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Un jour à Prague (Maxi & Dmitri)
Dmitri D. van Aken

Dmitri D. van Aken



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Message(#) Sujet: Un jour à Prague (Maxi & Dmitri) Un jour à Prague (Maxi & Dmitri) EmptyDim 6 Aoû - 17:06

Si le Londres sorcier se cachait à l’intérieur des rues moldues, se glissant entre les bâtiments pour s’ouvrir sur une ville parallèle, Prague était complètement différente. Les mages locaux ne partageaient que peu leur vie avec les êtres dénués de pouvoirs – et les sangs de bourbes se voyaient d’ailleurs forcés d’aller jusqu’en France pour trouver une école qui veuille bien les accepter – mais à bien des égards, ils partageaient pourtant bien des espaces communs. Tout Prague était sorcier, comme tout Prague était moldu. La ville appartenait à tout le monde, la domination totale des deux côtés du spectre sorcier. Il s’agissait d’une exception chez les sorciers : là où beaucoup avaient trouvés plus sage de se constituer des rues parallèles, limitant les contacts et les risques qu’ils engendraient, les mages tchèques comptaient sur la magie pour régler la cohabitation de façon constante. La légende racontait que les plus grands sorciers du pays s’étaient joints pour tisser un sort sur toute la ville ; ainsi, les êtres doués de magie se baladaient librement dans les rues sans se soucier de l’image qu’ils pouvaient donner car l’esprit des non mages demeurait fermé à tout ce qui sortait de l’ordinaire. Vous pouviez aisément croiser deux gobelins parlant bruyamment du cours des gallions dans un parc plein de moldus sans que personne ne s’interroge. C’était comme si l’on avait superposé deux images, deux scènes complètements différentes qui se déroulaient en même temps, mais dans deux univers différents.

Il allait sans dire que si ce mode de vie n’avait jamais été favorisés par les autres États magiques, c’était pour de bonnes raisons : les accidents étaient fréquents et nul ministère de la magie ne comportait autant d’oubliator que celui de Tchéquie. Ils étaient omniprésents si bien que l’on pouvait croire qu’à chaque coin de rue, l’un d’eux était tapis dans l’ombre, attendant son heure pour agir.

Ainsi avait grandi Dmitri : les moldus passaient à côté de sorciers sans s’apercevoir de leur présence et, la plupart du temps, ces derniers faisaient de même. Il fallait s’arrêter et contempler le monde pour voir la foule. Cela rendait à ses yeux sa vie natale unique et formidable ; lorsqu’il y retournait, une fois par an, il y allait toujours en traînant des pieds, râlant déjà à l’idée de partager à nouveau l’espace avec frères et cousins, mais il savourait chaque instant dans cette métropole un peu à part. Cet été, il ne devait y rester qu’une semaine tout au plus, de quoi revoir sa famille et laisser sûrement un peu d’air à son vieil oncle, mais au bout de trois jours, il se languissait déjà de la tranquillité du manoir d’Alexander. Alors il passait le plus clair de son temps dehors, le plus loin possible de sa fratrie, et ne rentrait que lorsqu’on exigeait de lui sa présence.

Il était en train de dessiner sur les berges de la Vltava lorsqu’un mot s’était dessiné sur les pierres du muret qui lui servait de fauteuil ; nul besoin de hibou lorsque la ville se prêtait volontiers au jeu des messagers, trouvant chaque sorcier qui en arpentait les rues plus vite que n’importe quel volatile. Il était sommé de rentrer chez son grand-père au plus vite. La semaine, il logeait comme autrefois chez ses parents, à quelques minutes à peine de la bâtisse du patriarche, mais il n’était pas rare que les repas et autres mondanités familiales se tiennent chez Arthus van Aken. Pour seule protestation, le garçon soupira de lassitude en quittant l’alcôve citadine dans laquelle il s’était glissé et retourna de là d’où il venait, le pas traînant.

La maison de son grand-père était située à l’est de la rivière, entre le pont Charles et la tour Poudrière, en plus cœur de la vieille ville. D’extérieur, elle ne semblait pas bien grande, coincée entre deux autres citadines mais la magie étant ce qu’elle était, dès lors que vous aviez passé le perron de la porte, ces questions n’avaient plus le moindre intérêt. À l’intérieur, le style baroque sorcier était prédominant : tableaux et statues côtoyaient les dorures et moulures en tout genre, le tout dans une décoration assez chargée mais lumineuse qui vous saluait en tchèque dès que vous arriviez dans l’entrée de la maison. C’était un buste en marbre qui se chargeait de l’accueil, inclinant la tête en guise de salutation. « Arthus má dnes návštěvu a byl by rád, kdybys dělala společnost jeho vnučce. » (Arthus a un invité aujourd'hui, et il aimerait que vous teniez compagnie à sa petite-fille.) lui informa-t-il alors que l’aiglon refermait la porte d’entrée derrière lui. Il haussa un sourcil curieux ; puisqu’il ne vivait plus à Prague, il était assez surprenant qu’on lui demande à lui de faire office de garderie pendant que les adultes conversaient. « Čeká na tebe v salónku pro hosty. » (Il vous attend dans le salon des invités.) Dmitri opina du chef, glissant son carnet de dessin dans l’un des tiroirs de la console qui occupait l’entrée et rejoignit son aïeul dans une pièce voisine. Athus van Aken était un homme à l’aspect fort semblable au maître des potions de Poudlard, à ceci près qu’il n’usait pas de canne pour marcher. Plutôt grand et à la fine silhouette, il se tenait droit et affichait un air relativement fermé, même en présence de sa famille. Tout chez lui semblait décoloré : de ses cheveux blancs qui trahissaient son âge à ses yeux comme ternis par le temps, il avait le visage impeccablement rasé, ce qui ne le rajeunissait pas pour autant. De son frère ou de lui, il était bien difficile de dire lequel était l’aîné pour qui ne les connaissait pas ; mais après tout, ils n’avaient qu’un an de différence. L’homme jaugea du regard son dernier petit-fils, ne trouvant vraisemblablement rien à redire sur sa tenue. « Mon garçon, je dois recevoir Gustav Stein d’ici peu pour discuter affaires. Il m’a fait part de la présence de sa petite-fille, j’aimerais que vous vous chargiez de vous occupiez d’elle. » Il avait parlé dans la langue de Shakespeare, signe que l’emploi de l’idiome local ne serait pas permise devant leurs invités. Le benjamin de la famille marqua une hésitation avant que le nom qui lui avait été donné ne fasse écho dans son esprit. Stein, c’était le patronyme de Maximilianna, non ? Le benjamin de la famille eut à peine le temps d’opiner du chef qu’un portrait s’éclaircissait la gorge d’un « Hum hum » un peu exagéré avant de leur informer de la présence des Stein. Dmitri n’avait pas besoin de l’entendre pour savoir que de l’autre côté de la porte, le buste en marbre accueillait les invités dans un anglais parfait, il avait appris du meilleur, à savoir Arthus van Aken lui-même.

« Monsieur Stein, mademoiselle. » La sculpture, qui reposait sur un imposant piédestal, était en apparence dénuée d’avant-bras et de partie inférieure, mais elle disposait en contrepartie d’un pouvoir sur les éléments alentours, comme le porte-manteau qui s’inclina en direction des deux étrangers pour tendre l’une de ses branches en guise d’invitation à se délester d’éventuels vêtements trop encombrants. « Bienvenue dans la demeure d’Arthus van Aken. Monsieur va vous recevoir. » Au même moment, le maître des lieux et le dernier né de la famille sortaient du salon réservé aux visites pour rejoindre l’entrée et affronter du regard les deux Stein : un homme assez âgé et sa petite-fille que l’adolescent connaissait effectivement. « Monsieur Stein ! Voilà bien fort longtemps que nous n’avons pas eu le plaisir de vous accueillir ici. » Cette fois-ci, il s’agissait bien d’Arthus qui parlait, prenant le relai sur le buste. Dmitri n’avait pas besoin de regarder son aïeul pour discerner dans sa voix une hypocrisie que nul autre que lui ne pouvait entendre. Il était parfait dans ces mondanités, capable même de faire croire au plus impur des sorciers à quel point il l’estimait si cela se révélait utile. Au moins les Stein étaient-ils purs. « Je ne crois pas que vous connaissiez mon petit-fils, Dmitri. » Le maître des lieux posa sa main ridée sur l’épaule du garçon, sans toutefois le regarder. À la place, son regard passa de Gustav à la Maximilianna. « Allons, ne restons pas dans ce couloir... suivez-moi, je vous prie. Dmitri, vous vous occupez de mademoiselle Stein ? » Une question qui n’en était pas une, bien entendue, et en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, les deux adultes disparaissaient dans le grand salon des invités, plus confortable et agréable que l’entrée.

Libérée de la présence pesante de son aïeul, le Tchèque glissa ses mains dans les poches d’un air nonchalant. Il n’escomptait pas jouer les maîtres de cérémonie avec une camarade de Poudlard, quand bien même fut-elle l’invitée du patriarche. « Bienvenue » fit-il toutefois, avant de rajouter. « Viens, suis-moi, si on reste ici, je vais me faire taper sur les doigts. » Au sens le plus littéral. Depuis l’entrée de la maison, il était possible d’accéder à la pièce où s’étaient rendus les deux hommes, mais également à un escalier en pierre et un long couloir qui s’ouvraient sur de nombreuses portes. Dmitri guida sa camarade jusqu’aux marches et l’emmena à l’étage supérieur pour finalement rejoindre une bibliothèque assez charmante. Ce n’était pas la plus grande des pièces de la bâtisse mais indéniablement l’une de celles qu’il préférait. Les grandes fenêtres donnaient un balcon-terrasse en pierre, lui-même surplombant un jardin que nul satellite moldu ne pouvait détecter. À l’intérieur, plusieurs fauteuils capitonnés et d’imposantes étagères du style renaissance, toutes encombrées d’ouvrages en tout genre et, semblait-il, en toutes langues. Des portraits, bien entendue, occupaient certains des murs, ainsi qu’un grand miroir en apparence assez banal. « Si tu veux t’asseoir... » Il désigna les fauteuils d’un geste, l’air de dire « fais toi plaisir », avant d’aller ouvrir l’une des fenêtres pour laisser l’air de la ville s’infiltrer à l’intérieur. Aucun bruit de la ville ne venait jusqu’ici, le jardin étant protégé de ces désagréments par un sortilège. « Tu veux boire quelque chose ? » En bon hôte qu’il était, il commençait avant tout par les banalités d’usage.

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Maximilianna S. Stein

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Message(#) Sujet: Re: Un jour à Prague (Maxi & Dmitri) Un jour à Prague (Maxi & Dmitri) EmptyLun 7 Aoû - 3:26



Un jour à Prague

Ft.  @Dmitri D. van Aken


Ce n’était qu’au matin que j’avais découvert ce qui m’attendais pour la journée. Assise sur le bout du pied de lit ou j’étais à deux doigts de magnifique chaussures couleurs sable avec un léger talon, qu’on toqua à ma porte. Dans l’embrassure, la tête de Grand-mère alors que je l’entrebâille. Toujours aussi chic, comme à son accoutumée, elle valide avec moi à savoir si j’ai bien pris considération de la météo de Prague en choisissant ma tenue, ce sera assurément ensoleillée, voir un peu venteux, avant de noter mon regard et mon ton qui reprend un : Assurément. Qui sonne tout juste et qui est particulièrement faux. J’ignore même ce que je vais faire à Prague, du shooping avec elle peut-être? L’emploi du temps déterminé par mes Grands-parents sont assurément bien obscur. Je me change, opte pour quelques choses qui me semble plus appropriée, ajoutant l’un des bijoux à mon cou que Grand-père a fait pour moi il y de cela quelques années. Il a beau ne pas le dire, mais je vois qu’il aime bien que je le porte, d’autant qu’il est un peu spécial – comme toute la collection de joaillerie des Stein. C’est avec un regret certain que j’abandonne mes chaussures sable, moi qui comptait passer un peu de temps sur cette formule qu’il m’a demandé hier. C’est raté. Comme quoi, c’est peut-être aussi une sorte de test pour s’assurer que je sois réellement motivée par ce qui m’attend; beaucoup de défi et de contrainte de temps. C’est dans un tailleur jupe que je finis par arrivée dans le salon principale, mon sac à main parfaitement agencée, mes cheveux parfaitement placés et mon sourire parfaitement ponctué. Si Norine était là, je saurerais précisément ce qui m’attend, avant même d’avoir mis le pied à l’extérieur de ma chambre; mais là, c’est une tout autre histoire. Il n’y a que moi pour la prochaine semaine, mon frère lui arrivera un peu plus tard après quelques rencontres de gentleman prévu depuis longtemps par mon père et certaines personnes bien placés. On l’invite lui, mais pas moi, ma mère au bras de mon père et ça me donne abruptement envie de lui faire ravaler le fait que je sois qu’une fille à ces yeux. Grand-père lui, je l’espère me voit différemment. Du moins, je sais que Grand-tante Fidelina continue de vanter mes talents et mes mérites à ces yeux – elle agite le nez bien haut mais au fond toutes ces paroles sont teintées aussi du regret d’être une femme pour autant dire abandonné et qui s’est littéralement jeté dans l’art. Elle aussi c’est ce que c’est d’être dans cette famille qui se dit progressiste mais qui nous regarde de haut. Sinon, pourquoi même envisagé la succession à mon père ? Et pourquoi devrait-elle tombé dans celle peu habile et peu intéressé – si ce n’est du pouvoir politique – de mon frère. Grand-mère est déjà debout, une tasse d’un breuvage chaud à la main alors qu’elle le dépose sans aucun bruit et se dirige vers moi. Quelques pas et elle est sur moi, une expression pincée alors qu’elle balance la tête sur le côté d’où j’ai l’impression de noter qu’elle me jauge comme l’une de ces pièces d’arts de sa collection, avant de passer deux mains pour épousseter le haut de mon veston déjà impeccable.

Grand-père entre, sa montre à gousset dans la main, un sourire qu’on pourrait presque dire tendre mais surtout avec des intentions qui prendront quelques mesures à me faire mieux comprendre ce qui m’arrive. Je tourne la tête vers lui, mon sac à main griffé tenu solidement par ma main manucurée, avant d’avoir finalement droit à ces fameux éclaircissements. C’est que les rapports entre les van Aken et les Stein date un peu, non ? Le tableau des affiliations, je les connais un peu. Pour autant j’ignorais que nous avions à nouveau des rapports commerciaux avec eux. Peut-être est-ce pour me donner un aperçu de cela qu’il souhaite ma présence, du moins c’est ce que mes aspirations me poussent à espérer. Nous transplanons, alors que j’ai coincé mon bras au sien. Digne, comme une jeune fille de bonne famille. Je n’ai presque pas dit mot, et j’observe plus que ce que je ne parle. Je ne suis pas en contrôle, c’est lui qui l’a. Il l’a toujours eu et il devra toujours l’avoir pour pouvoir me donner la chance d’en apprendre encore et encore plus. Il me faut devenir une étoile derrière son épaule pour étudier son œuvre et acquérir ses secrets. Et quelle étoile! Mère n’est pas vraiment comme cela avec moi; elle m’entend, elle m’écoute, elle comprend. J’imagine que son passé y est pour beaucoup, c’est mœurs, elles sont différentes et pourtant, pourtant ces le destin qui lui a été choisi de marié mon oncle que je redoute. Je n’ai aucune envie de service de femme à la maison pour mes jours à venir, être triste comme la mère de Rozé ou naïve comme ma tante Erin. Non, il me faut une autre issus.

Arrivée dans la rue, et puis sous le claquement de mes chaussures, nous montons les marches avant que grand-père n’ouvre la porte avec une force d’habitude que je ne l’ai vu rarement. Il faut dire que nous sommes attendus. La sculpture nous accueille d’un ton particulièrement cérémonieux, puis j’en profite pour retirer mon veston, dévoilant un chemisier sans épaules aux larges manches bouffants blanche. Pas la peine que c’est avec une certaine déconfiture que mon regard son pose sur Dmitri. Mais qu’est-ce qu’il fait là.

Oui. Monsieur van Aken.  J’ai l’air noble à défaut d’être emballé par l’exclusion qui suit. Parce que c’est bel et bien encore en train de se passer, non ? Me voilà encore rencarder par l’homme en charge de la maison. Je ne peux juste pas faire de scène ou pester, pas ici. Et puis, ce n’est pas la faute à Dmitri, à moins que soudainement c’est précisément lui qui ait demandé ma présence. Auquel cas, j’imagine que je devrait m’en sentir flatté plutôt que choquée. Ces manigances, ça serait bien qu’elle cesse.

Merci. Je te suis.  – Que puis-je arguer de plus ? Essayer de lancer mon sac à main au visage de nos deux grands-pères respectifs ? Ça ne serait pas l’envie qui me manquerait, mais quand même, ça serait vraiment gâché un si beau sac à main pour un acte aussi barbare. Mon chemin se fait, de pas marqué de talon sur le parquet puis sur les marches. Suis-je déjà venu ici, si oui, cela fait plutôt longtemps. L’aisance des lieux ne me choque nullement, ni même l’immense bibliothèque, c’est du commun pour moi. On m’invite à m’asseoir, je répond automatique d’un regard vers un fauteuil avant de m’accomplir. Pas de vague, du moins, pas tout de suite. Les genoux collés l’un à l’autre, les chevilles arquées sous le siège, mon sac à main sur les genoux et mes mains qui se pose sur lui, j’ai bien envie de soupirer.

Quelques choses de frais et local. - Parce que la seule chose intéressante à ce voyage pour le moment, est d’espérer qu’on lui servira autre chose qu’un banal verre d’eau. Mais peut-être devrais-je être plus précise sur mes attentes, parce que j’en ait à défaut d’avoir l’air blasé. – Pas d’eau, s’il te plait. – Un jus de fruit, une eau pétillante, je ne sais; quelque chose qui me donne l’impression que je n’ai pas enfilée cette tenue pour rien. Mon regard se pose délibérément vers la fenêtre. Il fait si beau, et en plus je vais devoir rester dans un salon, de quoi bien rater le début de mes vacances. Je sais que j’ai l’air particulièrement calme, alors une fois mon regard passé, je continue les platitudes avec Dmitri, comme on s’attend de moi dès qu’il revient dans ma direction.

Comment te portes-tu ? – C’était au train, il me semble, que nous nous étions croisés brièvement entre deux wagons. Norine m’avait alors poussé à rentrer dans la cabine avant même que je ne puisse l’inviter à nous rejoindre. Faut dire qu’elle s’était déjà assurée que toutes les places avec nous soient déjà occupées. Je lui porte un sourire, magnifique avant de tendre les mains en avant pour récupérer mon breuvage avant de le remercier.  C’est que général Poudlard donne un tout autre impression de leur échange, mais elle doit jouer le jeu, celui que lui a attribué son grand-père. Non? Du moins, pour le moment.

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Message(#) Sujet: Re: Un jour à Prague (Maxi & Dmitri) Un jour à Prague (Maxi & Dmitri) EmptyLun 7 Aoû - 20:50

Nombreuses étaient les personnes à avoir foulé le sol de la maison d’Arthus et Alenka van Aken. Au sortir d’Azkaban, le sorcier écossais qui s’était exilé dans la ville aux mille tours et mille clochers s’était vu forcé de donner de sa personne pour installer son patronyme dans les esprits des Tchèques. Le nom de van Aken était celui d’une vieille famille qui se plaisait à rester en retrait, illustrement connue pour ses peintures que nul n’égalait mais restant à l’ombre de la politique, comme témoin du temps filant. Ils immortalisaient le monde sur des toiles, autant de souvenirs et d’espions qu’ils disséminaient partout, accumulant le savoir sans trop se mettre en lumière. Ainsi étaient les van Aken. Mais si dans les terres flamandes ou écossaises, ils avaient pu creuser leur trou, décennie après décennie, Prague avait été un tout autre défi. Leurs tableaux avaient précédé Arthus mais il fallait encore se faire un nom au-delà de celui des peintres car le patriarche ne touchait plus aux pinceaux. Il demeurait pourtant un artiste, un excellent sculpteur de bois et de baguette qui contribuait à la gloire de Gregorovitch. Ollivander n’était pas mauvais, mais en la matière, il n’égalait pas le savoir des slaves et s’il y avait une chose qu’Arthus ne délaissait pas, c’était ça. Il en allait de la réputation des van Aken, pas seulement peintre mais sculpteur, artistes et mages accomplis aux multiples facettes.

Ainsi, des sorciers de tous les horizons venaient à fouler le pallier de la maison, qui pour discuter affaire, qui pour unir leurs familles, qui pour passer une commande unique en son genre. Années après années. Depuis tout petit, Dmitri était habitué à apercevoir des silhouettes, reconnaissant parfois la voix d’un allié fidèle, mais toujours il était resté en retrait. C’étaient ses cousins qui se voyaient généralement conviés pour une raison ou une autre ; plus âgés et plus sages, ils se conformaient mieux aux désirs du patriarche qui avançait ses petits-enfants comme autant de pions dans son jeu. Et petit à petit, les aînés étaient allés à leur tour conquérir d’autres sphères, laissant la place à ses frères aînés... mais l’aiglon était l’expatrié, la progéniture confiée au dernier des représentants de la branche principale. Il n’y avait plus vraiment besoin de se préoccuper de son cas, tant qu’Alexander était là, du moins. Aussi avait-il été très surpris de se voir confier un rôle, secondaire certes, dans l’une des pièces que jouait que son aïeul. N’y avait-il pas l’un de ses frères dans les alentours pour le faire ? Il n’avait compris qu’en entendant le nom des invités. Stein. Une famille de sang-pur de seconde zone. Doués dans leur domaine mais aux idéaux et fréquentations discutables. Heureusement pour eux, nul petit espion de peinture n’avait encore trouvé un reproche trop flagrant sur l’arbre généalogique ; ils ne pouvaient prétendre au rôle de famille sorcière idéale, mais ils avaient un savoir à apporter qui pouvait suffisamment intéresser Arthus pour qu’il fasse fi des choix politiques douteux de la famille. C’était surtout la grand-mère van Aken qui se méfiait d’eux ; elle seule avait la mémoire de ce nom lorsque certains de leurs représentants foulaient encore le sol de Durmstrang. Elle seule pouvait témoigner – sans nécessairement l’avoir connue personnellement – de la fuite en avant des Stein en direction des terres françaises. Un choix qui à l’époque n’était pas anodin. Mais qu’importe : ils avaient encore un intérêt et Arthus semblait vouloir l’utiliser, allant jusqu’à demander à son plus jeune petit-fils qu’il prête de sa personne pour jouer la nounou de sa camarade de classe. Un accord commercial ne se signait jamais que sur le papier... il prenait place dans un environnement plus profond, jouant des relations jusque sur les bancs d’école. Dmitri n’était pas naïf : il n’était qu’un outil, un petit espion lui aussi qu’on finirait par interroger. Qu’avait-il à dire sur les Stein ? Quelles paroles, quelles attitudes chez la petite-fille de Gustav, pouvaient se révéler utiles et aider les négociations futures ?

Après un bref échange de politesses et de regards, les deux adultes s’étaient éclipsés pour discuter affaires tandis qu’ils laissaient leurs descendants jouer leur petite partition. Sitôt qu’elle lui avait confirmé le suivre, l’aiglon avait guidé Maximilianna vers l’une de ses pièces favorites. Une bibliothèque où il faisait bon vivre ; il ne fallait qu’un coup d’œil pour voir qu’effectivement, l’endroit était souvent occupé. Aujourd’hui, et parce qu’ils accueillaient des invités, personne n’était venu s’y installer si ce n’était les deux élèves de Poudlard. Un rictus moqueur fendit le visage du garçon lorsque la poufsouffle quémanda une boisson locale, sourire qui s’élargit encore un peu plus à la précision qu’elle y apportait. « L’eau est pourtant un produit local. » Est-ce qu’il se moquait d’elle ? Oui. Arthus le disputerait sûrement pour ce genre de remarques, mais puisqu’ils se connaissaient déjà du collège de sorcellerie, il n’allait pas jouer au parfait petit hôte. Ça sonnerait encore plus faux que d’accoutumée. Dmitri se tourna vers le grand miroir qui surplombait la cheminée – éteinte à cette époque de l’année, bien sûr – et demanda aussi naturellement que s’il s’adressait à un elfe de maison : « Přineste nám domácí limonádu » (Apportez-nous de la limonade maison). Le reflet du van Aken tremblota légèrement avant de disparaître au profit de deux verres et d’une carafe remplie d’un liquide orangé. Sans prêter attention à l’étrangeté d’un miroir sans reflet, l’adolescent plongea sa main dedans pour attraper le plateau et ce qu’il contenait, le posant sur une table à proximité du fauteuil où s’était assise sa camarade. Ce qui se traduisait littéralement par « limonade maison » n’en était en réalité pas du tout. Il s’agissait d’une boisson fraiche parfumée et agrémentée de fruits et d’herbes. « Boisson au thym et à l’orange. » indiqua-t-il alors que la carafe se soulevait toute seule pour servir deux verres, l’un d’eux allant voleter à proximité de l’invitée, pas trop près pour ne pas se montrer intrusif mais juste assez pour qu’elle puisse s’en saisir sans avoir à se lever.

À son tour, le Tchèque alla s’asseoir dans l’un des fauteuils, face à Maximilianna. « Sur mes deux jambes. » Il n’avait pas spécialement cherché à faire un jeu de mots ; il n’aimait simplement pas s’épancher sur son état d’esprit alors qu’il subissait une semaine avec cousins et frères. Par Merlin qu’il était pressé de rentrer dans les Hébrides ! « Et toi ? Tu visites Prague ou tu es juste trainée chez les gens pendant toutes tes vacances ? » Il marqua une pause, sirotant son breuvage en détaillant – discrètement tout de même, il n’était pas impoli – l’adolescente du regard. « C’est ton grand-père qui est avec Arthus, c’est ça ? » Ce dernier n’ayant guère trop jugé utile de lui parler de ses plans, Dmitri ne savait rien de plus que son nom et ce qu’il avait pu glané sur la famille Stein ici ou là, au gré des dires de la poufsouffle notamment.

@Maximilianna S. Stein
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Maximilianna S. Stein



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Message(#) Sujet: Re: Un jour à Prague (Maxi & Dmitri) Un jour à Prague (Maxi & Dmitri) EmptyLun 7 Aoû - 23:14



Un jour à Prague

Ft.  @Dmitri D. van Aken


Assurément. Mais je préfère autre chose.

Je ne piquai pas vraiment à la moquerie de van Aken, fière et assurée sûr pour ne pas m’y résoudre. Après tout, je n’avais aucune envie de m’adonner à me donner en spectacle surtout quand le patriarche était quelques parts dans la maisonnée. Si j’avais eu plus d’information! Mais je n’en avait aucune et je devais simplement survivre dans cette pièce jusqu’à ce qu’il soit le temps de quitter. Mon regard porté par la fenêtre n’est pas loin de me rappeler que je suis un peu comme un joli oiseau en cage. Dont les ailes se font graduellement brisée, je pourrais tout simplement m’éteindre et me laisser aller abandonner tout aux hommes de la famille, mais étrangement l’échos des voix de mère et de mes très nombreuses tantes me rappelle que si moi je tombe, il ne restera plus grand-chose pour mes cousines chéries. J’étais aussi trop fière.

Mon regard finit par filler dans la pièce. Regarder la pièce me distrait un peu, par la forme, parce que sans ouvrir les livres et à cette distance je ne saurais dire de quoi il puisse bien traiter. D’art, probablement, alors que l’écho dans ma tête me laisse doucement cumuler les informations que je connais sur les van Aken. J’ai peut-être porté une attention très pointue au détail en entrant à Poudlard, mais maintenant, c’est plutôt l’alchimie des dernières années qui semblent prendre le pas sur beaucoup de mes relations. Je souris, prend le verre qui volète jusqu’à moi avant de refermer mes doigts dans un léger tintement de bague.

Charmant. Merci.

Comme quoi, il n’a pas désiré continuer son le plan stupide de m’apporter un minable eau plate alors qu’on est tous les deux assis dans un salon comme si nous avions aussi des choses à nous dire. Comme quoi par exemple ? Ce n’est pas comme si je devais m’efforcer de lui dessiner une esquisse pour un nouveau bijou. Du moins, pas que je sache. Je trempe mes lèvres dans le liquide après avoir demander comme il se porte. Sur ces jambes, j’imagine qu’il continue à joue l’idiot, mais il jouera bien évidement seul si cela lui fait plaisir. Le liquide est léger, un peu goûteux et légèrement acidulé, de quoi concorder avec la température magnifique qu’il fait dehors. Toutes trouvés, bien parfaite.

Il semblerait qu’on ait voulu que je sois ici.  - Ça se joue à deux de pas donner de répondre. On arrivera à quelque chose peut-être ? Mes doigts trépignent un peu sur le verre, dans un petit carillon musical, avant que je déplace mon sac à main sur ma droite de ma hanche de ma seconde main.  - Oui, c’est bien Grand-père. Du peu que je sache, le rendez-vous était prévu depuis un moment. – C’était une de très peu de chose que j’avais su, là, dans le salon alors que Grand-père embrassait Grand-mère pour son activités caritative. Rétrospectivement, peut-être aurait-il mieux valu que j’aille avec elle. Ça m’aurait éviter d’être ici assise à rien faire avec Dmitri qui jouait au rigolo en sirotant son breuvage bien assis dans ce fauteuil qui donnait d’être un peu trop large pour lui. Tu veux jouer les maîtres de maison ? Oh c’est Norine qui se serait marré, là! Ma tête, je la tenais bien droite. Si je n’avais aucune idée de parler météo, je ne savais pas non plus quoi raconter sur un ton badin avec Dmitri. Nos échanges s’étaient toujours vus plutôt court sans nécessairement être discourtois jusqu’à maintenant. – Cela fait deux ans que je n’étais pas venu à Prague. – Après, ce n’était pas pour fouler le perron de van Aken sénior mais assurément pour accompagner grand-mère, tante et mère à une série de défilé de mode sorcière. Depuis, le peu de temps qu’on m’accordait quand je foulais les marches du domaine ancestral familiale était surtout pour assister à des évènements mondains importants entre coupés de période d’étude. Ma vie était qu’une course contre la montre ou à chaque instant je me devais d’exceller. – Tu passes tous tes étés ici ? – Avant de prendre une nouvelle gorgée, essayant d’être agréable même si j’avais l’impression d’être étouffée en dedans. Il fallait vite que je me reprenne sinon van Aken comprendrait que je suis lasse et déçue, ce qui ne rimait à rien de bon. – Quelles distractions avais-tu prévu pour moi ?  - À moins qu’il soit lui aussi tout aussi paumé que moi et n’ait été avisé à la toute dernière seconde. Comme quoi c’était presque à ce demander si on ne l’avait pas bêtement oublié dans l’équation avant de la vieille au soir. Il faut dire que Grand-père était un homme très occupé. Quand bien même les vieilles familles le considéraient de haut, il était assez dangereux de jouer contre lui, la fortune des Steins s'étaient construit sur des générations certes, mais rien n'avait égalé ce que Gustav avait fait. Du coup, il avait une grande partie du monopole de la joailleries magique du Nord, envahissant jusque maintenant en Angleterre ou son fils faisait pression pour bien s'implanter.  Alors ce qui se tramait à l'étage, j'aurais bien voulu le savoir.

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Dmitri D. van Aken

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Message(#) Sujet: Re: Un jour à Prague (Maxi & Dmitri) Un jour à Prague (Maxi & Dmitri) EmptyVen 11 Aoû - 0:10

Maximilianna était à l’image de beaucoup d’autres filles de son milieu. Polie à l’excès, jouant au jeu de la bienséance d’une façon un peu caricaturale qui ne se révélait pas réellement convaincante et était en réalité plus énervante qu’autre chose. Cela manquait du charme du naturel, d’une force d’esprit qui attirait l’attention. Au lieu de ça, il avait l’impression d’être face à n’importe quelle autre banale demoiselle bien élevée et qui, il fallait le reconnaître, l’ennuyait. Se détournant d’elle pour demander au miroir des boissons, il ne put se retenir de lever les yeux au ciel d’exaspération devant son manque de verve et ne revint à ses côtés que lorsque sa commande fut arrivée. « Avec plaisir. » répondit-il plus par habitude que par réel souci d’être lui aussi poli. Il ne reniait pas son éducation, après tout.

S’asseyant à son tour dans un fauteuil, son verre dans la main, il laissa un bref instant à sa camarade pour siroter tranquillement sa boisson. Elle n’avait pas l’air d’être trop déçue par celle-ci mais après tout, il serait bien impoli de sa part de montrer un quelconque dégout. Son visage se fendit d’un sourire lorsqu’elle lui répondit d’un ton sibyllin, similaire à celui qu’il avait employé quelques secondes auparavant. « Je vois ça. » Sans qu’il n’ait eu besoin de le dire, Dmitri se doutait des raisons qui poussaient son aïeul à lui demander de jouer les nourrices d’un jour mais il était toujours curieux de savoir s’il en allait de même pour les autres, si la poufsouffle savait quel rôle elle était censée jouer dans cette pièce. « Mon grand-père ne fait jamais les choses sur un coup de tête, bien sûr que le rendez-vous est prévu de longue date... » À l’instar de son frère, il n’était pas homme à décider de choses importantes sans prendre le temps de peser le pour et le contre, particulièrement lorsqu’il s’agissait d’affaires. La filiale de Gregorovitch, particulièrement, était très prudente quant aux accords qu’ils nouaient ; il en allait de l’intégrité des secrets de fabrications.

L’aiglon trempa ses lèvres dans le verre, sirotant paisiblement sa boisson tandis qu’elle lui confiait être déjà venue par le passé dans sa ville natale. « Ah, tu étais déjà venue ? Pour quelle occasion ? » Ils avaient beau être déjà camarades de classe à l’époque, le Tchèque n’y vivait déjà plus depuis un certain temps, aussi avait-elle pu déjà fouler le sol de l’une des maisons familiales sans qu’il n’en ait eu la moindre connaissance. Ça n’était pas comme si on lui disait les choses, après tout ; déjà avant, ça n’était pas le cas, il n’y avait pas de raison pour que ça ait changé après son départ. « Non, je ne suis ici que pour quelques jours. Je repars en fin de semaine chez mon oncle. » Et si chaque jour devait être l’occasion pour sa famille de lui refiler quelqu’un à occuper pendant que les adultes discutaient contrats, il était bien content de savoir qu’il n’allait pas rester très longtemps. Au moins Alexander ne lui demandait pas ces choses. Ces derniers temps, il ne lui demandait pas grand-chose, de toute façon. Soudain un peu morose, comme si la pensée de son aïeul avait réveillé en lui les problèmes sous-jacents qui l’accompagnait, il se mit à tapoter distraitement du bout des doigts sur l’accoudoir de son fauteuil.

Il en avait presque oublié l’invitée qui ne semblait pas disposée à attendre gentiment assise dans son fauteuil que son grand-père en ait terminé et décide à repartir. « Pour tout te dire, je n’avais pas prévu de devoir jouer les nounous à Prague. » répondit-il d’un haussement d’épaule dédaigneux. « Si je l’avais su, je serais sûrement resté en Écosse. » S’il était plutôt disposé à faire des efforts quelques minutes plus tôt, il n’était plus très certain de vouloir mener une conversation, avec Maximilianna ou qui que ce soit d’autres, d’ailleurs. L’adolescent soupira. « Mais puisque on est là pour un certain temps... j’imagine que ton grand-père est là pour des accords avec la filiale Tchèque de Gregorovitch ? » Il posa son verre, qu’il n’avait pas encore terminé, sur le plateau. Il arrivait qu’Arthus, lorsqu’il recevait certains sorciers, montre l’envers du décor de la fabrication d’une baguette ou, à tout le moins, infime partie de cette conception. Les secrets demeuraient bien cachés, les techniques gardées jalousement, aussi avait-il deux ateliers de travail : le premier, à l’abri derrière son bureau, n’était jamais visible par des yeux étrangers, mais le second faisait plus office de vitrine pour les négociations. Nonobstant l’aspect plus lisse et commercial de ce dernier, il demeurait un endroit que Dmitri avait toujours bien aimé parce qu’il respirait bon la sculpture de bois et de baguette. « As-tu déjà vu l’atelier d’un sculpteur de bois et de baguette ? » Son aïeul ne lui tiendrait pas rigueur pour lui en faire une visite ; au fond, il se doutait même que ce soit l’un des désirs du vieil homme. Jouer les guides dans l’attraction principale de la maison pendant que lui discutait des termes d’un énième accord.

@Maximilianna S. Stein
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Message(#) Sujet: Re: Un jour à Prague (Maxi & Dmitri) Un jour à Prague (Maxi & Dmitri) EmptyMar 15 Aoû - 4:49



Un jour à Prague

Ft.  @Dmitri D. van Aken

Mes souvenirs de Prague n’avait que très peu de ressemblance avec aujourd’hui. Ça avait été un plaisir plus qu’évident que j’étais parmi les dames de ma famille alors qu’une part de la collection de ma tante germaine allait être mis de l’avant lors d’un des plus prestigieux défilés de la semaine de la mode sorcière. Les parures dont certains avaient été enchanté d’un nombre impressionnant d’artifices avait été le centre d’une très grande curiosité. Je me vois encore avec Norine et Rozé, sa fille, alors que nous défilons sur le tapis violet, souriant au flash et prenant la pause séparée de nos aînées. De très large minutes plus tard, nous les rejoignons à nos sièges alors que l’hôtesse nous guide au premier rang sur le côté gauche de la scène. Je trépigne d’impatience à l’intérieur, rares sont les soirées aussi parfaites. Surtout que ce soir, aucuns des mâles Stein n’est là pour lui voler la vedette, attirant les partisans politiques comme des abeilles devant les subtilités des sortilèges et des répercussions évidentes produites par les bijoux de sa nièce la plus douée. Non, ce soir-là, c’était la soirée de la mère de Rozé et c’était tout simplement parfait. Oui, tout à fait parfait!

Ma tante avait présenté une de ces sublimes collections à la semaine de la mode sorcière. Nous avons assisté aux différents défiler qui ont suivi tout au long de la semaine.

