Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -35%
Philips Hue Kit de démarrage : 3 Ampoules Hue ...
Voir le deal
64.99 €

Partagez
 
Going down the Highway - Fergal et Moritz
Fergal Armitage

Fergal Armitage



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12833-le-dortoir-c-est-a-l-autre-bout-du-couloirhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12834-fergal-armitage-quand-on-n-a-pas-de-digicodes-on-a-un-concierge#264432https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12885-fergal-armitage-journal-de-la-conciergeriehttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12835-fergal-armitage-bienvenue-a-la-conciergeriehttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12836-fergal-armitage-laissez-moi-un-message#264438

Arrivé(e) le : 02/01/2021
Parchemins rédigés : 1467
Points : 6
Année : Directeur - 41 ans

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Aucun pour l'instant
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus:
Epouvantard:
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Going down the Highway - Fergal et Moritz Left_bar_bleue865/2000Going down the Highway - Fergal et Moritz Empty_bar_bleue  (865/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Teodora + Grant

Going down the Highway - Fergal et Moritz Empty
Message(#) Sujet: Going down the Highway - Fergal et Moritz Going down the Highway - Fergal et Moritz EmptySam 8 Juil - 14:57

Les vacances d’été n’avaient pas commencé sous les meilleurs auspices pour Moritz et moi. Enfin, surtout pour moi, dans la mesure où j’avais dû avoir une conversation sérieuse avec Siwan. Le genre de conversation dont on sait qu’elle va mal finir avant même d’avoir commencé. Mais…il était temps d’en passer par là. Je ne supportais pu de la voir hanter ma maison, la maison commune, celle qui aurait dû être notre maison comme un fantôme. Présente physiquement mais l’esprit ailleurs en un endroit auquel je n’aurais jamais accès. Devoir me révéler son infertilité ne l’avait visiblement pas allégé d’un poids. Bien entendu, j’avais été remué par l’information mais surtout triste pour elle, qu’elle ait du subir une telle perte et l’enfouir si profondément en son sein. Lui assurer qu’elle avait toute sa place à mes côtés, au nôtre, à l’intensité qu’elle souhaitait. Mais à mesure que l’année était passée… il m’avait semblé que nous nous étions fourvoyés. Moi en imaginant qu’une telle révélation n’impacterait pas notre relation, elle en pensant pouvoir encore une fois mettre ses idées sous le tapis. La discussion avait été houleuse, j’avais lancé un sortilège pour que Moritz ne soit pas obligé de subir la tension. Mais nous le savions tous les deux : Siwan avait besoin de temps pour redéfinir son identité, ses envies et le faire auprès de moi ne lui rendait service en rien. J’essayais de masquer ma tristesse du mieux possible et de ne pas faire peser le poids de la rupture sur Moritz qui n’avait rien demandé dans l’histoire.

Heureusement, nous avions un été bien chargé. D’abord, le voyage scolaire. Puis une petite épopée à la rencontre de nos familles respectives. Nous avions d’abord transplané jusqu’à Paris, où nous avions retrouvé ma mère, Moïra, et Lizzie en grande forme. Mon beau-frère nous avait gratifié de sa présence au premier repas, avant de rejoindre son cher hôpital et ses patients. Ce n’était pas plus mal, on s’amusait toujours mieux sans lui. Moritz avait été gâté par ma mère, recevant quelques bandes dessinées et une console portable.

« Tu aurais pu m’en parler avant tout de même. » Réplique qui avait été reçu par un éclat de rire de ma sœur et de ma mère, la première arguant que je n’imaginais tout de même pas y échapper, la seconde que ce n’était pas à moi qu’elle devait faire plaisir. Ma petite sœur n’avait pas manqué de me charrier quant à l’absence de Siwan, avant de me consoler, penaude d’avoir été mauvaise langue. Lizzie n’avait pas quitté Moritz d’une semelle, lui faisant découvrir le jardin sur le toit, partageant ses jouets et tentant maladroitement – mais toujours plus efficacement que moi – de répéter des mots en allemand.

J’avais ensuite loué une moto, une grosse routière bien large pour porter nos bagages et mes vieilles fesses. Un long voyage nous attendait jusqu’à Graz, où nous rejoindrions Tanja et la Grand-mère de Moritz. Nous ferions plusieurs étapes et j’avais hâte de mettre derrière moi mon humeur maussade, et un bel été devant.

Malheureusement, le démarrage ne fut pas vraiment à la hauteur de mes espérances… Bon sang, ces foutus Français… Je ne peux pas leur reprocher de rouler dans le mauvais sens, je me ferai recevoir… Mais ces embouteillages. Je ronchonne à l’attention de Moritz « ça irait plus vite si on pouvait passer par-dessus toutes ses voitures. » Les files sont tellement serrées que je n’ose pas encore remonter au milieu, avec Moritz à l’arrière. J’allume la radio et capte quelques mots comme grève et transport. Ce qui explique les voitures. La France, la grève, après tout c’est typique : « Je me demande si le magicobus local suit le mouvement ! ». Après ce qui me semble une éternité, difficile de discuter à moto dans un embouteillage sans hurler, nous finissons réellement par partir et pouvoir profiter du vent sur nos casques.

Nous nous arrêtons vers la ville de Troyes, pour camper et faire un break. Nous déambulons la journée dans les rues de la ville, avant de nous écrouler sur nos matelas. Quelques heures plus tard, la pluie tombe en rideau, et le propriétaire du camping paniqué nous fait déménager dans le gymnase de Fays-la-Verrière. Qu’à ne cela ne tienne, je sors un jeu de carte, on discute de tout et de rien. Je révise les quelques mots d’allemand que le garçon essaie de ma prendre pour faciliter la communication. Je propose en compensation de la nuit qui s’annonce peu reposante une virée dans l’immense centre commercial du coin pour racheter quelques vêtements.

Ma nouvelle veste en cuir sur le dos, nous prenons la direction de la Suisse. Le ciel nous gratifie d’un temps clément. C’est tout de même plus appréciable. Mais au moment de passer la frontière, un garde Suisse nous arrête et commence à s’agacer en français – sorry I don’t speak French – puis en allemand. Moritz nous sort d’affaire et je laisse l’officier médusé vider nos coffres qui semblent sans fin. Ranger tout ce bazar va nous prendre du temps, j’envoie un SMS à mon ami Sebastian que nous arriverons un peu plus tard. Il nous attend avec une bière fraîche et de la limonade et nous emmène au festival Paleo dans son van. Mieux qu’un camping sous la flotte. Rock, hip-hop, electro, je laisse Moritz choisir les scènes de son choix, lui proposant de temps à autre de lui frayer un chemin dans la fosse ou une place de choix sur mes épaules. Seb navigue entre nous et les moshpits. On ne nous imaginerait probablement pas directeur d’école ni cadre commercial dans une grande boîte. La face B. J’espère que Moritz apprécie l’ambiance autant que nous.

Nous nous remettons tranquillement quelques jours avant de nous remettre en route, direction l’Allemagne cette fois-ci. Nous nous arrêtons dans une auberge de jeunesse fort bruyante à München. Le dortoir est plein de jeunes gens qui voyagent en train ou à vélo. Je laisse à Moritz l’occasion de faire connaissance en profite pour faire quelques courses avant d’arriver chez sa grand-mère. Le soir, le bar voisin propose un spectacle de chant traditionnel. Les serveuses en Dirdnl trouvent visiblement mon pupille à leur goût et me demandent l’autorisation de lui offrir une bière. « Une vraie bière ? Pas une Radler ? » je demande en bafouillant quelques mots d’allemand. Elles répondent quelque chose que j’interprète comme un, le panaché, c’est pour les fillettes… va pour la bière. « Je te laisse goûter, en espérant qu’elles ne nous ramènent pas un pichet complet. Je dois rouler demain, et toi…eh bien je suis quasiment sûr que j’étais censé dire non. » En tout cas, il faudra du veritaserum pour me faire cracher le morceau à l’aide social à l’enfance si on vient à me poser la question.

Malgré le bruit, nous dormons sur nos deux oreilles. Nous prenons la direction de Salzburg, et la moto peine et consomme plus qu’elle ne le devrait. Le GPS ne parvient pas à me trouver une pompe et le stress monte. Je pourrais accio un bidon, mais le deal était de voyager sans utiliser la magie après tout. Mais je n’ai pas envie d’être en panne. Trop tard. C’est Moritz qui négocie avec un automobiliste un aller-retour jusqu’à la pompe la plus proche. Nous finissons par arriver à Salzburg. « Qu’est-ce qu’on pourrait offrir à ta grand-mère pour la remercier de nous recevoir ? » Nous faisons quelques emplettes avant de rejoindre un petit hôtel, histoire d’avoir une vraie douche et de quoi nous faire présentable.

Direction Graz, j’avoue que je suis un peu nerveux alors que je gare la moto devant la maison de la vieille femme. Je laisse Moritz passer devant, et sonner à la porte. « Content d’être arrivé ? »

@Moritz Lazarus


“The ache for home lives in all of us. The safe place where we can go as we are and not be questioned.”― Maya Angelou
Revenir en haut Aller en bas
 
Going down the Highway - Fergal et Moritz
Page 1 sur 1

Sauter vers: