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I wish I could live in a drawing - Izzie [Terminé]
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Message(#) Sujet: I wish I could live in a drawing - Izzie [Terminé] I wish I could live in a drawing - Izzie [Terminé] EmptyDim 3 Sep - 18:50


Isidore & Savannah

I wish I could live in a drawing

Croiser Isidore dans les couloirs en baissant la tête pour éviter son regard est certainement plus difficile que d’avoir été enfermée dans les cachots pendant huit mois. A chaque fois qu’il passe devant moi sans même tenter de m’adresser la parole, j’ai l’impression que mon cœur se recroqueville encore davantage dans ma poitrine. Je ne comprends vraiment pas son attitude. Certes, j’ai très mal réagi lorsqu’il m’a annoncé qu’il avait embrassé Anoushka de sa propre initiative, mais c’était plutôt normal, non ? Je l’ai envoyé bouler un peu salement, je le reconnais, je ne lui ai pas vraiment laissé une chance de passer à autre chose parce que je n’étais tout simplement pas capable de lui pardonner. Cependant, j’avais espéré qu’il cherche à reprendre contact avec moi, à apaiser les tensions… Et ça n’est jamais arrivé. Durant le reste du mois d’août, j’ai attendu désespérément un signe de sa part sans jamais en obtenir un. Au début, nous étions à la ferme et je le croisais assez régulièrement, mais il faisait comme si je n’étais pas là, se contentant de me traiter avec une totale indifférence, ou en tout cas, c’est comme ça que je l’ai perçu. Lorsque nous sommes enfin rentrés chez nous, je me suis dit qu’il allait sûrement réfléchir et que la distance lui ferait comprendre qu’il avait besoin de moi. Sauf qu’une fois encore, le hibou que j’attendais à peu près tous les jours n’est jamais arrivé. Alors forcément, au fur et à mesure que la rentrée se rapprochait je commençais tout simplement à désespérer tout en me raccrochant à une infime petite lueur d’espoir qui a fini par se briser une bonne fois pour toute. En arrivant sur le quai de la gare, ma décision était prise, je n’allais pas rejoindre mes deux amis comme d’habitude. Je me suis, au contraire, tournée vers ma sœur qui m’a beaucoup épaulée dans cette affreuse expérience. Maintenant que le quotidien a repris son cours au château, j’essaie de ne plus trop m’appuyer sur Avalon, je sais bien que ma sœur a ses propres amis et sa propre vie au château et elle m’a déjà été d’une grande aide. Alors j’ai juste tenté de reprendre le dessus et de me faire à cet éloignement forcé que m’inflige le Serpentard.

Ne pas y penser est franchement difficile alors je m’occupe du mieux que je peux. Je me suis rendu compte assez rapidement que seule une activité constante me permettait de ne plus penser à quoi que ce soit et c’est exactement ce que j’ai fait. Je me suis remis au dessin, je m’entraine tous les jours sur le terrain de Quidditch, prête à assurer mon rôle de capitaine du mieux que je peux. J’ai aussi commencé à réfléchir à la constitution de cette nouvelle équipe. Ça fait maintenant plus d’une semaine que nous sommes rentrés à Poudlard et je commence à retrouver mon niveau de Quidditch d’avant les huit mois passés enfermés. C’est plutôt positif. En cours, je suis une élève modèle. Je connais déjà les enseignements de ce début d’année pour les avoir suivis l’année dernière mais malgré cela je n’ai jamais séché le moindre cours et je prends toujours des notes, attentive à tout ce qu’il se passe en classe. Je ne me reconnais plus du tout et on pourrait presque croire que c’est un mal pour un bien. Le problème c’est que le soir, quand je me retrouve allongée sur mon lit, les pensées reviennent au galop et un immense sentiment de solitude m’envahit. C’est horrible de se sentir seul lorsqu’on est aussi bien entouré. Après tout, Izzie n’est pas le centre de mon univers j’ai Myla, Zoey, Elliot, Spencer, Avalon, Brooklyn et tous mes autres amis. Il y a plein de gens avec qui j’aime passer du temps et qui me permettent d’oublier et de me remonter le moral. Cependant, les soirées passées au coin du feu, la tête sur les genoux d’Isidore à imaginer la bêtise que nous pourrons faire le lendemain ou à comparer le nombre d’heure de colles que nous avons à faire dans les semaines à venir me manquent terriblement. Peut-être que j’ai eu tort depuis le début de sortir avec mon meilleur ami, maintenant que nous sommes en froid j’ai tout perdu en même temps et je ne vois pas comment je vais pouvoir réussir à surmonter ça et à aller de l’avant. Les cernes sous mes yeux bien présentes le matin ne trompent pas, je ne vais pas franchement très bien.

Cependant, il y a à peine trois jours, je me suis lancée dans un projet de peinture murale qui m’aide à mieux dormir la nuit. C’est le genre de choses que j’aurais partagé avec Isidore avant mais faute de l’avoir sous la main, je me débrouille toute seule. Je sais que Lowell sera absolument ravi de voir l’œuvre terminée et je serais contente de lui montrer. Cette fois-ci, j’ai choisi de confectionner une peinture magique qui sera animée lorsque je l’aurais terminé. Franchement, ce n’est pas quelque chose de sensationnel mais je suis fière d’avoir préparé ma peinture moi-même et de pouvoir tout réaliser de A à Z. Tous les soirs, depuis trois jours, je me rends donc dans la vieille salle que j’ai trouvée complètement par hasard est donc l’un des murs est encore miraculeusement immaculée et je travaille d’arrache-pied bien après le couvre-feu. J’ai la chance de ne jamais avoir croisé de préfet dans les couloirs et si c’était le cas, je sais qu’une heure de retenue supplémentaire ne me fera pas beaucoup de mal. Il me suffit de m’éclipser au moment du dessert et personne ne vient m’embêter. Un véritable jeu d’enfant. Aujourd’hui, j’ai donc procédé comme tous les soirs et alors que mes camarades bavardaient entre eux, je me suis gentiment éclipsée pour rejoindre cette fameuse salle. Une petite lampe me permet d’éclairer assez la salle pour voir ce que je fais et sans plus attendre je me remets au travail. Je sais que ce travail ne sera pas le meilleur que j’ai jamais fait, mais au moins il a le mérite d’exister. Mon vert est un peu bizarre, je crois que j’ai un peu mal dosé mes couleurs, et mon jaune est tellement sombre qu’on dirait du orange, voire du marron mais dans l’ensemble je suis assez satisfaite de moi. J’ai décidé de représenter un immense phœnix. Je n’en ai jamais vu en vrai et je dois avouer que ça me plairait bien. Par contre, j’ai trouvé à la bibliothèque tout un tas de bouquins géniaux avec des images magnifiques qui m’ont permis de savoir à peu près ce que je devais représenter. Au bout de quelques minutes, je suis tellement concentrée que je ne décroche plus de ma peinture et ne vois plus le temps passer. Je n’entends même pas la personne qui arrive derrière moi.

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Dernière édition par Savannah R. Caldwell le Sam 16 Sep - 15:08, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: I wish I could live in a drawing - Izzie [Terminé] I wish I could live in a drawing - Izzie [Terminé] EmptyLun 4 Sep - 23:44

I wish I could live in a drawingSav' & IzzieCette rentrée laissait déjà un goût amer à Isidore. Avait-il réellement bien fait de revenir… ? Tout lui laissait présager le contraire. Lorsqu’il était allongé sur son lit d’infirmerie à la Ferme, il avait eu dans l’idée de se charger un sac à dos avec la main qui lui restait, et de partir pour ne plus jamais rentrer. Après tout, il n’avait encore qu’un mois à attendre avant d’accéder à la majorité, et de passer son permis de transplanage… il aurait enchaîné les petits boulots, indifférent à l’idée de se faire refiler les tâches ingrates, se prélassant de l’anonymat le plus total dont il jouirait alors… A la place, il n’était pas question de disparaître : il avait droit aux mêmes locaux, aux mêmes têtes, aux mêmes professeurs. Tout le monde avait beau donner son maximum pour donner le change et passer à autre chose, il était incapable de voir autre chose entre ces murs que les traces indélébiles du cauchemar qu’ils avaient vécu, qui les avait maintenu dans un état latent de léthargie, ponctué d’humiliations en tout genres, de châtiments divers et variés… Il avait retrouvé sa salle commune avec ce goût désagréable en bouche, et la sensation définitive de ne plus être chez lui. Il se laissa tomber dans l’un des fauteuils, et tira de sa poche sa baguette, effectuant un mouvement circulaire maladroit de la main gauche pour faire jaillir des flammes émeraudes dans l’âtre de la cheminée. Tout serait différent, cette année, il en était bien conscient : il avait nourri l’espoir qu’au moins, malgré leur rupture récente, toute tentative de communication avec Savannah ne serait pas définitivement rompue. Il avait donné le change auprès de Spencer dans le Poudlard Express lorsqu’elle ne les avait pas rejoints comme à l’accoutumée, mais même leur meilleur ami ne s’était sûrement pas laissé duper par son air faussement indifférent, alors qu’il jetait des coups d’oeil incessants vers le couloir du train pour guetter l’hypothétique arrivée de cette dernière. Mais elle n’était jamais venue, et il savait très bien comment interpréter ce message : cela signifiait qu’il n’y avait plus d’espoir de réconciliation, et qu’elle avortait toute tentative de récupération malheureuse qu’il pourrait essayer à son encontre. Qu’est-ce qu’il allait devenir, sans elle… ? Il était revenu pour eux, pour ses meilleurs amis au monde, pour elle qui était bien plus, et pour se retrouver une raison. Une raison de continuer à se battre, pour réparer les dommages qu’il avait subis.

En attendant, ça n’avait rien d’évident. Il éprouvait toujours autant de difficultés à se faire à la prothèse, qui consentait à peine à bouger selon sa volonté. Normal selon le chirurgien, qui lui avait assuré qu’il mettrait quelques semaines à s’y faire, et quelques mois pour retrouver ses pleines capacités. Il n’était donc pas question de Quidditch pour le moment, et il avait appris presque en même temps que le poste de capitaine serait attribué à Savannah. Il avait accueilli la nouvelle avec beaucoup plus de réticence qu’il ne l’aurait du… Malgré la situation actuelle de leur couple, qui était déplorable par ailleurs, il aurait du être capable de se montrer heureux pour elle, non… ? Mais c’était de toute évidence plus difficile que prévu. En perdant le vol, il perdait une nouvelle partie de lui-même. Et il devenait de plus en plus ardu de trouver un nouvel objectif en lequel croire. Spencer avait toutes ces recherches qu’il prenait à coeur, Savannah toutes ses activités manuelles, et lui avait la simple impression qu’il était devenu bon à rien. En ayant obtenu des BUSEs de justesse, et en voyant ses compétences en cuisine diminuées de moitié à cause de l’état de sa main, rien ne semblait adapté à sa nouvelle condition. Il se força donc à se lever, baguette en main, et jeta un coup d’oeil vers le reste de la salle commune qui commençait progressivement à se vider, peu après le couvre-feu. Maintenant que les nouvelles punitions obéissaient de nouveau à une certaine éthique, prendre le risque de se faire prendre n’était plus si dérangeant, aussi il ne s’embarrassa pas tant de guetter à chaque coin de couloir si un préfet effectuait sa ronde : de toute manière, celle de sa maison était Cruz, elle se montrerait compréhensive, non… ? Ils étaient amis, après tout. Déambulant au hasard dans l’un des couloirs, il prit les escaliers pour remonter un peu vers les étages, un faible « Lumos » éclairant son chemin. La cape de Joanne lui manquait tout de même drôlement depuis son escapade dans le bureau de Blackman de l’année passée… Et alors qu’il comptait monter jusqu’à la Salle de Duel pour entraîner sa prothèse contre un ennemi invisible, un fin filet de lumière d’échappant de l’une des salles désertes attira son attention. Un préfet… ? Peut-être Peeves, l’esprit frappeur, qui s’amusait à démonter les lustres en balançant toutes les bougies de part et d’autres dans les salles de classe abandonnées.

