Si elle le tirait vers le haut avec peu de délicatesse, c’était qu’elle n’en avait guère le temps. Elle s’exposait au tir de la femme et du garçon, en sachant pertinemment que se mettre de dos devant elle se résoudrait à s’offrir sans recours à l’une de ces attaques. Elle aurait pu user de sa baguette, mais la proximité de l’homme encore au pied du plus petit portait problème à une prochaine attaque; alors elle enchaîne des sorts et tire sur lui pour at minima qu’il puisse se mettre sur ces pieds, parce que le passer sur son dos en mode sac à dos serait trop compliqué pour le moment. Ces décisions, elle se doit de les prendre rapidement.  Qu’a-t-il dit avant de lui donner un coup d’épaule ? Elle a entendu, mais ce n’est clairement pas le moment pour discuter, alors que le sort passe tout juste à côté d’elle en allant se perdre sur les roches du mur de pierre des champs de la sombre allée.

On tourne. Et… ça va probablement faire mal.

Comme si elle avait déjà expérimenté le fait de perdre le sens de la vue une fois. En même temps, on se le cache pas, y’a pas trente-six option de fuite, le couloir tourne… ils l’ont déjà emprunté. De plus, sa baguette en main, elle le pointe sur son visage, en espérant que le sort prenne au bon endroit. Quand l’infirmière lui resoude les os après le Quiditch ce n’est jamais tout doux au départ, une tuerie et finalement ça se calme quand il revient complet et à son endroit physiologiquement prévu. Là, pour le nez, elle en sait rien; vu que c’est généralement ailleurs qu’elle y passe.

Brakium Emendo.

Mais rien ne se passe et elle en vient à refaire sa prise sur le brun avant de se diriger vers la prochaine ruelle à leur droite sans pourtant savoir dans quelle direction elle s’en vas. Pour le moment, faut surtout se mettre à l’abri. Peut importe ce qu’il implique. Un coin loin de ces trois têtes. Elle entend quand même les pas significatifs dans la venelle de quelqu’un qui court, et l’homme qui gueule qu’on a cassé sa canne. La femme indique au Rat de les suivre, avant de tenter de faire avancer son chariot et grommeler quelques choses qu’à leur distance le son n’arrivera pas à leur rendre.

Tu crois pouvoir t’accrocher assez pour transplaner ? J’ai jamais pris quelqu’un avec moi.

C’est important de le préciser, vu que si ça rate, autant dire qu’ils auront très mal l’un et l’autre. La destination serait quand même Ste-Mangouste, vu qu’elle arrive pas à lui régler son problème de visage. Décidément, apprendre à s’auto réparer les os serait pas de trop pour le futur de sa vie d’adulte; alors peut-être devrait-elle s’y mettre dans ces temps libres. Mais elle continue à les faire avancer, garder la distance, en portant sur regard de gauche à droite, vers le haut, à la recherche d’un bon endroit qui pourrait leur être utile, soit pour se poser, soit pour se pousser. Quand elle voit une porte cassé, un espace vide, crasse, mais vide, dans ce qui pourrait être un ancien magasin avec une pancarte qui tient que par un clou, elle décide de le tirer pour monter les marches qui craque. L’une casse sous son pied, lui tirant un cri, mais elle arrive quand même à les y faire entrer, dans une pénombre douteuse, un vieux comptoir et ce qui devait être des étagères détruites et en pièce détaché. S’il y a quelques choses à l’intérieur de cette maison, impossible de savoir à cet instant, mais ils le seront bien vite si les ennui grondent tout autour d’eux.

Par quoi elle doit débuter pour sécuriser les lieux ?  Elle le laisse prendre position au sol, avant de sous-entendre à l’option de transplanage. Elle a pas plus envie que cela de lui faire du mal, et pourtant, ça serait vraiment leur meilleure option. Quelques choses doit lui faire plus peur que les locaux. Quoi, elle valide pas et pour le moment, leur éclat de voix dans la rue ne lui donne pas envie de le valider.

Assurdiato.

Ça le fait alors qu’une sonde de bulle les entoure pour couper le son de leur voix. Juste au moment ou il redemande de l’aider pour son nez. En marchant c’était pas évident de régler le problème, d’autant qu’il avait mis ces mains droites devant mais maintenant qu’il les as éloigné en pincer le bout, elle se dit que s’il ne les trouve pas par le son, y’aura une possibilité de filature par le sang à avoir jouer au petit poucet – goute à goute.

Ça ne réparera pas l’os, mais ça devrait aider. Attention.

Parce qu’elle a rien d’une soigneuse expérimentée. Elle doit, ne pas s’être, fait mal assez pour les maîtriser avec autant de facilité que le sort de brosse à dent, le recurvite ou encore les sorts élémentaires qu’elle aime bien utiliser en duel. Elle va juste glisser sa baguette en la portant plus basse essayant de viser sous le nez et non à la hauteur de sa main.

Epiksey.

Le sortilège de soin, prendra dans un grand soupir de soulagement mutique alors qu’il lui dit qu’elle doit le ramener à l’ambassade. Alors primo, c’était quoi ce plan de pas suivre les pancartes quand on est un gosse de riche qui doit rester entre quatre murs ? Et deuxio, elle veut bien, c’est ce qu’elle essaie de faire depuis le début! La payer ? Ça lui a jamais traversé l’esprit d’avoir une prime pour l’avoir ramené, d’autant qu’elle aurait pu vu qu’elle y ait pour se faire une somme rondelette d’économie. Elle pince les lèvres avant de scander tout bas.

Tu crois que j’essaie pas de nous sortir de là ? Tergeo.

Alors qu’elle s’attelle à effacer les traces de sang sur ces mains, ou elle peut voir en fait, sur ses vêtements à lui, le sol, jusqu’à suivre du regard vers l’entrée; sans rajouter quoi que ce soit à essayer de n’en louper aucun.

Tu veux dire : si tu étais majeur ?

Mais la boutade s’accompagne d’un sourire taquin, tout en le regardant se redresser sur ces pieds; d’ailleurs elle fait pareil, en notant qu’il semble se porter beaucoup mieux que précédemment alors qu’il venait de toucher son nez comme pour valider que son sort ait bien pris racine. Il tendit la main, et elle l’étudia un bref instant quand il se mit à faire des présentations. C’était vraiment le meilleur moment-là ? Son esprit se posa la question avant d’y répondre et de la serrer avec fermeté, comme elle l’avait fait lors de son entretien d’embauche.

Gwendolyn Chastel. - Il n’y a rien à ajouter, vraiment. Bien qu’ils soient beaucoup, elle peut pas vraiment les citer comme une dynastie; c’est plus comme une très grande portée. Après certains de leurs ont acquis des positions confortables dans le monde des sorciers mais rien de comparable à ce qu’une dynastique signifiait à son sens.  – D’ou l’ambassade...  -Parce que oui, elle avait compris la première fois qu’il lui avait dit. Pour autant, elle avait eu d’autre priorité que le trainer à nouveau dans la rue pour reprendre leur marche vers la sortie du quartier, tant pour reprendre leur souffle que pour établir une stratégie s’il les croisait à nouveau.  – Ce n’est pas que je ne veuille pas qu’on retourne dans la rue, c’est simplement que ça serait mieux qu’ils cessent de nous chercher avant de nous lancer dehors. – Pratico-pratique. – Ton domovoi ? – Là, elle aurait bien besoin de quelque clarification, parce que sur le coup, elle pige pas. Peut-être était-ce tout simplement le terme qu’elle ne comprenait pas ou le fait que son accent jouait sur la note. Un démon… ? Dit donc, ça lui donnait pas plus envie à elle d’être dans le coin lorsqu’il apparaitrait celui-là. - Un démon de cheminée ? - D'ailleurs, ça lui laisse à songer qu'il y en a peut-être une quelques part dans la boutique. Elle a beau être délabrée mais ça serait pas bête qu'il y en ait une pour le chauffage. Et qui dit chauffage, dit peut-être réseau de cheminette. Certes, non emprunté depuis un moment à voir autour, mais qui serait potentiellement praticable encore.  

Elle le laisse derrière un instant, avant de s’avancer tranquillement dans le commerce qui grince sous chacun de ces pas. Elle pourrait retrouver quelques choses de louche en défonçant le plancher qu’elle en serait pas surprise! On aurait dit qu’il y avait eu des combats précédemment mais, et qu’on avait sous tout dévalisé ou que le commerce était déjà à l’abandon. Il y avait des toiles d’araignée partout, voir… une cheminée qu’elle note du coin de l’œil … et… comme toute maison bien miteuse, l’ombre plus loin qu’elle devinait dans les creux, ça devait être des Bandimons. En fait, c’en est. Son nez lui dit depuis qu’elle est rentrée, mais elle ne les voyait pas jusqu’à maintenant; et lui outre le sang, il ne pouvait pas non plus les sentir.

Une cheminée et de la moisissure vivante, merveilleux.

On note l’ironie qu’elle affirme avant d’attendre que le gamin soit intéressé. Elle essaie de savoir il y en a combien; deux, dix… cent ? Elle les détailles mal dans leur ombre personnelle et leur couleur verte.  

Gwen n’était pas omnisciente, du coup, se voir confirmer qu’elle avait bien compris avec un complément d’information lui fit plaisir sans même que le jeune homme ne puisse en prendre pleinement la mesure. Ça n’avait pas été qu’un hochement de la tête, du moins jusqu’à ce qu’elle se mette à la recherche de ce qui avait germé dans son esprit et arrive à l’arrière, notant la veille cheminée tout comme l’odeur pestilentiel qu’elle percevait de plus en plus forte à chaque pas qu’elle arrivait à faire sans défoncer à nouveau une planche du parquet. Elle n’avait jamais visitée une maison en si mauvais état; maison… plutôt un commerce, mais le fait qu’il y ait une cheminée laissait à penser qu’elle avait aussi accueillit le-les travailleurs ou propriétaires. Ne sachant si c’était commun ou non, elle avait eu un soupir entre la joie et l’agacement en notant les Bandimons.

C’est corrosif… brûle. Finit-elle par répondre en essayant d’employé un mot beaucoup moins compliqué. Les Bandimons était vraiment dégoutant, mais ce qui était surtout problématique était qu’ils s’occupaient dans leur coin depuis un bon moment au point ou c’était surtout leur nombre qui était le plus grand des problèmes. À quoi bon avoir nettoyé sa chemise de sang… s’il venait par se coller sur l’un la moisissure viendrait littéralement la faire disparaitre en la bouffant pour son quatre heures. – Tête en bulle. - Lance-t-elle sur lui, comme s’il en avait fait la demande. -  Tu arrive à en distinguer combien à droite ? – Parce que son regard se perdait dans ceux de gauche qui s’emblait ne faire qu’un tant la masse ne laissait peu d’espace entre eux.  Elle ne comprit pas sur le coup le sort qu’il voulait qu’elle lance, mais l’éclaircissement la fit sourire. Il avait l’impression que c’était l’odeur qui était problématique ? Il était loin du compte. On aurait pu dire qu’elle était contente qu’ils continuent leur petite besogne, mais en vrai, elle aurait juste préféré ne pas en trouver. Les chasser était un art plutôt complexe, rien de plus efficace que la potion détergent que sa grand-mère utilisait, mais elle n’avait rien de tel sous la main. Elle pouvait bien lancer encore et encore les sorts de récurage mais les contrôler, voir les éliminer n’allait pas être de tout repos pour elle. Après, elle se foutait bien que la maison s’écroule dans ces fondations, elle n’était clairement pas là pour établir un QG ici. - J’en compte six à gauche. – Et elle avance un pas ou deux dans la salle, en finissant par tenir son nez pincé, son regard scrutant de gauche à droite à la recherche d’un contenant de poudre de cheminette, avant de faire quelques pas vers le gamin.

Comment tu invoque le domovoi ?

Parce qu’au-delà d’allumer la cheminée, elle dirait pas non à ce que leur chemin en soit facilité. D’autant qu’elle avait absolument aucune idée ce qu’il ferait en la voyant ou s’il avait des aptitudes pour les téléporter comme des elfes de maison. Qu’il fasse plus confiance à une entité qui n’était même pas humaine plus qu’elle était un peu blessant, mais le voir attisait la curiosité de Gwen. Après… s’il était en sécurité avec lui; il le déplacerait ou il devait, et elle-même pourrait transplaner tranquillement. Mais c’était à peu près à ce moment-là qu’elle finit par voir la chaudière en plein milieu de l’entre en métal un peu cabossé, voir renversé à demi.

Et pour être gros, il l’était! Si elle n’avait pu en distinguer la forme que par les étranges cavités qui lui servait de yeux, elle aurait probablement rétorqué qu’il se trompait. Il en valait largement trois à lui seul! N’empêche que c’est surtout comment se pousser d’ici qui la motive à chercher, ah voilà, de la poudre de cheminette! Son regard se tourne vers le jeune avec un air un peu étonné. Il utilise pas de la poudre eux pour se déplacer ? C’est que c’est peut-être un peu stupide de songer qu’il aurait d’autre méthode de transport qui inclut une cheminée et un chaudron dont l’intérieur donne l’impression d’une poudre de soie mélangé avec des cristaux. Allait-il faire la fine bouche sur ce moyen de transport-ci aussi ? C’est qu’il est presque mieux de valider avec lui comment appeler le domovoi du coup! Surtout que rien ne garantie que ça ne soit pas de la poudre fait maison… Dans n’importe quel demeure de sorcier elle ne se serait même pas posé la question, mais ici … Ce qui a de mal quand on a une tête bien pleine comme Gwen, c’est se poser trop de question et envisager trop de risque pour quelque chose d’aussi banale que ceci.

Ça me semble être de la poudre de cheminette.

Elle s’arrête à mi-chemin, évitant de peu un Bandimon qui lui fait relever la tête tellement que l’odeur qui dégage est infect. Elle en plisserait même des yeux en portant sa main à son nez, pour le tenir pincer; pour rapatrie d’un main le chaudron noir et cabossé ayant l’air d’avoir pris non seulement la poussière mais aussi les toiles d’araignées comme agrément décoratif. Le soulever d’une main lui attire une grimace, sur le coup, étant beaucoup plus lourd que ce qu’elle eut pensée et maudissant en même temps dans un joual en gaélique l’idiot qui l’a pas mis dans une boite de biscuit en métal comme le fait si gentiment sa mère. C’est que ça pèse une tonne pour rien en plus!

Incendio.

Elle trouve deux morceaux de bois au sol à côté de l’entrée ou il était à demi rongé par l’humidité et comme déjà à demi brûlé de l’autre côté. Étrange ? Quand elle les lances dans l’âtre et alimenter maintenir son sortilège, elle tourne par la suite la tête vers le gamin, avant de sortir une sucette toute neuve et emballé d’un de ces poches, avant de la lui tendre.

Après toi ?

Parce qu’elle a non seulement jamais invoqué un Domovoi mais qu’elle sait même pas si c’est assez pour le faire. Le chaudron entre ces pieds lui rappelle qu’ils ont une issue de secours au cas où, mais elle se garde bien de lui dire qu’elle pense qu’il puisse avoir un risque de l’utiliser si elle a d’autre solution à sa portée. Cette sucette reste ce qui a de plus comestible à sa porter! L'idée de lancer un Bandimon dans le feu la répugne au plus haut point. Un Tête-en-bulle ne serait pas de refus si elle doit se lancer à cet extrémité, d'autant que rien ne lui garantie qu'il n'explose pas littéralement au contact des flammes. Couvert d'une gelée qui brûle l'épiderme et qui est immonde ne lui inspire que peu d'envie.

1-3 – Retourne chercher des planches brisées du côté boutique, voir littéralement le restant de qui pend sur le cadrage de la porte. Quoi, y'avait une porte  ?  

Elle attend, là, Gwen debout à observer les actions du gamin dans le plus grand des silences. Elle lui a filer sa dernière sucette tout juste acheter hier de chez Bonbecs avec quelques pièces de son pourboire. C’est que la paye est pas très élevé vu que tout le monde se précipite pour faire ces achats parmi les familles qui passe au Chaudron. Les meilleures recettes, elle les attends pour la dernière semaine avant l’école ou l’auberge grouillera de visiteur qui attendent pour le départ du Poudlard Express; si Agatha ne se fou pas littéralement les mains dans la caisse avant elle! Qui est-ce qui cours de gauche à droite, prend les commandes aux tables, transporte les plats, valide que tous est en ordre et repars aussitôt ? C’est elle. Après, elle espère bien que ces allées et venue le lui soient reconnu par les clients, mais trop de gens finissent au comptoir et laisse des pourboires à Agatha alors qu’elle est pas fichue de se bouger les fesses, à croire qu’elle avait littéralement fichues de la glu sous ces semelles de chaussures.

Elle les comptes les secondes dans sa tête. Elle ignore si c’est sensé être instantanée, si ça prend des minutes ou des heures. Un être primitif ? Quand bien même! Clairement le mode d’emploi était pas venu avec la simple déclaration de Yaga. Si son regard se détourne, c’est simplement pour jeter un œil aux créatures dont leur présence dérange de plus en plus. Si certains semblent vouloir fuir, le plus gros lui a l’air de vouloir protéger son territoire en leur envoyant littéralement un cracha dessus. C’est qu’il vient littéralement de se vomir dessus ou elle s’y connait pas.

Ça prend beaucoup de temps habituellement ?

Et elle tend la main, pioche une poignée de cendre avant de soulever le petit chaudron et le donner l’occasion d’en prendre lui aussi. C’est qu’elle a de moins en moins envie de s’attarder et comme tout doit avoir une fin, autant s’assurer que la sienne soit de revenir chez lui sans heurt apparent. Qu’il ait apprécié la course, comme un gamin débile qui raffolerait d’une bonne histoire à compter à ces copains, elle s’en balance un peu, pour autant qu’elle ne soit pas l’autrice de son malheur c’est déjà cela.

Parce qu’on devrait juste essayer de s’en aller, sinon. Tu sais si l’ambassade est connectée au réseau ? Sinon, tu peux essayer le Chemin de Traverse; ça nous fera ressortir devant chez Gringotts, la banque.

Conclut-elle d'ajouter au cas ou ce n'est pas la même factions de gobelin qui contrôle le marché des banques d'ou il vient. À moins qu'il ne soit pas habituer d'utiliser la poudre, de quoi s'assurer bien des problèmes. D'ailleurs, est-ce que cette cheminée est toujours connecté ? Ils le seront bien assez vite!

C’est qu’il aurait la surprise de constaté que celui qui l’avait convoqué était tout simplement partie, songea-t-elle alors qu’il l’informe que la notion de temps est loin d’être une constante utile avec cette créature. - Ah. - Finit-elle simplement par ajouté alors qu’elle tend la poudre de cheminette dans son contenant vers lui. Plus sûr, plus rapide; et assurément plus simple que d’attendre à jamais sa venue. Et puis, il n’allait pas rester dans ce commerce pourri à attendre qu’il arrive, quand même ? La solution était toute trouvée alors que la curiosité continuait à l’hantée à savoir si cette poudre était … et bien toujours bonne. Elle le voit pratiquer les mots, en articulant largement chaque syllabe ce qui lui attire un un hochement de tête en voyant qu’il s’en sort assez bien pour se retrouver au bon endroit.

Tant qu’elle est active, y’a pas de problème. Sinon, ça brûlera juste dans le feu.

