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Voyage en terre inconnue [Dmitri & Thomas]
Thomas Chastel

Thomas Chastel



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Arrivé(e) le : 14/11/2021
Parchemins rédigés : 573
Points : 2
Année : Équivalent d'une 5ème année

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Statut Sanguin:
Pouvoirs spéciaux: Lycanthropie
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Aucun
Epouvantard: pas encore déterminé
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Message(#) Sujet: Voyage en terre inconnue [Dmitri & Thomas] Voyage en terre inconnue [Dmitri & Thomas] EmptyJeu 11 Avr - 18:39

Comme un éclair de lucidité, Thomas se retourna sur le pas de la porte vers Dmitri.

- Tu feras pas gaffe aux murs le papier peint se décolle un peu.

Bizarre que ce soit la première pensée qui lui soit venue à l’esprit, à cet instant précis. Il était venu chercher Dmitri dans le centre-ville de Glasgow, dans une ruelle qui servait apparemment de point de chute pour les sorciers souhaitant transplaner discrètement. Après s’être débarrassé poliment de l’accompagnateur, ils avaient filé vers la gare ferroviaire, grimpé dans le train de banlieue direction le nord de la ville où se trouvait son appartement. S’il s’était bien amusé des réactions étranges du jeune homme quand il avait fallu passer les tourniquets, il avait doucement pris conscience d’une autre dimension de l’étrangeté de son chez lui, maintenant que Dmitri était à ses côtés.
La banlieue de Glasgow, Thomas y avait grandi. Il en connaissait ses barres et ses enchaînements de maisons ouvrières transformées en pavillons pour la classe moyenne et inférieure. La première fois qu’il était rentré chez lui pour les vacances, de retour de Poudlard, l’avait frappé la différence d’ambiance entre ce quartier banal et les merveilles du château gothique. Aujourd’hui il était habitué, mais avec Dmitri, la sensation revenait. Il se surprit à espérer ne pas croiser d’amis ou de connaissances sur le chemin, il n’aurait pas su comment y réagir.

Ils atteignirent finalement son appartement (3ème étage, quatrième porte à droite) sans encombre et en bavardant gentiment, mais au moment de glisser sa clef dans la serrure, la sensation était revenue, plus forte encore.

- On a eu une infiltration d’eau il y a deux ans, expliqua-t-il. Puis il ouvrit la porte.

L’appartement était un modeste trois pièces : deux chambres, un salon et une toute petite cuisine encombrée. Comme prévu, il n’y avait personne.

- Mon père travaille, on le verra ce soir.

Comme prévu une partie du papier peint de l’entrée avait moisi au niveau du plafond. Thomas retira ses chaussures rapidement et les posa à côté de deux autres paires, toute en mauvaise état. A droite, la cuisine, deux mètres sur trois, n’accueillait pas plus d’une personne à la fois. Un frigo recouvert d’aimant collectionnés dans des paquets de cordons bleus surgelés formait une carte du Royaume-Uni incomplète. En face, une petite table disparaissait sous une nape à carreaux en plastique sur laquelle reposait une assiette sale, vestige du repas de midi du garçon. Tout l’espace disponible en hauteur était occupé par des étagères blanches où s’accumulaient des pots d’épices et d’herbes dans l’attente de servir à un hypothétique assaisonnement. Une plante crevait doucement sur le rebord de la petite fenêtre en verre poli qui laissait entrer la lumière. On entendait le bruit des voitures en contre-bas.

Thomas se glissa dans la pièce, ouvrit le frigo – aux trois-quarts vides – et attrapa une bouteille de 2L de cola qu’il entreprit de servir dans deux verres en plastiques orange et vert.

- Tiens, tendit-il à Dmitri, et il siffla le sien d’une traite d’un air satisfait. « Attends on reste pas là on va dans ma chambre.

Sur la gauche s’ouvrait un salon, canapé, table-basse et poste de télévision sous laquelle trônait royalement une PS5.

- Elle est un peu vieille maintenant, commenta Thomas comme si c’était la seule chose digne d’intérêt de la pièce, mais on pourra jouer après si tu veux. »

Les murs blancs – dont l’un présentait une tâche similaire à celle de l’entrée – était immaculés, sauf l’un d’eux à moitié couverts de polaroïds de photos de vacances. Une tâche sur le canapé suggérait qu’on y avait déjeuné plus d’une fois. Au milieu de la pièce se trouvait une table basse sous laquelle on avait glissé des piles de magazines poussiéreux.

Ils passèrent devant une porte close que Thomas ne commenta pas et les conduisit directement au bout du couloir. Là se trouvait sa chambre. Deux fois moins grande que celle qu’il occupait à Poudlard, un lit superposé – sans lit du bas – permettait de gagner de la place pour un bureau. Une armoire jaune lui faisait face, à côté de laquelle s’empilaient des caisses de jouets. Quelques indices, comme le bureau encombré de bordel, suggérait que Thomas avait tenté de ranger un peu son antre pour son invité, mais le résultat était mitigé. Le peu d’espace au sol, débarrassé de vêtements mis en boule sur la chaise du bureau, était maintenant aux trois quarts occupés par un lit gonflable.

- Et voilà ! s’exclama le lycanthrope. « C’est ici que tu dors. »

Un examen plus approfondis de la chambre dévoilait les habitudes de son occupant : plusieurs peluches d’ours s’entassaient au bout du lit superposé, une étagère garnie strictement de manga – One Piece, Bleach et Full Metal Alchemist – et de livres scolaires suggérait que Thomas ne lisait rien d’autre que cela. Sur le mur là aussi se trouvaient des polaroïds figurant cette fois le jeune homme avec ses anciens camarades de classe dans divers situations et, encadré sur son bureau, seule preuve de l’existence de ses liens avec la magie, une photo vivante de lui et de Michaela à côté d’un hippogriffe.

- Je la planque quand des potes viennent, expliqua-t-il, mais toi tu peux la voir. Mon père dit qu’elle est floue, je lui ai déjà expliqué que les cracmols voient pas mais moi oui mais il fait genre qu’il oublie.

Il haussa les épaules, laissant là le sujet. A travers les carreaux sales de la pièce, on devinait la rue. Contre le bureau se trouvait un casque et des protections pour les genoux et les coudes, que Thomas avait dû utilisé dans le temps, quand il apprenait à faire du vélo. On trouvait dans sa corbeille à papier un paquet vide de chips saveur BBQ, trois rouleaux de parchemins venant de Poudlard qui avaient dû servir de brouillon pour des devoirs, un mouchoir suspect et plein de cosses de pistaches.

Tout semblait prendra doucement la poussière, comme si la chambre mijotait dans son jus pendant les longs mois d’absence de son propriétaire.

Thomas grimpa rapidement haut de l’échelle de son lit et s’assit sur ce-dernier les deux pieds dans le vide.

- Bon c’est pas super grand mais ça fera un peu comme un dortoir à deux. T’as envie de faire quoi ? on peut jouer à la play si tu veux ou lire, ou aller dehors ?

Il n’avait pas beaucoup plus d’idées que ça, on s’ennuyait vite chez lui.


@Dmitri D. van Aken


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Dmitri D. van Aken

Dmitri D. van Aken



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Message(#) Sujet: Re: Voyage en terre inconnue [Dmitri & Thomas] Voyage en terre inconnue [Dmitri & Thomas] EmptyVen 19 Avr - 14:04

À mesure que le jour d’aller chez Thomas approchait, Dmitri avait senti monter comme une excitation simple mais la veille, celle-ci s’était vue muer en un mélange de joie et de craintes, ces dernières parasitant son humeur. Il ne saurait dire si c’était la peur de l’inconnue ou celle de la réaction de son père quand il réaliserait que son fils n’avait peut-être pas été totalement franc sur l’identité de son ami et le lieu où il allait dormir, mais il s’était soudain senti revenir à l’âge où il craignait plus que tout la fureur de son géniteur. Heureusement pour le cœur parfois fragile du garçon – enfin c’est ce qu’en avait dit l’ancienne infirmière après son malaise dans la grande salle ; mais désormais il se disait que ça n’avait rien à voir avec une quelconque fragilité chez les sang-purs et tout à voir avec Murphy – il s’agissait de sa mère qui était venue l’escorter jusqu’à Glasgow, le laissant aux bons soins de Thomas. À peine celle-ci était repartie – elle escomptait rentrer à Prague quelques jours puisque ses frères et sa sœur étaient à la maison – le Tchèque avait senti un poids lui être ôté et rapidement, celui-ci n’était plus qu’un vague souvenir que l’émerveillement de la découverte avait chassé au loin. Le cracmol semblait beaucoup s’amuser de ses réactions, quoique Dmitri fournissait un effort pour ne pas trop en montrer : il ne voulait pas paraître ridicule en s’attardant sur la moindre chose moldue un peu atypique et s’était par ailleurs vanté d’être lui-même un citadin, il en connaissait des choses, hein ! Force lui était de reconnaître malgré tout que ce qu’il connaissait effectivement de la vie de ville n’avait rien à avoir avec ce qu’il avait vu sur le trajet qui les séparaient de la demeure des Chastel. À bien des égards, Prague était une ville qui avait mélangé sorciers et moldus sans jamais qu’ils ne se croisent réellement et n’affrontent leurs bizarreries respectives. Alors évidemment, il n’avait pas regardé les voitures avec le sourire béat d’un enfant qui recevait enfin le jouet qu’il avait espéré toute sa – courte – vie, mais il avait été tout de même amusé par certaines étrangetés qui se distinguaient ici ou là. En prenant la direction du train, d’ailleurs, sa propre différence l’avait marqué : il n’avait évidemment pas eu la bêtise de s’habiller à la manière des sorciers mais l’intégralité de sa garde-robe correspondait à un certain style qui paraissait plus être porté par des adultes pressés, une main collée à l’oreille tandis qu’ils parlaient relativement fort – ce que l’aiglon trouvait fort impoli d’ailleurs – et l’autre main qui tenait qui un cartable, qui un parapluie, qui un journal, que des adolescents de quatorze ou quinze ans.

Finalement arrivé à proximité de chez Thomas et son père, il se fit force pour ne pas regarder tout autour de lui avec curiosité. Ça aussi, ça aurait été malpoli. À Prague, sa famille était nichée en plein cœur de la ville, dans le centre sorcier qui jouissait de bâtisses à l’architecture baroque et de maisons citadines aux murs clairs et chaleureux. La ville, d’ailleurs, lui paraissait plus ensoleillée, mais ça c’était une réflexion qu’il se faisait souvent depuis qu’il vivait en Écosse.

- D’accord, répondit Dmitri en opinant du chef lorsque son ami le mit en garde contre le papier peint.

Il le suivit dans le couloir, avant de grimper jusqu’au troisième étage. Famille de sorciers oblige, les considérations telle que des infiltrations d’eau lui étaient inhabituelles ; un simple sort et le problème était réglé sans qu’une seule trace ne vienne à trahir l’incident. Chez le cracmol, il découvrait non seulement cette différence majeure – d’accord, il la connaissait dans la théorie, mais cela était resté relativement abstrait jusqu’à présent – mais également la gêne qui semblait émaner discrètement du lycanthrope. Le Tchèque était pour sa part trop heureux d’être là pour s’inquiéter de ces détails, et s’il remarqua effectivement le papier peint moisi, il n’y prêta pas plus attention, trop occupé à capter chaque détail de cette vie moldue sans trop montrer qu’il observait avec curiosité. Une fois de plus, ça aurait été malvenu que de tout détailler du regard comme un visiteur dans une réserve de dragons. Suivant le mouvement du maître de lieux, il l’imita et ôta ses chaussures à l’entrée avant de lui emboîter le pas.

Sûrement que s’il avait dû s’imaginer l’appartement et la vie de Thomas en dehors de Poudlard, il n’aurait pas été capable de penser à ce qu’il découvrait, mais le jeune sorcier se fit malgré tout la réflexion que tout ceci rencontrait une certaine cohérence dans son imaginaire. Cela changeait beaucoup dans de l’apprenti garde-chasse, mais son camarade lui avait suffisamment conté son quotidien d’autrefois pour qu’il n’en soit pas trop étonné. Le cracmol gagna une boîte rectangulaire blanche qui ronronnait légèrement, l’ouvrant pour en tirer une grande bouteille et leur servir deux verres de ce qui pouvait presque ressembler à une potion faite en cours.

- Merci !

En trempant – un peu plus prudemment que son hôte – les lèvres dans le liquide, il réalisa que ce qu’il aurait pu prendre pour une concoction tout droit sortie des cachots était en fait cette boisson moldue qui était parfois disponible sur les tables de la grande salle ; ça n’arrivait pas souvent, mais il y avait toujours quelques repas dans le mois, généralement à midi, où des boissons et des bonbons moldues faisaient leur apparition pour le plus grand plaisir de certains. Si Dmitri n’avait jamais été convaincu par ces mets à la texture discutable et au goût piquants dont raffolaient certains de ses camarades, cette boisson lui était bien plus agréable. Sitôt rassuré sur ce qu’il ingurgitait, il n’eut aucun mal à finir son verre avant de suivre Thomas.

Jusqu’à présent, il s’estimait plutôt discret dans sa façon de contempler les objets inconnus, mais en passant devant l’objet rectangulaire sombre qui trônait devant le canapé et dominait une autre boîte plus petite. Le jeune van Aken était bien incapable de dire à quoi faisait référence l’autre adolescent lorsqu’il désigna quelque chose dans cette direction – l’une des deux boîtes sûrement, mais laquelle ? – mais il hocha la tête malgré tout comme s’il avait tout compris. Finalement, ce qui était le plus intéressant demeurait la chambre du garçon : pas très grande et dans un bazar qui tranchait de beaucoup avec les habitudes du Tchèque. Ayant grandi dans une famille nombreuse, il était habitué à tout ranger et tenir propre, dans une forme d’organisation rigoureusement militaire. Dès lors, il s’accoutumait assez mal aux objets qui traînaient un peu partout ou aux vêtements mal pliés. Heureusement pour lui, Silas était quelqu’un de relativement minutieux, sûrement aussi maniaque que lui à vrai dire, il n’avait donc pas trop à se plaindre de sa cohabitation. Dans la pièce, la seule chose qui lui était familière était cette photo sorcière de son hôte et de Michaela. En la voyant, il eut un léger pincement au cœur ; il avait toujours bien aimé la gryffondor.

- Ah ? Les moldus ne voient pas voir la photographie comme nous ?

Il avait toujours pensé qu’ils voyaient exactement la même chose que les sorciers.

Thomas alla se percher sur le lit superposé tandis que Dmitri tâtait le matelas gonflable non sans un amusement certain. Il crissait un peu contre le sol de la chambre mais la texture atypique pour le sorcier le rendait très curieux. Finalement, il s’assit dessus, faisant face à l’autre adolescent qui le dominait de sa hauteur.

- T’inquiètes, je suis habitué. Quand j’étais à Prague, je partageais une chambre avec deux de mes frères, expliqua-t-il, avant de reprendre en souriant : « C’est sympa, chez toi ! »

Évidemment, il s’agissait alors d’une pièce plus grande, quoique légèrement diminuée par les mansardes, et qui n’avait pas beaucoup de choses qui traînaient, augmentant un peu l’espace visuel ressenti. Depuis qu’il vivait au manoir, il s’était habitué à un confort tout autre mais ça ne faisait pas de mal que de changer un peu... et c’était temporaire, le temps de profiter un peu de ce monde moldu qu’il ne connaissait pas du tout.

Les propositions du cracmol le firent sourire. À en juger le peu de livres qu’il avait, il ne devait pas être tout à fait du genre à beaucoup lire et sûrement parce qu’il le connaissait de Poudlard, il l’imaginait plus passer ses journées dehors qu’enfermé dans sa chambre, un bouquin entre les mains. Et l’autre chose, en revanche....

- La play ? Qu’est-ce que c’est ?

Disons que même s’il comprenait le sens général de son usage – jouer, comme le nom le laissait supposer et la proposition plutôt limpide de Thomas – il ne voyait pas le moins du monde à quoi il pouvait exactement faire référence. Et tout d’un coup, son manque de connaissance – qui devenait criant et un peu gênant pour lui – le marqua si fort qu’il en vint à repenser à ce qu’il avait dit, quelques minutes plus tôt.

- Ah c’est le truc que tu me montrais tout à l’heure ? La boîte bizarre, devant le canapé ?

Il n’était pas dupe : il savait pertinemment que son camarade devait trouver son ignorance amusante et il s’attendait d’ailleurs à le voir lui rire au nez, mais il était venu chez lui en connaissance de cause. Nul n’ignorait qu’ils n’avaient pas les mêmes références et les mêmes habitudes : il suffisait de les regarder quelques minutes pour réaliser combien ils pouvaient être différents et ce même en faisant abstraction de la magie. Mais c’était pour ça qu’il aimait bien l’anglais : il était plus spontané et distillait aisément tout un tas de connaissances que Dmitri n’avait pas mais qui l’avaient toujours intéressé.


@Thomas Chastel
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