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Christmas movies aren't reality • Daisy & Kenneth
Kenneth D. Appleton

Kenneth D. Appleton



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Arrivé(e) le : 14/11/2020
Parchemins rédigés : 844
Points : 1
Crédit : Bazzart (c)
Année : 5ème année (15 ans)

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Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Aucun
Poste de Quidditch: Attrapeur
Patronus: Un paon
Epouvantard: Sa mère en tant que directrice
Matières suivies et niveau:
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Message(#) Sujet: Christmas movies aren't reality • Daisy & Kenneth Christmas movies aren't reality • Daisy & Kenneth EmptyMer 3 Jan - 18:10


christmas movies aren't reality


Daisy & Kenneth au cinéma


Je ne suis pas très friand de cinéma, mais je ne louperais jamais une occasion de sortir. Aussi, dès lors que l’on nous propose cette escapade en plein coeur de Bridge-on-Ground, je suis bien évidemment partant… On a bien évidemment choisi de s’installer au fond du bus avec August et nous bavardons tous le trajet. « C’est dommage qu’y ait pas de Fast & Furious au programme, on aurait pu faire un jeu à boire. » lâché-je avec un regard en direction de la poche de la robe du Gryffondor, bien conscient que c’est là qu’il planque sa flasque. « À chaque explosion, c’est une gorgée. » Ça aurait été drôle, mais on dirait que le directeur Armitage n’est pas un grand fan de bolides, à en juger par les films qu’il a choisis. Tant pis, on s’en contentera ! Une fois arrivés à destination, nous descendons : il n’y a pas à dire, le décor change de Poudlard, on est vraiment chez les moldus… Le ciel est gris, le centre-ville est dépourvu de charme, les voitures klaxonnent bruyamment lorsque l’on nous laisse enfin traverser la rue. Après être rentrés en groupe dans le cinéma, nous profitons du petit discours explicatif pour se réfugier dans les toilettes. Dès lors que nous estimons être tranquilles, je m’empresse d’ouvrir la fenêtre tandis qu’August nous attrape deux cigarettes. Évidemment, le moment n’est pas des mieux choisis, mais l’interdit a ce goût si délicieux… Je m’adosse à la porte, pour éviter que nous soyons surpris, tandis que mon meilleur ami tire une taffe. On parle des vacances à venir, se plaignons de nos familles respectives, des cours, des profs, des filles, des Olympiades, de Jørgensen : tout le monde y passe. Je recrache un peu de fumée grise dans l’interstice de la fenêtre, me laissant volontiers distraire par ce qui se passe au dehors.

Tout à coup, la tête du professeur d’étude des moldus surgit à travers la porte, si bien que nous sommes obligés de planquer nos cigarettes à toute vitesse pour ne pas nous faire prendre. Espérons qu’avec la fenêtre ouverte il n’a pas décelé l’odeur… « Qu’est-ce que vous fichez encore dehors, tous les deux ? Dépêchez-vous, la séance va commencer ! » nous lance-t-il, un index pointé vers l’entrée des salles. J’échange un regard avec mon acolyte et m’empresse de hocher la tête. « Oui oui, on arrive. » maugrée-je en direction de l’enseignant avant de me retourner vers August. « Garde-moi une place, je prends du pop-corn. » lancé-je à l’adresse de mon meilleur ami, qui disparaît dans l’une des salles. Je ne sais même pas quel film il a choisi… Peu importe, rien ne me disait franchement parmi ceux qui figuraient à l’affiche. J’écrase rapidement l’extrémité de la cigarette contre le lavabo et m’extrais des toilettes. Après un bref passage par le bar à confiseries, je remercie rapidement le vendeur et embarque mon butin, conscient d’être l’un des derniers à rejoindre le reste du groupe. En ouvrant la porte menant à la salle, les lumières sont déjà éteintes. Je profite du temps des publicités pour m’introduire en catimini entre les rangs, renonçant à l’idée de chercher August : dans cette obscurité, je ne le trouverais jamais… Dommage, on devra attendre la fin de la séance pour vider le contenu de sa flasque. Par chance, je parviens à repérer une place de choix : dans le fond de la pièce, au sein des derniers rangs, j’aperçois Selene. Elle est seule, comme si elle avait délibérément choisi de se mettre en retrait… Maladroitement, je la rejoins, me réjouissant que les sièges devant lesquels je passe soient libres pour m’éviter de devoir me répandre en excuses et de me faire incendier par un professeur. Le film commence au moment où je m’installe à côté de la jolie Serdaigle… Comme à son habitude, elle a ce sourire gêné qui la rend très mignonne. « Salut » chuchoté-je, mon visage à quelques centimètres du sien, si proche que je peux presque sentir son souffle chaud. Finalement, c’est plutôt une chance d’être arrivé en retard… On a déjà eu un rencard tous les deux, c’est peut-être le moment de conclure ! Le film ne m’intéresse pas, de toute façon. « Dis donc, on se croise souvent, ces temps-ci. » lui adressé-je dans le creux de l’oreille d’un ton aguicheur. Un détail m’interpelle… malgré la pénombre, elle semble plutôt différente, comme si son air avait changé. Je me recule en me rendant subitement compte de mon erreur. Bordel, mais cette fille, c’est pas Selene… ! C’est Danny, ou Demie, quelque chose comme ça, une fille de ma classe à qui j’ai pratiquement jamais parlé, en bref. Rouge de honte, je me retourne en direction de l’écran en espérant disparaître entre les sièges tandis que le générique d’introduction se déroule… Décidément, j’en loupe pas une.

@L. Daisy Gibson

rainmaker

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Message(#) Sujet: Re: Christmas movies aren't reality • Daisy & Kenneth Christmas movies aren't reality • Daisy & Kenneth EmptyVen 19 Jan - 11:36


Christmas movies aren’t real
once upon a december

Ça avait pourtant commencé comme n’importe quelle journée. Il était une fois un samedi à Poudlard, une excursion organisée par la direction en prévision des fêtes, une fine pluie hésitante entre neige et gouttes dans des températures médianes. Dash fourré avec Silas, Selene avec Teddy, Daisy avec sa solitude. Elle y était habituée, ce n’était qu’un il était une fois de plus, le regard happé par le paysage qui défilait par delà les vitres de l’autobus. Le silence de voix éteintes, vraisemblablement fatiguées par la langueur du weekend. Peut-être avait-ce été le signe annonciateur du miracle qui allait se produire, oui certainement, ses propres maux savaient que cette journée ne serait pas à gâcher, pas celle-ci, pour une fois. Cette fois-là de son il était une fois parfaitement banal, perdue dans des rêveries qui valsaient vers Noël où l’attendrait Papa. Il lui manquait toujours plus fort quand les retrouvailles approchaient. Comme saisie par l’urgence de retrouver ses yeux chocolat, Daisy s’impatientait du mois de décembre, de l’excitation commune de laquelle elle était toujours exclue, précipitée dans sa propre hâte, car son lien avec Papa était différent, sa barbe était plus soignée, ses mots, plus sucrés. Personne n’avait un papa comme le Sien et de toute évidence, aucun ne pouvait occuper une place si importante dans son cœur. Sauf Septimus, un peu, peut-être. Sauf Kenneth, légèrement, aussi.

Le bus roula sur un caillou, les élèves sautillèrent sur leur siège, Daisy fut coupée dans ses pensées. Son regard chercha tout naturellement une nouvelle distraction silencieuse, et elle trouva ainsi les boucles sculpturales du Poufsouffle, derrière lesquelles scintillaient deux grands yeux d’émeraude. Un Prince tout à fait charmant, son Prince, à en juger tous ces regards échangés, tous ces espoirs secrets. Elle le voyait dans ses rêves, comme Aurore avait vu Philippe et d’ailleurs, n’était-elle pas douée de voyance comme l’affirmait Papa ? C’est bien qu’ils étaient destinés l’un à l’autre, tôt ou tard, dans cette vie ou la suivante. Peut-être même s’étaient-ils déjà aimés dans le passé, n’était-ce pas raisonnable, son cœur ne battait-il pas plus fort de reconnaître cette âme jumelle si près de sa carapace thoracique ? Daisy en avait oublié que ses rêves ne s’étaient plus jamais réalisés, remplacés par des voix ; et quand bien même elle y aurait songé, elle aurait estimé qu’elle entendait aussi une voix quand elle se figurait les traits de son amant. Elle n’était pas aussi intrusive, brutale ou agressive que les autres ; elle était plus douce, sage, parce qu’il s’agissait de sa conscience mais allons, c’était bien mieux d’estimer que le destin avait quelque chose à faire là-dedans, que la providence les poussait inextricablement l’un vers l’autre. Kenneth ne lui rendit pas son regard dans ce bus. Pourtant, à la lueur de ses souvenirs échauffés de la suite, Daisy se persuada qu’il lui avait esquissé un sourire. L’histoire est écrite par les vainqueurs et par Disney, et son conte à elle venait de s’ouvrir dans un éclat de chance.

Elle choisit le film qu’aucun de ses amis ne retint, parce qu’elle avait envie de tranquillité, sans devoir épier Dash avec son meilleur ami et se sentir de trop, sans devoir lorgner sur Selene qui devait rester cette connaissance à l’ombre de sa vie. La Serdaigle trouva sans difficulté un siège reculé, la projection attirant vraisemblablement peu de curieux, et elle ramena ses genoux contre sa poitrine pour se blottir avec ses songes. Le film commença. La salle s’obscurcit. Ses fantasmes ondulèrent devant ses yeux, se superposant aux acteurs qui, soudain, répondirent à ses souhaits, tandis que les décors fondaient pour laisser s’ériger châteaux forts, montagnes colorées, plages animées. Ses rêveries se projetaient tout autour d’elle et elle souriait du plaisir de ces délires plus rassurants que le réel quand des froissements de tissu lui fit lever les yeux, brisant l’illusion tissée devant son regard. “Salut.” Kenneth. La jeune fille esquissa un sourire de malaise, précipitée dans une rencontre plus chimérique que ses propres songes. Son souffle chaud si près de ses lèvres, ses yeux rieurs, son odeur boisée et curieusement cendrée. Il n’y avait plus ni cinéma, ni solitude, rien d’autre que l’écrasante stimulation de sa proximité qui n’avait plus rien d’imaginaire ; le tangible était lourd, pressant, et son ventre se déchira sous la décharge d’une telle tension. Le Poufsouffle lui rendit son sourire avant de glisser son nez dans sa chevelure. Le mouvement de ses lèvres, si près de son oreille, lui chatouilla le cou. “Dis donc, on se croise souvent, ces temps-ci.” Daisy garda encore le silence, incapable de bouger le moindre muscle alors même qu’elle se sentait électrisée. Puis, sans prévenir, Kenneth se recula pour porter son attention sur l’écran devant eux. La distance lui laissa à nouveau l’espace de respirer et elle reprit subitement conscience, flanquant aussitôt son regard sur le profil du Prince. Il était encore plus beau d’aussi près, dans une pénombre qui creusait ses joues, faisait saillir sa mâchoire. Sans comprendre pourquoi son ventre s’échauffait encore de la sorte alors que l’onde de choc était passée, elle entrouvrit la bouche sans rien dire avant de rassembler ses esprits disséminés sur les lèvres désormais fermées du jeune homme. “Salut” répondit-elle en décalé avant d’ouvrir un timide sourire. “C’est vrai… Mais j’en suis contente. Ça me fait toujours plaisir de te croiser, tu sais.” Un plaisir violent, parce qu’elle lui était destinée et que c’était l’évidence qui bourdonnait à ses tympans, comme son pouls s’emballait encore à présent qu’ils étaient réunis. Le film n’existait guère plus, mais cette fois-ci, pas sous l’impulsion de ses propres scénarii ; sous la présence écrasante de celui qu’elle manifestait dans chacune de ses rêveries. Il était là, désormais. Il ne tenait plus qu’à elle de le garder jusqu’à l’union de leurs cœurs.
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Kenneth D. Appleton

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Message(#) Sujet: Re: Christmas movies aren't reality • Daisy & Kenneth Christmas movies aren't reality • Daisy & Kenneth EmptyLun 22 Jan - 19:59


christmas movies aren't reality


Daisy & Kenneth au cinéma


C’est bien le bon moment pour que ma mémoire me fasse défaut, tiens. Dans la pénombre de la salle obscure, difficile de deviner autre chose que ses longs cheveux blonds de poupée… mais en se rapprochant d’elle, je distingue un regard et des traits différents. J’ai cru à tort m’asseoir à côté de Selene, mais je ne réalise que trop tard qu’il ne s’agit que d’une fille qui lui ressemble, Dolly je crois. C’est dingue, c’est une fille de ma classe depuis des années, mais je ne sais même pas si on s’est déjà parlé, elle et moi… En me rendant compte de mon erreur, je m’enfonce dans mon siège, espérant me faire oublier le reste de la séance en espérant que le son du film lui aura permis de ne pas entendre ma maladresse. Pourtant, elle me répond presque naturellement, sur un ton chaleureux ; le pire, c'est qu'elle a l'air gentille, ce qui accroit mon malaise. Et à l’entendre, on dirait qu’elle ne s’est pas rendue compte de ma bévue... « Ouais, grave, moi aussi… ». réponds-je avec un sourire un peu trop étiré pour être sincère. Maintenant que je l’ai abordée, me voilà dans une belle galère. Et le pire, dans tout ça, c’est qu’elle, elle a l’air de me connaître… Un choix cornélien s’offre donc à moi : je peux m’excuser platement, avouer avec humilité que je ne l’ai pas reconnue et me taper une giga honte, ou bien… continuer de faire semblant plutôt que d’assumer mes conneries. Autant dire que je ne réfléchis pas longtemps avant d’opter pour la meilleure option. « … depuis le dernier cours d’astro’, c’est ça ? » ajouté-je, comme si je me souvenais réellement m’être entretenu avec elle à cette occasion. C’est une des matières dans lesquelles on travaille le plus en groupe, j’ai bien du l’y croiser au moins une fois… J’ai bien conscience d’avancer en terrain miné, et que le moindre faux pas ou mot déplacé pourrait me valoir une réaction scandalisée. Elle se trouve si proche de moi que je peux entendre sa respiration et deviner le léger soulèvement de sa poitrine lorsqu’elle inspire, c’en est presque intimidant : mon cerveau se met en marche, je cherche quelque chose d’intelligent à dire pour rendre ce moment moins étrange. Sans succès. À la place, je laisse les voix des personnages du film combler mon silence, feignant quelques instants en avoir quelque chose à faire. Curieuse expérience que le cinéma… Ça me rappelle quand mon père m’emmenait au Queen’s Hall de Cricklewood plus jeune, à l’époque où il n’était pas encore devenu un sale con égoïste. Il était émerveillé et enthousiaste, alors je l’imitais, et on allait manger une glace au Square en sortant. Maintenant, je suis presque aussi cynique que lui, froid face à un art que je ne comprends pas vraiment.

Et puisque j’ai loupé le début de celui-ci, je m’en désintéresse très rapidement : un môme à la voix insupportable soliloque, je me demande si nous aurons à le supporter tout le film - j’espère qu’il meurt rapidement. Du coin de l’oeil, je profite de l’obscurité pour guetter discrètement ma voisine, dont seule la silhouette se détache de son siège. Quand la lumière de l’écran devient plus puissante, je vois son visage irradié d’une douce lumière, qui gagne ses pupilles bleutées. Je distingue la forme de ses lèvres qui s’entrouvrent légèrement… Devant nous, les têtes de nos camarades qui dépassent à peine de leurs fauteuils sont immobiles, même si je reconnais au loin la chevelure hirsute de cette chère Teddy. Incapable de me concentrer plus longtemps sur les dialogues, je crains de me retrouver très rapidement en proie à l’ennui… le temps d’un instant, je suis tenté de m’emparer de l’accoudoir, puisqu’il est libre. Pourtant, je m’abstiens finalement, des fois que ma voisine veuille y étendre son bras… Je ne suis pas encore en terrain conquis. Je décide donc de tenter un mouvement dans sa direction : aussi, d’un geste cordial, je lui tends le trésor que je comptais garder jalousement pour moi. « Tiens, tu peux piocher dans le pop-corn, si tu veux. » Je place le seau entre nous deux, et glisse mes doigts dedans pour m’emparer de quelques grains caramélisés que je fourre dans ma bouche, en m’efforçant de ne pas mâcher trop fort. J’ose espérer que ce geste de courtoisie fera de moi un sympathique voisin… On ne pourra pas dire que je ne donne pas de ma personne. Si ça se trouve, je la dérange alors qu’elle est vraiment happée par le film… Aïe. Par politesse, je devrais peut-être la laisser tranquille, mais me la fermer pendant deux longues heures, c’est tout de même une rude épreuve… À nouveau, je me penche dans sa direction. « Au fait, je sais même pas ce qu’on regarde là, je suis arrivé à la bourre. » J’évite de détailler les raisons de mon retard, espérant que l’odeur de cigarette qui émane de ma bouche et de mes doigts s’est estompée. J’étais censé rejoindre August, et je suis finalement en train de faire la causette à une sinistre inconnue… Drôle d’après-midi en prévision.

@L. Daisy Gibson

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