Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Partagez
 
“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige)
Zola R. Shaw

Zola R. Shaw



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14622-zola-rylee-shawhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14638-zola-entre-l-amour-et-la-haine-il-n-y-a-qu-un-pashttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14700-zola-si-c-est-pour-faire-15-fautes-par-phrase-merci-de-m-oublierhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14701-zola-message-rapide-je-n-ai-pas-votre-temps

Arrivé(e) le : 05/01/2012
Parchemins rédigés : 8964
Points : 0
Crédit : Tashi Rodriguez
Année : 4ème année (14 ans)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Légilimens en devenir
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus:
Epouvantard:
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) Left_bar_bleue2000/2000“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Azraël

“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) Empty
Message(#) Sujet: “L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) “L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) EmptyMar 29 Aoû - 0:56

“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.”
Zola & Saige

La voix de ma mère résonne dans le couloir, nous appelant Saige et moi à descendre pour prendre notre petit-déjeuner. D'ici une petite heure, nous allons rejoindre la gare de King's Cross pour prendre le Poudlard Express. Je soupire, un peu mitigée par cette rentrée. D'un côté, j'ai hâte de reprendre le chemin des cours, ça m'a manqué de ne rien étudier durant ces deux mois de vacances. Je sais qu'il ne faut pas que je le dise trop fort, sans me prendre des remarques désobligeantes de certains de mes camarades. Mais bon, ce n'est pas parce qu'ils ont choisi d'être des cancres que tout le monde doit suivre leur exemple ! Eux finiront certainement SDF ou caissier dans une supérette, tandis que j'aspire à un grand avenir. D'un autre côté, je redoute les retrouvailles avec lesdits camarades, je sens que ça va être sportif. Je vais de nouveau devoir remettre mon masque et faire semblant de ne pas être touchées par leurs critiques, prétextant être au dessus de tout ça ! Avec le temps, on s'y fait, mais ça fait deux mois que je suis loin de tout ça, j'avoue que je me suis laissée aller et je me suis ramollie un peu, je sens que la reprise va être sportive. La voix de ma mère résonne à nouveau et je ne peux m'empêcher de soupirer avant de daigner me lever, tournant le dos à ce paysage qui va me manquer pour rejoindre en deux enjamber la fenêtre ouverte de ma chambre. J'aime bien me retrouver sur le toit de la maison, assez loin du bord pour ne pas me sentir aspirée par le vide. Ma mère déteste que je fasse ça, inquiète que je glisse et que je tombe et si elle s'écoutait, elle mettrait certainement un sort à ma fenêtre pour m'empêcher de sortir par là.

Je descends les escaliers et rejoins mes parents et Saige à la cuisine "'Jour !" Me contentais-je de dire avant de m'asseoir à ma place, attrapant une tartine au passage. Ma mère nous demande si on est contente, Saige et moi, de retourner à Poudlard et je me contente d'un vague "'Hum !" accompagné d'un petit hochement de tête. C'est plus fort que moi, je ne peux m'empêcher, quand ils sont là, de jouer les filles distantes. C'est une habitude que j'ai prise à l'arrivée de Saige chez nous et même si aujourd'hui, je suis prête à accepter sa présence chez moi, je n'arrive pas à redevenir normale avec mes parents. Je crois qu'au fond de moi, j'ai envie de continuer à leur faire payer leur "égoïsme". Ils continuent à parler, attendant que je participe enfin à la conversation mais je ne leur fais pas ce plaisir, ce qui doit très certainement peiner ma mère. Et c'est moche je sais, elle ne mérite pas ça, mais c'est plus fort que moi, je n'arrive pas à être autrement. Un jour, je m'excuserai pour le mal que je lui fais, mais ce jour n'est pas encore arrivé. Le petit-déjeuner engloutit, je remonte finir de m'habiller et de me préparer. J'entends Saige dans la chambre voisine en train de finir de faire ses valises tandis que je fais de même, vérifiant pour la quinzième fois que j'ai bien tout pris avant de la fermer. Ma mère frappe à ma porte et d'une petite voix me demande si je vais bien "'Oui oui ça va !" répliquais-je un peu trop brusquement. Je baisse le regard, consciente que mon attitude la blesse plus que de raison et avant qu'elle tourne les talons, je cède et m'approchant d'elle, je me blottis dans ses bras et glisse plus tendrement "'Je vais bien maman !" Ce n'est pas dans ma nature de faire du mal, je déteste voir la tristesse apparaître dans le regard de mes proches par ma faute mais actuellement, je suis incapable de faire autrement. Ce moment de complicité mère/fille ne dure qu'un instant, trop court à mon goût mais c'est le temps de partir pour la gare...

Un dernier câlin à mes parents, des derniers conseils à nous prodiguer, une promesse faite de leur écrire rapidement et nous voilà en train de monter dans le train. Nous nous installons dans le wagon où mon père a installé nos valises, un des rares qui n'est pas encore bondé. Nous aurons certainement l'occasion de nous séparer durant le voyage pour retrouver nos amis respectifs mais pour l'heure on s'installe dans celui-ci pour le grand départ. Je ressens toujours un petit pincement au coeur quand je dis au revoir à mes parents. Cela ne dur jamais bien longtemps mais pendant une fraction de seconde, je me sens déprimée d'être loin d'eux. Le Poudlard express se met en branle et nous voilà partie, nous retrouvant seules - ou presque - dans ce wagon. Les choses ont beaucoup évolué entre nous. Je reste encore assez distante quand je suis en présence de mes parents, mais quand nous sommes seules, j'arrive un peu plus facilement à me détendre et à me montrer un peu plus sympathique. On est loin d'être les meilleures amies du monde, mais j'arrive à la tolérer dans ma vie, ce qui est déjà un grand pas en avant. "Contente de retourner à Poudlard ?" Je sais que la question a été posé ce matin mais on ne peut pas réellement dire que j'ai été très attentive à sa réponse, préférant m'enfermer dans mon mutisme. Et puis nous savons tous qu'on ne dit pas tous à nos parents ... ou aux adultes qui sont en charge de nous, la réponse peut grandement varier selon le public en face !

made by black arrow



Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's
Revenir en haut Aller en bas
Saige Billington

Saige Billington



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14623-saige-o-damn-wingshttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14639-saige-o-le-nid#297434https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14649-saige-o-plan-de-vol#297457https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14641-saige-o-les-trop-longs-parcheminshttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14640-saige-o-les-petits-parchemins#297436

Arrivé(e) le : 22/02/2021
Parchemins rédigés : 821
Points : 12
Crédit : (ava) salaï - (signa) anaphore
Année : 5e année (16 ans - 04/02)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Maledictus
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Un faucon pèlerin
Epouvantard: Un faucon pèlerin
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) Left_bar_bleue425/2000“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) Empty_bar_bleue  (425/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Dmitri D. van Aken & Professeur W. Aylmer

“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) Empty
Message(#) Sujet: Re: “L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) “L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) EmptyJeu 31 Aoû - 21:35

Durant les deux mois d’été, la chambre de Saige avait pour constante principale le bazar : en quelques jours à peine, elle parvenait à créer un désordre tel qu’un visiteur en viendrait sûrement à conclure qu’une bombe avait dû éclater dans la pièce. À quelques jours de son retour à Poudlard, en revanche, elle avait entrepris un grand rangement de son antre. Il fallait bien plus de quelques heures pour le faire, aussi s’y était-elle prise relativement tôt : elle n’escomptait pas laisser derrière elle un foutoir pareil, ce ne serait pas bien charitable... sans compter que lorsqu’elle habitait chez sa mère et qu’elle ne faisait pas état de tant d’attention, elle oubliait toujours quelque chose d’important, sa génitrice en venant inexorablement à lancer des noms d’oiseaux tandis qu’elle devait farfouiller dans un terrain miné de pleins d’affaires pour retrouver le précieux Graal qui manquait à sa fille. Enfin en tout cas, c’était l’image que la gryffondor s’était toujours faite de la scène ; elle n’avait jamais été là pour y assister.

Un peu nostalgique de cette époque, elle lança sa brosse dans la valise grande ouverte. Ses cheveux désormais disciplinés, il ne lui restait plus grand-chose à préparer sinon quelques détails qui pouvaient attendre. De toute façon, Lucy appelait déjà les deux filles à descendre pour venir déguster leur petit-déjeuner ; ça tombait à point nommé, son ventre commençait sérieusement à gargouiller et dans une pièce beaucoup plus rangée que d’habitude, elle ne doutait pas qu’il résonne très fort. Ni une ni deux, elle dévala les quelques marches qui menaient à l’étage inférieur, retrouvant les deux adultes dans la cuisine.

- Salut ! fit-elle d’un ton enjoué tout en tirant une chaise à elle.

La rentrée était toujours un moment fort appréciable pour elle : depuis ses 11 ans, Poudlard revêtait un caractère joyeux, un retour dans un endroit où ses amis étaient et avec qui elle pouvait passer du temps. Même les devoirs et cours en perspective ne parvenaient pas à saper son moral, d’autant plus qu’elle savait que ces derniers étaient un terrain de jeu formidable. Depuis qu’elle vivait chez les Shaw, la donne avait légèrement changée : le collège de sorcellerie n’était plus le seul endroit réellement normal qu’elle connaisse, mais jamais ce sentiment de plénitude qu’évoquait l’établissement scolaire ne saurait s’atténuer.

Quelques minutes à peine après elle, Zola pénétra à son tour dans la cuisine, tandis que Saige portait son bol à ses lèvres.

- Yo, marmonna-t-elle en réponse, tout en soufflant sur son thé au lait encore fumant.

D’un point de vue extérieur, ils semblaient presque être une vraie famille, si ce n’était bien sûr le fait que les deux adolescentes ne se ressemblaient en rien. Physiquement déjà, mais aussi intellectuellement : l’une était studieuse, sérieuse et réfléchit, tandis que l’autre semblait être son opposé. Plus joueuse qu’assidue en cours, butée et clairement tête en l’air, elles n’avaient décidemment rien de bien commun, si ce n’était le toit au-dessus de leur tête. Même dans la façon de s’adresser aux deux adultes, les deux étaient comme la lune et le soleil. La gryffondor était l’astre brûlant, répondant à la question de Lucinda avec entrain :

- Ouep, trop contente !

Tout au long de la conversation, Zola resta assez peu loquace comparé à l’aînée des deux filles, mais elle y était habituée quand bien même avec le temps, l’hostilité première de leur relation avait peu à peu laissée place à quelque chose de plus doux et gentil. Sitôt le petit-déjeuner terminé, les deux adolescentes repartirent dans leurs chambres pour boucler leurs affaires.

Saige embrassa du regard sa chambre une dernière fois, comme pour vérifier que tout était à sa place ou que rien d’important ne trônait encore sur une étagère au lieu de garnir le fond de sa valise. Elle était si désordonnée que ça n’était pas simple de toujours repérer du premier coup d’œil ce qui pouvait manquer, même si elle avait fait un peu de rangement, et elle voulait être certaine de ne rien oublier, quand bien même Ed et Lucy pourraient très certainement lui envoyer ce qu’elle ne manquera pas de laisser derrière elle.

Le temps courrait vite et le train n’attendait pas, aussi n’eut-elle pas le loisir de s’attarder plus longtemps. Mine de rien, elle avait toujours un peu de nostalgie lorsqu’elle montait dans le Poudlard Express : elle était contente de retourner dans le collège de sorcellerie mais elle avait toujours l’impression de laisser une infime partie d’elle derrière, comme si au fond elle craignait de faire ce trajet pour la dernière fois... c’était absurde, bien sûr, mais elle ne parvenait pas à se faire une raison. Ce sentiment ne la quitta qu’une fois le quai plus en vue, le train ayant quitté le cœur de la guerre pour traverser Londres en direction de l’Écosse.

- Assez oui, répondit-elle à la question de Zola, son regard se détournant de la vitre pour aller quérir celui de la serdaigle. « Ça m’avait manqué... enfin sauf les cours, bien sûr, eux ils m’avaient pas manqué ! »

Ce qui était un peu dommage puisqu’elle allait dans une école mais elle n’était pas à un paradoxe prêt.

- Mais cette année, j’arrête de me dégonfler et je vais tenter les sélections de quidditch... t’es mon témoin, si je le fais pas, t’auras le droit de te moquer de moi pour le restant de l’année !

L’annoncer verbalement, c’était s’engager à le faire et ne plus pouvoir faire marche arrière... ou presque, mais elle y croyait et elle n’était pas une gryffondor pour rien, qu’on se le dise !

- Et toi, t’es contente d’y retourner ?

Lorsque sa mère lui avait posé la question, la réponse avait été des plus laconiques, comme souvent lorsqu’ils étaient ensemble, et guère très limpide. Des deux, la brune était la plus studieuse – et de loin – aussi l’imaginait-elle plus facilement enjouée à l’idée de retourner en cours, mais derrière ce cliché un peu idiot, elle savait bien que les choses n’étaient pas si simples. D’autant que les premiers de la classe avaient rarement la cote.
Revenir en haut Aller en bas
Zola R. Shaw

Zola R. Shaw



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14622-zola-rylee-shawhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14638-zola-entre-l-amour-et-la-haine-il-n-y-a-qu-un-pashttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14700-zola-si-c-est-pour-faire-15-fautes-par-phrase-merci-de-m-oublierhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14701-zola-message-rapide-je-n-ai-pas-votre-temps

Arrivé(e) le : 05/01/2012
Parchemins rédigés : 8964
Points : 0
Crédit : Tashi Rodriguez
Année : 4ème année (14 ans)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Légilimens en devenir
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus:
Epouvantard:
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) Left_bar_bleue2000/2000“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Azraël

“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) Empty
Message(#) Sujet: Re: “L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) “L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) EmptyMer 6 Sep - 20:16

“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.”
Zola & Saige

Installées dans le Poudlard Express, je ne mets pas longtemps après notre départ de Londres pour briser la glace, ce qui est une grande première pour moi, il serait agréable de le noter. Je ne suis pas la personne la plus loquace du monde, surtout en présence d'une personne que je connais peu. Oui, je sais, cela fait un moment maintenant que Saige est venue s'installée chez moi, mais écoutez, j'étais trop occupée à la détestée et à faire de sa vie et de celle de mes parents un enfer pour prendre le temps de la connaître ! Maintenant que tout ça c'est derrière nous ... plus ou moins ... je suis prête à être plus ouverte d'esprit et à me montrer plus conciliante et agréable ! J'espère juste ne pas regretter de la faire entrer dans ma vie, j'avoue que je ne suis pas prête de subir une nouvelle désillusion de la part des "petits protégés" de mes parents !

J'esquisse un sourire amusé quand elle parle du fait qu'elle était heureuse de retourner à Poudlard, mais pas en cours. C'est là où nous sommes très différentes Saige et moi ! Elle aime aller en cours pour traîner avec ses amis et des amis, elle doit certainement en avoir à la pelle. Les cours l'ennuie et elle ne doit pas beaucoup travailler, se moquant d'avoir de mauvaises notes. Tandis que moi je suis plutôt une solitaire, prenant plaisir à aller en cours et à avoir des bonnes notes. Je n'irai pas jusqu'à dire que je n'ai aucun ami, mais disons qu'ils se comptent certainement sur les doigts d'une main. Jusqu'à aujourd'hui, cela me convenait totalement, mais j'avoue qu'à l'orée de ma 4ème année, j'ai envie de découvrir d'autres aspects de la vie d'étudiante lambda et peut-être faire un peu plus d'effort pour m'intégrer. "Dis toi que si tu n'y vas pas, je redeviendrai imbuvable jusqu'à la fin de ta scolarité ... et on sait toutes les deux que j'ai un talent inné pour être insupportable quand je m'y mets !" J'assume entièrement d'être une vraie connasse quand je n'ai pas envie de faire d'effort, la pauvre Saige en a déjà subi les conséquences. J'ignore si ça peut l'aider à la motiver mais au moins j'aurai fait de mon mieux. En tout cas c'est ce que j'apprécie chez Saige, c'est sa capacité à faire des choses qui la sorte de sa zone de confort. Ce n'est certainement pas pour rien qu'elle est appréciée et qu'elle est entourée, je devrais peut-être prendre exemple sur elle, même si pour le quidditch, c'est mort, j'ai arrêté les cours de vol très tôt dans ma scolarité et c'est sans regret ...

"'Oui ... sans surprise, j'ai hâte de reprendre le chemin des cours ... ça m'a manqué de ne rien apprendre durant ces deux mois de vacances !" Ce qui est à moitié faux puisque je m'endormais toujours avec un manuel de Soin aux Créatures Magiques ou de Botanique. Je ne sais pas me détendre et ne rien faire de mes journées, j'ai besoin d'être soit toujours en action, soit le nez plongé dans un livre à parcourir un nouveau monde. "J'ai hâte aussi de reprendre mes séances de footing dans le parc et autour du Lac noir." Je garde pour moi mes balades en forêt, de peur qu'elle me dénonce à mes parents. Je doute qu'elle le fasse, mais je ne prends pas le risque et puis je n'ai aucune envie d'entendre dire que c'est dangereux ou toute autre bêtise de ce genre. Je sais que ce n'est pas prudent, je ne vais que dans des zones que je connais, je fais toujours attention et je ne m'enfonce jamais trop, de peur de ne pas retrouver mon chemin. "Et cette année, moi aussi j'ai pris une bonne résolution, je ... " je cherche comment finir ma phrase, me disant que si je disais que j'allais faire dans le social pourrait être mal perçu. "je vais faire un effort et m'ouvrir aux autres ... même si je n'ai aucune idée de comment faire pour ... être comme toi, plus ... sociable ?" Si elle pouvait me filer des tuyaux, je suis preneuse.

made by black arrow



Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's
Revenir en haut Aller en bas
Saige Billington

Saige Billington



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14623-saige-o-damn-wingshttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14639-saige-o-le-nid#297434https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14649-saige-o-plan-de-vol#297457https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14641-saige-o-les-trop-longs-parcheminshttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14640-saige-o-les-petits-parchemins#297436

Arrivé(e) le : 22/02/2021
Parchemins rédigés : 821
Points : 12
Crédit : (ava) salaï - (signa) anaphore
Année : 5e année (16 ans - 04/02)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Maledictus
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Un faucon pèlerin
Epouvantard: Un faucon pèlerin
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) Left_bar_bleue425/2000“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) Empty_bar_bleue  (425/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Dmitri D. van Aken & Professeur W. Aylmer

“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) Empty
Message(#) Sujet: Re: “L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) “L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) EmptyVen 22 Sep - 18:23

À part leur génération, qui était peu ou prou la même, à quelques mois d’écarts, Zola et Saige ne partageaient guère d’atomes crochus. L’une était sérieuse et appliquée en cours, une jeune fille qui ferait sûrement une adulte responsable et dont la gryffondor ne doutait pas qu’elle parviendrait à atteindre ses rêves. L’autre était... plus inconsciente, plus inconsistante également. Elle n’aspirait qu’au plaisir simple de la vie et surtout pas ceux qui impliquaient d’elle des efforts préalables... ou à tout le moins pas pour ses devoirs. Car des efforts, elle en avait fait. Avec la fille d’Eddy et Lucy pour commencer, mettant un peu d’eau dans son vin et cherchant à se rapprocher peu à peu d’elle plutôt que de s’arcbouter sur son petit égo et sur la rancœur de leurs remarques. Les conflits avec elle l’avaient toujours attristé ; au fond, elle ne voulait rien de plus que s’intégrer dans cette nouvelle famille et que tout fonctionne pour le mieux. Aussi, voir que peu à peu, les hostilités s’étaient muées pour n’être plus qu’anecdotique l’emplissait d’une joie certaine. Elles s’apprivoisaient encore, se cherchaient, mais la tempête semblait derrière elles.

- Dis toi que si tu n'y vas pas, je redeviendrai imbuvable jusqu'à la fin de ta scolarité ... et on sait toutes les deux que j'ai un talent inné pour être insupportable quand je m'y mets !

La remarque lui arracha un sourire amusé. Elle n’aurait pas pu trouver meilleure menace pour inciter Saige à affronter ses craintes et tenter à nouveau les sélections de l’équipe de quidditch. En parler, l’exprimer verbalement, l’aider à matérialiser cette volonté et à la rendre immuable : à présent que Zola en avait connaissance, il lui était plus difficile de faire marche arrière car cela impliquerait d’assumer son manque de courage devant sa cadette... et mine de rien, elle avait son petit égo. En outre, la serdaigle était douée en magie et en cours, c’était une bonne élève bourrée de talents et l’Écossaise l’enviait un peu pour ça. Être une cancre n’était pas toujours drôle, mais lorsque c’était assumé et revendiqué.

- Ok ! Le quidditch devient donc une question de survie élémentaire à la maison. En plus, si je suis prise dans l’équipe, ça me donnera enfin un super prétexte pour mes notes de merde en potions : on peut pas être à la fois un génie des potions et une excellente joueuse de quidditch.

Elle s’y croyait déjà. Tant que ça n’était que des paroles, elle avait confiance en ses capacités et pour cause : voler était inscrit dans ses gênes, jusque dans sa malédiction même, tout la poussait à s’élever dans les airs. Mais dès lors que la pression et la peur de l’échec s’installaient un peu trop, elle perdait aisément ses moyens.

Lorsque la serdaigle lui expliqua être heureuse de reprendre les cours, le visage de la plus âgée se tordit en une grimace de dégout très largement exagérée. Il n’y avait rien de bien surprenant dans sa réponse mais Saige ne pouvait pas s’empêcher de s’en moquer un peu, sans méchanceté.

- Franchement, je sais pas comment tu fais pour travailler et avoir des bonnes notes et quand même trouver du temps pour faire des footings, souligna-t-elle au bout d’un moment, l’air plus sérieux. « Quand je fais un devoir, j’ai déjà l’impression d’avoir fait 15 fois le tour de Poudlard tellement ça m’épuise. »

Elle exagérait un peu, mais le fond de l’idée ne l’était pas tant que ça : quelque part, se concentrer suffisamment longtemps pour travailler sur un parchemin donné par le professeur Grant ou le professeur van Aken exigeait d’elle une telle concentration qu’elle se sentait comme vidée de toute énergie après ça.

- Eh mais c’est cool, ça ! répondit-elle d’un ton excitée. « En plus, tu vas voir, t’arrives à une année où les aînés commencent à plus te prendre pour un gamin. On t’accepte plus facilement dans les soirées, les sorties à Pré’O deviennent cool ! »

Saige était festive, joyeuse, le genre d’élève qui se mettait en fin de classe pour lancer des boulettes ou jouer au morpion ensorcelé avec son voisin de table. Elle n’était pas pour autant une fille extrêmement populaire mais s’était toujours considérée dans la moyenne sociale : acceptée par le plus grand nombre, détestée par peu de gens, sans doute parce qu’elle était une bonne patte qui s’intégrait sans trop de mal. Une adolescente plutôt classique, en somme.

- Tu rentres dans la cour des grands, maintenant !

Une bonne conclusion, quoique peut-être pas très sage...

- Mais je suis pas sûre que tu veuilles être comme moi, ajouta-t-elle en riant. « Je crois que je me suis jamais fait autant de potes qu’en retenue ou qu’en faisant des conneries au fond de la classe, mais on est pas pareil, et je doute qu’on ait les mêmes critères de sympathie. »

Certains élèves valorisaient les rebelles et les cancrelats, et c’était particulièrement le cas parmi ses proches, allant parfois jusqu’à marginaliser les gens plus sérieux comme Zola... mais Saige avait la naïveté de croire que tout le monde à Poudlard pouvait trouver sa place sans que quiconque soit laissé à l’abandon. N’était-ce pas pour ça que les fondateurs avaient créés les maisons ? Pour donner des proches et une seconde famille à tous ceux qui intégraient leur école, octroyer à chacun une opportunité de s’intégrer dans un groupe sans être laissé sur le bas-côté ?

- Le bon plan, c’est de trouver des gens qui nous ressemble, ou du moins avec qui on se sent bien... pas de se forcer pour faire genre et fréquenter des gens stylés juste pour se donner des airs cools.

La gryffondor se trouvait très philosophe, sur ce coup-là.
Revenir en haut Aller en bas
Zola R. Shaw

Zola R. Shaw



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14622-zola-rylee-shawhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14638-zola-entre-l-amour-et-la-haine-il-n-y-a-qu-un-pashttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14700-zola-si-c-est-pour-faire-15-fautes-par-phrase-merci-de-m-oublierhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14701-zola-message-rapide-je-n-ai-pas-votre-temps

Arrivé(e) le : 05/01/2012
Parchemins rédigés : 8964
Points : 0
Crédit : Tashi Rodriguez
Année : 4ème année (14 ans)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Légilimens en devenir
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus:
Epouvantard:
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) Left_bar_bleue2000/2000“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Azraël

“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) Empty
Message(#) Sujet: Re: “L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) “L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) EmptyMar 26 Sep - 17:42

“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.”
Zola & Saige

J'esquisse un sourire amusé en entendant sa réponse. Je suis ravie de voir que ma menace a fait mouche, j'aime qu'on me prenne au sérieux et on peut dire que Saige est la mieux placée pour savoir que je suis capable d'être infernale quand je le décide. Après, savoir si ma menace l'a motive réellement ou non, je l'ignore et sincèrement je m'en fous, c'est le résultat qui compte. Si elle participe vraiment aux sélections, j'aurai la satisfaction de me dire que c'est un peu grâce à moi et c'est tout ce qui compte. On sait tous qu'y participer n'est pas gage de réussite mais qu'importe, au moins elle aura fait la démarche pour, se donnant toutes les chances pour parvenir à ses fins et si ce n'est pas cette année, ça sera peut-être l'an prochain ! Je ne peux m'empêcher néanmoins de rire à la suite de ses propos, levant les yeux au ciel en l'entendant dire que si elle a de mauvais résultats en potions, elle aura enfin une bonne excuse. Ben voyons ... "Non mais vous l'entendez celle-là ! Un super prétexte aux notes de merde ... J'vous jure ... Réussis déjà les sélections avant de te la raconter "Fabius Watkins"" Répliquais je en citant le nom du capitaine de l'équipe des Pies de Montrose, l'équipe préférée de mon père. Je ne connais absolument pas son niveau et je ne suis pas ici pour la dénigrer, néanmoins je ne suis pas non plus ici pour l'inciter à ne rien faire durant les cours, sous prétexte qu'il n'y a que le Quidditch dans la vie. Alors certes, peut-être qu'après Poudlard, elle ne sera jamais amenée à réaliser des potions, mais malgré tout je pense qu'il est important de comprendre le fonctionnement d'une potion, comprendre comment elles se composent, les ingrédients récurrents et leurs bienfaits, ça peut toujours servir dans la vie.

Je souris de nouveau en l'entendant se demander comment je fais pour arriver à faire mes devoirs, avoir de bonnes notes et trouver du temps pour courir. Si elle savait combien courir pouvait être bénéfique pour la concentration et qu'au contraire, c'était un moyen de me ressourcer et de récupérer l'énergie que j'ai pu utiliser en allant parler aux autres, par exemple. "Ben figure toi que ça m'apporte plus d'énergie que ça m'en coûte. Quand je cours, je peux me vider la tête, évacuer mon stress, mon énervement, ma frustrations, mes pensées négatives. Ca m'aide à me recentrer, à parfois trouver des solutions aux problèmes que je rencontre. Et puis toi qui veut pratiquer le Quidditch, va falloir être dans une bonne forme physique, courir ne te ferait pas de mal, ça t'aiderai à travailler ton cardio ..." Je doute de trouver en Saige une binôme de course, ce qui en soit n'est pas un drame, mais j'aimerai lui faire voir la course de manière différente. Evidemment, au début, quand tu t'y mets, c'est loin d'être facile. Il faut le temps de trouver son rythme, d'habituer tes muscles à l'exercice physique, à trouver ton souffle, mais une fois que tu es lancée, ça fait un bien fou et c'est libérateur. J'ai écrit mes meilleurs devoirs après une bonne course ! "Et puis ça m'aide à trouver le sommeil, ce qui n'est pas du luxe !"

Saige avait clairement plus l'air enthousiaste à l'idée de ma socialisation que moi, ce qui est assez amusant ! Mais j'imagine que c'est normal, pour elle, ça ne représente certainement pas grand chose tellement ça doit être naturel pour elle, alors que pour moi, c'est une étape importante, un pas de géant dans ma vie, je sors littéralement de ma zone de confort et c'est extrêmement effrayant ! "Les soirées ? Et il y a beaucoup de soirées qui sont organisées à Poudlard ? " J'avoue que je n'avais pas imaginée une seule seconde qu'il puisse y avoir des soirées organisées par les élèves, mais pour être honnête, je ne me suis jamais posée la question tellement ça m'indifférée de base. Mais maintenant que je me suis lancée dans ce projet, je me rends compte qu'il risque d'être plus compliqué que prévu. Qu'il y ait des soirées organisées par les élèves signifie qu'elles sont clandestines donc ça risque de poser quelques problèmes : comment vais-je savoir quand elles se déroulent ? Vais-je arriver à y être invité ? Et si jamais ce miracle arrive, vais-je avoir le courage de braver les interdits pour m'y rendre ? Je n'avais pas du tout pensé à tout ça... mais maintenant que Saige est au courant, je peux difficilement changer d'avis et faire comme si je n'avais jamais dit ça. La suite de ses propos me fait arquer un sourcil. Alors autant je veux bien faire un effort et me montrer plus sympa avec mes camarades, autant je n'ai pas prévu de devenir une délinquante en puissance, il ne faut pas déconner non plus. "Wouhai non ... clairement pas ! J'ai pas pour projet de finir à Azkhkaban, j'ai pas besoin de me faire des potes "pour plus tard !"" Est-ce que je viens d'insinuer que Saige finira à Azkhaban plus tard ? Oui et non. Je ne pense pas que Saige tournera mal, néanmoins je ne peux m'empêcher de penser que parmi tous ses amis, je doute qu'ils deviendront tous de grands hommes et de grandes femmes. Après j'exagère beaucoup, mais c'est plus fort que moi ! "Oui et puis bon, on a tous notre définition du mot stylé ! Les cancres du fond de la classe ne sont clairement pas ma définition du mot stylé si je puis me permettre !" D'une certaine façon, je mens mais que voulez-vous, c'est plus fort que moi, je ne suis pas capable d'avouer qu'il y a quelque chose chez eux qui me fascine autant que ça m'exaspère.

made by black arrow



Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's
Revenir en haut Aller en bas
Saige Billington

Saige Billington



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14623-saige-o-damn-wingshttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14639-saige-o-le-nid#297434https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14649-saige-o-plan-de-vol#297457https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14641-saige-o-les-trop-longs-parcheminshttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14640-saige-o-les-petits-parchemins#297436

Arrivé(e) le : 22/02/2021
Parchemins rédigés : 821
Points : 12
Crédit : (ava) salaï - (signa) anaphore
Année : 5e année (16 ans - 04/02)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Maledictus
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Un faucon pèlerin
Epouvantard: Un faucon pèlerin
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) Left_bar_bleue425/2000“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) Empty_bar_bleue  (425/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Dmitri D. van Aken & Professeur W. Aylmer

“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) Empty
Message(#) Sujet: Re: “L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) “L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) EmptySam 28 Oct - 16:04

Prise dans un élan de rêverie, Saige se laissa aller quelques secondes à contempler le paysage qui défilait de l’autre côté de la vitre du train à vive allure. Ils venaient d’entamer la traversée d’une vallée sur le viaduc, donnant presque l’impression, pour peu que l’on ne s’attarde pas trop au roulis des locomotives, de voler ; cette sensation, elle la connaissait parfaitement et elle lui semblait si naturelle, si agréable que parfois, elle en venait presque à savourer quelques-uns des conséquences de la malédiction qui coulait dans ses veines. Elle avait appris à trouver de la beauté dans l’horreur qui l’habitait ; loin d’être de l’optimisme – elle connaissait en fin de compte assez peu ce concept – une certaine fatalité lui donnait un peu de quoi apprécier les choses simples de la vie. Un beau paysage, une vue imprenable sur l’Écosse quand elle volait, avec ses ailes ou sur un balai, le plaisir de réussir ce qu’elle entreprenait... elle se raccrochait finalement plutôt naturellement à toutes ces petites choses qui égayaient une journée pour que chaque semaine, chaque mois, soit une de plus à compter parmi ses victoires. C’était important pour elle de s’accrocher à cette humble joie. Ça n’avait pas été facile de nouer avec Zola un début de relation, mais pouvoir désormais parler avec elle de la sorte, partager son premier grand projet de l’année – devenir un membre de l’équipe de quidditch – était de ces choses qui valaient des efforts. Quelque part, si elle trouvait réellement le courage de participer aux sélections, et qu’en prime, elle était sélectionnée, elle savait qu’elle pourrait savourer ce plaisir avec l’insupportable voisine de palier qui cognait au mur quand elle faisait un peu trop de bruit dans sa chambre. Et ça, ça n’avait pas de prix.

- Com-ment ?! Madame oserait douter de mes chances de succès ? rétorqua-t-elle d’un ton exagérément scandalisé, rapidement suivi d’un bref éclat de rire. « N’empêche, que le quidditch m’aide à remonter un peu ma moyenne générale, ça compense la catastrophe de potions, c’est déjà ça ! »
 
Chaque fin d’année était une nouvelle occasion de découvrir cet étrange miracle que celui de sa moyenne générale ; elle avait jusqu’à présent toujours réussi à passer entre les mailles du filet du redoublement, passant tout juste à l’année supérieure. Et c’était tout ce qui comptait pour elle.

- Il doit se passer plus de choses dans ta tête que la mienne, rigola la gryffondor en l’écoutant énumérer tous les bénéfices de la course, pourtant bien conscience que ça n’était pas tout à fait vrai. Comme tout adolescente, elle avait son lot de préoccupations et de frustrations. « Mais j’avoue que mon seul cardio, généralement, c’est de courir dans les escaliers pour arriver à l’heure en sortilèges... » Elle marqua une pause et haussa des épaules : « Ou quand je suis transformée. »

Mine de rien, battre des ailes furieusement pour lutter contre le rude vent d’hiver en Écosse, ça n’était pas si simple. Elle ressortait bien souvent exténuée, autant physiquement que moralement, des transformations ; qu’elle soit consciente ou non, d’ailleurs, cela était toujours aussi exigeant physiquement... cela étant, elle doutait fort que cela développe le moindre de ses muscles, la faute à une métamorphose trop éloignée de son corps humain.

- Mais tu n’as pas totalement tort... peut-être que je devrais essayer de m’y mettre un peu, concéda-t-elle. Tant que cela restait hypothétique, c’était assez simple de l’envisager... la question demeurait encore de savoir si sa motivation accepterait de la suivre, le moment venu.

Quelque part, chacune reprenait leur scolarité avec de bonnes résolutions : l’une en allant un peu plus se socialiser et l’autre en apprenant à se défaire un peu de son oisiveté maladive. Et en parlant de la nouvelle quête de Zola, Saige pénétrait là sur un domaine qu’elle connaissait mieux !

- Ça dépend des années, j’imagine... mais il y a toujours des petits trucs qui se font par-ci par-là, expliqua-t-elle d’un air pensif. « Suffit qu’il y ait deux ou trois personnes qui ramènent je-sais-trop comment de l’alcool de Pré-O’ pour attirer du monde. »

La gryffondor n’était pas la dernière des fêtardes, mais elle n’avait pas grand-chose d’une grande organisatrice. Elle aimait mieux se greffer au groupe et profiter ; elle n’était pas si entreprenante que cela et, au fond, elle craignait toujours qu’à la dernière minute, son rapace intérieur ne vienne gâcher la fête, sans mauvais jeu de mots. Elle avait eu suffisamment d’expérience en la matière pour savoir que cela pouvait arriver à n’importe quel moment et son souvenir du bal de Noël avorté lui était encore en travers de la gorge, même après plusieurs années.