Elle sourit se voulant rassurante avent de le regarder passer dans l’âtre ou le feu rougeoie encore les morceaux de bois de porte en bousculant un des morceaux. Mais l’éclair de lumière vert alors qu’il projette la poudre dans l’âtre lui confirme qu’en théorie toutes les propriétés ont été préservée. Comme quoi achetez de la bonne, ça vaut la peine! Avant de l’entendre scander clairement la direction. Il disparut presqu’aussitôt dans un vrombissement avant de la laisser seule avec les Bandimons un bref instant. Pas trop déçue de s’en aller, elle entra à son tour dans l’âtre avant de jeter la poudre et donner sa direction. Si la poudre crépite à ces bottes, elle se sent presqu’aussitôt embrassé alors que la chaleur des flammes vertes viennent à l’envaler tout entière. Et dans un Flash, elle est direct dans la cheminée à se forcer un chemin de sortie alors qu’un homme bâti comme un charretier avec un imperméable brun lui bloque le passage. Elle le cherche le gamin. Question de s’assurer qu’il y est bien parvenu. Après, s’il y est pas… il n’aura qu’à s’en prendre à lui d’avoir refusé de transplaner; ou sinon, juste retenter dans cette nouvelle cheminée de revenir jusqu’à ici. Les mains en cônes, elle se déplace sur le côté, toujours sans le voir.

Yaga ?

Cela étant, il peut tout autant s’être enfuie après la mésaventure; c’est pas comme s’il doit encore avoir envie de traîné plutôt que rentrée à l’ambassade. À son âge, sa sœur aurait fait la même chose; grimpé sur un balai si elle pouvait aller encore plus vite. Elle évite un gnome qui a l’air d’être pressé avec son habit deux pièces et son chapeau penché par en avant, alors qu’il passe sur son côté tout juste sortie de la cheminée principale du chemin. Et elle le voit là, alors qu’elle franchit la distance.

Ah! T’a réussi! Super!

Appart aller à l’ambassade pour leur expliquer qu’elle avait perdu un gamin dans le super quartier des embrouilles, ça lui aurait beaucoup moins plus comme plan. Pour autant c’était plus sujet à sa réussite à bien nommer sa destination qu’à tout ce qu’elle aurait pu faire jusqu’à là. Elle le regarde de la tête au pied, le trouvant assurément un peu dégainée alors qu’il a passé par la poussière et … l’odeur des Bandimon qu’elle perçoit encore malgré le fumet des pâtés de volailles et les scones salés aux cressons qui sortes du four de la boulangère quelques rues plus loin. Le mélange est odieux. D’ailleurs, elle soulève la manche pour la sentir. Non, elle peut pas aller travailler comme cela. Vraiment pas! Un plan pour qu’on lui vomisse des haggis sur elle. Elle avait pas besoin de s’approcher de lui pour savoir que c’était pas bien mieux de son côté.

On pue! C’est pas croyable! - Et elle passe sa main à sa tête, avant de se frotter le front un très bref instant. – T’es bon à partir d’ici ?

Parce que l’idée d’un récompense la branche, mais pas dans cet état. Dans cet état, la seule chose qu’elle veut s’est débarrasser ces cheveux de l’odeur et changer de vêtement.

