Duncan Ainsleigh, comme tout un chacun, il est le fruit de son expérience passé, ses rencontres et de ses choix, car c'est tout cela qui construit un homme. Bien sûr, on pourrait parler de sa tendre enfance, du natif écossais qu'il était, de l'amour de sa famille de ce sentiment qui pourrait l'avoir tiraillé d'être né à cheval sur deux mondes, le sorcier d'un coté, celui de sa mère et celui des sans-pouvoir pour son père qui bien que follement amoureux avait bien du mal à accepter le monde magique et s'imaginait avoir un fils marchant sur ses traces. Cependant, tout ceci est-il bien nécessaire ? C'est somme toute que le cas de bien des familles dans le même cas que le siens, il vivait tous dans la demeure familiale de sa mère en compagnie de ses grands-parents qui veillaient sur lui et sur son développement pendant les longues journées de travail de ses parents.

Plutôt que tout cela, parlons de cette passion qui le pris très jeune, fils unique et pas particulièrement sociable il trouva refuge auprès des animaux de toutes sorte, le chat de la famille qu'il traînait partout, les araignée du grenier qu'il admirait quand elle tissait leur toile, le chien des voisins qui aboyait dès qu'il tentait de l'approcher mais sa le décourageait pas, c'était plus de l'inconscience que du courage, mais le résultat était là après plusieurs mois soit le chien était lasse à moins qu'il ce soit habitué il pouvait l'approcher pour le toucher ce fut une autre histoire qui réclama plus de temps. Bien entendu en proie à une curiosité maladive, il s'intéressait à tout du moment que cela concerne le monde animal ou végétal. Un point noir du point de vue de sa famille qui s'attristait de voir un enfant plein de vie préférer la vie animale à celle de ses semblables.

Il faut bien comprendre que l'époque de la première guerre des sorciers n'était pas encore venu et on en était comme de nos jours à plus vouloir tisser des liens sociaux qu'à se renfermer sûr soit même de peur de la trahison. Toujours est-il que dès la première manifestation de magie du petit Duncan il fut inscrit avec joie à Poudlard. Ce fut avec encore plus de joie qu'alors que la première guerre des sorciers avait lieu, on envoya Duncan suivre ses études à Poudlard. Son père ne pouvait s'en rendre compte, mais sa mère et ses grands-parents voyait tout le risque qui pesait sur lui en tant que sang-mêlé ! Des idées dangereuses circulaient dans le monde des sorciers. Bien que l'avis de son père ne fut même pas pris, il était clair qu'il serait plus en sécurité là-bas que chez eux. On disait après tout que Poudlard était le lieu le mieux protéger après le ministère.

Et quelle aventure pour cet enfant qui découvrait un nouveau monde ! Celui des études, des créature magique, ayant toujours soif d'en apprendre plus il finit dans la maison de Serdaigle, on ne peut pas dire que sa scolarité se passa sans heurt ni accroc, les sang-pur rodait, mais il en sortit plus de bon que de mauvais, déjà, il se sociabilisa un peu, quelques amis partageant en partie ou complètement sa passion. Il développa en partie une certaine empathie grâce aux né moldu. On pourrait dire que c'est sa scolarité qu'il l'a fait s'ouvrir au genre humain ! Il y vis la diversité, les ressemblances, même ce sentiment qu'on appelle l'amour. Pourtant, rien ne le fit dériver de cette passion qui le dévorait tel le feu ardent d'un bûcher et là, aucune magie aussi puissante soit-elle n'aurait pu l'éteindre. Il fut traité comme un garçon bizarre par certains, un passionner par d'autres, un excentrique ou même un fou à préférer le monde animal à l'humain par le plus grand nombre. Certains qui prétendaient lui valoir du bien tentèrent de l'approcher, lui faire voir ce que l'humanité avait de mieux à offrir, cela aurait pu marcher à une autre époque. On était dans l'âge des ténèbres de celui dont on ne pouvait prononcer le nom ! Défiance, délation, trahison, meurtre, racisme, secret et complot un sacré bouillon qui rendait aux yeux de Duncan l'humanité bien laide !

Pas connu pour mâcher ses mots sa tirade préférée restait qu'avant de vouloir le juger, il faudrait peut-être déjà le connaître ! L'accepter tel qu'il était plutôt que chercher à le faire rentrer dans un moule qui correspondrait à ce qu'il souhaitait. Autant dire qu'il ne se fit pas trop d'amis à contrario ceux qui l'était pouvait découvrir sa générosité et sa fidélité. Qu'il reconnaisse l'un de ses pairs comme un ami n'était pas un gage de qualité, mais de mutuel compréhension et d'acceptation. On pourrait parler de cette scolarité autant conventionnelle quant à son cursus scolaire que particulière du côté des relations humaines pendants longtemps en faire couler des litre d'encre, mais ce ne serait que ressasser un passé qui ne passe que rarement les lèvres de l'écossais et ne lui embrume pas plus l'esprit, car pour lui, il y a bien meilleure occupation dans la vie que se remémorer un passé révolu et qui ne reviendra pas ! Sa scolarité ne fut qu'une marche vers ce qu'il jugeait à l'époque être l'objectif d'une vie.

Ce fut donc en l'an dix-neuf ans soixante-dix-huit qu'il sortit de son cursus scolaire son diplôme sous le bras pour ce retrouver dans un monde où il fallait taire les origines de son sang, se méfier des voisin comme de ses amis au mental, trop fragile. Pour son plus grand bonheur ou plutôt comme il le souhaitait, c'était l'occasion parfaite pour lui de quitter le giron familial définitivement pour ce « cacher » ! Je jeune homme avait soif d'aventure de découverte, bien que reconnaissant envers les livres divers et variés qui lui avaient permis d’accroître ses connaissances, il voulait désormais expérimenter, mettre à l'épreuve ses connaissances. Il y avait une profession qui l’intéressait depuis sa cinquième année celui de Magizoologiste. N'ayant aucune chance d'être ne serait-ce qu'employer à un tel post au sein du ministère, il commença avec un indépendant en tant qu'assistant en direction de l’Amazonie pour trouver et étudier l'étrange et méconnu Limace de feu.

C'était un plaisir certain pour lui que de partir là-bas étudiez une espèce encore méconnu, bien sûr il n'était au final à ce jour qu'encore un simple étudiant bien plus qu'un assistant. Que l'on vive dans le monde magique ou dans celui des Moldus peu de gens peuvent se targuer de vivre une vie d'aventure ! Duncan fit partie de cette petite poignée d'élu qui purent vivre leur vie à cent à l'heure, sans temps mort et tout commença par l’Amazonie. Chaque jour apportant son lot de nouvelles connaissances. Il avait soif de savoir et de découverte. On pourrait que la vie était rose pour lui ! Il ne fallait pas se tromper, cette vie à un prix, le manque de vie sociale, son implication hors-norme lui avait valu l'étiquette d'excentrique, voire même de fou. Comment pouvait-on préférer la vie animale à ses congénères ? Il suffisait de regarder notre monde actuel et d'en tirer les conclusions qui en découlent ! La seconde montée en puissance de celui dont on ne doit pas prononcer le nom voyait le jour.

C'est donc avec arme et bagage qu'il quitte à nouveau les terres d’Écosse pour les montagnes Afghane cette fois-ci, il n'était pas seul, sa femme Bathilda l'accompagne, ce qu'on pouvait dire comme étant une passion commune les avaient rapproché, on pouvait le croire, peut-être était ce seulement la peur de ceux ayant vécu le règne de Voldemort qui voulaient seulement se mettre à l'abri, qui souhaitaient mettre à l'abri cette vie qui ne tarderait pas à naître. Duncan le voulait certes, mais surtout, il voulait étudier les géants dont on lui avait tant parlé, mais ce qui l'intriguait encore plus c'était l'écosystème qui se créait tout autour de ces créatures agressives, imposante et mal-aimée. À cette époque un grand barbu arpentait lui aussi ces montagnes pour tenter de les convaincre de rester neutres, il en a oublié le nom ! La règle première avec les créatures magiques dite « sauvages » était de ne pas interférer avec eux ! Les laisser en paix, observer sans être vu, analyser sans influencer. Notre Écossais avait donc réussit à joindre l'utile à l'agréable.

Les années passant, il fallait se rendre à l'évidence leur fille était nés et grandissait dans la poussière des montagnes avec un père omnibuler par tout sauf les siens, erreur de jeunesse ? Peut-être Bathilda avait ses limites et elle voulait mieux pour la petite Tiny. Si bien qu'un jour leur campement fut retrouvé vide à son retour avec une simple lettre lui expliquant tout. Alors qu'il était prêt à sauver sa vie de famille, la découverte de la hiérarchie entretenue par les tribus des géants locale le retint, il voulait apprendre, découvrir, consigner pour tout rapporter avec ce qu'il croyait être un nouveau regard de vrai avancé. Il pensait ne pas en avoir pour longtemps, mais il repoussa son départ de plusieurs jours d'abord qui devinrent des mois pour finalement être trois ans.

Son retour au Royaume-uni marqua deux déceptions, la première fut qu'il ne pouvait plus rien sauver, une ex-femme remarier avec quelqu'un de bien, de posé et stable aimant sa fille comme si elle était la sienne ! Il offrait à son ex-famille ce qu'il ne pouvait faire et lorsque Bathilda le supplia de faire la seule chose humainement correcte pour leur fille à savoir ne pas la perturber en lui apprenant la vérité à son si jeune âge, il fut pour une fois plus touché par les interactions humaines qu’animal et il accepta. La seconde fut la remise de son étude à son ministère qui ne fut pour lui pas traiter à sa juste valeur, et même mis de côté les géants devait « être surveillé », pas étudiez, on devait les « cacher » aux Moldus pas présentés comme ayant une structure sociale réfléchie. Bien que payé pour son travail, il n'y aurait rien de plus ! Le ministère avait clairement accepté qu'il soit présent là-bas pour avoir quelqu'un pour les surveiller au vu du contexte de l'époque et chacun de ses rapports servaient seulement à s'assurer que celui dont on ne doit pas prononcer le nom ne réussissait pas à en rallier la majorité à sa cause et dans le cas contraire qu'ils en soient averti pour prendre les mesures adéquates.

Ceci marqua au final sa rupture avec le ministère et sa démission, la suite de sa vie se passa donc comme Magizoologue indépendant, pour des écrivains voulant des détails, des parfumerie magique le prenant comme consultant pour s'assurer du bien-être de leurs animaux, certains éleveurs … Rien de fou mais cela payait les factures, il avait bien tenter une fois de publier un traiter sur certaines espèces intitulées, « Ces créature magique méconnue qui mérite de l'être », mais il ne réussit pas à transmettre sa passion pour des créatures qui était au final mal-aimé par la communauté magique ! Peu d'exemplaire vendu bref une véritable catastrophe financière pour lui, mais il maintenu l'édition et parfois dans un coin poussiéreux d'une bibliothèque, il en voit un qui n'a clairement pas subi autre chose que les outrages du temps et pas de la manipulation.

Les années passant, il voyait parfois son ex-femme et leur fille grandissante en étant présenter comme un « amis » de la famille, Tiny ignora la vérité jusqu'à ses dix-huit ans. Cependant, bien qu'elle cherchât à le connaître un peu elle ne voyait Duncan que comme son géniteur et non son père ! Il ne fut pas inclus dans sa vie après tout la vérité disait qu'il avait préféré les créatures magiques à l'autre bout du monde plutôt que sa chair et son sang. Duncan était certes un mauvais père, mais à sa façon, il tenait à sa fille et veillait de loin, il s'inquiétait pour elle et n'hésitait pas à garder un œil sur elle en prenant des nouvelles auprès de Bathilda. Il fut quelque peu inquiet en 2018 lorsque Shacklebolt vira tous les nés Moldu du ministère pour nommé d'ancien Mangemorts, leur proche sur les postes libérer sa fille y travaillant il était prêt à lui offrir une porte de sortie dès que ça tournerait mal. Après tout, il était douer pour ce cach... disparaître dans des lieux reculé.

C'est aussi pour garder un œil sur son arrière-petite-fille qu'il suivait l'actualité londonienne, et même celle de Poudlard ou elle finirait bien par aller, mais tout cela l'inquiétait plus que de raison, des morts inexpliquée les Aurors déployés et à mesure que les années passaient cela ne s'arrangeait pas ! La mort de Minerva et de plusieurs élèves suite à l'attaque de Poudlard et la prise de contrôle par des Mangemort une situation qui dura presque un an ! Tout ceci l'inquiétait et le terrifiait pour son arrière petite fille qui grandissait dans un monde chaotique, il se découvrait avec beaucoup de retard ce qu'on appelle l'amour paternel qui prenait une part égale avec son amour de la faune magique ce qui n'est pas peu dire quand on le connaît. Les actes criminels continuant à Poudlard jusqu'à voir une partie du château détruit lui créaient beaucoup d'inquiétude.

Alors en 2028 alors que sa petite fille fêtant ses dix ans, Duncan entendit parler de l'ouverture du poste de professeur de soin aux créatures magique, désormais âgé et battant moins la campagne que par le passé ! Il ne lui faut aucune raison supplémentaire pour tenter sa chance et prendre contact avec la direction de Poudlard pour postuler au seul poste d'enseignant où il aurait les connaissances nécessaires pour enseigner, pour les compétences, c'était autre chose, car à soixante-deux ans, c'était un sacré défi pour lui que de tenter de partager son savoir avec la jeunesse, mais il comptait bien tenir bon, car après tout sa petite fille se présenterait aux portes de Poudlard l'année prochaine …

La situation familiale de Duncan est quelque peu compliquée, il fut marié pendant trois ans et la petite Tiny est née de cette union, mais sa passion dévorante et sa jeunesse lui ont fait perdre tout cela, sa fille ne le considère pas comme son « vrai » père et elle c'est elle-même marié pour donner naissance à la jolie Myla. Il n'a au final pas de véritable vie de famille, mais se trouve comme consumer par ce manque, il est rentré dans le personnel de Poudlard pour être proche de sa petite fille le temps de sa scolarité ! Peut-être est ce sa manière de se rattraper pour ce qu'il n'a jamais offert à sa propre fille. Comme il se le dit à lui-même, il ne regrette pas ses choix de vie, mais il pourrait regretter de n'avoir pas su être un père digne de ce nom. C'est ce qui la réellement décider à prendre les devants et de briguer son poste d'enseignant pour combler ce manque et peut-être sera-t-il plus humain au crépuscule de sa vie.