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Jeudi matin,

8h00.
Muni d’une tasse de café, Jaimie se dirige vers la grande-salle. Assise à table avec ces collègues, il observe l’ensemble des étudiants posant un regard plus perçant vers la table des Gryffondor. Au loin, il note Marlon et Rosalie qui tente de faire leur travail de préfets, Finnborn lui, de la brigade du Directeur est assise calmement en prenant un très grand soin à éviter certains de ces camarades. Traçant quelques lignes sur papier, il confia la suite à son hiboux nuit qui entrait lui apporter son courrier matinal. Quelques retours de lettres, puis la Gazette traîné par un volatile plutôt maigrichon. Le pauvre avait du mal à se traîner dans la salle. Alors qu’il commençait à décacheter quelques une, une missive de la Direction lui fût apporter par un elfe de maison. Le remerciant rapidement, il s’étonna que le courrier lui soit apporter de cette manière plutôt que dans son bureau ou habituellement tous les documents de l’école l’attendaient.

Intrigué, il délaissa une lettre de son père pour quelques choses qui devait définitivement être important. Les quelques lignes lui apportèrent autant de questionnement que de réponses. Un nouvel élève, presque à la mi-année – ne joignant aucunes maisons - en cours pratique sans baguette et théorique. S’il n’avait pas été apporté par un elfe, Jaimie aurait cru à une bonne blague, mais dans ces circonstances, c’était plus la curiosité qui l’emportait sur la globalité de son ressenti. Nuit comme toujours attends sagement qu’il lui dît de partir, installé calmement sur haut de sa chaise. Le petit animal semble impatient, mais Jay n’est pas encore décidé à le laisser partir. De son cartable au sol, il sort une plume moldu et un bout de parchemin et se met à écrire une très courte missive à l’intention du garçon, un certain Chastel. Le Directeur de Gryffondor tend le pli à son hibou et lui indique qu’il devrait être prêt dans la maison du garde-chasse et que s’il ne le trouve pas, de le remettre à Duncan. Le volatile s’enfuit très rapidement, laissant le jeune professeur à son petit déjeuné. Son assiette vider; il s’enfuit avec son cartable pour son premier cours. Par la suite, il passerait voir le jeune homme.

14h00
D’un pas bien résolu, Jay avance sur l’herbe. Il n’a pas vraiment besoin de ces notes des cours, confiant que pour évaluer le niveau, ce n’est pas vraiment cela qui va l’aider. Passez un examen en classe n’est pas non plus très adapté à la situation; bien qu’il puisse être utile pour un second niveau d’évaluation. Peut-être après avoir fini la visite et prévu le second cours, il sera possible de débuter avec une interro. Dans la mesure qu’il aurait encore quelques interrogations sur ces connaissances. Selon la situation, il pourra le classer avec le bon groupe peut importe son âge. Dans son cas, les connaissances étaient plus importantes que le chiffre qui dénota sa naissance.

Sans surprise, il trouva un jeune homme non loin de la cabane et il s’en approcha. Tu dois être Thomas Chastel. Comme si un inconnu à ce temps-ci de l’année était quelque chose de commun. Je suis le Professeur Alexander, si tu es prêt on va y aller. On a une bonne marche devant nous. Un sourire avenant et des manières accueillantes, c’était tout le propre de Jaimie. Il resserra son manteau et son bonnet sur sa tête. Bien qu’en pleine journée, le froid prenait sa place depuis les dernières semaines, il ne serait même pas surpris de voir les premiers flocons tombés d’ici quelques jours.

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Thomas avait mis un peu de temps à comprendre que ces hiboux qui fondaient sur lui sans prévenir alors qu’il marchait tranquillement en plein milieu du parc ne cherchaient pas à l’éborgner mais à lui livrer du courrier. Il en était quitte pour une petite frayeur mais maintenant qu’il avait pigé le truc, il trouvait ça plutôt amusant. En plus, une fois sur deux l’oiseau réclamait à manger pour ses services et Thomas pouvait leur offrir des graines de citrouilles et leur caresser le haut de la tête. C’était cool.

Si la première lettre lui était parvenue la veille de la part d’un certain Armitage – apparemment le concierge – il en avait également reçu une de Stanley, une de ses grands-parents et plus tôt ce matin une de son futur prof d’étude des moldus qui proposait de passer le récupérer chez Duncan. Plutôt sympa comme démarche, pour le moment Thomas ne s’était encore jamais vraiment retrouvé seul depuis son arrivée à l’école.

Après avoir avisé Duncan qu’il avait rendez-vous avec un prof – excuse très efficace pour lui fausser compagnie, faudrait qu’il pense à la réutiliser un de ces quatre – il avait déjeuné d’un sandwich super bon dans le parc, assis en tailleurs sur les citrouilles géantes du potager, et attendu tranquillement qu’on vienne le chercher en furetant parmi les tubercules pour certaines presque deux fois plus grosses que lui. De vraies carrosses de princesses ça !

Il se tenait accroupi entre deux d’entre-elles, à fixer la forêt interdite pour essayer de voir s’il n’y avait pas quelque chose qui bougeait entre les arbres, quand une voix masculine le fit sursauter. Il se redressa d’un bond, souriant, et leva sa main en guise de salut.

- « Salut ! C’est moi. »

Sa première rencontre avec un prof sorcier. Ca le changeait de Mme. Pudding, sa prof de math. D’ailleurs Thomas se demanda quelle excuse le ministère de la magie avait bien pu trouver pour expliquer son absence à ses anciens camarades. Certains lui manqueraient un peu, mais Mme. Pudding, sûrement pas.

En trois pas il contourna deux citrouilles et se tint aux côtés de l’enseignant. L’automne s’était abattu sur le nord de l’Ecosse et obligeait à ressortir les vêtements chauds. A chaque fois que l’un d’eux parlait, un petit brouillard blanc se formait devant leurs bouches. Cela l’amusa.

- « C’est bon pour moi ! » affirma-t-il, plutôt content d’être tiré de sa surveillance des citrouilles, même si ce n’était que pour une balade.

Alexander avait l’air sympa – il lui faisait un peu penser à Stanley, même si ce-dernier était un peu plus âgé. Le genre cool qui ne se prend pas trop la tête. Cela suffit à mettre Thomas en confiance. Il enfouit ses mains dans les poches de son manteau pour les réchauffer et se mit à marcher dans les pas de l’enseignant.

- « Vous êtes prof d’étude des moldus alors ? » demanda-t-il sur le ton de la conversation. « Mais vous savez quand même faire de la magie c’est ça ? »

D’une certaine manière, il aurait bien aimé apprendre qu’il n’était pas le seul dans l’école à ne pas être doté de pouvoirs. Cela aurait eut un côté un peu rassurant, et si il y avait des moldus à Poudlard, le prof d’étude des moldus semblait tout indiqué pour en être. Peut-être comme une sorte d’ambassadeur de leur culture dans le monde des sorciers ? Stanley lui avait dit que ce n'était pas possible, mais peut-être quand même... Qu'est-ce qu'il en savait après tout ?

