thіѕ соuld bе falling or flуing ♦ Thomas et Azure

C’était drôle comment l’attrait de la nouveauté avait largement tombé quelques semaines après l’arrivée de hippogriffes. Si les compétiteurs revenaient occasionnellement pour prendre soin des créatures ailés, il n’en restait pas moins que la cohue générale aux barricades avait largement diminué. Peut-être était-ce le train-train du quotidien qui dictait finalement les habitudes des jeunes sorciers de Poudlard, peut-être était-ce simplement que maintenant qu’il les avait vu certains avaient juste décidé que c’était commun, voir banale ? Certes, ça quittait du domaine de l’imaginaire; pourvoir passer ses mains à travers le tapis de plume duveteuse, caresser leur nuque et évaluer les aptitudes de vols une fois sa confiance acquise. Mais de là à dire que ces bêtes étaient devenues ennuyeuse et normal, comme un chat ou un hibou, il en était tout autre! Les pas d’Azure continuait à descendre régulièrement vers le bas de la butte, l’incluant dans ces balades quotidiennes, et comme à plusieurs occasions dernièrement, il y avait Thomas.

Ce n’était pas tous les concurrents qui s’occupait de la même manière des volatiles, et à quelques parts bien que ça l’outrait, il fallait bien que quelqu’un soit là pour donner le relais. Était ce sa nature ou simplement sa personnalité qui lui permettait de passer si facilement entre les bêtes, elle n’avait jamais cherché à le savoir; ou simplement le fait qu’il leur accordait autant de respect qu’il ne l’aurait fait à lui-même ?

Prenant dans la remise, un ensemble sceau, à demi rempli d’une solution pour plume, et brosse, Azure se rendit jusqu’au battant des barrières de bois pour pouvoir y entrer. Le liquide flic-flaquant contre la paroi, agrémentait le bruit de ces pas alors qu’elle évitait de marcher le plus possible dans les zones boueuses. Elle n’avait pas cherché à l’observer, ni même à le surprendre, mais là, silencieuse, ça lui donnait l’impression d’être une voyeuse. Non, seulement ça se voyait que le jeune homme était occupé, mais on aurait dit qu’il s’était battu avec un rondin de paille, probablement pour le défaire afin que les hippogriffes puisse en rembourrer leur nid. Agatha avait raison sur un point, ce mec sentait le foin et la poussière, mais honnêtement, elle et la 6e ne devaient pas avoir les mêmes goûts en matière de garçon parce qu’elle le trouvait presque plus attirant comme cela. Quand il se redressa, elle ne put que pincé les lèvres gênées avant de se décider à pousser la porte en espérant qu’il ne s’était pas aperçu de sa présence et de son regard un peu trop brillant posé sur lui. À quoi bon le nier ? Et flute! Essayant d’être la plus naturelle qu’elle pouvait, elle franchit la distance avant de s’arrêté devant lui avec sa chaudière devant elle tenu à deux mains, alors qu’elle ne pesait absolument rien du tout.

Ça va ? – Elle jette un regard autour, songeuse, alors que le liquide se balade de gauche à droite dans le sceau dans un clapotis joyeux. – Fais pas attention à moi, je viens m’occuper de Sappho. J’vois que tu es très … occupée. - Ça s’accompagne d’un sourire qui se transforme en un rire amusé. Elle lâche la chaudière qu’une main, pour lui retirer un brin plutôt long qui dépasse en plein milieu des cheveux, avant de le laisser tomber au sol, et reprendre à nouveau la chaudière à deux mains. – Si… - Et puis, c’est pas plus grave, s’il lui dit non, non ? - … je la sort pour un tour de vol, tu veux venir ? – Une fois le contact établi avec la créature, autant dire qu’il était vivement important aux compétiteurs de s’habituer à voler sur leur dos pour éviter des chutes, mais surtout apprendre à leur manœuvrer. Elle n’avait jamais vu deux personnes montées sur une bête, mais le gabarit de l’animal semblait sans mal convenir. Peut-être avait-il pu y aller avant ? Mais étrangement, ce n’était pas vraiment la vitesse qu’elle voulait éprouver, mais surtout l’endurance. Sa monture particulièrement téméraire dans les tournants pourrait peut-être apprendre d’une surcharge, laissant Azure la possibilité d’éviter de heurter l’une des façades des tours d’estrade de stade de Quidditch ou celui des arbres dont l’animal ne semblait qu’oublier sa présence, et accessoirement ces jambes. Avouez! C’était très accessoire! Elle avait dû changer sa position à la dernière minute pour éviter de lancer son un tibia à un conifère quelques jours plus tôt. – Ça pourrait être sympa.

Bon. Elle n’irait pas non plus se plaindre des passés ces bras autours de lui ou inversement. Une distance s’étant un peu naturellement installé depuis que l’un et l’autre avait des obligations liées à Poudlard. – Penses-y.

Parce qu’elle y pensait depuis quelques jours déjà. Et avait juste décidé qu’après sa petite session de voyeurisme qu’elle avait largement rien à perdre, ni de compte à rendre. C’était bien cela l’objectif de … pour les vacances, non ? Mais alors qu’elle riait alors que le perroquet de Thomas était sur son épaule à injurier un enseignant, ou qu’elle lui passait des mots subtilement en cours, qu’elle le croisait ici et là; elle ne pouvait nier que son énergie lui plaisait. Tout comme gravité autour de lui ne lui apportaient aucuns réels soucis. C’était presque trop beau pour être vrai. Mais c’était surtout, fini, techniquement, alors c’était pas vraiment vrai. Si ?

Elle souleva la main, pointant un doigt vers les créatures, signalant son départ, avant de déambuler avec son sceau et sa brosse en gardant une distance respectueuses des créatures de grandes tailles. Quand elle arrivait trop prêt, elle s’arrêtait suivant les consignes au mieux en s’abaissant et montrant respect, silencieuse, ou en s’écartant le regard posé vers le sol. Généralement, ça calmait les hippogriphes qui avaient une attitude des plus provocatrice. Et rapidement, elle était devant Sappho. D’un port altier, l’animal semblait la reconnaître alors qu’elle se relevait de parmi la terre et quelques fétus de pailles. Courbette, et voilà, alors que le sceau en vient à frotter presqu’au sol.

Comment vas-tu aujourd’hui ?

Azure approche d’un pas tranquille, voir un peu paresseux, avant de poser ses mains sur les plumes de son cou et suivre le chemin jusqu’à son cou et gratouiller un peu en dessous de son bec. Ces gestes, lent avec la créature dénotait de l’attention et de l’appréciation qu’elle avait à s’occuper de la créature mi-aigle et mi-lion. Elle lui comptait des secret, tout bas, en se disant qu’elle n’irait rien raconter tout en appliquant la solution pour les plumes à la brosse et en cassant en bulbe sèche de kératine, pour libérer des plumes fraichement muées, alors que l’animal se prépare graduellement au froid qui seront présent dans à peine quelque mois. Les minutes semblent s’écouler si rapidement, tellement Azure est concentrée et animée. Sappho, redresse la tête alors qu’elle vient tout juste de lui dire qu’elle est bien jolie, avec ces toutes nouvelles plumes, avant de changer d’attitude, comme concentrée. Azure fait qu’un pas de côté, alors qu’elle passe sa tête sous celle l’animal, avant de sourire visiblement content de le voir.

Tom!

Assurément, sa décision devait être prise; mais quelle sera-t-elle? À moins que ça soit simplement pour lui dire qu'il en a encore pour des heures. Qui sait? Pour autant, l'hippogriphe le toise en attente. À moins qu'il n'ait d'autre plan à lui proposer ?

KoalaVolant

HRP:

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◈◈◈◈◈◈◈
≈She's imperfect, but she tries
She is good, but to herself she lies
She is hard, broken and won't ask for help
She is messy, but she's kind
She is lonely most of the time
She is all of this mixed up with her beautiful eyes

Lorsque, l’année dernière, leurs enseignants leur avaient seriné que la rentrée de 5ème ne serait pas de tout repos et qu’il « faudrait travailler deux fois plus », Thomas, comme beaucoup de ses camarades, n’y avait pas vraiment cru. Les professeurs aimaient bien exagérer les choses et menacer pour les pousser au boulot, mais en général le fossé n’était pas si terrible. Élève moyen dans ses études, voire plutôt mauvais, Thomas préférait travailler en compagnie du garde-chasse sur des choses plus concrètes à son goût que les très théories calculs d’arithmancie, ou l’assez barbante classe d’histoire de la magie.

Pourtant, alors qu’il s’échinait à faire rouler un rouleau de paille vers l’enclos des hyppogriffes, Thomas était bien obligé de se rendre à l’évidence que, cette fois-ci, ses enseignants n’avaient pas menti. La 5ème année s’annonçait effectivement une sacrée autre paire de manche que la glandouille de la 3ème et 4ème. A peine sur le pont du navire Poudlard, on l’avait briefé sur la compétition à venir, les examens de fin d’année et la cinquantaine d’animaux dont l’école allait avoir la responsabilité au moins de septembre. Autant dire qu’ils n’allaient pas chômer et ne seraient pas trop de trois, lui, le garde-chasse, et l’éleveur, pour gérer au quotidien ce troupeau d’animaux connus pour leur irascibilité.

Du côté de ses amis, ce n’était pas mieux. Outre les BUSES qui avaient l’air d’angoisser pas mal de monde, Dmitri était rentré morose de ses vacances chez le professeur van Aken. Azure, de son côté, avait carrément été nommée préfète. Quant à Murphy… bon, Murphy était aussi préfète, mais elle, ça n’avait pas l’air de trop la perturber.

Le ballot de foin abandonné en marge de l’enclos, Thomas s’essuya le front du revers de la manche. Devant lui, les hippogriffes s’ébattaient en toute insouciance, ce qui signifiait pour un certain nombre d’entre eux de ruer dans le vide et griffer l’air pour se provoquer les uns les autres, à la recherche du respect de leurs congénères. Tandis qu’il se rapprochait des barrières, quelques-uns vinrent ouvrir leurs ailes face à lui, en attente de compliments, et Thomas s’inclina assez bas pour les satisfaire. Cela faisait plus de dix jours que le garçon s’occupait d’eux au quotidien et la plupart avaient fini par le considérer comme une espèce de valet – avait expliqué l’éleveur – ce qui était un peu vexant, mais avait au moins le mérite de lui épargner des génuflexions excessives, les animaux se souciant désormais peu de sa présence.

Il flatta la gorge de l’un deux, venu voir s’il n’apportait pas un rat mort ou une belette à croquer mais ce n’était pas encore l’heure du repas. Si les hippogriffes se géraient assez bien tous seuls, il fallait malgré tout s’occuper de certaines tâches pour s’acquérir leur fidélité, la plupart tenant par exemple à posséder le bec le plus brillant possible, une bonne part de la matinée consistait à le leur lustrer avec du savon. Suite à quoi les animaux s’en allaient frimer tout ravis, et vous en aviez six autres nouveaux sur le dos pour réclamer les mêmes soins.
L’un d’eux était justement en train de le pousser du bec, l’air de dire « regarde comme c’est sale, fais ton boulot » quand Thomas aperçu non loin de lui Azure, un seau d’eau à la main, qui l’observait. Il s’épanouit d’un sourire et leva la main pour la saluer avant de se faire rabrouer par l’animal, visiblement contrarié d’être ainsi ignorer au profit d’une petite humaine.

- Salut ! ça va et toi ?

Il flatta le bec de l’hippogriffe, espérant l’apaiser et celui-ci répondit en lui picorant l’épaule.

- Eh, t’es une des plus assidue, répondit-il avec une petite moue. Les autres aiment bien monter dessus mais pas trop les laver. Ils oublient que c’est pas juste des montures quand même… Sappho a de la chance.

D’un geste délicat, elle vint récupérer dans ses cheveux un brin de paille qui avait dû s’y perdre, geste qui manqua presque de le faire rougir. Ils avaient eu quelques occasions de bavarder depuis la fin des vacances, mais surtout à la dérobé, les responsabilités d’Azure l’obligeant à faire des heures supplémentaires et lui, son travail se situait surtout en extérieur, ce qui ne facilitait pas toujours les moments de détente habituels des autres élèves. On pouvait toujours faire une sieste dans une clairière ou roupiller cinq minutes à l’ombre des citrouilles, mais pour ce qui était d’aller travailler à la bibliothèque ou de s’amuser dans la salle sur demande, c’était vite plus compliqué.

Le souvenir de leurs soirées sur la plage n’en restait pas moins un agréable souvenir, sans qu’il sache bien quelle suite lui donner. La chaleur de l’été, le ronronnement des vagues, tout cela semblait appartenir à un autre monde maintenant qu’ils avaient tous deux retrouvé les froideurs de l’automne écossais et qu’on ne sortait déjà plus qu’en pull.

Il entendit l’hippogriffe piétiner derrière lui et lui pousser à nouveau l’épaule de la tête pour de l’attention mais Thomas l’ignora. Il allait dire qu’il était content de la voir mais Azure reprit la parole et, après une seconde d’hésitation, proposa un tour à dos d’hippogriffe.

- Oh, heu, ok ! répondit-il en bafouillant.

Allez, ce n’était évidemment pas la première fois qu’il montait l’un de ces animaux. Si l’éleveur avait tenu à l’y faire grimper dès le premier jour – pour habituer les bêtes à sa présence, et aussi pour lui faire plaisir – Thomas n’oubliait pas que sa vraie première fois avait été un an plus tôt, pendant les vacances scolaires, avec Michaela, où il leur avait été possible de visiter l’un de ces mêmes élevages. Cela aussi, c’était un beau souvenir, quoique chaque jour plus ténu. Il en gardait cependant une photographie animée dans sa chambre, parce qu’il n’était pas question d’oublier malgré tout.

N'empêche que la proposition lui fit bien plaisir. Déjà parce que la perspective de passer une petite heure dans les airs avec Azure n’était pas déplaisante, et aussi parce que – crétin qu’il était – il n’était pas certain qu’il aurait trouvé tout seul le courage de faire la proposition.
Il allait répondre quand l’insistance de l’hippogriffe manqua de le faire tomber et regarda Azure s’éloigner vers Sappho, son seau d’eau à la main.

- Oui oui je m’occupe de toi, répondit-il agacé à l’animal.

Quand celui-ci eut enfin le bec brillant comme un morceau d’argent poli et s’éloigna tout heureux et le port altier, Thomas alla vite-fait reposer sa propre brosse et couru rejoindre Azure qui terminait de s’occuper de son propre animal. La jeune fille avait choisi une femelle à sale caractère, à la robe brune épaisse. Cette-dernière l’observa d’ailleurs d’un œil noir lorsqu’il fit mine de s’approcher, et il fallut de nouveau saluer l’animal quelques secondes avant que celui-ci ne consente à le laisser les rejoindre.

- D’accord pour la balade ! annonça-t-il tout heureux. Enfin, si elle est d’accord. »

Il vint poser sa main sur le cou de la créature, flattée de chaque côté. « Ça va ? Tu es bien bichonnée ? » demanda-t-il à l’animal. Il ne fallait pas s’aviser de trop discuter par devers elle ou l’hippogriffe était susceptible de se vexer si on ne l’incluait pas dans la conversation.

- Tu nous laisserais monter sur ton dos ? Tu es si forte, je suis sûr qu’il n’y a que toi qui pourrait y arriver.

Il adressa un clin d’œil furtif à Azure, tout en gardant malgré tout un ton de voix très premier degré. Si Sappho se figurait qu’ils se moquaient d’elle, les choses pouvaient rapidement mal tourner.

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1 ; 2 ; 3 = l'animal est d'accord
➤ 4 ; 5 ; 6 = l'animal compte se faire prier un peu plus !
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moon & howl

Ft. @Thomas Chastel

Les mains d’Azure allait et venait des les plumes couleurs chocolat de Sappho. Elles étaient encore un peu humides, les rendant particulièrement lisse par endroit. Elle aurait pu faire cela pendant des heures, tant elle appréciait la texture et tant cette activité l’apaisait. De nature si énergique, Azure était du genre à courir dans tous les sens sans répit s’il le fallait et à donner le tournis à un grand nombre d’élève. Mais quand elle était avec des créatures, et elle l’avait découvert avec le temps, elle pouvait se montrer d’une très forte attention à assurer de leur bien-être. C’était plutôt ironique en sachant qu’elle n’avait aucun animal personnel à l’école; ce plaisir refusé par l’autorité parental. Peut-être était-ce justement parce qu’elle ne pouvait en avoir dans son quotidien que lorsqu’elle avait compris qu’elle pouvait venir s’occuper de sa monture autant qu’elle le désirait qu’elle eût pris la décision que rien ne l’empêcherait de se rendre au pâturage ou les créatures hybrides avaient été installé pour leur séjour à Poudlard.

Sa brosse dans le broc de solution à plume avait fait un léger splash puis un bruit sourd de la percussion du bois, alors qu’elle disait à sa monture tout bas qu’elle était vraiment les plumes les plus lustrés de toutes ici. Et c’était le cas, de ses visites très régulière qui ne laissait presque jamais une ombre de poussière bien longtemps. Il ne lui restait que les pattes à porter une attention particulière, mais force était de constater qu’elle avait oublié une des énormes limes pour en brosser la kératine. Le regard vers le bas, elle nota à retard que Sappho avait tourner la tête, visiblement intrigué par quelque chose pour quelqu’un. Les créatures se déplaçant, il n’était pas rare que l’une d’entre elle veuille montrer sa supériorité à une autre, généralement les plus jeunes qui voulaient monter en hiérarchie. C’était la nature qui voulait cela. Les plus faibles n’ayant généralement que des parts moins intéressantes à ce qu’il y avait à offrir; lieu pour faire son nid, choix de nourriture, etc. La gryffonne ayant pris une bête avec un caractère fort trempée, les risques de devoir assistés à cela était plutôt élevé. L’éleveur croisé plus tôt dans la semaine l’avait largement avisé. Même si elle n’était que de milieu de peloton, ça n’en changeait rien. Et la bête fière ne baisserait pas la tête devant une plus jeune, d’orgueil et de témérité.

Passant sa tête sous celle de l’animal pour déceler la source de cet intérêt, son sourire se fit plus large instantanément en le voyant. Elle se dégagea et laissa Sappho faire les présentations d’usage avec l’apprenti garde-chasse. Comme cela devait prendre du temps à Tom toute la journée à valider courbette à chaque fois qu’il devait s’approcher d’une créature pour en prendre soin. En même temps, il n’avait pas l’air de trop s’en plaindre, ou du moins, il ne lui avait pas dit. Il était bien occupé, certes. Et pour sa part, quand bien même elle songeait à ne plus le quitter après la fin de l’un de leur cours en commun, elle était toujours prise sur une sale affaire, tirant des sourires navrés mue par ces nouvelles obligations. Il faut dire que cela lui prenait vraiment plus de temps qu’August. Il les regardait avec sa tête un peu plus noble, un peu plus autoritaire; alors qu’elle était largement plus disponible et accessible comme fille. Elle enviait ce genre d’autorité naturelle bien qu’elle savait qu’elle arrivait toujours à faires les choses à sa manière.

Cernant la bête de caresse et de compliments, il ne leur manquait plus qu’un accord de sa part pour une virée sur son dos. Dès lors, même si elle mourait de discuter avec Thomas, son attention devait se porter sur Sappho à défaut de se voir tout simplement refuser la balade proposée plus tôt. Alors on jouait le jeu, tout en s’échangeant des regards furtifs de par l’encolure de la bête l’air hautement espiègle.

J’ai très hâte de voir tes nouvelles plumes en action! Tu ira tellement vite qu’on nous verra même plus dans le ciel!

La main d’Azure passe sous la gorge de l’animal, grattant à la commissure du bec. Avant de poser sa tête contre le côté de la bête. C’était si doux, elle aurait pu dormir sur elle comme un bébé, la chatouillant un peu alors que le plume bien rebondi soutenait son propre visage.

Faut montrer cela à Thomas. Il t’a jamais vu voler! Il en croira pas ces yeux!

1-2-4 : L'animal est d'accord
3-5-6 : Elle se fait prier encore un peu plus longtemps.

La créature s’écarte un peu d’Azure avant de soulever sa patte, en signe qu’elle a oublié quelque chose. Son port altier, ces attitudes de princesses rappelle alors à la préfète les griffes à limer qui lui a vaguement sorti de la tête. Elle avait peut-être un peu trop hâte d’aller faire un tour avec Thomas dans les airs.

Oui! Tu as raison. J’avais dis que je devais limer tes griffes. Mais j’ai oublié la lime, Sappho. Tu préfères que moi et Thomas aillons la chercher plutôt que lui montrer tes nouvelles plumes ?

Mais en réponse, l'animal vaniteux déploie ces ailes un peu en haut de la tête des deux étudiants, leur donnant largement le temps de se déplacer pour ne pas manger un coup, tout comme se retourner pour les regarder. On est pas sorti d'ici.

KoalaVolant

Dernière édition par Azure Zinnia le Ven 1 Sep - 17:23, édité 5 fois

Le membre 'Azure Zinnia' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 3

Très rapidement les élèves qui souhaitaient approcher les hippogriffes avaient appris à faire preuve d’hypocrisie avec ces derniers. Un passage obligé et plus prudent, si l’on considérait la dangerosité des bêtes lorsqu’elles se sentaient insultées. Il fallait par ailleurs y mettre du cœur car ils n’auraient pas été les premiers à provoquer la suspicion de l’animal avec des compliments trop peu sincères. Les hippogriffes avaient beau avoir une tête de piaf, ils n’en étaient pas complétement débiles pour autant.

Tout en laissant ses doigts flatter le cou de l’animal, Thomas hochait la tête aux paroles d’Azure qui renchérissait à ses propres compliments. La bête n’y semblait pas totalement insensible, quoique, ayant compris qu’elle en recevrait d’autant qu’elle ferait durer l’attente, elle ne semblait pas pressée de leur accorder son salut.

- C’est vrai, ça me ferait très plaisir de te voir t’envoler Sappho.

Tout en laissant promener sa main sous la gorge de l’hippogriffe, ses doigts effleurèrent ceux d’Azure à qui il adressa un petit sourire alors que l’animal s’ébrouait pour faire quelques pas et lever la patte de manière éloquente. Constatant que l’état des griffes laissait à désirer – largement acceptable pour n’importe quel animal, mais les hippogriffes avaient leurs petites fiertés – Thomas hocha la tête en pinçant les lèvres. Leur petit tour dans les airs était en train de se transformer en pédicure équestre.

