon


DASHIELL
favourite flavoured sweets
raspberry amphetamines
Revenir en haut Aller en bas
Zola R. Shaw

Zola R. Shaw



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14622-zola-rylee-shawhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14638-zola-entre-l-amour-et-la-haine-il-n-y-a-qu-un-pashttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14700-zola-si-c-est-pour-faire-15-fautes-par-phrase-merci-de-m-oublierhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14701-zola-message-rapide-je-n-ai-pas-votre-temps

Arrivé(e) le : 05/01/2012
Parchemins rédigés : 8974
Points : 3
Crédit : Tashi Rodriguez
Année : 4ème année (14 ans)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Légilimens en devenir
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus:
Epouvantard:
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Left_bar_bleue2000/2000[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Azraël

[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty
Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 EmptyMar 5 Juin - 9:46


❝ Home is where you are ❞Dan & Milo

Je n'aime pas la terre entière, il ne faut pas exagéré, mais disons que je n'aime pas détester les gens. Ils sont assez rares ceux que je ne peux vraiment pas voir en peinture et j'estime qu'ils vont trop loin dans leurs agissements pour que je puisse leur trouver quoi que ce soit qui pourrait rattraper le tout. Pour le moment, Anthea n'a pas été assez garce avec moi pour que j'en arrive à cette extrémité. Après tout, on ne se connaît pas, je suppose qu'on peut mettre ça sur le compte d'une méprise, même si c'est un peu exagéré de dire ça comme ça. Parfois elle peut apparaitre comme sympathique, parfois non. Ce jour là, très clairement, elle n'était pas dans son meilleur jour. J'ai jamais cherché à avoir des explications auprès d'elle. J'aurai pu, mais je crois que je n'en avais pas envie, l'humiliation était encore trop fraîche à mes yeux pour avoir envie de comprendre pourquoi elle eut ce genre de comportement. Il y a des gens avec qui on est proche et d'autres non. Des gens qui nous donnent envie d'aller plus loin, d'apprendre à les connaître, de changer notre façon de voir les choses, rien que pour eux. Et il y a des gens qui n'apparaissent comme pas assez importants pour avoir envie de faire le moindre effort. Je vivais très bien sans elle dans ma vie, je suppose que je pourrais continuer comme ça encore longtemps ! Et je crois qu'il en est de même pour Adam, à qui je n'avais pas pensé depuis longtemps. Il était gentil, un peu spécial, mais pas méchant pour un sous. On aurait pu bien s'entendre, devenir ami, il a choisi de rester à l'écart, je n'ai pas cherché à le retenir et aujourd'hui, nous sommes deux inconnus. J'ignore même s'il est encore dans le château, c'est pour dire. Visiblement, ça arrange les affaires à Dan, il a toujours ressenti une certaine forme de jalousie envers lui, sans que je comprenne vraiment pourquoi. Je ne vois pas comment il aurait pu le remplacer. Certes, je regarde cette histoire avec les yeux d'un garçon amoureux mais même en essayant de rester objectif, je ne vois pas comment il aurait pu remplacer Dan dans ma vie. Après, peut-être que j'ai tort, mais j'aime à croire que le seul garçon qui arrivera à me faire tourner la tête, c'est celui qui me fait face en cet instant et qui me sourit. "Ahahah ... C'est pas grave, tant que j'arrive à te faire planter des trucs de temps en temps moi ça me va !" Dis-je en plaisantant. Je ne m'attends pas à ce qu'il se prenne de passion pour la botanique ou qu'il décide lui-même de s'occuper du jardin, quand on en aura un. Mais j'aime l'idée qu'on pourrait s'en occuper ensemble, l'arrosant ou en ramassant nos légumes. Ca ne sera certainement pas la meilleure activité pour lui et il ira peut-être un peu à reculons, mais j'aime à croire qu'il y prendra un peu de plaisir, juste parce que ça me plait de le faire avec lui ! Oui je sais, ce n'est pas demain la veille qu'on aura un jardin, mais j'ai le droit de rêver, non ?

Je prends un air choqué et peut-être qu'au fond, je l'étais un peu. Je sais que ce n'est qu'une plaisanterie et je sais qu'il ne ferait jamais de mal à Tybalt, mais là y'a mon instinct protecteur qui se met en marche et c'est plus fort que moi. Non, on ne rend pas la vie plus dur à mon hibou et ce n'est pas qu'une vulgaire bestiole ! C'est Mon Tybalt, un hibou grand dur très intelligent et fidèle que je protégerai au péril de ma vie. Et ce qui pouvait n'être que des mots il y a quelques années sont devenus vrais aujourd'hui. Je protégerai vraiment Tybalt au péril de ma vie et qu'importe que les gens trouvent ça débile, parce qu'ils estiment que ce n'est qu'un simple hibou. En quoi la vie d'un animal a moins d'importance que la vie d'un être humain ? S'ils ne peuvent pas se débrouiller tout seul, alors on doit les laisser mourir ? Non, je ne suis pas d'accord ! Quand je l'ai pris sous mon aile, j'ai promis d'en prendre soin, de veiller sur lui et de le protéger. Et s'il faut que je me mette en danger pour lui, alors je le ferai. Et c'est certainement pour ça que j'ai compris les raisons de Maddison et que je ne lui en n'ait pas voulu quand elle est sortie du château pour aider sa chouette. Comment lui en vouloir d'un geste que j'aurai pu faire moi-même ? D'accord, ça nous a valu beaucoup d'ennuis, mais dans l'histoire, j'avais plus de peine pour elle, qui souffrait parce que je n'avais pas été capable de l'aider, plutôt que de la colère à son encontre de souffrir par sa faute. Ce n'est pas elle qui tenait la baguette que je sache et elle a souffert autant que moi. Alors oui, c'est certainement parce que je comprenais trop bien ses raisons que je l'avais prise sous mon aile et qu'aujourd'hui, j'avais beaucoup d'affection pour la jeune fille."Non ! Le pauvre n'a rien fait pour mériter ça !" Dis-je en prenant mon air de chien battu ! Je pense qu'il a assez souffert comme ça l'an dernier, où les autres l'ont intercepté pour lire ma correspondance avec Liu. Je l'ai empêché de sortir les soirs, ayant trop peur qu'il lui arrive quelque chose. Dans un sens, lui aussi était prisonnier de ces monstres. Alors je n'aspire pas particulièrement à lui rendre la vie difficile aujourd'hui, alors qu'il n'y a pas de raison. Bien entendu, je suis conscient que Dan plaisante, mais malgré tout, je ne peux nier qu'il a touché une corde sensible. Mon pauvre Tybalt ! J'esquisse un sourire malgré tout, ne pouvant résister à l'envie de lui sourire alors qu'il me souriait à son tour !

On décide de couper court au repas pour s'installer devant la tv, non pour s'abrutir devant une émission débile, mais pour regarder un spectacle d'enfance de Dan. Il me l'avait promis, je suis donc plus que ravie de pouvoir voir ce que cela donne. Je me connais, je sais que je suis très émotif, mais je ne pensais pas à ce point là, je dois bien l'avouer. Dès que la vidéo commence, je ressens le besoin de sentir la main de Dan dans la mienne et les caresses qu'il me prodigue sur le dos de ma main, avec son pouce, me plaisent beaucoup. Je regarde la vidéo en silence, totalement admiratif. Dan est là, devant moi, avec quelques années de moins, récitant un texte apprit par coeur, au milieu d'autres enfants. C'est très émouvant de le voir se mouvoir, s'appliquer comme il le fait, pour bien réciter correctement et faire les bons gestes. On est loin de la comédie française, je vous l'accorde, mais ces enfants s'appliquent pour faire comme on leur a appris et pour rendre fière leurs parents. Et si moi, dans mon canapé, des années plus tard, j'arrive à être fière de ce petit garçon, alors j'ose imaginer ce que ressentent les gens qui tiennent la caméra. La vidéo se finit, bien trop tôt à mon goût. C'est merveilleux cette technologie moldue, qui permet de capter des moments importants de la vie. Je finis par me détacher de la tv pour faire face à mon Amoureux, encore sous le coup de l'émotion. "La fierté de voir leurs enfants se produire sur scène très certainement ! On sait tous que ce n'est jamais du grand art, mais ce ne sont que des enfants, qui font de leur mieux pour rendre fière leurs parents. Moi je trouve ça beau !" Des pièces de théâtres inutiles, j'en ai fait dans ma vie. Pas à l'école, puisque je n'y suis jamais allé, mais chez moi, au manoir. Ma mère nous faisait apprendre des scènes et avec mes frères, ma soeur, mon cousin et ma cousine, on essayait de les jouer du mieux qu'on le pouvait. Quand on était gosses, ça nous amusait, parce qu'on existait aux yeux de ma mère et qu'on la voyait être fière de nous. Mais au fil du temps, ça devenait moins drôle, parce qu'elle devenait de plus en plus exigeante, oubliant qu'on était que des amateurs et que tout Londres ne viendrait jamais nous voir jouer .... comme ses pièces en général ! Mais j'aurai aimé me produire sur scène, rien qu'une fois. Ressentir le trac de louper une réplique devant des centaines de personnes, de porter fièrement un costume ridicule et de pouvoir savoir mes parents, perdu dans le noir, à me regarder moi, comme si j'étais l'une des grandes merveilles du monde. "Tu avais quel âge ?" Lui demandais-je, curieux.

©️ 2981 12289 0



Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty
Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) [Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande) - Page 2 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
[Année 2023-2024] (Terminé) Home is where you are — MILO & RIOGHBHARDAN (Lucan, Irlande)
Page 2 sur 3Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant

Sauter vers: