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[TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang]
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Message(#) Sujet: [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] EmptySam 24 Jan - 14:48

Here's what you missed


Dont limit your challenges, challenge your limits
Chang & Keith
Après notre discussion à l’infirmerie Chang et moi nous étions dirigés vers les dortoirs, pour commencer cette fameuse discussion. Nous avions en moins un an et demi à rattraper, ça ne se ferait pas en dix minutes. Après tout, dans le passé nous n’avions aucun secret l’un pour l’autre, peut être que ça pourrait redevenir comme ça un jour. Mais nous avions du chemin à faire avant d’en arriver là et pour l’instant, il semblerait que notre relation soit partie dans une direction tout à fait différente, comme si nous étions à présent trop vieux pour pouvoir être aussi proches que dans le passé, ou en tout cas pas de la même façon. En effet, j’avais remarqué que nous étions partis dans une autre direction au moment où, sur un air de défi, nous avions fini par échanger un baiser, bref mais qui m’avait tout de suite donné envie de plus. Comment pouvais-je désirer ça après tout ce que j’avais fait à Chang ? Comment pouvais-je me dire que j’aurais le droit à plus ?

Il avait d’ailleurs pris soin de me préciser que je n’aurais pas le droit à plus que quelques baisers et je n’avais rien répondu pour la simple et bonne raison que de toute évidence, je m’y attendais et je ne lui en tenais absolument pas rigueur. Je n’étais pas en mesure de vouloir plus de toute façon. Oh peut être qu’à un moment je finirais par avoir envie d’une relation plus forte avec lui, tout ça à cause des sentiments que j’avais pour lui mais pour l’heure, je ne me sentais pas prêt à aller plus loin. Oui je lui avais avoué que j’étais gay mais malgré ça, je me sentais encore un peu inconfortable avec cette condition. J’aurais tellement aimé ne pas ressentir ces choses … Ca aurait été tellement plus facile … D’un autre côté, si j’y réfléchissais bien, est ce que je serais capable de faire ce que je fais avec ces filles si j’étais complètement et uniquement gay ? Y avait-il une éventualité pour que je sois simplement bi ? Ca serait tellement plus facile … D’un autre côté je savais parfaitement que même si il m’arrivait de coucher avec des filles, ou de les embrasser sans aucun problème, jamais je n’avais ressenti plus que de l’amitié pour l’une d’elle … J’étais face à une impasse sans avoir aucun pouvoir sur ce côté de ma personnalité.

Quand nous arrivions dans le dortoir, je constatais avec un mélange de soulagement et de contentement que personne n’était là, probablement étaient-ils en cours ? C’était là l’avantage d’être en sixième année, on a plus que nos options en cours et du coup on a beaucoup plus d’horaires de libre. J’allais directement m’allonger sur mon lit, et Outlaw vint rapidement me rejoindre. Il avait tendance à être indépendant mais cela n’empêche que lorsqu’il ne me voit pas avant que je n’aille en cours, il ne manque pas une seule occasion de venir se coller à moi dès que je le rejoins. Il pouvait paraître un peu étrange à n’importe qui que l’on pouvait être aussi proche d’un animal mais contrairement à ce qu’on croit ils sont d’excellents confidents et dès que l’on a besoin d’eux ils sont là. On pout tout leur dire sans qu’ils ne nous jugent et je crois que de nombreuses personnes sont plus proches de leur animal que ce qu’elles pourraient avouer.

Adressant un regard à Chang alors que je continuais de caresser doucement la tête d’Outlaw, je lui dis :

Alors, de quoi veux-tu parler ?
Emi Burton


Dernière édition par Keith A. Lindley le Mar 3 Fév - 21:42, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] EmptySam 24 Jan - 16:19

Episode Précedent








Don't limit your challenge, challenge your limits



Le dortoir des Poufsouffle, le lieu ou tout à commencer, le lieu ou je lui ai avouer mon penchant pour les hommes, mon attirance pour Abraham et la façon dont ces sentiments, cette préférence m'affectait, m'effrayait et son rejet, sa haine,son dégoût avait débuté en cet instant, il y a un an et demi de cela, alors même que je me sentais seul, perturbé, triste, abandonné. J'avais passé un très long moment seul, à pleurer dans mon coin après ça, un long moment avant de prendre mon courage à deux mains, de me battre de tenter de le récupérer, de me faire pardonner ma déviance et la honte que j'avais pu lui inspirer, la haine que j'avais pu lui inspirer. Je n'avais pas réussi. Je m'étais battu pour rien, battu comme un lion jusqu'à être terrassé par l'adversaire et m'allonger dans l'arène, attendant le coup fatal, celui qui me tuerai et laisserait tout cela bien loin derrière moi, mais étonnamment, alors que le coup m'avait blessé et non tué, il s'est mis à me soigner, me relever, m'aider à survivre, m'aider à revivre. Il était passé de tortionnaire, de bourreau à soigneur, infirmier, ami. Non du corps, mais de l'âme et c'était certainement ce dont j'avais le plus besoin. Certes notre relation était étrange, particulière, nous étions amis et nous embrassions, nous lancions des piques, des sous entendu, des blagues, mais c'était le premier pas vers le renouveau, vers notre amitié renaissante et il fallait le saisir à pleine main, sans lâcher prise.

La base était ainsi donc posé, j'avais lancé la relation amicale avec bénéfice tout en précisant parfaitement que non ça n'irai pas plus loin, que non il n'aurai aucune autre de mes première fois, ni mon premier amour, ni mon premier amant. Ça l'avait peut être blessé, ennuyé, embêté, mais c'était ainsi, c'était la base, le départ. Mais il fallait maintenant mettre la seconde couche et cela se ferait maintenant, dans ce dortoir vide, dans cet endroit ou nous allions réparer ce qui avait été brisé. Outlaw vint immédiatement contre son maître, ainsi étalé sur son lit et pour ma part, alors que, oui je m’asseyais sur son lit et non sur le lit, en position tailleurs, Roucky venant aussi sur mes genoux, j'entamais une longue caresse, gentille, douce et commençais à parler, comme pour répondre à sa question, sans y répondre réellement, mais j'avais tant à lui dire.

Alors je parlais, je racontais, j'expliquais. La douleur que j'avais eu quand il m'a abandonné, le desespoir, la tristesse, les tentatives d'aller mieux, la tentative de suicide déguisé en un accident de potion, celle qui avait avait échoué une fois de plus dans le lac noir, celle que j'avais imaginé en tombant d'un balai pour résoudre mes problèmes. C'était cruel de lui parler de cela, car il en était au final le responsable, la cause, mais il fallait qu'il sache, qu'il connaisse tout. Alors je continuais, sur une note plus joyeuse, je lui racontait ma rencontre avec Sunny qui était devenue ma meilleure amie fille, je lui parlais d'Abraham, des tentatives que j'avais fait pour me rapprocher de lui, du fait qu'il ne savait rien et de la douleur que je ressentais à chaque fois qu'il me parlait d'une fille qui lui plaisait, d'Absolem qui a failli découvrir mon secret, de mon correspondant secret à qui je racontais tout alors que je ne savais absolument rien si ce n'est que son prénom commençais pas M, de Marie-Joséphine, de Mei, de ma famille, de ma passion pour les créatures aquatique qui s'était renforcé. J'allais même jusqu'à lui montrer mon livre qui était caché sous mon oreiller et de mon projet de devenir agent de liaison avec les êtres de l'eau pour le ministère une fois que j'aurai fini mes études. Il savait quasiment tout, mais il avait besoin de parler aussi, de réagir, alors je soufflais un grand coup, avant de sourire, ne sachant combien de temps j'avais parlé, mais j'avais la bouche sèche.

« Voila...j'ai encore pas mal mais...je vais te laisser parler un peu aussi...Sauf si tu veux me démontrer que tu saurai me rendre fou avec un baiser, mais là, je suis prêt à nager d'un coté à l'autre du lac noir si tu y parviens ! »

Changement de sujet ? Mais carrément, mais ça allez surement le faire sourire apres mes histoires de tentatives de suicide.



© Jawilsia sur Never Utopia

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Message(#) Sujet: Re: [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] EmptySam 24 Jan - 22:00


Dont limit your challenges, challenge your limits
Chang & Keith
Nous avions donc atterris dans notre dortoir dans le but d’avoir une discussion pouvant possiblement nous rapprocher après tout ce temps passé loin de l’autre. Autant vous dire que le jour où j’avais coupé les ponts avec Chang, ça m’avait fait bizarre de ne plus pouvoir le parler. D’ailleurs pendant un moment je m’étais demandé si je ne pouvais pas aller lui parler, même brièvement, simplement pour voir s’il m’en voulait ou non. Mais ça aurait été complètement stupide après la réaction que j’avais eue lorsqu’il m’avait parlé de son attirance pour Abraham. Alors, à la place, je m’étais contenté de continuer dans ce sens, l’amenant au possible à le faire me détester. Je sais, c’était loin d’être la meilleure des décisions que j’avais prise de toute ma vie mais après tout, comme on a des réactions aléatoires on ne peut rien y faire et le mieux est de savoir s’y habitué. C’est donc ce que j’étais parvenu à faire pendant un an et demi, en n’ayant en apparence aucune difficulté car c’était tout bonnement ce que je m’étais dit : Si je voulais faire semblant de le détester, autant le faire dans toutes les situations et le faire bien.

Cependant, puisque nous étions dans les dortoirs, autant mettre les choses à plat pendant que nous en avions l’occasion. Nous avions maintenant un peu plus d’une heure à tenir sans nous autodétruire mais bizarrement, vu comme les choses étaient parties, j’étais presque convaincu que nous pourrions réussir à nous entendre, à nouveau. Après tout si nous avions réussi à être meilleurs amis pendant toutes ces années, peut être réussirions-nous à nous retrouver ? Rien n’était impossible dans la vie, pas vrai ? Je pensais que je ne parviendrais jamais à m’assumer suffisamment pour avouer à qui que ce soit que j’étais gay. Or, me voilà, ayant une discussion à cœur ouvert avec Chang parce qu’à cause de l’inquiétude que j’avais ressenti lorsque je l’avais malencontreusement blessé, je n’avais pas supporté de continuer de faire semblant. J’avais porté ce masque de mensonges suffisamment longtemps pour savoir qu’il était trop douloureux à conserver. Jour après jour la pression avait été de plus en plus forte, et je menaçais d’exploser à n’importe quel moment, comme l’aurait fait une cocote minute. Eh bien je peux vous assurer que c’est quelque chose que personne ne voudrait jamais ressentir, ne serait-ce qu’une fois dans sa vie.

Je m’étais installé sur mon lit, caressant doucement la tête d’Outlaw lorsqu’il était venu me rejoindre, et avais fait une petite place à Chang lorsqu’il était venu s’asseoir sur mon lit. J’avais été quelque peu surpris sur le moment, qu’il soit directement aussi à l’aise et que, contrairement à ce que j’avais pensé qu’il se passerait, il n’avait eu aucun problème à faire « comme avant ». Pendant un instant je n’avais rien dit, me contentant de saluer mon chat comme j’avais l’habitude de le faire depuis maintenant deux ans, puis je lui avais demandé de quoi il voulait parler. Et c’était là qu’il avait commencé son récit. Il avait commencé à tout me dire, tout ce qui s’était passé depuis notre « séparation ». Je découvrais ainsi qu’il avait tenté à plusieurs reprises de se suicider, même si à chaque fois ça avait échoué, comme s’il avait trouvé la force de se battre, allant la chercher quelque part, n’importe quelle source de vie étant une excellente motivation, ou alors n’ayant pas la force d’aller jusqu’au bout. Parce que je savais ce qu’il avait ressenti, pour faire une tentative de suicide il fallait avoir le cran de le faire. Mais alors pour aller jusqu’au bout … J’avais également découvert comment il avait rencontré Sunny, la même que je m’amusais à draguer de temps en temps et j’apprenais maintenant que c’était en fait sa meilleure amie, le monde est petit comme on dit … Bon en même temps sur ce coup ce n’était pas bien difficile puisque nous étions dans la même école mais tout de même, ça fait une sacré coïncidence.

Quand il eut terminé son « récit », je le vis soupirer et je pouvais comprendre pourquoi, après tout le monologue auquel je venais d’avoir droit devait avoir été éprouvant pour lui et je me demandais s’il ne craignait absolument pas d’avoir fait une erreur en me faisant confiance. Quand il sourit, je lui adressé le même petit sourire, comme si je le remerciais d’avoir été aussi sincère avec moi, malgré le fait qu’il connaisse parfaitement tous les risques qu’il prenait. Je l’avais trahi une fois, rien ne m’obligeais à lui rester fidèle mais pourtant, c’est comme si quelque chose, au fond de moi, m’empêchait de lui faire ça. Comme si j’étais conscient du fait qu’en le trahissant je prenais le risque de le perdre définitivement cette fois. Et je le refusais, de tout mon cœur et de toute mon âme je souhaitais faire marcher notre amitié. Cette fois était peut être la bonne ?

Hum, c’est très tentant mais … Je crois que tu mérites d’abord de tout savoir. Tu as été honnête avec moi je me dois d’être honnête avec toi ne crois-tu pas ? J’aurais tout le temps de te rendre fou, ce n’est qu’une question de temps. Très sûr de moi ? Oui, complètement. En même temps je savais suffisamment de choses sur ce genre de baisers pour les maîtriser parfaitement et pouvoir les utiliser à bon escient. Tu te doutes peut être que mon histoire est aussi sombre que la tienne, malgré tout ce que j’ai tenté de faire croire à tout le monde pendant un an et demi j’étais loin d’aller aussi bien que ce que je montrais. Avoir brisé notre amitié me rongeait de l’intérieur et j’ai tout tenté pour compenser cette douleur. Tous les moyens étaient bons pour ne plus la ressentir. J’ai d’abord tenté de me plonger dans les études et même si mes notes continuaient de grimper, mes pensées dérivaient inexorablement vers toi. Le sport m’aidait déjà d’avantage, il me permettait de me défouler, de me battre contre la douleur. Le dessin lui .. N’a été d’aucune aide pour la simple et bonne raison que, comme tu le sais, quand je ne sais pas quoi dessiner je commence par tracer quelques traits sur le papier sans but précis, et un jour, alors que je laisser mon crayon dessiner par lui-même, sans rien contrôler des mouvements de ma main, ça a finit par donner ça. J’ouvrais le tiroir de ma table de nuit et lui tendis un dessin de lui, différent de tout ceux que j’avais pu lui offrir dans le passé qui étaient tous joyeux, rayonnant, comme notre amitié. Celui-ci était bien plus sombre, on ressentait une tristesse évidente jusque dans les coups de crayons, c’est vous dire. Je n’ai même pas pu me résigner à le jeter ou le détruire, quelque chose m’en empêchait, comme si, puisque j’avais déjà détruit notre amitié je ne pouvais pas en plus détruire ce dessin. Oui je vous l’accorde c’est un raisonnement assez … Particulier. Sinon à part ça, je pense que tu sais déjà tout. J’ai réussi à me rapprocher d’autres personnes, Chloé avec qui j’ai l’habitude de courir après les cours, c’est plus sympa que seul et parfois on se défie même pour savoir lequel est le plus résistant. Je t’épargnerais la peine de savoir avec qui j’ai l’habitude de faire la fête. En tout cas, si il y a bien une chose que j’ai réussi à faire correctement dans ma vie c’est aider Siobhan à attirer l’attention de Ceyan. Je ne sais pas comment elle parviendra à s’en sortir mais au moins je suis parvenu à aider un peu son problème.

