[6ème & 7ème année] 1er cours / Sortilèges d'Empogne

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Sortilèges d'Empogne

Allez je me trouve dans mon bureau en terminant de me préparer pour le prochain cours que je vais donner. Aujourd'hui, c'est donc avec les sixièmes et les septièmes que j'ai l'occasion de côtoyer et donc d'avoir cours pour mon retour dans mon ancienne école. J'ai décidé pour ce premier cours d'entraîner les élèves sur le sortilège d'empogne.

Ce sortilège est très utile, il a été découvert en 1875 permettant de se saisir plus facilement de souafle. Il permet exactement d'ensorceler un objet afin que celui-ci soit plus facile à tenir. Il a donc permis notamment de débarrasser des lanières de cuir et des trous qui étaient utilisés pour garantir une meilleure saisie de cette balle.

Par conséquent le cours va donc se passer en plusieurs parties avec une question sur le sortilège et voir les connaissances de mes élèves sur le sort du jour. Puis ensuite ils pourront alors s'exercer avec un ancien souafle juste avant qu'on utilise le sortilège enpogne. Et ensuite un souafle classique, cela permettra selon moi aux élèves de voir la différence et par la même occasion les entraîner au poste de poursuiveurs.

Car je dois bien m'imaginer que parmi les élèves de cette tranche d'âge, certains souhaitent devenir des joueurs de Quidditch professionnels. Enfin bon, il est temps pour moi de quitter mon nouveau lieu de vie et de rejoindre le terrain de Quidditch. Je prends au passage le vieux souafle ainsi qu'un souafle que nous utilisons notamment pour les entraînements et les matchs de l'équipe de Quidditch se trouvant à Poudlard.

Une fois prêt je quitte mon bureau que je referme à clé et m'avance rapidement vers le lieu du cours. Une fois sur place, je suis en avance, j'ai le temps d'aller chercher différents balais pour les élèves qui n'auraient pas le leurs. Puis je prends ensuite une table que je pose dans l'herbe et dispose dessus les deux souafle en question.

C'est bon je suis prêt, je regarde ma montre et attend patiemment l'arrivée des différents élèves participants à ce cours de Vol. Je regarde donc les élèves arrivent petit à petit devant moi. Et lorsque le flux d'élèves de sixièmes et septièmes années se stoppe, il est temps pour moi de prendre la parole. Alors, avec un grand sourire, je dis aux élèves:

"Bonjour à tous, je suis Mr William Piers et à partir d'aujourd'hui je serais donc votre Professeur de Vol."

J'arrête un moment mon intervention et observe un peu plus élèves. Je regarde attentivement si certains m'ont reconnus. Puis je reprends à nouveau la parole pour dire:

"Pour le cours d'aujourd'hui, nous allons nous intéresser à un sort qui a révolutionné le monde du Vol et notamment du Quidditch dont j'ai fait partie. Vous pouvez le voir devant moi, il y a deux souafles. Mais quel est la différence entre ces deux objets ?"

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À SAVOIR Arrivé(e) le : 04/04/2020 Parchemins rédigés : 1181 Points : 10

Sortilège d'empoigne

Les cours de vol étaient encore ceux où Carla se rendaient avec le plus de facilité. Ils n’étaient pas toujours assez palpitants à son goût, la théorie ne l’intéressait guère, mais il y avait toujours au moins une partie consacrée à la pratique et elle ne pouvait qu’apprécier. Il y avait un petit côté récréatif là où habituellement les autres matières lui donnaient l’impression soit de mourir d’ennui, soit d’être un cobaye aux mains de dangereux psychopathes. Elle n’avait rien contre un peu de challenge de temps en temps, mais enfin, les mettre toujours dans des sortes de parcours du combattant infâme, c’était quand même affreux non ? Un jour, il finirait par perdre un élève et ils allaient tous à avoir bien du mal à justifier certaines méthodes archaïques.

Elle rejoignit le terrain et fronça les sourcils en voyant qu’elle ne le connaissait pas. Tiens, encore un nouveau ? Décidément, Poudlard attirait les foules mais était bien en peine de les retenir. Etait-ce Sorensen qui les faisait fuir comme cela ? Sous ses airs affables, il n’avait pas l’air commode et elle était prête à parier que l’avoir comme directeur était une vraie plaie. Intérieurement et dans une réaction très adolescente, elle nota que le nouveau était joli garçon bien avant de s’interroger sur ses compétences. Au moins, s’il était ennuyeux, il resterait toujours un certain plaisir des yeux … Avançant prudemment, elle adressa un léger signe de tête poli à son professeur et observa avec intérêt ce qu’il avait disposé devant lui. Il y avait deux souafles, ce qui retenait nécessairement son attention, elle qui était poursuiveuse. Elle n’avait aucune ambition d’en faire une carrière, elle n’était pas assez performante pour cela, mais elle aimait sincèrement son poste. Quand elle fonçait vers les buts adverses de toute la puissance de son balai, elle avait l’impression que rien ne pouvait la rattraper. C’était terriblement grisant.

Puis il prit la parole avec une simple question et elle fronça les sourcils, serrant son balai dans sa main. Qu’il les interroge, pas de souci, c’était après tout son métier et la raison de son salaire. Mais qu’il n’annonce aucune période de vol en début de cours, cela ne lui plaisait que modérément. Est-ce que cela voulait dire qu’il n’y en aurait pas ? Si c’était le cas, ce nouveau professeur n’allait pas nécessairement faire long feu. Il s’exposait à une mutinerie de la part de tous. Jetant un coup d’œil à ses camarades dont certains avaient l’air aussi déboussolés qu’elle, elle finit par lâcher

- Nous n’allons pas voler, professeur ?

Elle osait espérer que l’impatience et le dépit mêlés dans sa voix étaient suffisants à faire comprendre qu’il ne s’agissait pas d’insolence, mais d’une interrogation réelle et surtout légitime étant donné l’intitulé du cours. Néanmoins, pour ne pas en rajouter, elle ajouta poliment, comme pour lui montrer qu’elle n’avait pas cesser de l’écouter pour autant.

- Ces deux souafles ne sont pas de la même époque. Le plus ancien est quasiment une relique, il doit avoir plus de 150 ans. Leur fabrication a évolué.

Maintenant que c’était dit, ils pouvaient passer à autre chose ? Elle n’avait pas pris option histoire ….

Codage par Libella sur Graphiorum

C’est toute guillerette que je me rends en cours. Le temps est beau, le ciel est bleu, hier soir j’ai enfin réussi ce foutu sortilège de texere viam et ce matin, nouveau professeur de cours de vol. Théoriquement, ça ne pourrait pas être une meilleure journée. Surtout que le sortilège que je suis parvenue à déployer est en tout point parfait : un seul et unique fil magique, pas de raccord, de reprise. Il ne me restera plus qu’à relier Flemming au fil et en avant les aventures. J’ai hâte de passer à la suite.

Mais pour l’instant, je trottine vers le terrain de quidditch avec entrain. Je suis légèrement surprise en voyant le professeur : j’ai déjà vu sa tête dans le journal sportif. Il a été joueur à Flaquemare si je ne me trompe pas, en tant que batteur. Que vient-il foutre ici ? Il s’est pas remis d’une blessure, il a pris un cognard sur la tête ? Il n’a pas l’air complètement croulant, mais choisir de venir se perdre ici quand on peut être libre sur un balai en dit long sur l’état psychologique du gus. C’est pas comme ça qu’il va entretenir sa plastique de frimeur.

En parlant de plastique avantageuse, je m’installe non loin de Carla, qui ne manque jamais d’en imposer, lui faisant un petit signe de la main. ET Là... putain de bordel de merde : le gars nous raconte la vie de ses souaffles. On s’en bat les steaks non ? Je pense définitivement qu’il a mangé trop de cognards et qu’il est ici en convalescence pour coup violent sur la tête. Je remercie Carla de demander avec tact si on est là pour taper la discussion, ou comme l’intitulé du cours l’indique : voler. Notamment parce que pour nous autres qui ne sommes pas dans l’équipe de quidditch, c’est censé être un peu le kiff quoi.

Je grogne à voix basse : « Il y en a un qui préfère servir de baballe pour Hippogriffe que de rester poser sur une table, et l’autre qui préfère retourner au musée que de subir un cours théorique. Je les comprends. »
Avec une flemme tout à fait perceptible et un entrain proche du mollusque je réponds d’une voix traînante : « Le plus vieux a des lanières pour tenir en main. Les plus récents sont ensorcelés. » Même moi j’ai lu le quidditch à travers les âges. Je lorgne les balais d’un air maussade. On ne va pas gâcher une si belle journée.

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