Cours n°1 : bibbidi bobbidi boo (feat les sixième année)

Cours de sortilèges
‟ pour les néo-busards „

Loin de faire preuve de clémence à l’égard des élèves de sixième année, Wenceslas n’avait pas prévu de leur proposer un cours plus reposant au prétexte qu’il s’agissait du dernier de la journée et que nombre de ses élèves avaient enchainés des disciplines aussi cruciales que complexes comme l’étaient les défenses contre les forces du mal et la métamorphose. En réalité, il était curieux de voir de quoi étaient capables ces jeunes gens, supposément assez doués en sortilèges pour continuer la matière après l’obtention des BUSE, après avoir affronté le professeur Thorstein et le professeur Tyrell, quoique celui-ci semblait infiniment moins rude que la Suédoise. L’autre intérêt de ce cours était de voir directement les dispositions de monsieur Mansfield ; le serdaigle n’était pas censé être inscrit à ce cours, mais son courrier et l’originale lettre de motivation fleurie qu’il lui avait concoctée avait suffisamment attiré son attention pour qu’il pose un regard sinon intéressé, au moins curieux, sur lui. Il n’y avait plus qu’à espérer que ses attentes ne soient pas surfaites, mais son audace jouait fortement en sa faveur.

L’ancien langue-de-plomb se méfiait des classes comme celle-ci : ses élèves avaient beau avoir choisi son cours et obtenu la moyenne, cela n’en faisait pas pour autant de bons élève – comprendre par là des élèves motivés – la discipline des sortilèges étant l’une des plus conservées après les BUSEs, sans doute parce qu’elle paraissait cruciale aux yeux de beaucoup de monde. À 16 ans, il était aisé pour eux de se croire capables de tout : ils étaient plein de confiance et masquaient plus ou moins biens leurs complexes derrière une couche de faux-semblants. La discipline en était d’autant plus complexe que quelques menaces de punitions ne suffisaient souvent pas. Ceux qui se montraient encore assez chahuteurs avaient plusieurs années d’expériences derrière eux, aussi fallait-il être bien plus dissuasif et sûrement assez inventif dans les sanctions. Puisqu’il ne les connaissait pas encore, il lui était difficile de savoir s’il devait s’attendre à du remous. Seuls les notes inscrites aux dossiers de chacun – qu’il avait pris grand soin d’examiner – pouvaient l’aider. En l’occurrence, seule la présence de deux redoublants avait attiré suffisamment son attention – quoiqu’un certain Bradford semblait trainer quelques bagages disciplinaires. Pour le reste, rien de particulier notable, si ce n’était qu’il n’allait pas être le seul nouveau dans la pièce, puisqu’une nouvelle étudiante avait rejoins les rangs de Poudlard, quelques semaines plus tôt.

Assis paisiblement dans son fauteuil en cuir, le professeur attendit tranquillement que les élèves rentrent ; ils étaient assez nombreux, mais également suffisamment mûrs – pour la plupart du moins – pour ne pas chahuter comme des enfants au début de chaque cours. Comme pour ses autres classes, il avait quelque peu réaménagé la salle : l’ordre du jour était à la sobriété naturelle du vide. Plus de pupitres, mais tout de même quelques chaises près des murs pour ceux qui auraient un élan de paresse après avoir terminé leur démonstration à venir. Deux grandes tables étaient également disposées aux abords de la salle, sur lesquelles étaient posées pléthores d’objets en tout genre. « Bonjour » fit-il une fois que le dernier adolescent eut pénétrer dans la salle, d’une voix presque joviale. « Ne perdez pas de temps à sortir parchemin ou manuel, ce ne sera pas nécessaire. Seule votre baguette sera utile dans mes cours. » L'enseignant se leva de son fauteuil pour dominer le parterre d'étudiants qu'il avait devant lui. Comme toujours, il se gardait bien d’effectuer de longs et inutiles discours théoriques. Ses élèves étaient assez grands pour ouvrir leur livre de cours ou passer à la bibliothèque – et de toute manière, il comptait bien leur octroyer nombre de devoirs à effectuer pour les prochains cours – pour qu’il n’ait pas à disserter sur sa discipline à chaque début de cours. « Pour notre premier cours ensemble, je vais vous laisser carte-blanche pour me prouver que vous méritez votre place ici. Avoir réussi votre BUSE de sortilèges signifie simplement que vous savez lancer quelques sorts de bases et que vous connaissez la théorie, mais cela ne fait pas de vous de bons sorciers... » Si ses collègues étaient comme les professeurs de son époque, les jeunes busards devaient déjà avoir entendu pareille rengaine. « Montrez-moi que vous savez faire quelque chose d’élégant, d’inventif ou d’impressionnant, selon vos envies. » Il marqua une pause, retournant s'asseoir en attendant que les premiers viennent faire une démonstration de ce qu'ils savaient faire. « Vous avez carte blanche, et tout le cours pour trouver quelque chose de suffisamment intéressant à me montrer. »

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Explications

Bienvenue chers amis Brooklyn

Il n’y a pas grand-chose à dire, vous avez carte-blanche. Vous devez faire une démonstration de vos talents magiques : le but est de m’en mettre plein les yeux, alors soyez inventifs Rusé

Vous pouvez combiner plusieurs sorts, ou n’en utiliser qu’un seul. Pour vous aider, quelques objets sont disposés sur quelques tables, aux abords de la salle, afin de vous permettre de les enchanter si vous le désirez. Vous pouvez même modifier la salle de classe si l’envie vous en dit (et que vous avez les capacités). Bref, vous êtes libres What a Face

Pour les chiffres de vos dés :

Les sorts de 1ère année : vous avec cinq chances de réussite maximum,
Les sorts de 2ème année : vous avec cinq chances de réussite maximum,
Les sorts de 3ème année : vous avec quatre chances de réussite maximum,
Les sorts de 4ème année : vous avec quatre chances de réussite maximum,
Les sorts de 5ème année : vous avec trois chances de réussite maximum,
Les sorts de 6ème année : vous avez deux chances de réussite maximum.

Si vous tentez des informulés, retirez une chance de réussite supplémentaire. Merci de lancer les dés dans ce sujet.

Si vous avez des questions, ma boîte MP vous est ouverte.
Bonne chance Perrin

@Bella Summers @Blaze H. Mansfield @Bluebell E. Sherwin @Cassiopeia V. Borealis @Leopold A. Rookwood @Mary Asquith @Maxton E. Sherwin @Misha A. Bradford @Opal E. Bellingham

design ϟ vocivus

Qu’est-ce qui lui avait pris de ne pas se réinscrire en sortilèges cette année ? Quand on lui avait demandé de choisir ses cours en fonction de ses résultats aux BUSE Blaze avait fait selon la situation du moment : botanique pour avoir accès aux serres pour ses travaux avec Judith, Défense contre les forces du mal pour bénéficier des bons conseils de Thorstein, vol parce qu’il aimait ça et souhaitait conserver sa place dans l’équipe de quidditch de Serdaigle, métamorphose parce qu’il en avait besoin pour ses farces, histoire de la magie parce que c’était des bonnes notes faciles et divination parce que Siwan était jolie. Autant de très bonnes raisons qui lui avaient rapidement fait atteindre le nombre maximum de cours autorisés. Le prof de sortilèges était chiant, donc exit cette matière.

Sauf qu’il aurait été un peu plus avisé d’y réfléchir à deux fois. L’ascension de Kaspaer Sorensen au poste de directeur lui avait fait réaliser d’un coup qu’avoir mis de côté le cours le plus générique de l’école était un très mauvaise idée. Comment rester au niveau en cas de duel s’il ne disposait plus désormais d’une formation continue aux subtilités des arts magiques ? Quel idiot ! C’était pour cette raison que Blaze avait décidé d’écrire directement au nouveau professeur, un certain Aylmer, pour lui demander s’il était possible d’assister à son cours en tant que candidat libre. Et au cas où la lettre n’aurait pas suffi, le jeune homme avait organisé une petite démonstration de ses talents à distance en enchantant les marguerites du parc de l’école. Un sortilège quelque peu complexe mais pour lequel il s’entrainait depuis un bon moment et qui avait failli transformer Rosalie en bouquet de fleur vivant l’année précédente. Heureusement il avait un peu progressé entre temps.

Sa magie semblait en tout cas avoir séduit l’enseignant puisque ce dernier lui avait répondu par un petit mot sobre l’informant des horaires du cours. Parfait. Restait juste à éviter de s’en faire expulser à cause d’une connerie.

Blaze se présenta donc avec le reste de la promotion le jour-dit pour découvrir une salle de classe aménagée pour accueillir des exercices pratiques. Super, au moins ce prof là semblait moins porté sur les longs cours théoriques que son prédécesseur. D’un geste de la tête Blaze le salua gentiment en entrant en classe, histoire de lui signifier qu’il était reconnaissant de l’avoir autorisé ici. Habitué à fayoter à la moindre occasion ce genre de politesses lui étaient assez naturelles et il les dispensait comme des tapes dans le dos à qui en voulait.

Attentif avec les autres, le jeune homme s’attendait au discours d’usage mais tel une Thorstein ou un van Aken, Aylmer ne semblait pas très fan des monologues et les invita immédiatement à passer à la pratique. Une pratique plutôt stimulante d’ailleurs puisqu’il leur laissait carte blanche. C’était peut-être une technique de flemmard pour ne pas avoir à préparer le cours mais Blaze en fut ravis : il avait toujours su faire preuve d’une grande imagination doublé d’un sale complexe de supériorité qui le poussait à se mettre en avant pour se faire remarquer. Faire démonstration de ses talents dans un travail d’improvisation était donc une excellente occasion de jumeler ces deux traits de caractères prédominants chez lui.

D’abord en retrait, il alla s’installer contre un mur pour réfléchir au sortilège à utiliser. Lancer un seul sort lui semblait un peu trop facile – bien que plus prudent – mais des sorts combinés pouvaient donner un résultat particulièrement intéressant à condition de réussir correctement les enchaînements. Une stratégie habile serait alors de combiner plusieurs formules simples pour obtenir un résultat original tout en limitant les risques d’échouer.

Deux ans plus tôt, il avait cherché à impressionner Sasha en créant un tourbillon d’étincelles dans la grande salle. Une combinaison des sortilèges d’aqua erecto, orbis et periculum qui n’avait pas donné grand-chose mais avait eu le mérite de faire sourire la jeune fille. Dans un autre genre, pour les beaux yeux de Skyler cette fois, il avait également réalisé des combinaisons de sortilèges d’orchedeus afin de recouvrir un couloir entier de fleurs. Variante de la magie utilisée l’année suivante pour transformer une partie du château en jungle luxuriante. Le problème était que ce coup-ci, il n’avait pas le temps de s’entrainer à l’avance : il fallait réussir du premier coup.

Blaze ferma les yeux un instant, son esprit carburant à toute vitesse. Ok, il savait ce qu’il allait faire.

Le jeune homme recula de quelques pas, conscient qu'il s'apprêtait - littéralement - à jouer avec le feu.

- « Avis. »
Avis
(3ème année)
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➤ 1 ; 2 ; 3 ; 5 = réussite
4 ; 6 = échec
-------------------

D'un simple geste, une dizaine de tous petits oiseaux s'échappèrent du bout de sa baguette et se mirent à tourner en cercle autour de lui. Bien.

Carpe retractum (3ème année)
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➤ 1 ; 2 ; 3 ; 5 = réussite
4 ; 6 = échec
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Sans perdre de temps et avec le rythme d'un chef d'orchestre, il vint les uns après les autres leur attacher un filet de magie rougeoyante aux pattes, à mesure qu'ils passaient devant lui, de sorte que bientôt le ballet des oiseaux tournoyant donna l'impression d'assister à une partie de chaises volantes.

Une jolie démonstration qui pour élégante qu'elle soit manquait encore de complexité et demandait à être peaufinée... On allait donc passer à l'étape supérieure. Les liens de magie toujours reliés à sa baguette, Blaze la leva au dessus de sa tête.

- « Larcarnum inflamare ! »

Lacarnum Inflamare (2ème année)
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➤ 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 = réussite
6 = échec
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Séparant les liens de magies de l’extrémité de sa baguette ceux-ci prirent tous immédiatement feu, dévorant le filet rouge comme la mèche d'une bombe. Au dessous de la tête de Blaze, les oiseaux continuaient de tourner en cercle autour de lui, l'emprisonnant dans une cage dont les barreaux se consumaient.

Satsifait mais concentré, le jeune homme attendit quelques secondes. Le feu dévorant se rapprochait des pauvres animaux à présent et seul leur nature magique empêchait que ceux-ci s'envolent dans la salle à cause de la panique.

Désormais, le carpe retractum se limitait à quelques centimètres. Plus que trois. Plus qu'un. Au moment où il allait enfin atteindre les innocents petites bêtes, Blaze leva de nouveau sa baguette et incanta :

- « Avis evanesca ! »

Animal evanesca (2ème année)
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➤ 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 = réussite
6 = échec
-------------------

Dans un petit « pouf » les oiseaux disparurent, ne laissant que quelques plumes à la place qu'ils occupaient quelques instants plus tôt. Le dernier centimètre des carpe retractum, désormais sans attaches, achevèrent de se consumer en tombant doucement au sol comme une pluie de braises.

Par-fait. Ça avait marché comme sur des roulettes. Se retenant d'afficher son insupportable sourire crâneur, le jeune homme se contenta de saluer en portant sa baguette devant son visage, comme s'il venait de gagner un duel de sorcier. Si avec ça Aylmer ne le gardait pas en cours, c'était qu'il s'agissait vraiment d'un gros bouffon.

Le membre 'Blaze H. Mansfield' a effectué l'action suivante : Le Hasard

#1 'Le Hasard' : 2

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#2 'Le Hasard' : 5

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#3 'Le Hasard' : 2

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#4 'Le Hasard' : 3

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Même si le cours de Sortilèges n'était fondamentalement pas son préféré comparé aux Soins aux Créatures Magiques et à la Botanique, il fallait bien avouer qu'on y apprenait des choses rudement pratiques pour la vie de tous les jours. C'est pourquoi Bella s'était inscrite sans hésitation à cette matière lors de son entrée à Poudlard. Bien entendu, il y avait une matière similaire en Australie et elle ne s'en était pas mal sortie aux derniers examens. Le problème était cependant le même pour tous les cours qu'elle suivait ici depuis son arrivée. Les correspondances entre les programmes australien et britannique avaient parfois des différences auxquelles elle devait palier. Par exemple, un sort que les élèves de Poudlard avaient peut-être étudié l'an dernier n'aurait été au programme que cette année en Australie, la mettant en décalage. L'inverse était cependant également possible. Elle connaissait peut-être déjà un sort que les anglais n'auraient qu'en septième année. Heureusement que la jeune fille apprenait vite et arrivait à s'adapter.

Bella entra dans la salle en compagnie du grand nombre d'autres élèves qui avaient également choisi cette matière. La salle n'avait pas la disposition habituelle. Les chaises étaient contre les murs ainsi que deux tables, laissant le centre de la pièce vide, comme une piste de cirque pour une représentation. Ça laissait présager un peu de la suite, d'autant plus que le professeur leur indiqua que seul leur baguette avait besoin d'être sortie. Ça sentait les exercices et les démonstrations. La consigne qu'il donna ne fit que confirmer ce qu'elle avait deviné. Et c'était à la fois simple et complexe. Carte blanche pour être inventif. Autant dire, qu'elle préférait laisser d'autres élèves commencer pour se donner le temps de réfléchir à ce qu'elle allait faire. C'est Blaze qui passa le premier et Bella observa attentivement sa démonstration. Bonne spectatrice, elle apprécia son enchaînement de sorts qui rendit le tout assez élégant. Elle applaudit légèrement, accompagnée d'autres élèves.

Elle avait désormais une idée de ce qu'elle voulait faire. Elle qui adorait le monde aquatique, il y avait bien quelque chose à faire qui lui correspondait et qu'elle voulait tenter. Elle attendit donc que Blaze retourne à sa place pour se lever et se diriger vers une des tables où des objets avaient été mis à disposition. Elle s'intéressa tout particulièrement à un simple verre d'eau qu'elle pointa de sa baguette.

Si tout se passait bien, elle ferait léviter l'eau hors du verre avant de la transformer en substance gélatineuse qu'elle pourrait modeler à sa guise. Une fois la forme souhaitée atteinte, elle l'immobiliserait le temps de la durcir temporairement avant de la faire disparaître dans un tourbillon. A part le dernier, c'était des sorts simples qu'elle avait l'habitude d'utiliser.

- Wingardium Leviosa !

Dé n°1 : Wingardium Leviosa (1ère année)
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1-2-3-4-5 = réussite
➤ 6 = échec
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Dé n°2 : Elasticus (2ème année)
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➤ 1-2-3-4-5 = réussite
6 = échec
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Dé n°3 : Immobilus (2ème année)
-------------------
➤ 1-2-3-4-5 = réussite
6 = échec
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Dé n°4 : Duro (2ème année)
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➤ 1-2-3-4-5 = réussite
6 = échec
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Dé n°5 : Orbis (4ème année)
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➤ 1-2-3-4 = réussite
5-6 = échec
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Était-ce le fait que tout le monde la regardait qui la déstabilisa ? C'était probable, car sa prestation mourut dans l’œuf sans voir le jour alors que son premier sort, un sort basique de première année pourtant, ne fonctionna pas. Bella jeta un regard au professeur, gênée et déçue d'elle-même. Allait-il lui donner une seconde chance ? Il devait bien se douter que si elle était dans ce cours en sixième année, c'était la preuve qu'elle n'était pas du genre à foirer des sorts de première année. Peut-être qu'en comité plus restreint, elle aurait parfaitement réussi à faire la démonstration de ses talents concernant les sorts aquatiques. Décidément, être le centre de l'attention n'était pas son fort du tout et le regard des autres la déstabilisait toujours autant.

Chien de dé:

Le membre 'Bella Summers' a effectué l'action suivante : Le Hasard

#1 'Le Hasard' : 6

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#2 'Le Hasard' : 5

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#3 'Le Hasard' : 5

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#4 'Le Hasard' : 2

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#5 'Le Hasard' : 1

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Cours n°1

Such lonely, lost things you find on your way. It would be easier, if you were the only one lost. But lost children always find each other, in the dark, in the cold. - Valente

Vu des hautes tours de Poudlard, la magie a une couleur différente. On en voit les recoins, les crevasses, on s’aperçoit que les terrains sont accidentés. Par les hommes. Par les armes. Par tout ce qu’on leur enseigne quotidiennement.
Poudlard rend malléable – négociable. Ils ne voient pas vraiment le monde extérieur alors ils s’en construisent un nouveau, plus juste, plus propre, loin des missions et du lot d’hypocrisie et de désespoir qu’elles entraînent. Daisy s’accoutume au fond sonore. Les gémissements de la roche sombre autour d’elle, le bruit des poings qui s’entrechoquent, les voix déformées par leurs échos inquiétants, le cliquetis du métal sur le métal, elle est rodée maintenant. Blackman a veillé à tout ça.

On apprend vite.

Il y a toujours cette part d’elle-même, calme et pleine d’une panique sourde, qui désire rentrer chez elle et s’étendre à l’abri d'imaginaires pommiers fleuris dans des vallées ancestrales. Mais de chez elle, il n'y en a pas vraiment. Il n’y en a jamais eu. A peine des pièces parsemées de cartons et de valises éventrées, de promesses jamais tenues. Des illusions. Daisy en tapit son ventre silencieusement, s’arme de bravade et de fierté. Tous les sanctuaires sont des forteresses où l’on aime à se blottir, réconforté par l’habitude et par ceux qui nous entourent. Elle s'aperçoit que son regard change sur l'école enchanté, qu'elle commence à le considérer comme un abri quelque part.

Malgré tout.

Il lui arrive de glisser sa main sur les murs, le cœur ricochant sur la matière froide, de vouloir sentir à même la peau les silences environnants. Poudlard est plein de ces clameurs indolores. Le vacarme sage suinte entre les parois d’une fébrilité humide : il y a les cris de ceux qui veulent porter un nouveau monde à bout de bras, de ceux qui rêvent et de ceux qui cauchemardent trop fort. Il y a ceux qui ne voient qu’une ligne noire en guise d’horizon et ceux qui se cachent derrière des grimaces, derrière des sourires, derrière des noms qui les avalent.

A Poudlard, le silence est comme quelque chose qui attend seulement d’être rempli.

***

Le professeur Aylmer est beau. Très beau . C’est la première chose que l’on remarque parce que c’est évident. Derrière l’économie des paroles, on devine aisément la finesse du regard, l’élégance des gestes et la démarche confiante. Daisy n’a pas l’habitude d’être surprise. Elle cille sur le pas de la porte de la salle de cours avant qu’on ne la percute. « T’avances oui ? » Oh ! Celui là ne manque rien pour attendre tiens. Un coup de pied part par automatisme et, l’élève récalcitrant s’étant déjà faufilé, touche le vide. Pfff. Elle fronce les sourcils avant de rajuster suavement le devant de sa cape et de se fendre d’un sourire sans dent vers le bureau. « Bonjour professeur. » Il est pire vu de prêt. Un enthousiasme lui parcourt l’échine. Elle va adorer les cours de sortilèges, y faire des étincelles jusqu’à devenir son élève favorite. C’est décidé.

Nouvel objectif en vue !

Elle pose son sac prêt de celui de Bella @Bella Summers avant de se pencher vers elle sans vraiment la regarder. « N’est-il pas à tomber ? » Main sur le cœur et yeux qui pétillent. « Tu fais quoi ? Oh c’est toi. Tu es beaucoup trop jolie, essaye de ne pas trop sourire s’il te plait. » Tout de même. Un peu de solidarité féminine. Merci.
L'adolescente fait pouffer sa jupe avant de contempler l'ouvrage à accomplir. « Bon, voyons voir. » Les instructions la perdent un peu et elle souffle un instant sur le bout de ses doigts puis prend sa baguette. Et si elle osait? Le regard passe de l'austère présence du professeur à sa coupe délicatement ornée sur le bureau. Daisy murmure, la baguette souple entre ses doigts et l'objet se soulève puis se dandine cahin caha. Le souci intervient quand le sort de chant est lancé. Oh la coupe chante.... Hurle plutôt, à en casser les vitres et dans un geste de panique, Daisy lance un ultime sortilège d'une voix rendu aiguë par l'horreur.

Au moins le dernier sort fonctionne et la coupe se transforme en oiseau criard qui fonce droit vers un élève. « Oops. » Daisy en rit.

Jaune.

LOCOMOTOR BARDA (4eme année)
➤ 1-2-3-4 = réussite
5-6 = échec

CANTIS (3eme année)
➤ 1-2-3-4 = réussite
5-6 = échec

AVIFORS (1ere année)
1-2-3-4-5 = réussite
➤ 6 = échec

Code by Sleepy

Le membre 'Daisy Miller' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 1, 5, 5

Aymler n’a pas l’air commode. Il a quelque chose de Thorstein, les jours où elle est de bonne composition (entendons-nous sur la notion : cela veut juste dire qu’elle nous accueille silencieusement au lieu de nous dire à quel point nous sommes exécrables. ). Mais comme elle, il a certaines qualités indéniables : il ne veut pas que nous soyons bons, mais excellents. Et pour cela, il a bien compris que débiter le manuel n’est pas d’une grande utilité. Nous allons donc en chier avec nos baguettes.

Je déglutis quand j’entends la suite. Ah bah merci, pas de pression. Il se passe quoi si on n’y arrive pas ? Je me sens un peu oppressée. Finalement, je comprends pourquoi mes précepteurs ont voulu me renvoyer ici. Ils me connaissent suffisamment pour savoir que mon plus gros problème, ce n’est pas d’apprendre, de m’exercer, d’échouer et de recommencer. C’est de le faire ailleurs que dans mon petit cocon. Ce n’est pas tout d’avoir de bons résultats sur le papier, ou lorsque l’on est en confiance avec les gens. Il faut être bon en toutes circonstances pour toucher l’excellence du bout des doigts. Ou pour éviter de se prendre un sortilège en pleine tronche en cas d’évènement impromptu.

L’exercice est intéressant et rappelle notre balade dans le labyrinthe. Blaze se lance en premier, pas un serdaigle pour rien, monsieur s’invite dans des cours où il n’est pas inscrit. Mais je peux comprendre : c’est un cours important. Peut-être est-ce pour mériter d’autant plus sa place qu’il se lance en premier, mais en tout cas il le fait avec brio. Sa démonstration à quelque chose d’hypnotique. Ce n’est pas seulement bien réalisé, c’est poétique, une forme d’art. J’imagine mal le professeur Aymler trouver quelque chose à redire à cela.

C’est ensuite ma camarade Bella qui se lance, sans succès. Je lui lance un regard désolé. Je compatis meuf. J’espère que je ne vais pas suivre le même chemin. Daisy prend la suite, nous offrant un chant douloureux pour les oreilles, je grimace.
A mon tour de faire mes preuves maintenant. Je vais chercher une pièce de bois parmi le matériel, et je me lance.

Ce n'est pas une grande réussite : j'espérai obtenir un couteau à crochet, mais j'en suis loin. Le bout de ma baguette est vaguement coupant, ce n'est pas avec ça que je vais pouvoir sculpter une figurine. J'essaie donc de dégager quatre membres sur ma branche en m'appuyant sur les bourgeons et les aspérités déjà là.

Je pourrais m'arrêter là foutu pour foutu... Mais non. Je ne peux pas rater deux sortilèges aussi simple coup sur coup quand même? Je me concentre regarde ma branche pas vraiment humanoïde, et l'imagine entrain de danser, de virevolter, et d'avoir un peu plus de légèreté qu'actuellement. Et ça marche, la branche se tourne sur elle-même, se courbe de manière aussi élégante que le peut une matière aussi raide.

J'entame la suite de la démonstration, la faisant changer de couleur à chaque virevolte, dans des nuances proches, comme un de ses variateurs de couleur moldu. Et la touche finale, alors que le rythme s'accélère, ma branche tourbillonne...et ne disparaît pas.

Bon... ça aurait pu être pire. Mais ça aurait pu être largement mieux!

PENICULUS
1 : échec
2-3-4-5-6 : réussite

TARENTALLEGRA
1 : échec
2-3-4-5-6 : réussite

COLOVARIA
1-2 : échec
3-4-5-6 : réussite

ORBIS
1-2 : échec
3-4-5-6 : réussite

Le membre 'Roxy M. Reid' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 1

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

C’était le dernier cours de la journée, mais ça ne voulait pas dire que Cassi avait prévu de relâcher ses efforts. Pour l’instant, elle s’en sortait plutôt bien dans les différentes matières qu’elle suivait. La Serdaigle n’avait jamais été mauvaise élève, loin de là, et refaire des cours qu’elle avait déjà suivi, redoublement pour un motif qui n’avait rien d’académique, lui assurait une sérieuse avance sur ses camarades dans la plupart des matières, en tout cas pour les cours du premier semestre.

Elle se tenait dans le couloir, riant à une plaisanterie de @”Leopold A. Rookwood” lorsque le professeur ouvrit la porte et vint chercher ses élèves. Elle reprit aussitôt son sérieux et entra en classe dans le silence. Les pupitres étaient absents, signe qu’ils se passeraient de parchemin, ce que le professeur ne tarda pas à confirmer. Seuls leur baguette serait utile dans ce cours. Ce n’étaot pas plus mal. Cassi appréciait énormément sa nouvelle baguette. En défense contre les forces du mal, lors du test de Thorstein l’autre jour, elle ne lui avait pas fait défaut une seule fois.

La requête du professeur était pour le moins originale : il avait décidé de leur laisser carte blanche pour faire leurs preuves et gagner leur place. Il voulait voir quelque chose d’élégant, d’inventif ou d’impressionnant, et ils avaient toute la durée du court pour le préparer.

Elégant, inventif, ou impressionnant ? Et pourquoi pas les trois à la fois ? . Elle avait une idée. Une idée… astronomique.
Cassi sortit de sa poche un calepin miniature et un fond de crayon, et passa les vingt premières minutes à faire des calculs à l'aide de formules et de ce qu'elle avait retenu du reportage sur l'appareil Planeterrella. Quelle dimension, pour la sphère ? A quelle distance de sa baguette ? Quel genre de mouvement lui imprimer ?

Et finalement, elle était prête à passer à l’action. Mais pour ça, elle devait fermer les rideaux.

- Accio sphère aimantée.

Dé 1) ACCIO - 4ème année
1, 2, 3, 4 : Réussite
5, 6 : Echec

Cassi invoqua donc une petite sphère aimantée. Un gadget pour certains jeunes moldus ou nés-moldus, mais un objet de fascination depuis longtemps pour la jeune aspirante astronome, qu'elle gardait dans sa chambre. Comme tout aimant, celle-ci avait un pôle positif et un pôle négatif, ce qui serait capital pour la suite. Elle craignait que ça fasse un peu loin, depuis le dortoir, mais heureusement, ils étaient au même étage que la salle commune de Serdaigle, et il n'y eut aucun accroc.

- Wingardium Leviosa

Dé 2) WL - 1ère année
1, 2, 3, 4, 5 : Réussite
6 : Echec

- Amplificatum

Dé 3) AMPLIFICATUM - 2ème année
1, 2, 3, 4, 5 : Réussite
6 : Echec

Lorsqu'elle eut l'aimant entre les mains, un Wingardium Leviosa suffit à le faire léviter, puis elle se servit de l'amplificatum pour le faire grandir jusqu'à atteindre approximativement les dimensions qu'elle avait calculé dans son carnet. Encore fallait-il la faire tourner. Aucun sort permettant spécifiquement d'imposer un mouvement circulaire ne lui venait à l'esprit, mais...

- Tarentallegra tenta-t-elle. Après tout, une sphère qui fait des pirouettes de danseuse... En pratique, ça ne fait que tourner, non ?

Dé 4) TARENTALLEGRA - 2ème année
1, 2, 3, 4, 5 : Réussite
6 : Echec

Et ça fonctionna. La sphère, qu'il aurait désormais fallu qualifier de globe autour de sa taille, tournoyait sur elle-même à toute vitesse. Elle était donc prête pour la touche finale. Cassi se plaça à l'emplacement qu'elle avait calculé.

- Lumus Solem

Dé 5) LUMUS SOLEM - 3ème année
1, 2, 3, 4 : Réussite
5, 6 : Echec

Dans la pièce qu'elle avait pris soin de plonger dans l'obscurité avant son premier sort, le rayon fusa, chargé d'une lumière semblable à celle du soleil.

Savez-vous ce qu'il se passe quand les particules chargées de la lumière solaire entrent dans le champ magnétique des pôles ? Elles provoquent une intensification de l'énergie dans les atomes de ce champ magnétique. Et quand l'énergie retombe... ces particules rejettent des photons. C'est le principe de l'aurore boréale.

La lumière de la baguette s'éteignit et, pendant une fraction de seconde, on aurait pu croire que rien n'allait se passer. Puis soudain, les pôles de l'aimant agrandi s'illuminèrent de lumières verdoyantes qui, dans l'obscurité, furent projetées sur les murs.

Cassi aimait vraiment sa nouvelle baguette.

Le membre 'Cassiopeia V. Borealis' a effectué l'action suivante : Le Hasard

#1 'Le Hasard' : 2

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#2 'Le Hasard' : 1

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#3 'Le Hasard' : 5

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#4 'Le Hasard' : 2

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#5 'Le Hasard' : 3

Cours de sortilèges
‟ pour les néo-busards „

Des élèves que Wenceslas était curieux de voir à l’œuvre pour ce premier cours, Blaze Mansfield caracolait en tête. Sa curieuse lettre de motivation était assez atypique pour qu’il porte un peu d’attention à ce jeune homme : il savait y faire pour obtenir ce qu’il voulait et savait utiliser suffisamment bien sa baguette pour qu’il ne doute pas de sa légitimité dans ce cours. D’autant qu’il avait tout de même pris le temps de regarder son dossier scolaire afin de vérifier qu’il avait le niveau minimum requis aux BUSE. Sans grande surprise, il le vit donc passer en premier, après un temps de réflexion relativement bref. Les autres ne semblaient pas pressés de prendre les devants ; sans doute beaucoup attendaient-ils de voir les performances de leurs camarades pour s’inspirer de leurs travaux. Ce faisant, ils laissaient au préfet de serdaigle l’avantage de l’initiative qui, à défaut de prouver qu’il maîtrisait la magie, démontrait d’une certaine capacité d’action souvent négligée dans sa discipline. Un bon début qui pouvait se révéler autant prometteur que catastrophique : s’il échouait lamentablement ou pire, s’il faisait une démonstration peu intéressante, il risquait de montrer qu’il fonçait tête baissée, sans réflexion ni talent.

Tout en gardant un œil sur les autres élèves – tant pour vérifier qu’il ne troublait pas le travail de leur camarade que pour scruter leurs manières de travailler – l’enseignant observa paisiblement depuis son fauteuil l’adolescent commencer sa démonstration. Son visage assez peu expressif ne sourcillât pas aux premiers sorts ; rien de bien compliqué derrière cette façade neutre, ça n’était pas quelques invocations basiques qui allaient l’impressionner. Ce n’est qu’au bout de quelques oiseaux reliés entre eux qu’il daigna lui accorder plus d’attention, détournant un peu son regard des autres. Il utilisait des sortilèges assez simples, mais les maîtrisait à la perfection et avec une certaine finesse. Lorsqu’il mit feu aux liens magiques, le corps de l’ancien langue-de-plomb se tendit un peu, prêt à sortir sa baguette en cas de débordement. S’il doutait que de si simples flammes puissent attaquer durablement les boiseries de la salle de cours, un accident magique était vite arrivé. Néanmoins, Mansfield garda le contrôle, libérant les oiseaux magiques d’un dernier sort. Une petite odeur de fumée embauma la salle de classe tandis que les derniers vestiges de sa démonstration retombaient au sol et que l’élève effectuait un salut de duel qui lui tira un petit sourire amusé. « Bien. » Son visage reprit une expression plus neutre. « Des sorts basiques, mais une bonne maîtrise et un spectacle plutôt appréciable. C’est une réussite. J’accorde cinq points à serdaigle. Quant à l’adolescent, il gagnait son droit de rester dans son cours.

Au suivant. Ou à la suivante, en l’occurrence. Une poufsouffle dont le choix se porta sur un verre d’eau, posé parmi les objets qu’il laissait à disposition, au cas où. Après le feu, l’eau. Un enchaînement plutôt logique... qui malheureusement fut tué dans l’œuf. « Je reste sur ma faim, mademoiselle Summers. Vous repasserez après vos camarades pour retenter. » Puis d’un geste de la main, il la renvoya auprès de ses camarades, laissant d’autres élèves passer, parmi lesquelles la préfète de serdaigle. Puis vint le tour d’une nouvelle jaune et noir. Après l’eau et le feu, un troisième élément du zodiaque chinois faisait son apparition : le bois. Reid entamait une sculpture sur bois à l’aide d’une baguette mal taillée, mais malgré ce handicap, parvint tout de même à lui donner une forme vaguement humanoïde, qui se mit à danser plutôt élégamment, passant d’un couleur à l’autre, de plus en plus vite. Un dernier échec fit se terminer la démonstration, sans chute digne de ce nom. « Malgré quelques imperfections, vous faites preuve d’une certaine finesse, mademoiselle Reid. J’accorde trois points à votre maison. » Il ne pouvait décemment pas la récompenser autant que des élèves comme Mansfield, qui avaient fait de bout en bout leur projet sans faille, mais l’effort méritait tout de même une récompense.

La dernière élève, une autre serdaigle – décidemment, ils étaient nombreux dans cette promotion – arriva enfin, après avoir passé une partie du cours sur son carnet. Son premier sort lui arracha un froncement de sourcil désapprobateur. Pour ceux désirant travailler sur des objets, il en avait mis à dispositions quelques-uns et si, par malheur, les élèves n’y trouvaient pas leur bonheur, ils devaient trouver un moyen de substitution... faire venir un objet d’il ne savait où pouvait en être un, si seulement ça n’impliquait pas de faire traverser une partie du château par une boule, qui risquait de blesser des personnes. Il attendait un peu de jugeote de la part d’élèves de cet âge, et cette Borealis en manquait cruellement. Il ne dit toutefois rien jusqu’à la fin de sa représentation astronomique, bien exécutée dans l’ensemble. « Mademoiselle Borealis, c’est votre deuxième sixième année, il me semble ? » Sa voix n’était pas menaçante, mais il parlait d’un ton un peu moins affable que pour les autres. « Faire venir cette sphère depuis une autre partie du château était dangereux. Par conséquent, je ne vous accorde que trois points pour votre démonstration. La prochaine fois, tâchez de noter dans votre carnet quelques mesures de sécurité. » Il marqua une pause et se leva. « Que ce soit bien clair pour les autres cours : à l’intérieur de cette salle de classe, vous pouvez prendre des risques. C’est même le moment pour le faire et expérimenter, car en cas de débordement, je peux intervenir. Si monsieur Mansfield avait échoué son sort, j’aurais pu contenir le feu. Votre sphère, mademoiselle, aurait pu blesser quelqu’un sans que je ne puisse le savoir. Pour cette fois-ci, je me contenterai de quelques points en moins sur votre note, mais la prochaine fois que l’un de vous met en danger des personnes extérieurs, je sévirais. »

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Explications

Merci à tous pour vos posts, j'ai pris beaucoup de plaisir à vous lire Perrin

Le cours prend théoriquement sa fin ici !

@Bella Summers si tu veux retenter, je te laisse la possibilité de faire, je reposterai derrière pour te récompenser Brooklyn

Mais ne te sens clairement pas obligée, si tu ne le fais pas, je vais partir du principe que Bella a retenté et compte tenu de tes dés, réussi (donc iRP, tu aurais une bonne note et Wen ne te méprisera pas Cours n°1 : bibbidi bobbidi boo (feat les sixième année) 1434744687

Cours n°1 : bibbidi bobbidi boo (feat les sixième année) 1434744687

).

@Bella Summers @Blaze H. Mansfield @Cassiopeia V. Borealis @Roxy M. Reid

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