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Allez viens boire un p'tit coup à la maison (Septimus & Wenceslas)
Professeur W. Aylmer

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Message(#) Sujet: Allez viens boire un p'tit coup à la maison (Septimus & Wenceslas) Allez viens boire un p'tit coup à la maison (Septimus & Wenceslas) EmptyLun 26 Juin - 16:19

Wenceslas avait passé le début de sa journée au ministère, devisant avec ses anciens collègues sur tel ou tel candidat au poste de langue-de-plomb. Ils n’étaient pas nombreux à être arrivés jusqu’à l’étape où les employés du département des mystères – et ex-employé encore très impliqué comme lui – se penchaient sur la personnalité des postulants. Il avait toujours été difficile de recruter mais jamais les résidants du dernier sous-sol du ministère n’avaient envisagé l’idée de se montrer plus clément : leur travail était trop important pour se montrer laxiste et ça n’était pas le genre de la maison.

Toujours était-il que chaque année, c’était un moment assez désagréable : ils refusaient tant et tant de personnes, ne recrutant le plus souvent personne, qu’il était aisé de se laisser aller à un certain abattement. Et si les générations actuelles n’étaient tout simplement pas au niveau ? L’idée était aussi absurde que fausse, chaque époque avait connu de pareilles difficultés, mais diantre que cela pouvait être frustrant ! C’était l’une des raisons subséquentes de son arrivée à Poudlard : Appelton l’y avait envoyé, certes, mais il avait également pour désir de corriger ce qu’il estimait être une mauvaise passe dans l’enseignement des sortilèges. Il ne verrait pas le résultat de ses efforts avant plusieurs années mais au moins pouvait-il savourer l’idée qu’il ne s’était pas contenté de rouspéter contre le niveau des candidats sans rien faire pour y remédier.

En attendant de plus beaux jours au département des mystères, rencontrer le nouveau concierge lui offrait une distraction relativement bonne. Veturia ressemblait autant à Fergal que l’épouse Appleton au vieux Sørensen. Ils semblaient différents en tout point mais aussi traditionnel que pouvait se montrer le professeur de sortilèges, il appréciait le changement. C’était donc avec une certaine bonne volonté qu’il se pliait au jeu des mondanités scolaires.

Au sortir du ministère, il transplana directement dans une ruelle du village de Pré-au-Lard, à proximité du lieu de rendez-vous. Lorsqu’il se matérialisa, il aperçut immédiatement une silhouette qui semblait correspondre à celle entraperçu dans la grande salle, ces derniers jours. Wenceslas s’avança vers lui, sa cape battant au vent ; une légère brise rafraîchissait l’air un peu lourd de ce début d’été. Il ne serait pas étonné qu’il se mette à pleuvoir, d’ici quelques heures. « Monsieur Veturia, je présume ? » fit-il en arrivant à son niveau, tendant une main vers lui, un sourire poli sur les lèvres. « Professeur Wenceslas Aylmer, enchanté. » L’ancien langue-de-plomb était un homme à la posture droite et sévère. La deuxième guerre sorcière et Azkaban avaient marqué son visage à jamais et ses yeux ne prenaient des plis rieurs qu’en de rares occasions. Dernièrement, il s’agissait de ses entrevues avec l’actuel directeur de Poudlard qui était devenu avec le temps un fidèle ami. « Vous avez retrouvé facilement la route de Pré-au-Lard ? » Depuis le portail de l’école, la route n’était pas bien compliquée à suivre mais pour quelqu’un n’étant pas vu depuis longtemps – et qui ne pouvait pas transplaner – ce devait être une autre paire de manches. Le né-moldu n’était pas d’une nature très nostalgique : revenir entre les murs de son ancienne école et arpenter le village avoisinant n’avaient guères réveillés de souvenirs en lui. Il fallait dire qu’il n’avait pas connu que de doux moments en ces lieux, lorsqu’il était adolescent, et que le souffle des détraqueurs avaient quelque peu détruit ce qui lui restait d’agréable. « Que diriez-vous d’aller aux Trois balais ? Je présume que vous n’avez jamais dû profiter du salon réservé au personnel de Poudlard. » Il détestait ce bar lorsque les élèves étaient là, mais ce week-end là n’était pas ouvert aux sorties pour les jeunes gens de l’école ; seuls quelques rares adultes s’y rendaient, profitant de la tranquillité des lieux pour conserver en paix dans un cadre plus agréable qu’une rue bientôt soumise aux aléas de la météo.

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Message(#) Sujet: Re: Allez viens boire un p'tit coup à la maison (Septimus & Wenceslas) Allez viens boire un p'tit coup à la maison (Septimus & Wenceslas) EmptyMar 27 Juin - 16:09



Allez viens boire un p'tit coup à la maison






feat. Professeur W. Aylmer

Samedi était une journée ordinairement tranquille pour le concierge. Étrangement, les élèves préféraient commettre des larcins uniquement en semaine ; il fallait croire que pour certains d’entre eux, être un cancre relevait davantage de la profession que de la distraction. Enfin, il ne fallait pas croire que le week-end lui permettait de se tourner les pouces ; il devait toujours surveiller les repas, se charger de l’entretien de la grande salle, nettoyer les dégâts causés par une explosion fortuite causée par il ne savait trop quelle plante obscure dans les serres, récupérer un colis pour le professeur d’astronomie et coordonner l’organisation du bal de fin d’année avec les elfes de maison. Entre ça et ses acrobaties sociales pour fuir du mieux qu’il le pouvait le directeur… Autant dire qu’il n’avait pas le temps de rêvasser – d’autant qu’il devait avoir achevé toutes ces joyeuses tâches avant le milieu d’après-midi, car le professeur Aylmer lui avait donné rendez-vous à 15 heures sur la grand-place de Pré-au-Lard.

Il était par ailleurs assez curieux de le rencontrer officiellement et de discuter avec lui ; son dernier message mentionnait un passage au ministère de la Magie. C’était donc quelqu’un de plutôt important, non ? Il avait beau se creuser la cervelle, il ne se souvenait pas que quiconque lui ait dit que le professeur de sortilèges était une figure politique majeure. Peut-être avait-il des contacts là-bas ? Ou un rendez-vous administratif assommant dans un département barbant ?

Il croisait les doigts pour ne pas commettre une (trop) grosse bourde en sa présence. Et un peu, au fond, pour bien s’entendre avec lui. La seule personne qui avait à peu près son âge et avec laquelle il partageait des intérêts était, petit a, son employeur, et petit b, la très embarrassante matérialisation de tout ce qu’il trouvait attirant chez un homme. Ce n’était donc pas exactement l’interlocuteur idéal pour boire un verre et se détendre.

Heureusement, il y avait Jaimie et Victoire ; mais le premier était très jeune et la seconde passerait l’été avec son père malade. Après avoir appris que Fergal participerait au voyage scolaire, il lui fallait trouver de toute urgence une stratégie de repli sociale. Et sympathiser avec les accompagnateurs lui paraissait tout à fait indiqué pour poursuivre sa petite danse du chat et de la souris avec Armitage. Par la grâce de Merlin, ce dernier paraissait complètement inconscient de l’effet qu’il lui faisait. Il n’y avait plus qu’à espérer que cette attirance lui passe – et il y avait tout de même plus de chances qu’elle passe s’il nouait des liens avec d’autres personnes pour distraire son stupide cerveau. Si la fortune lui souriait, il finirait par se dégoter un amant régulier ou une maîtresse régulière pour dissiper son trouble. Ce n’était qu’une bête histoire corporelle, après tout, et Septimus était pragmatique. Il n’avait de toute manière jamais de sa vie eu de relation amoureuse ; c’était toujours de cette façon qu’il avait procédé jusque-là.

Cela lui arrivait régulièrement, depuis qu’il avait pris ses nouvelles fonctions, de regretter son partenaire moldu. Il était direct, pince-sans-rire et gentil ; et surtout, il ne cherchait pas à compliquer les choses avec des sentiments. Mais il avait tiré un trait sur lui en acceptant ce poste, c’était ainsi.

Perdu dans la planification d’une énième tactique pour parer son attraction pour Fergal et la façon dont elle emmêlait singulièrement son quotidien, il manqua une marche et ne dut son salut qu’à un miraculeux élève qui eut le réflexe de le rattraper par sa cape de voyage. Après l’avoir remercié d’un air gêné, il dévala le grand escalier du hall d’entrée et passa les portes du château pour se diriger vers le village de sorciers.

L’atmosphère étouffante de cette période estivale le fit soupirer ; et ses yeux d’un bleu trop clair se posèrent sur les nuages menaçants qui s’amoncelaient à l’horizon. Sans surprise, un vent bienvenu se leva, tandis qu’il cheminait tranquillement sur la route qu’on lui avait aimablement indiquée au château. Il avait un sens de l’orientation déplorable, mais il pouvait au moins compter sur son excellente mémoire pour suivre à la lettre les instructions données plus tôt.

Lorsqu’il parvint à l’entrée de Pré-au-Lard, un étrange sentiment l’étreignit. Une vague sensation de familiarité, en même temps qu’une mélancolie poisseuse. Des souvenirs de moqueries et de harcèlement imprégnaient les lieux, aussi ne s’attarda-t-il pas davantage. Il valait mieux se concentrer sur le présent.

Il ne lui fut pas difficile de trouver la grand-place, puisqu’elle se situait, eh bien, au centre du village – comme dans n’importe quelle agglomération un tant soit peu pensée avec du bon sens.

Étant donné qu’aucun sorcier ne l’y attendait, il patienta sagement, se balançant sur ses talons en levant son long nez vers les oiseaux et le ciel qui s’assombrissait. Par réflexe, il lissa les pans abîmés de sa vieille robe de sorcier et enfouit ses mains dans ses poches pour caresser les petites statuettes de lapins qui ne le quittaient jamais. C’était un geste rassurant, réconfortant, qui lui permettait de juguler son anxiété sociale.

— Monsieur Veturia, je présume ? Professeur Wenceslas Aylmer, enchanté.

Clignant des yeux d’un air surpris, il revint sur terre en voyant un quinquagénaire au visage marqué lui tendre la main dans un sourire poli. C’était, selon toute probabilité (et sa présentation), le professeur Aylmer, qu’il avait parfois entraperçu en nettoyant les couloirs du quatrième étage. Il lui fit l’effet d’un homme froid et sévère sur lequel on aurait passé un vernis de courtoisie.

Sans s’en formaliser, il attrapa sa main pour la serrer en se fendant d’un large sourire chaleureux. Il détestait le contact physique avec des étrangers, mais il eut l’agréable surprise de sentir une paume sèche contre la sienne, calleuse et mince.

C’est moi-même, M. Aylmer ! Enchanté également – officiellement.

— Vous avez retrouvé facilement la route de Pré-au-Lard ? s’enquit l’aîné, toujours d’une civilité redoutable.

Hm.

Un fond de scepticisme s’instilla malgré sa bonne volonté au fond de ses yeux délavés, lui qui détestait les conventions sociales absurdes et les airs policés que l’on arborait en société. Il espérait qu’il ne se comporterait pas comme ça durant toute leur discussion. De toute façon, avec Septimus, il était difficile de patauger très longtemps dans une conversation superficielle, puisqu’il était incapable de soutenir le moindre échange de banalités. C’était d’un ennui !

Facilement, je ne dirais pas ça, répondit-il donc avec neutralité. Mais on m’a indiqué le chemin.

— Que diriez-vous d’aller aux Trois Balais ? proposa le professeur. Je présume que vous n’avez jamais dû profiter du salon réservé au personnel de Poudlard.

Ah, ça, c’était une proposition intéressante !

Avec grand plaisir, assura-t-il aussitôt l’idée émise. Je rêve d’un verre d’alcool depuis des semaines, mais je n’ai pas vraiment eu le temps avec tous les préparatifs du bal. Ça me donnera effectivement l’occasion de découvrir le salon réservé au personnel – et de me détendre un peu, tant qu’à faire, ajouta-t-il avec un éclat malicieux dans le regard. Après vous, l’invita-t-il d’une main élégante.


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Dernière édition par Septimus Veturia le Lun 10 Juil - 18:41, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Allez viens boire un p'tit coup à la maison (Septimus & Wenceslas) Allez viens boire un p'tit coup à la maison (Septimus & Wenceslas) EmptyDim 2 Juil - 21:38

Septimus Veturia était un homme à l’aspect un peu plus jeune que Wenceslas sans pour autant être trop juvénile pour qu’il le mette dans la même catégorie que d’autres collègues comme l’était le professeur Jamie Alexander. Son visage était marqué d’une plus grande maturité et d’une finesse qui faisait ressortir ses pommettes. Quant à sa manière de cligner de yeux en se tournant vers lui, elle aurait presque pu prêter à rire si seulement l’enseignant avait eu une moins bonne éducation. Mais puisqu’il n’était pas encore devenu un goujat, il resta de marbre tandis que le nouveau concierge lui rendait poliment sa poignée de main.

Par politesse, il s’enquit du trajet de son nouveau collègue. Ça n’était pas tant par réel intérêt que parce qu’il lui avait signifié en courrier ne pas être venu en ces lieux depuis longtemps ; l’ignorer aurait a minima montré un désintérêt qu’il ne jugeait, en l’espèce, pas très courtois. L’homme ne donnait pas l’impression d’avoir la même aisance que d’autres de leurs collègues. Ça ne le surprenait pas réellement, à dire vrai : il ne serait pas venu lui afin de s’enquérir d’informations s’il n’avait pas été sujet à une angoisse certaine. Au moins n’avait-il pas menti sur la marchandise, assumant dès les premières lignes de son courrier ses craintes. Il y avait là une forme de courage fort respectable : Wenceslas se savait ne pas être la plus accessible des personnes, rares étaient ceux qui venaient d’emblée vers lui pour confier quelques incertitudes. « Facilement, je ne dirais pas ça. Mais on m’a indiqué le chemin. » Le né-moldu hocha sobrement du chef sans faire de commentaires. Il était là, c’était l’essentiel. Il n’était pas de nature à palabrer de longues heures sur le trajet séparant l’école de la place centrale du village. S’ils en venaient à n’avoir plus que ça à se dire, il valait mieux pour eux se séparer ; ils avaient sans doute tous deux mieux à faire.  

Plutôt que de s’attarder sur des bavardages inutiles, l’enseignant prit les commandes de l’après-midi en proposant un bien meilleur endroit pour discuter de ce qui les intéressaient réellement, ce à quoi le concierge répondit favorablement. Il n’avait pas proposé la Grand-Place comme lieu de rendez-vous par hasard : ils étaient à deux pas de l’entrée principale des Trois balais. Prenant la tête, il pénétra dans le pub le plus fréquenté de Pré-au-Lard. Depuis l’époque où il était lui-même élève à Poudlard, les lieux n’avaient guères changés : quelques tireuses à bière avaient dû être remplacées par des modèles plus récents et les tables avaient été renouvelées, mais la décoration demeurait semblable à ce qu’il avait toujours connu. Tout de boiseries et abondamment éclairé par les grandes fenêtres, le lieu était fort chaleureux. Une partie du village semblait déjà s’y être donné rendez-vous, les locaux profitant d’un samedi moins chargé pour abandonner un peu les caisses de leur boutique et converser joyeusement. Pour qui tendait suffisamment l’oreille, il y avait de quoi prendre connaissance des derniers ragots de la société sorcière britannique, quoiqu’avec un peu de retard sur Londres.

Wenceslas guida son collègue vers un escalier en bois, un peu plus au fond de la pièce principale : il montait en serpentant jusqu’à la célèbre pièce réservée aux professeurs – et autre petit personnel – de Poudlard. Il s’agissait d’une vieille tradition des Trois balais que de permettre aux adultes de l’école de se retrouver là. Il y avait une table à manger ainsi qu’un renfoncement – qui donnait sur une grande fenêtre – où se trouvaient quelques fauteuils plus confortables. Juste à côté, un feu magique s’embrasait dans une cheminée, sans dégager la moindre chaleur : à cette époque de l’année, ça n’était pas nécessaire. L’enseignant dédaigna la table à manger pour aller s’installer dans l’un des fauteuils de l’alcôve. « La tournée est pour moi. » fit-il à l’adresse de Septimus lorsque celui-ci fut installé, alors que le serveur – qui les avait vu entrer – arrivait à leur niveau. Dumbledore merci, il ne s’agissait pas de Maxwell Carter. Le professeur de sortilèges ne l’avait jamais eu comme élève dans sa classe, mais il demeurait un jeune homme qu’il avait connu comme étudiant – et préfet. Il n’avait pas de mal à recroiser certains anciens de l’école à l’extérieur mais à Pré-au-Lard, c’était tout de même différent. « Un verre d’armagnac, s’il vous plait. » Il lança un regard à son interlocuteur, l’air de lui dire « prenez ce que vous voulez ». S’il y avait bien une chose que l’on ne pouvait lui reprocher, c’était bien sa générosité : son ancien salaire de langue-de-plomb et son train de vie relativement tranquille l’avait rendu relativement riche, et à présent qu’il habitait la majeure partie de son temps dans le collège de sorcellerie, il n’avait guère l’occasion de voir son pécule diminuer. Aussi pouvait-il se montrer relativement dépensier lors de ses rares excusions ici-bas. Une fois les commandes prises, l’employé des Trois balais s’éclipsa. « Dans votre dernier courrier, vous avez dit avoir vécu en ermite pendant un certain temps... puis-je vous demander – si ce n’est pas trop indiscret bien sûr – ce que vous faisiez avant de venir renfoncer nos rangs ? » Quelques échos sur le nouveau concierge lui étaient bien entendu arrivés – comme son absence de pouvoirs – mais il n’avait gère eu le temps de discuter avec Fergal au sujet de leur nouveau collègue... et mine de rien, Wenceslas était une petite commère. Il aimait savoir à qui il avait affaire et ce d’autant plus que la raison de sa présence à Poudlard tenait précisément du devoir d’information : son accord avec le ministre de la Magie n’était plus si capital, mais il en gardait quelques habitudes.  




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Message(#) Sujet: Re: Allez viens boire un p'tit coup à la maison (Septimus & Wenceslas) Allez viens boire un p'tit coup à la maison (Septimus & Wenceslas) EmptyMer 5 Juil - 18:12



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Sagement, Septimus emboîta le pas au professeur qui ouvrait le chemin jusqu’aux fameux Trois Balais. Cela lui laissa tout loisir de laisser traîner ses yeux pâles sur leur environnement immédiat ; rares passants flânant sur la grand-place, devantures de boutiques bien connues des élèves et, enfin, la façade du célèbre pub de Pré-au-Lard. Alors qu’il était élève à Poudlard, c’était la belle Mme Rosmerta qui le tenait. Il se souvenait avoir nourri pour elle un petit crush adolescent lorsqu’il avait treize ou quatorze ans, comme les trois quarts des étudiants qui avaient un jour posé un pied dans ce bar ; cette réminiscence lui tira un petit sourire pensif. Comme c’était étrange de revenir ici, après toutes ces années ! Sa mémoire l’assaillait de vestiges synesthésiques, sans toutefois parvenir à le troubler suffisamment malgré l’étrange entremêlement de tristesse, de mélancolie et de regrets. Le concierge avait l’impression que ses plus belles années avaient été éclaboussées de violence et d’humiliation, et qu’il ne pourrait jamais obtenir la vie qu’il s’était un jour rêvée au bord d’un lac scintillant bordé de peupliers.

Heureusement pour son humeur soudain vacillante, Wenceslas pénétra dans le pub, libérant d’un seul coup la rumeur joyeuse de nombreuses conversations, l’odeur de biéraubeurre et de whisky pur-feu caractéristique du lieu, ainsi que la chaleur qui se dégageait de tous ces corps. Ce n’était pas déplaisant, considérant l’atmosphère chargée d’humidité et la pluie qui menaçait de s’abattre à tout moment sur les rues désertées.

Habituellement, Septimus avait une sainte horreur des lieux publics et bruyants – les discussions croisées le rendaient confus, d’autant que ses troubles sensoriels lui faisaient tout percevoir au même niveau sonore. C’est donc avec un soulagement certain qu’il se laissa guider à travers les tables jusqu’au fond du bâtiment, où les attendaient les marches grinçantes d’un vieil escalier en bois. Prudemment, il les gravit en prenant garde à ne pas en rater une, avant de relever le nez vers la pièce promise par son collègue.

Une grande fenêtre éclairait l’endroit d’une lumière bienvenue, toisant une alcôve où se blottissaient quelques fauteuils accueillants. Plutôt que la classique table, c’était ce renfoncement à l’écart qui attira spontanément le concierge. Il fut donc ravi de voir Wenceslas en prendre la direction sans se poser de questions. S’il y avait bien une chose qu’il détestait, c’était de se trouver en plein milieu d’une salle.

Sans se concerter, mais d’un accord tacite, ils s’installèrent confortablement dans les fauteuils. Le benjamin laissa échapper un soupir de satisfaction en constatant à quel point l’assise était agréable ; il se serait volontiers laissé avaler par le siège s’il n’était pas accompagné. À présent, il comprenait mieux la convoitise qu’il percevait parfois dans la voix des élèves qui mentionnaient la pièce réservée au personnel de l’école.

— La tournée est pour moi, signala le professeur sur un ton sans appel.

De toute façon, bien loin de Septimus l’idée de décliner. Il n’avait pas un sou vaillant en poche ! Qu’il paye donc, s’il en avait les moyens.

Pour toute réponse, il lui adressa donc un sourire en inclinant la tête pour le remercier, tandis qu’un serveur qu’il n’avait même pas remarqué les rejoignait poliment pour leur demander ce qu’ils voulaient.

— Un verre d’armagnac, s’il vous plaît, répondit Wenceslas, avant de couler un regard à Septimus, probablement dans l’attente de sa propre commande.

Et un de xérès, lança le concierge avec tranquillité.

Un peu de vin blanc n’était jamais de trop, surtout après ces dernières semaines.

Le serveur s’éclipsa une fois les commandes prises, laissant surgir une question curieuse des lèvres de l’aîné :

— Dans votre dernier courrier, vous avez dit avoir vécu en ermite pendant un certain temps... puis-je vous demander – si ce n’est pas trop indiscret bien sûr – ce que vous faisiez avant de venir renforcer nos rangs ?

Difficile de lui en vouloir de l’interroger à ce sujet. Il n’était probablement pas courant de s’exiler aussi longtemps, surtout en coupant tout contact avec le monde magique.

Septimus jeta un regard par la fenêtre, comme pour chercher une réponse parmi les nuages qui s’amoncelaient sérieusement au-dessus du village. Il émit un petit soupir, grattant le bois de la table avec une légère nervosité, puis répliqua :

J’étais concierge dans une entreprise moldue. Cette activité me servait principalement à financer mon refuge pour lapins sauvages et domestiques.

Avait-il réellement envie d’en dire plus ? D’expliquer comment un Veturia, le rejeton d’une famille de sang-purs aux obscurs liens avec les extrémistes de la pureté du sang sorcier, se retrouvait comme un roturier parmi les moldus ? S’il n’en avait pas la moindre intention en rencontrant officiellement le professeur de sortilèges, il se doutait qu’il devrait néanmoins y répondre – au moins pour clarifier sa position quant aux idéologies familiales. Il n’avait aucune envie d’être mis dans le même panier que ses géniteurs, d'autant qu'il avait surpris au détour d'une conversation d'élèves que son interlocuteur était né-moldu.

Ses ongles s’enfoncèrent dans le bois, puis, après s’être mordu la lèvre, il expliqua :

Je me suis brouillé avec ma famille, alors j’ai coupé les ponts.

C’était suffisamment proche de la réalité. Wenceslas n’avait pas besoin de savoir qu’il s’était fait mettre à la porte comme un malpropre ; ça ne changeait fondamentalement rien à ses opinions ou à la réalité du Septimus de trente-sept ans qui fronçait les sourcils d’un air anxieux en entendant un lointain orage gronder au-dehors.


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Message(#) Sujet: Re: Allez viens boire un p'tit coup à la maison (Septimus & Wenceslas) Allez viens boire un p'tit coup à la maison (Septimus & Wenceslas) EmptyVen 21 Juil - 16:27

Comme beaucoup d’élèves de Poudlard, Wenceslas avait en son temps beaucoup apprécié les sorties à Pré-au-Lard qui se terminaient inlassablement dans le pub jouxtant la place centre du village. Tout y avait été pensé pour les occupants du collège de sorcellerie avoisinant ; ils étaient une manne non négligeable pour les boutiques du coin qui s’organisaient toutes autour de la vie de l’école. Adolescent, il n’avait jamais réalisé à quel point c’était important mais à présent qu’il voyait l’envers du décor, le village dans son jus naturel sans la clientèle fournie par Poudlard, l’importance de l’établissement scolaire se faisait criante : la salle principale des Trois balais était abondamment occupée mais pour partie, il ne s’agissait ni plus ni moins que les employés des boutiques attenantes qui se voyaient quelque peu désœuvrées lors d’un week-end sans les jeunes générations pour animer. Pré-au-Lard ne cessait jamais de vivre, mais il était évident que l’endroit avait été bâtie pour l’école ; nul n’envisagerait d’y venir si ce n’était parce qu’il y avait l’établissement juste à côté. Quelque part, c’était un peu triste mais infiniment appréciable pour les professeurs. Sans avoir besoin de se rendre dans le trop vivante Londres, ils pouvaient bénéficier d’un écrin de vie plus tranquille, à l’écart des garnements dont ils avaient la charge. Le né-moldu ne se venait guère ici habituellement, mais il arrivait que parfois, l’intérêt s’en fasse sentir. Avec le nouveau concierge, il n’y avait sûrement rien de plus approprié, d’autant que ce dernier ne pouvant transplaner, il dépendait beaucoup trop des cheminettes ou portoloin pour lui proposer de se retrouver plus loin. La pièce qui leur était habituellement réservée offrait un cadre des plus propices : calme, confortable et bien éclairée, elle était moins formelle que la salle des professeurs ou un quelconque bureau. Tout sévère qu’il était, Wenceslas appréciait de pouvoir affronter le regard de ses collègues dans des environnements moins stricts, particulièrement pour une première rencontre. Il n’avait aucun mal à retrouver Fergal dans son bureau pour converser le soir, mais leur relation était plus ancienne et déjà teintée d’une amicalité naturelle qu’il n’avait pas avec Septimus.

Les deux hommes s’installèrent donc dans le coin le plus confortable de la pièce, délaissant la table qui convenait mieux aux grands nombres mais se révélait trop impersonnelle à son goût pour deux personnes. Relativement peu assailli de clientèles à cette heure de la journée, l’un des serveurs du pub ne tarda pas à les rejoindre, ne leur laissant aucunement le temps de s’impatienter. Les commandes une fois prise, sous l’assurance de l’ancien langue-de-plomb de prendre en charge l’addition – fait moins généreux que parfaitement normal lors de l’accueil d’un nouveau collègue – il s’éclipsa, les laissant seuls quelques instants. Le temps d’entamer la conversation sur un ton moins formel que durant leur bref échange de courriers. Il allait sans dire que Wenceslas était un homme d’un naturel plutôt curieux ; il fallait l’être un minimum pour intégrer son ancienne fonction après tout et le nouveau concierge était assez atypique pour que quelques explications se fassent nécessaires. « J’étais concierge dans une entreprise moldue. Cette activité me servait principalement à financer mon refuge pour lapins sauvages et domestiques. » Poli, il se contenta d’opiner du chef sans faire de remarque. Ça n’était en fin de compte pas bien surprenant pour quelqu’un qui n’était pas apte à faire de la magie ; beaucoup de cracmols choisissaient d’aller vivre dans le monde moldu plutôt que de supporter le regard des sorciers. La mention du refuse sur les lapins était plus atypique mais après tout, tous avaient des attraits plus ou moins originaux. Le professeur de potions avait la peinture et la réputation d’avoir un attrait particulier pour la boisson, Fergal pratiquait la boxe et s’adonnait plus généralement à des activités sportives tandis que Wenceslas passait le plus clair de son temps à s’intéresser aux affaires du département de mystères, non sans relâcher d’abondantes volutes de fumées à grand renfort de cigarettes. Trop pour le bien de ses poumons, mais la magie et les potions faisaient de grands miracles. « Vous aviez un refuge de lapins ? Que devient-il à présent que vous êtes à Poudlard ? Vous les avez amené avec vous ? » Il imaginait déjà les couloirs envahis de lagomorphes. Cela valait sans doute mieux que ce que l’école avait connu par le passé ; il préférait largement ça à ce qu’il avait connu par le passé. Il n’était pas très porté sur les animaux, sûrement parce que cela demandait une attention qu’il n’avait jamais vraiment voulu leur donner. Il n’avait même pas de hibou, préférant envoyer par magie ses courriers ou utiliser ceux de l’école quand cela se révélait nécessaire... « Je me suis brouillé avec ma famille, alors j’ai coupé les ponts. » Une fois de plus, et à plus forte raison, il se garda bien du moindre commentaire. Le ton de Septimus n’appelait d’ailleurs pas à la moindre réponse et il aurait été malvenu d’insister pour obtenir des détails sordides. Tout comme lui-même n’aimerait pas que l’on se penche trop sur son passé, il n’escomptait pas s’immiscer dans les affaires privées de son collègue.

Heureusement pour eux, le serveur du bar revint avec sur un plateau les deux verres commandés ainsi qu’une coupole pleine de quelques friandises salées en accompagnement. Il déposa le tout sur la petite table qui séparait les deux hommes et repartit, quelques gallions et un pourboire venant remplacer les boissons sur le plateau. « Eh bien, je pense que nous pouvons trinquer à votre arrivée parmi nous et à votre nouveau poste. » fit-il en prenant en main son verre d’armagnac et l’élevant dans les airs. « Arriver en fin d’année n’est sans doute pas le plus aisé pour prendre ses marques, mais je ne doute pas que la rentrée prochaine soit plus agréable pour vous. » Si du moins il n’y avait pas de meurtre dans le train et l’annonce du décès de plusieurs élèves. Lui-même n’était pas arrivé en début d’année mais quelques mois plus tard quand le plus gros des responsabilités avait été fait. Cela étant, le travail de professeur et de concierge n’était pas tout à fait le même : la rentrée devait être plus chargé pour ce dernier alors qu’il fallait accueillir et surveiller de nouveaux élèves tout en organisant le bon déroulé de l’année à venir et bien entendue la cérémonie de répartition elle-même.




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Message(#) Sujet: Re: Allez viens boire un p'tit coup à la maison (Septimus & Wenceslas) Allez viens boire un p'tit coup à la maison (Septimus & Wenceslas) EmptyDim 23 Juil - 18:06



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À la mention de son activité au sujet du bien-être des lagomorphes, le professeur de sortilèges hocha la tête avant de s’enquérir, étonnamment curieux :

— Vous aviez un refuge de lapins ? Que devient-il à présent que vous êtes à Poudlard ? Vous les avez amenés avec vous ?

Il ne s’attendait pas à tant de questions et d’intérêt de la part d’un homme qui paraissait si réservé et obscur. Jusqu’ici, il s’était construit l’image de son interlocuteur comme celle d’un sorcier très froid et sérieux. La plupart des gens se contentaient de prendre acte de cette information et de la noyer dans un sujet qu’ils considéraient plus intéressant, aussi était-il particulièrement – et positivement – pris de court par l’attention que Wenceslas portait à ses affaires moldues. D’un autre côté, peut-être son ascendance né-moldue jouait-elle un rôle dans cette conversation ; il l’ignorait, à vrai dire. Le concierge se rendait compte qu’il connaissait très mal l’histoire de son aîné ou ce qui pouvait nourrir son temps libre.

Septimus esquissa un sourire un peu las, à mi-chemin entre la mélancolie et le regret. Ses doigts grattèrent un peu plus nerveusement le bois de la table, allant agripper une réponse construite avec davantage de sens que d’anxiété et de tristesse :

Oui, je suis un grand passionné de lapins. J’ai dû le céder à quelqu’un d’autre lorsque l’entreprise moldue dans laquelle je travaillais depuis vingt ans a fermé. Je n’ai pas eu d’autre choix que d’y laisser mes propres lapins le temps de retrouver un travail… C’est comme ça que j’ai renoué avec le monde magique, expliqua-t-il succinctement. J’attends simplement l’aval du conseil d’administration pour les rapatrier à Poudlard. Ce n’est qu’une question pragmatique qui les retient.

Il s’interrompit de lui-même, avisant qu’il s’étalerait un peu trop longtemps sur son couple d’herbivores s’il ne mettait pas immédiatement fin à la tentation de retenir Wenceslas en otage dans le pays merveilleux des lagomorphes. Aussi haussa-t-il les épaules avec un petit rire désolé, détournant le regard pour exposer brièvement sa situation familiale – cela lui demanda un effort certain, mais il préférait que les choses soient claires au cas où M. Aylmer connaisse ou apprenne les liens étroits entretenus par les Veturia avec la magie noire, mise au service des pro-sangs-purs.

Lorsque son explication sur sa rupture familiale sortit de ses lèvres serrées, son collègue eut la bienséance de respecter sa pudeur en n’investiguant pas davantage dans son passé. Et le serveur eut le bon goût de venir sauver le tour un peu déprimant de la conversation en leur apportant leurs commandes, assorties d’un bol de gâteaux apéritifs appétissants ; Wenceslas régla l’addition rapidement, laissant l’employé repartir en catimini avec son pourboire.

— Eh bien, je pense que nous pouvons trinquer à votre arrivée parmi nous et à votre nouveau poste, proposa-t-il en levant son verre. Arriver en fin d’année n’est sans doute pas le plus aisé pour prendre ses marques, mais je ne doute pas que la rentrée prochaine soit plus agréable pour vous.

Septimus s’empara de sa coupe de xérès pour l’imiter, plus détendu.

À l’avenir, décida-t-il en levant son verre, avant d’y tremper ses lèvres avec un certain maniérisme.

Il le reposa précautionneusement une fois la première petite gorgée avalée, gardant ses longs doigts calleux autour du pied cristallin pour les y faire courir. Cela les empêcherait de continuer à gratter la table, signe un peu trop révélateur de sa nervosité.

Il ne rebondit pas sur l’ouverture de la rentrée, désireux de ne pas s’attarder sur des événements qui se profilaient de façon inquiétante, car inconnus. Wenceslas avait sans nul doute déjà remarqué le caractère anxieux de son collègue, il était inutile d’en rajouter une couche en lui partageant ses craintes quant à l’organisation titanesque que lui promettait la nouvelle année scolaire 2029-2030. S’il avait encore ses pouvoirs, seulement… Enfin, techniquement, l’illumination de Thomas lui avait prouvé qu’ils rôdaient bien quelque part, bloqués par il ne savait quelle sorcellerie dans un corps bien décidé à ne pas l’utiliser. Son entrevue avec le psychologue de l’école pourrait peut-être l’éclairer sur ce point ; il avait déjà fait un tour plutôt fructueux à la bibliothèque pour se renseigner sur les interactions entre maladie et magie. Mais enfin, il n’avait pas spécialement envie de remettre un peu de noirceur dans la discussion en cours.

Qu’avait-il de léger sur le cœur ? Quelque chose qui serait susceptible de dérider – peut-être – son interlocuteur. Ce dernier s’était jusqu’ici montré assez surprenant dans son attitude, en comparaison de ce qu’il s’était figuré de sa personnalité. Et puis, il avait démontré une certaine curiosité… Peut-être pouvait-il être tout simplement lui-même, de façon un peu gauche et déplacée, mais toujours foncièrement honnête. C’était assez simple : ça passait ou ça cassait. Et si ça cassait, eh bien… Il saurait pour sûr qu’il était inutile de chercher à s’attirer sa sympathie. Cela lui ferait gagner du temps, non ? Cela leur ferait gagner du temps à tous les deux, à vrai dire.

Je me faisais une réflexion un peu… curieuse sur le chemin, choisit-il prudemment de commencer. J’ignore si vous vivez comme moi au château, mais je me demandais s’il y avait des points de euh, sociabilité aux alentours ? Pour faire des… des rencontres, ce genre de choses, acheva-t-il sans pouvoir empêcher un petit sourire de naître sur ses lèvres. Puisque je suis vraisemblablement parti pour rester un moment, ajouta-t-il un peu précipitamment pour se justifier.