Il jeta négligemment un rapide coup d’oeil dans l’entrebâillement de la porte, avant de s’immobiliser complètement. Cette silhouette, même de dos, il l’aurait reconnue peu importait le lieu ou l’heure où il se trouvait. Quelque chose se bloqua dans sa gorge : aussitôt, il avait l’impression que sa présence ici était illégitime, et qu’il n’était pas dans son droit de l’approcher. L’idée de faire volte-face et de se rendre immédiatement en salle de Duel lui vint à l’esprit, néanmoins il savait que jamais au grand jamais, il ne parviendrait à se concentrer correctement après avoir surpris Savannah, éveillée à la même heure que lui, quelques pièces au dessous de lui. « Salut Sav’… » laissa-t-il échapper, un peu malgré lui. Est-ce qu’elle serait en colère… ? Sûrement. Est-ce qu’elle le prierait de bien vouloir s’en aller et de la laisser tranquille, qu’elle avait besoin de réfléchir sans être harcelée… ? Il y avait des chances. Mais c’était trop difficile de demeurer dans l’incertitude… « Qu’est-ce que tu fais là… ? » demanda-t-il en observant l’ouvrage qu’elle avait commencé. Banale entrée en approche. « Je peins, banane. », comme s’il n’était pas capable de le remarquer par lui-même. Ça ressemblait à une fresque, avec beaucoup de couleurs ! Elle s’était déjà lancée des travaux de ce type, mais rarement d’aussi grande dimension selon son souvenir… Elle ne venait pas de commencer à priori. En tout cas, le résultat était assez impressionnant… Il pénétra à peine dans la pièce, se préparant déjà à repartir si elle devait l’en chasser, le souvenir de leur dernière entrevue encore douloureusement ancré en lui. Se préparant déjà à ce qu’elle lui rappelle que c’était lui qui avait tout fichu en l’air en embrassant une autre fille, il n’osa pas trop s’approcher. Est-ce qu’ils étaient toujours amis, au moins… ? Même en se disputant, ils n’avaient encore jamais franchi cette étape. Cela fait bien trop bizarre… ils n’étaient jamais restés si longtemps sans se donner de nouvelles…
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Message(#) Sujet: Re: I wish I could live in a drawing - Izzie [Terminé] I wish I could live in a drawing - Izzie [Terminé] EmptyJeu 7 Sep - 16:23


Isidore & Savannah

I wish I could live in a drawing

Je crois que je vais finir par devenir un ermite. Je vais me trouver une super grotte dans un coin perdu et je vivrais en totale autarcie avec juste de quoi me nourrir et confectionner mes peintures naturelles. Si j’arrive à trouver une grande grotte, je pense que j’aurais le temps avant de réussir à la peindre toute entière et lorsque j’aurais terminé, il me suffira de trouver une autre grotte ce sera plutôt simple. L’avantage c’est que des années plus tard, peut-être que d’autres personnes trouveront mon œuvre et qu’à partir de là, je deviendrais célèbre. Bon, je ne l’aurais pas été de mon vivant, mais ça serait quand même plutôt chouette. Les gens essaieront de reconstituer mon histoire, je serais étudiée dans des bouquins par des gamins qui n’en ont absolument rien à foutre, le tout pendant que des chercheurs expérimentés se creuseront la tête pour trouver un sens à mon œuvre auquel je n’aurais même pas pensé moi-même. Bref, l’idée est plutôt tentante. En plus, je me sens vraiment bien, seule avec cette grande fresque qui progresse un peu plus de jour en jour. Mais au fond, je sais que c’est parfaitement impossible. J’aime trop les gens pour pouvoir envisager de me couper du monde, je suis faite pour être parfaitement entourée et j’aime pouvoir dialoguer avec des gens. En plus, ma famille me manquerait trop. Je ne peux pas m’imaginer une seule seconde vivre loin de ma famille et ne pas voir mes frères et sœurs construire leur vie. En plus, l’avantage d’être une famille nombreuse c’est que plus tard, quand j’aurais des enfants, ils auront plein de cousins et cousines avec lesquels s’amuser. J’imagine d’ici les repas de famille que ça donnerait et rien que l’idée me fait sourire. C’est dommage qu’il faille attendre si longtemps avant d’en arriver là et franchement ça m’embête de ne pas pouvoir accélérer le temps pour voir de quoi mon avenir sera fait. Certes, ça tuerait tout le suspens, mais ça serait plus facile pour savoir si je fais les bons choix ou non, si je suis sur la bonne voie. La vie n’est pas un jeu, nous n’en avons qu’une et je veux la réussir. Jusqu’ici, j’avais l’impression d’être sur la bonne voie, ou en tout cas je l’espérais fortement… Avant Poudlard, les choses étaient simples, je courrais, je gagnais, je dessinais, j’avais l’impression que mon avenir était tout tracé. Je pensais que je pourrais obtenir une bourse garce à la course, entrer dans une prestigieuse université et réussir à exposer mes œuvres plus tard. J’avais seulement dix ans mais je réfléchissais déjà à toutes les possibilités qui s’offraient à moi. Lorsqu’on m’a annoncé que j’étais devenue une sorcière, je ne me suis plus sentie aussi sûre de moi quant à l’avenir qui m’était réservé. Pourtant, compte tenu des rencontres que j’ai faites à l’école et de ma facilité à prendre mes marques dans cet univers qui m’était pourtant inconnu, j’ai vite compris que j’avais bien fait, finalement. Mais maintenant que tout s’écroule, je ne me sens plus vraiment à ma place et tout est remis en question.

Perdue dans mes pensées et concentrée dans mon travail, je n’entends pas Isidore arriver derrière moi et sa voix me fait sursauter. « Salut Sav’… » Je me retourne vivement, pinceau en l’air et une goutte d’un rouge un peu étrange tombe sur le sol sans que j’y prête attention. J’inspecte son visage pendant quelques secondes et je n’arrive pas vraiment à savoir dans quel état d’esprit il se trouve. C’est difficile d’avoir autant de mal à le cerner, je n’en ai vraiment pas l’habitude. Je ne sais pas si c’est moi qui ne le reconnais plus parce qu’il a trop changé ou si c’est juste parce que je ne fais plus confiance en mon propre jugement vu que je n’ai pas vu venir la trahison à laquelle j’ai dû faire face. Bref tout cela est bien trop compliqué et je me rends compte seulement au bout d’un temps infini que je n’ai pas vraiment répondu. « Salut Izzie. » J’essaie vaguement de sourire mais je n’en ai pas vraiment la force. A dire vrai, je me demande vraiment ce qu’il cherche à faire, me faire du mal ? Me déstabiliser ? Me rappeler que je ne suis pas du tout passée à autre chose ? Après tout, c’est lui qui a choisi de m’ignorer totalement depuis la fin de notre conversation. Alors certes, c’est un peu de ma faute si ça ne s’est pas très bien terminé entre nous la dernière fois, mais j’ai réagi sous le coup de l’émotion et pas forcément en réfléchissant. Bien sûr, c’était quelque chose que j’aurais pu lui expliquer s’il avait tenté de me recontacter mais comme il ne l’a pas fait j’en ai tout simplement conclu qu’il n’avait pas besoin de moi dans sa vie. Je ne peux qu’être étonnée de le voir débarquer ici du coup. « Qu’est-ce que tu fais là… ? » Je lève mon pinceau pour lui montrer la fresque, qu’il n’a certainement pas pu louper, sur le mur à côté de nous. Je pense que cette réponse lui suffit, il se doute bien que je ne suis pas venue faire de la contemplation et que c’est bien moi qui ai entamé cette nouvelle création. « J’essaie de battre le record du nombre d’heures de retenue obtenues en une seule année. » Et je pense bien que si quelqu’un tombe là-dessus, il y a des chances pour que ce soit une réussite. Peindre les murs de l’école n’est pas franchement autorisé et je n’imagine même pas le nombre d’heures qu’il va me falloir pour nettoyer tout ce carnage. Bon, certes, peut-être qu’un coup de baguette suffirait à en venir à bout mais retenue oblige, je ne pense pas qu’on me laissera me servir de ma baguette dans le cas présent. « Mais sans toi ce sera plus difficile, je pensais que tu voudrais m’aider mais je ne t’ai pas beaucoup manqué cet été, apparemment. » Ou plutôt, depuis notre fameuse et affreuse conversation. Je sais que je mets directement les pieds dans le plat et que ce n’est pas génial mais bon, il est inutile d’échanger des banalités, je préfère largement entrer dans le vif du sujet.

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Message(#) Sujet: Re: I wish I could live in a drawing - Izzie [Terminé] I wish I could live in a drawing - Izzie [Terminé] EmptyVen 8 Sep - 14:15

I wish I could live in a drawingSav' & Izzie« Salut Izzie. » Impersonnel. Ils s’étaient toujours appelés par leurs surnoms respectifs, bien entendu, mais le ton n’y était pas. Ils avaient beaucoup perdu, ces dernières semaines, de leur proximité habituelle. Si bien qu’à l’heure qu’il était, il éprouvait quelques difficultés à l’approcher comme à l’ordinaire. Leur relation avait toujours tenu en équilibre sur ce fil, susceptible de basculer d’un côté comme de l’autre, et aujourd’hui… il fallait croire que la corde avait tant vacillé qu’aucun des deux ne savait exactement comment se comporter avec l’autre. Isidore demeura donc imperturbable, se contenta d’observer silencieusement la fresque qui prenait forme. Il regrettait un peu de ne pas posséder cette même fibre artistique, pour pouvoir juger le travail de Savannah d’un oeil un peu plus critique, mais de son point de vue, l’ensemble était… surprenant. Joliment surprenant. Elle devait en avoir assez, d’ailleurs, que ce soit le seul qualificatif qu’il soit en mesure d’employer, mais c’était tout de même ainsi qu’il le ressentait… « J’essaie de battre le record du nombre d’heures de retenue obtenues en une seule année. » Il détestait quand ils faisaient ça. C’était souvent le cas après l’une de leurs disputes, mais il ne se sentait pas du tout à son aise en parlant de choses et d’autres, évitant soigneusement de parler de ce qui les préoccupait réellement. Mais… au moins, elle acceptait de lui parler, c’était déjà bien en soi. Et pour tout dire, il ne s’attendait pas à ce qu’elle lui réponde… il ne savait pas non plus ce que le protocole exigeait d’eux, une fois qu’ils n’étaient plus ensemble. Ils ne s’étaient pas écrit du reste de l’été, il avait subi son opération sans même qu’elle ne soit présente, ils n’avaient ni passé le trajet ensemble, ni ne s’était retrouvés pour cette stupide cérémonie. A la place, il avait été retrouver sa soeur jumelle, ce qui donnait lieu à une situation un peu étrange, lorsqu’il y repensait… Tenter de retrouver un peu de Savannah via Avalon n’était pas une bonne idée, en aucun cas. Il reporta toutefois son attention sur le travail qui effectivement, avait quelques chances de la mener dans les quartiers du concierge dans les jours à venir, et esquissa un semblant de sourire. « Et encore, je suis sûre que t’arriverais à profiter de tes heures de retenue pour partir dans un nouveau projet. » Un peu malgré lui, sa voix laissait transparaître une certaine admiration. Elle était étonnante. Il y avait d’un peu côté tous les élèves de Poudlard, et de l’autre… elle, juste elle. C’était encore sa Savannah, jusqu’à il y avait encore quelques temps, et il était convaincu en tout cas, que peu importait comment devaient évoluer les choses entre eux… Elle resterait toujours particulière. Sa personne spéciale.

« Mais sans toi ce sera plus difficile, je pensais que tu voudrais m’aider mais je ne t’ai pas beaucoup manqué cet été, apparemment. » Son estomac se tordit. Il s’arrêta de penser, de respirer, d’observer l’avancée de son travail. C’était réellement ce qu’elle pensait, qu’elle ne lui avait pas manqué… ? Il était peut-être complètement en tort dans cette histoire, peut-être que tout ce qui était arrivé était à cause de lui, mais s’imaginer qu’il s’était fait à son absence… C’était ridicule. Elle n’avait jamais écrit. Il avait attendu, guetté les hiboux qui passaient sa fenêtre à Sainte-Mangouste, mais seuls ceux de Spencer, Liu Xi et Victoire étaient venus lui apporter quelque chose. Il comprenait bien sûr qu’elle, elle ait eu besoin de temps, pour réfléchir, pour penser à ce qu’il avait fait, pour faire un point sur cette relation qui ne lui convenait plus, pour savoir ce qu’elle voulait, elle. Il avait compris son silence, et avait fini par se résoudre à attendre qu’ils se retrouvent sur le quai de la gare. Il aurait maladroitement salué ses parents et ses frères et soeurs, lui aurait lancé de but en blanc qu’il ne voulait pas qu’elle s’en aille, mais à la place… c’était elle qui s’était déjà placée ailleurs. « Arrête de dire n’importe quoi. » Non, elle ne pouvait pas dire qu’elle ne lui avait pas manqué, parce que c’était faux. Il ne nierait pas qu’elle méritait mieux, qu’il s’était mal comporté, qu’il avait fait des erreurs qu’il continuerait de regretter pendant bien longtemps. Mais il ne pouvait pas la laisser penser qu’il se fichait de tout ça, parce qu’au final, c’était même tout l’inverse. Spencer remplissait son rôle de meilleur ami extraordinairement, mais il avait besoin de ces deux parties indivisibles pour lui dans sa vie. Pas seulement de l’un ou de l’autre. Et surtout, il ne pouvait supporter qu’elle mène son existence loin de lui, comme s’ils n’étaient que deux étrangers… « On peut en parler… ? » suggéra-t-il plus doucement, espérant qu’elle y serait disposée. Quitte à ce que ce soit pour lui balancer ses quatre vérités, pour lui dire qu’il était un crétin, et qu’elle était bien mieux sans lui. Il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour tenter de rétablir cet équilibre qui existait d’ordinaire, lorsque la tempête cessait… Il resterait debout toute la nuit, et même jusqu'à ce qu'elle termine cette fresque si c'était nécessaire, mais ne repartirait pas dans cette insupportable incertitude.
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Message(#) Sujet: Re: I wish I could live in a drawing - Izzie [Terminé] I wish I could live in a drawing - Izzie [Terminé] EmptyVen 8 Sep - 15:33