Azure tenta bien de négocier mais la réaction de l’animal fut sans appel, déployant grand ses ailes l’air de rappeler la hiérarchie de la basse-cour. Le jeune homme soupira. Il aimait bien les hippogriffes, mais ils mettaient sa patience à l’épreuve quand même.

- Désolé, on est un peu ses valets ici, dit-il en reprenant la terminologie de l’éleveur. Je vais t’aider, ça ira plus vite. »

Il avisa la créature qui le fixait, le mettant visiblement au défi de ronchonner et avec un haussement d’épaules, prit la direction des barrières pour récupérer le matériel.

- Avec les hippogriffes on n’a jamais le dernier mot, expliqua-t-il dès lors que Sappho fut hors de portée d’oreille. T’es courageuse d’avoir choisi celle-là, elle est pas simple. Enfin il y a pire, j’ai vu un premier année choisir celui-là bas.

Il désigna un grand animal blanc qui paradait de l’autre côté de l’enclos. Thomas pouffa.

- Il a commencé à s'énerver parce que l'hippogriffe faisait pas ce qu'il voulait. Le pauvre, j’ai jamais vu un petit courir si vite pour aller se cacher.

moon & howl

Ft. @Thomas Chastel

La jeune fille ne savait trop quoi penser alors que l’animal la rabrouait presque de ne pas prendre soin d’elle. C’était vrai, cela faisait quelques jours qu’elle aurait dû limer ces serres, et quelques jours qu’elle avait littéralement oublié de la prendre avec son broc d’eau et sa brosse; mais elle était là au moins elle; alors que tant d’élève semblaient être si peu soucieux de prendre soin de leur monture. Des valets. C’était plutôt imaginé, oui. Il ne lui manquait plus que le torchon au bras et un plateau d’argent pour lui servir des créatures mortes sur un plateau. Ça avait été une si chouette idée dans sa tête, qui virait finalement bien loin de l’idéalisation de celui-ci. Ça lui donnait même quelques parts un air plutôt penaude. Du moins, un bref instant, jusqu’à ce qu’elle réalise que son travail habituel était fait; et que cette incartade l’amenait à être seule avec Thomas sans devoir rendre attention et de compte à Sappho.

T’excuse pas, t’y es pour rien. Dit-elle en jetant un regard au plumage chocolaté tout juste brossé alors qu’elle approchait son bec vers l’une des plumes éloignés dans l’optique des les lissés pendant leur absence. - Allons-y. - Le cou tendu, bien droite, elle tirait sur une très longues qui devaient être aussi longue qu’une des jambes de la gryffonne; alors que celle-ci contournait l’aile afin de rejoindre l’apprenti en passant directement en avant de la créature. Les deux partirent et Azure se laissa guidé par Thomas qui avait largement plus l’habitude d’elle de circuler dans l’enclos. Elle ne pouvait pas nier la plus grande aisance qu’il avait à être ici mais ce n’était tout simplement que normal. À mi-chemin vers la barrière, Azure tendit l’oreille vers lui et suivit du regard le grand animal blanc qu’il lui intimait de regarder, et elle en roula des yeux en riant avec lui. Ce qu’elle pensait de ceux qui n’essayait même pas adéquatement, était largement démontré sur son visage.

Tu m’étonnes! Après. Il l’a un peu cherché!

Ce n’était pas parce que tu avais réussi à approcher un hippogriphe qu’il resterait toujours à t’écouter. Même dans le ciel, ce n’était guère évident. Et même en venant aussi souvent qu’Azure le faisait, ce n’était pas gagné! Certes, cela aidait. On venait à mieux comprendre sa monture et à reconnaître des signes, mais les réflexes ne faisaient pas tout.

Sappho est une reine. Et qui suis-je pour oublier sa manucure française ? Après, c’est ma faute! Ça fait deux jours que j’oublie. Je passe ramasser des articles, puis je suis distraite et j’oublie carrément de vérifier que j’ai tout. Je suis un très mauvais valet! – finit-elle en riant, et en levant le doigt comme pour se disputer elle-même. – Je serai chanceuse qu’elle me renvoie pas! – Et puis, elle bifurqua revenant au sujet précédent. – Et... Il s’est caché où ?

Un coup d’œil, cette fois, un peu plus aguicheur, comme si c’était une suggestion à prendre compte sans pour autant le dire ouvertement. Ou tout simplement un endroit à considérer advenant qu’elle soit réellement chassée de son rôle de valet dans un avenir proche par la créature mi aigle et mi lion. Déjà, elle se voyait mal courir à travers les prés pour se cacher et d’autre part une bête réellement motivée si elle n’était pas clouée au sol, aurait facilement l’avantage de la rejoindre très rapidement ou elle serait.

Ça pourrait s’avérer utile!

Pas à pas, ils arrivèrent finalement au pourtour de l’enclos. La barricade de bois n’était qu’une très faible protection en soit contre les bêtes ailés et les élèves bêtes. Va savoir qui des deux étaient les pires, c’était encore un pari en jeu. Tout comme elle protégeaient réellement lesquels ? Le souvenir de Dashiell Dashner de sa maison, blessée à leur premier jour dans l’enclos, n’était pas sans lui rappeler que de pire incident pouvaient arriver. Même sans de mauvaise intention, ça restait des créatures munis de très grosses griffes et d’un bec plutôt pointu. Car elle s’était tenue là, sur la barrière à regarder la scène au début jusqu’à ce que le garde-chasse ne se manifeste, prête à la passé d’un seul bond. Il fallait chasser cette mélancolie rapidement, vu qu’au final, ça ne servirait à rien. Alors, elle finit tout simplement par revenir au sujet initial.

Après. J’avoue que voler c’est chouette, mais j’aspirais plus à passer du temps avec toi. Voler me semblait d’appoint, mais c’était surtout un prétexte. – Elle n’était pas vraiment gêné de le dire, et pourtant son regard continuait à se river sur la cabane de bois plus loin qui servait de rangement et d’entreposage, alors qu’elle ouvrait la porte pour la traverser et la maintenait pour lui. – J’suis à la bourre partout et tout le temps, et quand j’peux te voir dix secondes me voilà happé dans un vortex. J’nage en pleine dimension parallèle. D’ailleurs, je suis navré pour l’autre jours. On avait dit qu’on se poserait après le cours de soins, mais … y’avait les 1ères … et - Elle passa sa main dans ces cheveux, un peu embarrassé. – Quelque fois, je me dis que j’aurais vraiment souhaité ne jamais quitter cette plage. C'était bien plus sympa! – Et pas juste pour lui, mais parce que le flot était incessant, et qu’elle avait du mal à gérer entre ses responsabilités et ses envies. C’était si simple, les grains de sable entre ses orteils, le ciel parsemé d’étoile. Elle n’avait de compte qu’à rendre à elle-même. Et elle l’avait lui. Là, c’était comme si elle devait assumer qu’il résidait encore une distance de sécurité à s’imposer; alors qu’elle n’en avait absolument aucune envie. Comme revenir à la case zéro et se sentir maladroit pour un rien. À quel moment, l’avait-on considéré comme une jeune femme responsable ? À quel moment, était-elle sensée oubliée réellement ce qu’elle avait ressentie seule avec lui ? Elle eut un regard, peut-être un peu trop posé, peut-être un peu trop long pendant que leurs yeux se croisèrent à mi-chemin alors qu’ils quittaient l’enclos.

Allez on se dépêche! Dit-elle avant de le prendre par le bras, prenant sur elle après s’être plainte juste assez pour le laisser songer. C’est normal que les limes n’étaient pas dans les kits ? - Parce que personne n’aime avoir quelqu’un qui se plaint à côté de soi. Encore moins une fille, et elle ne voulait pas être celle-là. Pas alors qu’elle pouvait l’avoir avec elle un bref instant de pure égoïsme.

KoalaVolant

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≈She's imperfect, but she tries
She is good, but to herself she lies
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She is all of this mixed up with her beautiful eyes

Dès lors qu’ils se furent éloignés de l’hippogriffe, la conversation reprit un tour plus informelle, débarrassés qu’ils étaient des oreilles inquisitrices et particulièrement susceptibles de l’animal. Thomas avait beau les apprécier sincèrement, il fallait bien reconnaitre qu'ils n'étaient pas toujours faciles à vivre et s'il faisait de son mieux pour n'en rien montrer, étaient susceptibles de lui faire perdre patience. En l'occurrence, le mauvais caractère de Sappho se dressait entre lui et une envolée dans les airs avec Azure, ce qui était d'autant plus motif à lui en vouloir.

- C'est un cercle vicieux, grimaça-t-il. Plus tu leurs donnes de l'attention et plus ils en réclament. Ils adorent trop ça. Fais juste attention quand même dans l'enclos, c'est un coup à ce qu'un hippogriffe qui se sent délaissé cherche à se venger.

Normalement, cela ne devait pas arriver, Thomas, le garde-chasse et l'éleveur étaient justement là pour éviter ce genre de chose en bichonnant à parts égales tous les animaux. Mais avec la flopée d'élèves qui venaient désormais s'occuper d'eux, leurs standards avaient progressé et quelques compliments et caressent ne semblaient plus suffire à apaiser leur gigantesque égo.

Comme si la question d'Azure avait réveillé une idée en lui - ce pauvre garçon semblait désespérément incapable d'en avoir par lui-même - il croisa le regard de la jeune fille et laissa flotter un sourire malicieux entre eux.
Elle reprit toutefois la conversation, confessant que le vol avait des parfums de prétexte et il fallut bien que Thomas se l'avoue, il y avait quelque chose entre eux. Il jeta un coup d’œil aux alentours, comme par réflexe, mais ils étaient bien seuls - la trentaine d'hippogriffes mis à part.

- C'est vrai que c'était bien, confessa-t-il à demi-mots à l’évocation de la plage.

Intimement, il lui sembla évident qu'il y avait maintenant une décision à prendre. Mais il avait beau n’être pas le plus grand expert en relations amoureuses du monde, une espèce de grain de sable – sans mauvais jeu de mot – l’empêchait encore de formuler les idées chaotiques qu’il avait en tête. Il avait encore en tête le souvenir atténué de sa première relation, d’une mise en couple pour ainsi dire trop rapide, maladroite et, pour agréable que ce fut, dissonante. Trop jeunes peut-être, ou trop précipitée ?

Sentant Azure qui lui pressait le bras, il renâcla.

- Sappho peut attendre deux secondes, je veux te dire un truc.

Il aurait aussi bien le dire là, les hippogriffes n’étaient pas si proches, mais il lui sembla que c’était quelque chose qu’on devait avouer cachés et prenant son bras à son tour, il la tira, presque autoritairement, vers l’arrière de la cabane. Une espèce d’élan impérieux lui avait dicté de mettre les choses au clair, mais dès lors que la porte se fut refermée sur eux, la timidité le reprit aussitôt et il sentit son cœur s’envoler, comme face à un très très grand trou.

- J’aimerai bien aussi passer plus de temps avec toi, parvint-il à confesser, à la manière d’une bêtise avouée. Mais…

Dans la démi pénombre, il eut une grimace. « Je veux pas qu’on soit en couple, désolé. »

Il avait failli dire « peux » mais ç’aurait été mentir. Il n’en avait pas envie, tout simplement. Là-bas, sur la plage, c’était lui qui avait réclamé un amour d’été, mais rien de plus. C’était bien parce que c’était bref, éphémère, que ça n’engageait pas à grand-chose. Il n’avait pas eu l’impression de trahir qui que ce soit, ou de mettre les pieds dans une affaire qu’il se sentait incapable de gérer.
Comme souvent lorsqu’il était nerveux, il se mit à osciller d’un pied sur l’autre, partagé entre la honte de cet aveux et le désir de la suite.

- Mais on peut s’embrasser quand même peut-être ? Comme quelque chose de secret ?

moon & howl

Ft. @Thomas Chastel

Sappho pouvait attendre ? Les yeux de la jeune fille semblèrent s’arrondir d’intrigue. Elle suivit néanmoins l’élan de Thomas qui avait semble-t-il quelque chose à lui dire. Qu’est-ce qui nécessitait de finir à la course et devait attendre d’être dans la cabane ? Parce que logiquement, il était bien là tout à l’heure à discuter. Et bien qu’elle avouât sans vergogne lui avait proposer du vol pour passer du temps avec lui, il semblait important que les informations de l’apprenti se devait être dite à couvert. Sans grande surprise, elle se mit à s’inquiéter un peu. Ce qu’on disait dans les fonds de placards étaient rarement bon. Si on n’était pas capable d’assumer ce qu’on disait aux grands jours, c’est que c’était assurément de très mauvaise idée. C’était l’apriori qu’elle avait réalisé alors qu’elle se tenait un peu trop droite, comme si elle s’attendait à se manger une poutrelle par la tête, aux aguets. Ça noua à sa gorge, boostant une nervosité grandissante alors qu’elle sentait qu’elle n’allait pas aimer ce qui allait se passer par la suite. Silence.

Mais quoi ?

Mais ? Pourquoi devait-il y avoir des conditions? Étrangement, la conversation lui donnait l’impression que ça n’était peut-être juste pas l’idée du siècle de parler. Elle avait jamais eu besoin de remplir un questionnaire pour passer du temps avec quelqu’un. Fallait tout simplement vouloir se voir assez pour que ça arrive. Alors ce ‘’mais’’ sonnait soit comme une annonce qu’il n’avait pas de temps ou tout simplement qu’elle le lassait. Et Dieu sait qu’elle avait pas été assez présente dans les parages ou sur lui pour qu’on lui attribue le qualificatif de collante. Mais peut-être l’était-elle, du moins à ces yeux ? Trouver la lime avait l’air soudainement très intéressante, et retrouver Sappho, une excellente idée. Au moins, elle n’avait pas besoin de condition pour être en sa compagnie, elle devait juste prendre soin d’elle et elle le faisait bien volontiers avec cœur. Elle pouvait pas rester à le fixer, sinon, elle allait en mâcher ses chaussettes. La situation devenant largement pesante. Et le couperet tomba aussi net que sa soudaine envie de trouver toutes les limes existantes de la cabane.

Ah! – S’en suivit un petit silence. - C’est ce que tu crois ? Que je suis dans le coin, seulement pour me mettre avec toi ?

Arrivant finalement à retourner la tête vers lui dans un ton plus malaisé que frustrée, c’était probablement mieux de poser la question que même tremper dans son honnêteté personnelle. Elle n’était pas là que pour cela. Ni n’avait apprécié sa compagnie depuis son arrivée à Poudlard en se l’imaginant comme un crush. C’était juste arrivé comme cela. Ils avaient grandis, elle avait accepté cette proposition sur la plage et maintenant elle était dans de beaux draps.

Déjà je me demande bien pourquoi tu es désolé. C’est pas comme si je ne l’avais pas toujours su.

C’était peut-être dur, ce toujours. Elle était la fille fun, et celle qui fonçait dans un arbre et se relevait en riant. Et c’était un sacré saule cogneur qu’elle se prenait. La tension montait en elle comme une vague mais quand elle l’entendit s’agiter de gauche à droite, sa nervosité à lui ne l’aidait absolument pas. Il y avait beaucoup trop de sentiment mélangé et les siennes, ou plutôt la perception de celle de Thomas, s’ajoutait comme une couche supplémentaire encore plus chaotique. S’embrasser ? Petit rire, un peu maladroit alors que son esprit rajouter de nouveau élément dans sa tête. En secret ? La distance lui était insupportable, et la porte était derrière lui. Elle devait encore faire un choix, soit rester, soit quitter. Dans tous les cas, quelques choses seraient mis à mal. Dans le cas ou on arrive pas à choisir, autant prendre l’option qui nous garanti qu’on arrête de penser ? La première chose était assurément de l’arrêter à se balancer de tous les côtés, ainsi elle finit par poser ses mains sur ces épaules pour l’arrêter d’osciller. Proche, c’était une très mauvaise idée. Mais maintenant qu’elle y était; elle se voyait vraiment pas enlever ces mains; si ce n’était que pour se mettre à courir à grande jambe en hurlant que la vie était merdique.

Thomas Chastel, je vais finir par croire que je te fais honte.

Ça s’accompagnait d’un demi-sourire, le plus qu’elle puisse lui accorder, du moins aussi près. Parce que c’était soit cela ou juste lui avouer sauvagement qu’elle était simplement un remous avant qu’il pécho la fille de ses rêves qui trainaient à l’école et qui n’avait pas été là pendant les vacances. Était-elle simplement un coup de chance ? Des étoiles alignées ? Se remettre là, un peu plus prêt, n’était pas sans éveillée ses hormones. Elle se souvenait trop bien de ce qu’elle avait ressentie; un mélange d’euphorie et de bien-être. Mais était-il lié au fait qu’elle aimait ce qui c’était passé entre eux ou parce qu’elle n’avait parce que c’était sans contrainte. Alors que cette fois, c’était de mettre côté ce qui lui était venu naturellement. Ces mains, passèrent du haut de ces épaules à plus prêt de son cou. C’était pourtant pas ni un oui, ni un non qu’elle lui donnât. C’était largement trop confus dans sa tête, bien que son corps lui semblât avoir déjà pigé la réponse. Ce n’était pas quelques semaines à bosser, ni le lieu qui arriverait à effacer complètement son attirance. C’était peut-être justement pire, vu qu’elle avait dû garder une certaine réserve. Mais pourquoi, au fond ?

Tu veux m’embrasser, peut-être ? Ou c’est un oui ?

Allez. Il manquait d’huile sur le feu. Chose était certaine, elle pourrait aussi bien se choquer de ces réponses et claquer la porte derrière elle, que continuer ainsi. Alors c’était la glace ou le feu ?

KoalaVolant

◈◈◈◈◈◈◈
≈She's imperfect, but she tries
She is good, but to herself she lies
She is hard, broken and won't ask for help
She is messy, but she's kind
She is lonely most of the time
She is all of this mixed up with her beautiful eyes

Il fut très vite évident à Thomas que ses paroles n’étaient pas ce qu’avait envie d’entendre Azure. Soit qu’il ait mal exprimé sa pensée, soit que sa pensée elle-même lui ait parue déplacée, mais allez savoir laquelle de ces deux options était la bonne ? Ne risquait-il pas, à vouloir s’expliquer, de s’enfoncer d’avantage encore ? Il n’avait jamais été très doué pour ce genre de conversations, c’était un fait…

Le petit silence qui suivit son exclamation dépitée n’augurait rien de bon, et le ton que pris Azure lorsqu’elle lui demanda s’il avait cru qu’elle voulait qu’ils se mettent ensemble, non plus. Ce n’était pas le cas ? Alors c’était lui qui avait mal interprété ? Les idées se bousculèrent dans son esprit et il ne trouva qu’à bredouiller bêtement un « ba… oui… ? » qui sonna pathétique.

Ce fut à son tour de bailler aux corneilles lorsqu’elle rétorqua qu’elle avait toujours su qu’il ne voulait pas qu’ils se mettent en couple. Était-ce à ce point évident ? Non parce que pour lui ça ne l’était pas tant que ça quand même…
Ne trouvant cette fois rien du tout à répondre alors qu’il lui semblait que l’instant sentiment venait de complétement dérailler, il fallut qu’Azure pose ses mains sur ses épaules pour qu’il cesse enfin de se dandiner. Il en avait presque oublié ce fichu mouvement idiot qui le prenait parfois, lorsqu’il était confus. Comme si s’assurer de sa stabilité sur terre en piétinant avait pu compenser ses déséquilibres internes.

- Mais non ! s’écria-t-il presque lorsqu’elle lui demanda si elle lui faisait honte. Si elle avait cru ça… « C’est pas ce que je voulais dire » essaya-t-il de se rattraper en panique.

Sauf qu’il ne s’en retrouvait pas plus avancé qu’avant pour ce qui était d’expliquer la raison de ses précautions. Mettre des mots sur les choses… trop dur. N’était-il pas plus simple de les vivre ? Pourtant c’était bien lui qui avait réclamé leur conversation, s’il s’était contenté de laisser couler… mais il avait aussi cru qu’Azure attendait plus, elle prenait toujours les initiatives alors peut-être qu’elle voulait d’avantage ? Mais s’il s’était trompé…

- Pas secret dans le sens honteux…

Dans quel sens ? Cela carburait tout son possible là-haut, mais il n’avait jamais été très finaud et tout ce qu’il réussit à faire fu de se répéter encore et encore cette dernière phrase. Dans quel sens, alors ?

Cette fois encore, la résolution vint de la jeune fille. Il sentit les mains d’Azure dériver de ses épaules à son cou et préféra fermer la bouche plutôt que de dire encore une bêtise.

- C’est oui. Enfin, pour, ok pour…

Il l’embrassa. Ça évitait de parler. Ses bras se nouèrent un peu maladroitement autour de la taille de la jeune fille et ils restèrent là quelques secondes comme ça, avant de se séparer de nouveau.

- Secret dans le sens comme sur la plage.

moon & howl

Ft. @Thomas Chastel

Parler c’était compliqué, Azure l’avait toujours su. Et parler avec un garçon, c’était toujours pire. À croire qu’il parlait des langues étrangères, ressemblant à celle des filles et pourtant complètement différente. Il avait vraiment cru qu’elle était dans les parages riens que pour cela? Ça l’étonnait! Après tout, n’avait-il pas été amis avant ce dérapage ? Elle allait finir par croire que non, et qu’elle avait toujours vécu à sens unique. Comme là, étrangement, c’était toujours à sens unique. Alors elle n’était pas honteuse ? C’est pas ce qu’il voulait dire ? Fallait quasiment une bande audio pour valider que c’était bel et bien ce qu’il avait dit, mais outre le regarder avec un air de ‘’j’comprendvraimentplus’’, elle n’objecta pas. Pourquoi avait-il stupidement décidé de parler déjà ? Parce que ça dérapait, même si son ton à elle n’avait rien de très accusateur.

Elle avait décidé de bloquer ce mouvement incessant alors qu’il continuait à tanguer avait tout simplement été à la fois la seule chose logique et celle qui allait largement lui couper ce qui lui en restait. Parce que dès qu’elle avait posé ces mains, elle n’avait plu voulu bouger de là. Et à défaut de l’encourager à poursuivre, ces doigts avaient fini par glisser suivant les épaules jusqu’à atterrir à la base de son cou. Quand finalement il l’embrassa, elle retomba pile à l’endroit ou elle l’avait laissé et ce sentiment d’euphorie était bien là, alors qu’elle refermait sa prise sur lui pendant qu’il avançait des mains autour d’elle, plus maladroitement que les dernières fois. C’était comme trouvé des repaires et en même temps, ça ne l’était pas. Elle n’aura su dire si c’était la vague de nervosité qu'elle surfait depuis l’entrée dans cette cabane, le fait que c’était secret - mais pas honteux, ou simplement la perplexité de rien comprendre à la succession de leur conversation.

Comme à la … ? Là, elle comprenait largement plus, alors qu’elle se détachait peu à peu de lui, libérant l’un de ces mains de son cou la déplaçant vers sa clavicule. Jamais, il n’avait parlé de secret à la plage. Jamais, elle ne s’était contrainte à quoi que ce soit. Alors pour finir, c’était juste, comme cet été, et voilà ? Pourquoi en avoir même parler, alors ? Ça lui passe même pas par la tête … à moins que… à moins que sa définition d’amour d’été ne fût pas la même que celle d’être ensemble comme un couple. Parce que soudainement c’était très dissonant dans son esprit. À la plage c’était pas si secret que cela. Finit-elle doucement. Du moins pas pour elle, et même si elle rendait de compte à personne sur place, ni n'avait aucune bonne copine avec qui échangé des secrets sur l'oreillers, elle ne pouvait pas vraiment dire que ses soupirs n'avaient pas attirer le regard de sa coloc. Ce n’était pas trop difficile de noter les têtes manquantes au bataillon, et les leurs avaient été absente un nombre conséquent de fois simultanément. Elle agitait ces doigts, un peu indécise de ce qu’elle devait en faire. Était-ce simplement le glas qui sonnait sur l’expérience de cet été ; après un dernier baiser? Est-ce que cela pouvait fonctionner juste simplement ; sans se prendre la tête ? Intimement, elle avait l’impression qu’un rejet la ferait beaucoup de mal, et elle savait qu'elle ne pourra probablement pas le regarder en face et faire comme si rien n'était. C'était perde à la fois une personne qu'elle appréciait et un garçon qui lui faisait tourner la tête; elle ne pouvait dissocier les deux. Certes elle ferait une tête fière, mais ça ne durerait qu’un bref instant, le temps de limer les griffes de Sappho, juste assez pour se donner assez de distance et se camoufler dans ses plumes. Alors la porte, là-derrière lui lui donnait l'impression de lui tordre le cœur, alors que son regard ne l'observait qu'en périphérie. Mais peut-être aura-t-elle dû la prendre et juste quitter cette foutu cabane avec cette satanée lime.

Elle se pencha à nouveau vers lui, récupéra un deuxième baiser sur ces lèvres, un peu plus précipiter et un peu plus long alors que son corps se pressait contre lui, question de prendre peut-être un dernier moment avec lui. Peut-être. Elle n’arrivait pas à se décider à savoir si ce qu’elle voulait c’était se respecter ou carrément se jeter sur lui. Y’avait quand même quelque chose de particulièrement désordonné dans sa tête et son corps lui ne faisait que se réchauffer contre lui. Comment rester de glace et distante quand son sang bouillait; incroyablement impossible. J’avais juste pas envie que ça s’arrête, tu comprends ? N'arrêtait-elle pas de se dire. Elle ne pouvait pas lui garantir qu’elle ne ressentait rien; ni prête à se convaincre qu’elle pourrait même s’en empêcher. Elle pouvait même pas ouvertement se dire que bien qu'elle sût qu’il lui avait dit qu'il voulait pas être un couple qu'elle ne l'avait jamais désirée pas même une seule seconde. Elle n’en piperait mot, complètement conscience que si elle ouvrait la bouche, ça y mettrait assurément fin. Il ne pouvait pas vraiment comprendre. Comme beaucoup trop de gens d'ailleurs. Après, si ça te donne l’impression que j’ai envie d’être avec toi … j’ai surtout envie d’être comme cela, sans malaise. Le cœur battant, les goûts de ses lèvres encore sur les siennes, le plaisir évident se profiler de sa présence.

Elle n’avait pas envie de découvrir tous les placards de Poudlard, simplement parce que. C'était très con, même. C'était apporté si maladroitement qu'elle arrivait mal à voir ce qu'il y avait de plaisant dans cela. Mais c'était vrai que c'était souvent elle qui venait vers lui. Alors peut-être était-elle de trop ? Ou que c'était valorisant qu'elle lui accorde de l'attention. C'est Agatha qui devait avoir raison. Même si elle s’était jurée mentalement en recevant sa lettre qu’elle avait tort. Et puis, ce n’est pas comme s’il avait joué avec elle, c’était toujours très clair. Trop clair. Comme un manuel ikea; étape par étape, avec un seul schéma possible. Il n’y avait donc vraiment aucune inflexion dans son esprit ? Sa case avait toujours été déterminée. C’était elle qui était un vrai maelstrom émotionnel et un cœur d’artichaud, c’était peut-être à elle de se prémunir des flexions de son cœur. Pas à lui de savoir comment la gérer. Mais à cet instant, elle aurait bien aimé que oui.

C’est quoi, placard à balais et cabane à outil, le plan ?

Fichue pour fichue, elle était s’était fichue. Mais à la place de continuer, elle referma la bouche, le cœur battant beaucoup trop vite, et la tête en vrac, alors qu’elle posait son front contre le sien un bref instant après que ces lèvres l’ait quitté à nouveau. Fallait que ce tournis mental arrête, ça la rendait complètement dingue. En guise d’autoflagellation, elle était plutôt douée. S’informer n’était qu’à moindre mal, quoique ces attentions précédentes laisseraient probablement présager qu’elle acceptait les conditions, alors qu’elle n’était mentalement pas là. Les mots s’étaient échappés de sa bouche et aussitôt dit qu’elle le regrettait déjà, car c’était des conditions qu’elle ne pouvait pas réellement envisagé, lui si ?

J'investie dans un double clé de ta chambre ?

Dit-elle en riant, en se disant que si ce n'était que ces options qu'il avait en tête, c'était de pire en pire. Et pourtant, personne ne regarderait de travers vu qu'elle pouvait se rendre partout et en tout temps avec son insigne; alors se rendre jusqu'à l'aile ou il résidait était largement un jeu d'enfant. Quand elle décolla son front du sien, c'était pour mieux noter s'il était vraiment sérieux avec ces plans. Y'aurait-il réellement un quelconque mal à ... oh merdre, elle perdait la tête de plus en plus. De ''pas copine'' maintenant elle passait à un mode complètement différent; pourquoi n'avait-elle pas ses lèvres sur les siennes pour lui empêcher de dire des choses pareils? Il allait se faire tout un cinéma alors qu'elle était vraiment pas rendu là dans sa tête. D’autant ça n’était qu’une enième endroit possible pour ne pas être grand public.

Tu sais quoi, on devrait juste arrêter d’en parler.

Arriva-t-elle par finir de dire, le regard brillant et suggestif.

KoalaVolant

Si Thomas nageait un peu dans la confusion, cela semblait également être le cas d’Azure. D’un autre côté, ne venaient-ils pas de s’embrasser encore ? Il y avait comme des signaux contradictoires…

- C’est vrai, concéda-t-il, en vrai oublie cette histoire de secret c’était bête. Enfin, pas ce que je voulais dire.

Restait que ce qu’il voulait dire n’était pas très clair pour lui, et sans doute encore moins pour elle. Azure ne lui en bécota non moins pour autant une seconde fois les lèvres, le faisant sourire. L’ombre d’une précédente romance planait néanmoins sur eux – enfin, sur lui – non comme une malédiction mais plutôt comme une gêne, qui l’empêchait de simplement dire à Azure « veux-tu sortir avec moi » ou ce genre de chose, des choses qu’il avait pu dire un peu vite, autrefois, et ça ne s’était pas très bien passé.

- On pourrait aussi aller dans la forêt ? proposa-t-il un peu étourdiment lorsqu’elle lui demanda s’il comptait lui faire visiter tous les placards à balaise de l’école, avant d’ouvrir des yeux ronds à l’évocation de la clef de sa chambre. Elle blaguait ou… ?

- Heu, tu voudrais ?

Il n’était même pas sûr qu’il existe un double, à dire vrai, mais peut-être que ce n’était pas le sujet.

Il hocha finalement la tête à deux reprises quand elle proposa de juste arrêter de parler.

- Oui stop. En fait c’est ça que je voulais dire, genre secret, genre pas trop y réfléchir quoi.

Il lui adressa un sourire embarrassé avant de jeter un coup d’œil vers la porte derrière lui. Est-ce que Sappho n’allait pas râler ? Et les autres hippogriffes ? Oh et puis on s’en fichait, non ? ils pouvaient bien survivre sans eux cinq minutes de plus. Il l’embrassa donc une troisième fois.

moon & howl

Ft. @Thomas Chastel

Azure avait beau lancer des lieux potentiel en l’air, elle en resta néanmoins qu’encore plus amusée quand il répliqua qu’il pourrait aller dans la forêt. S’il y avait toujours eu un endroit qu’il lui avait formellement interdit c’était bien celui-ci. Alors à s’imaginer l’embrasser dans des feuilles mortes avaient quelques choses de particulièrement drôle, voir ironique, voir probablement très dangereux. N’était-ce pas mieux d’être un minimum aux aguets ? Mais alors qu’on continuait à s’embrasser, elle en vint à se dire qu’elle le suivrait probablement partout ou il se sentirait à l’aise d’aller. Et ça dérapa dans sa tête; optant pour une proposition moins atypique mais pas plus brillante. Au fond, quand bien même elle suivait tout simplement le flot de ses sensations, elle l’avait déjà dit par le passé, elle avait aucune idée de ce qu’elle faisait, mais elle n’était pas assez ingénue pour ignorer les bases. Tu voudrais, lui avait-il répondu ? Peut-être effectivement, qu’elle voudrait plus qu’en pleine nuit dans la forêt à la merci des acromentules. Ça semblait à la limite plus raisonnable, alors que ça en était rien. Mais parler ça les embrouillaient vraiment pour rien. Le cerveau d’Azure avait tendance à continuer de songer alors qu’elle aurait juste dû le vivre comme ça venait. Et puis, elle pouvait toujours dire stop. Bien qu’elle n’en eût nullement envie.

Super!

On pense pas et on le vit. Qu’importe ce que c’est. Juste parce que ça nous semble bien. Pourquoi se compliquer la vie ? Son regard en arrière lui attira une réflexion, qu’elle oublia dès son retour sur ces lèvres ? Voilà qui était mieux. Voilà qui lui semblait totalement juste. Et voilà ce dont elle avait envie! Elle s’accrocha à nouveau à sa nuque, glissant ces mains à la base de ses cheveux, se laissant juste aller comme elle le sentait sans vraiment porter attention au décor et à son environnement. Avait-elle reculer ou lui avancé ? Elle ne savait pas trop. Mais elle avait accroché quelque chose au sol, qui roulait sonorement sur le bois, qui lui attirant un rire rapide contre ces lèvres, avant tourner la tête vitement pour trouver la source. Déjà, ce n’était pas du côté de la porte; mais pour autant, savoir qu’elle avait accrocher un sceau vide à ces pieds lui donnait l’impression que le lieu était soit parfait pour continuer à s’embrasser en cachette ou littéralement le pire qui soit pour faire tomber les outils ainsi posé un peu partout. Utilisé par l'éleveur, le garde-chasse, lui-même ainsi que tous les élèves assez brillants pour venir s'occuper des hypogriffes, des passages impromptu était presque normal et à prévoir. Mais avec les étudiants moins attentifs, voir carrément bordélique comme Azure, c'était presqu'assuré que si personne ne revenait derrière eux, le stock s'amoncellerait sans retrouver leur emplacement initiale. Ils finiraient probablement à mettre le fouillis autour sans cérémonie au fur et à mesure qu’il se sentirait à l’aise; et que les gestes de l’un vers l’autre deviendrait de moins en moins modéré, mais pour le moment c'était ce sceau qui la stoppait dans son élan. Le contenant roulant avant de s’arrêté contre l'armoire sur le côté ou précédemment elle avait récupéré sa grosse brosse qui lui avait toujours étrangement donné l'impression d'être comme celle que sa mère utilisait pour les toilettes. Au sol, une jolie flaque de liquide luisant sillonnait le parquet traçant le chemin erratique de son précédent contenu; plus gros au départ et qu'un filet il avait été stoppé.

