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Get back to the old habits ft Septimus Veturia
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Message(#) Sujet: Get back to the old habits ft Septimus Veturia Get back to the old habits ft Septimus Veturia EmptySam 24 Juin - 23:25

Get Back to the Old Habits
Lorsqu’elle avait reçu la lettre d’acceptation à son poste, Marie-Alice ne pensait pas venir s’installer aussi vite à Poudlard. Et pourtant, la voilà, à quelques jours des vacances scolaires d’été à déballer les affaires qu’elle avait apportées pour pouvoir travailler. Revenir sur le sol anglais après plus de deux ans en France n’avait pas été évident pour Marie. Cela avait même été tout le contraire. Elle avait dû retrouver un appartement et se remettre dans une certaine dynamique qu’elle avait perdue. Retourner vivre chez ses parents à trente ans passés n’avait pas été évident mais elle reconnaît volontiers que cela lui a certainement sauvé la vie. Que retrouver sa famille après tant d’années passées de l’autre côté de la Manche lui avait été bénéfique.

Lorsqu’elle avait annoncé, un dimanche, qu’elle allait reprendre le travail, en Angleterre qui plus est, les réactions avaient été variées. Inquiétudes pour la plupart, surprises pour d’autres. Mais la totalité de sa famille nombreuse l’avait soutenue dans ses démarches. Ils l’avaient aidé à déménager, à trouver l’appartement. Son frère Charles était même resté quelques jours chez elle pour s’assurer que tout irait bien. Malgré le fait que ce soit elle l’ainée de la fratrie, le reste de ses frères et sœurs avaient été là pour la soutenir comme elle l’avait toujours fait pour eux. Savoir qu’on était soutenue dans ses démarches était un énorme poids que Marie-Alice n’avait plus sur les épaules.

Lorsqu’elle avait quitté son appartement ce matin, les valises pleines de ses affaires dans sa poche, l’angoisse l’avait prise à la gorge. Elle s’était demandée si elle était prête, si elle serait à la hauteur des choses que Poudlard lui demanderait, si elle arriverait à reprendre le travail après autant de temps… Toutes ses questions avaient enseveli son esprit et l’avaient laissées immobile pendant un long moment devant la porte de son appartement. Puis, comme électrocutée, Marie-Alice avait passé le pas-de-porte précipitamment, ne laissant pas plus de temps à son esprit pour trouver des excuses pour ne pas y aller.

C’est comme cela qu’elle se retrouvait, aux petites heures du soir, à ranger les potions de guérisons dans les immenses étagères que comportait l’infirmerie de l’école de sorciers. Si les stocks étaient déjà impressionnants à son arrivée, la française s’était permis de rajouter quelques flacons personnels, des potions simples mais quelque peu modifié par sa mère pour enlever certains effets indésirables. Elle était certaine que les élèves la remercieraient quand aucune fumée ne sortirait de leurs oreilles après avoir avalé le breuvage… Même si l’heure était un peu tardive, la lumière chaude du jour pénétrait encore dans la pièce et la rendait un peu plus chaleureuse. Elle savait qu’une infirmerie n’était pas censée être chaleureuse mais Marie trouvait la pièce beaucoup trop aseptisée à son goût. Il était dans une école où les élèves passaient la quasi-totalité de l’année et se retrouvaient dans une pièce froide lorsqu’ils étaient malades. Elle trouvait cela un peu dépriment et ne s’empêcherait pas de demander au Directeur de faire quelques modifications s’il le permettait. Rien de bien méchant, elle ne comptait pas refaire les murs et les carrelages mais ajouter un peu plus de chaleur dans cette pièce ne lui ferait pas de mal. Et ça permettrait à Marie de s’y trouver un peu plus à l’aise.

Chantonnant quelque peu une chanson qu’elle avait entendue le matin même à la radio, l’infirmière entendit les énormes portes de la pièce s’ouvrir. Se retournant pour voir le nouvel arrivait, Marie fut surprise de trouver un adulte sur le pas de la porte. Elle n’avait pas encore eu le temps de se présenter à tout monde, espérant le faire le lendemain, pendant le petit-déjeuner et donc Marie ne savait pas à qui elle avait à faire. S’avançant vers lui, la jeune femme prit la parole, un ton doux dans la voix.

- Je peux vous aider ?
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Message(#) Sujet: Re: Get back to the old habits ft Septimus Veturia Get back to the old habits ft Septimus Veturia EmptyLun 26 Juin - 22:49



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feat. Marie-Alice Stewart

Il commençait à faire sombre, signe que l’heure était tardive. Et en effet, Septimus était contraint de plisser les yeux pour scruter les détails du bois qu’il sculptait depuis maintenant une petite poignée d’heures. On discernait une longue oreille dressée, l’autre tendue à trente degrés vers un bruit imaginaire, ainsi que l’esquisse d’un œil rond. Il n’avait pas encore exactement déterminé vers quoi cette petite créature lagomorphique se dirigeait.

Son dos lui faisait mal, pour ne pas changer. Une main au creux des reins pour les masser et une grimace accompagnant son étirement, il laissa échapper un long bâillement en s’affaissant sur le dossier de son fauteuil en vieux cuir usé. Lorsqu’il l’oserait, il demanderait probablement à ce qu’on lui commande un établi ; ce serait bien plus pratique et moins pénible pour ses os déjà maltraités par vingt ans de conciergerie.

Allez, Veturia, s’intima-t-il pour reprendre son œuvre.

Dans un soupir, il se redressa, souffla sur l’ébauche de lapin pour faire disparaître les paillettes de bois qui lui couvraient le pouce et la face de l’animal, puis s’empara automatiquement d’un couteau croche pour creuser le nez et l’arcade sourcilière. C’était un geste familier, rassurant et relaxant ; il l’avait fait mille fois, et plus encore. Pourtant, sa négligence lui coûta cher cette fois-ci. En cause : le manque de luminosité et sa vision qui, avec l’âge, commençait gentiment à baisser. Il aurait certainement dû allumer les candélabres de ses appartements depuis plusieurs minutes au moins, mais voilà, il ne l’avait pas fait.

Tandis qu’il dessinait les détails avec la pointe de son couteau croche, un manque de précision fit riper la lame qu’il tenait fermement dans sa main droite pour l’envoyer lacérer l’intérieur de son avant-bras gauche sur quinze bons centimètres. Il ne fallait jamais sous-estimer le potentiel de destruction des outils de sculpture sur bois, aussi innocent ce passe-temps paraissait-il…

Un « Putain ! » lui échappa en même temps que son outil lorsque la douleur envoya un éclair de lumière blanc voiler ses yeux. Serrant les dents, il eut l’étrange réflexe de poser la sculpture inachevée sur le bureau, avant de plaquer sa main droite sur son avant-bras meurtri afin d’endiguer l’inévitable flux de sang qui maculait déjà son jean élimé et la manche retroussée de sa chemise d’un bleu pâle, dont les premiers boutons étaient ouverts sur un torse blême.

Un instant un peu fou, sa poigne se desserra sur les bords tranchés net ; ses deux prunelles froides restèrent fixées avec une certaine forme de fascination sur la blessure maladroitement auto-infligée. Un instant un peu fou, il songea à demeurer absorbé par le macabre spectacle jusqu’à ce que la tête lui tourne. Puis il secoua la tête.

Quelques jurons supplémentaires lui échappèrent, alors qu’il se redressait pour atteindre la boîte de mouchoirs disposée sur sa table de nuit. Le concierge tenta d’essuyer comme il le put les dégâts et de presser des mouchoirs, encore et encore, contre la plaie, mais rien n’y faisait. À moins de se recoudre lui-même, il devait donc faire appel à un collègue – lui qui était incapable de produire la moindre étincelle de magie. Mais encore fallait-il l’atteindre avant de tourner de l’œil.

Il caressa un moment l’idée de frotter la pièce ensorcelée qui reposait sagement dans sa poche entre son pouce et son index pour appeler à l’aide, mais il n’allait tout de même pas déranger le directeur pour une bêtise pareille.

Dans un jaillissement de lucidité, il s’empara du premier vêtement venu (une étole soyeuse, quoique malheureusement d’un rose trop clair pour ne pas donner l’impression qu’on l’avait écharpé) pour l’enrouler tant bien que mal au-dessus de la blessure afin de créer un garrot de fortune. Il fila ensuite dans la salle de bains pour enrouler une serviette – blanche, vraiment trop blanche – autour de la catastrophe. Maintenant, il ne lui restait qu’à trouver le seul endroit susceptible de l’aider à coup sûr : l’infirmerie, trois étages plus bas.

Bon. Du nerf, Veturia.

La douleur lui picotait les yeux et il sentait ses jambes flageoler, mais il s’efforça de sortir dans le couloir du sixième étage d’un pas mal assuré. Malgré sa détermination, il dut se rattraper au mur pour ne pas tomber à genoux tant la tête lui tournait.

Respire. Ça va aller.

Il lui fallut plusieurs minutes pour reprendre ses esprits. Le souffle court, il atteignit péniblement les escaliers, qu’il descendit en se tenant précautionneusement à la rambarde de peur d’aggraver bêtement la situation – ce dont il aurait été parfaitement capable, lui qui n’avait qu’une notion approximative de son corps dans l’espace en dehors de quelques rares activités extrêmement spécifiques.

Les trois étages furent un supplice ; la sueur perlait à son front, les marches dansaient devant ses yeux et la douleur l’étourdissait. Mais au moins était-il encore capable de marcher malgré la serviette qui commençait à dégoutter sur le sol.

Il eut une curieuse pensée alors qu’il se traînait vers l’infirmerie en titubant.

J’espère que les élèves ne s’inquiéteront pas des traces de sang.

Dans un dernier effort, il appuya lourdement l’épaule contre les portes de l’infirmerie pour y pénétrer avec un dramatisme légèrement exagéré considérant la situation.

Une femme brune – la nouvelle infirmière, sans doute – se tourna vers lui, l’air étonné. Elle s’avança vers lui dans la pénombre et s’enquit avec douceur :

— Je peux vous aider ?

Il s’avança jusque dans la flaque de lumière répandue par la première chandelle venue afin qu’elle constate par elle-même.

C’est moins grave que ça n’en a l’air, assura-t-il avec un sourire peu engageant – notamment parce qu’il donnait l’impression qu’il allait s’évanouir d’un instant à l’autre. Bienvenue à Poudlard, sinon, plaisanta-t-il faiblement.


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Dernière édition par Septimus Veturia le Lun 10 Juil - 18:31, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Get back to the old habits ft Septimus Veturia Get back to the old habits ft Septimus Veturia EmptyMer 28 Juin - 16:09

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Lorsque l’homme avait pénétré dans son infirmerie, Marie-Alice n’avait pas de suite remarqué l’état dans lequel il se trouvait. Mais maintenant qu’il s’était avancé un peu dans la lumière de la chandelle qui brillait à ses côtés, la médicomage put voir la raison de sa venue dans son humble infirmerie. Et la surprise prit possession de son visage à l’instant où elle comprit pourquoi l’homme avait pénétré dans l’infirmerie. Blanc comme un linge, le front humide, la respiration rapide et le bras enroulé dans une serviette devenue bien rouge, la jeune femme ne perdit pas une minute pour se rapprocher de l’homme qui lui faisait maintenant face.

- Venez-vous asseoir, indiqua Marie-Alice alors qu’elle guidait l’homme vers le lit le plus proche.

Pas la peine de lui faire traverser la moitié de l’infirmerie pour le rapprocher de son bureau, le lit le plus proche ferait très bien l’affaire. Et de toute façon, la médicomage n’était pas certaine qu’il puisse faire quelques mètres supplémentaires. Elle l’aide à s’asseoir sur le lit, le laissant assis, ne sachant pas s’il voulait s’allonger ou pas. Elle ne connaissait ni son nom, ni la fonction qu’il avait dans le château et la sorcière se retrouva bien bête. La seule personne qu’elle avait rencontrée avant de mettre les pieds à Poudlard était le Directeur. La présentation officielle devait se faire plus tard. Sauf que plus tard était trop tard au goût de Marie puisqu’un de ses collègues venait d’entrer, ensanglanté, dans son infirmerie.

- C’est moins grave que ça n’en a l’air…. Bienvenue à Poudlard, sinon.

Le sourcil gauche de Marie-Alice se leva sur son front et elle étudia l’homme qui lui faisait maintenant ça. Moins grave que ça n’en a l’air ? Marie en doutait un peu. Le teint cadavérique de son patient ne lui disait vraiment rien et le fait qu’il essaie de faire un peu d’humour non plus. Malgré le fait qu’elle apprécie l’attention. Pendant quelques secondes, la médicomage étudia le visage de son patient avant de prendre une décision sur la marche à suivre.

- Merci beaucoup, répondit-elle pour faire la conversation et pour permettre à l’homme de ne pas sombrer dans l’inconscience. Marie-Alice Stewart. La nouvelle infirmière. Arrivée il y a quelques heures. Et je peux me permettre de vous demander le nom de mon premier patient ?

La jeune femme gardait un air léger malgré ce qu’elle avait sous les yeux. « Pas de panique, pas de panique » lui criait son esprit alors qu’elle posait de nouveau les yeux sur les différents tissus qui enroulaient le bras de l’homme. Deux ans. Deux ans qu’elle n’avait pas exercés en milieu professionnel. Deux ans qu’elle avait passé à soigner les petits bobos de sa famille et qu’elle n’avait pas mis une blouse qui indiquait son nom et son statut. Et ce n’était pas ce soir que les choses allaient changer puisque Marie-Alice ne portait pas la blouse qu’elle avait apportée dans ses valises. Habillée seulement d’une robe fleurie légère et de baskets plates, la jeune femme n'était pas habillée pour le contexte mais c’était clairement le dernier de ses soucis.

Rapidement, la brune attacha ses cheveux bouclés en un chignon lâche au-dessus de sa tête et releva les manches de sa robe au-dessus de ses coudes. Un coup de baguette plus tard, des gants arrivèrent de la réserve et Marie-Alice releva les yeux vers le visage transpirant de son patient.

- Je vais retirer la serviette et le joli tissu rose qui entourent votre bras pour l’examiner. Vous hésitez pas à me dire si cela vous fait mal ! ajouta la brune d’une voix douce.

Et Marie entreprit de faire exactement ce qu’elle venait de dire au blond qui se tenait toujours assis sur le lit. Délicatement, Marie-Alice retira la serviette gorgée de carmin et posa ses yeux sur la blessure. Une quinzaine de centimètres de haut, une profondeur assez importante mais d’après ce qu’elle pouvait observer, rien de vraiment important avait été touché. « Eh bah dis donc… » passa ses lèvres en français alors qu’elle prononçait plusieurs « Accio » à la suite pour pouvoir récupérer ce dont elle avait besoin. Elle remplaça la serviette par de la gaze qu’elle appuya fortement sur l’avant-bras et retira le tissu rose du dessus de la plaie.

- Bon réflexe, le garrot, murmura Alice en levant les yeux vers l’homme. Je peux vous demander comment vous vous êtes fait cela ?
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Message(#) Sujet: Re: Get back to the old habits ft Septimus Veturia Get back to the old habits ft Septimus Veturia EmptyVen 30 Juin - 12:30



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feat. Marie-Alice Stewart

— Venez vous asseoir, s’était aussitôt enquis la maîtresse des lieux en découvrant la catastrophe éclairée par la lumière vacillante des chandelles.

Sans attendre une seconde, la nouvelle infirmière fit asseoir un Septimus blême et essoufflé sur le premier lit venu. Elle l’aida précautionneusement à s’y installer, l’air étonnamment incertain quant à la marche à suivre ; elle paraissait hésiter, mais le sorcier ignorait exactement ce qui la troublait à ce point.

Sa plaisanterie n’eut pour effet que de lui faire hausser un sourcil, sans doute sceptique – peut-être un peu sévère. Elle se contenta de le détailler en silence, réfléchissant à toute vitesse. Son collègue pouvait presque imaginer les rouages s’activer derrière son front plissé de souci. Pourtant, malgré la tête qui lui tournait, le cœur qui cognait un peu trop fort et la sueur qui perlait à son front, Septimus était assez confiant ; il était plutôt habitué des blessures causées par sa maladresse ou son étourderie. Le sérieux de l’infirmière – il croyait se souvenir qu’il s’agissait d’une certaine Mme Stewart, d’après la circulaire qui lui était parvenue quelques jours plus tôt pour annoncer son arrivée – l’amusait quelque peu. Elle devrait bien finir par se détendre à force de voir la catastrophe ambulante qu’il était régulièrement débarquer à l’improviste pour faire soigner ses bobos.

— Merci beaucoup, le remercia-t-elle finalement avec une étonnante légèreté. Marie-Alice Stewart. La nouvelle infirmière. Arrivée il y a quelques heures. Et je peux me permettre de vous demander le nom de mon premier patient ?

Septimus Veturia. Le concierge, répondit-il laconiquement. Nous risquons de nous croiser souvent, alors enchanté, Mme Stewart, ajouta-t-il avec une pointe de malice au fond des yeux.

Marie-Alice ramena ses cheveux bouclés en chignon pour se dégager le visage, releva ses manches et lança un « Accio » négligent pour attirer ses gants à elle. La soignante leva ensuite les yeux vers lui.

— Je vais retirer la serviette et le joli tissu rose qui entourent votre bras pour l’examiner, l’avertit-elle avec douceur. Vous hésitez pas à me dire si cela vous fait mal !

Entendu, acquiesça-t-il sagement, bien que la pièce commence sérieusement à tourner autour de lui.

Avec précaution, elle entreprit de défaire le bandage improvisé, ce qui tira une grimace de douleur à Septimus. La plaie était encore très sensible et les bords de la blessure s’accrochaient malencontreusement au tissu inadapté dont il l’avait couverte. À nouveau, la sorcière prit le temps d’examiner son patient, posant un regard attentif sur les dégâts causés par le couteau croche.

— Eh bah dis donc…, lâcha-t-elle en français.

Eh oui, ce n’est pas très joli, lui répondit-il dans la même langue, quoiqu’avec un fort accent britannique qui transformait les r en w approximatifs et accentuait anormalement les o.

L’infirmière attira à elle d’un coup de baguette tout le nécessaire requis, puis s’appliqua à remplacer la serviette par de la gaze – qu’elle appuya un peu trop fort contre la blessure au goût du concierge, qui vit danser trente-six chandelles devant ses yeux pâles. Elle retira ensuite l’étole en commentant :

— Bon réflexe, le garrot, le félicita-t-elle en levant le regard vers lui. Je peux vous demander comment vous vous êtes fait cela ?

Oh, bêtement, rit-il précautionneusement pour éviter de trop bouger. Je fais de la sculpture sur bois, et l’un de mes couteaux a ripé. Ça m’appendra à ne pas allumer les bougies lorsque le soir tombe.

Il espérait que sa légèreté apparente détournerait suffisamment son attention des cicatrices en croissant de lune qui constellaient ses paumes et des lignes pâles et sèches qui marquaient les creux de ses coudes. Septimus n’avait absolument aucune envie de voir la pitié déformer les traits délicats de sa nouvelle collègue ; il en avait assez du rôle de la victime qui lui collait à la peau partout où il allait. Parfois, il aimerait qu’on le voie simplement pour qui il était et pas seulement pour ce qu’il avait subi ou au travers de son handicap.

Il se demandait d’ailleurs si Fergal lui avait déjà donné l’information au sujet de la perte de ses pouvoirs, dont seul le personnel avait connaissance.


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Message(#) Sujet: Re: Get back to the old habits ft Septimus Veturia Get back to the old habits ft Septimus Veturia EmptyLun 17 Juil - 19:20

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Mary-Alice n’aurait jamais pensé voir quelqu’un dans son infirmerie ce soir. Déjà parce que c’était la fin de l’année et que dans quelques jours, les étudiants seront rentrés chez eux mais également parce que son arrivée n’était pas encore officielle auprès de l’école. Seul le corps professoral était au courant de son arrivée. Mais elle avait voulu prendre son temps pour s’installer, reprendre ses marques dans son métier et surtout prendre ses marques dans ce nouvel environnement. Elle n’avait que rarement travaillé en dehors de Sainte Mangouste et quitter la sécurité de l’hôpital lui faisait un peu peur. A vrai dire, reprendre du service sans avoir de collègue à ses côtés la terrifiait. Elle avait confiance en ses connaissances, ce n’était pas ça le problème. Le problème était que, la dernière fois qu’elle avait mis un pied dans un service de soin, s’était il y a deux ans. Et pas dans de bonnes conditions. Rien qu’en y repensant, Mary-Alice pouvait encore sentir le sang dans sa bouche et la bile lui remonter dans la gorge.

Secouant la tête pour faire disparaître les souvenirs beaucoup trop vifs dans son esprit, Mary-Alice se reconcentra sur son premier patient de Poudlard. Septimus Venturia. Un nom peu courant mais la française avait l’habitude. Le monde sorcier n’était pas connu pour faire dans le classique dans le domaine des noms/prénoms. Pour être honnête, la jeune femme avait vu bien plus original durant ses années à St Mangouste. Mais Mary n’était pas là pour juger quoi que ce soit mais pour s’occuper de Septimus, qui après un nouveau coup d’œil, ne semblait pas aller très bien. Elle pouvait voir le teint blafard qu’il arborait et les gouttes de sueurs qui perlaient sur son front. Sans un mot, la médicomage le fit s’allonger sur le lit, faisant attention à son bras qui ne comportait plus aucun bandage de fortune.

La médicomage/infirmière fut étonnée d’entendre sa langue maternelle sortir de la bouche de son collègue et ne pu que hausser un nouveau sourcils surprit sur son front. L’accent était à couper au couteau, mais elle était contente de pouvoir entendre un peu de chez elle à Poudlard. Et cela, même si elle venait de passer deux ans en France, chez ses parents. Elle ne regrettait pas du tout son temps passé là-bas, c’était une pause qui lui avait été bénéfique dans tous les sens du terme. Et même si elle était contente de rentrer en Angleterre, parce que c’était chez elle, elle était heureuse d’entre un peu de ses racines dans cet immense château.

- Effectivement, répliqua-t-elle en regardant son patient avec un regard appuyé.

Les minutes qui s’écoulèrent ensuite furent silencieux après que Septimus ait répondu à sa question concernant les circonstances de l’accident qui l’amenait ici. Elle était surprise d’entendre qu’il faisait de la sculpture sur bois, ce n’était pas très répendu chez les sorciers mais c’était une noble occupation. Si elle avait de bons souvenirs, il lui semblait que son grand-père paternel sculptait sur le bois. Mais comme son père à elle, il était moldu et c’était un peu plus rependu dans le monde non magique. Dans tous les cas, elle connaissait peu de sorciers qui sculptait le bois pour s’amuser.

Avant de reprendre la parole, Mary-Alice leva sa baguette pour murmurer quelques sorts qui permettrait à la plaie d’arrêter de saigner et lui permettrait d’y voir un peu plus clair. La plaie était assez importante en elle même mais elle voulait quand même vérifier si rien de fonctionnel avait été touché. Elle leva la gaze, contente de voir que le sang avait arrêté de couler et jeta un coup d’œil à la plaie. Elle était profonde mais sans réelle gravité. Septimus avait eu de la chance dans son malheur.

- Eh bien, je n’aurais jamais imaginé que la sculpture sur bois serait un passe-temps aussi dangereux, avoua la sorcière en reportant son attention sur le visage de son patient. Vous avez évité le pire. Un ou deux sorts, une potion ou deux et vous serez comme neuf d’ici demain, expliqua-t-elle avec un sourire.

A la fin de sa phrase, la jeune femme profita du silence pour jeter les sorts adéquats, permettant de rapprocher les berges de la plaie et de commencer à refermer l’épiderme. Elle ne put s’empêcher de remarquer les cicatrices sur le bras de son collègue mais ne dit rien. Avec le temps, Mary avait appris à fermer la bouche et à ne pas poser les questions indiscrètes. Ce n’était pas quelque chose qui la regardait. Elle ne connaissait le bonhomme que depuis quelques minutes. Si quelque chose était à connaître, c’était certainement dans les papiers que le directeur lui avait donné tout à l’heure. Et manque de chance, elle n’avait pas encore pris le temps de les regarder.
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Message(#) Sujet: Re: Get back to the old habits ft Septimus Veturia Get back to the old habits ft Septimus Veturia EmptyVen 21 Juil - 14:34



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feat. Marie-Alice Stewart

Sans trop comprendre pourquoi, Septimus nota la façon dont Marie-Alice secoua la tête ; comme pour chasser un insecte désagréable. Peut-être était-ce simplement l’expression de son exaspération. Après tout, son accident était assez idiot et il l’avait dérangée en pleine installation pour une bêtise pareille. Avant qu’il n’ait pu l’interroger à ce sujet – notamment pour s’excuser d’avoir surgi comme un diable sans explications –, elle le fit s’allonger sur le lit de l’infirmerie avec précaution. Par réflexe, le concierge lutta contre sa main, hérissé par le contact imprévu, mais il prit sur lui pour se laisser faire. Une fois son corps couché, il ressentit un soulagement instantané : sa respiration devint moins laborieuse, son cœur se calma un peu et il se sentit nettement moins étourdi.

Sa réponse en français à son exclamation de surprise fit à nouveau hausser un sourcil à l’infirmière. Cette dernière lâcha un « Effectivement », qu’elle appuya d’un regard lourd de sens pour son patient ; il étira un petit sourire grimaçant d’un air désolé. S’il était coutumier de l’étonnement des inconnus face à sa maladresse aux conséquences parfois impressionnantes, il demeurait toujours embarrassé par la charge qu’il représentait dans ces moments-là.

La sorcière jeta plusieurs sorts sur sa blessure, au terme desquels elle souleva prudemment la gaze qu’elle appuyait dessus jusqu’ici pour vérifier qu’ils faisaient bien effet. Elle parut satisfaite du résultat, ses traits se détendant presque imperceptiblement à la vue de la plaie. Par curiosité, Septimus tenta de se redresser pour observer ce qui le picotait étrangement, comme un millier de petites fourmis chatouillant sa chair irritée ; mais la tête lui tourna à nouveau et il se laissa retomber dans un soupir agacé.

— Eh bien, lança Marie-Alice en relevant les yeux sur le visage de son collègue, je n’aurais jamais imaginé que la sculpture sur bois serait un passe-temps aussi dangereux. Vous avez évité le pire, le rassura-t-elle. Un ou deux sorts, une potion ou deux et vous serez comme neuf d’ici demain, acheva la sorcière dans un sourire.

Parfait, grogna-t-il en faisant jouer son épaule engourdie par l’effet des sortilèges de guérison. Les élèves ne m’attendront pas pour tout salir, donc ça tombe bien, plaisanta-t-il à demi en constatant avec une pointe d’anxiété que les yeux de l’infirmière retombaient sur son bras émaillé de cicatrices suspectes.

Un petit « Aïe » grognon lui échappa lorsqu’il sentit sa peau le tirer, s’étirer et chauffer un peu trop à son goût sous l’impulsion d’un nouveau sort. Elle devait probablement se charger de refermer les bords de la plaie, s’il devait en juger par les sensations.

Concernant la sculpture sur bois, reprit-il d’une voix un peu enrouée par la douleur, c’est un passe-temps nettement moins dangereux lorsqu’on utilise sa baguette. Autant dire que je suis puni – ou stupide, au choix.

Un petit rire le secoua, même s’il le regretta quasiment instantanément lorsque le mouvement pourtant infime tira sur sa blessure. Il allait falloir qu’il se tienne tranquille durant les prochaines heures s’il ne voulait pas saloper tout le travail de la soignante ; et cela allait s’avérer particulièrement difficile, puisqu’il était dévoré par l’envie de frotter ses mains l’une contre l’autre.

Pour tenter de dissiper ce chatouillis désagréable qui le démangeait jusque sous sa peau pâle, il se mit à lisser nerveusement les plis imaginaires de son pantalon à l’aide de sa main libre. Cette ébauche d’autostimulation lui calma un peu les nerfs, mais il prenait à présent un peu trop conscience de la proximité de la femme qui le toisait de toute sa hauteur ; un sentiment de vulnérabilité très désagréable durcit les commissures de sa bouche auréolée de rides du sourire.

À dire vrai, ce n’était pas seulement la proximité et la fragilité de sa position qui le dérangeaient. Il devait admettre qu’il était assez stressé à l’idée de se trouver seul, à la nuit tombée, dans une pièce désertée avec une femme. Ça ne lui était pas arrivé depuis des lustres et cette pensée le troublait bien plus qu’il ne voudrait l’admettre. Septimus espérait simplement qu’elle n’en prendrait pas conscience. Il passait déjà suffisamment pour un crétin comme ça.


HRP:


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