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Gwen a un sixième sens; oui, elle en a toujours eu un. Celui qui détecte quelque chose d’anormal, et cette tête-là qui sort de chez Mme Guipure n’est pas du coin. Elle l’entend pas au son, mais plutôt à son expression qu’elle a pu entrevoir alors que la couturière l’épinglait de gauche à droite pour ajuster une toute fraiche robe de sorcier de Poudlard, à croire qu’il va devenir la prochaine pelote d’épingle tant elle a donné l’impression de prendre bien les mesures. Ce n’était ni précipité, un sourire en coin comme lorsqu’on sait qu’on va faire des sommes considérables, oui, c’était ce qu’elle avait lu sur son visage. Le garçon avait disparu derrière le paravent, et la dame souriait alors qu’elle complétait le bon de commande. Disait-elle… oui, de la meilleure qualité ? Et puis zut, elle cache son visage avec son carnet comme lorsqu’on veut cacher une émotion vive – punaise, elle jubile la bonne femme. C’est que cette observation me fait bien marrer alors que je tiens ma sucette dans le creux de ma joue, cerise – du moins pour le moment, parce que à chaque fois que j’ouvre la bouche la saveur change drastiquement. Elle a l’air de rien en tenue du quotidien, mais ce soir, elle rejoindra le Chaudron Baveur pour seize heures moins vingt pour reprendre le relais à Azrael. C’est dingue, il a décidé de jouer au chef et tenter de prendre le bar à Agatha pour une fois, va savoir si l’effort de se lever en aura valu la chandelle, ou s’il aurait fait cela absolument pour rien.

Il est là, le garçon, qui passe devant la fenêtre de la boutique. Chastel tente de ne pas le fixer mais c’est plus fort qu’elle, et il y a contact visuel. Elle sourit. Avant de sortir sa sucette et la replonger dans sa bouche, Cannelle. La porte de l’échoppe vacille, et elle tourne la tête vers le chemin sans trop porter d’attention au garçon, alors qu’elle entend très clairement la voix de Mme Guipure qui semble étrangement protocolaire et respectueuse; un peu trop. Qui c’est, celui-là?

S’il prend par la gauche, elle attend un peu avant de le suivre, la sucette toujours à faire son chemin dans sa joue alors que ça ponctue sa quête actuelle. Elle s’arrête à une échoppe une seconde, et salue un habitué du Chaudron qui comme d’habitude à de la misère à garder ces mains sur lui; le sauvetage se fait de la brunette qui doit être sa femme qui lui balance du coup de pelle derrière la tête en lui scandant d’aller chercher une nouvelle pelleté de poudre de cheminette. Gwen aura ri avant de poursuivre son chemin, jusqu’à ce qu’elle se rende compte qu’il n’est plus là. Là, elle a l’air perplexe, voir outrageusement malaisée d’avoir perdu sa trace. Habituellement, elle ne se laisse pas si facilement distancée, à moins qu’il sache précisément qu’elle le suit; auquel cas, elle sera peut-être dans de beaux draps. D’ailleurs, elle a très largement dépassé la partie sécuritaire du chemin de traverse. Ici… c’est… hum, moins honnête, pour reprendre les propos de ses parents. Depuis quel moment l’avait-elle perdu ? C’est qu’elle donne des petits coups de sucette sur ces lèvres avant de revenir sur ces pas. Elle l'aura raté un instant, avant de sursauter et clamer, avant de porter sa main libre à son coeur qui a raté un battement.

Tu m'a foutu une de ces frousses!

Malgré le temps libre dont il disposait de manière exceptionnelle, l’été n’était pas totalement dépourvu de quelques obligations, à commencer par les préparatifs de la rentrée scolaire à Poudlard. Pour cela, on lui avait laissé carte blanche et une bourse remplie de gallions, comptant sur sa maturité pour ramener la monnaie. L’avantage de vivre sur le Chemin de Traverse était que pour ses emplettes, Nikita n’avait pas besoin de se faire accompagner, les magasins se trouvant littéralement à trois ou quatre rues de sa maison. Somme toute le Londres sorcier n’était-il pas si vaste, moins en tout cas que Moscou, quoique que d’avantage populeux.

La liste des fournitures demandées par Poudlard avait quelque chose d’excitant, il fallait bien le reconnaître, mais aussi d’un peu intimidant. Beaucoup de noms de manuels inconnus qui présageaient non sans inquiétude des matières que Nikita n’avait fait qu’entrevoir au cours de ses premières années à Koldovstoretz ainsi qu’un balais volant, ce que le jeune homme n’avait jamais enfourché de sa vie. La présence de ce-dernier sur la liste de fourniture l’avait d’ailleurs motivé à faire ses achats tôt dans le mois, avec comme arrière-pensée de s’entraîner un peu dans le jardin de l’ambassade, histoire de ne pas passer pour complétement cruche une fois à Poudlard.

Pour le reste, on l’avait laissé relativement libre et s’il possédait déjà une baguette et un animal – à condition qu’on puisse ainsi qualifier le Baioun, mais aux yeux des Anglais ce n’était là qu’un chat somme toute plus gros que la moyenne – il avait également pour tâche de se procurer des fournitures, plumes, parchemin, matériel de potion et de gravure de runes, outils d’enchantement ainsi que divers gadgets dont l’utilité ne lui était pas frappante mais qui s’avéraient assez amusants de par leur exotisme. Il n’avait pas poussé la provocation jusqu’à pénétrer dans la boutique de Farces et Attrapes Weasley, considérant que cela ne plairait guère à ses parents si ça s’apprenait, mais cela ne l’empêchait pas de jeter un coup d’œil à la vitrine à chaque fois qu’il passait par le Chemin de Traverse, soit quatre à cinq fois par jour selon son humeur.

Dernier élément à se procurer, le plus barbant au passage : une robe de sorcier britannique, qui servait d’uniforme à l’école, et une autre pour la danse. Des vêtements traditionnels, il en possédait déjà pas mal, sans compter l’uniforme de Koldovstoretz qu’il gardait comme un souvenir dans sa chambre et qui l’emplissait d’une certaine nostalgie à chaque fois qu’il ouvrait sa penderie. Mais pour se fondre dans la masse et s’intégrer, il fallait porter la tenue de Poudlard aussi se retrouva-t-il à passer une bonne partie de la matinée chez une certaine Mme. Guipure, que l’école recommandait pour les travaux d’aiguilles.

Se tenir debout plus d’une heure en compagnie d’une vieille dame obséquieuse n’était assurément pas n début de journée rêvée pour l’adolescent qui ne tarda pas à avoir des fourmies dans les jambes et les bras à force de les tenir écartés, tandis que la couturière appliquait sur lui divers morceaux de tissus pour ajuster la coupe au mieux. Quand il avait osé demander à quoi bon de telles mesures sachant qu’il aurait grandi d’ici la fin de l’année, la Mme. Guipure lui avait assuré d’un ton affable que « pour ce prix-là, le vêtement grandira avec vous » et c’était vrai que point de vue finance, son père n’avait pas lésiné. Au moment de quitter l’ambassade, lorsqu’il avait remarqué que la liste des fournitures ne spécifiait aucun modèle particulier pour la robe sinon « uniforme Poudlard », Feodor Yaga s’était contenté de lui dire « prends ce qu’il y a de mieux ».
L’argent avait toujours été un non-sujet dans sa famille aussi ne fit-il pas d’histoire.

