Depuis toute petite, elle avait toujours aimé les félins, peut-être que ce côté sauvage l’intriguait, allez savoir. Elle avait même fait un caprice à l’âge de six ans pour avoir un tigre. Drôle d’idée venait d’une petite fille, un boursouflet aurait été plus adéquat pour son âge, mais non. Isadora se revoyait sur l’escalier principal du manoir, regardant ses parents de ses grands yeux bleus attendrissants. Petite princesse d’une famille de sang-pur aisée, elle était loin d’être une enfant très capricieuse. Pourtant, ce jour-là, elle l’avait été, se comportant presque comme un enfant de son âge pour une fois. Elle était à croquer avec ses longs cheveux bruns presque noir qui lui tombaient en cascade dans le dos et sa petite robe d’un vert émeraude. Rien ne pouvait lui résister et elle en était persuadé en demandant sa fantaisie du moment. Un tigre, voilà tout ce dont elle avait envie. Elle s’était déjà imaginé se promener dans le parc avec, monter sur son dos comme si il s’agissait d’un poney. Évidemment, la réponse avait été très catégorique de la part de ses parents : non. C’était bien trop dangereux et surtout qui s’en occuperait ? Ce jour, Isadora avait pesté avant de s’enfermer dans sa chambre. Depuis quand la cadette n’obtenait pas ce qu’elle désirait ? Son père avait soupiré d’agacement face à un tel comportement, alors que sa mère bien trop mielleuse face à sa fille, avait émis l’idée de lui prendre un autre animal de compagnie. Alors là où un non avait été posé, un oui avait suivit pour qu’Isadora adopte un chat. Après tout, un petit chat n’avait rien d’encombrant, même en grandissant. La demoiselle s’en était contentée et c’est ainsi qu’elle fit la connaissance de Nyx, quelques semaines plus tard. Un petit chat noir avec une tache rousse autour de son œil droit. Au moins de cette façon, il était facile de le reconnaître. Depuis ce jour, Isadora et Nyx ne c’était jamais séparé. Une relation particulière avait vu le jour entre la sorcière et son chat qui devint très vite son familier. Nyx suivait Isadora comme son ombre la plupart du temps. Il n’était pas rare de voir le chat d’une dizaine d’année maintenant marché quelques mètres derrière la jeune gryffondor. Aujourd’hui était pourtant une exception.

L’hiver glacial continuait de s’abattre sur Poudlard alors que le mois de janvier venait toucher à sa fin. Isadora resserra son écharpe autour de son coup, essayant de camoufler son visage au maximum à l’intérieur alors que le froid venait mordre ses joues rougies. Autant, elle détestait l’été, elle n’appréciait pas pour autant cette période de l’année qui venait lui faire perdre l’usage de ses doigts bien trop souvent. Nyx devait sans doute détester cette période de l’année autant que la jeune demoiselle, car il l’observait, assit sur son postérieur à la fenêtre d’un couloir du second étage. Rare était les fois où il ne la suivait pas lorsqu’Isadora n’avait pas cours, mais cette dernière revenait d’une balade extérieure et la chaleur du château plaisait bien plus au chat. Puis, il savait que la jeune femme allait finir par remonter à son niveau, il connaissait bien les habitudes de son humaine. Nyx était un chat à l’attention très fugace, tendez lui un jouet devant son museau, agitez le et c’était terminé. Cela avait amusé des premières années un soir dans la salle commune de Gryffondor au grand malheur de sa maîtresse.

Le bruit d’un nouvel arrivant dans le couloir avait donc totalement détourné l’attention du félin de sa maîtresse. Si bien qu’il ne vît pas que cette dernière venait de rentrer à l’intérieur du château. Un drôle de confrère venait de faire son apparition dans le long couloir. Ce n’était pas la première fois qu’il le voyait rôder dans le château. Une fois chaise, une fois chat, Nyx avait ressentit de la curiosité et à la fois de la méfiance envers lui. Alors, se remettant debout sur son rebord de fenêtre, il avait bondi face au nouvel arrivant en gonflant son dos ainsi que son pelage alors qu’il se met à feuler. Sans doute une façon à lui de protéger un territoire qu’il pense posséder. Le regarde bleu perçant, il est prêt à attaquer. Un peu plus bas, Isadora venait de retrouver la chaleur du château au rez-de-chaussée. Ses joues s’empourprèrent face à la différence de chaleur de l’extérieur et l’intérieure. Elle grimaça en venant emprunter les premiers escaliers. Il lui tardait de regagner sa salle commune, à cette heure le calme devait régner et c'est tout ce dont elle avait besoin. Cependant, alors qu'elle venait d'arriver aux deuxièmes étages, un feulement la fit réagir. Nyx, que fabriquait-il encore. Si Isadora était calme, son chat lui était tout l'inverse.

« Nyx arrête. Viens. » C’est ce que la demoiselle aurait pu dire à son félin, sans prêter la moindre attention au Serdaigle. La vie aurait continué son cours et les deux élèves auraient pu poursuivre leur journée sans devoir passer un petit temps ensemble. Évidement, elle l’aurait ignorée, pour éviter la moindre prise de tête, n’ayant pas confiance sur la capacité de Silas à se taire, puis elle aurait poursuivit son chemin, Nyx sur ses talons. Tout aurait été bien plus simple. Cependant, Silas en avait décidé autrement en se montrant désagréable face à elle. “Il est à toi, ce pète-couilles ?” Agaçant. Sa journée avait mal débuté et voilà qu’elle devait supporter la politesse et l’agréable compagnie de Silas. De toutes les personnes dans ce château, il fallait que son chat ait décidé de s’en prendre au fauteuil du Serdaigle. « Être sympathique t’écorcherait la bouche ? » Soupira-t-elle. Pas de s’il te plaît, se comportait-il toujours de la sorte ? Isadora ne put s’empêcher de le toiser, s’attardant un moment sur sa jambe boiteuse. Pauvre enfant, son handicape était-il relié jusqu’à sa tête ? L'hotant ainsi de tout savoir vivre. Cela serait une bonne explication face à son comportement insupportable et d’enfant capricieux à cet instant. Isadora s’approche en direction de son chat, ce dernier lui lance un regard avant de donner un coup de griffe au fauteuil. La situation, bien qu’étrange, amuse la demoiselle alors qu’elle s’adosse au mur, sourire moqueur au visage. Jamais, elle aurait décidé d’attaquer en première, mais tendez lui la main et elle se joignait à la danse, prête à laisser son venin. Puis, autant Silas l’agaçait, autant, il venait inconsciemment de lui proposer une petite occupation. Ça lui éviterait ainsi de se morfondre dans sa salle commune en songeant à son futur. Ses angoisses pouvaient ainsi la laisser tranquille un peu plus longtemps. Au final, peut-être, devait-elle remercier le jeune homme. « Tu n’es pas capable de te débrouiller seul face à un chat ? » Questionne-t-elle, moqueuse, le grand monsieur je-sais-tout se retrouvait-il vraiment bloqué face à Nyx ? Évidemment, Isadora se doutait que sa condition ne pouvait pas lui permettre de se rendre jusqu’à l’infirmerie, du moins pas aussi rapidement qu’avec sa machine. Des attaques facile de sa part, mais qu’elle jugeait s’accorder au niveau de son camarade. Après tout, il l’avait cherchée.« Termine à pied, l’exercice ne te fera pas de mal si tu veux mon avis. » Elle laisse son regard glisser sur le serdaigle de haut en bas. Avant de venir s’accroupir pour se mettre au niveau de son chat. « Alors mon beau, tu te demandes ce qu’est cette chose pas vraie ? » Le petit félin, pourtant âgé de nombreuses années maintenant, se tourna vers Isadora, communication silencieuse entre les deux être avant qu’elle ne se redresse. « Ton engin l’intrigue simplement. »

Brulure de la morsure du froid qui se dessinait sur sa peau en manque de soleil. Peut-être aurait-elle mieux fait de prolonger sa promenade extérieure. La gryffondor n’était pas d’humeur à s’envoyer des noms d’oiseaux avec Silas, bêtement, pourtant son comportement lui, démontrait le contraire. Il parlait, elle rétorquait avec son sarcasme débordant d’un jugement acerbe. C’était loin d’être fréquent un tel comportement de sa part, préférant s’occuper d’elle que d’autrui. Cependant, elle ne pouvait nier l’amusement de la situation qui grimpait en elle. N’allait-il pas être de courte durée ? Comme toujours, Isadora écoutait. “Quand chuis censé aller récupérer des médocs à l’infirmerie, ouais.” Comme toujours, mauvaise réponse pour Silas. À croire que c’était inscrit dans son ADN de venir taper sur les nerfs de la jeune femme. Isadora soupira, las de l’écouter, rien ne justifiais de tels mots à son égard. Elle se doutait que si une autre personne était arrivée, il se serait comportée différemment. « Tu ferais un effort, je serais déjà partie. » Les torts venaient des deux côtés, mais ça, Isadora n’était pas prête à le reconnaître. Évidemment, elle aurait pu se contenter de récupérer son chat. Évidemment, elle aurait pu ignorer les mots du jeune homme, ne le faisait-elle pas en temps normal ? Évidemment, tout aurait pu être différemment, mais le chaos en elle la poussait à aller à la confrontation. En quête d’occupation, elle en venait à sauter sur la première occasion. C’était donc ça la folie ? Agir stupidement au risque de se retrouver dans une position délicate ? Ça ne lui ressemblait pas, elle pouvait être garce, mais jamais n’avait-elle au paravent laissé son regard si ouvertement glisser sur la jambe meurtrie de Silas. Elle ne le supportait pas, mais il ne méritait pas sa pitié, pourtant elle démontrait le contraire aujourd’hui. Demain, elle se sentirait sans doute honteuse, la culpabilité rongerait ses pensées lorsque l’angoisse reviendra accompagnée de ses démons intérieurs. Elle écoutait, mais pourtant ne réagissait pas à ses mises en garde. Silas n’allait pas réellement faire du mal à Nyx. Elle s’en persuadait même si une part de crainte venait tordre son estomac. “Dégage-moi ça.” L’incompréhension, glissa sur le visage d’Isadora une fraction de seconde alors qu’elle reporte brusquement son regard sur le Serdaigle debout, avant de sentir qu’on la percute. L’impact du ronronroulant lui fit perdre l’équilibre, elle bascula en arrière avant de finir sur ses fesses. Douleur vive qui vient frapper son ego, mais ne l’a telle pas mérité ? Très rapidement, son regard vient se porter du Nyx, miaulant pitoyablement alors que sa queue se retrouvait écrasée par l’engin. « Dis-lui de le lâcher. » Elle se redressa rapidement, vivement agacée par la situation et la tournure qu’elle prenait. À l’évocation de sa maison, la rouge et or ne put s’empêcher de rouler des yeux.  Le choixpeau c’était clairement trompé le jour de sa répartition, elle en était persuadée, sinon le courage aurait voulu que sa baguette soit déjà pointée sur Silas. « C’est le moment où je dois m’apitoyer sur monsieur et son handicape ?  » Elle ne peut retenir un soupir alors qu’elle pointe son chat du doigt qui ne fait que miauler dans son dos. « Un s’il te plaît et j’aurais attrapé mon chat et tu serais déjà à l’infirmerie. Alors rends toi service et apprends la politesse. »

Silencieuse, s’enfermant dans un mutisme absolu, elle laissa le chaos bouillonner en elle. Les mots démangeaient ses lèvres, le sarcasme picotait sa langue qu'elle tentait de garder inerte. Une peur cuisante tordait son estomac alors que les miaulements désespérés de Nyx résonnaient dans ses oreilles. Isadora n’était définitivement pas habituée à se retrouver dans une telle situation. Elle faisait partie de ceux, qui préféraient agir à l’abri des regards, loin des conflits bruyants. Elle provoquait après observation et jamais sans raison, parfois même sans se montrer. Un manque de courage de sa part pour certains, sa marque de fabrique pour d’autres. L’idée qui germait dans les esprits de ses camarades lui importait peu, le plus souvent ça l’amusait d’être si mal perçu. Toutefois, aujourd’hui, son comportement ne lui ressemblait pas. Les torts avaient leurs raisons, mais elle n’allait pas les purger auprès de Silas pour justifier son comportement. Le serdaigle n’était pas une personne qu’elle jugeait compréhensive envers autrui, en prenant un temps de réflexion elle ne l’avait jamais vu l’être, au contraire, il était d’après elle la méchanceté dans sa forme la plus complexe.

“Non. C’est le moment où t’apprends le respect.” Le respect. Les reproches à son égard pouvaient évoquer de nombreux défauts, mais si l’un sonnait faux, c’était bien son manque de respect. Pourtant, aujourd’hui, le mot semblait juste, erreur de sa part qui venait signer son destin. Horreur de ses propres mots prononcés à l’encontre du jeune homme, elle avait cherché le conflit bêtement, agacée par un comportement qu’elle avait l’habitude de voir dans les couloirs du château. Incapable d’accepter le manque de politesse du blond, c’était la version préférée du problème actuel. La vérité était tout autre et provenait du désir inconscient et pervers de son esprit en quête de distraction. Un mot avait suivi l’autre et désormais, elle se retrouvait dans une situation désagréable. Elle ne pouvait plus faire marche arrière.

Loin d’être courageuse, l’intruse de la maison gryffondor aurait pu fuir. L’idée alléchante caressa ses pensées durant quelques secondes. Ça n’aurait pas été si étonnant de sa part, pourtant sa loyauté dépassait son courage et elle n’allait pas abandonner son pauvre félin, terrorisé derrière elle. Puis, si le courage semblait n’avoir jamais été l’une de ses qualités aux yeux d’un grand nombre de personnes, c’était une fois de plus la preuve que personne ne la connaissait réellement. Surtout depuis le début de sa sixième année. Son regard jusqu’ici ancré dans celui du garçon, toujours silencieuse et immobile, dévia quand ce dernier se saisit de sa baguette. Menace suffisante à la faire déglutir alors que la pression qu’exerçait le chaos dans sa tête devenait insoutenable. Mélange d’appréhension, peur et de cette perversion malsaine de répliquer. Isadora se décala d’un pas pour se planter devant son chat afin de le protéger. Du moins, c’était la tentative. « Essaye et ton engin disparaîtra. » Amertume. Stupidité. La petite dernière des MacMillan serra ses phalanges entre elles, laissant ses doigts blanchir davantage sous la pression qu’elle venait exercer. Elle en était capable, aussi bien que la folie la guidait à cet instant et venait briller dans le creux de ses pupilles. Elle trouverait un moyen si jamais il s'aventurait sur un chemin pentu. Toutefois, dans tout ce chaos une part d'elle se demandait si elle ne devait pas se résigner à s’excuser, bien qu’elle ne se considérait pas entièrement responsable. Derrière la folie grandissante, la lucidité tentait de percer.

L’évocation de ses parents fut ce qui poussa le doute au-devant. Élément important qui s’imposa au front, au milieu de la bataille mentale qui se déroulait dans sa tête. Guerrière de ses propres névroses familiales, le poids de l’angoisse prit une tournure différente. Si elle abandonnait, elle perdait face à Silas. Échec déplaisant qui marquerait son ego au fer rouge et le baignerait de honte. Elle le voyait déjà claironner fièrement de lui avoir fermé son clapet. Cependant, n’était-ce pas le choix le plus judicieux ? Nyx ne méritait pas de souffrir à cause d’elle et de sa stupidité passagère. Lâche, elle vacillait entre sa folie et la raison, incapable de prendre une décision. La peur s’était immiscée dans son corps. Un acte de trop et aucun retour en arrière ne serait envisageable. Silas avait été clair sur ce point et Isadora ne doutait pas de ses mots. Le regarde de ce dernier ne montrait aucune hésitation sur la suite possible de leur conversation. La balance tanguait à mesure que les secondes s’écoulaient. Une infime lueur de lucidité tentait de prendre le dessus et de briser l’idée saugrenue de foncer tête baissée. Si elle craquait sous le poids de l’insanité, elle perdait définitivement la chance d’être maître de son futur. Ses parents seraient déçus, idée amère qui ferait de sa vie un enfer. Elle était l’espoir de la famille, et toutes ces années, à endurer cette angoisse ne pouvait pas disparaître pour une absurdité de sa part. Isadora n’aurait plus l’espoir d’offrir une gloire au nom qu’elle portait, ils lui retireront et elle se retrouverait lier à un homme inconnu bien plus vite que prévu. Tout ça pour quoi ? Silas n’en valait définitivement pas le coup. C’est ce qu’une voix dans sa tête tentait de la convaincre en apportant avec elle le souvenir brûlant d’une discussion à travers porte. Sa conscience, du moins ce qui lui en restait tentait de faire pencher la balance. Elle entendait de nouveau la voix de son père et celle de son grand-père s’élever dans le bureau de ce dernier. Discussion à demi-mot qui se voulait intime. Son prénom avait été répété de nombreuses fois avec l’évocation d’une alliance. Alors curieuse, elle avait décidé de tendre l’oreille, caché derrière la porte la veille de la rentrée des vacances de Noël. Ses angoisses pourtant jusqu’ici inconnus s’étaient éveillées, quittant leur état léthargique. Elles ne la quittaient plus depuis ce jour. Depuis, elle tanguait entre angoisse et folie. Son futur ne pouvait définitivement pas se clôturer pour cette maladresse qui remonterait aux oreilles de ses parents. « Je.. » Les mots restèrent bloqués dans sa gorge alors qu’un nœud semblait l’empêcher de déglutir correctement. Tic.Tac. Le temps lui était compté et elle doutait de la patience de son camarade. Petite-fille indécise, c’était la guerre en elle.

Le grondement de la chaise la fit se retourner un instant, apercevant son chat paniqué qui tentait de s’enfuir. L’avertissement du matériel médical-animalier la fit s’avancer d’un pas vers Silas en voyant les griffes. Méritait-elle vraiment de finir à l’infirmerie pour son idiotie ? Le serdaigle en faisait trop, c’était une certitude qui se glissa au fond de sa tête, il abusait de la situation qui aurait pu être terminé depuis bien longtemps. Isadora n’avait pas aidé, elle en était consciente, mais pour le moment le répéter n’allait pas l’aider à s’en sortir. Silas ne semblait pas d’humeur coopérative. Puis la baguette revient dans son esprit et ses yeux bleu, tirailler par l’angoisse montante naviguèrent entre le blond et son bout de bois. « S’il te plaît. » Murmure à demi-mot, désagréable à faire sortir d’entre ses lèvres. Nyx miaulait, pleurait serait plus exacte au son qu’émettait le chat. Il gagnait, elle perdait, mais une rancœur venait s’immiscer dans sa tête et dans son corps. La balance avait fini par céder sous le poids des mots que représentait l’évocation de ses parents. Silas lui faisait peur à cet instant, mais son père l’effrayait bien plus.