J’avais été largement été occupé, entre la préparation d’avant, le défilé en lui-même et tout le reste après, important mais beaucoup moins satisfaisant. J’avais acheté cet été-là quatre robes sublimes, dont une de Marcie Darkviles, et un ensemble deux pièces confectionné en un seul exemplaire particulière extravagant mais assurément des plus spectaculaires dont le tissu chatouillait, de Freya Lis, et qui s’harmonisait parfaitement avec un ensemble de boucle d’oreille de quartz magiques en forme de goute que j’adorais tout particulièrement. J’avais repoussé mon sac sur mon côté de hanche, avant de reporter à nouveau le verre à mes lèvres après avoir demandé à Dmitri s’il passait souvent du temps ici. C’était quand même plutôt étrange de se croiser dans un si petit espace agenda, j’en souris de l’attention des deux patriarches d’éviter de me jumeler à un parfait inconnu des van Aken. Mais peut-être aurait-il été plus simple pour moi, de jouer les petites héritières alors que Dmitri avait une bien meilleure image de qui j’étais au quotidien que n’importe quel autre des membres de sa lignée.  

Nounous.

La voilà que le mot me fait mal et je ne puit que juste le répété à défaut de juste le renvoyer pour avoir été détestable et dédaigneux face à moi, en levant un sourcil et en avançant doucement mes fesses sur le devant du fauteuil. Je penche la tête sur le côté.

Je dirais que c’est plutôt un honneur d’avoir été choisi spécifiquement pour me tenir compagnie. Ça valide qu’il te fais suffisamment confiance pour ne pas tout saccager ses efforts pour renouer avec Grand-père. Tu es probablement la nounou - le mot qui coince dans ma gorge -  la plus adapté.  Je ne vois pas vraiment ce qui pourrait les intéressés d’autres tous deux; à moins qu’il ait un petit problème …

Avec un bijou maudit. Je pose le verre sur mes lèvres, consciente que certains champs d’expertise de ma famille ne sont pas si bien compris du bas peuple. Pour autant, vu la propension de la famille van Aken pour l’appréciation de l’art, il semble quelques peu évident qu’il n’y a pas que des choses inoffensives, surtout dans les vieilles familles et surtout quand on avait des plans tordus. Ainsi, je pouvais aisément qualifier les van Aken de vieille famille, pour ce qui était de tordus… ça restait un élément qui devrait un jour être élucidé, mais je n’étais pas là pour cela.

Rien, oublie. Nous finirons bien pour le savoir, en temps et en lieu.

Ou plutôt, ça serait Norine qui me filerait l’information. Son père s’occupant de la boutique allemande, les chances que les tâches de fabrications lui soient délégués étaient très large; à moins qu’il s’agît de travaux de précision ou personnalisé; alors les choix seraient en fonction bien évidement de l’aptitude mais aussi du type de personnalité de l’acheteur; allant même jusqu’à descendre dans mes mains pour des croquis.

Non. Jamais. Mais mon sentiment me dit que ça doit être aussi salissant qu’un atelier de métallurgie, mais affreusement moins brûlant. - Je ris, me décoinçant un peu. – Vous avez un atelier, ici ? – C’était justifié, quoique très probable. Après tout, Grand-père aussi avait des installations à même le domicile. – Tu sculpte ? – Là ça devenait très intéressant, soudainement. J’eut dû avoir l’air particulièrement intéressée de la manière que ma position c’était modulé; et je l’étais. Certains métaux pouvaient être travaillée de la même manière que le bois, à certains égards. Cela leur donnait une texture frottée, voir nervuré; le père de Norine était assurément celui qui maitrisait ce genre de technique. Voir cela à l’œuvre mais sur une tout autre manière pourrait aussi me donner des idées pour quelques croquis qu’il m’avait demandé pour un de ces clients Norvégien.

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Message(#) Sujet: Re: Un jour à Prague (Maxi & Dmitri) Un jour à Prague (Maxi & Dmitri) EmptySam 26 Aoû - 22:25

Dmitri n’était pas là pour satisfaire l’égo de qui que ce soit ; si la poufsouffle n’appréciait pas ses remarques, il s’en moquait éperdument. Il n’était pas naïf au point de croire que le contrat que leurs grands-pères respectifs devaient signer reposait sur ses épaules, ou sur une probable entente entre eux et même si cela avait été le cas, Arthus lui en aurait touché deux mots avant de le faire venir. Aussi ne se contentait-il que de jouer les nounous. Il n’aurait pu trouver terme plus approprié au rôle qui lui était dévolu : occuper l’adolescente, si possible se faire une idée du genre de famille qu’étaient les Stein, mais rien de bien plus important. « Un honneur ? » répéta-t-il en ricanant. « C’est bien, tu as une haute estime de toi-même. » Par charité, il se tint bien de préciser qu’il n’y avait rien d’honorifique là-dedans : ils l’avaient désigné lui parce qu’ils étaient du même âge et dans la même école, là où ses frères et cousins étaient tous à Durmstrang. Cela n’aurait guère d’intérêt de les faire nouer une relation qui était vouée à n’avoir aucune continuité avant plusieurs années au moins. La réalité était que Maximilianna n’était pas une préoccupation très importante au patriarche et qu’en conséquence, il pouvait bien la confier à Dmitri, comme il aurait pu la confier à n’importe qui d’autre.

Le Tchèque avait reposé son verre sur le plateau. Il y avait dans la maison de son grand-père pléthore de choses à faire et la bibliothèque où ils se trouvaient en témoignait à la perfection : des ouvrages dans différentes langues se succédaient, pour la plupart en Anglais, Tchèque ou en vieux Norrois, portant sur bon nombre de domaines différents, dont les plus intéressants demeuraient bien entendu les peintures... mais il allait sans dire que proposer à Maximilianna de lire un peu en attendant que les deux adultes terminent leur discussion n’était pas envisageable. Pour lui, c’était une option des plus agréables, mais elle semblait bien moins studieuse que lui, aussi préféra-t-il se rabattre sur une activité un peu plus physique. « Ce n’est pas si salissant que ça. » Il détailla discrètement du regard sa camarade. Avec son air pincé, elle avait tout l’air d’être de ceux qui trouveraient effectivement le travail du bois salissant ; l’aiglon lui-même était un adolescent assez délicat. Il détestait la volière à cause de ça : trop salissant, trop bruyant et une odeur si forte qu’elle semblait s’en imprégner sur les vêtements. Généralement, il se débrouillait pour y rester le moins longtemps possible. Mais le travail du bois, à l’instar de la peinture ou des potions, n’était pas du même acabit. Oh, les deux derniers pouvaient tâcher les vêtements et, s’agissant de la peinture ensorcelée qu’utilisaient les van Aken, d’une façon très particulière, mais il y avait un quelque chose de beaucoup plus « noble ». Quant à l’ébénisterie, il n’y avait rien de plus qu’un peu de poussière dans l’air. « On en a deux ici, en réalité. Mais le second ne se visite pas. » Qu’est-ce qu’elle croyait ? Qu’il lui proposait de voir un atelier pour finalement lui dire qu’ils n’en avaient pas ici ? Il pouvait se montrer moqueur mais ce serait bien ridicule de faire ça. « J’ai les bases dans le domaine, mais je ne sculpte pas à proprement parler. » répondit-il en se levant de son fauteuil. « Un de mes frères est l’apprenti d’Arthus. Moi, je suis celui d’Alexander : je fais de la peinture de tableaux vivants. » Il avait toujours aimé écouter son grand-père parler du travail que nécessitait la confection des baguettes magiques mais c’était sans commune mesure avec son intérêt pour l’art de la peinture vivante. « C’est pour ça que je suis à Poudlard, et pas à Durmstrang. » Ça n’était pas tout à fait la seule raison, mais c’était l’unique explication qu’il donnerait à Maximilianna ; les autres tenaient à sa vie privée et n’étaient pas du ressort de simples camarades de classe.

D’un geste de la main, il lui indiqua la direction de la porte. « Suis le guide. » Il partit en tête, passant l’entrée pour traverser le couloir en dédaignant les escaliers, et arriva finalement au bout, face à une porte close. Il n’y avait pas de poignée mais seulement une sorte de trou de serrure, à ceci près que celle-ci n’était pas faite pour accueillir une clef mais quelque chose de cylindrique très fin. En l’occurrence, il s’agissait d’une baguette : Dmitri glissa la sienne dans l’ouverture et après quelques millisecondes, un cliquetis se fit entendre. Il retira la baguette et aussitôt la porte s’ouvrit devant eux, les laissant entrer dans l’atelier. « Serrure magique sculptée pour ne reconnaître que certaines baguettes. » expliqua-t-il en rangeant la sienne dans son porte baguette, accroché sur son avant-bras gauche, en dessous de la chemise. À l’intérieur de l’atelier, le décor était bien différent de tout ce que Maximilianna avait pu voir dans le reste de la maison d’Arthus van Aken. Ici, nul tableau ne venait recouvrir les murs. Le plafond était en fait une verrière qui laissait une belle lumière baigner les lieux. Les parois, elles, étaient en pierre afin que nulle boiserie ne vienne entrer en conflit avec celles nécessaires à la confection des baguettes. Un long établi occupait la place centrale, et tout autour, quelques outils mais surtout au centre de la pièce, un arbre immense. Il montait si haut que le plafond de verre remontait pour lui laisser l’espace de grandir. Au fond, d’imposantes armoires laissaient apercevoir derrière des vitres de protections ce qui semblait être une infinité de baguettes. « Tu as de la chance, l’elfe a dû passer pour nettoyer la poussière de bois. » nota-t-il en voyant l’endroit impeccablement entretenu. Il ne doutait pas que son grand-père ait prévu que Dmitri puisse emmener sa camarade voire la pièce : c’était assez courant de le faire dans des cas comme celui-ci.

L’aiglon s’avança dans l’espace, reprenant rapidement ses marques dans une pièce qu’il n’avait pourtant pas arpenté depuis longtemps. « Dis-moi... qui a confectionné ta baguette ? » Parmi les fabricants les plus connus, les façons de fonctionner différeraient et les attentes particulières avec. La fabrique d’Ollivander, par exemple, avait pour priorité le cœur de la baguette, délaissant un peu trop la qualité du bois. C’était là une grande différence avec son concurrent slave. Les deux avaient leurs qualités et leurs défauts, mais pour le Tchèque, la préférence allait évidemment à ces derniers.

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Un jour à Prague

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Le commentaire de Dmitri me fit plisser les yeux un bref instant. Je rêve, ou il se moque de moi ? Ça devient naturellement exaspérant ce salon, soudainement. Je déteste qu’on me prenne de haut, c’est tellement suffisant. Surtout que de mon point de vue les van Aken ont plus de chance que Grand-Père leur accorde encore de l’attention depuis toutes ces années de silence. Je prend sur moi d’une gorgée du breuvage dont j’ai déposé la sous-coupe sur la table, avant de répondre à la question de Dmitri à savoir si j’ai déjà été dans un atelier d’ébénisterie. Je n’aimais pas être sale, mais l’art familiale n’était pas sans bavure, or donc, s’il y avait bien quelque chose de que je maîtrisais c’était l’art de rester impeccable; ou du moins le redevenir rapidement. J’étais curieuse, comme une personne qui pourrait tirer une leçon de cette visite mais aussi parce que rester au le canapé avec quelqu’un qui se moquait de moi ne semblait pas m’attirer autant de plaisir. S’il était occupé à faire quelques choses de plus amusant, peut-être le jeune homme deviendrait aussi plus intéressant et moins lourd, pour une fois. Il y a dans nos centres d’intérêts, une forme d’énergie positive, plaisante et transmissible dans laquelle je préférais largement me plonger plutôt qu’aviser son air suffisant et ces moqueries à deux balles.

Notre professeur de Potion, c’est bien cela ?

Comme pour répondre après cette tirade au fait que j’associais correctement le prénom avec la personne. Après, c’était qu’une simple formalité; personne n’avait raté la présentation spéciale de Dmitri en plein milieu de la Grande Salle sous la Direction de Sorensen. Pas même moi. Ignorer qu’il savait utiliser plume, peintures à l’huile, aurait été comme faire partie d’une dimension tout autre, ou d’avoir passé de très nombreux jours à l’infirmerie dans l’inconscience. Malheureusement pour lui, j’avais assisté à tout à distance, bien assise entre Norine et Rozé. Je n’avais pas été très d’accord avec la punition publique, c’était d’un barbare sans nom; et surtout ça manquait largement de créativité. Je penchai la tête, calculatrice avant de hocher la tête, en le suivant de prêt, mon sac à main par la poignée et de déposer sur mon chemin avant de poser mon verre à demi entamer sur la table basse à un endroit qui semblait approprié.

Je dépassai le cadre de porte quelques secondes après lui dans un tintement de talon sur le carrelage particulièrement sonore. J’arrivai à sa hauteur, un sourire engageant en sachant qu’il avait pris la peine de m’attendre au lieu de disparaître comme un fantôme à travers les murs. Il expliqua le mécanisme et je hocha la tête, observant l’action de sa droite, puis tendit le regard vers l’intérieur de la pièce alors qu’il en poussait la porte. J’ignorai si je m’attendais à ce qu’il me tienne la porte, ou même qu’il la referme derrière nous, mais je le suivit tranquillement portant mon regard vers le haut vers les rayons de soleil qui passait à travers la verrière. Je pris même le temps de lever les yeux, perdu un peu dans reflet de lumière oblique qui donnait des chatoiements multicolores. J’ai tourné la tête suivant la lumière, appréciant particulièrement la découpe de celle-ci dans la pièce. C’était très différent d’un laboratoire d’alchimie, et particulièrement épurée; comme j’aimais les pièces. J’avais fait un tour sur moi-même quand Dmitri finit par parler de la poussière de bois, et mon regard finit par découvrir le reste de la pièce, dont l’établi et l’arbre immense en son centre.

C’est très différent de ce que je m’imaginais.  Me confiais-je.

Je penchai la tête, observatrice, m’avançant dans la pièce jusqu’à la surface de travail, puis au cabinet d’où je pouvais apercevoir des baguettes posées l’une sur les autres qui méritait d’être terminée. Après, j’ignorai toutes les étapes requises à leur confection, n’était pas moi-même instruite sur la question. Néanmoins, je pouvais reconnaître un artiste quand j’en voyais un, et ce bois étaient largement travaillé avec soins.

C’est une Boisfleury. Française. Grand-mère y tenait. Le manche a été spécialement conçu pour moi, par elle. – Elle la sortit d’une poche sans fond de son veston avant de la tendre à Dmitri. - Bois de Charme, cœur de Plume d’Oiseau-Tonnerre, 33.9 centimètres. – Il faut dire que ces dernières semaines, je m’entrainait plus souvent avec la bague que sa Mère m’avait conçue. Elle qui tenait tant à me libérée de l’influence européenne qui contraignait, disait-elle, la liberté et la passion de ma magie. Cela me faisait étrange de la tenir en même, alors que je pouvais simplement d’un mouvement de main, tenté un sortilège du bout des doigts. Si les baguettes Olivanders étaient reconnu pour leur cœur, celle slave pour leur bois, les français étaient connus pour leur raffinement; c’étaient du moins les commentaires de Grand-mère à ce sujet. Le bout du manche était couvert d’ondulation se terminait avec des arabesques de plume qui s’enroulant autour du manche en bois. – J’imagine que tu pose la question pour la voir. – Cependant, c’était peut-être un peu moins courant que les étudiants de Poudlard ne se retrouve pas avec une Olivanders entre les mains; mais je n’étais assurément pas du commun, ni même proche. Je lui tendit ma baguette, la pointe vers moi, avec une confiance débordante. Après tout, je n’étais pas sans arme, avouons-le. Et puis, il n’allait quand même pas faire des bêtises alors qu’il finirait écorcher vif s’il m’arrivait quelque chose ?  - Tu en avais déjà vu une de celle-ci par le passé ?

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Dmitri D. van Aken

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Message(#) Sujet: Re: Un jour à Prague (Maxi & Dmitri) Un jour à Prague (Maxi & Dmitri) EmptyDim 24 Sep - 15:34

Maximilianna ne semblait guère gouter aux remarques de l’aiglon mais il s’en moquait éperdument. Il n’était pas de ceux-là qui jouaient les hypocrites pour faire plaisir aux gentes dames quand bien même celles-ci venaient dans une optique commerciale. Son aïeul avait bien d’autres clients, biens d’autres associés plus ou moins importants, il n’imaginait guère la famille Stein représenter plus qu’un intérêt secondaire aux yeux du patriarche Tchèque. Sinon, sûrement aurait-il préféré confier la garde de la petite fille à quelqu’un d’autre ou à tout le moins se serait-il assuré que Dmitri ait été bien briefé au préalable. Alors le benjamin de la famille considérait qu’ils n’étaient là que comme deux camarades de Poudlard, prenant un petit plaisir à s’amuser de son comportement ; il méritait bien cette distraction alors qu’on l’avait arraché à sa tranquillité pour perdre du temps dans la bâtisse familiale. Il n’en demeurait pas moins volontaire et répondait aux questions de la poufsouffle avec une bonne volonté notable, alimentant une discussion qui semblait tenir à cœur à l’adolescente. Pourquoi fallait-il que ces gens ne soient jamais capables de s’occuper tout seul ?

- Notre professeur de Potion, c’est bien cela ? questionna-t-elle à l’écoute du prénom de son tuteur.
- Oui, lui-même, répondit-il d’un ton neutre.

Le vieil homme profitait sûrement de ses quelques jours seul au manoir et de cette pause dans les enseignements qu’il lui prodiguait d’ordinaire. Lui, en revanche, se languissait d’y retourner et de retrouver le luxe d’une île dénuée de ses frères et cousins. Sans compter qu’il avait laissé son chevalet là-bas et ne pouvais guère peindre ici. Il avait l’impression de perdre du temps.

Leurs deux verres terminés, Dmitri quitta son fauteuil pour guider son invitée à travers les couloirs et l’escalier de la maison pour arriver finalement devant l’entrée de l’atelier public de son grand-père. Il s’agissait d’une pièce sympathique et chaleureuse, ce qui pouvait surprendre quand on y pénétrait pour la première fois. Le lieu avait été nettoyé, laissant aux deux adolescents le loisir d’y évoluer sans risquer d’être pris de quintes de toux à force de respirer de la poussière de bois.

- C’est très différent de ce que je m’imaginais, nota l’invitée, soutirant au jeune van Aken un sourire satisfait.

Il aimait l’effet que cela faisait de découvrir les lieux ; l’on pouvait s’imaginer beaucoup de choses pour un atelier, mais c’était bien souvent pour n’être que plus surpris encore. Arthus avait un don certain pour surprendre et travailler de façons atypiques, ce qui rendait ses baguettes particulières et leur conférait une qualité unique. Un talent que la filiale Gregorovitch avait très rapidement jugé utile d’avoir à son service.

- Tu imaginais ça comment ? demanda-t-il d’un ton qui manifestait un intérêt certain.

Mis à part quelques rares points communs avec un atelier de métallurgie, il voulait bien croire que c’était différent. L’arbre, en particulier, faisait toujours son petit effet tant on ne s’imaginait pas qu’il y ait quelque chose de semblable se cachant dans les murs d’une maison citadine. D’ailleurs, aucun sculpteur de bois de baguette n’avait des plants pour fournir ses fabrications... il fallait bien trop d’arbres, bien trop de bois différents pour que cela soit réalisable, d’autant que la richesse d’un bon instrument magique se trouvait dans son caractère unique et préparé sur mesure. En l’espèce, celui-ci n’était d’ailleurs pas fait pour ça ; il avait un tout autre rôle.

L’aiglon détourna son regard du végétal pour questionner à nouveau Maximilianna, laquelle sortit sa propre baguette pour la tendre vers lui.