Indiscutablement, le vêtement qu’on lui préparait était beau. Elegant, et bien coupé. Presque autant que pouvait faire les grands tailleurs moscovites, mais enfin il s’agissait là d’une petite boutique artisanale et accessible à la plupart des bourses, pas d’une enseigne de luxe pour vieilles familles sorcières.
Il faudrait attendre quelques jours pour que l’uniforme soit prêt, on pourrait venir le chercher en fin de semaine, Mme. Guipure enverrait un mot avait-elle promis tandis qu’il reboutonnait sa chemise derrière le paravent. Ça lui allait, il était pressé de respirer un peu d’air frais près l’atmosphère parfumée de fleurs séchées et de cuir frais qui embaumait la boutique.

Dehors, la chaleur de midi le saisit, l’obligeant à plisser les yeux éblouis par le soleil. En quête d’un peu d’ombre il emprunta la première venelle venue et s’y engouffra. Il ne faisait guère meilleure ici mais au moins il y voyait mieux et, continuant son chemin, pris doucement conscience que sa présence détonnait dans la rue.

Petite, étroite, manifestement malfamée, des enseignes aux noms étranges ouvraient de chaque côté et les silhouettes des sorciers, biscornues et pressées, inspirait méfiance de par leur décalage avec celles des passants du Chemin de Traverse. Dans la poche de son pantalon, le cliquetis provoquant des gallions dans sa bourse attirait un peu trop l’attention.
Avec une grimace, un énième embranchement obscure lui confirma qu’il faisait mauvaise route et il prit la décision de faire demi-tour… pour manquer de rentrer dans une fille qui passait l’angle.

Un peu surpris par la presque-collision Nikita fit un pas en arrière pour la dévisager comme une extra-terrestre. Elle aussi dénotait ici, pas grand-chose à voir avec les robes élimées et délavées de la population locale, elle semblait plus fraîche et, sucette en bouche, un peu paumée également.

- Désolé, marmonna-t-il en guise d’excuses. Il allait la dépasser quand, considérant où il se trouvait, jugea que mettre un instant sa fierté de côté pour demander un renseignement ne serait pas du luxe. « Je cherche le Chemin de Traverse, articula-t-il pour se rendre intelligible malgré son accent. Ce n’est pas ici ? »

C’était formuler l’évidence mais quitte à demander son chemin il préférait s’adresser à une fille qui mangeait des bonbons qu’à un des habitants de ces venelles. Délits de faciès, sans doute, mais il assumait se méfier de la roture.

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Il était là, devant elle. Celui qu’elle suivait et même s’il lui avait fait faire une crise de cœur au passage, elle était assez contente d’elle de ne pas l’avoir complètement perdu. Ça aurait jouer sur son talent d’enquêtrice et là, ça lui faisait un petit velours à y penser. La main sur son buste, elle reprenait naturellement sa constance avant de noter son air et ces propos.

Ce n’est pas ici.

C’était at minima ce qu’elle pouvait lui confirmer. D’ailleurs, ses vêtements de grande coupe et clairement onéreux détonait dans le paysage plutôt sombre de l’allée des embrumes, même noire mais outrageusement moins impeccable et absolument pas souillée et poussiéreux. Quand on jetait un regard de gauche à droite, surtout à droite en fait, l’homme qui se tenait au mur avait l’air d’avoir ces vêtements cohabiter avec des mites, à demi-gruger en en lambeaux. Elle, pour sa part, avait l’air vraiment trop joyeux avec sa robe à fine brettelle couvertes de petite fleurs bleu, rose et blanche, sur ton noir.

Ici, c’est l’allée des embrumes. Ou comme mon père l’appelle, des embrouilles.

Parce qu’ici, il y avait clairement beaucoup de chose de louche dans le coin. On parlait souvent d’objet de magie noire, de livre de sortilège douteux, d’une voyante qui envoutaient ces clients et qui les condamnait à des sorts pires que la mort les poussants aux limites de leurs désirs les plus noirs, et ce n’était que pour en nommer quelques-uns. Un gamin de son âge, seul, c’était pas vraiment l’endroit rêvée pour une balade, songea-t-elle avant de glisser la sucette de gauche à droite dans son autre joue.

Je te raccompagne à l’abri ?

Il n’y avait aucune supposition à faire, outre le fait qu’elle pouvait utiliser sa baguette contre un adulte et lui pas, tout comme le guider, mais peut-être serait-il trop fier pour accepter son aide et avoir l’impression d’avoir besoin d’être protéger. Pour le reste, ça lui adonnait bien de finalement tomber sur lui sans qu’il réalise qu’elle le suivait. Peut-être viendrait-il à cette conclusion plus tard, mais pour Gwen ce ne serait pas bien grave. D’un geste de bras, elle indique le bon côté à prendre, puis ces deux mains passent dans son dos, alors qu’elle avance d’un pas dansant d’une manière plutôt gracieuse. Si elle n’est guère habituée d’être dans cette portion des commerces d’Angleterre, elle l’est un peu plus depuis qu’elle travaille au Chaudron pour l’été. Les temps libres étant exclusivement ponctués par sa découverte plus ample des lieux, à son rythme, ainsi que son observation et cumulation des ragots du coin. Elle ira même jusqu’à manquer les sempiternelles vacances chez les grands-parents Chastel pour le compte de tripler sa bourse pour le restant de l’année. D’ailleurs, c’est pas des galions qu’elle entend s’entrechoqué dans les poches du jeune homme ? Assurément trop pour la populace du coin.

Tu viens d’arriver ?

Mais c’est comme soulever une évidence, alors qu’elle reprend sa sucette en main, avant de prendre par la droite. C’est la droite qu’il faut aller, c’est bien cela, non ?

Dé 1
Gwen se dirige bien.
Impair : Archi Bien
Pair : Jcrois qu’on est perdu… pour le moment.

Le membre 'Gwendolyn A. Chastel' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 5

Embrumes, embrouilles, la distinction n’était pas si évidente avec ce fichu accent britannique – écossais en l’occurrence – et il haussa un sourcil dubitatif. Au fond, qu’importait le nom de la rue où ils se trouvaient, tout ce qu’il avait besoin de savoir était que ce n’était pas le bon endroit où traîner ses guêtres, surtout si celles-ci étaient plutôt de bonne facture.
Maussade et vaguement honteux de s’être embarqué tout seul comme un grand dans ce qui avait tout l’air d’un guêpied, il haussa les épaules d’un air borné.

- Oui si tu veux.

Manière maladroite de ne pas trop se mouiller. Ni d’avouer ses torts. Il n’aimait guère laisser penser que ce monde lui était inconnu bien que, à en croire la remarque de la jeune fille, cela se lise aussi bien dans son attitude que son phrasé haché. Être étranger, dans l’esprit de Nikita, n’était pas motif de gloriole, on se faisait aisément pigeonner, remarquer, et tout était sujet de moquerie. En Russie, il avait fréquenté de nombreuses minorités fédérales et, fort de son ascendance aristocratique et de la cruauté des jeunes gens, toute marque signifiant un particularisme régional avait un jour ou l’autre été sujet de moqueries.