Isidore & Savannah

I wish I could live in a drawing

Je me sens affreusement mal à l’aise alors qu’il y a quelques secondes auparavant je me sentais dans mon élément, j’avais l’impression que les choses étaient plus faciles, que tout allait s’arranger. Maintenant qu’Isidore se tient devant moi, je me rends parfaitement compte qu’en réalité, je me voilais la face, que c’était plus facile pour moi de faire comme si tout ça n’existait pas, comme si mon petit-ami, mon confident et mon meilleur ami ne me manquaient pas affreusement. J’ai été vraiment conne de donner tous ces titres à une seule et même personne parce que maintenant que les choses se compliquent, j’ai l’impression de tout perdre en même temps et cette sensation est tout simplement terrible. J’ai l’impression que les morceaux de mon cœur qui s’est brisé lors des aveux d’Isidore ne vont jamais se recoller. Une fois de plus, je suis beaucoup plus faible que je ne le pensais. Dans mon entourage, j’ai l’impression que tout le monde veut me faire croire que je suis mieux sans lui, qu’il ne m’apporte rien, qu’il ne fait que me tirer vers le bas. Mais bien que tous tiennent le même discours, je n’arrive pas à leur donner raison. Ils ne savent pas ce que le Serpentard m’a apporté et la sensation que me procure son absence dans ma vie. Il a toujours été spécial pour moi et j’ai toujours considéré que j’avais trouvé ma moitié. Ma mère m’a dit que c’était parce qu’il s’agissait de mon premier amour et que la séparation était juste plus difficile à supporter la première fois mais que ce n’était pas pour autant que je ne retomberais jamais amoureuse. Sauf que ce n’est pas vrai, je ne veux pas imaginer me séparer d’Isidore parce que je n’ai tout simplement pas envie de me retrouver sans lui. Ce n’est pas parce que c’est mon premier amour qu’il m’est difficile de m’imaginer sans lui mais parce qu’il est ma moitié. Nous sommes à la fois identiques et complémentaires et je n’imagine pas quelqu’un d’autre m’apporter un jour tout ce qu’il a su me donner. Mais bien sûr, je ne peux pas expliquer ça à tous ceux qui me disent que je devrais le faire sortir de ma vie, je sais pertinemment bien qu’ils ne me comprendront jamais.

Sauf que malheureusement, mes amis, ma famille et mes proches ne sont pas ceux qui ne parviennent pas à me comprendre aujourd’hui, Isidore aussi ne me comprend pas et j’ai l’impression que, pour la première fois en plus de cinq ans, un fossé énorme est en train de se creuser entre nous. C’est encore plus douloureux de voir que cette distance s’installe de plus en plus sans que je sois capable de trouver les mots nécessaires pour faire en sorte qu’elle s’estompe. Depuis que nous nous sommes retrouvés à l’infirmerie, le fameux jour où Isidore s’est réveillé pour constater que tout ce qu’il avait vécu n’était pas un cauchemar mais qu’au contraire c’était bien réel, nous nous sommes comportés comme deux handicapés sentimentaux. Pourtant, ça aurait dû être simple entre nous, nous nous connaissons depuis si longtemps… Il n’a pas de secret pour moi et je n’en ai pas pour lui… Enfin, ça c’était ce que je pensais avant qu’il m’annonce qu’il avait embrassé Anoushka cet hiver. C’est horrible parce qu’à chaque fois que je me surprends à rêver que notre relation va redevenir comme avant, je me souviens de cette horrible trahison et je me demande comment nous allons arriver à dépasser ça. Pourtant, je meurs d’envie de tout oublier et d’aller de l’avant, je me sens tellement perdue sans lui. « Et encore, je suis sûre que t’arriverais à profiter de tes heures de retenue pour partir dans un nouveau projet. » Je souris. C’est fort possible, il vaut mieux éviter de me laisser m’ennuyer devant une table, c’est justement à ce moment-là que mon cerveau carbure à deux cents à l’heure pour essayer de trouver de nouvelles idées et de faire de nouvelles expériences. Les peintures sur les murs de l’école, les expériences dans le château, les heures de retenue, tout cela, c’est un peu mon quotidien et je ne me vois pas arrêter. Le concierge est devenu un vieux copain à présent. « C’est possible, j’ai plein d’idées… Ils auraient dû m’appeler avant de reconstruire l’école à l’identique, je lui aurais donné un petit peu plus de peps. » J’adore mon école, bien sûr, mais elle est un peu vieillotte et je n’aime pas qu’on brime ma créativité de cette façon.

J’aurais aimé commencer à parler de tout et de rien pendant de longues heures mais je ne peux m’empêcher d’entrer dans le vif du sujet. Nous savons tous les deux pourquoi nous sommes là et j’ai envie de briser ce silence horrible qui s’est installé entre nous. Je ne sais pas où va nous mener cette conversation, mais je ne peux pas le faire sortir de cette façon de ma vie, ce n’est pas possible. Je sais que nous ne réussirons peut-être pas à reconstruire ce que nous avions mais même si ça n’arrive pas, je ne veux pas que nous ayons à baisser les yeux lorsque nous nous croisons dans les couloirs. Je ne veux pas que nous nous comportions dans les couloirs. En vérité, je sais qu’au fond de moi je veux retrouver mon petit-ami, j’aimerais que ça puisse être facile. « Arrête de dire n’importe quoi. » Alors je lui ai un peu manqué ? C’est possible, je crois, il ne me dirait pas ça si ce n’était pas vrai. Mais alors pourquoi ne m’a-t-il pas écrit dans ce cas ? J’attendais vraiment de ces nouvelles… A-t-il cru que je ne voulais pas en avoir ? Je pense que ça lui ressemble. Si nous n’étions pas si nuls en communication, les choses seraient tellement plus simples entre nous. « On peut en parler… ? » Je hoche la tête doucement. Bien sûr que je suis prête à en parler. Je relève la tête vers lui et soutiens son regard pendant quelques secondes. Je crois qu’il a l’air malheureux mais je ne peux pas en être sûre, peut-être que je vois seulement ce que j’ai envie de voir. « Je suis désolée de ne pas avoir été là pour ton opération… J’avais envie de t’écrire, mais je me suis dit que je ne serais pas la bienvenue et que tu avais déjà assez de choses à gérer. J’aurais aimé être là. » Ce n’est que la vérité mais je ne suis pas sûre qu’il ait envie de l’entendre. La vérité, ce n’est pas que j’aurais aimé être là mais surtout que j’aurais dû être là. Je me suis dégonflée, je n’ai pas joué mon rôle d’amis parce que notre relation amoureuse conflictuelle prenait toute la place et je m’en veux beaucoup.

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Message(#) Sujet: Re: I wish I could live in a drawing - Izzie [Terminé] I wish I could live in a drawing - Izzie [Terminé] EmptyVen 8 Sep - 23:01

I wish I could live in a drawingSav' & Izzie« C’est possible, j’ai plein d’idées… Ils auraient dû m’appeler avant de reconstruire l’école à l’identique, je lui aurais donné un petit peu plus de peps. » Il ne savait pas très bien si pour autant, ça aurait changé quelque chose à son appréhension d’y retourner, mais il devait au moins reconnaître que, quelque part, l’idée était assez séduisante. Il avait toujours trouvé un côté très austère à Poudlard, un peu trop d’ailleurs… Ce n’était pas pour autant qu’il aurait voulu transformer complètement l’école en la repeignant dans des tons canaris, ou en y rajoutant des guirlandes lumineuses, mais… quelque chose de plus sorti des sentiers battus pourrait ne pas faire de mal, après tout. En tout cas, là n’était pas la question, ce qui importait véritablement c’était de déterminer… où ils en étaient. Il était parti un peu l’aveugle, sans réel objectif, seulement désireux de trouver quelque chose qui permettrait au substitut de sa main droite de s’exercer, et de retrouver un semblant de dextérité. Mais elle était là, et lui aussi. Ce n’était pas prévu, mais maintenant qu’ils en étaient là, il allait falloir parler. « Ça aurait presque donné envie d’y revenir… » Ça s’annonçait un peu plus compliqué que prévu. Il n’aimait pas tourner autour du pot, mais au vu de leurs différends, il se voyait mal lancer le sujet d’entrée de jeu, ce qui pourrait par ailleurs donner un côté agressif à ses paroles, alors qu’il était bien loin d’avoir envie de lui donner ce sentiment. Il se laissa donc à rêvasser à cette autre école, conçue autrement, qui aurait pu les motiver à faire le retour. Il ne voulait pas revenir, elle le savait pertinemment, il le lui avait fait savoir sur ce lit d’infirmerie qu’il avait mis du temps à quitter. Ces idées de partir au large, choisir un pays lointain pour s’y établir, au hasard, peu importait, ne relevaient pas de la plaisanterie. Continuer avec une main en moins au sein des murs qui avaient abrité les pires atrocités n’était une perspective enthousiasmante ni pour lui, ni pour sa mère… Alors au final, à quoi bon forcer ? Il y avait sûrement d’autres choses à faire, d’autres alternatives… peut-être plus beaucoup pour lui dans sa condition, mais elles existaient forcément.

« Je suis désolée de ne pas avoir été là pour ton opération… J’avais envie de t’écrire, mais je me suis dit que je ne serais pas la bienvenue et que tu avais déjà assez de choses à gérer. J’aurais aimé être là. » Il avala sa salive avec un peu de peine, se rappelant que cette fameuse matinée à onze heures du matin, il avait du se passer de la présence de la Serpentard. Il ne pouvait l’en blâmer, mais s’en retrouvait néanmoins fortement affecté. Certes, on lui recréait une partie de lui manquante, mais l’une d’elle laissait toujours une place vacante… Il ne pouvait bien sûr pas fonctionner sans elle. Ils avaient vécu presque tout Poudlard ensemble, et son absence à cet évènement aussi décisif de son existence bouleversait un peu son équilibre intérieur. En revanche, il était surpris qu’elle ait eu envie de lui écrire, mais qu’elle se soit retenue de le faire… Il avait imaginé tout simplement qu’elle tentait de prendre ses distances, voire même de… l’oublier un peu. Voir ce que ça faisait, de vivre sans lui. Et finalement, se rendre compte que ce n’était pas si désagréable que ça, et qu’elle en était parfaitement capable… qu’un autre type remplirait ces fonctions beaucoup mieux que lui et qu’elle en viendrait à se rendre compte qu’elle en avait perdu, du temps avec lui… « Non, non… c’est pas à toi de t’excuser. C’est à moi de le faire, pour avoir tout foutu en l’air. » répliqua-t-il d’un ton posé, toutefois pas très serein. Elle avait des raisons de lui en vouloir, et encore ce soir, il ne voyait pas très bien comment il serait possible de les rattraper. Ce n’était pas facile de reparler de tout ça. Du temps qu’ils avaient passé éloignés, et de se rendre compte que… ce deviendrait peut-être routinier. Qu’elle se détacherait de lui, et irait se rapprocher d’autres personnes, avec lesquelles elle développerait une complicité semblable, et qui partageaient davantage de centres d’intérêt avec elle. « Je voulais t’écrire aussi mais… je me suis dit que t’avais besoin de temps, et d’espace aussi. Que tu reviendrais quand tu seras prête. Ecoute, je sais que t’aurais aucune raison de le faire, et que tu m’en veux, et t’as raison, j’ai sacrément déconné… mais j’ai besoin de toi, Sav’. Parce qu’avec toi, tout est mieux que sans. » lâcha-t-il en guettant une hypothétique réaction de la part de celle qui avait porté tous les chapeaux : celui de sa petite amie, celui de sa meilleure amie, celui de sa partenaire, de sa confidente… Il ne savait pas vraiment si elle se montrerait réceptive à sa requête, elle avait de bonnes raisons de ne pas vouloir l’écouter et lui dire qu’elle préférait en rester là, mais elle valait le coup qu’il se batte, mais alors que tout paraissait perdu.
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Message(#) Sujet: Re: I wish I could live in a drawing - Izzie [Terminé] I wish I could live in a drawing - Izzie [Terminé] EmptySam 9 Sep - 0:18