- J’imagine que tu poses la question pour la voir.
- Intéressant... la plupart des sorciers ne tendent pas si facilement leur baguette à quelqu’un d’autre, nota-t-il en refermant délicatement ses doigts sur l’objet magique de la poufsouffle.

Lui-même était très précautionneux avec la sienne. Il n’aimait guère que d’autres personnes la touche... à vrai dire, seuls son grand-père, qui en était le sculpteur, et son grand-oncle avaient déjà tenu sa baguette entre leurs mains. Il s’agissait d’un outil très personnel, en plus d’être évidemment précieux, et pour un garçon qui avait grandi dans un environnement de fabricants, il était difficile de percevoir une baguette comme un simple objet anodin. C’était à la fois une œuvre d’art et une science.

- Tu en avais déjà vu une de celle-ci par le passé ?
- Une Boisfleury ? Non. J’avais déjà eu vent de fabricants étrangers, mais c’est la première baguette de ce concurrent que je vois, répondit-il distraitement alors qu’il laissait son regard détailler l’ouvrage.

Elle était finement décorée, ce qui était plutôt fréquent et à plus forte raison chez les sorciers issus de familles fortunées et tournées sur les fabrications magiques similaires. Dmitri, lui, avait demandé à Arthus qu’il fasse quelque chose de plus sobre et distingué car il avait toujours trouvé cette façon de creuser pleins de décorations dans le bois un peu kitsch et très féminin... mais ça n’était après tout qu’une question de goût.

- J’aime bien le bois de charme. Résistant en son cœur, mais fragile à l’extérieur, ce n’est pas le plus simple à travailler, mais il donne de bonnes baguettes. Il lui rendit après quelques secondes la baguette en tendant sa paume, à l’intérieur de laquelle reposait l’objet, un peu comme s’il s’agissait d’un bijou. « Elle est belle, très réussie. Ta grand-mère a du talent. »

Bien sûr, il y avait là une flatterie évidente, une politesse pour laquelle il ne pouvait guère faire l’impasse, mais à défaut de trouver les décorations à son goût, il pouvait aisément reconnaître que le travail était loin d’être mauvais. Lorsqu’il était plus jeune, il avait appris avec son grand-père – et certains de ses frères malheureusement – les caractéristiques d’une grande partie des bois usités pour la sculpture. Il savait en reconnaître un bon nombre et s’amusait souvent à regarder du coin de l’œil celles de ses camarades pour en trouver le matériau de confection.

L’aiglon se détourna un instant de sa camarade pour aller ouvrir un tiroir en dessous de l’établi et en sortir une petite boîte en bois sombre. Le blason des van Aken était sculpté sur le couvercle, en son centre, surmonté de l’emblème de la filiale tchèque de Gregorotich.

- Je me doute que tu entretiens bien ta baguette... commença-t-il en retournant vers la poufsouffle. Elle lui avait effectivement parue bien nettoyée et elle n’était guère abîmé, ce qui lorsque l’on voyait celles de certains de leurs compagnons d’école relevait presque du miracle. « Je pense que ce petit cadeau de la famille van Aken te sera utile. »

Il n’était pas rare qu’à l’achat d’une baguette faites chez Gregorovitch, pour les clients les plus minutieux –souvent fortunés – et de marque, une pareille boîte soit offerte en accompagnement. Il s’agissait d’un kit d’entretien un peu particulier ; il n’y avait pas seulement un tissu ensorcelé et une collection de produits pour nourrir et faire briller le bois, mais également un récipient transparent laissant entrevoir une crème blanche, légèrement teinté de vert, un peu atypique.

- L’une des particularités de nos baguettes vient de cet arbre, derrière moi. Il n’est pas fait pour le bois des baguettes, je te rassure... commença-t-il à expliquer avec intérêt. « Mon grand-père utilise la sève, l’écorce et les feuilles de cet arbre ensorcelé pour entretenir le bois tout au long de la confection de la baguette et lui conférer ainsi une plus grande puissance. »

Le travail consistait surtout en la préparation d’une mixture qui venait servir comme de liant entre chaque élément d’une baguette, aidant le cœur et le bois à mieux communiquer pour que la magie se fasse plus aisément.

- La préparation qu’il y a dans cette boîte est un dérivé de celle dont il use pour la confection. Elle agit un peu comme un cataplasme ; les cœurs de baguette comme la tienne sont assez puissants, donc il important de soulager un peu le bois des inflammations magiques.

Ses explications, prononcées d’un ton docte, lui étaient revenu comme si c’était hier qu’Arthus les lui donnait, lors de l’élaboration de ce qui devint sa baguette. Les plumes d’Oiseau-Tonnerre étaient considérés comme de puissants cœurs, voire trop pour Ollivander qui considérait que cela rendait les baguettes instables, mais avec un bon bois et une savante sculpture, le surplus de puissance n’était plus un problème.

@Maximilianna S. Stein
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Message(#) Sujet: Re: Un jour à Prague (Maxi & Dmitri) Un jour à Prague (Maxi & Dmitri) EmptyMar 26 Sep - 21:37



Un jour à Prague

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Les arabesques de couleur qui traversait la verrière allumait mon œil alors que naturellement j’annonçais à mon guide avec une sorte de déférence combien cet endroit ne ressemblait en rien à ce que j’avais en tête. Je tournai un regard vers lui, notant son air intéressé, avant de relever le regard vers le haut puis suivre les ramures de l’arbre en plein centre de la pièce. Du premier coup d’œil, je n’aurais su dire de quelle variété il était, mais je le trouvais splendide en plein milieu du décor : noble, sain et gracieux.

Cet endroit est empli d’une sorte de quiétude sereine, je m’attendais à un lieu particulièrement moins lumineux. Mais il est vrai que la matière première ne vous renvoie pas continuellement ces reflets.

Dans un mouvement de doigts, j’agitais les bagues sertis de ma main, qui envoyait des traits de couleurs qui rebondissait dans tous les sens. Peut-être était-ce plus compréhensible de cette manière? Les pierres avaient la faculté de canaliser la lumière, les ateliers de métallurgique des Stein ne pouvaient se trouver dans une pièce dont la lumière n’était contrôlée. Je présentai ma baguette à Dmitri sans sourciller, mais aussi parce que j’étais pleinement en contrôle de ce qui se passait sous mes yeux. Je n’étais pas une sorcière démunie sans ma baguette, je n’étais pas n’importe quelle sorcière, non plus. Ça semblait l’intrigué, ce qui m’amusa de plus bel.

Devrais-je avoir des raisons de me méfier de tes intentions ?  

Car en soit, je pouvais sans trop forcer lui donner l’impression que j’avais confiance en lui. Bien que ce n’était pas entièrement la raison de mon aisance. Ce qu’il ferait de ma confiance, il ne restait plus à qu’à le découvrir. Pour autant, je savais que je ne pêchai pas par accès, j’avais bien tout au doigt pour ainsi peu songer. La baguette rejoignit la paume de sa main, alors que je pouvais l’observer la regarder sous toutes ces coutures. Ma baguette, je la connaissais par cœur, cependant, c’était beaucoup plus intéressant de regarder les réactions du Serdaigle et ces commentaires. Pas qu’il m’aurait fait moins apprécier cet outil que j’avais depuis maintenant quatre ans, mais surtout parce que nous nous connaissions peu et qu’il était plus évident de parer à une attaque en regardant son adversaire.

Oui, plutôt. Dommage qu’elle s’implique beaucoup moins dans les affaires courantes que dans ces œuvres caritatives. J’ai toujours trouvé qu’elle avait un talent exquis pour les finitions des plumes.

Ça dénotait un maniement très sûr et d’une attention particulière au détail. Grand-mère aimait ce qui était jolie et surtout était une âme particulièrement nostalgique ce qui la poussait à créer à partir de ces souvenirs plutôt que de son environnement immédiat. Les détails dans ces plumes laissaient à croire qu’elle avait soigneusement observé les vexilles et les barbes pour arriver à quelque chose d’aussi abouti.  C’était ce qu’elle avait choisi pour moi. Et le fait qu’une plume d’oiseaux tonnerre en soit le cœur lui apportait un petit plus coté finition, comme une chose bien faite sous tous les angles. Il continuait à la manier soigneusement tout en traçant son chemin vers l’établi plus loin. Je le suivais d’un air serein, avant de poser ces mains sur le plat de la table avant d’appuyer dessus pour me pencher un peu en avant et mieux observer son intervention.

Comme ?


Mais d’un geste à l’autre, Dmitri œuvrait sous ces yeux à sortir une boite et en coulissé le couvercle avec aisance ou je pouvais voir quelques articles d’entretien. La tête penchée sur le côté, le regard rempli de question alors qu’il soulevait un pot d’un contenu qui ne lui semblait bien rempli, mais dont elle ignorait ce qu’il pouvait bien contenir. La recette de confection de la substance leur était propre; de pratique et d’essai – et surtout d’intention peaufiné avec le temps. C’était un peu comme les différentes recettes alchimiques propre à ma famille, dont l’assemblage était connu que d’une poignée de membre de la famille; les plus complexes gardés scrupuleusement par mon Grand-père, tout comme certains enchantements et techniquement de désenchantement.

Un peu comme un catalyseur et une lotion de maintien des propriétés ?


Mais les informations continuèrent et j’ouvrai grand les oreilles, attentives en suivant succinctement la main qui tenait ma baguette que celle qui tenait le pot. Dans un terme, ma baguette était vivante en elle-même, gorgé de magie que je canalisais. Ma bague était peut-être plus complexe à utiliser, mais avoir les deux étaient une manière d’avoir plus d’outil, et pour une artisane c’était assurément pratique de pouvoir utiliser ce qui lui sciait mieux.

Et ce produit aide à maintenir son intégrité ?

Ça me semblais étonnant de n’en avoir jamais entendu avant, après chaque artisan avaient des forces et je pouvais largement concéder l’expertise des van Aken en matière de bois. Je glissai une main pour dégager mes cheveux de côté de Dmitri pour mieux voir comment il procédait pour l’application du produit, et surtout les quantités qui semblaient tout autant important. Trop, pouvait s’avéré aussi nocif que pas assez pour beaucoup d’intervention d’entretien, et il y avait une balance à garder en général pour s’assurer de ne pas briser ou d’endommager des outils hautement importants.  

Intéressant! - Échangeais-je dans un sourire en coin. – Tu me montre, s’il te plait ? -  J’apprécie d’entretenir ma baguette et mes outils avec minutie, j’ai l’impression d’avoir failli à ma tâche pendant quatre ans, maintenant. Au fond, je comprenais ce qu’il voulait dire, mais en même temps pourquoi était-ce la toute première fois que j’en entendait parlée ? Ça l’agaça un peu un peu et transparu pendant un bref instant alors que ces sourcils se fronçait, avant que son visage s’éclaircisse. – Je suis surprise d’en entendre parler que maintenant, ça me semble plutôt outrageant. - Finit-je par énoncé tout haut, dans un éclat de voix plutôt sérieux. – De quelle variété d’arbre, s’agit-il ? - Je posai mon dos contre le plan de travail, avant de tendre mon regard vers la pièce de résistance de la pièce. Sève, écorces et feuille, ça faisait beaucoup d’un même arbre pour obtenir une décoction unique. Habituellement, dans les mélanges, on n’utilisais qu’un des éléments en le liant avec une molécule différente afin de lui accorder des propriétés nouvelles ou plus complète. Je n’étais pas à me dire qu’ils faisaient n’importe quoi pour la création de cette substance, mais je me questionnais sur la raison d’une triple combinaison. Avait-il des vertus différentes; alors qu’il provenait de la même source ? Ça me semblait vaguement similaire plutôt. À moins que ça ne fasse tout bonnement qu’une sorte de super élixir. As-tu une problématique à ce que je regarde l'arc des sortilège qui l'entoure ? Ça me semble plutôt complexe et surtout fort intriguant. Oh mais j'étais polie. Lui demandé était la moindre chose, après probablement qu'il n'aurait rien remarqué alors qu'il était toujours avec ma baguette entre les mains, mais je n'avais pas vraiment envie de nuire aux discussions d'en haut en ayant un comportement déplacé face à notre hôte.

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Message(#) Sujet: Re: Un jour à Prague (Maxi & Dmitri) Un jour à Prague (Maxi & Dmitri) EmptyMar 24 Oct - 18:10

Dmitri devait reconnaître qu’il partageait l’avis de Maximilianna ; la pièce était plaisante, agréable et chaleureuse. Le calme y régnait en maître. Il avait toujours apprécié cet endroit, quoiqu’il trouvât l’atelier privé – et interdit aux visites – du patriarche encore plus agréable... il était infiniment plus simple mais, ce faisant, gagnait en charme.

- La lumière est importante pour une baguette magique, confirma-t-il.

C’était là l’une des particularités qui rapprochait le plus l’art que pratiquait désormais Arthus van Aken à celui pour laquelle leur famille était si connue. Si son grand-père avait cessé la peinture en quittant la Grande-Bretagne – sans doute un vestige douloureux d’Azkaban – il n’avait en rien abandonné la fibre artistique de leur héritage. Sans doute était-ce différent des œuvres que les Stein produisaient ; pour travailler le métal, ils produisaient beaucoup de lumières artificielles, il comprenait sans mal qu’ajouter celle plus naturelle du soleil devait être excessif et désagréable.

En bon guide – car c’était plus ou moins son rôle, aujourd’hui – le Tchèque avait entreprit de lui dévoiler la pièce, mais s’attaquait désormais à la baguette de son invitée ; elle était ici chez un fabricant de Gregorovitch originaire de Grande-Bretagne... la baguette d’Arthus – il lui avait montré, une fois – était une Ollivander aussi connaissait-il plutôt bien ces fabrications. Celles françaises, en revanche, il était moins habitué à en voir et la curiosité l’avait soudainement attaquée.

- Ce n’est pas une question d’intention... tu es ici chez les van Aken, avec ou sans ta baguette, si tu causais du trouble, tu en pâtirais fortement, répondit-il le plus simplement du monde, sans se départir d’un discret sourire. « La baguette n’est pas un simple outil, il y a un lien intrinsèquement fort entre la baguette et son sorcier... laisser autrui la toucher si facilement revient presque à commettre un sacrilège, par ici. »

Il marqua une pause pour examiner la baguette d’air un vaguement approbateur, quoiqu’il trouvât les finitions superflues et passablement ridicules. Certains sorciers, et cela semblait être le cas chez les Stein, négligeaient la beauté de la simplicité. Il leur fallait beaucoup de scintillant, de claquant et de doré pour apprécier les choses alors que l’art ne se dévoilait jamais autant que dans la discrétion et la mesure. Il suffisait de voir comment elle s’habillait ou les bijoux qu’elle portait pour comprendre que ça, elle ne l’avait pas compris. Son grand-père qualifiait souvent cette tendance pour l’extravagance comme étant une marque des familles mal éduquées, désireuses d’étaler leur richesse au grand jour pour compenser leur noblesse défaillante. Les van Aken, eux, étaient des sorciers qui vivaient tout en discrétion. Des artistes reconnus dans le monde sorcier, parmi les meilleurs peintres qui soient, mais discrets et en retraits de toute cette exagération vulgaire à laquelle d’autres prétendaient.

- Dommage qu’elle s’implique beaucoup moins dans les affaires courantes que dans ces œuvres caritatives.

L’aiglon ne chercha guère à masquer son haussement de sourcil. Cette famille allait de cliché en cliché ; non contents d’afficher leur richesse au travers de fioritures excentriques, ils cherchaient à se mettre en avant par le biais d’œuvres caritatives. Ils pouvaient jouer les parangons de vertus, mais ils ne devaient guère tromper les gens.

Puisque tout était dans le paraître, Dmitri alla chercher dans l’une des armoires de la pièce l’un des cadeaux habituellement faits aux clients particuliers. Un don unique, propres aux productions des branches tchèques et autrichiennes de Gregorovitch – quoique, certains pays slaves proches d’eux commençaient à en être également bénéficiaires – parfaitement adapté pour entretenir au mieux les baguettes. Il en utilisait lui-même très régulièrement pour prendre soin de son outil de travail principal, que ça soit pour lancer des sorts ou pour peindre.

- Un peu comme un catalyseur et une lotion de maintien des propriétés ? avança la poufsouffle en découvrant l’intérieur de la boîte qu’il lui dévoila.
- Plus ou moins, répondit-il avant d’entreprendre quelques explications plus poussées.

Sur le papier, le concept était assez simple, mais il se révélait être incroyablement efficace. Le jeune van Aken s’était d’ailleurs toujours demandé comment faisaient les étrangers pour se dispenser d’entretenir de la sorte leurs baguettes mais depuis qu’il était à Poudlard, il avait finalement constaté que le problème était bien plus profond : nombreux étaient ceux qui n’en prenaient tout simplement pas soin.

- Et ce produit aide à maintenir son intégrité ?
- C’est exactement ça, fit-il d’un ton approbateur. « Toutes les baguettes ne nécessitent pas la même attention, cela dépend beaucoup du bois ou du cœur qui la compose, mais toute baguette se doit d’être correctement entretenu... ce ne sont pas des jouets ou des outils banals ».

Maximilianna avait assez vite compris les bienfaits de la préparation mais après tout, si sa grand-mère était un peu versée dans l’art de la confection de baguette magique, il était tout à fait naturel qu’elle soit plus à-même de discerner certaines des subtilités de cet art.

- Je suis surprise d’en entendre parler que maintenant, ça me semble plutôt outrageant.
- Moi, je ne suis pas surpris. Il suffit de regarder deux minutes les élèves, à Poudlard, pour comprendre l’ignorance qui entoure les baguettes.

Il avisa un instant l’arbre. La poufsouffle avait pris ses aises, le dos reposant contre le plan de travail, tandis que Dmitri conservait sa posture droite et distante. Dans cette pièce qui lui évoquait tant de souvenirs, il lui était facile d’oublier que la jeune fille était également une de ses camarades de classe ; Poudlard semblait si loin, ici, qu’il avait l’impression de revenir au temps où il était encore dans les registres d’inscription à Durmstrang.

- C’est une espèce de châtaigner de la forêt ensorcelée de Šumava, expliqua-t-il doctement. « Je crois que les Allemands lui donnent un autre nom... »

La forêt s’étendait au-delà de trois frontières et attirait les convoitises de biens des sorciers pour biens des domaines différents. Potions, bois de baguettes, botanique ou pour les créatures qui l’arpentait... elle était souvent décrite comme riche et belle, bien que l’Aiglon n’ait jamais pu s’y rendre. Arthus avait emmené cet arbre ici bien avant sa naissance et il n’allait plus chercher lui-même ses bois de baguette depuis longtemps.

- As-tu une problématique à ce que je regarde l'arc des sortilèges qui l'entoure ? Ça me semble plutôt complexe et surtout fort intriguant.

Le Tchèque opina du chef.

- Pas de souci, tu peux inspecter tout ce qui te plaît, répondit-il, un léger sourire en coin.

Le fait était qu’elle allait être très vite déçue ; la seule magie qui imprégnait cette pièce était en réalité dans les murs de celle-ci et avait pour seul but que d’isoler l’atelier du reste de la maison, garantissant ainsi que nul enchantement ne vienne altérer la confection d’une baguette. Au stade de la création, il fallait une minutie et une prudence particulière qui imposait de renoncer à certaines facilités magiques. Celle qu’elle devait ressentir n’était rien d’autre que des reliquats de sortilèges, ceux de leurs baguettes sans nul doute, que l’arbre accentuait comme une caisse de résonnance magique.  

@Maximilianna S. Stein
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