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In vino veritas (A. van Aken & Dmitri)
Dmitri D. van Aken

Dmitri D. van Aken



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Arrivé(e) le : 20/08/2020
Parchemins rédigés : 2543
Points : 12
Crédit : (avatar) elea - (signa) anaphore
Année : 5e année (15 ans - 19/08)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Pur
Pouvoirs spéciaux: Chiffre supplémentaire à tous les dés (tombola), fourchelang, peintre de talent en devenir et sale gosse accompli
Poste de Quidditch: Batteur
Patronus: un bouc
Epouvantard: des entraves
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
In vino veritas (A. van Aken & Dmitri) Left_bar_bleue910/2000In vino veritas (A. van Aken & Dmitri) Empty_bar_bleue  (910/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Saige Billington & Professeur W. Aylmer

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Message(#) Sujet: In vino veritas (A. van Aken & Dmitri) In vino veritas (A. van Aken & Dmitri) EmptyLun 30 Mai - 16:54

In vino veritas

@Professeur A. van Aken & @Dmitri D. van Aken  „


Les derniers plats s’effacèrent des cinq tables de la grande salle, ne laissant plus que les vestiges d’un repas comme toujours très animé. Le brouhaha était imposant, un peu épuisant pour qui aimait le calme et le silence. Dmitri s’était toujours bien accoutumé aux deux ambiances ; dans une famille nombreuse il avait appris à supporter le chaos des enfants qui avaient un trop plein d’énergie à défouler, mais lorsque le patriarche réclamait un silence de plomb, aucun d’entre eux n’aurait osé aller à l’encontre d’un tel ordre. Paradoxalement, le manoir des Hébrides était toujours plus vivant grâce à ses centaines de tableaux qui ne cessaient jamais vraiment de vivre. Il avait fini par trouver ce juste milieu assez agréable et il en était plutôt nostalgique, particulièrement depuis qu’il avait pu y regoûter pendant une trop courte semaine de vacances, loin de l’école.

Mais cet élan du cœur tourné vers des souvenirs plus doux ne parvenait à faire oublier la pression quotidienne qui naissait au creux de son estomac lorsqu’approchait le moment de descendre au sous-sol de l’école. Un œil à sa montre lui confirma qu’il avait encore un peu de temps avant qu’il ne soit officiellement en retard, juste assez pour qu’il traîne un peu dans les couloirs, sans toutefois s’attarder à table pour ne pas risquer de croiser ses anciens camarades aciers. Il était devenu maître dans l’art de les éviter, particulièrement Zeynep et Michaela, quoique pour des raisons différentes. Même s’il était reconnaissant à cette dernière pour continuer à se montrer gentille avec lui, leur échange de courrier lui avait laissé un âpre goût de culpabilité et de rancœur.

Ses pas le guidèrent naturellement vers sa salle commune où il s’engouffra dans le sillage d’un autre camarade plus âgé. Il rejoignit son dortoir sans s’attarder dans l’espace qu’il partageait avec les autres, déposant son sac sur son lit avant de faire un tour dans les sanitaires. Les compartiments des garçons de deuxième année ne grouillaient pas de monde, laissant un lieu tranquille et ordonné, sans jamais avoir à craindre des embouteillages dans la salle de bain. Un avantage considérable lui permettant de faire un détour au quatrième étage et même de se recoiffer un peu, quoique l’effort était assez superflu depuis que Frimord lui eut coupé les cheveux, durant les vacances.

Puis enfin il dut se décider à prendre la direction des cahots, un peu à contrecœur mais sans traîner. L’aiglon était d’un naturel ponctuel – l’éducation presque militaire de son père n’y étant pas pour rien – et il ne voulait pas donner d’occasion à son aïeul de lui reprocher des choses supplémentaires, il en avait déjà suffisamment.

Dès lors que ses pas le menèrent au sous-sol, un calme froid sembla s’installer, tranchant avec l’agitation naturelles des couloirs lorsque les élèves profitaient des dernières heures dehors avant le couvre-feu. Ici, seuls quelques élèves de serpentard passaient, en général sans trop s’attarder.
Un ultime coup d’œil à sa montre : il était un poil en avance, assez pour qu’il ralentisse le pas jusqu’à arriver au bureau du maître des potions, ne frappant au battant de la porte que lorsque l’horloge eut fini de sonner la demi-heure. Puis il pénétra, sur l’invitation du vieil homme. Les yeux de Dmitri s’attardèrent un instant sur l’un des portraits les plus emblématiques de la pièce, celui de l’épouse d’Alexander, lui esquissant un timide sourire. « Bonsoir Patricia. » Lors de son arrivée en Écosse, plus d’un an auparavant, la femme de son grand-oncle lui avait paru bien intimidante, un peu effrayante même, dans son tableau grandeur nature. Même à l’état de simple vestige de peinture à l’huile et de souvenirs, elle avait une prestance sans pareille, semblant imposer sa volonté à l’immense galerie de portraits que comptait le manoir. Mais depuis quelques temps, il ne nourrissait plus vraiment à son égard de la crainte. Sans doute cette attitude plus maternante que celle de son époux y était pour beaucoup, et il se doutait qu’elle était le chef d’orchestre derrière la compagnie soudainement plus joviale des tableaux.

Son regard revint vers l’homme fait de chair et de sang. « Alexander. » salua-t-il en refermant la porte derrière lui, avant de s’avancer plus dans la pièce. Il avait beau être habitué à venir dans ce bureau chaque jour, la raison de sa présence n’en était pas devenue beaucoup plus agréable pour autant. Au mieux pouvait-il se rassurer en se répétant que les soirées les plus désagréables étaient derrière lui et qu’à présent, il ne s’agissait de rien de plus qu’une formalité... mais c’était en fin de compte assez dur de s’en convaincre et il attendait toujours avec une certaine anxiété le moment où ses lèvres allaient se poser sur ce liquide semblable à de l’eau.

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In vino veritas (A. van Aken & Dmitri)
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