Loin de ses triturations mentales, la jeune fille avait pour sa part initié un demi-tour et sans trop se soucier de lui, pris sur une venelles perpendiculaire. Il hésita un instant, soupesant le pour et le contre entre rester seul ou suivre une inconnue vers un potentiel traquenard, puis décida qu’à choisir, cette fille-là n’avait pas l’air si redoutable, et que si vraiment elle le menait dans une embuscade, il saurait bien montrer à quelques anglais faiblards comment on distribuait les coups, chez lui. Il s’engouffra à sa suite et se serait contenté d’une marche silencieuse, mais la jeune fille reprit la parole pour lui demander s’il venait d’arriver.

- Oui, répondit-il sobrement avant de concéder qu’un peu de politesse ne le tuerait pas, compte-tenu du fait qu’elle venait de lui venir en aide malgré sa défiance. « De Russie. »

Il hésita à préciser que son père était l’ambassadeur, ce qui pouvait tout aussi bien être un motif de fierté que lui valoir un regard suspicieux, compte-tenu du passif du pays. Quelque chose en lui brûlait de prendre dès maintenant l’avantage, rattraper cette bourde qui l’avait envoyé se perdre sur ce fameux chemin des Embrumes, de l’autre, eh, il préférait tant que c’était possible ne pas attirer l’attention, et ranger cette mésaventure dans un coin honteux et planqué de sa mémoire.

Un peu plus âgée que lui, il repéra d’un coup d’œil qu’elle portait sa baguette sur elle, indiquant qu’elle était majeure, soit dix-sept ans au minimum. Peut-être plus, les filles pouvaient faire longtemps plus jeunes qu’elles ne l’étaient. Si ça se trouve elle n’était même pas élève à Poudlard. Cela expliquerait sans doute la désinvolture certaine avec laquelle elle évoluait dans ces ruelles étroites.

- Tu fais quoi ici ? demanda-t-il curieux. « Magie noire ? » ça lui semblait encore le plus logique, vu la gueule des lieux, et il concevait la société sorcière britannique comme un bouillon nauséabond où se mêlaient les pratiques les plus infectes sous un verni de bien-pensance impérialiste. A ce titre, le Chemin de Traverse et l’Allée des Embrumes lui donnaient l’effet d’être les deux faces d’une même pièce, et il devait en aller de même pour ceux qui les arpentaient.

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S’attarder aux détails, c’était une qualité de Gwendolyn possédait. Ce n’était certes pas une obsession, au point d’en être malade de folie, mais assez pour soulever et soutenir le regard posé sur le jeune homme. L’accent se précisait dans sa tête, comme si elle pouvait maintenant l’associée au bon pays. D’ailleurs, le suivre sans entendre ces propos, laissait laisser se poser des questions sur sa provenance; les traits variés des différentes nations se mélangeaient dans la foule de Poudlard ne pouvant l’aider pour connaître sans faille sa provenance du premier regard. Elle resta néanmoins silencieuse après cette clarification avant de prendre le tournant d’un pas enjouée et affirmé. Jouant de sa sucette comme distraction au lieu de balancé le questionnaire complet qu’elle avait en-tête.

Moi ? – Elle eut une mine faussement outrée, avant de porter une main sur son cœur, d’une manière plutôt solennelle, avant de reprendre une humeur plus sérieuse. - Non. Je me balade avant mon prochain quart de travail. J’ai un boulot d’été au Chaudron. - Une demi-vérité, qui n’en restait pas moins une pour autant. – Et toi qu’est-ce que tu fais ici, outre le fait que tu t’es perdu ?

Parce que la Russie devait bien avoir ces propres magasins. D’autant qu’elle n’avait pas précisé qu’elle l’avait vu en train de se transformer en pelote d’aiguille chez Guipure, question de ne pas l’effrayer d’avoir été suivi. Mais finalement, c’était cette décision qui avait fait en sorte qu’il ne se fasse pas chapardé par le premier truand du coin de l’Allée des Embrumes, alors peut-être viendrait-elle par lui avouer un moment ou un autre. D’autant qu’elle devait se l’avouer, elle avait beaucoup moins peur de ces artères sombres depuis qu’elle pratiquait les rues depuis les quelques semaines; avoir sa baguette en position sur le harnais sur sa cuisse y était pour beaucoup ; une assurance qu’elle espérait n’avoir jamais besoin d’utiliser.

Les coins étaient sombres, les pratiques douteuses et on ne pouvait sciemment pas vraiment se fier à ces yeux pour prendre une décision ici-bas. Les traquenards, il y en avait partout. D’ailleurs, l’homme au chapeau cabossé aux teintes d’un rouge-brunâtre n’était pas déjà passé une fois déjà avec sa canne qui cognait comme le carrelage. Il avait beau murmurer dans sa barbe couleur cendre quelque chose qu’elle ne comprenait pas tellement c’était bas, il en devenait de plus en plus louche. Le gamin avait-il aussi noté ? Quand il s’arrête un peu en arrière d’eux au coin, n’est-il pas en train de faire un signe à la vieille qui pousse le chariot en bois qui tombe en pièce ? Parce que logiquement, si elle passe, ils devront se coller contre le mur… voir s’y écraser pour la laisser passer. Mais elle a l’air un peu dingue avec ces fleurs fanés qui tombe de part et autre de ses cheveux et ces traits noircit ont l’air de clairement d’augmenter l’angulosité de ces traits.

Poudre de cheminette! Qu’elle crie avec sa voix fluette entre un toussement gras, alors qu’elle pose sa brouette de l’autre côté de l’allée. Devant et derrière; autant dire qu’ils se sont faits joliment cernés. Ça sent pas bon! Même Gwen, qui ne cherche pas sur le coup à se retourner, pose sa main sur sa baguette sur sa cuisse, avant de lâcher un bruit de gorge qui dénote d’un problème à venir. Avant de souffler tout bas à son intention en retirant sa sucette de sa bouche de sa main libre.

C’est pas bon ça.

Pas bon pour lui, et pour elle. Elle pourrait simplement transplaner et voilà que le problème serait terminé; mais elle se voyait mal le laissé là dans l'allée seul avec deux adultes étrangement louche. Quelques part, sa moral lui interdisait. D'autant que les deux sauraient pertinemment devoir maîtriser la plus grande pour profiter du plus petit.

Dé 1
Gwen peut-elle transplaner quelqu'un avec elle ?
Pair : Oui.
Impair : Non.

Dé 2
Est-ce juste :
Pair : Une mauvaise impression ?
Impair : Une situation réelle ?

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'Le Hasard' : 5, 1

Visiblement la jeune fille ne prit pas sa question très au sérieux, préférant y répondre avec ironie ce qui le vexa un peu. Il essayait juste de se renseigner, ce n’était pas une raison pour se moquer de lui, si c’était pour se faire rabrouer de la sorte il préférait encore se taire.
La mention du Chaudron Baveur lui évoqua bien quelque chose, encore que ce ne soit, dans son esprit, qu’une simple enseigne servant de passage vers le Londres moldu. Etant arrivé par Portoloin et n’ayant ni le droit ni l’envie d’aller explorer le monde des non-mages, il n’avait jamais poussé la porte du pub où, de toute façon, il doutait qu’on accepte de lui servir quoi que ce soit.

- Être perdu ne suffit pas ? demanda-t-il, vaguement grognon.

Se sentir tributaire le mettait mal à l’aise et de manière générale il n’aimait pas trop socialiser avec des inconnus. Un motif supplémentaire d’appréhender sa rentrée à Poudlard où il était supposé se faire plein de nouveaux camarades. Le souvenir de ses amis laissés au pays l’attrista.
Louche demeurait malgré tout la réponse de la fille et, prenant sur lui pour ne pas se replonger dans le mutisme, il l’avisa d’un œil soupçonneux.