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Debout, l’enseignant observa l’étudiant se lever entre les potirons un sourire avenant et un rire en tête. C’était peu commun qu’il se balade en dehors du château et encore moins pour aller chercher un jeune qui en théorie n’avait pas vraiment grand-chose à faire ici. Mais, ce n’était pas à lui de juger et un sentiment protecteur face à cette tête brune lui semblait totalement naturel. Il allait faire face à tant d’adversité, il n’avait nul besoin de lui faire sentir lui-même. Il se présenta aussitôt et suggéra de prendre le chemin vers le château. Il en avait pour une bonne vingtaine de minute avant de rejoindre le hall d’entrée et naturellement la curiosité du garçon brisa la glace.

Bien qu’il se soit présenté par lettre, il s’étonna de son questionnement. Son souffle blanchit s’épaissit devant lui alors qu’il répondait à l’étudiant. Effectivement. Je sais faire aussi de la magie, certaines disciplines sont plus complexes pour moi, comme tous qui ont des spécialités mais nous devons passer de nombreux examens et obtenir d’excellentes notes pour étudier passer Poudlard et devenir professeur. D’un geste souple, il sortit sa baguette de la poche de son manteau bourgogne. La baguette de cyprès très dur et légèrement veiné de rouge était légèrement recourbée vers le haut. Ce n’est pas la première fois que tu vois une baguette, si ? S’ignora-t-il alors qu’il le guidait dans le parc. Après tout, le nouvel étudiant sortait tout droit sorti d’un monde totalement différent du sien. Il venait pour évaluer son niveau mais il ne pouvait cacher sa curiosité face à ce phénomène.

Les cracmols n’était pas monnaie courant dans sa famille. Certes, il connaissait leur existence mais les côtoyer n’avait pas fait partie de ces expériences. Après reculs, il aurait dû se mettre en contact avec l’un d’entre eux pour faire sa thèse à l’Université, leur proximité avec le monde des moldus étaient connus de tous. Par contre, il aurait fallu qu’ouvertement une famille sorcier s’ouvrent sur cette tare dans leur famille ce qui aurait causé quelques tensions et très probablement été plus difficile à trouver. Personnes ne voulaient adresser cette situation de société et il aurait été bien sot d’en trouver facilement. Maintenant, il en avait un sous les yeux, un gamin de surcroit, de multiples questions se poussaient dans sa tête. Après tout, peut-être avait-il plus à apprendre de lui qu’inversement. Sa main gauche s’éleva vers la tout ou son monde gravitait, alors que sa main droite rangeait sa baguette soigneusement dans sa poche. On s’en va, là-haut! Sur ce, il retourna la tête pour faire un clin d’œil, l’esprit plein de connivence.

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Les mains dans les poches, la tête comprimée entre son écharpe et une espèce de bonnet de laine moche que sa grand-mère lui avait vissé sur le crâne un jour qu’il demandait à sortir dans le jardin – et qu’il avait gardé depuis, Thomas se porta aux côté de l’enseignant tout en le fixant avec curiosité. Il avait pas mal de questions en tête et il avait l’intuition que ce prof d’étude des moldus pourrait faire un bon intermédiaire entre lui et les réponses qu’il attendait. Après tout, s’il avait choisi ce boulot, c’était qu’il devait bien s’y connaitre un peu sur les passerelles existant entre les mondes sorciers et moldus.

Il hocha la tête aux premières explications, se demandant comment chaque sorcier choisissait sa spécialité et si c’était simplement quelque chose d’inné comme pour les maths – dieu qu’il détestait les maths – ou la grammaire ou s’il y avait d’autres choses en jeu, comme des rites de passages ou des missions à accomplir. Quand lui jouait aux jeux vidéos sur son ordinateur, il avait le destin de son avatar en main et reposait sur ses épaules la responsabilité de choisir s’il s’agirait d’un magelame de feu ou d’un nécromancien ténèbre-nature.

- « Et quelles sont les disciplines les plus complexes pour vous ? » demanda-t-il sans grand tact avant d’aviser la baguette. « Oui, mes cousins et mes grand-parents en ont une ! » Fallait pas le prendre pour un ignorant complet non plus.

Il hocha la tête en plissant les yeux.

- « La votre est stylée. J’aime bien les couleurs. »

S’il avait pu choisir sa propre baguette, il en aurait choisie une noire et argent, comme une nuit de pleine lune. Il avait eu le temps de pas mal réfléchir à l’hôpital et secrètement décidé qu’il s’agirait de ses couleurs maintenant, de son blason.

Thomas répondit au clin d’œil par un sourire. Vraiment, Alexander avait l’air d’un gars cool.

- « Super ! C’est la tour des gryffondors ? »

En fait, ses cousins – la plupart étaient dans la maison des lions – l’avaient pas mal bassiné avec leur super dortoir en hauteur et de fait, c’était la seule tour qu’il connaissait. Il n’était toutefois pas aveugle, il voyait bel et bien qu’il y avait plusieurs tours, mais afin de faire genre qu’il s’y connaissait un peu, avait sorti le nom de la seule tour dont il connaissait le nom. Après tout, il y avait une petite chance de tomber juste, non ?

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Je dirais que j’ai pas de bol avec les créatures magiques et que je connais rien de rien à l’arithmancie et à la divination. Je me débrouille en potions, mais ce n'est ni ma matière préféré ni une dans laquelle j'excelle. Je suis aussi moins bon en Métamorphose qu'en Sortilège, mais j'ai toujours eu un niveau plus qu'appréciable pour les deux. À bien y penser, il n’avait pas vraiment aimé ces expériences sur cette dernière spécialité. Autant dire que l’astrologie moldus avait plus de chance de s’avérer vrai que le cas réel de divination. ... mais c’est totalement normal pour un sorcier d’avoir des forces et faiblesses dans certaines matières. S’efforcer à exceller malgré l’absence de talent naturel est souvent plus difficile moralement. Ce n’est pas pour rien qu’en cours de scolarité certains décide d’abandonner des cours ou des options. D’ailleurs, c’était un peu ce qui lui arrivait actuellement. Après avoir brûler l’Étude des Moldus à l’échelle de l’école, l’ancienne Directrice de Poudlard l’avait rendu quasi obsolète; cela prendrait un moment avant que certains s’intéresse sainement à l’option qu’il donnait. C’était aussi pour cette raison qu’il avait un peu plus de temps libre et que s’occuper de Thomas dans ces conditions lui était possible. Jaimie, très confiant, s’attendait à ce que les choses reprennent leurs cours normaux, tant qu’à la loyauté des Gryffondor et leur confiance qu’à la matière qu’il adorait et dont il désirait ardemment partager avec les jeunes. Il sourit lorsqu’il confirma avoir déjà vu une baguette, et hocha de la tête. Après tout, ce dernier venait d’une famille de sorcier, il était normal qu’il en ait vu par le passé, son commentaire le força à regarder sa propre baguette avec un intérêt renoué. Après tout, c’était comme une extension de lui, il en oubliait que certaines avaient un look à faire peur.