Est-ce que c’était bizarre de demander ça à un tout nouveau collègue ? Hm, peut-être bien. Mais, bah, au moins la conversation ne partait-elle pas sur des sentiers connus et ennuyeux. Au pire, Wenceslas le trouverait bizarre ; ça lui faisait une belle jambe. Si ce petit risque lui permettait de trouver un partenaire de conversations légères, dénuées de formalisme, ça valait la peine. Et puis, cette réflexion ne prêtait-elle pas un peu à rire ? C’est vrai quoi, personne ne s’était-il jamais demandé ce que le personnel coincé à Poudlard faisait de son temps libre ? Il devait bien y avoir quelques endroits un peu divertissants dans le coin, non ?


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Message(#) Sujet: Re: Allez viens boire un p'tit coup à la maison (Septimus & Wenceslas) Allez viens boire un p'tit coup à la maison (Septimus & Wenceslas) EmptyLun 31 Juil - 15:54

Malgré ce que les apparences laissaient souvent croire, Wenceslas savait quelque peu y faire avec les affaires sociales ; il n’avait juste pas d’intérêt pour elles la plupart du temps. Il s’était prêté bien volontiers à l’exercice de l’accueil d’un nouveau collègue, quoique de manière un peu tardive, aussi estimait-il de son devoir de ne pas faire les choses à moitié. Il abhorrait ces gens qui ne terminaient jamais ce qu’ils entreprenaient. Il n’escomptait pas prétendre avoir une once d’intérêt pour les lapins – ou tout autre type d’élevage animalier d’ailleurs – mais puisque le nouveau concierge les avait évoqué, il trouvait plutôt normal de s’enquérir un peu de la question. Rien qui ne soit trop poussé, mais l’élégance la plus élémentaire impliquait de ne pas laisser voir un quelconque désintérêt pour ce que racontait son interlocuteur. Cela se révélait d’autant plus important qu’en quelques mots, Septimus précisa un peu plus la raison de son retour dans le monde sorcier. Il s’agissait là d’une information beaucoup plus passionnante que les lagomorphes aux yeux du langue-de-plomb. Connaître les motivations de ses collègues pour venir travailler à Poudlard était toujours fort enrichissant : chacun avait ses moteurs qui les animaient tout le long de leur carrière dans l’établissement scolaire, les connaître donnait souvent une bonne idée de la façon dont il comptait travailler. Ce qui poussait des gens comme le né-moldu ou le professeur van Aken à venir dans l’école Écossaise était très idéologique, aussi cela déterminait beaucoup l’avenir de Poudlard. Pour le successeur de Fergal, les choses semblaient infiniment plus innocentes. Il s’agissait avant tout d’une question de moyens, aussi Wenceslas se permettait de croire qu’il avait des intérêts infiniment moins pernicieux que ceux du vieux maître des potions... ou des siens. « Ah l’administration scolaire. S’ils mettent du temps pour accepter l’idée de faire venir d’innocents lapins dans l’enceinte de l’école, je comprends pourquoi le moindre drame devient une affaire d’état insoluble. » Ils perdaient du temps à tergiverser sur la présence de lagomorphes, après tout, ils ne pouvaient pas en plus enquêter sur la présence de criminels dans l’établissement !  

Le langue-de-plomb posa les deux bras sur les accoudoirs de son fauteuil, croisant les doigts et les jambes d’un air détendu, quoiqu’un peu strict sûrement. Son visage ne se prêtait guère à l’amabilité mais il était en revanche très affable. Observateur et attentif à qu’autrui lui disait, jaugeant dans le silence les personnes qui l’entouraient, comme tout bon chercheur qui se respectait sûrement. Septimus ne s’était guère trop attardé sur ses animaux fétiches, abordant avec moins de légèreté et encore plus succinctement sa famille. Il ne doutait pas qu’il s’agisse là d’un sujet complexe pour lui, comme cela pouvait l’être pour un certain nombre de sorciers de leurs générations. Conscient de ces difficultés, il ne s’immisça pas trop dans ces confidences, quoiqu’il se fît une promesse de se renseigner un peu plus sur les Veturia. Il ne doutait pas que d’anciens collègues du ministère auraient des choses à dire à leur sujet. En attendant, le barman était revenu avec les commandes et tous deux purent trinquer plus paisiblement. Le liquide coula dans la gorge du né-moldu, brûlant son gosier dans une sensation fort agréable. Depuis Azkaban, sentir la dureté des alcools forts avait toujours été comme un moyen de sentir la vie en lui. Il n’était pas complètement mort dans ces cellules. Très rapidement, il s’était promis de ne boire qu’accompagné d’autres personnes ; lorsque le vin était tiré pour une seule personne, le diable s’y invitait toujours, disait sa mère. Il le savait et avait toujours fui cette tentation de laisser l’alcool guérir ses maux.

La question du désormais concierge le prit un peu de cours, forçant l’homme à reposer le verre sur la petite table qui les séparait le temps de réfléchir à ce qu’il pouvait bien lui répondre. De tous les membres du personnel, il était bien le dernier auquel l’on demandait habituellement ce genre de choses. « Effectivement, je réside au château durant l’année, comme tout autre membre du personnel. » confirma-t-il en préambule. Certains s’absentaient dans l’année durant les vacances, mais tous avaient un logement prévu et une obligation d’y demeurer un minimum. Il fallait bien du personnel pour encadrer au jour le jour tout ce petit monde, après tout. « Cela étant, je ne suis pas certain d’être le plus à même de vous répondre. » À bien y réfléchir, la question n’était pas si idiote... mais la plupart des professeurs avaient eu d’autres professions avant de rejoindre l’école – le gamin d’étude des moldus était peut-être la seule exception – et ils avaient tous plus ou moins déjà des cercles sociaux en dehors de Poudlard. Pour le reste, puisqu’ils travaillaient et vivaient ensemble, le corps enseignant finissait inexorablement par partager quelques sympathies... pour certains, cela demeurait sommaire, et Wenceslas était de ceux-là qui ne se mêlait d’ordinaire guère trop sinon quand les mondanités l’exigeaient. « Pour tout vous dire, en dehors de nos collègues à Poudlard et de mes anciens collègues de travail au ministère, je crains de ne pas être l’animal le plus sociable. Je ne saurais donc vous conseiller parfaitement... d’autant que j’épuise le plus clair de mon temps libre au ministère. » Ses doigts tapotèrent lentement sur l’accoudoir, alors qu’il rajoutait, mine de rien plein de bonne volonté : « Il me semble savoir néanmoins qu’en dehors des week-ends de sortie à Pré-au-Lard, les habitants locaux organisent parfois quelques festivités... j’imagine que tout dépend de ce que vous cherchez comme cercle sociable ? Je sais qu’il y a un groupe de chasse et un comité qui travaille en faveur des liens avec les Centaures... » Il imaginait mal Septimus aller chasser, cela dit. Il semblait être le dernier capable de faire du mal à un animal. « Autrefois, des villageois organisaient des parties de tournoi de poker magique... je ne serais guère étonné qu’il soit encore actif. » Lorsqu’il était en sixième année, il s’y était rendu avec un camarade – à l’encontre du règlement bien entendue – et avait perdu une bonne partie de son argent de poche face à un poivrot local. Cela remontait à bien longtemps, mais ces habitudes se transmettaient de générations en générations et le poker attirait beaucoup de mondes et d’argents pour le pub qui l’organisait, dans l’une des petites ruelles de Pré-au-Lard.




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Message(#) Sujet: Re: Allez viens boire un p'tit coup à la maison (Septimus & Wenceslas) Allez viens boire un p'tit coup à la maison (Septimus & Wenceslas) EmptyVen 4 Aoû - 14:53



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À la remarque pince-sans-rire de son collègue sur l’administration scolaire, Septimus émit un petit gloussement. Toutes les administrations n’étaient-elles pas semblables ? Cela détendit un peu l’atmosphère, comme un navire fendant les eaux sombres d’un lac trouble avant qu’elles ne se referment sur son passage, emprisonnant le goût amer qui poissait sa langue lorsqu’il évoqua sa famille. Et quelle famille ! Heureusement, Wenceslas avait suffisamment de bon sens ou de délicatesse pour ne pas creuser le sujet, mais il ne semblait pas affecté outre-mesure par la porte qu’il avait poliment refermée sur ce sujet. Le professeur paraissait détendu, quoique toujours droit comme un i sur son siège, son verre dans une main. Cependant, il le reposa lentement à l’écoute de sa question sur les lieux de rencontre. Le concierge crut apercevoir un bref froncement de sourcils, mais il ignorait s’il s’agissait de son interprétation de son comportement ou bien d’un véritable éclair d’émotion.

— Effectivement, je réside au château durant l’année, comme tout autre membre du personnel, confirma-t-il d’une voix lente, comme s’il réfléchissait en même temps qu’il parlait. Cela étant, je ne suis pas certain d’être le plus à même de vous répondre, admit-il.

Septimus émit un petit « Oh » quelque peu désappointé. N’y avait-il donc rien à faire à part être glué à ce foutu château, dans le coin ? La familiarité de son ancien cottage et le réconfort que lui apportaient ses lapins lui manquaient, tout d’un coup. Il aurait aimé nouer des amitiés en un claquement de doigts, mais il n’avait jamais su faire cela en trente-sept ans, alors en une poignée de mois…

Toutefois, il nota avec intérêt qu’il résidait également au château à l’année. Il ne se voyait pas lui proposer quoi que ce soit, mais inscrivit tout de même l’information dans un coin de sa tête.

— Pour tout vous dire, reprit-il, en dehors de nos collègues à Poudlard et de mes anciens collègues de travail au ministère, je crains de ne pas être l’animal le plus sociable. Je ne saurais donc vous conseiller parfaitement... d’autant que j’épuise le plus clair de mon temps libre au ministère.

Les yeux trop clairs du concierge scintillèrent d’une lueur de curiosité et de sympathie. Ainsi, il n’était pas le seul à passer le plus clair de son temps à travailler ou à manquer d’un enthousiasme social pourtant cruellement nécessaire quand on débarquait parmi une foule d’inconnus. Il se sentait un peu moins idiot de poser la question, à présent.

Septimus remarqua le ballet de ses doigts reposant auparavant, sagement immobiles, sur un accoudoir ; il semblerait que son interrogation soulève la nécessité de réfléchir proactivement. C’était donc bien qu’il n’y avait rien à faire dans ce trou perdu, colonisé par des enfants et des adolescents au faîte de leurs capacités de nuisance. Le désespoir commença à le gagner subtilement, mais Wenceslas lui lança sans le savoir une bouée de sauvetage :

— Il me semble savoir néanmoins qu’en dehors des week-ends de sortie à Pré-au-Lard, les habitants locaux organisent parfois quelques festivités... j’imagine que tout dépend de ce que vous cherchez comme cercle sociable ? Je sais qu’il y a un groupe de chasse et un comité qui travaille en faveur des liens avec les centaures... Autrefois, des villageois organisaient des parties de tournoi de poker magique... je ne serais guère étonné qu’il soit encore actif.

À la mention des festivités, Septimus grimaça ; grimace qui s’étira davantage encore lorsque le groupe de chasse fut mentionné, et qui se figea à l’évocation des centaures et du poker. Il n’y avait vraiment absolument activité qui le tentait parmi toutes ces propositions. D’une part, le terme « festif » ne lui évoquait rien de bien agréable pour ses sens sensibles, et d’autre part, il ne s’imaginerait jamais de la vie chasser, et encore moins faire quoi que ce soit en rapport avec des créatures mi-homme mi-cheval qui seraient tout à fait en mesure de le piétiner allégrement à la moindre contrariété. Quant au poker, bah… C’était sans doute la moins pire des activités, mais il n’y trouvait sincèrement aucun intérêt. S’il appréciait les jeux de cartes, il était assez fermement opposé aux jeux d’argent. Peut-être était-ce lui qui ne savait pas s’amuser, mais il n’était pas du tout inspiré par tout ça.

Il se racla la gorge pour rebondir aimablement sur sa main tendue, la mine contrite :

Je crains de ne pas partager ces centres d’intérêt, choisit-il de répondre afin de demeurer neutre. Mais je vous remercie de m’avoir mis au courant de leur existence, ajouta le concierge avec un petit soupir désolé. Je suis plutôt du genre à pratiquer des activités solitaires, en réalité : lecture, dessin, sculpture, jardinage… Mon cas est probablement au-delà de vos compétences.

Sa propre plaisanterie lui arracha un sourire sincère, bien que teinté d’un sentiment doux-amer. Wenceslas avait eu raison de lui proposer des activités ; c’était en règle générale ce qui rassemblait le plus simplement des personnes partageant des passions communes. Cela facilitait très certainement les rencontres. Toutefois, il fallait avouer que ce n’était vraiment pas son genre d’adhérer à un quelconque club.

Ne voulant pas rester sur une note négative, Septimus enchaîna avec un peu de malice au fond des yeux :

J’imagine qu’il ne me reste plus qu’à me repaître par procuration de la vie animée de nos chers élèves.


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Message(#) Sujet: Re: Allez viens boire un p'tit coup à la maison (Septimus & Wenceslas) Allez viens boire un p'tit coup à la maison (Septimus & Wenceslas) EmptyLun 7 Aoû - 16:30

Wenceslas eut une fugace pensée pour Fergal ; il s’amuserait sûrement beaucoup de savoir que l’on était venu demander au langue de plomb un peu morose des conseils en matière d’intégration sociale. Il n’était pas réfractaire aux relations, comme en témoignait d’ailleurs son amitié avec le directeur – ainsi que celles qu’il avait nouées avec Thorstein ou Siwan – mais il ne courrait habituellement pas après. Il se montrait relativement passif en la matière, attendant que les choses viennent à lui plutôt que de chercher à forcer le destin. Quelque part, même avec Septimus, il s’agissait de ça : après tout, il s’agissait de ce dernier qui était venu de prime abord vers lui. Il ne luttait pas contre l’idée de nouer une quelconque amitié mais ne cherchait pas plus à le faire. Il en allait de la sorte pour beaucoup de sorciers qu’il connaissait : solitaires, discrets, le département des mystères ne se prêtait guère aux choses humaines. À certains égards, être enseignant à Poudlard – ou membre du personnel – en allait de même. Ils vivaient à l’écart du monde, travaillant avec des adolescents et passant le plus clair de leur temps entre les murs de l’école. Il s’agissait d’un choix atypique qui compliquait par ailleurs le recrutement et si ces problèmes n’étaient pas nouveaux, les dynamiques actuelles qui animaient les sorciers du vingt-et-unième siècle n’étaient plus celles des enseignants d’autrefois. Le sens du sacrifice se faisait plus rare : avoir de jeunes enfants et une vie familiale plus typique n’était pas possible pour ceux qui résidaient habituellement dans le collègue de sorcellerie. Le nouveau concierge finira bien par le comprendre, mais il ne se lui semblait pas être de ceux qui cherchaient tout particulièrement une vie plus « normale ».

Il se doutait bien que chacune des activités qu’il avait évoquées ne convenaient guère à son nouveau collègue. Il ne pouvait lui reprocher : lui-même ne rêvait pas de parties de poker endiablées ou de conversation avec les centaures – quoiqu’ils soient sûrement les êtres les plus intéressants aux alentours – quant à la chasse, eh bien... ses lèvres se retroussèrent imperceptiblement. Non, décidemment, il n’imaginait pas Septimus crapahuter dans la forêt interdite à la poursuite d’une quelconque créature. Ce dernier lui confirma par ailleurs en quelques mots, listant des activités qui lui seyaient infiniment plus. « Dessin et sculpture... eh bien si l’art vous intéresse, je serais bien tenté de vous renvoyer vers le doyen du corps professoral, le professeur van Aken étant un peintre de renom. » Il n’apprenait sûrement guère de choses au concierge ; il semblait être lui-même issu d’une famille de sorciers et le nom des van Aken était illustre dans le domaine de la peinture. Et d’autres choses, mais elles tenaient plus de discussions murmurées dans les sombres couloirs du ministère plutôt qu’autour d’une table avec un collègue de Poudlard. « Mais à côté de lui, je suis un grand fêtard, voyez-vous. » Autrement dit, s’il parvenait à lui soutirer de longues conversations, Wenceslas voulait bien participer à la prochaine soirée d’halloween comme animateur. Déguisé. Cela dit, par pur instinct de préservation, il évita de trop en rajouter... ne serait-ce que parce que Septimus était vraisemblablement d’un sang beaucoup plus acceptable socialement que le sien, aussi avait-il plus de chances auprès du vieux maîtres des potions, et également parce qu’il valait mieux ne jamais trop parler de sang-purs en présence d’autres sorciers qui s’assimilaient trop au même rang. « Pour revenir sur votre question... j’imagine que rien ne vous empêche d’étendre vos recherches de distraction hors de Pré-au-Lard. Des portoloins partent régulièrement du village et votre cheminée doit être reliée au réseau de cheminette, je présume ? » Il n’ignorait pas que l’homme n’était probablement pas en capacité de transplaner mais la magie avait ceci de formidable qu’elle abolissait aisément les distances. « Je passe moi-même beaucoup de temps à Londres, personne ne vous reprochera d’occuper votre temps libre ailleurs. » Ils demeuraient des adultes libres de leurs mouvements après tout. Quelque part, le né-moldu se voyait désolé de ne pouvoir offrir au cadet des propositions plus satisfaisantes mais c’était le lot de toute personne intégrant le rang du personnel de l’établissement magique.  

Le professeur de sortilèges s’autorisa un sourire à l’ultime remarque du concierge. « M’est avis que la vie des chérubins qui sont à notre charge occupera suffisamment de votre temps pour que vous n’ayez pas trop à pâtir d’une vie isolée. » Mais était-il bien placé pour dire ça, lui qui se satisfaisait aisément d’une vie presque cartusienne ? Son emploi du temps était relativement bien chargé pour qu’il n’ait pas à ressentir le moindre ennui et chaque instant qui ne soit monopolisé par ses devoirs d’enseignants se voyaient délégué au département des mystères, parfois au ministre de la Magie. Quoique depuis l’arrivée de Fergal à la tête de l’école, son accord passé avec Appleton n’avait plus autant de sens. « Vous avez sûrement déjà eu l’occasion de rencontrer certains de nos éléments perturbateurs, je présume ? » Il devait y avoir une règle immuable, inscrite dans la nature même des employés de l’école, qui les incitait à parler de ces choses, colportant parfois les ragots sur les actions des jeunes générations. Eux-mêmes le faisaient sûrement de leurs professeurs.




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Message(#) Sujet: Re: Allez viens boire un p'tit coup à la maison (Septimus & Wenceslas) Allez viens boire un p'tit coup à la maison (Septimus & Wenceslas) EmptyJeu 10 Aoû - 15:02



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À la manière dont les lèvres du professeur se recourbèrent, Septimus estima qu’il était suffisamment amusé par leur conversation – ou à tout le moins par l’un des éléments la constituant. C’était plutôt un signe encourageant, d’autant qu’il ne prit pas ombrage de sa déclination polie :

— Dessin et sculpture..., répéta pensivement Aylmer. Eh bien si l’art vous intéresse, je serais bien tenté de vous renvoyer vers le doyen du corps professoral, le professeur van Aken étant un peintre de renom.

Lorsque le nom des van Aken fut prononcé, une grimace irrépressible s’inscrivit sur les traits marqués du concierge. Oui, il s’agissait d’un nom très connu dans les milieux des galeries d’art et des amateurs de tableaux, mais c’était également un nom connu parmi les sangs-purs prônant la pureté de la magie. Les Veturia, qui avaient toujours trempé dans les affaires de purisme et de magie noire, s’étaient efforcés de maintenir de bons liens avec les membres de cette famille. Septimus n’avait jamais noué aucune relation d’aucune sorte avec ceux-là, dégoûté par les rumeurs qu’il avait entendues et les secrets qui planaient dans les cercles d’initiés.

Concernant le van Aken en question, il ne l’avait guère plus qu’entraperçu au détour d’un couloir. Le vieil homme paraissait reclus dans son bureau ou ses appartements, lui donnant peu l’occasion de lui adresser la parole. Et, de toute manière, il n’en avait pas particulièrement envie. S’il appréciait la peinture, il ne s’agissait pas de sa forme d’art favorite et il ne nourrissait aucun besoin d’entrer en contact avec un van Aken – quoiqu’il ait appris durant sa compilation des dossiers d’élèves qu’un de leurs rejetons faisait du grabuge à Serdaigle.

— Mais à côté de lui, je suis un grand fêtard, voyez-vous, ajouta son interlocuteur.

Je vois très bien, lâcha son cadet, un peu plus sèchement qu’il ne l’aurait voulu.

Il détestait repenser à sa famille et aux histoires peu reluisantes dans lesquelles elle trempait. Il pensait s’être débarrassé de ce déplaisant bagage historique en se coupant du monde magique, mais son retour à Poudlard l’obligeait indubitablement à y être confronté régulièrement – ne serait-ce que parce que la pureté du sang restait un sujet d’actualité, malheureusement.

— Pour revenir sur votre question..., reprit Wenceslas, probablement désireux d’évacuer le sujet, j’imagine que rien ne vous empêche d’étendre vos recherches de distraction hors de Pré-au-Lard. Des portoloins partent régulièrement du village et votre cheminée doit être reliée au réseau de cheminette, je présume ?

Oui, tout à fait, confirma le sorcier d’un hochement de tête doux, soulagé de passer l’éponge sur sa réaction un peu désagréable.

Il espérait que Wenceslas ne lui en tiendrait pas rigueur ou ne le prendrait pas pour lui.

— Je passe moi-même beaucoup de temps à Londres, personne ne vous reprochera d’occuper votre temps libre ailleurs, le rassura ce dernier.

J’imagine que je n’ai plus qu’à me débrouiller pour me trouver des choses intéressantes à faire ailleurs… Peut-être Myrthilde me fera-t-elle découvrir des endroits intéressants, puisque nous sommes censés nous voir sur le chemin de Traverse.

Sa remarque taquine au sujet des élèves arracha un sourire à Wenceslas :

— M’est avis que la vie des chérubins qui sont à notre charge occupera suffisamment de votre temps pour que vous n’ayez pas trop à pâtir d’une vie isolée. Vous avez sûrement déjà eu l’occasion de rencontrer certains de nos éléments perturbateurs, je présume ? l’interrogea le professeur de sortilèges, avec un certain intérêt.

Le concierge nota qu’il n’était ainsi pas réfractaire à l’échange de quelques ragots, ce qui lui convenait très bien. Il n’en pouvait plus, des discussions cordiales et professionnelles ! S’il devait passer tout son temps ici, autant y passer du bon temps.

À dire vrai, non, répondit-il en secouant la tête. La fin d’année a été calme. Je ne connais les éléments perturbateurs que d’après ce qui est inscrit dans les registres de mon bureau ; l’historique des retenues et punitions, notamment… Je ne suis même pas sûr de mettre un visage sur tous ces noms. J’ai bien eu le jeune Moritz Lazarus en retenue, mais honnêtement, je n’ai pas très bien compris ce qu’il faisait là, le pauvre garçon. Du reste, je crois me rappeler des noms comme van Aken, Özdemir, Dashner – à moins que ce ne soit Dashiell –, von Meissen, Bradford, Leonhart… Les fauteurs de trouble, ce n’est pas ce qui manque dans cette école ! s’amusa Septimus. Mais je dois avouer que je n’ai pas encore eu le temps de tendre suffisamment l’oreille pour comprendre quelles étaient les dynamiques actuelles entre les jeunes. Qui déteste qui, qui aime qui, qui rend toujours ses devoirs en retard… Des informations qui me seront très sûrement intéressantes à garder en tête, conclut-il en haussant un sourcil, espérant que son collègue aurait quelques petites anecdotes croustillantes à lui fournir.

Après tout, ils étaient là pour se détendre, non ?


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Message(#) Sujet: Re: Allez viens boire un p'tit coup à la maison (Septimus & Wenceslas) Allez viens boire un p'tit coup à la maison (Septimus & Wenceslas) EmptyDim 20 Aoû - 20:14

Derrière son visage glacial et craquelé des quelques rides que l’âge et l’expérience avaient creusées, Wenceslas était étrangement capable de s’ouvrir à quelques calembredaines. Cela pouvait parfois surprendre pour qui s’arrêtait à son allure pour le juger, mais ceux qui le connaissaient savaient généralement qu’il n’avait aucun mal à se décontracter sans qu’il y ait besoin de trop l’y pousser. Le nouveau concierge et lui étaient en bien des points différents et s’il était vrai que les ressemblances pouvaient attirer, les divergences se révélaient être infiniment plus riches. Il y avait chez le sang-pur un mélange de candeur et de dureté qui plaisait au professeur de sortilèges ; il semblait être capable de s’adoucir malgré des épreuves qui se devinaient au premier coup d’œil, ou ici à la première évocation très brève de sa famille. De cette vie, dont il ne pouvait qu’imaginer les contours, s’échappait inévitablement une grande richesse capable d’attirer la curiosité sociale du plus âgé. De ce qu’il disait, il apprenait beaucoup, mais de ce qu’il taisait venaient tout le charme de la discussion. Alors bien entendu, il était bien le dernier à pouvoir lui suggérer quelqu’endroit où rencontrer d’autres personnes, lui qui se suffisait bien des fréquentations qui venaient à elle par la force des choses, mais ça ne l’empêchait pas de se prêter au jeu, proposant même des alternatives aussi absurdes que celle que représentait le professeur van Aken. Il ne suffisait d’être un amateur d’art ou un sang immaculé pour l’aborder ; encore fallait-il pouvoir le rencontrer, lui qui demeurait le plus clair de son temps dans les cachots et ne s’attardait rarement à discuter avec ses collègues lors des repas les plus importants. Et puis au-delà du sang, il imaginait très mal le maître des potions et Septimus bavasser gaiement ensemble. Comme pour lui confirmer cette intuition, la réaction du concierge se fit sans appel, une grimace d’abord puis une réponse assez sèche, mettant fin aux hypothèques de relation. Peut-être Wenceslas avait-il été un peu trop taquin – à sa manière un peu réservée – sur ce coup-là. Après tout, si les Veturia étaient une vieille famille de sang-purs traditionnels et réfractaires, la mention de l’une de ces autres maisons ne devait guère être appréciable. Il ne s’attarda donc guère plus là-dessus, peu désireux de mettre mal à l’aise son collègue, recentrant la conversation sur le sujet le temps de proposer quelque chose de bien plus pertinent.

Chassez le naturel, il revient au galop ! Les lieux de rencontres n’étaient pas le fort du langue-de-plomb, en revanche il avait suffisamment creusé son trou à Poudlard pour avoir beaucoup à raconter dessus. Le plus souvent, c’était avec Fergal, ou autrefois avec Siwan et à moindre mesure Thorstein, qu’il se plaisait à bavasser sur la vie du collège de sorcellerie, mais le désormais directeur avait moins de temps et l’enseignante de divination n’était plus parmi eux... le successeur d’Armitage se révélerait-il peut-être un élément intéressant ? C’était en partie son travail, après tout, que de connaître les histoires de l’établissement scolaire. Rapidement, il advint que Septimus se laissait plus facilement porter par cette discussion que par la mention du très sympathique et jovial maître des potions... Wenceslas laissa un sourire amusé naître sur ses élèves alors que son collègue expliquait le peu qu’il avait pu découvrir pour l’heure de sa fonction et des garnements qui ne tarderaient guère à graviter autour de lui. « Qui diantre a pu mettre Moritz Lazarus en retenue ? » Il avait haussé un sourcil à la mention de son nom. « C’est un bon garçon et il est discret comme tout, c’est bien le dernier que j’imaginerais en mauvaise graine. » Naturellement, s’il avait un souci avec lui, il serait facilement tenté d’aller directement voir son tuteur, non parce qu’il était son supérieur hiérarchique mais parce qu’il s’agissait de son ami, mais en l’espèce le jeune serdaigle n’avait jamais fait montrer de la moindre insolence ou méchanceté qui nécessite qu’il sévisse. À son âge, et compte tenu de son caractère, le punir semblait d’ailleurs pour l’ancien langue-de-plomb plus contreproductif qu’autre chose : il n’était pas un mauvais garçon dont il fallait rappeler des règles élémentaires de discipline de façon un peu sotte et il exécrait cette tentation facile que de gérer les moindres anicroches par des retenues bêtes et méchantes... mais il était trop poli pour parler ainsi d’un collègue à un autre, qu’il connaissait encore si peu par ailleurs. Quoique au moins semblait-il partager un minimum son avis au sujet du jeune Lazarus ; il commençait à bien l’apprécier, ce concierge. « Il y a deux Dashner, de faux jumeaux, dont Dashiell effectivement, un jeune homme de gryffondor. » expliqua-t-il en réponse à la liste faite par Septimus, alors que celui-ci lui confiait ne connaître encore que trop peu les élèves pour s’en dresser des portraits relativement fiable. « A priori, sauf s’il a échoué à ses ASPIC, vous ne devriez pas avoir à faire à Bradford, il devrait quitter Poudlard en fin d’année. Pour les autres en revanche... » Il eut un sourire en coin, ses yeux plissés dans une moue presque moqueuse. « À défaut de bien les connaître pour l’instant, je pense que vous avez l’essentiel des noms... et de vos prochains compagnons de travail. Özdemir a été plutôt calme ces derniers temps, sinon un léger conflit avec un Sherwin, si je ne m’abuse... elle n'est pas une réelle fauteuse de troubles mais ses combats idéologiques l’amènent à rencontrer quelques problèmes avec le personnel. » Il taisait, bien entendu, son avis personnel à son sujet : il devait reconnaître qu’il aimait bien cette adolescente. Elle était courageuse – quoique téméraire serait plus approprié – et maline. En cours, elle ne donnait guère l’impression d’être parmi les meilleurs éléments mais elle s’avérait beaucoup plus douée qu’elle ne le laissait paraître. Tout le monde ne saurait pas devenir legilimen si jeune, après tout. « Si je devais vous donner un aperçu des tendances amicales, je dirais que Dashner et von Meissen doivent être de la même trempe. Le genre d’élèves que je retrouve facilement au fond de la salle de classe à bavarder. J’ai déjà aperçu le jeune van Aken et Özdemir assez proches, ce qui est relativement surprenant d’ailleurs comptes tenus de leurs origines familiales diamétralement opposés... » Il marqua une pause le temps de tremper brièvement ses lèvres dans son verre d’armagnac, se remémorant l’époque où Fergal occupait encore le poste de son interlocuteur. « Si mes souvenirs sont exacts, Özdemir a écopé de retenues tous les mercredis pendant quelques mois à cause de van Aken – sénior cette fois-ci – je ne serais pas étonné que ça ait un lien avec le rejeton du même nom. » C’était à une époque où le sang faisait tout et où le serdaigle s’était vu remonter en grade comme par l’opération du Saint-Esprit, comme dirait la capitaine de serpentard... Wenceslas ne courrait pas nécessairement après les bruits de couloirs, mais il avait eu tout le loisir de comprendre que la née-moldue de poufsouffle avait, en ces temps, beaucoup soufferts de ses relations amicales. « Voyons voir, que pourrais-je vous dire qui vous soit utile... » Sans trop y prendre gare, il avait commencé à faire tournoyer le liquide dans son verre d’un geste distrait du poignet, signe inconscient qu’il était assez détendu. « Ne vous fiez pas aux insignes de préfets. Leonhart en porte un, et vous avez pu constater par vous-même dans vos registres qu’elle n’a pas toujours été exemplaire... et elle est loin d’être la seule. Je crains qu’il ne soit assez compliqué de nommer des préfets qui soient réellement exemplaire. » Ses lèvres se fendirent d’un nouveau sourire. La préfète de serpentard était une bonne élève, à n’en point douter, mais l’amour du règlement et le bon sens lui faisait sans aucun doute défaut. « Au moins, cela permet d’animer les discussions dans la salle des professeurs, après la rentrée. » À deux doigts de lancer des paris avec ses collègues pour les nominations futures. Pauvre Fergal, il ne l’enviait pas... d’autant que le choix ne reposait pas uniquement sur lui et qu’il devait concilier avec un conseil d’administration dont la pertinence et l’efficacité avaient de tout temps faits défauts.

HRP : ça y est, la pipelette est de sortie Cissy




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Message(#) Sujet: Re: Allez viens boire un p'tit coup à la maison (Septimus & Wenceslas) Allez viens boire un p'tit coup à la maison (Septimus & Wenceslas) EmptyVen 25 Aoû - 19:07



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À son bavardage soudain nettement plus badin et expansif, Wenceslas étira un sourire qui ne trompait personne. Septimus s’était dégoté un partenaire de ragots, gagné ! Il haussa cependant un sourcil à la mention de Moritz Lazarus, le pauvre gosse qu’on lui avait refourgué entre les pattes pour une retenue sans queue ni tête. Le concierge était assez content de constater que le professeur partageait son avis sur l’impression dégagée par le garçon ; d’autant qu’il s’agissait du pupille de Fergal et qu’il s’était trouvé un peu embarrassé de devoir remonter un incident quelconque au directeur – qu’il essayait d’éviter le plus possible.

— Qui diantre a pu mettre Moritz Lazarus en retenue ? s’étonna-t-il. C’est un bon garçon et il est discret comme tout, c’est bien le dernier que j’imaginerais en mauvaise graine, ajouta-t-il avec un air dubitatif.

Le professeur d’astronomie, apparemment, révéla Septimus en haussant les épaules avec une moue tout aussi sceptique. Mais si vous voulez mon avis, c’était une erreur. Ce petit est un sucre.

En effet, Moritz s’était plié docilement au triage rébarbatif de dossiers que lui avait confié le concierge, sans chercher à éviter sa tâche ou la conversation. Bien que timide, le Serdaigle demeurait assez attendrissant et le sorcier peinait à croire qu’il ait pu se montrer insolent ou turbulent. Le concierge songeait davantage qu’il s’était laissé punir sans oser indiquer au professeur qu’il s’agissait d’une erreur.

— Il y a deux Dashner, de faux jumeaux, dont Dashiell effectivement, un jeune homme de Gryffondor, poursuivit Wenceslas pour éclaircir quelques points parmi les noms énumérés par son interlocuteur.

Selon lui, il n’aurait plus affaire à Bradford, qui quittait Poudlard cette année, mais lorsqu’il s’attaqua aux autres, ses yeux s’étrécirent et un rictus se dessina sur ses lèvres. Il lui déroula ainsi un inventaire plutôt exhaustif du genre d’élèves qu’il retrouverait régulièrement dans son bureau, prenant le temps de siroter sa boisson entre deux anecdotes que Septimus buvait tout aussi avidement. Le professeur de sortilèges marqua ensuite une pause en faisant pensivement tournoyer l’armagnac dans son verre, ses yeux cherchant des précisions utiles dans l’air qui les séparait. Enfin, il le mit en garde contre les préfets, qui n’avaient d’exemplaire que le titre honorifique épinglé sur la poitrine. Eh bien, il ne s’y fierait pas ; de toute manière, il se souvenait que de son temps, les préfets n’étaient pas les derniers à participer aux humiliations dont il était la victime.

— Au moins, cela permet d’animer les discussions dans la salle des professeurs, après la rentrée, conclut Wenceslas avec un certain amusement détaché.

Oh, ça, je n’en doute pas, soupira Septimus avec un petit sourire las. Les elfes de maison – avec lesquels je m’entends bien – m’ont rapporté un certain nombre de petits bruits de couloir. Les élèves n’ont pas plus l’air de s’ennuyer que de manquer de sujets de commérage. Disons que nous en profitons à rebours, rit-il.

Ses yeux trop clairs furent attirés par la lumière inattendue qui irradiait à travers la fenêtre. Une éclaircie ! C’était inespéré, étant donné les nuages menaçants qui s’amoncelaient plus tôt au-dessus des toits du village. Tranquillement, il termina son xérès, dont il avait bien profité au cours du babillage de son collègue et reposa son verre sur la table avec un petit sourire désolé.

Je crains ne pas avoir vu le temps passer et devoir vous laisser. J’aimerais profiter qu’il fasse encore jour pour finir une petite bricole dans l’aile est du château, s’excusa-t-il. Mais c’était un plaisir ! N’hésitez pas à m’envoyer un hibou, il faudrait qu’on se refasse ça, proposa gaiement le concierge, assez satisfait du tour qu’avait pris la discussion.

Ils se saluèrent et se séparèrent sur la grand-place, laissant un Septimus plutôt guilleret reprendre le chemin du retour avec entrain. S’il s’était attendu à ce que cet homme d’apparence presque morose soit si enclin aux commérages ! Au moins pourrait-il partager l’enthousiasme de sa dernière pépite en matière de ragot à quelqu’un, la prochaine fois.


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