- C’est pas un endroit pour se balader.

Il n’avait pas cru si bien dire. Les ruelles, pour partiellement désertées qu’elles étaient, n’en grouillaient pas moins de vie, là, tapie dans les coins et sous les porches, l’œil brillant au fenêtre ou en embuscade derrière quelques éléments de mobilier urbain branlant.
D’avantage occupé à garder le rythme et à suspecter sa sauveuse de trahison, il ne réalisa la tournure des événements que lorsque ceux-ci furent trop engagés pour faire demi-tour.

A quelques pas d’eux, descendant la venelle, un chariot d’allure miteuse leur allait dessus, poussé par une vieille femme guère plus fraîche. Sa voix cassée gueulant un truc que Nikita ne comprend pas, il ralentit le pas d’instinct pour éviter une collusion, d’avance répugné par la proximité de pareille gueuse.

C’est la remarque de la jeune fille qui lui met la puce à l’oreille. Il jette un coup d’œil par-dessus son épaule, constate la filature, fronce les sourcils. Danger devant et derrière, et peut-être à ses côtés, rien ne lui dit que l’adolescente n’a pas manigancé l’affaire, ça ne serait pas absurde, et lui est échaudé par la pratique – bien connue en Russie – de certaines hôtesses qui vous aguichent et vous détroussent alors que vous espériez passer un bon moment. Ca ne lui est jamais arrivé, forcément, mais bon, il connaît les histoires.
Aussi fait-il un pas de côté, quitte à risquer de se retrouver dans le passage du chariot, mais au moins s’éloigne-t-il un peu de l’adolescente, soupçonneux. Pas d’échappatoire en vue, au moins ça c’est réglé, l’affaire est bien menée et se sentant soudain bien démuni, son seul réflexe est de jeter un œil vers les toits, à la recherche du Kot Baioun. Où est donc cette satanée bête quand on a besoin d’elle… ?

-------------------
Dé 1 :
1 ; 2 = le Kot Baioun est là, sur les toits.
➤ 3 ; 4 ; 5 ; 6 = rien du tout, faudra faire sans magie
-------------------

-------------------
Dé 2 :
1 ; 2 ; 3 = les sorciers s'adressent à Gwen
➤ 4 ; 5 ; 6 = les sorciers s'adressent à Nikita
-------------------

- Poudre de Cheminette mon mignon ? demande la femme d'un ton gluant. « Ou des bonbons ? »

Elle le prenait pour un lapin de trois semaines ou quoi ? Quand bien même il y eut vraiment des confiseries dans ce chariot, ce dont Nikita doutait, jamais de la vie il n’y aurait goûté de son plein gré.

Par réflexe, sa main se referma sur son absence de baguette ce qui lui arracha une grimace. Si l’un des trois tentaient de lui envoyer un sortilège, il n’aurait que l’esquive pour l’éviter, et dans un lieu si exiguë c’était affaire impossible.
Faute de magie, il brandit le poing, s’espérant un air assez hargneux pour être menaçant. « Arrière la vieille ! »

Nouveau coup d’œil à sa gauche et derrière lui, l’homme au bâton avait assassiné la distance, se tenant désormais à quelques pas derrière lui. L’adolescente, elle, avait aussi porté la main à sa baguette, mais de là à savoir si c’était pour le viser lui ou eux, mystère.

Il se tourna d’un coup vers l’homme dans son dos et pointa pareillement son poing vers lui.

- Et toi approche et je cassera ton tibia comme ton bâton.

Il en perdait son latin, mais pas encore complétement ses moyens.

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#1 'Le Hasard' : 6

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#2 'Le Hasard' : 5

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Le sourire sur ces lèvres était du fait de la répartie du jeune homme, teinté par le goût sucré de la myrtille de sa friandise. C’est qu’il est grognon celui-là quand on le taquine! Non démotivé pour autant de par son habitude à faire face à toute sortes de personnalité, son attention fût vite replongée vers l’allée ou elle se devait d’avoir un minimum de surveillance. Juste propos, en soit, alors qu’elle tourne la tête un instant vers le gamin. Non, c’est vraiment pas un endroit pour se balader; mais vaut mieux savoir que ne pas savoir comment se sortir d’ici – ce qui … venait malheureusement avec l’expérience. À cette heure, c’était pas trop mal; mais trop tôt ou quand tombait la pointe du jour sur les venelles, autant dire qu’il y aurait plus de jeune louche et assurément plus de population. Mais déjà, l’attitude des deux adultes les portaient à problème. Elle nota que le garçon s’était mis en retrait, et visiblement, elle glissa sa main sur sa cuisse prête à prendre sa baguette rapidement au besoin, se décalant pour essayer de le couvrir même si de par son attitude, il engageait le conflit. Il pensait leur faire peur avec son ton ? Probablement que ça marcherait sur quelqu’un qui respectait les statuts des personnes devant lui, et qui avait matière à craindre, mais même avec des vêtements de bonne facture et une attitude, ça ne serait jamais aussi puissant qu’un sortilège lancé sur sa personne.

Donne-lui pas de raison de…

Mais les propos tombèrent bien vite, alors que l’homme avait fait mis chemin derrière, et dont l’ombre de son corps planait sur celle du petit. Là, c’était trop proche. Il lui fallait soit prévoir de l’envoyer au loin, soit de le forcer à rester ou il se trouvait. Mais sa main s’était levée, baguette à la main, comme moyen de dissuasion.

Qu’est-ce que vous nous voulez ?

Mais si elle se concentre assez sur la tête de l’homme qui est à porter, elle pourrait lire ce que son esprit crie. Sa tête s’est tournée surtout porté par les menaces du petit. Il fait un pas en arrière, pas vraiment choqué, le sourire mauvais qui tremble, faisant une révérence d’un style humoristique avec son chapeau dans la main. Lui, il capte bien leur attention aux deux, alors qu’elle a toujours sa main sur sa baguette et dont elle détache le bouton de sureté pour qu’elle ne tombe pas sans qu’elle ne s’en rende compte.

Accio Baguette. Crie la voix fluette de la femme, plus loin. Avant de la secouer, ratant son sort alors que sa baguette fait des petites étincelles comme des feux de bengale. Un problème mamie ? Mais c’est assez pour que Gwen sorte sa baguette au clair et lève un bras devant le gamin entre le monsieur, bien qu'il puisse être tout disposé à vouloir s'en écarter et sort sa baguette de l’autre main pour pointée la vieille. C'est qu'elle doit être un peu sénile de vouloir récupéré une baguette sur un mineur...

Songes pas à recommencer, je le saurai et tu pourras dire adieu à ce qui te sert de baguette!

Il ne restait plus qu'elle y croit...

Dé 1
Légimancie
Pair : Gwen sait ce qu’ils veulent.
Impair : Gwen l’ignore ou est trop distraite pour arrivé à bien lire dans son esprit.

Dé 2
Le gamin est dissuasif, ça l’air qu’il a l’air doué pour casser des tibias.
Pair : Oui
Impair : Impair

Dé 3 :

Premier assaut, va à !
1-2 : L’Homme
3-4 : La femme
5 : Gwen
6 : Nikita

Dé 4 :
Si premier assaut va à l’homme ou la femme. Il vise :
Pair : Gwen
Impair : Nikita

Dé 5 :
Touche-t-il ?
Pair : Oui.
Impair : Non.

