DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Mêlé Pouvoirs spéciaux: Cape d'invisibilité Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Loutre Epouvantard: Une grande bulle d'eau dont des algues viennent la tirer pour la noyer dedans Matières suivies et niveau: Points Défis: (310/2000) Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ? D'autres comptes ?: Prof. Alexander / Gwen / Max
(#) Sujet: Summer day, drifting away - Azure et Thomas Mer 2 Aoû - 12:37
L’air était chaud et humide, si ce n’avait été de la brise marine, Azure aurait eu l’impression d’étouffer, là, assise dans le sable de la côté de l’île habitée. La vue était magnifique, vraiment, et elle revenait presque tous les soirs pour voir l’astre se couler comme de la lave dans l’océan. Il n’y avait plus qu’un filet, très fin, alors que le ciel semblait se gorgée de rouge, d’orange et de rose; des nuages qui leur tomberait dessus pendant la nuit ou qui passerait aussi vite qu’elle n’aurait pu les apercevoir. C’était tranquille et paisible; comme devait l’être n’importe quelle vacance à la plage. Sans compter les jours avant son retour en Grande-Bretagne, la gryffonne savait pertinemment qu’il en restait peu. Au loin, la vue vers un groupe qui semblait déterminé à monter un grand feu de bois. Si elle devines bien, elle a bien l’impression de les reconnaître au loin par leur rire et le son de leur voix. Certains définitivement plus bruyant que les autres! Elle sourit dans sa position assise les genoux repliés, les orteils déjà bien ensevelis sous les grains de sable presque blanc du rivage. Et elle fait un signe de main dans leur direction, large, alors qu’elle s’étire de tout son tronc.
Hey!
Sans savoir s’il la remarque ou pas, elle finit par retourner son regard vers l’astre qui a été finalement été englouti avant de percevoir une grande flammée prendre à sa gauche. Quelqu’un marche, dos aux flammes, dont l’ombre ne lui laisse que très peu d’information à cette distance. Vint-il vers elle ou tout simplement retourne-t-il vers les habitations, ça non plus elle l’ignore, mais ça ne lui prend pas plus pour se lever et courir avec les pieds nues jusqu’à arriver à sa hauteur.
Ah! C’est toi ! Tu restes pas pour le feu ?
Elle le regarde, replace une part de ces cheveux, nouvellement blond, derrière son oreille, sans même se poser la question s’il y était pour cela au premier abord. D’ailleurs, ça sonne presque comme une invitation dans sa bouche, alors elle finit par juste se mordre se rendant compte à quel point elle est soudainement maladroite maintenant à côté de lui. C’était plus simple avant, plus simple du court; mais elle fera avec; pour autant qu’elle n’ait jamais besoin de s’expliquer.
C’était bien la plongée aujourd’hui ?
C’est pas une piqure de rappel. Non. Parce qu’elle s’est bien enfuie dès qu’on a parlé de l’activité pendant le petit déjeunée, et a accepté, contre toute attente deux corvées et même de participer aux locaux au tressage des feuilles, suite à un bris du toit d’une des huttes de la veille. Elle l’a bien méritée cette pause sur la place après que la majorité ont été parti à la rencontre des êtres de l’eau. Ça aurait été vraiment sympa de voir tout cela, et c’était presque dommage que quelqu’un n’aient pas capté en image ça lui aurait bien plus de voir cela. Les coraux multicolores, les poissons, les créatures aquatiques – comment les appelait-on déjà ? il faut dire qu’elle avait pas vraiment pris le nom de se le remémorer, elle ne les verrait pas – ainsi bien sur que le clou du spectacle – les être des eaux. On disait que leur écaille était plus colorée dans les eaux chaudes!
Mais au fond, c’était aussi de savoir si tout allait entre eux qui la gênait. Le fait aussi qu’il n’était pas non plus repassé la voir pour tenter … et bien. Vous voyez bien, de l’aider à apprendre à pas se noyer. Ils étaient revenus après l’incident sur la plage avec une conversation qui frisait le malaise et -sans oublier- une giga noix de coco. Après avoir marché côte à côte pour rejoindre les serviettes dans une conversation qui semblait être de plus en plus navrante, pour tous les deux. C’est qu’elle avait le don d’être décevante Azure, et ça la blessait un peu de savoir qu’elle continuait à tomber systématique dans des panneaux qu’elle aurait dû à la place éviter. Ce matin, elle avait reçu la lettre d’Agatha ainsi que la beuglante de sa mère, son insigne de préfète; elle s’était sentie à la fois digne et agacée. Décevait elle tout le monde ? Elle s’était presque crue renvoyer si elle n’avait pas pris compte de la seconde enveloppe jointe à la beuglante. Et si ce froid qu’elle avait causé perdurait avec Thomas ? C’est qu’elle est bien douée Azure pour se torturer elle-même. Mais elle ne peut espérer maintenant que son résumé de la journée soit assez palpitant pour qu’il la partage avec elle; et peut-être chasser les nuages sombres imaginaires qui se dressent sous ses yeux.
◈◈◈◈◈◈◈ ≈She's imperfect, but she tries She is good, but to herself she lies She is hard, broken and won't ask for help She is messy, but she's kind She is lonely most of the time She is all of this mixed up with her beautiful eyes
Thomas Chastel
À SAVOIR
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(#) Sujet: Re: Summer day, drifting away - Azure et Thomas Mer 2 Aoû - 17:27
C’étaient vraiment de supers vacances, jamais, avec les revenus de son père, Thomas n’aurait pu espérer partir en voyage dans un endroit pareil. Une seule ombre au tableau, toujours la même en vérité, celle qui interromprait désormais tous les mois de sa vie : la nuit de la pleine lune. Quelques jours plus tôt, ces messieurs du ministère s’étaient présenté à Fergal Armitage, à l’heure convenu du rendez-vous et Thomas, hop, le temps de lui dire bonjour qu’on transplanait déjà dans un lieux plus sûr pour tout le monde. En matière de gestion de la lycanthropie, le ministère de la magie de Grande Bretagne ne laissait rien au hasard pour protéger ses citoyens. Pour les loups-garous, en revanche, niveau confort c’était zéro. Une aile d’Azkaban leur avait été dédiée, non pas pour les enfermer comme des prisonniers – même si ça y ressemblait un peu – mais leur laisser un espace clot, sécurisé et surveillé pour passer la nuit. Là bas, Thomas avait fait la connaissance de quelques autres individus affligés par sa malédiction, certains gentils, d’autres clairement moins ou qui ne donnaient pas envie de les connaitre.
Comme il était mineur, on ne le mélangeait pas avec les adultes et il passait sa nuit dans une espèce de petite cour à l’air libre où il n’y avait pas grand-chose à faire à part s’ennuyer. Un jour, une vieille louve lui avait raconté en rigolant que dans les premiers temps où cette mesure avait été mise en place, des agents du ministère en croyant bien faire avait ramené des jouets pour chien, genre trucs à mordre et balles de couleur, mais les lycanthropes leur avaient rapidement expliqué que c’était raciste.
Il avait donc passé une nuit là-bas, en plein milieu de la tumultueuse mer d’Ecosse, au lieux de profiter de la plage et du soleil avec ses amis. Puis le lendemain, on l’avait ramené sur l’îlot où il avait dormi presque toute la journée, et le surlendemain aussi. Les transformations sollicitaient tellement ses muscles qu’elles le vannaient profondément et qu’il n’était plus bon à rien les quelques jours succédant à la pleine lune.
Du coup, quand il avait commencé à être de nouveau en forme, Thomas s’était juré de profiter de chaque soirée et de chaque activité le plus possible pour rattraper le temps perdu. Il s’était inscrit à la plongée avec une petite pensée pour Dmitri qui, le temps d’un bain dans le lac noir, lui avait servi d’assistant homme-grenouille, et failli se noyé avec lui. Maintenant qu’il bénéficiait d’un instructeur, il comprenait mieux toutes les erreurs faites à l’époque. Super expérience en tout cas, et cette fois-ci pas de sirène en vue, mais il avait croisé des êtres de l’eau très étranges, tout colorés bizarrement, qui leur avaient tourné autour avant de s’éclipser vers les profondeurs.
Il en était là aussi ressorti passablement crevé, mais d’une bonne fatigue cette fois, pas sa fatigue maladive de loup-garou, si bien que la nuit tombant il avait repoussé l’idée d’aller se coucher tôt après dîner et préféré rejoindre quelques autres adolescents pour les aider à construire un feu. Comme il avait un peu joué les boy scout avec Benjamin Duncan à l’époque, allumer un feu sans magie était quelque chose qu’il maîtrisait à peu près – enfin, à condition d’avoir des allumettes quand même – et leur avait volontiers prêté main forte avant de s’éclipser une fois la tâche achevée.
Il était sur le chemin du retour, profitant de la vue du coucher de soleil sur la mer, lorsque Azure se détacha du panorama pour accourir vers lui toute sourire. Il avait mis quelques secondes à la reconnaître, pas encore bien habitué à la teinture et parce qu’il avait passé les derniers jours à comater plutôt qu’à faire gaffe aux changements capillaires des uns et des autres.
- Le feu ? Oh non… il fait trop chaud pour ça, répondit-il en essayant d’afficher un air blasé. Ce n’était pas complétement faux par ailleurs, ici l’été tapait dur même la nuit tombée et la dernière chose dont il avait envie c’était de se coller à côté d’un grand feu de joie pour rajouter des degrés à la soirée.
La plongée, en revanche, lui arracha spontanément un sourire extatique : « C’était super ! T’aurais dû ven… »
Il retint sa langue, prenant conscience de la gaffe. Leur dernière péripétie, il ne l’avait pas oubliée, ni la promesse maladroite de lui apprendre à nager à l’occasion. Promesse à laquelle il n’avait pas donné suite, d’abord par manque de confiance en lui, ensuite par timidité et après parce que c’était la pleine lune et franchement ça lui était sorti de la tête. Thomas n’était pas prof de natation, il en avait bien conscience, et ses dernières expériences avec quelqu’un dans l’eau, disons qu’entre Azure et Dmitri, ça avait chaque fois manqué de tourner à la catastrophe. Sans dire que ça l’effrayait, il n’était juste pas très enthousiaste à l’idée de jouer les professeurs de nage.
- Le cour de natation, ouais, j’ai pas oublié hein, rebondit-il d’un air passablement gêné, en allant se gratter derrière la tête à la recherche d’une démangeaison fantôme. Malgré lui, son regard s’enfuit ailleurs, à nouveau il manquait à ses devoirs, ce n’était pas très sérieux…
- Tu heu… tu veux toujours ?
On disait de ces trucs, des fois, pour tenter de se raccrocher aux branches…
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(#) Sujet: Re: Summer day, drifting away - Azure et Thomas Mer 2 Aoû - 21:35
Si elle venu vers lui, c’était pas vraiment pour lui demander des comptes. Si elle était venue vers lui, c’était parce que quelque part en elle, elle se sentait honteuse. Et que cette honte se campait dans son esprit à faire du piquetage sur sa confiance. De l’extérieur Azure avait toujours cette force qui ne semblait rien redouté, foncer droit vers l’horizon; mais à l’intérieur elle était vraiment trop chamboulée par les quelques grains de sable qui faisait des ces journées soient de choses merveilleuses ou juste l’enfer. Elle avait parlé de la plongée parce que la blonde l’avait vu partir le matin avec le groupe, et que ça semblait être une si belle activité, pas pour le piéger et quand il débuta sa phrase sans la finir, elle fit un signe de la main à la négative en la secouant, en ployant doucement la tête d’un air navré, tout autant que lui.
J’ai pas dit cela … pour cela. – Alors qu’il lui dit ne pas avoir oublié sa promesse. Elle s’en veut un peu. C’était maladroit, elle qui voulait simplement lancer la question de savoir si ça avait été quelque chose de merveilleux, profiter d’en récolter chacun de ces souvenirs en essayant de se l’imaginer, qui sait, peut-être les yeux fermés alors qu’il aurait pu lui décrire ses sensations et ces visions paradisiaques du monde sous-marin se retrouvait encore dans une case difficile. Mais cette proposition la souffle un peu de court, alors qu’elle note qu’il fuit littéralement son regard en se grattant la tête. Qu’avait-elle fait pour le rendre ainsi ? Non, elle savait. Elle ne savait que trop.
Je… – Parce que c’était un peu plus que juste vouloir. Si sa peur de l’eau était insupportable c’était surtout parce qu’elle n’avait aucune idée de comment s’en défaire. - … devrais. – Conclut-elle avec un malaise tout aussi apparent et pourtant si différent que celui de l’apprenti en face d’elle. Et s’il l’a dit seulement pour me calmer, se dit-elle? Et s’il l’a dit sans y penser ? Comme elle le fait tout le temps. On est loin de la franche bonne humeur de Dashiel, à lui avoir demander à lui, il l’aurait probablement lancé comme une bombe dans une piscine s’il avait trouvé un trou assez gros pour l’inaugurer. Ou à Florent qui était absent des vacances, qui aurait assurément valider les techniques de nages comme lorsqu’il avait voulu lui montrer quoi faire avec une batte pour le Quidditch. Mais ce n’était pas à l’un d’eux qu’elle avait demandé, c’était à Thomas, et pour le moment, ça ne volait pas très haut des deux côtés. C’est que c’est à son tour de tourner la tête pour fixer le reflet de l’eau qui miroite. – Je devrais. – Dit-elle cette fois avec beaucoup plus de conviction, avant de revenir avec une tête bien déterminée malgré son regard d’animal en panique. – En vrai, j’espérais que … tu … - Sans bon sens cette fille quelque fois, alors qu’elle étire et applique des silences un peu partout pour à peu près rien alors qu’elle essaie de formuler ses pensées et manière à éviter les qui propos. - … m’aurait raconté ta journée. Quelques part, j’suis un peu jalouse de pas… pouvoir. Je doute de revenir ici de ci-tôt. – Mais elle le dira pas à haute voix, mais elle doute même d’un jour être capable de faire de la plongée. Quelques parts, il y avait aussi une sorte d’émerveillement à parler avec Thomas. Il voyait tant de chose qu’elle ne verrait jamais dans la forêt interdite, maintenant se rajoutait aussi tout ce qui était sous l’eau en plein milieu de l’océan indien. Elle aurait aimé entendre de sa bouche tout ce qu’elle ratait, mais n’en tirait que presque rien. – Tu veux plus, c’est cela ?
Parce qu’elle a pas besoin de chercher bien loin, ça transparait dans son être qu’il est pas à l’aise. Il y avait une certaine déception dans son ton, certes, mais rien qui ne sonnait comme une accusation. À moins que ça elle qui le rende mal à l’aise. Ou les deux ? Oh la la! Elle savait pas. Comme elle aurait aimé savoir si elle avait juste rendu les choses pires, juste avant de s’emmouracher d’une noix de coco. Après, il y avait bien eu la pleine lune, et il avait disparu quelques temps. Elle avait remarqué sans vraiment le chercher, il n’était pas un si gros groupe. Tout comme elle avait vaguement battit des espoirs sur une montagne de rien du tout. C’était tout elle, en vrai! Des espoirs de quoi au juste ? Qu’il l’aide ou qu’il puisse bien l’aimer ? Parce qu’elle avait vaguement cherchée pourquoi elle s’était sentie aussi coincée et le seul rapport mental qu’elle avait fini par faire c’est qu’elle le trouvait intéressant Thomas. Et gentil, et, et. Ce constat l’avait laissé encore plus perplexe. Alors là, figer à demander, alors que ce n’était pas dans sa nature profonde, elle se consumait comme les bouts de bois qu’il avait amassé les uns avec les autres sur la plage plus loin et qui brûlaient joyeusement. Trop statique, elle finit juste par finir par se décider à prendre le pas et descendre d’un pas long et caressant jusqu’au rideau de sable détrempé qui n’était qu’à peine deux, trois pas. Non, il n’avait pas à répondre. Elle le savait qu’à sa manière d’être. Il ne voulait plus, et ça se confirmait sans même qu’il n’ait à ajouter un mot. S’il pensait lui devoir quelque chose, ça ne serait pas la première à le réclamer, pas alors qu’elle se sentait autant coupable de l’avoir demandé en premier lieu.
Tu viens ?
C’est qu’elle lui offre même une porte de sortie pour ne rien dire, s’il le désire, avant d’enchaîné avec un sourire un peu déçue tout en croisant les bras dans son dos. Ou elle allait aucune idée. Mais si elle était jamais pour apprendre à nager, elle voulait au moins un résumé complet des beautés maritimes du coin. Ça serait étrange seulement si elle continuait à agir étrangement; alors il ne lui restait plus qu’à agir comme s’il avait véritablement pas de malaise et ça passerait. Ça devait passer!
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(#) Sujet: Re: Summer day, drifting away - Azure et Thomas Jeu 3 Aoû - 9:52
Il fallait être un peu crétin pour ne pas se rendre compte qu’il y avait un petit malaise, là, entre eux, ou une petite tension pour dire cela plus joliment. Or crétin, Thomas ne l’était pas à ce point et à quinze ans révolus, assez au fait des choses du corps et des sentiments pour bien sentir en gros ce que pouvaient signifier toutes ces hésitations, et puis, le bisou sur la joue, bon, il ne se faisait pas complétement des idées, si ? Il n’était plus complétement le gamin qu’il avait été à son arrivée à Poudlard aussi, et ça jouait, d’être un peu moins naïf. N’empêche. N’empêche que savoir reconnaître les choses ça ne vous rendait pas mieux capable de les gérer, ça aussi il l’avait appris à ses dépens. Benjamin Duncan avait beau lui avoir expliqué comment distinguer une fée d’une doxy au premier coup d’œil, n’empêche que quand ces petites bêtes vous fonçaient dessus pour vous piquer ou vous tirer les cheveux, savoir faire la différence ne comptait pour rien. Sans aller jusqu’à comparer Azure à une doxy, bien sûr !
Le problème, dans toute cette affaire, ce n’était pas tant d’être à côté de ses pompes que, un, de ne pas savoir y faire, et, de deux, de n’être pas exactement certain de savoir pour quoi faire. Autrement dit, c’était la confusion dans sa tête, et sans doute dans celle d’Azure, ça crevait les yeux, parce que personne ne voulait se tromper, donner à l’autre des illusions ou faire des promesses qu’il ne pourrait pas tenir – tient comme ce fameux cours de natation – parce qu’il avait tendance à croire que pour faire le premier pas il fallait être sûr de soi, sûr de ses sentiments, sûr d’être capable d’assumer derrière or lui il n’était sûr de rien.
Son dernier amour d’été, ça avait été Michaela et Michaela était morte lors de la rentrée scolaire et sans dire qu’il craignait que la même chose se produise avec Azure, ça avait quand même le don de vous faire cogiter. Au demeurant, s’il n’aurait pas complétement été contre la bécoter un peu, pour le plaisir, le temps d’une soirée ou même de quelques jours, pour essayer, il n’était pas du tout sûr d’avoir envie de s’engager pour plus longtemps que ça, parce que ce qui l’animait, là, c’était d’avantage la curiosité d’adolescence et sans doute les hormones aussi et l’envie d’être heureux sur la plage, d’avantage qu’un sentiment amoureux ou quelque chose qui y ressemblerait.
Mais tout ça, déjà que ce n’était pas claire pour lui, alors l’expliquer à Azure, pff, peine perdue.
- Oui la journée, haha. Qu’est-ce qu’il pouvait se sentir con des fois… Oh c’était vraiment cool, on a vu des êtres de l’eau !
Il hocha la tête d’un air enthousiaste mais l’esprit était ailleurs. Pourtant d’habitude ça ne le dérangeait pas, Thomas, de parler des petites bêtes dans la forêt interdite, même qu’il aimait pas mal ça au point de saouler un peu les autres élèves quand il partait dans une espèce de tunnel sur les veaudelune. Mais c’était sa manière à lui de faire de la magie, d’appartenir au monde des sorciers, alors forcément ça le passionnait.
Azure semblait avoir aussi mis le doigt sur l’espèce de malaise et, d’un air déçue, lui demander s’il ne voulait plus l’aider.
- Non c’est pas ça ! s’écria-t-il à moitié paniqué à l’idée qu’elle puisse penser… penser quoi d’ailleurs ? Qu’il ne l’appréciait pas ? Oui et non d’une certaine manière. « Ok pour t’apprendre à nager hein, c’est juste, je suis pas le plus doué pour ça… »
Même lui sentait que ça sonnait creux parce que l’enjeu était clairement ailleurs maintenant.
Il emboîta le pas à Azure tandis qu’elle se rapprochait de la mer, s’éloignant du feu qui brûlait plus loin sur la plage. Le soleil couché l’ombre du soir tombait rapidement sur eux maintenant, chaque minute se faisant plus sombre et le ciel d’avantage étoilé. Clairement, le paysage était romantique, ça crevait les yeux, et comblait pas trop mal l’espère de silence qui s’était installé entre eux alors qu’il se rapprochait de l’eau. Thomas pouvait sentir la texture du sable changer sous ses pieds, mais gardait le regard fixé vers l’horizon flamboyant.
Il soupira. Pas de fatigue, ou de lassitude, mais de stress. Est-ce que ça avait été pareil avec Michaela ? Il lui semblait que c’était plus simple à l’époque, mais il était plus jeune aussi, deux ans c’est long, et puis la jeune fille avait pris presque toutes les initiatives, lui s’était contenté de lui proposer des balades en forêt et de montrer d’un air enthousiaste la mousse sur les arbres, les champignons à leurs pieds, et de l’aider à enjamber les flaques de boue sur leur chemin – oui ça avait été un été sacrément pluvieux.
- On peut s’embrasser si tu veux, finit-il par lâcher avec une espèce de sourire mi-gêné mi-crispé.
Il haussa les épaules l’air de dire, comme ça, de mettre une distance, faire bonhomme, retrouver en contenance.
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(#) Sujet: Re: Summer day, drifting away - Azure et Thomas Jeu 3 Aoû - 12:04
S’emmêlé les pinceaux, si ça avait été une qualité, Azure aurait été largement la championne de cette catégorie. Entre ces motivations, qui était juste sympa, et celle qui découlait des ces propos la largesse de ceux-ci laissait à désirer. D’autant elle voulait logiquement pas mettre de pression sur Thomas, ni l’embêté avec ces problèmes. C’était ces casseroles à elle. Ces peurs à elle. Et si trop souvent à son goût la situation se présentait à ces yeux, comme un rappel incessant de ses incapacités, elle n’en était que plus las de constater que les autres n’étaient pas aussi paniqué à l’effet de s’immerger complètement dans l’eau. Alors non. Elle n’était pas fâchée qu’il y soit allé, et non, elle n’était pas fâchée qu’il puisse penser ne pas vouloir lui apprendre à faire comme lui. Parce que bien que le courage l’ait porté à lui demander de l’aide, la peur elle restait largement tapi les racoins de son esprit. Certes, elle aurait aimé, mais pas à le quémander sans arrêt. Non, ce n’était très certainement pas elle. Alors, elle décida plutôt de changer de sujet. Oui, c’était mieux. C’était peut-être une part du malaise qui l’engloutissait, alors autant le laisser derrière, finit-elle par littéralement bouger et laisser Thomas derrière un bref instant. Elle ne cherchait pas vraiment à le fuir, juste que physiquement ça allait comme dans le sens de ces pensées et elle se sentait déjà un peu mieux de s’en être échappée, en fin presque.
C’est pas grave, Tom’.
Parce qu’elle n’allait clairement pas le laissé se torturer l’esprit plus longtemps. S’il ne s’en sentait pas capable, alors comment elle pourrait-elle l’obliger à se lancer à l’action ? Elle était déçue un peu quand même, mais qui ne l’aurait pas été. S’il restait derrière, elle finirait bien par croire qu’il disparaitrait dans le néant; la laissant clairement se questionner encore plus sur le fait qu’elle était juste un grain de sable coriace dans ses sandales; alors la logique fût simplement de l’inviter à la suivre, parce qu’il fallait que ça passe cette tension stupide entre eux deux. Fallait qu’elle y trouve une solution. Ça n’allait pas pouvoir rester éternellement comme un fils tendu, elle n’y arriverait pas. Et puis, la gryffonne n’avait juste pas envie de disparaître continuellement à sa vue, simplement pour éviter de crever l’abcès. Non, c’était pas logique et elle aurait beaucoup trop à perdre, avait-elle songé.
Tu…
Euh pardon ? C’est qu’elle avait clairement en tête de dire quelque chose, mais étrangement ce fût le son de la voix de Thomas qui coupa le silence, la laissa particulièrement étonnée. Elle qui avait juste décidé d’arrêter d’avoir l’air bizarre, c’était un peu raté. Qu’était-elle sensée répondre à cela ? Y’avait une réponse logique mais si elle avait pu avoir une ligne téléphonique dans la tête, ça aurait clairement donné le son d’une ligne en absence. Le dire à voix haute, c’était pas pire ? Ça demandait une réponse, un mot. Ça la déstabilisait grandement. Et si elle disait oui. Clairement, ils seraient tous les deux encore plus maladroit, c’était écrit dans les étoiles, à se cogner la tête comme deux empotés ou attendre que quelqu’un décide de se lancer jusqu’à ce que ça perdure et devienne juste insupportable.
Ça se compare, vraiment ?
Mais elle finit juste par sourire, d’un air énigmatique, sans dire non ou dire oui, au premier abord, avec cette question qui n’en ait clairement pas vraiment une. Devait-ce être si compliqué ? Si tendue. C’est pas l’envie qui lui manquait. Elle en avait envie de chambouler un peu son univers, de cette sensation de son cœur qui bat un peu trop vite et de son souffle à demi-coupé. C’était grisant, oh oui. Étourdissant! Du moins, ça l’était lorsqu’elle avait échangé des baisers avec Shayne. Mais lui n’avait rien demandé, et ça la mettait étrangement nerveuse de la manière dont l’apprentis garde-chasse le lui proposait. D’ailleurs, l’ambiance général la rendait nerveuse, beaucoup trop beau, beaucoup trop idyllique; comme si la seule chose qui gâchait logiquement l’ambiance paradisiaque c’était elle. Elle finit par faire ce demi pas vers lui, avant de poser sa main sur son avant-bras. C’était pas de la nervosité, c’était de la fébrilité. Elle le sentait là, à cet instant.
J'ai pas dit non. Mais tu me rend nerveuse à me poser la question, comme cela. - Finit de lui imposer ces propres plans, ses propres projets. Si c’était ce qu’il voulait, il allait falloir qu’il soit un minimum plus direct plutôt que se questionner sur les intentions d’Azure. – Et toi, qu’est-ce que tu veux ? Elle frottait inconsciemment son pouce sur l'épiderme du jeune homme, avant de croiser son regard dans un malaise encore plus évident. N'eut été qu'il faisait très sombre, on aurait pu voir combien elle avait rougie soudainement.
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Thomas Chastel
À SAVOIR
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(#) Sujet: Re: Summer day, drifting away - Azure et Thomas Jeu 3 Aoû - 13:43
Sans s’en rendre compte, Thomas s’était mis à balancer d’une jambe sur l’autre, un petit sourire vaguement crispé aux lèvres. Il faisait toujours ça quand il ne savait pas trop où il mettait les pieds, mais ne regrettait pas pour autant d’avoir osé faire sa proposition. C’était audacieux, c’est clair, surtout venant de lui, mais il se sentait plutôt fier là tout de suite.
Est-ce que ça se comparaît ? Peut-être ? En tout cas il savait à quoi avait sa préférence, pour ce qui était d’occuper les prochaines heures. A son grand soulagement, Azure ne le repoussa pas. La peur du râteau était une des pires, se contentant de sourire dans la pénombre. Elle n’avait ni dit oui, ni dit non, allez savoir ce qui se jouait dans sa tête là tout de suite. Elle semblait un peu nerveuse, il ne l’était pas moins, et laissa elle aussi traîner les secondes. Elles étaient à la fois effrayantes et bizarrement douces, gorgées d’une tension pas désagréable mais qui vous mettait les nerfs à vif, indiscutablement. Thomas essaye bien de laisser s’enfuir son regard vers l’horizon, mais toujours il revenait anxieux se poser sur la jeune fille, en attente d’une réponse un peu moins cryptique.
Elle ne dit pas non. C’était déjà ça. Par réflexe, Thomas se mordit l’intérieur de la joue, histoire d’évacuer sur quelque chose. Comme souvent, la situation n’était pas si clair et il fut presque pris d’un sursaut lorsque la jeune fille vint chercher son bras pour y poser sa main. Elle paraissait presque fraîche dans la chaleur de l’île et il se sentit comme électrisé, et craignit de ne pouvoir cacher son émoi. Heureusement, ça allait encore, il déglutit juste.
- Désolé je… j’aurai dû...
... être moins direct ? Qu’est-ce qu’il aurait dû faire, exactement ? Il ne savait pas trop. Parfois, la franchise était la meilleure amie des timides, une fois jeté à l’eau on ne pouvait en ressortir que mouillé, alors qu’en se trempant progressivement, il y avait toujours moyen de se dégonfler en cours de route.
La légère caresse du pouce d’Azure l’obsédait, au point de ne plus avoir les idées claires. S’il avait eut le recul pour, il aurait maudit son foutu esprit d’adolescent, émoustillé d’un rien. Que ne savait-il se tenir… ? Il hocha la tête aux dernières paroles de la jeune fille. Pourquoi quelque chose qui aurait pu être si simple se révélait si… complexe ?
Ce qu’il voulait… ma foi ? être sorcier, avoir une scolarité normale, pouvoir se transformer en loup-garou quand bon lui semblait, être un grand garde-chasse, pouvoir faire la grasse matinée jusqu’à 11h… mais ce n’était pas de ça dont il s’agissait, hein ? Il se sentit lui aussi rougir encore plus – était-ce seulement possible – confus quant à ses propres sentiments.
- J… juste un amour d’été, s’entendit-il prononcer dans un murmure.
Ce n’était peut-être pas ce qu’Azure voulait entendre, mais c’était une réponse honnête, au risque d'être gnagnan. Juste ça, et plus, peut-être plus tard mais ce soir au moins, juste ça. Était-ce à ce point tabou ? Il eut un geste hésitant, parti pour venir poser sa main sur la hanche de la jeune fille, en réponse à sa propre caresse, mais à peine l’avait-il effleuré qu’il se retira, comme brûlé au contact. Non décidément, il n’était pas le genre de garçon à agir sans qu’on lui en donne la permission.
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(#) Sujet: Re: Summer day, drifting away - Azure et Thomas Jeu 3 Aoû - 14:46
Il lui vient naturellement ce pli discret sur les lèvres alors qu’elle les refermes ne manquant pas tout autant le malaise qu’ils se causent mutuellement. Elle est pas moins franche que lui, Azure. C’est qu’elle a aucune idée de ce qui lui passe par la tête, si ce n’est qu’elle-même a vraiment l’impression de trop penser et d’en être littéralement enseveli. Mais il y a une seule chose qui lui semble clair, c’est qu’elle a aucune envie de se froisser avec lui, ni de créer une distance quelconque. D’ailleurs, elle ira la poser sa main à un endroit tout à fait sécuritaire à défaut de rester évasive. On adore le doute qui persiste par la double négation. Elle pouvait pas juste dire oui ? Non, ça aurait été trop simple pour l’esprit compliquée pour la Gryfonne. C’est qu’elle pouvait penser, c’était vraiment cela le problème. Ça aurait été vaguement plus simple si ça n’avait juste pas été le cas!
Elle aura été bien réceptive du coup à entendre ce qu’il désirait, après tout, elle lui avait demandé; et même ces grands yeux bleus c’était mis à le regarder sans jugement alors que le début de sa réponse fuyait très bas au volume sur le fond du bruit des vagues. Elle ne vit pas sa main avant de la sentir et de finir par se demander si elle l’avait tout simplement hallucinée. Et cette réponse, elle ne viendra pas par un mot, mais plutôt du fait net et clair qu’elle aura juste effacer toute la distance entre leur corps, terminant sa course d’une main dans son cou alors qu’elle avait l’impression d’étirer chaque seconde avant de finalement poser ses lèvres sur les siennes. Elles lui avaient semblés infiniment longue, alors qu’elle n’avait eu l’impression que quelques battements de cœur. C’était la fébrilité qui semblait jouer d’étrangeté avec les secondes. Après, elle avait juste acceptée, rongée de question, mais sans pensée sur le chao que ça pourrait lui apporter demain dans sa tête. Mais serait-il vraiment moins pire que la veille ? Ou aurait-elle tout simplement qu’un étrange battement de cœur trop léger et des regrets quand sonneraient la fin des vacances. Allaient-ils être encore plus malaisé face l’un à l’autre à la bibliothèque en train de terminer un devoir à leur retour à Poudlard ? Le bien avec les amours de vacances, c’était surtout le fait qu’on ne revoyait plus jamais l’individus; c’était chouette, c’était court et ça terminait comme une fracture nette. Mais ce n’était pas une chose aussi déterminante pour eux deux. Ainsi, même si son cœur battait fort et qu’elle avait foncé droit sur lui, c’était peut-être vers le désastre qu’elle s’était alors élancée. Et si elle s’écarte, alors si soudainement de ces lèvres, c’est surtout parce qu’elle entend les autres plus loin avec leur feu de joie. Ils ne sont clairement pas assez loin.
On… devrait… bouger. - Parce que globalement, elle a pas plus envie que cela d’être observée. Ça lui dit à lui ? Mais ces les hormones ou elle a juste aucune envie de s’écarter réellement. – Non ? – Mais déjà, elle recule son visage, glissant la pointe de son nez de plus en plus loin du sien, et libérant tranquillement l’étreinte qu’elle avait fait rapidement. Il respire encore vous croyez ? C’est qu’elle a passé de zéro à cent. Après, c’est cela qu’il a demandé mais y’a quand même une nette différence entre le demander et se faire plaquer par le blondinette. Mais peut-être qu'il veut pas, lui ? En même temps, elle a rien à cacher et si elle l'embrasse ça peut bien être devant tout le monde, mais étrangement elle se sentirait vaguement plus libre d'éviter des regards curieux et des cris malaisants qu'ils pourraient lancés.
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Thomas Chastel
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(#) Sujet: Re: Summer day, drifting away - Azure et Thomas Jeu 3 Aoû - 16:35
Est-ce que c’était romantique ? Assurément. Peut-être un peu trop, d’ailleurs, pour un baiser sans ambitions. Mais cela lui fit plaisir malgré tout et alors qu’Azure se haussait sur la pointe des pieds – c’est fou comme il avait grandit en deux ans – sa main à lui osa finalement s’aventurer sur sa hanche pour l’aider à se lever. Leurs lèvres se rencontrèrent, benoîtement, en tout bien tout honneur, vraiment, c’était bien. Sûrement mieux que de faire de la magie, même, il en était presque certain !
Elle se détacha finalement de lui, lui permettant de la regard avec un sourire un peu couillon, partagé entre une moue de fierté et de satisfaction, et l’air embêté de ceux qui ne savent pas quoi faire pour donner suite. Heureusement Azure ne les abandonna pas dans le silence et, après avoir jeté un coup d’œil en direction du feu, proposa de s’éloigner.
- Oui c’est… ouais !
Ça lui allait bien, de s’esquiver un peu. Ce n’était pas comme s’il avait quelque chose à prouver à qui que ce soit, et du coup il lui attrapa la main et d’un pas amusé, pris le chemin inverse du feu de camp. C’est chouette de s’embrasser, il aime bien, et le coucher de soleil, c’est chouette aussi, la mer, les vacances. Ca vous donne un peu des ails. Surtout maintenant qu’il se sent en forme, vous ne pouvez pas savoir l’élan que ça vous donne, d’être malade, puis guérit, il se sent renaître et en pleine possession de ses moyens, si bien que les dix, vingt, trente mètres qu’ils parcourent, Thomas les avale sans les voir, tout heureux.
La lueur du soleil disparaît presque maintenant, et celle du feu n’est plus qu’une tâche au loin, assez pour se repérer dans la nuit, pas assez pour y voir. Vraiment, l’air du soir, de l’été, ça vous fait quelque chose. Thomas se retourne, il a l’air heureux, et vient lui coller un nouveau baiser sur les lèvres. Ah c’est parfait, et plus facile qu’il ne s’y attendait, on en fait toute une histoire, il s’en est fait toute une histoire, mais une fois lancé ça va tout seul, c’est dingue !
Un sourire pour Azure, un regard vers l’horizon, la mer, il inspire profondément par le nez l’air marin, relâche ses épaules. C’est bon de se sentir vivant, en forme, c’est bon d’avoir quinze ans.
- On… ? tu… ? bon…
Être heureux ne signifie pas qu’on sait quoi dire, par contre, Thomas ne s’est pas dégotté de l’éloquence sur les lèvres d’Azure.
- On continue ?
C’est dit avec moins d’hésitation, juste un plaisir anticipé, celui d’une romance d’été.
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(#) Sujet: Re: Summer day, drifting away - Azure et Thomas Jeu 3 Aoû - 19:27
C’était un peu un soulagement de s’éloigner du feu, oui. Par contre, la course la surprit, comme le fait qu’elle sentait la main de Thomas prendre la sienne pour l’amener je-ne-sais-où. Mais c’était bien ce qu’elle avait demandé, non ? Alors passé le rire étonné et ce sourire un peu trop béat mue par un sentiment tout à fait authentique d’avoir l’impression d’être moins complexé cette fois; de voir moins les problèmes que les solutions; la gryffonne ne peut que courir en suivant le rythme. Courir en ayant qu’autre objectif que d’aller loin, très loin, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus grand-chose en fait; qu’un ciel immense, le sable mouillé qui lui colle sous la plante de pied et Thomas. Quand il s’arrête, c’est comme un choc des titans alors qu’il vient lui prendre un baiser sur les lèvres avant d’avoir cet air d’être trop heureux pour la vie elle-même, et ce regard vers l’océan. Ça lui fait du bien, en vrai, à elle aussi! Mais presque qu’autant que celui de s’être arrêtée, il est loin son dernier footing; elle a juste abandonné le plan dès le début des vacances en vrai! Elle lève le regard vers le ciel, cherchant les astres dont certains commence déjà à clignoter sous ses yeux. Avant de redescendre ces yeux vers le large plaçant quelques étoiles certaines qu’elle devine être la moitié inférieure d’Orion et une partie de la Croix du Sud vers la gauche; dont l’étoile du sud; c’est bien celle-là non ?
Sa main ne l’a pas lâché mais ce sont soudain ces mots qui attire à nouveau son regard. Elle sourit, rieuse, parce qu’elle aussi se sent tout aussi bien et légère. Une invitation, alors qu’elle passe sa main dans la sienne derrière son dos ne la lâchant que lorsqu’elle y est. Le prochain, elle lui donnera en le laissant savourer chacun de ces millimètres de regard entendue. Alors qu’elle penche la tête sur le côté avant de se soulever doucement, voir très mal, dans le sable détrempé du sur la pointe de ces pieds. - On continue. - Finit-elle de l’embrasser à nouveau. Oh mais, elle a du mal à rester debout, Azure, alors qu’elle piétine un peu sur place, offrant ces lèvres et notant à quel point elle se sent vraiment moins lourde. Ses pensées, envolés. Elle les as laissé prêt du feu et elle doivent griller doucement comme des shamallow. Ça ne faisait nullement lui donner moins chaud, même, c’était surtout l’exacte opposé. C’était presque secret. Elle avait aucune idée à savoir qu’est-ce qu’elle avait signé, mais ça n’était vraiment pas pour lui déplaire. Elle finit bien par redescendre de ces pointes, lui permettant de reprendre un peu son souffle. C’est que la portion longueur, ça c’était nouveau! Elle n’aurait même pas eu l’idée et s’en plaindre mais c’était largement plus long sur la durée que ceux qu’elle avait pu échanger avec Shayne. Moins pressé, c’était les vacances après tout. Mais bêtement, elle s’était pas vraiment rendu compte qu’elle ne respirait pas autant qu’elle l’aurait dû.
Ouf. – souffle-t-elle, en abaissant sa tête un bref instant dans le même mouvement. J’dois m’y prendre mal, j’ai littéralement la tête qui tourne. – Elle rit doucement, avec l’impression qu’elle ne se fera pas juger, avant de porter sa main sur sa temple droite et déplaçant ces longs cheveux blonds derrière son oreille. Elle relève la tête, dépose quelque smack rapide sur ces lèvres, avant de passer ces deux bras par en par de son cou. – C’est moi ou t’a pris dix centimètres ? – Parce que jamais elle n’aurait cru devoir se suspendre sur la pointe des pieds avant, après… c’est pas comme si elle avait cherché à se suspendre à ces lèvres avant non plus. Elle agite ces chevilles un peu.
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(#) Sujet: Re: Summer day, drifting away - Azure et Thomas Jeu 3 Aoû - 20:19
Va pour continuer, et ils continuèrent. C’était doux et agréable et exactement comme on pouvait se l’imaginer pour un baiser de vacances. Parfait, en somme. Lorsque de nouveau ils se séparent, Azure lui avoue avoir la tête qui tourne un peu. Le temps pour Thomas de paniquer un quart de seconde, de se demander si elle a bu assez d’eau, si le soleil ne lui a pas tapé sur la tête, puis de saisir la métaphore. Ah oui, dans ce sens-là.
- C’est le soleil, explique-t-il quand même un peu premier degré. « La chaleur, le temps, ça fatigue. Faut boire beaucoup d'eau. » mais de rire avec elle et lui rendre bécot pour bécot.
Autant Azure a glissé ses bras derrière son cou, autant lui passe les siens derrière la taille de la jeune fille, tout proche l’un de l’autre, au point de sentir sa poitrine effleurer son torse et d’avoir une hm… vue plongeante, il faut le dire, et de tousser et détourner le regard, vaguement embarrassé.
- Je crois que je suis plus grand après chaque pleine lune, dit-il histoire de se remettre les idées au clair. Puis de rebondir avec ironie : « C’est moi ou t’as changé de couleur de cheveux ? »
Chacun son truc, somme toute. A son "encore ?", il répond par un nouveau baiser, le combientième ? il a perdu le fil. Par contre, il lui semble soudain stratégique de redescendre un peu et, leurs lèvres descellées, il impulse le mouvement de s’asseoir sur le sable. Histoire de pouvoir la regarder dans les yeux, disons.
- Tu veux qu’on regarde les étoiles ? Ou ça fait trop penser aux cours d’astronomies ?
Pas ses préférés, c’est certain, mais les centaures ne jurent que par la position des constellations dans le ciel, aussi faut-il les apprendre pour ne pas être complétement largué avec eux.
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(#) Sujet: Re: Summer day, drifting away - Azure et Thomas Jeu 3 Aoû - 23:58
C’était probablement l’eau qui avait finalement manqué dans sa journée, du moins, quand même un peu. Elle avait passé tant de temps à s’occuper à diverse tâche, pour ne pas rêvasser et se sermonner mentalement qu’elle verrait jamais un aussi beau spectacle. Tâche après tâche, elle avait levé la main. Elle s’était catapultée dans tous les sens avec une vague d’énergie assez hallucinante. Elle avait grimpé et déplacer un nombre incalculable de fois un escabeau pour récolter des pommes cannelle et même grimper avec de large bande de tissus pour aller décrocher quelques bananes. Elle avait été mutée en cuisine pour la préparation des jus, avant de finir en atelier de tressage de feuille pour aider des villageois à réparer l’un des toits qui avaient percé à cause des lourdes pluies de la vieille. Être assise sur le bord de la mer à se détendre avait été la seule activité de plaisance qu’elle s’était réellement octroyée. Du moins, c’était le cas avant qu’il n’arrive. Alors, oui, elle avait peut-être pris un peu trop de soleil, bu pas assez d’eau; mais rien qui soulignait qu’elle allait s’évanouir dans l’instant.
J’ai pas vraiment pris le temps. Je … - bécot. – … tâcherait…– bécot –… de faire plus … - bécot- … attention. – C’est que c’est presque que marrant, alors qu’elle passe ses bras autour de son cou. Elle le voit le manège de ses yeux ? Parce que si oui, elle fait grave pareil de quoi rendre cela vraiment plus malaisant. Ah oui, elle fait pareil; du coup. Direct à demi dans le décolleté de son haut de bikini rouge, parce que son chandail en résille noir surdimensionné baille outrageusement glissant généralement plus sur l’un de ces épaules que l’autre, mais là, campé avec les bras ainsi… Bref, elle voit un peu le genre. Il est mieux de s’habituer sinon, non ? N’empêche qu’elle se sauvera bien de le gêner plus que ce qu’elle vient de littéralement faire sous ces yeux. C’est peut-être déjà un peu malaisant, et faut dire qu’elle a … bref. Changeons de sujet! L’hameçon fonctionne alors qu’il lui dit grandir à chaque pleine lune.
À ce rythme-là, tu passeras plus les cadres de porte d’ici la fin de ta scolarité. – répondit-elle amusé, avant de répondre à sa prochaine question. D’ailleurs, ça germe dans son esprit… passez les BUSES, Thomas il fait quoi ? Il commence à bosser officiellement comme garde-chasse adjoint ? – J’ai changé. Mais je suis pas sûr d’aimer. T’en penses quoi ? - Encore un bisou avant de littéralement passer au niveau inférieur, le libérant de ces bras, avant de regarde ou elle peut bien prendre place. Elle est sensée garder de la distance ou pas ? Étrangement, elle pose son doigt sur ces lèvres, avant qu’il ne parle des étoiles et lèves plutôt la tête vers le ciel qui semble immense.
C’est vrai qu’elles sont magnifiques, d’ici! – Elle tourne un coup sur elle-même essayant d’en repérer des nouvelles ou de corrigé ces précédentes supposition; elle lève même une main le doigts pointé avant de le redescendre sur ces lèvres, prit soudainement d’incertitude. – Je regardais les étoiles bien avant d’avoir des cours. – Pas qu’elle s’en passionnait ou qu’elle voulait en apprendre les noms, juste parce que c’était jolie et scintillant. Comme lorsqu’on regarde des nuages pour leur donner des noms en fonction de leur forme. Il était bien loin ce temps d’innocence insouciante. Maintenant c’était devenu une matière à son cursus scolaire, et en même temps, une sorte de passe-temps vu qu’elle préférait largement les nuits au lever. – J’avais trouvé la Croix du Sud, tout à l’heure, elle est…
Mais moindrement qu’elle pointe, elle se rend vaguement compte que jamais ça ne sera nettement le même point de vue pour lui, voir même qu’elle pourrait même lui en cacher, du coup. – Fais moi une place. – Et oui, elle indique bien devant lui, voir… entre ces deux genoux; avant de s’y asseoir avec absolument aucune maladresse sauf celle de se remettre à chercher la Croix du Sud des yeux. L’astre étant particulièrement utile dans cette zone du monde, mais n’étant pas particulièrement gros; son regard semble se perdre à s’accrocher sur d’autre. – Ah ! Juste ici. – Mais au fond, c’est largement une distraction pour essayer de pas tomber dans un panneau de romantisme fou, auquel cas elle aura juste aucune chance. C’est un panneau que son cœur d’artichaud ne peut pas se permettre, pas si elle doit l’abandonné sur la plage. – Je les connais pas très bien les autres, la carte du ciel est complètement différente vu d’ici. – Ça la laisse pensive, comme si dans ce ciel, elle avait juste plus de chance en amour. Comme si c’était de la faute aux étoiles, qu’elle était une catastrophe. Comme si parce que les étoiles resteraient ici, que la chaleur qui l’embrassait sous chaque baiser, allait aussi rester ici. Mutique, elle reste un instant alors qu’elle sent c’est joue lui chauffer étrangement. Contemplant le ciel sous un fond de bruit de vague. Elle en cherche une plus haute, tourne même le regard, penche la tête, puis cambre un peu le dos jusqu’à finir adosser à lui, avec un sourire, avant de se redresser. Elle peut ? Elle sait pas. Elle a pas lu le manuel pour les amours de vacances. Il lui en faudrait une copie. À devoir en écrire une copie, la sienne débuterait pas : Règle no. 1 On a droit de s’embrasser. Règle no. 2 On a droit de se toucher. Ou, comment et pourquoi, cela restait encore plutôt nébuleux. Alors le cou, c’est correct, les bras, le dos ça dépend ou … - J’ai jamais fait cela … – Franche et pourtant c’était plutôt d’un ton pensif sur le coup. Elle se retourne vers lui, à demi, par non seulement manque de place mais aussi parce qu’elle pouvait pas juste dire cela en regardant les étoiles. C’était lui qu’il fallait en face. Ses yeux, sur elle, la douce sensation de nervosité, de s’échauffer, d’avoir un peu le souffle coupé. Parce qu’elle l’avait maintenant un peu, juste à imaginer ses lèvres encore sur les siennes, le seul territoire permis inscrit à la règle no.1, selon ce qu’elle en comprenait. - … juste … - Elle peinait pas vraiment, non c’était juste qu’en dirait elle devait s’être pris une rougeur incandescente sur les joues, pire qu’un coup de soleil. - … pour l’été. Juste tout court. Alors autant te le dire tout de suite.
Voilà, c’état dit. Elle aurait peut-être dû commencer par cela dès le premier instant. Avant même d’y prendre goût, avant même de savoir si son cœur serait assez solide, avant même de se jeter sur lui. C’est qu’il serait probablement le premier à se demander comment Azure est capable de passé de gênée à instigatrice; et serait très certainement bluffé comme n’importe qui d’autre qui l’aurait un minimum chamboulé. Elle-même aura pu se poser la question, alors ça semblait logique pour les autres. Il ne restait plus qu’à espérer qu’elle puisse se bluffer dès l’instant ou elle quitterait le méridien de l’océan indien. Aussitôt dit, aussitôt qu’elle se retourne lentement pour scruter le ciel, avant de noter tranquillement des rayons qui traversent le ciel. T’a vu ? Mais ça continue en fait. J’avais complètement oublié les perséides… Clairement subjuguée par le ciel immense. Alors, oubliez tout de suite qu’elle puisse effacer de sa mémoire cette soirée, non, va carrément falloir l'oublietter à ce stade.
Alors!:
Navré pour la longueur... ça s'écrivait tout seul!
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(#) Sujet: Re: Summer day, drifting away - Azure et Thomas Ven 4 Aoû - 9:42
Les remarques d’Azure le firent rire, mais il aurait ri de moins encore. « Ça change, fut, bêtement, tout ce qu’il trouva à répondre quant à sa couleur de cheveux, c’est pas mal avec le soleil ! » Blondeur et peau bronzée faisaient bon ménage, en plus d’avoir de jolis reflets. Il s’en était rendu compte lorsqu’elle l’avait rejoint sur fond de coucher de soleil, mais celui-ci avait disparu maintenant.
Encouragés à contempler le ciel, il se laisse tomber dans le sable, la tête renversée vers les étoiles, les coudes plantés en arrière. L’espace d’un instant, elles lui rappelèrent le plafond ensorcelé de la grande salle de Poudlard, lors des soirées dégagées, et puis les fois où, de corvée tard la nuit, il avait levé le nez de son travail pour les observer. Benjamin Duncan n’aurait pas manqué de lui mettre une tape derrière l’oreille pour lui rappeler de se concentrer sur son boulot, mais pas ce soir. Ce soir il était libre de les contempler tout son saoule, et en bien meilleure compagnie.
Son regard alterna d’Azure aux étoiles – une étoile parmi d’autre, pensa-t-il tout romantique – alors que la jeune fille désignait quelque constellation inconnue. Dans cet hémisphère, ses repères étaient tout chamboulés et, un peu par paresse, Thomas n’avait jamais pris le temps de remettre sa carte mentale du ciel à l’endroit, préférant simplement les contempler sans arrières pensées. Elle vint le rejoindre sur le sable et, à son grand plaisir, trouva une place entre ses deux jambes mais en gardant encore une distance dont il ne se formalisa pas. La tête en arrière, il avait toujours le nez en l’air, à la recherche de cette fameuse croix du sud.
Azure paru la trouver avant lui et il suivit le chemin qu’elle indiquait en fronçant les sourcils. « T’es sûre ? ça pourrait être l’autre aussi, la, tu sais… ? » pas foutu de se souvenir d’un nom de constellation, ça promettait pour les examens l’année prochaine. Et puis au fond il s’en fiche un peu de la croix du sud, c’est juste un prétexte le temps d’un moment partagé, écouter les vagues, leurs respirations, la nuit. Il sent Azure qui finalement se laisse aller contre lui et lui de passer ses bras autour de sa taille et venir reposer son menton sur l’épaule de la jeune fille alors qu’ils se taisent tout deux. C’est elle qui rompt le silence en se tournant à moitié, hésitante.
- Jamais fait quoi ? demande-t-il. Aussitôt posée sa question lui semble idiote et il ricane, embêté à son tour « Ah, moi non plus en fait. »
Sa dernière relation, sa seule relation, il s’est contenté de se promener main dans la main, dans une forêt pluvieuse. Pas grand-chose à voir avec ici. Il était plus jeune aussi, et infiniment moins dégourdi, quoique que ça ne se soit pas arrangé tant que ça. Leurs yeux se croisent, l’obscurité montante masquant l’embarras des joues rosies et des regards hésitants. « Ok. » est tout ce qu’il trouve à répondre, ça l’étonne un peu, mais aussi qu’à moitié. Azure est du genre exubérante, mais un peu à côté de la plaque parfois, un mélange de confiance en elle et de décalage avec les autres adolescents, alors elle pourrait bien lui annoncer qu’il le vingtième garçon qu’elle embrasse sur la plage, ou le premier, il n’en serait plus surpris.
Il hoche la tête d’un air franc, grands yeux ouverts.
- Faut bien débuter, répond-il philosophe, une phrase qu’il s’est cent fois seriné tout au long de son apprentissage de garde-chasse.
Azure a relevé les yeux vers le ciel et il l’imite. « Ah oui. » c’est quoi déjà les Perséides ? Aucune idée, il ne distingue que des points plus ou moins lumineux. « T’as une constellation préférée ? Tu sais qu’il y en a une du loup ? Mais je sais pas où elle est par contre. »
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(#) Sujet: Re: Summer day, drifting away - Azure et Thomas Ven 4 Aoû - 12:36
Déjà qu’elle lui manque son étoile au centre à cette constellation, Azure vient largement à douter de ne pas s’être trompée. Elle lève ces doigts pour les suivre. Là, quoi ? Mais c’est important? Pas vraiment alors qu’elle sent des bras la ceinturé et le menton de Thomas se poser sur son épaule. C’est vaguement différent que lorsque c’est sa sœur qui la tient comme cela. Vaguement différent alors qu’elle s’obsède d’entendre son souffle qui lui chatouille la joue, qui fait glisser quelques cheveux et qui est étrangement hypnotique dans le silence si vaste. Un silence qui s’installe, qui n’a rien de déplaisant mais qui lui laisser libre cours à quelques pensées, quelques aveux même. Si elle le dit pas maintenant, elle le dira jamais. Et ce soulagement presqu’instantané de l’entendre dire que lui aussi; avec un rire qui déploie un peu le trouble latent qui était quand même tapi dans son être. Elle s’en fait pour rien, Azure. De tas de petits rien. Son sourire, son hochement de tête, sa manière d’être simple; c’est bien assez pour la mettre en confiance avant qu’elle en retourne aux étoiles qui illumine le ciel.
Elle est peut-être dans cet hémisphère ? – Comme réponse logique au fait qu’il ignore où elle est. Parce que logiquement à avoir eu à la chercher, il l’aurait probablement trouvé dans le ciel au-dessus de Poudlard. – Qui te l’a dit ? - Qu’il y en avait une du loup; parce que l’information venait assurément de quelque part sans pour autant savoir ou elle était. – Ma préféré c’est l’Andromède. C’est une des premières que j’ai réussi à identifier en cours; j’imagine que ça lui confère un petit plus à mes yeux. – Conclut-elle songeuse, en finissant par glisser ces mains sur celle déjà bien établi du jeune homme quelques parts au niveau de ses hanches, avant d’appuyer un peu, comme si elle voulait le câliner un peu, se sentir étreinte. C’était étrangement bon pour quelque chose de nouveau et d’aussi simple. Oh là! Mais c’est passer tellement vite à sa gauche, l’étoile filante, qu’elle n’y est plus. À croire qu’elle passerait largement pour une folle dans un étrange sentiment de frustration. Même pas le temps de faire un vœu. Et puis, qu’est-ce qu’elle peut bien souhaiter de plus qu’elle n’a à cet instant, ça serait largement trop en demander au karma. Au mieux, y’a limite un astéroïde qui leur tombe sur la tête d’avoir étrangement demandé pour quelque chose de plus. Elle tourne à demi le visage, frôlant de sa joue le nez de Thomas, ne sachant même pas pourquoi le regarder maintenant la rend si différente. Si vivante. Et pourquoi elle a juste envie de le regarde, de le sentir, de le toucher et même de le goûter. C’est étrangement trop plaisant. C’est pour l’été. Ça sera comment cela tout l’été ? Sans pression, juste parce que c’est agréable.
Quand j’étais petite, je devinais les étoiles et leur donnait des noms totalement fictifs. Je savais même pas qu’elles avaient déjà des noms et, avec les nuages sur Warrington, c’était dur de distinguer presque quoi que ce soit avec les lumières un peu partout. C’était tellement étrange de soudainement apprendre que j’en avait rebaptisé une douzaine, et que certaines formaient déjà des dessins unilatéralement connus dans le ciel. Je suis même pas surprise que la constellation du loup existe. Après le cygne, le scorpion et tous les signes astrologiques, ça même presque trop logique. – Elle se passait bien de lui expliquer l’Histoire d’Andromède du coup, ainsi qu’étrangement tout le monde disait que la constellation formait un grand A, comme la première lettre de son prénom. Non, c’était surtout un souvenir qu’elle voulait partagée, là. - Et toi, tu as une constellation préférée, ou celle de Loup t’a gagné sans jamais l’avoir vu ? – Avant de retourner la tête vers l’océan et les étoiles, avant de diminuer la pression de ces mains; soupirant d’aise. Vraiment, si elle avait su que ça pouvait être aussi simple, aussi doux, elle aurait débuté un amour de vacances, bien avant. C’était quoi sa chance qu’il ait posé ses intentions sur elle. Vraiment, personne ne l’aurait cru.
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Thomas Chastel
À SAVOIR
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(#) Sujet: Re: Summer day, drifting away - Azure et Thomas Ven 4 Aoû - 16:10
- La constellation du loup ? Si je crois bien justement. On pouvait pas la voir depuis l’Ecosse.
Une déception à l’époque d’ailleurs. S’il y en avait bien une qu’il avait envie de voir, c’était celle-là. Il rit à sa question, lorsqu’elle lui demande d’où il tire ses infos.
- Du prof d’astronomie ! Il a dû croire que ça me ferait plaisir.
Ça avait été le cas, d’ailleurs. D’autant qu’il y avait une histoire avec, ça l’avait un peu fasciné quand on lui avait raconté. « En l’an mille, enfin dans les parages, je me souviens plus exactement, il y a une étoile qui a explosé dans la constellation du loup, expliqua-t-il. Et il parait que c’était presque aussi brillant que la lune, ça a produit des effets de transformation bizarre parce que la pleine lune était plus exactement la même. »
Pensif, il continua de chercher la fameuse constellation tout en racontant.
- Après deux ans elle a arrêté de briller et tout est redevenu normal.
Pas foutu de trouver le loup, il s’en alla chercher du côté d’Andromède avant de se rappeler qu’elle ne devait pas être visible de ce côté-là de la terre. « Andromède... elle ressemble à quoi déjà ? C’est quand même marrant de pas voir les mêmes étoiles selon où on est. »
Il sent ses mains contre les siennes et ressert un peu sa prise, venant d’avantage se coller au dos de la jeune fille pour profiter autant des étoiles que du contact des corps qui suffit à lui seul à vous apaiser.
L’anecdote d’Azure le fait ricaner, s’imaginant assez bien son amie improviser des noms idiots pour les étoiles, comme elle a pu le faire avec l’étrange oiseau – un pélican, ils l’ont appris plus tard – vu sur la plage il y a quelques jours.
- Les centaures ont l’air de dire que les constellations, c’est juste dans la tête des humains, ce qui compte c’est les planètes pas les formes qu’elles ont. Alors... bon, si tu veux inventer de nouveaux dessins… ?
Rien ne l’empêchait, en soi.
- Le loup j’aime bien, si j’arrivais à la trouver. Il fronce les sourcils. « S’il y avait encore cette étoile assez brillante pour cacher la lumière de la lune, ça m’éviterait d’avoir à me transformer. » et ça, ce serait plutôt sympa.
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(#) Sujet: Re: Summer day, drifting away - Azure et Thomas Ven 4 Aoû - 16:40
Elle écoute attentive à ce qu’il raconte. Après tout, c’est comme si son univers ne se résumait qu’à lui. Le placer au centre était quelque chose de particulièrement étrange et dangereux; mais c’était bel et bien ou il était là, et elle devait être littéralement sous l’attraction métaphysiquement et physiquement par les bras qui la ceinturait. C’était quand même étrange ce que le ciel pouvait lui faire. L’astre le plus proche d’eux imposait sa loi maintenant sur la vie du jeune homme, sans répit et égoïste. Il la subirait comme une amante en colère pour le restant de ces jours. Et puis, ça laissait pensif sur le fait que ce n’était pas tant que la lune en fait qui pouvait lui poser problème. Ça donnait au astre sous ces yeux largement plus de puissance, à leur rayonnement plus d’impact. Demain, elle devrait littéralement valider sa carte de ciel modifié pour savoir ce qui allait lui tomber sur la tête; voir sur le cœur. Vraiment les australs étaient très différents ce qu’elle avait calculé avant son départ pour les vacances était largement faussé alors que même l’étoile polaire était invisible sous ces yeux. Son Nord, il n’y était plus. Sa balise, envolée.
À un A, inversé. Si on en crois la prof d’astro. Mais j’ai toujours trouvé que ça ne faisait pas de sens, vu qu’il est en inversé et qu’il a même quelques branches de plus. Ah pour être marrant, c’est le cas! J’avais absolument pas calculé le truc avant de lever la tête rendu ici. - Elle sait que son histoire est amusante, et ça la dérange pas vraiment qu’il rit. C’est un peu l’idée même. Le tressautement de son corps qu’elle subit bien coller ne l’énerve nullement. – Inventait! – Alors que rire perlait sur ses lèvres, parce que rendu là c’est comme oublier tout ce qu’elle a pu apprendre en cours, c’est rigolo mais si elle commence à nommer le cygne le chapeau haut de forme et se trompe en interro, ça promet!
Si on revient ici, j’essaierais de trouver une carte du ciel pour nous aider. Ça serait chouette que tu la vois avant de changer d’hémisphère, non ? – Était-ce une demande de renouveler l’expérience ? Assurément. Si elle était pour avoir que quelques jours dans cet idyle, bercé par cette émotion et cette langueur, elle allait clairement pas donner ces précieuses secondes à quelqu’un d’autre à moins de force majeure. C’était trop chouette d’être l’amour de quelqu’un pour l’été; du moins ça l’était depuis le tout premier baiser. - C’est l’effet spécifique de la constellation ou juste le rayonnement ? Qui aurait arrêté l’effet sur la transformation ?
Parce qu’à bien connaître les étoiles, elle peut pas vraiment savoir sur ce que ça fait complètement avec la lycanthropie, n’étudiant absolument pas ce registre. Et puis, s’il faut juste qu’il étoile explose pour rayonner assez pour brouiller le rayon de la lune, ça pouvait venir de partout dans le ciel, non ? Mais aurait-il toujours sa place dans le monde des sorciers, auquel cas ? Sa venue à Poudlard était du fait causé par cette morsure qui l’avait changé jusqu’à son essence profonde. S’il n’était plus vraiment loup, ne retournerait-il pas parmi les moldus ? Étrangement le sentiment qui la prit avait quelque chose de plutôt fort. Peut-être trop. La peur de perdre quelque chose qu’elle aime bien. C’est bien stupide, non ?
Loup ou non. T’es parfait comme tu es, Thomas. – Oh mais ça sonne vraiment pas creux ces mots dans sa bouche, même si elle ne les dit que dans un murmure. Mais elle est bien loin de se douter de tout ce qu’il peut vivre en étant un loup-garou et aussi en étant en même temps adolescent. C’est qu’il est pas le plus bavard. Il se garde bien de garder ce qu’il pense dans sa tête, en général. En même temps, elle n’aura pas voulu tout savoir, ça faisait en partie de ce qui le rendait un peu mystérieux; pour autant qu’elle elle pouvait être solaire. Mais je saurai pas m’imaginer ce que tu ressent quand tu te transforme. J’crois qu’à moins de faire un rituel de transfert, je pourrai jamais vraiment comprendre ce que ça fait. Oh! On en parle des rituels de transfert ? Pas juste des jolis joujoux qu’on tire à grand coup de baguette ? Des choses largement plus complexes, comme catalyser par différent cristaux l’énergie des astres pour changer nos propres circonstances. Elle avait déjà fait de nombreux pas avec Professeur Kendrick l’an passé. Tant de pas et tant de lecture, d’ajustement. Il y avait des formes de magie largement complexe qui ne nécessitait pas de baguette et dont elle n’avait eu qu’un très infime aperçu. Les glyphes n’était qu’une des pointes de l’étoile. Même si Azure n’était pas la plus bouquineuse, elle comprenait généralement trop bien la logique des éléments, pouvait les interrelier et en voir bien plus que la surface. Mais comme les glyphes qui à moins d’être écrit de manière interminable, le fait de mettre en place un rituel c’était aussi joué à la roulette russe, avec des perspectives difficiles à analyser. Les astres avaient leur mystère, les bienfaits, mais aussi pouvait se retrouver à être fort pernicieux; la lune encore plus. C’était toute la carte du ciel qui pouvait l’influencer ainsi que la personne. Le blonde agite les pieds, tapotant le sable du pied gauche puis le pied droite, signe que l’activité de sa tête est clairement exprimé par un geste. C’est qu’elle reste rarement sur place, du moins sans rien faire.
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(#) Sujet: Re: Summer day, drifting away - Azure et Thomas Dim 6 Aoû - 10:58
Discuter des étoiles et des constellations semblaient une bonne chose à faire pour occuper la soirée et si Thomas n’aurait pas forcément dit non à continuer d’embrasser Azure, on ne pouvait pas non plus faire que ça tout le temps. Et puis, papoter l’un contre l’autre avait du bon aussi, même si c’était tout timidement et sans plus de prétentions que d’échanger des banalités sur leurs cours – moitié oubliés – d’astronomie de l’année dernière.
Ceci dit, l’idée de se trouver une carte du ciel adaptée à cet hémisphère lui plaisait bien.
- Ça fera un super souvenir ! abonda-t-il. Un instant il se dit qu’ils pourraient en ramener une au prof d’astronomie aussi, mais écarta rapidement l’idée. Non seulement ça faisait fayot, mais c’était aussi moins romantique que s’ils n’en gardaient que pour eux. « Ok alors, répondit-il plutôt fier d’avoir vu venir la perche, on aura qu’à faire ça demain. »
La perspective lui arracha un sourire satisfait. C’était la preuve – s’il en fallait une – qu’Azure passait aussi un bon moment, et la perspective de recommencer demain soir lui plaisait sacrément beaucoup. De toute façon c’était ça ou aller lire des BD dans sa chambre, avec Bailey qui glandait sur le lit d’à côté.
- Ça n’a pas complétement arrêté les transformations, expliqua-t-il, mais ça les a perturbé. Je sais pas comment. Comme les étoiles c’est un peu des soleils, si elles brillent assez fort ça fait comme s’il faisait un peu jour.
Il se fit la réflexion qu’il aurait quand même pu prendre le temps de se renseigner, au lieu de juste répéter ce que lui avait dit le prof. « Franchement je sais pas trop comment ça marche, avoua-t-il. Je sais juste que c’est une histoire de lumière. C’est pour ça que même si tu te planques dans une cave tu te transformes quand même. »
La tournure de la conversation le laissa tout pensif. Il n’aimait pas se plaindre de sa malédiction, c’était elle qui l’avait mené à Poudlard et il prenait la chose comme elle était : inéluctable. Et puis, Dmitri trouvait ça cool d’être un loup-garou, et Murphy aussi, lui-même aimait bien l’idée. Un loup… c’était assez stylé comme un animal. Il aurait beaucoup moins aimé se transformer en rat-garou ou en raton-laveur-garou, pour sûr.
Aussi, la remarque d’Azure lui tira un sourire et il lui posa un bisou sur la joue.
- Parfait, faut le dire vite, répondit-il un peu gêné. « Je t’aime bien aussi » embraya-t-il. La suite le fit toutefois remuer un peu. Sans dire que c’était une partie de plaisir, il n’était pas très à l’aise avec le fait de parler de sa transformation comme de quelque chose d’horrible. Certes cela l’affectait pendant une bonne semaine chaque mois mais on en revenait toujours au même point : sans sa malédiction, pas de Poudlard, pas de monde des sorciers, et il serait toujours dans son collège de Glasgow. Ici il s’occupait d’animaux magiques et protégeait une forêt mystérieuse, là-bas, il faisait de la physique, des maths et de l’anglais. Au change, cela valait largement quelques mauvaises nuits.
- Ça fait ça un sortilège de transfert ? demanda-t-il curieux. « Enfin on va pas essayer, c’est pas hyper agréable. »
Il se tordit la bouche, non sans manquer l’agitation de la jeune fille.
- Eh, tu me montres les runes ? demanda-t-il soudain avec excitation. Ça veut dire que tu peux faire de la magie sans ta baguette en fait ? Et ça fait quoi ?
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(#) Sujet: Re: Summer day, drifting away - Azure et Thomas Dim 6 Aoû - 18:09
Une sortie, encore, demain. De quoi lui donner l’impression d’être extrêmement chanceuse du coup, son cœur bat un peu vite avant d’avoir l’impression qu’il littéralement en train de faire la fête dans sa poitrine. D’ici là, il lui faudra bien glander quelques informations, ainsi qu’une large feuille de papiers. Elle pouvait bien se mettre à noter les points scintillants dans le ciel mais après pour arriver à dire ce qu’ils étaient ça serait largement plus compliqué sans son livre et que ces souvenir un peu nébuleux de cours d’Astronomie. S’il y avait bien un cours ou Azure était plus que réveillée, c’était bien celui-là, alors quelques part les informations devaient trainée dans une des casses de son esprit – du moins, si elle arrivait à garder les idées un peu claires. Parce que là, comme cela, même si son esprit vagabondait dans tous les sens, elle n’en était pas moins très consciente des bras qui l’entouraient. Mais semble-t-il que s’asseoir dans le sable avait quelques effets rafraichissants sur son système, assez pour filtrer des pensées logiques, assez pour discuter des étoiles et de leur effet sur Thomas.
IL M’AIME BIEN AUSSI ?! Oh mais… presque perdue dans les étoiles, juste là à cet instant. Son cœur fait grave un raté, comme la plus idiote des gamines de son âge. Il m’aime bien aussi. Elle l’a gravement pas dit pour cela; elle l’a pas scandé dans le but de s’attirer un bon mot. Ça l’as frappe comme une tornade. Gravement, même. Elle arrive à poursuivre, avant de se scander qu’elle est la plus idiote des idiotes; s’il l’aimait pas bien, elle serait pas assise là. Il l’aurait pas embrassée aussi, non ? Cette notion sur l’attirance est particulièrement trouble dans sa tête alors qu’elle finit simplement par avouer qu’elle ne pourra jamais s’imaginer ce que ça fait.
Un rituel, pas un sortilège. – Il faut le spécifier, c’est pas tout à fait le même chose. – Tu m’étonnes, que ça fait pas du bien. – Comme si elle l’avait pas songé dès l’instant ou elle lui avait dit qu’elle arriverait pas vraiment à comprendre. Après, il devait aussi avec des choses plaisantes au-delà de la transformation. De manière très imaginé, elle s’imaginait que la douleur devait ressembler à débouler les escaliers de Poudlard de la tour au rez-de-chaussée, c’était loin mais son expérience du 7e au 6e était assez pour lui faire tâter d’avoir mal absolument p-a-r-t-o-u-t! Les runes. Elle grimace un peu, malaisée, avant de juste réaliser que c’est de sa faute si elle a voulu les utiliser au départ. Aussi de sa faute si cela lui a causé des ennuis à elle et, par ricochet, à lui.
Tu veux une nouvelle catastrophe ? finit-elle par arguer avec un rire. C’est pas la même chose, les runes peuvent fonctionner sans sorcier quand on a les bonnes formules et avec les bons symboles : germanique, scandinave, etc. Si tu veux les graver sur la roche, il y a des sorts pour cela. Je crois que théoriquement je pourrais aussi utiliser le feu pour les écrire dans les airs. Certaines ont besoin d’être activés, d’autre non. – Comme expliquer plus simplement. Parce qu’au fond ça reste une formule magique écrite, non ? – C’est comme faire des maths avec des symboles et que le résultat soit magique. – Mais contrairement avec l’arithmancie, ce n’était pas absolument pas des chiffres mais des mots dont la signification ancienne avait tendance à changer. C’était comme apprendre un tout autre langage. Elle dénoue tranquillement ces mains de sur elle, avant de faire un demi-tour pour lui faire face de visage mais aussi de buste et d’épaule, ces genoux pointant tout les deux d’un côté. Surtout, c’est que le dernier incident lui rappel cruellement la détresse qu’elle a sentie, alors normal qu’elle soit un peu plus frileuse à cette idée. – T'avais quoi en tête ? – Avant de lui faire un smack sur les lèvres un bref instant avant d’être aussi téméraire que d’habitude, et être prête à se lancer tête baissé dans une nouvelle aventure, et se demander en libérant ses lèvres un instant si elle serait mieux avec un bâton ou juste avec son doigt ou encore si ne plus être dans le sable humide ne serait pas justement une précaution de base compte tenu de son expérience antérieur. Après, il fallait encore qu'elle songe à l'ensemble des glyphes à utiliser, mais la connaissant soit elle serait parfaitement dangereuse, soit elle serait pile poils dessus, ou avec pas de chance rien n'arriverait.
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Thomas Chastel
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(#) Sujet: Re: Summer day, drifting away - Azure et Thomas Lun 7 Aoû - 9:23
Rituel ou sortilège, la distinction n’était pas si claire pour Thomas. Dans les deux cas il s’agissait bien de prononcer des formules et d’accomplir des gestes, avec ou sans baguette, cela changeait-il véritablement quelque chose à l’affaire ? Il choisit toutefois de ne pas demander à Azure d’expliquer plus en détail, préférant largement concentrer son attention sur autre chose à cet instant précis.
D’ailleurs, il orienta la conversation sur les runes, sujet autrement plus intéressant, de son point de vue, que de décrire par le menu les souffrances éprouvés lors de sa métamorphose en lycanthrope. Il était déjà obligé de ses les farcir deux fois par mois et préférait éviter d’en ressusciter le souvenir plus que nécessaire. Il sentit bien un début de malaise chez Azure lorsqu’il évoqua le sujet mais cette dernière choisit finalement d’en rire, preuve que ce n’était pas si grave.
Il hocha la tête, attentif à ses explications, tentant d’imaginer dans quelle contexte elles pourraient être utiles. Un certain nombre, à bien y penser, à condition toutefois de pouvoir en maîtriser un minimum les effets sans quoi, cela pouvait vite tourner à la catastrophe, comme l’autre fois avec les vagues.
- C’est un peu comme des sorts à retardements, c’est ça ?
Son explication à lui semblait plus amusante que celle avec les maths. De toute façon, il ne se sentait pas vraiment concerné, étant absolument incapable de lancer le moindre sortilège. Mais pour regarder Azure le faire, ça il était partant. La jeune fille remua et lui fit desserrer les bras pour se tourner vers lui de trois quarts et lui coller un bisou sur les lèvres, ce qui le fait sourire. Il se laissa aller un peu en arrière en fichant ses coudes dans le sable, pour réfléchir.
- Je sais pas trop, un truc cool ?
En matière de magie Thomas n’était pas difficile, il aimait les sortilèges spectaculaires ou utiles, mais aussi les trucs plus discrets ou mignons, enfin, pas mal de choses en fait. Même les sortilèges offensifs ne lui déplaisaient pas, pourvu qu’ils soient employé à titre de jeu ou d’entraînement et pas dans le but de faire mal. Il hésita entre demander quelque chose de rigolo ou qui pourrait le cas échéant lui servir dans son travail, quoi qu’il soit en vacances pour le moment.
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(#) Sujet: Re: Summer day, drifting away - Azure et Thomas Lun 7 Aoû - 13:27
Sort à retardement oui et non. Mais elle comprenait un peu l’image qu’il avait en tête. Un peu comme si à chaque gravure on suspendait le temps avant que l’enchainement se transforme en magie. Si certains pouvaient être volatil, ne durée qu’un très bref instant, d’autre était fait pour la durée et on ne remarquait presque pas les changements à moins de s’y opposer directement; dans les deux cas c’était effectivement que lorsqu’une formule était complète et valide que s’activait les glyphes.
En quelques sortes.
Elle ne savait pas quoi ce qu’il voulait faire, d’autant que les glyphes pouvaient avoir plusieurs sens, ils allaient clairement s’en mordre les doigts si elle terminait une série et qu’elle le contrôle. Le seul avantage était largement le fait que dans le sable, les marques pourraient facilement s’effacer, donc on était loin de la permanence de l’acier. Un truc cool. C’est moi ou le mot truc lui donnait l’impression qu’elle ferait de la magie comme aux fêtes foraines. Elle en ferait disparaitre des lapins dans des boites et trancher Thomas en deux. - Un truc cool. - Répéta-t-elle en songeant. S’en servir pour quoi. Avait-elle réellement utiliser des glyphes dans son quotidien, à défaut d’une baguette ? Pas vraiment, quoique plus qu’elle y pensait plus elle avait usé de vieille magie. N’était-ce pas de cette manière qu’elle avait mis de la musique dans sa chambre, passé ces expériences de sortilège avec ces pots à crèmes et la brosse à cheveux. – Hum. Ah oui! – Mais elle s’écarte un peu, sur le genou en rigolant, parce qu’elle y voir pas grand-chose malgré la lune descendante et les étoiles, du moins pas quand ce qu’on regarde est définitivement aussi sombre que du sable. – Si je me plante pas à écrire les glyphes on devrait entendre de la musique. – Par quoi commencer, Algiz. Oui, celle-là. La rune de conscience. Après, Gebo, pour la connexion. Dans le sable humide, rien ne résiste absolument pas aux traces qu’elle fait, son index s’agissant pour leur donner la forme rechercher une après l’autre lentement et aussi nettement que les grains de sable le lui permettent. Laguz, pour la Source. Et elle se dépêche largement à inscrire la dernière Ansuz – la rune de la musique. Était-ce bien cela qu’elle avait utilisé dans sa chambre ? Après tout, elle posait sa main sur les runes et la musique de ces souvenir se mettait à chanter dans la pièce, à moins que ça soit dans sa tête. Faut dire qu’elle habitait seule actuellement depuis le départ de sa coloc, il y a un an. Quelques parts, elle espérait que la rune ferait le pont si eux deux mettaient leurs mains en même temps. De vue extérieur, rien ne semblait transparaitre de ces bêtes traces dans le sable, si ce n'est que le relief dans celui-ci. Pas d'effet spéciaux, de rayonnement ou rien qui n'indiquait même qu'il puisse en émaner quelque chose. C'était aussi cela, la force des runes; c'était pas très étonnant quand on pensait que de nombreux tombeaux sorciers en était criblés déclenchant cataclysme sur ceux qui osait activer sans s'en rendre compte. – On met notre main en même temps sur le glyphe!
Elle attend décemment qu’il se redresse ou s’étire pour qu’il puisse atteindre ce qu’elle a préparé à sa demande, avec la nette impression que c’est bel et bien la même formule. Ça fait un moment déjà, l’assurance se perd avec le vague souvenir du passé. Dès que leur paume touche le sable, c’est le brouhaha. Oh oui, ça du son, mais c’est comme si les tempos et les instruments se mélangeaient pour donner tout sauf quelque chose d’harmonieux. Au lieu de s’en conformer, elle éclate de rire avant de lancer : C’est quoi cela ? – Elle essaie de faire de vide dans son esprit pour entendre ce qui ne provient d’elle, mais outre l’atténué ça ne disparait pas complètement; laissant quelques traces d’un air de guitare aux tonalités plutôt gitane, sur un son beaucoup plus ambiant. – J’crois qu’il va falloir essayer de pensée à la même chose, sinon, ça sera le bazar. Elle l’a jamais essayé avec quelqu’un comment aurait-elle pu le savoir. Mais quand elle retourne le regard vers Thomas, elle se demande surtout ce que ça lui fait de ‘’faire’’ de la magie, parce qu’en quelque sortes, les glyphes semblent les affectés tout deux, non ?
Dé 1 – Les runes sont correctement formés. 1-2 Échec Reste : Réussite
Dé 2 – Si échec en 1 1-2 L’enchainement ne s’active qu’à demi, du coup. La dernière rune ne s’est pas activité et c’est comme il peuvent parler en pensée pendant le nombre de tour. Aucune intrusion dans la mémoire, c’est simplement si la pensée est assez dirigée vers l’un que finalement il se rende compte de la communication. 3 – L’enchainement ne s’active qu’à demi, du coup. La dernière rune ne s’est pas activité, la personne qui avait la main en dessus, peux percevoir les pensées de l’autre. 4-6 – Azure s’est planté sur deux symboles. Vous être capable de raisonnée toute vos impulsions. Créant comme un mur entre les émotions et la pensée logique. 5 – Rien, il se passe rien. Rien ne s’active. La formule est bâclé.
Dé 3 – Il s’active 1-2- Comme il faut. De la musique finit par résonner à leur oreille. Commune 3 – Comme il faut. De la musique commune, mais c’est plus un brouhaha, vu que logiquement il n’aurait pas le même air en tête au départ. 4 – Thomas est le seul à l’entendre. C’est de la musique instrumental, vu que c’est généralement ce qu’elle écoute, ainsi que des airs de guitars 5 - Azure est la seule à l’entendre. 6 – Échec; il ne se passe rien.
Dé 4 Combien de tour , si pas effacer : Dé égale au nombre : 6
Dé 5 : Main du dessous Pair : Azure Impair : Thomas.
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Dernière édition par Azure Zinnia le Mar 8 Aoû - 8:29, édité 4 fois
Le Hasard
À SAVOIR Arrivé(e) le : 28/06/2011 Parchemins rédigés : 13305 Points : 54 Crédit : (c) Septimus Veturia
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(#) Sujet: Re: Summer day, drifting away - Azure et Thomas Lun 7 Aoû - 13:27
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Thomas Chastel
À SAVOIR
Arrivé(e) le : 14/11/2021 Parchemins rédigés : 577 Points : 6 Année : Équivalent d'une 5ème année
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(#) Sujet: Re: Summer day, drifting away - Azure et Thomas Mar 8 Aoû - 12:46
Tout en laissant Azure réfléchir, il se prit à observer la jeune fille d’un peu plus près, profitant de la demi-obscurité de la plage pour laisser traîner discrètement le regard. A bien y penser, c’était presque aussi intéressant que la magie, mais lorsqu’elle annonça qu’elle allait leur faire écouter de la musique et se mit à tracer des formes dans le sable, il suivit son geste, attentif à la forme des runes. N’ayant jamais suivi ce cours, pour lui, ça n’était là que des traits un peu abstraits, comme une écriture inconnue et vaguement rudimentaire qui évoquait les sigles vikings de ses jeux vidéo. Azure était particulièrement concentrée aussi Thomas ne fit-il pas de commentaire pour ne pas la perturber, s’étonnant par contre qu’il faille autant de runes pour lancer un seul sortilège – ou rituel, il ne faisait toujours pas bien la différence.
Il fut presque surpris lorsque la jeune fille lui annonça qu’il fallait à présent poser leurs mains sur le glyphe en même temps.
- Oh ok, dit-il en hochant la tête pour se redresser en biais face au signe tracé dans le sable. Il consulta Azure du regard pour attendre son feu vert, puis apposé sa paume sur le sable, à moitié sur le glyphe.
- On risque pas de l’effa… oh !
Alors ça ! Un sourire étonné lui apparu sur le visage. Bon il n’aurait pas qualifié cela de musique, mais c’était déjà pas mal d’entendre un truc.
- Ah toi de dire ? répondit-il en haussant les épaules. « Tes musiciens sont désaccordés ? »
Ne sachant pas bien où se situait le problème, il observa Azure avec curiosité, sentant la musique subir divers modulations sonores. Tout ça était pas mal mystérieux, à commencer par le fonctionnement de l’affaire, mais il supposait que comme c’était Azure la sorcière, cela devait être qui avait la main sur tout ça. Littéralement.
- Penser à la même chose ? D’accord, tu veux quelle musique ?
Il réfléchit pour aller chercher quelque chose qu’ils soient susceptible de connaître tous les deux.
- Tu connais Rasputin de Boney M ? demanda-t-il, et se mit à fredonner « Ra… ra.. rasputin… »
Presque immédiatement, une partie de la musique qui continuait de se jouer dans la tête changea pour adapter les sonorités de la chanson de Boney M ce qui fit éclater de rire Thomas.
- Trop bien ! Suffit de penser à un truc pour l’entendre ??
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(#) Sujet: Re: Summer day, drifting away - Azure et Thomas Mar 8 Aoû - 15:00
Le doute n’avait pas persisté dans l’esprit d’Azure; s’il ne la touchait pas, il n’entendrait pas. Pour simplement disséminer le son dans l’air, il aurait fallu qu’elle la grave à même le vent. Ainsi la logique était de qu’il touche aussi les runes pour qu’elle ait accès à la connexion voir qu’elle chante pour lui. Ainsi ils s’étaient mesurés l’un à l’autre pour chronométrer l’action, résultant à une sorte de stupéfaction avant de muter sur celle de l’incompréhension de ce qu’ils pouvaient tous les deux entendre. On aurait dit que quelqu’un s’était pris dans tout les instruments d’un orchestre symphoniques et qu’il avait tout bonnement démoli au passage une guitare acoustique à grand coup de pied. Vraiment, le son était pas extra, jusqu’à ce qu’elle arrive à essayer de diminuer celle de son propre esprit, dans un décrescendo. Elle avait fait une légère grimace sans pour autant y mordre pour se décourager. L’inconscient était rythmé par les souvenirs. Sans pensée ou direction, la musique viendrait du plus profond de notre être. S’ils voulaient être sur la même plage, il fallait qu’il songe à la même chose.
Ça se voyait qu’Azure se concentrait sur ce qui se passait dans sa tête, elle avait tout bonnement fermé les yeux, et avait penché sa tête sur le côté pour ne faire attention qu’au bruit, sans ouvrir la bouche. Elle entendait Thomas commencé un air, conscient cette fois. Quelques choses de connu, quelque chose que les adultes mettant dans leur salon pour faire la fête, bien rythmé. Arrivait-elle à bien l’entendre pour fusionner son propre souvenir ? Oui. Tranquillement alors que l’air prenait en force mue par l’émotion de Thomas qui appréciait ce qui se passait, Azure arrivait à se concentrer assez sur son propre souvenir pour que la musique qu'il venait d'elle prenne la même cadence.
Oui. Si tu penses pas, les runes vont juste mettre de la musique selon tes pensées.
Elle décolla les doigts du sol. Les marques toujours gravées dans le sable malgré sa main avaient résisté à son poids à défaut de juste s’effacer. Elles resteraient un moment ainsi, comme perméable une fois activé, luisant un peu d’un miroitement doré comme le sable chaud. Azure frotta ses mains l’une à l’autre pour enlever les traces de sable dont le plus gros restait coller sous ces ongles, en dodelinant la tête mue par la musique, dont chaque note envahissait sa tête. Les runes ça pouvait être sympa, c’est vrai! Après, je savais pas si on allait entendre que ce qui joue dans ma tête, mais ça m'a bien l'air que non.Mais ce qui était encore plus sympa c’était de partagé ces moments magiques avec quelqu’un d’autre, et Thomas avait toujours cet éclat dans les yeux lorsqu’il découvrait une nouvelle chose magique. De quoi, la rendre bien fière d’avoir réussi à nouveau à lui attirer une sorte d’admiration pour ce qu’elle accomplissait. En classe, ça n’avait rien d’impressionnant. Mais ici, dans ce contexte et avec lui, c’était on ne peut plus spécial.
Elle s’aida en poussant sur le genou de Thomas avant de se lever et tourner doucement sur elle-même animé par le rythme. S’en foutant vraiment de savoir s’il restera là sur le sol ou se joindrait à elle ou si elle s’attirerait des regards moqueurs ou amusée, la demoiselle prenait plaisir à cet instant de défoulement. D’ailleurs, ces yeux, elle les gardait fermé un instant, savourant la musique avec un rire aux lèvres. Elle avait des fourmis dans les pieds depuis un moment-là, à rester statique sur le sol, ces pieds battant depuis bien avant l’inscription des runes sur le sol. Ne cherchant pas à lui imposer le mouvement, la gryffonne continuait à s’agiter sur ces pieds sans l’ombre d’un regard en arrière. Cette soirée était bien amusante, songea-t-elle en chantonnant sur le rythme! Elle ferait bien la fête tous les jours, toutes les nuits, à vaquer les pieds dans le sable si cela pouvait être similaire à chaque fois. Avec lui. Oui, juste avec lui. Quand elle ouvrit les yeux, elle était face à l’océan et fit un demi-tour pour ravoir Thomas en visuel, en riant.
◈◈◈◈◈◈◈ ≈She's imperfect, but she tries She is good, but to herself she lies She is hard, broken and won't ask for help She is messy, but she's kind She is lonely most of the time She is all of this mixed up with her beautiful eyes
Thomas Chastel
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(#) Sujet: Re: Summer day, drifting away - Azure et Thomas Sam 12 Aoû - 9:51
La musique s’était harmonisée à présent et bien que quelques notes demeurent dissonantes, la faute certainement au fait qu’ils ne connaissaient pas la mélodie si bien que ça, elle devenait tout à fait passable à écouter. Voyant qu’Azure décollait sa main des runes tracées dans le sable, il l’imita, constatant avec plaisir que la musique ne s’était pas arrêtée pour autant puis la suivit du regard lorsqu’elle se redressa debout sur la plage.
Il ne s’attendait pas vraiment à ce qu’elle se mette à danser, n’anticipant de toute façon pas grand-chose, et l’observa un peu bêtement quand elle se mit à tourner, les yeux mi-clos devinait-il, au rythme approximatif de la musique qui continuait de se jouer dans leurs têtes. Il retrouvait là un peu cette Azure plus assurée qu’il connaissait à Poudlard, semblant pas mal s’en ficher du regard des autres. Un regard aux alentours lui confirma néanmoins qu’ils étaient seuls. La lointaine lueur du feu de camp n’était d’ici qu’un point rouge et la nuit qui leur était tombée dessus assombrissait tout et dissimulait chacun dans un tapis d’ombres.
Cette intimité ne suffit pas cependant à le persuader de rejoindre Azure. Il se sentait bien gauche pour ce qui était de danser, n’ayant jamais réussi qu’à balancer le torse vaguement en rythme lors des quelques fêtes où on l’avait invité et n’y trouvait, de toute façon, pas tant de plaisir que ça. A la place, c’était plus amusant de regarder Azure faire. Elle était d’avantage confiante et d’avantage à l’aise, sans aucun doute, aussi les coudes toujours fiches dans le sable et tout en agitant la tête pour donner le change, il préféra comme souvent rester en retrait pour regarder. C’était souvent tout aussi bien.
Lorsqu’elle pivota sur elle-même pour lui sourire, il le lui rendit, se trouvant soudain un peu benêt de n’avoir pas bougé du tout.
- Bravo ! ne trouva-t-il qu’à déclarer. Tu danses bien.
Mieux que lui, au moins. Il laissa couler son regard vers la mer – noire à présent, comme le ciel, alors que les dernières notes du morceau s’achevaient, laissant bientôt remonter à la surface le brouhaha peu mélodieux de leurs esprits désaccordés.
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(#) Sujet: Re: Summer day, drifting away - Azure et Thomas Dim 13 Aoû - 2:18
C’était plutôt libérateur de bouger, se défouler, balancer ces mains, ces bras, les pieds et tous son corps pour ne suivre que ce que lui dictait la musique. Son esprit vagabond avait toujours tendance à errer dans une musique classique des plus mélodique, plus mue par l’air que par la notion de mouvement. Ce n’était pas sans raison qu’il lui avait fallu taire un peu sa nature profonde qui lui jouer un air de guitare à la mode gitane; c’est que c’était normalement ce qui meublait son quotidien. Une musique pourvue d’une énergie et d’une émotion qui n’avait nullement besoin de parole pour faire vibrer son âme. Elle pouvait pas pour autant prétendre ne pas connaître les airs populaires tel que proposé par Thomas; ça aurait été largement faux.
Euh. Merci.
Alors qu’elle rit doucement, n’ayant jamais fait cela pour l’impression ou quoi que ce soit. Après tout, ça avait été seulement d’être en harmonie avec elle-même. Ça faisait du bien! Elle avait eu son lot de sensations forte et malaise depuis le début du voyage. Quelques fois, largement par sa faute et d’autre qu’elle n’aurait pu vraiment contrôler. Ces souvenirs de cette nuit sur l’île, abandonnés à leurs sorts jusqu’à ce que le bateau ne repasse. Elle n’en avait pas que garder de bon souvenir. Il y avait eu de l’angoisse et la stupide tension d’avoir l’impression que s’il aurait pu lui faire du tords, que Shayne aurait pu être assez con et assez stupide pour le faire. Elle ne savait pas pourquoi il était si fâché. Mais, elle, elle savait pourquoi elle l’était. Bouger, là, profitez, mettait largement à plat ce genre de situation. Et viendrait un temps ou elle devrait s’occuper de ce problème aquatique; mais pas ce soir et pas maintenant. Maintenant, elle ne pensait qu’à rien d’autre que l’instant. Un instant merveilleux, serein et gai; ou elle n’avait pas besoin de prétendre être autre chose qu’elle et ou elle avait l’impression d’être appréciée sans avoir à changé aucune de ces facettes. Elle n’était qu’elle, une boule lumineuse et joyeuse dans une nuit étoilée magnifique. Et lui qui la regardait, là, assis sans rien faire, là en souriant lui donnait vraiment l’impression d’être temporairement le petit centre de son univers. Comme c’était plaisant! Elle n’aurait tout simplement pas voulu que le moment se termine.
Sky full of stars, tu connais? De Coldplay ? Attends.
Et elle ajuste la mélodie pour qu’elle s’imbrique tranquillement dans son esprit en essayant de superposé le plus mélodieusement possible à ce qui joue déjà dans leur esprit. Débutant la trame musicale du départ que son beau-père n’a cessé de jouer pendant ces heures des travails à la maison avant son départ. Il y avait tellement une belle musicalité instrumentale sur cette pièce qu’elle avait été conquise malgré les paroles, et puis, se disait-elle, c’était un peu concept avec cette soirée. Les mains derrière le dos, elle se concentrait à essayer de placer l’air, les mains dans le dos.
Ça. Tu connais ?
C’est étrange quand même de se dire que de tous les registres sorciers, les deux se proposaient des chansons d’artiste moldus. N’aurait été n’importe qui d’autre, son esprit serait toujours perdu dans un brouhaha catastrophique mélangeant les Weirds Sisters avec un classique de Blood Sucker ou de Magic Works. À son arrivée à Poudlard, elle avait été plus ou moins étonnés de savoir qu’il y avait des groupes de musiques sorciers et, les occasions d’entendre leur musique n’étant clairement pas nombreuse pour la gryffonne, elle était tout simplement restée dans ces habitudes jusqu’à la fin de sa deuxième année. Ombeline avait mis un point d’honneur à lui faire une éducation complète lors d’une soirée pyjama. Comme son ancienne colocataire lui manquait! Mais c’était surtout de parler avec quelqu’un de proche qui lui manquait. Même ce soir, elle n’aurait même pas le plaisir d’une discussion avec Daisy! Quand bien même les deux jeunes filles partageaient certains de leurs amis et les connaissances, il n’était clairement pas assez proche pour passer en mode confidence même si elle se mourrait de compter son bonheur!
C’était cela ou Elton Jones? Mon beau-père n’a pas arrêté de jouer cela en boucle pendant une semaine!
Mais au fond, peut-être que ça serait tout aussi bien d’être son second choix? Si Thomas regarde vers l’eau un instant, le ciel aussi se force à regarder dans cette direction par la suite, comme si c’était important de comprendre ce à quoi il pensait, ce que cela l’inspirait. C’était noir, très noir, ne voyait que certains remous causés par la faible luminosité des étoiles. On aurait dit du vide, comme dans l’espace! L’eau se perdant largement à travers le ciel tout aussi sombre. Et puis, elle finit tout simplement par se rasseoir à côté de Thomas, avant de gribouiller d’un doigt sur ces cuisses comme si elle essayait de trouver le bon ensemble de formule de rune. Elle sentait le mouvement de son doigt alors qu’elle se questionnait sur l’équilibre de son ensemble, clairement perplexe sur le résultat possible. Soupir avant de lever la tête au ciel, un instant, songeuse.
Je me disais que je tenterais une formule pour faire des feux d’artifices… J’ai jamais essayé. J'arrive pas à me décidé si ma formule est assez longue et précise pour éviter une catastrophe.
Et, voyons! Si elle met le feu à quelque chose ou quelqu’un ? Après, c’est pas comme si elle se posait pas justement les bonnes questions dans sa tête en refaisant les schémas et en essayant de calculer les risques de certaines runes. Les interprétations pouvaient être multiple. Si des billets de banques venait à apparaître dans le ciel et leur tombait sur la tête en feu, elle n’aurait qu’à se souvenir que Fehu était un très mauvais choix!
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(#) Sujet: Re: Summer day, drifting away - Azure et Thomas
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Navré pour la longueur... ça s'écrivait tout seul!
