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(#) Sujet: {terminé} It's London Baby - Silas et Teddy Sam 26 Aoû - 20:21
It's London Baby - Silas et Teddy
quelques factures, lui demande de préparer des colis pour une quelconque foire à venir. Elle s'en-nuie. Passée l'excitation du festival de musique Celtique de Kilkenny et le concert à Dublin, la vie lui paraît fade. Il y a bien le chat que Jocasta lui a offert pour la féliciter d'avoir gagné la première place qui la divertit un peu. Mais pas suffisamment pour qu'elle ait le sentiment de profiter de son été avant d'être enfermée à Poudlard.
Heureusement un peu d'action se présente sous la forme de Kenneth. Il frappe sagement à la porte du Coven, Isobel n'est pas une grande amatrice de sa personne, même si son mari l'a pris quelque temps sous son aile dans son propre groupement… et elle tient particulièrement à la non mixité dû lieu. Teddy saute sur l'occasion pour prendre l'air. Est-ce qu'il s'est encore pris la tête avec ses vieux? En tout cas, elle ne l'envie pas du tout d'avoir des parents importants.
Ils traînent dehors, se racontent des conneries, leur ennui estival. Kenny lui parle de ses projets de se rendre un petit festival à Londres, un événement un peu arty organisé par loin de l’université magique. Teddy aimerait bien s’y rendre, mais sa mère part en déplacement pour le coven, et il est certain qu’elle devra rester coincée au coven, à surveiller l’éventuelle venue de son père avant la rentrée. L’heure tourne, et elle doit rentrer. Elle soupire, laisse une cigarette à son ami et repart au coven.
Quelques jours plus tard, elle entend Jocasta évoquer une soirée au téléphone - Teddy la soupçonne d’avoir un petit ami moldu, ce qui expliquerait pourquoi elle a récupéré ce truc. ça a l’air plus rapide que les hiboux…et moins discret. - Mais ça, ça tombe bien pour l’adolescente. “- Jooo tu vas festival de musique avec le groupe d’électro là, de… Raid Jam? Tu connais ça toi? un copain m’en a parlé, je peux venir dit??? J’y vais avec des potes de la fac, je pense pas que ce soit très approprié et ta mère te laissera jamais venir. Si elle dit oui, je peux? t’as 15 min pour la convaincre et être prête. J’y crois pas une seconde.”
Jocasta a tort de douter des talents de persuasion de Teddy et de se fonder sur les qualités d’éducation de sa mère qui se fend d’un “franchement, Teodora, je dois partir dans 10 minutes, alors tu te débrouilles pour rester joignable et ouvrir la maison à ton père s’il rentre, si tu ne veux pas que ce soit la dernière sortir de ta vie. Et n’embête pas Jocasta, elle est bien clémente de t’emmener.” Elle embrasse sa mère, qui reste un peu interloquée de cette démonstration d’affection spontanée, elle qui en donne peu à sa fille. Elle attrape une veste, un portefeuille, sa guitare et son casque, le concert commence dans des heures et elle pressent qu’elle va se faire chier comme un rat mort en attendant. “TADAAA je suis prête! oui j’ai croisé, Juniper” répond l’étudiante un peu dépitée. “Tu vas vraiment venir avec ses cheveux là?! Bah j’en ai pas d’autres Jo, mais j’ai pris des pinces, c’est juste que ça tient pas pendant le transplannage.”
Jocasta soupire, lui prend la main et la fait réapparaître dans les toilettes de la fac. “Arrange-toi avant qu’on sorte.” Objectivement, Teodora est bien plus jolie sans être apprêtée que Jocasta qui s’est appliquée à se donner un air décontractée. La jeune fille est cool, talentueuse, mais un tantinet coincée aux yeux de sa cadette. Elle est mieux quand elle ne fait pas semblant. Mais la petite s’exécute, place de barrette pour dégager son visage. Jocasta lui sourit, pouce en l’air et lui tapote affectueusement la tête en l’appelant ma petite sauvageonne.
Teddy la suit de près, elles vont s’installer dans l’herbe humide, non loin de la scène. Dorian, l’ami de Jocasta semble tenir à être absolument aux premières loges, d’où l’arrivée très tôt. La jeune fille craint brièvement d’interrompre un tête à tête, quand d’autres camarades arrivent bières en main. Tout le monde s’installa au sol, on vanne Jocasta et son activité de babysitting, le regard noir qu’elle lui lance lui fait retenir sa langue. Mais c’est difficile, alors elle ne retient pas les yeux au ciel. Bande de grands cons. Un joint tourne, à la grande surprise de Teddy, elle regarde Jo faire semblant de tirer dessus - elle est rassurée, vraiment, c’était pas le genre de Jo - qui fait repartir le cone dans l’autre sens : “Hey c’est pas sympa ça! Ben voyons… elle a raison Jo, t’es pas fun, elle a quel âge, 16 ans? ça doit pas être son premier, maman! Elle en a 14, Diego et c’est pas toi qui va la ramener déchirer à sa mère. Ma mère est pas là, et je suis prête à parier que je serais moins déchirée que toi, maman Jo. Et j’ai ce qu’il faut je peux participer.“
C’est sorti tout seul, elle s’en veut un peu. Déjà parce qu’il n’y a aucune chance que Jo soit déchirée à faire semblant de fumer, que si elle l’est avec une demi bière c’est très triste, et qu’elle essaie sûrement juste de se fondre dans son groupe de pote à moitiés moldus - elle reconnaît un gars qui vient au marché qui doit donc être sorcier lui aussi - et plus cools qu’elle. Ensuite parce qu’elle n’avait pas prévu de se taper la gamine de service. Jo ne se laisse pas démonter, affiche un regard aussi sévère et déçu que celui d’Isobelle et rend le joint au dénommé Diego, avant de prendre le pochon que Teddy tient entre ses mains. “Merci, je prends ça en caution du taxi bébé. Maintenant t’es gentille, tu te tiens tranquille ou tu vas faire un tour.”
Teddy ouvre la bouche. Prête à répliquer. Mais elle abdique. Jocasta est la seule personne sympa au coven. “Ok. Rdv après Haven Vibe là où on a…garé la voiture?” Jocasta semble reconnaissante de l'amnistie. Et lui indique que si elle a un problème, elle la retrouvera ici. Ted a l’habitude de ne pas être désirée et ne s’attarde pas.
Elle va se poser à l’ombre d’une enceinte encore éteinte. Elle sort son casque, qui pourrait passer pour un casque moldu un peu steampunk et sort sa guitare gravée “Ivy in Flames” dont elle est si fière et qui la suit depuis l’enfance. Elle passe en revue les morceaux qu’elle pourrait utiliser pour son prochain mash-up dans sa tête. Il y a tellement de groupes qu’elle aimerait reprendre, il faut qu’elle se focalise déjà sur un morceau. Elle choisit Jack off Jill. Elle parcourt le manche de la guitare de ses doigts fins à la pulpe déjà durcie par des années de pratique.Strawberry Gashes ou Super Sadist? Elle s’astreint à la première : plus complexe. tant qu’elle est concentrée, elle peut mâcher les paroles et jouer la mélodie. Elle se défoulera sur le titre le plus punk après. Dans sa bulle, elle ne prête pas vraiment attention au lieu qui se remplit petit à petit. Elle travaille, répétant les accords et les mots. Elle s’étire. retire son casque par mégarde. et laisse éclater les accords et une voix claire au phrasé parfait : Super angry Super hated Super evil Super serrated Super guitar Super faded Never sad sad sad
Et seulement, elle remarque l’ombre qui s’étend au-dessus d’elle. Oops, elle a un spectateur. Sa tête lui dit vaguement quelque chose. sans plus. “Euh, salut?”
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(#) Sujet: Re: {terminé} It's London Baby - Silas et Teddy Sam 26 Aoû - 20:41
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( soft skin, red lips, so kissable hard to resist, so touchable )
Qui dit dernière semaine d’août, dit dernière semaine avant la rentrée à Poudlard. Et c’était assurément l’une des pires choses qui pouvaient arriver à Silas Jørgensen en cette année 2029 franchement bien pourrie – on pouvait même carrément dire qu’elle était nulle à chier. Un an avait beau s’être écoulé depuis l’accident qui avait plongé sa mère dans le coma et l’opération de l’adolescent, les souffrances endurées demeuraient fraîches dans son esprit. Sans parler de son père devenu allégrement alcoolique, ce gros con. Enfin, c’était pas spécialement que Silas le détestait – non, pas détestait… Disons qu’il était en colère contre son père. Très, très en colère. S’il avait pondu des mômes, c’était bien pour s’en occuper, non ? D’accord, sa femme avait plus ou moins disparu de la circulation ; mais eh, devine quoi, vieux mec, c’était aussi sa mère, leur mère ! À lui et à sa grande sœur, Nora. Pourtant, ils avaient tous les deux dû composer avec l’absence quasi-totale de leur géniteur pendant l’année qui avait suivi la catastrophe.
Heureusement, l’aînée des Jørgensen avait eu 18 ans et préparait son entrée à la Queen Mary University of London pour un cursus d’histoire – ou d’anglais (honnêtement, Silas ne se souvenait plus très bien de quoi il s’agissait, car sa sœur avait la fâcheuse tendance d’être douée en tout et passionnée de tout, elle avait donc longuement hésité entre plusieurs branches) ; ce qui faisait d’elle plus ou moins une adulte autonome. Et puis, l’avantage, c’était qu’elle avait obtenu son permis à 17 ans ! Les deux jumeaux diaboliques – qui n’étaient pas jumeaux, c’était leur mère qui les appelait comme ça – avaient donc pris la liberté « d’emprunter » ponctuellement la voiture très moldue de leur mère absente. Qui une boîte de nuit infiltrée en se vieillissant, qui une virée au centre commercial d’Inverness, qui une promenade nocturne pour fumer le premier joint du collégien… Nora avait assené : « Je préfère que tu fasses ça avec moi que tout seul, je te connais. » Et elle le connaissait bien, en effet. Ils étaient inséparables, et Silas nourrissait une affection aussi débordante que réciproque pour sa sœur.
C’est pourquoi il avait accepté (à grands renforts de soupirs grognons et de gémissements dramatiques lorsqu’elle avait ouvert les volets, cependant) de se lever aux aurores dans leur petite maison écossaise pour accompagner son aînée à Londres. Sa promotion organisait apparemment une semaine d’intégration avant leur rentrée – qui aurait lieu mi-septembre – et Nora voulait faire connaissance avec les organisateurs avant de s’y lancer. Et les voilà donc dans la voiture maternelle, les cils collés de fatigue et s’envoyant des piques toutes les dix minutes pour se tenir éveillés durant les heures de route qui les séparaient de la capitale anglaise.
— Nora, je te hais, geignit Silas en réponse au miaulement plaintif de Bane qui enfonçait ses griffes dans les cuisses de son jeune maître, tentant vainement de s’accrocher à lui pour ne pas tomber à la renverse durant le virage un poil trop serré négocié par la conductrice pressée.
— Mais non, tu m’adores, répliqua par réflexe la jeune femme, lui décochant un regard aussi brillant que les dents qui se découvrirent sur un sourire d’ange.
— Regarde la route, se contenta de grommeler l’adolescent en roulant exagérément des yeux.
Il n’était pas d’humeur à reprendre leurs joutes verbales favorites. Il était tôt et il avait mal, malgré la présence rassurante de son ronronroulant sous sa forme féline ; depuis ses genoux, où il était installé en sphinx, il le couvait de ses grands yeux inexpressifs et froids avec un air de jugement. Si Bane n’était pas un être vivant, Silas était secrètement persuadé qu’il avait une âme. Oh, il ne le dirait certainement pas à haute voix ; on le prendrait pour un fou ! Ou un gamin. Il était peut-être bien les deux, mais ce chat-fauteuil-roulant-machin-chose était ce qu’il avait de plus précieux au monde à partir du moment où il était loin de son aînée.
Enfin, après un trajet interminablement pénible et ennuyeux, ils parvinrent à destination. Malgré toute sa volonté de rester désagréable durant tout le temps du voyage, Silas ne put s’empêcher de lâcher un « Oh » émerveillé devant le bâtiment qu’ils découvrirent, bras dessus bras dessous, Bane marchant paresseusement à leurs côtés avec indifférence. Sa démarche difficile et chaloupée avait déjà attiré nombre de regards sur eux, mais épaule contre épaule, Nora ne l’avait pas lâché une seule seconde et n’avait émis aucune remarque quant à son obstination ridicule à marcher malgré la fatigue et la douleur. Même le ronronroulant semblait blasé par cette décision.
Devant leurs yeux impressionnés s’élevaient la Queen Mary University, majestueuse et implacable avec sa haute façade blanche. Des étudiants déjeunaient sur l’herbe qui s’étendait devant le bâtiment universitaire, et le frère et la sœur les imitèrent bientôt pour engloutir leurs sandwiches préparés à la va-vite juste avant de partir, en se lançant des « Grouille, putain » hilares dans la cuisine en bordel, alors que les tranches de tomate glissaient sur le plan de travail à mesure que les grands enfants s’amusaient à les faire glisser de l’un à l’autre dans une bataille improvisée – qui s’était conclue par un « BERK, dégueu ! » de Nora, dégoûtée d’avoir reçu une tomate spongieuse sur la joue. La dégustation fut bien plus paisible, tandis que l’épuisement du voyage se faisait sentir sur leurs minces épaules. Silas en profita pour étendre sa mauvaise jambe, massant son genou tordu avec une grimace ; Bane l’encouragea en se frottant contre sa hanche, ronronnant avec force. L’adolescent finit par abdiquer lorsque Nora lui indiqua qu’elle l’abandonnait pour rejoindre la réunion concernant la semaine d’intégration – ce qui n’intéressait pas franchement le jeune homme. Pour faire bonne mesure, elle lui avait indiqué l’emplacement d’un petit festival de musique indé, non loin de l’université.
— Allez, soupira-t-il en faisant signe au chat. Tu as gagné.
Ronronnant de contentement, Bane prit la forme de la chaise de style Louis XV, agitant ses pattes griffues dans sa direction pour l’inciter à venir s’installer. Un bref instant, le sorcier se demanda ce que les moldus pouvaient bien voir ; voyaient-ils toujours un fauteuil roulant, même lorsque le ronronroulant était sous sa forme de chat, ou croyaient-ils halluciner lorsque le chat laissait la place à un fauteuil roulant parfaitement ordinaire ? De toute façon, ce n’était pas son problème. C’étaient les grands pontes de Sainte-Mangouste qui lui avaient refilé le matou en assurant à ses parents que les moldus n’y verraient que du feu.
Une fois un dernier baiser envoyé de la main à sa sœur s’éloignant déjà pour monter les marches de l’université, Silas se mit donc en route, son smartphone sous les yeux pour profiter du GPS intégré afin de localiser le fameux festival. Ce n’était pas une mauvaise distraction en soi ; il aimait la musique, la fête et danser, mais ici, en ville, il y avait tellement de gens qu’il se sentait déjà irrité par tous les yeux qui s’attardaient sur Bane et son genou déformé, dont la silhouette étrange se dessinait de façon plus aiguë lorsqu’il était confortablement installé dans son fauteuil. C’était pour cette raison qu’il ne revêtait que d’amples pantalons – toujours au moins une taille trop grande, palliée par une ceinture. S’il était à l’aise avec son handicap, il l’était beaucoup moins avec l’obscénité de la curiosité morbide des gens. C’était en partie pour cette raison que Silas aimait tant Bane ; l’artefact magique comprenait intimement son propriétaire, si bien qu’il n’avait pas besoin d’être guidé pour comprendre où souhaitait se rendre celui-ci. C’était parfois embarrassant (notamment lorsque Bane se mettait à ronronner ou à feuler au gré de l’humeur du jeune homme), mais c’était aussi et surtout un soutien indéfectible dont il aurait bien besoin lorsqu’il aurait remis les pieds à Poudlard. Un bref instant, ses pensées se tournèrent vers Dashiell et son estomac se contracta en une douloureuse boule de culpabilité.
Opportunément, Bane émit une petite secousse qui fit vibrer le coussin molletonné où reposait mollement les fesses de l’adolescent. Tiré de ses réflexions plutôt désagréables, Silas releva les yeux pour contempler ce qui s’étendait devant ses yeux.
— C’est quoi ce plan pourri…, marmonna-t-il en parcourant le terrain des yeux.
Il était vide, à l’exception d’une scène et d’amplis silencieuses – et de quelques étudiants agglomérés par petits groupes, étalés paresseusement sur l’herbe. Elle était où la musique ? Et l’ambiance ? C’était quoi, ce délire ? Il devait passer l’aprem ici, donc ? Furieux, il scrolla le long de son application de messagerie pour retrouver les indications de Nora.
« Je te rejoins ce soir, quand ça commencera. »
« OK, super. T’aurais pu me prévenir que ça commençait ce soir en fait ? Bonjour le plan craignos. Je fais quoi, moi, pendant que tu planifies ta semaine de débauche avec tes nouveaux potes ? » envoya-t-il en tapant un peu trop énergiquement sur son clavier dématérialisé.
Aucune réponse. Ça n’avait rien d’étonnant, vu qu’elle était censée être en pleine réunion, à taper la discute aux nouveaux étudiants. Qu’est-ce qu’il allait bien pouvoir faire de tout ce temps ? S’il avait su, il aurait emmené ses bouquins de potions et de médicomagie ! L’envie d’écrire le démangeait sérieusement, mais il ne pouvait pas sortir le journal intime de son sac en public. D’une part, parce que les gens avaient sérieusement besoin d’éducation à la vie privée (Oui, c’est à toi que je cause, le mec qui regarde par-dessus mon épaule dans le bus) et d’autre part, parce que les moldus ne devaient pas tomber sur tout le savoir magique qu’il renfermait.
— Super, répéta-t-il pour lui-même, dépité.
Fidèle à lui-même, Bane demeura de marbre face à sa déception. Il esquissa seulement quelques pas griffus pour s’aventurer sur le terrain, mû par la frustration de son maître qui cherchait à hameçonner une autre pauvre âme en peine comme la sienne. Il ne devait quand même pas être le seul couillon du coin à être arrivé trop tôt, si ?
Bingo ! jubila-t-il intérieurement, apercevant une adolescente assise par terre près d’une enceinte éteinte.
Il s’en approcha (ou plutôt, Bane s’en approcha placidement comme une grosse et surprenante bestiole sans tête), son ombre chimérique se profilant pour cacher le soleil à la guitariste improvisée qui chantait quelques paroles qu’il n’entendit pas très bien. Tout ça sonnait très punk rock – et surtout très juste, enfin carrément cool quoi !
— Euh, salut ? lança la jeune fille en le remarquant, son casque ayant glissé autour de son cou.
— Trop stylée, ta voix. Tu déchires ! lâcha-t-il en guise de salutation enthousiaste.
Seulement à cet instant, son visage, sa voix et surtout ses cheveux épais péniblement retenus par des barrettes lui rappelèrent quelqu’un.
— Eh, mais t’es pas de Poudlard, toi ? demanda-t-il sans réfléchir, un peu amusé par la coïncidence improbable.
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(#) Sujet: Re: {terminé} It's London Baby - Silas et Teddy Sam 26 Aoû - 20:47
La jeune fille se laissa absorber dans l’exercice. Comme à chaque fois que ses mains couraient sur l’instrument, qu’elle enchainait les passes vocales, elle se sentait existait. A ses propres yeux, puis sur scène, aux yeux du monde. Si la vie au coven l’ennuyait souvent et lui pesait parfois, elle reconnaissait la chance qu’elle avait eu de pouvoir par ce biais réellement apprendre la musique. Ses parents n’auraient jamais eu les moyens de l’inscrire dans une école de musique. Mais les sorcières s’échangeait des services et ainsi, elle avait pu apprendre le solfège sur un horrible piano, apprendre à chanter les notes et à lire les partitions, avant enfin quelqu’un lui dégotte un manuel de guitare. Elle avait appris seule à force de persévérance, mais les bases solides de la théorie musicale avait été un atout qu’elle ne reniait pas. Les adultes autour d’elle aurait aimé qu’elle s’acharne autant sur des matières plus utiles, mais son âme résidait dans sa guitare. Juniper se félicitait de ne pas avoir réprimandé ce vol autrefois, Isobel se consolait en se disait que la petite aux cheveux fols ne rechignaient pas toujours devant l’effort. La musique lui faisait développer des compétences utiles, qu’elle mettrait peut être à profit un jour. Mais Teddy ne s’occupait pas vraiment de ses réflexions d’adultes. Elle se contentait de profiter de cette satisfaction. Bien sûr, elle se sentait resplendir quand son père la félicitait pour un morceau, quand sa mère avait l’air fière de la voir monter sur le podium. Mais c’était la cerise sur le gâteau de son contentement. Peut-être avait-elle l’air étrange, à jouer seule sous une enceinte dans un festival. Peut-être même la prenait-on pour une frimeuse, à se prendre pour une artiste à un festival où de vrais groupes se produisaient. Elle s’en foutait. D’une part parce qu’elle ne connaissait personne, et de l’autre, parce qu’un jour où l’autre elle serait elle aussi une tête d’affiche et que pour cela il fallait profiter de chaque instant pour se rapprocher de son objectif. Aussi, note après note, accord après accord jusqu’à ce que la mélodie se grave dans la mémoire de ses doigts. Quant au chant, elle en était pour l’instant à mémoriser le rythme des mots. Ce n’était pas si…important. Elle finissait souvent par apporter quelques modifications pour que ses mash-ups s’enchaînent mieux. Et elle ajoutait une touche de lilting, pour apporter un peu de douceur et une note celte à ses chansons. Un jour elle se sentirait assez à l’aise pour composer de A à Z ses propres mélodies. Pour l’instant, elle bricolait à partir de celles des autres. Teddy se demandait à quel autre morceau elle pourrait mixer l’une ou l’autre chanson, elle ne voyait pas comment lier ces deux-là et sûrement pas avec des onomatopées aussi harmoniques soient-elles.
Mais elle fut interrompue dans sa réflexion par une ombre qui s’étendit au-dessus d’elle. Surprise, elle salua le nouveau venu. Il s’agissait d’un garçon d’à peu près son âge, installé dans une sorte de fauteuil roulant à pattes velues. Elle afficha d’abord un regard qui criait « C’est quoi ce truc-là »… clairement ce n'était pas un mode de déplacement moldu, il suffisait de regarder le paysage pour s'en rendre compte. Mais ce simple coup d'œil suffit aussi pour qu'elle prenne conscience que l'objet devait être ensorcelé car aucun ne prêtait attention à eux. Elle chassa la surprise de son visage. Et rougit légèrement sous les compliments du jeune homme. Elle ne s'était pas vraiment préparé à cela, mais c'était une surprise agréable, aussi lui sourit-elle avec toute sa naïveté d'adolescente flattée : "Oh merci ! C'est gentil… j'apprends ! " C'était la vérité… et il avait dû s'en rendre compte s'il écoutait depuis un moment dans la mesure où elle répétait inlassablement. "J'espère que c'était pas trop répétitif !" Ce n'était pas un ton d'excuse, plutôt un fond d'amusement. Si cela ne lui avait pas plu, il aurait pu tout aussi bien aller ailleurs.
Sa voix lui rappelait vaguement quelque chose, a moins que ça ne soit cet air un peu fatigué dans des vêtements trop grand dans cette chaise étrange. Mais quand il posa la question fatidique, elle se permit de le détailler plus franchement :"Si. Je m'appelle Teddy" et puis ça lui revient. La chaise à patte c'était le chat du meilleur ami de Dash. Elle en avait entendu parler à de nombreuses reprises au cours de leurs retenues. Elle ne savait pas trop ce qu'avait fait le garçon l'année dernière mais le Gryffondor s'était une fois ou deux plaint de son absence."Bane et Silas c'est ça ? Le pote de Dash" s'enquit-elle. Elle se demanda un instant si c'était bizarre de se souvenir de tout ça dans cet ordre. Ou si c'était bizarre d'avoir eu besoin d'autant de temps pour remettre les pièces dans l'ordre comme si Silas avait quoi que ce soit d'oubliable. "Qu'est-ce que tu fais là ? T'es venu tout seul?" Demanda-t-elle… bien évidemment, écouter de la musique mais pourquoi aussi tôt… peut-être qu'il attendait quelqu'un.
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(#) Sujet: Re: {terminé} It's London Baby - Silas et Teddy Sam 26 Aoû - 20:49
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Son enthousiasme fut un peu douché par le regard effaré qu’elle lui lança – ce qui, par ailleurs, confirmait qu’il s’agissait bien d’une sorcière (ou alors d’une moldue extrêmement mal élevée). Étonnamment, il se sentait plutôt bien disposé à l’égard de la jeune fille, malgré sa journée franchement pas terrible ; peut-être cela avait-il vaguement à voir avec ce visage délicatement dessiné, ces lèvres pleines, ce regard pétillant et ces cheveux qu’on avait envie de brosser du bout des doigts pour en goûter la douceur ébouriffée. Oui, bon, peut-être qu’elle lui plaisait un peu. Mais à qui ne plairait-elle pas ? Elle était tellement jolie ! Silas se sentait un peu déstabilisé par cette constatation introspective. S’il avait été troublé par l’émergence d’attirances et de sentiments durant sa troisième année à Poudlard, il n’avait pas tout à fait eu le temps de les explorer entre les conneries de Sørensen et l’année éprouvante qui avait suivi. Même lorsqu’il était sorti en douce avec sa sœur en boîte, il s’était tenu à l’écart des autres – un peu parce qu’il n’avait pas envie de parler, un peu parce qu’il culpabilisait de trop s’amuser alors que sa mère était allongée, inerte, dans un lit de Sainte-Mangouste, et un peu parce qu’il pensait trop aux lettres sans réponse de Dash pour se laisser aller. Mais l’adolescente n’était pas une inconnue, elle lui était même familière ; en fait, elle lui rappelait pour il ne savait quelle raison l’effervescence et la joie passées qu’il avait éprouvées lors de sa scolarité. Et elle était vraiment, vraiment jolie – et cool, super cool. Silas aimait les gens cool, c’était une caractéristique primordiale pour entrer dans ses bonnes grâces.
À son plus grand ravissement, il vit les joues de la musicienne se colorer sous l’effet de ses compliments, une fois la surprise de voir Bane passée. Ça n’avait rien à voir avec Selene, qui lui avait couru après pendant des mois sans qu’il sache comment s’en débarrasser. Cette fois, il avait envie de la faire rougir ; des picotements étranges lui parcoururent le bout des doigts à cette conclusion déstabilisante. Le jeune homme se sentait pris par surprise, lui qui n’avait d’abord eu comme innocente intention que de se dégoter une distraction.
Elle se fendit d’un sourire, chassant définitivement le choc causé, à n’en pas douter, par les pattes griffues de son ronronroulant :
— Oh merci ! C'est gentil… j'apprends ! J'espère que c'était pas trop répétitif ! s’amusa-t-elle.
— Je t’avoue que j’ai pas vraiment eu le temps de voir si c’était répétitif, confessa-t-il avec un sourire en coin.
Elle le prendrait comme elle le voudrait. Comme un compliment, peut-être. Ou comme une alerte rouge au psychopathe, qui lui avait foncé dessus sans réfléchir. Il s’en fichait ; il aimait bien la tournure des événements.
Une lueur s’alluma au fond de ses yeux, et il la remit enfin. Poudlard ! C’était ça, la sensation de familiarité. Lorsqu’il l’interrogea à ce sujet, un éclair de compréhension passa sur son visage et elle prit le temps de le détailler, l’air de dire « Ah mais oui ! » Silas ne se formalisa pas du temps qu’elle prit à l’observer, décidant de se la jouer cool.
— Si. Je m'appelle Teddy, finit-elle par répondre. Bane et Silas c'est ça ? Le pote de Dash.
Le pote de Dash.
Immédiatement, cette formulation lui déplut. D’où connaissait-elle Dash ? Que faisait-elle avec lui ? Ses pensées déraillèrent un instant, gonflées d’une colère inappropriée et démesurée. En une fraction de seconde, il s’astreignit au calme. C’était ridicule. Il n’avait pas mis un foutu pied à Poudlard depuis un an et il avait ignoré son meilleur ami. C’était sa faute, s’il nouait des liens avec d’autres personnes que lui. Et Teddy n’y était pour rien. De toute façon, de quoi aurait-il l’air s’il s’emportait contre elle à la simple mention de Dashiell ? Si ce dernier paraissait complètement aveugle à ce que Silas ressentait, les autres ne seraient probablement pas aussi dupes – et il n’avait pas besoin de ça. Ce secret était censé être bien gardé entre les pages griffonnées de son journal intime ; tout comme son attirance pour les garçons, qu’il estimait être un indice un peu trop dangereux qu’il ne souhaitait en aucun cas remettre entre les mains de son ami. Dash avait beau être un peu idiot, il n’était pas complètement débile.
— Ouaip, c’est ça. Dash, c’est mon meilleur pote, ne put-il pas s’empêcher de préciser avec une once de possessivité sous le couvert très calme de sa voix.
Il s’en serait mordu la langue si ça ne faisait pas aussi mal.
— Qu'est-ce que tu fais là ? T'es venu tout seul ? s’enquit Teddy.
D’un tapotement impérieux sur l’accoudoir, Silas fit signe à Bane de ployer les pattes avant pour lui permettre de se glisser sur l’herbe sans devoir plier complètement sa mauvaise jambe. Cependant, désireux de ne pas laisser apparaître cette tare qui n’avait rien de sexy trop longtemps aux yeux de son interlocutrice, il ne prit pas autant de précautions qu’il l’aurait dû et un flash de douleur rendit sa respiration un peu difficile tandis qu’il s’asseyait sur le sol en repliant les jambes de côté pour pouvoir déplier très légèrement son genou abîmé. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’il put reprendre son souffle et que ses mâchoires se desserrèrent, tandis que Bane reprenait sa forme de chat pour s’asseoir au côté de son maître. Sa queue noire et ronde fendait impatiemment l’air, ses grands yeux inexpressifs fixés sur Teddy.
— J’accompagnais ma sœur pour un truc de la fac. Elle m’a proposé de profiter du festival en l’attendant, mais cette bouffonne a visiblement oublié de me dire que ça commencerait que ce soir. Elle doit bien se marrer à m’imaginer râler comme un putois, ajouta-t-il avec un rire affectueux, qui trancha avec son ton grognon. Et toi ? Tu vas jouer ? l’interrogea-t-il en haussant un sourcil aigu, désignant son instrument d’un doigt nonchalant.
Très honnêtement, il se doutait qu’elle ne jouerait pas. Les groupes qui montaient sur scène avaient autre chose à faire que de poireauter sur l’herbe en répétant vaguement des accords ; et puis, elle avait l’air beaucoup trop jeune pour avoir l’autorisation de se produire. Silas n’y connaissait pas grand-chose, mais ça lui paraissait plutôt logique que les organisateurs ne fassent appel qu’à des musiciens majeurs. Moins de problèmes en perspective si l’un d’entre eux se cassait la gueule en public. Mais, bon… Silas avait envie de la flatter. Il aimait bien ce petit jeu, et l’énergie de Teddy lui parlait.
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(#) Sujet: Re: {terminé} It's London Baby - Silas et Teddy Sam 26 Aoû - 20:53
Teddy sourit, un peu rassurée que le garçon ne l'ait pas observée depuis trop longtemps. Déjà parce que...c'était un peu bizarre de ne rien avoir remarqué de sa présence avant. Ensuite parce que c'était aussi bizarre de se planter devant les gens pendant des plombes sans dire bonjour. Et surtout parce qu'elle était carrément sûre d'avoir fait tout une batterie de mimiques en se tordant les doigts sur l'instrument et qu'elle n'avait pas envie d'avoir des témoins. En concert elle avait l'air de vivre le moment, seule au milieu de l'herbe elle avait probablement l'air débile.
"Tant mieux alors, t'arrives quand je sors du rodage." Il fallait le dire vite, c'était encore un peu lent par rapport à la chanson de départ, mais au moins elle ne faisait plus trop de fausses note et pouvait arriver au bout du morceau sans hésiter trois minutes entre les mesures. Bref, il arrivait quand elle était plutôt à son avantage et elle n'allait pas s'en plaindre. Elle dégagea machinalement la tignasse de son visage... Avec ses barrettes à la con qui lui tirait les petits cheveux sans réellement tenir quoi que ce soit, elle ne devait pas vraiment être coiffée. Nul doute qu'elle les perdrait 'tristement' en secouant la tête pendant le concert.
C'était amusant de retrouver un camarade de Poudlard ici. Enfin camarade c'était un bien grand mot. Ils n'étaient pas de la même année (à adapter en fonction de la répartition) et n'avaient jamais vraiment échangé. Dans ses souvenirs, qui remontaient déjà à un moment, Silas était plutôt du genre à avoir réponse à tout et à raconter sa vie en cours, là où elle se contentait de disparaître au fond de la classe. Il y avait peu de chance qu'ils se soient réellement remarqués. Pourtant, le jeune homme était plutôt stylé.
Peut-être que c'était trop récent pour qu'elle ne l'ai vu. Mais il avait les cheveux plutôt longs, décolorés un peu grunge, et quelques piercings. Trop bien. Sa mère...aurait probablement râlé si elle s'était lancée dans ce genre d'expérimentation, mais devant le fait accompli... Non, c'était surtout si son père voyait ça, que Teddy risquait les ennuis. Et Juniper aussi pour l'avoir laissé faire. Ce genre d’idées attendraient qu'elle soit à Poudlard, peut-être qu'on pourrait faire quelque chose à Pré au lard? L'ancien préfet des poufsouffles travaillait au bar - ce qui était une suite logique - il aurait peut être un plan. Elle était sûre que Silas passait un temps certain dans sa salle de bain, même si la tenue décontractée n'en donnait pas l'air.
Il s'était un peu rembrunit derrière ses grands-airs quand elle avait parlé de Dash. Elle attendit qu'il soit installé pour répliquer, singeant sa fanfaronnade pour le taquiner gentiment : "Eh bah je suis sa pote de retenue." Elle fit une petite grimace clownesque : chacun son rôle. Elle ne pouvait prétendre au titre de meilleure amie, à sa connaissance il était réservé à une certaine Daisy. Il fallait se détendre. Teddy cherchait l’admiration à travers la musique, elle se l’avouait difficilement, mais elle ne pouvait le nier. Mais elle n’était pas programmée pour chercher à être la préférée de qui que ce soit. Elle n’était pas habituée à cela. Son père l’aimait de loin, du moins l’espérait-elle, sa mère était présente mais lointaine, n’ayant jamais caché le poids de sa naissance. Le seul endroit où elle espérait être choisie, c’était éventuellement dans l’équipe de quidditch. Pour le reste, elle se frayera un passage à coup de riff agressif.
Avant de répondre à la raison de sa venue, Silas s'extrait de son étrange fauteuil. Elle fit mine de ne pas le voir galérer à s'installer à côté d'elle, ce serait quand même pas très sympa... Elle ne voulait pas le vexer en lui disant qu'il pouvait rester assis et après tout, c'était pas vraiment son problème : elle n'était pas sa daronne. Le fauteuil se transforma en chat sous les yeux interloqués de Teddy. Méga chelou. Elle avait presque envie de le caresser mais ... Une certaine méfiance l'en empêcha. On ne touchait pas les chiens d’aveugle. Et puis est-ce que c’était comme caresser un chat ou comme papouiller un fauteuil? Elle reporta son attention sur le discours de Silas. Elle rit en l'entendant parler de sa soeur. "Ouais, je vois le genre..." Teddy jeta un oeil vers le groupe d'étudiants devant la scène. Ils étaient toujours occupés à discuter, en buvant des bières. Jocasta se tenait toujours à trois kilomètres de son crush, si bien que l'adolescente se demanda ce qu'elle attendait pour s'en rapprocher, un pogo à la faveur de la nuit, quand elle se ferait éjecter du cercle au bout d'une millisecondes parce qu'elle n'avait jamais fait ça avant? Elle avait envie de lui hurler de se servir du type comme d'un dossier ou quelque chose. Mais ... A part lui envoyer un hibou ce qui n'était pas envisageable ou des signaux de fumées... "non, j'ai fini ma saison, le prochain ce sera probablement l'été prochain et ... Pas dans un festival aussi gros." Lui dit-elle avec aplomb. Elle était vraiment musicienne. Peut être pas au niveau de cette scène. Mais suffisamment pour que ça compte.
"non, ma pote là-bas" dit-elle en désignant une jeune fille brune au physique assez quelconque si on exceptait ses yeux gris bleus et un diadème qu'elle avait elle-même créé et qui concentrait toute la délicatesse et le talent de la jeune fille au milieu de ses cheveux trop strictement tressés pour l'effet boho qu'elle essayait de se donner. " A accepté de m'emmener avec elle... Mais pas trop près. Je crois qu’elle est vexée que ses potes l’ait appelée maman ou la babysitter." Elle fait une moue blasée. Et elle m'a piqué ma beuh qu'elle fumera même pas, hesita-t-elle à ajouter avant de se raviser. Elle n'avait pas envie d'être ingrate ni de chouiner comme une gamine. Après tout, elle s'était fait virée car trop jeune, mais elle n'était pas si immature. "son crush veut être tout devant. Alors... On poirote tous. Mais bon, j'étais prévenue alors j'ai pris de quoi m'occuper. C’est toujours mieux que se faire chier à la maison, non?" Elle s'étire comme un chat, pose sa guitare à côté d'elle et se replace un peu plus près de son camarade. Comme ça elle a une meilleure vue sur le théâtre des opérations. Et sur les yeux bleus du garçon. " Et puis maintenant, on va bien finir par trouver de quoi s’occuper.” C’était un festival après tout, pas un cours d’astronomie.
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(#) Sujet: Re: {terminé} It's London Baby - Silas et Teddy Sam 26 Aoû - 20:57
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Un sourire éclaira les traits de la jeune fille lorsque Silas admit qu’il venait tout juste d’arriver. Elle paraissait soulagée à cette idée ; ça aurait probablement fait mauvais genre s’il avait passé deux heures à l’observer sans rien dire, comme un gros creep. C’était donc une bonne réponse – et tant mieux, parce que c’était simplement la vérité. Il n’avait pas vraiment réfléchi en l’abordant ; il cherchait juste de quoi se divertir, passer le temps. L’adolescent n’avait pas vraiment envisagé de découvrir un visage aussi agréable à regarder (ni qu’il lui ferait quelque effet que ce soit).
— Tant mieux alors, t'arrives quand je sors du rodage, répliqua-t-elle en rejetant ses épais cheveux bouclés en arrière.
Silas haussa un sourcil joueur.
— Tu vas pouvoir me faire un concert privé, du coup.
Le sorcier se fit la réflexion qu’elle aurait été encore plus belle sans les barrettes qui retenaient ses mèches auburn. Ça ne paraissait pas… cadrer avec ce qu’elle dégageait. Peut-être se trompait-il, mais il avait la sensation que son interlocutrice n’était pas du genre à rester sagement dans son coin sans se faire remarquer. Lorsqu’il eut la confirmation qu’ils étaient bien camarades de classe, un vague souvenir de l’avoir vue dans les couloirs et salles de cours lui chatouilla le cerveau, mais il ne se rappelait pas vraiment avoir échangé avec elle ni l’avoir remarquée dans un contexte spécifique. Peut-être se trompait-il, après tout. Ou peut-être qu’il ne l’intéressait pas du tout et qu’elle s’était tenue éloignée de lui jusqu’à ce que cette rencontre imprévue ne les contraigne à échanger. Boarf, qu’est-ce que ça changeait, au fond ? De toute façon, il n’était plus vraiment le même garçon, dont il avait laissé le fantôme entre les murs du château. Un an, quand on en n’avait que quinze, c’était beaucoup.
À la mention de Dash, il se crispa inévitablement. Parce qu’il culpabilisait, d’abord, de ne pas avoir répondu à une seule de ses lettres durant l’année écoulée, ensuite parce qu’il lui manquait terriblement et enfin parce qu’il était incroyablement jaloux à l’idée qu’il l’ait remplacé. À sa réaction légèrement pincée, Teddy ne se démonta pas et afficha une grimace comique pour détendre l’atmosphère :
— Eh bah je suis sa pote de retenue.
— Ah, je savais que t’étais pas une fille chiante ! lança-t-il aussitôt, sur un ton réjoui qui trancha nettement avec la façon dont il avait réagi quelques secondes plus tôt. De toute façon, t’es forcément cool si t’es pote avec Dash, ajouta-t-il en guise d’excuse pour sa réaction.
C’était complètement faux, Dash était pote avec de parfaits crétins, mais elle n’avait pas besoin de le savoir.
Lorsqu’il se fut assis – après un transfert pénible – à côté d’elle, il exposa la situation créée par sa sœur avec un air mêlant affection et irritation, qui fit rire la jeune fille. Il avait également noté la façon dont elle observait Bane ; il n’était pas spécialement surpris, la plupart des gens qui le découvraient (tout sorciers soient-ils) étaient déstabilisés ou mal à l’aise. Ce n’était pas un artefact magique commun et on le confondait souvent avec un être vivant – ce qu’il n’était pas. Un véritable chat aurait laissé traîner quelques poils derrière lui et aurait eu besoin de manger. Pas son ronronroulant. Silas en était très conscient, mais il ne pouvait pas s’empêcher de nourrir une affection débordante pour Bane, qu’il considérait comme un animal de compagnie plutôt que comme un outil. Après tout, sans lui, sa vie serait bien différente.
— Ouais, je vois le genre..., répondit la sorcière, dont le regard glissa vers un attroupement de jeunes au bord de la scène.
Elle parut pensive un moment, mais son camarade ne l’interrompit pas, bien qu’il s’interroge sur la façon absorbée dont elle détaillait certains étudiants du groupe qu’elle fixait. Les connaissait-elle ?
— Non, j'ai fini ma saison, le prochain ce sera probablement l'été prochain et... Pas dans un festival aussi gros, reconnut-elle, quoiqu’avec une farouche détermination au fond des yeux. Non, ma pote là-bas a accepté de m'emmener avec elle... Mais pas trop près. Je crois qu’elle est vexée que ses potes l’aient appelée maman ou la babysitter, indiqua-t-elle avec un rictus agacé, désignant l’étudiante qu’elle observait quelques instants plus tôt. Son crush veut être tout devant. Alors... On poireaute tous. Mais bon, j'étais prévenue alors j'ai pris de quoi m'occuper. C’est toujours mieux que se faire chier à la maison, non ?
— Mais attends, on s’en fout de ta pote, c’est trop stylé ! T’as fini ta saison ? répéta-t-il en roulant des yeux avec un sourire. T’en parles comme si tous les ados étaient des rock stars. T’es obligée de m’en dire plus, maintenant. T’as un groupe ou t’es toute seule ? T’as joué où ? T’as déjà des fans ? Je pourrais être ton premier fan, si tu veux, la bombarda-t-il avec enthousiasme en faisant exagérément jouer ses sourcils.
Pour faire bonne mesure, il joignit ses mains sous son menton, faisant mine d’être sous le charme en battant des cils. Silas avait toujours beaucoup d’énergie pour faire le pitre et de l’humour à revendre ; bien que son terrain favori ait lentement glissé vers l’humour noir avec les années, il demeurait un garçon plutôt drôle (enfin, du moins aimait-il le penser). S’il était sur le papier un élève modèle, il commettait également un certain nombre de larcins s’il en avait l’occasion discrète ; les règles ne méritaient pas d’être respectées si elles étaient débiles, un point c’est tout.
Teddy finit par poser son instrument dans l’herbe après s’être copieusement étirée – ce qui attira plus ou moins volontairement le regard de Silas sur sa silhouette élancée –, puis s’installa un poil plus près du jeune homme. Ce dernier le nota avec un certain plaisir, passant sans s’en rendre compte une main dans ses cheveux mi-longs pour les décoiffer savamment. Il s’appuya davantage sur la main posée à proximité de l’adolescente, pour tourner un peu plus son corps vers elle – rien qu’un peu, mais juste ce qu’il fallait pour suivre instinctivement le rapprochement physique. À ce niveau-là, il s’agissait de changements si subtils que le sorcier n’en prenait même pas vraiment conscience (et, de toute façon, il n’avait aucune idée de ce qu’il faisait).
— Et puis maintenant, on va bien finir par trouver de quoi s’occuper, affirma-t-elle.
C’était une proposition ? Un sous-entendu ? Ou juste une phrase lancée un peu au hasard pour combler le vide ?
— Ça, j’en doute plus trop, maintenant, choisit-il de répondre.
Est-ce qu’il en faisait trop ? Ou pas assez ? En fait, pourquoi rentrait-il dans ce jeu tout court ? Est-ce que c’était normal ? Est-ce que c’était supposé se passer comme ça, quand on trouvait une fille jolie ? La dernière fois que ça lui était arrivé, il avait treize ans , c’était en cours d’histoire de la magie, elle était plus âgée et clairement pas intéressée. De toute façon, il n’avait eu alors que l’envie d’étouffer ce crush dans son for intérieur. À l’époque, tout ce qui touchait à l’amour était dégueu. Maintenant… Il n’en était plus si sûr.
ft. "Teodora K. Von Meissen" — It’s London, baby Londres
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(#) Sujet: Re: {terminé} It's London Baby - Silas et Teddy Sam 26 Aoû - 21:02
Un concert privé, ben voyons. Elle haussa un sourcil amusé. Elle n’avait rien contre chanter pour le garçon. Dans l’absolu, ça arrivait régulièrement quand elle jouait au marché, ou dans une église ou quand elle traînait dans un parc qu’on lui demande de faire un morceau en particulier. Si elle savait le jouer, elle s’exécutait avec plaisir. Teddy aimait voir les gens se laisser transporter par la musique, l’excitation de partager leur chanson… C’était communicatif. Mais étrangement, si elle devait chanter là, tout de suite maintenant, elle avait envie de décider elle-même de ce qu’elle ferait. Quelque chose qu’elle connaissait bien. Peut-être moins…punk que Jack off Jill ? Il fallait qu’elle réfléchisse à la question. Elle ne répondit pas tout de suite à la proposition du jeune homme, préférant se laisser le temps. Après tout… Rien ne l’y obligeait et la conversation dériva sur Dash. Je ne suis pas une fille chiante, avec ou sans Dash. pensa-t-elle avec une moue. Je suis une fille pas chiante avec ma guitare, pas chiante avec ma voix. Une pointe de tristesse se logea au creux de son ventre, pas vraiment consciemment, comme si une petite voix lui rappeler qu’elle avait bien peu de valeur pour la plupart des gens. Alors il fallait bien cette petite dose d’arrogance, d’amour de soi pour compenser. Mais comme elle ne sut pas bien d’où venait se léger malaise, et comme elle ne voulait pas perdre sa distraction de l’après-midi en se la racontant un peu trop. Elle se contenta de sourire : après tout, ce n’était probablement pas méchant et si elle n’avait pas eu l’air un temps soit peu intéressante, il aurait aussi pu aller cueillir des pâquerettes. Ou balader son fauteuil-chatchelou. Elle ne saviat pas trop quoi dire, dans la mesure où du peu qu’elle l’avait côtoyé, Dash avait l’air d’être ce genre de garçon tellement cool et gentil qu’il fallait vraiment y mettre du sien pour ne pas l’apprécier.
Elle laissa Silas s’installer à côté d’elle et reprendre le fil de la conversation. Elle éclate de rire quand il parle de rockstar… « Tous les ados ne sont pas des rocks stars, et moi non plus. Mais j’espère bien le devenir un jour. » Elle ne plaisante qu’à moitié, même si ça ne fait pas rire les professeurs quand elle remplit sa fiche de renseignement. On ne peut pas tous être gratte-papier dans un ministère, et quand elle écoute Kenneth ou Isobel parler de ces choses-là, elle préfère vraiment se concentrer sur des choses certes plus triviales mais combien plus amusantes comme la musique. Au fond, elle ne se foutait pas de Jocasta, Teddy aurait aimé être assez cool pour pouvoir squatter avec ses potes. Mais pour l’heure, l’admiration qu’elle semblait voir en Silas était bien plus attirante que le ton ironique des étudiants allongés dans l’herbe. « Je crois pas que j’ai déjà des fans...Enfin, le nouveau concierge a eu l’air de trouver ça cool. J’ai envoyé le journal de l’annonce des résultats du concours et mon concert à Dash et Kenny…Mais je sais pas s’ils ont pu venir. Je pense que le poste est libre. » dit-elle amusée. « Du coup ma saison, c’est pas encore la tournée internationale, vu qu’en général, je fais quelques petits concerts pendant les vacances scolaires dans les événements gérés par le Coven dont je fais partie ou là où on a besoin d’un peu de musique. Et après, en été, j’essaie de participer aux fêtes de la musique ou aux festivals locaux là où j’habite. Mais cette année, j’ai eu envie d’être un peu plus ambitieuse. Je me suis inscrite au concours de chant du Kilkenny celtic music festival. C’est notre Coven qui était en charge de la logistique, mais pour la programmation, c’est un collège de tous les coven du Royaume-Uni. » Elle marqua une légère pause, avant de reprendre, sans se soucier un instant d’ennuyer son interlocuteur, pleine d’excitation et d’émerveillement: « Et j’ai gagné la première place chez les jeunes talents. Et le premier prix devine quoi ?! C’était de faire la première partie de Switchblade kittens à the Other wheelan’s à Dublin. C’était le meilleur moment de toute ma vie.»
Elle a envie de sauter de joie en criant et en courant partout mais elle se contente de battre une mesure sur ses genoux les yeux qui pétillent. Elle regarde avec amour la guitare qu’elle vient de poser à côté d’elle. Elle veut tellement d’autres meilleurs moments de toute sa vie. Est-ce que maintenant que Teddy s’était laissée emporté, il voulait toujours s’occuper ? Visiblement il n’était pas découragé. Juste à côté d’elle, son corps émanait une douce chaleur, une de ses mèches blonde décoloré se baladant devant ses yeux. Elle se vit la chasser du bout des doigts mais suspendit son geste. Préférant reprendre sa guitare, qu’elle laissa reposer un peu sur Silas, faute de place. Mais elle n’avait pas envie de se dégager. « Allez, petit concert privé, il faut que tu puisses juger sur pièce avant de décider si je dois signer au sortilège indélébile ton chachelou. » Ou quoi que ce soit d’autre, c’était juste pour la blague. A moins qu’il ne préfère tatouer son nom sur ses fesses. Elle n’était pas difficile. Elle commença par du lilting de sa voix cristalline, sa voix de petite fille sage, immitant les pincements d’une corde de harpe : Ora-diddle-la-diddle-la-dee La-dee la-diddle dee de Ora-diddle-la-diddle-la-dee La-dee la-diddle dee de
Puis elle accéléra le rythme, petit à petit, jusqu’à rejoindre vocalement la rythmique d’une guitare, ses yeux plantés dans ceux de Silas Ora-diddle-la-diddle-la-dee La-dee la-diddle dee de Ora-diddle-la-diddle-la-dee Deedoo dee l'ann de L'ann dedoo dedoo d'ann Et enchaîna sur une ballade se laissant porté par le flow
I wanna take you somewhere so you know I care But it's so cold and I don't know where I brought you daffodils in a pretty string But they won't flower like they did last spring And I wanna kiss you, make you feel alright I'm just so tired to share my nights I wanna cry and I wanna love But all my tears have been used up On another love, another love All my tears have been used up On another love, another love All my tears have been used up On another love, another love All my tears have been used up, up
Qu’elle emmena vers un chant beaucoup plus rock. Déjà, elle était dans la musique, plus vraiment concernée par le garçon où les gens autour. Elle avait évité une chanson trop punk, trop bruyante pour ne pas attirer l’attention sur eux, mais à présent… Eh bien elle s’en foutait puisqu’elle chantait pour elle-même.
La-dee la-diddle dee de Deedoo dee l'ann de L'ann dedoo dedoo d'ann Da-da, da-da, da-da-da-da Da-da, da-da, da-da-da-da Da-da, da-da, da-da-da-da Da-da, da-da, da-da-da-da Last night I met a stranger He said that something was off He said my eyes had sadness I think they are made of rainbows I spent my whole day working I did a pretty good job But if I get sentimental It's 'cause I fucking miss home Yeah, I've been riding solo, riding solo Doesn't feel okay Make it go away I've been riding solo, riding solo Doesn't feel okay Make it go away
Elle avait quitté sa voix d’enfant depuis un moment déjà, mais elle laissa éclater sa voix de plus en plus fort, de plus en plus rauque alors qu’elle répéta encore trois fois Make it go away. Ce n’était pas sa pleine puissance, difficile de hurler à s’en déchirer la voix assise, mais suffisamment pour que la pop et le chant traditionnel celtic laisse l’ambiance punk rock reprendre ses droits. Légèrement pantelante, elle reposa sa guitare à côté d’elle et regarda le ciel bleu, dégagé. Electrisée par le moment. Elle se tourna vers Silas, et fit un petit salut comme en sortie de scène. Attendant le verdict du public. Elle avait déjà chanté ce mash-up auparavant, mais cela faisait longtemps, elle était plutôt contente de sa prestation.
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(#) Sujet: Re: {terminé} It's London Baby - Silas et Teddy Sam 26 Aoû - 21:02
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À sa suggestion amusée de lui servir un concert privé, Teddy haussa un sourcil sans répliquer. De toute façon, Silas n’était pas vraiment sérieux ; c’était juste une boutade comme ça, pour dire quelque chose d’un peu spirituel afin de rebondir sur son explication. Le garçon n’était, en fait, que rarement sérieux – pour les cours, pour sa famille, parfois pour Dash, mais il abordait la plupart du temps le reste avec une nonchalance désarmante. Au fond, c’était peut-être un bouclier contre tout ce qui pouvait le toucher de près ou de loin ; si rien n’avait d’importance, alors ça ne pouvait pas lui faire de mal. Cependant, il se sentit assez contrarié par la moue que la sorcière étira à la mention de Dash ; y avait-il quelque chose entre eux ? Ou était-ce son imagination ? Elle se fendit finalement d’un sourire, sans qu’il sache s’il était feint ou sincère.
Enfin, un rire spontané s’échappa de sa gorge en réaction à ses pitreries. Rassuré par sa réaction prévisible, il se détendit et revint au moment présent sans chercher davantage à analyser son comportement.
— Tous les ados ne sont pas des rocks stars, et moi non plus. Mais j’espère bien le devenir un jour, lâcha-t-elle avec un brin d’humour. Je crois pas que j’aie déjà des fans... Enfin, le nouveau concierge a eu l’air de trouver ça cool. J’ai envoyé le journal de l’annonce des résultats du concours et mon concert à Dash et Kenny… Mais je sais pas s’ils ont pu venir. Je pense que le poste est libre.
Dash, Dash, encore et toujours Dash. Pourquoi est-ce qu’elle n’arrêtait pas de le mentionner ? Plus son nom revenait dans la discussion et plus la sale bête tapie dans son ventre grondait, verte de jalousie. Et puis, il y avait tellement d’informations sur lesquelles il avait envie de rebondir avec plus ou moins de négativité qu’il s’en mordit d’abord l’intérieur des joues pour ne pas l’interrompre, alors qu’elle lui déroulait son parcours et énumérait des noms qui ne lui disaient absolument rien. De toute manière, la jeune fille ne lui laissa pas vraiment l’occasion d’en placer une. Finalement, elle amorça un geste qu’il ne put interpréter, avant de saisir sa guitare.
— Allez, petit concert privé, il faut que tu puisses juger sur pièce avant de décider si je dois signer au sortilège indélébile ton chachelou, plaisanta-t-elle en posant une partie de sa guitare sur la cuisse de la jambe valide du jeune homme.
Bane émit un miaulement de protestation en battant furieusement de la queue. Quant à l’adolescent, il se contenta de l’observer avec attention et de hocher la tête, très conscient que les doigts de Teddy étaient très proches de lui, avant d’enchaîner immédiatement en levant les mains :
— Attends, j’ai un milliard de questions ! la prévint-il avec un sourire en coin. Déjà : tu déchires. C’est tellement trop stylé d’avoir gagné ce concours et fait cette première partie ! Franchement, j’ai absolument aucune idée de qui est Switchblade truc, mais j’ai pas une culture musicale de dingue, je t’avoue. Moi, je préfère danser. Maintenant… J’ai plein de questions. Alors, on va jouer à un petit jeu après ta prestation, proposa-t-il, les yeux brillants dangereusement en se penchant un peu plus vers elle. Pour chaque question à laquelle tu voudras bien répondre, je répondrai à une question de ton choix. Comme ça, on sera quitte. Deal ?
Lorsqu’elle commença à chanter doucement, les premiers accords retentirent en lentes vibrations sous la pulpe de ses doigts, se propageant jusque dans la cuisse de Silas, et un frisson remonta le long de son échine. Ses yeux ne quittèrent pas les siens, même quand le rythme s’intensifia ; elle les avait ancrés dans ceux du garçon, avec une farouche détermination qui lui plut instinctivement. S’il n’était pas un fin connaisseur, il apprécia toutefois la façon dont sa voix gagna en puissance et en assurance sans se soucier des regards qui avaient désormais échoué sur leur duo. À mesure que le chant et le rythme s’intensifiaient, le jeune homme sentit qu’il perdait son attention et qu’elle s’enfonçait ailleurs, dans un monde qui lui était inaccessible – et peut-être même étranger. La douce ballade s’acheva en un éclat de rock braillard, qui lui attira des applaudissements épars tout autour d’eux, auxquels se joignit Silas en inclinant la tête pour la féliciter avec un petit sourire, après qu’elle eut reposé son instrument et salué son public.
— Eh beh. C’est que t’as du coffre, lâcha-t-il en haussant les sourcils.
Il changea de position pour étirer son genou douloureux, qu’il ne pouvait plus dissimuler plus longtemps – à moins de risquer de ruisseler de sueur à cause de la souffrance qui s’amplifiait à chaque seconde passée dans cette pose inconfortable. Dans une grimace, il tapota l’herbe devant son genou et Bane s’y traîna d’un air ennuyé, avant de s’asseoir devant la malformation pour en masquer la partie la plus déplaisante. Il était impossible de manquer l’étrange angle de sa jambe droite, mais au moins se sentirait-il moins mal à l’aise si Teddy n’avait pas l’objet de ses insomnies juste sous le nez.
Faisant comme si de rien n’était, il reprit d’un air dégagé et taquin, reportant son regard malicieux sur elle :
— OK, je veux bien être ton premier fan. Mais qu’est-ce que je gagne en échange ?
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(#) Sujet: Re: {terminé} It's London Baby - Silas et Teddy Sam 26 Aoû - 21:04
Teddy ne savait pas si elle appréciait réellement la direction qu’était en train de prendre la conversation. Jusque-là, elle ne laissait personne et surtout pas un garçon marquer le tempo. Mais elle devait reconnaître que… ça ne lui déplaisait pas que Silas ne se contente pas de regarder bondir ses boucles de cuivre et de boire ses paroles. Il n’était pas comme ce type à la fin du concours, James, qu’elle avait embrassé par pur défi. Parce qu’il lui avait proposé de jouer les potiches dans son groupe, comme s’il lui faisait une fleur, alors qu’elle se débrouillait déjà très bien sans lui. Elle l’avait embrassé, en lui disant que s’il était honnête, il choisirait un deuxième baiser plutôt que d’essayer de l’embrouiller sur ses talents en guitare. Isobel était venue la chercher, son père était arrivé. Juste pour l’annonce des résultats. La fierté dans ses yeux…ça n’arrivait pas souvent et elle s’en était repue. Il était reparti presque aussi sec. Au soulagement de sa mère, et à sa déception à elle. Igor Von Meissen était avare de son temps mais pas de ses remarques acerbes. Il avait promis – si tant est que ça veuille dire quelque chose – de repasser avant son départ à Poudlard. Elle espérait avoir l’occasion de discuter un peu plus avec lui, il devait lui apporte des disques en allemand, et elle devait lui parler de son ami Moritz. Elle jeta un regard contrit à…la chaise de compagnie du jeune homme qui semblait mécontente de l’évocation d’une gravue. Et acquiesça au petit jeu. Après tout, il ne s’agissait pas d’un action ou vérité, elle pourrait toujours bien s’arranger pour ne dire que ce qui lui plaisait ou l’envoyer paître s’il abusait : elle n’était pas vraiment du genre à se laisser emmerder. D’un autre côté, Silas et ses longs cheveux, son piercing, ses airs de rebelle bien peignait lui donnait envie de se faire bien voir. Plutôt que de s’agacer ou de s’inquiéter, elle décida de faire ce qu’elle faisait de mieux : se plonger dans la musique. Après tout… il serait temps de voir après cela. Elle débuta a capella pour monter en puissance, laissant le commun des mortels en dessous alors que tout son être flottait dans la musique. Teddy savait que les bons artistes étaient capables de communier avec leur public…mais à cet instant, elle n’était pas sûre d’avoir maintenu le fil avec Silas. Et elle s’en foutait comme de sa première corde. Est-ce qu’il avait ressenti la puissance des notes, est-ce que son cri final lui avait labouré les tripes ? C’était aussi une forme de partage, chacun explorant ses propres émotions de son côté. Elle sortit de sa torpeur musicale, alors qu’elle entendit Silas et d’autres applaudir. Elle n’avait pas cherché à se faire remarquer. Elle avait même choisit quelque chose de soft pour éviter cela. « Il vaut mieux si on veut se faire entendre. » dit-elle amusée. Pas seulement en chantant, mais aussi dans la vie. Ce n’était pas en se taisant et en ayant une voix douce qu’on obtenait quoi que ce soit de significatif.
Silas en profita pour se détendre maladroitement la jambe. Ce n’était pas la première fois qu’elle voyait sa jambe déformée, elle avait déjà dû le croiser dans les couloirs, mais c’était la seule fois où elle pouvait voir que c’était réellement douloureux. Le chachelou s’installa entre eux deux, et elle éprouva une pointe de regret, d’autant plus s’il restait vexé des paroles de la jeune fille. Néanmoins, elle ne s’attarda pas sur l’épisode, écoutant la question de son camarade. « Première question n’est-ce pas ? » Il était hors de question qu’elle se fasse arnaquer. « Eh bien, je suppose que tu gagnes le rêve de tout fan, passer une après-midi en compagnie de l’objet de son adoration » dit-elle amusée. « Mais disons que c’est un peu…tôt pour ça et que tu repenseras avec émotion à ce moment quand je serais une star mondiale en disant que tu m’as connue avant que je devienne commerciale et en te vantant de pouvoir revendre mes autographes à prix d’or. Tu gagnes le droit d’écouter en avant-première mon prochain morceau, quand il sera finalisé du coup. » L’extrait qu’il avait entendu plutôt n’était qu’une ébauche, un brouillon qui ne prendrait probablement pas forme avant la Toussaint. Et il avait le droit d’écouter, pas de venir lui donner un cours. Après tout, lui-même avait avoué qu’il ne connaissait pas grand chose à la musique.
« A mon tour ! » elle mourrait d’envie de le questionner sur Bane, mais ce n’était peut être pas très sympa. Il n’y avait pas dans le faible manuel de courtoisie de sa mère comment parler d’un chat qui se transforme en chaise avec un mec mignon mais un peu handicapé. Elle décida donc de se concentrer sur la première partie et elle verrait bien s’il avait des dents. Bane, pas Silas. Elle profita d’un léger coup de vent pour frôler une de ses mèches de cheveux : « tu utilises quel sortilège pour obtenir cette couleur ? C’est super beau. »
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(#) Sujet: Re: {terminé} It's London Baby - Silas et Teddy Sam 26 Aoû - 21:07
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Silas sentit sa poitrine rugir de plaisir lorsque Teddy accepta de participer à son petit troc d’informations. Il avait mille questions à lui poser après son petit discours, c’était vrai, mais il avait aussi envie de jouer un peu sur la corde qui vibrait agréablement dans son ventre, un peu plus fort à chaque fois qu’ils se rapprochaient et que leurs regards se trouvaient. Il sentait qu’ils avaient la même force de caractère, la même poigne têtue et l’adolescent mourait d’envie de l’éprouver ; pas de cette façon agaçante qu’il utilisait parfois pour se mettre en avant pendant un cours, mais plutôt comme un moyen de la défier de faire mieux et de venir au contact – plus près, toujours plus près.
Le jeune homme capta l’énième coup d’œil que lança Teddy à Bane, toujours inexpressif devant son genou déformé. Elle paraissait intriguée par le ronronroulant, plus que par son handicap. C’était quelque chose qui lui plaisait, car il en disait déjà long sur elle. Suffisamment, en tout cas, pour lui apparaître sympathique.
Lorsqu’elle commença à chanter, il se laissa porter par le moment (bien qu’il ne saisisse pas tout à fait la portée qu’il revêtait aux yeux de la chanteuse). Elle était douée, indubitablement. C’était agréable de l’écouter, et plus encore de sentir la puissance de son instrument et de sa voix rebondir sur sa peau frémissante. Leur proximité et la synesthésie du moment furent toutefois – à la déception de Silas – dérobées par des spectateurs anonymes qui n’hésitèrent pas à applaudir la jeune fille. Il les imita avec sincérité, malgré sa déconvenue.
— Il vaut mieux si on veut se faire entendre, répliqua-t-elle malicieusement à sa remarque.
Le jeune homme rit de bon cœur.
— Tu m’ôtes les mots de la bouche. Je dirais même qu’il faut parfois gueuler un peu pour exister, ajouta-t-il en changeant de position précautionneusement.
Après avoir accepté d’être son premier fan, il l’interrogea immédiatement pour attaquer les hostilités.
— Première question n’est-ce pas ? souligna-t-elle avec amusement. Eh bien, je suppose que tu gagnes le rêve de tout fan, passer une après-midi en compagnie de l’objet de son adoration.
L’adolescent pouffa et rejeta sa tête en arrière pour offrir son hilarité au timide soleil qui les réchauffait. Il ferma les yeux paresseusement, comme un gros chat qui se roulerait dans la poussière de midi.
— Rien que ça ! se moqua-t-il gentiment en rouvrant un œil pour l’observer en coin.
— Mais disons que c’est un peu…tôt pour ça, reprit-elle, et que tu repenseras avec émotion à ce moment quand je serai une star mondiale en disant que tu m’as connue avant que je devienne commerciale et en te vantant de pouvoir revendre mes autographes à prix d’or. Tu gagnes le droit d’écouter en avant-première mon prochain morceau, quand il sera finalisé du coup.
Son second œil s’ouvrit, allumé d’une lueur d’intérêt – comme une flamme vacillante projetant son ombre sur son visage anguleux. Il hausse un sourcil suggestif, penchant la tête sur son épaule la plus proche de la jeune fille ; rapprochant imperceptiblement leurs visages pour créer davantage d’intimité.
— Ça, c’est un beau lot, admit-il. J’ai hâte de l’entendre.
Et il était sincère. Silas était un bon menteur, et il pouvait se montrer superficiel, mais il possédait également cette capacité à se montrer si spontané qu’on ne pouvait pas douter une seule seconde qu’il dise autre chose que la vérité. On pouvait lui faire confiance, compter sur lui et ce, sans l’ombre d’un doute. D’ailleurs, la plupart du temps, il ne mentait pas. Il préférait froisser les gens qu’être contraint d’enrober la vérité ou de la dérober à leur attention. Cependant, il avait appris avec le temps qu’il valait mieux mentir aux adultes que leur confier quoi que ce soit. Ils étaient souvent décevants – sauf sa mère.
La simple pensée de sa mère fit trembler ses lèvres, mais l’ombre qui obscurcit sa face blême disparut presque aussi vite qu’elle était venue.
— À mon tour ! lança Teddy, l’air déterminé, tranchant ainsi le fil glauque qui étranglait Silas quelques secondes plus tôt.
Une brise légère souleva quelques mèches blondes, et la jeune fille en profiter pour les effleurer en demandant :
— Tu utilises quel sortilège pour obtenir cette couleur ? C’est super beau.
Sans pouvoir s’en empêcher, le garçon frissonna à cette ébauche de caresse et pencha instinctivement la tête vers elle en clignant lentement des yeux – il était sans doute trop habitué aux papouilles de sa sœur, qui savait combien il adorait qu’on lui triture le crâne ou les cheveux. C’était une façon très simple de s’acheter sa reconnaissance éternelle ou de le plonger dans une torpeur bienheureuse.
— Hm. Je trouve aussi, répondit-il, taquin, avec un sourire en coin. Pour te répondre sérieusement – parce que je considère que les cheveux sont un sujet très, très sérieux –, j’utilise Colovaria. Ça fait le taf pour une teinture unie, mais j’essaie d’apprendre Crinus muto ; c’est un sort de sixième année, mais ça permet d’être vachement plus précis et j’ai déjà vu des meufs avec des trucs trop stylés grâce à ce sort. C’est mon objectif de l’année ! affirma-t-il avec une fausse gravité. Tu peux toucher, si tu veux, ajouta Silas avec impertinence, tandis qu’un sourcil blond la mettait au défi de le faire.
Et c’était à nouveau son tour de poser une question. L’adolescent avait bien envie de lui demander si Dash lui plaisait, mais c’était aussi frontal que stupide : il n’avait pas envie de parler d’un autre garçon alors qu’il se demandait de plus en plus si embrasser une fille était aussi agréable qu’on le lui avait décrit. Plus les secondes filaient aux côtés de Teddy, et plus il était certain qu’embrasser cette fille-là était carrément plaisant. S’il en avait une envie plutôt bravache, Silas était en réalité un peu timide. Il n’avait jamais embrassé personne jusqu’ici – il avait eu franchement autre chose à foutre –, et il n’avait pas envie que son interlocutrice prenne conscience qu’il était inexpérimenté.
— Nouvelle question ! T’as parlé de Kenny tout à l’heure. Tu parles bien du Kenneth de Poudlard ? Vous êtes potes, lui et toi ? grimaça-t-il.
Dis non, s’te plaît.
Parmi les gens qu’il ne pouvait pas s’encadrer, Kenneth caracolait en tête de peloton derrière cette enflure de Rowle. Ils passaient leur temps à s’envoyer des vacheries à la tête, et c’était en partie à cause de lui que Silas avait appris à Bane à pisser sur les fringues des gens qu’il détestait (mais ça, il le gardait pour lui, parce que si ça se savait, il aurait une paire de profs et d’élèves furieux sur le dos).
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(#) Sujet: Re: {terminé} It's London Baby - Silas et Teddy Sam 26 Aoû - 21:10
La conversation était étonnement facile. Peut être parce que Teddy n'y mettait aucun enjeux. Pas plus que Silas. Ils n'avaient que leur temps à perdre, loin de jeunes adultes ou d'adultes trop occupés pour leur prêter attention. La jeune fille regretta de ne pas avoir insister pour récupérer de quoi fumer auprès de Jocasta, elle se serait bien vue vautrée dans l'herbe contre le jeune garçon, à regarder passer les nuages dans un état brumeux.
Elle ne buvait, ni ne fumait quoi que ce soit quand elle devait jouer. L'extase était déjà là dans la musique et l'effort. Mais le reste du temps, ça pouvait ajouter un soupçon de frisson à une journée un peu morne. Tout comme les picotements qui parcouraient ses bras quand le garçon posaient ses yeux sur elle... Instinctivement, Teddy percevait l'intérêt dans ses prunelles. Peut-être devrait-elle s'interroger sur ce qu'elles reflétaient, est-ce qu'il la trouvait intéressante ou juste jolie? A vrai dire, elle s'en moquait un peu.
Et puis maintenant qu'il lui avait offert un peu d'admiration et un premier fan, ce n'était pas vraiment important. Elle le trouvait plutôt drôle, en plus d'être mignon. Et il n'avait pas l'air de faire trop de manières, ça lui allait bien. Teddy savait se tenir en société mais vraiment, jouer les petites filles sages et mesurer ses paroles lui coûtait. Il fallait toujours se tenir avec les adultes, elle pouvait bien respirer avec ses camarades.
"ne soit pas trop pressé, ça va me demander encore du travail !" Tant pis pour l'image de la virtuose ou du génie, elle ne savait probablement pas encore assez vendre son mythe. Mais si elle pouvait éviter de l'entendre lui casser les pieds en demandant des nouvelles c'était aussi bien. "Mais on dit que l'attente rend les choses encore meilleures." Enfin c'était probablement des gens qui n'attendaient pas grand chose qui disaient cela... Elle-même ne goûtait que peu la frustration. On prenait aussi le risque d'être devenu blasé ou d'être déçu. Mais elle perdrait son premier fan et irait se plaindre au concierge.
Le regard de Silas s'assombrit un peu, tout comme Teddy, il semblait parfois se retrancher dans son âme, là où il n'y avait pas de place pour d'autres avant de rejoindre le cour du temps. Elle lança une question futile, attrapant au passage ses cheveux. Elle faillit lui demander ce qu'il ferait de si cool, mais, se souvient que ce n'était pas à elle de poser une question, et qu'il y avait sûrement sujet plus passionnant. Elle lui lança un sourire enjôleur, se moquant gentiment de sa proposition : "Quelle générosité monsieur l'artiste capillaire". S'il voulait jouer, elle ne se débinerait pas. Elle replia légèrement ses doigts et les fit passer à travers ses cheveux, la pulpe caressant très légèrement son cuir chevelu jusqu'à la base de sa nuque. Elle ne le quitta pas des yeux, si c'était un défi, elle espérait lui en avoir collé la chair de poule. Mais elle se retint de vérifier.
Elle arqua un sourcil devant la question. Oh mais il était bien intéressé par les garçons qu'elle connaissait, il voulait tenir un registre ou quoi? Elle leva les yeux au ciel. "Hey, ça fait deux questions" Mais elle lui sourit, lui faisant grâce des calculs :" mais ça fait une seule réponse alors je te l'offre : oui!" Ce n'était pas très important si? Elle s'en foutait des copines de Silas. Elle réfléchit un instant avant de poser sa question...victorieuse elle demanda : "Quel truc un peu fou t'as envie de faire?"
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(#) Sujet: Re: {terminé} It's London Baby - Silas et Teddy Sam 26 Aoû - 21:10
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— Ne sois pas trop pressé, ça va me demander encore du travail ! l’avertit-elle. Mais on dit que l'attente rend les choses encore meilleures.
L’ourlet d’un sourire se dessina aux commissures de ses lèvres, déjà pressées de mettre un terme à une tension qui, si elle était palpable, était délectable. Il ignorait ce qu’il était en train de faire, tout autant que les règles du jeu auquel il se livrait, mais une chose était sûre : ça lui plaisait.
— Je suis plutôt d’accord avec ça, même si honnêtement je préfère quand l’attente est pas trop longue.
Au moins, les choses étaient claires. Il n’était pas là pour trouver l’amour de sa vie ou se trouver un accessoire de mode à arborer au bras à l’école pour frimer. Elle lui plaisait, il le lui faisait savoir, c’était tout. Teddy semblait être de ces filles dont on ne décroche jamais le cœur, mais plutôt qui vous vole un baiser pour repartir en éclatant de rire lorsqu’on en attend davantage. Ça lui allait très bien. À dire vrai, s’il devait dépeindre sa relation parfaite avec une fille – maintenant que les hormones s’en étaient mêlées –, il aspirerait probablement à une amitié occasionnellement teintée d’étreintes discrètes dans l’écrin d’une alcôve. Rien de sérieux, mais complètement excitant. Est-ce que ce genre de relation existait, seulement ? Il en avait vu dans les films et les séries, mais le seul modèle qu’il avait avant qu’il ne soit brisé en mille morceaux, c’était celui de ses parents ; et de l’amour exclusif, ça, ils n’en manquaient pas.
En fait, ce qu’il voulait, c’était une relation facile. Quelqu’un avec qui être un autre adolescent que le jeune Jørgensen dont la famille avait explosé et qui traînait péniblement une déformation congénitale, malédiction infernale qui s’aggravait avec les années. Parce qu’il savait que c’était exactement l’étiquette qu’il se traînerait à la rentrée.
Elle sourit à sa proposition de toucher ses cheveux, provoquant un petit sursaut agréable dans le creux de son ventre :
— Quelle générosité monsieur l'artiste capillaire, ironisa la jeune fille, quoiqu’en tendant le bout de ses doigts vers son crâne.
Indolent, il se laissa faire, offrant volontiers son cuir chevelu à la main de l’adolescente. Sur son passage, des fourmillements de plaisir lui tirèrent des frissons qui firent se dresser les poils de sa nuque. Sans pouvoir s’en empêcher, il ferma les yeux en appuyant davantage sa tête contre sa paume, comme un gros matou ronronnant. La caresse lui tira un petit « Hm » appréciateur avant même qu’il ne pense à le retenir. La spontanéité était parfois traîtresse. D’autant lorsqu’on avait mal chaque seconde, chaque inspiration, chaque expiration de sa vie.
Il rouvrit un œil agacé, puis posa la question qui lui trottait dans la tête. Elle provoqua deux choses : un haussement de sourcil et deux yeux levés au ciel.
OK. Je parle trop de ses potes et pas assez d’elle.
— Hey, ça fait deux questions, fit-elle remarquer. Mais ça fait une seule réponse alors je te l'offre : oui ! sourit la jeune fille avec légèreté.
Silas se rembrunit aussitôt. Il ne pouvait pas flirter avec une amie de ce connard de Kenneth. On apprenait plus facilement à connaître les gens à travers ce que leurs amitiés disaient d’eux, et si elle était pote avec lui, ça voulait probablement dire qu’elle avait déjà entendu August, le meilleur ami de Kenneth, se moquer de sa démarche. Au fond, c’était peut-être juste une mauvaise blague qu’elle lui faisait pour pouvoir le tourner en ridicule à la rentrée. L’amertume de ses pensées doucha presque complètement son enthousiasme, avant que la pensée de Dash ne vienne adoucir singulièrement son pessimisme. Si elle était amie avec Dash, elle ne pouvait pas être comme ça. Peut-être qu’elle était faite du même bois – ou plutôt, de la même fourrure – de golden retriever dévoué et un peu bêta que son propre meilleur ami.
L’anxiété qui l’accompagnait partout depuis l’accident continua à parasiter un coin de son esprit agité, insinuant les doigts glacés de la peur maladive de se voir abandonner une nouvelle fois sur son cou délicat. Mais il décida de ne pas l’écouter, de l’ignorer. Si Dash ne lui avait pas tourné le dos, s’il n’avait pas changé pendant son absence, alors cette fille ne pouvait pas être intrinsèquement mauvaise.
Perdu dans ses pensées, il eut tout juste le temps de l’entendre poser sa nouvelle question après son temps de réflexion :
— Quel truc un peu fou t'as envie de faire ?
La malice chassa les nuages amoncelés dans son regard, qui pétilla avec amusement.
— Là, maintenant, tout de suite ? J’ai bien une petite idée, mais je sais pas si elle va te plaire, lança-t-il d’un ton badin, sans la quitter des yeux.
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(#) Sujet: Re: {terminé} It's London Baby - Silas et Teddy Sam 26 Aoû - 21:13
La jeune fille coula son regard dans celui de Silas, elle mourrait d’envie de lui chuchoter on ne parle plus de musique, là, pas vrai ? mais cela gâcherait cette douce hésitation, l’incertitude qui se mue en désir, le jeu qui devient de plus en plus prenant. Non elle ne dit rien, et n’esquissa pas un geste de plus pour l’instant. Ce n’était ni par timidité ni par calcul que l’adolescente laissa le garçon continuer le jeu des questions, simplement par curiosité. Comme regarder une goutte d’eau descendre le long d’une vitre : on ne sait jamais quel itinéraire elle prendra pour arriva en bas. Teddy n’avait pas encore idée du chemin que prendrait le rapprochement que son corps appelait. Une proposition qui n’avait probablement rien d’innocente, la laissa passer ses mains dans les cheveux blonds du garçon. Elle ne se contenta pas de les toucher comme on tâte un drap, mais y enfonça ses doigts, cherchant à le faire réagir. Elle ne put réprimer un sourire satisfait et un frisson en l’entendant couiner de contentement. Mission accomplie.
La sensation agréable laissa place à l’agacement. Elle n’aimait pas qu’on se mêle de ses affaires, elle n’était pas habituée à écouter qui que ce soit commenter ses fréquentations. Sa mère avait lâché l’affaire avant même d’avoir commencé : elle était l’exemple parfait que cela ne servait à rien et que la vie faisait toujours en sorte de vous décevoir, même en suivant les règles établies. Isobel avait bien essayé de lui dire de se trouver des amis plus fiables que Kenneth et la réputation qu’il était en train de se forger ou Dash et la boutique louche de son père. Mais si le fils du ministre ne trouvait pas grâce à ses yeux qui le ferait ? Sûrement Van Aken. Sur le papier, c’était un petit angelot. N’empêche qu’ils traînaient ensemble pour faire leurs mauvais coups. Non, Teddy faisait bien ce qu’elle voulait, avec qui elle voulait, n’en déplaise aux adultes et aux presque inconnus dans les festivals. Silas sembla l’avoir compris, et même si la réponse lapidaire n’était pas celle qu’il attendait visiblement, il eut le bon goût de ne pas s’entêter dans cette voie. Elle menait à une impasse, et la journée n’était pas encore terminée. Autour d’eux, l’espace commençait à se remplir de festivalier, mais c’est à peine si elle y prenait garde, toute occupée à chercher sa prochaine question. Une question qui pouvait en amener plein d’autres, une question qui ne concernait que lui.
Il sembla se détendre avant de répondre. « Mais enfin, c’est ni une réponse ni une question, ça risque d’être difficile de savoir si ça va me plaire dans ses conditions. » Elle ne le lâcha pas des yeux non plus et s’installa plus confortablement près de lui, dans la limite de place que lui laissait Bane. Elle fit tourner une mèche de Silas autour de son doigt, nonchalamment, simplement pour s’amuser. Après tout, il semblait que le garçon avait perdu le fil des règles de son propre jeu. « Il va falloir m’en dire plus. » Peut-être que celui-ci serait plus plaisant.
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(#) Sujet: Re: {terminé} It's London Baby - Silas et Teddy Sam 26 Aoû - 21:18
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Au moins, son gémissement de contentement tira un sourire à la jeune fille. L’agacement qu’il avait ressenti en sentant son propre corps lui échapper céda la place à un contentement bien différent, qu’il ne maîtrisait pas davantage, mais qui lui plaisait beaucoup plus. Ainsi, on pouvait provoquer une réaction positive chez l’autre en se laissant aller. Intéressant. Mille pensées tourbillonnaient dans sa tête pour tenter de saisir ce sentiment confus qui l’enveloppait et l’amenait doucement à regarder de plus en plus fréquemment les lèvres de Teddy, qui semblaient si douces. Bien sûr, il s’était déjà posé la question : qu’est-ce que ça faisait, d’embrasser quelqu’un ? Est-ce qu’embrasser une fille, c’était pareil qu’embrasser un garçon ? Est-ce qu’il en avait vraiment envie, au fond, ou est-ce que c’était de la curiosité ?
Aujourd’hui, ce n’était pas de la curiosité, mais plutôt un désir un peu embarrassant, qu’il avait presque envie de dissimuler – semblable à celui qui lui avait redécouvrir son propre corps à l’entrée dans l’adolescence. Elle touchait à quelque chose d’intime qu’il n’était pas certain de vouloir essayer immédiatement ; il était intimidé, il en avait même un peu peur. Et s’il n’aimait pas ça ? Et si elle n’aimait pas ça ? Qu’est-ce que ça voudrait dire ? Est-ce qu’il y avait vraiment des techniques à apprendre, comme le prétendaient certains garçons plus âgés en rigolant dans leur salle commune ? Deux ans plus tôt, il ne prêtait qu’une oreille mi-dégoûtée mi-fascinée à ces récits de pelotage dans les recoins de Poudlard. Il était même tenté de se boucher les oreilles lorsque certains gros porcs lâchaient des détails salaces pour se vanter. Mais entre l’année écoulée – qui ne lui avait vraiment laissé que très peu de temps pour réfléchir à des choses aussi triviales que le flirt et le sexe – et cette rencontre, il lui paraissait être complètement en décalage avec les ados de son âge. Lui qui n’avait jamais flirté ni embrassé quelqu’un, même d’un baiser chaste et timide.
Autour d’eux, le festival commençait à vivre, à palpiter, à se remplir. Et, malgré sa déconvenue devant la réaction visiblement impatiente de l’adolescente lorsqu’il l’interrogea sur Kenneth, une idée un peu folle lui vint. Aussi, lorsqu’elle lui posa précisément la question qui lui permettrait de la mettre en place, il botta en touche pour prendre la température.
— Mais enfin, c’est ni une réponse ni une question, ça risque d’être difficile de savoir si ça va me plaire dans ses conditions, souligna-t-elle sans le quitter de yeux pour autant.
Elle est intéressée, déduisit-il avec une certaine excitation qui vernit l’idée d’une couleur séduisante.
Elle changea légèrement de position pour se mettre davantage à son aise, rapprochant encore leurs corps. Silas jeta un regard agacé à Bane, qui ne bougea pas, alors qu’il les empêchait de jouer un peu plus avec le feu. À la façon dont Teddy enroula sa mèche blonde le long de son doigt, lui tirant de nouveaux frissons, et face à l’assurance qu’elle dégageait en entrant dans ce petit jeu, Silas était presque sûr que ce n’était pas la première fois qu’elle se livrait à ce genre d’exercice. Peut-être donnait-il cette impression, lui aussi ; et cette pensée l’horrifia, finalement, parce que probablement avait-elle des attentes. Peut-être s’attendait-elle à ce qu’il soit doué à ce genre de choses. Elle allait être déçue, c’était sûr.
— Il va falloir m’en dire plus, ajouta-t-elle pour l’obliger à faire un pas de plus dans sa direction.
Réfléchissant à toute vitesse, Silas jeta un œil à la scène toujours désertée. Dans ce genre de petit festival indé, il y avait rarement des vigiles autour des amplis et du micro tant que les artistes n’étaient pas arrivés. Et il était à peu près certain qu’ils disposaient encore de suffisamment de temps pour mettre son plan à exécution. Son cœur battit un peu plus fort, de cette adrénaline qui lui avait tant manqué, et il se pencha vers Teddy, juste assez pour que leurs nez se frôlent et que son haleine échoue sur ses lèvres. Cette audace réchauffa son ventre, trop vite et trop fort.
— Suis-moi, murmura-t-il avec un air de conspirateur, avant de se redresser d’un mouvement étonnamment énergique.
S’il aimait tant l’adrénaline, c’est parce qu’elle muselait la douleur pendant tout le temps qu’elle courait dans ses veines. Sans surprise, Bane lui adressa un regard de reproche, mais il décida de l’ignorer. Ça va, oui, il pouvait bien faire le con un peu ! Surtout pour impressionner une fille. Il avait le droit d’être un ado comme les autres, aujourd’hui – et rien ni personne ne l’en empêcherait, pas même ce satané ronronroulant obsédé par son genou. Il décida donc, comme il le faisait deux ans plus tôt, d’emmerder ceux qui ne voulaient pas le laisser s’amuser et être heureux ; même si ce n’était que l’espace de quelques heures. Il tendit la main vers Teddy pour glisser ses doigts entre les siens et l’aider à se relever, sans l’intention aucune de la lâcher. Le jeune homme ignora donc royalement les regards posés sur sa démarche laborieuse et chaloupée, menant la marche vers la scène vide qui se rapprochait très vite.
Comme prévu, personne ne la surveillait. Alors, il se glissa du côté des backstages pour farfouiller dans les câbles, remonter les fils pour trouver à quoi ils étaient reliés, puis brancha un ampli et le micro en jetant un regard brillant de défi à Teddy.
— On va probablement avoir des ennuis, mais je dirai que c’était ma faute et que je t’ai forcée, t’inquiète, la rassura-t-il avec nonchalance.
Ça faisait tellement longtemps qu’il ne s’était pas autant senti lui-même ! Avec la même énergie débordante qui l’avait déserté durant l’année écoulée et avec laquelle il renouait avec un plaisir délectable, il se hissa sur scène pour s’emparer du micro sans l’ombre d’une hésitation pour mettre à profit son excellente mémoire et ses talents d’orateur.
— Salut, commença-t-il, faisant se tourner des têtes vers la scène où il se tenait. J’aimerais vous présenter une copine qui déchire. Elle a gagné la première place des jeunes talents du Kilkenny Celtic Music Festival et fait la première partie d’un grand groupe, elle a une voix de dingue et en plus elle est franchement canon, alors applaudissez bien fort Teddy, s’il vous plaît !
Bon, il avait peut-être abusé en qualifiant les Switchblade truc muche de « grand groupe », mais il fallait bien vendre du rêve, non ? D’un geste élégant, il désigna la jeune fille, dans l’attente qu’elle prenne possession du micro.
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Pur Pouvoirs spéciaux: Aucun pour l'instant Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Epouvantard: Matières suivies et niveau: Points Défis: (790/2000) Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord ! D'autres comptes ?: Fergal, Prof Grant
(#) Sujet: Re: {terminé} It's London Baby - Silas et Teddy Sam 26 Aoû - 21:23
Teddy s'était laissée prendre au jeu, découvrant un adolescent aussi attirant qu'agaçant. Alors qu'elle s'approchait encore un peu plus de lui pour le plaisir de jouer avec le feu, il ne lui répondit pas vraiment. Elle n'aimait pas qu'on lui donne des ordres mais étrangement pour une fois, le ton assuré de Silas lui donna envie de courir derrière lui sans-même y réfléchir. Elle laissa prendre sa main, évidemment, ils marchèrent plus ou moins vite. A quoi s'attendait-elle au juste? Il n'allait pas courir. Par contre se faufiler de sa démarche claudicante derrière la scène c'était jouable. Le frisson de l'adrénaline et de l'interdit remonta le long de sa nuque. Il était sérieux ?
Elle le suivit en silence alors qu'il se dépatouillait dans les fils. Merde, elle n'y connaissait rien en installation moldue. Comment ça, des ennuis? "oh personne ne me croira innocente, je suis la reine des ennuis" Oh... Le plan commençait à se dessiner dans sa tête et cette fois elle eut envie de fuir. Elle ne savait pas se servir de tout ça, elle.
Mais c'était trop tard pour reculer. Déjà Silas prenait le micro, la peur fit place à l'excitation. Après tout, elle déchirait chez les sorciers, ça le ferait aussi chez les moldus non? De la musique, c'est de la musique !
Malgré le nœud qui serrait sa poitrine, elle s'avança, prit maladroitement le micro... Espérant qu'elle en tirerait quelque chose de pas trop maladroit. "salut, Ivy in Flames pour vous servir : 1,2,3" Les applaudissements sont mous, personne ne l'attend, mais personne n'a vraiment mieux à faire. Alors pour se donner du courage, elle s'avance, elle ferme les yeux. Elle choisit la sécurité du morceau qui lui a fait gagner le concours. Le lilting a capella sans maîtriser ce fichu micro, ce n'est pas vraiment la panacée. Elle essaie de l'approcher de l'éloigner sans jamais vraiment être satisfaite.
En retrait de la scène, elle ne prête pas attention au vigile qui rejoint Silas, prêt à le saisir. Elle n'entend pas non plus le groupe qui doit officiellement utiliser la scène et qui se prépare pour le show qui débute plus tard intervenir en sa faveur. "laissez-les, on est curieux de voir où ça va. Faut avoir des couilles quand même."
Elle passe au couplet accompagné de la guitare, son plutôt folk, sa voix crachote toujours dans le micro, les bpt ne sonnent pas très bien. C'est amateur. Mais tant pis, elle est là maintenant, et si ça crache pour la partie rock, tant pis. Elle a les yeux bien ouverts maintenant, l'énergie circule en elle et si la foule n'est pas galvanisée elle ne s'est pas non plus rendormie dans l'herbe.
Un dernier saut, une dernière phrase, un petit salut... Et elle s'enfuit de la scène devant le regard furieux de Jocasta qui l'attend avec le vigile et Silas. Aïe. Ça va chier. Mais c'était fun.
Jocasta qui a lâché entre ses dents en quittant ses amis que cette gamine était vraiment une petite conne, ce à quoi son crush a répondu qu'elle était plutôt punk cette Teodora, c'est cool. La jeune femme est douchée. Il faut fendre la foule et empêcher le massacre. Mais c'est compliqué...et personne n'arrête sa protégée. Elle lance un regard noir à Silas. Mais le vigile et le groupe l'encadrent. Elle darde des yeux de pure rage sur sa protégée.
Jocasta ne laisse même pas le vigile en placer une et l'attrape par le bras pour la tirer au sol sitôt Teddy fait un pas en arrière. Le groupe est mort de rire. Jocasta les snobent sans même un regard et entraînent les adolescents à l'écart. " Mais vous pensiez à quoi? Il va se passer quoi à votre avis quand ils se rendront compte que le Kilkenny festival n'existe pas sur Google puisque qu'il n'existe que sur la gazette, si quelqu'un a pris une photo et qu'on voit sa guitare électrique sans fil? Bon sang mais c'est pas possible d'être aussi cons. Moi la première. Plus jamais je te prends avec moi Teddy. Ja-mais."
Teddy baisse les yeux... Ok... Elle n'a pas tort Jo, mais c'était un peu cool quand même non? Elle jette un regard en coin à Silas. Elle a envie de rire mais elle se retient du mieux qu'elle peut. Jocasta le dragon, elle n'a pas trop envie de la chatouiller.
"C'est ça marre toi. Allez prends ta guitare et viens avec nous. Tu ne bouges pas et tu parles le moins possible. T'as du bol que personne ne soit irlandais et s’intéresse à Kilkenny." Il n'y a aucune douceur dans les paroles de l'aînée qui tient fermement le bras, bien décidée à ce qu'il n'y ait plus de débordements.
"Ah bon, on se rejoint plus à la fin du concert parce que je prends trop de place? Moi j’étais bien avec Silas." Lui répond Teddy, dans l'espoir de lui montrer ses contradictions. C'est de sa faute si elle a dû chercher de la compagnie. Et en plus... Elle ne peut pas aller se plaindre aux vrais adultes : c'est elle qui ne l'a pas surveillée d'assez prêt. Isobel serait furieuse. Et elle est persuadée que tout le monde aura oublié l’incident d’ici demain, entre la bière et les vrais groupes qui passeront après. Teddy résiste alors que la jeune fille essaie de l'entraîner. "C'est bon trente seconde laisse moi dire au-revoir." Elle plante à son tour les ongles dans la peau de Jocasta pour retirer sa main. Elle ne s'enfuira pas promis.
Elle s'approche de Silas, passe son bras autour de son coup, et lui murmure à l'oreille "On est peut-être cons, mais c'était complètement cool. A la prochaine!" Sans plus de formalités et sans se soucier de la surveillance rapprochée de Jocasta, Teddy plante un baiser sur les lèvres du garçon, la bouche légèrement entrouverte pour y glisser sa langue. Après tout, il n'y a pas vraiment le temps de perdre du temps à se claquer des smacks. Elle espère juste qu'il ne va pas lui mettre un vent en public. Ce serait vraiment la honte.
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(#) Sujet: Re: {terminé} It's London Baby - Silas et Teddy Sam 26 Aoû - 21:24
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( soft skin, red lips, so kissable hard to resist, so touchable )
Derrière lui, Teddy demeurait silencieuse tandis qu’il se débrouillait comme il pouvait avec les fils. Heureusement, ce n’était pas si compliqué de comprendre quel câble était relié à quoi. La jeune fille l’avait suivi sans hésiter et sans refuser son invitation, ce qu’il avait singulièrement apprécié. C’était vraiment une fille stylée. Et il devait admettre qu’il avait bien aimé les quelques instants où leurs mains étaient jointes ; ça lui avait fait des chatouillis bizarres dans le ventre, c’était assez agréable.
Alors qu’il commençait à se demander si l’adolescente ne s’était pas débinée, elle rebondit sur ses mots rassurants :
— Oh personne ne me croira innocente, je suis la reine des ennuis, soupira-t-elle.
Silas se tourna vers elle et lui lança un clin d’œil facétieux, tandis qu’il remontait habilement un gros câble des mains.
— Eh bah t’as trouvé le roi.
Achevant de préparer l’ampli et le micro, il se lança sur scène pour présenter la star du moment en exagérant un poil sur certains adjectifs, avant de tendre le micro à l’artiste qui attendait dans son ombre. Il nota la façon un peu maladroite avec laquelle elle prit le micro, comprenant qu’elle était nerveuse mais n’hésitait quand même pas à avancer sur scène et à relever le défi pour saisir sa chance et envoyer au diable les ennuis. Une lueur d’admiration brilla un moment dans les prunelles bleues de Silas, avant qu’il ne se recule et lance un petit cri d’encouragement en applaudissant pour entraîner quelques tièdes échos parmi les spectateurs les plus proches. La scène était à elle.
Ivy in Flames. Il faut que je retienne.
Il l’observa fermer les yeux avec un petit sourire satisfaisant, croisant les bras en s’adossant à une enceinte éteinte. À ses pieds, Bane le couvait toujours de ses grands yeux pleins de reproches, mais il décida de l’ignorer – et d’ignorer cette connasse de douleur qui commençait à le brûler. Le micro crachotait, mais ce n’était pas si terrible. Franchement, ça le faisait grave. Un cri le héla quelques mètres plus loin, attirant son regard sur un malabar en costume.
Ah putain, le vigile.
— Bane, appela-t-il aussitôt alors que l’épais gaillard gravissait les marches pour le rejoindre.
Le chat émit un ronronnement de délectation, s’étira en bâillant largement, puis d’une patte négligente, enfonça ses griffes dans le plancher et se transforma en chaise à l’ombre d’une batterie mise de côté. Silas attira le dossier de la chaise griffue à lui comme s’il faisait rouler un fauteuil roulant tout à fait ordinaire pour entraver le chemin. Parvenu à sa hauteur, le vigile l’attrapa par l’épaule malgré la séparation de fortune. L’adolescent se dégagea d’un coup d’épaule et écarquilla de grands yeux faussement choqués :
— Vous allez quand même pas frapper un handicapé, m’sieur !
— Arrête de faire le mariole et dégage ta copine de là, gronda le vigile, absolument pas amusé par son petit numéro.
— Allez s’vous plaît, c’était pour lui faire plaisir. Je lui ai fait croire que j’avais le droit. Vous voulez pas juste la laisser finir ? C’est ma faute, j’vous jure, elle savait pas.
Avant que l’adulte n’ait le temps d’ouvrir à nouveau la bouche, l’un des groupes programmés à l’affiche – qui s’était approché en entendant le raffut alors que la scène était supposée être inaugurée par leur performance – intervint en faveur des jeunes. Silas retint surtout leur dernière phrase, « Faut avoir des couilles quand même », qui le fit se rengorger. En jetant un œil par-dessus son épaule pour s’assurer que l’expérience de Teddy se passait bien, il croisa le regard de la pote furieuse qui avait emmené la jeune fille. Il étira un sourire désolé, innocent comme un angelot, et haussa les épaules comme s’il ne savait pas ce qu’il s’était passé.
Constatant que l’adolescente achevait sa performance, il se permit une dernière effronterie qui lui démangeait les lèvres :
— Sans vouloir vous offenser, m’sieur, j’pense qu’on peut dire qu’elle a plus de couilles que vous. Vous trouvez pas qu’elle déchire ? l’interrogea-t-il en penchant la tête, comme s’il posait une question parfaitement sincère.
Silas se fendit d’un petit sourire narquois en entendant la mâchoire du vigile craquer. Ce gros bêta n’allait certainement pas toucher un seul de ses cheveux. Parfois, le joker « handicapé » était très fun à jouer. Enfin, il avait bien le droit d’en jouer un peu, avec tout ce qu’il l’emmerdait, non ? C’était trop drôle pour ne pas le faire, en tout cas. Et puis, ça l’occupait pendant que Teddy saluait son public plus réchauffé que quelques minutes auparavant.
Merde, jura-t-il en voyant la pote de l’adolescente arriver au pas de charge et rejoindre le vigile. Bon, ayons l’air malheureux, décida-t-il.
Simulant un éclair de douleur, il agrippa son genou avec force grimaces et soupirs lourdement réprimés. Le vigile fronça les sourcils, mais dans le doute, il relâcha son épaule pour le laisser s’installer dans son fauteuil d’un air faussement affligé. Lorsque la jeune adulte arriva à leur hauteur, elle réprima visiblement sa colère et lui indiqua sèchement de la suivre le temps que Teddy les rejoigne.
— D’accord, m’dame, geignit-il avec une déférence exagérée. Vous pouvez m’aider à descendre, m’sieur ? ajouta-t-il à l’adresse du vigile avec de grands yeux de chiot désolé, indiquant les marches du menton.
Franchement, il aurait mérité un oscar. En tout cas, lui, il s’en serait attribué un.
À peu près aussi horrible que l’enfant terrible assis sur lui, Bane se laissa choir lourdement entre les bras musculeux du vigile le temps de se faire transporter – Silas le soupçonnait de prendre un malin plaisir à lui rendre la tâche plus ardue. En réalité, le ronronroulant était parfaitement conçu pour monter des marches avec ses pattes griffues habiles, mais un fauteuil roulant parfaitement ordinaire qui descendait des marches l’air de rien devant des moldus, ça aurait questionné.
Il attendit ainsi que Teddy ne se joigne à eux, parfait petit adolescent contrit encadré par les deux adultes furieux. À peine la jeune fille se dirigea-t-elle vers l’arrière de la scène que sa pote l’attrapa comme une folle pour la tirer vers elle, sous les rires du groupe qui les avait défendus. Purée, elle en faisait des caisses, la vieille. Ça va, y avait pas mort d’homme, non plus.
Cependant, au regard impérieux qu’elle lui lança et à la façon franchement pas très engageante dont elle traîna sa cadette, Silas leur emboîta le pas en se levant sans un regard pour le vigile qui poussa une exclamation mi-surprise mi-enragée. De sa démarche grotesque, l’adolescent s’éloigna un peu, puis se tourna à demi vers l’homme pour lui adresser un petit salut militaire en sifflant ; aussitôt, Bane se transforma en chat sous les yeux confus du moldu. À la réflexion, les transformations de Bane devaient systématiquement jeter un sort de confusion sur les spectateurs moldus. Ça paraîtrait logique. De toute façon, peu importait, parce que la pote reloue de Teddy était partie dans un laïus chiant à mourir, dont elle assommait la pauvre jeune fille. Cette dernière lui coula un regard en coin, peinant à réprimer son rire, qu’il lui retourna sans chercher à cacher sa fierté de petit con triomphant.
Il déteste cependant la façon dont sa tirade moralisatrice fit baisser les yeux de l’adolescente.
— Non mais relax, tout le monde a bien vu qu’on avait rien à faire là. Ils penseront que j’ai inventé un truc en déroulant son CV. Et pour info, les guitares sans fil, ça existe, lâcha-t-il en levant les yeux au ciel.
— C'est ça marre-toi, les tança l’aînée avec sévérité. Allez prends ta guitare et viens avec nous. Tu ne bouges pas et tu parles le moins possible. T'as du bol que personne ne soit irlandais et s’intéresse à Kilkenny.
Silas aurait bien souligné que personne n’en avait vraiment rien à foutre de Kilkenny, mais il s’abstint au regard de la colère de la jeune femme – qui ne semblait pas le moins du monde s’apaiser. Il les suivait avec de plus en plus de difficultés, sa mauvaise jambe le lançant (pour de vrai, cette fois).
— Ah bon, on se rejoint plus à la fin du concert parce que je prends trop de place ? lança Teddy avec un ton impertinent. Moi j’étais bien avec Silas.
Elle résista à la poigne de son aînée, qui l’entraînait toujours. Cette fois lui aussi en colère, Silas s’apprêtait à lui ordonner de la lâcher – non mais ça va bien, oui, elle avait pas huit ans –, mais Teddy se dégagea toute seule lui réclamant trente secondes pour lui dire au revoir.
Déjà ? songea-t-il avec une déception évidente.
Mais ils ne faisaient que commencer ! Il avait l’intention de passer le festival avec elle, pas avec son idiote de pote ou avec sa sœur. D’un autre côté, il ne ferait probablement que lui causer davantage de soucis s’il insistait ou se montrait encore plus insolent. À nouveau, il ravala les répliques qui lui brûlaient les lèvres.
Teddy réduisit la distance que son aînée avait tracée entre eux et le jeune homme boiteux et – sans qu’il ne s’y attende – passa un bras autour de son cou pour se hisser jusqu’à son oreille et chuchoter :
— On est peut-être cons, mais c'était complètement cool. À la prochaine !
Si cette salutation le ravit au point de lui étaler un large sourire sur la face, les lèvres déjà prêtes à répondre une connerie spirituelle, il se tut brutalement en sentant sa bouche sur la sienne. D’abord surpris, il marqua une légère pause, tout entier secoué d’une onde de désir irrépressible, puis il referma ses bras sur sa taille un peu maladroitement pour l’attirer à lui, frissonnant violemment en sentant sa langue effleurer ses lèvres. Il avait l’impression que son cœur lui était remonté dans la gorge, battant si férocement que chaque caresse de sa chair lui paraissait envoyer des décharges électriques jusque dans sa poitrine et son ventre chaud. Gauchement, il pressa sa bouche contre la sienne pour lui rendre son baiser, entrouvrant très timidement les lèvres. Avec la langue, c’était peut-être un peu ambitieux pour lui, tout de suite. Silas se sentait déjà débordé par les sensations et par ce premier baiser, il n’était pas certain que le plaisir donné soit réciproque ; il n’en avait aucune foutue idée, en fait. Il n’avait jamais fait ça. Aussi n’avait-il pas spécialement envie que la jeune fille se moque de lui auprès de ses copines comme ces filles de la salle commune qui appelaient certains garçons « les crapauds baveux ». D’un autre côté, y avait forcément de la salive si on mettait la langue, non ?
À regret, il se recula légèrement pour rompre le baiser, restant suffisamment proches pour que leurs nez soient l’un contre l’autre.
— À la prochaine, je suppose, répondit-il à mi-voix, surpris de sonner aussi rauque. Envoie-moi un hibou quand tu arrives à Poudlard, je connais une salle où on sera pas dérangés, cette fois, osa-t-il lancer.
Il n’avait vraiment aucune idée de ce qu’il faisait, mais il n’avait pas envie que ça s’arrête comme ça. D’un autre côté, peut-être qu’il l’avait si mal embrassée que Teddy ne voudrait jamais se retrouver seule avec lui une seconde fois…
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(#) Sujet: Re: {terminé} It's London Baby - Silas et Teddy Sam 26 Aoû - 21:27
Teddy rit un peu bêtement à la remarque pas vraiment plus intelligente de Silas. Le roi, la reine, les hormones, l’adolescence… Elle sait qu’elle n’a rien à faire là, que les ennuis vont débouler à la seconde où elle prendra le micro, mais… ce n’est pas vraiment qu’elle s’en fout. Personne n’a envie de se faire démonter. Mais en même temps, une scène vaut bien une engueulade. Elle n’envisage pas vraiment que ça puisse aller plus loin à vrai dire.
La jeune fille est stressée, elle ne connaît pas le matériel moldu, l’acoustique est si différente dans cet objet. Et elle n’a fait aucun réglage. Mais elle ne se dégonfle pas, elle y va, ferme les yeux pour se donner du courage et entonne son chant. Elle ne prête pas vraiment attention à Silas derrière elle, ni à ce qui se passe devant. Elle a encore besoin de se connecter à elle-même, à la musique, à dépasser son appréhension. Petit à petit, elle se détend, même si elle entend qu’elle ne sonne pas parfaitement. Tant pis, ce n’est pas comme si elle s’était préparée pour ça. Et elle commence franchement à s’amuser. Elle s’étonne d’ailleurs que personne ne soit encore venu la déloger. Alors elle savoure, fait son maximum. Les gens devant la scène ont l’air intéressé. Après tout ce n’est pas sur le programme et ça occupe. Teddy se dit qu’elle aimerait qu’ils retiennent son nom. Elle ne pense pas vraiment sur le moment que les moldus ne risquent pas de faire grand-chose de l’information. Elle salue, se retourne prête à fuir la scène. Mais évidemment, le comité d’accueil est là. Le vigil pas très content, qui a l’air de mourir d’envie de dévisser la tête de Silas. Silas qui se paye la tête du vigile. Jocasta qui dévissera la tête des deux si elle ne peut pas lui hurler dessus dans la seconde. Teddy décide d’être plutôt bonne joueuse, quelque part l’engueulade est méritée. Mais c’est pas la peine de prendre des grands airs non plus. Ce n’est pas comme si elle était totalement étrangère à la situation. Mais elle se retient un peu de trop exagérer. Elle n’a pas trop d’alliées au coven.
Mais elle ne va pas se laisser tirer par la peau des fesses comme un bébé, elle veut quand même dire au revoir à Silas, qui lui a offert une expérience au-delà de ses attentes. Et Teddy n’a pas envie de penser qu’elle est du genre à se laisser dicter son comportement par qui que ce soit. Après tout, Jo n’est pas sa mère, et elle aura autant d’emmerdes qu’elle si ça s’ébruite. Elle profite bien de son aurevoir, embrassant le jeune homme au passage. Il a l’air un peu maladroit, ou étonné. Elle sent la chaleur qui monte de ses mains, contre sa taille. Elle est grisée par ce geste, elle se sent désirée. Elle se presse un peu plus contre lui et laisse Silas l’embrasser un peu plus timidement qu’elle ne l’aurait imaginé. Il venait quand même de prendre possession d’une scène. A moins que ce soit elle qui l’ai fait ? Ils se séparent, devant le regard blasé de Jocasta. Elle plaisante gentiment : « T’inquiètes, je pense qu’on prendra le même train. On se revoit là-bas ! » Teddy prend soudainement conscience que… oui…ils risquent de se revoir là-bas. Elle ne fait pas de plan sur la comète, elle espère que lui non plus. Elle se dit qu’elle verra bien ce que la rentrée lui réserve. Elle lui dépose un tout petit baiser sur les lèvres avant de se sauver. Sur le chemin vers son groupe, Jocasta lui demande si elle n’a pas fini de mettre sa langue dans la bouche du premier venu. « Ma Jo, je voulais juste te montrer comment on fait, pour ton crush, là, t’as pas trop l’air de t’en sortir ! » Outrée autant qu’amusée, la jeune femme lui décroche une tapette derrière la tête. « Je te déteste petite teigne. ».
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(#) Sujet: Re: {terminé} It's London Baby - Silas et Teddy