Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-35%
Le deal à ne pas rater :
Pack Smartphone Samsung Galaxy A25 6,5″ 5G + Casque Bluetooth JBL
241 € 371 €
Voir le deal

Partagez
 
Dans le nid du rapace (Ainsleigh & Dmitri)
Dmitri D. van Aken

Dmitri D. van Aken



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12403-dmitri-van-aken-ou-l-exil-une-tradition-familiale#256760https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12411-dmitri-et-ses-joyeux-lurons#257040https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12412-suivi-des-rps-de-dmitri#257041https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12413-dmitri-send-an-owl#257044https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12414-dmitri-pour-les-hiboux-miniatures#257045

Arrivé(e) le : 20/08/2020
Parchemins rédigés : 2543
Points : 12
Crédit : (avatar) elea - (signa) anaphore
Année : 5e année (15 ans - 19/08)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Pur
Pouvoirs spéciaux: Chiffre supplémentaire à tous les dés (tombola), fourchelang, peintre de talent en devenir et sale gosse accompli
Poste de Quidditch: Batteur
Patronus: un bouc
Epouvantard: des entraves
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Dans le nid du rapace (Ainsleigh & Dmitri) Left_bar_bleue910/2000Dans le nid du rapace (Ainsleigh & Dmitri) Empty_bar_bleue  (910/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Saige Billington & Professeur W. Aylmer

Dans le nid du rapace (Ainsleigh & Dmitri) Empty
Message(#) Sujet: Dans le nid du rapace (Ainsleigh & Dmitri) Dans le nid du rapace (Ainsleigh & Dmitri) EmptyLun 30 Mai - 9:34





Dans le nid du rapace.

@Professeur D. Ainsleigh & @Dmitri D. van Aken „


Dmitri lança un regard au mot qui trainait sur sa table de chevet depuis la veille. Il l’avait reçu le soir, pendant qu’il prenait son souper à la table des serdaigles. Ça n’était pas particulièrement surpris qu’il en avait découvert le contenu. Le dernier match de quidditch touchait à peine à sa fin et le jeune poursuiveur en gardait encore quelques stigmates, parmi lesquels une certaine colère. Se défouler sur son camarade avait été salvateur, mais l’adrénaline était telle qu’il n’avait pas encore totalement décoléré. Il se doutait que les professeurs n’allaient pas laisser passer l’échauffourée sans réagir, d’autant qu’il avait attaqué – certes bien involontairement, il visait Blaze – un membre du personnel. Pour la deuxième fois de sa courte carrière d’élève, il était responsable d’un attentat contre des encadrants. Nul doute que ça n’allait pas passer inaperçu, là-haut.

Il ne s’était simplement pas attendu à ce que la convocation provienne de ce Ainsleigh. Il ne l’avait pas comme enseignant et s’il n’avait eu la délicatesse de signer « directeur de serdaigle », l’enfant aurait pu ne pas comprendre la légitimité d’un tel mot. Il n’avait guère prêté attention aux allées et venues des adultes à Poudlard et il était passé à côté de l’annonce qui mentionnait l’arrivée du remplaçant d’Hatwell pour chapoter sa maison.

L’invitation ne lui laissait pas une grande marge de manœuvre : l’homme devait connaître ses horaires de travail, s’il attendait trop longtemps alors même qu’il n’avait pas de cours, il lui en tiendrait sûrement rigueur... et l’aiglon n’avait pas pour ambition de s’attirer les foudres du nouveau professeur pour si peu. D’autant que s’il était bien celui qu’il avait aperçu à quelques repas dans la grande salle, il semblait être plus proche de la génération d’Alexander ou de son grand-père que les autres enseignants, ce qui lui conférait une autorité particulière sur le garçon.

Dmitri attrapa le morceau de parchemin, le glissant dans la poche de sa robe de sorcier à côté de sa baguette, et quitta son dortoir vide en direction du panneau d’affiche de l’école, quatre étages plus bas. La route n’était pas très longue, lorsque les escaliers daignaient être un tant soit peu coopératif comme aujourd’hui, mais il ne se pressait pas particulièrement ; après tout, il n’avait pas d’horaire précise, si ce n’était qu’il était attendu « dans les plus brefs délais ». C’était assez permissif pour qu’il ne craigne pas trop d’arriver en retard lui qui était d’une nature très ponctuelle.

Le souci était qu’il n’avait jamais été dans le bureau du professeur de soins aux créatures magiques. Sans une note, placardée au rez-de-chaussée, qui indiquait les bureaux et salles de classes, il aurait bien pu tourner en rond longtemps. Ou demander à Thomas où se trouvait le lieu de rendez-vous, lui devait sûrement savoir. L’aiglon s’était attendu à ce qu’il doive se rendre quelque part dans le château, peut-être dans un autre bureau non loin du hall d’entrée, mais il n’en fut rien. Son directeur de maison avait élu domicile dans le parc, non loin de la forêt interdite, ce qui à la réflexion n’était pas très étonnant. Il avait déjà remarqué une bâtisse qui n’était pas la bicoque du garde-chasse, mais jamais il n’avait prêté l’attention à ses occupants. Tous les membres du personnel devaient-ils d’ailleurs récupérer les appartements de leurs prédécesseurs, ou une marge de manoeuvre était-elle permise ? La question ne lui avait jamais traversé l’esprit jusqu’à présent. Il aurait pu poser la question à son aïeul, mais outre l’avantage manifeste que procurait un bureau dans les cachots – à savoir le peu de marche à gravir – il ne voyait pas pourquoi le vieil homme aurait pu choisir un tel endroit. Ça n’était d’ailleurs pas bien pratique pour peindre, preuve en était que durant leurs ateliers hebdomadaires, ils utilisaient une salle du quatrième étage, où la lumière naturelle de l’extérieur se faisait plus efficace que n’importe quel artifice magique.

L’antre de Ainsleigh n’était pas très complexe à trouver : autonome, elle semblait avoir été sortie de terre uniquement pour lui. Les arbres la cachaient un peu, rendant le lieu plus naturel et laissant un semblant d’intimité sans doute bienvenue dans une école. Dmitri s’approcha de la porte, toquant au battant pour avertir de sa présence. Lorsqu’enfin, le locataire des lieux l’invita à pénétrer dans le bureau, le jeune tchèque une brève hésitation, marque d’une discrète timidité. Il n’avait jamais trop aimé aller dans ces endroits : lorsque son père lui demandait de venir, ou pour les rendez-vous de son grand-oncle, il y avait toujours une forme de rigueur et de solennité qui l’intimidaient un peu, quand bien même eût-il été habitué aux entrevues où emphase et dignité se faisaient les maîtres mots. « Bonjour professeur. » Le garçon ôta de sa poche sa convocation, montrant discrètement le morceau de parchemin. « Dmitri van Aken, vous aviez demandé à me voir. » Il détestait ces situations si fréquentes où les adultes ne se donnaient pas la peine de préciser ce qu’ils avaient derrière la tête. On lui disait de faire telle ou telle chose, comme si les explications étaient superflues. Mais elles ne l’étaient jamais à ses yeux.

design  ϟ vocivus // icons ϟ  vocivus  
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Dans le nid du rapace (Ainsleigh & Dmitri) Empty
Message(#) Sujet: Re: Dans le nid du rapace (Ainsleigh & Dmitri) Dans le nid du rapace (Ainsleigh & Dmitri) EmptyLun 30 Mai - 16:44

La journée n'était encore que peut avancer pour le moment lorsque un léger toquement vins à retentir dans le bureau d'Ainsleigh. Il y avait pas à dire son bureau était plus que vivant pour un lieu reculer. Ce n'était pas un mal, la vie est toujours en mouvement et avoir de l'agitation n'était-il pas au final une preuve que la vie proliférait, gravitait dans ce coin de nature. C'était un bon début de journée que d'avoir de l'animation avant une longue journée de travail. Ce fut d'un ton chaleureux qu'il invita son mystérieux invité à entrer pour le rejoindre. Pourtant, comme la rosée du matin, ce fut ne fut qu'une émotion passagère qui disparut avec les rayons de soleil qui pénétrait son antre découpant la silhouette du seul élève de sa maison qu'il avait convoqué. Le rôle de croque-mitaine ne lui convenait pas, pourtant, il y avait un passif et on ne réussissait pas à traverser deux guerres de sorcier sans en tirer quelque apprentissage et le plus importun était de connaître son ennemi, il ne fallait pas se tromper ce petit garçon à la bouille d'ange avait eu des heurts avec son prédécesseur ! Duncan voulait donc rencontrer la bête, il fallait dire qu'il le connaissait déjà de vue et sans avoir été prévenu en amont, il aurait sûrement vu que l'adorable bambin chaton de sa maman comme la plupart des jeunes élèves de Poudlard.