Hum. Oups. C’est bon pour le plancher les solutions pour plumes ?

Elle avait juste envie de rire, porter par l’euphorie du moment qui se passait trop bien. Maintenant que son cerveau étaient tombé au neutre, rien ne lui semblait réellement important, et ces complexes s'étaient effrités dans la mesure ou leurs corps se répondaient l'un à l'autre. Déjà le sol sous ces pieds devenaient un peu plus glissant, alors que le liquide couvrait paresseusement les lattes de bois près de son pied gauche. Naturellement, elle avança vers lui pour éviter de garder les pieds dedans, avant de l'embrasser une quatrième fois. De quoi engourdir encore plus son cerveau de toutes pensées rationnelles!

KoalaVolant

◈◈◈◈◈◈◈
≈She's imperfect, but she tries
She is good, but to herself she lies
She is hard, broken and won't ask for help
She is messy, but she's kind
She is lonely most of the time
She is all of this mixed up with her beautiful eyes

Heureusement – et c’était tant mieux, l’impasse du langage venait une fois de plus d’être dépassée avec succès. Il y avait des fois, comme ça, où se passer de mots semblait tellement plus simple et plus reposant… à se demander pourquoi certains tenaient tant que ça à bavarder en permanence. Osant la sérer un peu plus fort – pas trop quand même, la timidité ne s’évaporait pas sous prétexte que vous jouissiez de la promiscuité d’un cabanon de jardin – Thomas rendit baisers pour baisers, joyeux d’un bécotage en règle qui leur avait épargné la prise de tête.
Il sursauta cependant en entendant le seau que venait de cogner Azure. Par réflexe, il fila un regard affolé vers la porte, mais personne n’entrait et la surprise lui tira un petit rire idiot.

- Merde, commenta-t-il avec une grimace. « Attention ! »

Le produit était particulièrement glissant, sorte d’huile dont en enduisait les plumes abîmées des animaux pour leur redonner en vigueur et en éclat. C’était toutefois à utiliser à petite dose et il ne faisait vraiment pas bon marcher dedans. Il avait cependant envie de s’en foutre un peu, du liquide renversé, mais sans complétement y parvenir, comme si ses instincts de garde-chasse – rien que ça – le faisaient rester attentif aux risques, en particulier s’ils impliquaient du matériel de travail.

----------------------
➤ 1 = Azure manque de glisser mais Thomas la retient, ouf
2 = Thomas manque de glisser mais Azure le retient, ouf
3 = Azure glisse et entraine Thomas avec elle, mais rien de cassé, ouf
4 = Thomas glisse et entraine Azure avec lui, mais rien de cassé, ouf
5 = Azure glisse et entraine Thomas avec elle, la chute est douloureuse
6 = Thomas glisse et entraine Azure avec lui, la chute est douloureuse
----------------------

Pris dans son élan, la jeune fille tenta un mouvement et, sans doute parce qu'il était resté attentif, Thomas la sentit soudain déraper sur le liquide. Opportunément, il resserra ses bras contre elle et la maintint droite, le temps de l'aider à retrouver son équilibre en s'aidant de lui.
Il la tenait cette fois tout contre lui, traction oblige et, sentant le rougissement lui monter aux joues, il osa de nouveau un regard vers la porte.

- On devrait y retourner, je nettoierai plus tard t'inquiète.

moon & howl

Le membre 'Thomas Chastel' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 1

Ft. @Thomas Chastel

C’était pas si grave. Même rien d’irréparable, causé par ce sceau. Qu’une belle flaque qui s’agrandissait alors qu’aucun d’entre eux n’avait la brillante idée de relevé le contenant pour l’empêcher de se déverser complètement. Se rendant leur rire, Azure nota néanmoins qu’il s’approchait de ces bottillons. L’idée de les salir, n’était pas tant là, mais si elle pouvait l’éviter autant ne pas faire exprès. Elle leva un pied, inconsciente que le liquide avait déjà à demi couvert ces semelles et la soulevant, avant de poser le pied sur le sol. Il glissa assez pour qu’elle ait l’impression de soudainement avec des patins à la place; mais la surprise venait surtout du balancier de sa cheville. S’accrocher à lui, ce fût réellement ce qui la sauva de finir par terre, alors qu’elle écarta le pied pour réduire la quantité sous ces semelles. Elle était surtout concentrée sur ne pas finir les fesses premières dans la marre à produit. Et observait vers le bas ces chaussures, un peu comme pour s’assurer qu’elle allait bien y arriver. Quand elle fût un peu plus table, elle tourna alors le regard vers un Thomas un peu cramoisi.

Merci.

Azure était vraiment trop sensible. De le voir rouge, lui donnait l’impression d’être tout autant. Bien qu’elle eût un peu du mal à comprendre au départ pourquoi, d’habitudes plutôt tactile avec tous ceux les gens proches d’elle. Mais il y avait vraiment quelque chose on-ne-peut-plus différent à le regarder d’aussi près et d’être aussi collé. Comme si l’intimité de leur regard se retournant était difficile à supporter, il tourna la tête vers la porte, cherchant potentiellement une fugue sans pour autant la lâcher immédiatement. D’ailleurs, la gryffonne n’avait pas l’habitude de laisser les autres faires le boulot pour elle; c’était de sa faute – ou peut-être d’eux deux – mais elle ne partirait pas en laissait l’endroit dans un mauvais état. S’imaginer le garde-chasse ou l’éleveur les quatres fers dans les airs était comique mais la rendrait assurément mal à l’aise ; elle ne voulait pas être la cause d’ennui pour autrui.

Je m’en occupe! Il faut juste que j’attrape ma baguette.

Parce qu’elle allait quand même pas le laisser avec une serpillère à frotter pendant des heures avec un broc d’eau pour éviter que le liquide glissant soit toujours au sol. L’épaisseur de la solution qu’elle avait appliqué un peu plus tôt sur les plumes abimés de Sappho et dont elle se souvenait la consistance pour l’avoir avant tout pincé entre son pouce et son index lui restait bien en mémoire.

Tu te rend mon harnais à baguette? Je l’ai noué sur ma cuisse gauche.

N’ayant pas de poche adéquate, la jeune fille avait pris l’habitude des lanières de cuirs. C’était peut-être peu chic, mais cela lui empêchait de devoir la traîner dans ces manches de robe ou dans l’entretoile de sa cape. Pour autant, en tenue de ville, comme maintenant, elle n’avait tout simplement pas besoin de se casser la tête. La prendre par elle-même aurait été possible, mais en même temps, elle préférait largement pas le lâcher ne sachant clairement pas si son pied se mettrait à glisser encore au sol. Il était plutôt stable, mais vu la viscosité le mieux était encore qu’elle s’agrippe à lui pendant qu’il ferait la manœuvre. L’option pratique passa la gêne une peu alors qu’elle n’avait plus à le fixer droit dans les yeux. Il avait de très jolis yeux. Elle se serait bien donner quelques claques simplement pour l’aider à se concentrer, au lieu d'y reprendre contact.

Y’a encore de la solution sous mes bottes, j’sens ma cheville qui bouge.

Comme si elle avait besoin de lui donner plus d’explication. Et puis, quel était le point de sortir de cette cabane ? Bon, ils avaient un peu perdu de vue l’objectif, et elle était pas foncièrement déçu, mais si elle revenait pas faire limer les griffes de Sappho, jamais ils ne pourraient prendre le chemin des airs. Quoique, peut-être le temps avait-il passé si vite qu’il n’avait plus de temps pour lui ?

KoalaVolant

◈◈◈◈◈◈◈
≈She's imperfect, but she tries
She is good, but to herself she lies
She is hard, broken and won't ask for help
She is messy, but she's kind
She is lonely most of the time
She is all of this mixed up with her beautiful eyes

Sincèrement, ça ne l’aurait pas dérangé de passer un coup de balais. Après tout, c’était lui qui avait entraîné Azure dans l’établi, et si sur le moment cela lui avait semblé l’endroit le plus adapté pour murmure des mots doux, il fallait également compter avec les produits de nettoyage, les outils et les araignées. Cela faisait peut-être son quotidien, mais on avait vu plus romantique.

D’un autre côté, maintenant qu’il tenait la jeune fille dans ses bras contre lui, ça n’était pas sans charme. De quoi évoquer la plage, à nouveau, l’espace d’un instant. A ceci-prêt que l’humidité qui régnait dans la pièce était d’avantage dû aux brumes froides de l’automne écossais qu’aux chauds embruns marins de l’océan Indien.

- Heu… ? ok !

Il ne s’était jamais vraiment demandé comment ses camarades gardaient leurs baguettes en sécurité quand le moindre sortilège pouvait vous faire volplaner sur plusieurs mètres de distance. Légèrement étonné d’apprendre qu’Azure portait un harnais spécial pour cela – quoi que à y réfléchir c’était logique – il le fut un peu plus de savoir qu’elle le plaçait sur sa jambe. Et qu’il allait devoir aller l’y chercher lui-même. Somme toute, rien de si bizarre, après tout ils s’étaient enlacés en maillot de bain sur la plage mais eh, là, justement, ce n’était plus la plage, et les choses semblaient étrangement plus complexes.

- On va essayer de glisser vers la sortie alors, ricana-t-il bêtement, mais sans trop oser desserrer sa prise de peur de voir la jeune fille littéralement s’étaler par terre sous l’effet glissant du sol.

Il se mit à chercher la baguette à tâtons.

--------------------- Dé 1
➤ 1 ; 2 = il la trouve en tout bien tout honneur, quel gentleman !
3 ; 4 = bon faut tâtonner un peu quoi
5 ; 6 = pas très doué le biquet...
---------------------

Non sans sentir les afflux sanguins gagner son visage, il laissa pendre le bout de ses doigts jusqu'à effleurer le bâton de boit qu'il enserra entre son pouce et son indexe, sortit délicatement de sa gaine et soudain le brandit à l'air libre, avec une tête de ravis de la crèche, comme s'il venait de récupérer une peluche à la pince de la foire !

- Je l'ai !

Passé l'excitation première, il n'aurait cependant su dire s'il était soulagé ou un peu déçu. Il remit la baguette et, soudain concentré sur leurs mouvements, entama un léger déplacement vers la porte, comme s'il avait porté des patins sous les chaussures.

--------------------- Dé 2
1 ; 2 = ils se laissent harmonieusement glisser vers la porte, où Azure pourra se nettoyer les semelles dans l'herbe !
➤ 3 ; 4 = ça part en glissade debout façon patin à glace pour débutant
5 ; 6 = boum badaboum
---------------------

Il avait toutefois sous-estimé le caractère glissant du produit - ce n'était pourtant pas faute de l'avoir à plusieurs reprises étalé sur les ailes des hippogriffes - et une simple impulsion suffit à les faire dériver d'une vingtaine de centimètre, jusqu'à sentir la parois du mur lui frapper le dos, amortissant leur glissade.

- Bon c'est pas encore les JO d'hiver mais on se débrouille bien quand même.

moon & howl

Le membre 'Thomas Chastel' a effectué l'action suivante : Le Hasard

#1 'Le Hasard' : 2

--------------------------------

#2 'Le Hasard' : 3

Ft. @Thomas Chastel

La 5ème se tenait du mieux qu’elle pouvait à Thomas; après tout c’était la seule source stable à sa porter dans la salle de rangement extérieur. Elle aurait pu essayer de glisser sur le côté, jusqu’au surface de travail s’il la libérait, mais à quoi bon. Il n’avait qu’à tendre la main, attraper sa baguette et avec un peu de dextérité, elle pourrait nettoyer le gâchis au sol en deux pas trois mouvements. Pendant qu’il s’agitait, la seule chose qu’Azure pouvait faire était d’essayé de le guider en lui donnant quelque indication sommaire pour l’attraper, ce qui, avouons-le n’occupait largement pas assez sa tête l’apportant à tirer son regard vers le fond du bâtiment de bois. La charpente n’avait rien d’attrayant, mais c’était bien mieux que lui souffler au visage et d’être embarrassé. Elle voyait bien le mur du fond, à peine quelques pas derrière. Elle porta son regard en même temps pour s’assurer qu’ils n’allaient pas heurter rien de dangereux ou susceptible de leur tomber dessus lorsqu’il se dégagerait de la surface glissante.

Juste un peu plus bas.

Alors qu’elle pinçait les lèvres, voyant l’épaule du jeune homme s’abaissé dans son champ de vision. Elle ne sût qu’il l’avait que parce qu’il lui dit ouvertement, sinon, elle serait encore là à regarder le mur et se demander ce qu’il tramait à attendre. Car plus les seconde s’étirait plus le risque qu’ils finissent tous les deux les pieds dans le liquide augmentait.

Il ne te reste plus qu’à me la donner. Le reste, j’en fais mon affaire!

Sur un ton de femme de la situation! Léger mouvement, qui aurait dû les rapprocher de la porte, mais qui faisait rapprocher dangereusement le mur de son visage qu’elle ploya à demi dans le cou de Thomas en fermant un peu les yeux, à défaut de pouvoir libérer ces mains de sa poigne et juste se s’arrêter. Quand ils percutèrent le mur, et ce ne fut guère long, elle souffla un coup, avant de reconnaître à quel point elle s’était attendu à bien pire.

On forme une super équipe! Ça va ton dos ?

Alors la seule chose pour lequel ils se débrouille bien est d’éviter la catastrophe; pour le reste… comme discuter, ils sont aussi mauvais l’un que l’autre. Manquerait plus qu'il se pieute un clou entre les deux omoplates! De son bras droit, elle se soutient toujours à Thomas et de l’autre elle se libère pour essayer d’attraper sa main qui techniquement devrait contenir sa baguette. Le chemin était le plus facile, assurément, et de suivre le bras jusqu’au doigts; elle penche la tête essayant de regarder sa main qui suit le parcours essayant de s’aider pour passer directement à ses doigts.

Dé 1
1-2 La brunette arrive presque du premier regard à aller chercher sa baguette; alors qu’elle lâche son épaule.
3-4 Elle réussit à apercevoir sa main environ au coude et tend ses doigts à la bonne hauteur par la suite.
5-6 La torture perdure, Azure fait littéralement le bras jusqu’à sa main à tâton.

J’vais y arriver… Donne moi un instant.

C’est plus de l’ordre technique, en vrai. Du moins, pour elle. Il est longs le sillage jusqu’à sa main, et quand elle y arrive, elle a simplement l’impression s’entamer une sorte de guerre de doigt pendant qu’elle essayait de la récupéré. Très concentré, elle pince les lèvres, les yeux dans les airs considérant que ces efforts pour passer directement à sa main se sont révélé peut concluant.

Merci à toi. Elle tourne la baguette entre ces doigts jusqu'à avoir sa poigne habituelle avant de lancer le sort à leur pied. Finit les JO. On peut finalement se tenir debout! Pour autant, elle soulève un pied toujours accrocher d'un bras à son cou, avant de passer son sort sur ces semelles de chaussures, l'un à la fois et au sol.

Dé 2
Recurvite à leur pied; pour débuter.
1- Échec
Reste : Réussite

Quand elle se libère presque complètement de son étreinte. C'est le pied sur et de côté, laissant le froid de l'automne prendre à nouveau place entre elle et lui, elle procède. Ça lui fait étrange, un peu de quitter cette étreinte forcé et en même temps, elle n'est pas non plus déçu de ne pas avoir fini par terre dans le liquide hydratant à plume; n'ayant absolument rien d'un volatile.

Tes chaussures ?

Sa baguette toujours active, alors qu'elle attend de voir s'il a besoin lui aussi d'un coup de récurage. On s'occupe des humains avant le plancher; c'est bien logique tout cela. Elle lui tend une main secourable au cas ou il aurait besoin d'un support lui aussi le temps que l'opération soit terminée.

KoalaVolant

Dernière édition par Azure Zinnia le Ven 8 Sep - 23:56, édité 5 fois

Le membre 'Azure Zinnia' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 5, 6

- On forme une super équipe! Ça va ton dos ?

- Oui oui, répondit-il, moins convaincu par la première assertion que par la seconde. Etant lui-même pas mal bordélique, il ne pouvait pas en vouloir à Azure de mettre le bazar, mais la sécurité l’angoissait un peu plus. Si la jeune fille – ou lui – venait à sérieusement glisser et se faire mal, il aurait failli à toutes ses fonctions de garde-chasse…

Se sentant un peu bête, il se trouva fasciné par le manège d’Azure qui tentait de changer sa baguette de main sans déraper. Elle ne s’en sortait pas très bien, et Thomas n’osa pas remuer d’un pouce, sentant bien que la propre adhésion de ses bottes sur le sol transformé en patinoire était fragile. Et puis, ça lui donnait un prétexte pour la tenir toujours, et la sentir se contorsionner dans ses bras, ce qui n’était pas la sensation la plus désagréable du monde, au point qu’il en finit par regarder ailleurs, comme pris d’un sursaut de pudeur.

- J’vais y arriver… Donne moi un instant.

- Vas-y prends ton temps…

Tout en essayant de se concentrer sur autre chose, le manège d’Azure dans son cou lui arracha un gloussement, puis un bref éclat de rire parce qu’elle le chatouilla, et il se mordit la langue pour rester sérieux. Pouvait-il vraiment avouer les idées qui lui traversaient l’esprit à cet instant précis ? Sans doute pas, aussi garda-t-il les yeux fixé sur une espèce de housse à outil, suspendue sur le mur de l’autre côté de la pièce, le temps que la jeune fille termine sa manipulation acrobatique.
Finalement, tout s’acheva très vite. Azure réussit à brandir sa baguette, Thomas en suivit le mouvement et d’un geste large, nettoya le sol qui se trouva propre comme un sou neuf. Le jeune homme eut une petite moue, partagé entre fascination et frustration.

- C’est plus facile qu’avec une éponge…

A se demander pourquoi il s’embêtait ? Autre frustration – et léger soulagement, comme quoi on n’était plus à un paradoxe prêt – il sentit la prise d’Azure se relâcher sur lui et fit de même, la laissant s’échapper d’entre ses bras. L’état du sol lui parut soudain absolument passionnant.
Il saisit toutefois sa main lorsqu’elle la lui tendit, moins par besoin que par plaisir.

- Tes chaussures ?

- Ah heu oui, attends.

Finalement la main d’Azure allait être utile. S’aidant de celle-ci tout en essayant de garder son équilibre, il plia la jambe comme pour imiter un flamant rose, la semelle en l’air dirigé vers Azure.

- Ça va éviter d’en foutre partout.

Comme tout ça se finissait bien, il se trahit d’un sourire. « On pourra essayer de faire de la patinoire cet hiver, avec du bon matériel ce serait rigolo. Il y a un sort pour faire geler l’eau non ? »

Il avait vaguement le souvenir de ça et tendit l’autre semelle, une fois la première nettoyée.

- Les tiennes c’est bon ? demanda-t-il ensuite. « Un coup de main ? »

moon & howl

Ft. @Thomas Chastel

Il était tout relativement long le chemin de son épaule à sa main, non pas dans la distance mais surtout parce qu’elle avait largement l’impression d’être la plus des empotés comme suspendu à Thomas. Elle sentait son souffle soulevé quelque mèche de cheveux contre sa joue en essayant de se concentrer non sur ces sensations mais surtout sur l’objectif. C’était un peu entêtant cette main dans son dos, cette impression d’être pressé, qu’elle essayait vaguement de rationnaliser comme étant la seule méthode de faire pour ne pas s’étaler au sol. Tout comme son rire qui lui plaquait un sourire doux aux joues sans trop savoir pourquoi, pendant qu’elle continuait le parcours jusqu’à ces doigts. Il y avait une sorte de crépitement dans ses pensées doucereux qu’elle comptait bien ne garder que pour elle. Précieux et assurément doux. Elle était dans l’instantanée encore là, bien que la situation ait largement changé, et c’était bel et bien là ou elle se sentait utile, libre et vivante.

Le sol, nettoyé, ces chaussures aussi, du même air d’allé; alors qu’elle tendait les mains vers un Thomas en plein observation du sol. Doutait-il qu’elle ait bien fait tout disparaître ? Elle repasserai, c’était plutôt évident, s’il en restait des traces, malgré la frustration évidente du ton de sa voix quelques secondes plus tôt. Ça l’a gêna, parce qu’elle n’avait jamais cherché à faire une démonstration de force. Elle ne voulait que réparer ses fautes et non lui donné plus de soucis. C’est sur un air un peu penaud qu’elle nettoya les semelles de l’apprenti; et se demandant bien ce qu’elle aurait bien pu faire d’autre. Sa vie en elle-même était-elle qu’une suite de contrariété à ces yeux ? C’était peut-être pourquoi il voulait tant que ça reste secret. C’était plus facile à rayer quand ça n’avait jamais réellement existé. Aie. Ça coupe, cette pensée; comme du verre trempé dans son petit cœur déjà couvert de couture dans tous les sens.

Oui, c’était l’idée. – Vaguement morose maintenant que ces idées reprenaient place sur d’autre besoin qui ne lui sommait d’autre impériosité. Comme elle pouvait être cruel avec elle-même, voir mortel. Une fille n’a pas besoin d’ennemi quand son esprit à tendance à tout magnifier sous un verre brisé.

