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(#) Sujet: 6ème et 7ème année : La Lune à travers les âges Mer 31 Jan - 20:41
La Lune à travers les âges
La professeur Grant avait réuni les sixièmes et septièmes années pour le cours du jour. La jeune femme avait aujourd’hui décidé de les faire travailler sur un thème plutôt qu’une période ou une figure historique. C’était un bon moyen d’enrichir ses connaissances, de développer sa curiosité et de fournir une synthèse. Les septièmes années en auraient bientôt besoin pour réussir leurs ASPIC. Bien sûr, recracher par cœur le cours pouvait suffire. Mais pour briller, mieux valait penser plus que loin que ce qui était écrit dans les manuels.
C’est cette façon de fonctionner qui avait conduit Myrthilde à regrouper des objets qui n’avaient a priori rien à voir entre eux, si ce n’était quelques motifs ou une façon similaire de créer du vide. C’était dans ces interstices qu’elle avait trouvé un sujet d’étude digne de son attention. Elle en avait repris les dessins, les origines et elle était persuadée d’avoir sous les yeux un schéma important. Suffisamment important pour que de la civilisation Tolima à la communauté sorcière de Bogota, il ait perduré sous différentes formes cachées et mystérieuses. La fièvre de la recherche la portait déjà dans les hypothèses, et il y consacrait tout son temps libre. Une chance que la vie à Poudlard soit assez ennuyeuse finalement.
Elle laissa le petit groupe s’installer et lança les hostilités d’un ton enjoué. « Aujourd’hui, nous allons nous intéresser à la Lune dans l’histoire sorcière. » La professeur se fit la réflexion qu’elle était bien contente de ne pas être en compagnie des cinquièmes, qui n’auraient probablement pas manqué de glousser comme des demeurés à l’évocation même lointaine d’un postérieur. Merlin lui vienne en aide, elle doutait que la promotion se passionne pour l’histoire de la magie l’année prochaine. Qu’ils continuent de fumer les plantes par la racine en botanique ou de divertir leurs camarades en sortilège.
« Depuis des temps immémoriaux – en réalité cette formule est à proscrire puisque… si nous en parlons c’est que les traces ont perduré ainsi que la mémoire - ne put-elle s’empêcher de s’interrompre, la lune est un astre nimbé de Mystère. La Vieille de la Lune qui dévore les enfants, Nymphe qui susurre des visions aux poètes…sans oublier vampire et loup-garou. Quel rôle joue la lune dans la pratique de la magie ? » demanda-t-elle aux élèves présents. « Ne cherchez pas dans vos manuels, vous êtes maintenant en sixième et septième années, et à de nombreuses reprises, vous avez dû rencontrer ce paramètre dans vos études. »
L’objectif de Myrthilde n’était pas d’obtenir une définition ni même une chronologie de l’apparition de la lune dans les traités. « Vous allez réfléchir ensemble à ce que cela vous évoque, j’inscrirais vos réflexions au tableau, et nous partirons de là pour construire une réflexion historique. »
Baguette en l'air, elle était prête à recevoir les réponses et à les écrire au tableau.
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(#) Sujet: Re: 6ème et 7ème année : La Lune à travers les âges Dim 4 Fév - 15:39
Cours HDM : La lune à travers les âges
Malgré la pédagogie admirable et le professionnalisme sans faille du professeur Grant, très peu de gens s’intéressaient à la matière d’Histoire de la Magie. Ce n’était pas contre les professeurs qui l’enseignaient, c’était surtout parce que certains ne voyaient pas l’intérêt de poursuivre dans un cours qui ne leur était pas indispensable dans leur choix de carrière professionnelle. Et dès qu’ils en avaient l’occasion, les élèves de Poudlard étaient nombreux à abandonner la matière pour d’autres qui leur semblaient plus adéquates dans leurs projets. Une fois entré, Shayne s’assit à un des premiers pupitres de la classe le plus proche du tableau, non sans avoir dit bonjour au professeur Grant avant de prendre place. En temps normal, il ne lui viendrait jamais à l’esprit de s’installer devant, préférant maintenir un espace de tranquillité, et surtout pour bien préparer ses farces ou bien dormir sans que le maître des lieux ne le dérange. Pour ce cours-là, il en fit l’exception. Pour lui, l'histoire de la magie était bien plus qu'une matière scolaire, c'était une passion dévorante.
Même durant son expérience moldue, il se plaisait à lire des livres d’histoire, que ce soit dans un contexte ancien ou moderne. A chaque Noël qu’il passait avec sa famille, il recevait souvent des manuscrits relatant des légendes anciennes et des histoires de batailles extraordinaires, notamment celles menées par de grands sorciers, bouquins que son père lui envoyait par voie postale lorsqu’il passait lui-même les événements avec sa nouvelle famille. Shayne dans ces cas-là riait jaune chaque fois qu’il lisait la lettre d’excuse assortie à l’emballage cadeau avant de déchirer le paquet pour en sortir le livre offert et de se terrer dans sa chambre.
Ce jour-là, les classes de 6ème et 7ème étaient mélangées pour traiter le sujet de la Lune et ses effets sur l’homme et sur la magie. Le regard de Shayne dériva brièvement vers Violet, la préfète de Serdaigle assise à côté de lui. Ils avaient partagé de nombreuses révisions ensemble pour leurs B.U.S.E. Violet semblait tout aussi absorbée par le cours, son expression sérieuse montrant son engagement envers l'apprentissage. Pourtant, à l'autre bout de la salle, Gwen, l'attrapeuse redoutable de l'équipe de Quidditch de Gryffondor, attira son regard. La rivalité persistante entre eux était palpable, héritage des compétitions acharnées sur le terrain. Chaque échange de regards était teinté de compétitivité, un défi silencieux qui transcendait les limites du sport. Néanmoins, cela restait
Le professeur Grant lança le sujet du jour, invitant les élèves à réfléchir sur la place de la Lune dans l'histoire sorcière. Shayne se plongea rapidement dans ses pensées, établissant des liens entre les connaissances acquises au fil des années et les nouvelles perspectives offertes par le cours. Lorsque vint le moment de partager leurs réflexions, Shayne leva sa main, attendant l’approbation de Grant pour prendre la parole. « La Lune, pour moi, évoque le cycle du temps et de la magie. Elle est associée à des rituels et la pleine lune est cruciale pour des sorts puissants. »
En temps normal, il ne prenait la parole que pour lancer des remarques désobligeantes à ses professeurs pour amuser la galerie et tester leur niveau de pédagogie. Il aimait bien taquiner et mettre ses aînés mal à l’aise lorsqu’il s’ennuyait. Mais en histoire, et surtout avec Grant, Shayne se sentait à l'aise dans cet environnement, sachant qu'il pouvait contribuer de manière significative à la discussion car passionné par la matière en question. Cependant, même dans l'excitation du moment, son regard furtif vers Gwen trahissait une lueur de compétitivité persistante. La rivalité sur le terrain de Quidditch trouvait maintenant un écho dans les réflexions partagées en classe.
Arrivé(e) le : 08/04/2022 Parchemins rédigés : 863 Points : 7 Crédit : Zuzu Année : 7e années - (17 ans - 4 mai)
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Mêlé Pouvoirs spéciaux: Legimancie Poste de Quidditch: Attrapeur Patronus: Dauphin Epouvantard: Des copies déchirées Matières suivies et niveau: Points Défis: (755/2000) Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ? D'autres comptes ?: Azure/ Prof. Alexander / Maxi
(#) Sujet: Re: 6ème et 7ème année : La Lune à travers les âges Lun 5 Fév - 5:02
Gwendolyn avait passé le dernier quart d’heure à réviser les derniers mouvements de Kata qu’Ha Na lui avait montré à la fin de leur séance de duel. Son éventail s’ouvrait et se refermait maintenant avec plus d’aisance; mais rien n’équivalait à la perfection qu’elle recherchait dans tous ce qu’elle accomplissait. Marchant dans le couloir son sac sur l’épaule, elle fit le chemin vers la classe d’histoire d’un pas résolu avant de prendre sa place, côté fenêtre au-devant de la classe. Posant la copie de lamelle de métal sur le plat de la table trois places de travail, elle posa par la suite son sac sans fond avant d’en sortir, pas un ni deux livres, mais bien quatre volumes qu’elle lisait dans un ordre très précis pour elle et absolument pas pour d’autre. Son travail d’ASPIC la menait à transiter entre plusieurs ouvrages et dans la comparaison des informations, elle était venue à se poser de très grandes questions sur leurs méthodologies. Elle tourna la tête, remarquant les élèves qui prenait place avec la consternation de voir qu’aujourd’hui, ça ne serait pas une classe de 7e, mais bien un combiné qu’on leur servait. Si la présence de Violet ne l’étonnait guère, c’était surtout la tête des autres qui la poussa à regarder dans leur direction. William et l’histoire ? L’histoire du Quidditch était pas au plan de cours de Vol ? Mais ne le connaissant peu, elle arqua le sourcil avant de sourire amusé qu’il ait un quelconque intérêt à autre chose que lui-même. Intéressant! Elle ignorait ce qu’il voyait en elle, et cela était infiniment plus drôle. Si au départ, elle n’avait que chercher à le titiller, rendre les choses pour corsées au Quidditch, maintenant il lui donnait l’impression de s’attendre à ce qu’elle lui dévisse la tête comme n’importe quel Serpentard, digne fille de sa maison, qu’elle était.
Elle griffonna quelques mots dans le coin de sa feuille de parchemin, avant d’entendre Grant annoncé le début du cours, la poussant à décaler ces manuels sur le côté avant de bien dégager la zone pour son rouleau de parchemin pour prendre ces notes. La lune. D’accord. Dur d’oublier Thomas dans le calcul alors qu’elle énonce les loups-garous et qu’elle demande des propositions. Son esprit bouillonne, songeuse, avant de réviser quelques notions. Les rituels runiques sont basés sur la prévalence d’une lune forte qui décuple les énergies; mais on parle alors plus de magie runique, voir divinatoire. Et dans le cas présent, étant en Histoire, il semble logique que la réponse ne se trouvent pas assez proche de leur nez. Pourquoi dressez une liste ? Peut-être parce que les déductions se feront naturellement sur le décompte. Mais voilà Shayne qui traduit une partie de ces pensées en mot, et elle roule des yeux. Bravo Einstein! Mais encore ? Elle n’oublie pas néanmoins qu’il est en 6e, les cours de cet acabit n’est pas une habitude pour lui. Il faut l’excusez. Elle entend presque Professeur Grant lui demandez s’il se pense en classe de Divination, mais elle ne dit mot. Plus cérébrale que loquasse.
Historiquement, on a souvent traité d’évènement important sous le cycle de la pleine lune. Je n’ai jamais fait le calcul pour m’assurer s’il était véridique professeur; mais il me semble que la signature du traité de MACUSA a été décrit comme ayant été sous une conjonction lunaire, en 1673. Mais peut-être était-ce simplement les auteurs qui voulaient traduire l’importance du moment. Vous songez à des liens avec les différents évènements historiques ?
Gwen avait posé ces deux coudes sur son pupitre, ces doigts jouaient jouant entre eux, une répercussion purement physique à ce que son esprit produisait comme échange de donnée à ces différentes questions intérieures. Mais quitte à donner des réponses à noter, autant y allé franco.
Si on y va avec les autres disciplines que la vôtre, admettons celle de Soins; il y a l’impact sur les Veaudelune, qui ne sorte de leur terrier qu’à la pleine lune pour effectuer une sorte de danse nuptiale pour s’accoupler. Les loups-garou vous en avez déjà glissé un mot. Puis en Étude des runes, il y a aussi certains types de runes dont l’écriture n’apparait que lorsqu’il est affecté par les rayons lunaires, leur luminosité est considérablement plus grande lors de pleine lune. C’est le cas du monolithe sur l’île d’Arran. Je n’ai malheureusement rien vu de similaire lors de notre sortie à Stonehenge.
Elle tourna sa tête pour voir si Violet avait quelque chose à rajouter; avant de fixer trois seconde le Gryffondor qui devait avoir du mal à comprendre ce qu’il faisait en classe avec elle. Il lui faudrait monter sur son balai si c’était une course à la performance, parce qu’il y avait vraisemblablement beaucoup plus d’information dans sa propre tête que dans la sienne. Elle fût tentée de voir ce qu’il y avait dans l’esprit de Grant, avant de prendre la décision qu’elle attendrait de voir la direction que prendrait le cours. Elle préférait largement être brillante par elle-même que voler mot pour mot chacune des réponses sans avoir le mérite de savoir qu’elle y avait songé. Mais si elle restait muette trop longtemps à prendre des notes, elle ne s’en gênerait absolument pas – la curiosité prenant le dessus.
Violet McGregor
À SAVOIR Arrivé(e) le : 06/06/2022 Parchemins rédigés : 214 Points : 1 Année : 6ème année
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Pur Pouvoirs spéciaux: Aucun pour l'instant Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Un cygne Epouvantard: Que l'on brûle ses livres Matières suivies et niveau: Points Défis: (365/2000) Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ? D'autres comptes ?: C. Salem MacMillan
(#) Sujet: Re: 6ème et 7ème année : La Lune à travers les âges Mer 7 Fév - 18:56
Violet était arrivée pile à l’heure pour le cours d’Histoire de la Magie. Elle avait dû s’arrêter en chemin pour arrêter deux élèves de Serdaigle qui chahutaient dans les couloirs, ce qui lui avait fait perdre deux minutes de son temps précieux à devoir parler avec des personnes sans aucun intérêt. Par chance, il y avait assez peu d’élèves qui avaient choisi de continuer l’Histoire en sixième année, alors la salle était encore à moitié vide lorsqu’elle y entra et elle put se choisir une place au premier rang, près de Shayne, pour s’installer. Elle lui adressa un simple salut neutre, ce qui signifiait en son langage qu’elle l’appréciait pour être un bon camarade de révision, puis sortit son manuel et attendit que le Professeur Grant commence son cours. Certes, la Lune ne figurait pas parmi ses thèmes favoris, mais elle était plutôt curieuse de découvrir les histoires qui s’y rapportaient.
La main sur son livre de cours, la Serdaigle était prête à le parcourir pour y trouver le chapitre du jour, quand Grant leur consigna de ne pas chercher la réponse dans leur manuel. Mince, si elle avait su, Violet aurait passé sa soirée à lire des histoires sur la Lune plutôt que de rester le nez plongé dans ses bouquins d’Arithmancie. Elle réalisa par ailleurs, lorsque la Professeure le mentionna, que des élèves de septième année assistaient également au cours avec eux - elle n’avait pas pris la peine de faire le tour des visages en arrivant et remarqua seulement Gwen, non loin de là. Elle lui adressa un signe de tête en guise de salut, ce qui chez elle était une vraie preuve d’affection. Shayne donna une première réponse à la question de Grant, à propos des cycles du temps, associant l’astre lunaire aux rituels de sorcellerie. La Serpentard prit ensuite la parole pour compléter, prenant pour exemple la signature du traité de MACUSA qui eut lieu sous une conjonction lunaire. La préfète des bleus hocha la tête, c’était là enfin quelque chose qui lui parlait et qu’elle avait pu lire dans ses manuels - en revanche, elle n’était pas sûre de la réelle implication de la lune là-dedans. Puis Gwen s’étendit sur le sujet de la lune en y associant d’autres matières étudiées à Poudlard : les Soins aux Créatures Magiques et l'Étude des Runes. Elle tourna ensuite la tête vers son amie et cette dernière songea que c’était une invitation pour continuer sur sa lancée :
« En Potions, également, on trouve certaines concoctions influencées par la Lune. Le Polynectar, par exemple, nécessite du Sisymbre uniquement cueilli lors d’une nuit de pleine Lune, car celle-ci est propice aux changements du corps. »
Mais ils n’étaient pas en cours de Potions, et Violet était encore incertaine du rôle que jouait la Lune dans l’Histoire de la Magie. Elle ne se souvenait pas d’événements historiques parmi les sorciers durant lesquels cet astre avait pu avoir une quelconque implication, même la remarque de Gwen sur MACUSA la laissait sceptique. Cela dit, elle était peut-être simplement mauvaise langue et n’attendait que d’entendre de plus amples explications de la part du Professeur Grant pour revenir sur son avis. Après tout, il y avait encore beaucoup de choses qu’elle ignorait sur l’histoire et elle ne demandait qu’à en apprendre plus.
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(#) Sujet: Re: 6ème et 7ème année : La Lune à travers les âges Mar 13 Fév - 20:42
La jeune femme nota au tableau les termes revenants dans les propos des élèves :
« Vous avez relevé des éléments importants. Je vais commencer par cette notion de cycle. » Elle marqua une pause, agita sa baguette et fit apparaître une représentation du cycle lunaire se mouvant en accéléré. « La Lune est un astre facilement visible et observable tant par les humains que les animaux d’ailleurs. Son cycle régulier a servi de mesure du temps bien avant l’existence des premiers calendriers. Le premier calendrier, le calendrier pastoral se base sur le rythme des formes de la lune soit 7 jours, et de lunaison complète 28 jours. »
Le sujet du calendrier pouvait semblait bien trivial, tout comme celui de la Lune. Mais ce qu’elle cherchait à montrer n’était pas un assemblage d’anecdotes. Elle voulait que petit à petit les élèves construisent la réflexion autour d’un élément bien connu, et voient son implication au fil des âges dans la société. C’était cela aussi l’histoire, un questionnement perpétuel.
« Dans vos réponses, on note quelque chose d’intéressant, vous avez bien remarqué que la Lune a souvent une influence sur les éléments naturels : les végétaux, l’accouplement, on pourrait rajouter son influence sur les marées et l’eau de manière générale. Eau dont nous sommes essentiellement composés, ce qui aura son importance un peu plus tard. »
Grant fit apparaître un calendrier ancien, représentant un sorcier sous la lune. Pour chaque forme, les plantes magiques à cueillir fonçaient, celles à planter brillaient. Certaines créatures étaient à éviter, d’autres à rentrer, et d’autres à laisser paître. « Contrairement au Soleil et à son calendrier qui règlent les affaires sociales, la Lune elle reste dans le domaine de la nature. Y puise-t-elle sa puissance ou lui donne-t-elle ? Chacun à sa théorie, et je laisserai votre professeur d’Astronomie s’y risquer. » Ce n’était pas sa spécialité.
En revanche, ce qu’elle pouvait expliquait, c’est que cette notion de magie puissante était présente depuis bien longtemps. « On a tendance à penser que le mythe de la sorcière sous la pleine lune apparaît au Moyen-Âge. C’est une méprise. Dans un premier lieu, parce que ces représentations sont particulièrement présentes à l’époque des temps modernes et aux alentours de la mise en place du Secret Magique. » Elle ne prit pas la peine de préciser les dates, s’ils avaient des doutes, qu’ils prennent leur manuel et révisent, ce serait plus efficace que de l’entendre répéter ce qu’ils étaient censés savoir depuis la première année de cours. « Il y aurait beaucoup de choses à en dire : certaines œuvres sont celles d’artistes sorciers, d’autres faites par des moldus en se basant sur les contes et légendes : on peut effacer beaucoup de choses mais pas toute une culture et une histoire, peu importe à quel point on souhaite rester cacher. Mais ce n’est pas l’objet du cours. »
L’Historienne fit apparaître un tableau.
Spoiler:
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David Teniers Le Jeune, La Cuisine de sorcières, vers 1635 i La plus gourmande (quoique)Qui dit sorcière dit potion. Sur cette peinture du Flamand David Teniers le Jeune (1610–1690), la cuisine rejoint en tout point le rituel. En pleine nuit, alors que la pleine lune éclaire des filaments de nuages, une sorcière entourée de créatures monstrueuses prépare une mixture mystérieuse dans un chaudron. Un crâne posé sur le sol, évident symbole de mort, s’ajoute à une chauve-souris voletant au-dessus de sa folle chevelure pour signer une scène typique de sabbat. Grand miniaturiste, David Teniers le Jeune réalise ici une vision condensée d’une peur bien réelle : que les sorcières se réunissent la nuit et conspirent contre l’harmonie du monde.Huile sur bois • Coll. particulière • FineArtImages/Bridgeman
« Mais surtout parce que la Lune et les sorcières sont liées au moins depuis les peuples celtes. Vous pourrez faire quelque recherche sur Morrigane. A l’époque, la magie était bien plus brute, le monde aussi par ailleurs, qu’aujourd’hui. On n’utilise pas les baguettes telles que fabriquées aujourd’hui, mais de grands bâtons ou tout simplement les mains, le sang. Le nombre aussi. Vous parliez de Stonehenge : les sorciers et sorcières se réunissent la nuit pour plusieurs raisons. »
Elle marqua une pause faisant disparaître les images au tableau pour d’autres représentants des sabbats. « Pour profiter de la puissance de la lune, de la nature. Ensuite parce que la magie est sacrée et doit être réservée aux seuls sages, les apprenants rejoignant le cercle à mesure de leur progression. Il est donc plutôt logique que des documents importants aient été signés à la faveur de la lune, tant pour l'aspect symbolique que pratique. C’est plus tard, avec la chasse aux sorcières, que vient la nécessité de disparaître aux yeux des moldus, gravant par la même occasion l’archétype dans la culture populaire. »
Spoiler:
La toile montre un rituel de sorcellerie, dirigé par un Grand bouc, l'une des formes prises par le diable, au centre de la composition, selon la mythologie basque qui donne le titre de l’œuvre en espagnol (voir akelarre). Autour de lui apparaissent des sorciers jeunes et vieux, qui lui donnent à manger son plat favori : des enfants, suivant la légende. On note aussi la position de la tête de la femme au premier plan qui cache les parties génitales du bouc et suggère un acte sexuel entre la femme et l'animal, suivant les superstitions et les représentations populaires. Dans le ciel nocturne, la lune brille et des animaux volent (ce pourrait être des chauves-souris). Cette série est complétée par cinq autres images de mêmes dimensions et thème : sont: Vol de Sorcières (Musée du Prado), le sortilège (Musée Lázaro Galdiano) Cuisine de sorcières (Collection privée, Mexique), L'ensorcelé de force (National Gallery, Londres) et L'invité de pierre (aujourd'hui disparu).
Elle résuma les points qu’elle avait énoncé au tableau afin que les élèves puissent suivre plus facilement sa progression. D’abord, il y avait des réalités très simples, comme l’absence d’autres systèmes de mesure, le lien entre les cycles lunaires et la croissance dans la nature qui influait par extensions les sorciers comme tout autre chose et entraînant une organisation autour de ce rythme. Et la découverte du fait que la Lune influençait aussi la magie. Par ailleurs, les événements historiques avaient fait passer le prestige de la rencontre sous l’astre lunaire à des réunions clandestines. « Conformément à la vision moldu de cette époque, la Lune et la sorcière sont liées car c’est le mal, la luxure, les créatures démoniaques qui sont tapis dans l’ombre. Cette vision a pu influencer également la société sorcière dans son approche de la magie. Je vous laisserai vous reporter au chapitre « l’essor de la magie noir » du manuel Sorcellerie, les faits derrières les mythes pour étudiants avancés si le sujet vous intéresse. »
Elle arrêta là son explication, disposant les documents qu’elle avait utilisé sur un pan de mur laissé vide pour que les étudiants puissent les consulter s’ils le souhaiter.
« Vous pourriez prendre n’importe quel élément de cette salle ou de votre quotidien, et remonter à ses origines et à son implication dans la société. Un lit, une cheminée, une plume. Ce sont des détails qui puisent leurs origines dans des phénomènes plus grands et peuvent avoir diverses implications. Est-ce que vous voyez où je veux en venir ? Est-ce que vous avez des questions ? »
Il était important qu’ils comprennent l’intérêt de l’exercice. Dans un premier temps parce qu’il leur serait utile pour les ASPICs, même si le sujet sur lequel ils tombaient ne leur rappelaient pas le cours à proprement parler, en suivant une réflexion de ce type, ils pourraient relier les points et limiter la casse. A condition d’avoir un peu de culture générale et d’avoir fait plus que de lire en diagonale les chapitres au programme, mais Myrthilde Grant veillait à diversifier ses sources. Les élèves qui avaient reçu une bibliographie conséquente. La professeur avait fait en sorte que les références soient disponibles dans la bibliothèque de l’école. Les élèves avaient déjà le manuel Histoire de la magie qu’ils traînaient depuis leur première année, auxquels elle avait ajouté une référence plus avancée qu’elle utilisait uniquement avec les sixièmes et septièmes années pour faire des incursions plus précises. Elle comptait l’utiliser également pour les BUSEs mais les cinquièmes années nécessitaient un apprentissage plus basique et scolaire. Puissent les plus passoires d’entre-eux choisir l’option vol.
Dans un second temps, parce qu’il leur serait utile pour réaliser le devoir du jour… et probablement la suite de leurs études. Apprendre par cœur ne leur serait d’aucune utilité pour briller s’ils n’utilisaient pas ses connaissances pour fournir une nouvelle réflexion.
« N’hésitez pas, car je vais maintenant vous demander de réitérer l’exercice en partant de l’arbre. Vous pourrez mettre vos connaissances en commun, ou travailler seuls, à votre guise, en revanche la rédaction est personnelle. » conclut-elle. Le sujet était plutôt simple : les arbres et les sorciers étaient liés par la baguette, le balai, les cachettes, les créatures magiques. Ils pouvaient trouver de nombreux éléments, juste en regardant la forêt interdite par la fenêtre.
HRP : Si vous avez des questions, je ferais une réponse rapide avec Myrthilde, n'hésitez pas à me taguer : y compris pour obtenir des sources ou autre comme j'ai mis dans cette partie, sinon vous pouvez également discuter entre vous avant que je n'intervienne de nouveau, et j'attendrai le rendu de l'exercice si j'ose dire