Zola était en revanche bien différente d’elle ; plus réservée, plus sérieuse, elle la voyait mal en grande fêtarde, à courir les soirées avec n’importe qui. Quitter un peu les livres pour s’ouvrir à autrui ne signifiait pas nécessairement s’approcher des plus débauchés de l’école et la plus âgée imaginait mal la serdaigle dans certains groupes. En écho à ses pensées, et à la mise en garde de la lionne, la benjamine émit un léger bémol à grand coup de mention d’Azkaban, arrachant par la même occasion un éclat de rire à Saige. Elle ne pouvait pas prétendre être complètement surprise de la vision qu’elle se faisait de ses amis ; il y avait des cancres et des garçons peu connus pour leur sérieux ou le respect des convenances. Certains avaient sûrement poussés un peu trop loin le concept de crise d’adolescence et allaient découvrir un peu trop de choses, mais de là à les imaginer dans la prison sorcière, peut-être pas... et en même temps, cela témoignait bien du précipice qui séparait encore les deux filles.

- Ouais, alors je vais éviter de te présenter aux plus fêtards de mon répertoire ! répondit-elle en souriant. « Je m’en voudrais d’être la cause de ta débauche. »

Zola avait bien besoin de se décoincer un peu mais sans doute pas autant, et surtout pas si vite.

- Et pourquoi pas participer à un club ? Tu trouveras peut-être des thèmes qui te plairont et ça sera plus sérieux et valorisant que trois abrutis qui se font un concours pour savoir qui boit le plus vite.

Parlait-elle d’expérience ? Pas vraiment, mais ce genre de situation était si banale qu’elle était presque certaine qu’elle ait pu en croiser sans même y prêter attention... peut-être à la soirée de Kenneth, durant les vacances ? Ce serait bien le genre.

Désolée du retard Aimie
Revenir en haut Aller en bas
Zola R. Shaw

Zola R. Shaw



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14622-zola-rylee-shawhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14638-zola-entre-l-amour-et-la-haine-il-n-y-a-qu-un-pashttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14700-zola-si-c-est-pour-faire-15-fautes-par-phrase-merci-de-m-oublierhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14701-zola-message-rapide-je-n-ai-pas-votre-temps

Arrivé(e) le : 05/01/2012
Parchemins rédigés : 8964
Points : 0
Crédit : Tashi Rodriguez
Année : 4ème année (14 ans)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Légilimens en devenir
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus:
Epouvantard:
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) Left_bar_bleue2000/2000“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Azraël

“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) Empty
Message(#) Sujet: Re: “L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) “L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) EmptySam 30 Déc - 14:30

“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.”
Zola & Saige

Histoire de la taquiner, je ne réponds rien, laissant planer le doute sur le fond de mes pensées, le temps de quelques instants. Je ne connais pas son niveau actuel au Quidditch pour être totalement honnête, néanmoins j'imagine que si elle veut se lancer dans cette entreprise c'est qu'elle doit estimer avoir le niveau nécessaire pour ça, non ? Je sais que certaines personnes se voilent totalement la face sur leurs compétences, se surestimant totalement, mais même sans connaître par coeur Saige, je sais qu'elle ne fait pas partie de cette catégorie de la population. Et puis avec sa malédiction, elle doit avoir le vol dans le sang, non ? Bon, certes, voler en étant transformée et voler sur un balai ce n'est certainement pas la même chose, mais elle doit se sentir plus à l'aise que beaucoup d'entre nous quand elle prend de la hauteur. Personnellement, il faudrait me payer cher pour que je monte sur un balai, j'ai le vertige et je me sens attirée par le vide de façon extrêmement angoissante quand je prends un peu de hauteur. "Si tu m'étais autant d'ardeur en potions qu'en vol, tu aurais une bien meilleure moyenne !" J'étais presque tentée de terminer ma phrase par "jeune fille", avant de me raviser, ayant un peu trop l'impression d'entendre ma grand-mère quand elle me "remonte les bretelles". Alors certes, je l'aurai fait plus sur le ton de la plaisanterie, ce qui n'est clairement pas le cas de ma grand-mère. Même si nous nous adorons et que je sais que je trouverai toujours du soutien auprès d'elle, elle sait me remettre à ma place quand je vais trop loin.

Je doute que ce soit vrai, mais ne sachant pas quoi répondre à cela, je me contente de hausser les épaules. L'être humain est par essence un être penseur, même le plus bête d'entre nous doit être capable de formuler des pensées, même les plus futiles. Alors je ne suis pas en train de prétendre que Saige est stupide, juste que si l'idiot du village est capable de penser, elle l'est tout autant. Et puis nous sommes à un âge où nous nous posons beaucoup de questions, où nous découvrons un monde qui nous était inconnu jusqu'à présent, l'entrée dans l'adolescence ou parfois dans le monde des adultes pour ceux contraint de grandir trop vite. J'aime à croire que je ne suis pas la seule à me remettre en question constamment, à me poser mille et une questions, à être en proie à des sautes d'humeur que je ne maîtrise pas et que je ne comprends pas toujours, à repenser à une scène pendant plusieurs heures ou jours à me demander ce que j'aurai pu faire pour qu'elle se passe autrement, etc. "T'auras qu'à repenser aux cours de la journée, pour les garder bien frais dans ton esprit et assimiler au mieux les notions apprises." Répliquais-je avec une pointe d'humour, plus taquine que réellement sérieuse. Je ne la vois absolument pas repenser à ses cours en vu de s'assurer d'avoir tout compris, je pense qu'elle est plutôt du genre à se dire qu'elle s'est ennuyée au cours de Potions et que machin s'est encore fait remarqué au cours d'Histoire de la Magie, en levant la main toutes les trente secondes pour étaler son savoir. "Tu veux que je t'offre une monte à Noël pour arriver à l'heure en cours ?" Lui demandais-je en prenant un air sérieux mais où on pouvait voir poindre un léger sourire à la commissure de mes lèvres. Même avec quinze montres et plusieurs alarmes, elle serait encore capable de traîner des pieds dans les couloirs, ne voulant pas aller en cours et cherchant toutes les excuses du monde pour les faire sauter. Mais le sujet abordé ensuite me fait beaucoup moins sourire pour être totalement franche. Je crois au fond de moi que je le trouve tout aussi fascinant qu'effrayant. Fascinant parce qu'il n'est pas donné à tout le monde de pouvoir se transformer en un animal à volonté. Certes, il est possible de devenir animagus mais c'est un processus difficile qui est loin d'être évident. Alors que Saige elle, c'est quelque chose de totalement naturel puisque c'est inné, issu d'une malédiction. Mais si on appelle ça une malédiction, ce n'est pas par hasard, puisqu'un beau jour, elle se transformera et ne pourra jamais reprendre sa forme humaine, l'angoisse de vivre avec cela en tête. "Qu'est-ce que ça fait, de se transformer ? " Mes parents ont toujours été très clair sur le sujet, je devais ravaler mes questions et ne jamais aborder le sujet. Mais puisque c'est elle qui en parle, ne puis-je pas rebondir et essayer d'en savoir un peu plus ?

J'ignore si j'ai réellement réussi à la persuadée que c'était une bonne idée de faire un peu de course, j'imagine que c'est l'avenir qui nous le dira. Mais ça ne lui fera clairement pas de mal de se dépenser un peu et de se maintenir en forme, surtout si elle a pour projet de rentrer dans l'équipe de Quidditch de sa maison. Le sujet dévie sur ma propre résolution pour cette année scolaire et j'avoue que plus les secondes passent et plus je regrette déjà de lui en avoir parlé. Je ne sais pas dans quoi je me suis lancée, mais je sens que je vais le regretter. Alors que moi, personnellement, j'avais en tête de devenir un peu moins tranchante avec mes camarades, prête à faire un effort pour dissimuler ma condescendance à leur égare et me montrer un brin plus sympathique. Je n'avais pas prévu de devoir participer à des soirées clandestines où coulent visiblement l'alcool librement. Qu'est-ce qui ont tous dans la tête, je vous jure ? Je sais que j'ai déjà entendu mon père dire "qu'il faut bien que jeunesse se fasse" mais est-ce obligé que ce soit dans la dépravation ? "Il y a un réel manque de sérieux des adultes à Pré-au-Lard pour laisser à des adolescents l'occasion de ramener de l'alcool au sein de l'école !" On peut sentir que je suis choquée par la nouvelle et que je n'approuve absolument pas. Pourtant, à bien y réfléchir, il n'y a rien de bien étonnant à tout cela. Je me demande comment ils s'y prennent. Je pourrais faire mon enquête et mettre à mal leurs magouilles en les dénonçant auprès du personnel de Poudlard, mais clairement je doute de me faire des amis en faisant ça et je risque même d'aggraver mon cas. Il est sûr qu'après un "coup bas pareil", je peux faire une croix sur mon amélioration sociale, plus personne ne voudra me parler et je serais à jamais la paria de l'école. Cela n'arrange pas mes affaires, même si j'imagine que je pourrais user d'un stratagème pour que jamais personne puisse remonter jusqu'à moi ... à méditer ! "Crois moi, il n'est pas arrivé le jour où qui-que-ce-soit arrivera à me débaucher !" Je ne suis pas désespérée au point d'avoir envie de m'enivrer jusqu'à plus soif juste pour me faire bien voir. Mais la proposition de Saige est intéressante. Peut-être qu'en effet, il faudrait que je me penche sur les clubs existants à Poudlard, en rentrant dans l'un d'eux, je pourrais peut-être me rapprocher plus facilement de certains de mes camarades. "Hum... Oui tu n'as peut-être pas tort ... tu sais où je peux trouver la liste des clubs existants à Poudlard ?" En espérant qu'il y en a un qui sera à la hauteur de mes attentes ...

made by black arrow

Pas mieux de mon côté “L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) 2738742592



Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's
Revenir en haut Aller en bas
Saige Billington

Saige Billington



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14623-saige-o-damn-wingshttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14639-saige-o-le-nid#297434https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14649-saige-o-plan-de-vol#297457https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14641-saige-o-les-trop-longs-parcheminshttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14640-saige-o-les-petits-parchemins#297436

Arrivé(e) le : 22/02/2021
Parchemins rédigés : 821
Points : 12
Crédit : (ava) salaï - (signa) anaphore
Année : 5e année (16 ans - 04/02)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Maledictus
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Un faucon pèlerin
Epouvantard: Un faucon pèlerin
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) Left_bar_bleue425/2000“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) Empty_bar_bleue  (425/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Dmitri D. van Aken & Professeur W. Aylmer

“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) Empty
Message(#) Sujet: Re: “L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) “L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) EmptyMer 17 Jan - 21:34

Facile au silence taquin de la serdaigle, Saige releva légèrement le menton dans une position faussement boudeuse avant de lui tirer la langue en souriant lorsqu’elle lui servit une leçon d’adultes. Mettre de l’ardeur en cours ? Pas si simple, pour la gryffondor. Elle n’avait jamais aspiré à être douée en classe ; elle aimait le collège de sorcellerie, mais dès ses premiers instants passés devant son pupitre, elle avait compris que ça n’était pas fait pour elle. Rester trop longtemps assise à écouter ruminer un professeur, prendre des notes sagement et apprendre ses cours... tout ceci lui demandait une attention et une capacité de concentration qu’elle n’avait jamais réussie à mobiliser. Ça ne l’intéressait tout bonnement pas et elle ne voyait pas l’intérêt là-dedans. Les cours de vol, en revanche, avaient été une révélation, quoique sans doute pas très surprenante. On ne lui demandait plus de rester passive et de se concentrer, mais d’être active, d’agir réellement. Là, elle n’avait plus aucun effort à faire et y prenait un plaisir qui rendait même les moments les plus longuets facilement supportables. C’était naturellement là qu’elle avait ses meilleurs notes et se surpassaient chaque fois toujours un peu plus. Et le quidditch en était l’aboutissement. Les aléas et la peur de l’échec l’avaient un temps paralysée, mais pour ce qui l’intéressait, elle pouvait être très battante ! Pour les autres choses, ça restait encore à prouver.