Bon, mon récit était loin d’être aussi éprouvant que le sien mais ça c’est simplement parce que j’avais pris la peine de me détacher de toute cette souffrance inutile. Plongeant mon regard dans le sien, avec un air de défi, je lui dis :

Maintenant si on parlait de ce baiser ?
Emi Burton
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Message(#) Sujet: Re: [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] EmptySam 24 Jan - 22:47








Don't limit your challenge, challenge your limits



La discussion battait son plein. Entre mes explication sur la façon dont j'avais failli mettre fin à ma vie, mes aventures, mes espoirs, mes envies et les siennes, j'avais l'impression de retrouver le Keith d'autrefois. Bien sur, la présence de Roucky sur mes genoux était d'une grande aide, ses ronronnement, la douceur de son pelage était une chose merveilleuse, qui permettait ainsi de parler avec une plus grande liberté, une plus simple façon d'être, sans tout ces bégaiement, ces incertitudes qui auraient pu me prendre, car ce n'était pas si facile que cela de tout lui dire, de tout lui expliquais, enfin, non je ne lui ai pas tout dit, j'avais laissé un instant pour qu'il parle, qu'il reprenne la discussion, que je ne reste pas ainsi à faire un monologue et je l'avais écouté avec intérêt, je l'avais écouté comme je pense ne jamais avoir écouté quelqu'un. Je n'avais jamais été aussi attentif à ce qu'on pouvait me dire et j'assimilais, doucement, lentement. Il me parla de sa douleur, de sa tristesse, des regrets qu'il avait eu durant cette année de ne plus me parler, de s'éloigner de moi et je trouvais cela amusant en un sens, de savoir que ça l'avait perturbé, blessé, que je n'étais pas le seul, plus qu'amusant c'était rassurant, cela faisait du bien. Tout comme moi, il a tenté de se changer les idées, les études, le sport, il était vrai qu'avant nous faisions du jogging ensemble, mais après toute cette histoire, il courrait seul, je nageais seul. La natation était mon moyen à moi d'évacuer, mais ce n'est pas le sujet. Il me parla du dessin, sa passion, la chose qu'il aimait le plus du fait que ça ne l'a en rien aidait à aller mieux, que ça le déprimais et il fini par me montrer un portrait de moi qui me laissa quelques instant bouche bée, avant de sourire.

« Il est sombre...mais tu devrais arrêter de me faire plus beau que je ne le suis ! »

Il y eu un sourire, il me parla du fait qu'il ne pouvait pas le déchirer, le jeter et je pensais pour ma part, lui piquer pour l'encadrer, car il était absolument magnifique, mais la discussion n'était pas terminée. Il me parla de Chloé, son amie, de Siobhan et de Ceyan, la jeune fille que j'adorais embêter alors que je l'adorais pourtant. Quant à ces histoires de fêtes...j'avais envie qu'il m'en parle, envie d'en savoir le plus possible sur lui, sur ce qu'ils a fait, sur ce qu'il aime, sur la possibilité qu'il m’emmène faire la fête moi aussi, mais je préférais attendre un peu et quand il me parla du baiser, j'éclatais de rire, faisant fuir Roucky qui était surpris par un tel éclat de voix .

« Hep, là c'est pas fini l'accro aux baisers ! Parle moi de ces fêtes, je suis curieux ! Et aussi des filles, j'aimerai savoir si tu as eu un béguin ou une attirance, parce que vu le nombre de fille que tu t'es envoyé, t'es plus bisexuel que gay ! Sinon je t'ai parlé de mes cours d'Astronomie ou je suis devenue encore plus excellent qu'auparavant, on ira faire un tour à la tour d'astronomie si tu veux un de ces quatre, je te montrerai tout ça, j'ai aussi reçu plusieurs déclaration d'amours de fille qui semble me connaître alors que je ne sais même pas qui elles sont, c'est de la folie pure ! Oh et je me suis fait sauvagement attaqué par un fou furieux en cours de DCFM, il m'a lancé un Duro en pleine tronche et après il m'a volé des baisers, tu te rend compte de la folie de ce mec ? »

Je riais un peu, amusé par ma propre connerie, allant m'allonger à coté de lui en soupirant de soulagement, comme si tout rentrais dans l'ordre maintenant.

« Oh fait t'en as d'autre comme ça des dessins de moi, monsieur le psychopathe qui dessine des mecs dans son carnet de croquis ?! »



© Jawilsia sur Never Utopia

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Message(#) Sujet: Re: [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] EmptyDim 25 Jan - 1:07


Dont limit your challenges, challenge your limits
Chang & Keith
Il semblerait que nous soyons repartis dans des discussions aussi vivantes que celles dont nous avions l’habitude et il faut dire que ça faisait un bien fou. Enfin je n’avais pas que des mauvaises pensées en tête. Enfin je voyais la lumière au bout du tunnel. Bon d’accord, dit comme ça on pourrait trouver que cette image était légèrement confuse mais ce que je voulais dire par là c’est que pendant un an et demi, c'est-à-dire plus ou moins 550 jours, j’avais cherché un moyen de me sentir de mon enfer personnel, de ces ombres qui m’entouraient, sans jamais avoir aucune chance de retrouver ma lumière, tout ça parce que Chang était mon soleil. Alors non, je ne pense pas que j’aurais été capable de me sentir vraiment heureux sans son aide, son soutien, son amitié. Même quand je passais de bons moments il arrivait que mon esprit divague et parte dans une direction totalement différente, lointaine et bien souvent dans ces moments-là, mon interlocuteur le remarquait, ce qui créait pour lui une occasion de se moquer gentiment de moi, si bien que j’avais fini par en avoir l’habitude. Mais maintenant que je l’avais retrouvé je comptais bien lui montrer qu’il avait eu raison de me faire confiance. Il ne m’avait pas pardonné, pas encore mais ça ne saurait tarder. En attendant je m’étais dit que le meilleur moyen de l’encourager à croire en moi –même si moi-même je me demandais si je croyais encore en moi- c’était de lui dire la vérité sur tout ce qui s’était passé dans ma vie. J’en étais donc arrivé à lui arriver que malgré moi je n’arrivais pas m’empêcher de dessiner son visage et je lui avais tendu un dessin que j’avais fait il y a à peine quelques mois. Il était largement plus sombre que ceux que j’aurais fait dans le passé et quand il sourit pour me dire que je devrais arrêter de le faire plus beau qu’il ne l’est, je lui rendis ce même petit sourire, celui que j’avais à chaque fois qu’on me complimentait sur mes dessins parce que mine de rien c’était quelque chose qui avait de l’importance pour moi, je lui répondis sans même y réfléchir :

C’est comme ça que je te vois... Mais comme je trouvais que ça sonnait trop sérieux d’un coup je lui dis : Va comparer ton reflet dans un miroir avec le dessin et tu verras que j’ai simplement dessiné ce que tu es. Après, libre à toi de trouver que j’ai un très joli coup de crayon je le comprendrais totalement…Ah modestie quand tu nous tiens…

Ensuite, j’avais recommencé à lui conter ma version de l’histoire, parlant de Chloé, Sio’ et l’histoire avec Ceyan, et éludant la partie concernant les soirées parce que je n’étais pas sûr qu’il voulait vraiment savoir ce qu’il se passait lors de tels moments et pourtant, je ne savais pas encore ce qu’il me réservait … En attendant je lui avais dis que s’il le voulait je pourrais très bien lui donner ce nouveau baiser, celui qui était censé le rendre fou. En tout cas c’était le défi qu’il me lançait et vu que j’étais du genre à ne jamais hésiter lorsqu’on me défiait de réaliser quelque chose dont j’étais absolument capable, j’avais hâte de lui montrer qu’il ne savait pas encore à qui il parlait. Peut être qu’il fut un temps où j’aurais réagit de façon moins effrontée mais le temps m’avait fait cadeau de ce petit côté joueur et c’était celui qui avait pris le dessus à présent. Il éclata de rire et je souris à ce son aussi entraînant qu’une mélodie joyeuse. Il me dit que je n’avais pas encore fini de tout lui raconter. Il m’expliqua ce qu’il voulait entendre et le soulagement me traversa quand il émit la possibilité que je sois bi et non pas seulement gay, ce serait tellement simple … Je l’écoutais me raconter que de nombreuses filles lui avaient fait des déclarations d’amour –ça ne m’étonnait même pas- et le fait qu’elles semblaient encore mieux le connaître que lui ne se connaissait lui-même. Ouais, s’il y avait bien une chose que j’avais apprise en fréquentant des filles n’attendant pas forcément que des relations sérieuses, c’est que la plupart étaient prêtes à tout pour obtenir ce qu’elles souhaitent. Ca ne m’étonnait donc qu’à moitié. Mais la meilleure partie de sa réponse fut quand il évoqua ce « fou furieux » qui l’avait attaqué en DCFM. A ce moment-là j’éclatais de rire, me rendant compte dès le début qu’il parlait de moi, rougissant à peine quand il évoqua le fait que ce mec-là lui avait volé des baisers.

Bon, si tu laissais le psychopathe parler il aurait peut être le temps de répondre à chacune de tes questions ! Dis-je, amusé. Alors, commençons par le commencement : Ces soirées … Ce sont des moments où l’alcool coule à flot, tu ne penses pas une seule seconde aux conséquences de tes actes et tu es libre. Complètement libre de faire ce que tu veux. La plupart du temps les gens qu’on y rencontre sont des personnes célibataires cherchant des relations sans lendemain, et c’est l’idéal crois-moi. Mais non, je n’ai jamais eu de béguin pour une fille en particulier. Oh ce n’est pas le public qui manque mais il faut croire que mon esprit n’était pas totalement concentré sur la chose. J’aimerais être bi’, effectivement, mais le truc c’est que jamais une fille n’est parvenue à me faire ressentir quoi que ce soit, bien sûr la nuit venue mon corps prenait le relais sur mon cœur et mes préférences … naturelles … mais cela n’empêche que malgré toutes mes tentatives je n’ai jamais eu de réel coup de cœur pour une fille. Bon, ça c’était le premier sujet. Ensuite l’astronomie. Félicitations pour l’astronomie, c’est génial ! Peut être qu’on aura l’occasion un de ces jours –ou plutôt de ces soirs pour le coup- d’aller voir les étoiles pourquoi pas. Maintenant les déclarations d’amour des filles. Oh, tu sais, ça ne m’étonne même pas que certaines filles se montrent aussi déterminées, il est étonnant de voir les moyens dont elles peuvent œuvrer une fois déterminées, parfois c’est carrément flippant…

Souriant car nous attaquions maintenant le sujet du « fou furieux », je lui dis faussement outré :

Oh mon Dieu ! Mais il y a vraiment des gens pas nets ! Qu’est ce qu’il a pensé ce con ? Un Duro ! … Et après il t’embrasse nan mais franchement, il sort d’où ??!

Laissant échapper un petit rire face à ma propre connerie, je lui dis ensuite sur un ton plus calme :

Avoues tu aimerais bien que j’ai passé mon temps à dessiner ton visage … Peut être que j’en ai d’autres, peut être pas … Qu’est ce que j’ai en échange de cette réponse ?
Emi Burton
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Message(#) Sujet: Re: [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] EmptyDim 25 Jan - 12:02








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C'est comme ça qu'il me vois. C'est une chose plus que flatteuse que de me dire cela, car si il y avais bien une chose sur laquelle je n'étais absolument pas confiant, c'était la façon de me voir. Je me suis toujours vu comme un garçon tout ce qu'il y a de plus commun, de plus normal. Plus laid que beau d'ailleurs, je ne sais pas pourquoi je pense ainsi, mais je n'ai jamais aimé mon visage, trop rond sur l'instant, mon nez est trop gros aussi, c'est pour ça que j'ai laissé pousser mes cheveux, ça m'affine le visage j'ai l'impression et puis mon corps...bon ça je le trouve bien, en même temps je suis bien foutue, ça je veux bien l'admettre, mais pour ce qui est de ce dessin qu'il m'avait montré, du visage magnifique, du regard doux et triste à la fois qu'à ce garçon, je ne sais pas si c'est réellement moi, ou la simple façon dont lui me vois, ce qui peut avoir une différence absolument particulière à mon avis.

Alors je souriais, je tentais de faire bonne figure, malgré le rouge qui me monte au joue en cet instant. C'est une chose normale non, que de rougir devant ce genre de compliment, car quel meilleur compliment que de se voir aussi beau au travers des yeux d'une autre personne. Alors quant il me parla de miroir, d'aller vérifier par moi même, je sautais du lit, allant me placer devant un miroir avec le dessin pour tenter de voir la différence, la réalité et au final, c'était assez clair...

«Mouai, là c'est même plus un magnifique coup de crayon, c'est toi qui embelli la vérité, parce que si moi je suis aussi beau que ça, je devrais faire mannequin et bourreau des cœurs ! Hors je ne suis ni l'un, ni l'autre donc...c'est toi qui m’embellis et c'est tout ! »

Riant un peu, je lui rendais son dessin, m'installant de nouveau sur le lit pour continuer notre discussion. Et quelle discussion que celle ci, Chloé et Siobhan, j’eus le droit à une version plus complète et à un retour de discussion sur le baiser que je dois l'avouer me donne envie. C'était étrange n'est ce pas ? Avoir envie d'embrasser son meilleur ami alors que je n'avais jamais embrassé personne auparavant. Je n'étais pas amoureux, n'allez pas croire cela, mais ce baiser m'avait quelque peu électrisé et j'avais envie de plus, j'avais envie de savoir si c'était aussi bien à la suite, si c'était aussi bien que je le pensais, mais c'était malgré tout bizarre, même si je tentais de voir notre relation comme une chose plus ouverte qu'elle n'avait été autrefois. Puis je l'écoutais, j'écoutais encore et encore. Les soirées, l'alcool qui coule à flot, les personnes célibataires qui veulent des relations d'un soir, du plaisir, cela me perturbait, Keith était il donc devenu ainsi ? Keith n'avait il donc pas plus de respect pour lui pour devenir une sorte de chose sexuelle, un pénis sur pied juste pour donner du plaisir durant quelques heures à une personne inconnu ? Ça me perturbait, je n'étais pas très porté sur les relations d'un soir, sur ce genre de chose ou on couche pour le plaisir et aucun sentiment. Le sexe doit être accompagné de sentiments, je le savais, même si je n'avais jamais pratiqué. Mais ça je ne pouvais pas lui dire, je ne pouvais pas me permettre de le juger de la sorte, c'était sa vie, sa façon d'être et je devais l'accepter...même si je ferais ce que je peux pour le changer, pour l'améliorer, car c'est mon ami et je n'aime pas l'idée qu'il cours les lits, qui sais si il n'avait pas attrapé une MST ou si il n'allait pas attraper une MST, j'avais peur pour lui, et ça pouvais peut être se voir à mon sourire et mes yeux un peu triste, mais qu'importe. Il est bisexuel, c'est une chose certaine, obligatoire, il avait beau en douter, il avait beau ne jamais avoir était amoureux d'une femme, il ne pouvait être que Bisexuel...

« Keith...je suis gay ! J'ai tenté de m’intéresser au filles, de manière amoureuse, de manière sexuelle, mais ça n'a jamais marché ! Je n'ai jamais pu tomber amoureux d'une fille, mais je n'ai jamais réussi à faire que mini moi vienne dire bonjour pour une fille ou en pensant à une fille parce que ça ne me donne aucune excitation, ni aucun plaisir. Alors si t'arrive à faire grimper ton mini toi de deux centimètre pour dire bonjour à la dame, c'est que tu es bi ! »

J'avais eu quelque petit rire dans ces mots, c'était bizarre de parler de ça, de parler ainsi, de parler du pénis de mon ami et du mien parce que c'était quand même vachement personnel ! J'avais comparé quand j'étais en primaire, comme tous les mecs en fait, on veut tous se rassurer quand on à six ou sept an alors on compare avec les copains, mais j'en avais dix-sept, ce n'était plus l'age de comparé, ni de parler de son pénis avec un autre garçon, enfin quand c'est son meilleur on doit certainement pouvoir malgré tout. On parla ensuite astronomie et finalement on fini sur la folie d'un mec qui m'a attaqué en DCFM. J'en étais venu à m'allonger à ses cotés, à rire avec lui, prenant ma tête d'outré en parlant de ce mec bizarre qui m'avait attaqué et j'en était tant amusé que lorsqu'il me parla de passer son temps à dessiner mon visage, de mon désir que ce soit vrai et d'une monnaie d'échange. Il était vrai que ça m'aurai amusé qu'il y ai plein de dessin de moi, mais pour ce qui est de la monnaie d'échange, du jeu entre nous, je lui lancé mon regard le plus charmeur, le plus aguicheur et me rappelant un vieux film que ma mère adoré, je lui lançais d'une voix plus qu'équivoque.

« Je te laisserai me dessiner comme tes filles françaises ! »

Avait il compris la référence au Titanic ? Peut être, peut être pas, mais moi ça me faisait réellement rire.



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Message(#) Sujet: Re: [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] EmptyDim 25 Jan - 16:44


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Chang & Keith
Malgré le fait que je ne saches pas si jouer la carte de l’honnêteté était une bonne chose, j’essayais d’être le plus franc possible car c’est ce que j’avais décidé à partir du moment ce matin où il était temps de lui dire la vérité. Que ce que j’avais pu lui dire ou faire pendant tout ce temps où notre amitié avait connu une réelle baisse, voire quasi disparition totale, je n’avais pas été pleinement honnête. Ces efforts pour lui dire cette douloureuse vérité m’avaient vraiment coûté mais il fallait que je les fasse parce que c’était ce qu’il y avait de mieux, de plus juste, à faire. Il avait le droit de connaître la vérité alors même si je ne savais pas si lui dire la vérité dans sa totalité était une bonne idée, je le faisais quand même parce que sinon je ne pourrais avoir d’autres regrets de ne pas avoir été franc avec lui alors que j’en avais l’occasion. Oui, aujourd’hui, maintenant était l’heure ou jamais de lui dire tout ce que j’avais sur le cœur, tout ce que j’avais retenu pendant tout ce temps.

Je lui avais donc dit qu’il s’agissait simplement de la façon dont moi je le voyais. Après tout il devait bien se douter du fait que pour moi, que ce soit son cœur ou lui physiquement parlant, je le trouvais beau, sinon je vois mal pourquoi j’avais eu un coup de cœur pour lui. Oui j’avais tendance à être un peu incontrôlable et parfois il m’arrivait de faire des choses sans aucune logique –comme avoir décidé de jouer les homophobes pendant tout ce temps alors qu’en réalité j’essayais juste de me cacher ce que j’étais parce que je ne parvenais pas à me sentir moi avec cette nouvelle découverte sur moi. Bref, je tentais tant bien que mal de lui dire que je n’avais en aucun cas essayer de le dessiner plus beau qu’il ne l’était réellement et lui avais proposé d’aller vérifier dans un miroir si je disais la vérité. Il s’empressa d’ailleurs de le faire alors que je lui avais dit que c’était soit qu’il était beau, soit que j’avais un joli coup de crayon. Et sa réponse fut mitigée, ce qui me poussa à essayer de la sincérité de mes paroles :

Je te remercie Chang, mais tu sais je ne pense pas que si tu ne serais pas « si beau », tu aurais reçu les lettres de toutes ces filles. D’après ce que tu m’as dit elles t’ont dit bien des choses sur toi-même. On ne peut que considérer ça que comme un véritable intérêt, qui aurait d’abord été physique si tu veux mon avis. Tu en conclus que … ?

Je remis mon croquis à sa place, dans le tiroir de ma table de nuit, comme si c’était là qu’il était censé être, ce qui me faisait bizarre même si j’avais pris l’habitude de le trouver là à chaque fois que j’ouvrais ce tiroir-là. Je lui avais ensuite raconté les soirées, puisqu’il avait désiré en savoir plus. De mon côté je doutais du fait que ce que je lui avouais lui plaise réellement mais après tout, je ne faisais que lui apporter des réponses. Alors quoi ? Oui j’avais changé. Oui, j’étais devenu plus fêtard que dans le passé. Mais il avait voulu tous les détails alors je n’aurais pas pu lui cacher, pas vrai ? Je n’avais que cette solution, tout lui dire. Il n’aurait pas dû me demander ce qui se passait lors de telles soirées parce que la déception que je pouvais lire sur son visage ne laissait aucune question en suspens. Il comprenait à quel point j’étais tombé bas et je me disais que je n’étais plus réellement digne de son amitié mais tant pis, il n’aurait plus qu’à m’accepter comme j’étais aujourd’hui. Cependant, ce qu’il me dit par la suite, sur mon orientation sexuelle, illumina mon regard, comme si il m’avait dit quelque chose qui parviendrait à réellement me rassurer sur moi-même, comme si je n’étais pas totalement un cas désespéré.

J’aimerais que tu aies raison… Je riais quand il parla de « mini-moi » Dans ce cas-là il s’agit simplement que mes pensées étaient tournées vers quelqu’un d’autre. Le plus simple serait de l’oublier mais va savoir pourquoi, je n’y suis toujours pas parvenu …

Par la suite nous avions échangé sur bien de multiples sujets, ses capacités en Astronomie, le fou furieux qui l’avait attaqué en DCFM –que je savais être moi mais ça me faisait bien rire de parler de ce gars-là comme d’un inconnu-, ou encore de son interrogation sur le fait qu’il ne savait pas si j’avais d’autres dessins de lui. Hum, cette réponse se méritait et je lui dis donc sur un ton séducteur qu’il se pourrait que j’ai d’autres dessins de lui, peut être pas, qui sait ? Je lui avais donc demandé ce que j’aurais en échange, un air semi interrogateur, semi charmeur sur le visage et il m’avait répondu sur le même ton une phrase qui me laissa perplexe l’espace d’un instant. Pourtant elle me disait quelque chose … Dessin … Filles françaises … Mais où avais-je déjà entendu cette réplique ?

J’entendais la voix de la fille qui l’avait dis dans un film, je poussais ma mémoire à travailler encore pour retrouver la référence et c’est là que je vis la scène. Jack, Rose, un bateau, Titanic !

Arquant un sourcil, je m’accoudais pour changer de position et me mettre sur le côté alors que je lui dis :

Es-tu réellement de sûr vouloir faire ça mon très cher Chang ? C’est un point de non-retour …

Petit sourire en coin car en réalité je doutais qu’il soit assez sûr de lui pour faire ça. Et pourtant ça m’amuserait bien … Plus qu’à voir sa réponse.
Emi Burton
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Message(#) Sujet: Re: [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] EmptyDim 25 Jan - 19:04








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Les lettres des jeunes filles semblait être une bonne chose pour Keith, qui en jouait pour m’expliquer à quel point je pouvait être beau et attirant, ce en quoi je ne croyais absolument pas, la majorité des lettre qu'on m'avait envoyé était selon moi une lettre perdu, arrivée au mauvais destinataire, alors je le renvoyais à la personne qui l'avait envoyé, en lui disant qu'elle avait du se tromper. C'était stupide, c'était con certainement, mais je n'arrivais absolument pas à croire qu'on pouvait être attiré par moi, moi l'eurasiatique au visage un peu mal dégrossi, au longs cheveux d'un noir jais et certes aux muscles plus que développer, mais je ne voulais pas plaire par mon corps auquel je trouvais qu'il y avait malgré tout quelques défauts. J'étais entre autre perturbé par mes boules de chair que je trouvais bien trop étalé, comme des mamelles de vaches, mais ça on s'en cogne! Pourtant sur ses dessins, ses portraits, j'avais l'air beau, serein, magnifique, certes le dessin était sombre et reflétait une certaine tristesse, mais je ne m'étais jamais vu ainsi et il était vrai que l'idée qu'il puisse y avoir des carnets remplis de dessin de moi m’intéressais au possible, j'avais envie de les voir, de les admirer et puis peut être qu'ils n 'existaient pas tout simplement, mais il fallait que je le sache malgré tout!

"Bah elles se trompent de destinataire ? Ou elles sont juste intéresses par mon corps ce qui est complétement nul!"

L'histoire du croquis terminé je lui avais rendu et il le rangea aussitôt dans son tiroir, comme une chose précieuse, une chose qu'il ne fallait pas abîmer. C'était amusant à voir, un tel dévouement, une telle précaution pour un simple dessin. Je n'avais jamais eu de tel geste pour un objet, je n'avais jamais rien eu de précieux à ce point en prendre un soin si accrue. Mais je ne dit rien, je ne faisait pas de remarque et le laissais parler de soirée et de filles. Je tentais de le rassurer sur sa sexualité, sur le fait que si il arrive à coucher avec des filles c'était qu'il était Bi et non Homo, mais encore une fois, il tenta de me dire que ce n'était pas ça et j'en levais les yeux au ciel.

"Roh arrête un peu! Même en pensant à quelqu'un d'autre, faut déjà avoir un peu le gout des filles pour arriver à la lever devant elles et à faire ce qu'il y a, à faire alors pour moi t'es bi! Et t'es juste jamais trouvé de fille qui soit à ton gout, mais ça viendra, te fait pas de souci pour ça!"

Je lui souriais d'un air amicale comme je l'avais toujours fait et me rendait compte que je salissais un peu sa déclaration, disant que ses sentiments pour moi ne sont rien, qu'il peut les oublier, mais était ce parce qu'il n'avait aucune chance, ou parce que cela le rassurais de savoir qu'il n'était pas gay et pouvait finir avec une fille ? Je ne sais pas vraiment, le plus important pour l'instant était qu'il aille pour la raison, j'aurai le temps de mettre ça a plat avec moi même, de demeler les fils enchevêtrés de mes pensées et d'y voir plus clair. Les sujets avaient défilés rapidement et nous en étions venu à ces dessins, encore ces dessins qui emplissait mon esprit et ma citation à la con de ce fille avec la greluche qui se fait dessiner à poil! Je trouvais ça drôle en fait,je pensais le faire rougir, l'amusait ou tout autre chose, mais lorsqu'il me répondit avec charme et assurance, je devint écarlate et détournais le regard.

"Bah...non je ferai pas ça...j'ai pas envie qu'on me vois nu, déjà en maillot ça me gêne...mais je sais pas, tu me vendrais l'information contre quoi, monsieur le charmeur ?"

bon oui, je reculais, mais j'allais tout de même pas me montrer nu devant lui ? Je veux dire, personne n'avais vu mon intimité depuis ces conneries en primaire à la sauvette alors j'allais pas montrer ça à n'importe qui maintenant! Enfin pas n'importe qui, mais j'allais pas me dévoilais ainsi!

"Et si je te proposais de dormir avec moi en tout bien tout honneur, ça suffirait ?"


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Message(#) Sujet: Re: [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] EmptyLun 26 Jan - 0:07


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Chang & Keith
J’essayais réellement de convaincre Chang qu’il n’était pas laid, contrairement à ce qu’il avait l’air de penser et pourtant, c’était plus difficile que ce que j’avais imaginé. Je ne savais pas qu’il avait autant de doutes sur la beauté de son visage, je l’avais toujours vu comme un garçon aussi mignon qu’il l’était en réalité, je ne savais pas comment il n’arrivait pas à voir qu’il avait un petit quelque chose, que ce soit dans son regard ou dans son sourire, qui faisait qu’il était craquant. En même temps, mon jugement sur ce détail n’était probablement pas ce qu’il y avait de plus objectif alors que pouvais-je bien dire ? Lui dire qu’il faudrait demander l’avis d’un inconnu pour le rassurer sur sa beauté ? Lui offrir des mots réconfortants dans le but de lui rappeler qu’il a toujours été aussi mignon physiquement qu’intérieurement ? Non, au lieu de ça je m’étais servi de toutes ces filles lui ayant envoyé des lettres. Pourtant il trouva encore moyen de retourner cet argument lorsqu’il émit l’éventualité qu’elles pourraient se tromper de destinataire, à moins qu’elles soient tout bonnement attirées par son corps ? C’est vrai que sur ce point il n’avait pas à se plaindre … Je rougissais légèrement à cette pensée, alors que d’ordinaire je ne rougissais jamais. J’avais suffisamment d’expérience sur ce côté-là de ma vie pour ne plus rougir pour une broutille. La différence cette fois était que jamais je n’avais pensé de cette façon à un mec, et encore moins à mon meilleur ami. C’était encore tout nouveau pour moi et c’est justement pour cette raison que j’étais si susceptible soudainement. Croyez-moi c’était quelque chose de vraiment perturbant et il serait assez génial que je parvienne à maîtriser mes réactions, et cela même si on parlait de Chang.

Quand il m’avait rendu mon croquis, je l’avais rangé dans le tiroir de ma table de chevet car quoi je puisse dire, j’avais tendance à accorder un peu trop d’importance aux dessins que je faisais qui représentaient quelqu’un ou quelque chose qui m’était cher. Dans ce cas précis je tenais à ce dessin car je l’avais fait par pur instinct à un moment de notre relation où je pensais que tout était perdu. Et voilà que son visage était apparu à mon esprit sans que je ne puisse rien y changer, ça voulait bien dire ce que ça veut dire, croyez moi j’en sais quelque chose ça a été comme ça pendant un an et demi, un an et demi de torture avec moi-même pour tenter désespérément la chose que je pouvais le moins contrôler au monde et pourtant, voici qu’il me redonnait un peu d’espoir en essayant de me faire comprendre que je pouvais être tout aussi bien bi’ que gay, quelque chose sans quoi je n’aurais pas pu tenter de l’oublier grâce au sexe et aux filles entre autres.

Tu as peut être raison … En fait j’aimerais que tu aies raison.. Et si c’était le cas ? Si j’étais bi alors que je pensais être gay tout ce temps ? Ca ne ferait qu’empirer ma culpabilité puisque dans ce cas j’aurais encore plus l’impression d’avoir maltraiter Chang pour rien. Merci d’essayer de me rassurer Changounet ! Dis-je avec un sourire rayonnant.

Quand il me dit finalement qu’il ne serait pas capable de poser nu pour l’un de mes dessins, je laissais échapper un rire moqueur mais qui restait gentil malgré tout parce que je savais très bien qu’il n’oserait pas le faire. Après ce qu’il m’avait dit, le fait qu’il ne se trouvait pas spécialement beau et tout ça, je savais qu’il n’était pas prêt. Et quand il eut fini de parler et de mettre malgré lui sa gêne en évidence, je lui dis :

T’en fais pas va, je te charrie ! De toute façon crois-le ou non je n’ai jamais dessiné de nus de ma vie et je ne sais même pas si j’en serais capable alors … Il me demanda contre quoi je vendrais l’information et même si je réfléchissais je ne trouvais rien de suffisamment satisfaisant, ce qui était plutôt embêtant. Et c’est là qu’il me fit une proposition. Dormir avec moi …

Subitement, les habitudes que j’avais créé pendant plus d’une année commencèrent à ressurgir et je failli répondre quelque chose de blessant, alors que mon sourire s’était assombri, disparaissant légèrement. Mais c’est en croisant son regard, toujours aussi doux qu’il l’avait été, que je me ressaisissais. Le souci était que si nous dormions ensemble, les autres mecs le remarqueraient. Que pourrais-je bien faire à ce moment ? Il semblait attendre une réponse. Une réponse que malgré moi je n’arrivais pas à prononcer. En fait je ne savais même pas si je répondrais positivement ou non à sa réponse. Que pouvais-je dire ? Que pouvais-je faire ? Autant de questions qui se bousculaient dans mon esprit et qui finalement aboutirent sur un faible : Peut être.. Oui, ça m’avait coûté. Redevenir celui que j’étais était difficile mais je devais essayer. De tout mon cœur parce que notre amitié valait le coup de se battre.
Emi Burton
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Message(#) Sujet: Re: [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] EmptyLun 26 Jan - 1:59








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Le beau et le laid, est souvent liée à l’amour et à la haine. Pour aimer une personne, au fond, il faut trouver qu’elle est « belle ». Pareillement, haïr quelqu’un signifie que l’on voit du « laid » chez lui.
L’appréciation esthétique d’autrui n’est toutefois pas qu’une question d’apparences. Plusieurs autres éléments sont en jeu, par exemple la personnalité, le dynamisme ou l’intelligence de la personne qui est devant nous.
Ce constat ne date pas d’hier. Mais jusqu’où peut-on nier l’importance du physique ou du « visible » dans la beauté qu’un individu dégage?
Entre eux, la plupart des gens s’entendent pour dire que l’apparence joue un rôle important dans l’appréciation esthétique des autres. Publiquement, cette idée dérange en raison de l’injustice qu’elle implique envers les moins fortunés physiquement. C’est peut-être pour cette raison que, étant jeunes, plusieurs d’entre nous ont eu droit à un discours qui allait presque jusqu’à nier l’importance du physique dans le phénomène qu’est l’amour.
Heureusement, tout le monde ne possède pas les mêmes critères de beauté et n’accorde pas la même importance à l’apparence. En fait, l’importance qu’une personne accorde à son image est un critère de beauté en soi.
Ainsi, une personne qui accorde peu d’importance aux apparences physiques pourra trouver « laide » une personne qui prend extrêmement soin d’elle, simplement parce qu’elle prend « trop » soin d’elle selon ses valeurs. Inversement, dans les cercles sociaux où l’apparence est cruciale, on sera tenté de porter un jugement négatif sur les groupes où elle est négligée.
Ce constat laisse entendre qu’il y aurait différents « types » de beautés. Au fond, les couples amoureux sont souvent formés de personnes qui suivent une mode vestimentaire relativement semblable, et il n’est pas rare qu’une même personne puisse être jugée divinement belle par l'un et plutôt moche par l’autre.
Peut-on affirmer pour autant que la beauté est uniquement « dans l’œil de celui qui la regarde »? Si l’on présentait à un groupe une personne défigurée dont la peau est parsemée de furoncles, puis qu’on leur présentait une personne en santé et resplendissante, la majorité préférerait sans doute leur seconde expérience esthétique. Même sans tomber dans les extrêmes comme l’exemple précédent, il n’est pas rare qu’un consensus émerge quant à la beauté ou à la laideur d’une personne.
Cela signifie-t-il qu’il pourrait exister, quelque part, une échelle objective de la beauté? Nie-t-on la possibilité d’une telle échelle simplement pour respecter les moins fortunés sur le plan de l’apparence physique, c’est-à-dire par souci moral? Ou est-ce plutôt parce qu’elle est impossible?
Ce qui complexifie le problème, c’est qu’en réalité, il est possible de trouver une même personne très belle à un moment précis, mais très ordinaire à un autre. Par exemple, les moments de joie ou de passion ont tendance à « dégager plus de beauté » que les moments quotidiens, disons lorsque nous marchons d’un lieu à un autre. Quand nous regardons quelqu’un d’autre, notre expérience esthétique dépend donc bien plus que de ses caractéristiques physiques et même psychologiques.
Ainsi, mes pensées, ma façon de me voir, de m'apprécier, de m'affirmer, faisait de moi une personne laide à mes yeux, emplis de défauts. Ce n'était pas réellement ma faute après tout, a force de me penser un monstre, je me suis mis à croire que j'en étais réellement un et à me haïr, moralement et physiquement. C'est pour cela, que lorsque Keith me disait que j'étais beau, qu'il me trouvais attirant, que ces demoiselles qui m'envoyaient des lettres d'amours ne me les envoyaient pas pour rien et que dire d'autre que le fait qu'elles soient intéressés uniquement par mon physique ne me disait rien de bon. N'étais je donc qu'un morceau de viande pour elles ? Et pour lui, qui me regardait avec un air dont j'avais toujours révé voir dans les yeux d'Abraham, me voyait il comme un beau physique ou étais ce plus que cela ?

Le temps me laisserait l'occasion de comprendre cela, de savoir ce qu'il en est réellement et de voir si oui ou non ça pourrait donner quelque chose. Mais le plus important à mes yeux, n'était pas ses sentiments envers moi, mais ses sentiments envers lui. Lors de la découverte de sa sexualité, si nous sommes attiré par les femmes nous ne nous posons pas de questions. Nous sommes normaux, on aime les filles comme tout ses amis et c'est ainsi que doit aller le monde. Mais lorsque l'on sens une autre attirance nous envahir, lorsque l'on sens que notre corps, que notre esprit rêve du corps d'une personne du même sexe que nous, la première chose que l'on se dit est " Je suis Bisexuel!" Ce n'est pas réellement un mensonge, car peut être que nous le somme effectivement bisexuel et dans le pire des cas, enfin, dans le cas ou nous sommes homosexuel, c'est la première etape. Celle qui nous permet de nous accepter petit à petit, d'envisager la possibilité de notre divergence pour l'accepter ou tout au moins le tolérer. Seulement Keith n'était pas passé par cette étape. Il était passé d'hétéro à hom sans même passé par la case Bi, ce qui était assez étrange, ce qui l'empéchait de s'accepter, c'était l'idée que j'avais, c'était ainsi que je le voyait, ainsi que je l'avais vécu et même si je ne me tolérais pas en tant qu'homosexuel, même si je me haïssais pour ce que je suis notamment à cause de cette façon dont mon meilleur ami m'avait traité, je voulais appliquer ces pensées positive à lui pour l'aider à remonter la pente et une fois que ce sera fait, il pourra me remonter également! Et ça semblait lui faire du bien, ce qui me faisait sourire encore, ce qui me donnait envie de l'enlacer et de le serrer contre moi tant j'étais heureux de retrouver petit à petit cette relation.
Mais il me parlait maintenant de dessin, enfin, je lui parlais de dessin, de son portrait, de savoir si il y en avait d'autres et surtout le prix que je pourrais lui payer pour cela, mais quand je lui parlais de poser nu pour rire, il le prie au sérieux et je restais stupide, devant me défendre comme je le pouvais pour dire que je ne pouvais pas poser nu, que j'étais pudique tout de même et il compris, me faisant tout de même rougir comme une écrevisse

"T’en fais pas va, je te charrie ! De toute façon crois-le ou non je n’ai jamais dessiné de nus de ma vie et je ne sais même pas si j’en serais capable alors… "

Je riais un peu, l'imaginant en petit garçon timide et gêné face à un homme ou une femme nue posant pour lui et ses dessins. Et je me dit alors que ce pourrai être drôle, mais pas maintenant, pas en ce moment, nous avions tout les deux besoins de nous préparer mentalement à une possibilité telle que celle ci.

"C'est un truc à faire moi je dit! Parait que c'est important pour évoluer dans le dessin! Alors je te propose un truc, avant qu'on finisse la septième année, je poserai nu pour toi! Et je veux être le premier! Mais je sais pas quand, je dois...me préparer à t'éblouir par l'épaisseur et la taille de ma masculinité!"

Je riais sur la fin de ma phrase, c'était bête, mais typiquement masculin et très amusant de lui parler ainsi, je savais qu'il rirais aussi, qu'il tenterais de lancer une vanne, une pique un truc pour me mettre mal à l'aise et me faire rougir, mais qu'importe, c'était ça notre lien, nous amuser, nous faire rire, nous taquiner, tout partager. Mais il restait une question à laquelle répondre, quel payement pour l'information et je lui proposais de dormir avec moi, comme on l'aurai fait enfant et je le vis, je vis son regard se voiler, son visage se durcir, la totalité de son être se tendre, comme si il se battait contre quelque de puissant en lui même. J'attendais une réponse plein d'espoir et lorsqu'il répondit un très faible peut être, je souriais, lui prenant la main.

"On fermera les rideaux de nos deux lits, comme tous les soirs, personne ne verra qu'on est dans le même lit, personne ne s'en rendra compte. On attendra qu'ils dorment même pour se rejoindre et personne saura! Ce sera juste comme quand deux gamins dorment ensemble dans le même lit! et puis au pire on dira qu'on a joué aux cartes et qu'on s'est endormi puis basta!"

J'avais prévu le truc ? oui! Car comme lui, je ne voulais pas qu'on nous surprenne, je savais que c'était ce qui le perturbais et je ne pouvais pas lui en vouloir, c'était un grand pas que je lui faisais faire. Mais ce n'était malgré tout pas fini.

"Bon et maintenant, tu me dit si il y a d'autres dessins et tu me les montre, tu veux qu'on change de sujet, ou tu veux me prouver que tu me rendre fou avec un baiser ? Ce dont je doute particulièrement soit dit en passant!"



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Message(#) Sujet: Re: [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] EmptyLun 26 Jan - 15:33


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Chang & Keith
Je ne pensais pas que lorsque je le mettrais au défi de poser nu il le prendrait au sérieux, après tout récemment tous nos échanges n’avaient été basés que sur ce ton de défi, ce ton de plaisanterie et de rire et une fois de plus je m’étais amusé à le défier. Cependant il avait semblé un peu trop surpris sur le coup pour comprendre qu’il ne s’agissait que d’une plaisanterie. Je ne lui en voulais pas, sa réaction était toute à fait normale, peut être qu’à un moment il aurait compris immédiatement que je n’étais pas sérieux mais aujourd’hui, après tout ça, il était tout à fait normal qu’il eut une hésitation suite à un tel défi. Moi-même j’aurais probablement eu la même réaction alors je ne pouvais définitivement pas lui en tenir rigueur. De toute évidence, même si notre amitié était en voie de guérison, les choses étaient devenues plus complexes que dans le passé, nos échanges pouvaient être spontanés mais également mal interprétés. Sans compter qu’après ce que je venais d’apprendre, qu’il n’avait pas complètement confiance en lui, je ne pouvais m’étonner qu’il ait eu cette réaction et ces doutes. Je lui avais donc dit, tout simplement, que je plaisantais et que de toute façon je n’avais jamais dessiné de nus. Oh il est vrai que j’aurais eu bien des occasions, récemment surtout, mais pour une raison ou une autre, cet art ne m’avait pas spécialement attiré. Quand je l’avais vu rougir, je m’étais donc empressé de lui répondre ça, qu’il n’avait aucune raison de s’inquiéter et que j’aurais avancé dans l’inconnu autant que lui. Cela sembla le faire rire et je ne pus m’empêcher de sourire également, comme une réaction à son rire, une réaction naturelle que je n’aurais pas pu empêcher. Mais ce qu’il me dit ensuite me laissa d’avantage pensif.

Ce n’était pas sa proposition en soit qui me dérangeait. Après tout il avait déjà posé pour moi dans le passé et c’était d’ailleurs pour cette raison que si quelqu’un découvrait mes croquis, un des portraits qui reviendrait le plus fréquemment serait le sien. Mais malgré ça, quelque chose au fond de moi m’amenait à penser qu’il serait peut être un peu .. Ambigu qu’il ne pose pour moi, nu. Enfin, je gardais ces questions à l’esprit jusqu’à ce qu’il me dise pourquoi il avait besoin de se préparer à cette éventualité. Là mon rire fit écho au sien et pendant un instant plus rien ne compta, tout ce qui comptait était que nous étions à nouveau amis, ensemble, en train de rire sur un sujet sans importance. Le temps s’arrêta et rien n’aurait pu assombrir mon humeur, et quand je lui dis, entre deux rires, que je ne pensais pas pouvoir être impressionné par son anatomie, un sourire sincère était encore figé sur mon visage.

Mais ce serait avec plaisir, tu m’as toujours aidé à progresser alors pourquoi pas. Terminais-je avec un sourire plus léger mais toujours aussi sincère.

Il tenait néanmoins à savoir si j’avais d’autres dessins de lui en réserve et je m’amusais à lui cacher la réponse même si, en réalité, il y avait bien un second dessin que je cachais. Ces deux-là étaient les seules exceptions que je m’étais autorisé à garder. Tout ce temps, à chaque fois que je comprenais que c’était son visage que j’allais dessiner par pur instinct, je m’interrompais subitement et m’empressais de détruire le croquis en cours. Cependant, celui que je lui cachais encore était différent. Il m’avait empêché de dormir pendant quelques nuits puisqu’à chaque fois que je fermais les yeux, ce souvenir s’emparait de moi. A chaque fois que je fermais les yeux je ne pouvais m’empêcher de voir son visage souriant faire son apparition dans mon esprit. Alors j’avais fini par abandonner et pendant plusieurs heures je m’étais attelé à la tâche, ne pensant pas au fait que j’étais censé effacer chaque souvenir que j’avais de Chang de ma mémoire pour éviter d’encourager les sentiments que j’avais pour lui d’empirer. Je me concentrais seulement sur ce dessin et sur rien d’autre, jusqu’à ce que je ne le termine. Et une fois que l’œuvre finale avait été achevée, j’avais mis un peu de temps à réagir, restant muet devant ces coups de crayon, ce souvenir qu’ils évoquaient. Finalement, comme tous les autres, il avait fini soigneusement plié dans mon carnet de dessin, et je ne l’avais jamais ressorti de là, pensant que je pourrais l’oublier si je n’y pensais plus, si j’évitais de me souvenir que je n’avais pas su résister à la tentation. Pourtant, à chaque fois que je lui adressais ces mots aussi violents les uns que les autres, ce dessin remontait à ma conscience, comme s’il était là pour me rappeler ce que j’étais en train d’essayer de gâcher et que, malgré toutes les tentatives que je pourrais faire, je ne pourrais effacer. Et à chaque fois, l’entaille dans mon cœur ne faisait que devenir plus douloureuse.

Il me proposa en échange de l’information de dormir avec moi pendant une nuit et je ne pus m’empêcher de sentir cet air de refus me traverser de la tête aux pieds, assombrir mon sourire et mon regard se durcir. Pourtant je ne pouvais pas laisser ces réflexes s’emparer de moi à nouveau. Je m’étais juré de m’en débarrasser parce que j’étais convaincu que notre amitié valait le coup de se battre. Mais je savais à présent que changer toutes mes réactions serait plus difficile que ce que j’avais osé espérer. J’avais néanmoins réussir à lui répondre un faible « peut être » mais qui lui montrait que rien n’était perdu. Pas encore. Il me prit la main, souriant et je me battais contre moi-même pour le laisser faire, l’écoutant quand il m’exposa son plan. J’avais beau me dire que nous n’étions plus deux gamins comme il le disait, quand il sembla si enjoué à l’idée de dormir dans mon lit, quelque chose me dit que je ne pouvais pas lui répondre parce que les mots que j’aurais prononcés auraient pu être bien différents de ceux que je pensais réellement. Je finis donc par lâcher sa main, mais seulement pour ouvrir mon tiroir à nouveau, hésitant, pour fouiller dans mon carnet de croquis. Et c’est là que je le trouvai, comme dans mon souvenir, n’étant pas différent du dessin que j’avais fait cette nuit-là. Je l’observais quelques secondes, puis je lui tendis ce croquis, encore plié, n’osant pas le regarder dans les yeux lorsque je lui donnais. J’avais totalement oublié l’éventualité de ce fameux baiser car ce dessin représentait bien plus qu’un simple défi. Il représentait tout ce que j’avais refoulé mais que je ne pouvais garder complètement enfermé dans mon cœur. Ce dessin représentait en fait tout ce que je gardais silencieux, mon affection pour Chang.

Ce n’était pas n’importe quel souvenir que j’avais dessiné cette nuit-là. Je me souvenais de cette journée comme si c’était hier. A ce moment nous étions tous les deux en troisième année et lors de nos nombreuses explorations du parc, nous étions arrivés dans un endroit où nous n’étions jamais allés. Nous étions tombés sur cette épave et à cette époque, nos rires alors que nous nous étions pris pour des pirates n’avaient jamais été aussi joyeux. Il n’était donc pas étonnant que ce souvenir, le plus joyeux que j’ai eu, ne soit pas seulement celui qui me permettait d’invoquer mon Patronus, mais aussi celui auquel je n’avais toujours pas pu échapper même en essayant d’échapper à mon affection pour mon meilleur ami.

THE dessin:

Emi Burton
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Message(#) Sujet: Re: [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] EmptyLun 26 Jan - 16:07








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Un dessin, un simple dessin qui semblait tout dire, tout expliqué, tout interpréter. Je l'observais comme si j'avais observé mon âme au travers d'un miroir et je sentais mes yeux se troubler, s'emplir de larmes. C'était stupide de pleurer pour un dessin, mais dans ce dessin, je ne voyais pas que mon âme, je voyais son âme. Ses regrets, sa tristesse, son amour, sa douceur, sa cruauté, toutes ces choses qu'il incarnait pour moi, tout ces choses que j'avais connu de lui et je continuais pourtant d'observer le dessin, sans bouger, sans parler, me contentant de l'observer, d'observer ce garçon plein de vie, riant aux éclats sur cette structure ou nous nous étions vu comme des pirates, d'impitoyable corsaire. Ce souvenir m'était aussi important que pour lui et c'est dans une voix mal assuré que je tentais de reprendre contenance.

« Tu me fais encore plus beau...mais j'aime ce souvenir...c'est celui de mon patronus... »

C'était débile, j'avais pourtant des dizaines de souvenirs pour cela, mon premier vol sur un balai, ma lettre, l'arrivée de ma sœur et je pense même pouvoir maintenant ajouter ce premier baiser qui me donne envie de sourire rien qu'en y pensant, mais oui c'était mon souvenir le plus joyeux jusqu'ici et je lui rendais timidement ce dessin, le visage baissé, les joues rouges et les yeux laissant glisser une larme.

« Tu...es sincère n'est ce pas ? Sur tes sentiments...»

Je commençais juste à comprendre l'idée d'avoir mon meilleur ami qui avait un coup de cœur pour moi et ça me perturbait ou plutôt m'émouvais. J'étais réellement ému par cette amour qu'on pouvait éprouvé pour moi, comme si c'était réellement la première fois qu'on me faisait une déclaration alors que j'en avais eu des dizaines, mais c'était certainement la première qui au final comptait pour moi. Je repensais ainsi à notre discussion sur le dessin nu, me demandant si ce serait au final une bonne idée, mais je l'avais dit, promis, je tiendrais ma promesse, puis j'avais le temps avant qu'on vienne à finir notre septième année ! Mais ce n'était pour l'instant pas la chose la plus préoccupante, la chose la plus préoccupante, alors qu'il venait de reprendre ce dessin et de le ranger était que j'avais une envie qui me brûlait la totalité du corps, une envie que je tentais un instant de refouler avant d'y succombais, allant simplement vers lui, lentement doucement, le cœur battant comme il n'avais jamais battu avant, alors que je voyais ses lèvres s'approcher des miennes et finalement, se joindre lançant un feu d'artifice dans mon esprit, enflammant mes lèvres alors que je goûtais une seconde fois à la douceur de ses lèvres au goût délicat de celles ci et je ne sais pourquoi, je me demandais si cela me ferai une réaction du genre si j'embrassais Abraham.

Contrairement au premier baiser, je laissais durer celui ci, passant mes bras autour de son cou, ma main passant délicatement dans ses cheveux avant de rompre tres doucement ce baiser en rougissant toujours.

« Désolé...mais je me suis senti...j'ai pas su me retenir...pardon... »



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Message(#) Sujet: Re: [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] EmptyLun 26 Jan - 18:40


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Chang & Keith
J’avais fini par lui dire qu’il me restait en effet un second croquis de lui, et mieux que le lui avouer je lui avais montré, le regard baissé mais au moins il l’avait entre les mains. J’avais tout fait pour ne pas dessiner ce souvenir mais je n’avais pas pu me le sortir de la tête avant que je n’ai lâché prise et cela fait, il m’avait été catégoriquement impossible de le détruire, que ce soit en le déchirant ou en le brûlant, je n’y parvenais pas. Et pourtant ce n’était pas faute d’avoir essayé. Mais à chaque fois que j’étais sur le point d’y arriver je finissais par reculer, comme si ce que je m’apprêtais était la pire chose au monde. Pire encore que de détruire mon amitié avec Chang j’aurais détruit tout ce qui en restait. Et ça m’était impossible, malgré toutes mes résolutions. Alors j’avais tout bonnement fini par arrêter d’essayer. Parce que je n’y serais de toute évidence pas parvenu. Malgré toute la volonté que j’avais d’arriver à mes fins, ce que représentait notre amitié était bien plus puissant, et cela même si j’essayais en vain de me convaincre du contraire.

Je lui avais donc donné ce dessin-là, le regard baissé certes mais quand il l’avait déplié j’avais regardé l’expression de son visage alors qu’il l’étudiait. Encore ces larmes, que je n’arrivais pas totalement à comprendre cette fois, je n’avais pas amplifié sa souffrance et je n’avais eu aucune parole blessante alors non, je ne comprenais pas. Mais ça ne voulait pas dire que je les refusais et je ne dis rien, attendant une réaction de sa part quant à ce croquis. Finalement, ses paroles me firent sourire. Non je ne le faisais pas plus beau qu’il ne l’était mais il ne parvenait tout simplement pas à voir la réalité en face. Peut être qu’avec le temps, si je recommençais à le dessiner autant que j’avais l’habitude dans le passé, il finirait par voir que tout ce que je dessinais n’était que le reflet de la réalité. Le fait que nous ayons le même souvenir pour invoquer notre Patronus me faisait sourire et c’est avec moins de gêne que précédemment que je lui dis :

C’est aussi mon Patronus. Sur le moment quand nous avons appris à les invoquer c’est à ça que j’ai pensé et par la suite j’ai essayé d’en trouver un autre mais peu importe la force que je mettais dans ce sortilège, il n’y avait que ce souvenir qui me permettait de créer un Patronus si puissant qu’il était corporel. Avant qu’il ne me pose la question puisqu’il ne connaissait probablement pas mon Patronus je lui dis : C’est un loup.

Quand il me demanda si j’étais sincère sur mes sentiments, je compris que peut être, dans un coin de son esprit, c’était cette réalisation mélangée à ce que je lui avais fait dans le passé qui avait créé ses larmes. Je hochais la tête avant de lui dire :

Rien n’a jamais été si douloureux à avouer … Mais oui, je te disais la vérité … Cette sincérité était nécessaire, elle me coûtait mais elle était nécessaire.

Il me rendit le dessin et je le rangeais dans le tiroir, pensant que peut être un jour il pourrait le garder. Je m’apprêtais à lui dire quelque chose de plus mais lorsque je me retournais, je vis que son visage était soudainement plus près du mien qu’avant que je ne me tourne le temps de ranger le dessin. Ne sachant pas quoi faire et malgré moi –enfin c’est ce que j’aimerais penser- mon regard glissa de ses yeux à ses lèvres, alors qu’une attraction certaine me pousser à aller vers lui. Centimètre par centimètre, seconde par seconde, alors que mon cœur battait dans mes oreilles et qu’une chaleur différente de ce que je connaissais, la distance nous séparant se réduisait jusqu’à ce que je sente finalement ses lèvres sur les miennes. Cette fois, contrairement à notre premier baiser, celui-ci était plus puissant, plus passionné mais aussi plus douloureux, comme si tout ce que nous avions vécu en commun pendant tout ce temps se faisait sentir à travers ce baiser. Je chatouillais ses lèvres de ma langue alors que je sentais ses bras autour de mon cou, sa main dans mes cheveux. Plus rien ne compta pendant de longues secondes, jusqu’à ce que finalement ce baiser ne s’arrête.

J’étais perdu, mes sentiments pour lui étaient bien plus forts que ce que je ne pensais mais je ne pouvais pas l’avoir, son cœur appartenait déjà à quelqu’un d’autre et il n’y avait rien que je ne pouvais faire pour changer ça. Il ne me restait plus qu’à endurer cette souffrance muette, en essayant de l’oublier même si je savais pertinemment qu’une telle chose était impossible. Il s’excusa et comme par instinct ma main se porta doucement à son visage alors que je lui dis gentiment :

Ne t’excuse pas Chang, et puis c’est pas comme si tu m’avais forcé, j’en avais envie aussi …
Emi Burton
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Message(#) Sujet: Re: [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] EmptyLun 26 Jan - 20:34








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Un sort tel que le patronus n'était pas un sort de la plus grande importance car il était plus que rare de croiser des détraqueurs. Il est vrai qu'autrefois c'était différent, ils étaient les gardiens de la prison d'Azkaban, mais également ceux qui s'étaient alliés au seigneur des ténèbres et pour en croiser un dorénavant, c'était des plus complexe. Mais nous aimions tous apprendre ce sort, trouver le souvenir le plus heureux de notre mémoire, découvrir l'animal qui nous était lié, celui qui apparaîtrait dans l'hypothèse ou nous en aurions la force, ou nous aurions à y parvenir. En cela, il était drôle de voir que Keith et moi avions le même souvenir, qu'il nous permettaient tout deux d’accéder au bonheur de faire sortir cet animal de nos baguettes, de le faire courir quelques instant et d'en rire. Mais dorénavant, je ne savais quel serait mon souvenir le plus fort, car après que l'on ai échangé ce baiser, après que l'on sois parvenu à créer cette intimité ou j'avais les joues aussi rouge qu'une pivoine, le regard bas, gêné et je lui présentais mes excuses, bien qu'il m'explique ainsi que non, ce n'était pas ma faute, qu'il l'avait voulu, lui aussi et je souriais un instant, sortant ma baguette face à lui, d'un air quelque peu mystérieux.

« Spero Patronum »

Je l'avais dit d'une voix faible, douce et de ma baguette s'extirpa un long filament d'argent qui se changea en un loup magnifique qui gambada quelques instants dans le dortoir avant de disparaître, me faisant sourire.

« C'est moi aussi un loup...mais mon souvenir de l'instant était...ce baiser... »

J'en riais presque alors que ma voix s'était perdu dans les méandres de ma gorge en l'instant ou j'avais prononcé ce nom. Malgré tout je trouvais cela amusant, de voir qu'un baiser était mon meilleur souvenir, certainement car il scellé notre amitié, notre renouveau, quant à notre animal, c'était une pure coïncidence je pense, mais c'était drôle malgré tout, du moins c'est ainsi que je voulais le voir car la sincérité de ses sentiments me frappaient un peu trop fort pour que je parvienne à réellement les assimilés, même si cela lui à coûté, même si cela me rend étrange et bizarre, comme si je découvrais tout à coup que je ne suis pas si seul que je pouvais le penser. Et je devais en prendre compte, en prendre soin, en faire quelque chose, ne pas rire de ses sentiments, ne pas les écraser, les moquer, les piétiner, mais que faire ?
Je ne savais pas moi même si j'avais des sentiments réel pour Abraham, j'étais attiré par lui, il était beau, drôle, me faisait sourire,mais y avait il un réel amour, de réel sentiments ? Je ne savais trop qu'en dire, je ne savais trop qu'en penser et il me faudrait mettre cela au clair rapidement en mon esprit, mais pour ce qui est de Keith...

« Pour tes sentiments...je... »

Je réfléchis un instant à la façon de le dire, la façon de l'expliquer de le penser et je tentais de le faire, mais avec flot de parole extrêmement rapide et le volume de ma voix extrêmement faible, je ne sais pas si il en comprendrais grand chose.


« ...ne sais pas si j'ai réellement des sentiments pour Abraham, alors il faut que tu persévère, parce que peut être que pas ou que si et j'aimrouille ! »

Je me mordais la langue à parler si vite, à perdre le fil de mes pensées et plaquait mes pains sur ma bouche en grimaçant de douleur. C'était gênant, très gênant et je détournais le regard vers la vitre du dortoir comme pour m'échapper de cette situation, changeant de sujet comme si de rien n'était.

« oh...il pleut t'as vu... ? »

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Message(#) Sujet: Re: [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] EmptyLun 26 Jan - 22:11


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Ce baiser représentait bien des choses. En fait il représentait tout. L’espoir et le désespoir de ce qui s’était passé, la joie retrouvée après la souffrance éprouvée, notre amitié après la haine que j’avais prétendue ressentir, oui tout. Et je ne pouvais décemment pas le laisser s’excuser pour ce geste alors que je lui avais clairement dit que j’avais eu un coup de cœur pour lui il y a de ça quelques temps, coup de cœur qui persistait malgré tout ce que j’avais pu essayer de faire pour me débarrasser de ces sentiments. Alors non, je ne pouvais pas lui en vouloir alors que j’avais désiré ce baiser de tout mon être. Il était totalement différent du premier que nous avions partagé pour la simple et bonne raison que celui-ci ne partait pas d’un défi mais de quelque chose de totalement différent, de quelque chose de plus fort qu’un simple challenge. Il était né d’une étincelle de passion, de désir, et c’est pour cette raison qu’il avait créé un moment aussi intense. Je ne pouvais donc pas lui en vouloir d’avoir osé me donner ce baiser.

Quand il fit apparaître son Patronus, je regardais ce jet de lumière former en quelques secondes un loup argenté, exactement le même que le mien en réalité. Je suis pose que cela est dû au fait que nous avions utilisé le même souvenir pour le créer la première fois. Mais cela n’empêche que j’avais été plutôt surpris en voyant que nous partagions le même animal. Et pour autant, ma surprise n’avait pas été complète, pas jusqu’à ce que j’apprenne que pour invoquer son loup, il avait utilisé le souvenir de l’instant, de ce baiser.

Mmh, intéressant, il faut croire que cela signifie peut être plus pour nous deux …

Je ne préférais cependant pas trop en dire, et alors que je regardais son loup s’évaporer étant donné qu’il n’y avait aucun danger dans cette pièce, je me souvenais ce qu’il m’avait déjà dit à plusieurs reprises. Il aimait Abraham. Il était amoureux de lui. Et cela même s’il avait parfaitement conscience du fait que cet amour ne le mènera jamais nulle part puisque Abraham n’était intéressé que par les filles. Je ne voulais cependant pas le brusquer, et pas le blesser dans son amour propre. C’est pour cette raison que je ne l’avais jamais forcé à ouvrir les yeux. Et c’est aussi pour cette raison que je n’en avais pas dit d’avantage à propos de son choix pour invoquer son Patronus. Je ne pouvais décemment pas le forcer à ressentir quelque chose qu’il ne ressentait pas vraiment. Surtout compte tenu de notre relation.

Mais voilà que, alors que je ne pensais pas avoir de chances d’avoir de l’espoir à son sujet, il commença à me parler de mes sentiments pour lui. A cet instant je tournais la tête vers lui, n’ayant aucune idée de ce qu’il s’apprêtait à me dire. Il m’avait déjà dit qu’il ne pouvait pas me donner de réponse immédiate et pourtant par la suite nous nous étions embrassés. Il m’avait déjà dit qu’il était amoureux d’Abraham et pourtant ce baiser laissait envisager une toute autre version des choses. Alors quoi ? Que voulait-il me dire ? A quoi devais-je m’attendre ? Devrais-je me préparer pour LA déclaration dramatique du siècle ? Non parce que si c’était le cas j’aimerais autant le savoir. Pourtant, quand il s’interrompit pour reprendre quelques secondes sur un ton bien plus faible et bien plus rapide que précédemment. Si bien que je dus me concentrer pour comprendre ce qu’il venait de me dire. En tout cas jusqu’à ce que je ris du fait qu’il venait de se mordiller la langue à cause du flot de paroles qu’il avait prononcé. Eh oui, quand on veut dire quelque chose il faut savoir le dire bien, et prendre son temps !

Ecoute Chang, je ne t’en veux pas d’être paumé. Après ce que je t’ai fait subir tu as toutes les raisons de ne plus savoir où tu en es, saches que rien ne presse.

Quand il essaya de me faire changer de sujet en faisant remarquer qu’il pleuvait, je souriais doucement, malgré moi attendri par son naturel et par le fait qu’il tente de s’en sortir aussi bien que possible.

Oui, il semblerait. Et on peut changer ça … Avec un sourire énigmatique je lui présentais mes paumes de main avant de lui demander : Tu me fais confiance ?
Emi Burton
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Message(#) Sujet: Re: [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] EmptyMar 27 Jan - 12:24








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Quand un baiser, le souvenir d'un baiser est assez fort pour faire apparaître un patronus en tangible, pour en faire plus qu'une simple lueur argenté sortant d'une baguette de bois, il doit donc être une chose bien plus importante que ce que j'aurai pu penser. Ce n'était à l'origine rien de plus qu'un baiser, un baiser simple comme si il n'était rien, comme si il n'était qu'un baiser pour s’entraîner avec un ami, ce qui était tout à fait bénin et sains mais quand on en viens à l'utiliser pour faire apparaître ce qui dois nous protéger contre les ténèbres, c'est assez particulier. Le plus étonnant pour moi était qu'au final, quand on y pense, j'ai toujours associé un souvenir de Keith et moi pour ce sort, ça à toujours été un souvenir des plus important, mais pourquoi n'ai je pas un souvenir de cette force avec Abraham ? C'était étrange non, de se dire que j'avais supposément des sentiments pour ce garçon et que malgré toutes les recherches que j'ai pu faire en mon esprit, je n'ai pas réussi à trouver un souvenir assez heureux de lui. Ça en disait beaucoup, ça en disait peu. On dit souvent que l'amour est aveugle, que le cœur à ses raison, que la raison ignore, mais est ce que je me persuadais moi même d'avoir des sentiments car c'était ce que j'avais toujours cru et qu'il était mieux de penser cela que d'avouer d'autres choses, ou parce que je préférais m'accrocher à une personne dont j'étais sur qu'elle ne répondrait jamais à mes avances, me rassurant ainsi, me permettant de penser que jamais je n'affronter une réelle relation amoureuse avec un autre garçon.

« Mmh, intéressant, il faut croire que cela signifie peut être plus pour nous deux …»

Je souriais amusé par cette remarque que je me faisais moi même. Me demandant tout de même ce que cela signifiait pour nous deux. Alors, je m'étais un peu dévoilé, j'étais sorti de l'ombre l'espace d'une seconde pour l'inviter à me faire sortir de cette ombre. L'inviter à me faire découvrir ce que cela signifiait pour nous deux, que le résultat soit bon ou mauvais et alors même que cela me traversait l'esprit, une crainte me prenait. Si il n'en ressortait que du mauvais ? Que deviendrais notre amitié ? Allions nous perdre notre amitié pour une chose qui n'existerai pas vraiment ? Pour une chose qu'il espérait, que je pourrais aller à soupçonner et qui finalement fonderai comme neige au soleil ? Je tentais de lui offrir sa chance, de lui dire qu'il devrait tenter malgré tout, que ce n'était peut être pas perdu comme je pouvais le penser, mais qu'il faudrait m'aider à ouvrir les yeux . Le souci est que je l'avais dit si vite et si bas que je m'en étais mordu la langue comme un idiot et lui, il riais, d'un air un peu moqueur, un peu amusé qui me fit rire également pour ma bêtise.

« Ecoute Chang, je ne t’en veux pas d’être paumé. Après ce que je t’ai fait subir tu as toutes les raisons de ne plus savoir où tu en es, saches que rien ne presse. »

Ses mots faisaient du bien, rassuré et j'acquiesçais quelque peu. On avait tout notre temps j'en étais parfaitement conscient, mais dire que oui, il pouvait tenter sa chance n'était pas une question de temps, c'était une question d'ouvrir une porte qu'il pourrait ou non franchir quand il l'aura décidé. Mais c'était bien assez de gêne pour moi jusqu'ici et je changeai de sujet comme si de rien n'était, parlant du passionnant sujet de la pluie ! Oui il pleuvait et comme j'aime la pluie, je trouvais que c'était un bon sujet, mais ce qui me semblait être, ne lui semblait pas forcément à lui.

« Oui, il semblerait. Et on peut changer ça …  

Je levais un sourcil, me demandant de quoi il parlait alors qu'il me souriait d'un air des plus énigmatique. Je cherchais à comprendre ce qu'il voulais dire, ce dont il parlait et alors qu'il me présentais ses mains, paumes vers le ciel, pour savoir si j'avais confiance en lui, je mettais mes mains dans les siennes sentant la chaleur de celles ci, enroulant les doigts comme je le pouvais pour le tenir comme il le faut.

« Bien sur que je te fais confiance Kei'... »

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Message(#) Sujet: Re: [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] EmptyMar 27 Jan - 15:41


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Finalement, il semblerait qu’après un tel baiser Chang ait de légers doutes sur ses sentiments à mon égard, et donc indirectement sur ses sentiments pour Abraham. Et je ne pouvais pas lui en vouloir, suite à ce baiser j’avais moi aussi compris qu’il contenait bien plus qu’un désir palpable, ou qu’un simple défi. Il contenait une envie plus particulière et bien plus puissante. Je lui avais cependant dit que je n’avais pas besoin d’avoir des réponses maintenant, nous avions tout le temps de mettre ça au clair et je ne voulais pas le brusquer. Il pouvait paraître étrange qu’après tout ce que je lui ai fait subir je souhaite maintenant le protéger et l’aider à faire les choses à son rythme mais en réalité cela n’avait rien d’étrange, il s’agissait simplement pour moi d’une occasion de rééquilibrer la balance après la souffrance que je lui avais infligé. J’étais convaincu, au plus profond de moi, que je l’avais assez fait souffrir dans le passé et qu’il était maintenant de mon devoir de réduire au maximum sa souffrance. Alors évidemment une partie de moi était réjouie de cette nouvelle mais je parvenais quand même à me montrer patient, il en avait besoin.

Il finit par changer de sujet et me fit remarquer qu’il s’était mis à pleuvoir. Je savais qu’il était du genre à aimer, voire à adorer la pluie, mais en ce qui me concerne l’humidité n’était pas mon truc, pas du tout. Vous avez déjà vu un chat sous la pluie ? Eh bien j’ai à peu près la même réaction, ne pouvant m’empêcher d’essayer de slalomer entre les gouttes d’eau, m’énervant facilement si j’avais le malheur d’être mouillé, en résumé il valait mieux pas ne pas me faire sortir par tant pluvieux parce que je pouvais assez facilement être pris de dégoût en sentant l’eau tomber sur moi. Pourtant je n’avais rien contre l’eau en soit, j’adorais prendre de longs bains relaxants et l’eau en tant que boisson était buvable, mais la pluie … Non, ce n’était vraiment pas mon truc. Alors forcément quand je le voyais s’émerveiller devant un ciel gris et sourire quand les nuages se mettaient à reverser de la pluie, je le regardais comme s’il venait d’une autre planète. Sérieusement, qui aime la pluie ? Ce n’est pas humain ! Je sais qu’il faut un équilibre pour que la nature ne s’assèche pas mais ne pourrait-on pas faire que le jour il fasse beau et que la nuit il pleuve ? Ce serait bien plus simple franchement …

C’est pour cette raison que, alors que j’avais une idée en tête, je lui avais présenté mes paumes ouvertes vers le ciel, lui demandant s’il me faisait confiance. Après lui avoir laissé suggérer que l’on pouvait changer ça. Après tout quand un jeune sorcier ne contrôle pas encore ses pouvoirs il peut faire pleuvoir, ou même neiger, alors pourquoi ne pourrait-on pas faire cesser la pluie en se concentrant ?

J’avais évidemment senti la chaleur de ses paumes rejoindre la froideur des miennes et je lui avais sourit gentiment quand il me dit que c’était évident, qu’il me faisait confiance. Je fermais donc les yeux et lui dis d’une voix calme :

J’ai envie de tenter une petite expérience. Et si ça marchait eh bien, ce serait génial, plus besoin de parapluie ! Ferme les yeux. Laisse tes sens s’éveiller au bruit de la pluie contre la vitre, au forme des gouttelettes d’eau ruisselant le long des murs de pierre à l’extérieur du château, imagine la sensation de la pluie sur ta peau [b] alors que je faisais moi-même ce que je lui suggérais, je frissonnais en pensant me faire mouiller alors qu’il s’agissait simplement d’un excellent pouvoir de suggestion. [b]Bien. Maintenant j’aimerais que tu m’aides à arrêter la pluie et avant que tu ne me dise que c’est impossible juste, essayes. Concentre toi sur cette sensation et imagine que la pluie diminue peu à peu, puis de plus en plus, pour finalement laisser percer un rayon de soleil à travers les nuages.

Alors que je lui suggérais tout ça, j’espérais moi-même que nous parviendrions à faire cesser ce temps parce que l’humidité, très peu pour moi, ça n’avait vraiment rien d’attirant. C’est pour ça que je me concentrais de toutes mes forces, de tout mon cœur et mon pouvoir en tant que sorcier pour réussir à influencer la météo. C’était aussi pour cette raison que j’avais besoin de Chang, ce n’était pas une chose facile que de tenter de réussir à changer cette donnée, même avec deux sorciers de notre niveau, il fallait un pouvoir assez important pour réussir à concentrer une énergie assez puissante pour influencer le pouvoir de la terre et des quatre éléments. Qui sait si nous allions y parvenir mais en tout cas, alors que je parvenais à puiser de plus en plus profond en moi j’avais l’impression de sentir quelque chose, comme une source nouvelle de chaleur m’envahir. Il ne restait plus qu’à continuer sur cette voie.
Emi Burton
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Message(#) Sujet: Re: [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] EmptyMar 27 Jan - 16:27








Don't limit your challenge, challenge your limits



Une expérience de magie pure, c'était ce dont il voulait parler, ce qu'il voulait tester, je l'avais assez vite compris lorsqu'il avait pris mes mains et commençai à me parler de concentration. C'était assez amusant de voir la chose de cette façon, mais était ce réellement ce que je voulais ? Faire cesser la pluie ? La pluie était euphorisante, merveilleuse, incroyable. J'adorais les jours de pluies, humide, fraîche, l'eau qui frapper les murs et les vitres, créant cette magnifique musique que j'aimais tant, qui me calmais, qui m'enchantait. Combien de fois suis je sorti dans le parc du château ou dans une cour parce qu'il pleuvait, parce que je dansais sous la pluie, me faisant tremper jusqu'aux os, riant, m'amusant. C'était un temps idéal pour nager, un temps superbe pour courir sentir l'eau fraîche couler sur mon corps, couler dans mes cheveux, c'était juste merveilleux, agréable au possible. Alors l’arrêter, tentait de l’arrêter...je n'avais jamais rien fait de tel ! J'avais déjà transformé de l'eau en limonade, fais pousser mes cheveux par magie et d'autres choses du genre, mais de là à changer le temps...Je tentais malgré tout de me concentrer, de faire ce qu'il me disait, mais je n'avais pas envie que le temps change, j'aimais la pluie, c'était agréable, alors plus il me parlait de la pluie, plus j'y pensais, j'entendais le bruit de la pluie, de l'eau, la sensation de fraîcheur, comme si ma peau réagissait à chaque gouttelette qui me touchait, j'en souriais, je l'aimais, c'était merveilleux cette sensation d'eau sur ma peau, mais quand il me parla de penser à arrêter la pluie, je ne pensais qu'a une chose...encore plus de pluie ! Plein de pluie qui me rince, me nettoie, me donne l'impression de vivre encore plus que je ne l'avais fait jusqu'à présent et plus le temps passait, plus la concentration n’accentuais, plus j'avais cette sensation fraiche sur la peau, cette sensation d'eau qui coule sur moi, qui coule de plus en plus et...je me sentais mouillé...ouvrant un œil d'un air suspect je remarquais que, non je n'avais pas fait cessé la pluie dehors, mais que...il pleuvait au dessus de ma tête, me mouillant, le mouillant lui et son lit et me faisant aussitôt rire comme un grand enfant, profitant de la pluie, sautillant presque sur le lit.

« La pluie ! Il pleut dedans ! Il pleut ! C'est tellement agréable ! »

Je sautillais de partout, les chats se cachant sous les lits pour ne pas être mouillé et Kei...ne semblant pas très enchanté que je mouille ainsi la chambre. J'enlevais pourtant ma robe de sorcier ainsi que ma cravate, profitant de cette pluie, sans même penser que je pourrais la faire arrêter car j'allais ruiner la pièce, non j'étais juste heureux de sentir la pluie sur moi, comme si elle me vidais l'esprit, comme si elle m'aidait à aller mieux dans ma tête et dans mes pensées. Me calmant un peu, je continuais de lui sourire, attendant une réaction agréable, heureuse à cette pluie, mais rien ne semblait venir, comme si un peu d'eau sur sa peau lui déplaisait.

« Bah quoi ? C'est amusant non ? »

Il semblait que non, alors je sortais ma baguette, lançant un finite qui fit stopper la pluie mais j'étais trempé de la tête au pieds, souriant malgré tout, heureux de cette petite récréation avant de lâcher un superbe éternuement et de grelotter...

« Il fait pas chaud en fait... »

© Jawilsia sur Never Utopia

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Message(#) Sujet: Re: [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] EmptyMer 28 Jan - 0:52


Dont limit your challenges, challenge your limits
Chang & Keith
J’avais toujours détesté la pluie, je ne pouvais pas supporter cette sensation d’humidité, de … froid, d’eau froide surtout, rien que d’y penser me faisait frissonner de dégoût et c’est pour cette raison que j’étais déterminé à faire tout ce qu’il faudrait pour que Chang m’aide à faire cesser ce temps affreux. Le seul détail que j’avais oublié était que contrairement à moi il adorait la pluie et avait toujours eu cette habitude étrange de s’empresser de courir dehors dès qu’il se mettait à faire de l’orage ou un temps pluvieux. Pour ce qui était de l’orage, je pouvais comprendre, le tonnerre avait toujours eu le don de me calmer, allez savoir pourquoi ou comment cela était possible, mais alors que certaines personnes craignaient les orages, les éclairs, dès leur plus jeune âge, en ce qui me concerne j’avais toujours senti au plus profond de moi que ce que je ne pouvais contrôler avait le pouvoir de m’apaiser, comme un certain équilibre, fragile mais présent. Mais quant il s’agissait de la pluie, c’était différent, elle assombrissait mon humeur et réussissait à me faire oublier toute source de joie que je pourrais avoir autour de moi. Alors quand je me rendais compte du fait que j’avais demandé à celui qui aimait la pluie le plus au monde de l’arrêter, je compris trop tard que j’avais fait une erreur.

Ouvrant brusquement les yeux, je fis un bond en arrière lorsque je remarquais qu’au lieu de stopper la pluie il l’avait amené ici.

Putain Chang mais tu te fous de ma gueule ?! M’exclamais-je.

Je me levais du lit alors que je constatais que le lit était trempé, que les chats avaient eu la même réaction instinctive que moi et que Chang … Eh bien Chang lui était ravi, il avait l’air d’être le mec le plus heureux au monde comme si sentir l’eau ruisseler sur son corps était la meilleure sensation au monde. Je ne parvenais toujours pas à comprendre comment il parvenait à ressentir ce plaisir face à une chose aussi désagréable. De mon côté je le fusillais du regard, comment avait-il pu me faire ça à moi ? Comment avait-il pu oser me tremper de la tête au pied en créant un nuage de pluie au dessus de nous ? Il me le paierait, bien plus vite qu’il ne le pensait. Et voilà qu’il continuait de sautiller de partout, souriant, comme s’il vivait un moment des plus agréables alors que de leur côté, Outlaw et Roucky se trouvant aussi loin que possible de ce nuage de pluie et si je n’avais pas été paralysé par la colère j’aurais probablement bougé moi aussi le plus loin possible de cet endroit trempé par SA faute !

Il m’avait demandé si je ne trouvais pas ça amusant et comme je n’étais absolument pas d’accord, ressentant cette colère sans nom m’envahir suite à cette trahison de sa part. J’attendais donc qu’il réalise son erreur, et quand il remarqua que la fraîcheur qu’il venait de s’infliger, un sourire mauvais apparut sur mes lèvres. Lentement, je m’approchais de mon lit, me concentrant uniquement sur son visage, sur la haine que je ressentais actuellement, et également sur autre chose qui n’avait pas de nom. Je le fixais dans les yeux, ne reculant pas jusqu’à ce que j’arrive à destination. Et une fois là, je le plaquais contre le matelas, plaçant un genou de chaque côté de son corps, m’apprêtant à lui donner un coup de poing qu’il méritait largement, me concentrant sur mon désir de vengeance, qu’il méritait bien que ce n’était pas grand-chose. Oui ce n’était que de l’eau mais il s’agissait d’une trahison alors qu’il savait pertinemment que je détestais la pluie. Et lorsque je dirigeais un coup de poing en direction de sa mâchoire, je m’arrêtais à quelques centimètres seulement, toujours ce regard froid brillant dans mes yeux, jusqu’à ce qu’un éclat de rire ne m’échappe et que je décide d’une vengeance bien plus douloureuse : Je savais à quel point il était chatouilleux alors ça serait largement plus pénible à supporter pour lui.

Entre deux éclats de rire de ma part et quelques gigotements de la sienne, je lui dis :

Et maintenant j'attends des excuses !
Emi Burton
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Message(#) Sujet: Re: [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] EmptyMer 28 Jan - 13:43








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La pluie, la douce et sainte pluie, elle était porteuse de vie, de renouveau, la pluie faisait que le monde reprenait vie, que les plantes poussaient de nouveau et pour moi, c'était la chose la plus merveilleuse au monde. J'adorais danser et faire le fou sous la pluie, sentir l'eau sur mon corps, mes vêtements me coller au corps, c'était comme si tout à coup, je ne faisais plus qu'un avec le monde, plus qu'un avec la nature et la météo. Ce que je n'avais néanmoins pas pris en compte, était le fait que non, d'autres personnes que moi n'aimaient pas la pluie, que d'autres personnes que moi, préféraient la lumière, le soleil et la chaleur. Malheureusement pour moi, Keith était de ceux là, de ceux qui détestent l'humidité, la pluie, la fraicheur et j'allais certainement être mal vue par celui ci pour le petit coup que je venais de lui faire, sans réellement le vouloir qui plus est, je n'avais pas prévu de faire tomber la pluie dans notre dortoir, ni de faire peur aux chats, les pauvres bêtes ainsi cachés sous le lit, tout comme Keith qui semblait chercher aller le plus loin possible de moi, de peur qu'une petite goutte d'eau vienne à lui toucher la peau. Mais qu'est ce qu'il avait avec l'eau, ce n'était rien de bien particulier, ce n'était qu'un élèment humide, comme pour la douche, mais en moins chaud.

"Putain Chang mais tu te fous de ma gueule ?! "

Allez savoir pourquoi cette phrase me faisait rire encore plus, comme si je ne pouvais pas m'en empecher, comme si mes nerf lachaient quelque peu, comme si je venait de lui faire l'une des farces les plus drôles que je n'ai jamais connu et jamais faite, mais il devait être bien loin de penser la même chose au vu de son air mécontent. mais ça ne m'empéchait pas de sautiller comme un cabris et de rire comme un enfant, même si au final, à la vue du regard qu'il me lançait je faisais stopper cette magie que j'avais lancé et...en fait, je n'aurai peut être pas dû car à peine la pluie avait elle cessé, à peine avais je éternué à cause du froid, de la fraicheur, qu'il me lança un sourire à me glacer le sang. Qu'est ce qui se passait ? pourquoi me regardait il ainsi avec ce sourire mauvais ? Le méchant Keith était il revenu ? il était bipolaire, avait deux personnalité ? Son regard planté dans le mien, il avançait vers moi, et chaque pas qu'il faisait était un pas que je faisais moi même à reculons, le souci étant que le dortoir n'est pas si immense et finalement, alors que j'arrivais contre le lit, je me faisais pousser sur le lit, m'ecrasant mollement sur le matelas, Keith prenant place sur moi, m'écrasant quelque peu de son poids et alors que je me demandais ce qu'il allait faire, ce qu'il avait prévu, je vis son poing se fermer, se lever et il était pret à s'abattre sur moi, me faisant fermer les yeux avec force et pousser un petit cri d'appréhension, de peur de la douleur à venir, d'incomprehension face à ce coup de poing que j'allais recevoir pour un peu de pluie, c'était démesuré, c'était stupide, je ne méritait pas un coup de poing pour de la pluie! Le poing de mon ami s'approchant dangereusement de mon visage, je me préparais mentalement à l'impact, à la douleur et quand sa main devait rencontrer mon visage....rien...rien ne se produisit, mais il éclata de rire, un ris léger, clair, qui me fis aussitot sourire, qui était libérateur, c'était une blague, un jeu, il n'était pas sincère, je m'en setnais aussitot rassuré, du moins, je le crus jusqu'a ce que je sente ses mains sur moi et aussitot mon rire éclata. J'étais un chatouilleux de nature, il m'en fallait peu pour éclater de rire, certainement car à force de ne pas avoir d'interaction physique, certaines parties de mon corps étaient devenus bien plus sensible qu'elles ne l'auraient du. Alors je ris, je ris aux éclats, tentant de me débattre, de me libérer de son poids, d'échapper à cette torture de chatouille qu'il m'infligeait, ses mains froides glissant sur mes cotes et mon ventre, caressant mes flancs et finalement, alors qu'il ralentissait pour exiger des excuses, je tentais de reprendre mon souffle doucement, l'observant avec un étrange sentiments, mes yeux dans les siens, je ne bougeais plus, l'observant simplement, nos regards devaient en dire long je présume, car le silence s'installa, mais ce n'était pas dérangeant au final. Ainsi installé sur moi, je continuais de l'observer, encore et encore, lui souriant d'un air à la fois doux, heureux et plein d'un millier d'autres sentiments. Finalement, ma main s'éleva, se posant doucement sur sa joue pour la caresser, remontant jusqu'a ses cheveux en lesquel je passais je passais mes doigts, lui caressant doucement le cuir chevelu, comme un geste tendre.

"Désolé pour la pluie..."


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Message(#) Sujet: Re: [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] EmptyMer 28 Jan - 22:27


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Chang & Keith
J’avais toujours détesté la pluie. Je ne supportais pas cette sensation sur la peau et rien que d’y penser j’en frissonnais. C’est pour cette raison que lorsque je m’étais rendu compte que Chang avait réussi à faire pleuvoir au dessus de lui, j’avais littéralement fait un bond en arrière, me rendant compte que j’étais déjà un peu mouillé. Autant vous dire que j’avais été énervé. Mais ce qu’il ne semblait pas comprendre sur le coup c’est que j’avais beau être carrément en colère contre sa trahison, ses éclats de rire à mesure qu’il inondait la chambre, j’étais malgré moi attendri par ce spectacle de joie pure et enfantine, comme lui seul en avait le secret. Alors non je ne comprenais pas comment il pouvait aimer la pluie à ce point-là, oui j’avais été révolté qu’il daigne me tremper en même temps qu’il s’éclatait et je rigolais bien du fait qu’il ait peut être attrapé un rhume, cela n’empêche que je ne pouvais m’empêcher de le trouver attachant, fou de joie parce qu’il sentait des gouttes d’eau sur ses épaules. Je ne comprenais pas comment il était parvenu à garder son âme d’enfant malgré tout ce qu’il avait traversé, c’était probablement ce qui faisait sa force et qui créait l’admiration que j’avais pour lui.

Je m’étais cependant amusé à lui faire peur et à le plaquer contre le matelas, le fusillant du regard comme si j’étais sur le point de le frapper jusqu’à ce qu’il me supplie de le pardonner. Mais la violence n’avait jamais fait partie de mon naturel, en fait au départ j’étais plutôt quelqu’un de pacifiste, c’était mon rejet de moi-même qui m’avait rendu plus froid et menaçant. Mais il avait toujours réussi à faire ressortir les meilleurs côtés de ma personnalité. Autrement dit, alors qu’il avait réussi à me rendre ma meilleure humeur et malgré la déception que j’avais suite au fait qu’il ne m’avait absolument pas aidé à rendre le temps à l’extérieur sec et clair, je n’allais sûrement pas le frapper, pas alors que je venais tout juste de retrouver mon naturel joueur. C’est comme ça que je m’étais retrouvé à deux cm de son visage, le point fermé et le visage rongé par une haine parfaitement sculptée à le chatouiller, le chatouiller jusqu’à ce qu’il en soit au bords des larmes et c’est simplement lorsque je commençais à penser qu’il avait payé pour sa faute ultime que je lui demandais de s’excuser. A cet instant, j’avais ralenti le rythme, jusqu’à tout simplement arrêter son supplice. Il avait levé la main sur mon visage, alors que nos regards s’étaient croisés pour ne plus se lâcher. Mon rythme cardiaque lui aussi avait ralenti, ayant accéléré à cause de mes éclats de rire mais finalement se calmant avec la fin de cette séance de torture. J’avais pressé mon visage contre sa paume, laissant mon naturel tendre reprendre le dessus. Un petit sourire était apparu quand il m’avait dit qu’il était désolé pour la pluie et, alors que ses prunelles chocolat n’était plus que ce qui importait pour moi, je sentais la distance entre nous diminuer, de plus en plus, jusqu’à ce que finalement plus que seulement millimètres ne nous séparent. Il m’avait dit un peu plus tôt dans la soirée que je devrais peut être essayer d’aider ses sentiments pour moi à se développer et sans m’en rendre compte j’avais accélérer le processus.

Après que mon regard ait quitté ses lèvres l’espace de quelques secondes, je lui volais d’abord un premier baiser, léger, qui ressemblait plutôt à un effleurement avant de déposer un nouveau baiser sur ses lèvres douces. Cette fois, il y avait une différence, ce baiser était plus passionné, et cette fois je prenais le temps de contrôler les choses, de laisser tout mes sentiments pour lui s’exprimer. Doucement, je mordillais sa lèvre inférieure, forçant le passage de ses lèvres alors que notre baiser devenait plus langoureux et finalement, alors que nos langues se battaient pour obtenir la domination, je laissais tout ce que j’avais toujours ressenti pour Chang s’exprimer dans ce contact passionné, rempli de désir.

Quand ce baiser se termina j’avais le souffle court, jamais je n’avais connu un moment aussi passionné, toutes mes sensations et toutes les parties de mon corps étaient en éveil et je savais parfaitement que mon regard brûlait de désir. Je savais aussi que j’aurais probablement dû reculer, le laisser respirer, mais j’en étais incapable, comme si sa proximité était ma force. Alors je laissais simplement mon front reposer contre le sien, lui disant d’une voix faible, les yeux fermés :

Mais qu’est ce que tu es en train de me faire ?
Emi Burton
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Message(#) Sujet: Re: [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] EmptyJeu 29 Jan - 14:18








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Les chatouilles. Un amusement en certain cas, une rire avec les enfants, avec les amis avec les personnes les plus proches de nous, mais quand elle se rpolongue, quand elle dure, elle peut devenir torture. La torture des chatouille est ancienne, antique même, on ne peut pas penser que c'est une torture en soit, mais lorsqu'elle se prolongue, lorsque cela dure, la douleur nous prend le ventre, la respiration se fait difficile, la vessie se sensibilise et l'on risque de se faire dessus, de se mouiller, de s'humilier. C'est une torture que les chatouilles, une réelle torture qui date de l'empire romain, je l'avais lu dans un de mes nombreux bouquins d'histoire, une chose bien horrible à mon gout, car les chatouilles sont pour moi une chose agréable, une chose amusante et non pas quelque chsoe que l'on peu utiliser pour se torturer, pour se blesser, pourtant, ce que m'avais fait Keith y ressemblait un peu. Je sais bien qu'il n'avait pas tenté de me faire mal ou de me torturer, mais dans la vérité mon ventre me faisait mal à force de se contracter sous les rires, je commençais à avoir du mal à prendre ma respiration et j'espérer pourvoir le repousser, l'empecher de me chatouiller encore plus, que j'ai le temps de reprendre ma respiration, le temps d'arreter de rire un instant. Mais il se stoppa de lui même, son sourire doux sur moi, son regard empli de tendresse à quelques centimètres à peine de moi et je m'excusais. Je m'excusais car il le demandais, car j'étais en quelque sorte désolé de l'avoir ainsi mouillé avec toute cette pluie, même si je ne l'étais pas réellement désolé car cela avait été amusant au possible, mais tout cet amusement, tout ces rires s'étaient estompés, ne nous laissant qu'une atmosphère étrange, une sorte de tension électrique entre nous deux, alors que nos visage n'étaient séparés que de quelques centimètres. Ma main toucha sa joue, la caressant doucement, je ne savais pas trop pourquoi je faisais ça, j'avais juste envie de la lui toucher, de passer mes doigts dans ses cheveux, de lui sourire, de respirer son odeur, mais plus j'y pensais, plus je le voyais se rapprocher. Mes yeux ne quittèrent pas un instant les siens

Puis le baiser arriva. Nos lèvres se touchèrent, d'abord timidement, je ne sais pas même si cela pouvait être vu comme un baiser puisque qu'elles s'éffleurèrent à peine, puis un second baiser, cette fois bien plus intense, complétement différent. Je senti en premier lieu ses lèvres sur les miennes, douces, chaudes, elles se préssaient contre moi, envoyant à mon cerveau des milliers d'informations étrange, un feu d'artifice grandiose explosait dans mon esprit, je ne parvenais plus à penser, mon ventre fourmillais de je ne sais quoi, me chatouillais, me donnait l'impression d'être d'une légèreté incroyable. le baise se prolongea, mais il n'avait rien de pressant, d'assoiffé, le désir en lui était présent mais semblais vouloir prendre son temps, prendre le temps de me faire tourner la tête, de ne plus me permettre de penser, de réfléchir et pour l'occasion il y parvenait parfaitement. Je fermais les yeux, voulant profiter du baiser, cherchant à comprendre ce baiser, à l'assimiler pour un jour le réitérer, mais j'en avais la plus grande difficulté. Ses dents passèrent sur ma lèvre inférieure, la mordillant légèrement, me laissant pousser un très léger gémissement d'attente, de surprise, me faisant entrouvir la bouche pour cela et il en profita. Sa langue caressa la mienne, délicatement d'abord, puis continua, invitant celle ci dans une danse langoureuse, me faisant douter de moi, m'obligeant à le suivre, à l'imiter car c'était pour moi le premier baiser de ce genre et mes mains s'activèrent seules, caressant sa nuque, le haut de son dos, le serrant contre moi car je voulais sentir plus que ses lèvres, je voulais sentir son corps contre le mien, sa chaleur, sa force et finalement, quand le baiser se rompit, j'en restais à bout de souffle, haletant presque, réouvrant les yeux pour observer celui qui m'avait offert mon premier baiser. Je ne lui souriais pas pour l'occasion, j'avais plutot un air surpris, perdu, sur le visage. Le baiser continuait de vivre dans mon corps, mon ventre papillonait toujours, ma tête était pleine de fumée m'empéchant de réfléchir comme je le voulais et je ne comprenais pas pourquoi j'étais ainsi, pourquoi cela me faisait cet effet. tous les baisers font ils cet effet ou n'est ce que celui ci ? Ceux d'Abraham seront ils meilleurs que celui ci ou moins bon ?

Il était peut être déplacé de penser ainsi, de penser à un autre garçon, alors que j'avais encore mon meilleur ami serré contre moi, son front contre le mien, mais je n'avais pu retenir cette idée. Certes, je me doutais bien au fond de moi, que jamais je n'embrasserais Abraham de la sorte, mais mon cerveau ne le voyait pas ainsi, il ne parvenait pas à y penser clairement, il ne parvenait pas à comprendre l'impossibilité de cette relation. Alors quand Keith, d'un souffle me demanda ce que je lui faisais, je ne su que répondre, que dire. Je continuais de lui caresser la nuque et finalement je posais un baiser sur le bout de son nez, passant son visage dans mon cou pour l'enlacer de plus belle.

"Je...sais pas Keith. J'espère juste ne pas te blesser si..."

Je n'avais pas envie de finir cette phrase, pas envie de lui dire que j'espérais ne pas le blesser si j'allais finalement avec Abraham, si notre relation était finalement possible. Je ne voulais pas lui faire mal et pourtant je lui ferais certainement mal.

"Je vais devoir aller nager dans le lac...tu m'a fait complètement tourner la tête avec ce baiser..."

Oui, je rappelais ce stupide défi, cette idée à la con de nager à poil dans le lac noir si il parvenait à me rendre fou avec un baiser et il avait parfaitement réussi pour l'occasion. Le souci est que ce genre de baiser est une drogue et que la drogue donne une envie incroyable d'en reprendre Mais je ne pouvais pas lui demander de m'embrasser encore, je ne pouvais le laisser encore prendre les devant, alors je posais un nouveau baiser sur ses lèvres, attendant de voir si oui ou non il y répondrais, j'espérais que oui, car dans le cas contraire...il nous faudrait arrêter tout ça, l'heure avançant les autres ne tarderaient pas à revenir et il serait temps de reprendre nos masques habituel.



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Message(#) Sujet: Re: [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] EmptyJeu 29 Jan - 16:00


Dont limit your challenges, challenge your limits
Chang & Keith
Alors que j’avais fait exprès de le laisser penser que je m’apprêtais à le frapper simplement parce qu’il n’avait pas utilisé ses pouvoirs pour m’aider à arrêter la pluie, bien au contraire, nos regards avaient fini par se croiser et à partir de ce moment-là ils ne s’étaient plus lâchés, ne faisant que se rapprocher, jusqu’à ce que je me laisse aller à la tentation et c’est à cet instant que je connus un des meilleurs baisers que j’avais jamais vécu. Il avait commencé d’abord de façon timide, puis s’était embrasé, à mesure que ce que je ressentais pour Chang s’exprimait dans ce baiser. Il devenait de plus en plus passionné, de plus en plus langoureux, et je le laissais totalement se dérouler sans jamais essayer de le censurer, alors que nos langues s’entremêlaient dans une danse sensuelle et que ma main caressait doucement sa joue, comme si c’était pour s’assurer par la même occasion que tout ça n’était pas un rêve et qu’il s’agissait bien de la réalité. Une réalité qui, par le passé, avait rendu notre amitié difficile, fragile, et l’avait menacée bien trop à mon goût. A plusieurs reprises je me disais que j’avais l’impression d’être un funambule au dessus du vide et croyez-moi, même si je n’ai jamais eu le vertige c’est probablement une des pires sensations qui existe au monde. Oui j’avais été la cause de cette souffrance. Oui c’était moi qui avait eu le contrôle pendant toute cette période de vide, mais arrivé un moment c’est comme si les mots s’échappaient de mes lèvres et que je ne faisais que me rendre compte bien trop tard que je n’aurais pas dû dire ou faire telle ou telle chose. Tu parles de belles conneries …

Quand je brisais notre baiser, j’avais le souffle court mais je me sentais tellement bien que c’était une sensation indescriptible. Je ne pourrais pas expliquer tellement les émotions que je ressentais actuellement étaient différentes et se heurtaient les unes aux autres mais s’il y avait une chose dont j’étais conscient c’est que ce baiser avait probablement été l’un des meilleurs que j’avais jamais connu. A lui seul il aurait pu m’achever et je serais mort heureux, peut-on mourir de joie ? Ou de bonheur ? Non parce qu’on peut mourir de tristesse alors on sait jamais … En tout cas toujours est-il que j’avais à présent un besoin qui semblait permanent de sentir la peau de Chang près de la mienne et j’avais laissé reposer mon front contre le sien, lui demandant ce qu’il me faisait. Jamais je ne m’étais senti aussi, époustouflé par un simple baiser, et là j’avais l’impression que toutes mes sensations étaient décuplées, autant vous dire que ça fait beaucoup à accepter …

Je souris doucement quand il déposa un petit baiser sur le bout de mon nez, même si je n’étais pas habitué à une telle tendresse et finalement, quand il m’enlaça je me laissais aller à cette étreinte, malgré le fait qu’il soit trempé à cause de son attirance incommensurable -et entre nous incompréhensible- pour la pluie. Je l’entendis dire qu’il ne savait pas et qu’il espérait juste ne pas me blesser si .. Si jamais quoi au juste, hein ? En même temps, j’aurais beau dire ce que je veux je savais déjà parfaitement ce qu’il insinuait. Il ne voulait pas me blesser si son choix final se portait sur Abraham. D’un autre côté, c’était justement pour cette raison que j’avais appris à me protéger, sinon ça ferait bien longtemps que je ne serais plus que l’ombre de moi-même. Bon, il est vrai que récemment j’avais eu tendance à régresser un peu mais cela n’empêche que j’avais fait attention à ne plus être aussi atteignable. Et je le rassurais donc en lui disant :

T’inquiète pas pour moi Chang, j’irais bien quels que soient tes choix futurs.

Quand il me dit que je lui avais complètement tourné la tête avec ce baiser je laissais échapper un petit rire attendri, avant de déposer un baiser dans le creux de son cou. Si on m’avait demandé ce que je souhaitais faire à cet instant j’aurais probablement répondu qu’arrêter le temps était une excellente idée. Oui j’étais trempé mais le jeu en valait la chandelle, je ne m’étais jamais senti aussi bien, aussi apaisé, je ne m’étais jamais senti aussi calme parce que seul Chang savait me calmer et créer cet atmosphère de bien être que rien ne pouvait venir troubler. Nous aurions tout aussi bien pu être dans une réalité parallèle que ça n’aurait rien changé, je me serais senti tout aussi bien. Cependant, je finis par être irrésistiblement attiré par ses lèvres et alors que j’effleurais doucement son nez du mien, je sentis ses lèvres s’emparer des miennes, ainsi il avait décidé de prendre les commandes. Pas de problème c’était avec plaisir. Ainsi, je suivais ses initiatives, savourant cette douce chaleur qui s’emparait de moi alors que chaque partie de mon être semblait revivre. Je me sentais plus vivant là, dans ses bras, et chaque seconde passée à l’embrasser était une seconde de plus au Paradis, une seconde de plus de bonheur intense que je ne méritais pas mais dont je profitais pleinement car il fallait savoir profiter de l’instant présent tant qu’on le pouvait. Comme on dit, You Only Live Once…

Quand ce baiser s’arrêta, je ne pus m’empêcher de déposer un baiser au coin de ses lèvres, avant d’embrasser doucement sa jugulaire, frottant mon nez contre sa peau. Mmh, depuis quand sentait-il aussi bon ? J’avais l’impression d’être béni des cieux pour avoir droit à un tel instant en sa compagnie. Oui j’avais totalement conscience du fait que mes barrières commençaient à s’affaiblir mais je refusais d’y penser pour le moment car ça aurait signifié accepter de dire que je risquais de souffrir à tout moment. Alors que je n’y pensais même pas consciemment, je m’étais appliqué à laisser ma marque dans son cou, et quand je réalisais ce que j’étais en train de faire on distinguait déjà une petite trace rose sur son cou, signe qu’un suçon serait visible d’ici peu … Oops ?

Hum, désolé Chang, j’espère que ça ne te dérange pas ? Chuchotais-je alors qu’en réalité la même phrase revenait en écho : « Tu es à moi. »
Emi Burton
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Message(#) Sujet: Re: [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] EmptyJeu 29 Jan - 16:54








Don't limit your challenge, challenge your limits



Voici une tournure d'événement des plus étranges et particulier. Comment en étions nous parvenu à nous blottir ainsi l'un contre l'autre sur un lit, s'embrassant encore et encore comme deux amoureux ne parvenant à se séparer l'un de l'autre, des adolescents, c'était ce que nous étions après tout, de simples adolescents cherchant à explorer leurs envies, se laissant enivrer par les hormones, par les envies, par la brûlure d'un baiser vous remuant jusqu'aux entrailles. Mon corps et mon esprit semblaient se dissocier. Mon esprit cherchait une échappatoire, une solution, une façon de répondre à tout cela, à mes questions, ses questions, au pourquoi de mes réactions. Je me sentais démuni, incompétent. J'aurai été nu que ça n'aurai pas été mieux, car c'était l'impression que j'avais, n'avoir rien pour me cacher, rien pour me dissimuler, comme si on pouvait voir sur mon visage mes sentiments, mes pensées, absolument tout ce qui était possible et j'en était gêné, car moi même ne savais pas ce qui était en train de me passer par la tête.

Front contre front, torse contre torse, je sentais sa respiration, les battements de son coeur. Son souffle sur ma peau, je me sentais ivre, comme si j'avais trop bu, comme si mon corps ne savait plus répondre à mes demandes et j'aimas cela. J'aimais cette sensation chaude, le poids de son corps sur moi, la caresse de sa main sur mon visage et pendant un instant, je me laissais couler dans cette mer de sentiments, l'embrassant de nouveau, liant mes lèvres aux siennes. Certes ce baiser ne serait peut etre pas si bon que le précédent, car j'avais bien moins d'expérience que Keith, mais j'y mettais tout mon coeur, mon âme, mes pensées. Je tentais par un baiser de lui faire comprendre mon trouble, mon envie, mon excitation face à la découverte de ce qu'un baiser peut vous faire ressentir, les doutes de savoir si oui, j'embrassais correctement, si oui ses baisers seraient meilleures que ce que je pourrais avoir avec Abraham alors que je ne savais même pas si oui, j'aurais un jour ce genre de baiser par Abraham.

le baiser cessa de nouveau, la tendresse s'était installé entre nous, à grand renfort de caresses, de baisers tendres au creux d'un cou. Ou partions nous? Que faisions nous, était ce encore une amitié avantageuse ? Etait ce un début de quelque chose ? Je me sentais perdu, j'adorais ce qui se passais, j'adorais ces baisers, ses caresses, cette sensation, mais Keith n'était qu'un ami et lui offrir ce genre de chose était ce bien au final ? Etait ce quelque chose que je devais faire, que je devais continuer à faire ? Je commençais à avoir peur de cela, de ces baisers, de cette chaleur, de cette tendresse et tout ce dont je parvenais à me souvenir sur ces quelques heures qui venaient de passer. Pourtant, je ne le repoussais pas lorsqu'il continua ses avances, lorsque son baisers sur le coin de mes lèvres, ma joue, mon cou et sans même m'en rendre compte, je levais la tête, lui laissant mon cou libre, offert et il en profita bien plus que je ne l'aurai pensé. je sentis ses lèvres, brûlantes de désir se poser sur ma peau, l'aspirer, l'embraser, j'avais la tête qui tourne, l'esprit embrumais par cela et lorsqu'il se stoppa, ses lèvres quittant ma peau, je vis à son regard qu'il y avait quelque chose de particulier, quelque chose d'étrange. Le voyant s'excuser pour ce qu'il avait fait, je me demandais ce qui se passait et le repousser pour accourir jusqu'au miroir le plus proche, le laissant ainsi tomber seul sur les draps humides.

Je vis alors la marque, la marque rouge au creux de mon cou, mais plus que cela, se fut mon visage empli d'une émotion nouvelle, une émotion que je ne connaissais pas encore sur moi, une sorte d'euphore, d'excitation, de rougeur sur les joues, de pétillement dans le regard et je compris. Je compris aussitot en voyant mon reflet que non seulement j'étais aller un peu trop loin, mais surtout que j'avais une marque dans le cou, que j'avais une marque que tout le monde pourrait voir, que ma soeur pourrait voir, mes amis, Abraham! Que diront ils ? Que penseront ils ? Si Abraham vois ça, il pensera que je le trompe, que j'ai quelqu'un dans ma vie! Enfin c'est idiot, il s'en fiche de moi, je m'en doute, mais je ne peux pas l'admettre si simplement. je ne peux pas admettre qu'il ne sera jamais à moi, qu'il n'aura jamais de sentiments plus fort que l'amitié pour moi et que je n'avais peut etre pas de sentiments assez fort pour lui pour avoir sur le visage cette joie. Sentant une colère, une peur, une folie me grimper dans la gorge, je me tournais vers Keith, une certaine rage dans les yeux.

"Mais qu'est ce que t'as fait ?! Tu crois que je suis à toi ou quoi ? D'ou tu me marque ?! On est ami! On est des amis qui s'embrassent mais des amis ! Tu imagine un peu ce qui se passera maintenant ?! On va me demander qui m'a fait ça, Abraham va croire que j'ai quelqu'un, je vais perdre toutes mes chances avec lui, pourquoi t'as fait ça ?!"

fonçant dans la salle d'eau, j'attrapais un gant de toilette, l'humidifiant un peu avant de lancer un "glacius" sur celui ci, l'appliquant sur l'endroit ou j'avais cette marque, ça pourrait surement permettre de la faire disparaitre plus vite, je crois avoir entendu parler d'un truc comme ça, alors je devais tenter, suite à cela, je retournais dans la chambre toujours mécontent, mais moins énervé.

"Ne me refait plus jamais ça! Je refuse d'être marqué comme un animal!"



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Message(#) Sujet: Re: [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] [TERMINE] Dont limit your challenges, challenge your limits [PV Chang] EmptyJeu 29 Jan - 23:42


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Chang & Keith
Les baisers s’étaient lentement enchaînés, et sans que je ne sache réellement ce que j’étais en train de faire j’avais d’abord déposé un doux baiser au coin des lèvres de Chang, puis un peu plus bas le long de sa mâchoire et j’avais finalement embrassé son cou. Mais ce que je n’avais pas prévu c’était de lui laisser une marque, juste là, bien visible. Inconsciemment j’avais toujours eu tendance à être très possessif avec les gens que j’appréciais tout particulièrement. Consciemment j’avais été désolé de mon geste parce que je savais que certaines personnes ne désiraient pas être remarquées à cause de telles marques. C’était compréhensible, après tout un suçon pouvait donner une image tout de suite différente d’une personne et le pire sur le coup n’était pas que j’avais marqué quelqu’un n’étant même pas en couple avec moi, mais simplement qu’à aucun moment je n’avais demandé à Chang son avis puisque tout était arrivé très rapidement, sans que moi-même je ne me rende compte de ce que j’étais en train de faire. Or si je savais une chose c’est que sur le plan pratique des choses, Chang avait très peu d’expérience et je n’étais donc même pas convaincu qu’il avait déjà eu de telles marques faite par quelqu’un d’autre dans le passé, ça m’étonnerait. Personnellement ça ne me dérangeait pas, il m’était déjà arrivé d’en avoir, parfois certaines filles pensaient que je pouvais leur appartenir et elles tentaient de me dire à leur façon que je ferais mieux de ne pas aller voir ailleurs. Malheureusement pour elle j’avais des tendances très volages et je ne comptais pas changer mes habitudes pour les beaux yeux d’une demoiselle que j’avais connu pendant seulement quelques heures. Alors oui, j’avais l’habitude de fréquenter ces marques, j’avais également l’habitude de leur signification mais cependant je n’avais pas l’habitude d’en faire inconsciemment, sans m’en rendre compte, et je dois dire que c’était quelque chose d’assez perturbant. Comment était-ce arrivé ?

Je n’avais donc rien dit lorsque Chang m’avait repoussé sans le moindre ménagement pour courir au miroir le plus proche, n’étant probablement pas certain de la raison de mes excuses. Personnellement j’étais moi-même un instant sous l’effet de l’incompréhension de comment j’avais pu avoir ce geste alors que nous ne nous étions rien promis mais cela dit, une fois que je sentis le matelas encore trempé sous mon corps je ne mis pas longtemps à me lever, regardant Chang de loin. Je ne pensais pas qu’il était pour moi le meilleur moment d’aller le voir, encore moins de dire quoi que ce soit. C’est pour cette raison que j’attendais qu’il parle et cela ne tarda pas à venir, bien que je ne me sois pas attendu à quelque chose de ce genre. Ô je savais à quel point une telle marque pouvait être déstabilisante lorsqu’on ne s’y attendait pas, et je savais aussi qu’elle pouvait être complètement indésirable lorsqu’on n’était pas prêt. Alors je pouvais facilement comprendre la réaction de Chang. Pour autant, ce n’est pas pour ça que j’étais ravi de l’entendre.

Les mots qu’il me crachait au visage ne faisait pas plaisir à entendre, et si je n’avais pas pris le temps d’apprendre à si bien me protéger j’aurais probablement eu les larmes aux yeux d’ici la fin de sa petite crise de colère. Mais avec l’apprentissage que j’avais pris soin de suivre au cours de l’année qui venait de passer, j’étais bien moins vulnérable. C’est la seule et unique chose qui me permit de rester de marbre alors que ses mots me parvenaient, et que son regard transperçait mon âme comme si j’avais été un corps vide de substance. Je ne savais pas quoi dire parce qu’il n’y avait rien à dire, sa fureur était complètement compréhensible. Ce que je n’arrivais pas à comprendre c’est pourquoi il s’obstinait à s’accrocher à un amour qui, de toute évidence, ne sera jamais réciproque et qui d’ailleurs risque de le faire souffrir plus qu’autre chose. D’un autre côté, je n’étais déjà pas convaincu tout à l’heure que lui préciser cela soit une bonne idée, cela l’était encore moins à présent. En fait, je ne crois pas qu’il serait un jour prêt à entendre ça. Ce sont des paroles blessantes qui pourraient le blesser plus que je ne pourrais le faire physiquement et c’est en partie pour cette raison que je ne disais rien à chaque fois qu’il faisait mention de son crush.

Je le regardais traverser le dortoir avant de se diriger dans le salle d’eau et lorsqu’il revint avec une poche de glace contre la peau de son cou, je hochais la tête quand il me demanda –ou plutôt exigea- que je ne refasse plus jamais ça. Je ne comprenais toujours pas comment il pouvait penser que je pourrais le considérer ne serait-ce qu’une seconde comme un animal. Enfin j’avais des putains de sentiments pour lui il ne pouvait pas comprendre que je regrettais d’avoir eu ce geste mais qu’il était trop tard pour revenir dessus ? Ce qui est fait est fait.

Bon écoute, je me suis déjà excusé. C’est pas comme si je pouvais revenir en arrière pour effacer ce geste de ta mémoire –et de ta peau aussi… J’ai compris mon erreur mais en réalité je ne sais même pas comment j’ai pu faire ça, tout ça a eu lieu très vite et jamais je n’aurais pu te considérer comme un vulgaire animal « que l’on marque » comme tu dis. Putain mais tu comprends donc rien n’est ce pas ? Je laissais échapper un soupir, avant de me pincer l’arrête du nez. Qu’est ce que je pourrais bien faire pour me sortir de cette situation ? Non parce que franchement c’est le bordel … Je pense qu’il est temps qu’on retourne en cours de toute manière … Finalement cette relation avec avantages est un peu trop risquée étant donné ce que je ressens pour toi … Un jour nous risquerions d’atteindre le point de non retour et ce jour-là qu’est ce qui se passerait ? Sur qui pourrais-je compter une fois que je l’aurais perdu parce que j’aurais été trop débile pour savoir ce que je fais ? Rien. Or je refusais de laisser ça arriver.
Emi Burton
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