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Pour votre sécurité, veuillez garder bras et jambes le long du corps || Wenceslas Aylmer
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Message(#) Sujet: Pour votre sécurité, veuillez garder bras et jambes le long du corps || Wenceslas Aylmer Pour votre sécurité, veuillez garder bras et jambes le long du corps || Wenceslas Aylmer EmptyMar 2 Avr - 17:18

Pour votre sécurité, veuillez garder bras et jambes le long du corps
C’était un dimanche ensoleillé. Le premier depuis un long moment. Caerwyn aimait beaucoup le printemps. C’était la période de l’année où la nature se réveillait paisiblement, ou les prairies se paraient de leurs plus belles fleurs colorées. Les oiseaux commençaient à chanter et les rayons du soleil devenaient plus chaleureux. Poudlard avait perdu son manteau blanc et déprimant et ce n’était pas pour déplaire au frileux professeur de potions qui pouvait enfin mettre le nez dehors. La nature était peut-être ce qu’il aimait le mieux dessiner. La caresse du vent dans l’herbe haute, la lumière du soleil qui passait entre la végétation des arbres, les éclats du ciel sur l’eau… C’était bien plus intéressant à essayer de représenter tout ceci que l’architecture, certes splendide, mais immobile de Poudlard. Il ne l’avait pas beaucoup fait cet hiver par ailleurs, préférant rester cloîtré dans son cachot tel un ermite aigri qui aurait bien voulu fuir la civilisation s’il avait pu. Parfois, il se disait que l’ancienne cabane de Hagrid lui aurait tout à fait convenu à Caerwyn et ses envies de quiétude rustique et éloigné de tout. Les cachots, même s’il commençait à s’y faire malgré lui, manquaient cruellement de lumière naturelle.

Mais il ne sortait pas de son trou ce matin-là pour aller dessiner le paysage. Non, il s’était donné rendez-vous avec Wenceslas à la sortie de Pré-au-Lard pour que ce dernier l’aide à redevenir un sorcier digne de son nom. Caerwyn avait, après tout, renié le monde magique pendant environ vingt ans et même ses quelques années sur le Chemin de Traverse n’avaient pas suffi à lui faire retrouver des réflexes perdus et dont il n’avait pas spécialement d’intérêt à recouvrer. La discussion épistolaire avec Jack lui avait fait cependant ouvrir les yeux sur certaines choses. S’il ne voulait pas passer plus pour un guignol, il lui fallait faire des efforts. Et malgré ce qu’il avait répondu à sa collègue concernant le Transplanage, il avait été piqué dans son orgueil. Oui, il avait su faire. Maintenant, il n’était pas bien sûr d’y arriver. Il avait demandé timidement à Wenceslas au détour d’un couloir s’il était disponible pour l’aider à se remettre à jour magiquement. À l’entraîner afin que son niveau magique soit digne d’un professeur et directeur de maison et pas d’un élève de deuxième année. Il exagérait sûrement mais c’était la piètre image qu’il avait de la situation. Le laxisme avait assez duré, il était peut-être temps de se reprendre en mains.

Caerwyn était bien content de retrouver son ancien camarade en tant que collègue. S’ils n’avaient pas eu trop l’occasion de parler depuis que le professeur de potions était arrivé, ce dernier avait été très heureux de constater qu’en plus de Fergal, il avait eu un autre visage familier dans l’école. Inconsciemment, cela lui avait procuré un certain soulagement de savoir qu’il avait quelqu’un d’autre vers qui se tourner en cas de difficultés. Les situations houleuses avec ses autres collègues étaient maintenant de l’histoire ancienne mais il trouvait néanmoins sa présence rassurante. Wenceslas était déjà présent à leur lieu de rendez-vous, en sortie de Pré-au-Lard, un peu à l’écart des chemins, à l’orée d’un petit bois. Caerwyn souhaitait rester discret. Il ne manquait plus qu’un élève voit son professeur de potions réapprendre à transplaner pour qu’il devienne plus qu’il ne l’était déjà la risée de Poudlard, bien qu’il ne puisse dire s’il s’agissait d’un week-end où les étudiants étaient autorisés à sortir. Il valait mieux rester prudent. Le professeur de potions fit un signe de la main à son collègue et s’approcha de lui avec un sourire amical.

— Salut, Wenceslas, ça va ce matin ? Merci d’avoir accepté d’ailleurs, c’est sympa de ta part.

Il eut un petit sourire gêné. Il fallait dire que la situation n’était pas glorieuse pour lui, toujours un peu honteux de se sentir ainsi à la ramasse par rapport à ses comparses. Quelque part, il avait bien choisi sa matière : il n’avait pas besoin d’être un sorcier prodigieux pour se voir être affublé du très pompeux titre de maître des potions (il n’aimait pas qu’on l’appelle ainsi). Si on lui avait proposé le poste pour enseigner la Défense Contre les Forces du Mal, il aurait décliné farouchement.



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Message(#) Sujet: Re: Pour votre sécurité, veuillez garder bras et jambes le long du corps || Wenceslas Aylmer Pour votre sécurité, veuillez garder bras et jambes le long du corps || Wenceslas Aylmer EmptySam 6 Avr - 12:04

Wenceslas n’aurait jamais pu espérer une si belle météo pour la journée qui s’annonçait : le soleil dardait ses rayons sur le sol encore humide de la rosée du matin, invitant à sortir pour l’une de ces rares accalmies que le ciel écossais avait à offrir. Auraient-ils voulu le faire exprès que ni lui, ni Caerwyn, ne seraient parvenus à choisir le jour parfait pour se retrouver à l’extérieur de Poudlard. Il fallait dire que les occasions comme celles-ci ne se présentaient pas souvent : entre les sorties à Pré-au-Lard, les retenues et les heures d’études surveillées, il était parfois complexe de trouver un moment propice aux retrouvailles entre collègues à l’extérieur de l’école et sans qu’aucun élève ne puisse les voir.

Malgré l’astre brûlant chaleureusement au-dessus de leurs têtes, l’ancien langue-de-plomb avait enfilé son long manteau pour s’abriter du froid : il était encore assez tôt et l’air toujours frais en ce mois d’avril qui commençait. Consciencieux et ponctuel, il était parti un peu en avance pour repérer les lieux suffisamment tôt : à l’écart de la route principale qui menait à Pré-au-Lard, le petit chemin qu’il avait emprunté était parsemé de quelques mauvaises herbes qui s’aventuraient sur le grès serpentant entre les arbres. Au loin, il pouvait apercevoir les chaumières des maisons les plus à l’écart du village sorcier et bien visible, l’immense château se détachait dans son dos. Il s’en était suffisamment éloigné et approchait désormais d’un petit bois qui finissaient sûrement par rejoindre la forêt interdite au loin ; ici, en revanche tout était calme. Le terrain était assez dégagé, même si quelques collines cachaient le paysage à sa vue. Un endroit parfait pour le cours qu’il s’apprêtait à donner.

Il n’avait plus à attendre que son élève n’arrive. Découvrir que celui que Fergal avait embauché pour faire suite au professeur van Aken était ce serdaigle qu’il avait connu autrefois à Poudlard, après la guerre, lui avait fait le plus grand plaisir : il n’avait plus eu de nouvelles de cet adolescent qui rêvait de quitter définitivement le monde sorcier et le retrouver en bonne forme, potionniste de talent, avait réveillé en lui quelques souvenirs attendrissants. Caerwyn était un excellent choix, attentif et infiniment plus doux que Wenceslas ne pouvait l’être, il complétait sans aucun doute les rudes enseignants que Jack et lui étaient.

L’autre adulte ne tarda pas à le rejoindre, avançant vers lui en faisant un signe de la main. Il lui rendit son sourire.

- Bonjour Caerwyn. Très bien merci, et toi ? répondit-il avant de rajouter, l’air de chasser les remerciements au loin : « Ne t’inquiètes pas, ça me fait plaisir. »

Il n’était pas du genre à refuser d’aider un collègue pour une requête comme celle-ci, pas plus que si un élève lui demandait quelques cours particuliers pour rattraper son retard ; il l’avait déjà fait avec certains, comme Paulet, y trouvant toujours une forme de satisfaction bienveillante. C’était d’autant plus simple quand l’aide était requise par quelqu’un qu’il appréciait ; sûrement aurait-ce été beaucoup moins agréable avec d’autres.

- C’est une aide sans aucun doute plus légitime que celle d’apprendre à fumer à un jeune camarade, ça me changera, ajouta-t-il en laissant un sourire amusé détendre ses joues.

Tant d’années s’étaient écoulées... c’était tout juste s’il souvenait encore de celui qu’il pouvait être alors. Cette coquille vide, ce jeune adulte qui avait laissé un peu de lui à Azkaban, sommeillait encore lui, mais plus profondément. Les décennies avaient rempli ce vide béant créé par le souffle des détraqueurs. Et si Caerwyn était revenu dans le monde sorcier, c’était peut-être que lui aussi avait pu refermer certaines de ses blessures.

Il tira les mains de ses poches pour les frotter lentement. Il n’était pas professeur de transplanage, ni habilité à donner le permis à quiconque, mais bien heureusement son collègue l’avait déjà passé : il ne suffisait que de lui faire un rappel et l’aider à reprendre de vieilles habitudes un peu oubliées avec le manque de pratique.

- Bien. Je ne vais pas te faire l’affront de te rappeler la théorie des trois D ?

Destination, détermination, décision. Trois mots pour un discours qui fonctionnait peut-être avec les adolescents qui s’entraînaient pour la première fois mais qui lui paraissaient un peu vide de sens. À son sens, il était surtout nécessaire d’insister sur la concentration et la visualisation.

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Message(#) Sujet: Re: Pour votre sécurité, veuillez garder bras et jambes le long du corps || Wenceslas Aylmer Pour votre sécurité, veuillez garder bras et jambes le long du corps || Wenceslas Aylmer EmptyDim 7 Avr - 5:06

Pour votre sécurité, veuillez garder bras et jambes le long du corps
Caerwyn se rapprocha de son collègue qu'il avait jadis connu en tant qu’étudiant. La guerre les avait rapproché à l’école avant que leurs chemins respectifs ne les séparent à nouveau. Le jeune Serdaigle n’avait pas tenu sa promesse à l’époque. Il n’avait pas trouvé le courage de lui envoyer les commérages de Poudlard, d’être cette taupe toujours présente dans les couloirs du château de par son jeune âge. Il n’avait pas voulu importuner ce sombre Serpentard qui avait vu bien plus de malheurs que lui et le jeune Caerwyn s’était terré dans un mutisme timide qui le caractérisait encore à ce jour. Chacun avait fait sa vie et il était cocasse de les trouver réunis à Poudlard, eux qui avaient craché leur fiel au sujet de l’école une trentaine d’années auparavant. Wenceslas n’avait pas tellement changé physiquement. Si Caerwyn avait eu du mal à remettre son nom sur son visage entre deux boules de neige impétueusement envoyées, les réminiscences étaient revenus rapidement. Il était étrange qu’il puisse se souvenir à ce point de leurs quelques interactions à Poudlard mais le directeur de Serdaigle avait une bonne mémoire et surtout celle des visages, même si cela n’avait pas de grande utilité à ses yeux.

Quand Wenceslas lui demanda la réciproque de sa question courtoise, Caerwyn hocha la tête positivement avec un sourire. Oui, il allait bien. Mieux en tout cas. Mettre le nez dehors, sentir la nature qui se réveillait de l’hiver lui faisait un bien fou. Il demeurait néanmoins nerveux (certaines choses ne changeaient pas) mais non pas par la présence de son collègue mais pour l’exercice à venir. Il espérait que ses deux décennies à l’écart total du monde magique n’allaient pas totalement lui porter préjudice. Et malgré sa poignée d’années passée sur le Chemin de Traverse, il n’avait pas osé s’imposer toutes les habitudes sorcières. Plutôt que de transplaner pour rejoindre son petit appartement situé dans le quartier de Streatham, il avait préféré s’infliger le train de banlieue londonien. Une heure à l’aller, un heure au retour, alors que tout aurait pu être fait en une fraction de seconde dans un crac sonore comme la plupart de ses comparses. Caerwyn lui-même ne comprenait pas pourquoi il s’était entêté à perdre son temps dans les transports en commun. Peut-être parce qu’à ce moment-là, c’était tout ce qu’il lui restait à perdre, du temps. Il chassa ses pensées moroses et préféra avoir un sourire franc au commentaire de Wenceslas sur l’échange de cigarettes.

— Oh ne t’en fais pas, je suis très honoré d’avoir été ton premier élève. Peu importe ce que tu m’as enseigné !

Un grand sourire se dessina sous son épaisse barbe, plus chaleureux néanmoins que celui de son collègue. Dans ses souvenirs, Wenceslas n’avait jamais été très souriant mais les années qui s’étaient inexorablement écoulées semblaient avoir pansé quelques plaies de l’ancien Serpentard. Tant mieux. La guerre ne pouvait rester éternellement dans leurs esprits. Si ce qu’ils avaient subi resterait éternellement gravé en eux, le temps avait rendu le fardeau plus facile à porter. Ou en avait rajouté d’autres. Mais l’ambiance n’était aux réminiscences lugubres. La matinée était bien trop belle pour cela et Caerwyn était suffisamment tendu à l’idée d’échouer qu’il n’allait pas s’encombrer davantage l’esprit avec des pensées sombres. Non, le Soleil était avec eux pour réchauffer leurs joues, les oiseaux gazouillaient leur chant printanier, tout allait bien se passer. Wenceslas commença alors son cours particulier, partant du principe que son comparse se souvenait d’une théorie que tout le monde semblait avoir retenu. Cela lui disait vaguement quelque chose mais sans plus. Il resta interdit quelques instants avant d’un sourire gêné et un léger rire déjà nerveux. Voilà qu’il se mettait déjà la pression.

— Non, t’inquiète pas…!

Il eut un sourire mais son ton ne trahissait ne personne. Son regard coupable non plus. Oui, il avait passé un temps considérable loin des sorciers et de leurs habitudes. S’il avait eu un excès de confiance en se disant qu’il n’avait pas tant perdu que cela, il se rendit compte qu’il s’était mis le doigt dans l’œil. Pourtant, il avait eu son permis pour transplaner. Plutôt facilement qui plus est. Caerwyn était un sorcier désintéressé, mais néanmoins bon. C’était du moins ce qu’avaient dit ses professeurs à l’époque. Cela ne devait pas avoir trop changé, n’est-ce pas ? Il reprit alors avec un ton qui se voulait assuré, comme pour effacer ses propres doutes :

— De toute façon, comme tout le temps, la clef, c’est la concentration. Je visualise l’endroit où je veux aller le plus précisément possible et c’est bon, c’est ça ?

Non, cela ne pouvait pas être si simple, il s’en doutait. Mais c’était les vagues souvenirs qu’il en avait. Tiraillé entre l’impatience de se prouver qu’il n’avait pas tout perdu et l’appréhension d’échouer, il sourit à Wenceslas et lui lâcha d’un ton trahissant cette dichotomie :

— On se lance ?

Il eut un sourire qu’il voulut enjoué et assuré. Ce qu’il était. À moitié.



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Message(#) Sujet: Re: Pour votre sécurité, veuillez garder bras et jambes le long du corps || Wenceslas Aylmer Pour votre sécurité, veuillez garder bras et jambes le long du corps || Wenceslas Aylmer EmptyMar 9 Avr - 16:48

Sans surprise, Wenceslas n’avait pas eu à attendre très longtemps avant que son collègue ne le rejoigne au point de rendez-vous, le visage sans aucun doute fermé par une légère anxiété naturelle mais plus enjoué que ce qu’il avait pu connaître par le passé. Il avait mis du temps à réaliser que le jeune serdaigle qu’il avait rencontré à Poudlard, au sortir de la guerre, était ce professeur bourru et barbu qui prenait la place de feu Alexander van Aken, mais il s’en était réjoui, trouvant en sa personne une personnalité appréciable. À l’époque de leur rencontre, aucun d’eux n’avait imaginé revenir un jour entre les imposants murs du château de leur enfance pour y enseigner, mais finalement peut-être était-ce là leur plus grande omission : ils avaient envisagé bien des suites possibles à la guerre, des scenarios pas toujours très resplendissants, et critiqués plusieurs des professeurs qui s’étaient succédé sous leurs yeux sans jamais envisager qu’ils puissent en être les remplaçant. Les deux adolescents désabusés avaient muri, devenant deux enseignants plus attentifs au bien être des élèves à leurs charges... Cette pensée soutira un sourire à l’ancien langue-de-plomb alors même qu’ils évoquaient à demi-mot le cours improvisé de fumette, dans le hall de l’école.

- Eh bien ! Je dois avouer que je ne m’étais pas rendu compte que tu avais créé une vocation d’enseignant chez moi, en requérant mes conseils de fumeur.

Voilà au moins une chose qui n’avait pas changé : le serpentard était toujours aussi gros fumeur, si ce n’était même plus. Les années avaient peut-être dilué le souvenir d’Azkaban, mais ça n’était qu’à grand renfort de cigarettes et d’un certain travail sur sa personne. Il s’était longuement enfermé dans les bureaux du département des mystères comme ce sombre reclus qui ne croyait pas en la nature humaine... et qui, un beau jour, avait fini par en sortir pour aller enseigner dans son ancienne école. Sa démarche n’avait pas été désintéressée, bien sûr, mais elle était bien plus engagée que ce qu’il aurait pu croire, à l’époque où il en discutait avec Caerwyn.

L’instant de mélancolie envolée – ils auront bien tout le temps de s’y adonner plus tard, autour d’un café chaud – Wenceslas entama son cours un peu atypique devant un élève non moins particulier. Il n’était pas habitué à expliquer comment transplaner mais en prévoyant de leur rendez-vous, il s’était malgré tout un peu renseigné sur les méthodes employées : toutes ne lui convenaient pas et il n’escomptait pas en suivre à la lettre, ne serait-ce que parce que son apprenti n’était pas un adolescent de 17 ans qui découvrait pour la première fois la discipline, mais elles lui permettaient de mieux appréhender la question du transplanage.

Habitué à scruter le regard d’élèves perdus dans son cours, il ne se fit pas leurrer très longtemps par l’hésitation et le sourire gêné de son collègue, mais si avec les cancres du fond de la classe, il pouvait appuyer là où ça faisait mal, il ne le fit pas avec le maître des potions. Il serait bien malvenu de sa part que de l’enfoncer alors même qu’il tentait de rattraper le retard cumulé durant ses années loin du monde sorcier... d’autant plus qu’il était bien placé pour connaître ses motivations. La théorie des trois D n’était même pas particulièrement fondamentale et n’était là que pour donner un cadre d’explications ; tant que Caerwyn avait la substantifique moelle, tout irait bien. Il opina donc du chef en l’écoutant résumer la théorie.

- Exactement. Il leva la main pour énumérer les trois D : « En théorie on parle de destination, détermination, décision... mais ce n’est guère plus qu’un beau discours pour expliquer qu’il faut prendre son temps pour visualiser le lien où l’on veut aller et se concentrer sur cette destination. »

Il regarda quelques instants autour de lui.

- L’avantage est qu’à cette heure-ci, on ne devrait pas être dérangés. Ça aidera à la concentration : avec la pratique vient la force de l’habitude, ce qui permet d’être plus à l’aise et de transplaner sur des distances de plus en plus longues, pourvue que l’on connaisse bien les lieux.

Ainsi la distance seule ne comptait pas : le corps et la mémoire s’habituait à transplaner dans certains endroits sans qu’il soit nécessaire de faire montrer d’une particulière attention. Pour sa part, Wenceslas avait tant transplané aux abords du ministère qu’il était parfois surpris de ne pas se réveiller le matin devant l’entrée des employés.

Déjà visiblement las d’attendre la pratique, l’ancien serdaigle le hâta de commencer d’un air un peu excité.

- Doucement cow-boy, temporisa-t-il avant de sourire. « On va commencer, mais pour reprendre, je te propose d’y aller doucement... comme un échauffement. »

Il avisa les alentours.

- Je te propose de commencer par un transplanage sur une courte distance, visible d’ici. Comme ça, tu auras moins besoin de te focaliser sur la distance et tu pourrais te concentrer sur l’intégralité de ton corps : il te faut prendre conscience de chaque partie de celui-ci, et pas seulement penser à l’endroit où tu veux aller.

Sinon, il risquait d’oublier quelques morceaux en cours de route.




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Message(#) Sujet: Re: Pour votre sécurité, veuillez garder bras et jambes le long du corps || Wenceslas Aylmer Pour votre sécurité, veuillez garder bras et jambes le long du corps || Wenceslas Aylmer EmptyMer 10 Avr - 2:13

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Caerwyn était ravi de retrouver Wenceslas à Poudlard et de l'appeler son collègue. De toutes les façons dont il avait imaginé l'avenir, que les anciens élèves qui avaient si déprécié l'école de sorcellerie durant leur scolarité se retrouvent à y enseigner ensemble ne faisait pas partie des scénarios envisagés. Mais qu'importait, parfois, le destin créait de bonnes surprises et celle-ci en faisait partie. Wenceslas paraissait également plus enjoué que dans ses souvenirs, se permettant des commentaires amusés sur cette cigarette que Caerwyn avait demandé impulsivement du haut de ses treize ans à l'époque. Le temps semblait avoir fait couler de l'eau sous les ponts, avait aidé à cicatriser certaines blessures. Il était bon de voir qu'il y avait eu effectivement une vie après guerre, à l'opposé des pensées nihilistes que leurs soi adolescents désabusés avaient pu avoir. Caerwyn était curieux de savoir ce qui avait pu arriver à Wenceslas durant ses vingt-cinq dernières années et, à l'instar de leurs promesses de garder contact qu'ils n'avaient pas tenues, ils n'avaient jamais trouvé un moment pour se retrouver autour d'une table et rattraper le temps perdu. Tous deux plutôt taciturnes et renfermés, cela n'était guère si étonnant. Il n'y avait bien que Fergal qui osait tirer son vieil ami de son cachot lugubre.

— Je suis très flatté de t'avoir fait découvrir cette vocation ! Cependant, je suis navré de te décevoir mais je n'ai pas suivi tes enseignements bien longtemps.

Non, Caerwyn n'était pas devenu un fumeur régulier. Il avait bien consommé de temps en temps, la dernière fois étant assez récemment, bien qu'il ne s'agît pas de tabac, mais il n'avait pas suivi la voie de Wenceslas. Ce dernier lui dirait que c'était certainement mieux ainsi. Pas besoin de s'intoxiquer les poumons chaque jour. Néanmoins, Caerwyn était impatient de commencer cette remise à niveau. Même s'il était bien évidemment nerveux du fait que de nombreuses années se soient écoulées sans qu'il ait vraiment pratiqué, avoir le directeur de Serpentard à côté de lui avait quelque chose de rassurant. Le fait que les deux hommes, même si liés par les traumatismes de la guerre, n'étaient en réalité pas si proches. Juste ce qu'il fallait pour que le professeur de potions ne ressente pas trop de pression. Du moins, plus qu'il n'en avait déjà. Si Fergal avait été à sa place, sans nul doute qu'il aurait été pétrifié d'anxiété. Se rater pour quelque chose d'aussi simple devant son meilleur ami avait quelque chose d'un peu humiliant tout de même. Caerwyn était tout de même nerveux mais il était mû par une certaine insouciance impatiente, essayant de faire fi que tout pouvait déraper d'un instant à l'autre.

Même si ses souvenirs étaient nébulleux, il semblait ne pas avoir perdu l'essentiel. Si Wenceslas, en professeur aguerri, avait remarqué son hésitation de mauvais élève, il préféra le conforter dans ses bribes de théorie restante. Il lui rappela alors les fameux trois D et Caerwyn se rendit compte qu'il les avait complètement oublié. Il rejoint l'avis de son collègue : c'était vague et pas forcément très explicite comme explication, même s'il percevait vaguement l'intérêt de ce genre de motto. Trois mots similaires pour essayer de faciliter la retenue d'informations essentielles. Studieux, il écouta Wenceslas parler sans l'interrompre, emmagasinant le plus de conseils possibles, dépoussiérant sa mémoire. Cela ne devait pas être bien compliqué, il ne pouvait pas avoir perdu tant que cela. La clef était la concentration et il avait étrangement confiance en elle à ce moment-là. Pourtant, s'il était réellement objectif, il savait qu'elle était erratique. Il pouvait être capable de se mettre dans une bulle imperméable que personne ne pouvait parvenir à percer ou bien être distrait par le moins détail insignifiant et son esprit partait vagabonder sans qu'il ne puisse rien y faire. Il espérait juste que pour cet exercice, sa tête ait décidé d'être centrée sur l'exercice.

Voyant l'enthousiasme impatiente de Caerwyn (ce qui le faisait donc mentir sur ses espoirs d'être très concentré), Wenceslas tenta de calmer les ardeurs de son collègue avec un commentaire amusant qui fit sourire le concerné. Le directeur de Serpentard indiqua d'abord de le faire sur une courte distance, ce que Caerwyn approuva de la tête. Il ne se sentait de toute façon pas capable de faire de grandes distances pour le moment. Il était parfois un peu trop téméraire et impulsif mais il n'était pas suicidaire pour autant. Il continua d'écouter les conseils de Wenceslas, qui lui intimait de bien visualiser son corps. Le fait qu'il ne transplane pas si loin l'aiderait à ne pas trop se charger la tête sur la destination. Il acquiesça derechef de la tête, silencieusement. Puis, son regard se porta sur deux trois arbres à une vingtaine de mètres de là. Il pointa ledit bosquet avant de dire simplement :

— Donc je récapitule : je me décide sur la destination puis je visualise mon corps précisément dans ma tête et après je me lance tout en restant bien concentré. Ça devrait aller, ça me revient maintenant. Ça ira là-bas ?

Certainement. C’était à la vue de Wenceslas, c’était suffisamment loin sans l’être. Pernicieusement, il sentit le stress monter et son cœur s’emballer légèrement. Il soupira légèrement, fatigué et las d’être aussi facilement la proie de ce genre d’émotions parasites dignes d’un jeunot sans expérience et manquant d’assurance. Il expira un coup, avant de lâcher un sourire à Wenceslas et entreprit d’appliquer ses conseils. L’imagination n’avait jamais été un problème pour Caerwyn, en témoignait sa passion première et son ancien travail parmi les Moldus. Mais là, il s’agissait d’autre chose, d’une appréhension certaine, d’une réticence avérée envers la magie. Néanmoins, il devait réapprendre à se faire confiance. Il l’avait déjà fait, il en était donc capable. Se décidant à se lancer, il disparut dans un crack ! sonore et eut la désagréable sensation d’être écrasé de toute part dans un tourbillon informe. Pourtant, rapidement, ses pieds retouchèrent le sol et il se retrouva à l’ombre du bosquet qu’il avait précédemment désigné. Il regarda alors si tout était en place, qu’il n’ait pas perdu un morceau en cours de route, mais tout paraissait normal. Soulagé et envahi par une joie certaine d’avoir réussi, il sourit à Wenceslas à quelques mètres de là et lui dit :

— Alors ? Comment c’était ?

Son estomac le fit alors mentir et il grimaça, gêné. Pris de nausée, il s’appuya à l’arbre sous lequel il était apparu et respira profondément. Il se souvenait de cet effet secondaire-là. Ce n’était pas si parfait que cela finalement, mais au moins, n’avait-il rien perdu en cours de route. Il savait que l’envie de vomir allait passer rapidement. Cela faisait tellement longtemps qu’il n’avait pas transplaner qu’il était normal que son corps n’y soit absolument plus habitué. Il lança un regard amusé à Wenceslas :

— Ça mérite bien quelques points pour Serdaigle, non ?

Le sourire un peu figé, toujours gêné par cette nausée passagère, il n’allait pas manquer l’occasion de redorer l’honneur de sa maison, même s’il savait pertinemment que le directeur des bleus et bronzes ne pouvait pas rapporter de points pour son camp.



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Message(#) Sujet: Re: Pour votre sécurité, veuillez garder bras et jambes le long du corps || Wenceslas Aylmer Pour votre sécurité, veuillez garder bras et jambes le long du corps || Wenceslas Aylmer EmptySam 13 Avr - 11:53

Dire que Wenceslas avait une quelconque vocation professorale était à peu près aussi vrai que de comparer un détraqueur à un être magique chaleureux et que l’on aimait observer. Pour autant, son travail à Poudlard avait fini par trouver un certain attrait : la recherche au département des mystères le manquait – et encore, il passait encore parfois quelques temps là-bas – mais il avait trouvé dans l’école britannique un quelque chose qu’il appréciait. Sans aucun doute était-il moins taciturne depuis qu’il avait foulé à nouveau le sol de l’établissement, en professeur cette fois. Caerwyn le voyait là sous son meilleur jour, celui d’un homme qui avait toujours cru trouver sa tranquillité dans le travail de langue-de-plomb mais qui se découvrait dans l’école une fibre un peu plus engagée. Voir ses élèves progresser et présager de leur avenir avait une véritable vertu apaisante, rendant la vie un peu moins morne, chassant les plus sombres secrets pour quelque chose de plus... simple.

- Sans doute est-ce pour le mieux, répondit-il en souriant. « Ce n’aurait pas été une grande réussite que de transmettre en premier mes travers. »

Wenceslas n’avait, pour sa part, pas diminué sa consommation de cigarettes, bien au contraire. Homme peu dépensier, fumer était une partie relativement importante de son budget mensuel – non qu’il ne s’en préoccupe réellement à dire vrai. Depuis qu’il enseignait à Poudlard, cela était d’autant plus flagrant que le logement et la nourriture étaient compris, réduisant drastiquement les dépenses courantes. Il avait bien un appartement dans le Londres sorcier, mais il ne l’occupait que rarement, durant les vacances d’été lorsqu’il n’encadrait pas le voyage scolaire ; le reste du temps, il prenait la poussière, si bien qu’il avait fini par payer quelqu’un pour y aller quelques fois donner un coup de ménage. Il détestait par-dessus tout la poussière et le faible entretien : à tout instant, il voulait pouvoir transplaner chez lui et trouver un logement plus accueillant qu’une cellule de prison. Non qu’il soit un homme particulièrement exigeant : les décorations étaient rares et sobres, mais au moins était-ce toujours bien entretenu. Parfois curieux, il se demandait comment faisaient ses collègues : la question ne se posait pas vraiment pour Jack ou Fergal qui avaient chacun un enfant à charge et il se doutait que Caerwyn devait encore avoir un point de chute quelque part, puisqu’il arrivait tout juste à Poudlard. Mais les autres ? Sans doute était-ce une partie de ce qui motivait le maître des potions à venir lui quémander de l’aide pour réapprendre à transplaner : devoir se reposer constamment sur un portoloin ou le réseau de cheminette devait être malaisé et relativement lassant.

Heureusement élève moins dissipé que certains des garnements qu’il avait en cours de sortilèges, l’ancien serdaigle écouta sagement les paroles du professeur qui s’improvisait examinateur de permis de transplanage. Les trois D rappelés et la théorie évoquée, il sentait bien toutefois que Caerwyn voulait passer au plus vite à la pratique ; cela lui rappelait presque l’impatience des adolescents quand ils commençaient à aborder certains sorts plutôt excitants. Cette réflexion faite, un sourire fendit ses lèvres alors qu’il calmait les ardeurs de son cadet pour lui donner d’ultimes instructions et mesures de sécurités. L’élève improvisé récapitula d’un hochement de tête avant de pointer du doigt un endroit, un bosquet pas très loin d’eux assez facilement visualisable avec ses arbres qui formaient comme un triangle.

- Ce sera parfait pour un premier essai, confirma-t-il d’un geste de la tête. « Prends ton temps. » lui intima-t-il en guide de dernier conseil avant de reculer d’un pas pour lui laisser un peu plus d’espace.

Le stress commençait un peu à monter en lui à mesure que venait le moment de se prêter à l’exercice ; c’était évidemment compréhensible, après tant d’années sans effectuer ce type de magie, reprendre à son âge n’était pas chose aisée et demandait un certain courage. Il lui adressa un sourire timide à peine visible dans sa barbe puis entreprit de se dématérialiser. Durant le court laps de temps qu’il mit à disparaître, Wenceslas resta silencieux, ne bougeant pas un cil de peur de déconcentrer son collègue : s’il n’excluait pas totalement un échec durant les quelques essais de pratique, il espérait bien que ça ne viendrait pas dès le début, sapant totalement le moral de l’apprenti. Mais finalement, un crac lui indiqua que la première étape était réussie : presqu’immédiatement, la silhouette de l’homme qui venait de se volatiliser réapparue à l’endroit convenu, entre les arbres. L’ancien langue-de-plomb ne put retenir un sourire, constant d’un premier coup d’œil qu’il ne semblait pas avoir perdu de membre dans l’opération. Il ne répondit pas immédiatement, toutefois, et scruta l’endroit où se trouvait Caerwyn quelques secondes plus tôt : nulle mèche de cheveux, nul bout de peau ou de vêtement laissé derrière lui, c’était un début très prometteur. L’inspection terminée, il gagna en quelques enjambées l’autre adulte.

- Remarquablement morne : pas un seul cheveux ne reste derrière toi, si tous mes élèves étaient aussi doués à leur premier essai, je serais au chômage, se moqua-t-il gentiment.

Presqu’aussitôt, le sorcier sembla pris d’un vertige ou de nausées, s’appuyant contre l’arbre dans une longue et forte respiration. Wenceslas le laissa reprendre ses esprits sans faire de commentaires, attendant qu’il relève une tête souriante vers lui.

- J’aurais été très surpris que tu n’aies pas de nausées pour ton premier transplanage depuis longtemps. Ça va se calmer au bout de deux ou trois essais précisa-t-il.

C’était déjà une bonne chose qu’il n’ait pas rendu ses tripes, mais sûrement son corps retrouvait-il encore enfoui quelque part le souvenir de ses anciens transplanages.

La pique amusée, sur fond de requête, eut le mérite de tirer un petit rire au morose professeur de sortilèges. Bien entendue, même s’il le désirait et qu’il était effectivement possible d’accorder ou de retirer des points selon les actions des directeurs de maison, ils n’étaient pas dans l’enceinte de l’école : les sabliers n’avaient nul moyen de percevoir ses ordres et de réagir en conséquence.

- Jack risquerait de m’étriper si je t’accordais des points pour serdaigle, elle ne semble toujours pas accepter l’idée que cette partie de la compétition est déjà jouée pour poufsouffle et serpentard, je le crains.

Bons derniers dans le classement, à moins d’un miracle, il doutait fort que leurs maisons respectives puissent corriger la barre ; non qu’il ne s’en inquiète réellement à vrai dire, il n’accordait que peu d’intérêt pour la compétition qui se jouaient entre les maisons. S’ils gagnaient, c’était toujours appréciable, mais il n’en blâmerait pas ses élèves si ce n’était pas le cas. Il était moins optimiste pour les pauvres poufsouffles.

Laissant un peu de temps à son collègue pour récupérer de ses émotions, et parce qu’il ne valait mieux pas enchaîner deux essais avant que son estomac n’ait eu le temps de se remettre du tourbillon oppressant que pouvait représenter une disparition, Wenceslas observa quelques instants les alentours, avant de tourner à nouveau vers le maître des potions.

- Tu te sens d’attaque pour un nouvel essai ? Si tu veux assurer tes arrières, tu peux faire le trajet inverse...

Il marqua un pause, avant de reprendre :

- Ou nous pouvons nous éloigner, trouver un endroit qu’on ne voit pas d’ici, pour que tu tentes de transplaner sans avoir un visuel de l’endroit que tu vises.

Avec un adolescent qui apprenait tout juste, passer à la seconde étape si vite était peut-être prématurée, mais Caerwyn n’était pas un élève s’essayant pour la première fois à la chose, mais un adulte diplômé et qui avait déjà de l’expérience.


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Message(#) Sujet: Re: Pour votre sécurité, veuillez garder bras et jambes le long du corps || Wenceslas Aylmer Pour votre sécurité, veuillez garder bras et jambes le long du corps || Wenceslas Aylmer EmptyDim 14 Avr - 5:17

Pour votre sécurité, veuillez garder bras et jambes le long du corps
La présence de Wenceslas avait quelque chose de rassurant. Si par orgueil, Caerwyn aurait été capable de faire cet exercice par lui-même, avoir un sorcier, qu’il appréciait qui plus est, expérimenté à ses côtés le faisait gagner en confiance. Les conseils que lui prodiguait le professeur de sortilèges étaient précieux et pertinents. Après plus de vingt ans, il y avait bien évidemment des choses que Bevans avait oubliées. C’était pour cela que la présence de Wenceslas était nécessaire : la théorie qui manquait à celui qui avait renié le monde magique pendant trop longtemps lui était recouvrée par l’enseignement posé de son collègue. Caerwyn avait entendu parler de la réputation de porte de prison de Wenceslas mais il le trouvait actuellement plutôt enjoué avec cet élève insolite. Tant mieux. Le professeur de potions aimait se laisser aller à la badinerie. Son collègue et lui étaient bien placés pour le savoir, il y avait des choses bien plus graves dans le monde pour qu’ils se prennent la tête avec un petit et banal entraînement particulier. Cela leur permettait également de renouer après leur promesse de correspondance qu’aucun des deux n’avait tenue en sortant de Poudlard. Fort heureusement, personne ne s’en tenait rigueur.

Après avoir pris son temps comme lui avait intimé Wenceslas, Caerwyn disparut dans un craquement sonore et réapparut près du bosquet que tous deux avaient désigné à l’instant. La nausée arriva rapidement mais rien de bien insurmontable. C’était comme sortir d’une attraction de fête foraine un peu violente en ayant le ventre trop vide ou trop plein. Cela finirait bien par passer. Il avait déjà transplané dans sa vie (son joli succès venait de le prouver) et se souvenait parfaitement des effets secondaires de ce moyen de déplacement instantané. Il n’avait jamais été friand des téléportations sorcières, que ce soit le Portoloin ou la poudre de cheminette, mais il devait avouer que cela était bien plus pratique que de faire huit heures de voiture pour traverser tout le pays. Wenceslas arriva alors rapidement auprès de son élève et se laissa aller à une taquinerie qui arracha un bref rire au professeur de potions. Décidément, le professeur de sortilèges contredisait sa réputation d’enseignant froid et savait rendre une leçon agréable. Avec un regard amusé, Caerwyn lui accorda un sourire malicieux tandis que Wenceslas le rassura concernant les nausées, qu’elles étaient tout à fait normales et surtout passagères. Il acquiesça de la tête avant de répondre :

— Oui, je m’en souviens. C’est comme descendre d’une montagne russe un peu violente.

Il sourit avant de hausser les épaules avec un air détaché.

— Et puis, j’ai tellement de cheveux que je peux me permettre d’en perdre deux ou trois sur la route, non ?

Tandis que les deux professeurs accordaient aux entrailles du maître des potions à se remettre en place, les deux collègues se laissèrent aller à davantage de plaisanteries légères, Caerwyn commençant à négocier des points pour sa maison. Après le fiasco du match de Quidditch, il fallait qu’il récupère la quantité de points astronomiques perdus par Dmitri.

— Ne sous-estime pas l’opiniâtreté de notre collègue. Si elle enlève des points à Serdaigle par cinquantaine, crois-moi bien que les sabliers vont vite être équilibrés.

Une part de Caerwyn avait hâte d’être à l’année prochaine. Nouvelle saison de Quidditch, les sabliers qui repartaient à zéro. Il trouvait l’esprit de compétition stimulant et était presque impatient de se livrer une guerre sans merci avec les autres maisons. Bien évidemment, les directeurs de Gryffondor et Serpentard semblaient moins être dans le jeu de cette course aux points ou de la coupe de Quidditch mais ce qui n’allait pas empêcher les Poufsouffles et les Serdaigles de se livrer une guerre sans merci. Quelque part, ce genre de rivalité triviale avait quelque chose de fédérateur et Caerwyn, plutôt que d’y voir quelque chose d’inutilement prestigieux, y trouvait un côté pédagogue sur les responsabilités et l’esprit d’équipe. Tous ses élèves ne partageraient certainement pas sa vision des choses, entre Dmitri le terrible qui se moquait bien des conséquences et des autres ou encore Violet qui semblait avoir du mal à se contenter de la deuxième place et de se soucier des autres mais au moins essayerait-il. Et si d’autres s’amusaient et bien tant mieux.

Wenceslas lui proposa alors de réessayer. S’il lui proposa d’abord de faire le chemin inverse, il estima alors que son insolite élève pouvait passer au niveau supérieur. Enorgueilli par son succès, Caerwyn acquiesça de la tête avec un sourire. Malgré son côté taciturne et sa vie d’ermite cloîtré dans son cachot, il était étonnamment et souvent partant pour des défis et autres challenges. Sortir de son quotidien, de sa zone de confort, ne le dérangeait pas, encore fallait-il qu’il ait quelqu’un pour le pousser dehors. Wenceslas, ce jour-là, répondait à ce rôle à merveilles. D’humeur taquine et le mettant en confiance, il mettait son collègue en confiance et chassait cette anxiété légitime que le professeur de potions avait face à cet exercice plutôt difficile.

— On peut faire le tour du bosquet là-bas. C’est quoi ? À 200 mètres ? Les arbres nous boucheront la vue et j’essaye de revenir ici.

Il eut un sourire et une fois que Wenceslas eut accepté, le duo de professeurs empruntèrent le petit sentier pour rejoindre le point indiqué par Caerwyn. Une fois à l’ombre desdits arbres, le point d’arrivée caché à la vue du binôme, le plus jeune d’entre eux sourit à nouveau.

— Bon, me concentrer sur moi-même, je pense que j’ai compris. Maintenant la difficulté, c’est de bien me visualiser l’endroit où je veux arriver. Je devrais y arriver.

Par sa passion pour l’illustration et la peinture, se représenter le trio d’arbres ne devrait pas être très compliqué. Il avait suffisamment contemplé la nature en général pour pouvoir en garder une image très précise dans son esprit. C’était un avantage certain. Néanmoins, peut-être prenait-il la confiance trop rapidement. Avec un ton enjoué et un sourire à l’égard de Wenceslas, il dit :

— Bon, allez, j’y vais.

Se concentrant méthodiquement, comme précédemment, il procéda à se visualiser à nouveau le lieu des trois arbres en triangle. Il disparut à nouveau dans un craquement sonore… et réapparut sans encombre au lieu qu’ils avaient quitté quelques instants, l’estomac toujours un peu en désordre cependant. Mais il s’y faisait déjà. Comme l’avait dit Wenceslas, cela finirait par passer. Enorgueilli par ce nouveau succès, ayant l’impression que finalement, il n’avait rien perdu malgré toutes ces années, il se mit en tête de ne pas attendre le retour de son collègue et de faire le chemin inverse. Péché d’orgueil ou véritable assurance justifiée, il transplana à nouveau et arriva sans encombre derrière Wenceslas. Pas de nausées, pas de sensations d’avoir perdu quelque chose en route, juste l’impression d’avoir un peu frais sur une partie de sa joue. Sûrement le vent printanier. Avec un faux sourire outrageusement fier, il lui dit :

— Alors, t’es sûr que tu ne veux toujours pas donner de points à Serdaigle ?

Ayant l’impression d’avoir réussi, il était content de lui. Au moins, pour un sorcier qui n’avait pas pratiqué depuis longtemps, il ne passait pas pour ridicule.



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Message(#) Sujet: Re: Pour votre sécurité, veuillez garder bras et jambes le long du corps || Wenceslas Aylmer Pour votre sécurité, veuillez garder bras et jambes le long du corps || Wenceslas Aylmer EmptyVen 19 Avr - 11:28

Professeur sombre et lugubre avec ses élèves, il était naturellement plus affable avec certains de ses collègues ; avec Jack, bien évidemment, qui avait acquis une forme d’immunité à sa mauvaise humeur habituelle grâce à leur séjour partagé dans la prison sorcière, mais d’autres comme Fergal ou Caerwyn avaient su se trouver une place dans cette interstice de convivialité qui demeurait ouverte chez l’ancien langue-de-plomb. Ainsi, lorsqu’il prodiguait ses enseignements atypiques à son cadet, il était plus facilement capable de lui sourire et de l’encourager ; il serait en outre sûrement assez malvenu de sa part que de porter le même regard à son encontre que celui qu’il avait pour les adolescents qui pénétraient dans sa salle de classe. Il n’était pas le juge de sa réussite ou de son échec à un examen mais simplement l’accompagnateur qui lui rappelait quelques vieilles théories enfouies dans la mémoire du maître des potions et qui ne nécessitaient que d’être rafraîchies un peu. Il se débrouillait d’ailleurs relativement bien, réussissant sans le moindre incident un premier transplanage sur une courte distance, certes, mais il venait d’accomplir le plus difficile : retrouver des sensations et des habitudes. Le reste finirait par revenir peu à peu, à force de s’y essayer et lorsqu’il n’aura plus aucune nausée, ils pourront affirmer sans sourciller qu’il avait retrouvé toutes les bases nécessaires. La comparaison très moldue de son collègue soutira un sourire presque timide à Wenceslas : cela faisait depuis si longtemps qu’il n’avait pas approché de près ou de loin un parc ou une fête foraine qu’il n’en gardait que de vagues souvenirs. C’était avant la guerre, avant Azkaban, avant qu’il ne soit pleinement devenu cet homme froid qui préférait son plonger corps et âme dans son travail que de se rappeler ce que cela signifiait que d’avoir une vie sociale.

- Si tu veux te faire une nouvelle coupe, je ne saurais malgré tout que trop te conseiller le ciseau ou la baguette. Il serait fâcheux que ton transplanage raboteur ne dérape un peu sur autre chose que quelques cheveux.

Plus jovial qu’avec ses élèves mais toujours capable d’être très – sinon trop – terre à terre et d’ignorer les traits d’humour en faveur d’un pragmatisme un peu déstabilisant. Cette attitude ne dura toutefois pas très longtemps, chassée par les négociations amusées de Caerwyn. Serpentard avait déjà perdu la coupe des quatre maisons, mais serdaigle demeurait en course, menant une lutte acharnée contre gryffondor. Il imaginait mal le directeur des bleus en grand combattant pour la cause de sa maison, et pourtant c’est exactement ce qu’il semblait faire, comme s’il cherchait à rattraper une scolarité désintéressée par la question.

- Ce sont les élèves de gryffondor qui doivent s’en frotter les mains en regardant tes mauvais éléments saboter tous les efforts que tu fais, taquina-t-il.

N’en déplaise à Jack, poufsouffle n’était pas beaucoup mieux partie pour remporter le grand prix que les serpents. Il y avait fort à parier d’ailleurs que sans les quelques méfaits de deux ou trois serdaigles, ceux-ci auraient déjà pu s’annoncer grands vainqueurs : pour la deuxième année consécutive, ils avaient très rapidement imposé leur rythme à leurs camarades. À vrai dire, Wenceslas n’avait rien contre cette compétition, tout ce qui pouvait stimuler les élèves était bon à prendre, mais il n’arrivait pas à réellement s’y intéresser ; il laissait ça aux autres, quitter à encourager ses préfets à prendre en charge la question à sa place. Manque de bol pour sa maison, Leonhart s’intéressait à beaucoup de choses mais elle semblait favoriser les sciences occultes aux guerres de points. Quant à MacMillan... eh bien, il était plutôt celui qui en perdait.

Mais trêves de bavardages, ils étaient là pour travailler après tout ! Caerwyn semblait s’être remis de son précédent transplanage et était prêt à s’y remettre, affichant un grand sourire lorsqu’il fut question d’augmenter un peu la difficulté. Il n’était pas vraiment surpris qu’il choisisse de passer directement à l’étape suivante.

- Faisons ça, accepta-t-il en emboîtant le pas de l’autre professeur qui ne tarda pas à se focaliser à nouveau sur son apprentissage plutôt que sur leurs badineries.

Cette fois-ci situé un peu plus à l’écart et incapables de voir la destination visée, l’autre adulte allait devoir se concentrer un peu plus sur l’endroit où il désirait aller et non plus seulement sur le fait de transporter l’intégralité de son corps. La difficulté en était ainsi accrue : lorsqu’ils apprenaient cette discipline, les élèves de l’école ne passaient pas à cette étape avant au moins trois séances. Bien entendu, le maître des potions n’était pas un adolescent qui s’exerçait pour la première aussi pouvaient-ils se permettre d’accélérer un peu sans prendre de risques exagérés.

- Exactement. Prends ton temps pour bien visualiser et tout se passera comme il le faut.

Il ne doutait à vrai dire pas des chances de succès de Caerwyn ; à son âge, il savait faire montre d’une concentration nécessaire et il n’avait pas oublié que l’homme était un artiste, il devait être capable de se remémorer un bosquet qu’ils venaient à peine de quitter. Quelques secondes plus tard, la silhouette du professeur disparut dans un craquement sonore pour se trouver hors de sa vue. Si tout s’était déroulé comme il l’attendait, il devait être là où ils étaient cinq minutes auparavant, conversant de points et de compétitions. Sans se presser – il n’avait à vrai dire rien laissé derrière lui, ce qui semblait confirmer que tout avait été parfaitement transplané – Wenceslas se mit à marcher vers l’endroit où devait se trouver son collègue mais avant qu’il n’ait le temps de s’approcher, un bruit dans son dos le fit presque sursauter. Manquant de peu d’attraper sa baguette pour la pointer sur la source du craquement – une vieille habitude un brin paranoïaque – il se retourna pour découvrir son élève tout sourire et fanfaron. Il semblait déjà s’être débarrassé de l’impression de sortir de montagnes russes – ce qui était une bonne chose – mais il ne s’était pas délesté que de ça.

- Eh bien, je pourrais accorder cinq points à serdaigle pour m’épargner d’avoir à bouger, cependant... Il se fendit d’un sourire taquin. « J’ai l’impression que tu en as profité pour passer chez le barbier. »

D’ordinaire bien taillée, sa barbe se voyait affublée d’un trou un peu ridicule au niveau de la joue.

- Je te déconseille de te présenter à la retenue de van Aken ainsi, le connaissant il serait capable de renouer avec sa vieille manie des caricatures.

Et à vrai dire, il ne pourrait vraiment l’en blâmer ; la tentation devait être forte face à cette allure amusante que lui donnait son collier barbu légèrement raboté.

- Je constate que tu n’as plus de nausées au moins, nota-t-il d’un ton approbateur. « Mais je ne saurais que trop de conseiller de rester prudent : quelques poils ne sont pas biens dangereux et cela peut arriver au meilleur des sorciers, mais tâche ne pas te laisser trop emporté au début. Il faut que tu retrouves de bonnes habitudes dès maintenant pour ne pas en pâtir plus tard. »

Il marqua un pause, souriant à nouveau :

- Tu veux te raser avant de reprendre pour un nouvel essai ?

Nul besoin d’attendre plus longtemps pour s’y atteler une nouvelle fois : il serait bête de perdre toute cette motivation créée par les premiers essais réussis aussi était-il inutile de pérorer longtemps sur le petit accident chevelu qui ne ferait que lui retirer sa confiance en lui s’ils s’y attardaient plus que de raison. Il fallait de la prudence mais pas d’abattement, lequel pouvait être plus dramatique qu’un caractère un peu trop fougueux.

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Message(#) Sujet: Re: Pour votre sécurité, veuillez garder bras et jambes le long du corps || Wenceslas Aylmer Pour votre sécurité, veuillez garder bras et jambes le long du corps || Wenceslas Aylmer EmptySam 20 Avr - 1:44

Pour votre sécurité, veuillez garder bras et jambes le long du corps
Les deux collègues se laissaient aller à des badineries joviales sur n’importe quel sujet et Caerwyn devait avouer qu’il était ravi de voir son sinistre collègue sourire. Il connaissait sa réputation d’enseignant peu affable mais il connaissait également d’où il venait. Si les élèves s’amusaient à faire des commentaires sur le visage peu lumineux de Wenceslas, ils ignoraient très certainement ce que leur professeur de Sortilèges avait vécu. Mais peu importait, si Caerwyn parvenait à faire rire un peu ses collègues plutôt qu’à les exaspérer, c’était une petite victoire pour lui. Le commentaire taquin actuel portait sur la barbe du potionniste et sur les risques de perdre autre chose. Quelque peu enorgueilli par ses précédents succès, Bevans haussa les épaules, un sourire assuré aux lèvres. Il connaissait les risques mais il avait l’impression que plus il s’entraînait, plus les conséquences s’éloignaient. C’était, après tout, pas si différent de l’apprentissage de la conduite d’une voiture, non ? Les premières heures, on restait focaliser sur le passage de vitesse avant que tout ne devienne plus qu’un automatisme machinal. Cela devait pareil : on restait extrêmement concentré pour les premiers départs et au bout du centième transplanage, personne ne faisait plus vraiment attention à ces fameux trois D.

— J’ai espoir que les têtes dures de Serdaigle finissent par se calmer, cependant. J’ai pas été gâté.

Il eut un léger rire. Bien évidemment que les deux hommes faisaient une référence particulière à Dmitri van Aken qui était peut-être l’élève le plus dur que Caerwyn puisse compter dans ses rangs. Il fallait dire que quelques temps plus tôt, le jeune Serdaigle lui avait pulvérisé l’épaule, bien qu’involontairement, d’un cognard bien senti. Sans parler de l’insolence constante, de la potion de rajeunissement (mais son directeur de maison avait gardé son nom). Malgré toute la bonne volonté de Bevans d’essayer de faire comprendre à Dmitri qu’il ne pouvait plus continuer comme ceci, celui-ci était en train d’épuiser son professeur de potions. Les deux collègues se dirigèrent alors vers le point indiqué par le plus jeune d’entre eux, qui était se perdait quelque peu dans ses pensées. Une fois l’exercice établi et les nouvelles consignes données, Caerwyn se lança dans un aller-retour téméraire qui semblait être un franc succès. Ce fut pourtant en demi-teinte. Son professeur du jour ne manqua pas de lui faire remarquer avec une taquinerie certaine qu’il avait laissé quelque chose en chemin. Soucieux et déçu, Bevans posa une main sur sa joue et constata qu’une partie de sa barbe avait décidé de rester sous les arbres. Il réprima un soupir déçu et agacé.

Comme pour essayer de dédramatiser la situation, Wenceslas continua les traits d’humour et mentionna les caricatures de Dmitri. C’était effectivement une chose dont il se passerait bien. Néanmoins, il était bon pour se raser ou faire une potion qui accélérait la croissance de la barbe. Des joues lisses ne manqueraient pas de rappeler la farce de jouvence forcée dont il avait été victime quelques jours plus tôt. Son professeur lui rappela alors de faire attention, que même si les nausées avaient en partie disparu, il n’était pas à l’abri d’un nouvel échec plus conséquent. Mais Caerwyn était piqué au vif dans son orgueil. Quelque part, il aurait voulu se rater dès le début, s’autoflageller ensuite pendant une bonne dizaine de minutes en laissant définitivement tomber le transplanage. Mais ses succès lui avaient montré qu’il pouvait être capable de faire les choses bien et à cet instant, peut-être que cela allait le desservir plus qu’autre chose. Il avait eu son permis, ce n’était pas une barbe qui allait le retenir. Moins souriant que précédemment, fâché contre lui-même, ses lèvres s’étirèrent pourtant dans un rictus qui visait à rassurer Wenceslas mais qui n’allait sûrement tromper personne.

— Non, non, c’est bon, je recommence.

Têtu et surtout vexé, il ne voulait pas rester sur un échec. Si d’ordinaire, Caerwyn était doué de se concentrer dans des conditions insolites (notamment via de la musique pas tout à fait apaisante), il était paradoxalement capable de se parasiter l’esprit tout seul. Et c’était ce qu’il était en train de faire actuellement : à se répéter qu’il ne pouvait pas échouer, que ce serait plus la honte que cela ne l’était déjà. Que Dmitri ne manquerait pas une occasion supplémentaire de l’attaquer gratuitement, suivi rapidement par les autres élèves, que Jack et d’autres se rendraient compte qu’il n’était certainement qu’un usurpateur qui n’avait rien à faire là. Personne n’aimait les moqueries railleuses et Bevans passait suffisamment de temps dans son cachot pour les esquiver. S’il s’était trouvé courageux de demander de l’aider à Wenceslas, il se trouverait bien lâche d’arrêter maintenant. Il se trouva d’autant plus ridicule que jusque-là, avoir oublié comment transplaner ne lui avait fait ni chaud ni froid. Néanmoins, il ne pouvait pas laisser croire sa collègue de botanique qu’il en était incapable. Il ne serait jamais capable de le faire sur d’aussi grandes distances qu’elle, mais il voulait au moins défendre l’honneur. Faisait-il cela pour elle ? C’était ridicule et absurde mais peut-être bien que oui. Même s’il n’était pas dupe qu’elle se moquait bien de savoir ce qu’il était capable de faire ou non. Il devait être bien insignifiant à ses yeux et lui, il tentait des choses qu’il n’aurait jamais réessayées en temps normal pour ses beaux yeux. Quelle blague. Et pourtant, comme si le moineau capable de voler allait être capable d'impressionner le faucon, il se lança à nouveau.

Et il comprit tout de suite que quelque chose n’allait pas. Une vive douleur sur tout le côté de gauche, partant de son mollet et remontant jusqu’à son épaule l’obligea à perdre l’équilibre. Il sentit ses vêtements se coller de manière poisseuse à son corps et l’odeur du sang lui parvint rapidement aux narines. Allongé sur le dos, tentant tant bien que mal de réfréner cette nouvelle souffrance qui l’assaillait bien trop, le reste valide de son corps se contractant comme pour chasser la douleur dans le sol, il serra les dents, essayant de pas tourner de l’œil pour autant. Il ne savait pas trop ce qu’il venait de se passer et n’osait pas ouvrir les paupières pour constater les dégâts. Il savait juste qu’il était furieux, qu’il avait juste envie de cracher sa haine et regretter d’avoir été aussi stupide. De rage, il jeta sa baguette au loin avant de placer sa main valide sur son visage qui commençait déjà à devenir livide.

— PUTAIN FAIS CHIER.

Ce fut le seul cri qu’il se permit entre deux grognements de douleur. Il savait que Wenceslas arriverait sûrement pour l’aider, de cela il n’était pas inquiet. Mais il l’entendait déjà dire qu’il devait se rendre encore à l’infirmerie et cela, il n’était pas sûr de le tolérer à nouveau. La colère en lui était telle qu’elle couvrait au moins légèrement la douleur qui était à deux doigts de le faire s’évanouir et lui permettait donc de rester conscient. Dans un soupir plaintif, il parvint néanmoins à marmonner :

— Je déteste la magie, bordel.

Aveu d’abandon ou juste pensée passagère, il s’en moquait à l’instant présent. Pourquoi devait-il être aussi stupide ? Pourquoi s’était-il obstiné à tenter quelque chose pour lequel il n’était clairement pas fait pour ?



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Message(#) Sujet: Re: Pour votre sécurité, veuillez garder bras et jambes le long du corps || Wenceslas Aylmer Pour votre sécurité, veuillez garder bras et jambes le long du corps || Wenceslas Aylmer EmptySam 4 Mai - 12:50

Lorsque Wenceslas était élève à Poudlard, la coupe des quatre maisons était une institution qui occupait l’esprit d’une majorité d’adolescents : ceux qui ne trouvaient pas d’autres motivations pour travailler se mettaient en tête qu’avec de bons résultats, ils pourraient aider leur maison à remonter dans les classements, les autres faisaient des efforts pour ne pas s’attirer d’ennuis et, pour les plus perfides, surveillaient ceux qui causaient du tort à leurs couleurs pour les en empêcher. Une guerre rude, qui échauffait parfois les esprits et malheureusement parfois déséquilibrée par les lubies d’un directeur qui appréciait un peu trop son ancienne maison. Cela faisait partie du jeu : même les professeurs favorisaient parfois les leurs et l’ancien langue-de-plomb n’ignorait pas que Jack était de ceux-là, aimant tout particulièrement accorder des points aux poufsouffles et se montrant un poil moins généreuse avec les autres. Pour sa part, il ne s’y était jamais intéressé : ni comme élève, ni comme professeur. Il laissait cette guerre à la botaniste et à Caerwyn, lequel bataillait avec force contre ses effectifs un peu trop butés. Il fallait admettre qu’il n’avait pas été doté des éléments les plus appréciables.

- Je ne doute pas que tu finiras pas trouver un levier sur lequel tirer avec tes têtes durs... me concernant, je leur aurais montré qu’ils ne sont pas les seuls à pouvoir être butés. Il marqua une pause : « Mais nous avons tous des méthodes différentes. Tu trouveras celle qui te conviens le mieux. »

Les serpentards lui causaient, dans l’ensemble, moins de souci : il y avait quelques garnements, bien sûr. MacMillan et Leonhart étaient loin d’être des préfets exemplaires, Mancini passait plus de temps à baver sur ses camarades qu’à réfléchir, Ferguson avait autant de concentration qu’un bulot attardé et Jin Kyung, lorsqu’il le regardait, semblait envisager tout un tas de scenarios différents pour l’éviscérer vivant. Pourtant, ils n’étaient pas si problématiques que cela : ils ne rapportaient pas de points, mais ils passaient relativement entre les mailles du filet pour éviter de perdre le peu qu’ils avaient réussis à cumuler.

- De notre temps, les serdaigles n’étaient pas si têtus, conclut-il d’un haussement d’épaule presque moqueur : le choixpeau avait ses raisons que la raison ignorait.

À moins que si ? Caerwyn était capable d’être très buté, lui aussi. Il voulait tant montrer qu’il était capable de transplaner comme autrefois, de retrouver ses habitudes d’antan, qu’il en enchaîna deux d’un coup, ne laissant pas le temps à Wenceslas de le rejoindre qu’il revenait déjà vers lui avec un peu de poils en moins. Quoique pas autant que lorsque la potion de rajeunissement n’avait court sur eux. Peut-être aurait-il dû le calmer, l’arrêter là quelques instants pour qu’il se sorte de cette spirale folle et prenne le temps de réfléchir avant de sa lancer à nouveau... peut-être, mais l’homme n’était pas son élève ni un garçon imprudent. Il était un adulte responsable, capable de prendre ses décisions et il le fit sans une ombre d’hésitation dans le regard. Il ne semblait pas avoir gouté à l’humour des caricatures – mais en pareille situation, on ne pouvait lui reprocher – et d’un ton sans doute un peu vexé, le maître des potions déclama sa volonté de reprendre aussi sec. Se contentant d’opiner sobrement du chef, pas encore tout à fait conscient de ce qui se tramait dans la caboche de son collègue, l’ancien langue de plomb se recula légèrement pour laisser à l’autre l’occasion de transplaner en paix. Silencieux, les mains dans le dos, il l’observa se concentrer, sentant la magie s’immiscer progressivement entre eux... puis un crac ! sonore retentit, sans pour autant que Caerwyn ne disparaisse de son champ de vision. Pas totalement du moins : le sorcier avait bel et bien disparu pour se retrouver quelques mètres plus loin, à portée de vu et d’ouïe, mais il était prostré au sol, dans une marre sanglante. Wenceslas transplana aussi sec, atterrissant juste à côté du blessé : les dégâts étaient sérieux. La chemise au niveau de son bras gauche était déchirée et imbibée de sang, laissant voir l’état désastreux de sa peau. Le né-moldu se laissa tomber à genoux, au chevet de l’autre professeur, et tira sa baguette de sa poche.

- Respire doucement, Caerwyn, ordonna-t-il d’un ton qui ne laissait pas la place à l’objection. « Tout va bien se passer. »

Au niveau de l’épaule gauche du barbu, un trou circulaire se dessinait dans la peau, le sang suintant de tous bords. Le directeur de serpentard n’avait pas une maîtrise extraordinaire des sorts de soin, faute de pratique ; que ce soit comme langue-de-plomb ou comme enseignant, il n’avait jamais eu à se pencher sur cette discipline. Au département des mystères, il étudiait les magies qui touchaient au temps, pas aux organes du corps humain. Délicatement, l’homme découpa les lambeaux de chemise pour mieux voir la plaie béante.

- Et si tu me rappelais les ingrédients du philtre Nyctalope ? Dans l’ordre d’utilisation, demanda-t-il pour distraire l’homme de sa douleur – un minimum à tout le moins – tandis qu’il pointait sa baguette sur le bras du désartibulé. « Vulnera sanentur. »

La magie vint caresser la peau, la reconstruisant peu à peu. C’était lent et sans doute Caerwyn devait-il sentir l’effet du sortilège. À moins que la douleur ne couvre tout le reste ?

- Vulnera sanentur, continua-t-il lentement mais sûrement, attaquant chaque parcelle de peau blessée.

Le maître des potions palissait à vue d’œil, mais le sang ne coulait presque plus désormais, la plaie étant progressivement refermée par l’action du sort. Oh ça n’allait pas durer longtemps, il en était conscient : ça n’était qu’un palliatif temporaire avant un traitement plus long. Il faudrait au moins un peu d’essence de dictame et de quoi remettre de la couleur sur le visage de l’ancien serdaigle.

- Caerwyn, tu es toujours avec moi ? Vulnera sanentur !

Encore un peu d’efforts et il pourra cesser le soin le temps de redresser son élève du jour. Sa baguette trônait encore un peu plus loin, dans l’herbe, mais Wenceslas aura tout le loisir de s’en occuper une fois assuré que son propriétaire légitime n’était pas en train de tourner de l’œil.

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Message(#) Sujet: Re: Pour votre sécurité, veuillez garder bras et jambes le long du corps || Wenceslas Aylmer Pour votre sécurité, veuillez garder bras et jambes le long du corps || Wenceslas Aylmer EmptyHier à 4:56

Pour votre sécurité, veuillez garder bras et jambes le long du corps
Les deux directeurs de maison s’étaient aventurés sur une conversation abordant la compétition au mérite qui animait Poudlard chaque année. Et même s’ils s’arrivèrent au même constat que l’ancien Serdaigle n’était pas verni dans son effectif, Wenceslas semblait avoir foi dans le fait qu’il trouve une solution pour les remettre sur le droit de chemin. L’homologue de Serpentard de Caerwyn avoua qu’il aurait choisi une autre stratégie si cette compétition lui tenait à cœur. Plus raide, plus entêtée. Il était vrai que Bevans avait joué la carte de la conciliation. D’une part parce que c’était dans son tempérament, de l’autre car il n’avait jamais été convaincu que la sévérité soit vraiment efficace. Mais plus le temps avançait, plus il constatait tristement qu’il se trompait. Malheureusement, il avait toujours du mal à durcir le ton, ce qui n’était pas vraiment compatible avec l’armée d’élèves insolents et bornés qu’il avait dans ses rangs. Parfois, il se demandait pourquoi il s’obstinait à essayer de motiver des adolescents qui ne se souciaient vraisemblablement que de leur petite personne. C’était le problème avec les Serdaigles qui se montraient bien trop individualistes parfois. Peut-être y mettrait-il moins d’énergie l’année prochaine. Cela ne faisait que quelques mois qu’il enseignait et il se sentait déjà épuisé.

Pour toute réponse à Wenceslas pourtant, il se contenta d’acquiescer. Ce n’était pas vraiment le moment de ressasser ses propres doutes sur ses capacités de professeur et ses stratégies de Directeur de maison. Sinon, c’était la porte ouverte à une déprime certaine car il n’avait pas l’impression que tout ce qu’il avait entrepris avait porté ses fruits. Si Caerwyn pouvait faire preuve d’une indulgence à toute épreuve envers certains élèves, là où certains se seraient arrachés les cheveux, il manquait néanmoins cruellement de patience pour autre chose. Il avait beau dire à ses élèves que les efforts mettraient peut-être du temps à porter leurs fruits, qu’il ne fallait pas se montrer hâtif, mais il avait lui-même du mal à appliquer ses propres paroles. Pour preuve, sans attendre l’avis et de Wenceslas, Caerwyn s’était permis un aller-retour téméraire qui s’en était résulté par une perte partielle de sa barbe. À l’instar de ses têtes dures de Serdaigle, le directeur de maison ne daigna pas écouter son professeur du jour, préférant s’obstiner dans la volonté de réussir, laissant sa concentration être gangrenée par des pensées qu’il s’essayait obstinément de taire depuis des semaines maintenant. Frustré et agacé, Caerwyn s’était indéniablement braqué, donnant ainsi tort à Wenceslas sur les Serdaigles : visiblement l’entêtement était un point commun méconnu des Bleus et Bronzes.

Faisant fi du conseil de son collègue de faire une pause, Bevans s’était à nouveau lancé, déterminé à honorer ce permis qu’il avait acquis jadis et cette erreur ne lui laissa aucune chance. Étendu sur le sol, il resta immobile, pestant plus sur lui-même que se préoccupant de l’état de son bras qui lui donnait l’impression d’avoir été passé dans une broyeuse. Il était dans un tel état d’agacement et de nervosité que la douleur, bien qu’omniprésente, ne semblait être qu’un catalyseur à sa frustration. Il entendit Wenceslas arriver dans un craquement sonore et dans son agacement certain, Caerwyn faillit lui lâcher un commentaire désobligeant sur cette façon de le narguer en réussissant son transplanage de manière si nonchalante. Mais il se rattrapa à temps, encore suffisamment lucide pour ne pas commencer à mordre la main qui allait l’aider comme un chien enragé. D’un ton froid et autoritaire qui contrastait nettement avec l’agitation certaine et souffrante de son collègue, Wenceslas lui intima de rester calme. Caerwyn essaya de s’exécuter mais ce ne fut pas un franc succès. Toujours en train de gigoter comme si cela allait expulser la douleur dans le sol, il finit par oser regarder d’un coup d’œil bref son épaule qu’il sentait être dénudée.

Caerwyn n’avait pas spécialement peur du sang mais il devait s’avouer que cela semblait plus sévère qu’une épaule disloquée par un coup de cognard. Il reposa sa tête sur le sol, soudainement très lourde, et eut comme l’impression de ressentir une nausée violente lui tordre les entrailles. Visiblement il ne s’était pas raté, encore une fois. Tout commençait à se mélanger dans son esprit qui ne demandait qu’à s’éteindre mais dans un effort d’orgueil, il s’efforçait de garder les yeux ouverts, même s’il s’agissait de fixer la cime des arbres. L’odeur métallique du sang ne l’aida pas à retenir cette envie de vomir de plus en plus forte. Malgré tout, il arriva tout de même à se torturer un peu l’esprit, se disant qu’il n’échapperait encore une fois pas à l’infirmerie et surtout celle qui la hantait. Il entendit alors vaguement la voix de Wenceslas qui tentait vaguement de lui demander de réciter dans la composition du philtre Nyctalope. Malgré les nimbes qui commençaient à recouvrir ses pensées, Caerwyn savait parfaitement pourquoi son collègue lui avait demandé cela. Autant rentrer dans son jeu. Il n’était absolument pas question de perdre connaissance, son orgueil ne s’en remettrait clairement pas. Il daignait à peine sortir le nez de son cachot, ce n’était pas pour s’y réfugier à nouveau de honte.

— Tu crois que je me casse le cul à tout apprendre par cœur ?

Il parvint à esquisser un sourire ironique, à moins que ce ne soit une grimace de douleur. Mais visiblement, même au bord de l’évanouissement, il parvenait encore à brandir l’humour pour se protéger. Évidemment qu’il connaissait le procédé par cœur.

— Faut d’abord de la poudre d’ongles de veaudelune, puis des pétales de belles-de-nuit.

Il avait s’être drôle d’impression de s’enliser dans le sol, à l’instar de son sang que Wenceslas semblait peiner à arrêter. Pourtant, Caerwyn sentait bien que l’impression d’avoir été dépecé vif changeait doucement le simple fait d’avoir été généreusement lacéré. Malgré les efforts du professeur de sortilèges, les plaies de son collègue de potions suintaient toujours mais ce dernier n’était clairement ni en état ni en position de faire le moindre commentaire. Si le directeur de Serpentard paraissait toujours aussi froidement impassible, il pouvait s’imaginer que voir son collègue se vider de son sang puisse susciter une légère mais légitime panique (bien que maîtrisée) chez lui.

— Ensuite c’est le sang de dragon.

Cela devenait compliqué. Il avait presque l’impression de devoir faire le décompte avant une anesthésie générale. Tout commença à danser en taches de couleur devant lui et il préféra fermer les yeux, ce qui était certainement une grossière erreur.

— De la pierre de Lune…

D’une voix lointaine, il entendit Wenceslas le rappeler à lui et continuait ses efforts de lui éviter une hémorragie plus importante encore. D’une voix pataude, il dit :

— Ouais, ouais, je suis encore là.

Même s’il avait très envie de se laisser tomber dans cet abîme qui l’appelait. Au moins, il n’aurait plus mal, plus la nausée et tout cesserait de danser autour de lui malgré ses paupières closes. Il ne parviendrait pas à terminer sa liste d’ingrédients. Cela faisait trop tourner sa tête. Pourtant, dans un instinct primaire, il savait qu’il devait continuer la conversation avec Wenceslas. Dans un sourire sardonique, il lâcha :

— Fais chier, je vais devoir retourner à l’infirmerie, non ?

Il ignorait si son collègue avait eu vent de toutes ces histoires de podcasts, du fait qu’il refusait catégoriquement d’aller dans l’aile médicale de Poudlard pour diverses raisons. Au pire, il pourrait toujours discuter de cela sur le chemin, cela lui ferait penser à autre chose.

— Rappelle-moi de ne jamais reprocher à mes élèves d’être têtus...

Regrettant désormais son impulsivité bornée, il continua d’avoir un sourire faiblard et eut un bref rire qui se transforma plus en râle de douleur qu’autre chose. Les efforts qu’il faisait pour rester éveillé étaient louables mais malheureusement, il se sentait encore bien incapable de bouger le moindre muscle. Au contraire, son corps continuait de l’appeler pour qu’il s’endorme juste.



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