Elle était, là, satisfaite de l’avoir ramenée à peu près à bon port. Du moins, l’idée original était de le ramener tel qu’il l’avait demandé au chemin de traverse. Jamais elle n’aurait pu imaginer que ça prendrait autant de temps, ni même qu’il aurait eu de la compagnie à fuir, des coups à éviter et des solutions à chercher. Mais en vrac, c’était une journée beaucoup plus rempli et étrangement le sourire lui arriva spontanément aux lèvres. Si elle n’avait pas eu autant de mal avec tous ces sorts annulés, elle aurait presque pu dire que c’était un agrément stupéfiant et qui allait alimenter son souvenir pour les prochains jours à venir. Mais elle schlingue et ça finit vite par lui faire plisser le nez alors qu’il lui parle d’or et de bénédiction; non de cadeau. Ça se lit dans son regard et à sa main qu’elle agite qu’elle en veut pas vraiment, quoique elle aurait rien à redire si elle pourrait trouver un elfe qui puisse rendre à sa tenue son aspect de départ. Sa robe à fine bretelle couverte de petite fleur bleu, rose et blanche sur un ton noir et au volant aux épaules, avait non seulement l’odeur de poisson pourri, mais elle s’était surtout contentée de nettoyer Nikita dans l’action, sans particulièrement prendre soin d’elle. Elle se sentait affreuse, vraiment. Et surtout loin de sentir la fraise, la mûr et au jasmin; les composants de son parfum d’été. Non, c’était plus comme vomissure à la fraise, la mûre et jasmin! Oh mais ça lui tentait de voir l’ambassade, assez même, sauf qu’elle aurait largement se présenté comme une jeune fille convenable, pas comme sortant des bas-fonds. Alors ça se joue au dé dans sa tête, avant de finalement penchée pour un service qui serait plutôt minimaliste. Et quand il lui dit qu’il va déchirer sa chemise, un sourire plutôt tendre part à son endroit en secouant la tête, bien résolue cette fois.

Je te suis.  En vrai, j’aimerais simplement une douche ou un bain, et qu’un elfe remettre ma robe en état.  

Parce que les Chastel roulaient pas sur l’or sans être pauvre; et que le commerce de sa mère et le poste de son père sans être particulièrement modeste, n’était pas non plus des plus réénumérés du monde sorcier. Certes, il n’avait que peu de dépense en vrai, ce qui laissait surtout Gwen a ces excentricités vestimentaires et ces envies de ne pas porter ces pull trop doux et confortable dont le lavage intempestif avait broyer les fibres. Pour autant, cette robe, elle l’aimait et si elle pouvait la remettre plutôt que la brûlée lors de son retour dans son logement temporaire sur le chemin de traverse, parce qu’elle n’avait pas d’elfe pour l’aider dans cette tâche et qu’elle se devrait de faire des choix, celui-ci lui semblait des plus noble.

J’ai rien contre l’or, ou une - elle cherche ce qu’il a dit avant de visiblement mettre le doigts sur l’expression précédemment utiliser – bénédiction ou cadeau. Mais si je me sent encore pué autant dans trente minutes, j’crois que l’odeur m’aura définitivement enlevé ma capacité à sentir. J’aurais pas le temps de faire la lessive avant de filer au boulot, alors ça serait juste parfait. C’est par où ?

Parce que c’est décidé, Gwen va prendre une douche dans une ambassade. C’est une situation inusitée, une finalité inusitée et quelques choses qui règlent à peu près tout ces problèmes en vrai à cet instant précis. Elle a presque envie de lui dire qu’il lui doit une sucette, mais en vrai, elle s’en fout. C’est ces cheveux qui la rende dingue et elle se serait bien détrempé la tête avec un Aguamenti si elle avait vraiment cru au miracle que ça puisse fonctionner, mais rien n’aurait à bout de l’odeur si ce n’est qu’un bon savon bien moussant. Les mains se balançant de chaque côté de son corps, elle finit par expliquer, ce qu’il manque comme information.

Je suis en pension ici pour l’été. Une chambre. Et tout le monde partage les zones communes. Pas d’elfe. Pas de … d’aide? - Si pour autant qu’elle puisse l’expliquer au plus simple. Elle devait se débrouiller pour tout. Son seul avantage personnel était de travailler dans un endroit qui servait de la nourriture, alors quelque part dans sa journée, elle prenait un bon repas qui la soutenait, avant de reprendre le boulot. C’était dur, mais c’était aussi cela d’avoir un emploi étudiant si loin de chez papa et maman. Un choix qu’elle n’avait pas vraiment regretté, mais qui impliquait des corvées qu’elle avait largement manqué de faire les derniers jours. Bon, il ne comprendrait peut-être pas ce que ça voulait dire d'être une adolescente et de bosser pour quelques économies supplémentaires pour sa dernière année scolaire, mais ça n'aurait pas été faute de tenter de lui expliquer.