1ère & 2ème années

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La magie dans l’antiquité

Le mois de septembre signifie retrouver ses anciens élèves, mais aussi en rencontrer de nouveaux. Aujourd’hui je vais accueillir les premières années pour la première fois dans ma classe. J’ai hâte de voir leurs petites bouilles. Évidemment, je suis contente de retrouver les anciens, mais les nouveaux ça a quelque chose de plus excitant ! J’ai choisi un cours des plus simple et des plus logique pour cette rentrée. Les deuxièmes années ont déjà eu cette leçon, mais un peu de révisions ne leurs feront pas de mal… D’autant que j’ai modifié quelques trucs. Ce cours va s’accompagner d’une mise en pratique. Autant dire qu’en histoire de la magie ce n’est pas courant !

La classe aérée et nettoyée, j’ouvre la porte et accueille les premiers arrivants en leur demandant de se séparer par niveau. Les premières années à droite et les deuxièmes années à gauche. Ce sera plus simple pour moi... A part ça, ils peuvent s’installer à leurs aises et à la place qu’ils souhaitent. Une fois tout le monde en place, je prends la parole avec un sourire.

"Bonjour à tous ! Avant de commencer je tiens à souhaiter la bienvenue aux premières années et du courage pour les deuxièmes. Sachez que si vous avez besoin de quoi que ce soit, vous pouvez compter sur moi. La moindre question, il ne faut pas hésiter ! D’autre part, ma méthode pédagogique est assez simple. Je tiens à ce que vous participiez. Je veux que mes cours d’histoires de la magie soit vivants afin que personne ne s’endorme sur son pupitre. En contre partie je donne très peu de devoirs et je vous laisse prendre des notes comme bon vous semble. Pour résumer c’est « implication » et « résultats ». Rien d’extraordinaire. C’est bon pour vous ?

Parfait ! Alors je me doute bien que pour les né-moldus qui débarquent ça va nécessiter un peu de temps, donc si je vais trop vite arrêtez moi tout de suite. Je compte aussi sur vous lez deuxièmes années, car vous êtes plus grands donc vous allez m’aider. Ce matin nous allons aborder un sujet que je trouve passionnant. La magie dans l’antiquité ! Les deuxièmes années vous ne soufflez pas les réponses merci. Si vous avez quelque chose à dire vous levez la main."

Après avoir mis les choses à plat je me dirige vers le tableau noir. J’attrape un bâton en bois que j’avais dissimulé derrière et je retourne à ma place, face aux élèves. Je commence inconsciemment à faire passer le bâton de ma main droite à ma main gauche et inversement, sans m'arrêter.

"Les premières années s’il vous plait, donnez-moi vos noms quand vous prendrez la parole. Alors ! Attaquons les choses sérieuses. Qui peut me dire ce que c’est et comment ça fonctionne ?"

Bâton en bois:

Codage par Libella sur Graphiorum

Kathleen n’avait jamais été vraiment amatrice d’Histoire de la Magie. Elle n’arrivait jamais à retenir les dates et les lieux, et quand elle avait tenté de lire son livre avant sa première année, elle avait trouvé le contenu insipide et elle n’aimait pas le côté pavé de ce genre d’ouvrage, mais s’il fallait reconnaître quelque chose au professeur Hartwell, c’est qu’elle avait su rendre les cours intéressants. Même Kathleen arrivait à retenir des choses pendant ses cours et ce n’était pas peu dire. Finalement, elle était plutôt contente de retrouver cette prof pour ce cours commun avec les premières années.

Le sujet du cours l’intéressait plutôt bien. Le professeur Hartwell avait le chic pour trouver des sujets de cours intéressants, comme Poudlard l’an dernier. Cette fois, c’était l’antiquité. En dehors de la magie, Kathleen aimait beaucoup cette période sur laquelle on ne savait finalement pas grand-chose. Elle avait hâte d’en apprendre plus sur ce que le professeur avait à en dire. Sa plume à la main, elle était prête à prendre des notes sur le sujet et peut-être aurait-elle la chance de pouvoir retenir quelques petites choses de tout ça au final. Des résultats, comme venait de le dire son enseignante.

Elle fut surprise de voir le professeur dégainer un bâton de bois gigantesque digne d’une cane sur laquelle on pouvait s’appuyer. Une canne de l’antiquité, s’amusa la fillette dans sa tête. Mais il était évident que ce n’était pas ça. Le bâton lui rappelait vaguement quelque chose, mais c n’était pas concret. Elle se dit que le mieux était de suggérer tout simplement ce qui lui venait en tête. Peut-être qu’elle se trompait mais personne ne se fâchait quand on faisait des erreurs, pas à Poudlard. Enfin, le professeur Thorstein le faisait peut-être, mais le professeur Hartwell, elle, ne le faisait pas. Kathleen leva donc la main

« S’il vous plait, professeur, est-ce que ce ne serait pas, en quelque sorte, l’ancêtre de la baguette magique ? »

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1ère et 2ème année603 mots

La magie dans l'antiquité

Ombeline s’était dirigée cette fois-ci vers le premier cours d’histoire de la magie qu’elle aurait cette année. Elle arriva d’ailleurs peu de temps derrière son amie d’enfance Kathleen et alla prendre place pas très loin d’elle, lui adressant un signe de la main avant de préparer ses affaires pour le cours, sa baguette ranger correctement car elle doutait d’en avoir besoin dès le premier cours, surtout dans un cours qui serait plus théorique qu’autre chose du moins pour ce début bien entendu.

Notre jeune Gryffondor, écouta donc avec soin son professeur d’histoire de la magie qui leur demanda à quoi servait ce long bâton dans l’antiquité. En observant bien ledit bâton, Ombeline trouva fort qu’il ressemblait au bâton des magiciens de la cours du roi Arthur dans les livres, mais il ressemblait aussi quelque peu à certains bâton de combat utilisé un peu à la manière d’une massue, un moyen de défense. Mais dans un cours sur la magie la réponse demandée par le professeur devait comme l’avait bien dit à juste titre son amie plus être de l’ordre de l’ancêtre de la baguette actuel des sorciers qu’un bâton de combat classique. Levant la main à la suite de son amie elle apporta juste un complément.

- Ce bâton ressemble beaucoup au bâton des magiciens de l’antiquité et du moyen âge qu’ils avaient toujours avec eux. Certaines représentation dans les livres montre même l’enchanteur merlin avec un bâton comme celui-là à la cours du roi Arthur.

En parlant de lecture d’ailleurs, il y avait fort peu de temps qu’elle avait relus l’histoire du roi Arthur. Coïncidence ? Ombeline devait bien admettre que celle-ci était fort amusante, après tout elle n’était pas devint elle ne pouvait pas prévoir cela en lisant ça pendant les vacances, mais la coïncidence entre sa lecture et l’objet du cours d’histoire de la magie n’aurait pas pu mieux se croiser même si elle avait voulu faire exprès il est vrai. Se penchant vers Kathleen discrètement elle lui murmura à mi-voix.

- On dirait limite que c’est le même que celui qui est représenter dans les mains de merlin dans le livre de la légende Arthurienne. Je m'ai relus durant les vacances et là on a un cours avec le même bâton cela pourrait presque être bizarre.

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S'il y avait bien un cours qui avait l'air barbant, c'était celui d'Histoire de la magie. Déjà que l'Histoire en elle-même ne passionnait guère Colin, à part peut-être l'Histoire des grandes batailles navales, mais mis à part le nom de l'Amiral Nelson, toutes ces affaires du passé l'avaient toujours laissé relativement de marbre, préférant largement s'intéresser aux animaux marins et à la mécanique du bateau.

Mais si l'Histoire des moldus le gonflait allègrement, celle des sorciers c'était bien pire ! Lorsqu'il avait lu un bref résumé de cette dernière dans le fascicule fourni aux né-moldus par le ministère, il avait eu l'impression d'être forcé à avaler tout un tas de dates et de faits qui clairement ne le concernaient pas du tout. En soit, ce n'était pas SON Histoire et plus grave encore, c'était l'Histoire des cachotteries des sorciers, de la manière dont progressivement ils s'étaient éloigné du monde moldu et avaient dissimulé la présence de la magie à tout le monde. En bref, c'était l'Histoire d'une arnaque et rien n'était plus susceptible d'énerver Colin.

C'est donc en trainant des pieds qu'il pénétra dans la salle de classe, dardant un regard morose sur les autres enfants et ne s'autorisant à quitter cet état d'humeur que pour discrètement saluer les rares élèves qu'il connaissait déjà, c'est à dire Kovit et puis c'est tout. Sa mauvaise volonté n'allant pas jusqu'à le pousser à aller contre les règles, il se rendit docilement du côté droit de la classe où il trouva une chaise dans un coin et s'y assit, bien décidé à n'en bouger qu'en cas de force majeure.

La professeure Hatwell les salua avec gentillesse, leur expliquant qu'elle souhaitait rendre ses cours dynamiques et leur éviter de s'endormir ce qui n'était pas gagné vu l'état dans lequel se trouvait déjà Colin cinq minutes après son arrivée en classe. Par contre, la perspective de ne pas avoir trop de devoir le soulagea, s'il pouvait au moins s'épargner d'emporter l'Histoire avec lui après la fin du cours, c'était tant mieux. Moins il en ferait, mieux il se porterait. Croisant les bras sur son pupitre, le dos droit mais le regard fuyant, il écouta la suite des explications d'une oreille distraite.

Un bâton circulait à présent dans la classe, bâton qui semblait particulièrement banal aux yeux du garçon tant il avait déjà vu de bizarreries depuis son arrivée à l'école quelques jours plus tôt. A sa gauche, du côté des deuxièmes années, une fille prit la parole pour demander s'il s'agissait d'une vieille baguette magique ce que Colin trouva pertinent mais pas plus probable que si ça avait été un morceau de balais ou juste un bâton de marche. Il n'avait aucun indice et aucune envie de deviner à l’aveugle aussi quand il récupéra l'objet se contenta-t-il de le passer à son voisin après l'avoir un peu soupesé pour faire mine de s'intéresser.

Une deuxième fille compléta la réponse, précisant que cela ressemblait aux baguettes de l'antiquité ce qui, vu l'intitulé du cours, pouvait sembler logique. Tout ça était idiot, Colin se mit à rêvasser en regardant par la fenêtre, fixant avec attention un petit bout de lac miroitant qu'il apercevait à travers le carreau et qui lui rappelait un peu la mer, suffisant pour l'heure à son bonheur.

S’il y avait bien un cours qui n’était en rien une découverte, c’est celui de l’histoire de la magie. L’histoire de son monde avait pris une grande place dans l’éducation que sa mère et ses tantes, sous la houlette de sa grand-mère, lui avaient prodigué. Il était donc déjà familier des grands évènements incontournables de l’histoire sorcière et n’attendait donc pas cet enseignement avec autant de curiosité que ceux impliquant une réelle pratique de la magie.

En arrivant dans la salle de classe, il fut directement accueilli par l’enseignante, une femme à l’allure plus joviale que certains de ses collègues, ce qui n’était pas un grand exploit à côté de quelqu’un comme l’implacable maître des potions ou la gardienne de prison de défense contre les forces du mal. Celle-ci lui indiqua, ainsi qu’aux camarades qui arrivèrent en même temps que lui, de prendre place par niveau ; docile, il alla donc s’asseoir à une des tables à droite de la pièce.

En guise d’introduction au cours, le professeur Hatwell fit un discours d’accueil, promettant un cours plus dynamique que ce que l’on pouvait attendre d’ordinaire pour un cours d’histoire de la magie. Elle avait également le bon goût de ne pas leur dicter de marche à suivre, les laissant autonome dans leur façon de travailler, ce qui plaisait tout particulièrement à Dmitri, charmé par le simple fait d’entendre un adulte le laisser faire comme bon lui semblait.

« Ce matin nous allons aborder un sujet que je trouve passionnant. La magie dans l’antiquité ! » Le jeune tchèque soupira : de toutes les époques qu’il avait déjà sommairement étudiées, celle-ci était à la fois celle qu’il trouvait la moins passionnante, à l’inverse de leur professeur, mais aussi celle qu’il avait le moins vue... ou écoutée. Le serdaigle avait toujours préféré les histoires racontant les différents conflits entre sorciers, moldus ou créatures magiques ; c’était bien plus prenant qu’évoquer la genèse des baguettes magiques, comme en témoignait l’objet que leur présenta l’enseignante, et les réponses de deux filles de deuxième année.

Si les deux élèves avaient répondu sur l’origine du bâton que leur brandissait le professeur Hatwell, elles n’avaient pas indiqué comment ça fonctionnait. « Dmitri van Aken, professeur. Les baguettes magiques actuelles servent à canaliser les pouvoirs des sorciers, donc ce devait être la même chose pour leurs prototypes ? » Avoir un grand-père sculpteur de bois de baguettes avait ses avantages en fin de compte, Dmitri reprit, citant presque mot pour mot ce qu’en disait son aïeul. « Actuellement, elles sont constituées de deux choses : le bois de la baguette qui confère des propriétés magiques en fonction de l’essence du bois choisi, et le cœur venant de créatures ou de plantes. Mais les techniques actuelles sont plutôt récentes, je crois... autrefois les baguettes étaient beaucoup plus primitives, se pourrait-il qu’ils aient utilisés des baguettes sans cœur ? » conclut-il sur le ton de la supposition.

En fin de compte, il s’était plus vite pris au jeu que ce à quoi il s’attendait, pensant même passer le cours entier à rêvasser, à l’image d’un serpentard de sa classe, dont l’esprit semblait déjà s’être envolé loin de la pièce où son corps se trouvait.

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On peut dire que la perspective d'un cours d'histoire de la magie avait eut le don de motiver Kovit. Il avait attendu ce cours impatiemment, pour lui qui était un passionné invétéré de mythes et légendes cette matière était une véritable mine d'or.
L'Histoire des moldus étaient extrêmement intéressante mais tout ce qui relevait d'un aspect un peu plus fantaisiste l'avait toujours un peu plus attiré.
Il faut dire que son père lui racontait des anecdotes historiques partout où ils allaient depuis qu'il était haut comme trois pommes.
Son père enseignait d'ailleurs l'Histoire de la Thaïlande avant que le jeune sorcier ne vienne au monde et cet attrait pour le sujet avait visiblement contaminé son fils.
L'enfant se demandait d'ailleurs s'il était autorisé à partager ce qu'il apprendrait en cours avec son père bien que ce dernier soit un moldu, cela semblait trop injuste de garder ces incroyables découvertes pour lui.

Il avait filé en direction de la salle de classe à peine son repas finit, autant dire qu'il était le premier arrivé mais cela lui importait peu. Le Serpentard avait passé le reste du temps à attendre silencieusement, pour ne pas changer, seul son tapement de pied frénétique trahissait son enthousiasme.
Finalement, les premiers élèves le rejoignirent, discutant entre eux pour certains, avant que la porte ne s'ouvre enfin au plus grand bonheur du thaïlandais qui jubilait d'avance.
La salle avait été divisée en deux côtés pour séparer les années, aussi Kovit alla s'asseoir sur la première chaise de libre du côté droit, répondant au passage au salut de Colin par un hochement de tête.

Le cours s'annonçait vraiment bien, la professeure était très professionnelle et prenait en compte les besoins de chacun et sa méthode de pédagogie convenait parfaitement à Kovit qui préférait largement s'investir dans le cours plutôt que dans des devoirs à rallonge. Il intégrait mieux les connaissances quand on les lui racontaient, à la manière d'une histoire, ce qui est en quelque sorte l'essence de la matière.
À l'annonce du sujet, il entendit ses pensées tourner à mille à l'heure. Il avait toujours crut que les mythes et légendes étaient des fabulations, cachant parfois une pointe de vérité mais la découverte du monde des sorciers avait remis cette vision en perspective. Allaient-ils parler de Heka, le dieu égyptien de la puissance magique ? Ou bien peut-être commenceraient-ils par la déesse grecque de la magie et des esprits nocturnes, Hécate ?

Un long bâton, semblable à un sceptre, circula parmi les élèves tandis que deux deuxième année évoquaient les ancêtres des baguettes magiques ainsi que les légendes arthuriennes. Le garçon n'était pas sûre qu'on puisse inclure les légendes arthuriennes dans l'époque antique car, même si c'était le cas, cette période se situait entre le IIe et Ve siècle après Jésus Christ, ce qui correspond soit à la fin de l'antiquité puisque la civilisation romaine chuta en 496 avec son dernier empereur, soit au début du Moyen-Âge.
De plus le sceptre de Merlin, autrement appelé le bâton des Sidhes, était orné d'une gemme bleue donc pas vraiment ressemblant au bâton qui circulait en ce moment bien qu'il était peu probable que l'école réussisse à se le procurer pour le mettre entre les pattes d'enfants immatures.
Cependant Merlin était une personnalité pertinente à évoquer, pourtant il y eut beaucoup plus de grands magiciens et autres sorciers avant lui, entre autre Circé l'enchanteresse qui changea les compagnons d'Ulysse en cochon par exemple bien que cette dernière soit un personnage du récit d'Homère.

Kovit avait hâte de découvrir les pans de l'Histoire qui avait été caché aux moldus et il se sentait immensément chanceux d'y avoir accès, il était impatient de pouvoir faire les liens entre des parties floues des événements passés du monde non magique avec les éléments manquants que cache le monde des sorciers.

La voix de Van Aken Junior vint sortir Kovit de ses pensées obsessives sur le sujet, mais pas pour longtemps puisque son intervention redirigea son attention sur les premiers prototypes de baguettes. Il lui semblait que son père lui avait parlé du fait que, dans l'Antiquité, les premiers objets dits « magiques » étaient surtout des gemmes auxquelles on conférait certains effets ainsi que les amulettes qui, la plupart du temps, protégeaient du mauvais sort. Étaient-ce les premiers outils magiques des sorciers ou bien juste une croyance populaire ?

En tout cas, le thaïlandais restait suspendu aux lèvres de la professeure de son nouveau cours préféré.

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La magie dans l’antiquité

Je peux enseigner l’histoire de la magie à longueur de journée, les cours ne se ressemblent jamais. Les plus jeunes réagissent différemment des plus vieux, ce qui permet d’expérimenter toujours plus de choses. Cette fois, j’ai décidé de faire de ce cours quelque chose de plus concret. Mettre les élèves face aux vestiges du passé. Je veux qu’ils se rendent compte que l’histoire ce n’est pas seulement des mots dans un bouquin ou des paroles déblatérées par leur prof. C’est comme ça que naitra l’intérêt. Avec du concret !

Après avoir présenté le cours j’ai ressorti un vieux bâton en bois. Je leur montre sous tous les angles pour bien qu’ils prennent la mesure de l’objet. Sans attendre, la première élève se manifeste. Miss Kirte demande si ce n’est pas l’ancêtre de la baguette magique. Je ne peux m’empêcher de lui sourire et de hocher la tête en signe d’acquiescement. Je n’ai pas besoin de parler, elle a très bien compris qu’elle était dans le vrai.

Sa camarade de Gryffondor complète la réponse. Elle mentionne même Merlin l’enchanteur avec son sceptre largement connu. Je dois quand même apporter quelques précisions.

"Effectivement c’est un bâton comme celui de Merlin. A part ça il n’y a pas vraiment de point commun et ce n’est pas la même époque. Notez quand même que Merlin possédait aussi une baguette magique. Une baguette exceptionnelle, mais nous reviendrons sur Merlin plus en détails dans un prochain cours. Il va falloir être patient…"

J’attends ensuite que quelqu’un explique son fonctionnement et un petit Serdaigle souhaite prendre la parole. Dmitri Van Aken. Son nom fait tilt immédiatement. Alors, c’est lui le mini Van Aken ? Ça promet d’être intéressant. En tout cas son explication est très claire, on voit tout de suite qu’il a déjà une certaine expérience de la magie.

"Très bien Mr Van Aken c’est ça. Ce bâton n’a pas de cœur comme vous dites. Ce n’est que du bois. Il faut savoir qu'il est très instable, je dirais même capricieux. Je ne suis pas une experte en science des baguettes mais sans cœur, la puissance et le pouvoir sont extrêmement limités. Même les sorts les plus simples deviennent complexes. Pourquoi ? Parce que votre magie n'est pas bien canalisée ! En plus les baguettes d’aujourd’hui nous correspondent parfaitement. Voyez par vous-même ! Je vais vous faire passer le bâton. Vous allez faire une tentative avec un sort basique par exemple « WINGARDIUM LEVIOSA », sur votre plume ou sur votre manuel. Vous vous rendrez vite compte que faire de la magie dans l’antiquité ce n’était pas si simple."

Je remets le bâton au premier élève pour qu’il puisse essayer avant de le faire passer à son voisin. Moi-même j’ai du m’y reprendre à deux ou trois fois avant de réussir quelque chose de potable. J’espérais qu’avec un peu de pratique, les élèves changeraient au moins en partie leur vision sur l’histoire de la magie. Cette matière pouvait aussi, de temps en temps, être amusante. Pendant que chacun tente l’expérience, je continue mon cours à allure réduite.

"Alors, maintenant que nous en savons plus sur l’ancêtre des baguettes, intéressons nous à leur création. Leurs origines remontent à plus de deux mille ans, nous n’avons pas de dates précises. En revanche, ce que je peux vous dire c’est que la famille Ollivander a ouvert le premier commerce de baguettes en 382 avant J.C. Ce qui nous donne quand même un point temporel un peu plus précis. Évidemment, encore une fois, elles étaient rudimentaires. C’est avec le temps et les connaissances qu’on les a améliorées."

J’attends maintenant que tous les élèves aient tenté l’expérience magique antique pour continuer.

"Alors, maintenant, pensez-vous que la magie dans l’antiquité se résument à la créations des baguettes et des sceptres ? Je vous le dis tout de suite c’est un gros non. Qui a un exemple ? N’importe quoi d'un tant soit peu magique dans l’antiquité, je vous écoute !"

Test du bâton:

Codage par Libella sur Graphiorum

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Après l'intervention de chacun de ses camarades, la professeure approuva leurs dires bien qu'elle les compléta, notamment en précisant que Merlin avait également une baguette magique, chose que Kovit ne savait absolument pas !
Il s'était beaucoup intéressé aux légendes arthuriennes, surtout parce que son père avait dû faire des recherches dessus pour un cours exceptionnel qu'il avait donné à l'université de Chiang Mai.
Dans ses souvenirs, il n'y avait pas de mention de baguette magique, juste du sceptre mais après il n'avait évidemment pas écumé toute la littérature arthurienne.
Il était un peu déçu de la décision de l'adulte, il aurait voulu en savoir plus sur cette intrigante baguette mais il fut bien vite rassuré lorsqu'elle évoqua un cours consacré à l'enchanteur.

En revanche, Kovit ne pensait pas les baguettes magiques si complexes, à ses yeux elles n'étaient qu'un simple moyen d'exécuter les sortilèges, des morceaux de bois enchantés.
À croire qu'il y avait bien plus à voir derrière leur apparence plutôt simple.

Pour prouver ses dires et faire interagir la classe, leur professeure refourgua le sceptre au premier élève à portée, qui se trouvait être le métis.
Elle invita ensuite ceux qui le désiraient à tenter de jeter un Wingardium Leviosa à l'aide du bâton.
Le thaïlandais était un peu sceptique puisque, du peu qu'il savait des baguettes, il lui semblait se souvenir d'une histoire d'affinité entre une baguette et son sorcier.
Pas sûr qu'il soit compatible avec cet instrument mais cela ne coûtait rien d'essayer.

Il se concentra avant de prononcer l'incantation d'une voix qu'il se voulait assurée. Le résultat ne se fit pas attendre : sa plume fit un bond dans les airs avant de retomber doucement. Le sort n'était pas entièrement réussi puisqu'il n'avait pas réussi à la faire léviter à proprement parlé, mais il était déjà étonné d'avoir réussi à la faire bouger avec un sceptre capricieux.
Le Serpentard passa le bâton à son voisin qui tenta à son tour l'expérience.
Pendant que l'instrument magique passait de main en main, le cours continuait et le garçon n'en loupa pas une miette, complètement absorbé.
Il avait du mal à croire qu'une même famille de sorcier soit à la tête de la fabrication et du commerce de baguette depuis si longtemps sans avoir connu de faillite, que ce soit par concurrence ou mauvaise fortune. Le monde des sorciers continuait de l'étonner !

Lorsque tous ses camarades, du moins ceux qui le souhaitaient, eurent tenté de jeter le sort de lévitation sur un manuel ou leur plume, comme lui, l'adulte leur posa une question.

- « Alors, maintenant, pensez-vous que la magie dans l’antiquité se résument à la création des baguettes et des sceptres ? Je vous le dis tout de suite c’est un gros non. Qui a un exemple ? N’importe quoi d'un tant soit peu magique dans l’antiquité, je vous écoute ! »

Cette demande semblait résonner avec ses pensées précédentes, il était tenté de lever la main pour exprimer le fond de sa pensée bien qu'il n'était pas sûr de ce qu'il avançait puisque cela relevait uniquement de ses connaissances moldues.
Au moins, si jamais il venait à se tromper et que ce qu'il avançait n'était que le fruit de l'imaginaire moldu, il aurait une explication et n'en sortirait que plus enrichi.

- « Des amulettes ? Il est aussi dit que certaines gemmes avaient des effets magiques... »

Il restait concis dans l'expression de ses idées mais cela restait tout de même la plus longue phrase qu'il ait aligné en cours jusqu'à présent.

Test du dé:

Histoire de la magie

Après que l’enseignante avait confirmé les propos d’une élève de gryffondor que Dmitri ne connaissait pas, elle s’attarda sur la réponse qu’il apporta, évoquant l’instabilité du bâton qu’elle leur présentait. Instinctivement, le garçon hochait la tête, comme pour appuyer à son tour les dires du professeur. Il avait assez écouté son grand-père pour pouvoir se vanter d’avoir quelques bases sur le fonctionnement des baguettes, bien que son travail ne consistât pas réellement à en confectionner, mais se limitait au travail du bois avant qu’un cœur n’y soit incorporé.

Finalement, le professeur Hatwell leur fit passer l’objet pour qu’ils puissent, s’ils le désiraient, tenter de lancer un sort. Ce fut à l’un de ses camarades de première année à qui revint l’honneur de commencer, parvenant à faire décoller de quelques centimètres sa plume avant qu’elle ne retombe mollement sur son bureau. L’attention de l’aiglon était quelque peu distraite par les essais successifs des autres élèves, n’écoutant que d’une oreille distraite les indications historiques de l’enseignante. Il tiqua toutefois lorsqu’il l’entendit évoquer Ollivander ; bien entendu, il connaissait ce nom et il avait même aperçu l’échoppe du même nom sur le chemin de traverse, bien qu’il n’y ait pas mis les pieds. « Professeur ? On est certain que c’est la famille Ollivander qui a ouvert le premier commerce, où est-ce juste le premier dont on ait connaissance en Angleterre ? » Intérieurement, le tchèque avait déjà décrété que l’entreprise Gregorovitch avait commencé son œuvre bien avant celle de l’anglo-saxon. Simple question d’orgueil.

Le bâton arriva enfin à son niveau et il put, à son tour, s’essayer aux plaisirs de la magie dans l’antiquité. En bonne tête de mule qu’il était, il ne se contenta pas de tenter de faire léviter un objet et préféra quelque chose de plus poétique, quoique peut-être d’un peu ambitieux. Malheureusement pour l’instant de poésie, l’objet resta sourd à son incantation « orchedeus », nul bouquet n’apparaissant malgré ses efforts. Déçu il le donna à l’élève juste derrière lui. Il préférait largement sa baguette magique !

Lorsqu’ils eurent tous l’occasion de lancer un sort, l’adulte les questionna à nouveau. Un premier élève tenta une première réponse. Ragaillardi par l’écho favorable qu’avait suscité sa première intervention, il ajouta, une fois de plus : « Les runes ont des propriétés magiques. »

(c) mars.

Dé:

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Beaucoup de réponses suivies d'explications barbantes que Colin ne suivit qu'à moitié. Cœur, pas de cœur, magie instable, tout cela était vraiment très théorique à ses yeux et de toute façon, sa magie a lui était déjà complètement chaotique et ce malgré que sa baguette soit tout ce qu'il y a de plus moderne, alors, à quoi ça rimait ? Presque tous les sortilèges qu'il avait tenté de lancer s'étaient soldé en explosion au point de le faire désormais hésiter à la glisser dans sa poche, de peur de se faire sauter une jambe en marchant.

Il serra d'ailleurs les dents quand l'enseignante leur proposa d'essayer de lancer un sortilège avec le bout de bois. Déjà qu'avec une baguette fonctionnelle c'était compliqué, Colin partait clairement perdant sur ce coup là. Mais comme presque tout le monde se prêtait au jeu, le jeune homme fut bien obligé d'en conclure qu'il n'y échapperait pas : attirer l'attention sur lui en refusant l'exercice était encore pire que de l'échouer, d'autant qu'ils étaient nombreux à n'avoir réussi qu'à bêtement agiter le bâton dans les airs sans aucun résultat. Si Colin se contentait de le remuer un peu dans tous les sens, il ne devrait rien se passer de trop grave, non ?

Il observa avec curiosité Kovit réussir à faire s'envoler sa plume, se faisant la réflexion que pour discret qu'il soit, le garçon semblait clairement doué en magie. Alors qu'Hatwell embrayait sur un nouveau sujet dont, une fois de plus, Colin n'avait aucune idée de la réponse à apporter, il observa Dmitri qui tenait une autre formule, celle-ci ne donnant aucun résultat. Bon, au moins si lui-même échouait, personne ne pourrait se moquer de lui. Il récupéra le bâton une seconde fois, l'observant d'un air suspicieux puis déposa sagement sa plume sur son bureau, haussa les épaules l'air de dire que tout ça était franchement débile, et pointa la bout de bois dessus.

- Wingardium leviosa. dit-il en agrémentant la formule d'un petit mouvement hasardeux.

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1 = m... miracle ! La plume s'envole dans les airs avec une élégance certaine !
2 ; 3 ; 4 = bof, il ne se passe rien.
5 ; 6 = boum ! explosion !
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Colin eut un mouvement de recul par réflexe... mais rien ne se passa. Soulagé de ne pas se retrouver une nouvelle fois le visage noirci de souffre, il passa la bâton à son camarade le plus proche avec un petit sourire. Avoir simplement échoué était déjà pour lui une petite victoire.

Pendant ce temps, les réponses fusaient dans la classe, visiblement, chacun y allait de sa petite connaissance sur ce qui était magique mais n'était pas une baguette. Comme si son relatif échec lui avait redonné un peu confiance en lui et l'avait sorti de son état de somnolence, Colin se piqua de réfléchir sérieusement à la question. Un truc magique...? Qui n'était pas une baguette...?

Il leva la main d'un mouvement hésitant.

- Les cartes à jouer...?

Les tours de carte, c'était un truc classique, non ?

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'Le Hasard' : 3

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La magie dans l’antiquité

Premier cours d’Histoire de l’année, Liam allait retrouver Hatwell et le reste de ses camarades au troisième étage. Une matière qu’il ne trouvait pas spécialement transcendante, mais pas non plus désagréable. Disons que c’était plus divertissant qu’autre chose. Il s’installa côté gauche de la salle avec le reste de sa promo, comme la prof l’avait demandé. Il était non loin de Zey comme toujours. Depuis le cours sur Poudlard l’an passé, il s’attendait toujours à ce qu’elle sorte à tout moment une remarque qui n’avait pas lieu d’être.
Ça avait au moins le mérite de mettre de l’animation !

Hatwell se présenta brièvement pour les premières années et commença son cours. Un cours sur la magie dans l’antiquité. Le Poufsouffle avait déjà vu ça l’année passée puisque c’était même comme ça qu’il avait fait la connaissance de Zey. Lors d’un devoir sur l’Egypte antique. Heureusement, ce n’était pas le même prof, le cours allait surement varier un peu. Déjà elle sortit de nulle part un grand bâton en bois. Littéralement un morceau de branche. Ce qu’on pouvait au moins constater c’était que le design n’était pas le point fort de cette époque.

Après l’intervention de quelques camarades, il s’avéra rapidement que c’était un bâton magique, ancêtre des baguettes actuelles. Évidemment beaucoup moins puissant puisqu’il n’y avait pas de cœur à l’intérieur. C’était du bois brut. Pour nous prouver le pouvoir limité du bâton Mme Hatwell proposa de nous le faire essayer. Selon elle il était instable, ça promettait d’être drôle. Si Poudlard était toujours entière à la fin de l’heure se serait un miracle ! Liam sortit son livre et attendit que le bâton arrive jusqu’à lui. C’était les premières années qui l’avaient eu en premier donc il fallait patienter. En attendant il nota les premières informations sur son parchemin. La boutique Ollivander était si ancienne que ça ?!
C’était incroyable ! Jamais un gars de la famille n’avait voulu faire autre chose que de fabriquer des baguettes ? Leur vie était jouée avant même d’avoir commencé…

Le sceptre arriva enfin chez les deuxièmes années. Si ça se trouve il serait plus doué avec ce bâton qu’avec sa propre baguette ? Vu qu’elle déconnait à moitié… Pour en avoir le cœur net il fallait essayer.

"Wingardium Leviosa"

Le livre s’éleva sous les yeux ébahit de Liam.
Ça marchait vraiment ?? Il ne fallut pas attendre plus longtemps avant que le manuel retombe lourdement sur le pupitre… Faux espoir… Effectivement le bâton était capricieux. Encore plus nul que sa propre baguette. Au moins il avait essayé, mais c’était à se demander comment ils faisaient dans l’antiquité ! Il passa le bâton à la personne suivante pour qu’elle tente à son tour. Ça marcherait peut-être mieux ? Quoique vu les résultats des premières années ce n’était pas garanti…

La suite du cours semblait s’élargir vers l’Antiquité en général. Après tout ils n’avaient pas tous un bâton comme celui-là pas vrai ? Pas sur toute la planète ?

Lancé de dé ICI

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Forcément, après que Kathleen eût donné une réponse simpliste à laquelle le professeur répondit néanmoins avec un hochement de tête approbateur, Ombeline parla avec volubilité et précision sur le sujet. Kathleen n’était pas jalouse, mais il était de l’habitude de la jeune Gryffondor d’être performante dans la partie théorique des cours. La pratique était parfois plus hasardeuse, mais pas si souvent que ça. Mais ce n’était pas qu’une question de talent. Ombeline avait une certaine obsession de la perfection qui l’incitait à travailler dur pour obtenir les meilleurs résultats. Elle aurait sûrement pu avoir sa place chez les Serdaigle, Kathleen en était persuadée.

« Je me prétends rat de bibliothèque, mais à côté de toi, ce n’est rien », murmura Kathleen en réponse à Ombeline, avec un sourire amusé.

Elle n’aurait jamais envisagé l’idée de la baguette sans cœur. Pourtant, ce n’était pas bête du tout et d’ailleurs, le professeur confirma le propos du jeune garçon. Le bâton n’avait pas de cœur, ce qui rendait la magie plus difficile à pratiquer. Elle leur proposa d’ailleurs un exercice pratique pour le vérifier. Kathleen se fit qu’elle n’avait aucune chance de s’en sortir, compte tenu qu’avec une bonne baguette, elle n’arrivait déjà à rien. Alors avec quelque chose de plus compliqué à appréhender, il n’y avait aucune chance.

Quand le bâton arriva à sa hauteur, toutefois, elle joua le jeu et prit la plume avec laquelle elle prenait des notes. Après tout, dans le cours on étudiait le sortilège de Lévitation, c’était ce qu’on utilisait. Elle jeta un œil à Ombeline et lui sourit avant de tenter le coup. Au pire, elle échouerait, ce ne serait pas bien différent de d’habitude.

« Wingardium Leviosa ! »

Pour sa plus grande surprise, la plume s’éleva bien haut, répondant parfaitement au comportement attendu d’une plume en lévitation. Eberluée, Kathleen se tourna à nouveau vers Ombeline et lui désigna la plume en l’air avec stupeur.

« T’as… t’as vu ? J’ai réussi. Du premier coup. Tu crois que je devrais lui piquer son bâton ? Je réussirais peut-être mieux mes sorts finalement. »

Ensuite, elle tenta quand-même une réponse à la question posée par son enseignante.

« Certains vêtements n’étaient-ils pas investis de propriétés magiques ? »

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Et voilà, aujourd’hui le cours c’est histoire de la magie… J’étais déjà une bille en histoire quand on faisait les mêmes trucs chaque année, mais alors, si en plus on doit faire l’histoire des sorciers… Abusé comment c’est mort, genre faites-moi l’histoire de la Chine c’est pareil quoi…

Et du coup, la prof elle veut qu’on se mette par niveau, du coup je me mets sur la droite, vers le fond. Moi en cours je vais toujours dans le fond en vrai. Surtout dans les cours où je sais que je vais faire de la merde… Alors comme ça on me voit pas trop et on risque moins de m’interroger…

Elle a l’air gentille la prof quand même, elle sourit beaucoup. Elle explique qu’on peut compter sur elle, qu’il faut poser des questions et participer. Mais moi j’aime pas participer en cours, je dis toujours de la merde et après je passe pour une grosse débile…
Et là elle dit que c’est normal si nous les nés-moldus on galère et qu’on peut l’arrêter. Ah c’est sympa ça, mais je vais pas trop le faire quand même sinon j’aurais l’air trop cloche… Je peux pas être la seule à poser des questions connes quand même…

Putain la magie dans l’antiquité en plus ! Déjà chez les moldus je comprends grave rien à l’antiquité, alors si en plus on parle de l’antiquité des sorciers… Ouais voilà, le cours il a même pas commencé c’est déjà mort là carrément… Alors elle sort un bâton et elle demande qu’on se présente quand on parle et qu’on explique. Ben c’est un bâton quoi… Moi j’explique rien hein, ils se démerdent…

Kath elle explique que c’est genre l’ancêtre de la baguette magique, et Ombeline elle dit que c’est comme celui de Merlin l’enchanteur. Moi je connais Merlin et Arthur, ils sont dans Kaamelott à la télé ! Et puis Dimitri il explique un truc long et compliqué sur les baguettes. Putain comment il fait lui pour toujours tout savoir ? Ca met juste le seum là…

Alors la prof, elle veut qu’on essaie de lancer un sort, « Wingardium leviosa » avec le bâton. Je tente ou pas ? Y en a plein qui essaient, et presque tout le monde réussit. Quand Kath elle le fait, ça a l’air tellement facile que je décide de me lancer. Au pire, aujourd’hui c’est moi qui fait boom, et puis la prof elle comprendra qu’avec moi c’est grave mort…
- Wingardium Leviosa
Bon, au final je fais pas boom… Mais je me retrouve là, à regarder bêtement mon bâton, ma plume… Et rien ne se passe…

Je me penche vers Kath à l'avant.
- Tu gères ! Moi j'suis grave nulle... je marmonne.

Et elle nous explique des trucs sur les baguettes, en vrai c’est assez fun quand même. Et puis elle nous demande s’il y avait de la magie dans l’antiquité à part les baguettes ?
Les amulettes, les runes… Oh là là, je comprends pas la moitié des mots moi…Et puis d’un coup j’ai une idée ! Je repense à un dessin animé que j’ai vu avec un monsieur qui faisait une potion magique pour rendre les guerriers costauds… Enfin sauf le gros qui était tombé dedans quoi, un truc comme ça.
- Y avait les druides aussi non ? Et ils faisaient genre de la divination et des potions ? je demande en même temps que je lève la main.
Et voilà, génial ! Elle m’interroge même pas, et moi je participe, non mais quelle idée ? Obligée, je me suis plantée et je vais encore me taper la honte…

Spoiler:

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La magie dans l’antiquité

Ce qu’on pouvait au moins dire des premières et deuxième années, c’était qu’ils étaient intéressés. La participation était là, largement de quoi faire vivre le cours. Parfait ! Plus il y avait de participation et plus c’était simple de les garder éveillés.

J’ai terminé la première partie du cours sur les baguettes magiques et leurs origines. Les jeunes sorciers ont tous pu essayer le sceptre, ce qui sort quand même de l’ordinaire. Une petite expérience à raconter à leurs parents. Le jeune Van Aken pose quand même une question sur Ollivander. Une bonne question, mais pas simple à répondre à cause du manque d’information sur le sujet.

"Désolé de vous décevoir Mr Van Aken, mais je n’ai pas plus d’information à ce sujet. Les origines des baguettes sont très troubles. En revanche, vous pouvez être sûr qu’Ollivander est bien à l’origine de la première boutique en Angleterre. Par contre dans le monde je ne peux pas vous l’assurer…"

En répondant qu’à moitié j’ai la sensation du travail inachevé. Mais je ne vais pas inventer quelque chose simplement pour répondre, c’est aussi ça l’Histoire ! Il faut savoir accepter une part de mystère… Maintenant il s’agit d’avancer, la magie dans l’antiquité ne se résume pas qu’aux baguettes. Je demande donc à l’assemblée s’ils ont une idée du type de magie utilisée et qui ne nécessite pas de baguette. Ils mentionnent tous des éléments intéressants. C’est un jeune Serpentard qui commence. Des amulettes. Excellent ! Il y a déjà pas mal à dire là-dessus.

"Très bien ! Les amulettes ! Déjà qu’est-ce que c’est ? Une amulette est au départ un simple bijou. Mais un bijou qui va subir un enchantement pendant un rituel trop complexe et dangereux pour que je vous l’enseigne. Évidemment il y a des bijoux plus propices que d'autres, mais je ne vais pas rentrer dans ces détails. Les amulettes étaient présentes dans la majorité des civilisations antiques et d’ailleurs bien avant les baguettes. Une amulette se portait autour du cou et avait pour but de redonner confiance en son porteur, de changer le signe de la chance pour qu’elle soit de son côté et surtout de déjouer les mauvais sorts. Mais le rituel est tellement complexe que s’il est mal effectué, il peut arriver que le porteur de l’amulette perde complètement l’esprit. Ce n'est pas sans risque. De plus, l’efficacité de cette magie est très contestée aujourd’hui… Honnêtement avec la puissance que nous avons de nos jours, je doute qu’une amulette puisse déjouer un vrai maléfice… J’aurais aimé vous en présenter une mais je n’en ai pas sur moi. Je vais essayer de m’en procurer une pour le prochain cours. Mais sachez qu’à première vue, ça ressemble à un simple pendentif rien de plus. Voilà ce que je peux vous en dire. Autre chose ?"

Tout s’enchaine avec Dmitri qui reprend la parole. Ils sont bons, très bons !

"Les runes oui ! Une des plus anciennes formes de magie connues ! D’ailleurs au passage il est arrivé qu’on retrouve des runes gravées sur des amulettes. Les runes peuvent aussi servir à la divination. Pour ceux qui ne savent pas, les runes sont des caractères, des inscriptions. Pour faire simple, il existe un alphabet composé de 24 runes. Vous pouvez les voir dans votre livre. A l’époque elles étaient généralement gravées sur du bois ou de la pierre. Pour info, on lit les textes runiques de droite à gauche. Les runes permettent de créer vos propres rituels et chaque rune à son propre effet. Mais pareil, c’est très complexe et ce n’est pas l’objet principal du cours. Si vous souhaitez en savoir plus je vous renvoie vers le professeur d’étude des runes qui est un spécialiste. Quoi d’autre ?"

C’est à ce moment qu’un première année, un certain Colin, mentionne les cartes à jouer. Ah il voulait dire les jeux de cartes moldus ? Je ne peux m’empêcher d’afficher un sourire, toute attendrie. C’est mignon ! Les moldus font souvent de faux tours de magie avec des cartes. Bien tenté mais non. Par contre les cartes utilisées en divination oui ! J’essaye de lui répondre de la manière la plus tendre possible en lui lançant un regard compatissant. Pas facile quand c’est tout nouveau…

"Bien essayé, mais si vous faites référence aux tours de magie des moldus non ça n’existe pas chez les sorciers. Chez les moldus c’est un divertissement mais ce n’est pas de la vraie magie. Ni antique, ni actuelle. En revanche, il y a la divination qui est une forme de magie antérieure aux baguettes ! Il y a plusieurs moyens, dont le jeux de cartes par exemple. Du coup vous n'avez pas tout à fait tort Mr Hill... La divination c’est l’art de prévoir, de deviner, de voir le futur. Clairvoyance et intuition, mais encore une fois ce n’est pas ma spécialité. Mme Kendrick, professeure de divination, pourra vous en dire plus. Je sais que pour vous ce n’est pas facile de faire la différence au début, mais ça va venir. Ensuite ?"

Le rythme redescend un peu. Cette fois c’est Miss Kirte que je connais bien, qui prend la parole. Mais j’ai du mal à voir de quoi elle parle… Étonnant de sa part… Je la regarde avec un air intrigué.

"Des vêtements ? A quel genre de vêtements vous pensez Miss Kirte ?"

Je hausse les épaules et c’est une jeune Gryffondor de première année, Miss Foster qui prend la suite.

"Oui ! Les potions ! Elles ont aussi précédé les baguettes. Concernant les druides, c’était des sorciers qui avaient des capacités dans ces deux matières, mais aussi en sortilèges et dans un dernier domaine. Quelque chose que vous n’avez pas encore mentionné et qui est en lien avec les potions. Je suis sûre que vous le savez ! Les deuxième années oh on se réveil !! Les premières années sont meilleurs que vous ! Pas normal ça ! Je vais vous donner des devoirs de rattrapage vous allez voir !"

Évidemment c’est une blague, une petite provocation. Je ne décroche pas mon sourire tout du long. Mais d’un autre côté ce n’est pas faux… Ça a pour but de remotiver les troupes parce que les premières années sont vraiment plus actifs. A se demander qui débarque à Poudlard… De toute façon on a presque fait le tour. Bientôt les points...

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La curiosité de son camarade de première année ne surprenait pas Kathleen. Il faisait honneur à sa réputation de Serdaigle. Après tout, cette maison était reconnue pour sa curiosité et pour le fait que ses membres savaient beaucoup plus de choses, en général, que leurs camarades. Mais le professeur n'avait pas de réponse à sa question et ne savait pas à quel degré Ollivander était à l'origine des magasins de baguette magique dans le monde. Quand le professeur expliqua et détailla le cas des amulettes et des bijoux, Kathleen se mit aussitôt à prendre des notes précises afin d'être sûr de ne pas oublier ce que son professeur était en train de dire.

Elle prit également des notes vivement sur les runes tandis que le professeur enchaînait ensuite sur la proposition de Colin parlant des cartes à jouer. La fillette ne put retenir un léger sourire en pensant aux tours de carte des moldus. Sans parler de magie telle qu'on la connaissait dans les milieux sang-pur, certains étaient bien fait et donnaient envie d'en savoir plus. Ça n'avait rien de commun avec un vrai sort tel qu'on les pratiquait à Poudlard, mais ça pouvait être assez impressionnant quand on y pensait. Colin avait déjà dû assister à ce genre de tour étant donné qu'il était né-moldu. Le professeur ne comprit pas ce qu'elle avait voulu dire par les vêtements et Kathleen s'explicita.

« Eh bien à vrai dire, c'est plus une question qu'une suggestion, Professeur ! Mais j'ai vu que dans les anciens rituels, ceux qui les pratiquaient avaient en général des vêtements qu’ils n’utilisaient que pour ça. Des coiffes des toges, des écharpes ou des choses comme ça et je me demandais si ces vêtements n'étaient utilisés que lors des rituels parce qu’ils possèderaient certaines propriétés magiques. D’après mes lectures, certains sorciers semblaient le penser mais j'ignore si c'est avéré. Ou alors ça voulait dire qu'il y avait des runes dessus peut-être ? »

Elle n'était absolument sûre de rien et elle tenait à bien faire comprendre au professeur qu’elle n'avancer pas une théorie avec fermeté, mais posait simplement la question de la validité de cette théorie. Elle en profita pour adresser un petit message d'encouragement à Jazzlyn qui avait raté son sortilège de lévitation.

« La prof, elle a dit que c'était plus dur avec ce genre de bâton », lui rappela-t-elle dans un murmure. « Ça se trouve, je gère pas du tout, c'est juste ma magie qui est bizarre. »

En tout cas si elle n'avait pas réussi son sortilège, Jazz avec pour autant réussi à donner une réponse qui avait plu mon professeur, au point que les deuxièmes années se firent limite réprimander parce qu’ils ne participaient pas autant que les premières années. Kathleen fit un clin d’oeuil et donna un coup de coude à Ombeline à côté d'elle.

« Alors, Liline, on t'entend pas ! » plaisanta-t-elle.

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Au début, Colin ne su pas très bien interpréter le sourire de l'enseignante. Se moquait-elle de lui ? Mais le regard qu'elle lui lança semblait plus pédagogue que moqueur et le garçon se rassura un peu. Il hocha la tête, sourcils froncés, aux explications de la professeure Hatwell et se mit à prendre des notes consciencieusement, satisfait d'apprendre qu'il n'avait tout de même pas complètement tort à propos des cartes à jouer. Il nota d'ailleurs dans un coin de sa tête de choisir la divination en option s'il devait bel et bien rester à Poudlard pour les prochaines années.

Ragaillardi par le ton bienveillant de l'enseignante, il suivit le reste des propositions de ses camarades avec plus d'attention, faisant même preuve de bonne volonté quand il s'agissait de noter des informations qu'il jugeait importantes. Une poufsouffle qu'il connaissait sous le nom de Kathleen parce qu'elle se montrait très présente pour les étudiants de son âge demanda si les vêtements pouvaient être magiques, ce à quoi Colin était presque certain que oui puisqu'il avait débuté sa scolarité avec un chapeau enchanté sur sa tête.

La professeure Hatwell ne fut toutefois pas aussi catégorique que lui et demanda qu'elle précise sa pensée. Il écouta le rapide échange entre les deux avec une certaine curiosité, toujours stimulée par sa bonne disposition d'esprit. En plus, c'était plutôt intéressant, des vêtements magiques faisaient parti de ces choses que le serpentard jugeait franchement utile dans la vie de tous les jours et qui auraient pu largement améliorer son quotidien et celui des autres marins sur le bateau. Un ciré ensorcelé pour repousser la pluie aurait été fort pratique.

Vint ensuite une proposition de Jazzlyne dont Colin continuait à se méfier depuis la mésaventure de sa tentative de révolution. Cette fois-ci toutefois Hatwell confirma que son intuition était bonne avant d'encourager la classe à se creuser un peu plus les méninges et particulièrement les deuxièmes années. Cela arracha un pauvre sourire à Colin, un peu flatté et il se remit à réfléchir pour trouver ce fameux objet magique de l'antiquité qui avait un rapport avec les potions...

Potions, potions... il ne voyait pas trop. Pourtant à entendre les réponses de ses camarades, il lui semblait qu'il n'y avait pas forcément besoin d'être un sorcier-né pour deviner ce genre de choses, cela faisait plutôt référence à des compétences en histoire et il chercha dans sa mémoire ce qu'il avait pu lire à ce sujet. Plus que des lectures d'ailleurs, il revoyait surtout des livres d'images, ayant toujours été plus attiré par les ouvrages sur les animaux et les plantes que sur l'histoire-géographie ou la littérature. D'ailleurs il ne visualisait qu'assez vaguement ce qu'était un druide, sorte de passé pré-chrétien assez flou et qu'on n'avait jamais pris le temps de lui enseigner dans sa famille assez croyante.

De plus en plus impliqué dans la question il ressassait maintenant de manière compulsive toutes les idées qui lui passaient par la tête et ne tardèrent pas à tourner en boucle, ce qui l'énerva. Il n'avait en tête qu'une image de vieux barbu vêtu en vert qui dansait dans une clairière entouré de biches et de lapins avec un dolmen dans le fond. Sans doute une illustration de bande dessinée qui remontait et parasitait ses pensées. Mais d'ailleurs, peut-être était-ce ça la solution ? Jetant un oeil aux alentours, il hésita un instant mais puisque Hatwell était en passe de devenir sa nouvelle professeure préférée de l'école, il leva la main d'un geste mal assuré.

- Il y a des animaux et des plantes magiques... non ?

Histoire de la magie

« Désolée de vous décevoir Mr Van Aken, mais je n’ai pas plus d’information à ce sujet. » commença par répondre le professeur, développant quelque peu son propos. Sans qu’il ne s’en rende compte, Dmitri se redressa sur sa chaise, le menton légèrement relevé et le dos droit ; le mouvement était presque imperceptible, mais quelqu’un d’attentif pouvait sans doute remarquer cette légère variation dans son attitude. La réponse de l’enseignante le satisfaisait bien plus que ce qu’elle pouvait penser, puisqu’elle laissait la porte ouverte à la perspective de boutiques bien antérieures à celle d’Ollivander.

Ignorant les réflexions du Tchèque, elle poursuivit, répondant à la suggestion de Kovit au sujet des amulettes. D’abord désireux de prendre quelques notes, mettant par écrit les points phares du développement de miss Hatwell, il se mit bien rapidement à dessiner dans un coin de son parchemin, ne t’interrompant que lorsqu’il estimait une information suffisamment importante pour la rajouter dans ses notes.

Lorsqu’elle eut terminé ses explications, il enchaîna à son tour en évoquant les runes, qui n’étaient d’ailleurs pas sans lien avec les amulettes du serpentard, perdant l’aiglon qui avait succombé au désintérêt. Il avait l’impression d’entendre sa grand-mère, quoique dans une version moins froide. Si le sujet des baguettes magiques avait éveillé son intérêt, plus par orgueil qu’autre chose, son esprit était désormais en proie à des rêveries ; comme bien souvent dès lors qu’il était inactif. Il se raccrocha toutefois à un échange entre l’enseignante et l’une des élèves de deuxième année, Kathleen. Il y avait bien les capes d’invisibilités qui étaient des vêtements ensorcelés, mais ça ne devait sans doute pas remonter à l’antiquité, pas même la cape du conte de Beedle le Barde.

Peu à peu, les autres élèves proposaient à leur tour des exemples de magie primitive, tandis lui faisait un croquis d’un de ses camarades qui, sous l’impulsion inconsciente d’une gryffondor, fut bien vite transformé en un semblant de druide, comme il en avait vu représentés dans les livres de la bibliothèque de ses grands-parents. Ce faisant, il sembla peu à peu se raccrocher à l’enseignement d’histoire de la magie, quittant ses rêveries pour rejoindre la terre ferme et la salle de cours, alors que l’enseignante les mettait sur la piste d’une dernière forme de magie en lien avec les potions.

Jusque-là, les élèves de première année avaient presque monopolisé la parole, faisant soulever une réprimande du professeur à l’encontre des plus âgés. Une fois de plus, son intérêt se raccrocha au cours, pas tant pour jouer les élèves modèles que pour le simple plaisir de priver les deuxièmes années de parole. Une forme de fierté mal placée l’incitait à rechercher la réponse, percevant désormais les incitations de mademoiselle Hatwell comme un jeu. Et l’aiglon était mauvais perdant. Il fut cependant devancé par un autre élève de serpentard, Colin : « Il y a des animaux et des plantes magiques... non ? » Dmitri se tourna vers lui, quelque peu amusé en voyant qu’une fois de plus, il s’agissait d’un enfant de première année qui donnait une réponse appropriée. À défaut d’avoir apporté la solution lui-même, au moins était-ce un autre de sa classe, un coéquipier dans ce jeu qui les opposait à la promotion supérieure.

(c) mars.

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Les explications de la professeure captivaient le jeune garçon bien que la partie sur les amulettes lui semblait incomplète mais cela était dû au fait qu'en Thaïlande ces objets faisaient partie intégrante de la culture. Le père du métis, en tant qu'enseignant et grand sceptique, avait toujours eut du mal à croire aux pouvoirs spirituels de ces objets mais cela ne les empêchait pas d'en avoir une petite dizaine dans leur ancienne maison.

La découverte du monde sorcier avait remis en cause pas mal de croyance du côté des deux Thaïlandais et surtout pour le paternel qui remettait en cause tous les fondements qu'il avait appris. Les charlatans existaient bien évidemment mais désormais, l'idée que les amulettes pouvaient avoir de réels pouvoirs si elles étaient ensorcelées par un sorcier n'étaient pas dénué de sens.

Au vu des propos de l'enseignante, ces objets n'étaient plus beaucoup utilisés de nos jours, du moins en Europe car les marchés de Bangkok en étaient remplis et certaines amulettes réputées pouvaient se retrouver aux enchères.

Les amulettes ne venaient d'ailleurs pas toujours sous la forme de pendentif mais aussi de bague, de bracelet de charme ou même d'idole.

En apprenant que la divination était enseignée à l'école, Kovit se sentit immédiatement intéressé par la possibilité de pouvoir entrevoir le futur et ainsi éviter de potentielles catastrophes. Ce genre de talent pourrait être plus qu'utile et il se jura d'y jeter un coup d'œil à l'occasion et potentiellement s'inscrire dans la classe de la directrice des Serpentards.

Finalement, la question des druides et de leurs multiples compétences en magie se posa et le Serpentard pensa immédiatement à la botanique qui fournissait la plupart des ingrédients pour les potions. Les druides savaient bien évidemment cultiver et utiliser les différentes plantes réputées pour avoir des effets magiques.
Pourtant, il n'y avait pas que cela car les druides étaient également réputés pour leur don de métamorphose, cherchant à les rapprocher de la nature. L'astronomie avait également une part importante dans leurs rituels qui nécessitaient souvent un certain alignement des planètes, un équinoxe où d'autres phénomènes particuliers.

Cependant, on s'éloignait du sujet des objets magiques antiques bien que cela se passait bien dans l'antiquité, ou du moins durant son déclin.

La réponse de Colin était complètement juste à son goût, bien que les animaux en l'occurrence auraient plutôt été les druides eux-mêmes car il n'avait pas souvenir d'avoir lu quelque chose à propos de l'implication d'animaux fantastiques. Il lui semblait d'ailleurs que Merlin lui-même se métamorphosait en cerf blanc incarnant la sagesse.

En repensant aux légendes arthuriennes, un éclair de lucidité traversa l'esprit du métis qui se souvint d'un autre objet enchanté.

- « Les armes pouvaient être enchantées ? À la manière d'Excalibur ? »

L'épée n'était peut-être qu'une légende mais chaque mythe avait une part de vérité et il existait sûrement une arme enchantée dans le monde sorcier.

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La magie dans l’antiquité

La fin du cours approche doucement, il ne faut plus trainer. Nous parlons de la magie dans l’antiquité et c’est Kathleen qui a la parole. Suite à ma demande de précision, elle explique que durant des rituels certains sorciers portaient des vêtements atypiques. Elle a raison.

"Alors oui effectivement s’il y a des runes dessus ça rentre en compte, mais ce sont plus les runes que les vêtements en eux-mêmes... Du coup, à l’époque, les vêtements n’étaient pas forcements magiques. N’oublions pas que la ou les religion(s) étaient très répandues et importantes. Certains rituels étaient d’ailleurs exclusivement liés à certaines divinités. Les sorciers de l’époque pensaient que leurs tenues jouaient un rôle majeur dans leurs rituels. Tout était organisé, même millimétré. Les rituels étaient des moments à part dans la vie des gens à cette époque. Il était naturel qu’ils portent des vêtements originaux, hors du commun afin de donner de l’importance à ces moments. Ensuite tout dépend des civilisations évidemment…"

Espérant avoir répondu à la question de la petite poufsouffle j’enchaine avec la suite. Après les potions, j'attends un autre domaine qui est lié et qui n’a pas encore été cité par les élèves. J’essaye aussi de motiver les deuxièmes années...
C’est à ce moment-là que Colin reprend la parole. « Des plantes et des animaux magiques ». Nous y voilà !

"Oui exactement Mr Hill ! Les animaux ! Certains ont des capacités magiques et ça ne date pas d’hier ! Déjà à l’époque les licornes, les chevaux ailés, les sphinx, les griffons et autres gnomes faisaient partie du décor. D’ailleurs tant que j’y suis ! Pour le prochain cours je veux que vous me fassiez une liste de cinq animaux magiques connus dans la mythologie moldue. Je suis sûre que ça ne vous prendra qu’une minute. Ensuite les plantes ! C’est ça que j’attendais ! La botanique est une discipline très ancienne et liée depuis le début aux potions ! Les professeurs concernés pourront le confirmer."

J’aperçois maintenant Kovit qui souhaite prendre la parole. Des armes enchantées ? Il me prend de court là… Je lève les yeux au ciel pendant une seconde, plongée dans ma réflexion. Puis finalement je repose les yeux sur le jeune Serpentard.

"J’ai envie de dire oui et non. Oui pourquoi ? Parce qu’elles ont été ensorcelées pour avoir des propriétés magiques. Mais je pensais plus à des domaines particuliers. Des formes de magie. Donc oui il y avait probablement des armes enchantées, mais cela pouvait être comme n’importe quels autres objets... Je cherchais en fait à vous faire prendre conscience que les baguettes magiques n’étaient pas indispensables pour faire de la magie, la preuve… Botanique, potions, runes, divination… Ce sont des domaines venus tout droit de l’antiquité ! Bien tenté mais ce n'était ce que j'attendais...
Vous avez tous eu le temps de noter ? Je vous laisse deux minutes si vous voulez…"

Je patiente une minute le temps de réorganiser mes notes puis je reprends.

"Alors pour conclure ! Depuis tout à l’heure on parle magie antique, c’est très bien, mais ne pensez pas que c’est parce que c’est vieux, que c’est moins efficace, comme les amulettes ou le bâton de tout à l’heure ! J’ai même envie de dire que plus c’est vieux et plus c’est dangereux ! On a moins de traces, moins de connaissances et c’est aussi des fois plus instable mais tout aussi puissant ! Exemple parfait : en Égypte. Cette civilisation pratiquait une magie unique, très puissante, sans baguette et qui n’est toujours pas comprise de nos jours, en tout cas pas entièrement. Certains tombeaux sont scellés par des sortilèges extrêmement dangereux, vieux de plusieurs milliers d’années, à ne surtout pas sous-estimer. Même problèmes dans des temples mayas ou hindous, mais bref ce sera pour la prochaine fois... En attendant n’oubliez pas la liste des cinq animaux pour le prochain cours et je vous souhaite une bonne fin de journée !"

Je me retourne pour ranger mes notes et mon livre pendant que les élèves font de même. Puis d’un coup, un éclair de génie me frappe. Les points ! Je fais volte-face !

"J’allais presque oublier vos points ! C’est fou ce que ça passe quand on s’amuse… 10 points pour Serdaigle, 10 points pour Serpentard, 5 points pour Poufsouffle et encore 5 points pour Gryffondor ! Merci à tous pour votre participation ! Par contre les deuxièmes années vous avez intérêts à vous réveiller ! J’ai été patiente pour la reprise mais attention ne vous reposez pas trop sur les premières années, vous êtes prévenus. Bonne journée à tous !"

Je n’aurais pas cru dire ça un jour… Des deuxièmes qui se reposent sur des premières années, le comble pour un mois de septembre nan ?

THE END

HRP:

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