Quoi ? Elle leva son regard des chaussures de Thomas, avec un air vaguement surpris. Avait-elle bien entendu ? Pour une fois ça n’était pas elle qui prévoyait de faire quelques choses avec lui, mais l’inverse. – Tant que ce n’est pas sur le lac. – Avait-elle vraiment besoin de spécifié pourquoi elle avait la trouille à l’idée ? Sa paume se resserra instinctivement dans la sienne juste sous la trame d’horrible souvenir. Elle revoyait encore l’auréole de lumière blanche perçant l’onde, la panique dans un tête-en-bulle et le visage impassible de Professeur Thorstein – comme si elle était une gamine complètement impropre du fait qu’on la confrontait dans un cadre inédit à sa plus grande peur sans avis. Elle l’avait jugé cruelle, et avait dû avaler du philtre de paix en petite quantité pendant des semaines et des mois pour pourvoir rentrer dans le cours de Défense contre les Forces du mal. Et on s’étonnait qu’elle n’arrivât qu’à une forme partielle de Patronus ? Jamais ce cours ne lui ramènerait ce qu’on lui avait pris… au moins l’enseignant n’était plus ici! – J’en serais très heureuse. Ça doit! Je vais vérifier. – Nettoyer, c’était pas compliqué. Mais former une plaque de glace, ça s’était du non vu pour elle; après ce n’était pas un livre qui la rebuterais; d’autant plus si c’était pour un petit moment agréable avec lui.

Elle sentit vaguement le poids se changer d’angle à son second pied ce qui la poussa à tendre sa baguette une nouvelle fois sur la dernière semelle à nettoyer. Maintenant que les chaussures étaient faites, le sol sous eux aussi, il ne restait que la mare plus loin. – Euh … oui. J’ai commencé par elles. – Parce que jamais elle n’aurait osé se déplacer sinon; mais soudainement se regard se termina sur leurs mains jointes dans un mélange d’une joie un peu stupide et de chaleur qui lui avait donné l’impression de lui être retiré un peu plus tôt. C’était simple et pourtant elle ne pouvait pas dire que ça la laissait indifférente. Instant de flottement alors qu’Azure finit par lever les yeux vers lui, à se demander s’il perçoit la différence lui aussi ou si c’est juste elle qui sent son cœur qui tressaute dans sa poitrine, oubliant complètement la mare plus loin alors que sa baguette en cesse de crépiter du sortilège. Ses pensées avaient fini comme des bulles de savons s’envolant quelque part, un peu trop en fixette sur Thomas à le détailler du regard.

Je… - Elle rit. … j’ai oublié. – Quelques secondes de flottement, avant qu’elle ne réalise qu’elle faisait bien quelque chose avant ce petit fixe. – Le plancher, maintenant. – Comme quoi la concentration, c’est un peu utile en faisant de la magie. – Faudrait quand même pas que l’éleveur finisse à l’infirmerie, vous finiriez par manquer de mains avec tous les hippogriffes! Recurvite. – Autant il y avait eu un achalandage marqué, autant depuis que certains s’étaient blessés ou fait blessés, les adeptes des volatiles avaient chuté. Comme quoi l’attrait de la nouveauté peu être particulièrement éphémère.

Dé 1
Recurvite à leur pied; pour débuter.
1-3 Échec; on se concentre peut-être un peu trop ailleurs.
Reste : Réussite

Le sortilège fusa de sa baguette comme un chiffon invisible; elle continua à faire des allées et retour jusqu'à la source en le sceau lui-même. On ne peux plus consciente qu'elle n'avait pas lâché sa paume alors qu'elle n'avait plus aucune raison de la tenir. C'était évident comme le nez au milieu du visage que si elle avait le choix, elle ne l'aurait pas lâché, par contre, c'était plutôt inutile au vu du changement de la situation.

J'ai loupé un endroit ?

Alors qu'elle se concentrait sur l'espace abondamment couvert plus loin.

KoalaVolant

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Dernière édition par Azure Zinnia le Dim 10 Sep - 22:45, édité 1 fois

Le membre 'Azure Zinnia' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 4

- Avec des sortilèges d’eau et de glace, ça devrait être facile, décrivit-il tout à l’imagination de la future patinoire.

Dans sa tête, c’était toujours facile, la magie permettait de créer à peu près n’importe quoi, pourvu qu’on ait les connaissances nécessaires pour le faire. Autant il comprenait parfois les limites de ses camarades – encore étudiants – autant Thomas avait plus de mal à accepter lorsque les adultes confessaient leur incapacité à réussir un tour.

Azure s’attelant à achever de nettoyer le sol d’un coup de baguette, le jeune homme l’observa faire, hochant la tête lorsqu’elle évoqua l’éleveur à l’infirmerie. Le garde-chasse avait beau être compétent, gérer autant d’animaux à la fois dépassait malgré tout ses compétences et sans l’aide du magizoologiste ils se seraient plus d’une fois retrouvés débordés.

- On aurait mis tout le château sur le coup, ça vous aurait fait des cours en plus de Soins aux créatures magiques, rigola-t-il. « De toute façon c’est clair que pendant tout le mois de septembre les hippogriffes vont être au programme. »

Il avait noté la main de la jeune fille, restée un peu plus longtemps que nécessaire dans la sienne – mais c’était peut-être aussi pour s’éviter de chuter – et la relâcha à regret, rompant définitivement le contact. Il fit non de la tête quand elle lui demanda si elle avait oublié un recoin. Maintenant que le sol était sûr, Thomas fit un pas en direction de la porte et posa sa main dessus, dans l’intention de la pousser. Il retint son geste toutefois, hésitant à revenir déjà à la lumières – et aux corvées de nettoyage.

- C’est bon pour toi ?

L’espace d’un instant, il se remit à tanguer, mais comme si la prise de la jeune fille sur ses épaules avait encore fait effet, cessa presque aussitôt. Il n’y avait pas de raisons de se mettre dans des états pareils alors qu’ils venaient justement de mettre au clair entre eux que les choses étaient mieux quand on ne se prenait pas la tête.

- Je vais regretter le sol glissant, confia-t-il d’une petite voix, avant de rehausser le ton, comme pour assumer. « Et la plage. Enfin quand ça permet de se tenir quoi. »

moon & howl

Ft. @Thomas Chastel

Recevoir des conseils de magie de Thomas était quand même un peu ironique, mais elle avait dit qu’elle y jetterait un coup d’œil, alors elle allait clairement le faire. Il devait bien y avoir une manière directe de faire de la glace au lieu de faire deux sortilèges et le défi de réussi du premier coup ou simplement de ne pas avoir à en rater une des deux avait quelques choses de plutôt satisfaisant. Et ça lui laisserait aussi un temps de quiétude parmi les volumes et les parchemins à la bibliothèque qui continuait à avoir cette même odeur que chez ces parents : un refuge empli de bien-être.

Le sol se dégagea alors qu’elle continua à tenir la main du garde-chasse, plus par envie que par nécessité, en sachant que le moment se terminerait probablement rapidement, déjà elle pouvait noter l’ambiance qui était de moins en moins électrique, probablement dû au fait qu’elle avait créer une véritable catastrophe autour d’eux. Lui en voulait-il d’avoir renverser la chaudière ? À moins que ça soit simplement d’avoir stopper presque net ? Elle ne savait que trop, mais elle avait senti la tension chuter avec une certaine déception. C’était plus simple pour elle de tout nettoyer que lui de passe un long moment à pousser l’éponge en se maudissant – se disait-elle – son passage ici. Qu’était-il arrivé à convenir ? À peu près rien, sauf le fait qu’il arrivait pas à s’entendre sur des mots et que s’embrasser était vraiment plus simple. Elle en avait envie, oui. Et lui aussi, semble-t-il. Mais il semblait que l’envie n’était guère assez, du moins, quand il était question de mettre des mots sur des situations. Elle hocha la tête; c’était plutôt normal que les cours soient orientées sur les hippogriffes en soin; il était quand même rare d’en avoir autant à disposition, c’était vraiment une aubaine – du moins autant qu’un casse-tête de logistique.

C’est bon pour moi ? C’était quoi, un contrat verbal ? Elle le regardait seule dans le milieu de la pièce, ses mains se frottant l’une à l’autre dans une impression d’un malaise, sans pour autant avancer. Ça l’agaçait maintenant de devoir sortir. Ça l’agaçait que ça soit fini et qu’on ait qu’à pousser la porte. Ça l’agaçait d’être qu’une page tournée, qu’une histoire pas claire. Toute sa vie était une histoire peu claire. Des chamailles avec tous le monde, pour des petits rien; il y avait qu’à peu près qu’avec Thomas que ça n’avait jamais été compliqué et là, c’était sur le point de prendre encore une direction catastrophique. Elle se haïrait plus tard d’avoir acceptée, tout comme elle se haïrait si elle n’acceptais pas.

Alors, ne regrette pas ? - C’était simple, mais cette décision ne lui revenait pas vraiment. - C’est pas comme si j’en avais pas envie. – Elle se mordit l’intérieur de la joue, un peu mal à l’aise de s’exposer de cette manière. Ça aurait pu être chuchoté, simplement dans le but de l’encourager, mais à la place, c’était vraiment désagréable d’y répondre seule en plein milieu du local de rangement. Ça la faisait vaguement l’impression d’attendre; mais attendre quoi au fond ? Donner des armes à un autre garçon pour lui fendiller bien correctement le cœur plus tard. Il avait dit qu’il ne voulait pas être avec elle; elle avait dit le savoir; mais ça aurait été faux de dire qu’elle avait dit ce qu’elle voulait. Elle s’en était bien garder. – Y’a que toi qui te retient, tu sais. – Ou quelques fantômes. Ou quelques jugements. Ou quelques travails, quoi qu’une balade avec Sappho aurait probablement été beaucoup plus longue. Peut-être voulait-il tout simplement écourté le moment avant qu’il ne vire mal. Cette porte, elle avait songé à la franchir plus tôt, et étrangement elle lui semblait vraiment comme un obstacle maintenant. Elle pencha la tête, pour ranger sa baguette. Non, la vue du dos d'une personne pendant longtemps, n'est certainement pas la plus encourageante qui soit.

KoalaVolant

◈◈◈◈◈◈◈
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- Bon heu, oui, bredouilla-t-il, c’est vrai, je devrais pas.

Azure n’aurait pu être plus explicite – et avait-elle seulement besoin de l’être ? aussi Thomas prit-il sa respiration et hocha la tête d’un air déterminé.

- Donnons nous un autre rendez-vous alors ! Comme cet été.

C’était d’avoir précipité les choses qui les avait rendues bizarres, il en était sûr. Il n’aurait pas du emmener la jeune fille ici aussi brusquement, comme un voleur, ou un comploteur. Il avisa la cabane à outil d’un air navré. Ce n’était certainement pas l’endroit rêvé, et Azure risquait de croire qu’il cherchait encore à se dissimuler, tandis que ça n’avait jamais été son intention.

- Tu as un endroit préféré dans Poudlard ? où tu veux.

Et si elle lui demandait la forêt interdite, il était prêt à la lui accorder. Après tout, il n’y avait pas de raison d’avoir accepté d’y accompagner Murphy et pas Azure, et tant pis pour ce que dirait Fergal Armitage, passer un mois de plus avec les centaures, ma fois, ce n’était pas si cher payé au fond.

Mais d’abord, sortir de cet endroit qui sentait trop le traquenard claustrophobe pour avoir une discussion sereine. Il attrapa ses outils et se rapprocha de la porte, et d’Azure par la même occasion, hésita, puis lui vola juste un vif baiser, du bout des lèvres, un peu au passage, avant de sourire et de sortir à l’air libre.

Il agita sa brosse d’un air joyeux.

- Tu me diras ! Sinon je te ferai des propositions ! Mais faut qu’on s’occupe de ton hippogriffe d’abord ! Ce sera comme notre carte du ciel, on aura juste à y mettre tous les meilleurs endroits de l’école.

Une carte du ciel pour avoir la tête dans les étoiles, c’était plutôt bien trouvé.

moon & howl

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