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Ce n'est pas la fin si tu trouves la force d'y croire [Scorpius & Ed]
Lilith C. Davis

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Message(#) Sujet: Ce n'est pas la fin si tu trouves la force d'y croire [Scorpius & Ed] Ce n'est pas la fin si tu trouves la force d'y croire [Scorpius & Ed] EmptyMar 1 Nov - 23:21

Ce n'est pas la fin si tu trouves la force d'y croire
Scorpius & Ed
Tout ça n’a aucun sens. Encore aujourd’hui j’ai du mal à comprendre comment nous en sommes arrivés là. Il n’y a même pas une semaine tout allait pour le mieux et mes principales préoccupations étaient ma réussite et mes histoires de famille, comme d’habitude. Mais aujourd’hui… Aujourd’hui, tout ça n’a plus d’importance. Ces petits soucis qui semblaient porter ma vie me semblent bien insignifiant désormais que Blackman est revenu. Il avait déjà pris le pouvoir à Poudlard il y a quelques années et nous avait fait vivre une année bien pourrie mais voilà qu’il recommençait. Le pire dans l’histoire, c’est que « grâce » à mon sang pur, je suis assuré d’une certaine tranquillité si je ne fais pas de vagues. C’est bien la seule chose que mes parents ont pu m’apporter de bien. Aussi, je ne devrai sans doute pas me lamenter sur mon sort, je ne suis visiblement pas le plus à plaindre. Mais c’est là toute l’ambiguïté de la chose. Je ne me plains pas. Je ne peux juste pas m’empêcher de m’en vouloir. Cela n’avance pas les choses, j’en suis bien conscient, mais je ne peux pas m’en empêcher. En même temps, les choses ne peuvent pas être « avancées ». Le ‘futur’ proche que je m’étais imaginé est à présent bien différent et je ne vois pas comment je vais pouvoir m’en sortir comme je l’avais prévu. Tout me parait tellement flou et perdu d’avance. Je n’arrive pas à trouver la moindre étincelle d’espoir dans les noirceurs imposées par les mangemorts. Je suis perdu. Ce qui me semblait avant être une évidence n’est plus. Je ne sais même plus quoi penser, quoi envisager ou même quoi prévoir. Je n’arrive même plus à avoir confiance en moi et ma volonté d’être Auror a été compromise par cette invasion. J’avais tout donné pourtant. J’étais tellement sûr d’y parvenir, de pouvoir faire mes preuves, de pouvoir montrer que j’avais ça dans le sang, que c’était fait pour moi mais … Après que Quincy ait tué l’élève, j’ai perdu tout contrôle. Et à cause de moi, Maël a été blessé… Mes émotions ont pris le dessus et s’en était fini. Je n’étais plus qu’une boule de colère et de rage incontrôlable. J’ai toujours su que c’était mon principal point faible, mais je ne pensais pas que cela serait aussi dévastateur et que ça jouerait autant en ma faveur. Evidemment, la défaite de Poudlard ne repose pas sur mes épaules, mais si seulement je n’avais pas craqué à ce point, peut-être ne me sentirais-je pas aussi responsable et coupable. Sans compter ce qu’ils obligent les nés-moldus à faire… Les traiter comme des esclaves. Quand j’ai compris qu’ils me retiraient Keagan, j’ai bien cru qu’on m’arrachait une partie de moi-même. Quand ils ont trainé Ashley, j’ai frôlé la crise cardiaque. Quand ils ont emmené Danny, j’étais à deux doigts de vomir pour de vrai. Et quand j’ai vu qu’ils entrainaient aussi Fursy, j’ai bien failli défaillir. Même si nos relations n’étaient pas au beau fixe, il est tout simplement impossible d’effacer d’un coup de chiffon les années que nous avons passé ensemble, aussi proche, et c’est dans les moments durs comme ceux-là qu’on se rend compte qu’on tient encore à eux et qu’on ne supporte pas qu’on touche à un seul de leurs cheveux. Cependant, qu’est-ce que je suis supposé faire, moi, maintenant, alors que je n’ai ni le droit de leur parler, de les croiser et que je ne crois même plus en moi ? Je ne sais pas… Je ne sais vraiment pas.

Pendant plusieurs heures, j’ai erré sans but précis dans Poudlard, évitant au maximum nos nouveaux surveillants quand je croisais leurs ombres. Je ne voulais pas avoir affaire à eux. J’étais conscient que si j’essayais de m’y frotter, j’y perdrai bien plus que la parole ou ma baguette. Ils étaient trop puissant en comparaison avec que j’étais seulement capable de faire. Certes j’avais une grande connaissance, mais entre la théorie et la pratique il y a un véritable fossé, et la nuit du 31 Octobre me l’avait bien prouvé. J’ai finalement atterri dans l’une des plus hautes tours du château, certain que je n’y croiserais aucun mangemorts qui préféraient les coins sombres ou humides des cachots. Après tout, à qui pouvais-je bien faire du mal ici si ce n’est à moi-même ? Depuis la prise de Poudlard, c’est en quelque sorte mon repère. C’est ici que je viens broyer du noir des heures durant, essayant de comprendre ce qui se passe mais n’y parvenant jamais. Au final, je reste là, l’esprit vide, les joues parfois mouillées de larmes qui coulent à mon insu mais que je n’arrête pourtant pas. Sincèrement, je crois bien que c’est la première fois de ma vie que je parviens à faire autant le vide dans cette tête qui fourmille normalement de pensées en tout genre. Mais là, rien, à part cette impression de néant et d’incapacité. Aussi, je reste là, recroquevillé sur moi-même, le regard perdu sur les poutres en face de moi, les regardant sans les voir réellement. Les genoux entre mes bras, la seule chose à laquelle je suis à même de penser c’est mon utilité. A quoi je sers sérieusement ? Pour mes amis, pour l’école, pour ce monde … Et la seule réponse que je suis capable de fournir est la même. Rien. Et tout ça, c’est à cause de ma principale faiblesse. Depuis longtemps je savais que je devrais faire attention à mes relations, à ne pas tenir de trop aux gens, mais au fur et à mesure des années, mes défenses se sont abaissées tandis que certaines personnes parvenaient à se frayer un chemin jusqu’à moi. Et voilà où j’en suis aujourd’hui. Conscient de ma faiblesse et du fait que si je tente quoi que ce soit, les personnes auxquelles je tiens réellement seront les premières à en subir les conséquences. Voilà à quoi ça mène. Si j’avais suivi les limites que je m’étais fixé, je serais sans doute resté de marbre devant tout ce qui se passait et je n’aurai pas à m’inquiéter pour d’autres personnes. Rien n’aurait d’importance. Mais je n’y suis pas parvenu. J’ai été trop faible.
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Message(#) Sujet: Re: Ce n'est pas la fin si tu trouves la force d'y croire [Scorpius & Ed] Ce n'est pas la fin si tu trouves la force d'y croire [Scorpius & Ed] EmptyMer 9 Nov - 9:50


Ce n'est pas la fin si tu trouves la force d'y croire

Plusieurs se plaisent à penser qu'ils peuvent se débrouiller seuls, mais le sage sait que rien ne vaut les encouragements d'une personne qui vous aime.


Un moldu à un jour écrit : " La douleur est aussi nécessaire que la mort. " Aujourd'hui, j'aurais bien envie de lui répondre d'aller se faire foutre. Il ne connaissait absolument rien à rien en écrivant ces mots. En quoi la mort est-elle une nécessité à quoi que ce soit ? La mort n'est que la fin de la vie. La fin d'un aventure, mais en rien un nécessité. Encore moins quand elle décide de prendre dans ses bras un âme trop jeune pour elle. Un âme qui avait encore une longue existence à vivre. Il y a moins d'une semaine, Louve était morte. Ma cousine, mon alliée, mon amie s'en était allée. Pourquoi ? Aucune raison n'était valable pour expliquer la mort de la gryffondor. Aucune. Et pourtant, c'était ainsi. Je ne pouvais rien faire contre. Il fallait seulement accepter les choses tel qu'elles étaient.

" Chaque douleur est une mémoire. ", a-t-on écrit un jour. Ces mots on beaucoup plus de sens dans mon esprit que les précédents. J'avais quatorze ans quand j'ai perdu ma mère. Elle était malade depuis bien longtemps, des années. En réalité, elle avait toujours été malade. On savait qu'elle allait nous quitter un jour. On savait qu'elle allait partir. Ça ne fit pas de sa mort un obstacle facile à passer. Elle est pas morte une journée et le lendemain, on était déjà passer par-dessus de notre chagrin. Non. Ce n'est pas ainsi que se passent les choses. Il y a une grande tristesse, un grande vide, de la colère, des larmes, du déni... Il y a bien des phases à un deuil. J'ai connait un bout de chemin dans le domaine, et pourtant, j'ai du mal à traiter avec la mort cette fois. C'était si soudain, tellement inattendu.

Laissez moi vous raconter une histoire. Il y avait un homme ambitieux et froid. Un grand sorcier craint et haït. Il avait en horreur tous ce qui se rapportait de près ou de loin aux moldus. Voyait en eux une menace pour les sorciers. Son rêve : s'en débarrasser. Il désirait les remettre à sa place, sous l'échelle sociale. Il y avait une sculpture dans le hall du Ministère de la Magie à l'époque où les mangemorts de Voldemort avaient pris le contrôle. Sur cette sculpture représentait un couple de sorciers à l'air hautain assis sur des entassements de corps de moldus formant des trônes. Menesis Blackman, dans mon esprit, était l'un de ces sorciers. Par le passé, il avait essayé de prendre Poudlard. Il avait réussi un certain temps, marquant les nés-moldus fréquentant l'établissent au fer, mais avait fini par être évincé. Forcé à se retranché, on ne l'avait pas vu durant un certain temps. Aujourd'hui, il était de retour. Il avait forcé son entré dans le château, la veille de Halloween, avec ces néo-mangemorts comme bons petits soldats. Attaquant tous ceux ayant le malheur de se trouver sur leur chemin. Un nuit de sang et de mort. Un paradoxe un peu glauque comme il s'agissait de la nuit des morts...

Des gens avaient été blessé, d'autre étaient morts. Ceux qui avaient survécus n'étaient pas à envier, encore moins si on avait le malheur d'être né de parents moldus. Ces derniers avaient été relayés aux fond des cachots, dépourvu de baguette et dépouillé de l'insigne de leur maison. Ils étaient devenus des esclaves, au même titre que les elfes de maison. Encore que les elfes de maison du château devaient être mieux traités... De par la pureté de mon sang, j'avais la chance d'être épargné, mais pour encore combien de temps ? Ce n'était qu'une question de temps avant que l'on s'en prenne à ceux qui fréquentaient les nés-moldus. Combien de temps avant que tous ces mangemorts ne décident de châtier les sang-mêlé ou les traitres-à-leur-sang ? Il n'y avait rien de bon derrière toute cette histoire, et je n'en prévoyais rien de meilleur. Ou du moins, pas dans un avenir proche.

Les deux premiers jours du règne Blackman avaient été assez brumeuses pour moi. J'avais pris un méchant coup sur la tête durant l'attaque duquel en était découlé une commotion cérébrale assez importante. J'avais dut passer deux nuits à l'infirmerie sous observation puisque j'avais de gros étourdissements et des vomissements assez fréquents. On avait fini par me laisser aller, un peu à contre coeur, mais comme l'infirmière était très occupé avec la quantité de blessés qu'on lui avait portés après l'attaque, elle n'avait pas forcé pour que je reste plus longtemps dans son domaine.

La tête dans le coton, j'avais traversé le château en automate direction salle commune des serpentards. Arrivé sur place, j'avais filé vers les dortoirs pour changer de vêtements, puis était retourné auprès de mes camarades de classes assis sur les fauteuils noirs de la commune. Les discutions allaient de bon train, mais je n'avais pas la tête aux bavardages. Deux nuits durant, j'avais fait des cauchemars dans lesquels apparaissaient sans cesse le corps sans vie de Soren O'Towey que j'avais vu mourir sous mes yeux. Chaque fois, je me réveillais en sursaut, un goût de bile dans la bouche. L'éveil n'était pas tellement mieux puisque je pensais sans cesse à Louve. Des pensées qui me faisaient très mal. Chaque fois, je m'en voulais de ne pas pleurer. Je ne pouvais tout simplement pas. J'étais sous le choc, mais également très en colère. Je brûlais de haine envers cet home qui avait orchestré toute cette attaque, qui était le premier responsable de la mort subite et prématurée de ma cousine.

Mon regard fit le tour de la pièce, notant mentalement les gens présents. Mon cousin était assis seul, un peu à l'écart, la mine sombre. J'aurais pu aller lui parler, mais je n'en avais pas envie. Lorsqu'il avait apprit la mort de sa soeur, Gawyn était venu me voir, me demandant de l'aider à venger la mort de Louve. J'avais été assez surpris comme nous n'étions véritablement pas en bons termes. Et puis, j'avais été malade et la conversation avait pris fin avant même d'avoir aboutit à quelque chose. Je n'avais d'ailleurs toujours pas choisis si je m'alliais à mon cousin ou pas. Après tout, il était dans les premiers à dire que les nés-moldus ne méritaient pas la magie. Si ça n'avait pas été de sa soeur, il serait sans doute copain-copain avec les mangemorts en ce moment même...

Je continuai mon examen mental de la pièce, cherchant des yeux une personne en particulier. Une personne que j'avais entrevu dans la Grande Salle le matin du 1er Novembre. Il devait énormément souffrir des derniers événements, le pauvre. J'avais vu une grande majorité de ses amis prendre place devant tout le monde ce matin là, ce faire arracher l'insigne de leur maison, confisquer leur baguette puis amenés comme une bande d'esclave. Lui il devait être resté là, tout seul, perdu et impuissant. J'avais toujours été là pour lui, depuis sa première année au château. Présent lorsqu'il avait besoin d'une oreille attentive, d'une personne à qui parler. Je ne lui ferai certainement pas faux-bon aujourd'hui.

Je ne le voyais pas dans la salle commune. M'excusant auprès des personnes avec qui j'étais assis, je fonçai vers la sortie un but précis en tête ; retrouver Edward. Je savais qu'il n'était pas dans l'infirmerie puisque j'y étais pas plus de deux heures plus tôt. J'allais devoir fouiller le château en entier. Si je ne le trouvais pas en dedans, j'allais allez dehors !

Je mis deux heures à faire le tour de Poudlard, évitant de croiser les mangemorts occupés à faire la patrouille dans les couloirs. Tout en montant l'escalier menant à la tour d'astronomie, je m'inquiétais réellement pour mon ami. Me demandant dans quel état j'allais le trouver. La question n'attendit pas bien longtemps avant d'aboutir à une réponse puisque dès l'instant où je passai l'entrée, je vis mon protégé assis sans son coin, recroquevillé sur lui même, les bras autour des genoux, une expression désespérée sur le visage et les joues striées de coulisses où avaient dut couler des larmes. Je vins prendre place à ses côtés, sur le sol, le coeur serré à le voir ainsi dévasté. J'aurais aimé lui dire que tout allait bien allé, de ne pas s'en faire, mais ça aurait été un mensonge. On ignorait tous ce qu'il allait se passer maintenant. Je ne pouvais pas lui faire miroiter de belles choses n'y croyant pas moi-même. « Tu as réussi à lui parler ? », lui demandais-je doucement pensant à Keagan. Je ne pouvais m'imaginé séparé d'Albus, sans mon meilleur ami. Le sentiment de solitude, de vide que j'aurais sans lui... Je regardai Edward un moment, attendant une réponse qu'y ne vint pas. J'enchaînai alors sur une autre ; « Tu n'as pas... Ils ne t'ont pas blessés ? » Je repensais à mon crâne, ainsi qu'à mon bras qui avait été cassé cette nuit là. Puis je revis tous les élèves qui étaient dans l'infirmerie. Je pensai à Billie, livide, sur son lit et puis à Louve qui... J'observai attentivement le serpentard à la recherche de la moindre cicatrice, la moindre blessure. " Il n'a pas l'air mal en point. Enfin, physiquement... ", concluais-je au bout de mon examen. Je n'étais pourtant pas rassuré. Les blessures de l'âme ne sont pas moins souffrantes...

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Dernière édition par Scorpius H. Malfoy le Lun 12 Déc - 8:27, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Ce n'est pas la fin si tu trouves la force d'y croire [Scorpius & Ed] Ce n'est pas la fin si tu trouves la force d'y croire [Scorpius & Ed] EmptyMar 22 Nov - 0:19

Ce n'est pas la fin si tu trouves la force d'y croire
Scorpius & Ed
Quand j’étais petit, avant Poudlard, je n’avais pas vraiment d’amis. Nous vivions dans une maison assez reculée sur le bord de la plage. Quotidiennement, je n’avais que mon frère et pendant près de 7 ans, cela m’avait amplement suffit. Nous étions inséparables, je l’adorais, il était mon exemple. Nous jouions beaucoup ensemble, tout était parfait. Trop parfait pour durer. Dès le jour où il est entré à Poudlard, ma vie a été bouleversée. Du jour au lendemain, on m’avait enlevé mon seul partenaire de jeu. Et lorsqu’il revenait pour les vacances, je découvrais qu’il avait changé, qu’il n’était plu le frère que je connaissais. Il ne jouait plus avec moi, il n’exprimait même pas le moindre intérêt pour son petit frère qui avait pourtant encore besoin de lui et qui avait tant attendu son retour. Cette déchirure fraternelle m’a plus marquée que je ne l’admettrai jamais. C’est pourtant à partir de ce moment précis que je m’étais juré que je ne compterais plus sur personne d’autre que moi-même. Je me suis isolé, je suis devenu cet enfant réservé qui apprenait par lui-même, qui disparaissait dès le premier rayon de soleil pour oublier ses frustrations et sa solitude dans le creux des vagues, surfant sur les rouleaux salés. Jusqu’à mes 11 ans donc, j’étais seul mais heureux à ma façon. Les autres ne me faisaient pas souffrir, si ce n’est mon frère quand il réapparaissait, mais ça encore, je parvenais à le gérer. Plus ou moins. Bien sûr il y avait Allen, mon cousin, mais lui je ne le voyais qu’en de rares occasions et nous ne passions pas nos journées ensembles. Cependant, je suis arrivé à Poudlard et j’ai découvert que des gens pouvaient être humains et attachants. J’ai essayé de rester en retrait au début mais certains sont parvenus à se rendre essentiel à mon quotidien. Scorpius qui est le premier que j’ai rencontré dans le train et qui est rapidement devenu comme mon mentor, et Keagan. Ce dernier, rencontré en classe, partageant la plupart de mes cours était typiquement l’ami que j’avais toujours rêvé d’avoir dans mon enfance mais qui avait toujours été absent. Aussi nous sommes vite devenus inséparables. Petit à petit je me suis même lié à d’autres personnes, moins étroitement certes, mais les liens qui se créent entre des personnes sont bien complexes et diffèrent toujours. Je commençai à me dire que peut-être j’avais finalement tort, que ça valait peut-être la peine de s’ouvrir aux autres pour les laisser entrer dans ma vie parce que j’avais l’impression d’être plus heureux quand j’étais entouré. Plus que quand j’étais seul. Et c’est à ce moment-là qu’on m’a prouvé que j’aurais mieux fait de m’en tenir à mes premières résolutions.

Mes années à Poudlard auraient certes été très différente si j’étais resté ce garçon inaccessible qui préférait rester tout seul, mais au moins n’aurais-je pas autant souffert de cette nouvelle tyrannie. J’en suis là, perdu dans mes pensées lorsque j’entends vaguement la porte de la tourelle dans laquelle je me suis réfugié s’ouvrir. Je regarde à peine le nouvel arrivant. Si c’est quelqu’un qui veut perdre son temps à m’embêter ou à me chercher des noises, grand bien lui fasse, je ne serais même pas d’humeur à réagir, il se lassera le premier. Je préfère rester prostré dans ma position, à attendre que les heures passent emportant peut-être avec elles mes peines. Je sens quelqu’un prendre place à côté de moi et je n’ai même pas le réflexe de regarder de qui il s’agit. Je m’en fiche. Après tout, si je me suis réfugié ici c’était avant tout pour être tout seul. Cependant, c’est une voix réconfortante et qui me fait habituellement chaud au cœur qui parvient à mon oreille. « Tu as réussi à lui parler ? » Ma gorge se serre instantanément. Il n’y a pas besoin de décrypteur pour savoir de qui il fait mention. Keagan, bien évidemment. Je n’aurais jamais pensé que je me sentirais aussi déboussolé sans lui. Mais nous sommes tellement complémentaires et on s’apporte tellement de choses l’un l’autre que sans lui, tout me paraît sans intérêt maintenant. J’aurais voulu répondre à cette voix douce et chaleureuse, mais ma gorge est tellement serrée que je ne parviens à rien faire. « Tu n'as pas... Ils ne t'ont pas blessés ? » Ce ton pressé et anxieux a en revanche le don de me faire réagir. Immédiatement je secoue la tête dans l’espoir qu’il ne soit pas inquiet pour rien. Contrairement à d’autres, j’ai eu la chance de ne pas être blessé, malgré mes erreurs de débutant. Une chance dont je ne suis pas particulièrement fier. Pendant quelques secondes encore je regarde devant moi, essayant de prendre de profondes inspirations pour essayer de retrouver la parole, mais c’est plus dur qu’il n’y parait, et l’envie n’y est pas vraiment. Toutefois, j’essaie de me faire force. « Non. Je n’ai rien. » je parviens à dire d’une voix faible et rauque. Cela doit bien faire 4 heures que je n’ai pas prononcé la moindre parole, facilement. Aussi, on dirait que ma voix provient d’outre-tombe. « Et non … Je n’ai aucune nouvelle depuis… » Je suis incapable de finir ma phrase. Ma gorge se serre de nouveau et je me déteste pour être aussi faible et pour le montrer aussi ouvertement. Habituellement, je suis plutôt doué pour cacher mes émotions, pour n’en avoir rien à carrer surtout, mais là… A croire que c’est plus que je ne peux le supporter. Je resserre mon étreinte autour de mes jambes comme pour me réconforter avant de finalement oser tourner la tête vers le Serpentard et plonger mes yeux dans ceux scrutateur de Scorpius. Je vois qu’il se fait du souci et je suppose qu’au vu de ma tête, c’est parfaitement légitime. Il me connait depuis 6 ans maintenant et il a toujours endossé le rôle de protecteur à mon égard. Toutefois, si je ne veux plus souffrir, je dois tenir tout le monde éloigné. C’est peut-être égoïste de ma part après tout ce que Malfoy a fait pour moi, mais j’estime que c’est ce qu’il y a de mieux pour lui aussi. Autant lui épargner mon état. « Scorpius… Je pense que tu ferais mieux de partir. Je ne suis pas de la meilleure compagnie qui soit en ce moment… » je dis d'une voix morne en le regardant droit dans les yeux, essayant de ne pas faiblir. Je suis persuadé que c’est ce qu’il y a de mieux pour tout le monde.
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Message(#) Sujet: Re: Ce n'est pas la fin si tu trouves la force d'y croire [Scorpius & Ed] Ce n'est pas la fin si tu trouves la force d'y croire [Scorpius & Ed] EmptyLun 12 Déc - 9:50


Ce n'est pas la fin si tu trouves la force d'y croire

Plusieurs se plaisent à penser qu'ils peuvent se débrouiller seuls, mais le sage sait que rien ne vaut les encouragements d'une personne qui vous aime.


La souffrance excite, ranime, irrite les nerfs ; elle fait saigner le coeur, elle abrège l'agonie. C'est la convulsion violente, terrible, qui nous relève de terre et nous donne la force de nous dresser vers le ciel pour maudire et crier. " Voilà de sages paroles qui ne sont pas bien loin de la réalité. Exactement comment je me sentais en ce moment. Un triste mélange d'émotions aussi violentes que contradictoires. Il me fallait décupler beaucoup de force afin de ne pas me laisser submerger. Un accomplissement que je saluais de par son efficacité, mais dont je sentais faiblir un peu plus à chaque instant. Encore combien de temps avant que je ne craque ? À voir les stries laissées par les larmes sur le visage d'Edward, la tentation de me laisser aller à l'émotion était bel et bien existante. Mais pour apporter quoi exactement ? Un soulagement espéré qui ne viendrait jamais si ce n'est que par le temps ? Autant ne pas se berner d'illusions utopiques. Il me fallait affronter la dure réalité des choses.

J'étais assis près d'Edward à même le sol tout au somment de l'une de tourelles de la tour d'astronomie. Je m'étais inquiété à ne pas le voir pendant plusieurs jours. Mon esprit avait fini par me faire croire qu'il lui était arrivé malheur et que personne n'avait daigné un instant me prévenir. Quel soulagement ça avait été de le trouver, après plusieurs heures de recherche, au sommet de cette tour. Il n'était pas en grande forme, mais au moins, il était tout entier et pas dans un cercueil. Ce qui, en soit, était un grand soulagement. « Non. Je n’ai rien. », répondit-il lorsque je voulu m'assurer qu'il n'avait pas été blessé durant la bataille. Ces paroles, bien que sa voix fut rauque et chargée d'émotion, me soulagèrent. Puis il répondit à la négative à ma première question : s'il avait des nouvelles de Keagan. On racontait que certains étudiants avaient croisé des nés-moldus occupés à nettoyer certaines parties du château. J'avais eu, aussi minime soit-il, un peu d'espoir pour mon ami. Mais son « Et non … Je n’ai aucune nouvelle depuis… » se termina assez abruptement alors que sa voix était brisée par l'émotion. J'eu un pincement au coeur pour lui. J'aurais voulu savoir comment le réconforter. Lui faire sentir que j'étais là pour lui, mais j'ignorais comment m'y prendre. Je n'étais pas le genre de personne très réconfortante. Je n'aimais pas prendre les gens dans mes bras ou les toucher. Tout ça, ce n'était pas pour moi. J'étais un Malfoy et dans ma famille, nous ne sommes pas des bons vivants ni des oursons de bonheur. Je ne ressemblais en rien au reste de ma parenté, et pourtant, ce point de caractère, il n'avait pas pris le large comme les autres. J'étais donc là, impuissant, aux côtés d'un ami qui avait besoin de tout le réconfort du monde. Même s'il n'en voulait pas...

« Scorpius… Je pense que tu ferais mieux de partir. Je ne suis pas de la meilleure compagnie qui soit en ce moment… », déclara Edward le regard plongé dans le mien. Il me regardait fixement, sans ciller, très déterminé. Ces mots me firent l'effet d'un coup de poignard dans le coeur. Après Louve et Jude, je refusais qu'on m'abandonne encore une fois. Pas lui. « Non. », commençais-je sur un ton catégorique. Il était hors de question que je quitte cette tour sans lui. S'il restait, je restais. Fin de la discussion. « Nous serons de mauvaise compagnie ensemble... » " Que tu le veuilles ou non. " Je gardai la fin de ma phrase pour moi. Elle n'apporterait rien de bon à cette discussion. « Si tu ne veux pas parler, je m'en fiche. Je ne pars pas. J'ai... » C'était plus difficile de l'admettre à voix haute que dans ma tête. Je pris une bonne inspiration avant de finalement laisser sortir les mots que j'avais du mal à admettre. « J'ai besoin de toi, moi. Juste là. Juste te savoir ici. » Ma voix tremblait un peu, mais j'avais encore le contrôle. Je ne voulais pas me faire jeter. Pas aujourd'hui. Pas maintenant que je redoutais la solitude plus que tout. Je n'avais pas besoin de parler, seulement de ne pas être seul. M'inquiéter pour Edward me faisait du bien. Penser à lui m'empêchait de penser à tout le reste.

Je me laissai glisser contre le mur, les jambes repliées devant moi. Je me plongeai dans un silence volontaire. Mes mains attrapèrent la petite sphère de verre au fond de la poche de ma cape. Elle ne quittait plus mes poches depuis Halloween. Exception faite pour les moments où je la prenais entre mes mains, la retournant sans but précis, regardant la fumée blanche à l'intérieur. Une fumée prise au piège dans une cage de verre et d'or. Un peu comme nous en ce moment dans ce château. Je regardai mon cadeau d'anniversaire le coeur lourd. De longues minutes s'écoulèrent où personne ne parla. Je vins briser ce silence d'une voix vacillante, un peu maladroite : « C'est le cadeau que m'a offert Louve pour mon anniversaire. Elle me l'a donné un peu avant le banquet d'Halloween. Je... » Une phrase qui resta en suspend alors que mon regard fixait le rappeltout offert par ma cousine. Elle s'était souvenue que j'aimerais bien avoir l'un de ces objets. J'aimais beaucoup les objets magiques, et elle m'en avait offert un pour mon anniversaire. Mon dix-huitième anniversaire. Un jour correspondant avec celui où elle nous avait brutalement quitté...

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Message(#) Sujet: Re: Ce n'est pas la fin si tu trouves la force d'y croire [Scorpius & Ed] Ce n'est pas la fin si tu trouves la force d'y croire [Scorpius & Ed] EmptyMar 24 Jan - 0:40

Ce n'est pas la fin si tu trouves la force d'y croire
Scorpius & Ed
Je suis sûr que c’est la bonne décision. Je ne vois pas ce que je pourrai faire d’autre de toute façon. Que ce soit pour protéger les personnes à qui je tiens ou me protéger moi-même, c’est la meilleure chose à faire. Après tout, j’ai merdé quand j’ai laissé mes sentiments prendre le dessus. Je me suis laissé déstabiliser parce que je faisais attention aux autres et que j’ai laissé mes émotions déborder, et là a été toute mon erreur. Si j’avais gardé mon sang-froid, si j’étais parvenu à tout canaliser, j’aurai sans doute limité les dégâts … Aussi, dans l’immédiat, je ne vois pas d’autres solutions que de me couper de tout pour être capable de dresser les barrières dont j’aurais besoin. Je me sais incapable de canaliser quoi que ce soit ou de faire la part des choses, pas maintenant. La seule et unique solution est tout simplement de ne plus avoir personne comme ça le problème est réglé. Direct, mais efficace. Et puis de toute façon, avec Keagan en moins dans l’équation, pourquoi est-ce que j’aurais envie de faire le moindre effort ?

Toutefois, je ne m’attendais pas à cette réponse. « Non. » Je tressaille et le dévisage, pantois. Pourquoi cet air si décidé ? Pourquoi cette voix si vigoureuse ? … Pourquoi est-ce qu’il veut me compliquer la tâche comme ça ? Il croit que c’est facile pour moi ? « Nous serons de mauvaise compagnie ensemble... » Et qu’est-ce que tu veux que je réponde à ça en plus ? Ah bah ça, il est fort pour étouffer toute résistance dans l’œuf hein… Ne trouvant pas la moindre réplique sarcastique à riposter, je me contente donc de rendre les armes en haussant les épaules. En apparence, je laisse croire que j’accepte sans émettre la moindre protestation… Intérieurement en revanche … Ce n’est pas la même histoire. Pourquoi les choses ne peuvent-elles pas être simple… Je n’ai pourtant rien demandé à personne… Je voulais juste être seul ici… Je n’ai d’ailleurs jamais rien demandé à personne si on regarde rétrospectivement parlant. J’ai toujours tenu à faire mon chemin tout seul pour ne rien devoir à personne d’autre que moi. Alors à quel moment ça a dérapé au juste ? « Si tu ne veux pas parler, je m'en fiche. Je ne pars pas. J'ai... » Le serpent me coupe dans mes pensées. Au moins a-t-il compris que je n’avais aucune envie de parler. C’est déjà un soulagement en soi de savoir qu’il ne me forcera pas à dire ce que je pense vraiment. Après s’il veut rester muet comme moi … Dans le fond ça ne me dérange pas tant que ça. « J'ai besoin de toi, moi. Juste là. Juste te savoir ici. » Pour le coup je perds totalement le fil de mes pensées. Qu’est-ce qu’il vient de dire ? Je tourne lentement la tête vers lui pour l’observer, et je sens un nœud se coincer dans ma gorge. Je n’avais pas envisagé cette vision des choses. Je n’avais absolument pas pensé qu’on puisse avoir besoin de moi en fait. Je ne suis pas vraiment la personne la plus affective et attentionnée qui soit. Je ne vais pas vers les gens, je ne leur dit pas que j’ai besoin d’eux parce que ce n’est généralement pas le cas et leur vie privée ne m’intéresse généralement pas. Alors pourquoi est-ce que quelqu’un me dirait qu’il a besoin de moi ? Ca me fait un choc, je dois l’avouer.

Je le regarde glisser à côté de moi en silence. Je sens que je devrai dire quelque chose mais je suis incapable de prononcer la moindre parole. En même temps, qu’est-ce que je devrai dire ? Je n’ai jamais entendu qui que ce soit me dire ça, alors je ne sais pas quelle réaction on doit conventionnellement adopter. Je sais que je compte pour Keagan, qu’on a besoin l’un de l’autre et tout le bordel, mais on a pas besoin de se le dire pour le savoir, du coup c’est plus simple. Là, je me retrouve carrément devant le fait accompli et je ne sais vraiment pas quoi faire. Alors je me contente de regarder Scorpius sortir quelque chose de sa cape. Une petite boule qui contient de la fumée. Je ne mets pas longtemps à identifier un Rappeltout. « C'est le cadeau que m'a offert Louve pour mon anniversaire. Elle me l'a donné un peu avant le banquet d'Halloween. Je... » Mes neurones ne font qu’un tour. Sa cousine … j’ai cru entendre qu’elle n’avait pas survécu à l’attaque. Elle faisait partie des malheureux qui ont péri pour une cause absurde alors qu’on a rien demandé à personne. Cette chienne de vie est quand même sacrément injuste … Désemparé de voir un de mes premiers amis être aussi affecté par la disparition d’un proche, je me fais force pour ne pas être l’égoïste que je voulais être en premier lieu. Je me comporte comme un abruti fini alors qu’en comparaison j’ai pas perdu grand-chose. « Il est vraiment très beau. » 10 points pour Edward Carter dans la catégorie réplique de merde ! En même temps, je ne suis tellement pas habitué à ce genre de situations que je ne sais vraiment pas quoi dire. Aussi, je prends une profonde inspiration. « Je suis vraiment … Désolé. Pour tout. Même si ça change pas grand-chose, mais surtout pour pas être là quand t’en as besoin. » Mon regard se perd dans le vide tandis qu’il semblerait que ma bouche se délie un peu. « J’suis pas très doué pour ça tu sais… » je conclu en haussant les épaules. Je ne veux pas qu’il croit que c’est contre lui, c’est pas le cas du tout. Le problème c’est moi, et uniquement moi.

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Message(#) Sujet: Re: Ce n'est pas la fin si tu trouves la force d'y croire [Scorpius & Ed] Ce n'est pas la fin si tu trouves la force d'y croire [Scorpius & Ed] EmptyDim 12 Mar - 6:09

Ce n'est pas la fin si tu as la force d'y croire
Edward & Scorpius
Plusieurs se plaisent à penser qu'ils peuvent se débrouiller seuls, mais le sage sait que rien ne vaut les encouragements d'une personne qui vous aime.

Les choses étaient étranges. Autant je me sentais confus et triste, autant je me sentais vide et sans vie, sans détermination sans but. Le regard fixé sur ce rappeltout que m'avait offert Louve, je me rendais compte à quel point mon attache pour cet objet était futile. À quel point tout ça n'avait pas réellement de sens. Pourquoi s'accrocher à des biens matériels alors qu'on avait tout un tas de souvenir pour se rappeler une personne qui nous avait quitté ? Pourquoi on accordait tant d'importance à des objets alors que tout ce qu'ils faisaient c'étaient de mettre des idées dans notre tête ? Des idées qui auraient très bien pu y trouver leur chemin par eux-mêmes. Des souvenirs plus particulièrement. Ceux même qui nous produisaient à la fois une joie immense et une tristesse douloureuse lorsque l'on pensait à la personne aimée qui nous avait quitté bien trop vite. À bien y penser, tout ça n'avait aucun sens. Mon père, il avait tout gardé ce qui appartenait à ma mère. Sa serre, ses vêtements, ses livres préférés... Tout ça pour quoi ? Parce que ça lui rappelait qu'elle avait été dans sa vie ? N'arrive-t-il pas à s'en souvenir sans tout ça. Je fixe la balle de verre dans laquelle de la fumée blanche est en suspension tout en racontant à Edward qu'il s'agit du cadeau d'anniversaire que m'a offert ma cousine. Ma défunte cousine devrais-je plutôt dire. Je m'accroche à cet objet comme s'il était tout ce qui me restait d'elle. Hors, ma tête est pleine de bons souvenirs à son sujet. Ça ne fait aucun sens. Tout comme sa mort tout compte fait.

« Il est vraiment très beau. » , réplique Edward à ma confidence au sujet du rapeltout. Je tourne la tête en sa direction, le fixant incertain pendant un moment avant de finalement éclater de rire. Un rire franc et sincère. Je ne me moque pas de lui, mais plutôt de la situation qui est carrément irréaliste. « Wow ! C'était profond ! », lui lançais-je sur un ton sarcastique, mais également amusé. Mon ami inspire profondément, mal à l'aise. Je ne lui en veux pas. Nous ne sommes pas tous très à l'aise à l'idée que quelqu'un ne vienne se confier à nous. Moi, ça me dérangeait au départ, mais maintenant, plus trop. J'aime bien écouter les gens, les consoler, me sentir un tant soit peu utile pour eux. Ça me fait sentir bien de les aider un peu. Enfin, je pense que je les aide. Sauf que je ne sais pas toujours quoi dire. Un peu comme Edward en ce moment... « Je suis vraiment … Désolé. Pour tout. Même si ça change pas grand-chose, mais surtout pour pas être là quand t’en as besoin. J’suis pas très doué pour ça tu sais… » Je lui souris tristement, prenant son épaule dans la main et la serrant. « Ne t'en fait pas ! Je trouve que tu t'en sors très bien moi ! Pas besoin de discourt à la rallonge. Pas besoin de dire quoi que ce soit à dire vrai. Le silence, c'est très bien ! » J'avais rapidement compris que le silence était parfait après la mort de ma mère. Les gens qui se désolaient pour ma perte ou me prenait en pitié. Ceux qui me donnaient tous les conseils du monde alors qu'ils ne savaient pas de quoi ils parlaient parce qu'ils n'avaient jamais perdu un parent. De toutes ces personnes que j'avais rencontré aux funérailles de maman, celles que je préférais étaient ceux qui ne disait rien. C'était mieux, plus facile, moins faux que de raconter n'importe quoi dans le simple but de chasser un silence déplaisant.

« Tu sais ce qui est le plus nul là-dedans ? C'est que je ne sais même pas ce qu'il est advenu de son corps. Je ne sais même pas si elle a été enterré ou s'ils l'ont renvoyé à mon oncle et ma tante. En même temps, ça me surprendrait qu'ils l'aient fait sans quoi, le monde entier saura que nous sommes ici, enfermés avec eux. » Je fis une pause, grognant de rage à l'idée que le corps de ma cousine soit dieu seul sait où, dans un endroit froid et impersonnel comme si elle était une ignoble créature ne méritant pas même un repos décent. « C'est écoeurant de penser quelle est morte et que ses parents, ils ne savent rien de tout ça ! Ils ne savent même pas que leur propre fille n'est plus de ce monde. » La tristesse avait cédé un peu de place à la colère. Beaucoup de place même. Quand je n'étais pas triste, j'étais furieux du sort qu'on nous réservait, de celui des nés-moldus et de celui de ceux qui, comme Louve, n'avait pas survécu à l'attaque perpétrée le soir d'Halloween. En un sens, ils étaient peut-être les plus chanceux dans le lot. Au moins, ils n'avaient plus à souffrir, avoir peur ou craindre de leur sort. « Tu sais que Gawyn est venu me voir ? Il est carrément venu me parler, et non pas me hurler dessus. Il voulait que je l'aide à venger la mort de Louve. J'étais... Abasourdi ! Faut croire qu'il est prêt à faire une trêve dans notre perpétuelle mésentente en l'honneur de sa soeur. Reste que je ne lui fait pas trop confiance. De toute manière, c'est pas un peu trop tôt pour se mettre à taper sur Blackman et ses sbires ? Ce serait se jeter dans le souffle du dragon en sachant pertinemment qu'on va finir en un tas de cendres. » Je parlais sans cesse, ne laissant pas vraiment une chance à Edward pour participer à cette conversation que je tenais plus pour moi que pour lui. Il pouvait bien dire ce qu'il voulait quand il le voulait, ça ne me dérangeait pas. Même que j'aurais aimé connaître son opinion sur le sujet. Juste pour savoir ce qui torturait tant mon ami.
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Message(#) Sujet: Re: Ce n'est pas la fin si tu trouves la force d'y croire [Scorpius & Ed] Ce n'est pas la fin si tu trouves la force d'y croire [Scorpius & Ed] EmptyMar 9 Mai - 23:35

Ce n'est pas la fin si tu trouves la force d'y croire
Scorpius & Ed
Je ne suis vraiment pas le genre de type doué pour les confidences étant de ceux qui ne s’épanchent jamais et qui gardent tout enfoui au fond de soi. Et je ne suis certainement pas doué non plus pour trouver les mots justes dans ce genre de situation. Qu’on me demande d’écouter les gens étaler leurs états d’âmes est une chose – que je n’apprécie pas particulièrement mais si c’est Scorpi’, je veux bien faire un effort. Mais qu’on me demande pas en plus de réconforter la dites personne. C’est en dehors de mes capacités et de mes compétences. Moi je manie le sarcasme à la perfection et je peux à la rigueur prêter une oreille plus ou moins attentive … Mais le reste… C’est pas ça. Comme en atteste d’ailleurs mon intervention très utile. Scorpius semble d’abord surpris, essayant de jauger si je me fous de lui ou non, avant d’éclater de rire, allégeant par la même occasion l’atmosphère qui commençait à se faire pesante. « Wow ! C'était profond ! » J’hoche la tête et inspire, essayant de me détendre. Tu m’étonnes John, moi et la philosophie, c’est trop ça. Cependant, quand un pote t’annonce que sa cousine vient de mourir à cause des derniers évènements, ce n’est pas du plus simple. Cela me fait penser à Allen, mon cousin. J’espère qu’il va bien et qu’il parvient à surmonter tout ça. Du moins, mieux que moi. J’admets que je ne serais pas dans quel état je serais si Allen avais disparu. Rien que cette pensée me noue les entrailles et me donne envie de vomir tant elle est douloureuse et inconcevable. Du coup, je comprends mieux pourquoi il aurait besoin qu’on le soutienne. Malheureusement, je crains que le Malfoy n’ait pas choisi la meilleure personne. « Ne t'en fait pas ! Je trouve que tu t'en sors très bien moi ! Pas besoin de discours à la rallonge. Pas besoin de dire quoi que ce soit à dire vrai. Le silence, c'est très bien ! » me rassure-t-il néanmoins après mes excuses, serrant doucement mon épaule de sa main assurée. J’hoche de nouveau la tête. Le silence, moi ça me va parfaitement. De toute façon, qu’est-ce que vous voulez que je dise ? Rien ne pourra remplacer la perte d’un proche. « Tu sais ce qui est le plus nul là-dedans ? C'est que je ne sais même pas ce qu'il est advenu de son corps. Je ne sais même pas si elle a été enterré ou s'ils l'ont renvoyé à mon oncle et ma tante. En même temps, ça me surprendrait qu'ils l'aient fait sans quoi, le monde entier saura que nous sommes ici, enfermés avec eux. » Ah bah au final, il semblerait que l’option ‘silence’ ne convienne pas tant que ça à mon ami serpent. Il préfère exprimer tout haut les sombres pensées qui le tourmentent. Je suis sur le point de lui dire qu’il ne vaut mieux pas penser à ces choses-là parce qu’elles sont vraiment macabres et resteront quoi qu’il advienne sans réponse, mais il ne me laisse pas le temps d’en placer une et reprend. « C'est écoeurant de penser quelle est morte et que ses parents, ils ne savent rien de tout ça ! Ils ne savent même pas que leur propre fille n'est plus de ce monde. » Je fais une moue, songeur. Il est vrai que les parents ne sont pas au courant de ce qui se trame par ici. N’est-ce pas d’ailleurs plus mal de leur éviter une inquiétude ou une détresse désespérée ? Je ne sais pas, après tout mes parents n’ont jamais été pour moi un modèle dans le domaine. Est-ce que les miens se feraient du souci, s’ils savaient ? A tous les coups, ils ont de toute façon les yeux rivés sur les résultats de mon frère donc je doute que, même si cela faisait les gros titres, ils aient le temps de s’occuper du sort de leur cadet. Quid de celui qui est mort sous mes yeux ? Est-ce que ses parents sauront un jour ce qu’il est réellement advenu de leur fils ? Est-ce qu’ils pourront un jour faire le deuil de cet enfant disparu trop tôt ? Et les parents de Keagan, est-ce qu’ils doivent savoir le traitement qui est réservé à leur fils simplement parce qu’il a eu la malchance d’avoir des parents moldus qui ne connaissent toujours rien au jour d’aujourd’hui de l’existence de la magie et de la nature de leur fils ? Mais bordel, qu’est-ce que c’est compliqué, tant de questions sans réponses… Je sens un mal de crâne poindre … Il va être carabiné, y a pas de doute là-dessus, avec les pensées qui m’obsèdent et qui tournent en boucle dans ma tête dernièrement … « Tu sais que Gawyn est venu me voir ? Il est carrément venu me parler, et non pas me hurler dessus. Il voulait que je l'aide à venger la mort de Louve. J'étais... Abasourdi ! Faut croire qu'il est prêt à faire une trêve dans notre perpétuelle mésentente en l'honneur de sa soeur. Reste que je ne lui fait pas trop confiance. De toute manière, c'est pas un peu trop tôt pour se mettre à taper sur Blackman et ses sbires ? Ce serait se jeter dans le souffle du dragon en sachant pertinemment qu'on va finir en un tas de cendres. » Je me passe une main sur le visage, comme pour faire le point et le tri dans ce flot de parole. Si seulement cela pouvait aussi alléger cette putain de migraine … C’est quoi tous ces gens qui pensent déjà révolution alors qu’on se remet à peine d’une grosse raclée ? Tous ces Thomas qui rêvent de vengeance alors qu’ils ne sont pas foutus de lancer un sortilège avancé correctement. La seule chose qui m’apaise un tant soit peu, c’est que Scorpius réalise, lui au moins, que ce n’est clairement pas encore le moment de se lancer dans ce genre d’entreprise. Ce serait carrément suicidaire. « Si, bien sûr que c’est trop tôt. » je grommelle avant de faire l’effort d’étayer ma pensée, les yeux rivés sur le sol. « Ils n’attendent que ça, qu’on se rebelle, pour nous montrer qu’on a aucune chance, qu’ils se feront un plaisir d’anéantir tous nos espoirs. Pour nous montrer qu’ils dominent. Ils sont bien plus expérimentés que nous dans bien des domaines… » je peste, essayant de ravaler le flot de colère qui menace de me submerger. Je relève légèrement la tête, de manière à pouvoir plonger mes yeux dans ceux de Scorpius, le plus sérieusement du monde. « Et on risquerait d’aggraver le cas de certains et personnellement, j’en ai aucune envie. » je fais bien évidement référence à tous les nés-moldus comme Keagan. Je pose doucement mon menton sur mes genoux, ne quittant toujours pas Scorpius du regard. Toutefois mes yeux se font plus doux, plus songeurs. Je repense à ce qu’il m’a dit au sujet de Gawyn. « Ce genre d’évènements te pousse à tout remettre en cause et te donne des alliés insoupçonnés. Ne dit-on pas après tout ‘les ennemis de mes ennemis sont mes amis’ ? » je lâche d’une voix sarcastique. Comme si cette simple citation pouvait régler tous nos problèmes et nous permettre de serrer nos rangs contre les Mangemorts. Mais oui, bien sûr, on y croit. Je repense à Jude et Narcissa qui n’ont pas hésité une seule seconde pour prêter allégeance à Blackman. Et pourtant, je ne m’y attendais pas du tout venant d’elles. « Personnellement… J’dois t’avouer que je ne sais même plus en qui avoir confiance… Y a cette prof qui se battait avec nous la fameuse nuit… Légitimement, on penserait que les profs sont avec nous, qu’ils nous apprennent à nous battre et qu’ils nous défendent, non ? Et bien… Elle s’est retournée contre nous d’un coup et a tué un jeune élève de Poudlard. » je dis d’une voix blanche, essayant de refluer les souvenirs de cette nuit horrible. J’en reviens pas que je viens de dire ça. Il est fort le Scorpius ! Je fais cependant comme si de rien n’était. « Bref, dans l’immédiat le mieux je pense que c’est d’attendre. Attendre de voir en qui on peut vraiment faire confiance. » C’est là que tout va se jouer car rien que chez les serpents, il y a un sacré nid de pro Blackman. Et comme les circonstances nous l’ont montré, chez les Serdaigles aussi. Donc, les autres maisons doivent avoir leur lot. De toute façon, il y a des idiots et de lâche partout j’imagine.

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Message(#) Sujet: Re: Ce n'est pas la fin si tu trouves la force d'y croire [Scorpius & Ed] Ce n'est pas la fin si tu trouves la force d'y croire [Scorpius & Ed] EmptyMar 16 Mai - 3:20

Ce n'est pas la fin si tu as la force d'y croire
Edward & Scorpius
Plusieurs se plaisent à penser qu'ils peuvent se débrouiller seuls, mais le sage sait que rien ne vaut les encouragements d'une personne qui vous aime.

La conversation allait dans un sens comme dans l'autre sans grandes lignes directrices. On passait d'un sujet enrageant comme la bataille d'Halloween à un sujet plus triste comme la mort de Louve, le cadeau qu'elle m'avait laissé. Je détendis l'atmosphère en me moquant d'Edward et son absence de capacité à consoler les autres. En même temps, ça ne me dérangeait pas trop. Je ne cherchais pas à ce qu'il me console. Je vivais bien avec ma peine. Fallait que je processe mon deuil seul. J'avais juste eu envie de parler. Il avait écouté, tel était le rôle qu'il avait à jouer là-dedans. Je lui racontai que Gawyn était venu me voir la queue entre les jambes cherchant mon aide pour venger la mort de sa sœur. En soit, leur faire payer pour avoir tué l'une des personnes à qui je tenais le plus au monde ne me dérangeait pas, mais le fait que Gawyn vienne me voir me mettait mal à l'aise. Si je trouvais irréfléchie que de se lancer dans une mission vengeance maintenant alors qu'on ne connaissait rien de notre ennemi, qu'on se remettait à peine de la bataille qui venait de survenir. C'était inconscient de penser ne serait-ce qu'à les éliminer maintenant. « Si, bien sûr que c’est trop tôt. » ,grommela Edward d'une voix rauque. Enfin quelqu'un qui me comprenait! C'était idiot de seulement songer à faire ça maintenant. « Ils n’attendent que ça, qu’on se rebelle, pour nous montrer qu’on a aucune chance, qu’ils se feront un plaisir d’anéantir tous nos espoirs. Pour nous montrer qu’ils dominent. Ils sont bien plus expérimentés que nous dans bien des domaines… » Je hochai la tête de manière affirmative. En même temps, je doutais fortement qu'ils attendraient aussi longtemps pour nous faire savoir qu'ils ne nous aimaient pas, qu'on était de la vermine et qu'ils avaient juste envie de prendre leur pied à nous faire souffrir. « Et on risquerait d’aggraver le cas de certains et personnellement, j’en ai aucune envie. », ajoute mon ami en plongeant son regard dans le mien. Il avait raison, il ne fallait pas attirer plus de soucis à nos amis dans les cachots qu'ils en avaient déjà. Déjà qu'ils ne méritaient pas d'être là. J'avais plutôt le mauvais pressentiment que les nés-moldus n'allaient pas être les seuls à rafler, bien qu'ils prendraient sans doute plus cher que nous. « Restons sur nos gardes alors. Soyons prudents... » C'était pas tellement brillant comme réflexion. En fait, c'était même une évidence que je n'aurais pas eu à dire à voix haute. Peu importe, Edward n'y ferait sans doute pas très attention de toute manière. Son regard s'adoucit quand il se remit à parler sur une pointe un peu sarcastique à la fin. « Ce genre d’évènements te pousse à tout remettre en cause et te donne des alliés insoupçonnés. Ne dit-on pas après tout ' les ennemis de mes ennemis sont mes amis’ ? » Je réfléchis un moment à ce qu'il venait de dire. Cette citation, elle aurait put être bien si ça n'avait pas été du fait que même mes amis, je ne pouvais plus leur faire confiance. Voyez juste Jude qui avait retourné sa veste à peine quelques jours plus tôt. Jamais je n'aurais imaginé que ma meilleure amie puisse faire ça, puisse se joindre à l'autre camp. Je me doutais bien de ses motivations, mais ça en rendait pas les choses plus facile à accepter. Je me sentais clairement trahis et j'avais bien l'intention de mettre les choses au clair avec elle. « Personnellement… J’dois t’avouer que je ne sais même plus en qui avoir confiance… » Je ne réfléchis pas bien longtemps avant de lui répondre. Nous étions sur la même longueur d'onde pour cette fois. « Au point ou j'en suis, je ne suis également plus trop certain si on peut même faire confiance à nos amis donc de là à accorder ma confiance à mon ennemi, je doute d'y arriver. Pas aujourd,hui en tout cas. Il me faudra sans aucune doute beaucoup de temps à m'y faire. Enfin, tu me connais... » Si j'avais parlé avec le fond de mon cœur depuis que nous étions assis l'un aux côtés de l'autre au sommet de cette tour, Edward était plus réticent à le faire. Il avait toujours été ainsi, très renfermé sur lui même. Bien souvent, il fallait lui tirer les vers du nez. Comme en ce moment ou je voyais bien qu'il n'allait pas, mais n'était pas porter à s'ouvrir. C'était, tout du moins, l'idée qu'il laissait croire. « Y a cette prof qui se battait avec nous la fameuse nuit… Légitimement, on penserait que les profs sont avec nous, qu’ils nous apprennent à nous battre et qu’ils nous défendent, non ? Et bien… Elle s’est retournée contre nous d’un coup et a tué un jeune élève de Poudlard. » Quoi ?!? Je le fixai abasourdi. Si j'avais vu bien des horreurs durant cette bataille ; la mort d'un étudiant de sixième année, une petite de quatrième qui s'était mise à attaquer un mangemort comme une sauvage... Je n'avais pas été témoin d'un meurtre de sang froid de la part de l'un de nos professeurs. Pas surprenant qu'Edward n'allait pas bien. « Bref, dans l’immédiat le mieux je pense que c’est d’attendre. Attendre de voir en qui on peut vraiment faire confiance. » Ça c’est si des gens digne de confiance se pointant. Dans le cas inverse, on ne pourrait que compter sur nous. « Ce n’est pas la première fois que le corps professoral se retourne contre les élèves dans des cas similaires. » J’eue une petite pensée pour l’époque où mon paternel était à Poudlard. Cette guerre qu’il y avait avec Harry Potter et Voldemort. « Professeurs ou élèves, il n’y a aucune différence. Ce n’est que le camp, les ambitions et les valeurs qui changent. Que l’on soit adulte ou pas. » Aussi triste que celà puis être, ainsi étaient les choses. À voir le directeur que nous avions maintenant en place.
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