Indiquant la tour de la main, il vit le jeune homme sourire et avec un peu d’espoir, le voir sourire. Presque. Au 7è étage. Un regard d’interrogation se porta à l’étudiant. Tu connais les Gryffondor ? dit-il avec une pointe de fierté non feinte. Il était juste, les lions étaient aux derniers étages de la grande tour. Ce qui lui faisait très peu de chemin à parcourir entre sa salle de cours, son bureau, la salle commune de Gryffon et les dortoirs. Il pouvait se retrouver en un instant pour régler une situation qui dégénérait s’il en avait réellement besoin. Bien le contraire s’il aurait été maître de potion. C’était à la fois un avantage et un inconvénient, même sans vouloir porter attention au tapage des jeunes, ils les avaient constamment sur la tête. Impossible de ne pas être au courant si quelqu’un dépassait le couvre-feu. Bien sûr, sous toute réserves qu’il soit dans son bureau ou sa chambre. Mais son esprit s’égarait, Thomas connaissait bien plus sur cette école qu’un né-moldu de première année. Un temps d’acclimatation était nécessaire pour évaluer le tout. Que connais-tu de Poudlard? L’invita à se commettre sur ces connaissances, alors qu’il engouffrait ces mains dans son manteau.

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Thomas écoutait avec attention les explications de l’enseignant – une fois n’était pas coutume. Lui qui avait toujours fait preuve d’une intense mauvaise volonté en cours buvait littéralement les paroles d’Alexander comme s’il s’était s’agit de vérités bibliques. Indiscutablement, découvrir le monde des sorciers et leurs pratiques était sans commune mesure plus intéressant que n’importe quel information qu’il aurait pu trouver dans ses livres moldus.

- « Je vais me former avec les créatures magiques. » expliqua-t-il d’un ton neutre. Il était partagé entre fierté et appréhension à l’idée de les rencontrer. Caresser la tête des chouettes c’était une chose, mais face à un minotaure il ferait moins le malin. « Si je suis bon, je vous montrerai, comme ça on sera quitte. »

Il s’imaginait déjà assis sur le dos d’une licorne, à expliquer à Alexander pourquoi elles chiaient des arc-en-ciel plutôt que des crottes de cheval. Enfin, si c’était bel et bien ce qu’elles faisaient. Thomas n’était pas certain que ce qu’il avait pu apprendre sur les bêtes magiques dans ses histoires d’enfants soit encore d’actualité ici. Dans le vrai monde.

- « On peut abandonner les cours ? »

Ça lui semblait une idée étrange. S’il avait été sorcier, sans doute qu’il aurait suivi un maximum d’enseignement, par curiosité ! Quoique. Peut-être que c’était comme tout, et qu’on finissait par s’en lasser. Trainer dans le parc ça devait être sympa aussi, quand il faisait beau, ou juste explorer le château. Ou la forêt interdire. Il jeta un regard furtif à la lisière de celle-ci qui s’étendaient derrière eux. Pourquoi était-elle si interdite que ça ?

Il aurait sans doute abandonné des cours aussi, si c’était le prix à payer pour l’explorer.

Enchaînant sur la célébrissime tour des gryffondors – en fait la seule qu’il connaisse et qui ait de l’intérêt à ses yeux puisque apparemment les poufsouffle et serdaigles avaient des dortoirs normaux et que les serpentards étaient au cachot ce qui avait l’air horrible ! Plutôt cracmol que prisonnier, pour sûr.

- « Bien sûr. » répondit-il d’un air crâne. « Mon grand-père y était, et mon cousin Arthur aussi. Il y a une tenture de lion dans le salon de mes grands-parents, c’est le plus stylé des animaux, enfin des quatre possibles je veux dire. J’aime bien les blaireaux aussi, c’est plus redoutable que ça en a l’air, avec ses griffes, mais les autres ça ne vaut pas le coup, sauf les aigles, pour voler. »

Thomas avait eu toute son enfance et le début de son adolescence pour développer beaucoup d’idées et de fantasmes sur les maisons de Poudlard, en s’appuyant sur les témoignages de sa famille. De fait, il était certain de connaitre déjà un paquet de chose sur l’école. Mais avait hâte de l’explorer quand même. En vrai cette fois.

- « Beaucoup de choses. Je sais que ce sont des elfes qui font la cuisine, qu’il y a eu des incendies et que votre ministre a failli s’y faire zigouiller l’année dernière. C’est la seule école de Grande-Bretagne et on ne peut pas la voir si on est un moldu, moi je ne la voyais pas sur les photos, avant. »

Il fallait qu’Alexander prenne garde à ne pas trop le lancer comme ça. Si le jeune homme était plutôt d’un naturel discret la plupart du temps, il faisait pas mal figure de pile électrique depuis qu’on lui avait permis de passer les portes de l’enceinte de Poudlard et semblait vouloir vérifier si toutes les informations dont il disposait étaient vraies ou si on s’était bien foutu de sa gueule.

- « Il parait qu’il y a une salle qui montre tous les endroits au monde, et que les morts reviennent à la vie. »

Trop. Stylé.

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Jaimie n’avait jamais eu la cote avec les créatures magiques. Les derniers mois l’avaient prouvé encore comme toujours. Lui et Fergal avait été des piètres candidats pour s’occuper de dragon sur le territoire islandais et c’était sans compter sa récente expérience avec les selkies. Le goût de l’eau de piscine semblait ne plus jamais vouloir quitter des bottes préférées. Il rit. J’ai bien hâte de voir cela. Pas qu’il ne croyait pas que le jeune homme serait en mesure de lui apprendre quelque chose, mais plutôt qu’il était surtout convaincu de son propre poise face à ceux-ci. Mes expériences me laissent à penser que j’aurais beau les apprécier, ce n’est pas … partagé. J’imagine qu’il y a quelque chose qui les dérange. ’

La prochaine question face à l’abandon des cours était délicate. Oui. Mais certains cours sont obligatoires pendant le parcours scolaire. La main au menton, soudain l’enseignant sembla pensif. Reportant son regard vers le jeanot, il lança : Ton parcours est et sera atypique. Je doute qu’on te laisse abandonner un cours… à moins que même si tu donnes ton maximum tu échoues lamentablement. On peut être moins doué, mais être mauvais dans tout, c’est loin d’être probable. Il faudrait que tu vérifies ce qui sera attendu de toi à ce niveau. Probablement que tes proches ont plus de détails. Désires-tu que je les contacts pour savoir ce qui a été entendu avec l’école ? Il semblait un peu mal à l’aise, après tout, il n’avait pas la réponse à la question de la tête brune qui marchait à ces côtés.

L’entendre parler que Gryffondor était célèbre le fit perdre le fil de son idée par rapport au parcours qu’il emprunterait. La vue de la tour était rassurant en quelque sorte et bien qu’il n’y logeât pas, il semblait très content de partager ses connaissances familiales sur le sujet. La fierté emplit les traits du Directeur de Maison. D’apprendre qu’il gardait une tenture dans le salon de ces grands-parents le fit rire doucement. S’il était fier, certes, mais il n’avait jamais meublé ces appartements de la sorte pour autant. C’est clair. Dit donc! C’est clairement des fans dans la famille! Il évita soigneusement de parler de la répartition, après tout, il ignorait ce qu’il lui arriverait à ce propos. Quoique ses impressions le menaient à penser qu’il resterait sans maison vu qu’il n’était pas ‘’réellement’’ un sorcier.

Ça le mena à lui poser des questions sur ce qu’il connaissait de Poudlard. Il hocha la tête pour presque tout, sauf la fin. Tu parles des fantômes ? C’est pas exactement cela. Y’a pas de zombies ici. D’ailleurs un grand nombre de sorciers sont mort pour défendre l’école, et on est loin d’être dans un roman apocalyptique comme World War Z La littérature moldu… digne de la folie des meilleurs et pires sorciers. Il était clairement amusé par la discussion. C’est vrai que quand on parlait de magie, tout pouvait facilement être considéré comme possible. Les limites existaient certaines plus flou que d’autre et certains sorciers un peu plus dingues que d’autre. Il était plutôt conservateur à ce sujet.

Le sol à demi-gelé croustillaient sous leur pas et tranquillement ils arrivèrent vers les dallages du jardin. Attention, je doute qu’il ait eu le temps de mettre du sel. Mieux valait être prévenant, il ignorait jusque ou le jeune s’était rendu sur le territoire de Poudlard. ‘’Tu loge chez le Garde-chasse ? Que j’ai rapidement compris. Nuit, mon hibou, n’est pas revenu bredouille alors c’est qu’il t’a trouvé ou à trouver Duncan.’’ Il poursuivit. ‘’J’imagine qu’il te fera faire le tour de l’école. Si ce n’est pas déjà fait.’’

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L’organisation de Poudlard semblait décidément bien compliquée. A chaque fois qu’il avait posé des questions sur l’emploi du temps, la répartition, les dortoirs, Stanley avait paru embêté et bottait en touche en expliquant que « c’était compliqué. » Super. Résultat il se retrouvait à dormir dans un placard et n’avait toujours aucune idée précise des cours qu’il allait pouvoir suivre ou non. On lui avait dit « étude des moldus », « soins au créatures » – il était ravi – et puis un autre truc qu’il avait oublié. Pour le reste « je t’enverrai les livres qu’il te manque, promis, mais d’abord il faut que je règle des détails avec le directeur » merci Stanley, hyper utile.

Du coup quand le prof Alexander expliqua qu’il ne pouvait pas abandonner de cours à moins d’y être très mauvais – mais involontairement, attention ! – Thomas se contenta de hausser les épaules. Visiblement ça n’allait pas être aujourd’hui non plus qu’il serait d’avantage fixé sur son sort. Tant pis, il était prêt à patienter quelques journées de plus, tant qu’on l’autorisait à rester ici c’était l’essentiel. En revanche, l’adulte proposait de se renseigner, et ça c’était cool !

- « Ouais carrément. Mais je crois qu’ils en savent pas grand-chose non plus en fait. Apparemment ça fait vide juridique. »

Il répétait les mots de Stanley. Et de sa grand-mère. Et de tout un tas de monde, en fait, sans bien les comprendre. Vide juridique, ça veut dire quoi ça ? En tout cas ça avait l’air compliqué, aussi se fendit-il d’un petit rire qu’il voulait confiant mais qui sonna un peu nerveux. S’il y avait une chose dont Thomas avait conscience, derrière tous ces mots techniques, c’était que tant qu’on n’aurait pas officialisé sa présence, sa place à Poudlard restait encore en sursis. Et l’obliger à rester dehors avec Benjamin Duncan toute la journée depuis son arrivée ressemblait quand même vachement à une mise en quarantaine le temps de prendre une décision claire. Il avait vu assez de films de zombies – justement – pour savoir que dans ce genre de situation mieux valait zigouiller le patient zéro.

Heureusement, le sujet des maisons – un sujet qu’il connaissait comme sa poche par procuration – réussit à lui changer des idées. Hochant la tête pour confirmer qu’en effet son grand-père était du genre patriotard avec ses couleurs, il ne pu s’empêcher de préciser.

- « Ma grand-mère dit que c’est qu’un vieux chiffon par contre, et elle le menace de s’en servir comme serpillère. »

Le souvenir le fit rire. A l’époque il n’avait pas très bien compris l’engouement de ses cousins à défendre leurs maisons, mais quand ces derniers lui avaient expliqué que c’était comme soutenir une équipe de foot dans laquelle tu pouvais toi-même jouer, Thomas s’était découvert bien plus respectueux vis-à-vis de la répartition à Poudlard.

Evoquer les zombies l’amusa, mais moins que la plaque de verglas qui faisait patinoire sur les pavés et où il se laissa discrètement glisser après avoir promis de faire attention. Amateur de vélo et de luge, quand ça glissait ça lui plaisait.

- « Au fait… » il hésita. « Le choixpeau, vous pensez qu’il y aurait moyen de l’essayer ? Comme ça, juste pour voir, genre… ce qui se serait passé des fois que ? »

Il n’aimait pas trop réclamer mais sentait que mieux valait poser la question tout de suite, au moins serait-il fixé. Peut-être que sur un malentendu, il se verrait quand même assigner une maison ? Ou au moins saurait-il dans laquelle il aurait pu aller, et s’en ferait une équipe à soutenir par procuration.

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➤ 2 ; 4 ; 6 = juste après avoir demandé ça, Thomas se casse la gueule sur le verglas
1 ; 3 ; 5 = non ça va
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'Le Hasard' : 4

Jamie & @Thomas Chastel

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Un vide juridique… très étrange comme propos, mais après tout il avait passé beaucoup temps dans le monde des moldus. Si Jaimie était très ouvert à parler d’eux et qu’il ne leur portait pas que des mots mauvais, il n’en connaissait pas forcément tout le vocabulaire. Il semblait intéressé par son offre de l’aider à comprendre les limitations de sa position. Si pour Jay, il était tout à fait normal d’aider à intégrer un jeune, ce ne serait peut-être pas vu du même œil pour tous.

La discussion bifurqua vers les lions et il semblait vraiment garder des souvenirs bien au-delà du fait qu’il n’y était jamais allé. Cette perception du patrimoine de sa maison n’avait jamais été pour lui autant défini que ce que le garçon avait vécu par le passé. Sa mère n’était pas d’ici et son père n’avait pas été dans la même maison que lui. Était-ce le tempérament fougueux et fonceur qui l’avait mené à cette maison? Ou encore qu’il fît les erreurs stupides comme ces prédécesseurs ? Il l’ignorait mais le Choixpeaux l’avait senti et dès qu’on lui avait remis la charge de l’illustre maison des Gryffondor, soudainement le poids de cette fierté s’en était que multiplié. Était-ce vraiment possible d’être plus fier ? Chose était certaine, il avait quand même eu l’impression de prendre une tête de plus. Mais… c’était naturel, il était tout désigné pour le poste; tant pour la compétence et de l’intérêt. Il n’y aurait pas eu de second choix, dès que le poste eut été vacant. Ahaha. J’aime bien ta grand-mère, elle semble avoir un caractère délicieux. Et il se mit à rire avec lui.

Quelques questions d’usage sur Poudlard de manière général poussa le jeune enseignant à devoir rectifier le tir. Beaucoup se faisait des idées bizarres de l’école; si après quelques mois dans l’enceinte à croiser Mimi et Nick, parler à des tableaux et prendre des escaliers qui changeait constamment de direction ne les laissaient pas dans la plus grande perplexité, ils finissaient par s’imagine que tout était vraiment possible. C’était peut-être le cas. Mais c’était probablement aussi terriblement dangereux. Sans lui mentir, nullement, il se permit de rajuster sa pendule. Pas de zombie ici. Navré.

Le chemin se faisait bien jusqu’à l’école, la pluie du matin avait fourni une belle pellicule de glace qu’il avait remarqué sur son allée pour se rendre à la cabane du garde-chasse. Par soucis d’assistance, il en informa le jeune garçon. Un pas, tout allait bien. Puis la conversation bifurqua sur le Choixpeaux et vlam! Thomas finit comme une quille dans une allée. Ça va ? Pas trop de mal ? Il lui tendit la main pour l’aider à se relever. Elles sont traites à ce temps-ci de l’année. Je crois avoir vu, de mon bureau, la prof de Botanique en faire une virevolte hier. Il rit en le hissant. Elle, elle s’y attendait pas ! Si sa remise sur pied était temporaire, au moins il ne pourrait pas dire qu’il l’avait laissé dans cet état. Pour la répartition, il faudra demander au Directeur. J’ai comme l’impression que tu ne seras pas réparti; mais encore là. J’attends d’avoir la surprise! Il avait parlé en tout honnêteté, mais n’avait absolument aucune idée de ce qu’il l’attendait. Outre être en classe avec lui… Il jeta un œil sur le garçon, s’attendait à déceler quelques signes de déception.

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Thomas avait la maladresse des adolescents qui grandisse plus vite qu’ils ne s’en rendent compte et s’emmêlent les pinceaux avec leurs propres membres. Si à ça on rajoutait le verglas et le caractère rêveur du jeune homme, la chute était presque certaine.

Amusé par le gel, il se laissa glisser sur quelques centimètres, puis son pied dérapa sur une aspérité et vlan, il était les deux genoux par terre.

- « Oui oui. » se contenta-t-il de grimacer en se relevant tant bien que mal avec l’aide d’Alexander.

La honte la honte… Pas spécialement casse-cou, le garçon n’en aimait pas moins les endroits un peu planqués et discrets, ce qui l’avait poussé plus d’une fois à grimper aux arbres ou sur le toit de la maison de ses grands-parents. Il en avait été pour quelques fractures, une cheville foulée et un poignet tordu. Désir d’escalade et maladresse ne faisaient pas bon ménage.

Enfouissant son nez dans le col de son pull et agitant les mains pour en évacuer la douleur, il esquissa tout de même un sourire à la mention de la prof de botanique faisant des cabrioles sur le verglas. Alexander savait dédramatiser la situation et il se remit à trotter à ses côtés en écoutant sa réponse quant à une possible répartition.

Apparemment ce n’était pas gagné, mais rien n’était conclu quand même. Encore une fois, Thomas ne pouvait rien faire d’autre que de rester dans l’expectative vis-à-vis de son avenir. Pas de quoi ternir la bonne humeur qui le caractérisait depuis qu’il avait posé le premier pas dans l’enceinte du château, la veille, mais assez quand même pour maintenir l’angoisse sourde qu’il se trainait depuis quelques jours, attendant comme un couperet d’être une bonne fois pour toute fixé sur son sort.

- « Mieux vaut pas de répartition qu’un cours de math. » se contenta-t-il de répondre.

Il s’amusait beaucoup plus dans le monde des sorciers que dans celui des moldus, c’était indéniable.

- « Et comme ça je n’aurai pas à porter de cravate. »

S’il y avait bien une chose qui le saoulait à l’école, à part qu’on s’y ennuyait comme un rat mort, c’étaient les uniformes qui grattent et autres absurdités vestimentaires. Au moins à travailler dehors il pouvait se contenter d’habits chauds et fonctionnels.

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Sa main tendue fût vite prise par le jeune homme alors qu’il tentait de se remettre sur pied. Il n’aurait pas été fâché de devoir le reconduire à l’infirmerie pour aller zyeuter ce que pouvait bien faire Jane à cette heure. Le nouvel enseignant n’ayant pas eu la chance d’aller se balader avec son ancienne collègue de classe et nouvelle consœur de travail, il n’en restait pas moins intéressé par celle-ci. Il faut dire que leur échange de lettre était aller en décroissant à la suite d’une bévue qu’il avait commis quelques semaines plus tôt. La voyant invité des copines pour la soirée de Noel qu’il l’avait invité à passer avec lui, il avait vite compris qu’il marchait sur un lac gelé ou chaque pas pouvant littéralement le faire tomber dans le lac. S’il était fier, il n’en demeurait pas délicat et au lieu de la mettre encore plus mal à l’aise, avait tout bonnement rebondi en proposant d’inviter aussi Fergal. D’ailleurs… il allait devoir passer le voir bientôt pour lui proposer sinon, il aurait l’air bien stupide si elle lui posait des questions. D’une franche camaraderies, les deux hommes s’étaient vite entendus bien que le rôle que certains élèves avaient donné au concierge des allures de rendre sa tâche de Directeur de maison plus difficile.

Il revint à de ces pensées rapidement, alors qu’il lui posait la grande question. Celle sur la répartition. Jaimie était dans l’absence de réponse. En fait, il devait avoir l’air d’être bien inutile aux yeux du gringalet, s’était-il dit. Il ne pouvait l’aider, ni sur son horaire, sur les cours (outre le sien), son lieu de résidence (bien qu’il sembla à 1ère vue qu’il ne résiderait pas dans l’école) ou encore la répartition dans une maison. Après tout, il n’était pas sorcier – avait-il vraiment sa place dans un dortoir ? Jaimie aimait penser qu’un jeune serait mieux encerclé par des pairs et des jeunes qui pourrait établir une connexion avec lui. Le laisser seul avec des adultes en tout temps, c’était lui réservé un destin fort solitaire. Un destin qu’il avait lui-même vécu jusqu’à son arrivé à Poudlard. Les voyages de ces parents pour le Ministère lui avait fait voir beaucoup de pays, mais il avait toujours eu un vide malgré la grande connexion qu’il entretenait avec son père et sa mère. Et puis, la plus grande logique aurait été d’évaluer son niveau et la jumeler avec la classe qui correspondait à ces connaissances, voir la première année pour certaines et certaines des options selon le programme scolaire. Éviter de créer des clases uniques pour un élève c’était au mieux.

Tu n’aimes pas les chiffres ? Dit-il amusé. Tant qu’il n’avait pas Alice. Il serait sauvé. Mais lorsqu’il parla de la cravate, l’enseignant se mit à rire. Oh! Et qui dit qu’on ne t’en trouvera pas une toute neutre pour le décorum. Il se jouait du jeune en toute gentillesse, mais vue que le décorum et le prestige de l’école était à l’honneur. Il le voyait bien se voir affubler d’un uniforme sans les couleurs de maison et devoir porter la cravate pour autant. Toute noir avec le logo de l’école juste en bas du nœud… S’attendant à une réaction, il lui montra de prendre vers la gauche pour passer entre la haie de cèdre qui menait hors des jardins. De loin, ils pouvaient apercevoir l’entrée de l’école et quelques étudiants qui semblaient sortir vu la fin de leur cours d’après-midi. Tu aurais voulu joindre une maison? Le laissant éclaircir si c'était le fait de voir le Choixpeau qui l'intriguait ou de joindre un dortoir, et, par le fait même, une famille d'emprunt.

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Ce n’étaient pas tant les chiffres que de devoir rester assis des heures sur sa chaise en silence, à essayer de comprendre les explications d’un enseignant à propos de sujets dont il n’avait au fond rien à faire. Les équations du second degré le laissaient de marbre, les nombres irrationnels n’avaient d’amusant que leur nom, et encore, pas plus de vingt secondes.

- « Qui aime ça ? » répondit-il d’un air qui se voulait sûr de lui. « Certainement pas des gens très fréquentables. »

Alexander semblait s’amuser de tout, répondant par la rigolade à chacune de ses questions ou remarques, ce qui avait l’effet indiscutablement positif de pousser Thomas à s’ouvrir. Le garçon ne demandait que cela, à vrai dire, quelqu’un avec qui échanger sur Poudlard qui absorbait toute sa concentration depuis un petit moment maintenant, et tant pis si c’était un prof, au moins celui-ci avait-il le bon goût de ne pas être trop vieux.

Alexander semblait trouver très amusant qu’on lui procure une cravate neutre, chose que Thomas ne jugeait pas à ce point hilarante non plus, fallait quand même pas exagérer. Il darda toutefois un regard attentif sur l’enseignant alors que celui-ci évoquait le logo de l’école, se contentant de répondre à son rire par un sourire en retour. Thomas se laissait baigner dans la bonne humeur du professeur, comme on prendrait le soleil de la chaleur de la joie d’autrui.

- « Avec le logo de Poudlard, ça pourrait me plaire. » lâcha-t-il avec sincérité.

Son école de Glasgow était naze, mais une école de magie… là il était prêt à en porter les couleurs sans hésiter !

Leur marche les avait rapprochés de l’école à présent il s’en rendait mieux compte n’ayant pas fini d’apprivoiser les dimensions impressionnantes du parc qu’il avait traversé en courant ce matin pour ne pas être en retard chez Duncan. Une rangée d’arbre indiquait la limite symbolique entre les jardins et l’école et Thomas suivit du regard les petits groupes d’étudiants qui circulaient en bavardant devant la porte d’entrée. Il se sentit tiraillé entre un sincère désir d’aller leur parler et un autre contradictoire de se faire tout petit pour qu’ils ne le remarquent pas.

Alors qu’il avait commencé à rentrer sa tête dans ses épaules malgré lui, une nouvelle question d’Alexander vint disperser son attention sur une nouvelle question.

- « Gryffondor ! » annonça-t-il sans hésiter. « Ou poufsouffle, pour être tranquille. »

Il adressa un sourire à Alexander. « Des fois c’est mieux de ne pas choisir. »

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Jaimie sourit et ne fût guère surprit de la réaction du jeune, cherchant depuis son évocation de la cravate envie de le taquiner un peu. Il n’en avait guère vu par le passé mais trouvait son option plausible advenant qu’il n’ait pas la possibilité d’être répartis dans une maison. Pour être tranquille? C’était une drôle de conception de Pouffsoufle en soit, mais il rit tout de même de cette idéalisation que le jeune Thomas lui évoquait la maison des blaireaux. Il avait raison, quelque fois, c’est mieux de ne pas choisir, mais il était coutume que le Choixpeau écoute les pensées des élèves pour y aller aussi en fonction de leur désirs et aspiration. Après tout, il leur laissait aussi en quelque sorte une portion de leur libre arbitre, ce que Jay avait toujours trouvé bien.

D’ailleurs, en ce qui attrait de choisir! Il poussa les portes d’entrée en évitant un groupe de jeune. Déjà dans l’entrée, une myriade de tableau portait un regard sur les jeunes et, par ailleurs, sur l’enseignant et le jeune. Je dois déterminer ce que je peux et n’ait pas besoin de t’apprendre. Il engagea le pas avec un plus grand rythme question de ne pas tarder. Combien de temps as-tu passé avec les moldus ? Quitte à se donner une idée de sa capacité de se fondre dans la masse. Il prévoyait lui faire remplir un petit questionnaire à choix de réponses dans sa salle de classe sur chacun des sujets abordés en classe pour chacune des années afin d’éliminer certaines classes qu’il aurait ou n’aurait pas à suivre. Il poursuivit. Pour l’heure, je suis conscient que tu as plus de connaissance de cet univers qu’un sorcier de sang-pur et à défaut de te faire revoir de la matière que tu connais déjà, il me semble plus juste de voir les compléments nécessaires que je peux apporter à tes connaissances. Idéalement, j’aimerais te mixer avec une classe qui correspond à tes connaissances, pour que ça soit intéressant pour toi. Il ne voyait pas d’un mauvais œil de faire des cours privés, mais à la longue et au fils des années, ça lui semblait moins plausible. Et, s’il le pouvait, il avait bien l’intention de le mettre en contact avec d’autres étudiants question de remettre en contexte des idées préconçues, dépassé et donner aussi plus de contenu à sa classe de par certaines questions d’enrichissement que tous pourraient bénéficier. Il jeta un regard en arrière à savoir si le jeune homme le suivait toujours. Après tout, il y a place à mille et une distraction possible alors qu’il était rendu au bas de l’escalier pour remonter les étages vers le 7e. Après t'avoir montrer ou venir pour le prochain cours et évaluer ton niveau, j'aurais une meilleur idée!

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Oui, pour être tranquille. Ses cousins appartenaient à toutes sortes de maisons, ses oncles et tantes aussi et aussi ses grands-parents. Gryffondor et Serpentard se tiraient toujours la bourre, Serdaigle se la jouait supérieur aux deux autres mais Thomas n’avait jamais vu ses cousines qui étaient allées à Poufsouffle – il en avait deux – chercher à mettre en avant leur maison. A regarder tout cela de loin et écouter discrètement les débats animés autour de la table au dîner, on dirait bien que c’était clairement la maison la plus pépère du château, sans prises de têtes délirantes ou bagarres d’égos monumentales. Aux yeux de Thomas, c’était donc un bon plan B, si on ne l’envoyait pas à Gryffondor. Enfin, à condition qu’on l’envoie quelque part, en fait, ce qui semblait loin d’être gagné…

Pour toute réponse, il se contenta néanmoins de hausser les épaules en souriant à l’adresse de son prof, façon d’éluder la question. Thomas avait bien conscience qu’une grande partie de ses idées sur Poudlard n’étaient que des préjugés naïfs et préférait éviter d’avoir à les détailler au grand jour tant qu’il ne se serait pas fait une opinion un peu plus précise sur la façon dont l’école fonctionnait en vrai.

Suivant d’un pas rapide le rythme de Jaimie, les deux se retrouvèrent bientôt face aux portes du Collège. Autour d’eux plusieurs étudiants de différents niveaux entraient et sortaient, certains adressant un salut à l’enseignant, d’autres un simple regard curieux, la plupart enfin se contentant de les ignorer complètement. L’école était vaste et imposante et la foule des élèves assez impressionnante surtout maintenant que la pose de midi touchait à sa fin et que chacun regagnait les étages en fonction de son emploi du temps.

Le grand hall résonnait du brouhaha des conversations. Laissant promener un regard facilement distrait sur l’agitation qui y régnait, Thomas manqua de ne pas entendre la suite de la tirade du professeur Alexander.

- « Heu ok ! »

Clairement il y avait trop de choses à regarder pour discuter sérieusement. La question suivante toutefois le pris un peu au dépourvu.

- « Bin… toute ma vie. » c’était un peu con comme question, mais il cru bon de préciser quand même « Treize ans du coup ! »

Ça ne faisait pas si longtemps.

- « Mais si on enlève les étés chez mes grands-parents alors… »

Deux mois pendant plus de dix ans, si on y ajoutait les vacances scolaires en cumulées…

- « Je dirai dix ans et demi environ, au total. » expliqua-t-il avec un froncement de sourcil de concentration. « Mais pas d’une traite, du coup. »

C’était assez précis comme réponse ?

Il hocha néanmoins la tête avec un sourire quand son enseignant lui confia qu’il devait certainement avoir plus de connaissances que les autres dans le domaine des moldus. Ce n’était sans doute pas la matière la plus passionnante de l’école – certainement pas de taille à rivaliser avec le cours de sortilège par exemple, ou l’intrigant cours de Défense contre les forces du mal – mais si au moins Thomas pouvait avoir un peu d’avance dans UN domaine… il ne crachait pas dessus.

- « Ça marche ! »

A nouveau il fronça les sourcils de concentration.

- « C’est un peu un cours de culture générale en fait ? »

Le hall était derrière eux à présent, et la cacophonie qui se réverbérait sur les murs un peu moins assourdissante. Au-dessus de leurs têtes, les grands escaliers de Poudlard allaient et venaient au grès d’humeurs inconnues, d’un étage à l’autre. Thomas se déconcentra immédiatement à la vue de ce spectacle.

- « Vous grimpez là-haut comme ça TOUS LES JOURS ? »

Franchement il était impressionné si c’était vrai. Ça avait l’air sacrément casse-gueule cette affaire.

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Hors donc, Jay l’écoutait répondre à ces quelques questions. Il avait toujours vécu chez les moldus, alors pourquoi l’avoir fait inscrire dans sa classe ? C’était une blague de mauvais goût d’autant plus qu’il était mieux à même de répondre à certaines questions que lui-même s’étaient posés pendant de nombreuses années. Il en vint quelques peu à se sentir un peu dépassé par le nombre d’année que le jeune homme lui énonçait et finalement, après son premier examen du nombre d’année, l’ajustement qu’il en fit étira un sourire sur les lèvres de plus jeune enseignant de l’école.

Il lui montra le chemin vers les escaliers, car il faudrait qu’il les emprunte pour se rendre aux plus hauts étages afin d’assister en cours. Bizarrement, l’impression première qu’avait Jamie était qu’il n’avait pas vraiment besoin d’enseigner quoi que ce soit à Thomas, il devait simplement lui permettre de comprendre les clichés et incohérence que les sorciers eut percevait de ce monde dans lequel il avait toujours vécu. Et malheureusement, c’est en assistant en classe qu’il aurait les plus grandes désillusions. Il n’allait pas vraiment apprendre, il allait plutôt comprendre les réactions étranges qu’il aurait pu observer sur ses propres connaissances du monde des moldus. Un apprentissage, décidément, tout autre que le but d’acquérir des connaissances sur cet univers qu’il quitterait dorénavant pour le remplacer par une vie du côté du monde des sorciers. En fait, oui. Pour beaucoup de sorcier qui ne traverse jamais dans le monde des moldus, c’est une mine de connaissance importante pour savoir comment interagir avec eux ; mais aussi éviter d’être … remarqué. Vois-le un peu comme l’école du camouflage en terrain moldus. L’image était un peu comique, mais une période pratique d’un mois était réglementaire pour la réussite des plus hauts examens des ASPIC. Apprendre à disparaitre dans la masse pouvait s’avéré très très compliqué pour certains d’entre eux.

La vue des escaliers sembla le choqué ou l’étonné, Jay se retourna et avec toutes désinvolture, lui confirma le pire. Tous les jours, plusieurs fois par jours. La salle à dîner est au rez-de-chaussée. Comme si le simple argument qu’il n’avait pas le choix s’il voulait manger quelque chose donnait un sens pratique à son effort physique. D’ailleurs, il était si habitué de les monter et les descendre qu’il ne remarquait maintenant plus l’effort qu’il avait peut-être dû déployer un jour pour les gravir. Il rit doucement. On s’habitue. Conclut-il. Ensemble, ils montèrent les escaliers. L’enseignant prit le rythme du plus jeune et ne lui parla pas vraiment question qu’il garde son souffle pour la monter ; car des marches … il y en avait beaucoup. Au dernier pan d’escalier, il enchaîna d’un encouragement. Plus qu’un et on arrive. La descente serait vraiment plus plaisante pour lui lorsqu’il aurait fini de faire l’interro.

Le seul avantage pour moi, c’est que mon bureau, ma classe et la salle commune et les chambre de Gryffondor sont… très proche. J’ose imaginer ce que ça serait d’être Directeur de Maison des Gryffondor et maître de potion aux cachots ! Pointa-t-il en l’accueillant dans la salle de classe. Au plafond des maquettes de véhicule et certaines représentations d’objet moldus semblait suspendu dans les airs par des câbles. Son dernier cours ayant porter sur les modes de transport aérien, il s’était beaucoup amusé à faire des collages d’avions, de ballon dirigeable et autre.

Assied-toi. Alors qu’il le laissait choisir sa place et revenir avec un questionnaire, ainsi qu'une plume moldus couleur bleu foncé. Les questions semblaient fort simples mais quelques pièges étaient glissés ou disons plutôt la conception des sorciers face à différents problèmes ou systèmes. Il y avait trente questions.

Comptage des points:

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Clopin-clopant, trottin-trottant, Thomas suivait le professeur Alexander qui avait définitivement de plus longues jambes que lui – et aussi plus l’habitude des escaliers. Quand on n’y était pas préparé, grimper ces sept étages quatre ou cinq fois par jour semblait un véritable exploit, surtout du point de vue du jeune homme pour qui le moindre effort prenait assez vite des allures de calvaire insurmontable. La conversation néanmoins n’était pas inintéressante. Thomas éprouvait une fierté certaine à s’entendre dire que malgré les apparences, il en savait sans doute plus que beaucoup de sorciers sur un certain nombre de choses.
Bien sûr, il suspectait un peu le professeur Alexander d’en rajouter pour lui faire plaisir, à son âge on n’était déjà plus dupe des manipulations pédagogiques des adultes, mais bon, il n’allait certainement pas bouder son plaisir.

Donnant du « oui oui » et du « ah d’accord » tout en essayant de tenir le rythme de l’enseignant dans les escaliers, il ne pu s’empêcher de le trouver un peu héroïque maintenant qu’il savait à quel exercice le pauvre homme devait s’adonner plusieurs fois par jour. Ayant déjà de la sympathie pour le jovial directeur de maison de gryffondor, ses sentiments à son égard n’en furent que renforcés.

Essoufflé, les jambes en coton, Thomas débarqua finalement au dernier étage. C’est que c’était vraiment physique cette affaire !! Compatissant, Alexander l’invita à entrer dans sa salle de classe à cette heure vidée de ses étudiants tout en expliquant au passage qu’au moins la plupart des lieux de vie qu’il fréquentait au château se trouvait dans le même rayon. Thomas ne trouva pas que ce soit un très bon argument.

- « Et pour manger alors ? »

La cantine était tout en bas, au rez-de-chaussée, il le savait ça, et il fallait manger trois repas par jour pour être en forme, si ce n’est quatre en comptant le goûter.

Docilement, il prit place sur une chaise qu’on lui désignait et découvrit le fameux questionnaire dont l’enseignant lui avait parlé, accompagné pour écrire d’une plume et d’un pot d’encore. Bon. Au travail.

- « Donc la façon dont je réponds décidera si je vais avec les débutants ou les grands, c’est ça ? »

Il voulait être certain d’avoir bien compris. D’un côté l’idée de fréquenter les plus jeunes l’enthousiasmait assez peu, de l’autre la perspective de se retrouver en compagnie de tout un tas de sorciers plus âgés était clairement intimidante. Mais bon, de toute façon il n’allait pas saboter volontairement son test, même s’il en aurait été capable. Alexander avait été cool avec lui, ç’aurait sans doute été un peu comme une trahison…

Grattant sur son parchemin, les questions n’étaient pas trop dures dans l’ensemble. Il y eut bien quelques doutes de temps en temps mais répondit à la plupart avec une certaine assurance, non sans jeter des petits coups d’œil discrets du côté du professeur pour voir sa réaction.
Certains points touchaient toutefois à des notions qu’il n’avait pas encore vu à l’école, comme les courants électriques, le fonctionnement des interrupteurs, et les élections législatives en Grande Bretagne qui lui firent ouvrir des yeux ronds.

Bon, certainement qu’il n’allait pas se taper un 20/20, mais au moins pensait il avoir assuré la moyenne, et c’était déjà pas mal !

20/30

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'Le Hasard' : 3, 5, 1, 6, 5

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Il ne répondit pas à la question de Thomas, mais ne fit qu’hausser les épaules et lui faire un sourire de connivence. Il avait bien compris, Jay montait et descendait les escaliers plusieurs fois par jours. Non, il n’avait pas besoin d’entrainement, du moins, ni des jambes, ni des mollets ! D’ailleurs, c’était pas plus mal car c’était assez pratique d’être fort des jambes quand on faisait de l’escalade comme il s’y adonnait habituellement.

Ils arrivèrent au sommet et il jeta un coup d’œil à l’état du garçon pour s’assurer qu’il tenait encore sur ces deux pieds, prit le chemin vers la salle de classe, le fit entrer et allait récupérer le matériel requis pour lui faire passer l’examen qu’il avait prévu pour lui. Le tout poser devant le jeune, il se recula pour s’installer derrière son bureau pour corriger le dernier devoir de 4e. Il aurait été prêt à déterminer que beaucoup des questions l’avaient un peu surpris et pas toutes pour les mêmes raisons. Certains semblaient bien aller et d’autre lui faisait ouvrir les yeux comme un chat devant un bocal à poisson, stupéfait. Voyant le parchemin s’enrouler sur lui-même, il nota que les questions allaient bon train. Soit il connaissait la réponse, soit il l’ignorait et n’est manqua pas de ne pas altérer son débit. Il ne resta plus qu’un tout petit bout entre les doigts, il posa sa plume sur son bureau et tourna la copie de l’étudiant qu’il avait entre les mains. Il s’arrêta à côté du bureau alors que Thomas achevait la dernière question.

Tes impressions. Facile ou Difficile ?

Dit-il pour valider ce qu’il en avait pensé. Après tout, il se pouvait qu’il soit plus vantard de ces connaissances qu’autre chose. Mais ne le connaissant que très peu, autant dire que ce serait le questionnaire qui aurait raison de lui et non autrement.

Désires-tu réviser tes questions. Ou tu penses avoir donner ton maximum ?

C’était le temps ou jamais ! Après tout, une fois qu’il aurait corriger l’examen autant dire que sa classe serait défini et il déposerait à la Direction qu’il soit muté dans le niveau approprié pour ces connaissances pour son cours. Il avait tout le risque de corriger une réponse ou l’échanger pour faire une erreur. Le choix lui revenait dorénavant.

Comptage des points:

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Facile ou difficile ? Plutôt moyen, comme souvent, aussi Thomas commença-t-il par hausser les épaules l’air de dire qu’il n’avait pas trop d’avis. Sans la correction on était difficilement fixé mais d’un autre côté il n’avait pas très envie de passer pour un nul auprès du professeur Alexander, surtout après que celui-ci lui avait expliqué qu’il en savait probablement plus sur le monde des moldus que beaucoup de petits sorciers pur-jus de Poudlard.

- « Hmmmm… » laissa-t-il d’abord trainer en regardant le plafond. « Plutôt pas trop mal ! »

Le verdict était posé.

- « Il y a des questions un peu techniques c’est vrai, mais, il y en a d’autres où ça allait. »

Super, on était bien avancé. Constatant que ce n’était certainement pas la réponse la plus précise qu’il pouvait donner à l’enseignant, il lui offrit également sourit comme si cela pouvait faire office de compensation.

- « Oui je vais heu… relire… »

Et Thomas se replongea dans sa copie avec toute la concentration dont il était capable, espérant débusquer ici et là des erreurs passées inaperçues ou recevoir l’illumination concernant des questions restées sans réponse.

+1 points

Au bout d’une demi-douzaine de minute plongé sur sa feuille, il redressa la tête et la tendit à Alexander, juste après avoir soufflé dessus pour sécher l’encre.

- « Bon là je pense que c’est bon ! »

Il en était sûr ! Zéros fautes ! Enfin, sauf peut-être une ou deux, et des questions laissées sans réponses. Du coup, c’était à nouveau à son tour de poser des questions, non ?

- « En fait votre cours c’est un peu un cours général, c’est ça ? Pour étudier ce qu’on fait au collège moldu mais avec les sorciers ? »

Est-ce que ça voulait dire qu’il allait devoir refaire des maths ? Ça craignait sévère…

HRP:

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'Le Hasard' : 1

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