Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

Partagez
 
Bonbon et potions
Nikita N. Yaga

Nikita N. Yaga



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14515-nikita-yagahttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14533-nikita-yaga-liens-de-travers#294782https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14537-yaga-faut-qu-on-rp#294793https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14538-nikita-lettres-longues-cachetees-si-possibles#294794https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14539-nikita-courriers-courts#294796

Arrivé(e) le : 25/02/2020
Parchemins rédigés : 2264
Points : 22
Crédit : Pinterest
Année : 4ème ~ 14 ans

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Pur
Pouvoirs spéciaux: Légilimancie / occlumancie
Poste de Quidditch: Supporter
Patronus: Un ours
Epouvantard: Un monstrueux Kot Baioun
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Bonbon et potions Left_bar_bleue660/2000Bonbon et potions Empty_bar_bleue  (660/2000)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Prof. van Aken & Thomas Chastel

Bonbon et potions Empty
Message(#) Sujet: Bonbon et potions Bonbon et potions EmptySam 23 Oct - 23:48

23h venait de sonner à l’horloge murale de la salle commune de Serdaigle et Blaze n’avait pas eu trop de mal à convaincre ses derniers occupants que leurs dortoirs seraient plus confortables pour terminer la soirée. Alors que les dernières discussions s’évanouissaient dans les escaliers, le préfet souffla les bougies de la pièce – dont certaines étaient parfumée au litchi, qui avait acheté ce truc, sérieux ? – et éteignit les braises dans la cheminée. Voila, tout était sombre à présent.

De l’autre côté de la fenêtre battait une de ces violentes pluies froides d’automne qui ne donnait pas envie de s’aventurer à l’extérieur. Parfois une feuille morte venait se plaquer contre le carreau, comme la main d’un spectre en quête d’un peu de chaleur. L’ambiance était lugubre à souhait, mais également très pratique pour masquer les bruits de pas des jeunes gens s’aventurant le plus discrètement possible dans les couloirs du château après le couvre-feu.

Bien sûr, techniquement, Blaze n’avait pas besoin de faire profil bas. Son insigne l’autorisait à se promener où bon lui semblait, mais il fallait bien reconnaitre que passée une certaine heure, les déambulations nocturnes devenaient suspectes, fussent-elles celles d’un préfet. En plus, comment expliquer la présence de Judith à ses côté ? Certainement que Kaspaer Sorensen verrait d’un assez mauvais œil que sa petite-fille fasse le mur en compagnie d’un garçon, même s’il valait encore mieux qu’il s’imagine quelque amourette plutôt que de découvrir ce qui se tramait véritablement sous son nez.

Se laissant tomber dans un épais fauteuil, Blaze jeta un coup d’œil à l’horloge. Cette soirée lui en rappelait une autre, assez identique, un an plus tôt, lorsqu’il avait négocié avec la cadette des Sorensen une alliance en filouterie, travailler à la réalisation d’un prototype de potion censé accroitre considérablement leur puissance magique… de quoi faire rêver.

Venant des escaliers, une silhouette menue se détacha dans l’obscurité. Blaze leva la main en guise de salut. Pas besoin de grandes démonstrations, mieux valait rester discret jusqu’au moment où ils seraient en sécurité dans le passage secret.

- « Un temps à se raconter des histoires de fantôme, hein ? » souffla-t-il dans la pénombre.

Le jeune homme se redressa, passa la capuche de son sweat bleu foncé sur sa tête afin de se faire le plus invisible possible, puis poussa la porte du dortoir, Judith sur ses talons.

Ils n’étaient pas très loin du passage secret, mais les tableaux étaient partout. Littéralement. Si encore comme les préfets ou le concierge, on pouvait les repérer de loin pour les éviter, les choses auraient été simples, mais là comment distinguer une peinture van Aken d’une autre qui roupillait naïvement dans son cadre ? Esquiver les endroits à découvert comme les escaliers obligeait à faire plusieurs détours qui multipliaient d’autant plus les chances de se faire prendre.

Heureusement, Blaze n’avait pas chômé. Chaque ronde, et chaque discussion avec Dmitri, avait été l’occasion d’en apprendre un peu plus sur le fonctionnement des peintures et de trouver les limites à leur omniscience. D’abord, certains chemins étaient plus sûrs que d’autres, il fallait simplement les connaitre. Silencieusement, ils passèrent devant la peinture d’un cimetière lugubre et tournèrent à gauche, puis à droite. Ici un petit escalier éloigné des autres permettait de rejoindre le passage secret en toute discrétion. Blaze descendit les marches quatre à quatre jusqu’au deuxième étage et s’engouffra dans un couloir obscur.

Là, à l’abri des regards, une armure muette décorait un mur vide. Le jeune homme s’arrêta devant.

- « Abracadabra. » murmura-t-il pour la blague puis attrapant les doigts gantés de l’armure, en referma deux contre la paume : l’index et le majeur.

Pendant un instant il ne se passa rien, puis dans un furtif grincement, l’armure se plia en avant, comme si elle cherchait à saluer les deux jeunes gens à la manière japonaise. Alors son torse s’ouvrit, révélant une ouverture étroite qui donnait dans la pierre et s’enfonçait à l’intérieur des murs de Poudlard.

Blaze se retourna vers Judith, comme à chaque fois qu’il ouvrait le passage, comme s'il attendait de sa part une exclamation d’émerveillement. Il était tout simplement toujours ravi de mettre en pratique ses découvertes, surtout quand celles-ci étaient secrètes. Puis il s’écarta dans une parodie de bonne manière.

- « Après vous mademoiselle. »

Une bonne vingtaine de minute à progresser à quatre pattes les attendait à présent. Puis ils déboucheraient dans la cave de chez Honeydukes, l’endroit idéal pour travailler en paix.

@Judith V. Sørensen
Revenir en haut Aller en bas
Amelia I. Ferguson

Amelia I. Ferguson



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14620-amelia-i-ferguson-the-sheep-girl?nid=1960#297411https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14663-amelia-salut-tu-aimes-les-moutons#297499https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14666-amelia-rphttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14661-amelia-vous-avez-pas-des-mails-plutothttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14660-amelia-sois-bref-et-ecris-gros

Arrivé(e) le : 06/08/2018
Parchemins rédigés : 697
Points : 10
Crédit : Vesna
Année : 4e année (15 ans)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Né-Moldu
Pouvoirs spéciaux: Aucun
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Une brebis
Epouvantard: Un méchoui
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Bonbon et potions Left_bar_bleue2000/2000Bonbon et potions Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?:

Bonbon et potions Empty
Message(#) Sujet: Re: Bonbon et potions Bonbon et potions EmptyMer 27 Oct - 22:20


Bonbon et potion
Judith & Blaze

« Expédition nocturne »

Les affaires reprenaient. Il était temps de mettre à profit mes lectures estivales. La bibliothèque de Durmstrang avait été une mine d’information, jamais je n’aurais espéré trouver si facilement les détails qu’il nous manquait. Enfin, facilement. Peut-être que ma connaissance du norvégien m’avait quelque peu aidée dans ma quête. D’autres que moi n’auraient sans doute pas été aussi chanceux. J’avais grand hâte de raconter à Blaze tout ce que j’avais découvert. J’ignorais s’il se montrerait aussi enthousiaste que moi mais puisqu’il m’avait embarquée dans cette affaire, il se devrait au moins de faire semblant. L’heure était venue de se mettre au boulot. La route vers Honey Dukes serait plus périlleuse encore cette année, avec tous les tableaux qui espionnaient nos moindres faits et gestes. J’avais toute confiance en Blaze. Non pas que sa nouvelle insigne le rendait invincible, ou invisible, non. Mais c’était un sacré filou et s’il y avait bien quelqu’un pour sortir indemne d’une promenade après le couvre-feu, c’était bien Mansfield.

Une cape noire sur une jupe noire. Des chaussures sans talon pour un silence absolu. Mieux valait se faire discret. Ce qui tombait plutôt bien, c’était un peu ma spécialité. Où que j’aille, je passais inaperçue. Un peu moins depuis septembre, il est vrai. La nomination de mon grand-père au poste de direction avait attiré l’attention sur nous. Oh, à bien des égards, notre nom de famille n’avait jamais été inconnu des élèves de l’école. Mais pour ceux qui avait eu encore un peu d’innocence, cela en était terminé. Je descendis l’escalier du dortoir à pas feutrés. Sans surprise, mon acolyte était déjà là, assis dans l’un des fauteuils qui trônaient devant l’âtre. Comme il y a un an. C’était à cet endroit précis qu’il m’avait convaincue, par je ne sais quel sortilège, de participer à ce projet. Un projet passionnant. Le genre de défi que j’attendais qu’on me lance depuis longtemps. Et Mansfield l’avait fait. Il avait eu confiance en moi. Un fait étonnant auquel je n’étais pas habituée. Ce type, que je ne connaissais pour ainsi dire pas du tout, avait cru en moi, sans doute davantage que ma propre famille. Si j’avais eu quelques réticences au départ, j’avais vite pu constater qu’il ne se moquait pas de moi et qui ne s’agissait aucunement d’une entourloupe visant à me causer du tort. « Un temps à se raconter des histoires de fantôme, hein ? » Je souris. Le temps était lugubre en effet. Une vraie nuit d’automne humide et froide. Un avantage certain pour nous, beaucoup préférerait la chaleur de leur lit aux rondes dans les couloirs. Cela ne résoudrait pas le problème des peintures mais tout avantage était bon à prendre. « Des histoirrres d’elfes enchaînés dans des cachots ? » Un clin d’oeil à notre virée de cet été. Si j’avais pensé un jour, passer l’après-midi avec quelqu’un, c’était déjà un exploit, à explorer les caves d’une école pour le plaisir…

Je m’engouffrai à la suite de Blaze par l’embrasure de la porte, tentant de me faire aussi discrète que je le pouvais. J’avais l’impression d’être scrutée à chaque pas. L’idée qu’un seul de ses tableaux pouvait mettre à mal notre projet me rendait nerveuse. Il fallait que je réfléchisse à un moyen de faciliter nos déplacements. Plus nous sortirions, plus le risque de nous faire prendre augmenterait. Plus que quiconque, j’avais intérêt à ce que cela n’arrive pas. Marchant dans l’ombre de mon camarade, j’avançai dans un silence absolu. Enfin, l’armure. Je réprimai un rire nerveux à la blague de Blaze. Vite, qu’on en finisse ! L’armure se plia, révélant le passage qui nous conduirait aux caves de la confiserie. Je ne me fis pas prier pour m’engager dans le passage. Encore quelques mètres… Le chemin me semblait plus long que dans mon souvenir. Et puis finalement, le couloir remonta en pente douce jusqu’à une trappe à laquelle on accédait par un escalier branlant. Avec précaution, je grimpai les quelques marches qui nous séparaient du local et avec tout autant de prudence, je poussai le loquet pour déverrouiller l’accès. Les gonds grincèrent légèrement en pivotant, mais rien qui ne puisse réveiller le gérant dormant plusieurs étages au dessus. « Pas fâchée d’êtrrre arrrrivée. »

Je pris une longue inspiration, comme quelqu’un qui aurait trop retenu sa respiration. Je sortis ma baguette. « Lumos » La cave était sombre et nous ne pouvions pas travailler ainsi. La lueur qui s’alluma avait quelque chose de réconfortant. Elle n’était pas fameuse mais cela suffirait le temps de s’installer un peu mieux. J’ouvris grand le sac magique qui ne me quittait plus désormais. De là, je tirai un de mes chaudrons personnels, choisi spécialement pour l’occasion, ainsi qu’une belle boîte ornementée qui contenaient la plupart de mes ingrédients. « Le sang de rrre’em, c’était bien. Mais il nous manquait ça ! » m’exclamai-je en exhibant fièrement une petite fiole de cristal contenant quelques crins d’une belle couleur argentée.

(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
Nikita N. Yaga

Nikita N. Yaga



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14515-nikita-yagahttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14533-nikita-yaga-liens-de-travers#294782https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14537-yaga-faut-qu-on-rp#294793https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14538-nikita-lettres-longues-cachetees-si-possibles#294794https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14539-nikita-courriers-courts#294796

Arrivé(e) le : 25/02/2020
Parchemins rédigés : 2264
Points : 22
Crédit : Pinterest
Année : 4ème ~ 14 ans

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Pur
Pouvoirs spéciaux: Légilimancie / occlumancie
Poste de Quidditch: Supporter
Patronus: Un ours
Epouvantard: Un monstrueux Kot Baioun
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Bonbon et potions Left_bar_bleue660/2000Bonbon et potions Empty_bar_bleue  (660/2000)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Prof. van Aken & Thomas Chastel

Bonbon et potions Empty
Message(#) Sujet: Re: Bonbon et potions Bonbon et potions EmptyVen 29 Oct - 18:38

Long et laborieux, le chemin pour enfin rejoindre leur planque n’avait rien d’une partie de plaisir. Outre échapper à la vigilance des gardiens de Poudlard, il fallait accepter de ramper pendant une grosse dizaine de minutes dans un conduit obscur pour enfin seulement déboucher dans le laboratoire de chez HoneyDukes et sa délicieuse odeur de caramel. Mais c’était le prix à payer pour la tranquillité et de ce point de vue-là, ni Blaze ne Judith n’avaient souhaités faire de concessions. C’est qu’avec Soresen aux manettes cette année, tout le monde avait intuitivement compris qu’on ne rigolait plus question discipline, les dernières mesures de « sécurité » de Poudlard étaient suffisamment éloquentes en ce sens.

Paradoxalement, la présence de Judith rendait l’affaire d’autant plus risquée. N’importe quel autre élève faisant le mur s’en serait au pire tiré avec quelques heures de colles mais Blaze préférait éviter d’envisager la réaction du nouveau directeur en apprenant que sa petite fille se retrouvait embarquée dans un trafic de potion et le détournement de matériel professionnel, par son préfet qui plus est. Indiscutablement, ça se terminerait assez mal pour le jeune homme.

Avec un léger soupire de soulagement, il s’extirpa finalement de la trappe menant à la cave de la confiserie. Vrai que s’il faisait froid dehors, le passage secret avait quant à lui quelque chose d’assez étouffant. Malheureusement depuis la destruction de celui de la sorcière borgne, des décennies auparavant, c’était l’une des dernières sorties secrètes de Poudlard encore utilisable.

- « Tu m’étonnes. » commenta-t-il en s’étirant les bras, comprimés dans le passage dont il venait de sortir.

Alors que Judith apportait un éclairage bienvenue à la pièce et commençait à déballer ses affaires, Blaze en fit rapidement le tour. Il n’était pas venu depuis trois mois avec les vacances d’été et souhaitait s’assurer que tout était encore bien à sa place. Pas de mauvaise surprise en vue, il sortir de son propre sac une écharpe de laine que lui avait envoyé sa mère et l’installa sous la porte qui menait à l’escalier montant à la boutique. Le propriétaire de Honeydukes dormait au deuxième étage, il était peu probable qu’il entende quoi que ce soit, mais mieux valait tout de même étouffer le bruit au maximum. Même si jusque là Judith n’avait jamais fait de grosse bourde, avec les potions on n’était jamais à l’abri d’une explosion.

Des deux, c’était elle qui s’y connaissait le mieux en préparations. Blaze avait beau avoir une année de plus et des notes correctes, il brillait surtout en sortilège et avait d’ailleurs fini par abandonner la matière en 6ème année, considérant que ses travaux pratiques nocturnes avec sa cadette étaient amplement suffisants pour garder la main.
De son côté, Judith touchait indiscutablement sa bille. Mélange de don naturel et d’une formation rigoureuse apportée par sa grand-mère lui avait-elle expliqué, elle réalisait des recettes qui le dépassait complètement. Pour un peu, Blaze ne pouvait s’empêcher d’éprouver toujours un peu de jalousie devant les connaissances de la jeune fille, mais faisait l’effort de n’en rien montrer, se satisfaisant dans le fait qu’à deux, ils étaient en train de réaliser un exercice largement plus difficile que ce que la plupart des étudiants de cette école ne réaliseraient jamais.

Conséquence de cette asymétrie, s’il avait à sa charge la récupération d’ingrédients et l’organisation logistique de leurs soirées de travail – toujours le vendredi pour pouvoir faire la grasse matinée le lendemain – c’était maintenant à Judith qu’il s’en remettait pour la partie pratique.

Tirant de son sac un tablier de travail qu’ils devaient acheter pour les cours, il se le noua autour des hanches et remonta ses manches tout en fronçant les sourcils à la vue de la fiole que la jeune fille venait de lui mettre sous le nez.

- « C’est du crin de licorne ? »

Ça y ressemblait un peu, quoiqu’il n’ait pas souvent eu l’occasion d’en utiliser au vu de la rareté de la chose. Van Aken était du genre radin sur les ingrédients et Blaze le soupçonnait de réserver les plus précieux à ses élèves préférés.

- « Tu sais, moi j’ai arrêté de suivre le détail de tes expériences depuis longtemps, je me contente de préparer ce qu’il faut. » ajouta-t-il l'air de plaisanter.

Ce n’était pas tout à fait vrai, dans le fond Blaze essayait toujours de comprendre ce que faisait Judith, mais il fallait bien avouer que la pertinence de certaines combinaisons d’ingrédients le dépassait parfois un peu et la jeune fille tirait des liens logiques dans sa tête qu’il ne parvenait pas à comprendre intuitivement.

- « Alors dis-moi ? Comment on procède ce coup-ci ? »

S’il fallait couper des trucs en morceaux ou mélanger des machins dégueux, ça au moins il pouvait le faire sans problème, et même avec une certaine application.
Revenir en haut Aller en bas
Amelia I. Ferguson

Amelia I. Ferguson



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14620-amelia-i-ferguson-the-sheep-girl?nid=1960#297411https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14663-amelia-salut-tu-aimes-les-moutons#297499https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14666-amelia-rphttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14661-amelia-vous-avez-pas-des-mails-plutothttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14660-amelia-sois-bref-et-ecris-gros

Arrivé(e) le : 06/08/2018
Parchemins rédigés : 697
Points : 10
Crédit : Vesna
Année : 4e année (15 ans)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Né-Moldu
Pouvoirs spéciaux: Aucun
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Une brebis
Epouvantard: Un méchoui
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Bonbon et potions Left_bar_bleue2000/2000Bonbon et potions Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?:

Bonbon et potions Empty
Message(#) Sujet: Re: Bonbon et potions Bonbon et potions EmptyMar 2 Nov - 20:32


Bonbon et potion
Judith & Blaze

« Expédition nocturne »

Maintenant que tout était calme et que nous étions en sécurité, relative, je remarquai à quel point mon rythme cardiaque s’était emballé durant notre traversée nocturne. Je n’étais pas une habituée des promenades interdites et mon organisme me le rappelait ardemment. Sortir mes affaires une à une m’apaisait et je m’attelais à la tâche avec précision. Mon visage restait cependant impassible. Hors de question que mon acolyte se rende compte de ce qui se passait dans ma tête à ce moment précis, je n’avais aucune envie qu’il se moque de moi. Oui définitivement, il me faudrait trouver un moyen de faciliter nos déplacements. Il allait devenir de plus en plus risqué de sortir de nos dortoirs après le couvre-feu. Mansfield était peut-être préfet mais ma présence à ses côtés le mettait en danger. Ce fait me sautait aux yeux à présent: j’étais l’élément qui pouvait faire capoter à tout moment nos petites excursions. J’avais toujours eu peur de me discréditer auprès de ma famille mais aujourd’hui, ce n’était pas tellement les répercussions sur ma propre personne qui m’effrayaient, c’était davantage les conséquences que cela engendreraient pour Blaze. Mon égoïsme avait-il trouvé ses limites ? Ou peut-être n’étais-je égoïste que parce que c’était ce que l’on attendait d’un membre de la famille Sørensen.

J’avais quasiment fini d’installer notre petit laboratoire et pendant que je terminais, Blaze s’était occupé de sécuriser les lieux. Nous nous étions assez rapidement rendu compte, l’an dernier, qu’il n’était pas nécessaire de lancer un assurdiato. Le propriétaire dormait suffisamment loin de sa cave pour ne pas nous entendre. Et en toute logique, un confiseur n’avait aucune raison de venir examiner le contenu de son sous-sol en pleine nuit. En revanche, il se levait assez tôt le matin car la boutique devait être réapprovisionnée pour son ouverture à dix heures tapantes. Pas question donc, de s’attarder ici toute la nuit en oubliant l’heure. « Tu ne verrrrouillerais pas la porte ? Pour êtrrre sûrrrs. » Mieux valait être trop prudent que négligents. Une entrée fermée pouvait nous donner quelques précieuses secondes supplémentaires en cas de fuite improvisée. Il fallait toutefois espérer que cela n’arrive jamais car nous serions contraints d’abandonner là une grosse partie de notre matériel. Je pris un peu de recul pour observer le poste de travail improvisé. Tout y était, il était temps de se lancer.

« Ce sont des poils de grrronian. » Pas facile à distinguer du crin de licorne effectivement. Et encore fallait-il savoir ce qu’était le gronian. « Une sorrrte de cheval ailé. » ajoutai-je sans savoir si Blaze était au fait en matière de magizoologie. Je posai la fiole devant nous, sur la table empruntée au confiseur. « Avec le sang de rrre’em, la lewisie et le perce-neige, ce sont les quatrrre ingrrrédients fondamentaux de notrrre potion. » De cela j’étais totalement certaine. Bien entendu, j’avais une idée assez précise de ce qu’il faudrait ajouter en plus pour que ce quator réagisse correctement. C’était une opération délicate et la moindre faille dans mon raisonnement pouvait avoir des conséquences fâcheuses ou carrément catastrophiques. « C’est faux, ne te fais pas passer pourrr un idiot. D’ailleurrrs, c’était ton idée, c’est bien que y comprrrend quelque chose. » Rien que le fait qu’il ait entendu parler de cet élixir et qu’il soit là ce soir, cela prouvait qu’il suivait les avancées de notre projet. Une fois l’exploit accompli, il serait certainement bien prompt à se débarrasser de moi. Après tout, à quoi servirais-je quand nous aurions réussi ?

Mais l’heure des séparations n’étaient pas encore venue. Il nous faudrait encore de longues semaines, si ce n’était des mois avant de parvenir au but. J’avais hâte, probablement davantage encore que Mansfield, que cette potion soit prête. J’avais un intérêt personnel à ce que ce projet n’échoue pas. Toutefois, le moindre écart et tout tomberait à l’eau. Il fallait être concentré de A à Z et ne rien laisser au hasard. « Je pensais faire des échantillons de sauvegarrrde, dans différrrents flacons à la fin de chaque étape. Si on devait faire une errrreur, cela serait moins grrrave et nous ne serrrions pas obligés de tout reprrrendrrre depuis le déparrrt. » Il y aurait sans doute des contretemps, des bourdes et des problèmes indépendants de notre volonté. Mais ainsi, nos arrières seraient un peu assurées. Il était toujours moins frustrant de reprendre à une étape antérieure que de tout jeter pour recommencer. « Tu as combien de… therrrmorrrts ? C’est bien comme ça que ça s’appelle ? » Je ne parvenais jamais à me souvenir du nom de cette trouvaille, au demeurant fort utile, bien que d’invention moldue. « Bon. On a du pain sur la planche. Il faut que ce soirrr, le mélange soit suffisamment stable pourrrr êtrrre trrransporrrté. Le soucis, c’est qu’il doit ensuite être chauffé de nouveau tous les jourrrs pendant une semaine. » Je réfléchissais à mesure que j’expliquais. « Je pense que s’il s’agit juste de la rrremettrrre à tempérrraturrre, je dois pouvoirrrr le fairrre dans une salle vide, ce serrra assez rrrapide. Et moins rrrisqué que de venirrrr ici toutes les nuits. » Là, ça devenait quasiment kamikaze. Ne pas se faire prendre une fois par semaine n’était déjà pas évident, alors tous les soirs… Il valait mieux ne pas défier les probabilités. « Je m’occupe de mettre l’eau à tempérrraturrrre. Tu peux hacher grossièrrrement deux fleurrrs de lewisie ? Et moudrrre assez finement une dizaine de noisettes ? » Ce dernier ingrédient était un peu ma marque de fabrique. J’en utilisais quasiment à chaque fois et trouvait absolument fascinant la manière dont une si petite noix pouvait harmoniser à la perfection les différents ingrédients d’une potion. Savamment dosé bien entendu.
(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
Nikita N. Yaga

Nikita N. Yaga



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14515-nikita-yagahttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14533-nikita-yaga-liens-de-travers#294782https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14537-yaga-faut-qu-on-rp#294793https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14538-nikita-lettres-longues-cachetees-si-possibles#294794https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14539-nikita-courriers-courts#294796

Arrivé(e) le : 25/02/2020
Parchemins rédigés : 2264
Points : 22
Crédit : Pinterest
Année : 4ème ~ 14 ans

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Pur
Pouvoirs spéciaux: Légilimancie / occlumancie
Poste de Quidditch: Supporter
Patronus: Un ours
Epouvantard: Un monstrueux Kot Baioun
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Bonbon et potions Left_bar_bleue660/2000Bonbon et potions Empty_bar_bleue  (660/2000)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Prof. van Aken & Thomas Chastel

Bonbon et potions Empty
Message(#) Sujet: Re: Bonbon et potions Bonbon et potions EmptyMar 9 Nov - 15:20

- « Cheffe oui cheffe. » acquiesça Blaze dans une parodie de salut martiale lorsque Judith lui demanda s’il ne bloquait pas la porte.

Quitte à jouer les assistants, autant tourner ça en dérision, histoire de montrer qu’il n’avait pas de problème à occuper le second rôle. Non, vraiment aucun problème. Un sortilège et ce fut réglé, l’affaire commençait à être rodée depuis le temps et Blaze avait pris soin dès l’année dernière de s’entrainer à toutes les formes de magie permettant la dissimulation. On n’était jamais trop prudent et c’était le genre de sortilège qu’il ne voulait surtout pas voir foirer au plus mauvais moment : quand il était justement nécessaire d’être discret.

Revenu au cœur de la pièce, manche relevée, il observa avec intérêt le dernier ingrédient que sa camarade proposait d’essayer ce soir. Gronian ? Honnêtement ça ne lui disait pas grand-chose. Il avait beau suivre les cours de soin aux créatures magiques il s’agissait pour être honnête d’une matière qui l’intéressait assez peu, principalement parce qu’il avait du mal à y être le meilleur et que les animaux avaient une fâcheuse tendance à le mordre ou lui cracher dessus dès que son attention déviait ne serait-ce qu’un tout petit peu de leur petite personne.

- « Je sais oui. » dit-il en hochant la tête lorsque Judith précisa qu’il s’agissait d’un cheval ailé. Afin de ne pas passer pour un crétin.

Les autres ingrédients lui parlaient déjà plus cependant, et alors que dans son esprit les liens entre leurs différents effets commençaient à se dessiner, il hocha de nouveau la tête cette fois plus honnêtement.

- « La lewisie pour ses propriétés stimulantes et le perce-neige pour stabiliser ? » proposa-t-il ce coup-ci certain de ne pas être à côté de la plaque, de sorte qu’il accueillit la remarque de Judith sur ses compétences avec un sourire amusé. « Un idiot peut-être pas quand même. Disons plutôt que je sais déléguer quand c’est nécessaire. »

Suivre le raisonnement de Judith – et dans une moindre mesure les recettes de son livre de potion – était comme chercher à résoudre un petit puzzle à chaque fois dans son cerveau, une stimulation bienvenue pour le jeune homme qui avait vite tendance à s’ennuyer et se disperser.

Il l’écouta ensuite proposer des échantillons de sauvegarde pour éviter de perdre leur progression en cas d’erreurs. Leur travail jusque là s’était surtout limité à avancer à tâtons, repérer et préparer le lieux d’expérience et étudier la question de manière théorique. Maintenant qu’ils allaient véritablement passer à la pratique, mieux valait être prudent, les ingrédients étaient relativement difficiles à se procurer – heureusement que sur ce coup là la famille Sorensen était prête à mettre la main à la bourse – et toute erreur couterait cher en temps et en argent.

- « Dis tout de suite que tu t’attends à ce qu’on fasse exploser le labo. » commenta-t-il d’un air badin.

Ce n’était pas qu’il prenait la chose à la légère, loin de là, mais le tempérament sérieux de Judith avait tendance à le pousser à contrebalancer, presque par réflexe.

- « Attends, je les ai là ! »

Thermor. Non. Thermomètre, oui. Le genre de petits détails qui vous rappelaient comme ça l’air de rien que les Sorensen vivaient un peu dans leur bulle. Blaze avait beau avoir grandi sur le chemin de Traverse, fort d’un papa 100% moldu il était familier des outils que ce dernier utilisait au quotidien. De l’aveu de sa mère, même, certains d’entre eux étaient plus utiles que la magie elle-même, au moins en termes de simplicité d’utilisation. Plonger un tube dans l’eau chaude était tout de même moins difficile que de mémoriser un laborieux sortilège qui pouvait en plus échouer et fausser les calculs.

Comme on lèverait un trophée au-dessus de sa tête, il sortit victorieusement les trois thermomètres réclamés par Judith quelques jours plus tôt.

- « Ther-mo-mètre. » épela-t-il d’un ton professoral. Chacun son tour d’exposer son savoir, même si c’était sur quelque chose d’aussi trivial que le vocabulaire moldu. « C’est le maître de la température. » par contre pour l’orthographe et l’étymologie, on repasserait.

Il écouta ensuite l’objectif que leur fixait Judith et hocha la tête.

- « Bon, ça marche. Les noisettes. Ok. Je maîtrise. Tu me verrais préparer des cookies, une tuerie. »

Ce n’était pas complètement faux, une enfance passée à s’ennuyer dans la pâtisserie magique de sa mère lui avait au moins enseigné quelques recettes de cuisine intéressantes.

Le jeune homme repéra une table à peu près dégagée, étendit dessus un long morceau de papier qui devait servir de nappe et éviter de laisser d’éventuelles traces suspectes sur les plans de travail d’Honeydukes et s’en alla récupérer les fleurs de lewisie qu’il se mit à découper. Un travail pas trop compliqué mais qu’il fallait réaliser consciencieusement afin d’éviter des ennuies après coup, une grande part du succès d’une potion tenant à la manière dont on en préparait les ingrédients.

Après quelques secondes à s’affairer dans un calme relatif, Blaze commença naturellement à se remettre à cogiter.

- « Si on réussit ce coup-là, le ministère finira par s’en rendre compte. » dit-il pensif. « Soit on se fait zigouiller soit ils nous proposent un boulot. Tu te verrais langue-de-plomb toi ? »
Revenir en haut Aller en bas
Amelia I. Ferguson

Amelia I. Ferguson



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14620-amelia-i-ferguson-the-sheep-girl?nid=1960#297411https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14663-amelia-salut-tu-aimes-les-moutons#297499https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14666-amelia-rphttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14661-amelia-vous-avez-pas-des-mails-plutothttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14660-amelia-sois-bref-et-ecris-gros

Arrivé(e) le : 06/08/2018
Parchemins rédigés : 697
Points : 10
Crédit : Vesna
Année : 4e année (15 ans)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Né-Moldu
Pouvoirs spéciaux: Aucun
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Une brebis
Epouvantard: Un méchoui
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Bonbon et potions Left_bar_bleue2000/2000Bonbon et potions Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?:

Bonbon et potions Empty
Message(#) Sujet: Re: Bonbon et potions Bonbon et potions EmptyMer 17 Nov - 22:12


Bonbon et potion
Judith & Blaze

« Expédition nocturne »

J’étais tout à fait à ma place dans ce labo improvisé. Bien sûr, il fallait faire abstraction du fait que nous jouions un jeu dangereux et que j’étais très loin de ma tranquillité ordinaire. Mais maintenant que les ingrédients étaient disposés devant moi, j’y voyais clair. Le confiseur qui dormait au dessus, la cave d’Honeydukes, la nuit noire qui régnait à l’extérieur, tout cela était relégué au second plan. Dans mon esprit, les recettes et les associations d’ingrédients dansaient comme des notes sur une partition. Mes yeux devaient briller d’excitation. Sans m’en rendre compte, j’avais adopté la posture d’un chef d’orchestre, donnant des ordres à Blaze avec un naturel qui ne m’était pas familier. Il semblait s’en accommoder mais sa remarque me fit douter. « Parrrdon, je suis trrrop dirrrective ? » J’avais toujours un mal fou à saisir les nuances et Mansfield était un peu le roi de l’ironie. La langue anglaise, bien différente du norvégien, ne me facilitait pas non plus la tâche. Je ne me débrouillais pas trop mal dans l’ensemble mais ce ne serait jamais aussi facile que pour un britannique pur. Si on ajoutait à cela une capacité indéniable à douter de moi-même, j’étais donc régulièrement à côté de la plaque.

Les préparations n’étaient pas tout à fait terminées. Il fallait encore allumer le feu qui servirait à mettre notre mélange à température. J’avais longuement réfléchi au choix du chaudron qui allait contenir nos petites expériences. Après avoir pesé le pour et le contre, j’avais finalement jeté mon dévolu sur du cuivre. Ses propriétés étaient remarquables et sa capacité à conduire la chaleur nous serait précieuse. Après avoir porté le récipient sur le fourneau du confiseur, je pointai ma baguette sur l’âtre. « Incendio ». La bûche s’embrasa immédiatement, réchauffant et éclairant la pièce par la même occasion. La lueur de la flamme dansant sur le métal orangé avait quelque chose de fascinant et mon regard fut attiré pendant de longues secondes. Je secouai la tête, il n’était pas question de se laisser distraire. Un dernier coup d’oeil sur les fioles étalés devant moi me permit de m’assurer qu’il ne nous manquait rien. Les quatre ingrédients fondamentaux étaient disposés bien au centre, en évidence, comme pour mettre en valeur leur caractère indispensable. Des mois de recherche pour en arriver à ces conclusions. Il n’y avait plus de place pour l’erreur désormais, j’allais enfin savoir si tout ce travail allait payer. Je me tournai vers Blaze. « C’est ça, tu vois que tu suis ! Le sang de rrre’em apporrrte la puissance et le poil de grrronian est un accélérrrateur. » 

Tout était quasiment prêt. De mon sac je sortis une bouteille remplie d’un liquide transparent. De l’eau, rien d’extravagant. Mais de l’eau pure qui ne risquait pas d’altérer les propriétés de nos ingrédients. Il s’agissait d’être bien attentif à ne pas la toucher. Nos mains, même propres, la souilleraient irrémédiablement. « C’est une possibilité qui n’est pas à négliger. Mais ce serrrait mieux qu’on en arrrrive pas là ! » répondis-je en sortant de petites étiquettes vierges qui attendaient d’être complétées au fur et à mesure de nos avancées. J’allais les coller sur les récipients qui nous serviraient à conserver les mélanges mais à ma grande surprise, ce n’était pas du tout ce que Blaze avait sorti de son sac. « Je suis à l’ouest mais je sais quand même ce qu’est un therrrmomètrrre ! » J’étais un peu vexée. « Non, je te parrrle des espèces de bouteilles qui garrrdent le chaud ! Tu sais, le trrruc moldu ! » C’était même lui qui en avait proposé l’utilisation. Ça ne pouvait d’ailleurs pas être mon idée car avant qu’il ne m’en parle, je ne savais même pas que cet objet existait.

Le Serdaigle s’était mis à la tâche, consciencieusement. A sa remarque, je souris. « J’ai beaucoup de mal à t’imaginer en trrrain de cuisiner des cookies. Ou alorrrs des cookies au poil à grrratter. »
Il y avait quantité de choses que je ne savais pas à propos de Blaze. Hormis ce qu’il voulait bien laisser paraître ou entendre, je n’avais jamais cherché à lui poser des questions plus personnelles. Je n’aimais pas qu’on entre dans mon espace privé, j’imaginais qu’il en était de même pour les autres. Et comme je n’étais pas d’une nature à m’intéresser beaucoup à autrui… Je m’accommodais donc très bien de travailler avec quelqu’un dont j’ignorais quasiment tout. Laissant Mansfield agir dans son coin, je m’affairai du côté des fourneaux. Plongeant dans la marmite l’un des fameux thermomètres préalablement passé à la flamme, je scrutai minutieusement les degrés qui montaient. Trente-sept degrés et pas un de plus pour ne pas dégrader les propriétés des ingrédients que nous allions ajouter par la suite. Le calme régnait, chacun à sa tâche quand Blaze souleva la question des retombées. « Pourrrquoi en entendrrraient-il parrrler ? Tu comptes en fairrre commerrrce au marrrché noirrr ? » Je ne m’étais jamais demandé quelles étaient les motivations de mon complice. J’étais obsédée par l’idée de mettre ma soeur en échec, c’était tout ce qui m’importait. « Bof. Ça doit êtrrre assez ennuyeux comme boulot. Je prrréfèrrrerrrai fairrre de la rrrecherrrrche. Aprrrès tout, si on arrrrive à trrrouver la rrrecette de cette potion seuls, on doit pouvoirrr fairrre des choses plus grrrandioses encorrre ? Ce serrrait dommage de nous zigouiller comme tu dis. » Et je doutais que mon grand-père laisse quiconque toucher à quelqu’un de son sang, aussi futile que je sois pour lui. Il avait sauvé l’honneur de ma fratrie lors des procès de l’époque Blackman, il sauverait assurément la mienne si l’occasion devait se présenter. Mais pour nous, mieux valait que ça n’arrive jamais. Sa question était toutefois intéressante, je n’avais jamais songé à ce qui arriverait si nous parvenions au but. Tandis que je songeai à cela, la température du thermomètre continuait de grimper doucement.

3-4 • Pile poil ! Les carottes sont cuites. A l’aide d’une pièce de tissu, j’ôtai prudemment le chaudron du feu. « On va commencer parrr la lewisie, elle doit infuser jusqu’à eau frrroide. Ça ne devrrrait pas êtrrre long vu la tempérrrature de la cave. »
Spoiler:
(c) DΛNDELION


Dernière édition par Judith V. Sørensen le Mer 17 Nov - 22:13, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Le Hasard

Le Hasard



À SAVOIR

Arrivé(e) le : 28/06/2011
Parchemins rédigés : 13135
Points : 74
Crédit : (c) Septimus Veturia
DETAILS EN PLUS

Bonbon et potions Empty
Message(#) Sujet: Re: Bonbon et potions Bonbon et potions EmptyMer 17 Nov - 22:12

Le membre 'Judith V. Sørensen' a effectué l'action suivante : Le Hasard


'Le Hasard' : 4
Revenir en haut Aller en bas
Nikita N. Yaga

Nikita N. Yaga



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14515-nikita-yagahttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14533-nikita-yaga-liens-de-travers#294782https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14537-yaga-faut-qu-on-rp#294793https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14538-nikita-lettres-longues-cachetees-si-possibles#294794https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14539-nikita-courriers-courts#294796

Arrivé(e) le : 25/02/2020
Parchemins rédigés : 2264
Points : 22
Crédit : Pinterest
Année : 4ème ~ 14 ans

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Pur
Pouvoirs spéciaux: Légilimancie / occlumancie
Poste de Quidditch: Supporter
Patronus: Un ours
Epouvantard: Un monstrueux Kot Baioun
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Bonbon et potions Left_bar_bleue660/2000Bonbon et potions Empty_bar_bleue  (660/2000)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Prof. van Aken & Thomas Chastel

Bonbon et potions Empty
Message(#) Sujet: Re: Bonbon et potions Bonbon et potions EmptySam 4 Déc - 19:04

Judith était-elle trop directive ? Ou la moindre idée de recevoir un ordre, même venant d’une camarade, hérissait Blaze comme un chat sur la défensive ? S’il se pliait volontiers aux injonctions des enseignants et autres supérieurs hiérarchiques, ce n’était jamais sans – quelque part – les maudire intérieurement. Blaze connaissait ses intérêts, savait parfois mettre de côté son égo et avancer masqué, mais au fond de lui grognait une bête susceptible qui ruait dès qu’on osait lui dire quoi faire et comment se comporter.

- « La potion c’est comme la cuisine ! » expliqua-t-il « Ça demande de la discipline. »

Pour avoir grandit dans le fourneau d’une pâtisserie, il en savait quelque chose, et sa mère n’était pas avare d’ordres et de directives balancées comme des coups de fouets. Mais c’était par ailleurs la seule dont Blaze acceptait l’autorité en ce bas monde.

Il n’en voulait pas à Judith toutefois. D’abord parce qu’il fallait bien le reconnaitre, elle était meilleure que lui en potions et bien que cette idée n’aille pas sans une pointe de jalousie, il était content de la compter dans son camp. En plus, la jeune fille s’était révélée plutôt sympa, plus qu’espéré d’un Sorensen en tout cas, et Blaze ne la comptait pas parmi les gens qui l’agaçaient. Plus que ça, il avait appris à s’habituer au caractère parfois un peu hors sol de sa cadette, avec ses manières bourgeoises et son incapacité à saisir l’ironie ce qui donnait à leur duo une dynamique bien étrange. Et sur laquelle, au bout du compte, il avait la main. Après tout, c’était lui qui était à l’initiative.

Enfin, et c’était sans doute le sentiment le moins clair chez lui, Blaze éprouvait une certaine fierté à travailler aux côtés de Judith. Elle avait un goût de prise de guerre aux Sorensen et le garçon jubilait intérieurement d’imaginer la tête que tirerait le directeur en apprenant à quelles pratiques illégales s’adonnait sa petite fille et en quelle compagnie. Néanmoins, il craignait également le jour – s’il arrivait – où cette histoire serait rendue publique. Ambivalence certaine de ses sentiments, mais comme Skyler à sa manière lorsqu’il l’avait rencontrée la première fois, Judith avait quelque chose d’inaccessible aux autres étudiants et qui réveillait chez Blaze ses passions de voleur.

Pour toutes ces raisons, il acceptait – le temps d’une soirée – l’autorité de sa camarade. Non sans tout de même venir ajouter son grain de sel à l’occasion, car il ne serait pas dit que Blaze Mansfield resterait volontairement le plus ignorant du duo. Si c’était Judith qui avait les idées, lui n’en perdait pas une miette et malgré quelques quiproquos, à commencer par cette histoire de thermomètre/thermos dont il ne savait pas s’il devait en rire en ou pleurer, ils parvenaient à travailler relativement harmonieusement.

Relégué à la découpe des fleurs de lewisie et à la préparation des noisettes, il ne pu s’empêcher de faire le malin en dressant un parallèle entre leur potion et les gâteaux qu’il préparait parfois le dimanche en famille, et s’étonna de ce que sa camarade doute de ses talents de cuisinier. Blaze n’était pas quelqu’un de très manuel, préférant infiniment utiliser ses dons en magie pour arriver à ses fins plutôt que de se retrousser les manches, mais la cuisine, ça, il en était fier.

Suspendant son geste, il tourna la tête vers sa camarade.

- « Ma mère est pâtissière tu sais. »

Le couteau s’en alla trancher une tige de lewisie.

- « J’organiserai un atelier pâtisserie d’ici quelques temps, tu devrais venir à l’occasion. » Il haussa les épaules « Ça pourrait te changer d’air. »

Il n’avait qu’effleuré le quotidien de Judith, et pour de mauvaises raisons. Décidé à arracher l’allégeance de la jeune fille dont il ne savait rien, il s’était surtout renseigné sur ses relations avec sa famille et particulièrement sa sœur aînée Erin. Pour le reste, il savait que la cadette des Sorensen était travailleuse et discrète, généralement solitaire et taiseuse. Quelques mois plus tôt, ces traits de caractère lui avaient paru idéaux : ce n’était sans doute pas Judith Sorensen qu’on surprendrait à bavarder et se vanter de ses occupations nocturnes devant n’importe qui.

A présent qu’il la connaissait un peu mieux, une petite voix au fond de son esprit lui soufflait que, quand même, elle devait s’ennuyer un peu, à trainer toujours seule. Blaze adorait jouer les chevaliers blancs. Pétri de films d’actions et bien clichés, il avait pris pour modèle James Bond et les Trois Mousquetaires. S’il n’était pas foncièrement bon, loin de là, offrir une main secourable était une manière comme une autre pour lui de se mettre en avant, avec les gens qu’il appréciait. S’il avait tout à gagner à ne donner aucun signe extérieur de ses liens avec la jeune fille, il devenait moins rationnel dès qu’il était question de prendre la lumière.

L’invitation toutefois appelait à une autre idée, plus sombre. Qu’arriverait-il s’ils se faisaient prendre ? Et qu’arriverait-il s’ils parvenaient à leurs fins ? Quand ils parviendraient à leurs fins. D’un ton badin et pour éviter de penser au grand-père Sorensen, Blaze évoqua le ministère et le destin qui les attendait s’ils perçaient l’un de ses secrets défenses.

Judith semblait moins préoccupée par la question, faisant même preuve d’un peu d’ironie dans sa réponse. C’était assez surprenant pour tirer un ricanement au garçon.

- « Et pourquoi pas ? Il faut bien que je finance mes études. »

Les Mansfield appartenaient à la petite bourgeoisie commerçante, sans rouler sur l’or ils étaient cependant loin d’être dans le besoin.

- « De la recherche, hm. » Il ne s’imaginait pas vraiment s’enfermer dans un laboratoire de potions huit heures par jours. « Je me vois plus dans la jungle à aller chercher des ingrédients rares. J’imagine que c’est l’autre partie du boulot. »

Au fond de lui, Blaze s’était toujours dit qu’il finirait soit ministre soit pirate. Peut-être les deux. Voyager à l’autre bout du monde en quête d’animaux étranges et de plantes aux propriétés inconnues, ça le bottait pas mal. Et c’était sans doute réservé aux plus talentueux sorciers, tout le monde n’en revenait pas vivant.

Dans son dos, alors qu’il finissait de moudre les noisettes, il entendit Judith déplacer le chaudron du feu. La lewisie, ok, parfait. Les fleurs découpées dans un petit bol à part, il rejoignit sa camarade et en versa doucement le contenu dans la potion qui se mit à frémir.

- « J’imagine qu’il est pas question de la refroidir manuellement ? » demanda-t-il.

Ce genre de préparations délicates demandaient souvent de laisser du temps au temps. C’était sans doute la partie la plus frustrante des potions, l’attente. Certaines demandaient plusieurs mois pour arriver à maturité, autant dire une éternité…

Avec un soupire, Blaze se hissa à la force des bras sur ce qui ressemblait à une cuve en étain, refermée par un couvercle légèrement bombé qui permettait de s’y tenir assis. L’ennui ne lui réussissait pas trop et il se mit à balancer ses jambes dans le vide en regardant d’en haut le laboratoire de HoneyDukes.

- « Si tu pouvais inventer une potion qui n’existe pas, sur laquelle tu travaillerais ? »
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Bonbon et potions Empty
Message(#) Sujet: Re: Bonbon et potions Bonbon et potions Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Bonbon et potions
Page 1 sur 1

Sauter vers: