(#) Sujet: Re: Une triste soirée – RP COMMUN Mer 6 Mai - 21:07
C’est bizarre. J’ai toujours voulu vivre des aventures, avec de l’action, du danger et des sorts fusant dans tous les sens, comme dans les romans ou dans les films, et m’en sortir grandie, éreintée mais souriante, avec une expérience dont je pourrais être fière.
Je viens de vivre une aventure. Pourtant, je suis loin de sourire et si je pouvais revenir dans le temps et l’empêcher, je n’hésiterais pas un instant.
Et en même temps, ça n’a rien à voir avec ce qui m’est arrivé à moi. Je crois que je pourrais retourner à une fête foraine n’importe quand, aller à la piscine avec le sourire et titiller des strangulots en aquarium sans réminiscences cauchemardesques. Ou alors c’est avoir mon frère près de moi qui me fait penser ça…
Mais des morts… Comment ne pas vouloir empêcher des morts si c’était possible ?
J’entends vaguement la voix de Lucas au-dessus du brouhaha de la grande salle et du cœur d’Absolem. Je crois qu’il invective quelqu’un – ou quelque chose ? – mais je suis trop lasse pour essayer de le comprendre. Au contraire, les mots de mon frère, tout murmurés qu’ils sont, je les entends et les comprends directement.
« Moi j'aurais pu ..., il dit. si j'avais accepté mon don ... »
Mon cœur se serre pour lui. Je me mordille la lèvre à la recherche de quelque chose à répondre, quelque chose pour alléger – effacer – le malaise d’Absolem. C’est dur parce que j’ai la tête pleine de peine ; Sunny et Asling et Marlow sont morts, tout revient toujours à ça.
Sunny et Asling et Marlow sont morts.
Viviane, c’est un cauchemar.
« Personne ne peut attendre ça de toi, je chuchote à l’oreille de mon frère, forçant des mots sourds à travers ma gorge nouée. C’est- C’est pareil pour tout le monde. Si… Si j’avais mieux écouté en classe, si j’avais plus travaillé mes sortilèges, si je réfléchissais avant d’agir, j’aurais pu gérer ma situation plus vite et aller aider les autres. »
Je pense à mon instant de panique dans la bulle dont je n’arrivais pas à sortir. A mon sortilège de répulsion raté. Au manque de force dans mes bras pour sortir Daniela de l’eau. Je déglutis.
« Mais tu ne m’en veux pas pour ça… n’est-ce pas ? »
Moi je ne m’en veux pas, je crois. Je n’en veux à personne en fait. Ni aux professeurs, ni aux strangulots, ni même à celui ou ceux qui ont provoqué les événements. Je suis juste triste. Triste à être incapable de me rendre compte à quel point je le suis. Triste à comprendre les métaphores quant aux chapes de plomb. Triste à... je ne sais pas. Juste triste.
Sunny et Asling et Marlow sont morts. Et moi, petite chose, je n’ai aucune influence là-dessus. Ni avant, ni pendant, ni après. Sunny et Asling et Marlow sont morts et je suis là, et mon frère est là, et Daniela est sauvée, et je veux m’endormir dans les bras d’Absolem.
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(#) Sujet: Re: Une triste soirée – RP COMMUN Mer 6 Mai - 21:26
Quitter cet endroit au plus vite était la meilleure solution que j'avais trouvée, je ne réalisais pas vraiment ce que je venais d’entendre et je continuais presque à croire qu’ils avaient fait erreur et qu’Asling était parti se faire soigner, qu’il allait revenir au plus vite. Ca ne pouvait être que ça… Qui meurt dans une simple fête foraine ? Ils avaient chacun la vie devant eux et tout s’était arrêté brutalement, du jour au lendemain, d’une minute à l’autre. Je ne pouvais pas imaginer ne plus voir Sunny, ne plus danser avec elle, lui raconter mes petites ‘histoires de cœur’ ou l’entendre me raconter les siennes. J’avais passé trop peu de temps avec elle et maintenant, elle n’était plus là. L’ambiance de la Grande Salle m’était insupportable, mais je n’avais pas la moindre idée de ma destination future. Je ne savais même plus vraiment où j’étais, à l’instant présent. Madame Weirdbird, qui avait été présente à la fête foraine semblait absente et je me demandais même si elle était en bon état… Mon esprit avait été accaparé par Asling (et l’était toujours) mais je n’avais même pas pris la peine de savoir si elle allait bien.
En attendant, je voulais juste que l’on me dise que tout était faux, qu’ils avaient fait une erreur et que tout allait bien dans le meilleur des mondes… Mon cœur était lourd et j’étais déjà épuisée de cette sensation qui était tellement forte que je l’imaginais ancrée pour toujours. Mes pieds me traînèrent vraisemblablement en direction du parc, mais j’entendis quelqu’un prononcer mon prénom. Était-ce Matt qui était revenu ? Je n’en savais rien car j’avais du mal à distinguer la réalité. Je me retournais alors en découvrant quelqu’un que je n’attendais pas à voir ici, face à moi. Orion était sans doute la personne la plus à plaindre, je n’étais même pas sûre de pouvoir donner une estimation de la peine qu’il devait ressentir à l’instant présent. Il avait perdu une sœur… puis la deuxième. De quoi perdre toute foi en l’existence et au bonheur. Le voir face à moi me fit reprendre un peu mes esprits bien que je mis encore une fois quelques instants pour intégrer ses paroles. Mais les paroles qui s’intégrèrent le mieux dans mon crâne furent celles d’une jeune Poufsouffle qui traita Orion de crétin, d’abruti puis de con. En temps normal, ce genre de façon de faire m’aurait mise hors de moi et j’aurais aussitôt demandé à la nana si elle avait envie que je lui en colle une pour lui remettre les yeux en face des trous, mais je n’avais pas assez d’énergie pour ça ; je lui réglerai son compte plus tard si elle avait un problème. Je remarquais vite la raison de la colère de la jeune femme en portant mes yeux sur la main d’Orion, ce qui me réveilla de ma torpeur.
« Elle a raison, abruti. Qu’est-ce que c’est que ça ? » Demandais-je à Orion, les yeux écarquillés. « Moi aussi à choisir je prendrai la souffrance physique, crois moi… mais ça ne ramènera personne ni Asling ni…. Sunny » J’attrapais sa main blessée, écartais ses doigts au maximum et extirpais tant bien que mal ma baguette que j’avais complètement délaissée mais qui était encore dans ma poche depuis la fête foraine : « Vulnera Sanentur. » Je n’avais jamais testé le sort, il ne semblait pas d’une efficacité sans bornes mais au moins, tout irait bien jusqu’à ce qu’il aille à l’infirmerie. Affaire faite, je ne laissais pas Orion s’échapper ou prononcer la moindre parole, je l’attirais à moi pour le serrer dans mes bras avant de lui glisser à l’oreille, en réponse à ses paroles : « Et moi je suis contente que tu ailles bien aussi… je t’ai vu à la fête foraine… Notre monde s’écroule sous nos pieds, n’en rajoutes pas, s’il te plaît. Tu n’as pas l’impression que c’est assez difficile comme ça ? ». Je m’écartais pour le regarder, je n’avais jamais été en contact avec le jeune homme mais me rendre compte que personne n’était là pour le serrer dans ses bras, pour le soutenir, excepté la jeune Poufsouffle, me rendait folle et toujours plus triste que jamais. Voir Orion me rappelait cruellement une jolie petite abeille … « Je ne sais pas quoi te dire….je suis tellement désolée…. ». C’était vrai. Je ne trouvais pas les mots adéquats, je ne savais pas quoi lui dire car je savais que rien ne serait suffisant pour effacer sa tristesse. Je serrais alors sa main qui n’était pas blessée, le plus fort possible espérant lui faire passer le message suivant : tu n’es pas seul. « Direction l’infirmerie ? »
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(#) Sujet: Re: Une triste soirée – RP COMMUN Mer 6 Mai - 23:29
Max allait répondre à sa question et à celle de son frère mais Aniek arriva à ce moment là et la présence de la vipère sembla le bloquer. Danni n'avait ni l'envie ni la force d'entrer dans une quelconque polémique, réflexion ou quoi que ce soit d'autre. Franz était venu vers son frère, Aniek était venue vers son petit ami, elle ne voyait rien d'anormal à sa présence bien que la jeune Poufsouffle était loin d'être à l'aise avec ce couple là. Mais très vite Aniek repartit et Max put raconter ce qui lui était arrivé. Sa voix était lente et ses explications pas forcément très claires mais Danni comprit l'essentiel. Il avait vu Asling. Il avait vu un mort et il était traumatisé de cette vision. Voilà pourquoi un adulte lui avait barré le passage devant le train fantôme... Danni n'avait cru que voir Max allongé au sol, mais ils avaient du déjà emporter le corps d'Asling et elle n'avait vu que son ami évanoui devant l'attraction. Pauvre Max.
"Je suis désolée que tu aies dû voir ça." dit-elle simplement en le serrant de nouveau dans ses bras.
Il n'avait pas répondu à la question de son frère alors Danni regarda Franz et haussa les épaules. Ca ne la regardait pas trop mais visiblement Max n'était pas en état de parler plus.
"Je pense que nos parents seront mis au courant très vite mais personne ne nous empêche de les rassurer en leur envoyer un hibou pour leur dire qu'on va bien." répondit-elle au Serpentard.
C'est à ce moment là qu'une fille de Gryffondor s'approcha d'eux en interpelant Max. Sûrement une camarade à lui, Nora si sa mémoire était bonne. Cette dernière lui proposa d'aller voir Orion pour lui parler de sa sœur. Danni cligna des yeux, interloquée.
"Mais.. je.. je ne connais pas trop le frère de Sunny et puis... et puis c'est trop tôt pour lui parler des bons moments avec sa sœur... on vient juste d'apprendre qu'elle est.. qu'elle." dit-elle, préférant stopper sa phrase en sentant les larmes de nouveau envahir ses yeux.
Lucas ne trouva alors rien de mieux que de monter sur une table pour effectuer un discours hargneux, bientôt suivi de Taylor qui en rajouta une couche. Danni passa sa main sur son visage et soupira très longuement.
"Ce n'est pas le moment de faire un discours vengeur... On a tous besoin de digérer la nouvelle et faire notre deuil avant de trouver des responsables... c'est ridicule... et malvenu." dit-elle.
"J'ai besoin de prendre l'air... l'ambiance ici est étouffante. N'hésite pas à me rejoindre si tu veux, Max." dit-elle en se levant avant de déposer un baiser sur le crâne de son meilleur ami. Danni lança un regard à Nora qui signifiait "prends soin de lui".
Avant de sortir de la Grande Salle, Danni se dirigea vers Catherine et Absolem qui étaient en train de discuter et visiblement de se rassurer mutuellement.
"Catherine ? Je voulais encore te remercier pour ce que tu as fait pour moi. Tu n'as pas hésité à sauter à l'eau pour me venir en aide." dit-elle en lui souriant avant de lever les yeux vers Absolem.
"Catherine est quelqu'un de formidable. Elle est très courageuse. Sans son aide et celle de mes camarades... la directrice aurait aussi prononcé mon nom ce soir." expliqua-t-elle avant de décider de les laisser tranquilles entre frère et sœur.
Traversant la Grande Salle pour se diriger vers la sortie, Danni passa devant Chleofee qui était en compagnie... d'Aniek. Danni ralentit pour les regarder mais poursuivit son chemin d'un air triste. Ca faisait des semaines que Chleo ne lui parlait plus, elle ne voyait pas pourquoi elle changerait maintenant... surtout si elle fréquentait la vipère.
Sortant de la Grande Salle, Danni aperçut une silhouette familière un peu plus loin. Une jolie tête brune qui discutait avec un garçon.
"Nom d'une chouette, Chloé !" cria-t-elle avant de se mettre à courir vers sa meilleure amie pour lui sauter dans les bras.
Le fait de la serrer contre elle lui réchauffait le cœur et Danni sentit de nouveau les larmes lui monter aux yeux. Elle était vivante et elle n'était pas blessée. Elle devait être aussi choquée et triste qu'elle mais elle ne voulait pas en parler, elle voulait juste la serrer contre elle. Elle resta ainsi de longue minutes avant de se détacher d'elle et se tourner enfin vers le garçon qui était également là. Danni étouffa une exclamation en reconnaissant le frère de Sunny.
Non, elle n'avait pas envie de dire qu'elle était désolée, elle n'avait pas envie de prononcer aucun mot sous peine de fondre à nouveau en larmes. Alors elle se contenta de prendre également Orion dans ses bras pour le serrer doucement contre elle et ainsi lui montrer le plus simplement du monde qu'il n'était pas seul.
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(#) Sujet: Re: Une triste soirée – RP COMMUN Jeu 7 Mai - 12:19
Face à ses deux amis, les mains d'Avril commençaient à ne plus trembler. Voir ces visages qui comptaient temps pour elle, en vie la soulageait énormément. Elle pensait toujours, bien évidemment, à Asling et aux deux filles, ressentant toujours autant de culpabilité et de tristesse. Sans doute que ces sentiments ne partiront pas avant un bon moment. Mais au moins, elle commençait à voir ses amis qui, eux, allaient bien (du moins physiquement) et qui étaient ainsi proches d'elle. Elle avait ainsi pris son temps, dans les bras de Faust, cherchant la chaleur du garçon, s'assurant qu'il était bien là, face à elle. Par la suite, ce fut au tour de Matt, elle avait besoin de le savoir en vie, de savoir qu'il n'avait rien. Lui était allé à la fête foraine. Il avait vécu une journée horrible. Sans doute avait-il besoin de monde autour de lui, bien plus qu'Avril n'en avait besoin. Sans doute avait-il besoin de ses amis proches pour le soutenir, pour l'aider à traverser cet événement. C'est pourquoi la jeune fille lui avait demandé son état. Elle voulait estimer s'il avait besoin de monde pour l'aider. Elle lui tendit un triste sourire à sa réponse. Non, c'est sûr qu'il n'était pas le plus à plaindre mais il avait sans doute tout de même besoin d'aide. Il ne pouvait pas aller bien avec ce qu'il avait vécu. Sans doute que la plupart des gens qui avaient assisté à cette fête foraine auraient besoin d'une aide extérieure, une main tendue pour les écouter, pour les soutenir, pour les rassurer. Ils étaient en vie. Ce n'était sûrement pas suffisant pour eux mais au moins étaient-ils présents dans cette salle. Avril se contenta d'acquiescer à la demande de Matt. Oui, elle allait bien. Ce n'était pas difficile, elle ne s'était pas rendue là-bas. Elle n'aurait sans doute jamais de cauchemars qui la hanteraient à vie. Elle ne deviendrait sans doute jamais claustrophobe, aquaphobe ou autre. Elle n'aurait sans doute moins de problèmes à traverser cette épreuve que les autres. Alors oui, Avril allait bien. Elle n'avait pas le droit de se plaindre en sachant qu'il y avait des personnes qui vivaient des choses bien pires. Elle n'avait pas le droit de baisser les bras et de montrer qu'elle vivait mal cette annonce alors qu'elle ne savait pas ce qu'il s'était passé et qu'elle ne comprendrait jamais ce que c'était que de se retrouver enfermé dans une bulle qui se remplit d'eau ou dans un labyrinthe de miroirs qui cherche à vous écraser. Elle aurait très certainement de grands problèmes à dormir ces prochains jours mais ça s'atténuera rapidement avec le temps. Elle s'en sortira. Alors oui, Avril allait bien.
Taylor fit son apparition au milieu du groupe. Ou du moins elle fit son apparition au centre du groupe, sautant dans les bras de Matt et s'assurant que le gryffondor allait bien, comme Avril l'avait fait à peine plus tôt. La jeune fille laissa les deux rouges et ors s'exprimaient un temps. Matthew donna ainsi des nouvelles d'un peu tout le monde et à chaque nom cité, Avril lançait un regard à travers la salle. Ca avait un certain avantage d'être membre du personnel. Au moins connaissait-elle la très grande majorité des élèves. Elle possédait un trombinoscope, comme tous les professeurs et avait une bonne mémoire. Durant les années, elle avait donc assimilé la plupart des visages, capable de les associer aux prénoms. Pour autant, elle ne connaissait ni Cloé ni Alycia et préféra donc ne pas répondre aux paroles du garçon. Taylor s'en chargea convenablement et ce fut à ce moment-là qu'Avril choisit de rappeler à la jeune fille qu'il y avait d'autres personnes dans le groupe.
Une nouvelle personne fit son apparition dans le lot : Etalyrae. Elle s'inquiéta de l'état de Mina, tout comme Faust et moi le faisions. Un petit sourire apparut sur mon visage : Wilh était vraiment loin d'être seule dans cette épreuve. Elle était entourée d'énormément d'amis. C'était impressionnant, d'ailleurs, de voir tout ce monde s'inquiétait pour elle en sachant qu'il s'agissait d'une fille timide et discrète. Elle avait su, malgré tout, s'entourer d'un bon nombre d'amis prêts à tout pour s'occuper d'elle. Trop forte, cette fille. Matthew rassura donc la préfète des serpentards sur l'état de sa camarade mais Avril sentit le bleu et bronze se tendre à ses côtés. Avril se pinça légèrement les lèvres. Wilh allait bien mais était blessée. Ce n'était pas sûr, en fin de compte, qu'elle quitte l'infirmerie aussi vite. « Je suis contente aussi Matt. » Un sourire sincère sur les lèvres, Avril l'était réellement. Savoir qu'ils allaient bien et qu'ils étaient face à elle était vraiment rassurant. Finalement, les paroles de Faust ne l'étonnèrent guère. Elle lui lança un regard et acquiesça : « Oui, je viens. » De toute façon, elle n'était pas sûre d'apprécier de rester dans cette salle pesante encore un moment. Elle avait également besoin de se rassurer quant à l'état de santé de la verte et argent et, finalement, ne voulait pas trop quitter le serdaigle. Matt allait bien, il était avec Taylor, il s'en sortirait sans elle. « A plus tard vous deux. » Elle ne savait pas trop quoi leur dire d'ailleurs. Dans de telles circonstances, un au revoir semblait difficile à dire. Pour autant, elle attrapa le bras du bleu et bronze et ils se dirigèrent tous deux vers la sortie. Il y avait beaucoup de monde, trop de monde. Avril ne voulait pas lâcher Faust, il était devenu sa bouée dans cette foule. Elle avait besoin de son contact, au moins jusqu'à ce qu'ils parviennent à se sortir de là.
Azraël S. MacMillan
À SAVOIR Arrivé(e) le : 25/08/2012 Parchemins rédigés : 2931 Points : 0 Crédit : Avatar : Robert Sheehan Année : 6ème année (18 ans - 14 Février)
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Né-Moldu Pouvoirs spéciaux: Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Epouvantard: Matières suivies et niveau: Points Défis: (2000/2000) Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ? D'autres comptes ?: Misha
(#) Sujet: Re: Une triste soirée – RP COMMUN Jeu 7 Mai - 14:18
Tout avait l'air d'être beaucoup plus facile dans ses bras. Knoxslay ne comprenait pas comment c'était possible mais elle s'en fichait, c'était réconfortant et c'était tout ce qui comptait. C'était assez étrange pour la jeune fille de se rendre compte que n'importe qui aurait agis comme lui, elle l'aurait rejeté, n'acceptant pas de laisser sa tristesse prendre le dessus et être perçue. Mais là, pour elle, blottit dans ses bras, elle se laissait aller à pleurer. Ils n'étaient pas seul, loin de là même mais ça ne changeait rien, son visage contre son torse, elle avait cette sensation d'être protégée, cachée de tous, dans une bulle protectrice qui s'était formée autour d'eux. Plus rien de l'extérieur ne pouvait les atteindre, personne ne pouvait les voir, ils étaient comme invisible. Mais ils ne l'étaient pas et ils se faisaient bousculé de toute part, pourtant ça ne les dérangeait pas. Knoxslay avait vécu un traumatisme, sur le moment elle ne s'en était pas rendue compte et pour cause, son instinct de survie avait pris le dessus. Mais maintenant que la pression était redescendu et que l'annonce du drame avait été faite, Knox était perdue, s'en dessus dessous. Elle venait à peine de se rendre compte qu'elle venait de survivre à une attaque meurtrière. La réalité l'avait frappé de plein fouet et d'une certaine façon, heureusement que Noel était là pour l'aider à cacher cette faiblesse. Elle était fragile, plus que jamais, mais elle n'avait pas envie que tout le monde le sache. Noel lui murmura quelques mots à l'oreille, pour la rassurer. Dans ses bras, elle l'était, mais qu'adviendra-t-il d'elle une fois qu'elle sera loin de lui ? Pour le moment elle ne savait pas, sa voix la berçait un peu et c'était agréable.
Une personne bouscula une nouvelle fois le couple qui se trouvait visiblement sur le chemin de nombreuses personnes. La bulle éclata en mille morceaux et la réalité leur fit de nouveau face. Ils se trouvaient au milieu de la Grande Salle, ils n'étaient pas seul et ils allaient devoir reprendre contenance pour éviter encore d'être victime de rumeurs. Normalement, dans la situation actuelle, tout le monde devait se moquer de leur existence, mais il valait mieux prévenir que guérir. Knoxslay se retira lentement des bras du jeune homme, gardant la tête baissée pour essuyer ses larmes. Il était hors de questions que les autres la voit ainsi. Une fois que ses joues furent sèches, Knoxslay se racla la gorge et releva la tête pour faire face à Noel. Quand elle était dans ses bras, tout paraissait faciles, presque normal, mais maintenant qu'elle se trouvait à un ou deux pas de lui, la situation paraissait étrange. "Pardon ... Je ... je suis désolée. La pression vient de redescendre ..." Knox était gênée maintenant. Elle ne savait ni quoi dire, ni quoi faire. Tout ce qu'elle voulait, c'était s'enfuir loin, sortir de Poudlard pour prendre l'air, tout était étouffant ici. "Je vais y aller, j'ai besoin de prendre l'air, j'étouffe ici. Je ... je vais te laisser rejoindre ton frère et ton ami ..." Knoxslay hésita un cours instant avant de se mettre sur la pointe des pieds pour déposer un baisé sur la joue de Noel "Merci" Le baisé fut rapide, officiellement, il n'aurait jamais dû exister, ce n'était pas son genre cette marque d'attention mais avec Noel, rien n'était jamais normal. Knoxslay se faufila de nouveau dans la foule pour rejoindre la sortie.
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(#) Sujet: Re: Une triste soirée – RP COMMUN Jeu 7 Mai - 19:42
Elle ne s'arrêtait plus de pleurer. Le visage enfouie dans ses petits bas, elle avait les oreilles qui bourdonnaient et le corps secoué. Elle ne parvenait plus à penser, ne parvenait plus à se calmer. Le monde s'était écroulé autour d'elle et c'était bien la première fois que ça lui arrivait. Elle n'avait jamais eu de problèmes, n'avait jamais connu de peine. Les quelques soucis qu'elle avait rencontré ne représentaient plus rien maintenant. Elle se rendait bien compte que pleurer parce que son papa avait refusé de lui acheter un poney et un chat était ridicule face à cette fois-ci. Elle savait bien qu'elle ne parviendrait pas à s'en remettre et qu'elle n'irait pas jouer à la corde-à-sauter dans une heure. Elle savait bien que tout changerait autour d'elle. Elle ne les connaissait pas et pourtant, c'était comme s'ils avaient toujours été proches. Elle avait senti une partie d'elle partir en même temps que les paroles de la directrice. Elle était déstabilisée, perdue, chagrinée, brisée. Elle n'arriverait sans doute pas à se lever le matin, elle ne parviendrait pas à sourire. Elle serait sans doute hantée par la Mort elle-même cette nuit et ne rêverait pas de chatons. Elle avait besoin de rentrer chez elle, elle voulait retrouver sa maman, voulait retourner dans ses bras, comme lorsqu'elle n'était qu'une enfant qui venait de se blesser le genou. Elle voulait qu'elle lui chante une berceuse, qu'elle lui caresse les cheveux, qu'elle la fasse sourire et rire. Elle voulait revenir en arrière, ne pas s'arrêter de travailler, ne pas descendre dans celle salle. Qui sait ? Si elle n'était pas venue entendre ce discours, peut-être que tout ça n'aurait jamais existé ? Cela aurait plus facile à vivre, plus facile à comprendre. De toute façon, il n'y avait rien à comprendre, trois personnes étaient mortes aujourd'hui. Elle ne les connaissait pas mais elle les pleurait quand même. Ils avaient une vie, ils avaient une famille, ils avaient un avenir, tout comme elle. Si jamais ses parents l'avaient laissé partir, si finalement ils avaient accepté qu'elle aille s'amuser, si ça se trouve, elle aurait pu mourir aussi. Elle avait été sauvée, elle avait échappée à la Mort. Il n'y avait pas de doute : la Mort viendrait la hanter ce soir.
Des tremblements commencèrent à prendre tout le corps de la gamine alors que ses pleurs continuaient à se faire entendre. Elle n'avait aucune conscience du monde qui l'entourait, n'entendait aucun son aux alentours. Elle était toute seule dans cette pièce, seule comme une pierre au milieu d'une plage de sable. Elle se sentait isolée. Elle n'avait aucune conscience du temps, elle ne savait pas si seulement quelques secondes ou au contraire plusieurs minutes s'étaient déroulées. Elle sursauta lorsqu'elle sentit une main se poser sur son épaule. Le visage trempée ainsi que les manches de son uniforme, la gamine releva la tête pour voir sa soeur : Marie-Thérèse. Elle n'entendit pas ce qu'elle lui dit mais comprit, au signe de tête, qu'elle l'intimait de venir dehors. Elle avait les yeux rouges, sans doute avait-elle pleuré, elle-aussi. Sans broncher, continuant à pleurer et à sangloter, Marie-Joséphine se leva de son siège. Marie-Thérèse était devenue son phare, elle n'avait d'yeux que pour elle. Ce visage qu'elle connaissait tant, ce visage en lequel elle avait tant confiance, qu'elle aimait tant. Ce visage était près d'elle, c'était tout ce qui comptait. Elle se jeta alors dans ses bras, restant ainsi, à pleurer et à mouiller l'uniforme de sa soeur. Elle ne voulait pas la voir partir, elle ne voulait pas qu'elle s'éloigne d'elle, ne voulait pas la perdre. Elle était là et c'est tout ce qui comptait. Doucement, tranquillement, Marie-Thérèse mena sa petite soeur en dehors de la pièce. Il y avait beaucoup trop de monde ici, les deux soeurs avaient besoin de se retrouver seules, loin de ce cauchemar et de cette hantise.
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(#) Sujet: Re: Une triste soirée – RP COMMUN Jeu 7 Mai - 20:11
Les événements de ces dernières heures, que ce soit l'attaque dont ils avaient été victimes ou la mort de leurs camarades, rien ne lui semblait plus insurmontable à présent. Pire que ça, s'en relever ne ressemblait qu'à une formalité. Le Gryffondor n'avait pas le courage de chercher à comprendre, il n'avait sûrement pas vraiment envie de savoir non plus. Au fond, il s'attendait à ce que les réponses qu'il pourrait trouver ne lui plairaient pas et craignait même de les connaître déjà. L'ignorance lui allait bien mieux, plus longtemps il parviendrait à la conserver presque intacte – il fallait dire qu'elle avait déjà souffert les semaines – mieux ce serait pour tout le monde. La présence de Knoxslay était rassurante et n'y était pas pour rien dans cette étrange vision des choses, c'était évident. Ce n'était pas le moment, mais c'était évident. Pour la première fois depuis qu'elle avait pris place dans son existence, il avait l'impression qu'elle lui faisait confiance, qu'elle acceptait l'idée de le laisser l'approcher. Pour de vrai... Pas seulement pour passer le temps deux minutes. Elle baissait les armes. Les raisons de ce changement d'attitude ne lui permettaient pas de s'en réjouir et pourtant... Il planait. Il avait quitté le monde réel depuis bien longtemps et profitait de cet instant comme si c'était la dernière chose qui lui était donnée de vivre. Et quand bien même ça l'aurait été, il s'en serait contenté sans protester. C'était stupide. Tellement stupide... Le brouhaha de la Grande Salle lui parvenait à peine, il n'y avait que la respiration apaisante de la jolie brune. Si on le lui avait dit quelques jours plus tôt, il aurait ricané et demandé à ce qu'on arrête de se payer sa tête.
Malheureusement, le répit ne fut pas éternel. La jeune femme se défit doucement de son étreinte et Noel ne put la laisser faire, impuissant. Le monde se réimposa avec force, détruisant les restes de cette parenthèse enchantée sans le moindre ménagement. Quelques secondes plus tard, il n'en restait plus que des ruines et une gêne grandissante. Il passa nerveusement la main dans ses mèches blondes et fixa ses baskets grisâtres de la poussière qu'elles avaient soulevée à Pré-au-Lard comme s'il s'agissait de la plus grande merveille du monde. Les mots de sa camarade lui firent l'effet d'une douche froide, achevant de lui faire retrouver la réalité. Triste réalité... Il hocha doucement la tête. Elle n'avait pas à être désolée. Il ne regrettait rien. Ni de l'avoir rattrapée ni de lui avoir servi à cacher ses larmes. Non, il ne regrettait rien. A la mention de son frère et de Kendrick, il haussa négligemment les épaules. Ils ne lui avaient pas manqué. Ce n'était pas vraiment le genre de choses à dire en ce moment mais il aurait été prêt à les abandonner quelques minutes de plus pour rester tout près d'elle. Non, ce n'était pas le genre de choses à dire. Les lèvres de Knoxslay sur sa joue le firent frissonner doucement. C'était vraiment surprenant la facilité avec laquelle elle pouvait rendre supportable tout ce qu'il n'aurait jamais dû l'être. Ils étaient morts et il se sentait pousser des ailes. Ils étaient morts... Cette évidence le frappa de plein fouet. Il avait réussi à ne plus y penser. Ils étaient morts et il roucoulait maladroitement... Son visage pâlit légèrement.
La voir partir n'arrangea rien à la situation. L'air vint à lui manquer, comme si elle venait d'emporter avec elle toute trace d'oxygène. Il avait envie de la rattraper, ou de fuir avec elle, de la forcer à rester, de revenir en arrière, de quitter tout ce monde pour poursuivre cet instant voler. De l'embrasser... C'était la première fois que c'était aussi clair. Même toute la mauvaise foi du monde ne suffisait pas à lui permettre de nier ce désir aussi soudain que déstabilisant. Son cœur battait tous les records. C'était idiot... C'était simplement ce qu'ils avaient vécu aujourd'hui qui le faisait dérailler. Mais il avait eu envie de l'embrasser malgré tout. Quelques secondes passèrent, un élève le bouscula à nouveau. Elle était hors de son champ de vision. Le blond se sentait perdu, il ne l'aurait pas été davantage s'il avait été abandonné en terre inconnue. Jetant des regards un peu paniqués autour de lui, il cherchait désespérément un visage rassurant. Elle avait parlé de Snow... Snow était quelque part. Il s'était installé à la table des Gryffondor. Ca lui revenait doucement... Il émergeait avec une lenteur affolante d'un rêve éveillé. C'était perturbant. C'était pas le moment... La table des Gryffondor. Il aperçut enfin la silhouette des deux jeunes hommes qu'il avait abandonnés quelques... Secondes ? Minutes ? Heures... ? Il ne savait plus... Il se laissa à nouveau tomber sur le banc, à coté de Kendrick, juste au moment où Taylor achevait son discours.
« C'est bête ce qu'elle fait. C'est pas en faisant flipper tout le monde ou en cherchant à monter une révolte qu'on sera plus en sécurité. Au contraire, ils doivent attendre que ça... Et puis, c'est pas comme si ça avait été prévisible de toute façon... »
Sa voix avait été absente, semblable à celle qu'il aurait eu pour énumérer les propriétés d'il ne savait quel ingrédient de potions. C'était juste une constatation, une excuse probablement vaine pour échapper à la moindre question. Il n'avait pas envie d'avoir à se justifier. Juste qu'on le laisse tranquille ce soir... Elle était partie, c'était largement suffisant à ses yeux...
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(#) Sujet: Re: Une triste soirée – RP COMMUN Jeu 7 Mai - 21:06
La jeune femme se fichait bien de ce qu'on pouvait penser d'elle, ni même de comment on se comportait avec elle, habituée à être le centre d'attention, plus que jamais ce soir elle savait reconnaître qu'il y avait bien plus important que sa petite personne. Sinon pourquoi aurait-elle fait le premier pas – ou presque – en allant voir des personnes qu'elles ne pouvaient pas, pour la moitié, s'encadrer ? Ce soir, elle était bien au-dessus de tout ça, des querelles et autres bêtises, elle était sincèrement inquiète pour l'une de ses amies qui avait été là-bas. Pour le reste, elle ne savait trop qui d'autres de ses proches s'y étaient rendus mais elle espérait qu'ils ne soient pas trop nombreux, cela voudrait dire qu'ils sont peut-être blessés et ce n'est pas ce que la vipère désire pour ses proches. De source sûre, Lisbeth était restée au château, mais ensuite, la jeune femme était dans le flou total.
La réponse de son homologue préfet ne la rassura pas davantage, elle resta perplexe au sujet de cette réponse alors que le petit ami de son ami la devança pour annoncer qu'il avait l'intention de retrouver Wilhelmina. Embarquant au passage l'assistante bibliothécaire. Dans ce petit groupe, tout le monde se faisait la malle les uns après les autres et malgré la tristesse de la soirée, la vipère ne put s'empêcher d'en retirer une pointe de satisfaction. Le rouge et or ne lui avait pas accordé plus d'attention que le minimum, se détournant rapidement vers les trois autres, élèves qui les uns après les autres ont décidés de partir. Au final, elle était la dernière qui restait, ce qui ne devait sans doute pas faire parti des projets du jeune homme. C'était bien pour lui, ce soir était mal placé pour reprocher à qui que ce soit son attitude, n'empêche elle fût ravie d'être une personne de plus à le planter sur place.
Dans la foulée, la jeune femme vit que plusieurs autres élèves tentaient de traverser la foule pour rejoindre la sortie. Ce n'était visiblement pas encore assez pour que la circulation entre tout le monde soit plus fluide. C'était d'un désagréable et Etalyrae n'avait pas le choix que de prendre son mal en patience. Au passage, elle prit donc un pain posé sur une table, le hasard l'avait mené à longé une table alors tant qu'à faire. Se coucher le ventre vide était mauvais et tout le monde était si occupé que personne ne lui en voudrait de réussir à trouver la force de grignoter quelque chose le temps d'atteindre la sortie.
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(#) Sujet: Re: Une triste soirée – RP COMMUN Ven 8 Mai - 0:21
Une triste soirée.
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L’ambiance qu’il y avait ici, dans la Grande Salle, me donnait envie de quitter la pièce le plus rapidement possible. Mais bon, cela ne dépendait pas que de moi, ce n’était pas comme si j’étais seul. Retrouver Avril et Faust, et par la suite Taylor, avait quelque chose de rassurant, d’apaisant. Enfin, cela durait juste le temps des retrouvailles, après nous ne pouvions nous empêcher de penser à la situation actuelle… et il n’y avait rien de rassurant là-dedans ! Suite aux questions de ma meilleure pote, je lui servis les réponses qu’elle attendait, plus ou moins, avec une certaine monotonie dans la voix. Ne pas voir Eléonore commençait à me porter sur le système, autant dire que si dans quelques minutes je ne la voyais pas débarquer, j’irai faire un tour afin de la trouver. Elle était capable de s’isoler et de prendre tous les malheurs du monde sur ses épaules… hors de question ! Je m’étais aussi promis de ne pas lâcher Chloé. Dès que j’aurai le temps, et surtout dès que je me sentirais la force de pouvoir le faire, j’irai discuter avec elle. J’écoutai alors la réponse de Taylor, légèrement distrait, regardant les élèves autour de nous, ce qui captait pas mal de mon attention. Ca n’avait rien à voir avec Tay, mais je m’éparpillais vite actuellement, mon esprit semblait totalement vidé. A ses derniers mots, je tournai la tête vers elle et lui souris sincèrement, bien que faiblement, en passant un bras pardessus ses épaules. « Pas d’problème. Mais ça va, t’inquiète… » Enfin, ce n’était que des mots, mais je n’avais ni l’envie ni le courage d’en parler. Pour le moment. Plus tard, je verrai… Je la lâchai alors et lui dis un lui donnant un léger coup de coude complice. « Et puis… merci… gamine ! ». Je souris de nouveau légèrement, essayant d’éviter que Taylor me pose trop de questions. Au fond, ça n’allait pas, et je savais que je pouvais compter sur elle. Mais actuellement, c’était hors-de-question, ma fierté était toujours présente et j’avais besoin de faire le vide tout seul avant d’en parler à qui que ce soit. McDermott nous avait rejoints, demandant des nouvelles de Wilhelmina. Par pure politesse, et surtout vis-à-vis de Faust et Avril, je lui répondis, mais je ne m’étendis pas. Les conflits étaient inutiles en ce moment, mais je n’allais pas faire copain/copain avec une nana qui me plaisait quand elle était loin de moi !
Je posai mon regard sur Faust quand ce dernier nous spécifia qu’il allait y aller, retrouver Wilhelmina. C’était on-ne-peut-plus normal, et je n’allais surement pas tarder à faire la même, surement avec Taylor, pour Eléonore. Tiens, d’ailleurs, nous n’avions pas vu Erwan, où était-il ? Faudrait que je demande à la gamine. Alors qu’Avril lui spécifiait qu’elle venait avec lui, je leur dis : « Dites bien à Wilh, de ma part, qu’elle a géré pendant l’attraction, vraiment ! Elle comprendra… et envoyez-lui tout mon courage. » J’acquiesçai mes dires par un hochement de tête avant de leur faire un petit signe de la main alors qu’ils s’éloignaient.
Une voix s’éleva alors du centre de la Grande Salle et je portai mon attention sur le jeune homme. Au fur et à mesure de ses paroles, je mis une main sur mon front, désespéré. Ok, il n’avait pas totalement tort, mais ce n’était pas vraiment le moment pour crier au scandale ! Les gens étaient en deuil, ils n’avaient pas envie d’être dans la rébellion, pas encore. Je fus surpris de voir que Taylor acquiesçais les mots du serpent. Oh put*** non Tay, ne pars pas dans ce genre de discours. Trop tard… Elle avait alors été se placer non loin du garçon et je croisais les doigts pour qu’elle ne s’étende pas trop. Vraiment, ce n’était pas le moment pour les discours moralisateurs, les élèves voulaient juste pleurer les disparus et accepter le traumatisme dans les bras les uns des autres. Ne favorisons pas la colère. Pourtant, j’avais beaucoup de rage en moi, mais de tels discours pouvaient l’attiser encore plus chez nos camarades, et c’était loin d’être une solution pour gérer la situation au mieux… avec recul… et réflexion ! Et c’était un impulsif et irréfléchi qui vous disait ça ! Comme quoi, les chocs faisaient voir les choses autrement. J’écoutai alors ma pote, appuyant mes mains sur la table derrière moi. Oui, elle avait raison, et sur tout en plus. J’étais totalement en accord avec elle mais je n’approuvais pas le moment. McDermott venait de quitter le « groupe ». Pour dire vrai, je n’avais même pas remarqué qu’elle était toujours présente à mes côtés, j’avais d’autres chats à fouetter ! Le discours de Taylor était long et je voyais que certains décrochaient. Pourtant, elle disait vrai… mais, s’il te plait gamine, arrête-toi là, c’était déjà trop ! Une fois son monologue achevé, elle s’assit à la table près d’elle et j’allai m’installer à côté d’elle, lui disant d’une voix assez monotone : « T’as raison Tay, tout ce que tu dis est percutant… mais avoue qu’c’est pas le moment pour faire réagir les gens. Tu dis vrai, j’approuve tout, mais j’comprends totalement qu’les gens veulent juste pleurer leurs proches à l’heure actuelle. Laissons-leur du temps et, nous, prenons du temps afin de trouver à des solutions pour l’avenir. » Je soufflai alors, posant mon regard dans le vide. « Mais là, j’t’avouerai que j’en ai pas du tout envie… j’veux juste avoir du temps pour me remettre de ça, comme beaucoup ! » Je relevai les yeux vers elle, posant une main amicale sur son avant-bras. « Au fait, où est Erwan ? » Puis, rejetant un dernier coup d’œil dans la salle, je lui lançai : « Ca te dit qu’on aille le chercher ? Tout comme Elé ? J’commence à avoir la migraine à rester ici… ». Je n’attendais qu’une chose : son approbation afin de pouvoir partir d’ici. Et même si elle voulait rester, je partirai. J’étais triste et en colère, je voulais pouvoir relâcher tout ça, seul ! Mais avant, je voulais retrouver Elé, et d’autres potes comme Téia ou la belette… aller Taylor, partons d’ici !
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Mêlé Pouvoirs spéciaux: Légilimens en devenir Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Epouvantard: Matières suivies et niveau: Points Défis: (2000/2000) Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord ! D'autres comptes ?: Azraël
(#) Sujet: Re: Une triste soirée – RP COMMUN Ven 8 Mai - 20:29
« Personne ne peut attendre ça de toi. C’est- C’est pareil pour tout le monde. Si… Si j’avais mieux écouté en classe, si j’avais plus travaillé mes sortilèges, si je réfléchissais avant d’agir, j’aurais pu gérer ma situation plus vite et aller aider les autres. »
Même si cela paraissait pertinent à Cathy, cela ne l'était pas pour autant. Certes on pourrait une certaine logique dans ses propos et Absolem était persuadé que ce qu'elle disait, elle le pensait réellement, mais lui savait que ça n'aurait certainement rien changé. Asling était doué en magie, comme Sunny et Marlow était loin de ne pas être une jeune fille débrouillarde. Certes il avait fini par comprendre que la magie ce n'était pas trop son truc, mais ça ne voulait pas dire qu'elle n'était pas capable de se défendre ou de bien réagir face au danger. Pourtant la situation les avait pris de cours et ils étaient tous les trois morts. Peut-être qu'en effet personne n'aurait pu prévoir ce qu'il venait de se passer, mais au fond, Absolem savait que c'était faux. Lui aurait pu et même si Cathy ne voulait pas le voir maintenant, lui le savait. Même si elle avait raison et qu'en effet personne ne pouvait attendre ça de lui, Absolem lui aurait tout de même préférait que son pouvoir serve à quelque chose, au lieu de n'être que quelque chose qui l'effrayait et le déstabilisait. Aujourd'hui c'était trop tard, il avait des remords au lieu d'avoir des regrets et c'était certainement la pire chose au monde qui soit. Cathy lui demanda s'il lui en voulait et il ressera plus encore son étreinte.
"Non bien sûr que non petit coeur. Tu es en vie et c'est tout ce qui doit compter à tes yeux. Ne t'inflige pas ce genre de souffrance inutilement.".
Pour le coup il le pensait vraiment, il ne voulait pas que sa soeur commence à devenir comme lui, se serait un véritable cauchemar pour elle et pour lui. Il avait déjà bien du mal avec lui, s'il devait subir ça d'une autre personne, il savait qu'il n'arriverait pas à y faire face. Une jeune fille s'approcha d'eux, une fille de sa maison qui s'appelait Daniela. Visiblement elle était dans le groupe de Cathy quand le drame s'était produit. Elle remercia Cathy de l'avoir aidé et expliqua à Absolem que sa soeur était formidable, chose qu'il savait déjà mais il était gré à Daniela de le souligner. Absolem esquissa un pâle sourire en direction de cette fille et la regarda partir, gardant toujours bien serrée sa soeur, de peur qu'elle disparaisse s'il venait à la lâcher.
"Je n'en peux plus d'être ici. Et si on retournait dans notre salle commune pour y trouver un peu la paix ? Je n'ai plus envie de les entendre parler pour ne rien dire, ce n'est pas le moment de reprocher ce genre de choses aux gens. Je ne vois là qu'une vaine tentative de vouloir sortir du lot et faire semblant d'être plus plus intelligents et ça me sort par les yeux.".
Même si Absolem n'était pas contre les idées des deux personnes qui venaient de prendre la parole, il ne trouvait pas cela pertinent de le faire maintenant. Chacun avait le droit de penser ses plaies à son rythme et forcer les gens à une semi-révolte maintenant était stupide. Parce qu'au fond, en dehors de créer un vent de panique et de suspicion, ils n'allaient rien faire d'autre. Ce genre de choses devaient être discuté à tête reposée, après avoir digéré la nouvelle et certainement pas maintenant. Entrainant sa soeur avec lui, Absolem quitta la Grande Salle.
Zola Rylee Shaw “Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's
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(#) Sujet: Re: Une triste soirée – RP COMMUN Sam 9 Mai - 14:41
Eris s'était rendu machinalement à la soirée organisée en l'honneur des morts de la fête foraine. Généralement, ce genre de choses n'étaient vraiment pas pour elle. Elle n'aimait pas s'y rendre, c'était un amas de faiblesses, de sentiments, de cris et de pleurs….en bref d'empathie. Une perte de temps. Pourtant elle s'y était rendu automatiquement, sans penser à ce qu'elle faisait. Depuis qu'elle était redescendue du wagon et de cette fichue attraction, elle se sentait bizarre, choquée. Plus elle repensait aux flammes à côté d'elle et à ce harnais impossible à défaire, plus elle avait un poids sur le coeur et les poumons qui l'empêchait de respirer. Cette situation l'énervait au plus haut point et elle n'arrivait pas à s'en défaire. Elle avait eu si peur de mourir…
Elle aurait beaucoup aimé en parler à Aniek mais depuis qu'elle était descendue, on ne la lâchait plus. Les responsables de l'école, les secours et le ministère n'arrêtaient pas de chercher à avoir sa version de l'histoire et surtout à savoir si elle allait bien. Chose qui était inutile, elle allait bien. Qu'ils aillent s'occuper des deux autres serpentards du groupe, surtout de l'aînée c'était celle qui était le plus mal en point. Restée à l'infirmerie plus longtemps qu'elle ne l'aurait voulu, elle sortit peu de temps avant que la cérémonie à la Grande Salle ne commence. En route pour rejoindre sa salle commune et son dortoir, afin de retrouver Kit, elle s'arrêta quelques instant devant la grande porte. Elle voulait qu'une chose, se blottir dans son lit, avec Kit et effacer cette peur qui la rongée dès qu'elle repensait aux flammes et au harnais. Cette peur l'énervait, lui faisait honte mais elle n'arrivait pas à s'empêcher de la ressentir. Ce fut sans aucun doute cette sensation de peur qui la poussa à rentrer dans la Grande Salle, sans qu'elle ne contrôle rien.
Adossée contre le mur froid, le regard posait droit devant elle dans le vide, elle attendit comme tous les élèves ici présent le discours de cette incapable de directrice. Les visages étaient tendus, tristes, en bref avaient tous le genre d'expression qui donnait envie de vomir à Eris. Elle n'avait qu'une envie, c'était les claqué et leur dire qu'être triste pour des morts cela ne faisait vraiment pas rebondir. De plus, cela ne les ramènerait et bien que trouver les coupables ne le feraient pas non plus, c'était toujours plus utile que pleurer sur leur sort. Toutefois, la vipère ne bougea pas, ne dit rien et resta impassible. Lorsqu'enfin la directrice prononça les morts, la vipère eu un hoquet de surprise. Un Serpentard qu'elle connaissait de vue était mort ce jour-là. Quelqu'un de sa maison. Elle avala difficilement sa salive, en passant qu'elle aurait pu être dans la liste. Elle resta digne, toujours impassible lorsque la directrice annonça que des gens du Ministère serait là afin d'assurer la sécurité des gens. Elle afficha un sourire cynique à cette annonce. Comme si cela changerait quelque chose à son incompétence. La vipère n'avait qu'une envie hurlait son mépris, sa colère. Et normalement, elle ne se serait pas gênée. Mais aujourd'hui, elle n'était vraiment pas dans son assiette.
Tout d'un coup, elle aperçut Aniek tentant de se frayer un chemin vers Franz sans aucun doute. La vipère retrouva peu à peu sa mobilité et se dirigea à son tour vers sa meilleure amie. Bizarrement, elle avait envie de lui dire qu'elle allait bien, elle voulait lui parler, la voir, et pourquoi la prendre dans ses bras...Non, elle n'était vraiment pas bien. Cet évènement l'avait beaucoup affecté que ce qu'elle avait bien pu croire. Mais elle était trop fière pour l'avouer, aussi elle espérait que rien ne s'affiche sur son visage. Elle retrouva Aniek avec une fille qu'ele ne connaissait pas et ne fut pas trop surprise de les voir dans les bras de l'une et de l'autre. Elle avait dû s'inquiéter. Ne les dérangea pas, elle écouta d'une oreille distraite ce que disait une Gryffondor. Elle n'aurait pas pu se la fermer elle aussi ? Cette intervention l'agaça mais elle ne montra rien, n'étant pas en état de faire un scandale. Quand enfin, Aniek lâcha l'autre fille, Eris s'approcha d'elle et lui mis la main sur l'épaule pour l'appeler.
- Aniek...dit-elle d'une voix fatiguée. Je suis là, saleté ! Sourit-elle, sincèrement.
Malheureusement, elle savait qu'elle ne pourrait pas cacher son état d'esprit à sa meilleure amie. Et bien qu'elle essaye de se comporter normalement, elle savait qu'elle n'était pas dans un état normal. Au fond d'elle, elle espérait qu'Aniek le comprenne sans vraiment poser de questions. Abordé le sujet dans cette pièce surpeuplée ne plaisait absolument pas à Eris. Elle voudrait l'aborder en privée, voire même par lettres. Bref, elle avait retrouver sa meilleure amie, elle était vivante et c'était pour le moment ce qui compter le plus.
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(#) Sujet: Re: Une triste soirée – RP COMMUN Sam 9 Mai - 18:15
Cette journée était horrible! Les élèves étaient censés passer un bon moment, mais ça a été totalement l'inverse. Ils étaient rentrés avec de la détresse et tout sauf du bonheur. Max ne parlait pas, ce qui m’inquiétait de plus en plus, et où est Eris bordel? Certes, le Ministère de la Magie ne l'avait pas cité, mais pouvait être dans les disparus... faites qu'elle soit en vie!
Suite à ma proposition, Daniela bafouilla, sans doute encore sous le choc, que c'était un peu trop rapide. Sur le coup, elle avait raison et je me sentais un peu stupide. Après tout, je n'avais qu'un décès dans ma famille, celui de ma mère, mais je ne l'ai jamais vraiment connu. Parfois, fallait que je me la ferme. Je ne voulais pas retourner le couteau dans la plaie d'Orion!
Je me retournais pour voir MJ trembler, avant que sa sœur la rejoigne. Comment des gens pouvaient détruire l'innocence des jeunes? Notre capitaine de Quidditch rajouta une couche, en parlant des Nés-Moldus, je regardais machinalement ma main, je ne voyais pas au départ le rapport avec l'accident sauf lorsqu'elle parlait de la journée. Serait-il possible qu'il s'agit d'un "attentat" envers les Nés-Moldus? Le mot était très grave. Mais dans ce cas, pourquoi les morts étaient tous sauf des Nés-Moldus? La plupart était des Sangs-Mêlées, et il y avait un Sang Pur dans le lot. A moins que... non, ça serait complètement fou! Et dingue! Et qu'est-ce que j'ai entendu? Aucun adulte à la fête foraine pour protéger les élèves? Je me retournais vers la directrice? Qu'est-ce qu'elle avait foutu pour l'organisation, merde?
Daniela semblait étouffer dans la salle. Elle pouvait l'être, l'ambiance était pesante, et il y avait beaucoup de monde. Elle finit par sortir de la pièce, après avoir embrassé Max, me fixant une dernière fois, me faisant passer un message. Que j'avais très bien compris. Oh que oui, j'allais prendre soin de lui!
Soufflant un peu pour évacuer mon esprit de révolte suite au discours de Taylor, je me mis à la hauteur de Maximilien.
-Bon, étant donné que ce n'est pas la joie et que je n'ai la force de faire des farces pour te faire rire, d'ailleurs je ne pense pas que tu puisses rire à ce sujet, je te propose que tu te défoules sur moi.
Non, je n'étais entretemps devenu folle. J'étais consciente de ce que je disais. Il fallait qu'il se défoule.
-Tu n'as qu'à imaginer un strangulot devant toi. Et que tu as envie de le frapper... tel un punching-ball.
J'étais forte psychologiquement, alors une claque ce n'était rien! Tout ce que je voulais c'était que Max aille un peu mieux. Je savais que me frapper n'allait pas le rendre comme avant, mais si je pouvais l'aider, c'était pas en lui parlant. J'étais nulle pour ce genre de chose.
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(#) Sujet: Re: Une triste soirée – RP COMMUN Dim 10 Mai - 14:42
La fête foraine. Un événement où normalement les choses devraient bien se passer, n'être que joie et amusement. Apparemment, celle de Pré-au-Lard n'avait pas du tout été joie et amusement. Les choses avaient mal tournés et il y avait eu des morts. Quand j'avais appris la rumeur, je m'étais félicité de ne pas m'y être inscrit. Et j'étais heureux que Taylor ne le soit pas non plus. On avait pu ainsi passer la journée ensemble, tranquille. Cela n'arrivait pas souvent, surtout en ce moment avec les examens approchant. Les révisions me prenaient beaucoup de temps. Je voulais à tout prix réussir. Mais je ne devais pas oublier de réfléchir à mon avenir. Après tout, la fin de Poudlard approchait et je n'avais aucune idée de ce que je souhaitais faire après. Aller à l'université sorcière ou Moldue ? Continuer à apprendre la magie ? Travailler ? Je ne savais pas. Et cela m'angoissait un peu. De plus, je n'avais pas spécialement envie de quitter Taylor, et l'université nous permettrait de prendre un nouveau départ beaucoup plus prometteur pour nous deux que celui pris à Poudlard. Bien que cette école resterait remplie de merveilleux souvenirs.
L'inquiétude me sortit de mes pensées. Je savais que Matt' et Eléonore participaient à la fête foraine et je craignais qu'il ne leur soit arrivé quelque chose. Cela aurait été désastreux pour Taylor et je ne voulais pas qu'elle vive ça. Triturant la chaîne en or que j'avais autour du cou, je commençais à paniquer. De ce fait, je délaissai mes révisions que je venais à peine de reprendre et tournai en rond dans le dortoir. Une soirée d'annonce et de recueillement devait avoir lieu. C'était donc l'occasion pour savoir ce qui s'était réellement passer et surtout voir que les amis de ma chère et tendre allaient bien et que de ce fait, elle aussi aille bien.. Descendant de ma salle commune rapidement, je me précipitai dans la salle commune. Là, ce fut un choc. Beaucoup de gens étaient là, la plupart des élèves en fait. Ils avaient tous le même visage que moi, tendu et inquiet, à la recherche des gens qu'ils aimaient. Je parcourais la pièce du regard en espérant de tout coeur apercevoir la tête de ma jolie sirène, mais le monde m'empêchait de voir. Rongé par l'inquiétude, je vis à peine la directrice rentrait et s'installer. Elle commença à parler alors que je marchais dans la salle, essayant de me frayer un chemin parmi la foule. Finalement, je fus arrêté par l'annonce de la directrice Ce fut un véritable coup de massue pour moi. Il y avait vraiment eu trois morts...Ici à Poudlard.
La tristesse envahit la salle, des cris et des larmes retentirent. Bien que je ne connaisse pas les élèves décédés, je sentis la tristesse m'accabler. On ne pouvait pas mourir à notre âge, et surtout pas dans une fête foraine. Je n'en revenais pas. Ma confiance en Poudlard venait de diminuer et je ne me sentis vraiment plus en sécurité. Sortant peu à peu de ma torpeur, je recherchais Taylor des yeux. Soulagé qu'elle aille bien, je voulais la voir et la serrer dans mes bras. Elle ne serait peut-être pas si dévastée par les morts que si ça avait été ses amis proches. Mais je voulais m'assurer qu'elle ne soit pas trop triste et surtout la réconforter dans ce moment de peine et de douleur. Je me remis à parcourir la pièce, me frayant un passage parmi les gens endeuillés, alors que je contournais un groupe d'élèves pleurant dans les bras des uns et des autres, j'aperçus Alycia, dans les bras d'une de ses amies. Elle pleurait à chaudes larmes. Soulagé qu'elle aille bien, je m'avançais vers elle. Mais finalement, je préférais la laisser avec son amie. Je lui enverrais une lettre juste après, pour lui dire que j'étais désolée et que si jamais elle souhaitais venir discuter, elle le pourrait. Je me sentirais de trop. Certes on se connaissait, mais elle n'avait pas besoin de moi pour le moment. Je voulais trouver Taylor. Une voix s'éleva, c'était Lucas Drake. Ce parasite était en train de faire un discours que je n'écoutais qu'à moitié. J'aperçus Faust de loin, il allait bien et étrangement cela me rassura un peu. Alors que je perdais espoir de retrouver Taylor, sa voix me fit sourire. Elle faisait un discours sur la sécurité à Poudlard etc. Bien que je sois plus ou moins d'accord avec elle, je trouvais qu'elle n'avait pas spécialement bien choisis le lieu et le moment pour faire ce genre de monologue. De plus, elle réagissait à chaud, laissant parler ses émotions et pour ce genre de chose, ce n'était jamais une bonne chose. Cependant, je garderais pour moi cela, ne lui en parlant qu'après. Me précipitant vers elle, je fus soulagé de la trouver avec Matt', qui allait bien aussi. Ne m'intéressant pour le moment qu'à Taylor, je lui sautais littéralement dessus.
- Par Merlin, Taylor ! M'exclamai-je à la prenant dans mes bras. Comment vas-tu ? Tu tiens le coups ? Débitai-je inquiet en me reculant pour prendre son visage entre mes mains.
Après l'avoir embrassé et serrer dans mes bras une fois de plus, je me détachai d'elle et me tournai vers Matt'.
- Matt' ! Je suis soulagé de te voir ! Comment vas-tu ? Tu supportes tout ça ? Demandai-je, sincèrement inquiet pour lui.
Je me doutais qu'ils ne voudraient peut-être pas rester plus longtemps ici. Aussi m'attendais-je à ce qu'on se lève et qu'on parte le plus rapidement possible. J'avais besoin d'être seul moi aussi, la nouvelle m'avait quelque peu assommé, même si mon inquiétude pour Taylor n'avait rien laissé démontrer. J'étais triste et totalement abasourdi par l'insécurité qu'il régnait ici. Je ne voulais qu'une chose, partir ; quitter Poudlard. Ou alors, faire quelque chose contre cette insécurité permanente. Mais qui était coupable ? Là était la question...et pour le moment, il valait mieux ne pas remuer le couteau dans la plaie déjà bien béante.
Spoiler:
Désolée, j'ai dû supprimer et réécrire. Une petite erreur de cohérence c'était glissée dans mon précédent RP. ^^'
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(#) Sujet: Re: Une triste soirée – RP COMMUN Dim 10 Mai - 18:35
Wilhelmina était resté à l'infirmerie tout le long de cette dernière journée depuis l'incident qu'elle avait vécu dans le brand huit. Pas qu'elle avait été touchée émotionnellement par cet incident, seulement elle n'avait pas réussit à se soigner correctement. Son poignet, lui était juste légèrement bander, ne sortant qu'avec une toute petite contusion de rien du tout, qui faisait qu'elle pouvait s'en servir, a vrai dire Wilhelmina ne se plaignait que rarement de la douleur, étant assez forte d'esprit pour l'oublier, donc se servir de son poignet n'était pas trop compliqué. Par contre, la blonde refusait catégoriquement qu'on soigne sa cheville par magie, alors n'allait pas croire qu'elle ne croyait pas en la magie loin de là, la blonde ne vivrait pas sans magie, mais disons, que c'était la magie qui l'avait amener là où elle était et elle préférait tenir sa cheville éloigné de celle ci, mais la blonde ayant une double fracture, ne pouvait pas espéré remarché dessus avant un bon mois, autant dire qu'elle était plutôt contente que le quidditch soit terminé pour elle jusqu'à l'année prochaine, car elle se serait sentit vraiment peiné de devoir faire faux bon son équipe surtout avec la mort de Asling.
Wilhelmina se regarda dans le miroir face à son lit d'hopital, elle était plus ou moins pale. Il faut dire qu'elle s'était mis à penser à ce rassemblement où elle devait se rendre juste pour rendre hommage à un ami à elle. un ami, certes qui avait bien changé, mais ça ne changeait rien du tout, il avait été proche d'elle, et Wilhelmina s'était adoucit cette année, ci bien que cette mort la touchait un peu, peut être trop vu qu'une larme salé roula sur sa joue à cette pensée. Elle ferma alors les yeux, avant de se regarder une nouvelle fois et de prendre ses béquilles soupirant un peu. Autant faire une apparition en son hommage avant de partir, elle n'avait pas envie d'y rester c'est pourquoi elle n'avait pas chercher lontemps avant de mettre une tenue moins déchiré. Habillé d'une simple petite robe noire et de sa cape de Serpentard, ses cheveux blond tombant, encadrant un visage pale et fatigué. Elle se retourna alors et commença à avancer doucement jusqu'à la grande salle.
Ce soir, elle quittait l'infirmerie, mais ce soir son coeur n'était absolument pas à la fête. Arrivée à la grande salle, elle se posa un peu contre la grande porte, regardant le monde en deuil dans la pièce. La blonde souffla un peu, elle était sportive, mais la route avait quand même était longue sur une seule jambe. Elle regardait autour d'elle, dans l'espoir de trouver quelqu'un qu'elle avait envie de voir, et dieu seul sait, qu'ils n'étaient pas nombreux.
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(#) Sujet: Re: Une triste soirée – RP COMMUN Lun 11 Mai - 0:26
¤ J'ai d'abord été voir mon meilleur ami afin de m'assurer qu'il aille bien, lui démontrant que je tenais vraiment à lui en tentant de le rassurer. J'ai d'abord salué Avril et... Faust d'un signe de tête mais ceux-ci ne l'ont pas vraiment remarqué. M'enfin, ce qui comptait était Matthew puisqu'il était présent à la fête foraine. Je lui avais demandé comment allaient plusieurs personnes dont Chloé, Alycia et Éléonore. Peu après, McDermott était venue "s'infiltrer" en demandant des renseignements sur Fawlne. Plus tôt, j'ai fait ce que je n'ai jamais fait ce ma vie, la serrer dans mes bras en lui disant des mots "doux". Je connaissais le lien qu'elle entretenait avec le défunt Gallagher, donc il fallait bien que je démontre que même vis-à-vis mes ennemis, j'ai un cœur. Néanmoins, je n'allais certainement pas pleurer ce dernier, avec ce qu'il m'a fait récemment ainsi que depuis notre première. Il y a des choses que je peux oublier mais d'autres, tout simplement non. Me faire jeter un Doloris parce que je suis supposément une née-moldue, je n'apprécie pas vraiment, disons.
¤ C'est donc que Matthew me souriait, passant un bras par-dessus mes épaules en me disant : « Pas d’problème. Mais ça va, t’inquiète… » Je savais que ce n'était pas le cas. Je le connaissais par coeur et je savais qu'il avait mal intérieurement. Ce crétin de Gallagher était son ami après tout. L'orgueil de mon meilleur ami n'est que trop énorme, qu'il refusera de verser des larmes ou bien de paraître triste. Je suis un peu comme lui, à ce niveau-là. Je n'ai pratiquement jamais pleuré de ma vie hormis quand mon père est décédé ou lorsque j'ai subi ma première transformation hybride. M'enfin, j'ai décidé de ne pas lui répondre. En me lâchant, il me donna un coup de coude complice en disant : « Et puis… merci… gamine ! » J'eus un petit sourire, en roulant des yeux. Puis, je m'étais adressée à Avril, pour ensuite voir McDermott arriver, posant sa question pour Fawlne comme dit plus haut. Moi, je n'ai pu m'en empêcher, quand Lucas avait monté sur une table, de me diriger à mon tour au centre de la salle afin de m'adresser directement à McGonagall. C'était peut-être pas le bon moment mais j'ai commencé à me pomper. Jouer aux bébés et aux faibles, ça ne m'intéresse pas. J'ai commencé un monologue, parlant de la sécurité de Poudlard et de tous les dangers mortels que nous avons pu subir au cours des dernières années. Je me fichais littéralement de la réaction des autres. La directrice devait se remettre en question. Dire qu'à l'époque, je suis persuadée qu'un directeur n'aurait pas fait long feu après tant de jeunes morts. Bref, je pouvais voir, alentour, que certains ne semblaient pas apprécier mon discours mais c'est comme à la guerre, on ne s'arrête pas pour pleurer chaque cadavre que l'on voit sur notre chemin. Je m'étais assise, attendant une possible réaction de la directrice mais elle resta bouche bée. C'est alors que Matthew vint vers moi, en me disant, d'un ton monotone :
« T’as raison Tay, tout ce que tu dis est percutant… mais avoue qu’c’est pas le moment pour faire réagir les gens. Tu dis vrai, j’approuve tout, mais j’comprends totalement qu’les gens veulent juste pleurer leurs proches à l’heure actuelle. Laissons-leur du temps et, nous, prenons du temps afin de trouver à des solutions pour l’avenir. » Il regardait dans le vide pendant que moi, je le regardais lui. « Mais là, j’t’avouerai que j’en ai pas du tout envie… j’veux juste avoir du temps pour me remettre de ça, comme beaucoup ! » Je suis restée silencieuse, pendant qu'il releva se yeux vers moi, posant sa main sur mon avant-bras, me demandant : « Au fait, où est Erwan ? » J'ai haussé des épaules, me levant debout. Je ne l'avais pas aperçu dans la grande salle. Quoi que je n'ai pas vraiment eu le temps de lui porter attention suite à l'annonce de la directrice. Je ne dis rien encore, pendant que mon meilleur ami jeta un coup d'oeil dans la salle en me lançant : « Ca te dit qu’on aille le chercher ? Tout comme Elé ? J’commence à avoir la migraine à rester ici… » J'ai hoché de la tête, en ayant marre d'être ici. De toute façon, la plupart des élèves de Poudlard ne comprendront jamais ce à quoi ils font face. Qui va agir si personne ne le fait ? Déjà que beaucoup de préfets se sont tournés les deux pouces toute l'année. Bref, c'est lors que nous nous apprêtions à partir qu'Erwan arriva nous retrouver où il me sauta dans les bras. Ça faisait du bien de le voir, même si on ne s'était quittés que tout à l'heure. Il dit : « Par Merlin, Taylor ! » Il me prit dans ses bras, où je me suis laissée faire. « Comment vas-tu ? Tu tiens le coups ? » Il se recula vaguement, prenant mon visage entre ses mains.Débitai-je inquiet en me reculant pour prendre son visage entre mes mains. Il m'a embrassé, en continuant de me serrer. Le contact de sa bouche contre la mienne me faisait toujours du bien et me remontait toujours le moral. Il s'était un peu détaché que je lui répondis finalement, ne me gênant pas même si j'étais devant Matthew puisque je ne lui avais jamais révélé les détails de ma confrontation avec Gallagher :
« Bien sûr que je tiens le coup ! Je ne vais quand même pas pleurer un type qui m'a jeté un Doloris et qui était sur le point de me tuer... Je pense même l'avoir entendu prononcer "Avada" » Dis-je, avec un peu de sérieux, avant de parler d'un ton bien plus bas : « Mon chant m'a sauvé la vie... » J'ai eu un petit sourire, me remémorant cette victoire contre le Serpentard. J'ai retrouvé mon ton normal : « J'aurais préféré qu'il termine en prison, pas de cette façon-là, même s'il voulait me tuer. »
¤ Puis, Erwan s'était adressé à Matthew, en lui demandant s'il allait bien et s'il arrivait à bien supporter tout ça. Je me suis ensuite adressée aux deux garçons : « Moi, je file à la recherche d'Eleonore, je veux m'assurer qu'elle aille bien. Si vous voulez venir, venez ! » J'ai enchâssé ma main dans celle d'Erwan, me préparant à partir avec lui et Matthew.
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(#) Sujet: Re: Une triste soirée – RP COMMUN Lun 11 Mai - 19:32
~ J'avais été rejoindre mon frère, suite à l'annonce de la directrice. Je savais qu'il avait participé à la fête foraine et étant quand même de la "même" famille que moi et ce, malgré que l'on ne s'apprécie nullement, je voulais m'assurer qu'il aille tout de même bien. Ensuite, j'irai retrouver Aniek. Maximilien semblait plutôt traumatisé, en compagnie de sa crétine de meilleure amie, Cooper. Celle-ci ne m'intéressait pas, alors je ne lui avais pas adressé la parole. Il n'eut pas vraiment le temps de me répondre que la belle Schöna qui venait de me rejoindre. Je sentis son emprise, où je lui ai lancé un sourire pendant qu'elle me chuchotant : « Je reviens… » J'ai hoché de la tête, pendant qu'elle me relâchait. J'étais heureux qu'elle n'ait pas décidé d'aller là-bas, surtout que nous avions pu passer du bon temps, pendant que beaucoup étaient partis là-bas. J'espérais également que ses bonnes amies s'en aient sorties puisque si je me souvenais bien, Eris et Erika ont décidé de fréquenter la fête foraine et que je ne les avais pas remarqué depuis mon entré ici. Il est vrai que je m'étais concentré sur Maximilien qui était toujours à côté, traumatisé. Ce n'est qu'au moment où ma copine me quitta que mon "frère" commença à déballer son histoire.
~ Je suis donc resté immobile, l'écoutant. J'avais perdu un ami, dans cette histoire ainsi que la soeur de ma défunte amie et meilleure amie de Jenn', Sunny. J'en voulais à McGonagall de n'avoir aucune notion en matière de sécurité. Avec les années, elle a su devenir rapidement sénile. Le récit de mon frère n'était pas des plus roses, d'après ce que je pouvais entendre. Il décrivait Asling, donc il avait pu voir son corps. Je pensais qu'Asling était plus fort que ça mais apparemment, c'est tout le contraire. Donc, le lion termina son monologue où Cooper le serra dans ses bras, lui disant qu'elle était désolée qu'il ait à voir ça, avant de s'adresser à moi : "Je pense que nos parents seront mis au courant très vite mais personne ne nous empêche de les rassurer en leur envoyer un hibou pour leur dire qu'on va bien." J'ai hoché de la tête, en lui répondant : « Ils le sont sans doute déjà puisque ce genre de nouvelle voyage très rapidement. » Je me suis approché de lui en lui mettant ma main sur son épaule. J'ai dit : « L'important est que toi, tu es sauf. Alors, n'oublie pas d'écrire à maman et papa. Allez, fais attention à toi. » Dis-je, en retirant ma main en me tournant de bord, me dirigeant vers Aniek qui venait d'être rejoint par sa meilleure amie, Eris. Néanmoins, une voix se leva et j'entendis le crétin de Lucas parler. Pour une fois dans sa vie, il disait quelque chose avec un minimum d'intelligence. Je ne pouvais qu'être d'accord. Puis, ce fut la capitaine de Gryffondors qui sortit un de ces monologues. Elle aussi, n'avait pas tort. Au final, les élèves devaient se réveiller au lieu de rester endormit en attendant que le mal disparaisse. C'était peut-être pas le moment idéal pour ce genre de discours mais il fallait bien qu'un jour ou l'autre, quelqu'un relate les faits à la vieille sénile. Une fois le monologue terminé, j'ai continué mon ascension vers Schöna où j'ai salué Eris :
« Eris ! Heureux que tu t'en sois sortie sans blessure. Et Chleofee, si je me souviens bien ? » Dis-je, en regardant Eris puis Chleofee. Celle-ci, je ne la connaissais pas mais je savais qu'elle était amie avec Aniek et aussi, elle avait passé le mois de janvier à Serpentard où je me suis souvenu de son nom. « La mort d'Asling est frappante et malheureusement, nous devons y faire face. Je propose que l'on quitte tous cette salle... » Dis-je, en regardant Schöna, lui prenant la main.
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(#) Sujet: Re: Une triste soirée – RP COMMUN Mar 12 Mai - 16:17
Une triste soirée.
Rp Commun
C’était incroyablement déprimant cette ambiance ! Je faisais, certes, en sorte de ne pas lancer les animosités avec certains élèves, mais je n’allais pas pour autant aller les plaindre et poser une main amicale sur leur épaule… ô par Merlin, non merci ! Ce genre de proximité, juste avec mes proches. Même en période sombre, je ne m’abaissais pas à cela, ne pas provoquer était déjà beaucoup pour moi ! Je remarquai le regard noir du frère de Franz… quel crétin celui-là ! Enfin, je n’en dirai rien, n’allons pas faire de scène ici, surtout qu’il n’en valait absolument pas la peine. Je précisai alors au serpent que je reviendrais dans quelques instants, lançant au passage un regard en coin à Cooper qui avait, elle au moins, l’intelligence de passer outre les tensions du quotidien pour le respect de nos défunts camarades. Enfin, elle restait Cooper tout de même… Ah, que voulez-vous, tout le monde ne pouvait pas raisonner au mieux, certains se laissaient souvent trop emporter par leurs émotions.
Je passai alors vite à autre chose, prenant Chleo dans mes bras, non loin du petit groupe. Alors que je la lâchais, je sentis une main se poser sur mon épaule. Je me tournai et, voyant Eris, je ne pus m’empêcher de souffler de soulagement, la regardant droit dans les yeux. Un large sourire se dessina sur mes lèvres et je mis mes mains sur son visage comme pour être certaine que c’était bien elle, pas une hallucination. Je descendis mes mains jusqu’à ses épaules et l’attirai contre moi sans rien dire pendant quelques secondes. Je la relâchai alors et lui dis, fronçant les sourcils :
« Tu m’as fait peur, pétasse ! T’aurais pas pu donner signe de vie plus tôt ?! »
Ok, les reproches c’était vraiment parce que j’étais heureuse de la voir là. Ca, c’était un de mes plus grands soulagements ! Elle savait bien que je n’en resterais pas là. Elle me connaissait bien et elle savait que j’avais tendance à tout analyser. Pendant un court instant, je l’observais. Elle avait l’air vidée, fatiguée, abattue… faudrait redonner un bon petit coup de fouet à tout ça ! J’avais des centaines de questions qui me venaient en tête, tellement que je ne saurais par quoi commencer. Mais, pour dire vrai, je ne commencerai par rien. Elle avait l’air tellement claquée que je voulais juste être là pour elle. Si elle voulait me parler, elle le ferait, en temps et en heure. Actuellement, j’étais bien trop contente de la voir, saine et sauve. Rester ici devenait pesant, ainsi j’allais proposer à Eris et Chleo de partir de cet endroit, c’était tellement glauque… C’est alors que Franz apparut à côté de nous. Il s’adressa tout d’abord aux deux jeunes filles avant de dire exactement ce que souhaitais… quitter cet endroit et laisser ces gens pleurer sur leur propre sort. Ils allaient tous se morfondre plus, se rendre encore plus faibles… c’en deviendrait plus que lamentable, je ne voulais pas être témoin d’un tel drame ! Pas besoin d’eux pour avoir du mal à supporter cet atmosphère, la mort de trois de nos camarades, dont un particulièrement, et le dur retour à la réalité des personnes présentes à la fête foraine, tout comme Eris. Tous ces idiots ne l’aideraient pas à se changer les idées, nous si. Moi en tout cas, je ne la laisserai pas seule, c’était certain. J’acquiesçai alors d’un signe de tête les dire de Niedi.
« Ouais, laissons tous ces idiots se lamenter… partons d’ici ! ». Je lançai un regard à Eris et Chleo, attendant de voir sur leur visage si elles décidaient, tout comme nous, de quitter la salle, ce que j’espérais !
(#) Sujet: Re: Une triste soirée – RP COMMUN Mer 13 Mai - 13:52
Daniela était devenue sa bouée. Daniela le rassurait et parler pour lui quand les mots même les plus simples lui échappaient. Mais Daniela voulait sortir et se dégagea sans violence de l'emprise du rouge et or. Tout doucement, pourtant à l'intérieur de son corps, lui le perçut comme un atroce déchirement. Quelque part dans sa tête, une voix tentait de lui expliquer que cette réaction n'avait strictement pas de raison d'être, elle ne l'abandonnait pas et lui ne tentait pas non plus de la retenir pour s'enraciner à elle. Dans le fond, Maximilien en avait parfaitement conscience, il parvenait même à commenter son propre état en se disant que pour le coup, il était vraiment bien sous le choc, pas qu'un peu. Cette remarque, comme si il se regardait évoluer de l'extérieur, mettant le doigt sur un problème, en général c'est dit à la légère, pour rire, mais là tout sensation de joie se fait rejeter par un voile d'idées noires qui rôde autour de lui. Il est encore secoué, il le sera un bon bout de temps et comment se faire comprendre. Le Gryffondor a sentit l'impuissance dans la voix de sa meilleure amie, son frère quant à lui, ses mots étaient-ils sincères ? Et sa camarade de maison ? Désespoir et incertitude, peut-être...
« Je ne sais pas qui est Eris mais je sais qu'il n'y en avait aucune dans mon groupe. »
Pour être honnête, le prénom disait vaguement quelque chose au garçon, peut-être un ami de Franz ? Peut-être oui, mais il n'était pas sûr, il ne se mêlait pas des affaires de ce grand dadet si difficile à suivre. Le rouge et or sentait encore la main sur son épaule, pourtant après des phrases dont le sens était gentil mais dont l'interprétation ne contenait aucun sentiment, le serpent avait fuit pour rejoindre sa pouffe qui lui servait de copine. Si le fond de son frère était par grand hasard sincère, Maximilien était certain de ne jamais pouvoir faire un effort pour blairer Aniek. Ce n'était tout de même pas de sa faute si aucun sentiment de ressortait de son couple, pas de l'amour, simplement une forte amitié et un arrangement pour changer un peu leur image individuelle. Le garçon l'a cherché loin cette hypothèse... N'empêche, c'est ce qu'il ressent à chaque fois en les voyant et il ne ferait pas en sorte de se berner ni de faire semblant d'y croire. Il avait certes perdu la morale et un peu la tête aussi, son caractère ne le quitterait, moins accentué ce soir mais il reviendrait à la charge, il le fallait.
« J'suis pas en colère, j'ai pas envie de taper. Ni toi ni quelqu'un d'autre. Je suis pas si impulsif, enfin j'crois pas. J'ressens juste de la peur, de la panique et du désarroi. C'était leurs voix, elles étaient si stressantes. Et puis c'était la première fois que je voyais un mort... » Parla le garçon tout doucement. « J'sais pas ce que je veux faire en fait. Boire un verre d'eau et ensuite... ? »
Par magie, un verre se volatilisa au côté du garçon juste après qu'il est formulé son intention de boire. Dedans, l'eau était déjà servi alors il bu. Une fois puis se resservit une deuxième fois. Il buvait rapidement, comme si il espérait ainsi que la brume entourant son esprit se dissiperait.
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(#) Sujet: Re: Une triste soirée – RP COMMUN Mer 13 Mai - 16:20
Boum, fait le cœur d’Absolem, étouffé par sa profondeur dans sa cage thoracique. Boum, je réponds silencieusement, créant un rythme apaisant et une accroche pour mes émois. Boum. Je façonne une crique mentale, ou je peux me replier et écouter, boum. Ecouter, ne pas penser. Boum. Recevoir, ne pas traiter. Boum, mes cheveux sont encore humides, mais leur fraîcheur est désormais agréable. Boum, mes yeux sont tout chauds, mais mes larmes ne font pas mal. Boum. Je ferme les paupières. Boum.
« Non bien sûr que non petit cœur, m’assure mon frère, comme un baume. Tu es en vie et c'est tout ce qui doit compter à tes yeux. »
Boum. Parfois, il est un peu obtus, mon frère. Boum. Parce que son bien-être compte tout juste autant à mes yeux, et il devrait le savoir depuis toutes ces années. Boum.
« Ne t'inflige pas ce genre de souffrance inutilement. »
Et toi-même ?! j’ai envie de répliquer. Tu ne peux pas offrir des conseils que tu n’appliques pas toi-même. Mais je suis trop loin sous la surface. Boum. Ma bouche ne s’ouvre pas, elle est trop bien fermée. Boum, je suis en vie, n’est-ce pas suffisant à ses yeux ?
« Catherine ? »
Reconnaissant la voix de Daniela, je m’extirpe difficilement de ma torpeur et ouvre les yeux, sans pour autant lâcher mon frère. Elle a l’air bien. En tout cas, aussi bien que n’importe qui dans la situation présente. Ça me rassérène, juste autant que les paroles d’Absolem, sur mon utilité limitée lors des événements. Je lui rends son sourire. « Je voulais encore te remercier pour ce que tu as fait pour moi, fait Daniela. Tu n'as pas hésité à sauter à l'eau pour me venir en aide.
- Ce fut un plaisir, je réponds d’une voix endormie, sans vraiment y penser. Je réitère la performance quand tu veux. »
Puis je referme les yeux et replonge doucement dans la chanson obsédante que je me fabrique pour ne pas me frotter à ce à quoi tout revient, boum. Daniela parle encore, et je m’en veux de ne pas l’écouter, mais je suis trop bien dans l’étreinte de mon frère. Boum. Dans une bulle bien plus agréable que celle que j’ai découpée aujourd’hui. Boum.
La voix d’Absolem me parvient ensuite. Sans retenir tous les mots, je comprends qu’il veut sortir. Boum, tant qu’il ne veut pas se détacher de moi, je m’en fiche. Boum. Je murmure vaguement un acquiescement, les lèvres closes : « mmhmm ». Boum. mmh. Boum.
Et je laisse mon frère m’entraîner, loin de je ne sais plus quoi, en direction de je ne sais pas quoi. Boum. C’est trop confortable de ne pas penser. Boum.
Ni à ça, ni à ce à quoi tout revient.
Boum.
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(#) Sujet: Re: Une triste soirée – RP COMMUN Dim 17 Mai - 12:16
Rester plus longtemps dans cette salle n'avait plus aucun sens pour Faust. Il avait voulût se tenir au courant de l'origine de ce remue-ménage et maintenant que c'était chose faîte, il pouvait partir. Certes, il était conscient que plusieurs élèves s'étaient rendus à fête foraine mais ne les connaissant pas, le jeune homme ne voyait aucun intérêt à aller les réconforter. Premièrement, ce n'est pas un inconnu qui allait vraiment les aider puis il se souciait bien plus de comment aller sa petite amie que des autres. Pensées égoïste mais qui au fond le caractérisait tellement bien. Se soucier des gens importants prend déjà assez de temps, alors pourquoi le faire aussi pour des gens qui ne pourront ressentir une reconnaissance similaire envers vous ? C'était déjà si ils comprenaient l'urgence de le laisser atteindre les portes de la grande salle. Le Serdaigle se mordait la lèvre pour ne pas s'énerver et envoyer valser ceux qui avaient le malheur de ne pas l'avoir vu arrivé. La présence de son amie Avril derrière l'aidait beaucoup, il ne voulait pas lui causer du tord parce qu'il n'est pas capable de garder son calme.
Un calme qu'il pourrait retrouver qu'auprès de sa belle. Dans quelques minutes ou même dans quelques secondes. Alors que les deux amis parvenaient enfin à la sortie, une silhouette légèrement avachie regardait la foule avec un regard perdu. Wilhelmina négligeait rarement sa coiffure, c'est ce que le jeune homme appréciait chez elle, la vipère savait être toujours présentable, à n'importe quel moment. Sauf cette fois-ci, on voyait clairement qu'elle n'avait pas chercher à faire trop d'efforts, mais même sans, la jeune femme était très jolie. Elle paraissait aussi plus fragile. Faust courût dans sa direction, entraînant toujours l'assistante bibliothèque derrière lui, il ne l'oubliait pas. Il ne lâcha sa main qu'à quelques pas de sa petite amie pour la prendre dans ses bras, délicatement, pour ne pas la brusquer. C'était déjà risqué de s'y prendre aussi franchement mais il savait aussi l'importance qu'ils avaient l'un pour l'autre, elle apprécierait ce geste d'affection tant qu'il resta bref. L'aiglon ne s'attarda pas et recula même de quelques pas ensuite pour laisser la possibilité aux deux jeunes femmes de se voir elles aussi.
« Wilh', nous étions vraiment inquiets. Tu vas bien ? Tu as l'air faible ? Matthew ne nous a pas franchement rassuré tout à l'heure. »
Un calme qui fût de courtes durée parce que voir la vipère ne voulait pas autant dire que pour elle tout aller bien. Psychologiquement, physiquement, il ne savait pas encore grand chose et Faust avait un peu peur de ce qu'il pourrait découvrir. Il était un peu pressant, ce n'était peut-être pas non plus une bonne idée, il fallait qu'il se calme et cet endroit n'était pas le meilleur pour cela.
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(#) Sujet: Re: Une triste soirée – RP COMMUN Ven 22 Mai - 10:58
La salle était bondée. La très grosse majorité du château se trouvait ici. L'ambiance était étouffante et oppressante. Plus Avril avançait dans la foule, plus elle sentait une boule d'angoisse monter en elle.Tout à l'heure, ils se situaient près des tables du personnel, ils étaient relativement tranquilles. Maintenant, Faust et elle se mélangeaient au monde, devant jouer des coudes pour avancer et lever les yeux pour garder la grande porte en ligne de mire. Avril n'appréciait pas être collée au monde. Depuis toute petite, elle faisait régulièrement des crises d'angoisse si elle sentait que le sortie était inaccessible. Petit à petit, cette sensation de ne jamais parvenir au bout se faisait sentir. Sa respiration se faisait de plus en plus rapide, de plus en plus superficielle. Elle savait qu'en continuant ainsi, elle ferait un malaise par manque d'oxygène. Elle éliminait, avec cette respiration, plus d'oxygène qu'elle n'en reprenait. Elle se mordit alors l'intérieur de la joue, se concentrant sur la nuque de Faust. Elle lui tenait la main fortement, de peur de la lâcher et perdre le garçon. Il fallait qu'ils parviennent à la sortie le plus vite possible pour qu'elle retrouve son calme et récupère une respiration normale. Elle se mit à compter ses pas. Peut-être qu'en se concentrant dessus, elle parviendrait à oublier toutes les bousculades, les pleurs et le monde ?
Finalement, les deux jeunes parvinrent à s'extirper de la foule. Le soulagement se fit sentir dans les épaules de la cracmole, qui s'affaissèrent. La grande porte était là, ils n'avaient plus qu'à s'enfouir de cet endroit et à aller retrouver Wilh. Avril se dirigeait donc assez rapidement vers la porte lorsqu'elle fut tirée assez brutalement par le bleu et bronze vers une autre direction. Elle aperçut alors son amie, appuyée contre le mur près de l'entrée. Un sourire s'afficha sur les lèvres de la bibliothécaire. Mina était là, c'est qu'elle allait bien ! Elle avait quitté l'infirmerie, c'était bon signe. Faust lâcha alors sa main pour se précipiter sur sa petite amie. Avril resta immobile un peu en arrière, touchée de voir ce geste qu'ils avaient l'un pour l'autre. Ils comptaient l'un sur l'autre, ils tenaient l'un à l'autre, ils s'aimaient. C'était beau à voir, surtout dans cette situation. Avril ne pipa alors mot, leur laissant le temps qu'il leur fallait pour se retrouver. Faust venait de passer plusieurs minutes inquiets quant à la santé de Mina. Celle-ci avait très certainement vécu quelque chose d'horrible, ils avaient besoin de se retrouver. Lorsque, finalement, Faust lâcha la verte et argent pour se reculer un peu, ce fut au tour d'Avril de s'approcher d'elle et de la prendre délicatement dans les bras. Elle lui murmura alors à l'oreille : « Je suis contente de te voir. » La jeune fille se recula, observant alors les traits de son visage. Elle semblait si fatiguée qu'Avril avait envie de la ramener à l'infirmerie aussitôt. Elle avait besoin de repos, il n'y avait pas à dire. Faust prit alors la parole, exprimant toute l'inquiétude qui le rangeait depuis plusieurs minutes. Avril aperçut finalement les béquilles, estimant donc que la blessure qu'elle s'était faite à la fête foraine n'était pas superficielle. Elle aperçut également le bandage autour de son poignet et se pinça les lèvres. « Tu n'as pas besoin de t'asseoir ? Ca ne doit pas franchement être très agréable de rester debout avec ces trucs-là. » Elle aurait pu sortir une blague. Sans doute qu'un jour, elle en ferait une concernant ces béquilles. Mais aujourd'hui, c'était beaucoup trop tôt. D'ailleurs, elle n'y avait même pas pensé, c'était pour dire.
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(#) Sujet: Re: Une triste soirée – RP COMMUN Ven 22 Mai - 18:15
Il était sur d'une chose, Wilhelmina ne comptait pas s'avancer plus au milieu de la foule. Tout simplement parce qu'elle ne pourrait pas du fait de sa cheville, se serait vraiment un grand parcours d'obstacle et elle risquait de tomber à plusieurs reprise, de plus, elle ne se voyait pas se melanger aux autres. Wilhemina n'aimait pas être au milieu d'une foule, mais une foule qui se recroquevillait de douleur et tristesse pour elle s'était encore pire. Certes cette mort l'avait touché, plus qu'elle ne voulait bien l'admettre, mais elle restait fidèle à elle même. Elle ne comptait pas se mettre à pleurer devant tout le monde et criait à l'injustice. Tout le monde mourrait, aujourd'hui elle l'avait bien appris et aussi dur que ça pouvait être, elle n'avait pas envie de faire comme tous les autres, elle devait l'accepter, de toute façon, les choses ne reviendrait pas en arrière.
Posé contre son mur, elle regardait autour d'elle les personnes qui l'entourait. Elle pu voir d'un coin de l'oeil Chloé, qui était plus que mal et Wilhelmina comprenait sa détresse, après tout , elle serait surement comme elle si on lui avait appris que Daniel , ou Faust avait péri dans un accident. Pourtant cela la choquait de la voir ainsi. Elle cru voir au loin un petit groupe qu'elle connaissait, dont Etalyrae, mais elle n'eut aucunement le courage d'aller les voir. Après tout, elle ne comptait pas bouger d'ici, et si eux voulait venir, elle ne les enverrait surement pas petre. Alors qu'elle était plongée dans ses pensées, se rappelant de certain détails de cette journée, elle sentit soudainement quelqu'un la prendre dans ses bras. Elle manqua de tomber, du moins c'est ce qu'elle aurait fait si cette personne ne la tenait pas fermement dans ses bras. Systématiquement, elle s'aggripa à lui, comme elle se serait agrippé à une bouée si elle manquait de se noyé. Elle avait reconnu le parfum de la personne assez pour ne pas vouloir le lacher tout de suite, Faust. La personne qu'elle avait le plus envie de voir.
C'est seulement au moment où il la lacha, la rendant libre de ses mouvement, du moins du mieux qu'elle pouvait que Wilhelmina remarqua son amie de longue date, Avril qui paraissait vraiment mal. Elle ne la repoussa pas non plus quand celle ci la pris dans ses bras, et sera l'étreinte, quand elle lui murmurra à l'oreille. Lui offrant un léger sourire, rien de bien magnifique, mais je pense que personne ne lui en aurait voulu à ce moment là, surtout dans de tel circonstance. Alors qu'elle regardait son copain et sa confidente, elle sentit comme un flot monter mais elle n'en fit rien. Non il était hors de question qu'elle pleur. Elle se tourna alors vers Faust, a qui elle repris délicatement la main.
« Wilh', nous étions vraiment inquiets. Tu vas bien ? Tu as l'air faible ? Matthew ne nous a pas franchement rassuré tout à l'heure. » Si elle allait bien, Non, clairement non mais elle n'avait pas envie de se sentir faible. Elle le refusait, elle devait resté forte, ele hocha alors délicatement la tête pour annoncé que ça pouvait aller. Elle ne pouvait pas aller bien, et elle savait pertinemment que les deux le savait très bien, mais elle n'était pas encore écroulée au sol à pleurer toutes les larmes de son corps. Elle avait retrouvé les gens qui l'importait et c'était le principal.
« Je suis juste un peu fatiguée et j'ai assez mal à ma cheville. Mais ça va aller ne vous en faite pas. Je suis désolé si je vous ai fait peur par mon absence, mais je suis là et tout ceci est plus ou moins terminé. » Terminé? Pas vraiment. Pendant encore quelque moins il y aura le deuil. Puis les grande vacances arriverait et elle ne mettrait plus les pieds ici, dans un autre temps ça l'aurait peinée mais là, elle avait juste envie de souffler un peu. Elle sourit faiblement à son copain avant d'entendre Avril enchainer.
« Tu n'as pas besoin de t'asseoir ? Ca ne doit pas franchement être très agréable de rester debout avec ces trucs-là. » Ca, elle lui faisait pas dire. C'était même plutôt désagréable et inutile, mais avait elle le choix ? Non et puis elle ne comptait pas vraiment s'éterniser ici, son moral descendait de plus en plus en flèche, chaque secondes qu'elle restait ici. Elle hocha un peu la tête négativement avant de répondre avec calme mais sincérité.
« Honnêtement, je n'ai pas vraiment envie de rester ici. Je suis passé rapidement, car c'est normal que je vienne ici et puis c'était une façon de rassurer les gens qui m'entourait. Mais je ne me sens pas particulièrement à l'aise ici. Et puis maintenant que je vous ai trouvée, du moins, que vous m'avez trouvé, je n'ai plus du tout l'envie de m'éterniser ici. » Avec le plus de délicatesse, Wilhelmina voulait faire passer un message. Elle voulait quitter cet endroit et se caler à un endroit au calme, pourquoi pas là ou personne n'irait, juste pour profiter du fait qu'elle était encore là et qu'elle pouvait encore être pret de ses amis.
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(#) Sujet: Re: Une triste soirée – RP COMMUN Mer 3 Juin - 19:58
Je ne comprenais pas ce qui se passait. Le vacarme était assourdissant. J'entendais le désespoir autour de moi. Les cris, les pleurs, quelque chose qui ressemblait à des explosions. Nous venions à peine, mon petit groupe et moi, sortir du tunnel qu'Orion avait eu le génie de construire afin qu'on ne meure pas écraser par les vitres du palais de glace. Noël avait été blessé sérieusement, heureusement, j'avais réussi à limiter les dégâts en arrêtant en séchant le sang qui coulait en grande quantité, faisait des galles rouges peu esthétiques sur son crâne, mais au moins il allait s'en sortir vivant.
Au fur et à mesure que mes yeux se portaient sur les autres attractions, la compréhension faisait son chemin dans mon esprit: il y avait eu une attaque. Les élèves de Poudlard avaient été touchés, ciblés. La fête foraine était un prétexte. Avant que j'aie le temps d'accourir vers les autres manèges pour vérifier que tout le monde était correct, je vis des enseignants surgir un peu partout et nous entraîner sans ménagement vers Poudlard. Je fis le trajet à moitié consciente de mes pas tant la peur m'étreignait. Pourvu que tout le monde soit correct, pourvu que tout le monde soit courant... Cette phrase tournait en boucle dans ma tête, mes yeux cherchant à droite et à gauche un visage familier. Il n'y avait que des étudiants que je ne connaissais pas autour de moi. Le chaos régnait en maître.
Rendus à Poudlard, nous fûmes tous amener à l'infirmerie, les cas les plus urgents en premier. J'aurais voulu aller donner un coup de main mais ce privilège me fut refusé: je devrais moi aussi passer par l'infirmerie. Étant donné que je n'avais rien, mon attente fut longue. J'étais quasiment dans les dernières à voir l'infirmière. Je pus finalement quitter l'infirmerie et me diriger vers la Grande Salle, où tous les autres élèves étaient réunis. Au fur et à mesure que j'approchais, j'entendais l'écho des pleurs qui augmentait. J'augmentai le pas, me mis à courir et fonça droit sur une personne qui sortait de la Grande Salle. C'était Matthew.
« Matt!! » m'écriai-je avant de me lancer à son cou. « J'ai eu tellement, mais tellement peur... » dis-je avant de le serrer plus fort dans mes bras. C'était un tel soulagement de savoir qu'il allait bien, qu'il était correct. Je vis à côté Taylor et Erwan, sain et sauf mais visiblement ébranlé. Je les étreignis à leur tour. « Dieu soit loué, vous n'avez rien! Qu'est-ce qui s'est passé? Qu'est-ce que j'ai manqué? » et avant qu'ils n'aient le temps de me répondre, je vis du coin de l'oeil Siobhan en pleurs, visiblement atteinte d'une crise de larme. Les Serdaigles semblaient également très éprouvés. J'entendis Alycia qui criait « Marloooww.... Sunny...» .
Je dû m'accrocher au bras de Matthew pour ne pas m'effondrer. Je tendis l'oreille vers d'autres conversations, cherchant confirmation à mes craintes.... Fondées. Marlow était décédée, Sunny également. J'eus une pensée pour Orion et me promis de faire plus attention à lui dans l'avenir. Quelle épreuve terrible, perdre ses deux sœurs dans la même année. Je ne pouvais pas croire que Marlow fut décédée. Nous avions été proches dans le passé, moins cette année, ça n'empêchait pas le fait que je la connaissais depuis six ans maintenant.
« Que s'est-il passé? » répétai-je à mes amis, incapable d'accepter la réalité soudaine de la mort.
(#) Sujet: Re: Une triste soirée – RP COMMUN Mer 3 Juin - 21:41
Je savais que Chloé était amie avec Sunny depuis bien longtemps mais qu'elle s'était disputée récemment. J'ai tenté de raisonner ma soeur à ce sujet mais elle n'avait rien voulu savoir. La Serdaigle devait culpabiliser de ne pas avoir ressoudé cette amitié. Elle semblait surprise de me voir, sans doute qu'elle ne m'attendait pas venir vers elle. Elle avait pleuré, sans doute pour cela qu'elle s'était isolée. Elle essayait de parler, mais aucun son en sortit. Peut-être que c'était dû à l'émotion... ou alors parce que la capitaine des Poufsouffles n'arrêtait de gueuler et que ça déstabilisait.
Sérieux, elle pouvait se la fermer celle-là! Oui, j'ai entendu que j'étais un abruti! Je vais la désinfecter après, cette plaie, ça peut attendre non?
Chloé comprit soudain que ma main était blessée, ce qui n'était pas dramatique.
-Wouah! En une journée, je me suis fait traité 2 fois de crétin, 2 fois d'abruti et une fois de con. C'est un record!
J'essayais d'avoir de l'humour, tentant de rassurer au mieux Chloé au sujet de cette main qui n'avait rien demandé... mais me soigna quand même. La voir utiliser sur moi un sort de soin me fit bizarre. C'était je crois l'une des rares personnes qui me soignait depuis que j'étais gamin. Lorsque je me blessais, je devais me soigner avec les moyens à bord, idem pour soigner mes sœurs, mes parents étant trop débordés pour s'occuper de nous. Me revoir s'occuper d'elles me rendit encore plus triste.
Chloé était toujours aussi douée pour les sorts, puisque la blessure s'était presque cicatrisée. J'allais lancé un faible merci, incapable de dire quoi que ce soit d'autre après l'image précédente, mais elle me serra tout de suite dans les bras. Je pensais au départ que c'était pour que je ne la vois pas pleurer mais ce n'était pas le cas. Elle me reprochait d'en rajouter une couche. J'allais lui dire que je ne sentais presque plus rien, mais je ressentis petit à petit une douleur vive dans ma main. J'allais parlé trop vite et ce que j'avais fait n'allait pas se soigner avec les moyens du bord.
-D'accord, je l'admet: j'ai fait une connerie. Une grosse connerie.
J'avais envie d'ajouter qu'elle aurait pu avoir la même idée mais je me tus sur ce coup-là. Autant ne pas rajouter une couche. Chloé me serra soudain ma main indemne, me mettant les larmes aux yeux. Je ne souhaitais pas être seul. Je souhaitais qu'elle reste.
-Je pensais que j'allais m’occuper de ma main avec mes moyens du bord, lui répondis-je lorsqu'elle me proposa d'aller à l'infirmerie. Mais ça commence à être douloureux. Alors...
"Nom d'une chouette, Chloé !"
Je venais d'être interrompu par Daniela, qui avait commencé à serrer Chloé dans mes bras. Je savais qu'elle aussi était très proche de Sunny et j'avais oublié à quel point elle était jeune. Une jeunesse gâchée par un accident. Puis m'ayant aperçu, elle m'entoura de ses bras. Je levais alors ma main blessée, évitant d’aggraver la blessure.
-Je me dis qu'heureusement qu'il n'y avait que très peu d'enfants qui aient participé à la fête foraine.
J’essayais de positiver. Et je sentais que ça allait être dur.