Dé 6 :
~~Si oui, Gwen, arrive-t-elle à protéger ?~~
1-2 : Non, la personne se prend le sort.
3-4 : Non, elle se prend le sort.
5 : Elle dévie le sort.
6 : Le sort est bloqué.

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'Le Hasard' : 4, 6, 4, 1, 1, 2

Si ces vieux sorciers croyaient l’effrayer, ils se mettaient le doigt dans l’œil jusqu’au coude ! Même sans baguette, Nikita était encore en mesure de les coller par terre, avec leurs genoux cagneux et leur air de mal nourris. Un coup de poing ou un coup d’épaule et l’affaire serait réglée, il lui suffirait de forcer le passage et de déguerpir, dès qu’il aurait tourné le premier angle de rue il serait hors de leur portée. Le risque principal restait les baguettes, certains sortilèges vous immobilisaient comme si vos pieds étaient collés au sol, et d’autres à l’inverse vous soulevaient dans les airs sans qu’il ne soit plus possible de prendre la fuite.

La tête agitée de droit à gauche, tentant vainement de résoudre l’équation de parvenir à garder dans son champ de vision trois personnes qui se trouvaient respectivement devant, derrière et en face de lui, il eut tout le loisir d’observer la révérence goguenarde de l’homme au bâton. Décidément personne ne semblait vraiment le prendre au sérieux, ici, c’en devenait vraiment vexant.

La fille venait pour sa part de dégainer sa baguette également, mais semblait lui accorder moins d’attention qu’aux deux autres. N’était-elle pas avec eux ? Dans le doute, Nikita préféra ne pas lui tourner le dos, allant se coller contre le mur de brique de la venelle afin de pouvoir plus facilement en balayer du regard les deux extrémités.
Il avait suffi d’un clignement d’œil pour qu’à sa droite, la dame au chariot pointe sur lui sa baguette. Quand bien même Nikita eut voulu se jeter par terre pour esquiver le sortilège, ce dernier ne crachota que des étincelles tandis que lui comprenait seulement ce qui venait de se passer. La vieille avait essayé de le désarmer, or il ne possédait pas sa baguette sur lui. C’était à la fois sa chance et sa perte : il venait de s’offrir quelques secondes de sursis mais il ne faisait désormais plus aucun doute qu’il était impuissant face à la magie.

L’adolescente pointait à son tour sa baguette sur la femme, la mettant au défi de recommencer. Nikita n’attendit pas qu’elle achève sa phrase. C’était maintenant ou jamais.

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1 = il se baisse et fonce sur le chariot, le pousse contre la sorcière ce qui la fait chuter
2 = il saute par-dessus le chariot et bouscule la sorcière au passage
3 = il saute par-dessus le chariot et renverse la sorcière au passage mais tombe avec elle
➤ 4 = il se baisse et fonce sur le chariot mais sans effet de surprise, la sorcière repousse sa charge et le fait tomber en arrière
5 = il saute par-dessus le chariot mais s’expose à un sortilège de la part de la sorcière
6 = comme un gros naze il n’arrive pas à sauter le chariot et tombe à moitié dessus/dedans, foutant tout le bordel par terre et lui avec.
-------------------

Avec toute la vivacité de ses quatorze ans, il avait commencé à s'élancer dès lors qu'avait été aperçu la confusion dans le regard de la sorcière. Une ou deux secondes de plus et elle comprendrait la situation, changeant de tactique pour le (les ?) mettre hors d'état de nuire.
Balançant entre sauter par dessus le chariot et envoyer valdinguer la camelote et sa propriétaire, il préféra jouer la sécurité et se tournant légèrement, fonça droit dans l'engin comme s'il avait voulu défoncer une porte avec son épaule. Il trouva toutefois le chariot plus résistant que prévu et si celui-ci tressauta bien sous l'impact, envoyant balader quelques fripes et morceaux de pacotille, il n'en bougea pas plus que s'il avait été sanglé au sol. Renvoyé en arrière par son élan, le jeune homme se retrouva, l'air ahuris et l'épaule douloureuse, le cul sur le pavé.

-------------------
➤ 1 ; 2 ; 3 = le sorcier au bâton vise Gwen
4 ; 5 6 = le sorcier au bâton vise Nikita
-------------------
-------------------
1 ; 2 ; 3 = son sortilège réussit (et frappe Nikita si celui-ci est visé ou réussit mais peut encore être bloqué par Gwen si celle-ci est visée)
➤ 4 ; 5 ; 6 = son sortilège échoue (ou est paré par Gwen si celle-ci est visée)
-------------------

Dans son dos, l'homme au bâton n'était pas au spectacle. Son chapeau de retour sur sa tête, il avait lui aussi sorti sa baguette et prononçait d'une voix grinçante : Incarcereeeeem...!

Nikita vit bien des liens voler du coin de l'oeil, mais il n'était pas la cible de l'attaque cette fois-ci et l'adolescente envoya balader le sortilège d'un revers de sa magie. Elle n'était donc définitivement pas dans le camp des deux autres, et pas complètement manchote non plus avec sa baguette. C'était au moins deux bonnes nouvelles.

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#1 'Le Hasard' : 4

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#2 'Le Hasard' : 3

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#3 'Le Hasard' : 6

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Elle note le gamin qui course la mamie plus loin, oh oui. Elle note aussi que c’est son cul qu’elle a en mire alors qu’il fonce droit sur le chariot qu’elle trainait, ça aussi. Alors passé, le moment de stupeur à la tenir toujours en joue, elle finit par être attiré par le bruit de pas de l’homme derrière qui passe pas tout à fait pour invisible non plus. Mais son choix se fait de se retourner vers lui, une bonne car sa baguette au clair semble indiquée qu’il veut danser avec elle. Dommage pour lui, elle n’est pas mauvaise quand il s’agit de s’armer pour combattre.

Protego. Qu’elle lâche en un souffle terminé son sigle dans les airs. - Surpris ?

Mais il la prend pour quoi au juste ? Quelqu’un qui sait pas parer ? Faut être taré pour se balader dans l’allée des embrouilles sans être capable d’utiliser des sorts défensifs, quand même.Mais elle se concentre sur lui, avançant quelques pas, alors que celui-ci semble se questionner à savoir s’il y va avec ces poings ou avec sa canne. Il n’y a que quelques pas, mais Gwen n’ira pas les effacer. Oh non. Des mains poilus et sale, elle en tolère au boulot mais pas alors qu’elle est dans la rue. Et toléré c’est un fort mot, elle a appris à coller les mains des clients à leur fourchette ou à la table pour leur donner matière à … tâter autre chose.

Elle aura juste le temps de tourner la tête, pour valider que le gamin est bien vivant, noter sa présence collée sur le chariot et faire un pas vers lui, pour essayer de battre la distance que la femme lèvera sa baguette dans sa direction. Si elle focussait pas tant sur le gamin, peut-être l’aurait-elle vu venir, et peut-être que si elle n’avait pas la certitude qu’elle allait perdre l’usage de sa baguette, peut-être aurait-elle pu intervenir à temps. Mais elle ne la regardait pas, et restait aussi mutique en avançant dans la venelle, d'un pas mesurée après avoir remis sa sucette en bouche. Derrière l’homme avançait, en tenant à deux mains sa canne et assumant des coups dans ces mains. Elle serait la prochaine à s’en prendre un… C'était plutôt clair comme de l'eau de roche.

EXPULSIO.

Pas de chance pour Gwen, cette fois, le sort est lancé dans sa direction, laissant une vague impression d'une onde qui brisait l'air. Elle débute son sort pour tirer un vêtement dans la direction, l'un de ceux tombé au sol, pour qu'il se prenne le sort au lieu d'elle, mais force est de constaté qu'il manque de vitesse ou est tout simplement pas au bon temps et au bon moment. Pêchée par orgueil, quel vilain défaut, songe-t-elle alors qu'elle se rend bien compte qu'elle l'aura en plein visage...

Dé 1 : Gwen - Sortilège Silencio sur Homme
1-2-3-4 : Réussite
5-6 : Échec

~~Dé 2 : Si (5-6) de dé 1~~
1 : Rameute un ami
2-3 Attaque à nouveau Gwen
4-5 Attaque Nikita
6 Essaie de la frapper avec sa canne

~~Dé 3 (Si attaque Gwen ou Nikita)~~
1 Expendimenta
2 Stupefix
3 Bloclang
4 Incarcerem
5 Defodio
6 Expulsio

~~Dé 4 - Sort Homme~~
Pair : Réussite
Impair : Échec (raté ou bloqué, au choix)

Dé 5– La femme
1-2 : Fais le tour de son chariot, pour trouver Nikita
3 Lancer un sort défensif sur l’homme (Si réussite de Gwen) – Sinon, protégé pour prochaine attaque. (Voir prochain dé)
4 Lance un sort pour déplacer le chariot pour trouver le garçon plus rapidement
5 Rameute un ami
6 Lance un sort offensif sur Gwen (Voir prochain dé)

Dé 6 :
Sort : Voir liste de dé 3 : 6 Expulsio

Dé 7 – Réussite du sort de la femme
Pair : Réussite (Nikita, peut tenter de contrer le sort, s'il le veut, autrement Gwen va se faire balancer sur l'homme au prochain post)
Impair : Échec (raté ou bloqué, au choix)

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'Le Hasard' : 4, 1, 6, 6, 6, 6, 4

Le choc contre le chariot l’avait un peu secoué, mais il était solide et seul le bon sens élémentaire qui imposait de ne pas se relever directement quand au-dessus de la tête s’échangeait des sortilèges le poussa à rester par terre.
L’adolescente s’en sortait plutôt bien pour le moment, ayant réussi à parer habilement le sortilège de l’homme à la canne mais reculait déjà, prise en étau. Nikita releva le nez. Ce qui valait pour lui valait pour elle : la ruelle était trop étroite et aussi doué soit-on, on ne tenait pas tête longtemps à deux sorciers positionnés devant et derrière vous. L’absence de sa propre baguette l’enrageait, il n’était peut-être pas des plus fort en duels mais au moins aurait-il le sentiment d’être moins inutile que maintenant.

La sorcière semblait avoir compris qu’il ne représentait pas grande menace et pointait à présent son arme sur la jeune fille qui lui tournait le dos. Un fond de débrouillardise belliqueuse remit Nikita en action, il campa ses deux pieds contre un pavé et, pressant de ses jambes et son dos contre le chariot, tenta de s’en servir comme d’un bélier.

------------------
➤ 1 ; 2 ; 3 = ça marche
4 ; 5 ; 6 = rien à faire c'est trop lourd...
------------------

Cette fois il semblait bien avoir pris la sorcière par surprise. Celle-ci prononçait les premières syllabes de sa formule qu'elle reçu le chariot dans le ventre et acheva son sortilège en l'air, le trait de magie allant se perdre quelque part au-delà des toits. Une erreur, mais pas deux, charge à l'adolescente de couvrir ses arrières, Nikita se releva comme un serpent

----------------- dé lancé ici*
1 ; 2 ; 3 = il réussit cette fois à sauter le chariot et se jette sur la sorcière
➤ 4 ; 5 ; 6 = pas assez rapide, il se prend un sortilège dans le pif
-----------------

Aussi rapide que soit l'adolescent, ça n'égalerait jamais un mouvement de poignet. Il s'était hissé sur le chariot et se tenait prêt à se jeter sur la sorcière pour la désarmer de force, comptant sur son âge et son sexe pour prendre le dessus, mais cette dernière, pas folle, recula d'un pas ce qui le fit hésiter.

- Repulso ! grimaça-t-elle d'un air mauvais et Nikita reçu le trait de magie en plein ventre. Il eut l'impression qu'on y avait collé un coup de poing et, le souffle coupé, une pression forte l'envoya voler quelques mètres plus loin...

------------------ dé lancé ici*
1 ; 2 ; 3 = en plein sur l'homme à la canne !
➤ 4 ; 5 ; 6 = en plein sur Gwen...
------------------

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Au dernier instant, le gamin poussa le chariot sur la femme qui finit par tiré en l’air. Ce qui donna un peu de temps à Gwendolyn de se faire encore quelques pas mesurée vers elle. Elle entendait l’homme et sa canne; ou le bruit était là surtout pour lui faire peur, songea-t-elle; mais l’éviter en corps à corps, elle n’aurait pas l’agilité pour, alors il ne lui restait que garder la distance, ou juste le gluer ou il était. Ah oui, pas bête! Un bref, instant, le temps de se retourner et le viser pour qu’il cesse de la poursuivre avec sa canne, c’était déjà une idée en soit. Qu’avait dit Jasper la dernière fois qu’elle l’avait rendu muet et incapable d’avancer… qu’elle le prenait pour un gamin ? En espérant que ça marche pour celui-ci !

Collashoo fit-elle dans un mouvement rapide avant de … se retourner et voir le gamin lui foncer droit dessus. Arest… Ouhf - Mais la formule mourut sur ces lèvres, alors qu’elle le recevait dans le ventre à tenter de le bloquer avec ces bras avant d’ouvrir les bras pour l’attraper, comme un souaffle format géant. N’empêche que ça lui coupa le souffle, autant pour le choc du gamin que pour celui du sol, ou ils finirent tous les deux. Ça ne se passait pas bien, et elle regretta largement d’être seule contre deux adultes, bien que pour l’heure celui-ci n’avait pas fait la victime tremblant au sol à son côté. Elle le repoussa sans ménagement, mais en même temps, c’était plutôt clair que ni l’un, ni l’autre ne voulait rester là sur le sol. Elle ne s’attendait ni à une main, ni d’aide. Fallait qu’elle se débarrasse d’eux!

Finite Incantatem. – Ça se voit la consternation sur le visage de Gwen, là ? Comme quoi, il faut vraiment tout recommencer à zéro; alors que la femme étire son bras pour soulager l’homme de ces soucis de voix et chaussure. Mais il s’il y a de menue change que le sort n’affecte que le dernier qu’elle ait lancé, elle est vite mise au courant que la situation s’envenime. J’m’occupe d’elle! Dit-il de sa voix grinçante, en laissant claquer sa canne sur le sol alors qu’il se remet à avancer. Le son de sa voix laisse à croire que s’occuper d’elle n’a rien à voir avec rien d’amical ou plaisant. Dégage, espèce de pervers!Le gamin vaut plus. Crachote-t-elle au loin, en la coupant, alors qu’un gamin des rues avec une casquette trouée arrive de par derrière avec une fronde dans la main, alors qu’elle le ramène doucement dans ces jupes brunâtres. Vise-le ? Y’a pas de baguette. Ça t’fra d’la pratique! Avant de le repousser sur le côté abruptement.

Dé 1 – Collashoo
3-4 Échec
Reste : Réussite

Dé 2 – Si réussite en 1 (Action homme)
1-3 Cogne sur le dallage-mur pour faire beaucoup de bruit, et ramenez des copains
2-4 Perds son tour à retirer ces chaussures
5-6 Reste debout, hargneux.

~~Dé 3 – Si Échec~~
1-2 Frappe Gwen avec sa canne
3-Essaie de lui prendre sa baguette
4 Essaie de la maîtriser physiquement
5 Essaie de la faire taire
6 Échec – Rien.

Dé 4 – Aresto Momentum sur Nikita en mode boulet de canon.
1-4 Échec
Reste : Réussite

Dé 5 Action femme
1-3-6 – Aide l’homme.
2 Avance pour prendre Gwen et Nikta en étau
4 Sort Offensif ( Liste 5 )
5 Sort Défensif ( Liste 8 )

~~Dé 6 – Sort de femme (0ffensif)~~
1-2 Incarcerem
3-4 Confundo
5-6 Stupefix

Dé 7 (Cible femme)
1-5 Nikita
2-3 Gwen
4 L’homme
6 – Personne

~~Dé 8 – Sort Défensif~~
1-2 Locomotor Barda
3 Sortilège de maintien
4 Texere Viam
5 - Protego
6 Delfecto

Dé 9 (Réussite si sort de la femme)
1-2 Échec
Reste : Réussite

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'Le Hasard' : 6, 3, 4, 1, 3, 5, 4, 2, 4

Aïe. C’était la deuxième fois qu’il ratait son coup à sauter par-dessus le chariot. Un peu humiliant, on n’allait pas se le cacher, et il venait de surquois d’atterrir sur la fille ce qui n’était pas pour arranger leur situation.
Le souffle court à cause du sortilège qui l’avait cueilli entre les côtes, Nikita se sentit envoyé rouler de côté par celle qui l’avait – plus ou moins volontairement réceptionné – et se redressa à quatre pattes en grommelant. Pour une première sortie hors des clous du Chemin de Traverse, c’était une sacrée virée, ah ça il en garderait un bon souvenir de la Grand- Bretagne ! Enfin bon, il aurait tout le temps de s’en plaindre une fois sorti de ce guêpier.

Dans l’agitation de leurs assaillants il ne comprit pas tout à ce qu’ils disaient, avec leurs fichus accents, mais assez toutefois pour voir que c’était à nouveau lui qu’on visait. Un nouveau venu d’ailleurs, une espèce de gamins à l’air patibulaire qui maniait… une fronde ? Putain c’était vraiment la barbarie ce pays !

-----------------
1 = Nikita évite la pierre qui vient frapper l'homme
➤ 2 = Nikita évite la pierre qui vient briser un carreau de la ruelle
3 = Nikita évita la pierre qui se perd parmi les pavés
4 = Nikita évite la pierre qui vient frapper Gwen
5 = Nikita reçoit la pierre qui lui blesse le poignet
6 = Nikita reçoit la pierre en pleine tête, de quoi finir à moitié assommé
-----------------

A choisir, il préférait encore une pierre qu'un sortilège, moins rapide, moins dangereuse aussi, sauf à se la prendre en pleine tête. Visiblement habitué de ce genre de rixe, le gamin à casquette fit tourner son engin et révolue la seconde rotation en relâcha la lanière pour envoyer voler le projectile vers Nikita. Ce-dernier n'avait cependant gardé bien en vue l'arme et par réflexe esquiva la pierre qui explosa une vitre derrière-lui. Quelques cris sortirent de la fenêtre mais le jeune homme n'eut pas le loisir d'espérer un secoure. La sorcière pointait sa baguette de nouveau, ne l'ayant abaissée que pour regarder le gosse se la jouer David contre Goliath - maigre Golath cependant, Nikita n'avait qu'une fenêtre de quelques secondes.

Il pivota prestement sur ses talons et abandonnant l'arrière que fermaient la femme et le gosse préféra parier sur le vieux sorcier à la canne qui retrouvait tout juste sa liberté de mouvement. Si foncer dans le tas s'était avéré assez peu concluant jusqu'ici, cela ne l'empêcha pas de tenter sa chance pour la troisième fois et tête baissée, il chargea l'homme à la canne en espérant le prendre par surprise.

-----------------
1 = Nikita renverse l'homme ce qui leur ouvre le passage !
2 = Nikita bouscule l'homme ce qui le désarme
3 = Nikita bouscule l'homme et tombe sur le sol avec lui, ils en viennent aux mains
4 = Nikita trébuche et se ramasse la gueule sur le pavé
5 = Nikita reçoit un coup de canne dans la jambe ce qui le fait tomber
➤ 6 = Nikita se prend un coup de canne qui lui casse le nez
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Sur le papier, la stratégie se tenait : faute de magie, user de force brute, défoncer l'obstacle en comptant sur sa taille et son âge pour glisser entre les mains de son agresseur et les laisser tous trois (tous quatre ?) en plan derrière lui pendant qu'il filait dans les ruelles sans demander son reste.
C'était sans compter que le bâton qui servait au sorcier pour marcher avait d'autres usages et sitôt que l'homme comprit ce qu'il projetait, il n'eut qu'à cingler l'air de sa canne à hauteur de nez de Nikita.

Un crac retentissant se fit entendre, alors qu'une douleur aveuglante lui faisait jeter le visage en arrière. Les yeux à demi-fermés par la souffrance, il aperçu toutefois une gerbe sanglante et pour la troisième fois, se retrouva le cul sur le pavé, le visage cette fois-ci enfoui entre les mains, incapable de penser à autre chose qu'aux fulgurants élancement qui lui mettait toute la face à la torture.

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#1 'Le Hasard' : 2

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#2 'Le Hasard' : 6

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Elle aurait pu crier, lui dire de pas le foncer droit dessus, oui, elle l’a probablement fait mais après l’avoir vu tomber sur les fesses, il faut croire que Gwen ait oblitéré le fait qu’elle aurait pas dû assister à cela. Elle n’avait pas fait de détour hasardeux pour revenir jusqu’au chemin de traverse, néanmoins le destin avait décidé de les prendre de travers. Or donc le pervers voulaient jouer. Elle allait vraiment lui en faire baver à celui-là. Jusqu’à maintenant, elle s’était contentée de l’arrêter, de l’empêcher de nuire; mais là, en le voyant tituber en reculant, c’est l’esprit de grande sœur qui embarquait d’un coup. Il avait beau être qu’un gamin qu’elle croisait pour la première fois, elle était incapable de s’en foutre complètement. D’ailleurs, on le savait déjà, du simple fait qu’elle l’avait pas abandonné là dans la ruelle sombre à la proie des inconnus.

Wadi… Pas sur moi, le rat!

Petit problème de coordination, il semblerait plus loin. Comme quoi la fronde c’est pas du acquis tout de suite. Mais au fond, c’est très bien comme cela, alors que la Serpentard oriente son attention sur l’homme le bâton toujours dans les airs qui savoure littéralement trop le spectacle, en riant grassement.

T’aime quand ça fait mal ? Defodio. Finit-elle dans un mouvement appliqué au niveau de sa main tenant sa canne. Il a beau la replier, elle va pas non plus lui donner le temps de se questionner à vouloir lui en foutre un autre coup alors qu’il est par terre. Il recule un peu, comme pour se protéger. Il doit préférer les câlins… – Elasticus. – Et sa canne fait la banane, alors qu’elle s’approche assez du gamin pour se mettre entre lui et le pervers. Le problème avec l’allée des embrouilles, c’est que soit ils sont des tarés, soit ils sont fous, soit il sont … noire. Pour le moment, Gwen opte pour des tarés; et du peu qu’elle a pu piocher dans la tête de la femme, elle s’y tiendrait; mais il ne manque qu’un objet occulte et ils seront vraiment plus dans la même situation. Elle relève le gamin comme elle peu, avant d’essayer de se forcer un chemin pour dépasser l’homme pendant que la bonne femme là-bas engueule le rat.

On traine pas.

Pour aller ou, Gwen ? Parce que le chemin le plus sécuritaire pour rentrer, il est de l’autre côté. Mais vaut mieux trouver une planque que de continuer à se battre, d’autant qu’il lui faudra un moment pour lui prodiguer des soins à celui-là. Elle s’imagine déjà mal filer une note à Az ou Agatha pour qu’il rapplique… étant les deux qu’elle sait pertinemment qui sont dans le coin actuellement. Et le laisser seul, ça serait brutalement dangereux. Tenter de transplaner à deux… Elle a beau avoir eu le cours, passé l’examen, elle l’a jamais vraiment fait hors du cadre alors, y’a comme un malaise à le désartibuler au passage. N’empêche, Ste-Mangouste n’est pas très loin, et elle pourrait même opter pour y atterrir direct devant.

Dé 1 : Attaque de la femme sur Nikitta
Pair : Réussite
~~Impair : Échec~~

Dé 2 : Quel sort si réussite :
1-3 Incarcerem
4-5 Profite d’un lancée de pierre du gamin pour lancer : Waddiwasi
2 Ducem Sequitur
6 Petrificus Totalus

Dé 3
Combien de sort, Gwen lance-t-elle ? Subséquemment
1-4 - 1 Sort
2-5 – 2 sorts
3 - 3 sorts
6 – Aucun sort

Dé 4 : Si 1 sorts ; Deflecto si femme réussit son jet. Sinon, Defodio sur l’homme.
2 : Échec
Reste : Réussite

Dé 5 : Si 2 sorts : Elasticus (Canne)
6 : échec
Reste : Réussite

~~Dé 6 : Si 3 sorts – Vulnera Sanentur (Nikita)~~
2-5 Échec
Reste : Réussite

Dé 7 – Le gamin :
1- Le mur
2- Tire sur la femme – Oups!
3-5 Gwen
4- Nikita
6– Casse un nouveau carreau. (More people)

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'Le Hasard' : 3, 5, 2, 3, 5, 5, 2

A ce stade, bouger le moindre muscle du visage vous donne l’impression d’y recevoir un coup de couteau, comme si l’arrête de son nez avait volé en éclats et que des morceaux de cartilages tranchaient directement dans les chaires. Simple impression, heureusement, ce n’est pas si grave, mais la douleur a de quoi vous faire perdre vos repères et surtout, surtout, incite à se tenir immobile et prier silencieusement qu’elle s’estompe pour retrouver un peu ses esprits. Pour le moment, Nikita est tout entier mobilisé à essayer de juste ne pas attiser la souffrance.

A peine s’il entend ce qui se passe autour de lui, en tout cas il s’en fout, pour le moment, pour les prochaines minutes, ça n’a vraiment plus d’importance. Et tant pis s’il doit se prendre une pierre ou un sort ou je ne sais quoi, juste, pitié, qu’on lui foute la paix encore un peu, qu’on l’oublie sur le pavé, il trouvera bien moyen de rentrer chez lui, quand la douleur sera passée. Le sang qui lui macule la mâchoire, la bouche et les mains a de quoi vous laisser sous le choc.
Vœux pieu cependant, sortie de nulle part une main lui passe sous l’épaule pour le pousser – pas très délicatement – à se relever. Il grogne, mais s’exécute, mieux vaut ça que lutter, il ne peut pas se concentrer sur tout en même temps, de toute façon il n’y voit rien, là, les yeux à demi-fermés, de peur que les ouvrir ne sollicite un muscle douloureux.

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1 ; 2 ; 3 = l’agitation, les cris et surtout le carreau brisé font finalement sortir un sorcier de la maison, manifestement courroucé.
➤ 4 ; 5 ; 6 = pas fous, quand ça tourne à la bataille de sortilèges les riverains préfèrent rester planqués en sécurité chez eux.
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Malgré le carreau brisé et les éclats de voix, nul secours ne semble venir de la ruelle. Dans une espèce de lucidité fébrile, Nikita réalise que la poigne qui le redresse est celle de l'adolescente, et que des deux il fait poids mort. La fierté se dispute à la douleur, ouvrir les yeux est en soit héroïque, hors de question de tenter une nouvelle empoignade et sans magie il est bien inutile, il le sait. A moins que ?
Comme un sursaut de conscience, une idée lui vient. Originale, audacieuse, et peut-être un peu moins idiote que de se jeter comme un boulet de canon contre ses assaillants en espérant les faire tomber par la seule force brute. Son dernier atout, en quelque sorte, pensé comme un joker pour la jeune génération de sorciers russes, une arme pour défendre la Patrie, ou à défaut se défendre eux même, alors il redresse la tête, façon guerrier, et son esprit devient une flèche, tirée à bout portant, qui vient se ficher dans le crâne de la sorcière.

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➤ 1 ; 2 = légilimancie réussie
3 ; 4 ; 5 ; 6 = légilimancie ratée
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C'est fouillis là-dedans mais en remontant aux pensées immédiates, il peut voir à travers ses yeux, se voir de dos, la main sur le visage tout rougeoyant, et l'adolescente qui le soutient, le sorcier au bâton mis hors d'état de nuire et le gosse à ses côtés qui hésite à tenter sa chance à nouveau, sachant qu'il a déjà foiré ses deux derniers lancés et aimerait bien s'éviter une taloche.

Il voit la main (sa main ? ou celle de la sorcière ? la douleur rend les choses un peu confuses) qui se dresse, pointe l'adolescente (c'est donc celle de la sorcière). « Attention ! » qu'il dit comme un murmure, peu convaincu que la jeune fille l'ait seulement entendu et puis il s'entend prononcer autre chose, non, c'est la sorcière qui prononce, une formule qu'il anticipe « everte statum ! », dont il connait l'angle de tir. Alors il bouscule la fille, d'un coup d'épaule, et le trait de magie les dépasse et va se perdre ailleurs.

------------------------
1 ; 2 ; 3 = sort réussi
➤ 4 ; 5 ; 6 = sort raté
------------------------

Ils ont quelques secondes maintenant, une opportunité de passer l'angle de la rue et se mettre hors de portée de tir. Il le voit à travers des yeux qui ne sont pas les siens, et le lit dans des pensées qui ne sont pas les siennes. La sorcière sait qu'ils peuvent lui échapper, alors Nikita le sait aussi.

Le membre 'Nikita N. Yaga' a effectué l'action suivante : Le Hasard

#1 'Le Hasard' : 4

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#2 'Le Hasard' : 1

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#3 'Le Hasard' : 5

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