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She hopes you're a troublemaker • Maxton & Agatha
Agatha Kline

Agatha Kline



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Message(#) Sujet: She hopes you're a troublemaker • Maxton & Agatha She hopes you're a troublemaker • Maxton & Agatha EmptyMar 28 Mar - 23:33


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F

ace à l’immensité que nous dominons, tout au sommet de cette merveille d’architecture, je me sens puissante. La vue ne me donne même pas le vertige… j’imagine que c’est parce que je sais pertinemment que tout ça n’est qu’une illusion. Paris est belle, mais fausse, hélas. Maxton a tout fait pour la reproduire le plus fidèlement possible, et je salue son effort… Mais face à ces avenues vides, j’ai comme un goût amer en bouche ; je n’ai jamais apprécié la solitude. Et je n’aurais pas aimé passer cette fin de soirée seule, avec le seul goût du sang auquel me raccrocher. Alors même si on me punit pour avoir bravé le couvre-feu… ça ne me dérange pas, au fond, le jeu en aura valu la chandelle. Enfin, sauf si ma retenue consiste à toucher aux enclos du cours de soins… quelle horreur, je préfère me faire porter pâle. On se laisse aller à quelques confidences, on se partage nos déboires amoureux à mi-mots… « Tu parles comme si tu t’apprêtais à mener une guerre. » fais-je remarquer, en faisant les cent pas, sur la plateforme. Visiblement, lui aussi, on l’a privé de sa confiance en le reste du monde… Si pour lui il n’y a pas d’amis, mais que des alliances, je me demande bien s’il me considère comme telle. Et ce que cela implique : cela rend-il ce qu’il me confie plus superficiel ? Cela fait-il du moment que nous passons une simple réunion stratégique ? J’ai le sentiment de nager en eaux troubles. « Chez le psy ? Quelle bonne blague. Pourquoi faire ? » demandé-je en soupirant. On croirait entendre mes anciens profs, qui me le suggéraient après ma transformation, sous prétexte que ça me ferait du bien d’en parler… Quelle hypocrisie, sérieusement. Aller chouiner dans les jupes d’un inconnu ne me rendra ni mon teint hâlé, ni des dents normales, ni la vie qu’on m’a volée. Et j’ai plutôt peine à croire qu’une séance avec un charlatan pourrait faire regretter son geste à Maxton… A peine quelques mots échangés avec lui me suffisent pour savoir que s’il pouvait recommencer, il le ferait bien volontiers. J’ai le sentiment d’être privilégiée, auprès de lui, comme s’il me réservait toute sa délicatesse et cela me plaît. Je lui réponds sans l’ombre d’une hésitation. En toute sincérité, je n’avais pas préparé ça. Je pensais réellement remonter dans mon dortoir après m’être goulument rassasiée dans les cuisines… Mais le destin en a décidé autrement, et j’ai pour principe de ne jamais m’opposer à lui, même si ce soir il revêt les traits de Maxton Sherwin. Il est, comme je m’y attendais, réceptif à ma proposition… Tant mieux, je préfère ne pas avoir à m’épuiser à tenter de le convaincre.

Et voilà, chers lecteurs, que nous quittons tous deux les balcons du monde, animés par cette sorte d’euphorie effervescente. Le temps d’un instant, je me crois revenue là-bas. A Ilvermorny. Avec Lydia, les frères Vaughan, Jackson, et tout le reste de la bande… Quand on s’échappait discrètement de nos dortoirs pour se faufiler dans le planétarium de l’aile d’astronomie, et qu’on bavassait là-bas une bonne partie de la nuit. Quand j’étais humaine. Je me sens nostalgique, tout à coup… Alors, je chasse aussitôt ces souvenirs, et pars à la suite de mon cher camarade. Sa démarche est sûre : j’admire chez Maxton sa capacité à se comporter comme s’il maîtrisait tout, comme si rien ne pouvait lui échapper, comme si les préfets et professeurs que nous pourrions rencontrer n’étaient pas un obstacle pour lui. Je me demande s’il est toujours aussi serein, ou si c’est un air qu’il se donne parce qu’il est avec moi… peu importe. Comme c’est grisant, je ressens l’adrénaline me parcourir comme un courant électrique… C’est peut-être le dépaysement dû à cette brève illusion parisienne, qui me donne la sensation d’être capable de n’importe quoi. Ou bien le goût du risque, qu’en sais-je… « Vite, il vaut mieux ne pas traîner dans les parages. » chuchoté-je à son attention, en me retenant de glousser d’excitation. J’appuie mon index contre mes lèvres pour faire signe au tableau de Sir Henry de bien vouloir la fermer, le temps qu’on gagne les escaliers, et lève les yeux au ciel quand ce dernier commence à protester, et à se plaindre de notre présence à cette heure de la nuit. Mieux vaudrait ne pas s’éterniser, sinon ces sales croûtes poussiéreuses dont même un antiquaire ne voudrait pas vont signaler notre présence… Nous pressons le pas dans le couloir, rasant les murs pour bénéficier de la lumière des torches flambantes. Puis arrivés à l’extrémité du couloir, nous grimpons les marches silencieusement, nous contentons d’échanges de regards pour tout dialogue. Ni préfet, ni enseignant, ni fantôme trop bavard… Je ne crois pas en la chance, seulement aux signes du destin, et celui-ci a décidé de répondre présent, ce soir. Je me retourne, au milieu de notre montée, vers mon complice. « Une intrusion dans votre salle de bains en pleine nuit, t’imagines, ça pourrait faire scandale… » ajouté-je à mi-voix, plaquant ma main contre ma bouche pour feindre l’indignation. Oh, mon karma va en prendre pour son grade, d’ainsi provoquer le mauvais sort, mais après tout je suis les conseils de mon horoscope : je reste ouverte face aux événements imprévus. Et voilà, quels lecteurs, comment quelques enjambées plus tard, nous gagnons finalement une porte un peu plus discrète, superbement ornée. « Alors, trésor, tu me montres comment on entre ? » demandé-je à mon guide, les commissures de lèvres étirées en un large sourire. C'est malheureusement trop tard pour partir, je n'ai pas fini de m'amuser...


@Maxton E. Sherwin
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Message(#) Sujet: Re: She hopes you're a troublemaker • Maxton & Agatha She hopes you're a troublemaker • Maxton & Agatha EmptyDim 2 Avr - 21:25

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@Agatha Kline

Habituellement, Agatha n’était guère surprise par ses confidences. Elle semblait généralement penser la même chose que lui. Mais pour la première fois, elle sembla étonnée, lui indiquant qu’il semblait préparer une guerre. A son tour d’être interloqué. Elle qui ne croyait en personne, n’envisageait-elle pas le reste du monde comme une bataille ?

- Tu parles comme si le reste du monde était bienveillant.

Quelle erreur. Il fallait être bien faible pour compter sur la gentillesse des gens pour s’en sortir. Heureusement, cette dissonance ne dura pas, elle aussi paraissant abasourdie de l’idée stupide de l’envoyer chez le psy.

- Pour comprendre d’où vient cette colère en moi. Et après des heures de parlotte inutile et manque d’originalité flagrant, la conclusion sera que cela vient de mon père ou de ma mère. Et comme je suis taquin, je demanderai si l’on parle de ma famille biologique ou adoptive. Freud n’ayant jamais fait la différence, il y a moyen que ça plonge mon interlocuteur dans des affres d’incertitude.

Lui avait la réponse à cette question, sans l’ombre d’un doute. C’était la génétique de son père biologique qui était pourrie jusqu’à la moelle et qui se manifestait. Il s’était débarrassé de lui, mais son ombre était tenace, peut-être parce qu’il lui accordait une importance démesurée d’ailleurs. Mais il arriverait à mettre son interlocuteur mal à l’aise. Les gens l’étaient avec les drames, généralement. Ils ne savaient pas quoi dire, alors qu’il n’y avait en réalité rien à commenter.

Maxton avait cru qu’elle se raviserait. Que nourrie de ses compliments, elle se lasserait sur le chemin et quémanderait un retour à leur salle commune, ce qu’il lui aurait accordé sans hésitation, mais non sans regret. Sa proposition avait déclenché un pic d’impatience et d’adrénaline qu’il n’avait pas ressenti depuis une éternité. Une sensation de légèreté, d’insouciance qui était bien trop délicieuse pour la laisser filer. Mais, non, elle le suivit, sourire aux lèvres, les yeux aussi brillants de plaisir que les siens. Elle aimait l’idée du risque et il aimait l’idée de lui plaire. Voilà pourquoi il se garda bien de sortir la carte du maraudeur de son sac. Elle avait envie de le croire capable de tout et il refusait de lui donner tort. Après tout, ce n’était plus une conversation dans un décor agréable pour passer le temps et ne pas être seul. Le jeu était nouveau et encore plus intéressant. Maintenant, il souhaitait l’impressionner. Alors ils s’élancèrent dans les couloirs, se retenant de rire sans raison. Elle lui faisait l’effet d’une bouteille d’alcool. Il se sentait ivre tout en étant sobre, grisé par la suite annoncée de la soirée. Elle court-circuitait son esprit par son audace qu’il ne demandait qu’à imiter. Avec Erin aussi, il cessait de réfléchir. C’était un des cadeaux les plus précieux qu’on puisse lui faire, lui offrir un nouveau rôle autre que celui de l’adulte. C’était le pire parce qu’il était incapable de refuser, incapable de ne pas renchérir. Il ricana dans un chuchotement, sur le même ton que le sien

- Quel début d’histoire délicieusement décadent …

Oh des scandales comme celui-là, il en voulait tous les jours. Mieux, vu comme cela commençait, il était impatient de connaître la suite. Il souffla le mot de passe « Menthe givrée » de manière à ce qu’elle l’entende. Il se moquait de communiquer le mot de passe, s’il n’y avait que cela pour l’amuser dans le château, il lui offrait volontiers. Qu’est ce qui se passerait, au pire ? Un préfet ou un capitaine se plaindrait ? Personne ne les écouterait. Il y avait plus grave que de faire trempette dans leur précieuse salle de bain.

La porte s’ouvrit dans un bruit de loquet se déverrouillant et ils se glissèrent à l’intérieur. La pièce était impressionnante, même pour lui qui la connaissait. Le lustre de bougies éclairait la salle d’une lumière chaleureuse qui semblait se répercuter à l’infini sur le marbre blanc qui constituait l’immense majorité de la pièce. Au contre de la salle se trouvait un bassin rectangulaire de la taille d’une piscine et bordé de dizaines de robinets dorés à l’utilité plus ou moins claire. Alors qu’elle détaillait le lieu du regard, lui en profita pour étudier chacun de ses traits. Elle qui avait toujours le teint pâle semblait presque se réchauffer sous la flamme des bougies. Elle avait des cils interminables qui entouraient ses yeux vifs. Pommettes hautes, lèvres pleines, un port de tête altier. Elle dégageait une forme d’élégance. Elle était jolie. Pourquoi est-ce qu’il n’y avait jamais prêté attention ? Elle était même belle, parce qu’elle était à portée de main ce soir. Pourquoi est-ce qu’il ne voyait plus que cela maintenant ? Il détourna les yeux et, se sentant brusquement inutile, fit le tour du bassin pour ouvrir d’un geste sûr trois ou quatre robinets. L’eau se mit à couler à flot, une vapeur chaude s’échappant du bassin, ainsi que des bulles bleutées. Il désigna la plomberie dorée d’un mouvement de tête à Agatha.

- Une partie de ceux là font des bulles de savon, de l’autre côté, c’est plutôt mousse. Je crois que je n’ai jamais pris le temps de tous les essayer mais, je t’en prie, amuse toi.

Le bassin commença à se remplir de plus en plus, assez pour que se pose la question de la suite. Il avait été échaudé de son initiative l’an dernier avec Erin mais les circonstances étaient différentes, non ? C’était elle qui avait voulu venir, elle qui continuait de de dévorer ce qui l’entourait des yeux, lui compris, avec son sourire mutin.

Avant de jouer au Quidditch, il n’aurait certainement pas fait le fier à l’idée de se déshabiller devant elle. Il avait eu un physique très sec. Le poste de batteur lui avait permis de prendre du muscle et des épaules, même s’il ne changerait jamais sa nature. Maintenant, il estimait sa plastique satisfaisante. Assez pour ne plus regarder le côté presque trapu de Mansfield d’un air torve en tout cas. Quoi qu’il en soit, il retira son pull, puis sa chemise sans sourciller, avant d’abandonner son pantalon, chaussettes et chaussures sur le marbre blanc. C’était même un soulagement en quelque sorte de laisser derrière lui ce qu’il estimait être son costume de la Saint Valentin, lui qui avait eu la sensation de se contraindre à porter un masque toute la journée. Il conserva uniquement son caleçon en considérant que cela ferait un ersatz de maillot de bain tout à fait acceptable.

- Alors, Trésor, tu vas te baigner toute habillée ?

Elle n’avait pas particulièrement fait mine de détourner les yeux. Elle était trop audacieuse pour cela. Et lui trop têtu pour admettre qu’il existait une pointe de nervosité bien réelle. Au contraire, il préféra soutenir son regard

- Si tu m’as regardé me déshabiller, ce n’est que justice que j’aie le droit d’en faire de même, non ?

Bien sûr qu’elle avait le choix de dire non. Mais est-ce qu’elle avait choisi le bon endroit si elle voulait préserver chaque centimètre carré de sa peau ?

lumos maxima
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Message(#) Sujet: Re: She hopes you're a troublemaker • Maxton & Agatha She hopes you're a troublemaker • Maxton & Agatha EmptyLun 17 Avr - 23:12


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S

ouvent, au cours de nos échanges, j’ai le sentiment que Maxton voue une profonde rancœur à ceux qui l’entourent. Je ne sais rien de sa colère, et n’ai pas la prétention de pouvoir la comprendre… Alors, je me garde bien de m’aventurer à connaître la source de ses tourments : j’ai le sentiment que le ton léger de nos discussions l’aide progressivement à se dérider. « Non, il ne l’est pas. » me contenté-je de répondre. Un monde où des Chase Wilburn vont et viennent à leur guise pour planter leurs crocs dans les gorges de victimes ignorantes, ça n’est pas un monde bienveillant. « C’est juste qu’il n’a plus rien à me prendre, ça aide à relativiser. » soupiré-je. Est-ce parce que je déteste la Saint-Valentin que je suis d’humeur aussi morose ? On dirait bien… D’ordinaire, je peux vous assurer que je suis de charmante compagnie ! Bref, je n’ai pas envie de m’étendre sur mes idées noires, nous avons une nuit d’activités clandestines qui nous attend : j’ai défié mon cher camarade de m’emmener dans cette fameuse salle de bains, et ce dernier ne semble pas se laisser intimider par ma requête. Il semble oublier un peu vite qu’il a presque agressé une adolescente plus tôt dans la soirée… et que tomber sur un professeur au beau milieu des couloirs risque de ne guère arranger son cas ! Mais Maxton ne s’embarrasse pas de ses considérations : c’est comme s’il se fichait de tout, gorgé d’arrogance, galvanisé par le goût de l’aventure. Si le plus grand châtiment qui le menace est de consulter un psychologue, je comprends pourquoi il n’est pas inquiet… « Je vois qu’on a un sens de l’humour décapant. D’ailleurs, c’est qui, ce Freud ? » demandé-je en levant un sourcil, certaine de ne jamais en avoir entendu parler de ma vie. Un sorcier européen, sans doute… on voit bien notre différence de culture, par moments. « Mais ce n’est pas une mauvaise idée, tu n’as qu’à mettre tout ça sur le dos de la famille pour être tranquille. » Puisqu’il ne semble pas être aussi proche de chacun qu’il ne l’est de sa sœur… Quand j’y repense, c’est vrai que cette dernière s’est levée avec tant de précipitation lors du dîner pour porter assistance à son jumeau, qu’il est presque permis de douter de ces rumeurs véhiculées par Özdemir. Enfin, je dis ça, je ne dis rien, surtout au principal intéressé, bien sûr ! J’attends qu’il susurre le mot de passe, ne manquant pas de le retenir si l’occasion devait se représenter, et m’engouffre derrière lui dans l’énigmatique salle de bains.

Et nous voilà immergés au sein du lieu de toutes les convoitises, les miennes en tout cas : la pièce est aussi splendide que j’aurais pu me l’imaginer, de ses grands vitraux à l’effigie de sirènes, aux mosaïques qui recouvrent le sol de la baignoire, et aux différents marbres au sein duquel elle est creusée. Quel luxe, il faudra que je songe à postuler comme préfète… Je soumettrais l’idée à notre directeur de maison, un de ces jours. A écouter mon acolyte, je n’ai que l’embarras du choix… ! « Oh, j’y compte bien. » J’ouvre les robinets les uns après les autres, me réjouissant de découvrir tantôt de l’eau colorée, tantôt des bulles aux senteurs exotiques. J’ignore quelle heure il peut bien être de la nuit, mais je ne veux pas penser à demain… c’est comme si j’avais chassé la fatigue de mon corps : j’ai envie de me divertir jusqu’à l’aube. « Viens sentir celui-là, j’adore son parfum ! » lancé-je à l’adresse de Maxton, désignant le jet que je venais d’ouvrir, qui laisse échapper des effluves de vanille et de lavande. Quelle n’est pas ma surprise, en me retournant vers lui, de le voir se dévêtir… C’est mine de rien que derrière ses habits très cérémonieux, il n’est pas mal taillé du tout ! C’est sans ciller que je l’observe de se délester de chacune de ses couches de vêtements, jusqu’à se retrouver en caleçon. Mais si je m’attendais à ce qu’il m’empresse d’en faire de même… Dire que c’est une surprise serait un sacré euphémisme, chers lecteurs. Mes sentiments sont partagés. D’une part, j’apprécie son impertinence… moi qui le côtoie depuis quelques semaines, j’aurais été bien loin d’imaginer qu’il puisse réclamer avec tant d’aplomb que je me mette littéralement à nu devant lui. C’est qu’en quelques semaines, le Gryffondor pudique et fataliste qu’il était quand je l’ai rencontré en a fait, du chemin… ! Est-ce que ce sont ses frasques de ce soir qui lui donnent des ailes ? Peu m’importe au fond, j’apprécie l’idée de ne pas le laisser indifférent à mes charmes. Mais d’une autre part… je revois Chase se tenir à sa place, dissimulant mille et un vices derrière le même sourire espiègle. Et mon sang se glace : je me revois moi, sensible à ses flatteries, me réservant chastement à lui, parce que j’étais à l’époque trop stupide pour me rendre compte de la taille du piège qui se refermait sur moi. Le temps d’un instant, je me fige… Mon traître d’ex petit-ami et Maxton diffèrent par bien des aspects, mais que ce soit l’un ou l’autre, je me suis promis de ne plus jamais laisser un garçon me dire ce que je dois faire. Je fais mine d’hésiter, le sourire en coin… il est important de montrer que je ne me laisse pas déstabiliser : ce n’est plus moi, la proie. « Non. » réponds-je en croisant les bras, étendant mes commissures de lèvres.

Je m’approche de lui, et dépose un index provocateur sur le haut de son sternum, le laissant descendre le long de son abdomen. La fermeté de ses muscles et son corps joliment sculptés sont autant d’arguments qui pourraient bien me faire changer d’avis, mais je ne cèderais pas. Et qu’importe si cela va à l’encontre ce que réclame la justice : nous ne sommes pas au tribunal, et je ne suis l’avocate de personne, sinon celle du diable. « Les règles ne sont pas les mêmes pour tout le monde. Tourne-toi je te prie, trésor. » lui lancé-je, avant de me reculer de deux pas. J’attends qu’il s’exécute, croquant dans ma dernière sucette au sang, dont je jette négligemment le bâtonnet à proximité des vêtements abandonnés du Gryffondor. Une fois que ce dernier ne m’a plus dans son champ de vision, je me sépare en premier lieu du nœud gordien qui lie mes cheveux tressés. Et enfin, je délace la robe rouge, celle qui flatte mes formes tout en les recouvrant gracieusement, comme le rideau d’un théâtre… Tout en faisant passer l’étoffe écarlate par-dessus mes épaules puis ma tête, je m’assure que mon charmant acolyte ne cherche pas à tricher. Et sans plus de cérémonie, je me retrouve en soutien-gorge noir, vêtue d’une simple culotte de chez Victoria’s Secret, en mousseline rouge fermée par une breloque en forme de cœur. Déposant mes vêtements retirés sur ceux de Maxton, je jette un nouveau regard inquisiteur vers ce dernier. Qu’il se risque à jeter un œil, et il pourrait bien se retrouver changé en crapaud… Mais il semble se tenir à sa parole. Mine de rien, même s’il est dos à moi, je me sens bien vulnérable, ainsi dévêtue. Je me glisse dans le bassin, faisant disparaître mon corps tout entier dans l’eau chaude, jusqu’à ne plus laisser apparaître que mes bretelles de soutien-gorge. Je me place juste sous l’un des robinets, créant autour de moi un bain de mousse épaisse : c’est qu’ils ont de sacrés privilèges, nos représentants… « Alors, tu me rejoins dans l’eau ? » lui demandé-je alors, espérant que loin de le vexer, mon refus a plutôt exacerbé ses sens. J’espère secrètement qu’il me désire, et que ce qu’il ne peut que deviner à travers l’eau marine le rendra avide d’envie.


@Maxton E. Sherwin
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Message(#) Sujet: Re: She hopes you're a troublemaker • Maxton & Agatha She hopes you're a troublemaker • Maxton & Agatha EmptyMar 18 Avr - 1:34

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@Agatha Kline

Maxton ne lui demanda jamais ce qu’elle voulait dire quand elle conclut laconiquement que le monde n’avait plus rien à lui prendre. Il ne la connaissait pas assez pour savoir à quoi elle faisait référence, quelles étaient les choses qui avaient démesurément compté pour elle et qui étaient désormais perdues. Il n’avait pas besoin de lui poser la question parce qu’il avait la sensation de comprendre le sentiment qu’elle essayait d’exprimer. Il n’y avait pas de mot pour exprimer un mélange de colère, de résignation et de combattivité malgré tout, de toute façon il n’avait pas envie de perdre du temps à tenter d’en trouver un. Son souhait immédiat était de ne pas la quitter des yeux parce que plus elle énonçait ses propres pensées à voix haute, plus il lui portait de l’intérêt. Il avait dit à Blue qu’elle avait besoin de légèreté, Agatha lui faisait cet effet là. C’était sans doute calculé de sa part, elle voulait être grisante pour être inoubliable et il avait soif d’ivresse. Ce serait une nuit intéressante, quoi qu’il puisse s’y passer.

- Un moldu. Au regard de ses théories, je t’assure qu’il aurait pu s’abstenir d’œuvrer dans cette discipline.

A la base, les méandres des esprits ne l’intéressaient guère. Il avait presque la sensation de se perdre suffisamment dans ses propres pensées pour ne pas essayer de percer celles des autres. Mais quand Bluebell refusait de lui adresser la parole et qu’il avait dû décider de ce qu’il devait faire de leur génitrice, il avait bien dû se renseigner, y compris sur la psychologie et la psychiatrie moldues, puisque c’était le protocole de soins de l’établissement dans lequel elle se trouvait aujourd’hui. Il n’avait pas été transcendé par ce qu’il avait lu, mais rassuré de comprendre qu’elle ne courait aucun danger. Une fois sorti de Poudlard, il pourrait prendre la question de son traitement en main. Il savait d’instinct que ce n’était pas quelque chose que Bluebell supporterait de gérer et en un sens, après sa visite de cet été, il était assez apaisé pour en être capable. Pour le reste, il n’avait pas besoin de lui répondre que tout mettre sur le dos de sa famille serait loin d’être un mensonge. N’était-ce pas le drame de la plupart des enfants ? Pour le meilleur et pour le pire, tout était la faute des parents. Il avait juste eu la malchance de tirer le gros lot.

Comme acolyte le temps d’une soirée, elle était de bonne compagnie. La pièce semblait lui plaire, elle ne boudait pas son plaisir. Au contraire, elle l’écoutait lui détailler ce qu’il savait des différents robinets, manifestement amusée à l’idée de les utiliser un par un, pendant que lui s’amusait plutôt de la découvrir si bon public. Qu’elle ne s’y trompe pas, cela lui convenait parfaitement. Mieux, cela avait le mérite de lui redonner une confiance en lui qu’il avait perdu depuis l’Exmalum et Erin. Il était drapé d’arrogance avant, assez pour qu’elle forme une armure protectrice. Cette impression s’était effilochée sous les assauts de la réalité. Il était plus mesuré, plus prudent désormais. Sauf quand il était assez idiot pour avoir quelqu’un à impressionner. Quelqu’un comme elle. C’était un comportement adolescent au possible. Tellement que cela aurait presque pu en devenir honteux s’il ne s’était pas autant amusé à jouer ce rôle.

Naturellement, parce qu’il n’y avait rien à faire de mieux dans une salle de bain avec l’optique de profiter du bassin, il entreprit de se déshabiller pendant qu’elle se divertissait à parfumer la pièce d’une odeur entêtante de vanille et de lavande. Mon dieu, s’il sentait encore la lavande demain, Bluebell allait définitivement l’étouffer de questions. Ou au contraire, elle observerait un silence prudent en se demandant si ce nouveau style ne signifiait pas qu’il avait viré de bord. Cela aurait été presque drôle de la laisser croire ce genre d’inepties.

Il sentit le regard de la Gryffondor sur lui avant de ne le voir. C’était comme une pression infime sur les parcelles de peau que ses iris parcouraient. Cela aurait pu être gênant, ça ne l’était pas. Au contraire, c’était étourdissant.

Puis à un moment, le jeu bascula l’espace d’une seconde. Elle parut se raidir, comme contrariée, avant de reprendre son sourire en coin et ses manières joueuses. Cela fut si rapide que Maxton douta même d’avoir parfaitement cerné sa réaction. Il était uniquement certain d’avoir saisi quelque chose brièvement et uniquement parce qu’il détaillait chacun de ses mimiques avec concentration. Mais il n’eut pas réellement le temps de détailler cet état de fait puisqu’elle se décida en refusant sa proposition. Elle avait le droit de dire non, c’était une évidence sur laquelle il n’y avait aucune contestation possible. Mais le refus ce soir spécifiquement lui était assez intolérable. Il y avait une sorte de répétition, de message de l’univers qui lui susurrait qu’il était définitivement bien stupide difficile à gérer. Il l’étudia en silence, presque sur ses gardes. Il n’était pas celui qui avait initié cet étrange jeu alors pourquoi en changeait-elle les règles ? Avant qu’il ne comprenne, elle s’approcha de lui, laissant glisser son doigt sur sa peau dans un geste presque désinvolte et inconsciemment, il se détendit à son contact. Elle n’avait pas fui de la salle comme Erin. Son comportement était tout aussi imprévisible, mais cette nuit était différente. Il n’y avait de cycle que dans son esprit qui se distrayait à lui faire peur. La sensation de son toucher contre sa peau était déconcertante. Peut-être qu’il aurait dû s’offusquer du déséquilibre entre eux, elle qui jouait à le dévorer des yeux et à le frôler quand elle avait clairement manifesté son désaccord pour qu’il en fasse de même. Mais la caresse était trop agréable, trop prometteuse pour qu’il réfléchisse à quoi que ce soit. Il ne sut même pas comment répondre à son geste, partagé entre envie qu’elle continue et nervosité qu’elle lui obéisse.  S’il y eut un moment de bascule dans cette soirée où il fut désormais évident qu’il ferait tout ce qu’elle disait juste parce qu’il était plus guidé par ses sens que par sa tête, ce fut cet instant. Juste pour retrouver le frisson de plaisir qu’elle lui procurait, il pouvait bien se conformer à ses souhaits, non ?

- Il me semble que tu n’as pas besoin de changer les règles pour être spéciale, Trésor.

Mais il obéit. Il se tourna sagement. Et si l’envie de lui désobéir et de se retourner le traversa, il n’en fit rien. Il était conscient qu’à sa place, elle aurait triché sans vergogne, mais il s’était assez reproché d’avoir été assez idiot pour embrasser Erin sans s’assurer de son consentement, ce n’était pas pour outrepasser celui d’Agatha. Puis l’interlude eut le mérite de lui remettre en partie les idées en place. Elle était belle, elle était en sous-vêtements, il était adolescent … Tous les ingrédients étaient réunis pour se perdre dans des rêveries plus ou moins avouables. Il était censé conserver la tête froide, au moins un peu. Mais comment expliquer que le bruissement du tissu sur le dallage lui soit si doux ? Elle avait été si maligne, tellement plus que lui. La découverte était attirante mais ne durait qu’un moment fugace. L’attente et l’effort d’imagination qu’elle induisait avaient un charme fou. Voire à vous rendre fou.

Il ne se retourna que quand elle lui donna enfin l’autorisation. Machinalement, il la chercha dans le bassin et il la trouva au milieu de la mousse. Coiffure défaite, entièrement cachée par les bulles, elle ne dévoilait pas grand-chose, mais c’était bien suffisant pour que son imagination s’emballe.

- Ce serait dommage d’être venu jusqu’ici pour ne pas se baigner.

Le ton était mesuré, prudent. Comme il n’était pas certain de ce qu’elle attendait de lui, il essayait de jauger ce qui était du domaine de l’acceptable ou non pour elle. Mais il suffisait de croiser ses prunelles pour y voir une lueur d’envie impossible à réprimer. Il se glissa dans l’eau chaude avec autant de plaisir que de regrets. C’était d’une douche froide dont il aurait eu besoin et pourtant pour rien au monde il n’aurait cédé sa place. Que de contradictions. A l’autre bout du bassin, il la regardait flotter avec indolence, ne sachant pas s’il devait ou non se rapprocher. Hésitation de brève durée parce qu’il en avait envie et qu’il n’allait pas l’éviter éternellement. Elle l’observa approcher sans se dérober, sans esquisser de geste vers lui non plus. Il s’arrêta à un mètre d’elle, lui aussi entouré de mousse de vanille et de lavande

- Puisque nous ne jouons pas avec les mêmes, quelles sont mes règles ? Dis les pour ne pas que je commette un impair, tu sais très bien que je m’y plierai. Ou admets que tu apprécies mon attention.

Bien sûr qu’elle aimait l’attention. Elle s’en délectait, elle s’amusait même créer manque et impatience. Cela fonctionnait sans difficulté. Mais il voulait savoir quel était son rôle sur son échiquier. Elle pouvait avoir uniquement envie de se divertir sans qu’il ne l’approche et il ne lui en tiendrait pas rigueur parce qu’elle avait accompli sa mission à la perfection, il ne pensait plus à rien. Mais si le jeu allait un peu plus loin, si elle ne refusait pas les avances qu’il venait de formuler de manière assez claire, il l’embrasserait. Parce qu’il en avait envie et qu’aujourd’hui, il ferait exactement tout ce qui lui passerait par la tête sans se soucier des conséquences avant demain.


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Message(#) Sujet: Re: She hopes you're a troublemaker • Maxton & Agatha She hopes you're a troublemaker • Maxton & Agatha EmptyMar 25 Avr - 19:51


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V

ous savez, en six mois, j’ai réalisé que le système scolaire de Poudlard différait bien largement de l’enseignement qui nous était dispensé à Ilvermorny. Et pour tout dire, j’ignore ce que le comportement de Maxton lors de cette soirée au salon de thé aurait pu entraîner comme conséquence, chez nous… Par Morgane, je me garde de tout jugement, mais c’est qu’il en a causé, du bordel. A mon avis, il en aurait eu pour au moins un mois de cueillette d’amourette dans le jardin botanique pour les cours d’herbologie… Mais apparemment, ici, il devra se contenter de quelques séances chez le psy. La barbe. Et lorsqu’il évoque ce vieux croûton à la pensée douteuse, je hausse les épaules en soupirant : « J’y connais rien, à tout ça. Les bouquins, les vieux types qui élaborent théorie sur théorie et qui se croit supérieurs au reste du monde parce qu’ils utilisent des mots compliqués, ça m’ennuie profondément. » J’aurais plus de temps à perdre sur Terre que la plupart des mortels, alors hors de question que je le gâche à moisir au fond d’une bibliothèque… je laisse ça aux pauvres intellos au train de vie morne et insipide, qui ne peuvent compter que sur leur capital intellectuel pour se faire valoir un tant soit peu. Qu’importe, ce ne sont pas ces rendez-vous qui empêcheront ce soir mon interlocuteur de s’amuser un peu avec moi ! La tentation de l’éclabousser un peu est presque tentante, mais étant donné que notre rendez-vous imprévu prend une tournure plus sérieuse, je me retiens. A dire vrai, à ce stade, j’ignore complètement ce que je vais bien pouvoir faire de lui. Son attitude me rassure, il n’insiste pas… le message est donc passé. Et me voilà, chers lecteurs, ainsi dévêtue, baignant avec le capitaine des Gryffondors. Une partie de moi tient à le garder à distance, tandis qu’une autre… se plaît à entretenir ce petit jeu de séduction. Evidemment, le voilà qui cherche à obtenir des règles bien structurées, avec cet air bien sérieux qui lui est propre. Oh Maxton… je suis sûre que tu es un vrai premier de la classe. Un rictus naît sur mes lèvres, tandis que j’immerge ma poitrine dans l’eau pour habituer mon corps à sa douce tiédeur. L’ennui, vous savez, c’est que c’est un jeu auquel je n’ai pas joué depuis bien longtemps… La dernière fois, c’était avec un garçon qu’aujourd’hui j’encastrerais volontiers dans un mur, la tête la première. « Tu as à ce point besoin de l’entendre ? » C’est presque mignon. Il a une manière si particulière, si protocolaire, presque cérémoniale de s’adresser à moi, pour finalement laisser transparaître quelques failles. Oh, je ne jouerais pas les spécialistes, je ne mentais pas quand j’affirmais ne rien connaître à la psychologie… ça ne m’empêche pas de me demander à quoi il peut bien penser, en ce moment. Je crois que je me sens prête à franchir avec lui quelques limites, mon humeur joueuse n’y est probablement pas étrangère.

J’incline légèrement la tête dans sa direction, avec cette petite moue que j’ai dû travailler pendant des années, celle avec les lèvres légèrement retroussées. Et finalement, je me laisse tomber dans l’eau, me laissant immerger quelques secondes avant de réapparaître sur le dos. L’eau est pile à la bonne température… « Et bien c’est vrai, ça me plaît que tu me regardes. Et ça plaît aussi bien ces fossettes qui se creusent dans tes joues quand je dis quelque chose qui t’ébranle. » lâché-je finalement, en me laissant flotter à la surface, sans cesser de le dévisager, l’air espiègle. « Alors, continue de le faire. Ne me lâche pas des yeux une seconde. » susurré-je, d’une voix aussi délicieuse que ferme, comme un ordre voilé. Je tends la jambe gauche, laissant apparaître mes orteils vernis, tandis que j’effectue quelques mouvements de nage dans le bassin. Le regard vers le plafond, je suis des yeux les sirènes qui y sont ornées, et qui plongent elles aussi à l’infini dans cet océan céleste. J’ignore pourquoi, mais leur vue me met en confiance. « Mais c’est moi qui mène la danse, d’accord mon chou ? » Les voilà, les règles. Tout se passera bien si c’est moi qui prends le contrôle. Et qui le garde. Oh, je suis bien consciente du déséquilibre que je crée entre nous, mais la justice est un concept beaucoup trop vague, de toute façon. Je n’ai pas confiance en les hommes. Je n’ai pas confiance en lui non plus, d’ailleurs. La vague amitié qui s’est naturellement tissée entre nous n’est issue que d’une construction fragile qui pourrait vaciller d’une simple pichenette. Mais ça ne me dérange pas… J’ai une longue éternité qui m’attend. Je verrais probablement des gens qui me sont proches mourir. Je m’attacherai et je me détacherai à volonté. Je ressentirais des instants de plaisir indescriptibles, comme celui que je cherche à provoquer avec mon acolyte, ici et maintenant, dans ce bain vaporeux. Et j’ignore ce que lui représentera au sein de mon existence tortueuse : une rencontre fugace, une ombre que je pourrais bien avoir oublié quelques années alors que moi, je serais devenue une personne inoubliable… ou alors, peut-être autre chose.

Je m’avance dans sa direction, mes mouvements ralentis par la résistance de l’eau, les pieds effleurant à peine la mosaïque qui recouvre le sol du bassin, faisant mine de m’approcher de lui sans réellement le faire, provocatrice. Tout va bien. Je suis consciente de mon propre pouvoir d’attraction. Je ne dis pas que c’est facile, cela résulte d’un long travail, et ma descente aux enfers de cet été aurait pu me faire douter de moi… Mais heureusement, les vampires, comme les phénix, sont des créatures qui renaissent de leurs propres cendres. S’il me repousse, ça ne peut qu’être parce qu’il s’est trompé sur son orientation sexuelle, point à la ligne. Alors, sans faillir, je le contourne en deux brassées. Me voilà derrière lui, et avant qu’il n’ait le temps de se retourner, je dépose mes mains dans son dos… et délicatement, j’approche mes lèvres de son oreille. « Alors dis-moi, qu’est-ce qui te ferait frémir, cher Maxton ? » Est-ce que c’est moi, ou je suis moins précautionneuse que d’ordinaire ? Plus tôt dans la soirée, avec Baby G., j’ai su reconnaître les premiers signes : je me suis éloignée au bon moment, dès lors que j’ai senti cette démangeaison dans les gencives, dès lors que l’odeur d’hémoglobine a commencé à me chatouiller les narines. Mes sens sont en éveil, et je m’enivre de l’odeur qu’il dégage, mêlée à celle des bains moussants… et même si c’est son adorable mâchoire angulaire que je préfère chez lui, jamais son cou ne m’a paru aussi attrayant : maintenant, il s’agirait de reconnaître le moment où je pourrais devenir un prédateur.


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Message(#) Sujet: Re: She hopes you're a troublemaker • Maxton & Agatha She hopes you're a troublemaker • Maxton & Agatha EmptyLun 1 Mai - 17:59

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@Agatha Kline

Maxton se garda bien de dire à sa condisciple qu’il aimait les vieux livres poussiéreux, les théories alambiquées et les longues après-midi de lecture paisible. Si le but de cette soirée était de chahuter comme un adolescent, elle n’avait pas besoin de savoir qu’il avait des côtés pour le moins ennuyeux. Pour l’instant, elle le jugeait divertissant et c’était bien tout ce qui importait à ses yeux. Il avait envie de l’être pour que la nuit se poursuive jusqu’à … Jusqu’à quand d’ailleurs ? Il y aurait bien un moment où la réalité reprendrait ses droits. Il se demandait presque s’il ressentirait le contrecoup de l’ivresse. Il n’avait pas bu, mais il avait presque l’impression de l’être. Elle était enivrante et il avait désespérément envie et besoin d’être saoul.

Joueuse, elle lui demanda en retour s’il avait à ce point besoin de l’entendre et il ne se braqua pas parce que c’était de la malice et non de la moquerie. C’était là la première différence flagrante qu’elle avait avec Erin et qu’il avait mis un temps fou à comprendre. Erin était moqueuse, même à son égard, le seul épargné était Junior et savoir comment il avait pu être aussi aveuglément stupide serait à jamais un mystère. Agatha avait du répondant, maniait ironie et raillerie, mais depuis qu’ils avaient sympathisé, il n’en était pas la cible principale. C’était étrangement sécurisant. Tout comme sa question lui faisait prendre conscience qu’il avait effectivement besoin qu’elle verbalise quelque chose pour continuer d’accentuer les différences entre des souvenirs de l’an dernier et le moment présent, même s’il ne lui dirait jamais aussi clairement. Il se contenta donc de hausser les épaules dans un geste désinvolte et de lui opposer

- Tu aimes qu’on te regarde parce que tu en as besoin ou envie ?

Qu’il ait besoin de l’entendre, envie, les deux, peu importait. L’essentiel était qu’elle fut assez magnanime pour accéder à sa requête. Ou du moins, ce fut ce qu’il intégra après, parce qu’elle plongea d’abord avant de se laisser flotter. Autant immergée, la mousse était sa meilleure alliée, autant quand elle opta pour se laisser dériver, elle afficha plus de peau à contempler. Assez pour qu’il rive les yeux sur elle, sans chercher à masquer son manège. Agatha était une fille intelligente, elle avait parfaitement su se dissimuler quand elle en avait envie. Qu’elle n’en fasse rien était une permission implicite de la dévorer des yeux et il n’allait pas se priver. Il y avait trop de choses à découvrir, beaucoup trop à apprécier. Elle était jolie, il n’y avait plus assez de vêtements pour laisser à la place à l’imagination … C’était affolant de tentation et une torture de ne pas savoir si elle attendait de lui qu’il esquisse un geste ou au contraire qu’il la laisse jouer de son attention.

Il afficha un air sérieusement étonné qu’elle lui parla de fossettes. Assez pour se concentrer sur ses mots plutôt que sur sa plastique. Il n’avait jamais considéré que ses fossettes étaient un élément de séduction. Pour être plus précis, il avait à peine réalisé que certaines de ses mimiques laissaient en apparaître une. Les demi-sourire moqueurs ne changeaient pas la physionomie de son visage et c’était sans doute son air habituel avec l’essentiel du monde. Mais pas avec elle manifestement. Il fallait qu’il soit détendu, qu’il sourit plus franchement pour que l’on devine quelque chose. Elle était observatrice. Elle lui ordonna de ne pas la lâcher des yeux et il laissa échapper un son entre ricanement et plainte

- Aucun risque.

Que croyait-elle, qu’il allait compter les carreaux de marbre quand elle se pavanait en sous-vêtements devant lui ? Il lui avait déjà dit qu’il n’était pas attiré par les garçons, il lui semblait donc que ce doute était parfaitement levé. Et elle continua à le narguer, nageant avec indolence. Elle avait besoin de mener la danse, donc. Est-ce qu’elle comprenait à quel point pour un maniaque du contrôle comme lui, le lâcher-prise était délicat ? Sans doute pas. Entre défi et espièglerie, la scène n’avait pas la même sens que pour lui. A moins que … Il l’observa nager une seconde, se demandant brusquement comment était son ex à elle. Il était conscient que son envie qu’elle verbalise qu’elle aimait son attention venait directement du fiasco d’Erin. Peut-être que son envie à elle de ne jamais perdre la maîtrise de la situation venait de lui. Et si c’était le cas, il commençait à se dire que ce garçon devait être un personnage fort peu fréquentable. Néanmoins, cette pensée couplée à son envie de vivre cette soirée sans réfléchir un quart de seconde aux conséquences le poussèrent à se détacher de ses envies de contrôle habituelles. Où était le mal de la laisser mener la danse ? Ce n’était qu’une ultime confirmation qu’ils se ressemblaient et il avait envie de ressentir ce soir la même sensation de liberté que lui avait offerte Erin en son temps. Etait-ce comme cela que Blue envisageait la vie, sans responsabilité autre que de suivre ses envies ? Si c’était le cas, c’était un sentiment merveilleux. Si c’était le cas, il ne pouvait pas s’empêcher de ressentir un pincement de jalousie. Quelle vilaine émotion. Il aurait dû la brimer et se tancer de s’être égaré sur ce terrain. Mais cela ne fit que renforcer son envie de faire à peu près n’importe quoi ce soir. Agatha était là pour lui, juste pour lui. Il y avait de quoi guérir sa jalousie. De quoi lisser le déséquilibre léger qui s’était créé entre eux quand l’un des jumeaux avançait plus vite que l’autre.

- Trésor, tu n’as toujours pas compris que tu mènes la danse depuis le début ?

Il avait fallu qu’il le dise pour se rendre compte de la justesse de ces propos. Elle avait choisi l’activité, il s’exécutait quoi qu’elle demande, lui répondait avec autant de sincérité que possible. Evidemment qu’elle était la meneuse, parce qu’elle le fascinait et qu’il était bien prêt à cela juste pour ses beaux yeux. Puis également parce qu’il avait une sœur et qu’il aurait détesté que dans une situation inverse, elle ne soit pas maîtresse de la situation.

- Et il y a bien pire destin que de t’obéir.

Mais y avait-il plus frustrant ? Elle tirait son amusement de ce jeu de chat et de la souris – où il était désormais acté qu’il était ladite souris – et lui aurait payé cher pour accélérer un peu cette sorte de parade pour … Pour quoi d’ailleurs ? L’embrasser. La réponse s’imposa sans délai et sans effort. Il en avait envie, parce qu’il avait envie de lui plaire, parce qu’il voulait la confirmation qu’elle était là juste pour lui, parce qu’il voulait retrouver le frisson de ses doigts sur sa peau, comme tout à l’heure, et puis surtout parce qu’il était un adolescent dans un bassin avec une fille presque déshabillée qui avait oublié d’être moche. Elle s’avança vers lui, ralentie par l’eau et pour autant toujours avec une forme de majesté. Elle dominait la situation, pourquoi aurait-elle été autrement que royal. Elle s’approcha, presque assez pour être à portée de main tandis qu’il fixait ses mouvements en retenant son souffle quand elle se faufila dans son dos, avant même qu’il n’ait eu le temps de comprendre ce qu’il se passait.  Elle posa les mains dans son dos, le faisant tressaillir. Le geste était assez lent pour être doux, assez prudent pour être mesuré et pourtant c’était déjà étrangement satisfaisant. Sa peau s’était réchauffée au contact de l’eau. L’étape qui acheva de lui faire perdre tout envie de retenue fut son souffle à son oreille, comme une caresse. Qu’est-ce qui le ferait frémir ? Mais quelle question stupide. Elle, bien sûr. Est-ce qu’elle ne sentait pas que c’était déjà le cas ? Lui avait parfaitement senti sa respiration s’accélérer et si elle ne pouvait pas l’entendre, il avait également entendu les battements de son cours changer brusquement de rythme entre anticipation, envie et frustration.

- Tu as à ce point besoin de l’entendre ?

Malice pour une autre, il était simple de lui renvoyer ses propres paroles. Elle savait très bien ce qui le faisait frémir, il avait été tellement transparent que lui-même en était étonné. Ce n’était pas un manque de franchise, il était généralement honnête quand il le pouvait, mais plutôt une forme de réserve. Qu’il avait décidé de perdre pour toute la soirée. D’abord la table, maintenant elle … pourquoi essayer de conserver le contrôle de ses nerfs quand tout était si plaisant, si coloré quand il lâchait la bride ? Il se retourna légèrement, pas assez pour perdre son contact, c’était bien trop agréable, mais assez pour l’observer. Il n’y avait que quelques centimètres d’écart entre eux. Il lui aurait suffi de se pencher pour l’atteindre. Et il supposait qu’elle le savait et qu’elle avait envisagé cette possibilité, sinon elle ne se serait jamais risquée à s’approcher autant, mais … Mais elle voulait le contrôle, il avait accepté. Alors il n’était pas question de réduire la distance entre eux même s’il en mourait d’envie. Il ne pouvait que lui répondre et il n’était pas stupide. Si c’était le jeu qu’elle aimait, elle ne lui donnerait pas ce qu’il voulait

- Toi. Un baiser.

Et le sort en était jeté. Avec le risque de fracturer son ego à peine consolidé.

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Message(#) Sujet: Re: She hopes you're a troublemaker • Maxton & Agatha She hopes you're a troublemaker • Maxton & Agatha EmptyJeu 4 Mai - 16:28


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J

’ignore, ce qui ce soir, a bien pu me mettre dans ce doux état d’euphorie. La Saint-Valentin et ses mille promesses non tenues, la vue imprenable sur Paris, le goût de la viande saignante sauvagement dévorée une heure plus tôt, la température de notre bain ? Peu importe. Me voilà dans mon plus simple attribut, devant un garçon que je ne fréquente que depuis quelques mois sans qu’il n’ait jamais été question de nous déshabiller. C’est une sacrée soirée, quand on y pense, et dire qu’un peu plus tôt mon cher acolyte attirait l’attention sur lui en renversant cette table, au beau milieu du salon de thé. « Les deux ne sont pas incompatibles, tu sais. » l’assuré-je, l’air teinté de malice. J’ignore sincèrement à quoi les psychomages et autres charlatans attribueraient ce désir d’attention – peut-être à mon drogué de père ou qu’en sais-je -, mais une chose est certaine, ça ne m’empêchera pas de dormir ce soir. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours adoré plaire et je n’ai pas l’intention de m’excuser pour ça, je laisse le poids inutile de la modestie à ceux que la nature a moins bien dotés. Et puis, entre nous, tout s’accélère… quelques doutes me mettent à mal, mais mon partenaire a tôt fait de les évaporer, m’offrant le contrôle de la situation. Décidément, Maxton est un garçon intelligent… C’est assez rare parmi ses congénères pour que cela vaille le coup d’être noté. « Je ne t’imaginais pas aussi docile. » Et c’est vrai. Lorsque je me suis assise à ses côtés en cours de potions, lui intimant de se métamorphoser en animal pour le bien de notre devoir, il avait joué les fortes têtes. Le temps que nous avons passé ensemble l’a assagi, on dirait… ou bien, j’ai sous-estimé l’emprise que je pouvais avoir sur lui. Ça me rappelle les premiers jours, avec Baby G., tiens. Ces derniers mois, ma transformation a altéré ma confiance en moi, me laissant oublier ce pouvoir d’attraction dont j’ai gracieusement hérité… Que diable, je suis en sous-vêtements devant lui, des dizaines de types se déchireraient pour être à sa place ! Il est plus que temps de me remettre en selle, ce soir où nous fêtons les plus grands bienfaits de l’amour, mais aussi ses blessures les plus meurtrières.

Dos à lui, ne faisant face qu’à ses cheveux bouclés et cuivrés, je ne parviens à distinguer ses expressions faciales correctement, mais mes mains sur lui sentent la contraction de ses muscles. Ce qu’il refuse de me dire lui-même, c’est son corps qui l’exprime, à travers quelques tressaillements… Puis, il se retourne, et le voilà qui se jette à l’eau, mettant fin aux dernières onces de suspens – s’il y en avait toujours – régnant sur ses intentions… Mon sourire s’élargit lorsqu’il formule sa demande. Décidément, cette soirée devient de plus en plus intrigante… Il y a à peine plus de six mois, j’avais du mal à imaginer qu’un jour viendrait où j’embrasserais quelqu’un d’autre que Chase, et maintenant que je ne rêve plus que de voir la tête de ce dernier sur une pique, m’est avis que je peux sérieusement reconsidérer cette option. « Intéressant… je vais réfléchir à ta requête. » lui réponds-je en faisant mine de réfléchir. Oh, j’ai bien conscience de jouer avec lui, et que mon attitude soit moralement discutable. Mais, vous savez également, chers lecteurs, que c’est un de mes jeux préférés, et que je n’ai pas envie de passer les prochains siècles à m’ennuyer. Surtout lorsque mon partenaire de jeu est beau garçon, qu’il me promet de fléchir quand je le lui demande… J’imagine que les premiers signes physiques à se manifester auraient dû me stopper dans mon élan, me rappeler à l’ordre… Quand on devient un vampire, il faut cohabiter avec l’idée selon laquelle on est prisonnier de ses instincts les plus primaires. Est-ce parce que j’ai réussi à me tenir sage durant de longs mois, que cette nuit, je me montre moins prudente, ignorant les premières manifestations de mon corps à son contact ? Aucune importance. Alors je m’approche encore davantage, l’eau ondulant sur mon passage, me frayant un chemin jusqu’à sa mâchoire carrée qui laisse apparaître quelques poils naissants, lorsque l’on y prête bien attention.

Et sans crier gare, je dépose mon index sur sa bouche rosée, suffisant à lui seul à séparer mes lèvres satinées des siennes. Je le sens frémir à mesure que j’entretiens cette tension palpable entre nous, cultivant son envie. Je veux rendre le désir insoutenable, je veux l’obséder au point que son esprit ne parvienne plus à se défaire de l’idée de m’embrasser. Je veux sentir des palpitations sur chaque centimètre de sa peau nue, le sang circuler à travers les veines saillantes de son cou, je veux que son pouls frôle l’explosion. Je veux qu’il soit pris d’une fièvre dont on ne guérit jamais. Ma respiration se fait plus rapide, je peux même sentir la sienne, son échine se courber. Retirant d’une main les cheveux mouillés qui me collent aux joues, je serre mon corps contre le sien, pressant ma poitrine contre son torse, laissant échapper à travers mes lèvres un soupir lascif… Quel magnifique tableau nous offrons au regard des sirènes peintes au plafond, des nymphes ornant la mosaïque du bassin, des statues qui recrachent l’eau dans laquelle nous baignons… C’est grisant, d’être insensés.

#hasard 1
1-5 : Maîtrise totale, la viande dévorée dans les cuisines un peu plus tôt à suffi à parfaitement la rassasier. Agatha ne cille pas, et parvient à garder le contrôle. Elle retire finalement son index des lèvres de Maxton, y joignant les siennes dans un élan d'exaltation.
3-6 : La tentation commence à être trop grande pour Agatha. Malgré ses grands principes, Maxton ferait une proie facile… ses sens sont décuplés, et aussi proche de son cou, elle commence à avoir le tournis. Serait-il raisonnable de continuer ?
2-4 : Sans doute à cause de cette trop grande proximité entre eux, Agatha ne se maîtrise plus. Les canines lui poussent subitement, l’envie de mordre n’a jamais été aussi puissante. (suite dans le #hasard 2)

# hasard 2
PAIR – Dans un dernier élan de lucidité, elle pousse brusquement Maxton en arrière afin de l’éloigner d’elle.
IMPAIR – Il n’y avait rien à faire. Ses crocs se plantent dans le cou de Maxton.



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Message(#) Sujet: Re: She hopes you're a troublemaker • Maxton & Agatha She hopes you're a troublemaker • Maxton & Agatha EmptyJeu 4 Mai - 16:28

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Message(#) Sujet: Re: She hopes you're a troublemaker • Maxton & Agatha She hopes you're a troublemaker • Maxton & Agatha EmptySam 6 Mai - 11:25

She hopes you're a troublemaker




@Agatha Kline

Evidemment qu’Agatha avait raison. Le besoin, l’envie … C’était deux notions qui se mélangeaient si facilement. Il avait besoin pour son ego et pour sa tranquillité d’esprit qu’elle verbalise qu’elle appréciait son attention. Il avait envie pour son propre plaisir qu’elle lui dise. Est-ce qu’elle avait les mêmes ressentis ? Avec ce qu’elle avait admis, il savait qu’elle recherchait l’attention et il ne se faisait aucune illusion sur son rôle dans ce contexte. Il était le meilleur candidat disponible pour cela à cet instant et cela lui convenait. Et si sa dynamique était la sienne, il n’avait aucune difficulté à lui dire à son tour ce qu’elle voulait entendre : qu’il était incapable de la quitter des yeux et qu’elle avait un charme qui le laissait tout sauf insensible. Mais il n’arrivait jamais à savoir de quoi elle avait besoin ou envie de manière exacte. Elle suintait trop la confiance en elle pour attendre la validation d’un regard extérieur et pourtant, c’était elle-même qui avait admis ce trait de caractère sans trop de difficulté.

Docile. L’adjectif lui tira une grimace. Ce n’était pas le qualificatif qu’il se serait naturellement attribué, ce n’était pas non plus quelque chose qu’il appréciait. Mais est-ce qu’il pouvait vraiment dire qu’il ne l’était pas ? Sous sa manie de faire n’importe quoi quand la contrariété le consumait, force était de constater qu’il était l’âme damnée de sa sœur. Elle réclamait, il s’exécutait. Docile. Pour plaire à Erin, il s’était plié au jeu des questions réponses sans sourciller, sans se rebeller. Docile. Peut-être que c’était une faiblesse de caractère, peut-être était-ce un mode d’expression. L’obéissance était une forme d’allégeance, de démonstration d’affection muette chez lui. Pourquoi dire que l’on appréciait quelqu’un quand il était possible de lui montrer ? Les paroles n’avaient aucun poids. Il n’y avait que les actes qui comptaient. Bluebell était assurée de sa loyauté parce que quelques soient ses protestations, il se pliait à ses demandes. Agatha pouvait être certaine que si leur séduction était un jeu, lui laissait le contrôle était une preuve d’amitié. Pas d’amour, il n’était pas amoureux d’elle, pas plus qu’elle ne l’était de lui. Ils avaient été assez clairs l’un comme l’autre sur le sujet, ils avaient été amoureux dans le passé et cela avait été loin d’être une expérience positive. Voilà pourquoi ils étaient en mesure de jouer en paix. Des sous-entendus, il y en existait certainement, mais aucun de romantique. Tout n’était qu’une question de besoin et d’envie, pour en revenir à cette première constatation. Besoin d’attention, envie de tromper la solitude. Besoin de légèreté, envie de s’amuser.

- Pas avec tout le monde.

C’était la conclusion la plus honnête et la plus prudente. Il aurait pu lui répondre qu’il ne l’imaginait pas aussi entreprenante, mais c’était prendre le risque qu’elle devienne le strict opposé pour lui donner tort et maintenant que la partie était bien entamée, il n’avait aucune envie que ça s’arrête.

Son pouls s’accéléra encore après son élan de franchise inconsidéré, pas d’anticipation cette fois, mais d’une angoisse sourde du rejet. Il n’y avait jamais prêté une attention démesurée, moins que sa sœur en tout cas, mais il savait que c’était dans son caractère de ne pas le supporter. Il était arrivé à cette conclusion après ses réactions ridiculement extrêmes face à la fuite temporaire de sa sœur et celle définitive d’Erin. Les abandons laissaient des traces indélébiles, qu’il soit en capacité de les percevoir ou non. Ce n’était pas parce qu’il était capable de rationaliser son comportement qu’il savait l’infléchir. Le sourire de la jeune fille s’élargit et une part d’appréhension quitta ses épaules. Elle ne s’était pas drapée dans sa dignité en lui disant qu’il avait complètement perdu l’esprit mais semblait flattée de sa demande. Ce qui signifiait que c’était ce qu’elle voulait entendre. Grande tacticienne, elle se contenta de lui répliquer avec hauteur qu’elle allait y réfléchir. Elle devait être fine stratège aux échecs puisque c’était sans aucun doute le coup le plus habile à jouer en cet instant. Elle ne perdait pas son intérêt puisqu’elle ne l’avait pas éconduit et elle attisait sa fascination.

Agatha poussa le vice à son paroxysme en posant son index sur ses lèvres. Vanille et lavande saturèrent son odorat, sa peau contre sa bouche court-circuita définitivement ses pensées. C’était mieux que l’Exmalum, aucune brume cotonneuse à l’horizon mais au contraire une surcharge de sensations plus délicieuses les unes que les autres. Et s’il devait y avoir un vainqueur à ce jeu, elle venait d’emporter la partie haut la main, elle avait désormais tellement happé son attention qu’il était évident qu’elle l’obsédait. Jusque là, elle avait parfaitement su capter son intérêt et sa curiosité, maintenant elle était devenue désirable. Son souffle s’accéléra à nouveau alors qu’elle était assez proche pour qu’il sente le sien et l’effort consenti pour ne pas esquisser le moindre geste fut louable. Il avait été fou de lui promettre le contrôle de ce jeu en sachant pertinemment qu’elle s’en amuserait assez longtemps pour le rendre dingue. La seule chose qui le retint fut sans doute la crainte de la contrarier et l’appréhension de faire quelque chose de travers. Il avait déjà embrassé une fille dans le passé, mais cela n’avait rien de similaire. Il n’y avait pas eu de tension à coupeau au couteau et savamment distillée avec Erin, avec la fille cet été, c’était plutôt mécanique, juste un pari malsain avec Blue dont il n’avait pas réellement envie. Là, à force d’anticipation, l’envie était devenue aussi pressante qu’un besoin. A sa décharge, aucune des occasions n’avait été aussi explicite et quand il y repenserait, plus tard, il se demanderait comment et pourquoi d’une sage discussion sur les toits de Paris il avait fini en sous-vêtements dans la salle de bain des préfets avec une fille aussi peu vêtue avec lui. Il y avait probablement une étrangeté propre au soirée de St Valentin qui sous-entendait que n’importe quoi pouvait se produire pour peu que l’on force un peu le destin.

Elle finit d’achever la distance qui subsistait entre eux en se collant contre lui, ôta son index et ses lèvres se posèrent sur les siennes au bout de ce qu’il lui avait paru être une éternité. Il avait presque fini par croire qu’elle ne cesserait jamais de le faire courir. La première émotion fut le soulagement. C’était un jeu, certes, mais il lui plaisait autant qu’elle lui plaisait. Elle ne le saurait jamais, mais à elle seule, elle venait de résoudre d’atténuer des problématiques restées en suspens et elle avait mis de côté des mauvais souvenirs pour en créer de nouveaux. Il lui était infiniment redevable de ça. Passé ce dixième de seconde, il posa les mains sur ses hanches pour l’attirer un peu plus à lui. Il lui avait promis le contrôle, mais cela avait été plus instinctif que prémédité et il n’allait pas rester les bras ballants. Il l’aurait voulu qu’il n’en aurait pas été capable. Il voulait plus. Il aurait largement le temps de se rappeler plus tard qu’il ne savait pas ce qu’il faisait. Pour l’instant, il était juste étourdi et grisé par les sensations. Agatha avait agi avec une forme d'exaltation qui semblait exclure toute forme d'hésitation de sa part et donc de doute dans la sienne. Prenant cela comme une autorisation, il pressa ses lèvres pour approfondir leur baiser. Comment est-ce qu'une étreinte pouvait être aussi électrisante ? Il ne se détacha d'elle qu'à regret quand elle se recula légèrement, détaillant chacun de ses traits à la recherche d'une émotion. Il ne semblait pas y lire de regrets, du moins ce fut la conclusion à laquelle il arriva avant de se concentrer à nouveau sur la bouche d'Agatha qui s'étirait dans une forme de sourire. Il suffisait qu'elle le regarde pour comprendre l'effet qu'elle avait sur lui et il était presque certain qu'elle devait s'en délecter. Quant à lui, il se demandait s'il pouvait continuer sur cette voie en l'embrassant encore.

- Je devrais te présenter des requêtes plus souvent.

Tout le temps, en fait, juste pour retrouver la sensation passée. est-ce qu'elle les accepterait toutes ? Finalement, s'il avait déploré un instant de lui laisser le contrôle, il commençait considérer que ce n'était pas un mal d'avoir acté qu'elle était celle qui menait leurs échanges, ne serait-ce que pour le contraindre à une certaine mesure. Parce que maintenant qu'elle était contre lui, qu'il était acté qu'ils étaient sensiblement sur la même longueur d'onde, il n'avait pas envie que d'un baiser. Il avait bêtement cru un instant que sa requête exaucée, la frustration créée par l'attente s'atténuerait alors que c'était tout l'inverse qui était en train de se produire. Il mourrait d'envie de laisser ses mains l'explorer. Mais l'instant était fragile et il n'avait pas envie de tout détruire par empressement.

- A toi de dire ce qui te ferait frémir.

C'était autant une perche qu'une porte de sortie qu'il lui tendait. Évidemment, il savait ce qu'il espérait comme réponse, c'était de toute façon assez limpide pour tout le monde, même s'il ressentait une pointe de malaise de devoir à un moment lui admettre que, si la situation devenait devenir plus intime, c'était une première. Comme elle n'avait pas eu l'air de s'offusquer qu'il la touche, il s'enhardit à laisser ses doigts remonter le long de sa colonne vertébrale dans un frôlement autant qu'une caresse.

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Message(#) Sujet: Re: She hopes you're a troublemaker • Maxton & Agatha She hopes you're a troublemaker • Maxton & Agatha EmptyJeu 1 Juin - 18:05


My bad habits lead to you
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D

ites-moi, chers lecteurs, vous êtes-vous déjà demandés si vous aviez le droit au bonheur ? Evidemment, vous ne pouvez pas me répondre : vous n’existez que dans ma tête, du moins jusqu’à ce que je sois en mesure d’animer mon propre talk-show et d’avoir enfin ma propre audience qui me vénère. Mais mettons que vous soyez doués de parole, voilà ce que vous me diriez : cela dépend si on le mérite. Et est-ce que moi, suspendue à la bouche de mon acolyte, à désobéir aux conseils de mon horoscope, je ne me condamne pas à un sinistre destin ? Que l’on soit bien clair, le mien est déjà scellé, alors autant en profiter pour explorer un peu l’intimité de mon partenaire, à m’abreuver de sensations nouvelles. Au moment où ses bras m’attirent à lui, une partie de mon cerveau, quand bien même j’essaie de la faire taire, ne peut évidemment s’empêcher de le comparer à Chase… Ils n’ont évidemment pas la même carrure, ni les mêmes gestes… Et leurs baisers n’ont rien à voir. Ceux de Maxton sont profondément généreux, comme si en offrant ses lèvres, il donnait également un peu de lui-même. Selon lui, il n’est pas si docile avec tout le monde… J’imagine qu’il souhaite que je me sente privilégiée. « Et quelles sont tes limites avant que tu ne te mettes à mordre ? » lui demandé-je sur un ton enjoué. Oh, cette petite taquinerie n’a rien d’innocent… Outre la concupiscence manifeste que je voile à peine derrière mes mots, on ne pourrait s’empêcher de trouver ma question très ironique, lorsque l’on connaît ma véritable nature. Mais lui n’en sait fichtrement rien, et c’est tant mieux. Faisons même en sorte que ce soit le cas le plus longtemps possible…

Il se détache lentement de moi, délaisse mes hanches qu’il avait entourées de ses mains et j’en profite pour passer une main dans mes cheveux, histoire de les remettre un peu en ordre. On n’entend plus que l’écoulement discret des fontaines… Il doit être une heure si avancée de la nuit que nous sommes sans doute censés nous réveiller dans peu de temps. Je jette un regard amusé aux sirènes au plafond, me demandant si elles jouaient les voyeuses durant notre baiser… Si c’est le cas, j’espère qu’elles le colporteront : j’aime être la cible des ragots. Il affirme qu’il devrait me formuler davantage de requêtes de ce type, et je ne peux m’empêcher de laisser échapper un léger rire… J’aime sentir son désir grandissant, mais j’y vois là une bonne occasion pour le recadrer. « Oh trésor, qu’est-ce qui te fait croire que je les honorerais toutes ? » On pourrait croire que je prends des risques, avec mon charmant interlocuteur. A croire qu’il m’est acquis et à me jouer de lui comme si je pouvais disposer de lui librement, je pourrais bien me retrouver prise à mon propre jeu… J’ai bien conscience de me montrer capricieuse, mais depuis Chase, n’est pas né le garçon qui saura m’aplatir. J’aime me jouer de lui, le laisser hésiter, douter de ses certitudes. Je veux le voir redoubler d’efforts, je veux le pousser à me séduire jusqu’à l’obséder totalement. Visiblement on apprend jamais de ses leçons, n’est-ce pas ? J’imagine que je n’ai qu’à me consoler en me disant que si lui venait l’idée de planter ses crocs dans mon cou, c’est déjà trop tard pour moi.

A ce propos, difficile de contrôler mon appétit grandissant tandis que je m’aventure en terre inconnue, et repousse quelques limites jusqu’ici jamais franchies. Je sens ses doigts grimper le long de ma colonne vertébrale, et je lis l’envie dans ses yeux : voilà une invitation à dépasser la ligne du simple flirt. Invitation que j’honore en pressant mon corps contre le sien, en levant une jambe pour l’enrouler autour de son bassin. A nouveau, je réitère ma demande. Vous trouverez peut-être cela inapproprié, chers lecteurs, mais ça me donne envie de viande… « Contente-toi de ne jamais me quitter des yeux. Jamais. » lui soufflé-je, en laissant mes mains, quelque peu baladeuses, descendre le long de son buste et commencer à arpenter son corps. C’est moi qui prends les rênes. Interprétez ce besoin de contrôle comme maladif si vous le souhaitez, je m’en fiche après tout. J’ai juste besoin de m’amuser, et il semble être le parfait candidat pour cela. Il est beau garçon, respectueux à mon égard et n’exige pas de moi une confiance que je serais incapable de lui fournir, alors qu’est-ce qui m’empêche d’en faire mon terrain de jeu, au milieu d’une piscine luxueuse auquel l’accès devrait m’être interdit ? Comprenez-moi, je sais que je passerais le prochain siècle dans la peau d’un vampire assoiffé obéissant à des instincts primitifs, et contraint à souffrir de sa condition misérable. Et vous savez, je crains trop la solitude pour défier la vie de m’y condamner… Et lui, il a été déçu par cette fille qui l’a probablement largué pour un autre, ça l’a brisé au point que tout au fond de lui, il ne sera peut-être plus jamais capable d’aimer. Ce qui ne l’empêchera pas, si vous voulez mon humble avis, d’apprécier la sensation de mes mains sur sa peau mouillée, effleurant des zones que je soupçonnerais d’être érogènes. Alors voilà, pendant que je laisse mes lèvres glisser sur son cou et de mes doigts de fée sur le haut de ses cuisses,  ma conclusion pour vous, chers lecteurs : vous aurez peut-être droit au bonheur, mais vous ne l’obtiendrez jamais. Cependant, et voilà qui nous offre un peu d’optimisme, vous pourrez toucher du doigt un état d’extase aussi délicieux qu’éphémère, et croyez-moi, c’est toujours ça de pris.


@Maxton E. Sherwin
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