Cours 1 des 7ème années

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Dragons

La lumière du soleil atteignait presque son apogée, la matinée n’était pas encore complètement levée que le vent représentant de l’automne soufflait toujours avec autant de hargne et de nonchalance. Bien que le temps était de plus en plus frais, on pouvait encore observer les dernières feuilles vertes dans les arbres et entendre les derniers hennissements d’hippogriffe dans le lointain. En ce jour des plus chanceux, Éole avait béni Poudlard d’un ciel sans nuages qui permettrait à la classe de ne pas être trempée. Car oui, que l’on soit clair Williams avait été formel dès le speech de rentrée : qu’il vente, neige ou pleuve, les élèves feraient cours à l’extérieur ! Alors autant bien se préparer car les excuses sur le climat auraient vite tendance à énerver la bête. C’était à se demander comment faisaient les animaux. Ils n’avaient pas le choix eux, peu importe la météo il devait la supporter, trouver un moyen de s’abriter, de stopper le froid et l’humidité. Ainsi dans la continuité des directives de Mr.Londubat, le professeur Hammond ferait d’une pierre deux coups et apprendrait aux élèves des bases de survie et de pistage lors des jours de tempêtes.

Mais revenons-en à nos moutons, enfin nos moutons ailés pour le coup. Sous ce ciel magnifique, c’est d’humeur joyeuse que Williams manche retroussées, cheveux aux vents et pieds nus, transportait avec tant bien que mal sa précieuse cargaison. Il n’y avait rien de mieux que de sentir la terre grasse des grandes vallées à même la peau. Sifflant à tue-tête pour tuer le temps, le professeur fut alors interrompu par un puissant hurlement, enfin puissant mais très réduit comme s’il provenait d’une immense bête qu’on aurait… simplement réduit ? Étrange… Sentant, un léger picotement à l’épaule droite contre laquelle une des cages drapées était plaquée, le barbu s’exclama : « Woh ! woh ! woh ! Robert ! Robert tu te calmes ! Tu te calmes tout de suite ! Ils sont même pas arrivés que tu me fais une crise, je te signale que tu es la vedette du jour alors ne va pas me faire un caca nerveux car je prends un peu de bon temps. Maman est là t’inquiète pas… » puis alors qu’il arrivait enfin au lieu de rendez-vous, l’Américain disposa soigneusement les petites boîtes drapées d’un épais cuir inflammable en ligne juste derrière lui. Avant de sortir une montre à gousset de sa poche de veste, il était presque large, décidément il assuré aujourd’hui.

L’endroit choisi par le professeur était la jonction entre les lacs et la lisière de la forêt, un endroit suffisamment dégagé ou de multiples tables de pierre avaient été disposées par magie la veille, ainsi les élèves pourraient prendre des notes et ouvrir leurs bouquins sans problème, les cours de plein airs, il n’y avait que ça de vrai. A une petite dizaine de mètres en bas de la pente herbacée, on pouvait entendre les légers clapotis de l’eau venant s’échouer sur une plage de galets, à l’opposé l’entrée de la forêt couvrait déjà tous les rayons de lumière et seul un sifflement glacial provenait du vent qui jaillissait depuis le plus profond des racines.
Observant le banc de grands élèves arrivés, le professeur leva les bras aux ciels : « Bienvenue ! Bienvenue, asseyez-vous ne perdons pas un instant ! Prenez place, n’ayez pas peur, je suis sûr que le cours d’aujourd’hui va vous plaire. *il attendit quelques instants puis avant même que quelqu’un prenne la parole il enchaîna* Je me présente professeur Williams Hammond ! Je serais votre nouveau professeur de Soins aux créatures magiques pour l’année en cours. Je suis sûr que nous allons faire un travail merveilleux tous ensemble. Enchan… té. » Il scruta l’horizon laissant en suspens la fin de sa phrase, comme absorbé par un souvenir ou une voix intérieure puis comme si de rien n’était il secoua la tête, frappa dans ses mains puis repris : « Bien ! Si personne n’a de commentaires à faire, nous allons commencer ! Aujourd’hui nous traiterons d’un animal très cher à mon cœur, je suis sûr que vous en avez déjà tous entendu parler, peut-être que certains d’entrevous on même eut la chance d’en apercevoir ou d’en approcher un ! Il s’agit des… DRAGONS ! *sur ce mot Williams observa doucement les regards de ses nouveaux élèves s’illuminer avant de reprendre* Maintenant, qui peut me dire ce que sont les dragons ? Quelles sont leurs caractéristiques ? Leurs répartitions géographiques peut-être, leurs niches écologiques ? Hum… régime alimentaire ? Inutile de vous dire que toutes réponses pertinentes sont susceptibles de rapporter des points à votre mai... ». Mais alors qu’il allait terminer sa phrase, une des caisses recouvertes de draps se mit à sauter sur elle-même, étouffant un léger grondement.

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Observation des dragons

Les septièmes & Tracy

En début de semaine, Tracy avait pris l’initiative de contacter le professeur Hammond, d’abord par hiboux interposés, avant de se rendre d’elle-même jusqu’à son bureau pour lui exposer sa requête. Par chance, il avait accepté, et elle s’en réjouissait : à défaut de pouvoir suivre les cours de l’option, notamment à cause de ses allergies diverses aux poils et aux plumes, elle pourrait tout du moins assister à un cours qui l’intéressait grandement, celui des septièmes années. Elle avait eu l’agréable surprise de découvrir qu’il porterait sur les dragons, et elle se faisait une joie de pouvoir être spectatrice de cette représentation unique. C’était un peu une fantasmagorie de petite fille : elle avait toujours adoré les dragons, que ce soit dans ses premières lectures, jusqu’à commencer à mener une étude à leur sujet quelques années plus tard en reprenant quelques récits paraboliques issus de textes médiévaux, quelques témoignages et mémoires intéressants, mais n’avait jamais encore eu l’occasion d’en voir par elle-même. Cette fois-ci, elle pourrait remédier à ce souci, et cette simple idée la comblait. Certes, rajouter ces deux heures hebdomadaires à son emploi du temps déjà bien rempli entre ses devoirs, ceux de Candice, ses travaux de couture, ses recherches insondables à la bibliothèque, les entraînements de vol, et son groupe de copines, commençait à ne plus être raisonnable du tout… Mais intimement, elle était persuadée que l’opportunité en valait la peine. Elle avait trouvé un équilibre parfait dans son quotidien, où elle alternait entre occupations superficielles et discussions chiffons, et son projet plus crépusculaire : elle récupérait progressivement sa place dans le château en se réintégrant doucement à ceux qui l’avaient condamnée.

Mais au vu de la nature de leur activité, elle avait du un peu réviser sa tenue vestimentaire, optant pour une paire de bottes en cuir fourrées, une paire de gants en velours, et un bonnet cousu main, avant d’imperméabiliser sa robe de sorcière. Elle glissa dans son habituel sac en bandoulière son carnet de notes, une petite fiole de sa potion aiguise-méninges maison à rajouter dans son jus de citrouilles, et s’empressa de descendre pour rejoindre le parc après un bref détour par la grande salle, légèrement excitée. Tandis qu’elle déambulait dans l’herbe humide, un hurlement lui parvint aux oreilles, aussi inquiétant que stimulant. Parvenue à l’enclos un peu plus tôt que prévu, elle observa attentivement les cages recouvertes de draps de cuir, et choisit une table un peu en retrait. "Bonjour Professeur" salua-t-elle discrètement sans s'étendre davantage, puisqu'il connaissait les motifs de sa venue. N’étant pas en septième année, elle ne devait pas s’imposer, et ne pourrait intervenir, ni pour les questions, ni pour la partie pratique… c’était un peu frustrant, mais c’était une condition qu’elle se devait d’accepter. Un peu déçue de ne pas y voir Dan qui n’avait pas du choisir l’option, elle adressa néanmoins un timide sourire à Andrea qui venait de paraître un peu plus loin. Très troublée depuis Halloween, même en devinant qu’il s’agissait d’une illusion, elle ne pouvait s’empêcher d’être rassurée de voir que son oreille était bien en place, et que leurs souffrances n’avaient été que factices. Leurs rapports changeaient progressivement, surtout maintenant que le serment était d’actualité… Elle sortit donc ses affaires, qu’elle disposa soigneusement sur la table, et manqua de renverser son encrier lorsqu’elle reconnut un autre visage familier. Qu’est-ce que fichait Perrin à ce cours… ? La question ne se posait même pas, la même chose qu’elle au vu de son attachement à tout ce qui touchait de près ou de loin à des créatures animales… mais pour autant, elle n’était prête à le voir, encore moins à lui parler, et pourtant leur enseignant l’envoyait rejoindre la même table qu’elle. Se renfrognant et feignant d’être soudainement accaparée par la lecture de leur manuel, elle se contenta de tourner la tête lorsqu’elle le vit s’asseoir à ses côtés. Ils ne s’étaient pas adressé la parole depuis plusieurs mois, ni depuis son envoi tardif aux cachots. Elle avait laissé sa lettre sans réponse, et même si elle savait que son attitude n’était décidément pas la bonne, un tel cours était loin d’être l’idéal pour régler leurs problèmes, et aborder ce moment profondément gênant en haut de la tour d’astronomie. Elle se contenta donc d’un simple « Salut », poli et discret, tandis qu’elle se recentrait son attention sur leur professeur qui ouvrait le bal en se présentant. Son visage s’illumina lorsqu’il prononça le mot « dragons », et lui fit presque oublier sa position inconfortable. Elle avait la réponse à toutes les questions qu’il posa par la suite, mais comme l’exigeait leur accord, elle ne pouvait se permettre de les donner oralement. En attendant, il lui tardait surtout de voir quels seraient les spécimens reptiliens à être de la partie… L’option du dent-de-vipère du Pérou lui semblait relativement peu probable pour des raisons géographiques, mais il n’était pas du tout exclu qu’un Vert Gallois ou un Noir des Hébrides se trouve parmi les cages dissimulées.

Emi Burton

7ème Année

Dragons

Le milieu de la semaine semble être le jour dédié au soin des créatures magiques étant donné que notre emploi du temps, ou du moins le mien, nous réserve exclusivement cette matière. Un nouveau professeur vient d’être engagé par la direction et comme beaucoup je pense, j’ai hâte de voir ce qu’il va nous enseigner et comment il va le faire. C’est comme pour tout, l’enseignement dépend du professeur et de sa façon d’enseigner. Informé depuis le début de la semaine du lieu où le cours prendrait place, je me demande ce que nous allons apprendre. Dans la mesure où nous serons entre le lac et la forêt interdite, le choix est vaste et ne laisse pas beaucoup d’indices. Néanmoins, je ne doute pas qu’en septième année, les sujets seront forcément intéressants … Et potentiellement dangereux. Mais ça fait partie du jeu, dirons-nous. Arrivant sur les lieux quelques minutes avant l’heure prévue, je ne manque pas de remarquer qu’une élève ne faisant pas partie des 7èmes est également présentes. Etonné, je fronce les sourcils mais ne vais pas pour autant lui demander ce qu’elle vient faire ici. Ce ne sont pas mes affaires. « Bienvenue ! Bienvenue, asseyez-vous ne perdons pas un instant ! Prenez place, n’ayez pas peur, je suis sûr que le cours d’aujourd’hui va vous plaire. » Entonne le professeur. Après un rapide salut de la tête poli, je m’empresse de prendre place sur les installations dédiées avant qu’il ne reprenne la parole. « Je me présente professeur Williams Hammond ! Je serais votre nouveau professeur de Soins aux créatures magiques pour l’année en cours. Je suis sûr que nous allons faire un travail merveilleux tous ensemble. Enchan… té. » Il semble soudain perdu dans ses pensées, ce qui est un peu inquiétant. Il ne manquerait plus que l’on ait un professeur dans la lune pendant que des créatures pètent un câble. Sympa comme perspective. « Bien ! Si personne n’a de commentaires à faire, nous allons commencer ! Aujourd’hui nous traiterons d’un animal très cher à mon cœur, je suis sûr que vous en avez déjà tous entendu parler, peut-être que certains d’entrevous on même eut la chance d’en apercevoir ou d’en approcher un ! Il s’agit des… DRAGONS ! » Ok, ça, ça pète le feu. Presqu’instantanément, je me redresse sur mon siège, parfaitement intéressé par le sujet. Les dragons … C’est trop cool ! « Maintenant, qui peut me dire ce que sont les dragons ? Quelles sont leurs caractéristiques ? Leurs répartitions géographiques peut-être, leurs niches écologiques ? Hum… régime alimentaire ? Inutile de vous dire que toutes réponses pertinentes sont susceptibles de rapporter des points à votre mai... » A ce moment, une des caisses se met à bouger, faisant sursauter plus d’un élève. Il n’y a désormais plus de doute sur les contenus des caisses. Cependant, la question qui réside est le type de dragons que nous réserve le professeur. Désireux de voir les espèces qu’il nous a ramené, je m’empresse de répondre à ses questions. « Les dragons sont des reptiles ailés qui crachent du feu. Carnivores, ils se nourrissent de mammifères, humains compris. Il existe 10 espèces distinctes répertoriées qui peuvent donner des hybrides. On les trouve généralement dans les régions montagneuses ou dans les réserves et les gardiens de dragons bataillent ferme pour que les moldus ne se rendent pas compte de leur existence. Leur principal point faible est leurs yeux et la femelle est souvent bien plus grande et plus agressive que le mal. Enfin, l’élevage des dragons a été interdit par la Convention des sorciers de 1709. » En soit, il y aurait tellement de choses à dire sur ces impressionnantes créatures mais je me vois mal faire entièrement le cours. Depuis tout petit je lis des livres sur ces bêtes qui me font rêver, aussi j’en connais un paquet sur le sujet. Déjà que j’avais été aux anges quand Maxwell nous avait fait travailler le sortilège Draconifors, mais alors là … C’est le summum !

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cours no.1
dragons

perrin & les septièmes années

here was a silvery blue one with long, pointed horns, snapping and snarling at the wizards on the ground, a smooth-scaled green one, which was writhing and stamping with all its might, a red one with an odd fringe of fine gold spikes around its face, which was shooting mushroom-shaped fire clouds into the air, and a gigantic black one, more lizard-like than the others, which was nearest to to them.

Heureusement que le cours de soins aux créatures magiques des septièmes années était le premier de la journée parce que je doute que j’aurais été en mesure de suivre la moindre autre classe avant d’aller voir les dragons. J’étais bien trop excité pour ça. Sur le nerf. Je n’avais pas dormi de la nuit tellement j’avais hâte. Enfin, presque pas. Je m’étais couché super tard assommant Oliver et Hugo de mes bavardages sur les dragons avant de dormir, Tasha et Sinéad toute la soirée aussi. J’avais super hâte d’y être. Dire que j’avais passé tout près de ne pas pouvoir y assister parce que nous avions cours de sortilèges. L’HORREUR ! J’avais avalé mon petit-déjeuner en extrême rapidité, quittant la Grande Salle bien en avance pour me rendre au lieu où le cours devait avoir lieu esperant discuter - et bien évidemment voir les dragons avant tout le monde - avec le professeur Hammond. Troisième cours de soins aux créatures magiques en trois jours, le rêve de tout futur magizoologiste. Il ne me fallut pas bien longtemps pour trouver mon enseignant. « Bon matin professeur ! », lançais en arrivant dans son dos. Il était occupé à faire je ne sais pas trop quoi, mais mes salutations le firent sursauter. « Monsieur O’Riordàn ! Vous êtes en avance ! », me répondit-il tâchant de cacher ce qu’il avait dans son dos. C’était les dragons ?! « J’avais bien trop hâte. Incapable de rester assis plus longtemps, fallait que je vienne. » ,répondis-je un immense sourire sur les lèvres auquel le professeur répondit par un sourire complice. « Je peux vous aider à faire quelque chose ? » ,demandais-je tout en tentant de voir ce qu’il y avait derrière son dos. Il se déplaça pour me bloquer la vue tout en tirant un drap sur la cave pour la couvrir, m’empêchant de voir la créature qu’elle contenait avant l’heure. Quelle déception ! « Vous pouvez m’aider à installer le lieu du cours si vous voulez. » Le professeur m’indiqua des trucs transporter et à faire. J’en m’affairai incapable de décrocher mon regard de sur les cages couvertes. Il s’occupait de les déplacer lui même un sourire malicieux sur les lèvres. Il était clair ; pas question que je ne les vois avant tout le monde.

Un peu avant le début du cours, avant que les autres élèves n’arrivent, le professeur Hammond me désigna l’une des tables que j’avais aidé à installer. Ce sera là où je pourrais observer le cours. « N’oubliez surtout pas monsieur O’Riordàn, observation seulement. », me rappela-t-il avant que je ne parte m’installer alors qu’il continuait ce qu’il était en train de faire. Je m’installai, prenant plein de place sur la table avec mon matériel. Je ne m’attendais pas à ce que quelqu’un ne se joigne à moi. J’avais sorti parchemin, livre et crayons prêt à dessiner et annoter les portraits des reptiles dans mon carnet de cuire où je consignais toutes mes notes sur les créatures magiques et non magiques. Juste les créatures en général. Celles qui attiraient mon attention. Autrement dit, toutes les créatures… Je fus surpris de voir quelqu’un s’asseyait à ma table. Encore plus surpris lorsque je découvris l’identité de la dites personne ; Tracy. Le rouge me monta aux joues. Ah non ! Vraiment ? Elle faisait quoi là ? Pas que je ne voulais pas la voir, mais disons qu’après la dernière fois qu’on s’était vu, c’est à dire la fois du baiser au sommet de la tour d’astronomie, et ma lettre restée sans réponse, nous n’avions plus trop parlé. Du coup, je ne savais pas si elle m’en voulait ou pas. Je ne savais rien parce qu’elle semblait me fuire. Comme Milo… J’étais vraiment nul en amitié. Une constatation perturbante ! « Salut » ,me dit-elle avant de m’ignorer proprement plongeant sa tête dans son bouquin. « Salut Tracy ! », lançais-je d’un ton joyeux bien que mal à l’aise ignorant si elle m’entendrait. Le professeur se mit à parler, coupant court à la non discussion que nous étions en train d’avoir. Il se présenta à la classe. Inutilité dans mon cas parce que je le connaissais déjà. En trois jours, il était passé d’inconnu à professeur à mentor. Plutôt rapide comme ascension. Hammond expliqua le sujet du cours, ce qui m’était évidemment aussi connu comme j’avais réussi à obtenir la permission de venir ici aujourd’hui pour cette raison, pour ce sujet. La question qu’il posa, je dus me faire violence pour ne pas y répondre. Comme hier au cours des sixièmes années, c’était difficile de ne pas participer. J’écoutai attentivement Edward, que je connaissais brièvement, répondre à la question. Sur mon siège, je m’agitais dans tous les sens impatient de voir les dragons. Après une heure à les entendre dans leur cages, sous les morceaux de cuire, j’avais de plus en plus hâte de pouvoir poser les yeux sur eux enfin. « Tu crois qu’il y aura quoi comme espèce ? », demandais-je à Tracy à voix basse. L’excitation de voir les dragons avait rapidement fait tomber la gêne qui était entre nous. Enfin, pour moi en tout cas… « J’aimerais bien voir un Dragonlion. Il parait qu’ils sont magnifiques en chair et en os. Bon, on aura sans doute droit aux races du pays, mais j’espère pas qu’elles. » J’avais continué à bavarder en chuchotant pour ne pas se faire entendre. Je devrais peut-être arrêter. Tracy ne voulait peut-être pas discuter elle. Je jetai un coup d’oeil à ma compagne de table resté silencieuse.

(c) DΛNDELION

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