Arborant toujours une tenue plus aventurier que professoral, Duncan pris le temps de réajuster son col et adopter une allure plus digne de la fonction et de cet entretien. Passant une poignée de secondes à analyser le jeune homme posture, intonation, regard, … Il finit par montrer d'un geste de la main le siège qui faisait face à son bureau en séquoia et alla lui-même prendre place dans son fauteuil pour faire face au jeune homme. Posant tranquillement ses poignets sur le bord du bureau, Duncan joignit ses mains en collant chacun du bout de ses doigts. Laissant le silence pesant s'installer, il analysait toujours avant de le couper d'un ton cinglant :

« Van Aken Junior ! Bonjour ! Une idée de votre convocation ici ?! »


Le vieil Écossais tandis une main pour sortir un épais dossier au nom de son visiteur, de la taille d'un manuel scolaire il le laissa choir sur le bureau pour qu'il raisonne et faire prendre conscience du poids de celui-ci au jeune homme. Il l'ouvrit à lentement pour bien laisser le temps à Dmitri de lire son nom et qu'il soit certain qu'il n'y avait pas d'erreur. La première page avait une écriture ronde et lisse, elle appartenait à l'ancienne directrice de Serdaigle. Le professeur pu ainsi reprendre avec ce court intermède.

« Voici un lègue de ma confrère avant son départ, qui confirme certaines rumeurs par soucis d'équité, je demande maintenant VOTRE version des incidents avec la personne occupant mon poste avant ! On verra pour le reste ensuite ! »


Duncan posa un sablier qui à vu d'œil devait compter pour une dizaine de minutes sur son bureau, inutile d'être un génie pour comprendre que ça serait le temps de parole qui lui serait alloué. Par contre Duncan était clairement retors, car le dossier était juste un coup de bluff rempli pour la plupart de vide, mais présent pour faire montrer la pression, comme le sablier. En réalité il avait juste récupéré quelques pages griffonner par l'ancienne directrice de maison une ou deux parlait effectivement d'échauffourée avec certains élèves dont Dmitri ! Duncan allait clairement le presser comme un citron, tacher de comprendre et voir où mettre les pieds. Une relation basique voir cordial de professeur, élèves ! À moins qu'il ne parte plutôt sur du plus terre-à-terre pour inculquer au jeune homme ce que c'était de titiller la barbe d'un Écossais. Il connaissait plein d'endroits où il le lâcherait volontiers une paire d'heures, qui pourrait faire passer la forêt interdite pour une colonie de vacances. Le vieux avait un objectif en venant ici et une petite fille à qui il voulait enseigner ! Il ne laisserait personne et encore moins un élève le déranger dans cette entreprise ! Il lui fallait donc voir le « monstre » de prêt, le mettre à l'affût et enfin juger si l'agression de directeur de maison était un hobby ou un acte qui avait des bases solides et justifiées.
Revenir en haut Aller en bas
Dmitri D. van Aken

Dmitri D. van Aken



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12403-dmitri-van-aken-ou-l-exil-une-tradition-familiale#256760https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12411-dmitri-et-ses-joyeux-lurons#257040https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12412-suivi-des-rps-de-dmitri#257041https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12413-dmitri-send-an-owl#257044https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12414-dmitri-pour-les-hiboux-miniatures#257045

Arrivé(e) le : 20/08/2020
Parchemins rédigés : 2543
Points : 12
Crédit : (avatar) elea - (signa) anaphore
Année : 5e année (15 ans - 19/08)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Pur
Pouvoirs spéciaux: Chiffre supplémentaire à tous les dés (tombola), fourchelang, peintre de talent en devenir et sale gosse accompli
Poste de Quidditch: Batteur
Patronus: un bouc
Epouvantard: des entraves
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Dans le nid du rapace (Ainsleigh & Dmitri) Left_bar_bleue910/2000Dans le nid du rapace (Ainsleigh & Dmitri) Empty_bar_bleue  (910/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Saige Billington & Professeur W. Aylmer

Dans le nid du rapace (Ainsleigh & Dmitri) Empty
Message(#) Sujet: Re: Dans le nid du rapace (Ainsleigh & Dmitri) Dans le nid du rapace (Ainsleigh & Dmitri) EmptyMer 1 Juin - 7:52





Dans le nid du rapace.

@Professeur D. Ainsleigh & @Dmitri D. van Aken „


Dmitri glissa à nouveau sa convocation dans la poche de sa robe de sorcier et referma la porte du bureau derrière lui comme l’on refermerait l’entrée de sa propre cellule de prison. Il n’était pas timide de nature et savait faire montre d’une grande confiance en lui pour un enfant de douze ans, mais face à un adulte qu’il ne connaissait point, vieux de surcroît, il lui fallait un peu de temps pour retrouver de sa verve naturelle. Seul face à l’homme, il ne se sentait pas de fanfaronner et avait donc adopté la posture qu’il arborait lorsqu’il se tenait en présence de son père ou des patriarches de la famille. Droit et silencieux, son visage fermé en une expression trop froide pour ces traits juvéniles, il attendit un signe de la main du maître des lieux pour s’asseoir.

Le professeur Ainsleigh était tel qu’il se l’était imaginé, sur la base des rares fois où il l’avait aperçu au détour d’un couloir. Il était assez âgé, sans qu’il ne puisse réellement dire s’il l’était plus ou moins que son grand-oncle. L’aiglon était à un âge où dès lors que la barbe se striait de blanc, il lui devenait difficile de faire une différence entre les générations. Rien ne distinguait un vieil homme d’un autre et alors que les années devenaient une valeur de moins en moins impactante à mesure que son aïeul évoquait la perspective de l’immortalité, il ne voyait plus que le poids d’un certain nombre d’années sans en discerner les faiblesses plus ou moins grandes.

L’adulte rompit finalement le silence pour le saluer au travers d’un nom qui le prit un peu de court, peu habitué qu’il était à cette coutume somme toute très anglo-saxonne. « C’est à cause de ce qui s’est passé après le match de quidditch ? » hasarda-t-il sans rebondir sur la manière dont il l’avait appelé. Ça n’était pas le moment de lancer des hostilités inutiles en le reprenant pour si peu... il serait toujours temps de corriger le tir plus tard, s’il s’avérait que la situation était déjà mal engagée. Il ne prenait pas beaucoup de risques non plus à évoquer la rixe avec Sherwin et Blaze ; plus ou moins toute l’école était déjà au courant, il ne risquait pas d’avouer sans le vouloir quelque chose à un enseignant que celui-ci ne connaissait pas déjà.

Ses paroles ne semblèrent pas satisfaire le professeur qui sortit assez théâtralement de son dossier un épais dossier sur lequel l’enfant eut tout le loisir de lire son propre nom tandis qu’il observait les gestes du plus âgé. Il s’avérait que ce n’étaient point les échauffourées sur le terrain, quelques temps plus tôt, qui était au cœur de ses préoccupations, mais des évènements qui dataient de plus d’une année. La consœur en question ne pouvait être nulle autre qu’Hatwell et la nature des incidents ne pouvait pas porter à confusion. Les yeux de Dmitri se posèrent sur le sablier, présage assez stressant de ce qui l’attendait durant les prochaines minutes. Mais plutôt que de répondre avec empressement, plutôt que de chercher une issue et des excuses qui puissent être satisfaisantes, il ne parvint qu’à se focaliser sur une seule source de soulagement, bien ténue : au moins ne lui avait-il pas proposé une boisson en préambule qu’il aurait eu bien du mal à refuser sans être malpoli. À force de se savoir chaque soir assigné à l’implacable vérité du veritaserum, il en venait à craindre que chaque adulte de cette école puisse envisager lui faire subir pareil traitement.

La chute des premiers grains dans le sablier le ramena à l’instant présent et au temps qui lui était dangereusement décompté. « C’est vieux... » argua-t-il d’un ton légèrement plaintif, comme une excuse qui puisse justifier que plus jamais l’on évoquât des évènements qui appartenaient au passé. Tout cela remontait à plus d’un an auparavant : à douze ans, cela semblait si lointain, il n’était même plus sûr de pouvoir raconter ce qui l’avait alors motivé. Pourtant, il se souvenait parfaitement de certains détails, de cette frustration ressentie lorsque les premiers sorts avaient été bloqué, ou de cette adrénaline montant en lui. « C’était pendant une conférence sur le secret magique... on voulait juste protester contre l’interdiction d’utiliser la magie en dehors des salles de classe. » Y avait-il encore une seule personne pour clamer que cette mesure était juste et équilibrée ? Que dans une école de magie, il était normal et attendu de retirer aux élèves ce pourquoi ils arpentaient ces couloirs ? Un reliquat de colère remontait en lui en repensant aux évènements d’antan, à cette peur même que l’aiglon avait eu pendant le bal de Noël en voyant son grand-oncle s’écrouler, inconscient, en même temps que tous les membres du jury. « Les sorts qu’on a voulu lancer n’ont pas fonctionnés... même quand Mika a voulu faire apparaître des fleurs, elle n’a pas pu. » Peut-être en oubliait-il de préciser qu’il n’avait jamais tenté des choses aussi innocente que de créer un bouquet floral ou de faire chanter des bancs, comme deux de ses autres comparses de révolutionnaires masqués. « Quand ça a fonctionné... on s’y attendait pas. Je ne visais pas vraiment le professeur Hatwell ! » Il réécrivait peut-être un peu les évènements, mais il y avait tout de même du vrai dans ses paroles. La surprise de voir chacun de ses sorts réduits à néants sans explications avait été désagréable, elle avait soulevé les protestations et les sorts de leurs autres camarades. Très rapidement, tout était devenu un véritable capharnaüm et dans cet étrange tableau, quand enfin leurs maléfices avaient brisé la protection magique des enseignants, Dmitri n’avait fait que viser la première personne qui se distinguait un peu des autres. Un adulte, bien entendu, et surtout quelqu’un de loin de son aïeul. Ça n’était pas un accident, mais il estimait avoir bien des circonstances atténuantes.

Dans un dernier élan de protestation, alors que ses yeux vérifiaient une nouvelle fois le niveau du sablier, il ajouta avec une pointe d’insolence dans la voix : « De toute façon, j’ai déjà été puni pour ça ! Vous ne pouvez pas me punir une deuxième fois. » L’expulsion et les excuses publiques avaient été faites, et la menace d’être expulsé à la moindre incartade avait été levée par Kaspær Sørensen.

design  ϟ vocivus // icons ϟ  vocivus  
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Dans le nid du rapace (Ainsleigh & Dmitri) Empty
Message(#) Sujet: Re: Dans le nid du rapace (Ainsleigh & Dmitri) Dans le nid du rapace (Ainsleigh & Dmitri) EmptyMer 8 Juin - 16:37

Le quidditch, ce jeune pensait que son directeur de maison le convoquait pour une petite rixe dans les vestiaires après une défaite. L’Écossais n'était pas du genre à dire faites ce que je dis, mais pas ce que je fais. Lui aussi avait chahuté dans sa tendre enfance, régulièrement ça avait déraper aussi, il n'était pas très sociable, il fallait l'avouer dans tout les cas ça ne rentrait pas dans son domaine, si il devait les punir pour quelque chose ça serait pour le manque d'investissement de leur attrapeur, mais il paraîtrait que ce genre de punition n'était pas acceptable ni étique. Duncan, lui imaginait très bien la motivation que les joueurs pourraient obtenir ainsi. Toujours était-il qu'on voyait clairement qu'il n'était pas encore connu du grand public et de la faune scolaire de Poudlard pour le moment.

Toujours était-il que ça y est le temps était lancer et que le regard perçant de vieux baroudeur transperçait le regard du jeune Van Aken sans ciller, lui qui avait passer des journées à observer possédait maintenant très clairement les capacités pour ne perdre aucun détail. Les questions étaient données, la scène était en place, il était de laisser la parole au rythme du doux bruit du sable qui s'écoule. Le petit stressait ça se voyait clairement à ces petits coups d'oeil furtif sur le tablier alors qu'il donnait ses explications, raisons et justification. Respectant le temps de parole qu'il offrait à l’Aiglon, il ne l’interrompit pas pour sa « raison », se contenta d’esquisser un sourire sadique sur un coin de lèvre. Un vieux tic remontant son index épais à la peau rugueuse, ce mit à tapoter le bois du plateau de son bureau rythmant lui aussi le temps qui passe et alors que comme le sable qui s'épuisait le flot de paroles du jeune homme, c'était tari ! Pourtant, après un dernier coup d'oeil le petiot lança sa bravade, étant persuader qu'il ne pourrait être à nouveau puni pour un crime passé.

Le silence s'installa et Duncan était prêt à couper la parole de Dmitri s'il osait reprendre la parole alors que son temps était écoulé, chose qui ne serait sûrement pas nécessaire, car il semblerait qu'il ait parfaitement saisi la règle du jeu. Duncan sortit une boite en bois de son second tiroir avant de prendre tranquillement la parole. Le ton froid et sec dans son attention, mais un regard de braise qui ne quittait pas le jeune homme tel un prédateur à l’affût de sa proie. On pourrait donc croire que le professeur était à l’affût des erreurs de son élève, guettant l'erreur pour lâcher ses foudres sur la pauvre âme.


« Donc Van Aken Junior !! Je pense qu'au vu de l'épaisseur de votre dossier même si je souhaitais
vous punir à nouveau, il me suffirait de piocher dans un motif qu'on pourrait qualifier de non résolu. »

Lentement, mais sûrement son ton s'affaiblissait, un petit truc qu'il avait appris pour maintenir la concentration de son interlocuteur ce qu'il trouvait bien plus efficace que de vociférer à tort et à travers pour se faire entendre. Pourtant, reprendre de plus belle sur le timbre de départ pourrait surprendre :

« Et de toute façon, je pense que mon collègue Van Aken senior ne trouverait rien à redire à vous assigner à quelques ateliers extra-scolaires sous ma direction, il faudrait juste lui expliquer… Avec les bons mots ! »

Un petit sourire, le silence, ses doigts commençant à lisser la pointe de sa barbe tandis que l'autre sortait d'une main sur un sablier moitié moins grand que le premier qui retourna dans son tiroir. Le message serait clair, l'insolence n'était pas sa tasse de thé. Sortant de la boite en bois une pipe Duncan commença par émietter son tabac pour ensuite bourrer sa pipe d'un geste expert qui ne pouvait que prouver son expérience dans ce domaine. Il ne porta pas immédiatement à ses lèvres ce qui devrait l'apaiser préférant reprendre enfin sa conversation après ce silence qui aurait pu permettre au petit poussin en face de lui de déployer ses ailes et prendre son courage pour tenter de répondre.

« En suivant donc votre raisonnement, si la situation le justifie, je pourrais vous laisser en tête-à-tête avec un chaporouge non ? J'aurai raison, je serai dans mon bon droit ! Quelle surprise aussi des apprentis sorciers qui finissent par réussir à lancer des sorts magique franchement, c'est étonnant et dans toutes votre liste le premier qui part est malheureusement un sort offensif qui finit sur votre directrice de maison que le hasard est cruel ? Van Aken Junior… Vous ne me prendriez pas pour un gnome de jardin en tentant de me faire tourner en bourrique pour que j'oublie le chemin que je veux arpenter ?
Mais le sujet n'est pas là ! Choisissons la bonne question ! Van Aken Junior pourquoi ai-je choisi ce délit plutôt qu'un autre surprenez moi



….

En bien de préférence ! »

Enfin Duncan portant la pipe à ses lèvres et l'alluma et pour un court instant et pour la première fois depuis le début de l'entretien, il détourna le regard pour garder un œil sur la flamme. Tel un dragon se réveillant un épais nuage de fumée sortie de ses narines entre chaque bouffée pour transformer le tabac sec en petit foyer de braise. L'odeur qui emplis la pièce pouvait surprendre un profane, loin d'être âcre, des notes boisé et légèrement sucré. La fumée pouvait surprendre par cette douceur, mais après tout un bourlingueur ne pouvait que posséder certaine plante peu commune en Angleterre. Le professeur finit par retourner le sablier en douceur et joignit ses mains pour écouter le petit chaton de maman Van Aken se débattre et voir ce qu'il pourrait bien tisser après ce rebondissement.
Revenir en haut Aller en bas
Dmitri D. van Aken

Dmitri D. van Aken



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12403-dmitri-van-aken-ou-l-exil-une-tradition-familiale#256760https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12411-dmitri-et-ses-joyeux-lurons#257040https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12412-suivi-des-rps-de-dmitri#257041https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12413-dmitri-send-an-owl#257044https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t12414-dmitri-pour-les-hiboux-miniatures#257045

Arrivé(e) le : 20/08/2020
Parchemins rédigés : 2543
Points : 12
Crédit : (avatar) elea - (signa) anaphore
Année : 5e année (15 ans - 19/08)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Pur
Pouvoirs spéciaux: Chiffre supplémentaire à tous les dés (tombola), fourchelang, peintre de talent en devenir et sale gosse accompli
Poste de Quidditch: Batteur
Patronus: un bouc
Epouvantard: des entraves
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Dans le nid du rapace (Ainsleigh & Dmitri) Left_bar_bleue910/2000Dans le nid du rapace (Ainsleigh & Dmitri) Empty_bar_bleue  (910/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Saige Billington & Professeur W. Aylmer

Dans le nid du rapace (Ainsleigh & Dmitri) Empty
Message(#) Sujet: Re: Dans le nid du rapace (Ainsleigh & Dmitri) Dans le nid du rapace (Ainsleigh & Dmitri) EmptyVen 10 Juin - 13:00

L’homme en face de lui garda le silence tout du long, laissant la voix de Dmitri remplir la pièce au rythme des grains qui s’écoulaient dangereusement dans leur sablier. Il n’y avait guère qu’Alexander pour instaurer une ambiance aussi pesante et théâtrale que celle-ci, encore que le vieux peintre n’eût jamais besoin de marteler le temps par un quelconque artefact ; le simple décor du manoir avait toujours été suffisant, le faste calme d’une bâtisse aux occupants magiques étant à elle seule un cadre impressionnant pour un enfant comme lui, qui découvrait alors l’endroit. Et s’il s’était familiarisé à l’ancestrale demeure écossaise des van Aken ou au décor du bureau Poudlarien de son propriétaire, celui de son nouveau directeur de maison lui restait encore inédit. Le professeur était un étrange mélange entre la vénérable rudesse des séniors et l’aspect plus pastoral que l’on imaginait volontiers pour un enseignant de soins aux créatures magiques.

Pour autant, malgré l’anxiété enfantine qui grandissait en lui, l’aiglon ne perdait pas de sa verve naturelle et à mesure qu’il s’expliquait, il sentait poindre dans son cœur un sentiment d’injustice qui porta à ses lèvres une dernière insolence. Un lourd silence s’installa alors que les derniers grains finissaient leur chute dans le sablier. Seuls les mouvements de l’adulte et les respirations des deux protagonistes furent audibles pendant les secondes qui suivirent. Les yeux du garçon s’attardèrent quelques secondes sur la boîte en bois qu’il venait de sortir du tiroir, comme s’il craignait qu’elle abrite une quelconque autre mauvaise surprise. Mais il n’eut pas le loisir de voir ce qu’elle abritait que son propriétaire reprenait la parole, répondant finalement à la provocation. Dmitri n’était plus à une retenue près. Lorsqu’il était grade acier, il avait passé des heures entières à dépoussiérer les tableaux de son vieil oncle en guise d’heures de service d’aide au personnel. Ça n’était pas la pire des tâches, et de loin ! Beaucoup avaient dû lui envier ce travail qui était sans nul doute la marque d’un favoritisme familial, mais lui s’en était bien vite lassé. Ce n’était pourtant pas faute d’apprécier la compagnie et la discussion de certains des tableaux ; ils avaient tous le mérite d’être fort sympathique avec le dernier nié de la famille. Mais le fait était qu’il avait vite repris goût à la tranquillité de ses week-ends sans tâche rébarbative à effectuer... et si Alexander l’envoyait faire une quelconque besogne proche de ses intérêts artistiques, il imaginait mal Ainsleigh avoir la même délicatesse.

Sans attendre de réponse de sa part, l’adulte entreprit de remplacer le sablier par un exemplaire plus petit, promesse muette d’un entretien qui était loin d’être terminé et qui n’allait pas en s’améliorant. Le jeune tchèque se mordit l’intérieur de la lèvre inférieure, comme pour retenir toute autre remarque qu’il pourrait mal prendre. Il rêvait de clamer que son aïeul ne lui permettrait pas de le punir pour de vieilles bêtises, mais en plus de ne pas être sûr de pouvoir compter sur pareil soutien, il savait pertinemment que l’autre van Aken n’apprécierait pas d’apprendre qu’il fanfaronnait à ce sujet. Aussi garda-t-il non sans frustration le silence tandis que le professeur reprenait la parole, l’assénant de plusieurs questions avant de n’en garder qu’une qu’il ponctua de la forte odeur de sa pipre et d’un nouveau décompte du temps. D’un geste machinal de la main, l’aiglon tenta de chasser la fumée qui s’approchait de lui, quoiqu’il ne fût pas particulièrement étonné par son odeur. Son grand-père avait parfois eu coutume d’allumer lui aussi un petit objet de bois semblable à celui-ci, souvent à la fin d’un repas de famille, mais il avait toujours évité de trop en approcher le reliquat fumant de ses plus jeunes héritiers.

Il n’était pas temps de se laisser distraire par l’odeur. Les minutes lui étaient décomptées et plus il y réfléchissait, moins il comprenait ce qu’il attendait de lui. « Je ne sais pas. » finit-il par avouer en soufflant légèrement du nez. Ça n’était pas encore un aveu de faiblesse ou la marque de sa capitulation, mais une simple réponse aux relents d’énervements. Les grains tombaient encore dans le récipient : tant qu’il avait le droit de parler, il ne compter pas abandonner. « Parce que j’ai été expulsé plusieurs jours à cause de ça ? » Il hasardait, cherchant quelque chose qui distingue cet incident plus qu’un autre... mais il ne savait même pas ce dont son interlocuteur avait connaissance. La plupart de ses frasques avaient été découvertes par des tableaux peints par ses ancêtres et rapportées à leur propriétaire, sans doute n’avait-il pas consigné toutes ses bêtises dans le gros dossier qui trônait sur le bureau, face à lui. Ses joues s’empourprèrent légèrement. « Parce que sans monsieur Sørensen, j’aurais déjà dû être expulsé définitivement ? » La promesse de le virer définitivement d’Appleton aurait pu être mise à exécution une bonne dizaine de fois depuis le début de l’année si seulement le nouveau directeur n’avait pas aboli implicitement les menaces qui pesaient sur lui.

Le socle du sablier commençait dangereusement à grossir, signe qu’il perdrait bientôt le droit de répondre, et dans un dernier élan mu tant par le désir d’avoir le fin mot que celui de ne pas laisser à Ainsleigh le monopole des menaces, il reprit dans une ultime tentative, s’armant cette fois-ci d’un léger sourire malicieux. « Ou parce que vous craignez d’être le prochain ? » Il savait déjà qu’il allait regretter ces derniers mots. Face à son aïeul, jamais il n’aurait osé proférer de telles paroles, qui frôlaient dangereusement avec la menace, sans doute parce qu’il s’était déjà risqué à des provocations du même acabit et en gardait encore un douloureux souvenir. La différence était ici que s’il craignait effectivement son grand-oncle, il était persuadé que nul ne pouvait être plus dangereux que lui et il savait que ce dernier ne permettrait à quiconque de lui faire du mal. En somme, il se sentait protégé par son nom, patronyme que le directeur de maison ne cessait de lui rabâcher en insistant toujours plus sur le lien de famille qui l’unissait au maître des potions.

Le temps était désormais écoulé, mais Dmitri n’en avait pas encore fini et reprit de plus bel avec empressement : « La directrice n’avait pas le droit de nous interdire d’utiliser de la magie. C’est elle, la responsable. Et le professeur Hatwell était tout autant complice. » Il trouvait la situation injuste. Il avait été réprimandé, humilié même pour un simple sort. Les mois qui avaient suivis, Carter avait profité de cet ascendant pour lui faire son petit chantage sous les yeux même de son cousin qui n’avait jamais rien dit. Et à présent, il devait rendre une fois de plus des comptes sans rechigner ?
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Dans le nid du rapace (Ainsleigh & Dmitri) Empty
Message(#) Sujet: Re: Dans le nid du rapace (Ainsleigh & Dmitri) Dans le nid du rapace (Ainsleigh & Dmitri) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Dans le nid du rapace (Ainsleigh & Dmitri)
Page 1 sur 1

Sauter vers: