Even in the darkest night ♦ Thomas et Azure

Even in the darkest night

feat  @Thomas Chastel    

La jeune fille se souviendrait toujours du moment ou elle avait reçu le premier mémo de Thomas, les deux jambes dans les airs, largement posé sur le mur derrière son lit, alors qu’elle révisait une longue série de runes en chantonnant. Elle s’en souviendrait parce que le volatile lui avait lâcher le mémo en plein visage et qu’elle n’avait absolument rien vu venir. Bon! Il gueulait comme d’habitude! Il lui semblait que son la concentration ou la musique avait couvert les cris d’Haribo qui avait tourné ou tour ou deux sous son ciel de lit en racontant quelque chose de particulièrement vulgaire. Elle, de son côté, n’en avait noté qu’une plume ou deux alors qu’elle dépliait les quelques mots de l’apprenti garde-chasse. S’il y avait bien un avantage avec ce volatil, c’était qu’il était impossible à confondre et qu’il donnait toujours l’impression de vivre un gros délire de piraterie, si elle pouvait n’en trouver qu’un adjectif poli.

Reste ici, Haribo.

Avait-elle dit rapidement, de crainte de devoir se mettre à courser à la volière pour répondre au message. Halloween. Bien sur qu’elle y allait! C’était quoi cette question; y’avait vraiment des gens qui … n’allait pas à Halloween ? Après, peut-être qu’à l’âge ou elle était rendue, c’était peut-être logique de sauter les bonbons et les laisser aux plus petits mais sans y songer plus amplement elle se mit à changer de position à travers de ces oreillers. La Griffonne avait soufflé ses seize bougies la vieille, entourée de copine. Alors autant la missive, lui faisait plaisir, autant qu’elle l’embêtait. Prenant une plume moldu, elle répondit sur le bout de papier de l’autre côté avant de poser son volume à côté d’elle, redescendre ces jambes sur le matelas, se lever et tendre le papier au perroquet qui le prit entre ces serres avant de disparaitre de sa chambre. Tout cela sous l’œil attentif du faucon pèlerin de Saige le zyeutant comme un repas potentiel. Quelques secondes plus tard, Azure était de retour; seule dans sa chambre, déserté par Saige, la musique dans les oreilles et le manuel de rune qui la surplombait.

Pas bien longtemps après, les missives se succédèrent, alors qu’elle rangeait ses effets, sortait des toilettes après s’être changé en pyjama, puis alors qu’elle baillait à s’en déchirer la mâchoire, elle renvoya Haribo pour la soirée. La suite pourrait bien attendre à demain. Déjà, ils avaient convenue qu’il irait ensemble, c’était déjà bien productif pour une seule soirée. Ça aurait probablement été plus rapide de juste en parler de se rendre en cours, mais ça devait venir avec la notion de ‘’secret comme à la plage’’. De plus, elle avait reçu le colis de sa mère et elle s’était fichue toute en claque au front un peu plus tôt en voyant arrivé le costume du Petit Chaperon Rouge. Le pire c’était que sa mère avait aucune idée, et c’était probablement l’ironique dans l’histoire! À moins que Daph lui ait parlé… Sa frangine pouvait être une vraie punaise quand elle voulait. Mais comme c’était ‘’secret’’ c’était probablement juste le pire des adons.

Le lendemain, elle glissa dans le cartable de Thomas qui s’en allait en fin de journée de leur dernier cours, la réponse à sa question concernant son déguisement. S’en suivit une série de note : avant le repas, à pendant qu’elle se rendait à une réunion avec les préfets, pendant la réunion – auquel cas, elle s’excusa rapidement en sortant pour répondre au volatile qu’il injuriait qui il voulait bien, plus précisément August. C’est qu’il était vraiment drôle Haribo, et la tête son Co préfet de maison était à lui causer bien du mal à rester impassible. Il était hors de question, même dans ces pensées les plus étranges qu’elle lui demande de prendre le rôle d’un loup. C’était absurde, et surtout c’était presque malaisant. Bon, elle savait, mais ce n’était pas comme si c’était une sorte de jeu pour lui, alors fallait pas en rire. Du moins, pas en se costumant bêtement! Quand finalement elle était sortie de la rencontre, après avoir rien compris de pourquoi Baby voulait quelques choses et que Violet en avait rien à foutre – globalement tout allait bien aux Paradis – elle avait été particulièrement contente de continuer à échanger des mots avec Thomas, qui semblait en lui-même un havre à ces problèmes quotidiens. Son dernier message alors qu’elle remontait vers la tour fût à savoir s’il avait besoin qu’elle cherche un livre de Métamorphose pour lui – question de le ‘’costumer’’ vu qu’il n’avait rien, semble-t-il. Ce fut la dernière note qu’elle envoya alors qu’elle s’arrêtait pour la remettre à Haribo qui tournoyait en descendant dans les escaliers principaux et qu’elle ratait son carrefour, l’envoyant finalement en ballade vers l’aile Ouest avant qu’il ne se repositionne dans le bon angle. Ça lui laissa largement le temps de songer les coudes posés sur le rebord de l’escalier à mi-chemin entre la rêverie et la réalité. Cette soirée d’Halloween qui s’en venait très vite, même si elle aurait bien pris un moment tout de suite à pourchasser Haribo pour le retrouver au lieu de continuer à échanger des messages. S’il fallait qu’elle se lance dans la Métamorphose, valait mieux que ça soit bientôt parce qu’au détail de ces notes l’an passé aux examens de fin d’année, c’était loin d’être quelque chose qu’elle maîtrisait les yeux fermés. La recherche, ça c’était pas compliqué! Mais elle avait beaucoup de mal à transmuter de vivant à vivant, et son lapin avait encore des aires de belette, à son dernier examen. Mais au-delà de la technicalité de lancer un sort, il y avait toujours son petit cœur qui avait très hâte à cette soirée et qui écrasait finalement toutes ces pensées obscures. Elle avait un drôle de ressenti depuis le retour des vacances. Sans trop savoir pourquoi! Était-ce parce que les moments s’espaçaient et que ça la rendait plus fébrile ? Parce qu’elle les attendait et que pour une fois elle ne pouvait pas dire qu’elle était déçue et oublié. Azure avait mis tout ces effets de côté pour Halloween de côté dans un sac; question que Saige ne parte pas avec, en rentrant ce soir là dans sa chambre, consciente que sinon elle oublierait quelque chose.

La journée suivante, la première missive de métamorphose lui arriva alors qu’elle montait une volée de marche pour se rendre en cours de Défense. Elle se dit qu’elle irait effectuer quelques recherches après les cours, auquel cas, elle commença à poser des questions un peu plus précises.

avec toi très patient
genre je peux avoir des ailes ?

Thomas

Patient, ah oui ? C’est qu’il ignorait combien ça allait être complexe, mais son sourire alors qu’elle quittait Nelly pour la Bibliothèque était tout ce qu’il y avait de plus doux. C’est le cœur bien gorgé du boost de confiance et marchant sur un petit nuage qu’elle s’arrêta pour discuter avec la Bibliothécaire pour un volume sur les métamorphoses physique. Le livre ouvert dans ces mains, Azure lisait les premières pages avec un pli soucieux lui barrant le front. Au mieux, Thomas finirait à ressembler à un poulet, mais rendu là, elle était vraiment plus douée avec le maléfice de la glu perpétuelle et le rouler dans un tas de plume d’hippogriffe se révèlerait vraiment plus simple. Elle enchanta une note qui disparut dans un pouf! demandant à Thomas de clarifier son idée. Elle emporta son volume, en pleine lecture, jusqu’à la réserve après que la Bibliothécaire l’eut avisé lui avoir sorti quelques volumes supplémentaires qui pourraient l’aider. Haribo de retour, doit se dire qu’il est un commis de service, et il aurait bien raison. Au fond, c’est pas tant l’animal qui pose un problème, mais surtout la structure interne qu’elle doit figurer. Si la créature est plus petite, c’est encore plus difficile, si ce n’est pas un mammifère… alors on parle d’un autre monde finit-elle par conclure en tombant littéralement dans un fauteuil de la réserve. Elle n’était pas trop déçue d’avoir posé le volume sur les ailes, en vrai. Centaure… euh… c’était cool, certes. Quand finalement elle quitta la bibliothèque cette soirée-là, ce fût avec le volume entre les mains en train d’essayer de décortiquer le sort qu’elle avait sous les yeux. Elle allait devoir manipuler un peu la transmutation pour la stopper, sinon, il finirait tout bonnement en cheval. Nouvelle expérience animal pour Thomas ? Il faudrait qu’elle trouve une manière de stopper, ou de modifier la formule.

Il lui fallut attendre au matin d’Halloween pendant le petit-déjeuner pour lui confirmer qu’elle avait bien le livre et qu’elle pourrait l’essayer. Elle avait écouté d’une oreille distraite Agatha, tout en écrivant presque le dernier message, avec qui elle discutait du podcast qui était censé passé la semaine suivante. Son message avait une petite saveur de rébellion en sachant pertinemment que la 6e n’appréciait pas le garçon, mais elle était tellement concentré à parler et elle a l’écouter qu’elle remarqua à peine la note enchanté qu’elle avait envoyé. C’était tard, ça ne lui avait laissé aucun autre moment pour se préparer des options et ça lui mettait la pression de réussir en bonus; mais c’était tout ce qu’elle avait eu le temps de faire. Après être descendu deux volées de marches jusqu’au 4e et revenir sur ces pas; pour avoir oublier son costume, puis le livre de métamorphose, Azure finit par effectuer la dernière descente des escaliers en clamant à tout le monde de la laisser passer – parce qu’elle était préfète – et qu’elle était en retard. C’était une utilisation très inutile de son titre, mais au moins la majorité des têtes costumés s’écartèrent lui laissant le loisir d’aller plus vite. Au fond, si elle avait pu juste ralentir sa chute, elle se serait probablement lancée dans les escaliers en mode saut en parachute. Mais il y avait trop de monde pour qu’elle fasse cela et qu’elle finisse par faire Splat! par terre entre le 2e et le 1er étage, précisément aujourd’hui.

Il lui aurait fallu un tapis volant, un éclair de feu ou n’importe quoi de plus rapide que ces pieds pour arriver à l’heure; mais elle arriva le cœur palpitant, les poumons en feu et les joues bien rose. Les vestiaires des garçons de Gryffondor. Sa main se posa sur la porte avec l’impression qu’elle allait passer dans un monde alternatif interdit. C’était bien ici, qu’ils s’étaient dit! Et puis, il ne devait avoir personne à cette heure, et encore moins aujourd’hui vu que tous avaient été annulé en fin de journée. D’ailleurs, le stade lui avait renvoyé le son de ses pas rapides pendant toute sa course maintenant qu’elle y songeait. Non, il n’y aurait personne. Que lui, assurément. Elle poussa la porte d’une main, avant d’entrer.

Allo ?

C’était tellement risible que finalement cela la fit rire elle-même, alors qu’elle retirait son sac messager de toile à carreau rouge et doré de son épaule transversale, et le posait au sol dans l’entrée d’un geste lâche.

Y’a quelqu’un ?

Mais ça la fait toujours autant rire; probablement dû à la nervosité. Elle passe la tête en mode investigation de l’autre côté du mur de gauche pour sonder du côté qui, s’il est comme celui des filles, sont les cassiers, avant d’avancer dans la pièce les mains sur les hanches. Personne ? Hum. Alors rendu là… La seule chose à faire est de se changer rapidement en attendant. Elle en profite pour retirer son débardeur en tricot, offrant à ces cheveux une bonne dose d’électricité statique au passage, et libérant à quelques endroit son chemisier de la taille de sa jupe.

J't'avais pas vu.

Parce qu'à dix seconds prêts, elle était en train de songer à déboutonner son chemisier. C'était passez près. Mais déjà, elle marche dans sa direction pour lui faire un câlin, passant ces bras de chaque côté du corps du jeune homme, puis relever ces grands yeux bleus brillant vers lui. Elle s’en fiche un peu qu’il soit en retard et pourquoi, l’important c’est qu’il soit là et qu’il lui ait pas fait faux bond – pensée qui ne l’avait même pas à peine effleuré.

C’était encore jour de récolte des citrouilles aujourd’hui ?

Non seulement Poudlard en produisait beaucoup hors serre, mais c’était assez courant que le garde-chasse soit mis à contribution pour coordonner l’activité de récolte avec les elfes de maison. Cueillit principalement pour la cuisine, la saison automnale devait en produire assez pour plusieurs saisons, d’où l’abondance recherché de la récolte. Après, il y avait aussi des manières magique d'en faire pousser, mais ça ne goutait pas tout à fait la même chose. Cela étant, ça ne voulait pas dire que c’était ce pourquoi Thomas avait été retardé, qu’une supposition, mais c’était dans les possibilités, tout de même. Elle poussa un bon coup de cheville pour lui ficher un bisous sur les lèvres, avant de libéré un bras de sa hanche pour lui faire montrer vaguement par derrière son sac au sol.

J'ai apporté le manuel, avec moi. Au cas ou!

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PRETTYGIRL

D’habitude, être en retard ne dérangeait pas trop Thomas, le garde-chasse avait beau insister sur la nécessité de la ponctualité, il fallait toujours compter dix ou quinze minutes de latence que le jeune homme justifiait d’un air honteux : son réveil n’avait pas sonné, il s’était trompé de couloir, il avait quelque chose à finir avant de venir, il avait traîné sous la douche… autant de bonnes excuses – selon lui – qui ne trouvaient bizarrement pas grâce aux yeux de ses professeurs. Mais au fond, Thomas s’en fichait un peu, et c’était la raison qui faisait qu’il continuait d’être en retard : mieux valait faire attendre cinq minutes que de se stresser bêtement pour être à l'heure à chaque fois.

Or cette après-midi, en retard, il n’avait pas envie de l’être. Déjà que les rendez-vous avec Azure n’étaient pas de ceux qu’il essayait d’écourter, en plus la jeune fille lui avait promis une métamorphose et s’ils voulaient partir faire la tournée des bonbons ensemble à Pré-au-lard, mieux valait commencer la séance de déguisement à l’avance parce qu’on ne savait jamais trop combien de temps cela prendrait, de réussir le sortilège. Mais il faisait confiance à Azure : sûr qu’elle allait y arriver !

N'empêche qu’il se retrouvait encore une fois à caracoler jusqu’au terrain de quidditch, son sac sur l’épaule, déjà essoufflé alors que la soirée n’avait même pas commencé. On les avait libéré tôt ce jour-là pour leur permettre d’anticiper l’animation au village, mais comme Thomas ne partageait pas exactement le même emploi du temps que ses camarades, il avait pris du retard sur le transport des citrouilles – fierté du potager de l’école – qu’on avait donné aux elfes pour qu’ils achèvent de les creuser en perspective des prochains jours et de décorer la grande salle.
Enfin, ça c’était la bonne excuse. La mauvaise était qu’il était remonté dans sa chambre se changer, qu’il avait hésité sur la tenue à mettre – ça portait quoi un centaure ? – s’était demandé s’il devait se procurer un arc, avait regretté son arbalète, et de fil en aiguilles s’était retrouvé à penser à autre chose et hop, en retard, et de dévaler les escaliers à toute vitesse pour ne pas trop faire attendre sa promise.

Il atteignit finalement le stade, le poing serré sur sa dernière lettre, qu’il consulta une fois de plus pour être bien sûr qu’il était au bon endroit. Désert, les lieux semblaient changés en comparaison de lorsqu’ils grouillaient de vie et de supporteurs venus assister aux matchs de quidditch.
Bien qu’il ne soit qu’un faux Gryffondor, c’était là qu’il avait donné rendez-vous à Azure et poussa la porte du vestiaire pour l’y découvrir en train de se changer.

- Oh heu désolé.

Il n’avait rien vu, et il n’y avait rien à voir, mais le réflexe avait pris le pas sur la pensée rationnelle et il attendit qu’elle constate verbalement sa présence pour s’autoriser à la rejoindre. Par quelque convention sociale étrange, un chemisier déboutonné pouvait se révéler plus gênant à exhiber qu’un haut de maillot de bain à la plage et sans dire que c’était là une vision désagréable, il ne tenait pas à se montrer intrusif. Plus facilement que la fois d’avant, ils échangèrent une étreinte.

- Désolé pour le retard, se cru-t-il obligé d’expliquer « c’était oui, les citrouilles. »

Demi-mensonge valait mieux que méchante vérité et il s’en tirait à bon compte. Il lui rendit d’ailleurs son baiser avec un sourire, signe qu’elle ne lui en voulait pas.

- Trop cool ! Et ton déguisement aussi alors ?

C’est que c’était bien beau de faire de la métamorphose, mais l’idée était quand même de partager la soirée avec elle. Notant qu’elle jouait avec son sac, il lui enserra les hanches en ricanant.

- J’ai pensé : si tu me changes en centaure, tu pourras monter sur mon dos pour Pré-au-Lard, ça facilitera le voyage.

Ce n’était certainement pas le mode de déplacement le plus discret qui soit, mais l’idée l’amusait bien. Sans y avoir jamais été autorisé dans la forêt interdite, il avait pu constater qu’elle puissance ces êtres possédaient dans les pattes dès lors qu’ils se mettaient à galoper. Lui-même, sous forme de loup, était facilement grisé par la vitesse d’une course sauvage et faute de pouvoir monter sur un balais, la perspective de galoper lui plaisait plutôt.

- Ce sera comme te porter dans les bras !

moon & howl

Even in the darkest night

feat  @Thomas Chastel    

Elle se suspendant momentanément à lui, avant de signifier son sac, dans une sorte de fébrilité et d’inquiétude qui venait avec le fait qu’elle allait tenter quelque chose de totalement nouveau sur Thomas. Y-a-t-il des médicomages dans le coin ? Parce que s’il partait avec des séquelles, elle en serait assurément la seule et l’unique coupable. Après, il avait l’air plutôt enchanté du plan final; même s’il n’avait eu la confirmation qu’à la dernière seconde.

Oui, dans le sac! On commence avec toi! Parce que j’ai déjà une bonne idée de combien de temps cela va me prendre pour me changer, mais pour toi, j’en ait strictement aucune idée. - Finit-elle par avoué en riant. – Si j’y arrive, t’aura qu’à tester la métamorphose pendant que je me change, question de t’habituer aux sensations. Rien ne dit que ça va être naturel pour toi. J’vais littéralement te faire pousser une nouvelle paire de … - elle fit une moue pensive, avant de poursuivre – de jambe. Mais tu aurais aussi tes bras, alors, ça se peut que ça soit la cata dans ta tête.

Alors monter sur Thomas, en mode centaure, ça elle y avait vraiment pas penser. Ça allait pas être étrange ? N’empêche avait-elle-même une raison de ne pas tenter l’expérience, non ? Alors elle hocha la tête avec enthousiasme. - Oui pourquoi pas! Ça nous permettra de rattraper notre retard si ça me prend la vie à lancer le sortilège. – Elle tapota sur son sac d’un coup de main avant de répondre à sa réplique. – J’crois pas être si lourde que cela, tu pourrais très bien y arriver sans métamorphose, je crois. – Elle finit par mordre sa lèvre, en se demandant bien ce que cela pourrait donner en vrai. De sa main libre, elle chassa une couette de cheveux derrière son oreille gauche avant de sourire béatement à Thomas et lui voler un nouveau baiser plus plein cette fois.

Prêt ? finit-elle en écartant son visage du sien, alors qu’elle cherchait dans ses yeux une approbation qu’il avait compris avec ces nombreux avis qu’elle maîtrisait pas le truc, et qu’il était littéralement un cobaye consentant. Il fallait qu’elle voie l’assurance dans ces yeux pour s’assurer de sa propre assurance, sinon elle douterait et ça aurait largement un impact sur sa propre détermination. – Je te montre ce que j’ai trouvé ? – Sa mère lui disait souvent, quand on expliquait des choses à quelqu’un, on l’apprenait deux fois. C’était peut-être une bonne manière pour s’assurer d’éviter la catastrophe, et niveau sensation, il serait le seul à pouvoir lui confirmer si tout allait ou non. Elle fit un demi-tour pour elle-même à pourchasser son sac, avant de finalement le sortir en étant cette fois dos à lui. Le volume brun n’avait l’air d’absolument rien, mais elle l’avait trouvé dans la réserver et probablement pour de bonne raison. Une métamorphose en une créature classé XXXX était peut-être dangereuse socialement parlant ou était-ce parce que ça ajoutait littéralement de nouveau membre. Mais elle la tenterait pareil, à défaut d’avoir élucider la question.

C’est ici.

Elle tourna d’un coup au marque-page, ou le texte explicatifs débutait, ainsi que les mises en garde d’usage. Dont celle qui expliquait comment renverser la métamorphose; ce qui était plutôt nécessaire si on voulait se transformer intégralement. Là, c’était un peu plus complexe, car elle devait façonner une partie du corps qu’il ne possédait pas, ou plutôt que j'allonge ta colonne avant... - J’ai travaillé un peu la formule avec ce que j’ai pu trouver dans un autre livre qui parlait des transmutations partielles. - Après même si elle lui mettait dans les mains, il ne pourrait pas en faire quoi que ce soit; mais c’était peut-être sympa de voir un volume plutôt intriguant. – Mais il faut que je te fasses pousser des jambes de plus… alors si ça fait mal…? - Le blesser était la dernière chose qu’elle voulait; mais ça allait de paire avec l’objectif. – Je pourrai pas arrêter avant que la métamorphose soit stable, mais je pourrai te soulager par la suite. – Visiblement, elle était pas très apaisé à l’idée qu’il souffre.

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PRETTYGIRL

- Ok ok, concéda-t-il de bonne grâce. « Mais toi tu voulais pas te métamorphoser aussi ? »

Lui traversa l’esprit que peut-être la métamorphose était plus difficile à pratiquer sur soi même et que, s’il avait été sorcier, il aurait pu rendre la pareil à Azure, chacun pratiquant ses sortilèges sur l’autre. En l’état, la seule chose qu’il pouvait faire était de la mordre, mais cela il ne le voulais pour rien au monde et cette pensée lui ferma le caquet quelques secondes, le laissant pensif.

- Après chaperon rouge c’est bien, confirma-t-il au cas où. Il était de toute façon un peu tard pour changer de plan.

Il la relâcha et esquissa ce qui ressemblait vaguement à un entrechat improvisé, goûtant au plaisir de ses deux jambes encore un instant, et aussi pour faire sourire la jeune fille.

- J’ai vu qu’il y avait un cours de danse qui se lançait, ça aurait une drôle de tête d’y aller en centaure ! Je ne sais même pas s’ils font ce genre d'activités, les vrais je veux dire. Je sais même pas s'ils font la fête.

Thomas avait beau avoir passé près d’un mois en leur compagnie, leur société lui demeurait toujours aussi fermée et cryptique. Les centaures consacraient beaucoup de temps à la contemplation des astres, ainsi qu’à la chasse. C’était principalement pour cette dernière activité que Thomas avait été sollicité, mais demeurait à l’écart des formes de socialisation de la harde.

- J’crois pas être si lourde que cela, tu pourrais très bien y arriver sans métamorphose, je crois.

Il hocha la tête d’un air confiant. Pas plus lourde qu’une grande bûche c’est sûr.

Et tout joyeux revint vers elle pour tenter sa chance, il se pencha à moitié, vint glisser son bras à l’arrière des genoux de la jeune fille, l’autre dans son dos et entreprit un mouvement de bascule pour la hisser contre lui.

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➤ 1 ; 2 ; 3 = il a pris du muscle et Azure ne pèse pas lourd, il ne tiendra pas très longtemps mais la prise est stable
4 ; 5 ; 6 = fallait s’y attendre, ils se cassent à moitié la gueule ensemble.
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Non sans se surprendre lui-même, le mouvement réussi assez bien et soudain, appuyant sur ses jambes pour ne pas perdre l'équilibre, Azure fut dans ses bras façon princesse. Plutôt content de lui, Thomas réfréna un sourire orgueilleux et hocha la tête.

- Pas lourde du tout !

Il s'autorisa même un petit tour sur lui même pour lui faire tourner la tête, mais sentant déjà l'anquilose gagner ses bras, la redéposa les pieds sur le carrelage en soufflant discrètement sous l'effort.

- Je te montre ce que j’ai trouvé ?

Thomas hocha la tête, s’assagissant quelque peu. « Oui vas-y. »

Curieux il se rapprocha du livre pour en fixer les pages traitant de phénomènes assez cryptiques à première vue. L’art de la métamorphose lui parut soudain autrement plus complexe qu’il ne l’avait pensé à première vue et il fronça les sourcils en écoutant les explications d’Azure. Il en soupesa le poids avec curiosité. Les vieux grimoires avaient tous cette espèce d’aura de mystère et de potentiel, d’autant plus forte que Thomas n’y comprenait pas grand-chose, laissant cette curiosité à ses camarades sorciers.
De manière générale, il n’était pas très bouquins de toute façon, préférant largement les illustrations et la pratique que les interminables traités de botanique ou de magiezoologie qu’on lui remettait entre les bras, pensant sans doute qu’être garde-chasse consistait à passer trois heures dans la bibliothèque. Non, lui voulait aller dans la forêt interdite !

- Mais il faut que je te fasses pousser des jambes de plus… alors si ça fait mal…?

Il adressa à Azure un regard curieux. Il n’avait pas envisagé que cela puisse être douloureux, à dire vrai. Lorsque Dmitri lui avait fait pousser des bois sur la tête, il n’avait presque rien senti, sinon leur poids.
Sans dire que cette perspective l’enchantait beaucoup, elle n’était de toute façon pas de nature à l’effrayer, être un centaure l’espace d’une soirée suffisait largement à balayer le moindre de ses doutes.

- Ça sera pas plus que de me transformer en loup alors t’inquiète, blagua-t-il.

N’empêche, si ça pouvait l’être un peu moins, il préférait autant. Il pouvait bien jouer les hommes forts devant Azure, ses métamorphoses de clair de lune le laissaient rarement indemnes et bien souvent fébrile de longues minutes.

- Je dois faire un truc ?

moon & howl

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'Le Hasard' : 3

Even in the darkest night

feat  @Thomas Chastel    

Tu vas rire, si je te dis que j’y avais juste pas penser ?

Elle avait tellement focussé sur le fait qu’il fallait le déguiser lui, qu’elle avait largement oublié le fait qu’elle pourrait effectuer elle aussi la métamorphose sur elle-même. Elle pouvait toujours le faire, théoriquement, mais peut-être était-ce un peu ambitieux de songer à réussir l’exploit deux fois de suite. Parce que c’était bien un exploit qu’elle devait servir sur un plateau.

Danser en centaure ? Ça serait pas plus simple de juste danser avec tes deux uniques jambes ? Finit-elle en ne se moquant nullement, après elle était pas là pour le juger, mais rare était les garçons qui appréciaient même l’activité. Alors de là à danser avec quatre sabots, fallait avoir quand même pas mal d’imagination. Bon! Elle avait signifié ne pas être si lourde que cela, mais quand il la soulève, elle émet quand même un petit cri de surprise et se met à rire, avant de passer un bras valide autour de son cou pour essayer de l’aider un instant. Ça ne dure qu’un instant, mais après le rire vient une sorte d’admiration fébrile qui n’a absolument rien avoir avec le fait de lancer un sortilège ou d’apprendre à danser en centaure.

Nelly avait figurer qu’elle en était probablement amoureuse, et à cet instant, elle voyait vraiment pas comment elle n’aurait pas pu l’être. Mais c’était peut-être un peu dangereux, à quelque part, et peut-être préférait-elle s’imaginer avec une tête plus froide que la réalité, de crainte de se faire blesser. Pas qu’elle n’eut de raison de se méfier de Thomas, juste parce qu’elle était du genre à vivre intensément et que son cœur battait toujours un peu plus vite à chacun de leurs regards et leurs sourires. Elle rit de plus belle alors qu’il terminait le tour sur lui-même et elle souriait béatement alors qu’elle pouvait finalement reposer ses deux pieds sur le sol. – Me soulever, ok. Me faire tourner, ça je m’y attendais vraiment pas. T’es plein de surprise! – Après, elle l’avait lancé et ça sonnait quelque peu comme un défi, alors c’était aussi sa faute de l’avoir sous-entendu, mais elle n’en était que plus amusée. Il n’avait pas que cela à faire, alors il fallut bien vite qu’elle retrouve la réalité et qu’elle se prépare mentalement pour le sort.

Elle avait compris que la transformation en loup-garou ne devait pas être une partie de plaisir, mais de à banaliser le sort qu’elle devait lancer pas moins. Tenant son volume entre les mains, elle souleva son regard en suivant une dernière fois du doigts une des lignes d’instructions avant de répondre à Thomas qui se demandait s’il devait faire quelque chose. Qu’aurait-il pu faire ? Il n’y avait aucune notice à cet effet et quand bien même il aurait eu une baguette, ce qui n’était pas le cas, c’était à elle de réaliser le tour de passe-passe.

Juste être patient, et ne pas bouger. Si ça marche pas, de pas paniquer. Place toi, ici.

Et finalement, elle le pivote par les épaules en le faisant reculer comme s’il y avait une marque invisible sur le sol qu’elle cherchait à atteindre, puis lui fait un dernier demi-câlin rapide avant de reculer pour prendre de la distance. Le silence, il était un peu pesant, alors que fébrile elle en relisait la section, et ressortait la structure anatomique qu’elle avait glisser dans entre la fin du volume et la couverture de cuir brune du dessous.

Dé – Métamorphose (Premier Échec - Réussite à :5 (ICI!))
1-2 Rien ne se passe, probablement que c’est la formule qu’elle rate.
3-4 Commence par le dos, mais gère mal l’extension de la colonne vertébrale, ce qui déclenche de la douleur vue qu’elle travaille les ramifications neuronales alors qu’il n’a toujours pas de jambe supplémentaire. Thomas a l’impression d’avoir des membres fantômes.
5-6 Commence mal et débute par les pieds de Thomas qui se change en sabot, la transformation stop environ aux hanches, lui donnait l’ait un peu d’un satyre. C’est une idée, mais… c’est pas le plan.

Hum. Dit-elle en visant son regard au bout de sa baguette d'un air embêtée, avant de poser ces fesses sur le banc et de refaire la lecture de la formule qu'elle vient de raté sans même une étincelle. Je relis. J'dois m'être trompé sur la prononciation.

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PRETTYGIRL

Le membre 'Azure Zinnia' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 2

- Danser avec des jambes humaines c’est pas drôle, expliqua-t-il, mais avec des jambes de cheval là oui !

De la même manière que nager n’était amusant que si on s’était doté de nageoires, ou d’une queue de poisson. La magie rendait le monde plus… magique, tout simplement, et des activités banales hier s’en trouvaient largement plus séduisante dès lors qu’on les assaisonnait de quelques sortilèges ou métamorphoses.

- Me soulever, ok. Me faire tourner, ça je m’y attendais vraiment pas. T’es plein de surprise!

Il lui répondit d’abord en riant, mais c’était vrai qu’encore un an auparavant, il n’en aurait pas été capable. Le travail à l’air libre lui faisait du bien, et aussi le fait de passer un peu moins de temps à jouer à la console, seule réelle distraction quand il ne traînait pas avec ses amis du collège dans la rue à Glasgow. La seule ombre à ce tableau étaient les réguliers coups de fatigue qu’entraînaient ses transformations en loup, mais elles lui semblaient malgré tout encore un maigre prix à payer pour profiter de Poudlard.

- Et encore t’as pas tout vu, répondit-il crânement en la reposant – fallait pas abuser non plus. « Si j’étais un loup, je pourrais te porter sur mon dos comme une plume. »

Il avait failli dire une chèvre parce qu’allez savoir pourquoi c’était la première image animalière qui lui était venue à l’esprit, mais retenu à temps.
Il se rangea cependant sagement, s’écartant de la jeune fille d’un pas pour se positionner là où c’était le plus pratique pour elle.

- Si ça marche pas c’est pas grave t’inquiète, trouva-t-il judicieux de la rassurer, non sans tout de même convenir que cela aurait été assez dommage.

Azure prit le temps de relire la formule et tenta finalement le sortilège… pour une absence notoire de résultat. Thomas attendit malgré tout quelques secondes supplémentaires avant de hausser les épaules d’un air désinvolte.

- J’ai une théorie comme quoi le fait d’être un loup-garou peut peut-être perturber certaines magies.

Théorie fondée sur rien, mais qu’il aimait bien quand même. Et c’était plus élégant de faire reporter l’échec du sortilège dessus que sur une erreur de la part d’Azure.

- Tu veux que je hennisse pour aider ?

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Une plume, rien que cela! Tu dois être vachement fort en loup, alors.

