« Scorpius tu viens mon chéri, le thé est prêt! » La voix de ma mère retentissait dans la maison de ma famille, le Malfoy. Mes ancêtres vivaient à Londres depuis des centaines d'années. Ce manoir dans lequel je suis actuellement appartient à ma famille de génération en génération. On raconte qu'il appartenait à mon arrière grand-père ; Abraxas Malfoy. Techniquement, mon père n'aurait pas dut hérité de ce manoir, mais comme mon grand-père Lucius vit dans l'ancien manoir des Black, la famille de ma grand-mère, nous on a celui de Malfoy. Quoi qu'il en soit, aussi grand et poussièreux que peut l'être cette vielle maison, elle est ma demeure depuis mon tout jeune âge. C'est le chez moi où je réside avec maman et papa.

Je boutonnai le dernier bouton de mon blazer bleu marine, puis regardai mon reflet dans le miroir. Grand pour mon âge, j'étais plutôt mince. Une tenue impeccable. Un chemise bleu ciel, un blazer bleu marine le tout sur un pantalon gris propre et bien repassé. Mon regard était clair comme un ciel d'été sans nuage, profond, mais avec cette éternelle étincelle de malice et de plaisir. Pas la moindre trace de boutons malgré le début de l'adolescence. Le seul défaut à cette apparence de parfait petit bourgeois était mon éternelle tignasse blonde en bataille, voir totalement indomptable. Impossible de coiffer mes cheveux. Malgré ma tentative pour les aplatir, ils revenaient systématiquement en l'air dans tout les sens. Avec un soupir, je me détournai de l'image du jeune homme de onze ans que me présentait le miroir pour sortir de la pièce par l'unique porte.

Je traversai le dédale de couloirs et pièce du manoir pour me rendre sur la terrasse où mes parents m'attendaient pour prendre le thé en ce dimanche après-midi du mois de Mai. Le soleil brillait haut dans le ciel, et le vent, bien que toujours froid, c'était légèrement réchauffé avec l'arrivé du printemps. Comme toujours au Royaume-Uni, cette saison restait bien plus fraîche que partout ailleurs. Les plaisirs de vivre sur une île. Je pris place entre ma mère et mon père. Le serviteur s'approcha pour verser du thé dans ma tasse lorsque le majordome de papa fit son entré. Nous nous tournâmes tous vers lui alors qu'un autre homme faisait son entrée sur la terrasse. L'homme était petit. Il était même très petit. J'aurais pu le qualifier de nain. Il avait une chevelure frisée d'un roux frappant et portait une barbe de la même teinte qui me semblait trop colorée pour être naturelle. Ses yeux, d'un vert intense me regardait alors qu'un sourire amicale se peignait sur son visage. Son regard brillait de gentillesse, et malgré que je ne connaisse pas son identité, je me sentis immédiatement en confiance en présence de cet homme. Et pourtant, il portait une espèce de cape verte émeraude qui traînait au sol. Un habillement qui, je ne pue m'empêcher de remarqué, ne plaisait guère à ma mère. Je reconnu néanmoins la fonction de l'homme alors qu'il s'approchait pour poser un verre emplis d'un mélange d'un gris repoussant. Certainement une autre de ces potions que maman devait avaler à intervalles réguliers chaque jour afin de l'aider. Le minuscule homme roux devait donc être un médicomage envoyé par Sainte-Mangouste, l'hôpital pour sorcier.

Pendant tout ce temps ou mon regard été resté braqué sur le médicomage, me demandant ce qu'il pouvait bien y avoir comme potion dans le goblet, je n'avais porté attention à rien d'autre jusqu'à ce que le majordome ne verse du thé dans ma tasse. Saviez-vous qu'autrefois, les grandes et riches familles de sorciers s'offraient les services d'elfes de maison. Maintenant, avec les nouvelles lois entourant leur emploiement ainsi que celles concernant leur qualité de vie, il était de plus en plus rare d'en trouver au priver. Comme ma mère les répugnait, apparemment une histoire qui remontait au temps de ses études à Poudlard, mon père s'était vu contraint d'engager un sorcier à la place. Si vous vouliez mon avis, j'aurais bien aimé avoir un elfe de maison chez moi, simplement parce qu'on racontait qu'ils étaient capables de prouesses magiques. De plus, j'avais lu quelque part que l'un des acolytes de Harry Potter était de cette espèce. Vous saviez qu'il s'agissait de l'elfe de mon grand-père, mais que Potter l'avait libéré alors qu'il était à peine plus âgé que moi ? Une histoire plutôt tabou dans la famille puisque'elle fichait à honte à grand-père Lucius. Papa avait néanmoins accepté de répondre à mes questions, sans grande joie je dois l'avouer...

Reportant mon regard sur ma tasse, j'aperçue déposée contre cette dernière une grosse enveloppe de papier kraft. À l'encre violet, dans une écriture soignée et très élégante, on pouvait lire :

Le coeur battant la chamade, j'attrapai l'enveloppe la retournant fébrilement. C'est là que j'aperçue à l'endos, moulé dans un sceau de cire rouge, le blason représenté d'un aigle, un blaireau, un lion et un serpent autour d'un grand « H ». Ma lettre de Poudlard ! Incertain, je relevai la tête regardant alternativement maman et papa. Ma mère me souriait de toutes ses dents alors que papa me fit signe de l'ouvrir. Baissant de nouveaux les yeux sur ma missive, je l'ouvris avec la plus grande maladresse du monde. Je faillis même la déchirer. Je n'en revenais pas. Elle avait fini par arrivé. Depuis le temps que je l'attendais, elle était enfin là ! Je dépliai nerveusement le parchemin afin d'en lire mots écrits à mon attention.


Mon coeur manqua un battement. J'entendis vaguement mes parents me féliciter. Leurs paroles de m'attinrent pas tellement mon esprit était ailleurs. Je n'arrivais pas a y croire. Onze ans. J'avais rêve de ma lettre de Poudlard durant onze ans et aujourd'hui, elle était là, entre mes mains. J'allais enfin entrer à l'école de magie dont j'avait tant entendu parlé. J'allais enfin apprendre des choses en dehors de des bouquins. J'allais enfin avoir des amis. Enfin sauf si... Paniqué, je posai le yeux sur mon père.

« Et si... Tout le monde... Les rumeurs.... » Les mots se confrontaient à la sortie de ma bouche. J'étais tellement horrifiée par la pensée qui venait de me traverser l'esprit que j'arrivais pas à formuler clairement mes idées. Maman sembla toutefois comprendre. Elle se leva pour venir s'asseoir plus près de moi, posant sa main sur mon bras. « Ne t'en fait pas Scorpius, ce que les autres disent n'est qu'un tas de bêtises. L'important c'est ce que tu crois toi, ainsi que la vérité. » Je tournai la tête vers papa, mais il ne dit rien, se contentant de me regarder avec ses yeux gris emplis d'incertitude. Les croyait-il toutes ces rumeurs ? Comment pouvait-il penser un instant que je n'étais pas son enfant ?

Alors que le doute concernant mon père commençait à se semer dans mon esprit, il eu tôt fait de le faire taire avec une de ses répliques à la Draco. « Tu es un Malfoy mon fils. Les Malfoy sont forts et marchent toujours la tête haute peu importe ce que le monde raconte d'eux. » Ces mots finir d'achever mes dernières craintes.

***

Assis confortablement sur la banquette du Poudlard Express, ce qui était assez impressionnant puisqu'à première vue le siège ne donnait pas cette impression de confort, mon regard glissait sur la foule massée sur le quai 9 3/4. Il s'agissait principalement de camarades de classe qui se retrouvaient après les longues vacances d'été ainsi que de nombreuses familles qui se serraient dans leurs bras afin de se dire aurevoir. Pour ma part, j'avais essayé de coupé court aux aurevoirs de peur de me mettre à pleurer devant tout le monde. Ce qui, à mon avis, aurait été une bien grande honte le jour de son entrée à Poudlard. Malgré la joie que j'éprouvais à l'idée de me retrouver à mon tour au château, j'avais néanmoins une boule dans l'estomac à l'idée de quitter mes parents. Comprenez moi bien, je ne suis jamais sorti du nid familial. Je n'ai même jamais dormi ailleurs qu'à la maison. J'étais très anxieux à l'idée de me retrouver à Poudlard complètement seul, mais également très excité.

Sur le quai directement devant la fenêtre de mon compartiment se tenait une famille pleines de rouquin, mais également dans laquelle se tenait l'homme que j'avais rêvé de rencontrer toute ma vie ; Harry Potter. Bien entendu, ce dernier détail était complètement inconnu de mon père. Après tout, il ne devait pas savoir que j'idolâtrais son pire ennemis. Je ne pus néanmoins pas faire taire la pointe de jalousie qui naquit au fond de moi alors que je voyais tous ces gamins serrer leurs parents dans leurs bras. Je n'étais pas jaloux parce qu'ils étaient les enfants du trio si célèbre, mais simplement parce qu'ils n'étaient pas seuls. Moi, Scorpius Hyperion Malfoy, je n'avais jamais manqué de rien. Toujours eu un toit sur la tête, des vêtements plus que confortables, la nourriture de mon choix dans mon assiette, des parents aimants et des livres en quantité telle qu'il me pouvait passer des heures à lire sans même arriver à passer au travers de la collection que mes parents avaient achetés pour moi. De tout mon enfance, aussi parfaite avait-elle été, j'avais toujours eu l'horrible sentiment d'être complètement seul. Je ne fréquentais que très rarement d'autres enfants. Je n'avais qu'une cousine, et on ne se voyait pas très souvent. Voir ainsi une famille nombreuse être heureuse ainsi, je ne pouvais faire taire cette pointe d'envie au fond de moi. M'enfonçant dans mon siège, je détournai le regard de ces gens heureux. Ce n'était pas le moment de doucher mon bonheur. C'était ma rentrée à Poudlard après tout !

Je m'étais plongé dans la lecture d'un livre sur l'histoire de l'alchimie lorsqu'on ouvrit la porte du compartiment où je m'étais installé. Dans le cadre de la porte, un jeune homme aux cheveux bruns en bataille et des yeux bleus brillants ainsi qu'une jeune fille aux cheveux roux éclatants, et très jolie soit dit en passant, me regardaient. Le garçon me sourit. Un sourire que je lui rendis avec chaleur.

« On peut ? », demanda le jeune homme.

J'hochai rapidement la tête. « Oui pas de soucis. Il n'y a que moi. Juste moi. Pas grand chose. Enfin, je veux dire que c'est libre. » Mal à l'aise, je me passai une main dans les cheveux.

« Albus. Al. Je veux dire je m'appelle Albus ! », ajouta le garçon tout autant mal à l'aise que je l'étais.
« Scorpius. Moi c'est Scorpius ! » Décidemment, je n'étais pas très doué pour rencontrer de nouvelles personnes. Posant un peu le regard sur la rousse, je lui souris gentiment. Son visage exprimait une extrême froideur qui me mit mal à l'aise.
« Elle c'est Rose », ajouta Albus ignorant sa compagne glaciale comme un iceberg. Je choisis de faire comme lui puisque la dite Rose ne semblait pas encline à être amicale.
« Vous voulez des patacitrouilles ? J'en ai plein. Maman dit toujours que les friandises aident à se faire des amis... Enfin, j'aurais pas dut dire ça oubliez ! » Bonjour la gaffe Scorpius. À ce rythme là, je ne me ferai jamais le moindre amis. Avant même qu'Albus ai put répondre, Rose ouvrit la bouche.
« J'ai déjà mangé. On va te laisser... » Je sentis le rouge me monter aux joues. Visiblement, j'étais pas très bon pour me faire des copains, et ce n'était pas seulement un impression.
« Moi j'en veux bien! », ajouta Albus. Surpris, je le regardai les yeux écarquillé. Rose ne se gêna pas pour donner un coup de coude dans les côtes de son compagnon. Ce dernier lança un regard noir à la jeune femme avant de reporter son attention sur moi. « Tu collectionnes les cartes ? Maman refuse toujours que je mange des friandises, donc j'en ai pratiquement aucune. » Rose choisit ce moment pour lui remettre un coup dans les côtes.

« Mais arrête de me frapper ! », s'exclama Albus visiblement agacé.
« Je ne te frappe pas ! », répliqua Rose.
« Si ! Deux fois mêmes et ça fait mal ! », répliqua le jeune homme de plus en plus agacé.

Soupirant, je finis par me mêlé à leur chicane, croyant connaître la nature des coups que lui portait la jeune sorcière. « C'est à cause de moi si elle te frappe. Écoutez, je sais qui vous êtes. Je ne suis pas idiot. Toi tu es Rose Weasley, fille de Ronald et Hermione Weasley. Et toi, tu es Albus Potter, le fils d'Harry et Ginny Potter. Alors que moi, je suis Scorpius Malfoy. Mes parents sont Draco et Astoria Malfoy. On ne peut pas dire que nos parents étaient très amis... »

Rose me lança un de ses regards noirs qu'elle semblait tant affectionner à mon égard avant d'ajouter : « C'est une manière de voir les choses... Tes parents sont des mangemorts ! »

« Mon père seulement en était un, mais pas ma mère. », répliquais-je sur la défensive. « Et je connais les rumeurs. Ce ne sont que des mensonges ! »
« Quelles rumeurs ? », demanda Albus complètement déboussolé.
« La rumeur comme quoi mes parents ne pouvaient pas avoir d'enfants. Mon père et mon grand-père ne voulant pas se voir éteindre la lignée Malfoy auraient utilisés un retourneur de temps pour renvoyer ma mère dans le passé.. »
« Mais où ? », questionna de nouveau Albus encore plus perdu.

Cette fois-ci ce fut Rose qui répondit : « On raconte qu'il est le fils de Voldemort ! »

Supris, Albus nous regarda à tour de rôle. La rousse en profita pour ajouter : « C'est sans doute un tas de bêtises. Regarde le enfin ! Il a tout d'un Malfoy. »
« Oui j'ai les mêmes cheveux, les mêmes yeux et le même nom que mon père ! Et entre-nous, je préfère largement être un Malfoy plutôt que le fils du Seigneur des ténèbres. »
« Le problème reste similaire », ajouta Rose avant de prendre Albus, toujours aussi perdu, par le bras et le tirer en dehors du compartiment. Ce dernier me lança un regard désolé avant de se laisser entraîner ma sa cousine me laissant de nouveau seul dans mon compartiment.

Quelques personnes vinrent pour prendre place plus tard, mais chacun repartis une fois les présentations faites. Visiblement, ils étaient tous au courant des rumeurs et personne ne voulait avoir affaire avec « le fils du Seigneur de ténèbres ». Je passai donc mon premier voyage en train complètement seul. Je tentai de lire un moment, mais n'arrivant pas à me concentrer, je refermai mon livre pour regarder le paysage défiler à l'extérieur. Je finis par m'endormir après un long moment et ne me réveiller que lorsqu'on frappa à la porte de mon compartiment pour m'annoncer qu'on arrivait bientôt. J'enfilai alors mon uniforme afin d'être prêt pour la grande soirée qui s'annonçait à moi.

Père: Mon père est Drago Malfoy, fils de Lucius et Narcissa (née Black) Malfoy. Il y a tant de choses à dire à son sujet. Bien qu'il n'en parle jamais, je sais qu'il a eu un rôle assez important lors de la dernière guerre contre Voldemort. Bien qu'il ne me l'ait jamais dit directement, j'ai toujours eu le sentiment qu'il regrettait amèrement la position qu'il a choisit d'adopté à l'époque. Ne vous méprenez pas, je ne dis pas qu'il se serait associé à l'ordre du Phénix. Lorsqu'il parle de Monsieur Potter, il a le même dégoût dans la voix que lorsqu'il regarde la Marque des Ténèbres sur son avant bras. Secrètement, je pense que mon père se serait plutôt rangé dans le camp de neutre. Comprenez moi bien, depuis mon enfance je suis témoin de chicanes entre lui et mes grands-parents. J'ai surpris plus d'une conversation entre ma mère et mon père où il disait ne pas vouloir « m'endocriner » comme ses parents l'avait fait avec lui. Même qu'une fois, il a dit à maman qu'il espérait faire de moi une meilleure personne qu'il ne l'était. Ce qui, à mes yeux, est assez inpensable puisque je n'ai jamais rien connu d'autre de mon père que l'amour et le besoin de protection qu'il avait pour ma mère et moi-même.

Mon amitié avec Albus Potter m'a permi d'en apprendre beaucoup sur mon père à l'époque de Poudlard. À en croire mon meilleur ami, il n'était pas le plus affable de gamin. Bien au contraire, il prenait un malin plaisir à persécuter les autres sorciers qu'il considérait indignes de la magie. Ses proies favorites, encore selon Albus, était son père (Harry), sa tante Hermione et son oncle Ron. Voyez-vous, ça m'a beaucoup peiné d'apprendre ces choses sur mon père. Lorsqu'on est enfant, tous les petits garçons se font une vision héroïque de leur paternel. Ne vous bernez pas, le mien n'est pas parfait, mais je ne faisais pas défaut à cette règle.

Aujourd'hui, il travaille au ministère de la magie. Son emploi lui prend beaucoup de temps, mais il reste néanmoins très présent dans ma vie faisant à la fois office de père et de mère. Il fait de son mieux pour accomplir les deux tâches, et ses efforts sont louangeables. Je sais qu'il a énormément souffert de la mort de maman. Papa est quelqu'un de plutôt discret sur ces sentiments, un trait de caractère que j'ai retenu de lui, il l'a jamais dit ouvertement. Toutefois, il lui est arrivé à quelques reprises de me dire que j'étais la parcelle de ma mère qu'il lui restait dans son univers ou encore que je ressemblais beaucoup à maman. Tout ça, avec beaucoup d'émotions et de mélancolie dans la voix.

Papa est le seul parent qu'il me reste. Je ne sais pas ce que je ferais sans lui, mais il n'en reste pas moins que notre relation n'est pas facile. On a du mal à se comprendre dut au fait que nos caractères sont bien différents l'un de l'autre. Il y a beaucoup de tension entre nous. Par moment, j'ai même l'impression qu'il a honte de moi. Plus jeune, alors que toutes ces rumeurs à mon sujet couraient dans le monde magique, j'avais l'impression qu'il me regardait à la recherche de Voldemort en moi. À croire qu'il hésitait entre le fait que je sois son véritable fils ou pas. Avec le temps cette impression riddicule s'est tassée. D'une part parce que je lui ressemble tellement physiquement qu'il est difficile de croire que je ne sois pas son enfant. D'une autre part parce que j'ai décidé de mettre ces rumeurs stupides hors de ma vie. Enfin, autant que possible...

Mère: Ma mère est Astoria Malfoy, née Greengrass. Il s'agit d'une sorcière aimante et doté d'un grand coeur. Deuxième née d'une famille de sang pur, elle a une soeur de deux ans son aînée. Bien qu'elle a eu une enfance plus que parfaite, elle n'était pas tout à fait en accord avec les valeurs dépréciatrices envers les moldus, sang-mêlés ou cracmols prônés par sa famille. Je me souviens qu'elle me répétait sans cesse qu'un sorcier doit être reconnu par la valeur de ces actions et ses agissements, non pas parce qu'il est né d'en une famille au sang pur. À Poudlard, elle fut répartie chez les serpentards, comme sa soeur ainsi que ses parents avant elle. Maman m'a toutefois confié, juste avant mon entré au château, que le choixpeau avait hésité à l'envoyer chez les serdaigles. Une maison qui lui aurait plu sans le moindre doute. Suite à quoi elle ajouta que ce n'était pas important la maison dans laquelle j'atterrissais, l'important était que je sois heureux. Je me suis néanmoins toujours douté qu'elle préférait largement me voir chez les serpentards qu'ailleurs.

La relation entre ma mère et mes grands-parents paternels n'a jamais été harmonieuse. Ils lui ont toujours reproché son ouverture d'esprit quant au choix de ces fréquentations ainsi qu'à la manière dont elle a choisit de m'élever. La tension a donc toujours été palpable dans la famille, et ce, même du côté maternel. Bien que mes grands-parents Greengrass étaient plus tolérants, on sentait néanmoins qu'il n'approuvait pas le choix de leur fille.

Comme je vous l'ai déjà dit, ma naissance est un miracle. Une vieille malédiction court dans la famille de ma mère depuis bien de génération. Cette dernière à remonté jusqu'à elle rendant très dangereux pour elle de mettre au monde un enfant puisque sa santé était déjà très fragile. Maman avait toujours voulu fonder une famille. Malgré que mon père lui disait que ce n'était pas grave s'il n,avait pas d'héritier chez les Malfoy, maman a quand même insisté pour fonder une famille. C'est alors que je suis né. Malgré tous les bons soins prodigués par mon père ainsi que les médicomages, la santé de maman n'était pas au beau fixe. Elle se mit même à décroitre rapidement dès mon entrée à Poudlard. Après de nombreux mois de souffrance, elle finit pas nous quitter l'été avant mon entrée en quatrième année. Un perte qui me fit très difficile à vivre. Bien que je refusais d'en parler, je souffrais énormément. Nous étions très proches l'un de l'autre. Bien que la douleur liée à sa mort se soit estompée avec le temps, il m'est toujours très douloureux de penser à elle. Parfois, j'ai une belle pensée à son égard lorsque je fais un truc qu'elle adorait comme lire un livre au soleil ou boire une bonne tasse de thé bien chaud pour combattre le froid hivernal. Elle me manque énormément. Bien que papa soit présent, il ne peut pas la remplacer.

Frère(s) et soeur(s): On peut dire que je sois déjà un miracle en soi. Mes parents n'étaient pas sensé avoir d'enfant dut à la santé fragile de ma mère. Cette dernière souffrait d'une malédiction familiale rendant la mise au monde d'un enfant très risqué. Je me compte bien chanceux d'être sur cette terre. Enfant, j'aurais tant aimé avoir un compagnon de jeu. Aujourd'hui, pourtant, je me rends compte que j'ai eu la chance de dévorer tous ces livres que j'affectionnais tant. Grâce au fait que j'aie été enfant unique, j'ai pu profiter entièrement de l'attention que m'accordait mes parents et savourer les moments passés en compagnie de ma mère.

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Lorsque le train entra en gare dans le village de Pré-Au-Lard, on pouvait sentir la fébrilité dans l'air. L'excitation des étudiants vis-à-vis cette nouvelle rentrée scolaire était à son comble. Suivant les instruction, je laissai mes bagages dans le compatiment. On nous avait assuré qu'on les retrouverait à leur place dans notre dortoir au moment d'aller au lit. Je descendis donc sur le quai de la gare vêtu de mon uniforme scolaire encore vierge de l'emblème et des couleurs d'une maison. Je n,aurais ces parures qu'après la répartition.

« Les premières années, suivez moi ! », criait un homme muni d'une lanterne. Nerveux, je rejoignis le petit groupe qui se formait devant lui. Pour la première fois depuis mon départ de la maison, je pouvais apercevoir mes nouveaux camarades de classe. Les premiers camarades de classe que j'avais à vie. Maman m'avait enseigné la lecture, l'écriture et les mathématiques durant mon enfance après quoi, je m'étais appliqué à m'instruire par le biais de la lecture. Il n'était pas commun pour les jeunes sorciers provenant de famille de sang pur de fréquenter les écoles moldues. Je n'avais pas fait exception à la tradition.

Nous avancions le long d'un sentier plutôt sinueux éclairé par la seule lueur blaffarde de la lampe que portait l'homme chargé de nous conduire. Je me demandais bien quand allait prendre fin cette balade dans le noir. Je n'avais jamais été un grand fan de la noirceur ayant peur de ce qui pouvait se dissimuler dans l'ombre. De plus, je me demandais bien pourquoi nous n'étions pas en compagnie des autres étudiants. Est-ce qu'on nous menait à une épreuve quelconque sensé nous répartir dans l'une des maisons ?

On découcha sur le un quai de bois glissant où étaient attaché une bonne dizaine de barque. Notre guide nous intima de prendre place à bord de l'une d'elles en groupe de quatre. Je me retrouvai avec un jeune garçon un peu trop en chair aux cheveux blonds, Albus Potter et sa cousine Rose, qui ne semblait guère enchantée à l'idée d'être en ma compagnie. Un peu mal à l'aise, je me fis tout petit dans le fond de la barque. Albus me sourit, mais n'engagea pas la conversation. Je me demandais si je ne devrais pas prendre les devants lorsque la barque se mis à glisser doucement sur l'étendue lisse du lac. Stupéfait, je me tue, un peu nerveux vis-à-vis ce qui m'attendait. Il ne fallut pas plus de quelques minutes pour le découvrir. Devant nous, sur une falaise se dressait un immense château illuminé . Un magnifique bâtiment qui ne pouvait être autre que ma nouvelle école elle-même ; Poudlard. D'une splendeur si impressionnant qu'il m'en échappa un soupir d'émerveillement. Je ne fus pas le seul à afficher librement son plaisir. Je n'arrivais pas à croire que j'allais passer les prochaines années à vivre dans ce magnifique château !

***

La répartition arriva à la fin de la journée. J'avais le tournis et la nausée alors que les autres première année passait à tour de rôle sur le tabouret. En quelque sorte, j'étais soulagé de ne devoir mettre qu'un vieux chapeau sur ma tête plus la répartition. Je n'aurais sans doute pas supporter de devoir prouver ma talent magique devant tout le monde. Déjà qu'ils me détestaient tous, s'il avait fallut que je me riddiculise devant l'école toute entière, je ne m'en serais sans doute jamais remis. Lorsque je me rendis vers le tabouret où on posa le choixpeau magique sur ma tête, j'avais la certitude que j'allais vomir. Ce ne fut pas le cas. À la place, je m'enfargeai dans le tapis des escaliers manquant m'étaler de tout mon long devant tout le monde. Il en fallut de justesse pour ne pas m'écraser sur le sol. Je finis par prendre place sur le tabouret avec un certain soulagement.

Un instant, j'aperçue tous les regards braqués sur moi, et le suivant, le vieux chapeau me plongeait dans le noir le plus total. Je n'entendais plus aucun son en provenance de la grande salle, seule la voix du chapeau parvenait à mon esprit. « Vous êtes un sorcier pourvu d'une grande force monsieur Malfoy. Un grand courage vous habite, et une fidélité incroyable aux êtres qui vous sont chers. » Il marqua une pause avant de reprendre : « Gryffondor serait une bonne option, il vous ferait grandir sur une bonne pente, mais je sens une certaine réticence vis-à-vis de cette maison... Vous êtes également très curieux, et intelligent, franc et travaillant, mais non sans une certaine force de caractère. Et pourtant, vous êtes terriblement doux... Serdaigle serait une autre bonne option pour vous... Je crois savoir où vous irez. Oui, c'est un bon choix ! Il saura vous montrer le chemin vers les grands avenirs... » Il marqua une autre pause avant de partager son choix avec toute la grande salle.

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