Isidore & Savannah

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Je ne sais pas si donner plus de couleurs à Poudlard aurait permis de changer quelque chose aux souvenirs que j’y ai retrouvé et que mes camarades subissent certainement eux aussi mais une chose est sûre, ça aurait au moins donné un peu de couleurs à cette conversation qui ne se déroule pas le mieux du monde. Je suis sûre que si des personnes qui ne nous connaissent pas du tout étaient en train d’assister à cette conversation, ils diraient certainement que nous sommes de simples connaissances voire même des ennemis. Isidore a, comme depuis le début de l’été, conservé une distance impressionnante entre lui et moi, comme s’il avait pu qu’une trop importante proximité voire même un semblant de contact physique puisse le réduire en cendres. Bon, en soit, je suis un peu injuste pour le coup. Sachant que les derniers mots que je lui ai dit ces derniers temps ont été quelque chose qui ressemblait fortement à « dégage », je comprends qu’il ne soit pas précipité pour se jeter dans mes bras, je pense qu’il a eu peur de se prendre un vent et à dire vrai, je ne sais même pas comment j’aurais réagi s’il s’était comporté de cette façon. Au fond, j’ai super envie qu’il se comporte comme avant, qu’on oublie tout ça et qu’on aille de l’avant tout simplement au lieu de se regarder dans le blanc des yeux pendant de bien trop longues minutes. Malheureusement, ce n’est pas possible, je le sais, si nous avions pu éviter une conversation, nous l’aurions évidemment déjà fait. Il va falloir en passer par là et il va falloir évidemment que nous ayons une vraie amélioration en termes de communication sinon nous n'arriverons jamais à dépasser tous les problèmes que nous rencontrons actuellement. « Ça aurait presque donné envie d’y revenir… » Presque seulement… Je suis bien d’accord avec lui, moi aussi j’ai eu du mal à vouloir revenir vraiment à l’école. Heureusement que j’y ai mes amis, je pense que ça m’a aidée à me faire à l’idée mais à plusieurs reprises, l’idée de rester dans ma famille m’a traversé l’esprit. Mes frères et sœurs m’ont trop manquée et deux petites semaines passées auprès des miens ont été évidemment beaucoup trop courtes. J’espère que je pourrais passer les vacances de Noël à la maison cette année. Je sais que nous ne sommes pas à l’abri d’une nouvelle crise mais je veux croire que les choses vont rester aussi positives qu’elles le sont actuellement. « Je suis sûre que cette année va bien se passer et que tout va redevenir comme avant, il faut juste qu’on prenne le temps de se remettre et de retrouver notre joie de vivre. » Je ne sais pas trop si je mentionne seulement notre quotidien ou si je parle aussi un peu de notre couple à ce moment précis. En réalité, j’ai évidemment envie que nous oubliions tout ce qui s’est passé et que nous soyons de nouveau Isidore et Savannah, le duo que tout le monde connait si bien parce que nous passons tellement de temps ensemble. Evidemment, je pense aussi à notre trio qui a aussi pris un coup à cause de notre dispute. Spencer n’a pas à subir ça. Il ne dit rien mais je suis sûre qu’au fond, il n’est pas ravi de se rendre compte que nous sommes en train de briser l’amitié si précieuse que nous avons créé tous les trois. Je m’en veux de lui faire ça mais je ne peux pas faire autrement.

Avant toute chose, nous devons essayer de recoller les morceaux et de discuter un peu de ce qui nous attend et de tout ce qu’il s’est passé. Maintenant que le choc de la nouvelle est derrière moi et que j’ai eu l’occasion de repasser tout ça dans ma tête, je crois que je suis capable d’en parler sans devenir hystérique et me mettre à pleurer. Bien sûr, à chaque fois que j’y pense, je ressens toujours cet insupportable sentiment de trahison et mon cœur se serre dans ma poitrine, mais j’ai réussi à prendre assez de recul pour pouvoir me mettre à réfléchir autrement que comme une fille trop amoureuse dont le cœur a été brisé. Il faut que je pense à ce que va nous réserver l’avenir. Est-ce que je dois mettre en péril notre relation pour un baiser ? Je n’en sais trop rien. Je me dis que si c’est arrivé une fois ça peut se reproduire, mais je sais aussi qu’il a été tellement mal en m’annonçant ça qu’il est impossible qu’il n’ait pas regretté son geste. Et puis, au moins, il a eu le mérite d’être parfaitement honnête avec moi. « Non, non… c’est pas à toi de t’excuser. C’est à moi de le faire, pour avoir tout foutu en l’air. » Je secoue la tête vigoureusement de droite à gauche. Cette fois, je ne suis pas d’accord avec lui. Je comprends qu’il se flagelle de la sorte parce que c’est de sa faute si nous en sommes là aujourd’hui, mais dans le cas présent, j’ai eu tort et je ne peux le laisser remettre tout ça sur son dos. Je tiens à lui expliquer ma vision des choses parce que c’est important que nous repartions sur de bonnes bases si on veut avancer quelque part. Honnêtement, je ne sais pas encore si notre relation a un avenir, mais une chose est sûre, elle ne peut pas aller de l’avant si nous n’abordons pas tous les sujets importants. « Ce n’est pas parce que tu as fait une erreur que je dois en faire aussi. Ce n’est pas une raison pour t’abandonner dans ce moment important et pourtant je l’ai fait. Je le regrette vraiment et je tenais à te le dire. » J’espère que cette fois, ce n’est pas sur son dos qu’il remettra la faute. Je me sens horriblement coupable de ne pas avoir été là pour son opération. Je sais à quel point c’était important pour lui et je sais aussi que je lui avais promis d’être à ses côtés. Il ne m’en a pas reparlé, certes, mais je ne peux pas faire comme si je l’ignorais parce que ce n’était pas le cas. J’ai pris des nouvelles quand même et il m’avait aussi parlé de ce médecin avant notre dispute. J’ai été la pire amie du monde et je tiens à avouer mes fautes pour qu’il puisse peut-être me pardonner. « Je voulais t’écrire aussi mais… je me suis dit que t’avais besoin de temps, et d’espace aussi. Que tu reviendrais quand tu seras prête. Ecoute, je sais que t’aurais aucune raison de le faire, et que tu m’en veux, et t’as raison, j’ai sacrément déconné… mais j’ai besoin de toi, Sav’. Parce qu’avec toi, tout est mieux que sans. » Il n’a pas tort en un sens mais le problème c’est que je crois que je n’arriverais jamais à être prête. Le temps est passé, j’ai réussi à mettre colère et tristesse de côté mais ça ne m’a pas aidé à trouver une solution et encore aujourd’hui, alors que je suis devant lui, des sentiments contradictoires me traversent l’esprit et je n’arrive pas à choisir lesquels je dois exprimer. « Je pensais aussi que j’avais besoin de temps et d’espace, c’est pour ça que je t’ai dit de partir… Mais ça ne m’aide pas en fait. » Pas du tout même, je suis devenue une loque humaine dont le cœur est un peu plus meurtri à chaque fois que je dois malencontreusement croiser Isidore sans pour autant pouvoir lui adresser la parole. Cette situation n’est pas viable sur le long terme. « Tu me manques, c’est horrible sans toi, je me sens vide. » Je ne m’attendais pas à ressentir les choses différemment en perdant ma moitié mais les imaginer est autre chose que de les vivre. Je ne sais pas combien de temps je vais pouvoir le supporter. « Tu n’imagines pas le nombre de fois où j’ai eu envie de zapper toute cette histoire et de me retrouver dans tes bras. » Je crois que je me suis posée cette question à chaque fois que je l’ai croisé d’ailleurs, ça paraissait tellement facile d’attraper sa main et de le forcer à venir avec moi… Trop facile. Et pourtant, je ne l’ai jamais fait. « Sauf qu’à chaque fois que je suis sur le point de craquer, je me souviens pourquoi on est en froid et ça me bloque. » Je m’en veux de ne pas réussir à passer à autre chose, après tout c’est un bisou, un seul bisou, ça ne devrait pas me mettre dans des états pareils. « J’ai trop peur que tu recommences si je te pardonne. » C’est ce qui m’effraye le plus, je crois, sans ce sentiment de trahison, je crois que j’aurais pu passer au-dessus. « Je ne supporterai pas que tu me trahisses de nouveau. » Est-ce que ça signifie que j’envisage de lui pardonner ? Je crois que oui, mais pour le moment, je ne sais toujours pas si j’en suis réellement capable. La situation est difficile. Je suis incapable de lui pardonner totalement tout en trouvant totalement impossible de passer cette année scolaire sans qu’il soit à mes côtés. Autant dire que tout cela est bien trop compliqué.

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Message(#) Sujet: Re: I wish I could live in a drawing - Izzie [Terminé] I wish I could live in a drawing - Izzie [Terminé] EmptySam 9 Sep - 17:00

I wish I could live in a drawingSav' & Izzie « Je suis sûre que cette année va bien se passer et que tout va redevenir comme avant, il faut juste qu’on prenne le temps de se remettre et de retrouver notre joie de vivre. » Et voilà, ils en étaient toujours au même point. Toujours. Le même. Mais miser sur l’optimisme, ça ne fonctionnait pas. Il avait essayé toute l’année dernière, il n’avait cessé de se répéter que ça ne durerait pas, qu’ils finiraient bien pas sortir… Et voilà où ils en étaient, neuf mois plus tard, à devoir enfermer des élèves dans une salle de bal pour faire diversion et créer une immense boucherie. Tout ne redeviendrait pas comme avant. Il ne récupèrerait pas sa main, la petite fille de Poufsouffle qui avait reçu un sol garderait à jamais cette cicatrice, et les nés-moldus auraient toujours un haut-le-coeur en se rendant aux cachots pour leurs cours de potions. Il avait peut-être eu le temps de relativiser un peu, de prendre du recul depuis sa première visite à l’infirmerie, mais l’avenir lui paraissait toujours aussi fade. Il n’y avait rien à espérer de celui qu’on leur proposait. Et puis… ça ne pouvait pas bien se passer si elle n’était pas là, avec lui. Il était revenu pour elle, et égoïstement, il espérait que ce détail jouerait dans la balance. Cette école ne valait plus qu’il se batte pour elle, mais Savannah Caldwell si. Et si ce qu’elle voulait entendre, c’était qu’ils allaient vivre dans un havre de bonheur et de paix au cours des quinze prochaines années, le tout en sirotant des cocktails aux Trois-Balais et en disputant des matchs de Quidditch tous les trois jours, alors aucun problème, il lui servirait tous les faux espoirs qui lui plaisaient. « Je savais qu’il en fallait bien plus pour t’arrêter. » se contenta-t-il de répondre. C’était une fille forte. Il l’avait senti dès le début, dès les premières minutes dans le train, et elle n’avait pas mis longtemps avant de dévoiler progressivement son caractère. Elle leur survivrait tous. Mais malgré tout… il ignorait quand elle serait prête à lui accorder son pardon.

« Ce n’est pas parce que tu as fait une erreur que je dois en faire aussi. Ce n’est pas une raison pour t’abandonner dans ce moment important et pourtant je l’ai fait. Je le regrette vraiment et je tenais à te le dire. » Il accueillit sa tirade toujours sans mot dire, étudiant les petites nuances de ses phrases. Si elle regrettait de ne pas avoir été là, c’était qu’elle comptait revenir… ? A moins que ce ne soit pour préparer le terrain, parce qu’elle avait pitié de lui ? C’était peut-être pour ça qu’elle avait pris son temps en fait, ce n’était pas si facile de larguer un estropié sans ressentir une petite pointe de culpabilité, ça aurait été bien plus facile de l’envoyer paître s’il était encore entier, finit-il par se dire. Il détestait cette idée. Ça n’arrangeait rien de faire durer les choses, qu’elle en finisse maintenant si elle ne voulait plus de lui… « C’est pas grave… c’est fait, au moins ! » lança-t-il indifféremment, en levant sa main droite, remplacée par son substitut métallique. Non, parce qu’elle ne fonctionnait pas. Pour le moment, elle refusait de lui obéir, et il s’en retrouvait profondément agacé. Alors non, ce n’était peut-être pas grave, mais ça n’allait pas pour autant, et la présence de Savannah n’y aurait probablement rien changé au fond… « Je pensais aussi que j’avais besoin de temps et d’espace, c’est pour ça que je t’ai dit de partir… Mais ça ne m’aide pas en fait. » Il détourna les yeux de la fresque colorés et les fit s’attarder légèrement sur elle, avant de les baisser vers le dos de sa main. Elle allait prendre une décision : c’était ça que ça voulait dire, non ? Elle allait choisir si elle le voulait toujours à ses côtés, ou si elle comptait prendre le large. C’était… frustrant, terriblement frustrant. Il avait envie de savoir, de ne pas savoir, de crier un peu aussi. « Tu me manques, c’est horrible sans toi, je me sens vide. » Encore plus difficile. Ça ne voulait rien dire. Elle aussi, elle lui avait manqué, il voulait qu’elle revienne, mais peut-être qu’elle lui disait ça simplement comme entrée en matière, avant de lui expliquer par un raisonnement cartésien très simple pourquoi ils ne pourraient jamais finir ensemble. Impossible de savoir, impossible de lire entre les lignes. « Tu n’imagines pas le nombre de fois où j’ai eu envie de zapper toute cette histoire et de me retrouver dans tes bras. » Et alors ? Qu’est-ce qu’ils attendaient au juste, que Blackman revienne par une trappe pour prendre le château à nouveau… ? Parce que l’option de se retrouver entre leurs bras, et bien il était pour. Oui, certes, il avait bien compris qu’il y avait un problème de fond, mais il n’en pouvait plus d’attendre, de savoir ce qu’elle avait vraiment en tête. « Sauf qu’à chaque fois que je suis sur le point de craquer, je me souviens pourquoi on est en froid et ça me bloque. » Voilà. Bien vu, ils en revenaient toujours au même point. Comme si ces dernières semaines n’avaient servi à rien, comme si la réflexion qu’il y avait derrière leurs prises de recul n’était qu’une vaste excuse pour les laisses considérer ce qu’ils voulaient vraiment. Alors… qu’allaient-ils faire, maintenant ? Elle voulait revenir, mais le souvenir de leur dispute la bloquait. Ils allaient droit dans le mur. « J’ai trop peur que tu recommences si je te pardonne. » Non. Ça n’arriverait pas, ça n’arriverait plus. Certes, il pensait aussi la même chose, la dernière fois, mais maintenant, il ne voulait plus prendre le risque de la perdre. Les choses avaient toujours eu ce côté… « inachevé », entre lui et Anoushka. Maintenant que les pendules étaient remises à l’heure, bien évidemment qu’il n’avait plus envie de s’y risquer. « Je ne supporterai pas que tu me trahisses de nouveau. » Mais ça veut dire qu’elle craindrait que ça arrive. Tout le temps. Il avait perdu sa confiance, et il allait être extrêmement difficile de la récupérer. Il inspira une bouffée d’air avant de considérer leur situation, d’essayer de… comprendre où ils en étaient. Ils n’étaient pas sortis d’affaire, et il ne parvenait toujours pas à voir si elle voulait à nouveau bien de lui, ou non. « Ça n’arrivera pas. Plus jamais. » commença-t-il. « Ecoute, je sais que c’est énorme, pour toi. Que t’es pas prête à me pardonner tout de suite, et encore moins à me faire confiance à nouveau… » Il ne savait pas vraiment si c’était la bonne stratégie, ni si c’était ce qu’elle voulait entendre, mais il devait au moins essayer. « Mais je suis prêt à faire des efforts, je suis prêt à changer ce qui va pas… je sais qu’y a du boulot, mais ça vaut la peine de le faire. » Ce n’était pas facile, d’adopter ce discours, mais il le fallait, s’il y avait ne serait-ce qu’un espoir de le récupérer. « Ça me briserait, de te voir partir. Ça me briserait de te voir avec quelqu’un d’autre. Mais si tu penses que tu seras plus heureuse comme ça alors… fais-le. » Il ne savait pas très bien s’il le pensait ou non. Sur le moment oui, mais qu’est-ce que ce serait si elle lui disait que c’était ce qu’elle comptait faire ? « Mais si tu penses qu’il n’y a… ne serait-ce qu’une chance infime pour qu’on puisse… enfin nous deux… je te veux à mes côtés cette année, Sav. » conclut-il sans trop savoir comment elle le prendrait, ni comment elle réagirait.
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Message(#) Sujet: Re: I wish I could live in a drawing - Izzie [Terminé] I wish I could live in a drawing - Izzie [Terminé] EmptySam 9 Sep - 21:23


Isidore & Savannah

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Je ne sais pas vraiment si je crois que cette année pourra être aussi positive que les premières que j’ai passé à Poudlard. J’ai peur que les souvenirs soient trop douloureux et trop vifs pour être mis de côté et qu’ils ne laissent jamais place à la joie de vivre que je souhaite tant remettre au goût du jour. Bien sûr, devant Isidore, il est facile de prétendre le contraire tout simplement parce qu’au fond de moi, je veux vraiment que les choses s’arrangent et que de toute façon, j’ai toujours été l’optimiste de nous deux, mais j’ai l’impression de me mentir à moi-même et les mots qui sortent de ma bouche sonnent faux. De toute façon, même Isidore n’a pas l’air très convaincu par mes propos pour le coup et c’est à peine s’il daigne décrocher un sourire. Je crois que ce n’est pas aujourd’hui que nous pourrons nous laisser aller à d’émouvantes retrouvailles, trop de non-dits et de rancœurs planent au-dessus de nos têtes. « Je savais qu’il en fallait bien plus pour t’arrêter. » J’ai l’impression que le Serpentard me surestime et me voit bien plus forte que je ne le suis en réalité. J’aimerais être la fille solide qu’il croit que je suis mais j’ai l’impression que les cachots ont eu un impact sur ma personnalité et que je suis désormais moins résistante face aux épreuves. Aurais-je pris aussi mal le fait qu’il ait embrassé une autre fille sans ces huit mois d’enfermements ? Je n’en sais trop rien à dire vrai, mais je crois que j’aurais au moins réussi à ne pas pleurer comme une fillette sous ses yeux. Encore aujourd’hui, j’ai honte de ma réaction. « Il n’est pas encore né celui qui parviendra à m’atteindre. » Oh que si, Blackman avait réussi à m’atteindre, il n’avait même aucune difficulté à le faire. Et pire que tout, Isidore lui-même avait réussi à m’atteindre, lui aussi, mais il est plus facile de prétendre le contraire et de jouer les filles fortes. De toute façon, c’est ce qu’Isidore veut que je fasse et je ne veux pas le décevoir.

« C’est pas grave… c’est fait, au moins ! » Je hoche la tête mais au fond de moi, je sais que j’ai loupé une étape importante de sa vie parce que j’étais trop fière, trop triste et trop en colère pour prendre sur moi et gérer ce rôle de meilleure amie en ayant le cœur brisé au même moment. Je m’en veux terriblement mais il n’a pas l’air de m’en tenir rigueur. « Tu le vis comment ? » Je sais qu’il n’est pas là pour parler de ça et j’ignore s’il a vraiment envie d’en parler d’ailleurs mais moi j’ai juste envie d’aborder ce sujet, histoire de me déculpabiliser un peu de l’avoir abandonné. D’ordinaire, nous parlons tellement souvent et passons tellement de temps ensemble que je connais presque son emploi du temps minute par minute alors que là, après des semaines de silence radio, j’ai l’impression que des années se sont écoulées et qu’un parfait étranger dont je ne connais absolument rien se tient sous mes yeux. Ce n’est pas vrai, bien sûr, mais je n’aime pas ne pas vraiment savoir ce qu’il s’est passé dans sa vie pendant tout ce temps. D’un autre côté, je me rends bien compte que cet éloignement était nécessaire et je ne peux pas regretter de ne pas être revenue instantanément vers lui, je sais que je n’en aurais de toute façon pas été capable. « Ça n’arrivera pas. Plus jamais. Ecoute, je sais que c’est énorme, pour toi. Que t’es pas prête à me pardonner tout de suite, et encore moins à me faire confiance à nouveau… » Il a totalement raison et c’est bien ça le problème. Je ne suis pas prête à lui pardonner et encore moins à lui faire confiance, si j’avais dû moi-même prendre la parole, je n’aurais pas prononcé ces mots différemment. Sauf qu’il y a un hic, et un énorme. « C’est le cas, mais je suis encore moins prête à te laisser sortir de ma vie, j’y arriverai pas sans toi. » Et c’est bien ça le problème, j’ai affreusement besoin de lui pour avancer mais je ne peux plus compter sur lui. Les sentiments contraires qui se bousculent dans ma tête sont difficiles à assumer et je ne sais plus du tout dans quelle direction aller.

Je sais très bien qu’il n’en a pas terminé, qu’il va essayer de me convaincre de revenir vers lui et j’ai tellement envie de céder, j’espère que ses mots seront le déclic qu’il me faut pour que je retombe dans ses bras. Je n’attends que ça, au fond, mais je m’en sens physiquement incapable et ce sentiment d’être pieds et poings liés sans pouvoir faire ce que j’ai réellement envie de faire est difficile à supporter. « Mais je suis prêt à faire des efforts, je suis prêt à changer ce qui va pas… je sais qu’y a du boulot, mais ça vaut la peine de le faire. » Je suis persuadée à ce moment précis qu’il le fera. C’est Isidore, le garçon qui se fout de tout, il ne gaspille pas sa salive pour des causes inutiles et c’est la deuxième fois qu’il se répand en excuses devant moi. Je le sens sincère et j’espère ne pas me tromper. « Je n’ai pas envie que tu changes, je t’aime comme tu es. » C’est la vérité, je n’ai pas envie qu’il se force à devenir quelqu’un d’autre pour moi. Evidemment, s’il pouvait mettre de côté la trop grande spontanéité qui l’a poussé à embrasser Anoushka ainsi que son attrait pour les formes féminines en général, je ne serais pas spécialement contre, mais ce sont des détails. La personnalité d’Izzie me convient parfaitement comme elle est. Il a trahi ma confiance, certes, mais son erreur n’est pas en lien avec la personne qu’il est, loin de là. « Ça me briserait, de te voir partir. Ça me briserait de te voir avec quelqu’un d’autre. Mais si tu penses que tu seras plus heureuse comme ça alors… fais-le. » Quoi ?! Non mais ça ne va pas la tête ! Il est maso ou quoi ? Nous ne sommes pas séparés et déjà il s’imagine que je vais aller me glisser dans les bras d’un autre pour l’oublier ? Déjà, ça ne me ressemble pas mais surtout je n’ai jamais imaginé un autre garçon que lui… Dans ma tête, évidemment, une petite voix me susurre qu’Elliot me plait bien aussi mais je la fais taire immédiatement. C’est un autre problème que je ne compte pas affronter maintenant. « Ne dis pas n’importe quoi. » Mon ton est catégorique et sans appel, pour moi c’est Isidore et personne d’autre, si j’imaginais pouvoir le virer si facilement de ma vie, je ne m’accrocherais pas de cette façon. Sa trahison aurait dû me pousser à le supprimer de mon existence et si je n’ai pas réussi, c’est pour une bonne raison. Je ne suis pas prête à perdre ma moitié. « Mais si tu penses qu’il n’y a… ne serait-ce qu’une chance infime pour qu’on puisse… enfin nous deux… je te veux à mes côtés cette année, Sav. » C’est horrible parce que je ne sais pas quoi lui répondre. Ces mots sont incroyables à entendre, j’ai juste envie de lui dire que moi aussi j’ai envie de passer cette année à ses côtes. Il a toujours eu cette capacité à me faire sentir spéciale alors que je suis une fille plutôt banale en réalité et je crois que dans n’importe quelle situation il est capable de trouver les mots justes. Mais cette fois, comme depuis cette histoire de baiser, il atteint mon cœur et pas mon cerveau. « Je ne sais pas quoi te dire… Je n’ai pas envie qu’on se sépare parce que je n’arrive pas à m’imaginer sans toi, mais je ne peux pas non plus te demander d’atteindre patiemment que je parvienne de nouveau à te faire de contraire parce que je ne sais pas combien de temps ça va prendre. » Est-ce qu’on peut être ensemble sans l’être ? Je ne crois pas que ce soit possible, il va falloir que je prenne une décision et ça me parait pour le moment insurmontable.

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Message(#) Sujet: Re: I wish I could live in a drawing - Izzie [Terminé] I wish I could live in a drawing - Izzie [Terminé] EmptyLun 11 Sep - 10:28

I wish I could live in a drawingSav' & Izzie « Il n’est pas encore né celui qui parviendra à m’atteindre. » Il sourit avec un peu de retenue, ne sachant trop s’il devait la croire ou non. Elle était forte, elle avait du répondant, elle ne se laissait pas marcher dessus, mais il connaissait aussi certaines de ses failles. Et il les connaissait entre autres parce qu’il les avait lui-même ouvertes, et avait laissé ses quelques rares faiblesses apparaître à la lumière du jour. Il se détestait pour ça. Même lorsqu’elle s’était retrouvée enfermée dans les limbes du château, elle s’était montrée solide comme un roc, inébranlable, du moins, autant qu’elle pouvait l’être à ce moment-là. Lui n’aurait jamais pu. Sa colère aurait pris le dessus, et il aurait probablement fait quelque chose qu’il regretterait. Quelque chose qui l’aurait mis, lui et ses proches, en danger. « Tu le vis comment ? » Pour le coup… il ne savait pas du tout quoi répondre. Bien, ce serait mentir, et il n’en avait pas spécialement envie. Liu Xi avait eu droit à la vérité, alors Savannah pouvait l’entendre aussi. Mais, avec les circonstances actuelles, il n’avait pas pour autant envie de s’étendre sur ses problèmes personnels, le but n’était pas de l’apitoyer sur son sort. Alors, que faire ? « Ça ne porte pas encore ses fruits. J’espère que ça évoluera bientôt. » laissa-t-il simplement échapper, tandis qu'il lui tendait sa nouvelle main droite, métallique. C’était la vérité, il manquait encore bien trop de dextérité, et il n’était pas certain de récupérer la sensation du toucher. Mais le chirurgien-prothésiste avait bien dit qu’il lui faudrait du temps, non… ? Même lui peinait à y croire, pour le coup. Avec si peu de résultats, il était difficile d’espérer des miracles.

