Soirée Pouffy

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Soirée d'accueil : Retrouvailles, rencontres et bonne bouffe

La soirée était censée être une soirée chaleureuse de retrouvailles et de plaisir pour la panse. Elle avait surtout été chaleureuse pour la gorge en feu avec laquelle Felicia s’était retrouvée. Son appétit n’était déjà pas terrible en cette rentrée, que sa vie se soit vue attentée par un pauvre petit-four, elle avait mal digéré l’idée, c’était peu dire. Si on oubliait la gorge éreintée du presque étouffement qu’elle avait subi, la cage thoracique à moitié écrasée par quelqu’un qui avait voulu l’aider, la migraine qui pointait le bout de son nez après s’être cognée la tête sur le bord de la table, on pouvait dire que Felicia était physiquement en forme. Psychologiquement, ça restait encore à déterminer. Entre vouloir brûler des livres de Rita Skeeter, ne plus savoir articuler une phrase débile pour fausser la compagnie à quelqu’un, ou tout simplement être venue, on ne pouvait pas dire que ça tournait rond dans cette petite caboche. La poufsouffle en ferait des cauchemars cette nuit, c’était sûr ! Ce n’était pas faute d’y avoir mis de la bonne volonté. En fait, tout ici respirait la bonne volonté. Les préfets de la maison avaient vraiment fait leur maximum pour rendre cette soirée possible ; le garçon plus âgé qui avait voulu l’aider était digne de confiance du peu qu’elle en voyait - elle s’en voulait presque d’être partie comme elle l’avait fait - ; les rires, les éclats de voix, les discussions virulentes ; tout sentait la joie de vivre. On aurait pu la palper. La soirée des poufsouffle était un succès jusqu’à présent - si Felicia oubliait son petit incident, de son côté ce n’était pas une franche réussite. Néanmoins, malgré toute son énergie qui avait été vidée par ce qu’il s’était passé, elle renonça à jeter l’invitation qu’elle tenait en main. Non seulement elle n’en avait pas la force, mais après une énième grosse expiration, Felicia redevint un peu plus raisonnable. Il n’allait pas partir pour ça, la soirée venait à peine de commencer. Elle pouvait bien en supporter un petit plus.

Se tenir près de la cheminée lui asséchait la gorge. Felicia s’apprêtait à finir son verre avant qu’une élève plus jeune qu’elle vienne l’interrompre. Un vrai moulin à paroles. « Salut ! Comment tu t’appelles ? Moi, c’est Jade, j’ai douze ans, et je suis en deuxième année. Tu t’amuses bien ? Y a une bonne ambiance moi je trouve, même si je pense que ça aurait été mieux dehors mais après c’est mon avis personnel hein. J’ai vu que tu avais l’air de tousser et tout, tout à l’heure, t’avais avalé de travers ? Ça a l’air bon ce que tu bois ! J’peux voir quel goût ça a, dis ? » Elle avait tout débité d’une traite. Felicia devait sûrement avoir les yeux écarquillés de surprise. Comment pouvait-elle parler aussi vite, en dire autant sur elle à une inconnue, et tout ça aussi facilement ? C’était impensable pour Felicia. Elle n’eut même pas le temps de penser à une réponse qu’elle enchaîna après avoir bu dans le verre qu’elle lui avait subtilisé. « Trop bon ! J’peux aller faire goûter à mon ami Lowell qui est là-bas ? C’est un garçon super, et entre nous, il m’a dit qu’il t’aimait bien ! Tu devrais tenter ta chance je pense. » Et elle partit aussi rapidement qu’elle était apparue. « Il y a des verres partout, tu pouvais très bien en prendre un sur la table au lieu de me piquer le mien. Je ne connais pas ton Lowell et il ne doit pas me connaître, je doute donc qu’il puisse bien m’aimer. » répondit-elle, mais la réponse ne franchit jamais ses lèvres et il était trop tard. De toute façon, les choses commençaient à évoluer dans la salle commune des jaune et or. « JE VOUS PROPOSE QU’ON PASSE À TABLE ?! IL N’Y A PAS DE PLACE ATTRIBUÉE, CHACUN S’ASSOIT OÙ IL VEUT. » Felicia quitta son poste près de la cheminée.

Elle s’avança vers les bancs installés le long des tables. Elle essaya de se mettre non loin du garçon qu’elle avait lâchement laissé tout à l’heure. Elle n’aimait pas se sentir redevable envers quelqu’un, mais c’était ce qu’elle était depuis qu’elle était partie. Même si c’était leur directeur de maison qui avait fait le dernier geste salvateur, qu’il lui avait écrasé les côtes, cela partait d’une bonne intention. Très bonne intention. Et elle s’était enfuie comme un sac. Sa fierté avait été réduite en miettes depuis qu’elle avait posé son pied sur la dernière marche de l’escalier pour venir. Elle n’était plus à ça près. De plus, sauver une vie sans y réfléchir à deux fois, elle n’était pas prête d’oublier ça. « Merci... Pour tout à l’heure. » Elle l’espérait qu’il l’est entendu. Felicia ne l’avait pas vraiment regardé dans les yeux et n’avait pas parlé bien fort, mais c’était sincère.

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Les Poufsouffle

Soirée d'accueil : Retrouvailles, rencontres et bonne bouffe

Oh mon dieu, oh mon dieu, oh mon dieu… Je suis affreusement en retard à la soirée de rentrée des Poufsouffle, c’est une catastrophe ! Pourtant, je n’avais pas grand-chose à faire à part descendre les escaliers pour me retrouver parmi tous les jaunes et noirs mais visiblement c’était trop me demander. Je me suis fourrée dans une galère monstre et alors que j’entends les bruits enjoués de la soirée qui se déroule en bas, je suis toujours dans mon dortoir, à moitié en train de paniquer. Pourtant, tout cela partait d’une bonne intention, je voulais mettre une jolie robe pour que Milo me remarque un peu pendant la soirée. J’étais toute contente à l’idée de le revoir, il est tellement gentil, patient, dévoué… Parfait, en quelques sortes, que je me suis mis un peu la pression pour être à la hauteur. Du coup, j’ai sorti une de mes plus jolies robes tout en gardant les plus habillées pour les jours de bal. Sauf qu’au moment de l’enfiler, je me suis rendu compte qu’elle avait un trou, un tout petit trou de rien du tout… En soit, rien de grave, je pense que personne ne l’aurait remarqué si je l’avais porté comme ça tout au long de la soirée, mais moi ça me dérangeait de retrouver Milo avec une robe à trou, alors je me suis dit que ce serait rigolo d’essayer un sortilège pour réparer ma robe. En plus, je pourrais dire à mon préfet que j’ai réparé ma robe toute seule comme une grande et ça, c’est un super bon sujet de conversation pour débuter la soirée. Sauf que je crois que j’ai un peu surestimé mes capacités pour le coup puisque la trop jolie robe que je voulais porter git actuellement, en lambeaux, sur le dessus de mon lit. J’ai dissimulé la catastrophe à Jade et je lui ai dit que je la rattraperais, mais les minutes passent et je suis encore et toujours là. Honnêtement, j’ai cru que je pourrais réparer la catastrophe toute seule, que ce serait facile et qu’il fallait que je me concentre un peu plus mais finalement le trou s’est élargi, élargi, élargi et élargi encore jusqu’à ce que ma super jolie robe ne ressemble plus à rien du tout. J’ai envie de pleurer devant le désastre dont je suis la cause mais j’ai conscience que je n’en ai pas le temps. Il faut que je me bouge où je vais louper toute la soirée de rentrer. Et si je loupe cette soirée, Milo va croire que je ne l’aime pas et que je ne peux pas faire un effort pour être présente aux événements qu’il organise. Et puis, il y a Niamh aussi, même si elle est moins importante que mon Milo à moi, à mes yeux. Je veux faire honneur au travail des deux nouveaux préfets et ce n’est pas en me lamentant au traitement cruel que j’ai infligé à ma pauvre petite robe que je vais réussir à trouver une solution. Je dois réfléchir, et vite, ou alors je vais devoir présenter mes excuses à tous ceux que j’ai laissé tomber jusqu’à la rentrée de l’année suivante.

Des solutions, il n’y en a de toute façon pas trente-six, je dois changer de tenue puisque j’ai détruit la mienne. Au pire, je demanderai à un élève plus âgé et expérimenté de me filer un coup de main pour ça, je suis sûre que ce doit être un sortilège plutôt facile à maitriser avec un peu d’expérience. Et je sais que je vais demander ça à Keagan parce qu’il sera incapable de me refuser ce petit service, surtout si je lui expliquer à quel point je tenais à cette robe. Mais pour pouvoir demander quoi que ce soit, il faut que je me change et que j’aille à cette soirée, et vite. Je range les restes du massacre qui vient de se dérouler dans une boite à chaussure que je glisse sous mon lit, tel une criminelle en train de dissimuler l’acte cruel qu’il vient d’accomplir puis rentre littéralement la tête dans mon armoire en quête d’inspiration. Quelques minutes plus tard, une autre robe un peu différente de celle préalablement choisie devient l’heureuse élue et même si je ne suis pas ravie d’avoir dû me rapatrier sur un second choix, elle fera l’affaire. En plus, elle est jolie ma robe, toute rouge et fluide, je suis sûre que ça leur plaira à tous. Je m’habille en quatrième vitesse, tente tant bien que mal d’arranger un peu mes cheveux et enfile au hasard une paire de ballerines de couleur sombre. J’entends d’ici ma mère dire que je pourrais faire un peu plus d’effort mais désolée maman je n’ai plus le temps, j’avais prévu de faire des efforts à l’origine, je te jure ! Je jette un rapide coup d’œil dans le miroir et descends enfin les escaliers, presque sur la pointe des pieds, essayant tant bien que mal de ne pas trop me faire remarquer. Lorsque j’arrive dans la salle commune, je constate avec horreur que mes camarades sont déjà installés autour de la table et ne pourront donc pas louper mon arrivée tardive. Je cherche vaguement Milo du regard, mais comme je ne le vois pas, je décide de m’assoir sur la première chaise de libre, désireuse de me retrouver au niveau de tout le monde et non pas debout comme une quiche à regarder toutes les paires d’yeux Poufsouffle se braquer sur moi. Par chance, la chaise libre sur laquelle je m’assois se trouve juste à côté de Jade à qui je souffle discrètement quelques mots. « Rassure-moi, personne n’a vu que j’étais très en retard, n’est-ce-pas ? » A mon avis, s’ils n’ont pas fait attention c’est qu’ils ne sont pas vraiment doués, mais bon, l’espoir fait vivre. Je tords le cou pour essayer d’apercevoir les personnes présentes toujours sans voir mon préfet. « Il est là Milo ? Il est assis où ? » Je chuchote toujours dans l’oreille de Jade tout en continuant à inspecter la tablée, constatant qu’apparemment un accident a eu lieu récemment sur ma droite. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » J’arrive vraiment comme un cheveu sur la soupe, j’aurais peut-être dû rester dans mon dortoir finalement.

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Soirée Pouffy

Bon, ce n’était pas très concluant pour moi cette soirée. Pour l’instant à part avoir fuit comme une demeurée après avoir fait un câlin à notre préfet et avoir joué le rôle de plante verte dans un coin de la salle, je n’avais pas brillée par ma présence. J’observais mes camarades… chacun semblait avoir trouvé quelque chose à faire. Jade avait mis le grappin sur un grand, Lowell si je ne me trompais pas et ils avaient l’air de bien s’amuser à en juger leur tête. Rio et Milo ne se quittaient pas d’un poil… Et Madison venait de renverser quelque chose sur … Matrim. Mmh. Elle avait drôlement bien choisi sa cible aujourd’hui. Je ne savais pas trop quoi de penser de ce garçon. Il était fascinant, vraiment trèèès intelligent, j’aurais adoré pouvoir discuter avec lui. J’avais probablement plein de choses à apprendre lui. Mais la seule fois où j’en avais eu l’occasion… Il m’avait salement rembarré. Alors qu’à la base, je n’étais même pas spécialement partie pour discuter, je voulais juste qu’on partage la même salle pour travailler. Mais, il n’avait pas du tout apprécié. Alors à présent, je préférais me tenir à distance. Si un jour il avait envie de me parler, je ne serais pas rancunière, mais je n’avais pas très envie de m’y frotter de nouveau.

Sauf que ma pauvre Madison n’avait pas l’air d’en mener large, s’il osait être désagréable avec elle, grand et froid ou pas, je lui collais mon point dans les dents et c’était réglé. Il pouvait se comporter comme un naze avec moi, mais pas avec elle. Point barre. Je m’approchais d’eux doucement, apercevant au passage Keagan et Daniela, décidément, les gens aiment bien marcher par paire ces temps-ci. J’arrivais à la hauteur de mon amie quand Milo essaya de se faire entendre dans le tumulte et nous demanda de rejoindre la table. La conversation entre Matrim et Madison avait l’air tendue, mais cela avait l’air moins grave que ce que j’avais aperçu de loin… Je pouvais me détendre, je suis sûre que Maddie s’en sortirait très bien toute seule. Néanmoins, n’ayant pas envie de passer mon repas toute seule, j’en profitais tout de même pour leur proposer de s’installer avec moi. Et puis, j’avais une question à poser à Matrim…et vu la scène qu’il venait de vivre, il serait probablement plus disposé à me répondre. Et s’il ne l’était pas, je trouverai bien quelqu’un à la table pour m’aider. Tous n’était pas aussi ronchon que lui. Mais c’était quand même la tête pensante de la maison, allait-il laisser passer l’occasion d’étaler ses connaissances pour ne pas s’abaisser à parler à une seconde année ? J’en doutais fort.

« Hey, Madison, Matrim, je nous réserve trois places à la table ! J’ai un truc à te demander Matrim… Je ne suis pas très douée avec les recherches à la bibliothèque, et tu es la personne qui se rapproche de plus d’une encyclopédie dans le coin… si jamais tu as un peu de temps à me consacrer… » lançai-je pour l’amadouer… Après tout, il était déjà sur place, coincé avec plein de gens, peut-être pas ceux à qui il avait envie de parler. D’ailleurs y-en avait-il vraiment ? Mais je ne lui ferais pas perdre de son précieux temps de révision. Sans attendre leur réponse, je voyais quand même mal Madison me mettre un vent, je me dirigeais vers la table et m’installais confortablement un peu au bout de la table. Laissant deux places de vide à côté de moi.

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Soirée d'accueilJade &
les Poufsouffles"Magnifique. Tu as gagné plusieurs années de maturité, tu pourrais presque te présenter à l'examen de transplanage sans qu'on te pose de questions." C’était assez drôle : elle ne voyait rien du tout à travers cette paire d’énormes verres déformants, qui lui donnaient l’impression qu’il avait un visage complètement ovale, et des yeux très rapprochés. Bon, ça donnait un peu mal à la tête aussi, même si elle ne voyait pas trop en quoi ces lunettes permettaient d’avoir l’air plus vieux. Pourtant, ça marchait bien sur Lowell ! Et même si elle n’était évoquée que pour la plaisanterie, elle devait tout de même bien reconnaître que l’idée d’utiliser ces dernières comme un passe-partout afin de paraître plus vieille, et profiter ainsi d’avantages qui ne lui étaient pas accessibles comme se rendre à Pré-au-Lard étaient assez loin de lui déplaire. « Je vais y réfléchir. Si t'as les chocottes, je te remplacerais en dernière minute. » répondit-elle à son camarade, en lui rendant ce qui lui appartenait. Tout de même, ça restait mystérieux qu’il puisse y distinguer quoi que ce soit avec des fonds de bouteilles accrochés aux yeux ! "L'infirmier ? Il est pas un peu vieux pour toi ? Riche et célèbre c'est un bon projet, par contre." Elle haussa les épaules négligemment. Vieux si on voulait, l’écart d’âge ce n’était pas si important. Lorsqu’elle aurait dix-huit ans, elle imaginait que son corps aurait enfin commencé à se développer un peu, et qu’elle ne serait pas un mauvais choix pour l’infirmier, qui elle l’espérait, ne se cantonnerait plus à être celui de Poudlard. Avec un peu d’ambition, il pouvait sûrement rentrer à Sainte-Mangouste ! « Je suis sûre que dans quelques années ce sera parfait. Et puis, on se voit déjà une fois tous les mois. Pour la transformation je veux dire. » précisa-t-elle tandis qu’elle l’étudiait à son tour. « Et toi, c’est qui ton amoureuse ? J’peux savoir ? » demanda-t-elle alors avec intérêt, alors qu’elle tentait de guetter la fille à laquelle elle avait volé un verre, espérant qu’elle viendrait aborder le jeune homme en fin de soirée.

"Mais tu veux ma mort, toi." Sa mort ? Sa mort était un bien grand mot, et elle dut se retenir de lui répondre que si c’était vraiment ce qu’elle voulait, elle lui aurait plutôt proposé une petite balade au clair de lune en haut de la tour d’astronomie avant de « Oh, mince alors », le bousculer pour qu’il passe accidentellement et de manière tout à fait naturelle par dessus les remparts, histoire lui proposer un voyage accéléré des sept étages qui constituaient le château, en commençant par le haut et en finissant par un violent heurt avec le sol. Alors non, elle ne voulait pas sa mort, plutôt juste un peu de divertissement : il n’allait quand même par abdiquer si proche du but, si… ? Cela dit, elle n’avait aucune idée si ce petit jeu touchait à sa main, et était prête à le prolonger jusqu’à ce qu’elle ait fini de s’amuser, ce qui malheureusement pour ce pauvre Lowell, n’était pas prévu dans l’immédiat. "T'as de la chance que je refuse jamais un défi." Elle sourit à pleines dents : oh ça, elle en avait de la chance ! Elle s’était trouvé un chouette compagnon de jeux qui était prêt à s’embarquer dans tout un tas de situations très cocasses selon elle. Alors qu’à la place, elle aurait pu, comme Maddie, et Roxy qui venait de la rejoindre, devoir se coltiner Professeur-Je-Sais-Tout, qui était sûrement lancé dans une tirade interminable pour leur expliquer combien de particules constituaient leur dessous de verre. Très intéressant, merci, mais non merci. "On se met à côté ?" Elle leva un pouce à son attention, validant cette initiative. Elle irait voir ses copines tout à l’heure, après tout si aucune d’elle ne s’était roulée par terre en crachant de la bile et en criant grâce pour échapper aux griffes de Monsieur-Cerveau, ça devait vouloir dire que ça allait. Elle s’installa donc à sa gauche, tandis qu’il observait, inquiet, la personne à sa droite qui allait manifestement devenir sa victime. "Je vais renverser la tarte sur la personne à ma droite. Je te donne pas d'autre défi pour l'instant, par contre." Pour le coup, elle était presque un peu déçue : elle espérait qu’il reviendrait à la charge un peu plus tard ! Mais cette tâche-là était consistante, et il avait sûrement besoin de toute sa concentration pour la mener à bien. Elle s’approcha donc de son oreille pour lui susurrer discrètement : « Tu peux le faire, Super-Lowell ! Je crois en toi ! » l’encouragea-t-elle, enthousiaste. Puis, elle se rassit, optant de faire comme si de rien n’était, et reporter son attention sur autre chose, comme sa voisine de gauche.

« Rassure-moi, personne n’a vu que j’étais très en retard, n’est-ce-pas ? » Ça alors ! Quand Shynnagh était-elle arrivée ? Elle était censée les rejoindre un petit peu après elles, puisqu’elle avait prétexté « une dernière retouche à faire sur sa robe ». Mais elle en avait mis du temps, tout de même, et elle avait carrément changé de robe entre temps. Qu’est-ce qui déplaisait autant aux gens dans l’idée de se trimballer en jean et en t-shirt ? Il n’était pas non plus au gala annuel du ministère. « T’es venue ! Non non, t’inquiète pas, on était juste en train de… bavarder ! Tiens, d’ailleurs, je te présente Lowell. Lowell, c’est ma copine Shyn’. » annonça-t-elle en procédant aux présentations entre les deux Poufsouffles. Même si le moment était un peu mal choisi… Son nouvel acolyte allait se lancer dans une opération un peu délicate, et ce n’était probablement pas le moment pour le distraire. « Et tu tombes bien d’ailleurs, il faut que je te parle d’un truc de toute urgence ! » Oui, elle faisait bel et bien référence à ce cours de botanique foireux, au cours duquel elle avait assisté à la pire vision de toute son existence, et elle espérait bien que son amie lui démentirait tout ça. Sage lui avait aussi dit quelque chose de vraiment louche à ce propos, et elle espérait qu’il ne s’agissait que d’une ignominie en plus de sa part.

« Il est là Milo ? Il est assis où ? » Milo ? Qui c’était, Milo déjà ? … Ah oui, c’était le préfet dont Maddie et Roxy lui rabâchaient les oreilles, autant pour elle, qui semblait sur le point de se saisir d’une casserole avec des couverts pour taper dessus et espérer faire un peu de bruit, en désespoir de cause, pour faire taire toutes les conversations en cours. Pauvre garçon, ça devait être sacrément épuisant. D’ailleurs, pourquoi Shyn’ s’intéressait à lui ? Certes, la moitié des membres de sexe masculin de cette école étaient plutôt de type « gros nuls sans intérêt », pour ne pas dire les trois quarts, mais de là à se rabattre le gringalet de leur maison… Et puis, de ce qui lui semblait, il était casé avec le grand type qui avait l’air de se demander ce qu’il pouvait bien ficher là. « Là-bas je crois, à côté de la grande perche mal rasée, il s’égosille tout seul parce que personne l’écoute. J’aimerais pas être à sa place, perso. » répondit-elle simplement. Il avait bien du apprendre « Sonorus », non ? Mais soit, maintenant qu’ils étaient presque tous installés, ce n’était plus nécessaire. En attendant, Lowell venait de commencer son entreprise, consistant à recouvrir un élève de tarte à la citrouille, et à faire passer ce geste pour un bête accident. Allait-il réussir, ou se dégonfler au dernier moment ? Elle pouvait manifestement oublier cette dernière option, puisqu’il laissa finalement tomber la tarte sur son pauvre voisin, et elle dut sérieusement se mordre les joues pour se retenir d’exploser de rire. C’était quand même trop marrant ! « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » Ah oui, il fallait tout de même garder à l’esprit que ce ne serait pas forcément tordant aux yeux de tout le monde, donc autant faire comme si elle n’était pas dans la combine. Lowell commençait à devenir tout rouge, et elle lui indiqua sa baguette d’un geste de main pour l’inviter à s’en servir. « Je crois que quelqu’un a goûté à la tarte avant même qu’on soit au dessert. » chuchota-t-elle à l’attention de Shynnagh, en se saisissant de sa serviette pour la faire passer au pauvre entarté. Victime collatérale, comme on disait dans le milieu.

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Murphy's law

by Wiise

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Les Poufsouffle

❝ Soirée d'accueil : Retrouvailles, rencontres et bonne bouffe ❞

S’étouffer à la première soirée de l’année, c’était la poisse ! Je n’avais pas trop réfléchi lorsque j’avais vu la nana changer de couleur, sans totalement savoir quoi faire, j’avais tenté de l’aider en espérant faire au plus vite afin d’éviter la catastrophe. Je connaissais tous les gestes de premier secours, c’était un fait, mais je remarquai bien vite que mes réflexes étaient bien trop moldus… forcément… Je fus presque vexé de voir notre directeur de maison arriver et de soulager la Poufsouffle avec un simple sortilège. Ouais, ben évidemment comme ça ça allait plus vite ! Punaise, cette dernière année aux cachots ne m’aidaient en rien, j’avais carrément des lacunes niveau magie et j’en prenais un sacré coup dans mon égo ! Je regardai le prof Maxwell s’éloigner sans même un mot avant de reporter mon attention sur la jeune fille, voulant quand même m’assurer que ça allait bien que je n’y sois pour rien. Enfin, je m’en fichais en vrai, je ne voulais pas non plus être un « héros », mais bon… frustration oblige ! Je lançai un petit regard vers Danni que j’avais abandonnée rapidement, la voyant en bonne compagnie avec Dan. Ca me faisait plaisir de le revoir avec nous, sincèrement ! Un dernier coup d’œil vers Felicia, prêt à partir retrouver mes proches, je remarquai qu’elle restait quand même fébrile. Je me sentais un peu agacé par notre directeur de maison qui avait fait sa BA mais qui avait taillé la route sans vérifier que ça allait ! Pffff, sérieux ! Elle était un peu fébrile et je l’entendis se blâmer d’être venue. Bon, ben à croire que je n’étais pas le seul à ne pas aimer ce genre de soirée… Je me penchai un peu vers elle, histoire de ne pas partir sans vérifier qu’elle allait à peu près bien. « Eh… Ca va mieux ? » Ouais ouais, je sais, totalement con comme question, mais dois-je préciser que j’étais juste hyper mauvais dans ce genre d’exercice ? Elle se redressa et je reculai d’un pas rapidement avant de balayer ses excuses d’un revers de main. « Ben, j’ai rien fait en fait, c’est plutôt notre super directeur… » Dis-je d’un ton un peu ironique avant de réitérer ma question : « Ca va mieux ? Tu veux un verre d’eau ? » Ca ou autre chose, je ne savais pas vraiment mais bon je n’allais pas me barrer comme un voleur non plus ! Elle me devança et prit une gorgée de je-ne-sais-quoi alors que je sentais que ça n’avait pas l’air d’être son jour. « Je vais bien. » Finit-elle par me répondre alors que j’acquiesçais d’un signe de tête. Bon… Elle n’avait pas l’air si bien que ça mais il semblait qu’elle ne soit plus en train de tourner de l’œil donc c’était déjà ça. Je ne la connaissais pas pour savoir si elle était toujours ainsi ou non alors autant dire que je n’insisterais pas, ce n’était pas mon genre. Elle me précisa juste, par la suite, qu’elle allait vers un coin de la salle, me disant de rejoindre mes amis. Ben ouais, c’était bien ce que je comptais faire mais l’ambiance actuelle était étrange quand même. Pinçant les lèvres, je hochai de nouveau de la tête en disant : « Ouais, j’y retourne. Euh… ben fais gaffe, les p’tits fours sont dangereux ce soir… » Je lui souris finement pour accompagner cette blague pourrie avant de me diriger vers Daniela et Dan. Pas le temps de faire plus de quelques pas que la voix de notre préfet s’éleva : « JE VOUS PROPOSE QU'ON PASSE À TABLE ?! IL N'Y A PAS DE PLACE ATTRIBUÉE, CHACUN S'ASSOIT OÙ IL VEUT. » Une bonne chose ! Même si je n’avais rien contre les gens de ma maison en générale, j’avais horreur de devoir m’obliger à faire la discussion à quelqu’un juste parce qu’il « le fallait ». J’étais venu parce que Danni me l’avait demandé, parce que Dan avait dit que ce serait bien… je n’avais pas envie de m’obliger à être sociable, il me fallait du temps pour me réadapter, comme la plupart d’ailleurs. Enfin, j’arrête de me plaindre et je l’admets : cette soirée pour resserrer les liens était une bonne idée. Voilà, c’était fait, mais ce n’était pas pour autant que je le dirai de vive voix ! Je croisai le regard de Dan, voyant qu’il me souriant malicieusement… et je le connaissais assez pour savoir ce que ça voulait dire le séducteur né ! Punaise, ce qu’il me saoulait ce gars ! Sûrement autant qu’il me manquait dans notre dortoir, croyez-moi. L’amitié vache. « Je kidnappe ta copine, tu m'en voudras pas... » Avec un petit sourire sarcastique, je le regardai droit dans les yeux et levai mon magnifique majeur, preuve de toute mon affection à son égard à ce moment-même. Je savais qu’il ne le prendrait pas mal, il me connaissait, ce jeu avait toujours été là… Enfin, avec un caractère bien plus tempétueux et impulsif de mon côté, je ne peux pas le nier. Dan et Danni s’installèrent et je remarquai que le premier tentait de faire asseoir Milo à ses côtés. Je ne m’attardai pas dans l’observation avant de m’asseoir à côté de ma jolie copine et de passer un bras autour de ses épaules, glissant avec malice à son oreille : « Dan a repris ses mauvaises habitudes, ça va me manquer de plus pouvoir l’étouffer avec son oreiller… » Parce qu’il avait toujours dragué Daniela sous mes yeux, pour s’amuser, et qu’il savait l’effet que ça me faisait, même si je savais que ce n’était pas sincère. Heureusement, il était mon ami, et j’avais confiance en lui. J’allais poser une question à Danni, la délivrant de mon emprise, quand je sentis que quelqu’un s’asseyait à mes côtés – je n’étais pas non plus associable hein, ça me dérangeait pas ! – et la curiosité s’empara de moi alors que je regardais de qui il s’agissait. « Merci... Pour tout à l’heure. » Je fus surpris de revoir la fille de tout à l’heure, me redressant vers elle avant de lui sourire sincèrement. Elle ne me regardait pas et je sentais bien que c’était difficile pour elle. « Tu n’as pas à me remercier, vraiment… La soirée n’est pas finie, elle va être meilleure après, t’inquiètes ! » Ca ne pouvait pas être pire de toute façon, n’est-ce pas ? Mon regard se dirigea à ce moment précis vers Shy qui venait d’arriver près de ses copines. Je crois. Je la gardais toujours un peu à l’œil, malgré moi, il semblait que ce soit plus fort que moi…

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❝ Soirée d'accueil : Retrouvailles, rencontres et bonne bouffe ❞

Milo & Co C'est fou comme quand une personne s'en va, plus rien n'a réellement d'importance. Quand Dan était là, j'étais prêt à m'occuper de cette soirée au maximum pour que tout le monde passe un bon moment et qu'ils oublient, l'espace d'un instant, qu'on a vécu d'atroces moments l'an dernier. Mais maintenant qu'il vient de partir, je n'ai plus envie de rien, juste de m'en aller. Pourtant les autres sont toujours là et ils méritent tous de passer une bonne soirée. Je ne peux pas continuer comme ça, il faut que je reprenne du poil de la bête. Il a le droit d'avoir une vie, de passer un bon moment avec ses amis, même si je n'y suis pas convié. Ils ne sont plus dans la même classe, il ne partage plus son dortoir avec Keagan, c'est normal qu'il ait envie de passer du temps avec lui. Quand à Daniela, même si je déteste les voir si proches tous les deux, je n'ai en théorie aucune raison d'être jaloux, si. Après tout, aux dernières nouvelles, elle était en couple avec Keagan, qui se trouve à quelques pas d'eux, ils ne se dragueraient pas volontairement sous ses yeux quand même, si ? Et sous les miens aussi, par la même occasion. Non, il ne me ferait pas ça. Je m'accroche à cette idée, même si je déteste profondément de le voir jouer avec elle. J'ignore leur lien réel, mais ce n'est pas quelque chose qui m'amuse beaucoup. Je doute qu'il apprécierait si je faisais la même chose de mon côté. Et en ayant cette pensée, je me suis détesté. Parce que je n'ai pas envie d'être ce genre de copain, à interdire à l'autre de faire ce qu'il veut, sous prétexte qu'il est jaloux. Je n'ai pas envie de ça, mais je n'ai pas non plus envie d'être dévoré par la jalousie. Alors que me reste-t-il comme option au final ? Lui en parler ? Oui, je ne vois que ça. Après tout, peut-être que si on en parle et qu'il m'explique les choses, j'arriverais à les voir différemment. Je ne sais pas. Mais je sais une chose en tout cas, c'est que ce n'est pas sain de garder tout ça pour moi. La décision prise, je me sens légèrement mieux. Je n'ai toujours pas envie d'être ici, mais au moins j'ai un poids en moins sur la conscience.

Après avoir demandé à notre directeur de maison et Niamh s'il ne serait pas judicieux de passer à table, j'invite l'ensemble des convives à s'installer. J'aurais pu utiliser un sortilège pour que ma voix résonne dans toute la pièce mais je n'en avais pas très envie et je n'y avais pas forcément pensé sur le coup. De toute façon je n'en ai pas besoin, les gens commencent à se rassembler autour de la table. Les places sont libres, ils s'installent où ils veulent et avec qui ils veulent. Dan entraîne Daniela à la table et je sens mon coeur se serrer. Bon, visiblement je n'existe plus, c'est merveilleux. Il n'aura pas fallu bien longtemps pour qu'il m'oublie totalement. Je tâche de ne rien laisser paraître. Il passe la soirée avec qui il veut, il est libre après tout de profiter de ses amis s'il le souhaite. J'aurais au moins aimer manger à ses côtés mais à n'en pas douter, Keagan va s'installer de l'autre côté ou alors Jaspe ou un autre de ses amis... ou une de ses amies, parce que connaissant Dan, il a bien plus d'amies filles que garçons. C'est ça d'être beau, ça aide forcément auprès de la gente féminine. J'indique des places de libres à ceux qui ne savent pas trop où s'installer. C'est surtout le cas des premières années, encore un peu perdus. Et c'est là que j'entends une voix à mes côtés. Bien avant de tourner mon regard vers lui, je savais déjà que c'était Dan qui me parler. Heureusement que je suis capable de reconnaître sa voix parmi toutes les autres, ça serait un comble si ce n'était pas le cas. Il tapote une place de libre à ses côtés. Visiblement il ne m'a peut-être pas oublié autant que je le pensais. Une vague de honte m'envahie. Il faut vraiment que j'arrête, j'en deviens ridicule et ça m'épuise d'être comme ça. "J'arrive. Garde moi la place au chaud. " Lui dis-je en souriant, les joues encore légèrement rouge à cause de ma stupidité.

Une fois que tout le monde est installé, je prends place à côté de Dan. Je fixe quelques instants mon homologue féminin avant de décider de prendre la parole. En tant qu'ancien, je crois que c'est à moi d'ouvrir le bal. Je me lève donc et prend mon verre, remplie d'un jus de citron que j'affectionne tout particulièrement. "Merci à tous d'être venus pour cette première soirée entre Poufsouffle ... qui je l'espère ne sera pas la dernière. J'espère que vous vous êtes tous bien installés dans vos dortoirs et que vous n'avez rencontré aucun problème. Je tenais à féliciter Niamh pour son poste de préfète, succédant à January Shiver qui a terminé ses études. Et je souhaitais accueillir comme il se doit notre nouveau directeur de maison, le professeur Maxwell. Bon appétit à tous ! " Mon regard se porta sur l'ensemble des convives et je vis pour la première fois Shynnagh. Je lui offris un sourire et levais mon verre à son attention, avant de m'asseoir. Les plats apparurent sur la table et nous avions fait en sorte qu'il y en aurait pour tous les goûts. J'étais content d'avoir passé ce moment un peu désagréable, je déteste vraiment prendre la parole devant tout le monde, mais ce n'est pas comme si j'avais vraiment eu le choix. Je glissais ma main sur le genou de Dan, le temps que mon coeur reprenne un rythme cardiaque normal. Ce geste, quoi qu'un peu banal entre nous, me rassure toujours autant.

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Prenez juste en compte le texte en gras dans mon post, qui est le discours de Milo.

Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's

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La soirée commençait de façon un peu mouvementée mais au final, à part un léger incident de petit four, l'ambiance promettait d'être plutôt agréable. Ça faisait du bien d'être de retour... de retour dans sa Maison de Poudlard, de retour parmi ses camarades, de retour dans la vie de l'école en tant que sorcière et non en tant qu'esclave.

Retrouver Dan lui faisait du bien aussi. Il semblait en meilleure forme et ça lui faisait plaisir. Difficile de croire qu'avant tout ça, leur relation n'était que superficielle, limitée à une sorte de jeu autant agaçant qu'amusant. Tant de choses avaient changées, tout était différent maintenant et... par bonheur, certaines choses étaient meilleures maintenant qu'avant. La relation qu'elle entretenait avec le Poufsouffle en était la preuve. Il avait été tellement présent pour elle quand elle en avait le plus besoin et puis il avait été là pour Sybille aussi, tout comme Milo... S'il fallait retirer quelque chose de bon de cette année horrible, c'était bien ça.

Danni avait répliqué à la remarque de Dan sur les mains baladeuses de Keagan. Réplique à laquelle il répondit qu'il savait que ça ne lui suffisait pas mais qu'il ne ferait rien en public car il était bien élevé. Faussement choquée, les lèvres de Danni s'arrondirent en un "oh !" autant scandalisé qu'hilare.

"Je ne crois p..pas que Milo serait d'accord..." glissa-t-elle avec un sourire en coin. "Déjà qu'il ne m'aime p..pas beaucoup... Pas besoin de c..compliquer un peu plus les choses entre lui et moi." ajouta-t-elle. Elle ne savait pas s'il était au courant, un petit peu ou pas du tout des liens qu'elle entretenait avec le préfet de Poufsouffle.

Alors qu'elle expliquait qu'entre Keagan et ses gestes de premier secours et la pharmacie de Dan, elle se sentait en sécurité, Dan lui rétorqua qu'il pourrait trouver de quoi trouver jouer au docteur si elle voulait. A défaut d'avoir un coussin dans les mains, Danni lui ficha un coup de poing dans l'épaule. "Même pas en rêve !"

La conversation redevint légèrement plus sérieuse et Danni apprécia l'étreinte de Dan. Il n'était pas bavard dans ses moments-là mais sa présence et son soutien muet lui suffisaient amplement. Danni lui offrit un sourire paisible. Elle savait que lui comme elle devait traîner encore des souvenirs et des angoisses comme des boulets aux pieds mais les choses iraient en s'arrangeant, n'est-ce pas ? Du moins il fallait y croire. La voix de Milo proposant de passer à table coupa courts à ses pensées et Dan l'entraîna vers la table non sans taquiner Keagan au passage. Danni regarda son petit ami et haussa les épaules en souriant mais lui attrapa au passage la main qui faisait un doigt d'honneur à Dan afin qu'il la suive à table également.

Danni se retrouva ainsi assise entre Dan et Keagan, ce qui lui convenait parfaitement. Keagan passa son bras autour de ses épaules, comme pour marquer son territoire à nouveau, ce qui l'amusa. Il lui murmura que Dan avait repris ses mauvaises habitudes et Danni acquiesça sans se départir de son sourire. Il y avait un brouhaha monstre mais Danni ne semblait pas s'en formaliser. Au contraire, elle regardait tous ses camarades avec une étincelle dans le regard, appréciant visiblement cette ambiance vivante qui lui avait tant manqué l'an dernier.

Felicia vint s'asseoir de l'autre côté de Keagan et Danni l'entendit le remercier timidement. Sous la table, Danni pressa la main de son petit ami. Elle était fière de lui. Milo entama son petit discours pour présenter la nouvelle préfète et le nouveau directeur puis le repas apparut sur les tables. Les victuailles étaient toutes plus appétissantes les unes que les autres.

"Bon appétit !" dit-elle à ses voisins de table.

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Soirée d'accueil : Retrouvailles, rencontres et bonne bouffe

À la santé des préfets, à la santé du directeur de l’école, à la santé du directeur de la maison, à la santé à la seule meilleure amie qui pouvait la supporter, à la santé de la personne qui a voulu lui sauvé la vie, à la santé aux autres Poufsouffle rassemblés. Une, deux ou trois gorgées. Mais Felicia ne trinquera pas pour le petit-four, ni pour la fille qui était venue l’aborder. De toute façon, à cause d’elle, elle n’avait plus de verre pour trinquer pour qui que ce soit. Du côté des organisateurs de la fête, la petite soirée avançait : il était l’heure de se mettre à table et de manger tous ensemble, comme il en était prévu dans l’invitation. Décidément, rien ne s’arrêtait de bouger dans cette salle commune. En observant depuis son coin près de la cheminée, la quatrième année se disait que la vie grouillait comme dans une fourmilière ici, ce soir. Les petits groupes s’étaient formés assez naturellement, certains dans la bonne humeur, d’autres à cause d’un accident. Les discussions s’étaient engagées. Le début de la soirée s’était enclenchée et la fête battait son plein. Même la petite patate seule dans son coin qu’elle était avait réussi à se retrouver dans les pattes de quelqu’un assez rapidement. Et ce, sans que Frances ne soit là pour l’y aider. Bonne nouvelle ? Elle n’était pas sûre. Ça ne la menait jamais à quelque chose de positif quand elle s’impliquait avec des gens toute seule comme une grande. Ça la préoccupait peu cependant. Le garçon qui l’avait aidée et qu’elle avait quitté rapidement l’avait tenu en garde des petits-fours meurtriers qui avaient infiltrés le repas. Elle en aurait presque ri ! Si elle en avait eu le temps. Felicia n’était vraiment pas habitué à ce genre de soirée. Est-ce que tout allait toujours aussi vite ? C’était beaucoup plus lent à la bibliothèque, presque intemporel. Le temps passait et elle ne s’en rendait pas compte. Ici, tout se passait très rapidement, mais le temps n’avançait pas d’un poil. Très étrange, cette perception du temps. Elle allait devoir s’y faire, au moins pour ce soir, et de ce fait, elle alla s’installer en même temps que tous les autres.

Assise près de l’homme qui l’avait sauvée, elle le remercia discrètement. Il semblait l’avoir entendu d’ailleurs, un miracle, avec le bruit qu’il y avait autour. Toute la cacophonie de la salle commune s’était désormais réunie autour de la table, une bonne idée pour se faire entendre de qui que soit ! Mais Felicia était peut-être mauvaise langue ce soir, faute au petit-four et à la diabolique figure de Rita Skeeter. « Tu n’as pas à me remercier, vraiment... La soirée n’est pas finie, elle va être meilleure après, t’inquiètes ! » Ou pire, au choix. Tout était encore possible, on en était pas encore à la moitié. La preuve en était, en face d’eux, un garçon avait été si maladroit qu’une tarte était tombée sur la personne à sa droite. Elle reconnue la fille qui lui avait subtilisé son verre à ses côtés. Felicia se dit qu’il devait s’agir de Lowell. Les accidents s’enchaînaient ce soir ! Et il semblait que tous les poufsouffles n’étaient pas encore descendus, il suffisait d’avoir remarqué la nouvelle arrivante juste à côté de la petite voleuse de tout à l’heure. La quatrième année se demandait quel genre de résultat il pouvait y avoir si il y avait vraiment tous les poufsouffles de réunis dans un seul endroit. Vu la maladresse au mètre carré qu’il pouvait y avoir, ils pourraient peut-être faire un véritable carnage, non ? Puis Milo fit un discours, remerciant les personnes présentes ce soir d’être venues, présentant la nouvelle préfète et le nouveau directeur de maison, puis souhaita un bon appétit à tout le monde. Felicia ne connaissait même pas la nouvelle préfète, ni le mec assis à coté d’elle et qui lui avait sûrement sauvé la vie. Quatre ans passés ici, et elle ne connaissait pas tant de personne que ça. Ça pouvait être inquiétant, mais elle préférait observer de loin. En tout cas, elle pouvait désormais mettre un visage sur la prénom de Lowell, en plus de l’adjectif "maladroit". Milo n’aurait peut-être même pas eu besoin de faire son discours, la tarte avait déjà été gâchée avant même qu’on les autorise à manger. Felicia ne put s’empêcher de glisser à Keagan : « J’espère au moins que ce n’est pas la nourriture qui va finir par nous manger à la fin de la soirée, vu comment c’est parti ! » Elle devrait vraiment arrêter de faire e l’humour, ça ne lui réussissait vraiment pas. La chaleur et l’engouement ne l’aidaient pas, ça l’incitaient même à enchaîner bourde sur bourde ! Elle préféra prendre un verre posé là et d’en boire une gorgée, histoire de se taire un peu. Puis, elle jaugea la nourriture plaçait un peu partout sur la table histoire que tout le monde y est accès. Allait-elle vraiment courir le risque de s’étrangler à nouveau ? Probablement que oui. L’appétit avait peut-être déserté depuis la rentrée, mais peut-être devait-elle forcer le retour ? Elle ne prit qu’une petite part de viande et de légume qu’elle disposa dans son assiette avant d’entamer la dégustation.
Et cette fois-ci, elle mangerait lentement.

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soirée d'accueil : retrouvailles,
rencontres et bonne bouffe

matrim & les poufsouffles

Si à Poufsouffle vous allez, Comme eux vous s'rez juste et loyal Ceux de Poufsouffle aiment travailler Et leur patience est proverbiale

Les foules et groupes de personne étaient deux choses qui m’agaçaient largement. En réalité, il n’y avait pas moyen d’éviter de toucher ou entrer en contact physique d’une manière ou d’une autre avec un autre individu. Je détestais autant toucher les autres que de me faire toucher c’était la raison pourquoi je n’allais jamais dans les trucs de groupe. Oh ne vous inquiétez pas, ce n’est pas un truc de microbes ou quoi que ce soit. En réalité, ça date de l’enfance, mais ça c’est largement amélioré depuis. Il parait que ça arrive parfois avec les gens dans ma condition, les autistes. En fait, j’ai même lu que c’était un trait prédominant alors y a pas de quoi s’en faire, c’est tout à faire normal. Du coup, lorsque cette gamine blondinette m’a littéralement rentré dans le ventre avec son verre d’eau, ça m’a mis mal à l’aise, m’a choqué. D’une part parce que j’étais trempé alors que d’une autre, je savais pertinemment que ça risquait d’arrivé lorsque je m’étais laissé trainé ici, à cette fête idiote de début d’année. D’ailleurs, pourquoi on devait fêter le début d’année scolaire ? Enfin, pour en revenir à mes moutons, y a cette fillette qui me tend une serviette pour que je m’essuie. Comme si j’en avais besoin… Je rejette son offre sans détour avec ma sécheresse habituelle. Pourquoi se formalisé d’enrober les choses dans du velours pour ne pas blesser les gens ? Parce que, honnêtement, j’aime dire les choses franchement. C’est sans compter le fait que je n’ai pas la capacité de lire les traits du visage, donc à moins d’être très clair, je ne me rendrai pas compte que je vous ai offusqué. Au moins, de cette manière, si je le fais, ce sera avec la plus grande honnêteté qui soit. Je me sèche donc d’un coup de baguette, usant d’un sortilège informulé comme je le fais depuis l’an dernier pour les trucs simples. Apparemment que c’est un truc au-dessus de mon niveau, mais je n’y ai jamais fait attention. J’avais envie de l’apprendre, d’un peu de défi, alors je l’ai fait. Sauf que la gamine maladroite, elle semble trouver ça extraordinaire ce qui me rend perplexe. N’a-t-elle jamais vu d’informulés avant ? Peut-être qu’elle est moldue. « Comment tu as fait? Comment? Il y a une seconde tu étais trempé! Et là tout est sec et tu n'as même pas prononcé une seule formule! C'est génial! Tu arrives à lancer des sorts en informulé? Tout le monde est capable de le faire? Comment tu as appris à faire ça? N'empêche c'est drôlement pratique! » Ce qu’elle en pose des questions celle-là ! Elle doit être agaçante à côtoyer au quotidien. Étourdissante. Heureusement pour moi, je n’ai pas à la supporter très longtemps. Dès que possible – préférablement avant qu’elle ne me renverse quoi que ce soit dessus – je la plante. Très bon plan ! « Sortilège de base produisant de la chaleur rien de très compliqué. Tu devrais y arriver. Oui, il était en informulé. Quant à savoir si tout le monde est capable, non, il y a des sorciers qui ne seront jamais capable de le faire malgré tous les efforts. J’ai appris l’an dernier, tout seul, en lisant un bouquin. Rien de très compliqué, j’ai connu pire. » Voilà, maintenant que j’avais répondu à ses questions, elle pouvait foutre le camp ? Mes espoirs furent réduit à néant lorsqu’elle ouvrit de nouveau la bouche. « Ma meilleure amie Roxy adore les sortilèges! Elle est très douée même! Je suis sûre qu'elle adorerait savoir faire ça! » Elle m’avait désigné la dite Roxy. Il ne me fallut pas plus d’une demi seconde pour reconnaître la gamine agaçante qui avait voulu partager ma salle vide l’an dernier. À croire qu’elles se baladaient en bandes ces fillettes envahissantes. Bon, j’avais le nom de son amie, mais qu’en était-il du sien ? « Ma...Madison...enfin juste Madison et... » Elle s’interrompit alors qu’on entendait quelqu’un s’étouffer. Je me retournai en même temps qu’elle pour voir de qui il s’agissait sans être vraiment intéressé par l’identité du malheureux. En fait, j’en avais rien à faire. Y aurait sans doute quelqu’un pour l’aider et ce quelqu’un, ce ne serait pas moi ! Madison se retourna vers moi reprenant notre discussion. « Excuse moi...je vérifiai que ce n'était pas une de mes amies qui voulaient que je vienne pour... » J’haussai un sourcil comprenant où elle voulait en venir, mais ne dit rien. Elle saurait très bien s’enfoncer toute seule, elles le faisaient toujours sans mon aide. Les réponses viendraient toutes seules même si, au fond, je me doutais qu’elle avait un code avec ses amies pour attirer leur attention. « Enfin je voulais te demander, tu t'appelles comment toi? Tu m'en veux pas trop pour le verre d'eau? » Ah non. Visiblement, je m’étais trompé. Pas de réponse, seulement d’autres questions. Elle en avait apparemment tout un tas en banque de celles-là ! Même que sans réponse, elle ajouta une couche. « Je t'aurais bien proposé si je pouvais t'emmener quelque chose à boire ou à manger, mais je crois que pour tous les deux il est préférable que je ne bouge pas trop... » Ouais, bon ça, je l’avais compris. Pas de risque que je la laisse s’approcher de liquide encore une fois. Avec bonheur, Milo choisit ce moment pour s’adresser à tout le monde – pour une fois qu’il tombait à pic celui-là ! « JE VOUS PROPOSE QU'ON PASSE À TABLE ?! IL N'Y A PAS DE PLACE ATTRIBUÉE, CHACUN S'ASSOIT OÙ IL VEUT. » Le moment rêvé pour s’éclipser et rejoindre Jaspe. Ou pas en fait… « Hey, Madison, Matrim, je nous réserve trois places à la table ! J’ai un truc à te demander Matrim… Je ne suis pas très douée avec les recherches à la bibliothèque, et tu es la personne qui se rapproche de plus d’une encyclopédie dans le coin… si jamais tu as un peu de temps à me consacrer… » Et voilà que Thing 2 entrait en jeu. Je n’allais jamais m’en sortir à ce rythme !

Avec le sentiment d’être pris au piège, je m’installai entre les deux fillettes – parce que c’est la seule place qu’elles m’avaient laissé visiblement. Je sentais que ma soirée n’allait pas être au top. Qu’on s’alimente au plus vite et que je fiche le camp dans mon dortoir par pitié… Milo s’adressa de nouveaux à tout le monde, félicitant par la même occasion Niamh pour son poste de préfète. Mon regard se porta vers la belle jeune fille à qui j’adressai un sourire timide. J’aurais largement préféré être assis à ses côtés… La nourriture apparue sur la table devant nous, et tout le monde se jeta dessus de bon cœur. Je me tournai vers Madison qui était à ma droite. « Toi tu te tiens loin de la soupe ! », dis-je sur un ton menaçant qui n’avait rien d’engageant. Je posai une grosse portion de pomme de terre et de poulet dans mon assiette avant de me décider à répondre à Roxy qui m’avait invité à manger à ses côtés sous prétexte qu’elle avait un truc à me demander. « Pour ton information Roxy, je ne suis pas une encyclopédie même si mon cerveau s’en rapproche. Je possède ce qu’on appelle une mémoire eidétique ou absolue. Je me souviens donc parfaitement, au détail près, de tout ce que je vois, lis ou entend. » , commençais-je avant de prendre une bouchée de pomme de terre. « Par contre, je te conseille vivement d’apprendre à fouiller à la bibliothèque, c’est toujours utile dans la mesure où je refuserais de t’aider pour ce que tu cherches. D’ailleurs, qu’est-ce que tu voulais savoir au jute ? Si c’est pour partager un salle de classe pour s’entrainer, pas question… » Un peu de bonne volonté de la part de Matrim, mais pas trop quand même. Fallait pas croire que j’allais faire la charité !

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Je restais aux côtés des préfets quelques instants, le temps d’observer un peu comment se déroulaient les évènements. Des groupes d’élèves se formaient petit à petit. Les amis retrouvaient leurs amis, discutaient, s’enjaillaient. L’ambiance qui n’avait pas été folichonne jusqu’à présent décollait doucement. J’attrapai un verre de jus de citrouille et en bus quelques gorgées. Un délice.
Le petit groupe au saladier rempli de Dragées s’était détourné de ce dernier. Ils semblaient très absorbés dans leur conversation, pouffaient par moment. Discrètement, je sortais ma baguette, et la pointait vers le saladier de friandises. Ce dernier s’éleva doucement dans les airs et se faufila parmi les têtes blondes de mes chers élèves pour venir se poser dans ma main. J’en attrapai une grosse poignée puis posai le saladier sur une table. J’engloutissais les dragées une par une. La chance me souriait ce soir, je n’avais pas eu de mauvaise surprise. Je grimaçais sur une dragée au poivre, mais c’est tout. Un coup de jus de citrouille dans le gosier, et la désagréable expérience avait déjà disparue. Quelque chose vint me titiller les cheveux, brièvement. J’ébouriffai l’arrière de mon crâne. Mais rien. Ça devait être mon imagination.

Bientôt, à la demande de Mr Baskerville, nous passâmes tous à table. A ma droite, un siège encore vide. A ma gauche, Mr Lowell Bartlett, un sixième année dont le visage ne m’avait pas particulièrement marqué. Ce qui était une bonne chose pour le gamin. Il n’était jamais bon pour moi de retenir un visage. A Poudlard ça se traduisait par mauvais élèves, pénibles et agaçants. Bref, Bartlett n’en faisait pas partie, tant mieux pour lui. Il demandait à ce qu’on lui passe une tarte. Je la voyais venir. Elle me semblait plutôt appétissante. Peut-être que je me laisserais tenter par ce met. Alors que je me tournais vers lui pour lui demander de me passer le plat, l’adolescent fut pris d’une malheureuse maladresse et la tarte finit sa course sur mes genoux… Une sensation de froid vint mordre mes jambes. Je tressautais. Renversée, la tarte, bien évidemment, salissant au passage mon bel ensemble. Ecarlate, l’élève se fondit en excuse tandis que je tentais de garder mon calme en respirant profondément. Le cou prit de légers tremblements, je tournais la tête vers Bartlett. Je m’efforçais de paraitre le plus serein du monde.

« Ce n’est pas grave. C’est pas si terrible. »

Un petit tour de magie, et le gâteau disparaissait alors que mes habits reprenaient leur éclat d’origine. Le début de repas s’engageait mal.
Mr De Baskerville vint couvrir, malgré lui, l’incident avec un petit discours où il me souhaitait entre autres me souhaiter la bienvenue ainsi qu’à Miss Mandragoran. J’en profitais pour le lever et porter un toast pour nos deux préfets. En voulant me rassoir, mon coude heurta inopinément le coin du dossier de ma chaise, et dans un mouvement de mon bras engrangé par la douleur, ma main vint déverser le jus de citrouille contenu dans ma coupe sur la tête du pauvre Bartlett, déjà rendu confus par sa pauvre maladresse. Le plus naturellement du monde, je lui glissais en me rasseyant :

« Sincèrement navré. »

Suite à ça, je reniflais un coup avant de me détourner de lui.

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soirée de rentrée
avec les poufsouffle
septembre

Lowell et Jade parlent de projets d'avenir plus ou moins sérieux, et la petite mentionne son intention de se marier avec l'infirmier. Ce n'est pas un mauvais choix en soi mais c'est un peu surprenant. « Je suis sûre que dans quelques années ce sera parfait. Et puis, on se voit déjà une fois tous les mois. Pour la transformation je veux dire. » La transformation ? Lowell ouvre la bouche pour poser une question, mais la referme aussitôt. Non, il ne veut pas savoir. Elle veut sans doute parler de ses... problèmes de fille ? Non, ce serait une formulation très étrange. « Et toi, c’est qui ton amoureuse ? J’peux savoir ? » lui demande-t-elle ensuite, le distrayant de ce qu'il vient d'entendre. Il y pensera plus tard, voire pas du tout. "Ah non, c'est secret !" lui répond-il. Il n'a pas d'amoureuse, comme elle dit, et 'c'est secret' est une bien meilleure réponse que 'personne, je suis tout seul'. Après tout, il vient de lui donner une leçon sur le mystère, il faut bien qu'il l'applique lui-même. Il voit les yeux fuyants de Jade qui cherchent derrière lui. Est-ce qu'elle pense avoir trouvé l'amoureuse de Lowell ? Est-ce qu'elle l'a découverte avant même qu'il se rende compte qu'il en avait une ? Ce serait impressionnant.

Les Poufsouffle s'assoient tous à table, et Lowell trouve une place près de Jade, qui lui a lancé un nouveau défi. « Tu peux le faire, Super-Lowell ! Je crois en toi ! » Son amie d'une soirée est très enthousiaste, mais Lowell ressent plutôt un mélange d'adrénaline, d'amusement et de regret anticipé. "Merci, ça fait au moins une personne." Parce que lui-même ne croit pas trop en lui, à cet instant précis. Pour l'instant, personne ne s'est encore assis à côté de lui, mais il se dit que peu importe la personne, il accomplira sa tâche. Il est distrait par l'arrivée d'une amie de Jade qu'elle veut visiblement lui présenter : « Non non, t’inquiète pas, on était juste en train de… bavarder ! Tiens, d’ailleurs, je te présente Lowell. Lowell, c’est ma copine Shyn’. » "Coucou Shyn," dit-il simplement avec un petit signe de main et un sourire avant de se retourner à nouveau. Il saisit la tarte visée au moment-même où il se rend compte de l'identité de la personne qui a pris place à sa droite. C'est le professeur Maxwell. La tarte se renverse et c'est au final plus accidentel que volontaire. S'attirer les foudres de son directeur de maison n'est pas dans ses projets ! La grenouille, ça allait encore, il avait réussi à être discret, mais là il n'a aucune chance de s'en sortir. Il s'excuse avec profusion, et attrape le mouchoir que Jade lui donne pour le tendre à Maxwell, mais celui-ci est déjà en train de se nettoyer grâce à la magie, ce qui est effectivement bien plus efficace. « Ce n’est pas grave. C’est pas si terrible. » Dans ses seize années d'existence, Lowell n'a jamais entendu ces mots être prononcés de façon aussi sinistres. Il déglutit.

C'est à ce moment-là que les préfets choisissent de porter un toast et de faire un discours, et Lowell se lève pour applaudir avec les autres, sans écouter ce que Milo est en train de dire, occupé à ne surtout pas regarder Maxwell. Tout le monde se rassoit, et avant que Lowell réalise ce qui est en train de se passer, un liquide orange se déverse sur sa tête. Jade lui fait une blague ? elle n'a pas vu qu'il était déjà assez gêné ? Mais le liquide vient de sa droite : c'est Maxwell. Lowell fait un bruit à mi-chemin entre l'exclamation de surprise et le rire. « Sincèrement navré. » Et le professeur s'est déjà détourné de lui. Lowell s'assoit avec un petit temps de retard. Il tient toujours le mouchoir de Jade à la main, et s'essuie le visage avec. Une mèche de cheveux tombée sur son front a pris une délicate teinte orange ; quelle chance, il a toujours voulu être roux. Il se penche vers Jade : "T'as lancé des défis à Maxwell, aussi ?" lui chuchote-t-il. La situation est tellement incongrue que l'amusement a pris le pas sur la honte. Il finit par se rendre compte qu'il dégouline encore, et sort sa baguette pour se lancer un récurvite, englobant l'épaule de Jade sur laquelle quelques gouttes se sont déversées, et la table en-dessous de lui. De l'autre main, il attrape une de ses mèches de cheveux. Encore légèrement collant. Il doit en résulter un superbe effet "cheveux mal lavés". Quelle soirée.

∆ RadioEuphoria

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Soirée Pouffy

J’attendais sagement à ma table que Madison et Matrim finissent de papoter. J’avais peut être un petit espoir de sauver Madison des griffes du grand ronchon et d’obtenir une réponse à une question fondamentale. Bon, certes, je leur avais un peu forcé la main, mais il fallait parfois prendre son destin en main et provoquer les événements. On s’en sortirait. Et puis d’ailleurs, si c’était si déplaisant pour lui de venir à cette soirée, qu’est-ce qu’il faisait là ? Les garçons étaient décidément un mystère… Mais j’eus la bonne surprise de voir qu’il ne se défilait pas et qu’il s’installait entre Maddie et moi, non sans jeter un regard vers… vers notre préfète ? Oooh. Ça expliquait peut-être pourquoi il avait fait l’effort de se pointer au repas. Je jetai un coup d’œil à Madison, mais ne fit aucune remarque ni ne laissa entendre que j’avais saisi cette œillade appuyée. Mais je gardai cette information bien au choix dans un coin de ma tête, au-cas où. Ma Grand-Mère dit toujours qu’une information n’est jamais perdue.

J’entendis notre aîné s’adresser à mon amie comme à un vulgaire chewing-gum sous sa chaussure, ce qui me mit hors de moi.
Je lui lançai un regard peu amène, il pouvait être désagréable avec moi, mais il allait se calmer direct s’il pensait pouvoir parler comme ça à Madison. Il se trompait lourdement s'il pensait pouvoir continuer comme ça toute la soirée. Je ne fis pas de remarque pour cette fois, et je servis ma meilleure amie puis moi-même, parce que généralement, quand on était poli, on proposait également de servir ses voisins. Heureusement pour Matrim, la politesse impliquait aussi de ne pas relever les manquements des dits voisins. Et puis, je lui étais passé devant pour servir Maddie, il n’avait pas pu le louper de toute façon. Il daigna me répondre, sur un ton qui me parut un peu présomptueux, mais j’écoutais néanmoins avec intérêt. Eidétique. C’était intéressant, et rudement pratique. Enfin pour les cours et ce genre de chose… se souvenir au détail près des évènements de l’année dernière par exemple c’était déjà moins cool. Peut-être que c’est ce qui le rendait grincheux ?

« Donc si tu disposais d’un temps illimité pour lire et apprendre, tu pourrais même surpasser n’importe quelle encyclopédie, vu que tu peux mettre à jour tes connaissances en temps réel. » dis-je intéressée par son explication. Ce mec devait être le cauchemar des professeurs. Évidement, il ne peut pas s’empêcher de me faire la leçon. Mais c’est le jeu quand on demande quelque chose à quelqu’un comme lui, j’imagine. Aussi, je décidait de prendre sur moi, j'étais venue le chercher après tout. Je restai donc polie et cordiale, mais hors de question que je m’aplatisse pour autant : « J’ai pas une mémoire éi-dé-ti-que, mais je fais rarement deux fois la même erreur. L’apprentissage par la pratique. » . Je n’avais plus aucune envie de rester coincée dans une salle avec lui après son accueil de la dernière fois ! D'autant que des élèves comme Declan étaient beaucoup plus sympa et motivant pour travailler !
Je continuai avec sérieux, lui montrant que je n’étais peut être pas la plus brillante des élèves, mais que j’étais au moins volontaire. « Je voulais savoir si tu connaissais une potion contre la maladresse. C’est pour aider Madison » dis-je avec un regard attendri vers mon amie. Quand elle était sûre d’elle, elle parvenait à réussir des manipulations compliquées, comme avec les mandragores, mais le reste du temps, elle s’attirait bosses et ennuis à une rapidité impressionnante. Le genre de chose qui ne passait pas bien dans le cours de Burgess. Cette prof terrorisée Madison renforçant le problème. Peut-être qu’avec une potion, je pourrais l’aider à réussir dans ce cours. Et à lui donner confiance pour qu’elle n’ait plus jamais besoin de ce genre de truc. « J’ai déjà regardé à la bibliothèque, mais j’ai probablement un problème de méthode, parce que je suis noyée dans la masse de document et je ne trouve rien d’intéressant pour mon problème. Et si tu ne souhaites pas me répondre, je demanderais à la bibliothécaire comment chercher, mais je n’ai pas spécialement envie de lui fournir des explications. » Je décidais d’être franche avec lui. C’était encore le meilleur moyen pour moi d’expliquer les choses. Je ne faisais rien de répréhensible, et peut-être qu’il serait sensible à mes arguments. Mais s’il ne l’était pas, ma vie ne dépendait pas de lui, j’étais débrouillarde. Attendant son verdict, je picorais dans mon assiette.

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Les Poufsouffle

❝ Soirée d'accueil : Retrouvailles, rencontres et bonne bouffe ❞

La jeune fille qui avait manqué de s’étouffer m’avait fui, si on pouvait dire ça comme ça. Sûrement mal à l’aise, ce que je pouvais comprendre. Avant que je n’ai eu le temps de rejoindre mes amis, Milo fit l’annonce de rejoindre la tablée pour le repas. Ca, j’étais pour, j’avais une faim de loup ! Je retournai vers ma copine et Dan, non sans oublier de répondre magnifiquement bien à mon pote à son attaque gratuite. Taquinerie et provocation… en vrai, ça m’avait manqué ! Daniela attrapa le doigt que j’utilisai pour Dan avant que je me mette à rire, passant mon bras autour de ses épaules. Je la libérai de mon emprise et finis par porter mon attention sur Felicia, qui venait de s’installer de l’autre côté de moi, me remerciant timidement. En soit, elle n’avait pas de quoi me remercier, je n’avais rien fait concrètement. Je sentis Danni me serrer la main et je souris juste un peu pour moi-même à ce geste, caressant le dos de sa main de mon pouce. Avant de poursuivre notre discussion, Milo fit un petit discours et je levai en même temps que lui mon verre vers notre nouveau Directeur, reprenant juste après bon nombre d’entre nous : « Bon appétit ! ». C’était assez agréable en fait, cette petite soirée. En réalité, nous avions sûrement tous un peu besoin de cette convivialité. Je souris à Felicia comme pour lui montrer que cette soirée n’allait pas être mauvaise, et c’était un pessimiste né qui l’encourageait alors c’était un miracle ! Mon attention fut portée sur les personnes en face de nous. Lowell avait l’air bien occupé mais je ne captais pas trop ce qu’il se passait avec cette histoire de tarte ou je-ne-sais-quoi. Alors que mes yeux s’étaient posés sur Shy de façon purement protectrice, Felicia me glissa : « J’espère au moins que ce n’est pas la nourriture qui va finir par nous manger à la fin de la soirée, vu comment c’est parti ! » A ses mots, mon regard dévia vers l’ensemble de la table, ne pouvant m’empêcher d’afficher un sourire amusé. « Au moins, on aura une soirée originale ! Je pense qu’on a des petits rigolos autour de la table… » Lançai-je avec un haussement de sourcils en lançant un coup de tête vers Lowell et ses petites acolytes, laissant échapper un petit rire devant ce spectacle, non sans oublier de commencer à taper dans les mets juste sous nos yeux. Ca faisait tellement de bien de revoir tant de nourriture à Poudlard, c’était inexplicable !

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Les Poufsouffle

Soirée d'accueil : Retrouvailles, rencontres et bonne bouffe

Je me sens nulle d’être arrivée en retard mais finalement je crois que je n’ai pas loupé grand-chose, tout le monde est encore en train de s’assoir à table et ils en sont loin d’en être arrivés au dessert. Et puis, même si ça avait été le cas, ce n’est pas comme si l’idée de me goinfrer de gâteaux au lieu de manger un repas digne de ce nom m’aurait dérangée, bien au contraire. J’espère que Milo a prévu un chouette gâteau avec plein de chocolat qui fond, c’est mon préféré. Je ne sais pas si je le lui ai déjà dit et si je l’ai fait, je ne suis pas sûre qu’il ait retenu, même si je pense que oui parce que mon préfet c’est quand même le garçon le plus chouette du monde. C’est d’ailleurs pour ça que je n’aurais loupé cette soirée pour rien au monde, rien que pour le plaisir de le voir et d’entendre son discours, il fallait absolument que je sois là ce soir. J’imagine que ma présence doit aussi être importante pour lui, en tout cas je l’espère et j’espère encore plus qu’il va remarquer ma présence et sentir mon soutien. « T’es venue ! Non non, t’inquiète pas, on était juste en train de… bavarder ! Tiens, d’ailleurs, je te présente Lowell. Lowell, c’est ma copine Shyn’. » Ma copine semble presque surprise de me voir, comme s’il était dans mes habitudes de louper une soirée ! Surtout une soirée organisée par et pour les Poufsouffle et encore plus lorsque l’organisateur est le garçon le plus mignon, intelligent et génial de la planète. « Evdemment ! Je n’aurais manqué ça pour rien au monde. » Dis-je en continuant à chercher Milo alias mon âme-sœur, du regard. Malheureusement je ne le vois pas et suis un peu obligée de me reconcentrer sur le garçon plus âgé que moi que Jade me présente. "Coucou Shyn," Il a l’air plutôt sympathique, aussi je réponds à son bonjour par un grand sourire amical, ne souhaitant pas être impolie. « Enchantée Lowell, en fait je m’appelle pas vraiment Shyn, mon prénom c’est Shynnagh, Shyn c’est juste le diminutif, mais ça me dérange pas que tu m’appelles juste Shyn, tout le monde m’appelle comme ça. » Toutes ces explications pour pas grand-chose, mais je ne veux pas qu’il croit que j’ai choisi un diminutif parce que je n’aime pas mon prénom ou alors que c’est mon vrai prénom parce que ce n’est pas vraiment le cas. Peut-être qu’il n’en a absolument rien à faire aussi, mais de toute façon, c’était plus fort que moi, il fallait que je me justifie. « Et tu tombes bien d’ailleurs, il faut que je te parle d’un truc de toute urgence ! » Je hausse un sourcil intriguée, qu’est-ce qu’elle peut bien avoir à me dire d’aussi important ? Et surtout pendant une soirée pleine de monde durant laquelle tout le monde peut l’entendre ? J’avoue que ça me laisse un peu sceptique. « Quoi comme truc ? » Je ne cache pas ma curiosité et mon intérêt, j’ai hâte de savoir de quoi il s’agit.

Mais outre cet intérêt soudain pour les petites secrets de ma copine, j’admets que je suis aussi très intéressée par Milo que je ne parviens toujours pas à voir. Ce n’est que lorsque ma copine me l’indique qu’il apparait enfin dans mon champ de vision. « Là-bas je crois, à côté de la grande perche mal rasée, il s’égosille tout seul parce que personne l’écoute. J’aimerais pas être à sa place, perso. » Personne n’écoute mon Milo ?! C’est un scandale ! Les gens n’ont pas le moindre respect c’est pathétique. Pour ma part, je reste évidemment pendu à ses lèvres lorsqu’il fait son discours, buvant la moindre de ses paroles comme s’il s’agissait d’une vérité absolue. Je me fiche d’avoir l’air d’une pauvre cruche amoureuse, c’est plus fort que moi. Le pire c’est qu’à la fin de son discours, alors que j’applaudis à tout rompre et que je suis l’une des seules à le faire, Milo se tourne vers moi avec un sourire et lève son verre. Je me précipite vers mon propre verre pour le lever en retour, souriant également d’une manière absolument pas naturelle. J’espère qu’il voit parfaitement les cœurs que j’ai dans les yeux, ils doivent être difficiles à louper. Toutefois, je suis déconcentrée par les bêtises de Lowell, le garçon que je viens à peine de rencontrer qui a manifestement fait preuve d’une maladresse innommable en renversant de la tarte sur notre directeur de maison. La classe. « Je crois que quelqu’un a goûté à la tarte avant même qu’on soit au dessert. » Je ne trouve pas très drôle d’avoir sali un professeur et je ne vois pas trop pourquoi ça amuse Jade, mais après tout, ça n’a pas grande importance, tant que je ne suis pas mêlée à cette histoire. Malheureusement, celle-ci se répète puisque notre directeur de maison ne manque pas d’arroser Lowell mais également un peu Jade. Difficile à dire si son geste était prémédité ou non, mais deux maladresses dans un laps de temps aussi court me paraissent être peu plausibles. Le jeune homme me prouve que je n’ai pas tort lorsqu’il se tourne de nouveau vers ma copine. "T'as lancé des défis à Maxwell, aussi ?" je fronce les sourcils. Comment ça un défi ? C’est quoi cette histoire ? J’espère que Jade ne s’est pas laissé emporter par sa créativité et son envie de faire des bêtises, elle va encore s’attirer des ennuis. « Quel défi ?! C’est toi qui as fait ça ? » La question que je pose à Jade est vaguement accusatrice même si j’essaie de garder un ton léger et blagueur. J’adore cette fille, vraiment, mais je trouve qu’elle se laisse trop souvent guider par son impulsivité. Je sens que ça va finir par être un vrai problème si elle n’apprend pas à contrôler ses pulsions un minimum.

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Soirée d'accueilJade &
les Poufsouffles"Ah non, c'est secret !" Il allait sans dire que le terme « secret » sonnait à l’oreille de Jade comme une de ces mélodies ennuyeuses des ascenseurs : on se contentait de les entendre, sans toutefois les écouter. Son cerveau la laissait interpréter à loisir, et elle ne tarda pas à échafauder théorie sur théorie, laissant son regard se balader entre les différents convives pour évaluer chacun d’eux. Lowell était, malgré son côté un brin excentrique, un garçon très gentil, aussi si elle devait l’aider à trouver son âme soeur, elle ne lui recommanderait pas n’importe qui. « Elle est à Poufsouffle ? Moi je dis, c’est la fille là-bas, celle qui a failli s’étouffer ! Ou la préfète… ? Non, pas la préfète, pitié, on dirait qu’elle va tomber dans les pommes dès que tu regardes. Ou alors… c’est Octavia ? En même temps, ça serait compréhensible : c’est LA « Queen Bee » de cette maison. Alors bien sûr, les meilleurs partis, c’est mes copines. Mais le prends pas mal, je crois que t’es vraiment trop vieux pour elles. » déclara-t-elle avec un regard un peu compatissant, comme si elle s’attendait réellement à ce que cette « révélation » l’affecte. « Ou alors tu préfères les garçons ? Si c’est ça, je peux pas trop t’aider parce qu’y a vraiment beaucoup de garçons nuls, mais encore c’est pas personnel hein. » Il n’avait peut-être pas demandé son avis, mais elle trouvait toutefois judicieux de le donner : ce n’était pas parce qu’elle avait douze ans qu’elle n’y connaissait rien, elle avait assez d’expérience dans la vie pour savoir que des types comme Sinclair et sa bande de joyeux lurons étaient à éviter comme une maladie infectieuse, et si elle pouvait en faire profiter son nouvel ami, elle faisait d’une pierre deux coups. Cette soirée était décidément de plus en plus marrante, contrairement à celle que Madison et Roxy avaient l’air de passer avec le type le plus ennuyeux de la terre, qui devait profiter du fait que pour une fois quelqu’un veuille bien l’écouter pour étaler toute sa science. Par ailleurs, elle se tenait prête à agir si l’une d’elles devaient procéder au signal, histoire de ne pas abandonner les deux pauvres Poufsouffles à leur triste sort…

"Merci, ça fait au moins une personne." Il semblait appréhender un peu, mais Jade restait très confiante : ça se passerait bien ! Il n’y avait pas de raison qua ça tourne mal, après tout ça restait drôle, et si quelqu’un prenait mal ce défi, c’était soit que le concept d’humour lui était totalement étranger, soit que c’était un idiot. C’était stupide de faire un drame d’une pauvre tarte renversée, surtout quand des sortilèges élémentaires que même elle connaissait permettaient de tout nettoyer presque instantanément, ça n’avait rien à voir avec cette horrible tour que Sage lui avait joué lorsqu’elle se faisait répartir : faire exploser une grenouille, c’était absolument dégoûtant, non seulement il avait fait exprès de la ridiculiser lors de l’un des évènements les plus décisifs de toute sa vie, mais en plus il avait manqué de la faire punir après seulement quelques minutes passées à Poudlard. Ce type était une vraie crapule, et lorsque le reste du château le réaliserait enfin, elle pourrait scander qu’elle avait raison depuis le début à son sujet. Et sur ces pensées, elle s’assit entre lui et Shynnagh, qui venait de faire son entrée presque complètement affolée, ce qui étonna un peu Jade. « Evidemment ! Je n’aurais manqué ça pour rien au monde. » Manqué ça pour rien au monde, il ne fallait pas non plus exagérer, on n’était pas non plus à la foire au coq. C’était juste un repas, qui avait au moins pour mérite d’être bon, avec une ambiance moyenne, dans une salle qu’ils voyaient tous les jours. Il était bizarre qu’elle ait mis tant de temps, surtout pour une soirée qui n’était même pas si incroyable que ça, après tout les Gryffondors avaient eu droit à mieux puisqu’ils avaient joué à la balle au prisonnier dehors. Cela dit, le jeu auquel elle jouait avec Lowell était plutôt amusant ! Bien sûr, le mieux du mieux, ç’aurait été que Joanne puisse venir, cachée sous la cape d’invisibilité. Mais le crétin de Rosenbach n’avait pas encore jugé bon de la rendre, alors elles allaient être obligées d’employer les grands moyens pour la récupérer…

« Quoi comme truc ? » L’heure était venue d’aborder des sujets plus sérieux, comme son comportement un peu trop étrange en cours. Jade ne doutait pas vraiment de la loyauté de son amie, mais elle attendait au moins quelques explications qui l’aideraient un peu à faire lumière sur cette affaire. Tout comme Madison, Shynnagh était une fille un peu trop gentille… c’était peut-être une qualité, mais c’était comme être un poisson rouge dans un aquarium de requins, on voyait ses chances de survie diminuées de plusieurs centaines lorsque les gens voyaient en vous une proie facile. Alors le mieux, c’était d’en parler directement à sa copine, pour être bien sûre de ce qui se passait. « La dernière fois en botanique, tu sais quand tu… tu as fait ce truc bizarre, avec Sage. Ça va te paraître idiot, mais il m’a dit un truc tout à fait stupide à ton sujet. Mais je l’ai pas cru, bien sûr ! » ajouta-t-elle précipitamment. La dernière chose qu’elle voulait était de montrer à son amie qu’elle avait des doutes à son sujet parce que le Serpentard s’amusait à jouer les marionnettistes. Non, jamais il ne la ferait douter de ses propres alliées ! Elles étaient une bande solide, elles seraient toujours là les unes pour les autres ! Cela dit, il y avait un doute qu’elle devait absolument chasser… « C’est juste histoire de grapiller des infos, hein ? » Il y avait une autre théorie, beaucoup moins agréable, celle selon laquelle la Poufsouffle craquait pour son pire ennemi de tous les temps. Même si c’était presque impossible, malgré tout, c’était quand même important de s’en assurer. Elle vendrait volontiers sa mère plutôt que d’imaginer que c’était vraiment le cas, qui pouvait être attiré par un abruti pareil ? Ce pourquoi elle attendait avec impatience le démenti de son amie.

Pour le coup, cette histoire avec Sage l’avait tellement perturbée que les actions qui se déroulèrent la minute suivante la laissèrent complètement perplexe. Lowell s’était exécuté, et avait trouvé pour cible… nul autre que le professeur Maxwell en personne. Là, c’était un sacré souci ! Enfin bien sûr, c’était amusant, elle avait du mal à imaginer comment un professeur et qui plus était, leur directeur de maison, avec de la tarte renversée sur lui ne pourrait pas être la chose la plus drôle qu’elle ait vue de sa vie, mais dans le contexte actuel, ce n’était peut-être pas l’idéal. Sachant qu’il était censé choisir sa retenue à venir pour s’être battue dans les couloirs avec Sage… Et la réaction de ce dernier la laissant tout aussi perplexe : elle rêvait ou il venait de… renverser le contenu de son verre sur Lowell ? Oh la la, est-ce qu’il avait fait exprès ? Il s’était excusé, mais elle était pratiquement sûre que leur directeur de maison était beaucoup plus vicieux qu’il n’y paraissait. « T’as lancé des défis à Maxwell, aussi ?" lui demanda-t-il discrètement, tandis qu’elle lui passait une serviette, en profitant pour se sécher l’épaule à l’aide de sa baguette. Elle secoua immédiatement la tête, et plaqua une main sur son thorax pour l’assurer de sa bonne foi. « Non non, promis juré, croix de bois, croix de fer ! » répondit-elle avec entrain, tandis que Shynnagh semblait avoir entendu leur conversation. Et son air inquisiteur laissait croire qu’elle ne trouvait pas ça si drôle que ça… « Quel défi ?! C’est toi qui as fait ça ? » Oui, et bien, les choses se compliquaient quelque peu. Elles n’allaient quand même pas se prendre la tête pour une bête histoire de tarte, quand même, si ? Jade s’approcha alors suffisamment près de Shynnagh pour qu’elle soit bien la seule à l’entendre chuchoter. « Hum… oui et non. C’était pour une expérience. Et je pensais pas que le prof lui balancerait un verre dessus ! » Est-ce qu’elle minimisait son acte ? C’était… possible. Est-ce que c’était mal pour autant ? Ce serait quand même dommage que Lowell lui en veuille alors qu’il n’était au final pas si ringard que ça.

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soirée d'accueil : retrouvailles,
rencontres et bonne bouffe

matrim & les poufsouffles

Si à Poufsouffle vous allez, Comme eux vous s'rez juste et loyal Ceux de Poufsouffle aiment travailler Et leur patience est proverbiale

La soirée à poufsouffle avait plutôt mal commencé, et plus elle avançait, plus je regrettais d’être venu. Pour commencer, y avait cette gamine qui m’avait renversé son verre d’eau dessus. C’était chiant, mais y avait manière de gérer le problème. Ce qui me dérangeait le plus c’était la présence de Maxwell. Le fait qu’on l’avait engagé restait un très grand mystère pour moi qui gardait de très mauvais souvenir de l’homme en tant qu’auror. Un incompétent qui n’aurait pas dû avoir le poste d’auror puisqu’il n’arrivait pas même à boucler un dossier simple comme un goss touché par une malédiction. Sauf que là, il allait devoir travailler entouré de gamins. D’adolescents pour être plus exact. On l’avait renvoyé pour son incompétence en tant qu’auror ? Ce ne serait pas très surprenant et, en réalité, je doutais qu’il fasse long feu à Poudlard également. Déjà parce que son premier cours avait été plutôt un désastre alors les autres… Si ça matière n’avait pas été intéressante, je me serais sans doute arrangé pour laisser tomber le cours. En tout cas, un incompétent pareil ne devrait pas enseigner, encore moins être directeur de maison. Voyez seulement comme il agit en ce moment. Il vient carrément de renverser son verre sur la tête de Bartlett. Non, mais sérieusement, on peut le mettre à la porte tout de suite ?

Heureusement pour moi, je m’étais retrouver assis entre ces deux gamines ; la maladroite et l’envahissante. Si, de prime à bord, j’avais cru à de la grande malchance, je me ravisai en me disant qu’on moins j’étais loin de Maxwell. Par contre, je me désolais d’être loin de Niamh… La conversation avec Roxy prenait une drôle de tournure alors qu’elle voulait, visiblement, me demander un truc et tentait les flatteries pour arriver à ses fins. Je ne m’en offusquai pas, ni y acccordai beaucoup d’importance même. Ça ne m’atteignait pas trop en vrai. Je me contentai seulement de la corriger quand à mon supposé génie, puis lui indiquai qu’elle pourrait apprendre à chercher dans la bibliothèque comme ce lui serait sans doute utile un jour. Sa réponse ne tarda pas à venir. « Donc si tu disposais d’un temps illimité pour lire et apprendre, tu pourrais même surpasser n’importe quelle encyclopédie, vu que tu peux mettre à jour tes connaissances en temps réel. » Sa réponse me fit rire. Vraiment rire. Elle avait exactement compris le principe. Mais j’aimais voir la chose d’une autre manière. « En quelque sorte, oui. En vrai, je crois que ça fonctionne plus comme un ordinateur, tu vois ? Enfin, tu connais ? » , demandais-je me rendant compte que j’ignorais si elle était en contact avec le monde moldu chez elle ou pas. « Disons que j’accumule beaucoup d’information, puis après j’arrive à la mettre en pratique. » ,expliquais-je calmement avant de prendre une gorgée d’eau. Je ne précisai pas que ça devenait rapidement chiant à la longue. Qu’on avait pas vraiment de défi en cours ni que j’avais souvent l’impression de tout m’apprendre par moi-même. « J’ai pas une mémoire éi-dé-ti-que, mais je fais rarement deux fois la même erreur. L’apprentissage par la pratique. » ,ajouta la petite ce qui m’arracha un sourire. Elle n'était pas idiote celle-là. Envahissante, mais pas stupide. Je n’ajoutai rien, me contentant de continuer à manger attendant la suite.

« Je voulais savoir si tu connaissais une potion contre la maladresse. C’est pour aider Madison » Roxy avait parlé avec sérieux. Sa requête me fit hausser un sourcil. Je me tournai vers ma voisine de table, la blondinette qui m’avait renversé un verre d’eau dessus. Ouais, elle en avait bien besoin d’adresse cette gamine ! « J’ai déjà regardé à la bibliothèque, mais j’ai probablement un problème de méthode, parce que je suis noyée dans la masse de document et je ne trouve rien d’intéressant pour mon problème. Et si tu ne souhaites pas me répondre, je demanderais à la bibliothécaire comment chercher, mais je n’ai pas spécialement envie de lui fournir des explications. » Je me retournai de nouveau vers Roxy alors qu’elle continuait ses explications concernant la bibliothèque. Alors, elle ne savait vraiment pas comment chercher dedans… C’était peu pratique. Elle allait devoir apprendre. Sinon, pour son amie, le projet était intéressant. « Faudrait déjà savoir pourquoi Madison est si maladroite avant de trouver un truc qui fonctionne pour elle. »,commençais calmement. « Par contre, faudra vraiment que tu apprennes pour la bibliothèque. Tu vas vraiment en avoir besoin dans le futur. » Ouais, d’accord, j’avais pas le choix de la sermonner pour le coup.Je n’irais pas plus loin, promis. « Par contre, si je vous aide, je ferai pas tous le boulot tout seul. Vous allez devoir m’aider. Toute les deux ![/color] »[/b] J’avais dit ça sur un ton catégorique. Je voulais bien aider et m’investir dans ce projet, mais pas tout seul. Elles allaient devoir apprendre en même temps. Ce serait bénéfique pour les deux. « En passant, c’est toi la copine de Madison qui aime les sortilèges ? » ,demandais-je finalement à la brunette tout en continuant mon repas. L’idée venait de me traverser l’esprit.

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Wyatt était descendu avec les garçons de son dortoir, la fête était déjà en cours lorsqu’ils étaient venus en bas, la salle commune avait été complètement transformées, les canapés et les fauteuils avaient disparus, à la place il y avait une table recouverte de nourritures, et une autre au centre pour le repas avec des bancs pour s’asseoir. Ils avaient rejoins un groupe de filles de premières années qui étaient déjà en bas. Wyatt avait été surpris de voir les gens biens habillés, il n’avait pas pensé qu’il y avait une tenue particulière qu’il devrait porter autre que son uniforme. Ils s’étaient regroupés dans un coin à côté de la table où étaient posés des montagnes de petits fours et pleins de saladiers de bonbons et des verres remplis de différentes boissons. Wyatt avait discrètement attrapé un verre de jus de citrouille et écoutait distraitement les garçons parler à voix basse, ou en tout cas ils pensaient parler doucement, et avec excitation, à propos de la fête et des jolies filles de deuxièmes années, tout en sirotant son jus de citrouille. Wyatt n’était pas vraiment excité, il n’aimait pas les filles et il n’était pas tout à fait à son aise au milieu de la salle commune, il n’arrêtait pas de jeter des coups d’œil autour de lui, reculant quand des gens se rapprochaient inconsciemment d’eux pour se servir à la table de la nourriture.

Il n’était pas habitué à être au milieu d’autant de personnes. Il y avait pleins de gens grands et ça rendait Wyatt nerveux. Évidemment, il arrivait en première année dans une école qui allait de 11 à 17, parfois 18 ou même 19 ans, ce qui était très grand, et il avait l’air, était, un tout petit, à côté d’eux, même s’il était de quelques mois plus vieux que la plus part des autres premières années parce qu’il était d’octobre et qu’il avait du attendre un an de plus pour venir ici et qu’il aurait 12 ans dans un mois, mais il restait tellement petit et ils étaient tous tellement grands. Les filles l’effrayaient moins, il ne connaissait pas beaucoup de filles avant, n’aimait pas jouer avec elles, mais il en avait rencontré plusieurs ici, des premières années, elles étaient gentilles et douces et il était devenu ami avec une fille de Gryffondor. Les seuls modèles féminins qu’il avait eu jusqu’alors étaient principalement sa petite sœur et sa mère, ainsi que quelques tantes et ses deux grands-mères, Jyll et maman l’aimaient et étaient les seules qui étaient gentilles avec lui à la maison alors il n’avait jamais eu de raison d’avoir peur des filles comme il avait peur des hommes à cause de son père. Mais, les filles plus âgées de poufsouffle avaient l’air… différentes, elles parlaient beaucoup, vraiment vraiment beaucoup, elles bougeaient énormément et Wyatt essayait de suivre tous les mouvements autour de lui alors qu’il se tenait dans un petit coin à côté de la table.

A un moment ils avaient joué à manger plusieurs dragées surprises en même temps, imitant sans le savoir un groupe d’élèves plus âgés qui avaient fait la même chose un peu plus tôt. Wyatt avait grimacé quand il avait goûté un mélange plutôt étrange de citron, vomi et chaussettes sales, il avait presque tout recraché, il avait décidé d’abandonner le jeu par la suite, préférant se rabattre sur les petits fours, moins dangereux à son goût, il avait aussi subtilisé un nouveau verre de jus de citrouille, ayant du finir l’ancien pour nettoyer le goût de vomi et de chaussettes sales dans sa bouche. Un garçon plus âgé avait demandé à tout le monde d’aller s’asseoir à la table pour le repas quelques minutes plus tard, les gens s’étaient déplacés des endroits où ils se tenaient debout pour aller s’installer autour de la table, reprenant rapidement leurs conversations. Wyatt suivit le mouvement, il s’installa avec les autres premières années à un bout de la table du côté opposé de celui où était installé le professeur de métamorphose, qui était aussi leur directeur de maison par la même occasion, ils étaient moins habitués à voir leurs professeurs hors des temps de cours que les autres années et sa présence les rendait un peu anxieux. Il y avait beaucoup de monde tout autour de la table, ils avaient entendu tardivement l’appel pour aller s’asseoir et ils s’étaient installés dans les derniers, il n’y avait pas la place pour qu’ils puissent tous s’asseoir au même endroit et ils durent se répartir des deux côtés de la table, le voisin de droite de Wyatt lui demanda de se décaler sur la gauche pour qu’un de leurs amis puisse s’asseoir entre eux. Wyatt se tourna vers son voisin de gauche le plus proche, il déglutit avant d’attraper doucement sa manche pour attirer son attention.

« Est-ce que ça te dérange si je m’assois là ? » Demanda-t-il d’une voix timide, en désignant la place entre eux. Son voisin impatient le poussa du coude, l’obligeant à se décaler avant que l’autre personne ne l’ait autorisé à prendre la place, il prit la place de Wyatt, laissant l’autre place à droite libre pour le dernier garçon. Wyatt bouda visiblement à son voisin de droite, gêné d’avoir été poussé et d’avoir peut-être importuné son voisin de gauche qui était un grand et qui ne devait pas avoir envie d’être assis à côté d’un gamin de première année. Il avait l’habitude que les autres adultes lui disent qu’il était ennuyeux à la maison, et Owen lui disait à chaque fois qu’il était trop petit pour traîner avec lui, qu’il le gênait et qu’il ne voulait pas qu’il l’embarrasse devant ses amis, alors il savait que l’autre élève n’avait certainement pas envie d’être assis à côté de lui. Avant que l’autre élève ne lui réponde, le garçon qui leur avait dit de s’asseoir se leva pour faire un discours, Wyatt n’écouta pas vraiment, plutôt occupé à se morfondre dans son propre embarras, quand il eut terminé tout le monde se rassit et commença à se servir de la nourriture. Wyatt boudait à son voisin de droite et ignorait les conversations des premières années à côté de lui, se concentrant résolument sur sa part de tarte aux légumes.

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soirée d'accueil des blaireaux

Cet étrange impression de ne pas être à sa place et tout son monde semblait déjà s'écrouler. Elle n'avait pas échangé une phrase qu'elle sentait déjà ses genoux trembler. À la proposition de boire un verre ensemble, Octavia acquiesça et consciente de ne pas vouloir accaparer notre nouveau préfet, elle se dirigea tranquillement vers le buffet pour se saisir d'un verre de jus de citrouille. En le portant à ses lèvres, elle remarqua l'attitude gênée tant de Milo que de Rioghbharban, et préféra s'éloigner pour ne pas se faire de fausses idées. C'était la première soirée après ce traumatisme et c'est normal que leurs esprits soient encore un petit peu perturbé par ce retour brusque à la normalité - enfin, à la "normalité". Elle ferma les yeux un instant et les rouvrit immédiatement lorsqu'elle entendit la douce voix de Jaspe. Ils évoquèrent à nouveau son retour après sa fugue au Chemin de Traverse pour aider Octavia à acheter ses nouvelles fournitures scolaires, n'ayant absolument rien récupéré de l'an dernier. C'était hilarant et bon de retrouver Jaspe avec autorisation parentale cette fois. Il ne l'avait pas dénoncée et elle lui donna un coup de coude pour se venger. Elle avait dit qu'il devait l'accuser elle. Elle avait dit qu'elle prenait l'entière responsabilité de son absence ! Ils évoquèrent ensuite la fin de leurs vacances, dont ce fameux voyage au Danemark dont elle avait encore des étoiles dans les yeux. Encore tout sourire, elle repensa à sa table de nuit et aux photos animées qui avaient été ajoutées à son album de l'année. Elle comptait le mettre à jour pour rassembler ses bons moments et l'aider à surpasser les mauvais lorsqu'elle sera d'humeur un peu plus nostalgique. « (..) Octavia ? En même temps, ça serait compréhensible : c’est LA « Queen Bee » de cette maison. (..) » Son prénom lancé en l'air attira son regard vers Jade et Lowell qui la fixaient sans qu'elle ne sache en réalité pourquoi et elle plissa les yeux pour essayer de lire sur les lèvres de ce drôle de duo. Tant pis, elle comprendrait plus tard, ou non, il n'y avait pas à se prendre la tête pour si peut.

« JE VOUS PROPOSE QU’ON PASSE À TABLE ?! IL N’Y A PAS DE PLACE ATTRIBUÉE, CHACUN S’ASSOIT OÙ IL VEUT. » Octavia détourna le regard vers Milo pour l'écouter dans sa requête et s'exécuta. Elle mourrait de faim et ces mois passés sans manger, elle avait hâte de passer à table. Elle s'installa dans un coin de table vide et réserva sa place pour sa partenaire de crimes qui était absente depuis bien trop longtemps. « Au moment où elle allait se rasseoir pour voir où Jill en était, Milo enchaîna attira à nouveau l'attention sur lui pour prononcer son petit discours d'introduction à cette nouvelle année. Merci à tous d'être venus pour cette première soirée entre Poufsouffle ... qui je l'espère ne sera pas la dernière. J'espère que vous vous êtes tous bien installés dans vos dortoirs et que vous n'avez rencontré aucun problème. Je tenais à féliciter Niamh pour son poste de préfète, succédant à January Shiver qui a terminé ses études. Et je souhaitais accueillir comme il se doit notre nouveau directeur de maison, le professeur Maxwell. Bon appétit à tous ! » C'était spécial de ne plus voir les anciens. D'un côté, elle enviait January d'être sortie de là, et de l'autre, ils ne pourront plus jamais se souvenir de Poudlard d'une autre manière que de celle qu'ils l'ont quitté. Même avec l'appréhension de revenir - et on la surpassait -, c'était plaisant de voir les choses se remettre à la normale. Même si on était plus habitué, même s'il y avait des choses qui avaient évoluées depuis, on retrouvait ce cocon familial, cette petite famille Poufsouffle qui s'est retrouvé à pas mal aux cachots, et qui se retrouvait enfin entière. Bien sûr, il y avait des choses dont ils devaient discuter peut-être, mais ce n'était ni le lieu ni le moment pour le faire. Il suffisait ce soir de passer un bon moment, pour un retour au bercail des plus agréables. La nourriture fait son apparition, et mon ventre crie comme jamais. Il est l'heure de se saisir des couverts pour attaquer le repas.

Octavia faillit hurler lorsque la tarte s'écrasa dangereusement en face d'elle. Même si n'a pas été touchée, elle reste immobile pour se rendre compte d'être passée à deux doigts de la catastrophe, puis pousse un soupir en vérifiant que sa tenue blanche rimait toujours avec classe. Et lorsque tout semblait paraître hors de danger, leur nouveau directeur de maison répliqua, malencontreusement lui aussi. Ses yeux s'écarquillaient. Ça y est, elle allait mourir. Ses vêtements allaient mourir. Elle se sentait déjà honteusement revenir à son dortoir après que cette gentille soirée se soit transformée en véritable bataille de nourriture. Super, elle avait juste envie de déguerpir, à présent. Un peu blasée, elle jeta un œil aux fauteurs de trouble alors. Elle plissa les yeux pour regarder ce drôle duo devenu trio et les interpella à voix haute. « Hé les petits malins, calmez-vous ! Une fausse maladresse, une seule tache sur ma tenue, et vous verrez seulement ! » Elle avait aucune idée de ce qu'elle allait faire, mais bien sûr que ça tournerait à la catastrophe ... !

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Soirée d'accueil: Retrouvailles, rencontres et bonne bouffe

Poufsouffle & Maddie

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A tout bien réfléchir cette situation n'aurait pas dû me paraître étrangère. Ce n'était pas comme si je n'avais pas l'habitude de gaffer à chaque pas. Le problème dans ce genre de situation était que l'on pouvait tomber sur des personnes très compréhensives qui nous faisaient un grand sourire et qui parlaient avec nous comme si rien ne s'était passé, mais on pouvait également tomber sur des gens comme Matrim qui n'appréciait guère les maladroites dans mon genre et qui ne semblait pas non plus avoir besoin de leur aide et de toutes leurs questions. La serviette que j'avais voulu lui tendre et qu'il avait refusé sans même esquisser le moindre geste dans ma direction reposait toujours dans ma poche. Mais malgré ce départ un peu froid, cela n'entachait pas ma bonne humeur et je repartie donc de plus belle avec mes questions. Semblait-il intrigué? Blasé? Ou même légèrement énervé de devoir répondre à mes interrogations? Je ne savais pas vraiment, Matrim semblait être quelqu'un de très fermé et je ne pouvais pas lire dans ses yeux comme je le faisais pour les autres personnes. Quoi qu'il en soit, ce n'était pas car une personne ne nous faisait pas des signe avant coureur de sympathie qu'il fallait laissé tomber. C'était en souriant que l'on pouvait faire sourire les autres et il fallait bien qu'il y en ai un qui commence. Avec Matrim se serait moi, même si entre nous il n'avait pas l'air très enclin à me suivre. Qu'importe je ferais avec! Du coin de l'oeil je vis Jade qui me faisait un signe pour me demander si tout allait bien tandis que je lui fis un petit sourire pour lui dire de ne pas intervenir. Il ne manquerait plus que Jade débarque pour me tirer de là pour que Matrim me considère comme folle. « Sortilège de base produisant de la chaleur rien de très compliqué. Tu devrais y arriver. Oui, il était en informulé. Quant à savoir si tout le monde est capable, non, il y a des sorciers qui ne seront jamais capable de le faire malgré tous les efforts. J’ai appris l’an dernier, tout seul, en lisant un bouquin. Rien de très compliqué, j’ai connu pire. » J'hochai la tête pourant peu certaine de comprendre. Il avait appris tout seul en lisant un livre? Mais quel genre d'alien ultra intelligent était-il? Si je pouvais apprendre de la même façon cela serait tellement plus simple! Un sourire illumina mon visage tandis que je notai mentalement d'aller lire des livres et de m'entraîner. "Une fois que j'y arriverai, je viendrais te montrer!" L'enthousiasme dans ma voix était palpable et je ressentais une véritable admiration pour les personnes pouvant produire de tels phénomènes. C'était magique, il n'y avait pas d'autres mots.

Alors que j'allais repartir avec une autre salve de questions pour satisfaire ma curiosité, la voix de Milo nous invitant à table nous interrompit et je fermai la bouche consciente que je devais suivre les instructions de mon préfet. Après tout si Milo demandait quelque chose et que personne ne le faisait, le pauvre se sentirait tellement mal. Je jetai un regard vers Matrim et dodelinât de la tête quand je vis son regard. Pourquoi regardait-il quelqu'un avec cette tête là? Il y avait quelque chose qui n'allait pas? Je compris bien vite quand une voix que je pouvais reconnaître entre mille s'éleva vers nous deux. « Hey, Madison, Matrim, je nous réserve trois places à la table !" Je me tournai vers ma meilleure amie avec un grand sourire. Roxy était géniale! Nous allions être toutes les deux à table et nous pourrions continuer notre discussion avec Matrim même si celui-là avait le temps plus vert que tout à l'heure. Ah les garçons...jamais content de toute façon! Dans un éclat de rire je m'assis à table à côté de Matrim tandis que ma meilleure amie se mit de l'autre côté. On aurait pu croire à un plan pour ne pas qu'il s'échappe hors ce n'était pas le cas. Roxy avait quelque chose à lui demander et j'étais pressée de savoir ce que c'était. J'avais beau interroger ma meilleure amie avec de grands yeux curieux, elle avait ce petit sourire qu'elle seule pouvait faire pour me demander d'être patiente. Résignée je regardais plutôt le service. La table était pleine à craquer et les plats avait l'air plus bons les uns que les autres. Notamment cette soupe qui...« Toi tu te tiens loin de la soupe ! » Ne m'attendant pas à une telle réponse, ni à une telle vivacité de la part du jeune garçon je redressai la tête d'un coup m'attendant à une blague...or cela n'avait pas l'air d'en être une. Bon...bah pas de soupe pour moi alors ce soir. Mes joues s'empourprèrent légèrement. Je n'étais quand même pas si maladroite que cela...si? Je ne savais pas qui j'essayai de plus de convaincre, moi ou moi? Légèrement mal à l'aise par l'agressivité soudaine du jeune homme je n'osai plus bouger ni même prendre un seul de mes couverts. Imaginez si mon couteau dérapait et venait se planter dans la jambe de Matrim? Ou pire si je me levais et que j'entrainais sans faire exprès toute la nappe avec les plats dessus? Je n'aurais plus qu'à trouver un moyen de réagir comme une autruche en plantant la tête dans le sol! Heureusement Roxy vint vite à mon secours et avec un regard amer à Matrim me servit de quoi tenir une semaine. Je gloussai doucement en remerciant ma meilleure amie. Roxy était toujours là pour moi, autant pour me protéger que pour me soutenir, autant pour me dire que tout allait bien se passer que pour me faire relatives, elle était une amie exceptionnelle.

Roxy et Matrim se remirent à parler et malgré mon désirs de suivre la conversation, j'entendis des mots compliqués et lâché l'affaire. Je n'étais - ou n'avait d'ailleurs - pas un truc é...adi...édia...truc-tique quoi. Je profitais de ce moment pour observer discrètement les gens autour de la table. Lorsque mon regard se posa vers Jade et son acolyte de la soirée je fus surprise de constater Shy' à leur côté. Notre amie était descendue bien plus tard que nous...qu'avait-elle pu faire? Je lui lançais un petit sourire et un petit coucou de la main quand soudain notre directeur de maison renversa le contenu d'un verre sur la tête de l'ami de Jade. Je retins un hoquet de surprise. Mais qu'est-ce que...Bon certes je n'avais pas à juger des maladresses des autres je n'avais pas fait mieux en renversant mon verre sur Matrim mais bon là quand même...je ne savais pas que je ressemblais autant à notre directeur. "Si vous voulez mon avis, il n'y a pas que moi qui ne devrait pas toucher à la soupe ce soir" J'avais le mauvais pressentiment que ma plaisanterie n'allait pas faire rire Matrim et que cette fois je ne me prendrais plus un vent, mais carrément une tempête. Je continuai donc à picorer dans mon assiette tout en suivant d'une oreille leur conversation. « Je voulais savoir si tu connaissais une potion contre la maladresse. C’est pour aider Madison » Je relevai la tête vers mon amie qui me regardait d'un air attendrit et tout d'un coup je fus prise d'une envie de me jeter dans ses bras tellement je trouvais sa demande adorable. Bien sûr je restais correcte et me contentai de la regarder avec reconnaissance un grand sourire sur les lèvres. Quand je disais que Roxy était la meilleure amie que l'on rêvait d'avoir, je ne mentais pas. Jamais. Je ne savais pas comment Matrim allait réagir face à cette demande et même si il ne voulait pas nous aider cela n'était pas si grave. Cette maladresse je finirai bien par la dompter d'un jour à l'autre non? Matrim se tourna vers moi et malgré mon sourire mes joues étaient rosissante. Fichue timidité! « Faudrait déjà savoir pourquoi Madison est si maladroite avant de trouver un truc qui fonctionne pour elle. » Je réfléchis quelques instants à la question et posai ma fourchette avec la plus grande précaution possible manquant de renverser par la même occasion une partie de mon assiette. J'entendais déjà dans mon esprit le soupire de Matrim désespéré et le regard amusé de Roxy tandis que je rougis sans savoir où me mettre. Je le raclai la gorge doucement comme pour dire "Il ne s'est rien passé, merci-en-revoir" mais il était dure de louper de telles maladresses alors que nous étions tous autour d'une grande table qui permettait à tout le monde bien bien s'observer. La prochaine fois il faudra que je pense à dire à Milo de mettre des tables séparées d'un mètre chacune...histoire d'éviter...quelques accrochage notamment avec la soupe. Je n'étais pas sûre qu'ébouillanter Matrim était la meilleure des solutions pour qu'il devienne plus gentil avec moi. "Un de mes camarades m'a dit un jour que j'étais peut-être atteinte d'une malédiction ou que j'étais possédée un truc comme ça mais je ne l'ai pas vraiment cru. Je pense qu'il rigolait plus en disant cela et qu'il n'était pas vraiment sérieux. D'un autre côté ma Tante m'a toujours raconté que ma maman était une vraie maladroite elle aussi. Tu crois que ça peux être génétique la maladresse? J'ai beau essayer de faire attention j'arrive toujours à me prendre quelque chose, à trébucher ou même à tomber...et même quand je me concentre j'arrive à faire des bêtises...ce n'est quand même pas une malédiction hein?" Je jetai un petit regard à ma meilleure amie espérant secrètement qu'elle me rassure en me disant que non ce n'était pas une malédiction. Je n'étais pas folle au point de regarder Matrim qui n'hésiterait pas à ne pas mettre de côté chaque hypothèque probable quitte à dire que j'étais possédée par le Diable comme Jayden l'avait si bien sous-entendu la dernière fois. Non merci mais si quelqu'un veut aller dans mon corps il repassera.

"Par contre, si je vous aide, je ferai pas tous le boulot tout seul. Vous allez devoir m’aider. Toute les deux !" Je regardais Roxy, nous sourîmes en même temps et hochâmes la tête en coeur. Si Matrim était prêt à nous aider à trouver une solution à cette fameuse maladresse alors que l'aiderai aussi! Même si la maladresse me caractérisait, ne pas l'avoir constamment sur le dos m'arrangerait également cela m'éviterai les solution délicate et même les grosses bêtises. Avec le temps j'avais fini par m'y habituer, je pourrais même lui donner un nom, mais cela serait reconnaître qu'elle existe comme une créature et non pas comme une partie de ma personnalité. Encore cette histoire de créature chez moi. Non mais s'il-vous-plait fichaient le camps de mon corps quoi! "Promis on t'aidera! Je suis pas non plus maladroite tout le temps y'a des périodes ou je me repose quand même" un léger rire sortit de ma poitrine. Faites qu'il y croit au moins un petit peu, histoire qu'il ne refuse pas mon aide par la même occasion. Matrim se tourna alors vers Roxy pour lui parler des sortilèges. Je me mordis la joue pour ne pas faire exploser ma fierté à grand coups de "Roxy est la meilleure! Elle est la plus forte! Elle est géniale!" et laissait ma meilleure amie répondre par elle-même car d'ailleurs Matrim ne m'avait pas parlé et il semblait plus enclin à discuter avec mon amie plutôt qu'avec moi. Ce qui en soit me soulageait un peu car le garçon ne me mettait pas forcément très à l'aise. Soudainement je sentis quelqu'un tirer sur ma manche - ce qui manqua de me faire renverser une nouvelle fois mon verre d'eau - « Est-ce que ça te dérange si je m’assois là ? » Je regardais le jeune garçon qui s'assit à côté de moi, un peu poussé par son voisin d'un côté et légèrement mal à l'aise de me déranger. Un sourire qui se voulait rassurant apparu sur mes lèvres et je me décalai un peu - même si cela sous-entendait que je devais me rapprocher de Matrim - pour lui laisser de la place. "Non vas-y assied-toi je t'en prie" Je lui souris en tendant une oreille vers la discussion de Matrim et de Roxy. Mais bien vite l'embarras du jeune homme assit à ma gauche et qui devait être en première année ramena mon regard vers lui. Je n'aimais pas voir les gens triste et ce garçon ne semblait pas vraiment dans son assiette. "Tu vas bien?" lui demandai-je doucement. J'espérais que lui non plus n'allait pas me mettre des vents comme Matrim l'avait fait avec la serviette. "Je m'appelle Madison, et toi?"

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