Ou était-elle juste terriblement peu lourde. Après, le pourcentage de chance qu’elle le verrait sous une forme lupine était quand même plutôt médiocre. Ça n’avait jamais une conversation qui avait vraiment tournée très rond entre les deux, même si elle ne pouvait qu’imaginer que quelque détail qu’ils aient déjà conversé par le passé. Peut-être aurait-elle dû se concentrer sur une métamorphose de loup, au moins, elle aurait pu avoir une idée de quoi il en retournerait, à un détail prêt qu’elle n’aurait probablement jamais pu atteindre un résultat aussi abouti que ce qui en était en réalité. Aurait-il eu le même ressenti d’une métamorphose, alors qu’il aurait été pleinement conscient d’être un humain à comparer à celle ou il perdait les traces de son humanité ? C’était une question plutôt délicate, même en pensée.

Ça devrait le faire, je crois. - N’allez pas lui ébranler sa confiance, elle en as si peu, merci! – Tant que tu reste patient et optimiste, ça devrait le faire. – Tout comme elle d’ailleurs. Et cette patiente, il lui en faudrait une dose pour elle-même, car à n’avoir jamais lancé ce sort par le passé, il était évident qu’il n’allait pas fonctionner au premier coup de baguette. Et comme prévu, ça ne marche pas au premier essai. Rien, nada. Même pas un scintillement! Le retour au manuel, semble être la seule chose évidente à faire. Le dessin anatomique des centaures mi de côté sur le banc, elle se concentra en premier sur les avis alors qu’il lui soulignait que son sort pouvait être perturbé par son engeance de loup.

Si c’est le cas, c’est écrit nulle part. – Fit-elle relevant son regard vers lui, en cognant son manuel sur son menton. – Quoi ? – Le manuel collé contre sa bouche cachait un peu le fou rire qui lui montait sur les joues, mais même ces yeux riaient. – Genre, pour vrai ? – Mais elle en finit tout simplement de le regarder avant de rire. – Ils font cela les centaures ? – Pour vrai de vrai ? – Ils parlent pas comme avec une voix grave et archi-calme ? - Après, ils les croissaient probablement définitivement plus souvent qu’elle n’aurait jamais pu, mais rapidement l’échec était bien loin dans sa tête. C’était même plus au menu. Il lui fallut un bon moment avant de se souvenir qu’elle avait encore le manuel dans ces mains. – Wow! Ok! La formule! Je. – Elle avait un petit air béat, mais elle essaie quand même de relancer le sort, qui ne fait rien de plus que la première fois, excepté qu’elle est visiblement de très bonne humeur.

Ça doit être la formule, en vrai! – Signale-t-elle avant de se remettre à suivre mot à mot ce qu’il est écrit dans le volume, puis comme si elle se lève, prendre une grande respiration. – Ok. Encore! – Elle sautille un peu. – J’vais y arriver! Allez! – Puis elle lance le sort de nouveau, le sort se met à aboutir, du moins quelque chose qui fonctionne, mais c’est elle ou les pieds de Thomas … il … euh… c’est quoi ça ? Mais elle maintient le sort jusqu’à ce qu’il arrive jusqu’à sa taille, n’étant pas vraiment certaine de ce qui se passe, mais au moins il se passe quelque chose. – C’est pas encore cela! – Elle secoue la tête, avant de renverser le sort. – J’savais même pas que ça pouvait faire cela! J’annule le sort. Deux secondes. – Mais déjà faut qu’elle valide la bonne formule; le laissant vaqué quelques minutes avec ces nouvelles jambes pendant que le livre callé dans les bras, elle lit les formules plus loin pour renverser les sorts. Quelques minutes plus tard, elle renverse le sort avec aucune difficulté.

Elle travaille la prononciation et pince ses lèvres l’une sur l’autre en gigotant de gauche à droite sur ces pieds. Puis soulève le modèle anatomique. Elle essaie une nouvelle fois. Cette fois, y’a bien des jambes, et elle croit bien avoir réussi. Elle sautille un peu sur elle-même, trop contente. – VOILÀ! – Mais elle est trop fière la fille, elle en est à s’approcher pour venir voir plus près son œuvre sans trop se douter que c’est un corps mot qui est rattaché à Thomas.

Dé 1 - Essaie no. 2
1-2-6 - J'crois qu'elle est pas encore revenu mentalement de la proposition. On l'excusera. Niveau concentration, ça vole pas haut. C'était bien d'essayer quand même.
3-4-5 Elle n'arrive qu'à changer les pieds de Thomas. C'est un départ.

Dé 2 - Essaie no. 3
1-2-3 Elle arrive à changer les jambes actuelles en celle de cheval, mais ça s'arrête à la taille.
4-5-6 Erreur dans le mot. Et les jambes de Thomas sont plus celle d'un hippopotame que d'un cheval. (On remercie la racine grec Hippo, elle est vraiment chic.)

Dé 3 - Essaie no.4
1-6 Arrive à lancer le sort, mais côté finalité, les jambes sont comme inanimés; comme si elle n'était pas rattaché au système nerveux.
2-4 Ça marche pas; elle commence à se dire qu'elle y arrive pas. Son sort échoue encore. Ça même pas de flammèche
3-5 Elle essaie d'allonger la colonne en premier, mais finalement arrive qu'à faire apparaître le squelette.

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Vachement fort, oui, elle n’imaginait sans doute pas à quel point. L’espace d’un instant, Thomas eut très envie de lui en faire la démonstration, l’inviter dans la cabane hurlante, un soir, lui montrer comment il courait vite, comment il sautait haut, et que même les pointes acérées des flèches des centaures ne parvenaient pas à entailler son cuir épais. Mais il chassa l’idée. Ce n’était pas prudent, et il avait déjà joué à ce jeu-là. Aussi patient que soit Fergal Armitage, il goûterait sans doute bien peu que Thomas mette à nouveau en danger une camarade de classe.

Ce constat ne suffit cependant pas complétement à éteindre son enthousiasme, y compris face au premier échec de la jeune fille, aussi Thomas proposa-t-il en blaguant de hennir, pour donner le ton. L’idée sembla particulièrement amuser Azure.

- Ils parlent pas comme avec une voix grave et archi-calme ?

- En vrai si, concéda Thomas, même s’ils peuvent s’énerver quand même de temps en temps. J’en ai déjà vu ruer.

Et tirer des flèches.

Alors que la jeune fille reprenait ses esprits, elle se remit à essayer la formule, visiblement plutôt complexe. Pour ne pas la déranger, Thomas s’était tu, se gardant bien de commenter pour ne pas lui mettre la pression inutilement.

Si le premier sortilège échoua d’abord, une nouvelle tentative fit enfler les jambes du garçon qui observa avec des yeux ronds ses articulations se confondre derrière un peau épaisse et lisse comme une prune. Cela ne faisait pas mal, mais il sentit perceptiblement la dizaine de kilos que venait de prendre le bas de son corps et tenta de soulever un pied en grimaçant.

- Alors là… je suis pas sûr d’atteindre Pré-au-Lard avec ça.

D’un geste de baguette, Azure remit toutefois les choses à l’endroit et Thomas savoura la légèreté de ses jambes humaines. Il se sentait bizarrement flottant, par contraste.

La troisième tentative fut la bonne. Dès que le sortilège l’eut frappé, ses articulations s’allongèrent, ses pieds se recroquevillèrent en sabots et le jeune homme eut la très bizarre sensation que son corps s’allongeait derrière lui, constant que lui poussait bien une excroissance, de plus en plus grande et soudain il se trouva avec le corps d’un cheval, allongé sur le sol, quatre pattes et autant de sabots et à l’épaisse robe noire.

- Trop bien ! s’écria-t-il avant de se rendre compte immédiatement qu’il y avait un soucis.

Ce nouveau corps chevalin refusait de bouger, comme déconnecté de lui-même. Il en eut un frisson dans le dos.

- Je crois qu’il y a un soucis.

Il n’arrivait tout bonnement pas à se relever, ni même faire le moindre mouvement avec ses pattes ou sa croupe. Les muscles demeuraient résolument froids et inanimés.

- J’arrive pas à bouger, expliqua-t-il d’un ton malheureux.

La sensation du poids mort sous lui avait quelque chose de dérangeante et il se pencha en avant pour attraper l’une de ses pattes mais manqua de tomber à la renverse, faute de muscles fonctionnels au niveau du bassin. « Wow… ! »

- Bon heu c’est déjà mieux que tout à l’heure, tu crois que c'est un soucis magique ou je dois faire de la rééducation ?

Il se concentra pour tenter d'agiter les muscles, mais ce fut une nouvelle fois sans résultat.

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Ruer comme dans charger ? Mais quand est-ce que t’a vu un chose pareil ?

Parce qu’on était bien loin du mode, je gambade en foret, et que c’était beaucoup plus spécifique que courir. Après, est-ce que courir convenait pour une créature qui avait quatre pattes ? Pour autant, il fallait arriver à faire ce sort, et malgré le sourire et les rires, Azure se reconcentra sur son boulot, autant que faire soit possible. Naturellement, les choses ne se déroulèrent absolument pas comme prévu. Non seulement, elle sembla se planter linguistiquement sur la formule, puis avec un entrain mal placé, elle se dirigea vers Thomas dès lorsque l’extension du corps apparut complètement. Elle cligna des yeux, interdite perdant d’un coup son impression de victoire, avant de rebrousser chemin vers son manuel qu’elle avait posé et refermer sur le banc, déterminé à ne pas se laisser avoir par l’émotion qui grimpait en elle – à savoir celle de l’impuissance. Peut-être n’était-elle pas assez douée pour lancer ce sort ? Déjà que le corps animal était apparu c’était quand même un beau succès, en soit, mais c’était loin d’être ce qu’elle était sensée livré.

Ça doit être moi qui ait raté quelque chose au niveau du modèle anatomique. Tu devrais pouvoir te mouvoir comme si c'était ton propre corps, en vrai. Outre les cornes, t'a jamais subi d'autre métamorphose ?– Elle tira à nouveau la page de la découpe d’un centaure, une fois assise et le volume callé sur ces cuisses. Il est vrai que les cornes n'étaient pas des membres à part entière, cela rendait assurément la chose très différente au niveau de la complexité. On en parle que c’est glauque un peu d’en avoir le modèle ? Parce que ça voulait dire que quelqu’un l’ait tranché de côté avant d’en faire le dessin. À moins, bien sur qu’il y ait des outils sorciers qui fasse un peu office de vision intracorporel. Peut-être un sort poussé de médicomagie ? – J'en ait jamais fait d'aussi énorme. Y’a tellement de détail, c’est dingue! On est loin de la souris en chapeau haut de forme. Donne moi un instant que j’annule le sort, manquerait plus que ça te tombe dessus! – Elle renversa la métamorphose, le regard navré. Pendant que Thomas retrouver pleinement sa forme humaine, assez pour lui fit prendre conscience un peu qu’elle pourrait ne pas y arriver, en vrai. Elle l’avait dit qu’il faudrait qu’il soit patient, au moins à ce niveau, elle n’avait aucune mesure à se plaindre de lui, ni ne lui donnait l’impression qu’elle était la personne la plus nulle de l’existence. Néanmoins, elle avait envie d’y arriver et qu’il soit content, comme si c’était la chose la plus importante qu’elle puisse faire aujourd’hui, voir littéralement pour une semaine. Si elle était une piètre sorcière, elle avait l’impression de perdre beaucoup de valeur. Mais était-ce sa seule importance, qu’elle soit capable d’utiliser correctement sa baguette? - T’a bien dit que tu n’arrivais pas à bouger, vrai ?

Bien concentré, elle en pressait et glissait ses lèvres l’une contre l’autre mécaniquement, alors qu’elle suivait du doigts les différents tracés des os, des nerfs, les muscles, et le reste. Le corps de Thomas avait semblé avoir les muscles à la bonne place, ne s’était pas écroulé d’un coup comme s’il n’avait pas de charpente, alors logiquement ça devait se situer au niveau de la connexion des nerfs. Ou spécifiquement ? Probablement au niveau du dos, soit à l’endroit ou s’ajoutait le corps du cheval et le duo de pattes de plus que celle formé de ces jambes. Peut-être avait-elle craint que ça lui fasse mal ? Peut-être que c’était même idiot de la penser ? Elle en frotta sa main tenant sa baguette sur sa tempe dans une mine songeuse, dans un mode de concentration qui lui était si peu caractéristique. C’est qu’elle voulait vraiment la petite! - Et le plan B, c’est qu’il y a pas de plan B. Si je me plante, on fait quoi? – Est-ce que ça voulait dire qu’ils allaient y passer la soirée et qu’il n’y aurait pas de sortie pour Halloween ? Est-ce que ça voulait dire qu’elle irait toute seule à Pré-au-lard ? En sommes, de le savoir déçu le pousserait peut-être à juste annuler. Vous imaginez ? Son premier rencard à vie avec un mec et elle est si mauvaise qu’elle se fait bouler en cours de soirée… Horreur. C’était Nelly qui allait se marrer en lui demandant comment ça c’était passé. Elle se voyait déjà en train de se cogner la tête dans son manuel, en mode honte totale. – Bon. On va pas y passé toute la soirée! – Quand faut y aller, faut y aller! Elle finit simplement par se lever avec le modèle anatomique dans les mains. Si la formule semblait avoir fonctionné la dernière fois, il ne manquait plus qu’elle brosse adéquatement le portrait sous les yeux pour une victoire. Elle lâcha des yeux Thomas après s’être levé avec sa baguette pointé dans sa direction. Les détails, il fallait qu’elle y fasse très attention. Étape par étape comme une longue série de glyphe runique, il fallait qu’il n’en manque pas un, son regard continuait à se fixer sur la découpe anatomique, jusqu’à ce qu’elle ferme les yeux pour imaginer la forme complètement fermé du corps, à défaut qu’avoir un mi-corps de centaure – non merci. – Et là ? – Dit-elle en ouvrant qu’un œil pour regarder le résultat de son sort. De l'extérieur, ça semblait être adéquat. Pas de mi-corps de cheval, ouf!

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PRETTYGIRL

La sensation du poids mort sous lui était étrange, vaguement dérangeante, comme s’il s’était soudain retrouvé les deux jambes engoncées dans une écrasante masse de béton qui le clouait par terre. L’absence de sensations au niveau de ses hanches, également, l’obligeait à jouer avec le haut de son corps pour ne pas tout simplement s’effondrer comme une poupée de chiffon. Thomas posa ses deux mains sur le corps flasque de l’animal pour se tenir droit, observant Azure avec curiosité.

- Heu, non, jamais rien d’autre.

Les cornes semblaient peu de chose en comparaison, à peine une excroissance, comme se laisser pousser les ongles. Ce n’était pas vivant, des cornes, ça n’engageait à rien.

- C’est déjà trop fort d’avoir réussi à faire pousser un demi-cheval, ajouta-t-il pour l’encourager, sans toutefois complétement se départir du sentiment que cet animal mort sous lui était vraiment bizarre.

Il rit cependant de bon cœur aux explications de la jeune fille en secouant la tête « Si tu veux avant de me détransformer on ira voir le prof de méta, il te mettra un bonus aux examens. »

Un sortilège plus tard et Thomas retrouvait ses jambes humaines. Il s’était senti dégonfler comme une baudruche et agita avec bonheur ses orteils dans ses chaussures, heureux d’en retrouver la sensation. Avec une grimace, il se redressa debout pour faire de nouveau face à la jeune fille. Dur dur de servir de cobaye, mais c’était lui qui avait fait la demande après tout.

- T’a bien dit que tu n’arrivais pas à bouger, vrai ?

- C’est ça, confirma-t-il en tapotant des pieds le sol. « Là ça va mieux. »

Il observa Azure, toute concentrée sur son livre. Ses micro-mimiques et le froncement de concentration de ses sourcils. Il semblait se passer beaucoup de choses dans cette jolie caboche et Thomas se fit la réflexion que, métamorphose ou pas, ce début de soirée valait quand même le coup.

- Et le plan B, c’est qu’il y a pas de plan B. Si je me plante, on fait quoi?

- Heu… il prit une seconde de réflexion et haussa les épaules « J’irai chercher un drap en courant pour faire un costume de fantôme ? »

C’était un peu nul mais au fond, pas si grave. Peut-être trouverait-il dans ses placards quelque chose qui fasse affaire de costume ? C’est vrai qu’il n’avait pas vraiment anticipé la possibilité d’un échec, mais ce n’était certainement pas une raison pour se priver de bonbons.

- Ou on utilise ta cape pour faire un homme invisible ! ajouta-t-il soudain enthousiaste. « Oh. Sauf si c’est un secret ? »

Il ne savait pas trop à quel point la jeune fille était autorisée à posséder ce genre d’objet à Poudlard et préférait ne pas la mettre dans l’embarras. Les pouvoirs d’une cape d’invisibilité lui avaient toujours semblé suspects, par ailleurs, et il lui était arrivé une ou deux fois, entendant un bruit suspect, de considérer qu’il y avait peut-être quelqu’un, dissimulé, qui épiait.

Le jeune homme se raidit lorsque Azure pointa de nouveau sa baguette sur lui, prêt à tout. De nouveau, il sentit son corps changer au niveau de la ceinture, grandir, s’étirer. Cette fois-ci, la sensation fut désagréable mais au moins il sentait, ses nouveaux muscles réagissaient, s’allongeaient, gonflaient, ses os prirent de nouveaux angles et soudain, après une grimace, il eut un corps de cheval.

- Ouah !! s’exclama-t-il tout en se mettant debout un peu maladroitement « T’as réussi !!! »

Il venait soudain de gagner un bon mètre de taille et le plafond lui frôlait le sommet du crâne. Ses sabots cliquetaient sur le carrelage lorsqu’il tricota des jambes pour assurer son équilibre. Il voulut faire quelques pas mais la pièce était soudain devenue exigue et les demi-tours s’évéraient difficiles. Cela n’empêcha pas Thomas de tordre son buste pour observer, par derrière, la grande croupe à robe noire – la couleur de ses cheveux. « C’est trop fort ! »

Son regard se retourna vers Azure et, avec précautions, fit un pas en avant vers elle. Il avait toujours été un peu plus grand qu’elle, mais là il venait presque de doubler de taille et jouissait d’une sacrée contre-plongée. Il se pencha en avant pour lui tendre la main, paume ouverte.

- Tu grimpes ?

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Son regard c’était porté de sa feuille de papier à Thomas avec l’impression de retenir son souffle. Il avait proposé de jouer à l’homme invisible comme dans un mauvais thriller américain, et elle avait gloussé en sachant que c’était bien une option tout comme se glisser un drap sur la tête.

Euh. Oui. Faut pas parler de la cape! Après, si tu l'enlèves tu risque d'avoir des problèmes... si faudrait que tu parles à personne. Alors c'est un peu nul la chasse au bonbon si tu peux rien faire pour que les autres sachent que tu es là.

Déjà elle imaginait le pauvre elfe de maison qui devrait recoudre deux ronds à la place des yeux comme à la fois l’image amusante et rigolote; à moins qu’il en fasse tout simplement des nouvelles lingettes pour nettoyer le plancher de la cuisine comme le faisait sa mère; mais rien de moins sur en sachant leur capacité réelle magique. Mais le premier cas du drap, cela signifierait de revenir au château et ils perdaient de nombreuses et précieuses minutes qui accoiserait son sentiment d’incompétence et sa gêne. Avait-elle réussie cette fois ? Elle avait répété cette formule et ces gestes un nombre incalculable de fois avant, avait étudier en détails l’anatomie du centaure; et toutes ces précieuses minutes pour cet instant. On ne voyait vraiment que la pointe de l’iceberg des efforts qu’elle avait fourni. La magie, de cet ordre, c’était pas facile; même si après cinq essaie elle avait finir par lancer correctement ce sort hautement complexe. Elle cherchait à lui faire plaisir et probablement qu’il ignorait vraiment à quel point. Concentration et froncement de sourcil plus tard, son sort quitta la pointe de sa baguette dans une vague lumineuse et une légère odeur tanique, la même qu’à son échec et pourtant elle priait de ne pas échouer continuellement et mettre cette soirée dans la case des ratées.

Pour vrai ?

Parce qu’elle-même était pas très certaine de ces aptitudes magiques raté, après raté. Il avait pris de nombreux centimètre des plus, et quand elle entendit les sabots martelés doucement le sol, son cœur prit joie. Il était particulièrement plus massif avec cet arrière-train de cheval accroché à son bassin. Beaucoup trop grand pour la pièce qui était conçu pour des humains. Pendant qu’il observait ‘’son costume’’, Azure en était à vouloir se changer. C’était Halloween, et sans costume c’était un peu comme allé dans un carnaval constellé de couleur et être en survêtement de sport gris. Elle en était à tirer sa robe en repoussant son chaperon de son sac alors qu’elle remettait son manuel et la feuille d’anatomie des centaures rapidement dans ce dernier. Thomas était assez occupé à se découvrir pour ne pas regarder, non ? Elle s’attela à agiter ces doigts boutons sur boutons à détacher son chemiser blanc dont elle avait déjà entamer les deux premiers boutons qui l’avait découverte précédemment jusqu’à clavicule. Vite, vite! Ils avaient perdus bien assez de temps sur son incapacité de réussir son sort... dont elle ignorait totalement le réel exploit à le lancer correctement. Si elle avait vu que même un septième aurait eu de la difficulté, elle aurait peut-être réévaluer les plans avant de se lancer dans une tâche aussi titanesque.

Elle leva les yeux vers Thomas, consciente qu’elle, elle n’était pas prête alors qu’il … euh regardait dans sa direction main tendue à l’inviter alors que les deux pans de son chemisier blanc était détacher. Passons sur le fait qu’elle avait que ces joues avaient pris une teinte rouge de gêne avant que son cerveau percute que c’était pas vraiment plus gênant qu’être en maillot de bain. Si ? Non, c’était un peu beaucoup gênant. C'était même pas comme si elle pouvait s'imaginer qu'elle aurait pu émoustiller un mec comme cela. Elle ne connaissait absolument rien à ce genre de situation. Elle aurait dû se retourner bien avant, ça aurait été vraiment plus logique. Elle voyait à mal de lui dire qu’elle voulait pas s’en aller là à cet instant, il avait l’air si heureux.

Tu me donne un instant ?

Elle savait pas où elle se changerait sinon, ou si elle ne passerait que la cape en cours de route ces épaules, mais chose était certaine le chemiser complétement détacher n’était pas une tenue pour une balade en extérieur. Son réflexe fût de se retourner, avant de retirer son chemiser rapidement, et de passer la robe de confection moldu sur son dos, révélant une longue fermeture éclaires qui se fermerait au centre du costume sur le dos. S’il s’occupait de cela, elle pourrait aisément s’occuper de détâché les aggraphes de sa jupe et le plus gros serait fait. Elle serait prête illico- presto. À un chaperon près.

Tu.. euh. Tu m’aides ? Et on y vas! Thomas, le beau et grand centaure.

Y’a pas de mal à dire cela, non ? Après elle a l’air si petite maintenant, autant en hauteur qu’en largeur, qu’en profondeur. C’était un centaure trois dimension maintenant. Ces dernières expériences grimpées sur le dos d’une créature, c’était celle d’une balade en forêt avec Fergal Armitage quelques semaines plus tôt sur le dos de Fogs qu’elle ne voyait même pas. C’était comme une balade sur un nuage respirant et invisible. Elle s’attela à fourguer tout dans son sac, rapidement. Des plis ? On s’en fiche!!!

Je monte comment, maintenant ?

Parce qu’avec une main, ça ne serait pas de trop, mais même là, ça n’était pas forcément un exercice facile pour Azure qui n’était pas né sur un cheval, mais plutôt dans une pile de livre. Ça paraissait pas à vue de nez, mais sa mère était de celle qui avait des craintes même pour des poneys quand elle était plus jeune, alors ça ne faisait pas partie des choses qu’elle maîtrisait. Avec Fogs, peut-être parce qu’elle ne le voyait pas, Fergal l’avait fait s’asseoir … pour qu’elle puisse s’asseoir sur lui avant qu’il se relève – c’était à peu près la même chose pour l’hippogriphe qui abaissé lui aussi. Mais Thomas, il était … tout debout.
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1 – Azure arrive pas à monter à peu près seule.
2-3-5 Azure a besoin de beaucoup d’aide, elle et l’équitation de centaure c’est pas habituelle. Après, il aurait pu s’abaisser pour aider, mais c’est pas dans le script.
4-6 – Azure y arrive pas et doit s’aider finalement avec le banc pour prendre de la hauteur.
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Avec de l'aide, elle arrive à se hisser sur son... elle sait même pas trop comment elle est sensé dire ce que c'est. Dos ? Croupe ? Déjà ça la fait marrer dans sa tête en se rendant compte à quel point cette situation est incongrues.

Il nous reste qu'à arriver à sortir d'ici...

On en parle de cette porte large comme un humain ? Et qu'avec elle sur son dos, il n'en est pas moins large... Elle se prépare mentalement en sortant sa baguette pour en agrandir le cadre au besoin.

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PRETTYGIRL

Even in the darkest night ♦ Thomas et Azure Tumblr_inline_oj32xsvHk41u0tvtz_400

◈◈◈◈◈◈◈
≈She's imperfect, but she tries
She is good, but to herself she lies
She is hard, broken and won't ask for help
She is messy, but she's kind
She is lonely most of the time
She is all of this mixed up with her beautiful eyes

Dernière édition par Azure Zinnia le Ven 20 Oct - 16:33, édité 4 fois

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'Le Hasard' : 3

Non sans plaisir, Thomas faisait claquer ses sabots sur le sol. La sensation d’être dans un autre corps que le sien, plus puissant, plus rapide, était toujours aussi grisante. Il ressentait les mêmes émotions lorsqu’il se changeait en loup, la douleur et la folie de la malédiction en plus. Cette fois, c’était les avantages mais sans les inconvénients et en plus il conservait ses deux mains et sa bouche pour parler, que demander de plus ? Bien sûr il lui faudrait un peu de temps pour correctement coordonner ses quatre pattes, mais tant qu’il ne se mettait pas à galoper, cela irait et de toute façon, il ne pouvait pas faire grand-chose d’autre que de piétiner, dans l’exiguïté du vestiaire.

A vrai dire, le jeune homme était tellement intéressé par le cliquetis de ses sabots sur le carrelage qu’il en découvrit Azure un peu tard, du moins en pleine action. Se sentant rougir réciproquement, une poignée de secondes lui furent nécessaire pour reprendre ses esprits et lever les yeux au plafond. C’était facile, sa tête le touchait presque.

- Oui oui heu prends ton temps.

Ne sachant pas quoi faire de son regard ni de ses bras, il les croisa et se prit d’intérêt pour une tâche d’humidité tout à fait fascinante. Sans doute n’aurait-il pas été contre jeter un coup d’œil supplémentaire, mais il ne s’en sentit pas le courage et dissimula sa lâcheté en se disant que cela n’aurait de toute façon pas été très respectueux pour Azure. Et puis, n’avait-il pas eu toutes les occasions de jeter des coups d’œil furtifs, sur la plage ? Comme cela commençait à remonter, d’ailleurs, il s’en sentit nostalgique et l’espace de quelques instants en oublia son grand corps chevalin.

Ce fut la voix de la jeune fille, lui demandant de l’aide, qui le sortit de ses méditations. Elle avait terminé de se rhabiller et il ne su dire s’il en fut déçu ou soulagé. Il tendit toutefois la main pour l’aider à se hisser. Quitte à avoir désormais la force d’une bête de somme, autant que celle-ci serve et au moins, au petit trot, ils étaient certains d’atteindre Pré-au-lard dans les temps pour la chasse aux bonbons.

- Attends, je me baisse !

Il faillit manquer de se casser la figure en tâchant de plier ses quatre pattes dans le bon ordre mais, y étant parvenu, Azure n’eut pas trop de problèmes à se hisser sur son dos. En se relevant, ce fut à peine s’il sentait son poids.
Thomas se contorsionna pour voir si elle était bien installée.

- Ça manque presque d’une selle, pensa-t-il tout haut avant de souffler du nez, amusé « Faut pas trop y réfléchir sinon ça fait bizarre. Je crois que les centaures accepteraient jamais une selle de toute façon. »

Il en était même sûr, jamais ces créatures fières n’accepteraient d’être traitées comme de vulgaires animaux. Thomas se demanda même ce qu’elles penseraient de le voir ainsi métamorphosé en elles, avec Azure sur son dos.

Prudent, il fit un pas, puis deux en direction de la porte. Celle-ci n’était assurément pas prévue pour son gabarits, mais en baissant la tête, il parvint sans trop d’efforts à se faufiler dessous.
Une fois dehors, Thomas s’ébroua. Réflexe canin, mais le poil qui lui recouvrait tout le bas du corps appelait à remuer. Il s’élança d’un pas vif, n’osant cependant pas encore trop aller au-delà du trot, le temps de se familiariser avec la coordination de ses membres supplémentaires. Heureusement – ou malheureusement – il avait l’habitude d’aller à quatre pattes sous formes de loup, aussi l’exercice n’était-il pas si nouveau qu’on pouvait l’imaginer.

- J’aime bien ton costume, hasarda-t-il histoire de faire la conversation. « T’es bien installée ? »

Le soir tombait doucement sur le parc, il leur faudrait encore une petite demi-heure pour atteindre le village.

- Tu peux t’accrocher à moi si t’as peur de tomber.

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➤ 1 ; 2 ; 3 = Pour frimer, Thomas accélère un peu l'allure avec succès. L'habitude de se déplacer à quatre patte aide assurément
4 ; 5 = Pour frimer, Thomas accélère un peu l'allure mais manque de se gameler et revient, un peu honteux, à un pas plus prudent
6 = Pour frimer, Thomas accélère l'allure... et ça ne manque pas, s'embrouille dans ses pattes et se gamelle par terre
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'Le Hasard' : 3

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Elle lui en fut reconnaissant de s’abaisser, même si à le regarder si prendre on aurait dit une routine de gymnastique extrêmement complexe. Déjà, elle, dans sa peau, avec des membres en plus, aurait eu beaucoup de mal à essayer de comprendre comment procéder et elle était fort impressionné qu’il y arrive alors que ces nouvelles pattes lui avaient été greffé que quelques précieuses minutes plus tôt. La gryffonne l’enjamba avec clairement une impression particulièrement étrange, et quand il se releva, elle s’accrocha du mieux qu’elle put à son thorax pour éviter d’être instantanément désarçonner. Elle s’en voulut presqu’instantanément de ne pas être en pantalon, la robe de cheval de Thomas rude sur la peau délicate du haut de ces cuisses.

Je suis même pas sur qu’il accepterait de prendre quelqu’un comme cela, point. Crois-moi, je sais pas à qui ça fait plus bizarre.

Elle rit doucement avant de sourire, toujours accroché à son thorax qu’elle relâchait tranquillement, essayant de poser ces mains approximativement sur ces épaules qui finirent par être relativement complexe que ce qu’elle s’était imaginé. Il ne leur restait qu’à sortir des vestiaires, et son sac positionné en bandoulière se retrouva positionné dans son dos pour éviter de lui faire obstacle quant à son balan ou sa prise. Elle regarda le cadrage de la porte comme un arme pour lui déboiter un genou, voir les deux et soupira un brin quand cette étape fut passée. Le problème équin était souvent qu’il ne percevait que leur propre largeur, les jambes des autres, c’était loin d’être calculé, sauf que Thomas n’était ni un poney, ni un sombral, il avait dû en prendre considération avant de faire la manœuvre. À moins que ça n’ait été qu’un coup de chance. Pas à pas, elle sentait le balancier essayant de s’y habituer comme sur Fogs. Arrivé dehors, elle fût surprise par le changement de cadence en ouvrant grand les yeux, et serrant les cuisses et posant pour attraper le vêtement qu’avait Thomas le dos par réflexe, en lui répondant.

Ah oui ? J’ai l’impression que la jupe est hyper courte assise comme cela sur toi. – Ok. Dans un autre contexte, ça aurait sonné plus étrange que cela, mais elle jeta quand même un regard sur la ligne de dentelle blanche qui lui arrivait maintenant mi-cuisse en position assise, retroussé ici et là. C’était clairement un costume pour debout. Vous savez, le genre de costume ou dès que vous vous assisez ou vous vous couchez, ça renvoi pas du tout l’image que c’est sensé donné. Après… le costume moldu probablement acheté dans un grand magasin était clairement pas fait pleine longueur. Sans comprendre vraiment pourquoi, d’ailleurs ? En octobre, il semblait à Azure que c’était pas tout à fait la saison pour se promener nu cuisse ou en micro-short ou jupe. Y’avait des moments pour tout dans la vie, mais l’automne ne sonnait pas comme le mois approprié. Après, elle ne pouvait pas vraiment dire à cet instant qu’elle avait froid, ces longs bas blanc couvrant jusqu’en dessous du genou, la chaleur dégagée par la robe chevaline de Thomas était assez pour contrebalancer la brise humide et froide du soir. – J’ai pas peur. J’suis sur que je vais tomber, c’est toute la différence. Je serre les cuisses comme si ma vie en dépendait. – Elle rit, avant de passer ces bras comme pour l’encercler à la hauteur du nombril, si elle pouvait s’imaginer ce point anatomique comme neutre. – Ça va comme cela ? – Sur un ton plus calme. – Tu as l’air de bien t’acclimater à avoir plus de pieds, je suis pas sûr que j’aurais pu faire pareil. – Et c’était franc. Elle était bonne pour débouler des escaliers avec deux pieds… mettez-en quatre et c’était une catastrophe assurée. – Je t’informe, c’est pas comme Cendrillon. Tu te retransformes pas en citrouille à minuit, faut que je renverse la métamorphose. Tu me raconte comment c’est ? D’être temporairement un centaure. J’veux dire. – Le parc s’éclipsait rapidement sous l’allure de Thomas, alors qu’elle avait décidé tout bonnement de finir par s’accrocher au mieux, en plaquant tout son propre thorax et sa joue contre son dos. Elle ne pouvait pas vraiment voir devant lui, alors il faudrait qu’elle lui fasse confiance pour pas s’embourber, tombé dans un trou, bref se gamelle par terre pour avoir trop voulu se pavaner avec son super costume ultra-magique.

Dé 1Ballade
1-2-3-4 Azure se tient bien, elle est assez précautionneuse pour éviter de faire quelque chose de stupide.
5 - Azure est du genre à oublier sa peur, et finit par relâché Thomas après un moment. Qui sait, ce qui pourrait lui arriver par la suite.
6 - Ça frotte trop au niveau des cuisses, l'agacement et l'inconscience sont au menu ce soir.

Dé 2Si 6
Pair:Patatras
Impair : Pas Patatras!

Ça m'agace de rien voir... Et tranquillement, elle glisse ces mains sur le thorax de Thomas, replient les genoux jusqu'à tenter de se tenir autrement qu'assise sur le dos de la portion chevaline malgré le pas rapide qu'il continue à avoir. En tâtonnant, tranquillement et surement, elle finit par y arriver. Elle peut jeter un coup d'œil, lui permettant de comprendre la hauteur face au sol aussi, dans un autre angle.

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PRETTYGIRL

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≈She's imperfect, but she tries
She is good, but to herself she lies
She is hard, broken and won't ask for help
She is messy, but she's kind
She is lonely most of the time
She is all of this mixed up with her beautiful eyes

Dernière édition par Azure Zinnia le Sam 21 Oct - 3:50, édité 1 fois

Le membre 'Azure Zinnia' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 6, 5

Azure n’avait pas tort, les centaures étaient chatouilleux sur leur fierté et Thomas n’avait jamais entendu parler d’un qui ait accepté de prendre sur son dos un humain. C’était d’ailleurs l’une des premières choses que Benjamin Duncan lui avait expliqué – à l’époque – lorsqu’ils avaient commencé à traiter avec la gente équestre. De là à penser que, peut-être, se transformer en l’un d’eux pour faire l’exact opposé de ce que leurs mœurs impliquait, pouvait être considéré comme un acte raciste, il y avait des connexions que Thomas était encore bien loin d’être capable de faire.

A cet instant, il était simplement heureux de ce nouveau corps, fruit de la magie, et porter Azure sur son dos lui semblait tout à fait naturel, c’était comme avoir quelqu’un dans ses bras, ou sur ses épaules, au fond, ça n’avait assurément rien d’insultant pour personne. Réhaussé de cent kilos de muscles, la jeune fille lui semblait excessivement légère, à peine s’il la sentait. Encore que les effets du sortilège d’Azure se soient adaptés à sa morphologie, il n’avait pas tout à fait la taille d’un étalon adulte, mais c’était encore bien suffisant pour porter une adolescent de quarante kilos.

Soucieux du confort de la jeune fille qui montait tout de même à cru, il pouvait apprécier la chaleur de l’étreinte de ses jambes autour de son nouveau corps, et de ses bras autour de l’ancien. Il se fit la réflexion que s’il n’y avait pas eu halloween, il aurait malgré tout été assez agréable de simplement se promener ainsi. C’était comme faire une promenade à cheval… mais sans cheval.

- Parfait ! Bon le seul truc qui cloche c’est que j’ai pas des yeux derrière la tête.

En guise d’illustration, il tenta de se déhancher pour croiser le regard de la jeune fille, mais force était de constater que son buste était engoncé dans le reste du corps chevalin, limitant sa capacité à pivoter sans tourner tout le reste.

- L’habitude d’aller à quatre patte, répondit-il crânement. Si au moins ça peut servir à quelque chose. En tout cas c’est plus facile de t’avoir là derrière que dans les bras j’avoue. »

Ça ne l’avait pas empêché de la faire tourner un peu, tout à l’heure, mais pas plus de quelques secondes. Là c’était différent.

- Je me sens super fort ! Et rapide ! En fait je comprends pas pourquoi vous les sorciers vous ne faites pas ce genre de transformations plus souvent. Ok il y a le vol sur balais mais t’as jamais eu envie, je sais pas, d’être une sirène ? Ou un oiseau ? Ça doit être ouf !

Il avait entendu dire que certains mages avaient le don de se changer an animaux à volonté, mais cela restait rare et il n’en avait jamais croisé.

- Ça tirait bien, en sirène, ajouta-t-il en se tournant à demi vers sa cavalière. Et puis au moins tu risquerais rien à couler !

Il allait à petit trop et dépassaient déjà les limites du lac noir. Le portillon de l’école était désormais en vue, ils atteindraient Pré-au-lard d’ici un petit quart d’heure, à vue de nez. Tout en marchant, il sentait la jeune fille s’agiter derrière lui, chercher une position qui soit confortable. N’ayant jamais lui-même fait de cheval, Thomas s’était imaginé que ce serait facile, mais peut-être sa position était-elle plus inconfortable qu’il ne l’avait imaginé.
Soucieux, il s’en alla chercher les mains d’Azure pour l’aider dans sa prise, pas désagréable pour lui au demeurant. Il pouvait sentir les cheveux de la jeune fille lui chatouiller la nuque par intermittence et la chaleur de sa poitrine dans son dos.

- Avec tout ça on n’a même pas réfléchi à un plan à Pré-au-lard ! On commence par où ? Honeyduke ? C’est peut-être le plus évident… tout le monde y sera allé en premier, non ? Et ils doivent avoir de sacrées réserves.

moon & howl

Even in the darkest night

feat  @Thomas Chastel    

De yeux… pourquoi tu voudrais des yeux derrières sa tête ? Elle tourna elle-même la tête un bref moment pour regarder le stade qui rapetissait tranquillement de sa vue. Elle n’y allait pas souvent alors en revenir était quelque peu étrange, c’était comme si elle avait foulé la pelouse humide que quelques secondes auparavant. Rétrospectivement parlant, ils étaient allés bien loin pour probablement aucune raison; sauf pour un avantage certain, celui d’avoir la paix et de ne pas être dérangé en sachant que personne ne viendrait à cet endroit alors que les activités de la fin de journée avaient tous été annulés pour la célébration de l’Halloween, laissant les élèves libres courts de se reposer pour une sortie festive à Pré-au-lard. Qu’avait-elle fait de son dernier Halloween, déjà ? Le souvenir lui revenait tranquillement alors qu’elle percevait la voix de Thomas en arrière-plan jusqu’à ce qu’il lui demande si elle aurait pas aimé être autre chose qu’elle-même. Mais c’était pas vraiment être quelqu’un d’autre, mais plutôt quelque chose d’autre. Ses pensées changèrent délaissant le sourire désagréable des ces affreuses toiles d’araignée enchantés et de sa crise de panique. Un avantage certain, c’était que s’ils étaient pour en avoir à leur tombé dessus, ça serait Thomas qui se les prendrait plein la tête, dû à sa hauteur actuelle. Était-ce vraiment un soulagement ? Si, en quelque sorte, même si elle ne lui souhaitait pas!

Ça, c’est clair! – Avant de renchérir. – Je serais une sirène qui sait toujours pas nager, mais qui ne se noie pas. – Elle rit un coup, ironisant. - N’empêche que je suis pas vraiment une fervente de métamorphose. Ça c’est chouette! Mais transformer la forme d’une clé, changer des tatous en coussin, ou même une tabatière en souris, et changer l’apparence des oreilles pour une courter durée ; c’est loin d’être aussi palpitant! Avec ce qu’on apprend en classe, j’avoue que ça m’était jamais passé en tête d’altérer littéralement le corps à ce point-là! Tu ris de moi, si je te dis que je pensais abandonner le cours après les BUSES ? Et que je trouvais cela barbant ?

Après, elle avait droit d’y aller, de lire ce qu’elle y trouvait; alors ça ne devait pas être illégal. Non ? Peut-être cela créerait-il un contentieux problème; les centaures n’étaient pas supposés se balade à Pré-au-lard. Passerait-il comme une créature dangereuse ? Elle n’aimait ne pas voire devant, mais peut-être que le problème se soulevant dans sa tête nécessiterait qu’elle voie la réaction d’autrui pour la prévenir. Elle se souleva tranquillement, prenant appui sur ces cuisses plutôt que de laissé ces fesses sur la robe noire chevaline de Thomas. Elle le remercia mentalement de sentir ces mains sur les siennes alors qu’elle jetait un bref coup d’œil par-dessus son épaule, ces longs cheveux bruns rebondissant et flottant dans tous les sens sans retenue, alors qu’elle secouait la tête pour essayer d’y voir quelque chose. Il avançait plutôt rapidement, ce qui aurait été plus chouette si elle aurait pas eu l’impression d’avoir fait une grosse bêtise.

Bah voilà, c’est mieux. – Elle reprit satisfaite que la brise de leur démarche renvoyait ces cheveux plus en arrière; alors qu’il reprenait la conversation sur un ton badin. – Fallait faire un plan ? – Sur un ton totalement innocent, avant de poursuivre. – Habituellement je commence par les maisons, c’est là ou justement il vient à en manquer le plus rapidement. Après, Honeydukes, c’est bon pour moi aussi! – Déjà qu’en théorie, elle était beaucoup trop contente de juste passer la soirée avec lui, sans parler d’un travail à remettre ou en plein milieu d’une foule d’amis et connaissance. Une fois à Pré-au-lard, ça changerait probablement. Non, ça changerait assurément. C’était toujours un peu comme cela d’être sans être avec quelqu’un ? D’avoir l’impression que les yeux des autres avaient un impact sur les actions que vous pouviez ou ne pouviez pas faire. Bien qu’elle tentât de se soustraire l’idée, ça restait toujours quelque part. Il avait dit d’y aller au feeling… mais … ce qu’il ressentait, elle n’en avait pas vraiment une idée très claire. – Je me demande si tu passes par la porte… - Après, c’était peut-être un peu triste de juste retirer le sortilège pour une ballade dans un commerce. La ballade serait largement écourtée et probablement qu’il serait déçu de ne plus jouer le centaure. – Pendant que j’y penses, t’a…prévu un sac ? Ou tu comptais dévorer tout ce soir ? En mode rush de sucre et nuit blanche! – Rien n’obligeait qu’au couvre-feu et retour à l’école que la soirée ne s’arrête là, si ? – Ça pourrait être drôle. – Ou on finirait bien malade et là, ça n’aurait plus rien de drôle.

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Un peu surpris de son propre constat, Thomas se fit la réflexion qu’il n’avait pas une idée très précise du niveau réel d’Azure en magie. Ni d’aucun de ses camarades en fait. Il s’intéressait d’avantage à ce qu’ils étaient capables de faire qu’à leurs échecs, ayant presque sans y pensé exclu de ses réflexions les limites – pourtant réelles – de la sorcellerie. Pour lui, la magie avait quelque chose d’un peu théorique, comme lorsqu’il ne l’observait que de loin, via ses cousins, elle lui avait toujours fait l’impression d’un potentiel infini et il s’étonnait toujours un peu quand on lui expliquait que certaines choses n’étaient pas possibles.

- Je suis sûr que tu es très douée quand même, sinon tu n’auras pas réussi à me transformer en cheval.

Ça n’avait pas l’air d’une mince affaire, très clairement, il en voulait pour preuve les longs essais avant d’obtenir quelque chose de concluant. « Moi je trouve ça super la métamorphose, expliqua-t-il. Tu peux te transformer en tout ce que tu veux, c’est quand même plus marrant que de lancer des boules de feu. »

Une part de ses références se limitaient – un peu honteusement – à ses jeux vidéo d’héroïque fantaisie.

Sentant Azure mieux arrimé derrière lui, Thomas s’autorisa à accélérer le pas pour franchir bientôt les grilles du parc. S’ils traînaient trop, leurs camarades auraient terminé de rafler les meilleurs prises avant même qu’eux n’aient atteint Pré-au-Lard. Le jeune centaure s’engagea sur le chemin de terre qui longeait les champs en bordure du domaine de l’école et tandis que le soleil déclinait au loin, les feux du village apparurent bientôt depuis l’autre versant d’une colline.

- Je propose qu’on tourne en cercle et qu’on se rapproche du centre, tout le monde va se précipiter vers le milieu du village, ils vont se marcher sur les pieds.

L’idée le fit sourire. « Enfin, je pourrai leur marcher dessus sous cette forme, mais ce serait pas super fair-play ! »

Il n’y avait pas vraiment réfléchi en avance, ni au fait que sa grande taille risquait de poser quelques soucis s’il devait entrer chez les gens et se frappa le front quand Azure évoqua un sac.

- Merde !

Quel idiot ! « Il est resté dans le vestiaire, expliqua-t-il malheureux. J’ai juste… oublié. »

Ça devenait presque une marque de fabrique, chez lui. Il jeta un coup d’œil par-dessus son épaule, se demandant si faire l’aller-retour se jouait… mais cela leur rallongerait sacrément la route.

- Si tu te transformes en kangourou ça te ferait une proche ? proposa-t-il malgré tout.

moon & howl

Even in the darkest night

feat  @Thomas Chastel    

C’est vrai que l’exploit du centaure, c’était plutôt impressionnant. Elle-même qui avait bossé longtemps avant avait quand même été surprise de voir le corps de Thomas s’allonger, et la paire de pattes se matérialisé sous ces yeux. Elle n’avait aucune idée si elle était douée ou pas. Elle savait juste qu’elle était meilleur lorsqu’elle comprenait ce qu’elle faisait. Après avec une baguette autant dire que la compréhension était plus souvent qu’autrement pas mis en cause; c’était et voilà. C’est pour cela qu’elle appréciait beaucoup plus l’utilisation des runes. À avoir été une moldu, elle aurait probablement été plus doué dans tous ce qui avait une synergie logique. Mais elle était une sorcière et ce monde était quelques fois si incongrus qu’elle avait l’impression de n’être en mesure d’être à sa place nulle part. Elle ne comprenait même pas comment sa mère pouvait avoir autant à Gringotts alors qu’elle ne travaillait même pas dans le monde des sorciers, confiné à leur petite maison en rangée de Warrington sur le coin d’une rue avec ces briques rouges et sa barrière en métal noire peinte.

Disons presque. Si je connais la formule.

Mais c’était applicable sur pas mal tout en vrai. Autant aux sortilèges, qu’à la métamorphose, qu’au sort de médicomagie ou ceux de Défense. Il fallait les retenir et se souvenir du mouvement pour pouvoir lancer quoique ce soit. Quelques fois les sortilèges étaient si précis qu’on ne pouvait pas les altérés facilement. C’était le boulot de certains sorciers; un peu comme un boulanger qui mélangeait les grains jusqu’à trouver une nouvelle sorte de pain. Elle n’arrivait jamais à songer à cette vie cléricale, ça ressemblait largement à ce que sa mère faisait avec son beau-père en restitution de volume moldus – et bien qu’elle les eût regardés un nombre incalculable de fois, elle ne se voyait pas dans ce genre de profession – assise sur son séant toute la journée. Quelle serait sa vie plus tard, elle aurait aimé savoir son chemin tout tracé quelques fois, ça lui aurait semblé tellement plus simple. La vue du chemin bordé menant à Pré-au-Lard s’alignait temporairement sous ces yeux alors qu’elle regardait de temps à autre par-dessus son épaule. Il lui semblait d’ailleurs que sous chacune de ces réponses, qu’elle se soulève légèrement pour lui glisser les mots à l’oreille question de ne pas être couverte sous le bruit des sabots qui martelait le chemin de terre et de roche. Elle voyait mal Thomas chargé la foule, après vu sa taille, elle se l’imaginait sans trop de difficulté.

J’préfèrerais autant ne pas ramener avec nous quelqu’un pour l’infirmerie. Restons fair-play. On le fait pour le plaisir, pas pour la course, non ?

À moins qu’elle n’ait sous-estimé le niveau compétitif du garde-chasse… Il faut dire qu’elle ne s’est jamais vraiment retrouvée dans une situation de compétition contre lui, et qu’avant elle n’avait jamais vraiment remarqué ce détail à son propos. Azure préférait largement passer un moment agréable et s’amuser que de gagner à tout prix. Écraser les autres, ça ne l’amusait pas du tout. C’était peut-être cette nature charitable que Fergal Armitage avait vu en elle en la nommant préfète; quelqu’un qui n’irait pas forcément se mettre de l’avant continuellement et qui ferait attention aux autres. Et intérieur, elle s’en foutait un peu des bonbons. Ces bras entourant Thomas, c’était déjà une très grosse récompense. Une soirée sans prise de tête ou elle aurait l’impression d’être probablement plus doué qu’elle ne l’était vu qu’il ne pouvait pas se comparer à elle; bien que ça n’avait jamais été une notion importante pour elle qu’il sache ou non utilisé une baguette. Elle pinça les lèvres, le rire coincé sur les lèvres alors qu’elle l’entendait un peu malheureux d’en avoir oublié un sac. Qu’il l’ait oublié à Poudlard, au stade ou ailleurs, le fait était qu’outre son sac déjà bien rempli, l’espace finirait bien par manquer à un moment ou un autre.

C’est pas grave.

Elle cherchait pas à ce qu’il s’en fasse pour cela. Dans le pire des cas, peut-être qu’un des villageois serait assez gentil pour leur prêter ou donner une vieille taie d’oreille élimé ? Même avec des trous, elle arriverait à la rendre utilisable pour la soirée, pour autant qu’elle balance le bon sort. Et puis, ils n’allaient pas être seuls, il était sensé avoir des professeurs sur place. Peut-être l’un deux auraient la gentillesse de leur porter secours ? Auxquels cas, avaler tous les bonbons ne l’indifférait pas vraiment non plus; dans la mesure critique ou aucun plan ne fonctionnerait. Mais l’idée vient de Thomas qu’elle se transforme en kangourou, lui tira un sourire doux sur les lèvres. Elle avait aucune idée de la morphologie de l’animal au niveau du ventre. Elle imaginait déjà le concept et l’effet sanglant de faire une sorte de poche qui serait directement dans sa peau comme une grande découpure qui soulèverait l’épiderme de son ventre… Étrangement, l’imaginer lui fit un très long frisson dans le dos, auquel cas elle serra plus fort Thomas avant de cacher sa tête entre ces omoplates, en partie par l’horreur de l’image qui l’avait traversé et celle de savoir pertinemment que maintenant qu’elle l’avait bien imprimé dans son crâne, elle ne pourrait s’y risquer à lancer sans grand risque.

Demandons plutôt à un villageois. Veux-tu ? Tout ce que je vois dans ma tête, c’est … une boucherie au niveau abdominale. Et ça n’a rien à voir avec les mignonnes créatures au zoo. J’arrive pas à déterminer comment la poche est faites, et si je ne peux pas la visualiser, je ne peux pas utiliser correctement le sort de métamorphose. J’espère que c’est clair ce que je dis…

N’importe quel sorcier avait ses limites, c’était peut-être celle d’Azure. Et intérieurement, elle s’en voulut de ne pas être assez doué pour régler tous ces problèmes d’un coup de baguette magique. Quoique… Elle avait progressivement desserré son étreinte après avoir trouvé une alternative plus propre, mais pas plus assurée.

Si je vide mon sac sur un banc, je peux peut-être en faire une copie. J’ai réussi à faire une copie exacte d’un coussin l’autre jours à la tour d’astronomie pendant que je mettait à jours ma carte du ciel. J’avais vu le sort quelques fois avant, mais je saurai pas dire de qui moi ou Daisy était la plus surprise quand ça à fonctionner.

Elle avait eu des intentions très noble, soit de faire en sorte que la jeune fille n’ait pas à s’asseoir à même le dallage de pierre froide. Elle avait tenu à lui montrer Andromède qui était particulièrement belle malgré les nuages. Il faut dire que la température avait été égale à elle-même, ce soir, là, un peu constellé de doute et de sentiment lumineux. Un regard vers le ciel, de plus en plus noir et opaque, lui rappela aussi beaucoup d’autre chose; Agatha et le fait qu’elle trouvait que c’était une erreur, mais qui comprenait qu’elle devait voir ou ça la mènerait cette soirée – tout comme le fait que les augures n’étaient pas toujours bons sur sa carte de ciel. Jamais rien n’était toujours lumineux pour elle, et ce n’était pas du doute qu’elle y avait lu, c’étaient surtout des éléments perturbateurs pour lequel, selon sa lecture, elle n’avait pas vraiment complètement le pouvoir de les annihiler. Il serait là, qu’elle le veuille ou pas. Comment elle s’en sortirait ? Impossible de le déterminer, cette zone d’ombre était bien présente et rendait les prédictions incomplètes. Quelques mètres encore, et il serait au village. Quelques mètres et il ne serait plus qu’eux deux, mais plutôt eux dans une marée d’étudiants déguisés.

Bon. Il est pas super grand mon sac; mais ça devrait faire l’affaire, non ? Sinon, j'ai rien contre essayer de tous mettre dans mon sac. À moins que tu aies vraiment quelque chose contre contre. On aura qu'à se les séparer après.

Qu'il aimait plus les Pétards à la cannelle, les Baies brûlantes ou les Anneaux au citron acide; ils auraient largement plus de choix s'il mélangeait le tout et choisissait ce qu'il préférait par la suite. Mais peut-être voyait-elle trop loin pour cette soirée, n'avait-elle aucune raison de ne pas être optimiste qui ne l'abandonne pas en plein milieu de la chasse aux bonbons ?

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