« C’est le cas, mais je suis encore moins prête à te laisser sortir de ma vie, j’y arriverai pas sans toi. » Il y avait quelque chose de désespérément triste, dans son ton, comme si elle était sur le point de lui avouer quelque chose de terrible. Sans réfléchir, il réduit alors la distance qui existait entre eux et s’avança de quelques pas vers elle. Hésitant un peu, il porta alors sa main vers la sienne, faillit se rétracter, mais lui saisit finalement délicatement le bout des doigts. Elle trouverait le geste sans doute déplacé, ce pourquoi il étudia son expression faciale afin de déterminer s’il valait mieux la lâcher ou non. Sûrement que oui, réclamer du temps et de l’espace n’était pas que des paroles en l’air, elle s’attendait sûrement à un peu plus de retenue de sa part… mais il avait besoin de se sentir près d’elle, plus proche qu’il ne l’avait jamais encore été. Il n’y avait qu’elle qui pouvait le lui refuser… « Alors on n’a pas à le faire, on a pas à sortir de la vie de l’un de l’autre… ce qui se passe, c’est un obstacle, et on peut le franchir. On peut faire ça tous les deux, même s’il te faut du temps, même si… » commença-t-il à s’emballer avant de remarquer qu’il allait trop vite, sûrement trop pour elle qui était encore perdue. Il se mordit la lèvre, et relâcha un peu son emprise autour de ses doigts. Il n’agissait pas de la bonne manière… En faisant appel aux sentiments qui les liaient, il ne la laissait pas faire usage de son bon jugement, et ce n’était pas la solution pour qu’ils retrouvent ce qu’ils avaient auparavant.

« Je n’ai pas envie que tu changes, je t’aime comme tu es. » Oui, mais c’était le « comme il était » qui l’avait mené dans cette situation inextricable… que faire, dans ces conditions ? C’était un vrai casse-tête, à croire qu’ils étaient coincés dans une impasse avec impossibilité de faire demi-tour. Il n’avait jamais autant ressenti cette fragilité, avec elle… Peut-être que c’était parce que c’était la première fois que leur relation était vraiment menacée, et qu’il sentait qu’ils pouvaient, cette fois, basculer d’un côté comme de l’autre. Mais les choses pouvaient être sauvées, non… ? Elle l’aimait, il l’aimait, alors était-ce vraiment la peine de prendre le risque de se perdre l’un l’autre… ? Leur histoire battait parfois de l’aile, mais il restait convaincu qu’elle valait le coup, sans parler de leur amitié triangulaire qui se retrouverait soudainement déséquilibrée… « Alors qu’est-ce qu’on fait ? Il doit bien y avoir une solution, non… ? » laissa-t-il échapper, décontenancé. Il ne voulait pas lui mettre la pression d’une quelconque manière, mais ils ne pouvaient tout de même pas retourner vaquer à leurs occupations sans avoir pris de décision ou en avoir trouvé une qui correspondait à leur cas de figure… « Ne dis pas n’importe quoi. » Au moins, ça voulait dire que ce n’était pas dans ses intentions… pas directement, en tout cas. Peut-être qu’elle avait dans l’idée que ça n’arriverait pas parce que leur dispute était encore trop récente, mais peut-être aussi que… tout n’était pas perdu. Il pouvait encore la récupérer, il le sentait au fond de lui. S’il n’y avait pas d’autre garçon, s’il pouvait encore prétendre au rôle de celui qui la rendrait heureuse, alors tout finirait par s’arranger… ! Il l’assurerait que lui et Anoushka n’étaient plus que des amis, désormais, et qu’il n’y aurait plus d’ambiguïté, plus aucune. « Je ne sais pas quoi te dire… Je n’ai pas envie qu’on se sépare parce que je n’arrive pas à m’imaginer sans toi, mais je ne peux pas non plus te demander d’atteindre patiemment que je parvienne de nouveau à te faire confiance parce que je ne sais pas combien de temps ça va prendre. » A nouveau… il demeura interdit. Alors quoi ? Qu’est-ce que ça voulait dire ? Ils se séparaient sans se séparer ? Ils restaient ensemble sans qu’elle ne lui fasse confiance… ? Ce qui ressortait visiblement le plus de cette tirade… c’était qu’elle était perdue. Et qu’elle avait besoin de temps, manifestement. Plus de temps. C’était peut-être une erreur, d’avoir voulu lui parler d’ « eux » sitôt. Elle avait encore beaucoup de choses à remettre en ordre, et puis son retour au château après les horreurs qu’elle y avait vécues devait être suffisamment difficile pour qu’il n’ait pas à en rajouter. « Ecoute… je pense que tu devrais continuer un peu la fresque, et ne pas tarder à aller dormir. Je pense que tu as besoin de repos. T’es pas obligée de prendre une décision maintenant, on est pas obligés de mettre un mot définitif sur ce qui se passe entre nous… en tout cas pas dans l’immédiat. On devrait peut-être en reparler plus tard. » suggéra-t-il d’une voix un peu plus calme. Le raisonnable n’était pas son rayon d’ordinaire, mais cela faisait partie des choses sur lesquelles il devait travailler. Il ne savait pas comment il réussirait à fermer l’oeil de la nuit après cette discussion, surtout si elle se finissait de cette manière, mais au moins ils auraient un peu avancé… un peu.
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Message(#) Sujet: Re: I wish I could live in a drawing - Izzie [Terminé] I wish I could live in a drawing - Izzie [Terminé] EmptyLun 11 Sep - 17:51


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Je ne sais pas du tout comment Isidore vit le fait d’avoir une nouvelle main robotisée et je m’en veux affreusement de ne pas être venue vers lui pour lui en parler auparavant. Evidemment, je me doute qu’il a eu Spencer à ses côtés et que la présence du Poufsouffle a été suffisante pour lui permettre de traverser cette épreuve dans de bonnes conditions, mais j’aurais dû être là et je ne l’ai pas été. Je sais que je suis impardonnable, quoi qu’il ait pu me dire à ce sujet. La culpabilité qu’il ressent l’empêche manifestement de blâmer une autre personne que lui-même, pourtant il y aurait de quoi. « Ça ne porte pas encore ses fruits. J’espère que ça évoluera bientôt. » Sa déception me frappe de manière soudaine alors qu’elle m’échappait totalement auparavant. Je commence à comprendre qu’il est en train de mettre de côté sa souffrance personnelle pour essayer de sauver notre couple et j’en ressens une véritable bouffée de reconnaissance. Aucun doute, c’est bien le garçon que j’aime qui se trouve dans moi à cet instant précis et j’ai presque envie de lui sauter dans les bras et de lui dire que tout est oublié. Sauf que je ne peux pas me permettre d’agir de manière impulsive, je ne peux pas lui donner de faux espoirs. Si jamais notre couple survit à ça, ce sera parce que nous aurons fait le travail nécessaire pour réussir à le faire perdurer et non pas parce que, sur un coup de tête, je me suis retrouvée de nouveau dans ses bras. « J’en sûr sûre, c’est très récent encore, il te faut du temps pour que tu t’habitues et après je suis certaine que tu n’y penseras même plus, ce sera instinctif. » J’espère que ce sera le cas. Encore maintenant, je me montre d’un optimisme à toute épreuve alors que je ne sais pas du tout si c’est ce qu’il recherche et ce dont il a besoin. Je l’ai vu tellement mal cet été et tellement hargneux que je suis encore effrayée à l’idée qu’il puisse se mettre en colère face à mon attitude trop positive.

Contre toute attente, alors que la distance physique et psychologique qui existe entre nous n’a jamais été aussi évidente, Isidore rompt la distance qui nous sépare et vient entrelacer ses doigts entre les miens. La logique voudrait que je le repousse, que je me délivre de cette étreinte qui n’est pas la bienvenue dans notre situation actuelle, mais je n’en fais rien. Retrouver ce contact est tellement agréable que je voudrais qu’il dure toujours, que nous ne soyons pas obligés de revenir dans le monde réel et que nous nous enfermions dans une bulle pour ne plus jamais en sortir. Je suis faible, j’en ai bien conscience mais je fais taire la petite voix dans ma tête qui m’ordonne de conserver une certaine distance avec mon petit-ami et serre davantage ses doigts entre les miens. Il ne rend pas les choses plus faciles mais je ne peux pas le lui reprocher, ça fait tellement longtemps que j’ai envie de ça, il ne choisit juste pas le bon timing pour me donner enfin ce que je souhaite. « Alors on n’a pas à le faire, on a pas à sortir de la vie de l’un de l’autre… ce qui se passe, c’est un obstacle, et on peut le franchir. On peut faire ça tous les deux, même s’il te faut du temps, même si… » Il a raison, j’aimerais tellement qu’il a raison et il a l’air de vouloir tout faire pour que nous arrivions à dépasser cet obstacle ensemble. Son enthousiasme me fait sourire et j’en oublierais presque qu’il est la cause de cet éloignement. Lorsqu’il s’arrête net, réalisant sans doute qu’il s’emballe un peu trop, je reste muette pendant quelques secondes, j’ai tellement envie d’approuver ses dires mais je ne veux rien lui promettre sans être sûre de moi. « Moi aussi je veux qu’on arrive à surmonter ça. » Ce n’est que la vérité, j’ai tellement envie de retrouver mon Izzie que le voir aussi insistant sans pouvoir lui donner ce qu’il veut est douloureux, mais malheureusement je ne sais pas encore si j’en serais vraiment capable.

« Alors qu’est-ce qu’on fait ? Il doit bien y avoir une solution, non… ? » Je secoue la tête, totalement impuissante. Son évidente détresse ajoute une dimension supplémentaire à la souffrance que je ressens. Non seulement je me fais mal en étant incapable de retrouver instantanément notre complicité passée mais en plus je lui fais du mal en étant incapable de prendre une décision claire et réfléchie. C’est horrible, j’ai l’impression d’être la pire des garces. « Ce n'est pas si simple… S’il y avait une solution évidente, je l’aurais déjà trouvée. Je ne sais pas ce qu’on doit faire ou ce qu’on peut faire. » Je suis perdue et mon indécision est évidente dans ma voix. Je crois que je suis la pire petite-amie du monde. « Ecoute… je pense que tu devrais continuer un peu la fresque, et ne pas tarder à aller dormir. Je pense que tu as besoin de repos. T’es pas obligée de prendre une décision maintenant, on est pas obligés de mettre un mot définitif sur ce qui se passe entre nous… en tout cas pas dans l’immédiat. On devrait peut-être en reparler plus tard. » J’aimerais qu’il ait raison mais ça fait un mois qu’il me laisse du temps et si au bout d’un mois je suis toujours aussi perdue, je doute que le temps soit vraiment la solution dans le cas présent. Mais il n’a pas tort, je vois bien que je suis incapable de prendre une décision maintenant. « Tu as raison… Il vaut mieux que je prenne plus de temps… Mais je ne sais pas si ça va m’aider, peut-être qu’il me faut un déclic ou quelque chose qui me permette de savoir ce que je dois faire… » Si je pouvais voir mon avenir dans une boule de cristal, ça m’aiderait certainement mais malheureusement, sorcière ou pas, ce n’est pas possible et je vais devoir prendre cette décision toute seule. « Mais je n’ai pas envie que tu t’en ailles, je n’ai pas envie qu’on recommence à s’éviter dans les couloirs, à ne pas se parler et à se comporter comme deux étrangers. Ça fait trop mal. » Suis-je réellement en train de lui demander de retrouver la dimension amicale de notre relation ? J’en ai bien peur et ma seule frayeur, c’est qu’il refuse catégoriquement d’entretenir le moindre lien avec moi tant que je n’aurais pas choisi ce que je veux faire. Pourtant, j’ai l’impression que repartir de zéro est certainement ce que nous pouvons faire de mieux en attendant que j’y vois plus clair.

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Message(#) Sujet: Re: I wish I could live in a drawing - Izzie [Terminé] I wish I could live in a drawing - Izzie [Terminé] EmptyMar 12 Sep - 21:31

I wish I could live in a drawingSav' & Izzie« J’en sûr sûre, c’est très récent encore, il te faut du temps pour que tu t’habitues et après je suis certaine que tu n’y penseras même plus, ce sera instinctif. » Si elle pouvait faire preuve du même optimisme les concernant tous deux… Il tenta à nouveau de serrer ses phalanges, sans y parvenir, avec la nette impression que ce n’étaient pas les siennes. Son existence continuait de se morceler, et alors que Savannah s’investissait à corps perdu dans une oeuvre personnelle pour se trouver de nouveaux objectifs, lui n’avait plus grand chose… plus rien, en réalité. Hormis un meilleur ami formidable qu’il n’avait même plus le loisir de côtoyer durant les cours, et une relation qui volait en éclats parce que ses erreurs passées le rattrapaient. « C’est ce qu’a dit Liu Xi. Que c’est encore trop tôt. Mais à côté de Spence et toi, j’ai l’impression… d’être un bon à rien. » Il pensa à sa nomination en tant que capitaine. Aux passions qui en faisaient des personnes investies et engagées, dans leurs projets respectifs. Difficile de trouver sa voie, avec un handicap qui creusait encore plus l’écart qui existait entre eux. Et la prothèse, pour l’heure, ne semblait pas encore changer la donne…

« Moi aussi je veux qu’on arrive à surmonter ça. » Mais pour autant… Ils n’avaient rien trouvé. Rien qui ne puisse les aider à résoudre leur problème. Leurs problèmes. La confiance ne reviendrait pas si facilement, et elle avait raison quand elle disait que ses pouvoirs de Legilimens ne l’aideraient pas à les guérir. Peut-être qu’ils avaient seulement besoin… de prendre un peu de recul, et d’évoluer un peu, chacun de leur côté, même si l’idée ne lui plaisait pas spécialement. Il le sentait, au creux de sa gorge : il ne pourrait y parvenir sans elle. Et ils étaient coincés, dans ce piège qui les retenait tous les deux, qui les condamnait à devoir se contenter d’une situation qui ne convenait ni à l’un, ni à l’autre. Il aurait beau tenter de ne pas le voir, une ombre planerait toujours, sans qu’il n’existe de remède miracle pour la chasser. « Ce n'est pas si simple… S’il y avait une solution évidente, je l’aurais déjà trouvée. Je ne sais pas ce qu’on doit faire ou ce qu’on peut faire. » Ils en revenaient au même point, celui où ils étaient deux bêtes en cage, malheureuses. C’était tout de même un sacré paradoxe : ils avaient besoin l’un de l’autre pour être heureux, mais elle ne pourrait parvenir à l’être. Et lui non plus si elle ne l’était pas. Aucun moyen de revenir en arrière, aucun moyen de rectifier le tir. Il avait envie de lui dire de disposer de lui comme elle l’entendrait alors, si elle voulait exiger quelque chose de sa part, qu’elle le fasse. Qu’il lui fasse l’ordonnance de ses aspirations, et il s’y attèlerait. Sauf qu’elle avait raison, c’était loin d’être aussi simple. Même elle, la plus optimiste, qui disait toujours que ça allait finir par s’arranger, que contrairement à ce que laissait présager une situation, rien n’était perdu, n’était plus convaincue. « Tu as raison… Il vaut mieux que je prenne plus de temps… Mais je ne sais pas si ça va m’aider, peut-être qu’il me faut un déclic ou quelque chose qui me permette de savoir ce que je dois faire… » Il hocha simplement la tête, relâchant doucement le bout de ses doigts. Ils en étaient toujours au point mort, même si un espoir demeurait qu’elle change d’avis. Un déclic, comme elle le disait. Un rien, une goutte d’eau dans la mer qui changerait la donne, qui lui rendrait cette impression qu’ensemble, ils pouvaient tout faire. Il était peut-être profondément naïf, ou tout simplement idiot, pour continuer de se voiler de cette illusion… « Dis moi quand tu seras sûre de toi. J’attendrais. » répondit-il simplement. Elle devait le croire. Quitte à ce que ce soit de nouvelles semaines de division pour le trio… Ils côtoieraient Spencer à tour de rôle, et composeraient comme ils le pouvaient. Enfin… il ne savait pas trop ce que le protocole exigeait. C’était une sorte de séparation sans en être une…

« Mais je n’ai pas envie que tu t’en ailles, je n’ai pas envie qu’on recommence à s’éviter dans les couloirs, à ne pas se parler et à se comporter comme deux étrangers. Ça fait trop mal. » alors que fallait-il faire exactement, prendre la décision à sa place… ? Il se recula un peu, mal à l’aise. Il ne savait pas. Il ne savait plus. Il déposa sa main sur la poignée de la porte, et se retourna, sans savoir quoi faire. Il la tourna, d’un cran vers la droite jusqu’à entendre un claquement qui déclenchait son ouverture. Il la laissa cependant fermée, réfléchissant à ses options. S’il partait maintenant, il choisissait l’option suggérée par la raison. Il la laissant tranquille, et lui permettait de faire ses choix à tête reposée. Il n’insistait pas davantage, et attendait qu’elle ait décidé ce qu’elle voulait faire, qu’elle ait choisi si son avenir l’impliquerait ou non. Il la tira un peu vers lui, cette poignée sur laquelle il était tout à coup bien trop concentré, jusqu’à élargir son ouverture de quelques centimètres, et créer un mince filet de lumière qui s’échappait furtivement dans le couloir sombre, sur lequel il était prêt à s’engager. Mais il demeura immobile, comme retenu par une force invisible. Se retournant vers elle, il ne put réprimer un sourire un peu mélancolique : il avait toujours bien aimé la regarder. Et là, se fondant dans son décor à elle, héroïne de la fresque colorée qu’elle peignait alors, elle était redevenue sa Savannah : celle pour laquelle il était revenu. C’était elle, sa force invisible. « On sera pas des étrangers, Sav’. » répondit-il en lâchant la poignée. « Même si… c’est devenu compliqué maintenant. » Et compliqué était un bel euphémisme, puisqu’il était absolument incapable de définir quel était l’état de leur relation désormais. Une rupture amicale ? Une pause… ? Rien ne semblait convenir. « S’il y a quoi que ce soit… si tu te sens mal à l’avenir, si tu as besoin de quelqu’un avec qui parler, ou d’être écoutée, ou n’importe quoi… viens me voir. D’accord ? » rajouta-t-il simplement, s’efforçant de paraître serein, rassurant. « Je serais toujours là pour toi, peu importe de quelle manière. » Parce qu’il l’aimait. Il se retint cependant bien de lui dire, elle n’avait pas besoin d’être davantage perturbée et influencée par le choix de ses mots. Les choses étaient assez compliquées pour elle, mais pour l’instant… il resterait à ses côtés.
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Message(#) Sujet: Re: I wish I could live in a drawing - Izzie [Terminé] I wish I could live in a drawing - Izzie [Terminé] EmptyMar 12 Sep - 22:33


Isidore & Savannah

I wish I could live in a drawing

Plus notre conversation avance et moins je me sens à l’aise. Je crois que je commence à me rendre compte que cette horrible situation avec Isidore est presque plus dur à supporter que les mauvais traitements infligés par les Mangemorts l’année dernière. J’ai conscience de faire du mal à l’une des personnes que j’aime le plus au monde et cette idée me fait tellement mal que j’ai l’impression que mon cœur va se briser au sens propre et exploser dans ma poitrine. Je ne pensais pas que l’amour pouvait faire autant de mal et surtout pas qu’il pouvait m’atteindre physiquement et non pas uniquement psychologiquement. Je ne suis plus moi-même en ce moment, je ne suis qu’un fantôme incapable de prendre une décision et d’avancer, je reste coincée dans les doutes et les questions qui m’assaillent de toute part et même en étant toujours extrêmement entourée, je ne me suis jamais sentie aussi seule. Alors oui, je donne l’illusion en me plongeant dans mes cours, en jouant mon rôle de capitaine du mieux et que je peux et en commençant cette immense fresque. Mais maintenant que je me retrouve devant Isidore, la réalité me rattrape et me frappe de plein fouet, me replongeant une fois de plus dans une douleur dont je n’arrive pas à m’extirper malgré tous mes efforts. « C’est ce qu’a dit Liu Xi. Que c’est encore trop tôt. Mais à côté de Spence et toi, j’ai l’impression… d’être un bon à rien. » Suis-je une horrible petite-amie si je pense que parler de sa prothèse est presque plus facile que d’aborder le sujet de notre couple qui est bien trop bancal ? Certainement oui, mais au moins lorsqu’il s’agit de sa nouvelle main et de sa rééducation je peux me permettre d’être positive car j’y crois réellement alors que lorsque nous abordons le sujet du lien qui nous unit, je ne suis plus sûre de rien. « Ce n’est pas vrai, tu es toujours toi, ta blessure ne change rien à celui que tu es et je t’assure que tu n’as rien à nous envier. » Mais au fond, je sais de quoi il parle, je lui ai volé son poste de capitaine, je ne peux plus voler avec lui et tous les gestes du quotidien sont devenus tellement compliqués pour lui. J’espère vraiment que ça va vite s’arranger, ça me fait trop mal de le voir dans cette situation et je comprends sa colère. Je sais que je suis impuissante et que je ne peux pas l’aider mais j’aimerais tellement pouvoir le faire.

Avouer à Isidore que je suis incapable de prendre une décision pour le moment est un véritable supplice et je crois qu’à ce moment-là je donnerais n’importe quoi pour être ailleurs et non pas dans cette pièce, en face de lui. Je fuis son regard, malgré moi, trop lâche pur affronter la douleur que je vais forcément apercevoir dans ses yeux. « Dis-moi quand tu seras sûre de toi. J’attendrais. » Son ton ne me plait pas du tout même si ses paroles me réconfortent. Il a l’air tellement fataliste, presque résigné. Ce n’est pas mon Isidore, mon Isidore à moi ne se résigne pas, il va de l’avant et fonce tête baissée. Il est le genre de garçon qui me dira qu’il a prévu de jouer au funambule au-dessus de la lave à trois mille mètres d’altitude parce qu’il a vu une jolie pierre et que c’est le seul moyen de la récupérer. Il ne renonce devant rien, ne se laisse jamais abattre et surtout ne laisse personne le déstabiliser. Au fond, ça devrait presque me réjouir de me rendre compte que j’ai un impact sur lui parce que notre lien est spécial, mais ce n’est pas du tout le cas. J’ai l’impression d’être en train de massacrer sa personnalité que j’admire tellement en temps normal et d’être en train de briser mon propre petit-ami. Je m’en veux terriblement et pourtant je ne suis pas capable de lui donner ce qu’il veut et c’est encore plus dur à supporter. « J’espère que je le saurais rapidement. » Et si jamais je veux qu’on se sépare ? Comment oserais-je l’affronter et lui dire en face que je ne veux plus être avec lui ? Cette idée me parait tellement improbable que je la chasse rapidement de mes pensées sans pour autant avoir apporté de réponse à cette question. Je préfère tout simplement me dire que ça n’arrivera jamais, que nous allons forcément finir par nous retrouver même si ça doit prendre du temps. Pourquoi mon cerveau ne fonctionne-t-il pas mieux que ça ? Pourquoi suis-je incapable de lui donner une réponse maintenant, de lui dire à quel point j’ai envie d’être avec lui et que je peux tout oublier de ce qu’il s’est passé entre Anoushka et lui ? C’est tellement facile, en tout cas ça a l’air de l’être mais je ne suis pas une menteuse et ces mots sonneraient horriblement faux, j’en ai parfaitement conscience.

Lorsque les doigts d’Isidore se posent sur la poignée de la porte, je réalise à quel point je n’ai pas envie de le voir quitter cette pièce. Je fixe la poignée avec tellement d’intensité que mes yeux me brûlent et au moment où ses doigts relâchent la pression, j’aspire une grande bouffée d’air, réalisant que j’étais tellement concentrée sur son geste que j’en avais oublié de respirer normalement. Ça ne va plus du tout, je crois que je deviens complètement dingue. « On sera pas des étrangers, Sav’. Même si… c’est devenu compliqué maintenant. » C’est compliqué… Alors voilà ce que notre relation est devenue maintenant, un lien bizarre sur lequel on ne peut plus mettre de définition précise et qui nous fait beaucoup plus de mal que de bien. Comment en est-on arrivé là ? On était si heureux tous les deux… Bien sûr, on se disputait mais les moments de bonheurs surpassaient tellement les mauvais qu’à aucun moment je me suis dit que ça n’en valait pas la peine. Sauf maintenant. « S’il y a quoi que ce soit… si tu te sens mal à l’avenir, si tu as besoin de quelqu’un avec qui parler, ou d’être écoutée, ou n’importe quoi… viens me voir. D’accord ? » Je hoche la tête, incapable de prononcer un mot. Ses mots me donnent une fois de plus envie de pleurer mais je m’interdis catégoriquement de verser la moindre larme. Je ne serais pas faible cette fois-ci, j’en ai assez de me comporter comme une gamine pleurnicharde. J’ai toujours été cette fille forte capable de garder la tête froide en toutes circonstances et je me rends compte que je suis en train de perdre ça parce que sans ma moitié, faire preuve de résistance me parait beaucoup plus compliqué. Mais je vais y arriver, aujourd’hui je ne craquerais pas. « Je serais toujours là pour toi, peu importe de quelle manière. » Sans réfléchir, je lâche le pinceau et traverse la pièce pour me retrouver contre lui, enroulant mes bras autour de sa taille pour le serrer dans mes bras. Mon propre geste me surprend tant il est déplacé mais je suis incapable de m’arrêter ou de faire marche arrière. J’ai besoin que cette distance entre nous s’estompe l’espace d’un instant. Je rêve de me couper de la réalité l’espace d’un instant, de poser mes lèvres sur les siennes, de me rappeler tous les bons moments que nous avons vécu et d’oublier le monde qui nous entoure et les problèmes que nous avons. Je résiste extrêmement difficilement à cette envie mais j’y arrive, me contentant de le serrer encore plus fort contre moi. J’ai conscience de lui donner un espoir vache mais je ne suis pas assez forte pour m’obliger à renoncer à ce contact que j’attends depuis des semaines. « Moi aussi, je serais toujours là pour toi. » Au fond de moi, j’espère qu’il va prendre l’initiative de rompre ce contact parce que je m’en sens tout bonnement incapable. Je n’ai jamais été aussi perdue et le futur me terrifie.

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Message(#) Sujet: Re: I wish I could live in a drawing - Izzie [Terminé] I wish I could live in a drawing - Izzie [Terminé] EmptyVen 15 Sep - 22:34

I wish I could live in a drawingSav' & Izzie« Ce n’est pas vrai, tu es toujours toi, ta blessure ne change rien à celui que tu es et je t’assure que tu n’as rien à nous envier. » Il ne put s’empêcher de se dire que c’était facile. Facile pour elle de penser ça, que rien n’allait changer, que comparé à elle qui avait déjà ses passions, et à Spencer qui avait des facilités monstrueuses dans un certain nombre de matières, il ne serait pas à la traîne. Sans sa blessure, il y avait toujours eu quelque chose qui faisait la différence entre eux. Certes, lui et Savannah disposaient à peu près du même niveau scolaire tous les deux, mais il avait toujours su qu’elle irait bien plus loin que lui… et son poste de capitaine n’en était que la confirmation. Le vol, qui était l’une des disciplines dans lesquelles il aurait pu remporter un certain succès, était désormais une voie fermée pour lui, tandis qu’elle s’ouvrait pour sa petite amie. Elle avait raison de choisir de s’y engouffrer, elle avait parfaitement sa place dans l’équipe, et encore davantage à sa tête, mais que lui restait-il désormais… ? Parmi les seules matières qu’il avait conservées, seule la botanique suscitait encore un semblant d’intérêt chez lui, puisqu’il avait décidé de faire un effort… au moins pour Liu Xi, qui méritait qu’il s’investisse, maintenant qu’elle était leur professeur. « C’est ça le problème, à la base. Je sais plus vraiment qui je suis. Ou ce que je suis sur le point de devenir. Toi au moins, tu sais où tu vas… » répondit-il en tentant d’esquisser un sourire. Est-ce qu’il était en train de la jalouser… ? L’idée ne lui plaisait pas spécialement, bien au contraire. Il ne pouvait tout de même pas être tombé aussi bas… c’était peut-être parce qu’il ne savait pas du tout où en était leur relation qu’il en venait à être envahi de questionnements plus nébuleux.

« J’espère que je le saurais rapidement. » Oui… il espérait aussi. Parce que tout leur quotidien s’en retrouverait sensiblement bouleversé. Il était habitué à sa présence, à elle, à la retrouver lorsqu’il avait un peu de temps libre, pour le petit déjeuner, les repas, et puis son entraînement comme Legilimens, même s’il n’était pas certain que ce soit une bonne idée qu’elle lise dans son esprit en ce moment… Et puis, qu’en serait-il de leur amitié triangulaire, avec Spencer… ? Encore une question à laquelle il n’aurait pas de réponse. Mais c’était de sa faute, il le savait pertinemment, alors il ne pouvait faire autrement que d’accepter la situation comme elle se présentait. Savannah était en droit de considérer qu’il était allé trop loin, et que pour rattraper ce qu’il avait pu lui faire, il devrait se soumettre à certaines contraintes. Pour l’heure, elle n’avait pas semblé souhaiter qu’il coupe les ponts avec Anoushka, ou qu’il revoie les rapports qu’il entretiendrait avec elle, ce qui était déjà bien… La Gryffondor avait besoin de lui, bien au-delà de tous ces ennuis de baiser. Retrouver la mémoire devait déjà être suffisamment pénible comme exercice pour qu’en plus elle n’ait à le faire toute seule… Et Savannah devait être apte à le comprendre. En attendant, il ne pourrait malheureusement pas l’aider elle, et il en éprouvait une certaine amertume… De toute manière, il n’était pas certain pour autant qu’elle ait tant besoin de lui, pas autant que lui savait besoin d’elle en ce moment. Il l’observa donc, silencieusement, tentant de scruter parmi les traits de son visage quelque chose, un indice, une trace qui pourrait le mettre sur la voie, et l’aider à mieux comprendre ce qu’il en était de son côté à elle… Il faudrait s’armer de patience. Et alors qu’il songeait à quitter la pièce, il s’était retourné vers elle pour lui dire qu’elle pouvait compter sur lui. Avec du recul, il se rendait compte que ça n’avait rien de raisonnable…

Et effectivement, elle avait lâché son pinceau, et s’était lotie entre ses bras. Il crut presque percevoir les pulsations de son propre coeur : c’était comme retrouver une vieille sensation, et cette impression de déjà-vu lui fit se dire que ça faisait longtemps… bien trop longtemps. Il referma automatiquement, sans réfléchir davantage, les doigts de sa main gauche autour de sa nuque, tandis que ceux de la droite, mécaniques et impossibles à guider, demeuraient de marbre. « Moi aussi, je serais toujours là pour toi. » Il inspira longuement, avec l’impression que quelque chose se brisait en lui. Elle le serra plus fort, à son instar, il se laissa aller dans cette étreinte, même s’il ne savait pas exactement quel était le but de tout ceci. Profiter avant qu’ils ne soient forcés d’arrêter, il imaginait. Mais qu’est-ce qui les obligeait, si ce n’était eux-mêmes… ? Il se força à se faire raison, à se dire que c’était pour leur bien, pour son bien à elle, qu’elle avait besoin de temps, de recul, et qu’elle ne parviendrait jamais à obtenir les réponses qu’elle souhaitait sans cette distance nécessaire. Mais pour autant, il refusait de la lâcher, se délectant de cette trop longue étreinte. Il se raccrochait à elle comme une moule à son rocher, comme s’ils ne pouvaient faire cesser cette danse avant la fin de la musique… « Je m’en souviendrais. Et toi, tu n’oublieras pas, d’accord ? » susurra-t-il à son oreille tandis qu’il commençait doucement à relâcher un peu son emprise. Il étudia son visage, avec une sorte de tendresse qu’il avait laissée enfouie très longtemps. « T’es magnifique. Ça a toujours été toi, la plus belle. » A contrecoeur, il finit par s’écarter de quelques centimètres, sa main gauche descendant doucement le long de son bras. Puis, il s’approcha une dernière fois, pour l’embrasser la joue, replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille, avant de s’écarter définitivement. « Je vais y aller. On se retrouve bientôt. D’accord ? » déclara-t-il finalement avant de baisser les yeux vers les dalles qui recouvraient le sol. La regarder rendait les choses plus difficiles, alors peut-être mieux valait-il ne pas se concentrer sur elle. Se forçant à faire bonne figure, il ouvrit la porte pour de bon, et se faufila à l’extérieur de la salle, luttant pour ne pas faire marche arrière. Elle avait besoin d’être seule, et peut-être que lui aussi, au moins le temps de faire le point sur ce qu’il était encore capable de faire pour arranger les choses.
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Message(#) Sujet: Re: I wish I could live in a drawing - Izzie [Terminé] I wish I could live in a drawing - Izzie [Terminé] EmptySam 16 Sep - 15:08


Isidore & Savannah

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Je me rends compte en entendant Isidore parler de sa nouvelle main que j’ai vraiment loupé plein de choses et que je n’ai pas du tout été là pour lui venir en aide. Il a l’air de vivre très mal la situation alors que moi, je pensais bêtement que le fait d’avoir une toute nouvelle main serait une sorte de nouveau départ qui lui permettrait de retrouver la vie qu’il avait laissé de côté le temps qu’il se remette sur pieds. J’ai été tellement mais tellement stupide de penser un truc pareil, je m’en rends compte de plus en plus au fur et à mesure qu’il parle. J’ai cru qu’une main métallique allait pouvoir remplacer le bout de lui-même qu’il avait perdu mais il est évident maintenant que non, ça ne marche pas comme ça, il a l’air d’avoir beaucoup de mal à s’habituer à sa prothèse et le fait de galérer à ce point doit forcément avoir une forte incidence sur son quotidien puisqu’il doit tout faire avec une seule main. Même pour les cours, ça doit être un peu compliqué et ne pas pouvoir suivre ses camarades doit être encore plus difficile à vivre. Mais évidemment, je ne peux pas vraiment me permettre de lui poser la question, le moment n’est pas bien choisi et j’ai vraiment peur de ne pas pouvoir le soutenir comme je le devrais lorsqu’il m’aura dévoilé tout ce qu’il ressent actuellement. « C’est ça le problème, à la base. Je sais plus vraiment qui je suis. Ou ce que je suis sur le point de devenir. Toi au moins, tu sais où tu vas… » Là, par contre, il a totalement tort. Qu’il soit perdu peut totalement se comprendre mais par contre moi je ne sais pas du tout où je vais, loin de là. Je crois que j’ai toujours considéré que de toute façon, plus tard, je serais avec Isidore et c’était un peu ma seule certitude. Bien sûr, j’ai des passions, le vol et le dessin et j’ai toujours imaginé que je trouverais quelque chose dans l’un de ces deux domaines de prédilection mais rien n’est certain. Mais pour le coup, ce n’est pas de moi qu’il s’agit alors je ne vais pas tout ramener à moi et dire que je suis tout aussi perdue, de toute façon ce n’est pas ce qu’il veut entendre et surtout ce n’est pas ce dont il a besoin. « C’est normal que tu ne saches plus vraiment où tu en es, tu ne pouvais pas anticiper tout ce qu’il t’arrive en ce moment et il va te falloir du temps pour retrouver tes marques. Mais ce n’est pas pour autant que tu es devenu quelqu’un de différent, tu vas pouvoir reprendre tes passions et retrouver ta vie parce que tu vas te battre pour ça et tu vas gagner, comme toujours. » J’ai terriblement envie d’ajouter que je compte bien me battre à ses côtés mais comme je suis très loin d’en être persuadée compte tenu de la tournure qu’ont pris les événements ces dernières semaines, je m’abstiens et me contente de ce discours destiné à lui remonter le moral. J’ai la terrible sensation de ne pas en faire assez.

Ou alors, peut-être que j’en fais justement un peu trop car je suis sûre d’au moins une chose, me lover dans les bras de mon petit ami n’était vraiment pas une bonne idée, bien au contraire ! Je suis perdue, il le sait et il a accepté de le comprendre c’est donc à moi de conserver une certaine distance plus que nécessaire pour que nous puissions repartir sur de bonnes bases lorsque j’aurais pris enfin une décision. Je ne peux pas me permettre de jouer sur plusieurs tableaux avec lui, il ne mérite pas ça. « Je m’en souviendrais. Et toi, tu n’oublieras pas, d’accord ? » Bien sûr que non, comment pourrais-je oublier de le prévenir une fois que j’aurais pris cette fiche décision ? Je pense évidemment qu’il sera le premier à être informé de tout ça. Je ne sais pas si je dois en parler à quelqu’un ou si je dois réfléchir par moi-même mais à dire vrai, je ne suis pas certaine de pouvoir discuter de tout ça avec mes amis pour la simple raison que ces derniers ne portent pas forcément Isidore dans leur cœur. Si je m’adresse à Brooklyn ou à Elliot, je sais pertinemment ce qu’ils vont me conseiller et ils vont clairement manquer d’objectivité. De la même manière, si je me tourne vers Spencer, je pense que celui-ci aura davantage tendance à me pousser dans les bras de mon petit-ami. Bref, je suis complètement perdue et je sens que les prochaines semaines vont être extrêmement compliquées à gérer. « Jamais. » Je ne risque pas. J’ai l’impression que tout repose sur moi à présent et cette idée me terrifie. Je sens qu’Isidore commence à s’éloigner de moi et je meurs d’envie de le rattraper, mais je me retiens. Ça ne ferait qu’empirer la situation, il se contente tout simplement d’avoir le courage que je n’ai pas et je devrais certainement lui en être reconnaissante. « T’es magnifique. Ça a toujours été toi, la plus belle. » Je souris, évidemment le compliment me fait plus que plaisir, même si j’avoue que de temps en temps ça me rend un peu sceptique. Isidore est rarement avare en compliment mais je sais bien que s’il prend la peine de me le dire c’est qu’il le pense vraiment et ça me fait évidemment très plaisir. Il s’éloigne définitivement de moi et je sais qu’il va partir. Encore une fois, j’ai juste envie de le retenir, de lui dire de ne pas franchir cette porte, mais nous avons fait le tour de la conversation et je sais que si nous restons là à discuter, nous allons tourner en rond alors il faut que je le laisse partir même si c’est beaucoup trop compliqué. « Je vais y aller. On se retrouve bientôt. D’accord ? » Je hoche la tête avant de réussir à trouver le courage de lui répondre. « Très vite. » Je l’espère, je m’en veux d’être aussi indécise et je prie pour que le déclic ait lieu rapidement et que je sache vite ce que je dois faire.

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