- Hmmm... oui et non, répondit-elle le plus sérieusement du monde. « Je suis honnêtement persuadée qu’il me faut infiniment plus d’énergie pour comprendre ce que raconte le vieux que pour savoir dans quel sens tenir mon balai. »

En l’espèce, elle l’admettait bien volontiers, nul besoin d’être un génie pour jouer au quidditch. Les règles étaient simples et il n’y avait même pas besoin de bénéficier de grandes prédispositions physiques pour réussir à faire quelque chose de ses dix doigts. Le plus compliqué était de ne pas avoir le vertige... ça, ça n’était peut-être pas donné à qui voulait, mais coup de bol pour la gryffondor, sa malédiction lui donnait un net avantage stratégique dans les airs. Quant à savoir comment fonctionnait les balais magiques, les cognards ou l’histoire du quidditch – certains cours de vol portaient parfois sur ces choses – ça n’était pas primordial pour réussir... mais force était de reconnaître qu’elle s’y intéressait plus facilement que lorsqu’il s’agissait de comprendre les lois de Gamp.

- Après, j’imagine que plus de travail ne ferait pas de mal... concéda-t-elle finalement. « Mais j’accroche pas, c’est tout. Et je dois pas être assez minutieuse. Ou patiente. Ou les deux. »

Sans doute les deux.

- Chaque fois que je m’applique, j’oublie toujours une étape un peu ridicule de la potion, mais qui visiblement était essentielle. Genre t’oublie de tourner trois fois ta potion d’enflure dans le sens inverse des aiguilles d’une montre en chantant le refrain de Stayin’ alive et bam ! T’as un philtre de mort.

Elle exagérait peut-être un peu, mais ça n’était rien de moins que l’histoire de sa vie en cours de potions. Des erreurs bêtes et des inattentions idiotes qui finissaient toujours pour saccager les quelques efforts qu’elle avait mis dans son œuvre ; et à force, elle abandonnait juste toute idée de parvenir à un résultat parfait et fournissait de moins en moins de travail. De toute façon, quoi qu’il arrive, elle finissait inexorablement par se prendre des remarques de la part du professeur. Après tout, s’il était un peu plus sympathique et encourageant, peut-être qu’elle y mettrait un peu plus du sien ! La simple idée de retourner le voir en dehors des heures d’enseignements pour lui demander un éclaircissement sur une notion la désespérait déjà... peut-être était-ce simple que de rejeter la faute de son échec sur les autres, mais tous les adultes n’y mettaient pas du leur pour donner envies aux gens comme elle d’être plus attentive.

- T'auras qu'à repenser aux cours de la journée, pour les garder bien frais dans ton esprit et assimiler au mieux les notions apprises.
- Tu rigoles, mais si la technologie moldue fonctionnait à Poudlard, j’suis sûre que j’aurais de meilleures notes : je pourrais écouter mes cours, ça serait un gain de temps certain.

Saige se doutait bien qu’il n’y avait pas de solutions miracles, mais elle aimait à croire qu’en disposant d’alternatives comme celles-ci, elle pourrait travailler un peu plus ses cours sans avoir trop l’impression de fournir un effort monstre. Quant à penser aux cours par elle-même... pour ça, encore faudrait-elle qu’elle les ait réellement écoutés avec suffisamment d’attention, et ça n’était déjà pas toujours le cas.  

- On dirait l’ancien prof de méta qui proposait à tous les retardataires de les transformer en montre, rigola-t-elle. Heureusement, l’homme n’avait jamais tenté l’expérience... ou l’élève n’était en tout cas jamais revenu pour s’en plaindre ; à Poudlard, il pouvait parfois être difficile de savoir.

Quoiqu’il en soit, la gryffondor savait pertinemment que l’heure n’était pas un problème ; elle n’était d’ailleurs pas tant en retard que ça, dans son quotidien. Le plus souvent, il s’agissait surtout d’un problème de fainéantise ; elle retardait toujours un peu plus l’heure à laquelle elle devait se lever et finissait inexorablement par prendre du retard. Et comme ça ne la dérangeait pas vraiment, elle ne tentait pas réellement de corriger le tir. Le risque d’arriver à la bourre créait comme une adrénaline très banale, un sentiment simple de panique sans gravité qui était assez rafraîchissant comparé à ce qu’elle pouvait ressentir avec les transformations.

- Qu'est-ce que ça fait, de se transformer ?

Saige resta un instant interdite, non parce que la question la dérangeait – elle n’aurait jamais évoqué ses transformations sinon – mais parce qu’elle ne savait guère comment lui répondre. Elle évoquait peu la naturelle réelle de sa malédiction et ce n’était point un sujet qui était souvent au centre de la discussion ; les Shaw lui avaient toujours laissés beaucoup d’intimité, s’agissant de ça. Quant aux autres... eh bien, rares étaient les personnes à connaître la nature réelle de sa forme animale. De fait, elle n’avait donc jamais trop réfléchi à ce qu’elle ressentait ; il y avait la douleur, bien sûr, qui s’imposait immédiatement, mais au-delà de celle-ci, son cerveau devenait souvent un imbroglio d’émotions et de pensées qui s’entremêlaient et sa tête d’oiseau n’était pas toujours capable de tout contenir.

- C’est... ça dépend des fois, répondit-elle finalement, l’air pensive. « Je ne suis pas toujours la même, quand je suis en faucon... c’est un peu comme s’il y avait une deuxième Saige, celle avec des ailes, qui parfois prend le dessus sur l’humaine. Mais quand je reste, disons consciente, c’est assez jouissif de pouvoir voler partout. »

Mais avant, le processus de métamorphose devait se dérouler, toujours douloureux et surprenant, comme si son corps s’évertuait à lui imposer de changer de forme au moment où elle s’y attendait le moins. Avec le temps, elle savait parfois sentir quand cela arrivait ; ça n’était finalement pas bien différent des règles ; en y prêtant attention, elle pouvait voir son organisme lui envoyer quelques signaux, comme autant de contractions musculaires qui annonçaient le moment fatidique. Un médicomage, d’ailleurs, avait émis l’hypothèse que les deux puissent être liés ce qui, peut-être, expliquerait pourquoi ils ne connaissaient pas de maledictus homme, mais il était difficile, en l’état, de vérifier la moindre théorie, compte tenu du nombre réduit de personnes comme elle. Ça ne restait donc qu’une comparaison plus ou moins pertinente, selon les points de vue... de toute façon, l’adolescente ne s’y était pas beaucoup plus intéressée que ça. Et elle ne risquait pas d’évoquer le côté le plus douloureux avec qui que ce soit ; elle le gardait pour elle, par pudeur. Mieux valait raconter ce qui était plus agréable, le côté jouissif de voler avec l’agilité et la vitesse d’un oiseau.

- C’est toujours fatiguant, par contre. Les humains ne se rendent pas compte des efforts qu’il faut pour utiliser des ailes, en fait.

Ainsi, même sans faire de la course à pied régulièrement, elle avait malgré tout une certaine dose de sport non négligeable. Ça n’était pas tout à fait comparable, et peut-être ne travaillait-elle pas beaucoup ses muscles sous sa forme animale, mais la gryffondor demeurait persuadée que son cardio en était grandement amélioré. Et vu qu’elle n’avait pas le choix que de s’y prêter, ça n’était pas plus mal ; au moins, elle faisait un peu de sport sans avoir à chasser la flemme qui l’habitait par trop souvent.

La discussion dérivant peu à peu sur les propres projets de Zola, Saige ne put retenir un éclat de rire lorsqu’elle s’offusqua de l’absence de surveillance pédagogique à Pré-au-Lard. Elle n’avait sûrement pas tort, mais elle ne connaissait que peu de personnes pour abonder dans son sens : les adolescents étaient, pour la plupart, heureux de duper – ou d’y croire – l’attention des adultes.

- Je suis persuadée que les profs savent que certains arrivent à ramener de quoi picoler... mais qu’ils ne font pas grand-chose pour l’empêcher, tant que c’est pas trop exagéré.

D’un ton sage, elle reprit :

- En fait, ils doivent trouver ça plus pratique... pendant que les cancres font des soirées, ils emmerdent moins les gens sérieux, qui peuvent aspirer à faire quelque chose de leurs dix doigts.

Et ainsi, pendant que les garnements se réunissaient dans un coin de l’école, espérant se subtiliser au regard du personnel de l’école pour faire la fête, les personnes comme Zola pouvaient profiter sereinement des salles communes. N’était-ce pas une bonne chose ? Chacun chez soi et les moutons seront bien gardés, comme disait l’adage.

La serdaigle n’allait certainement pas trouver son plaisir dans les activités clandestines de l’école, aussi son aînée suggéra une option plus sage, sans pour autant l’avoir jamais trop expérimentée elle-même.

- L’année dernière, il y avait eu une liste de club, sur le panneau d’affichage.

Elle haussa des épaules.

- Après, je t’avoue que je les avais pas testé. Il y avait surtout des choses pour les gens studieux... ou les gens qui aiment les duels de magie. Autrement dit, rien qui ne me corresponde vraiment.

Elle, en revanche, allait peut-être trouver son plaisir ?
Revenir en haut Aller en bas
Zola R. Shaw

Zola R. Shaw



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14622-zola-rylee-shawhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14638-zola-entre-l-amour-et-la-haine-il-n-y-a-qu-un-pashttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14700-zola-si-c-est-pour-faire-15-fautes-par-phrase-merci-de-m-oublierhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14701-zola-message-rapide-je-n-ai-pas-votre-temps

Arrivé(e) le : 05/01/2012
Parchemins rédigés : 8964
Points : 0
Crédit : Tashi Rodriguez
Année : 4ème année (14 ans)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Légilimens en devenir
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus:
Epouvantard:
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) Left_bar_bleue2000/2000“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Azraël

“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) Empty
Message(#) Sujet: Re: “L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) “L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) EmptyMar 30 Jan - 11:33

“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.”
Zola & Saige

Il est si rare de m'entendre rire de bon coeur, moi la fille beaucoup trop sérieuse pour mon jeune âge, pourtant, en cet instant, le miracle a opéré et on pouvait m'entendre rire joyeusement. Je ne me moquais pas réellement de ma comparse, juste j'aimais bien la taquiner ou en tout cas je commençais à y trouver du plaisir là où, il y a encore peu de temps, j'avais juste envie de la faire disparaître six pieds sous terre pour ne jamais plus entendre parler d'elle. Comme les choses peuvent changer, sans même qu'on y prête réellement attention et c'est, pour une fois, loin d'être désagréable. Je découvre un autre pan de sa personnalité et je lui en dévoile un de la mienne. "Très adulte et mature !" Répliquais-je en plaisantant, bien trop consciente que nous n'étions encore que des gosses, même si nous avions l'impression d'être presque des adultes. Je me savais trop sérieuse et parfois trop inflexible mais c'était plus fort que moi, je n'arrivais pas à réagir autrement. J'aimerai être plus insouciante, moins prendre les choses à coeur, me laisser vivre et laisser couler les problèmes, mais c'était plus fort que moi, il fallait que je contrôle tout - ou que j'en ai l'illusion tout du moins - que je prenne tout personnellement et que je me drape dans l'indifférence pour dissimuler mon mal-être. "Le vieux !" Répliquais-je d'un ton outré, tout en levant les yeux au ciel. Comment pouvait-elle manquer autant de respect à un professeur, le pauvre n'avait rien demandé et rien fait. Alors certes, il ne faisait pas parti des professeurs les plus sympathiques du corps enseignant, mais il était extrêmement compétent dans son domaine et c'est bien tout ce dont on attendait de lui, non ? C'est là où on pouvait réellement voir nos caractères diamétralement opposés. Elle trouvait ça normal de parler de cette façon d'un professeur alors que moi ça me révolté, j'en avais presque la chair de poule et limite j'avais peur qu'il l'entende de loin et qu'ils viennent nous réprimander et je ne supporterai pas de voir un regard déçu glisser sur moi, ça jamais !

De nouveau je lève les yeux au ciel, tout en les roulants dans mes orbites. Je sais qu'elle exagère volontairement mais c'est plus fort que moi, je me sens obligée de réagir sérieusement. J'ai du mal à comprendre ce qu'elle vit parce que pour être totalement honnête, ça me paraît tellement simple pour moi. Je ne prétends pas que je ne rate jamais une potion, ça peut m'arriver aussi, mais bien souvent, je les réussis à peu près sans trop de mal, car il faut juste suivre une recette, rien de plus, comme en cuisine et à mes yeux, n'importe quel abruti sachant lire en est capable normalement "Pourtant ce n'est qu'une histoire de recette à suivre, rien de plus, comme en cuisine. C'est sûr que ça demande un peu de minutie, ne pas vouloir aller plus vite que la musique en sauter des étapes qu'on estime inutiles. Mais bon, si tu faisais un peu plus d'effort, je suis sûre que même toi t'y arriverai sans problème !" Le début de mes propos étaient dit assez sérieusement, je mettais juste en lumière la base même de la potion, suivre une recette pré-écrite pour obtenir une potion. Alors évidemment, avec le temps, il fallait les apprendre ces recettes, pour pouvoir les concocter à n'importe quel moment, mais c'était, selon moi, à la porter de n'importe qui, surtout si tu savais à quoi servaient les ingrédients. La seconde partie de mes propos étaient dit d'une façon un peu plus sympathique ou en tout cas j'avais essayé de ne pas y mettre de jugement ou ne pas apparaître comme une donneuse de leçon, ce qui n'était pas facile me connaissant. Je voulais qu'elle voit ça comme un encouragement, elle pouvait en être capable, fallait-il seulement qu'elle s'en donne les moyens et qu'elle croit en elle ! Maintenant je pouvais bien dire ce que je voulais, si elle n'avait pas l'intention de réellement faire des efforts, je ne pourrais rien y changer.

"Et il n'y a pas moyen de bidouiller quelque chose ? Avec des sortilèges, certains objets moldus peuvent fonctionner dans le monde magique ..." Alors pour le coup, je me lançais totalement dans l'inconnu en suggérant cette histoire de sortilèges. Je sais que ça a déjà été fait mais j'avoue ne jamais m'être penchée sur la question. J'ignore comment fonctionne son appareil moldu mais je me dis que rien n'est impossible à celui qui s'en donne les moyens, non ? En plus ça serait une super occasion pour elle de se plonger dans le monde des sortilèges et de revoir des bases qu'elle est sensée connaitre et en découvrir de nouvelles. Peut-être qu'au final, ça échouera mais je suis sûre que ça serait un super projet qui lie l'utile à l'agréable ! Mais suis-je la seule à m'emballer sur le sujet ? Est-ce que ce sont mes côtés scolaire et curieux qui ressortent un peu trop ou est-ce qu'elle y voit aussi un intérêt ? Je vais vite le découvrir. Elle rebondit sur mes propos en parlant de notre ancien professeur qui menaçaient les retardataires de les transformer en montre pour qu'ils soient toujours à l'heure. Alors évidemment, ça serait totalement contre-productif parce que s'ils sont changés en montre, aucun d'eux ne pourraient bouger seul et donc, ils seraient toujours en retard pour leurs cours, mais je comprends l'idée derrière ... enfin je crois "Un peu radical ... et peu pertinent..." Je ne rajoute rien mais je n'en pense pas moins.

J'avoue qu'après avoir posé la question, je me sens mal à l'aise, ayant trop peur qu'elle prenne mal ma question ou que ça la dérange vraiment d'en parler. Mais que voulez-vous, après des mois - voire années - j'ai vu une occasion de m'enfoncer dans la faille pour enfin parler de ce sujet qui m'intrigue, tout autant qu'il me terrifie. Actuellement, ça me paraît assez surréaliste, comme si ok, j'avais intégré le fait qu'elle pouvait se transformer à volonté, mais l'idée qu'un jour, elle ne pourrait plus reprendre sa forme humaine me paraissait trop improbable, même si j'étais bien consciente que si elle vivait chez nous, c'est parce que sa maman est restée prisonnière de sa forme animal. Mais je ne sais pas, même en sachant ça, je n'arrivais pas à réaliser et je peux vous dire que le jour où ça arrivera, je risque de très mal le vivre. Je pense que mon cerveau bugguera et je ne serai pas capable d'assimiler l'information. Elle ne peut pas ne pas revenir, elle ne peut pas m'abandonner ... elle n'en a pas le droit, jamais ! Maintenant qu'elle est dans ma vie et que j'ai fini par l'accepter, elle doit y rester à vie et il n'y a aucune négociation possible. "T'arrives encore à penser comme une humaine ? Tu sais qui tu es ? Tu reconnais les gens ?" Je crois que c'est un peu ça qui m'inquiète aussi parce que même si elle ne sera pas morte, mais juste prisonnière de sa forme animal, j'ai peur qu'elle ne nous reconnaisse plus et qu'elle disparaisse à jamais. "Et ... est-ce que ... tu ... tu as peur de ... Tu y penses ... ?" Je n'achève pas mes phrases, incapable de les construire jusqu'au bout tellement je me sens mal à l'aise d'aborder le sujet avec elle. Mais je crois qu'au fond, j'ai besoin de le savoir. Suis-je la seule à y penser ? A avoir peur pour elle de l'inévitable ?

J'écarquille les yeux, médusée par ses propos. Comment ça les prof savent que certains ramènent de l'alcool et ne font rien, tant que ce n'est pas trop abusé ? Mais c'est scandaleux, totalement inadmissible ! "Comment ça ils savent mais ne font rien ? Mais c'est un scandale ! C'est un grave manquement au règlement et à notre protection !" Il n'en fallait pas plus pour me faire partir au quart de tour. Dans ma tête, c'était la révolution, j'étais déjà prête à écrire un courrier au directeur pour signaler cette attitude intolérable et pour exigée plus de dureté de sa part, s'il ne souhaite pas que j'en réfère au Ministère de la magie. Evidemment, au fond de moi, je doute que qui que ce soit me prenne vraiment au sérieux, mais malgré tout j'en serai bien capable. Je lève de nouveau les yeux, toujours comme une pile électrique, drapée dans mon air scandalisé "J'vous collerai tous en retenue jusqu'à la fin de votre scolarité si j'étais directrice, avec des heures obligatoire de révision et devoir et avec obligation de rendre un produit fini à la fin des heures imposées" Tous au bagne, ils ne méritent que ça ! Evidemment, ça serait un poil trop extrême, mais il n'empêche, je trouve ça sidérant qu'on laisse volontairement des gamins s'enivrer à leur guise juste pour qu'ils foutent la paix aux autres, non mais sérieusement dans quel monde on vit ! Est-ce que ça a toujours été comme ça ou ce n'est que depuis qu'on a élu le concierge comme directeur. Je n'ai rien contre lui, il est très sympathique, mais est-il seulement compétent pour le poste ? Soyons sérieux trente secondes, il faut quelqu'un à la poigne de fer, qui sera imposée une nouvelle structure de travail afin de permettre à tout le monde d'offrir le meilleur de ses compétences. Alors il est vrai qu'en "imposant" une charge de travail excessif et une main mise constante sur les élèves, ça ne finit jamais bien mais il doit y avoir des solutions à ce problème, en adaptant chaque cours à tous les élèves. Par chance, elle change de sujet, avant que je commence ma révolution. Evidemment, je suis toujours dans l'exagération, mais que voulez-vous, c'est plus fort que moi. Son idée de me renseigner sur les clubs n'est pas une mauvaise idée, mais faut-il encore que ça concorde avec mes cours et ma charge de travail conséquente derrière. Il faut que j'y réfléchisse sérieusement. "Ok ... je vais me pencher sur la question, merci de m'en avoir parlé, je t'avoue que je n'y aurai jamais songé."

made by black arrow




Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's
Revenir en haut Aller en bas
Saige Billington

Saige Billington



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14623-saige-o-damn-wingshttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14639-saige-o-le-nid#297434https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14649-saige-o-plan-de-vol#297457https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14641-saige-o-les-trop-longs-parcheminshttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14640-saige-o-les-petits-parchemins#297436

Arrivé(e) le : 22/02/2021
Parchemins rédigés : 821
Points : 12
Crédit : (ava) salaï - (signa) anaphore
Année : 5e année (16 ans - 04/02)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Maledictus
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Un faucon pèlerin
Epouvantard: Un faucon pèlerin
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) Left_bar_bleue425/2000“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) Empty_bar_bleue  (425/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Dmitri D. van Aken & Professeur W. Aylmer

“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) Empty
Message(#) Sujet: Re: “L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) “L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) EmptyLun 19 Fév - 20:32

Il n’y a encore pas si longtemps, Saige n’aurait pu imaginer discuter joyeusement et de façon si détendue avec Zola ; la situation s’était nettement améliorée, comme si finalement, il n’existait nulle relation que le temps ne puisse apaiser. Un jour, peut-être qu’elle finirait pleinement par la considérer comme cette sœur qu’elle n’avait jamais eue et ce malgré leurs différences manifestes. La gryffondor apprenait pourtant peu à peu à la connaître ; au-delà de ce qui les opposait, l’une aussi sérieuse que l’autre désordonnée, elles avaient malgré tout des similitudes et des points de connivences.

- Très adulte et mature ! se moqua la serdaigle, lui arrachant une riposte sur le même ton détendu :
- Toujours ! C’est comme ça qu’on me décrit souvent, d’ailleurs.

Rien ne pouvait aussi mal la qualifier et elle ne s’en cachait pas. La benjamine n’était pas plus dupe que les autres.

- Bah quoi ? Il est vieux, c’est vrai et purement objectif, comme remarque. Elle haussa des épaules. « C’est pas comme si j’avais dit que c’était une vieille chouette désagréable et ennuyeuse. Là, on pourrait discuter de mon appréciation. »

Quoique... il n’y avait pas grand monde pour prétendre que van Aken n’était pas désagréable. Il n’y avait bien que sur la seconde partie qu’elle voulait bien admettre le début : la gryffondor estimait pour sa part que son faible intérêt pour la discipline des potions était en partie due à son enseignant mais son niveau scolaire relativement moyen dans les autres matières ne lui permettait guère de démontrer combien elle pouvait être attentive et intéressée lorsqu’elle avait face à elle quelqu’un d’autre. Si tout prétexte était bon pour justifier ses échecs, elle gardait un peu d’honnêteté : tout n’était toujours pas la faute des autres. Elle avait parfaitement conscience de ses faiblesses : jamais assez attentive, tête en l’air et trop pressée de terminer.

- Y’a quand même plus d’étapes que pour la cuisson des pâtes rétorqua-t-elle. « Et si tu laisses deux secondes trop ta potion sur le feu, ça fait un malheur... alors que les pâtes, tu vois même pas la différence. »

Parole d’experte : elle avait si souvent laissé ses spaghettis un peu trop longtemps, trop occupée à battre un boss pour s’arrêter en plein milieu, qu’elle était devenue une experte en la matière. Une minute de plus ou de moins, ça ne transformait pas le plat en poison mortel. Bien sûr, elle savait que les paroles de Zola avaient du vrai et qu’avec davantage d’attention et d’efforts, même la gryffondor pouvait espérer faire quelques potions réussies et parvenir à augmenter sa moyenne dans la discipline... mais encore fallait-il qu’elle veuille prendre cette peine-là. En potions comme dans la plupart des autres disciplines, elle ne parvenait tout simplement pas à trouver un intérêt suffisant pour travailler : elle n’escomptait pas faire une carrière glorieuse en botanique ou en histoire de la magie.

- Peut-être... j’en sais trop rien, à vrai dire. Ça serait très cool, en tout cas.

D’autres personnes avaient bien dû y réfléchir avec elles et peut-être que des solutions avaient déjà été trouvées pour permettre d’utiliser certains objets moldus. Une chose était certaine : aucun professeur n’en avait déjà parlé en cours. Elle n’écoutait pas toujours très bien, mais si on lui avait dit qu’il était possible d’utiliser son téléphone à Poudlard, elle aurait prêté attention à ce que l’enseignant racontait !

- Faudrait que je demande à un prof... celui d’étude des moldus a l’air sympa, j’irais peut-être le voir !

Il avait beau être le directeur de sa maison, Saige ne le connaissait que très peu ; elle ne suivait pas ses cours – même si stratégiquement, elle regrettait de ne pas s’y être inscrite, ça lui aurait fait des points faciles – et ne causait pas suffisamment de trouble dans sa maison pour attirer son attention plus que de raison. Finalement, la seule raison qui devait la distinguer d’autres élèves aux yeux du professeur Alexander, c’était sa malédiction ; puisque c’était toujours auprès du concierge qu’elle se rendait pour aller à Sainte-Mangouste tous les mois, elle n’avait jamais vraiment discuté avec lui. Ça n’était pas plus mal : quand bien même elle savait que tout le personnel était au courant de sa condition, elle préférait n’avoir affaire qu’aux quelques mêmes individus. Ça lui donnait l’impression qu’il s’agissait encore un peu de son jardin secret ; seules de rares personnes savaient et ça lui allait très bien ainsi. Ça ne l’empêchait pas d’en parler avec les quelques élus et, les années aidant, elle avait réalisé combien ce pouvait être important, parfois, de poser des mots dessus. Il y avait le psychologue de l’école, bien sûr, mais en parler d’une façon plus légère aidait infiniment plus à dédramatiser, comme si en les présentant sous un jour plus anodin, ses transformations devenaient elles aussi anodines.

Le ton de la discussion prenait malgré tout un ton plus grave ; l’avenir pesait sur chacun de ses mots sans qu’elle n’y prête vraiment attention. Elle s’était à la fois habituée à la perspective de sa malédiction tout en ne réalisant pas encore tout à fait ce que cela signifiait ; ce qu’avait subi sa mère restait très lointain et abstrait pour la gryffondor.

- Ça dépend... mais ouais, la plupart du temps, je pense comme une humaine. Avec parfois quelques envies plus animales... en faucon, j’ai pas envie de manger de chocolat mais plutôt l’animal de compagnie du voisin acheva-t-elle en gloussant ; gares aux rats, rongeurs et autres lagomorphes.

La question suivante de Zola resta un instant en suspens, inachevée mais pourtant limpide comme de l’eau de roche. L’inquiétude de la serdaigle était palpable... un peu touchante aussi.

- C’est... des fois, j’y pense. Elle marqua une pause, ses yeux baissés sur la main qui jouait avec le lacet de sa chaussure. « Mais je sais pas trop. Ça me paraît abstrait et loin.

Sans doute était-ce mieux ainsi, d’ailleurs ; elle ne vivait pas constamment en pensant à ce futur impossible ni en comptant les années qui lui restaient. Et d’ailleurs, elle était bien incapable, à l’instar des guérisseurs, de dire combien de temps il lui restait ; ça n’était jamais fixe, jamais prévisible. Comme la mort, finalement.

- Puis ça sert à rien. C’est pas comme si j’y pouvais quelque chose... donc je profite et je verrais bien.

Elle était encore jeune et même si elle ne pouvait prévoir quand et comment sera sa fin, elle se savait avoir encore quelques belles années devant elle dont elle escomptait bien profiter au maximum. Ainsi son passage à Poudlard était ponctué de toutes les folies et tous les loisirs qu’elle pouvait trouver ; les cours n’étaient que secondaires, dans la mesure où elle ne cherchait pas vraiment à garantir son avenir estudiantin et professionnel.

La réaction surprise, sinon scandalisée, de la serdaigle fit naître chez Saige un éclat de rire. Elle avait l’air réellement surprise par ses propos ce qui à bien y réfléchir était presque étrange ; la gryffondor aimait bien se croire plus maline que les professeurs, lorsqu’il le fallait, mais elle n’était pas dupe au point de croire qu’elle les prenait de vitesse à chaque fois. Elle les imaginait assez mal comme elle, à leur époque, mais elle n’était pas au point de croire qu’ils n’avaient jamais fréquentés des personnes festives et peu scrupuleuses du règlement.

- J’aurais pas voulu te connaître comme prof, toi, répondit-elle, toujours prise par un fou rire. « Va pas dire ça en soirée, si tu veux te faire des potes, y’en a qui seraient capables de croire que tu es un agent secret au service du dirlo. »

Sans doute Zola ferait-elle une bonne préfète, consciente de ses devoirs et attentive au règlement... mais il valait mieux qu’elle évite de le clamer haut et fort pour s’intégrerOu qu’elle évite le cercle d’amis de Saige, quand bien même elle entendait un peu d’exagération dans la voix de la benjamine. Il devait y avoir pléthore d’autres élèves ravis de faire régner l’ordre à Poudlard et de travailler plus sérieusement.
Revenir en haut Aller en bas
Zola R. Shaw

Zola R. Shaw



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14622-zola-rylee-shawhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14638-zola-entre-l-amour-et-la-haine-il-n-y-a-qu-un-pashttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14700-zola-si-c-est-pour-faire-15-fautes-par-phrase-merci-de-m-oublierhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14701-zola-message-rapide-je-n-ai-pas-votre-temps

Arrivé(e) le : 05/01/2012
Parchemins rédigés : 8964
Points : 0
Crédit : Tashi Rodriguez
Année : 4ème année (14 ans)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Légilimens en devenir
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus:
Epouvantard:
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) Left_bar_bleue2000/2000“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Azraël

“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) Empty
Message(#) Sujet: Re: “L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) “L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) EmptyMer 20 Mar - 21:11

“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.”
Zola & Saige

Tout en continuant de rire de bon coeur, je ne pouvais m'empêcher de penser à mes parents et au plaisir qu'ils auraient s'ils nous voyaient en cet instant. Je me sais cruelle envers eux en ne leur révélant pas que j'avais fini par baisser les armes avec Saige, mais que voulez-vous, c'est plus fort que moi, c'est ma façon à moi de me protéger. Peut-être qu'aux prochaines vacances je pourrais arrêter mon cinéma et je pourrais rendre la cohabitation plus vivable pour tout le monde ... à voir ! En attendant, je profitais de ce moment rien qu'à nous deux. L'entendre prétendre qu'on la qualifiait toujours de personne adulte et mature était à mourir de rire tellement c'était loin d'être vrai. Enfin, pour beaucoup de choses en tout cas, Saige était une jeune fille assez immature, en quête d'adrénaline et du goût du risque. Elle aimait enfreindre les règles, certainement pour se sentir vivante et aussi parce que c'est ce que font beaucoup d'adolescents de notre âge. "Evidemment ! Qui pourrait prétendre le contraire ?" Tout le monde, mais qu'importe, on était loin d'avoir une conversation réellement sérieuse actuellement, autant en profiter. Enfin, jusqu'à ce qu'elle parle de notre professeur de Potions et là, ça commençait déjà à déraper, pour mon plus grand déplaisir ! Elle me connait, elle sait que je ne valide pas ses propos et qu'ils me choquent. Est-ce qu'elle le fait exprès pour m'embêter ? Je l'ignore, mais je ne peux m'empêcher de glisser mon regard alarmé vers la porte, craignant de voir surgir soudainement le Professeur Van Aken pour nous punir. "T'es insortable ! Certes, c'est une personne d'un âge avancé, mais tu pourrais quand même faire une effort quand tu parles de lui, c'est un éminent potionniste et on a vraiment de la chance de l'avoir comme professeur !" Il est vrai qu'elle n'a pas tort sur le fait qu'il est âgé, mais ça n'empêche pas que ça reste déplacé de l'appeler "le vieux". Il existe des tournures de phrases un peu plus polies pour mentionner son âge sans glisser vers le vulgaire.

Alors oui, on ne peut nier qu'une potion demande plus de minutie que la cuisson des pâtes mais là n'est pas la question .... enfin si un peu mais vous comprenez l'idée. Il existe des recettes de cuisine tout aussi complexes qu'une potion et qui demandent tout autant de rigueur pour qu'elles soient réussies. Alors bon, visiblement on n'a pas à faire à une grande cuisinière, mais j'espère qu'elle ne sera pas amené à se faire uniquement des pâtes parce que le reste lui parait trop compliqué. "Oui d'accord, enfin il n'y a pas que les pâtes dans la vie ! Il existe plein de recettes qui demandent autant de minutie et d'étapes qu'une potion et elles sont réalisées tous les jours par des gens lambda !" Avec ses bêtises, elle me fait perdre le fil de mes pensées. De toute façon le sujet n'est pas là, c'est surtout ce qu'il faut retenir. Quand tu es en cours de potions, t'es censée être là pour réaliser la potion du jour en suivant la recette. Donc si tu dois attendre 4 minutes entre 2 ingrédients, ben c'est pas compliqué de mettre un minuteur sur 4 minutes pour ne pas te rater ! Un enfant de 4 ans y parviendrait, pourquoi pas elle ? "De toute façon le problème il n'est pas là, le problème c'est juste que t'as pas envie de faire l'effort nécessaire pour réussir en potion. On te donne une recette en début de cours à suivre, ta seule mission du cours c'est de la réaliser cette recette. Soit tu y mets du tien et en théorie, t'as 90% de chance d'arriver au résultat escompté. Soit tu n'y mets pas du tien et tu te plantes ..." Et je n'ai pas besoin de vous préciser dans quelle catégorie elle se trouve. Après je veux bien admettre que parfois certaines personnes y mettent vraiment du leur mais pour X ou Y raison, n'arrivent jamais à obtenir le bon résultat. Souvent, c'est une histoire d'inattention, ils se mettent trop la pression et ils se plantent de sens pour remuer la potion ou ils échangent l'ordre des ingrédients ou c'est le temps qui n'est pas totalement maîtriser. Mais je sais que Saige ne fait pas partie de ces infortunés, je la connais trop pour ça.

J'ai essayé de me montrer patiente et compréhensive avec elle mais c'est plus fort que moi, pour moi elle est de mauvaise foi et au fond elle ne veut pas réellement faire d'effort et ça à le don de me rendre dingue et mon côté trop scolaire et sérieux ressort. Après je ne veux pas la juger ... enfin si un peu, mais j'essaye de me contenir en tout cas. Je sais que nous sommes très différentes et je ne pourrais jamais la ramener vers la lumière, devenir plus sérieuse et appliquée. Mais si mes propos pouvaient la faire réfléchir un peu, ça serait déjà un bon début. Ca ne mènera peut-être à rien, mais j'aurai essayé. "S'il y a bien un professeur dans cette école qui doit être calé sur le sujet, c'est bien lui je pense. Tiens moi au courant, je suis curieuse de savoir ce qui est possible de faire." Au moins je l'aurai peut-être intéressée à quelque chose, c'est peut-être pas grand chose et ça finira potentiellement en impasse, mais pendant une fraction de seconde, elle se sera intéressée à un sujet sérieux et intéressant et ça, c'est une belle victoire pour moi. J'espère juste que le professeur Alexander ne va pas briser tous mes rêves en lui avouer que beaucoup d'objets moldus ne peuvent pas être "adaptés" à notre monde. Je chercherai quand même de mon côté, juste au cas où. Je n'ai rien contre notre professeur et je suis sûre qu'il s'y connait dans son domaine, néanmoins on n'est jamais à l'abri d'un oubli ou d'une ignorance, c'est humain après tout ...

Finalement, maintenant qu'on a abordé le sujet de sa malédiction, je me dis que je regrette le sujet précédent. Même s'il avait le don de me mettre un peu hors de moi, au moins je me sentais plus encline à l'aborder avec elle, ne serait-ce que parce que c'est toujours un plaisir de lui faire la morale. Mais là, c'est plus personnel et même si ça la touche elle, je ne peux m'empêcher de penser à moi au milieu de tout ça. Je me sens très égoïste d'être terrifiée pour moi, parce que c'est elle qui vit avec une épée de Damocles au dessus de la tête et au fond, j'ai tout aussi peur pour elle. Mais que voulez-vous, je me suis fait si souvent abandonnée durant mon enfance que je ne me sens pas prête à revivre cette expérience de nouveau et c'est certainement pour ça que j'en veux autant à mes parents, parce que par leur faute, en faisant rentrer Saige dans ma vie, ils m'ont condamné à nouveau à vivre un nouvel abandon. Sauf que celui-ci est programmé depuis notre rencontre mais personne ne sait quand il se produira. C'est horrible ! "Tu serais capable de me reconnaître si tu me croisais sous ta forme animale ?" Parce qu'au fond, c'est ça la vraie question qui me taraude depuis longtemps. Je sais qu'elle finira par se retrouver coincée sous sa forme animale, je ne l'accepte pas et je vais être effondrée le jour où ça arrivera, mais c'est malheureusement inéluctable. Du coup, je cherche à savoir si elle est capable de reconnaître les gens sous sa forme animale et si c'est le cas, un jour je lui ferai promettre de ne jamais m'abandonner. Pas maintenant, mais un jour, je le ferai, je me connais. "Il n'y a vraiment aucun remède ? Est-ce que des magicomage travaille dessus au moins ? Est-ce que ..." Je sens que je m'emporte, que ça me prend trop à coeur, alors j'arrête mon interrogatoire là. Ca me fait trop mal au coeur et je m'en veux, en cet instant, d'avoir cédé, je regrette de l'avoir laissé rentrer dans ma vie même si je suis bien consciente que même en faisant de la résistance, ça m'aurait atteint de la même façon, mais qu'en prime je m'en serais voulu de ne pas avoir profité d'elle pendant qu'elle était là. Je les déteste tous ... Je baisse les yeux, tout aussi mal à l'aise qu'elle du sujet actuel.

Un agent double au service du dirlo... tu parles, un directeur qui n'a aucun diplôme en tant que directeur, anciennement concierge, bien trop gentil si vous voulez mon avis. Je ne dis pas qu'il est totalement incompétent, juste qu'il doit exister clairement d'autres personnes plus qualifiées que lui pour ce poste. Lui offrir un poste plus gratifiant, j'en conviens totalement, mais le poste de directeur ? Il ne faudrait pas trop abuser non plus. Pas étonnant que cette école parte à vollo. "Un peu plus de discipline ne ferait pas de mal à beaucoup de gens dans cette école." Commençais-je par dire, toujours drapée dans ma dignité. Ne me permettant pas de remettre ouvertement en question le choix douteux du directeur actuel, je préférais rebondir sur son conseil, qui, je le pense, est certainement un bon conseil. "Mais je prends note et je garderai pour moi mes pensées scandalisées face à votre dépravation... Je ne sais pas dans quoi je m'embarque mais je sens que ça va être clairement plus dur que je ne le pensais ... " Vais-je être capable de faire montre d'ouverture d'esprit et de compréhension envers mes camarades pour qu'ils m'acceptent parmi eux ? Sincèrement, je ne saurai le dire ...

made by black arrow



Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's
Revenir en haut Aller en bas
Saige Billington

Saige Billington



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14623-saige-o-damn-wingshttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14639-saige-o-le-nid#297434https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14649-saige-o-plan-de-vol#297457https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14641-saige-o-les-trop-longs-parcheminshttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14640-saige-o-les-petits-parchemins#297436

Arrivé(e) le : 22/02/2021
Parchemins rédigés : 821
Points : 12
Crédit : (ava) salaï - (signa) anaphore
Année : 5e année (16 ans - 04/02)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Maledictus
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Un faucon pèlerin
Epouvantard: Un faucon pèlerin
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) Left_bar_bleue425/2000“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) Empty_bar_bleue  (425/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Dmitri D. van Aken & Professeur W. Aylmer

“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) Empty
Message(#) Sujet: Re: “L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) “L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) EmptySam 30 Mar - 14:12

Saige bomba le torse pour se donner une allure un peu plus imposante, geste encore un peu enfantin d’une adolescente qui se jouait plus adulte qu’elle ne l’était. Elle n’était pas bien crédible en la matière ; la puberté lui avait peut-être donné quelques formes, un visage un peu moins poupon et des centimètres en plus, elle demeurait quelqu’un qui ne grandissait pas, au fond d’elle. Elle n’en avait pas vraiment envie, de toute façon : grandir, pourquoi faire ? Regarder face à face la vie qu’allait être la sienne après Poudlard ? Cette perspective ne l’enchantait pas vraiment. Elle aimait trop l’insouciance de son existence encore courte ; tant qu’elle avait du temps devant elle, elle voulait rester cette fille qui ne souciait de rien, ou presque. La peur de voir tout s’écrouler une fois devenue adulte était trop grande, mieux valait l’ignorer jusqu’au dernier moment, taire cette petite voix anxieuse qui lui disait « à la fin, qui restera à tes côtés ? ». Il était préférable de penser à autre chose, de lâcher quelques mots moqueurs à l’encontre d’un professeur, comme tout élève moyen, de rire de choses idiotes. Zola, elle, s’offusquait clairement des propos visant le vieux maître des potions ; elle était aussi sérieuse que la gryffondor était désordonnée, trop sage pour envisager dire un mot de travers concernant quiconque ayant une forme d’autorité à Poudlard. Son visage se fendit qu’un sourire alors qu’elle levait les yeux au ciel.

- Oh ça va, c’est pas comme s’il pouvait m’entendre ! Puis, s’armant d’un air faussement inquiet :

Évidemment, elle n’imaginait pas une seule seconde qu’il puisse être dans le train : elle l’avait déjà aperçue une fois sur le quai de la gare, sans doute pour y déposer van Aken junior, mais jamais elle n’avait entendu dire qu’un professeur occupait un wagon du Poudlard Express, et lui encore moins. Il ne daignait déjà pas venir à tous les repas, à l’école ! Et puis, même s’il y avait effectivement une potion pour espionner, elle doutait qu’il ait du temps à perdre à écouter deux filles de 14 et 15 ans bavasser de tout et de n’importe quoi. Au pire avait-il les oreilles qui sifflaient un peu, mais ça devait être courant pour lui, avec l’âge.

De toute façon, ça n’était pas comme si quiconque s’attendait à ce qu’elle vante les mérites du maître des potions ou de la discipline : d’aussi loin qu’elle se souvenait – enfin depuis sa première année – la gryffondor avait toujours été fâchée avec son chaudron.

- Hey, on ne dit pas du mal des pâtes ! C’est très bien, les pâtes ! Les pâtes, c’est la vie ! Elle afficha un grand sourire. « Y’a plein de recettes cools avec les pâtes, en plus ! Le pesto vert, le pesto rouge, les carbo, les bollo ! »

Tandis qu’elle les énumérait, ses doigts se soulevaient, lui donnant l’air de donner un cours sur la variété de recettes disponibles. En même temps, elle s’y connaissait en la matière : elle avait fait si souvent et avait tenté tant de mélanges différents qu’elle était presque surprise de ne pas encore savoir parler italien.

- Ouais, ça j’le sais que je suis pas assez attentive, que je fais pas d’efforts et tout ça ! Le prof me l’a dit un bon millier de fois. Mais hey ! Suffit pas de regarder la recette. Y’a pleins de fois où ça part en couille alors que j’ai tout suivi comme il fallait, juste parce qu’un ingrédient a décidé de pas agir comme sur le bouquin, c’est pas tout le temps de ma faute !

Et il fallait admettre que le manuel n’était pas toujours très précis : porter à ébullition, ok, mais il ne fallait pas non plus que ça boue trop pour ne pas sortir du chaudron ou exploser... c’était mine de rien compliqué de doser comme il fallait, parfois. « Quelques pincées de machin-chance » par ci, « quelques feuilles de truc-muche » par-là... celui qui avait écrit ces instructions n’avait manifestement pas pensé aux gens qui, comme elle, n’avaient pas un compas dans l’œil ! La nuance, elle ne connaissait pas. Sans doute qu’elle était souvent responsable de ses propres échecs mais elle avait eu tellement de déconvenues qu’elle avait fini par abandonner. Le professeur devait se douter à présent qu’elle échouerait tout le temps, alors à quoi bon essayer si c’était pour se retrouver avec une mauvaise note quels que soient ses efforts ?

Heureusement, Saige avait d’autres domaines qui éveillaient de meilleurs sentiments. Peut-être pas beaucoup ayant un quelconque lien avec la vie scolaire, mais elle pouvait toujours se montrer attentive et intéressée quand elle voulait. Elle avait souvent regretté de ne pas s’être inscrite en cours d’étude des moldus : il s’agissait pourtant de bonnes notes faciles pour elle qui avait grandi parmi eux, de quoi remonter sa moyenne sans avoir à ouvrir un bouquin de l’année ! Mais non, elle avait été idiote, sur ce coup-là. Pourtant, il y avait de quoi faire et l’idée qui commençait à germer dans son esprit se révélait fort séduisante : si seulement elle pouvait emporter avec elle certains de ses objets technologiques moldus à Poudlard !

- Yep, je te dirais ! Faut juste pas que j’apprenne qu’il est possible de faire tourner une console de jeux, sinon c’est bye bye mes notes vaguement correctes ! rigola-t-elle.

L’avantage d’un pensionnat magique était qu’il réduisait drastiquement les sources de distractions qui plaisaient tant à la gryffondor. Oh bien sûr, elle savait toujours s’en trouver de nouvelles, mais rien n’égalait un bon vieux jeux-vidéo !

Plus le train s’enfonçait dans la campagne écossaise, plus la discussion semblait prendre des allures sérieuses, quittant le confort de remontrances de la benjamine et des bêtises de l’aînée pour aborder un sujet qui avait tôt fait de jeter un voile d’angoisse. À bien des égards, Saige était capable d’en parler avec ce qui ressemblait presque à du détachement : elle gardait sa malédiction secrète pour beaucoup de monde, n’aimant pas l’idée de lire la compassion dans le regard des autres, mais avec les rares qui savaient, il n’était finalement pas si dur de poser des mots dessus. Il n’y avait de toute façon pas tant de choses à dire : elle en savait elle-même relativement peu et c’était là ce qui la condamnait, à plus ou moins long terme.

- Oui, même quand je ne suis pas totalement moi-même... j’ai l’impression qu’une part de moi continue d’être là, à veiller. Je vais souvent dans les mêmes endroits que j’aime bien.

Ses yeux contemplèrent un instant la campagne écossaise qui défilait à vive allure, rappelant presque la sensation du vol.

- Et ma mère... elle est revenue vers moi. Si elle n’avait plus aucun souvenir, elle ne l’aurait pas fait.

Peut-être était-ce égoïste, mais savoir que dans la tête du faucon qui l’accompagnait se trouvait réellement Eliana la rassurait. Elle n’était jamais totalement seule et vivait dans la perspective qu’elle aurait au moins un compagnon à ses côtés, quoi qu’il arrive. Et puis, mine de rien, quand elle voyait ses iris animales la scruter quand elle traînait trop à aller en cours ou pour ses rendez-vous à Sainte-Mangouste, elle avait un peu de ce sentiment de se faire réprimander comme lorsqu’elle était enfant... il fallait bien ça, de temps à autre, pour qu’elle n’abandonne pas sa promesse de poursuivre les tentatives des médicomages.

- Des remèdes, pour l’instant, non. Mais des médicomages bossent dessus, ouais, confirma-t-elle d’un hochement de tête, un peu touchée par les préoccupations de Zola. « C’est pour ça que ma mère m’a fait promettre de continuer les rendez-vous à Sainte-Mangouste. Elle était persuadée que pour moi, ils auraient le temps de trouver une solution. »

Elle-même n’avait pas cet optimisme mais elle préférait le taire ; elle était assez pessimiste en la matière et si Eliana lui avait fait promettre, c’était bien parce qu’elle avait conscience que sans ça, jamais sa fille n’aurait persévéré de la sorte. Avouer à la serdaigle qu’elle n’y croyait pas aurait presque été une trahison ; à l’égard de sa génitrice et à l’égard de l’adolescente elle-même qui s’inquiétait pour elle. Elle n’aimait pas que l’on s’inquiète pour elle ou lire de la compassion dans le regard des gens... c’était ainsi, personne n’y pouvait rien.

Virant à nouveau vers quelque chose de plus léger, la gryffondor saisit la perche tendue par la benjamine pour rire de leurs différences : elle était si studieuse et soucieuse du règlement qu’elle l’imaginait mal s’intégrer parmi les amis qui l’entouraient. Sans être l’une des filles qui contrevenaient le plus souvent aux règles de l’école, elle n’avait pas beaucoup à le faire et passait sûrement plus de temps en retenue que Zola à travailler sur ses devoirs de potions.

- Dépravation, tout de suite. Elle leva les yeux au ciel. « On ne fait pas que des trucs de dépravés hein ! Et y’a des élèves sérieux qui font la fête aussi, c’est possible d’être cool et une tronche en classe ! »

Bon, c’était sûrement un peu plus compliqué... mais rien n’était impossible pour qui y mettait du sien. Comme Saige et ses cours, finalement... à la différence qu’elle n’avait pas tout à fait le désir de devenir un génie ou une première de la classe. À quoi bon ? Ça n’était pas comme si elle se rêvait avoir une bonne et glorieuse carrière après Poudlard.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) Empty
Message(#) Sujet: Re: “L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) “L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
“L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.” (Zola & Saige)
Page 1 sur 1

Sauter vers: