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Avant l'ombre et l'indifférence » Jane & Killian
Lilith C. Davis

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Message(#) Sujet: Avant l'ombre et l'indifférence » Jane & Killian Avant l'ombre et l'indifférence » Jane & Killian EmptyMer 7 Avr - 23:58

Avant l'ombre et l'indifférence 💔
Killian & @Jane E. Gray


Il y a quelque chose de louche. Cela fait plusieurs jours que je sens Jane distante. Une semaine je dirai. Quand je passe la voir, que ce soit pour mon contrôle médical ou pour une visite amicale, elle s’arrange toujours pour écourter ma présence et pour parler le moins possible. Ca ne lui ressemble pas. Pas avec moi. Plus avec moi du moins. Les premiers jours, je n’ai pas trop fait attention. Les humeurs de filles, ça va, ça vient, je connais l’histoire et faire la conversation tout seul ne me dérange pas. Je me disais que Jane avait besoin qu’on lui change les idées. Qu’elle avait beaucoup de tracas, qu’elle avait appris de mauvaises nouvelles ou un truc comme ça. Donc je meublais les silences. Mais le truc, c’est que ça s’éternise. Et que je n’arrive même pas à lui parler en face. J’ai l’impression d’avoir à faire à une muette quand je me rends à l’infirmerie maintenant. Alors qu’il y a une semaine encore, je me trouvais face à une Jane rayonnante, lumineuse et pleine de vie. J’oserai même dire une Jane heureuse. Mais du jour au lendemain, ou presque, son comportement a complètement changé.

Inquiet, je lui ai envoyé une lettre. Puisqu’elle refuse de me parler en vrai et qu’elle m’évite, peut-être qu’il lui est plus simple de m’écrire. Mais je n’ai pas eu plus d’information que ça. Déjà, elle a mis deux plombs pour me répondre, mais en plus elle m’a laissé entendre que c’est à cause du travail. Je n’y crois pas une seule seconde. Son travail, c’est sa passion, c’est ce qu’il l’anime. A moins qu’un de ses patients soit décédé pendant qu’elle en avait la charge, Jane ne serait pas aussi froide et fuyante. Sauf qu’à ma connaissance, aucun élève de Poudlard n’est mort encore cette année. Donc ça exclue cette possibilité. Malheureusement, même en essayant de creuser, je me suis heurté à un mur. Je dois me faire à la raison. Elle refuse de me parler et j’en ignore la raison. C’est blessant en soit. Parce que Jane est devenue quelqu’un d’important pour moi. Elle était là à me soutenir quand mon monde s’est écroulé, quand j’étais au plus bas et quand je refusais de m’ouvrir aux autres. Elle était là pendant mes pires crises. Elle était là pour me soigner, pour m’écouter râler, pour m’écouter rêver. Bref, ces sept derniers mois, elle était toujours là pour moi et je ne peux plus envisager de laisser s’écouler une semaine sans que je la vois au moins une fois. Maintenant, c’est elle qui ne va plus bien et je me dis que du coup, c’est à moi d’être là pour elle. C’est ce que je m’essaie à faire du moins au travers de mes lettres et de mes visites, mais je me retrouve toujours face à ce mur. Face à cette distance qu’elle est en train d’instaurer entre nous et qui fait si mal.

Son dernier message est sans équivoque. « C’est compliqué pour le moment. » J’ignore toujours ce qui est compliqué, mais ce qui est clair comme de l’eau de roche, c’est qu’elle refuse de m’en parler et qu’elle veut que je la laisse tranquille. Et ça me butte de pas savoir pourquoi. Je pensais que la confiance qui s’était installée entre elle et moi était suffisante pour qu’on puisse compter sur l’autre quand ça ne va pas. Mais de toute évidence, c’est à sens unique. Elle n’a pas besoin de moi quand ça ne va pas. Elle a juste besoin d’être seule ou de se tourner vers je ne sais qui. Pas moi en tout cas. Et franchement, je suis vraiment en train de vivre tout ça comme un rejet. Comme une forme d’abandon. Et ça me fait mal. Parce que c’est un sentiment que je ne connais que trop bien. Trop de fois déjà j’ai été mis de côté, délaissé au profit de quelqu’un d’autre, renié par des familles qui changent d’avis, oublié car pas assez important. Tout ça n’est que trop familier. Et je n’arrive pas à croire que Jane par-dessus le marché puisse m’infliger ce genre de chose.

Je me retourne le cerveau depuis trois jours déjà, essayant de comprendre ce qui ne va pas chez moi et pourquoi je prends la chose si à cœur. Si ça se trouve, je me fais tout un film. Jane a peut-être juste besoin de temps pour elle pour se recentrer, pour prendre soin d’elle et revenir quand elle se sentira prête. Qui suis-je pour l’en empêcher si c’est le cas ? Tout ce qu’elle me demande, c’est que je respecte ses choix. N’est-ce pas ce qu’un ami doit faire ? C’est ce que je me convaincs du moins, et je m’oblige donc à contenir mon impatience pour lui laisser le temps qu’il lui faudra. Mais ça, c’était avant sa dernière lettre.

A sa réception, un sentiment d’excitation s’empare de moi. Il ne s’agit pas d’un tout petit bout de parchemin dans lequel est gribouillé quelques mots jetés à la va vite. Cela signifie donc peut-être qu’elle prend enfin le temps de m’expliquer les raisons de son mal-être. D’un geste empressé, je déroule le parchemin pour le parcourir. A mesure de ma lecture, je me décompose. Je le relis, plusieurs fois, comme pour être sûr que je n’invente rien. « Besoin de prendre mes distances. » « Ne te sens pas dans l’obligation de me répondre. » « C’est mieux comme ça. » Et elle me recommande carrément d’aller voir d’autres personnes plutôt que de lui parler. Je rêve ou elle essaie de couper les ponts avec moi ? Si on avait été en couple, ça aurait des allures de lettre de rupture. Est-ce que c’est ce qu’elle essaie de faire ? Casser bonnement et simplement notre amitié ?

Une colère sourde mêlée à une profonde incompréhension commence à monter en moi. Sa réponse me fait l’effet d’une douche froide et je ne l’accepte pas. Pourquoi et comment est-ce qu’on en est arrivé là ? Je ne me l’explique pas. Je ne comprends même pas pourquoi cette lettre m’est destinée. Là, clairement, je me fais jeter comme une vieille chaussette et ça me met hors de moi. Mon poing se sert sur la lettre, chiffonnant un peu plus le parchemin déjà bien abîmé. J’ai besoin d’une explication. Je ne peux pas rester dans l’inconnu, ça va me rendre dingue. J’ai besoin qu’elle me donne une bonne raison parce que franchement, je vois pas ce que j’ai fait de mal, et je refuse de me faire abandonner une fois encore par une personne qui m’est chère ! Je ne m’en rends pas compte, mais je tremble de rage et de contrariété. Mon corps se met alors en mouvement. Déterminé. Je ne vais pas répondre à sa lettre. Je vais carrément me pointer devant elle, ce sera mieux.

Je dévale 5 étages comme un courant d’air, mes pas me portant plus vite que le vent. Les portes de l’infirmerie sont grandes ouvertes. Rien d’étonnant en ça, nous sommes en plein milieu du weekend. Je m’engouffre donc dans la pièce d’un pas rapide à la recherche de la silhouette familière. Je ne fais attention à rien d’autres. Le reste est superflu. Tout ce qui compte là, tout de suite maintenant, c’est de trouver la tête blonde et de la mettre devant sa lettre pour qu’elle m’explique les raisons de ce rejet. Je finis par la trouver. Non pas dans son bureau mais un peu plus loin en train de refaire consciencieusement un lit. Lorsque je la vois, mon impatience redouble d’intensité et je fonce droit sur elle. « C’est quoi le problème Jane ? Je peux savoir pourquoi t’essaies de couper les ponts là ? En m’envoyant un hibou en plus ? » Je brandi le parchemin déjà bien abimé, preuve de l’acte que je dénonce, et le secoue devant ses yeux. Je ne suis pas menaçant, juste complètement dérouté, à la recherche d’explications tangibles, et ma voix est déjà légèrement implorante. Les yeux rivés sur Jane, j’attends avec méfiance sa réaction. J’espère que tout cela n’est qu’une mauvaise blague. Même si dans le fond, je vois mal Jane plaisanter sur ce genre de choses.


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Message(#) Sujet: Re: Avant l'ombre et l'indifférence » Jane & Killian Avant l'ombre et l'indifférence » Jane & Killian EmptyJeu 8 Avr - 23:28



Avant l'ombre et l'indifférence


Elle s’était réveillée avec la gorge nouée, la chanson raisonnant encore dans ses oreilles alors qu’il n’y avait pas le moindre bruit dans sa chambre. Elle avait rêvé de lui. De Lui et d’Elle. Elle se revoyait très nettement, elle, Jane, debout sur l’estrade lors du bal de fin d’année. Le micro sur pied était devant elle, les musiciens derrière elle. Et devant, sur la piste de danse, un tas de couples divers et variés, dansant dans les bras l’un de l’autre en suivant la musique. Et puis cette voix qui résonne dans la salle, sa voix à elle. « Wise man say… Only fools rush in…. But I can’t help falling in love with you… » Les couples dansent sous les yeux de Jane, qui passe de l’un à l’autre, toujours en chantant. « Shall I stay… Would it be a sin… If I can’t help falling in love with you…» Et puis les yeux de la jeune infirmière parcourent la Grande Salle jusqu’à tomber sur Lui. « Like a river flows… Surely to the sea… » Lui et Elle. « Darling so it goes… » Ses yeux se posent sur le brun, ils ne peuvent plus s’en détacher. « Some things are meant to be… » Il la regarde, mais son corps est ailleurs, son cœur aussi. « Take my hand… Take my whole life too… » La blonde les regarde, elle n’a plus d’yeux que pour eux. La vision est douloureuse mais… « For I can’t help falling in love with you» Elle continue à chanter. Sa poitrine brûle, ses yeux picotent. « Like a river flows… Surely to the sea… » Ils tournoient, lentement. Il la tient tout près de lui, l’enfermant dans ses bras rassurants. « Darling so it goes… » Il pose même son front contre le sien, il ne la regarde plus, il la regarde Elle. « Some things are meant to be… » C’est normal et pourtant… « Take my hand… Take my whole life too… » Les yeux cessent de picoter, ils lâchent prise. « For I can’t help falling in love with you… » Il relève les yeux vers elle sur les dernières notes. Son visage est humide, mais peut-il seulement le remarquer ? Non, il s’en fiche juste. « For I can’t help falling in love with you… » La chanson se termine, ses yeux se ferment et c’est le noir complet. C’est à cet instant qu’elle se réveille, la gorge nouée donc.

Elle est revenue au point de départ et cela la frustre profondément. Des mois pour en oublier un pour retomber dans le panneau dans la foulée. Un élève en plus. C’est tout bonnement interdit, strictement interdit. Mais elle a l’impression que ça lui est tombé dessus comme ça, sans prévenir. A force de se voir, de se côtoyer de plus en plus, de se taquiner, de partager des choses, voilà où cela mène. Elle a baissé sa garde, elle croyait bien ne rien avoir à craindre. Quelle erreur ! Et quelle claque il lui a mise par la même occasion, la remettant clairement à sa juste place d’infirmière. Qu’espérait-elle au juste de tout ça ? La question n’a même pas à se poser de toute façon. Il est avec Prudence, il est venu lui jeter son bonheur au visage. Alors elle a fait ce qu’elle fait de mieux, s’effacer. Doucement, mais sûrement. Elle a arrêté de parler, se fermant petit à petit, se protégeant derrière son mur, ses barrières. Elle a espacé ses lettres en se faisant violence. Elle s’est montrée plus… concise dans ses réponses, plus distante. Comment passer à autre chose s’il se montre omniprésent ? Comment ne pas avoir mal alors qu’il nage en plein bonheur, ne se rendant même pas compte que de son côté, la nouvelle était difficile à avaler ? Il était heureux, aveuglé par l’amour. Aveuglée, elle avait été aveuglée et maintenant, elle se retrouvait à la case départ. Et à la case départ, il n’y avait de place pour personne d’autre qu’elle si elle voulait pouvoir passer à autre chose. Il avait fallu faire un choix. Un choix qui lui brisait le cœur mais qui était nécessaire. Elle avait écrit sa lettre trois jours plus tôt et l’avait donnée à un hibou plus tôt dans la journée, lorsqu’elle avait croisé Caleb. Ils avaient pris le temps de discuter, ce n’était pas facile pour lui avec le silence de Casey et les baguettes enlevées suite à la révolution. Mais il avait bien compris qu’il y avait un problème de son côté, même si elle n’avait rien voulu lui dire. Après son entrevue, elle était revenue dans son antre, laissant les portes ouvertes derrière elle.

Devant son bureau, elle souffle un coup. La lettre a été envoyée. Et aucune réponse n’est arrivée. Elle lui avait bien dit de ne pas répondre, cela ne servirait à rien. Que pouvaient-ils avoir de plus à se dire ? Il n’y avait plus aucun mot. Elle se remet au travail avec une boule dans le ventre. Elle espère ne pas l’avoir blessé avec sa lettre, mais elle a besoin de se protéger et elle ne peut pas le faire tant qu’il débarquera à l’improviste, en joyeux luron fou amoureux. Elle voudrait être heureuse pour lui, elle le voudrait tellement. Mais elle se sent trop bête. Il n’y avait aucun signe, elle a tout imaginé, rien de réel, seulement un esprit trop romantique piégé dans une ère qui n’est clairement pas la sienne. Une ère où on embrasse n’importe qui sans raison, où tout le monde se touche, s’enlace, s’échange. Elle n’est pas faite pour ça.

Elle refait le lit d’un patient qui vient de partir et elle prend son temps, elle s’applique plus qu’il ne faudrait pour un simple lit mais au moins, ça la garde occupée. Elle ne veut pas penser à ce soir, au diner dans la Grande Salle, quand elle pourra potentiellement croiser son regard. Ou alors, il ne la regardera pas, il a mieux à faire maintenant. Elle n’est que l’infirmière de l’école elle, elle doit rester à sa place.

Le lit se fait au carré. Les draps sont tendus le plus possible, il n’y a strictement aucun pli. Mais elle lisse quand même les draps du plat de la main. Elle s’attaque à l’oreiller lorsqu’une tornade entre dans l’infirmerie et elle se sent immédiatement blêmir lorsqu’elle lève les yeux vers lui. Elle lâche le coussin qu’elle a entre les mains sans même s’en rendre compte. Est-il sur le lit ou au sol, elle ne saurait le dire, ses yeux sont rivés sur Killian qui marche droit sur elle. Il marche vite, et d’instinct, elle recule pour s’éloigner. C’est idiot, il n’y a aucune issue. Elle a juste fait quelques pas, mais elle s’arrête. Il est déjà à sa hauteur, ça ne sert à rien. Elle baisse un peu les yeux lorsqu’il brandit son parchemin. Si la situation n’avait pas été ce qu’elle était en ce moment, elle se serait sévèrement réprimandée elle-même d’avoir envoyé une lettre si peu soignée et sur un parchemin dans cet état. Mais… Ca a déjà été dur de l’écrire, encore plus de l’envoyer, elle ne pouvait plus reculer.

Elle comprends ses questions, elle comprends sa frustration. Elle comprends tout. Son cœur est serré, sa gorge lui fait mal, ses yeux piquent.


« Je… »


Mais rien ne vient. Que pourrait-elle lui dire ? Certainement pas la véritable raison de son éloignement. Elle ne peut lui apporter aucune explication… Alors elle referme la bouche et elle garde le regard partout, sauf sur son regard à lui. Elle sent ses yeux sur elle et inconsciemment, elle croise les bras sur sa poitrine en signe de protection. Il faut une barrière entre lui et elle et c’est la seule qu’elle a trouvée.

Il ne devait pas venir ! Elle pensait qu’il ne répondrait pas et que ça en resterait là, elle ne pensait pas qu’il allait débarquer comme ça, la mettant sur le fait accompli, brandissant sa lettre comme preuve. Pourquoi s’acharnait-il ? Il avait à présent tout ce dont il avait besoin. Des amis au courant de sa blessure. Des personnes pour le soutenir. Des référents à qui s’accrocher. Elle l’avait même orienter vers Wayde ou Fergal, des personnes de confiance. Et elle restait là uniquement pour ses soins. Il avait tout, donc. Mais elle aurait pu prévoir qu’il allait s’accrocher. Lors de cette soirée de novembre, lorsqu’il s’était ouvert à elle au travers du jeu, elle avait bien compris son problème avec l’abandon. Mais elle ne l’abandonnait pas, elle s’effaçait juste… Quelques temps.

Elle avait brièvement relevé les yeux vers lui mais son expression lui serra tellement le cœur qu’elle ne put faire autrement que de regarder ailleurs.
Elle avait failli lui répondre qu’elle avait beaucoup trop de travail et de choses à penser, comme elle l’avait dit dans sa lettre mais… L’infirmerie était vide. Sa crédibilité en prendrait certainement un coup. Elle ne voulait pas lui mentir, mais elle ne pouvait décemment pas lui dire la vérité…


« Je… Tout est expliqué dans ma lettre… » Avait-elle fini par dire d’une petite voix, sans rien ajouter de plus, sans aucun regard. « Il n’y a rien d’autre de plus à dire je crois… »


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Message(#) Sujet: Re: Avant l'ombre et l'indifférence » Jane & Killian Avant l'ombre et l'indifférence » Jane & Killian EmptyMer 21 Avr - 0:05

Avant l'ombre et l'indifférence 💔
Killian & @Jane E. Gray


L’incompréhension et la peine se lisent clairement sur mon visage. Je ne comprends rien à ce qui se passe, raison de mon débarquement impromptu dans l’infirmerie. En réalité, ce qui me bouffe déjà de l’intérieur, c’est ce sentiment d’abandon qui est en train de sournoisement monter en moi. Je le reconnaitrai entre mille, vieil ami tapi dans le noir qui est toujours prêt à surgir quand on s’y attend le moins. On a beau ériger des défenses et se construire des carapaces en acier, dès qu’il sent la moindre brèche se former, il n’hésite pas à repointer le bout de son sale nez. Les absences de réponses, les messages courts et évasifs et maintenant cette lettre qui me demande de ne plus venir lui rendre visite si cela n’est pas nécessaire m’indique clairement que c’est Jane qui est en train d’appeler d’elle-même cette vieille connaissance indésirable. Et franchement, je ne comprends pas vraiment pourquoi. Je ne comprends pas ce qu’elle me reproche. Si au moins j’avais fait le con ces dernières semaines, j’aurai sans aucun doute pigé et compris. Mais là, j’ai beau me creuser la cervelle, je ne vois pas. Je n’irai pas jusque dire que j’ai été irréprochable mais honnêtement, il est loin le Killian trouble-fête et lourdingue qui faisait tout pour la mettre mal à l’aise. Notre relation s’était améliorée. J’oserai même dire que nous pouvions sincèrement nous considérer comme des amis bien plus que comme une infirmière et son patient.

J’aurai pu croire à une plaisanterie ou à une erreur de destinataire. Mais la punition du silence ainsi que mon prénom écrit en gros caractères au début de la lettre sont deux signes qui ne trompent pas. Excédé et complètement paumé, je ne réfléchis donc pas à deux fois avant d’arriver comme une tornade dans l’antre de Jane. Ma présence semble de toute évidence l’effrayer, comme en atteste son geste de recul à mon arrivée. Je ne sais pas si je dois mettre cela sur le compte de mon arrivée en trombe ou de sa volonté de m’éviter. Dans les deux cas, cela me met un coup supplémentaire au cœur. Brandissant le parchemin que je viens de recevoir, je la mets face au fait accompli sans autres formes d’introduction. Je vois le coussin tomber piteusement de ses mains sans vraiment le voir et je l’entends s’écraser mollement au sol. Mais cela n’a peu d’importance. Mes yeux sont rivés sur Jane, à la recherche d’un indice. A la recherche d’un signe. Quoi que ce soit qui pourrait immédiatement m’apaiser. M’indiquer que tout ça n’est qu’un affreux malentendu, que je suis en train de mal interpréter sa lettre et que notre lien reste bien entendu inchangé. Malheureusement, je ne vois rien de tout ça. Son regard devient fuyant et je sens mon cœur s’emballer sous le coup de la pression. Mais bordel, qu’est-ce qui se passe ?

La réponse peine à venir, comme si elle désirait ne jamais m’en fournir une. Le dépit et le désespoir s’abattent encore un peu plus sur moi, remplaçant nettement toute trace de colère. On ne peut pas forcer quelqu’un à vouloir rester ami avec nous. Mais j’estime que la moindre des choses c’est de donner des explications. Pourquoi se contenter d’une lettre ? Parce qu’elle craint d’affronter la réalité ? Parce qu’elle a peur de m’affronter moi ? Le doute s’impose en moi. Si c’est vraiment le cas, comment est-ce qu’elle me perçoit vraiment ? Elle ne s’imagine quand même pas une seule seconde que je pourrai me montrer violent avec elle quand même ?

Sa voix s’élève finalement, perçant le silence pesant qui était tombé après mon assaut de question. Mais elle ne répond en rien à mes attentes. Je fronce les sourcils tout en secouant la tête, refusant catégoriquement qu’elle mette un point final de cette façon et qu’elle refuse de rentrer dans le détail. « Tu plaisantes ? Il n’y a rien d’expliqué du tout dans ta lettre. Tu dis "J’ai besoin de prendre mes distances avec ce qu’il se passe." » Je lis en me référant directement aux mots tracés sur le parchemin de son écriture nette avant de relever la tête vers elle. « Mais comment ça prendre tes distances ? Et qu’est-ce qu’il se passe au juste ? Tu parles des évènements liés à l’école ou d’autre chose ? » J’ai conscience que mes phrases ne sont que des successions de questions, mais cela reflète tout simplement mon état d’esprit complètement confus. Je ne maîtrise rien et surtout, je ne comprends rien. J’ai besoin d’explications, je ne peux pas rester dans le flou comme ça … Je tente quelques pas en avant vers elle afin de réduire la distance qui nous sépare, cette distance qui semble si dangereusement marquer un fossé qui nous sépare. « Sérieux Jane, c’est quoi ce message ? Ca sort d’où ? Je comprends rien. Est-ce que j’ai fait quelque chose ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Explique-moi s’il te plaît ! » Ma voix devient légèrement tremblante à mesure que ma respiration s’accélère. Mon regard est toujours vissé sur mon amie, dans l’attente de pouvoir capté le sien qu’elle prend soigneusement soin à maintenir loin de moi.


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Message(#) Sujet: Re: Avant l'ombre et l'indifférence » Jane & Killian Avant l'ombre et l'indifférence » Jane & Killian EmptySam 3 Juil - 13:13



Avant l'ombre et l'indifférence



Une tornade. C’est comme ça qu’il avait débarqué sur son terrain de prédilection. L’instinct l’avait poussée à reculer, comme si elle craignait quelque chose de lui. Elle savait bien pourquoi il débarquait, suite à quoi il était là. Mais elle n’eut pas le temps de faire plus que quelques pas qu’il était déjà face à elle. Elle avait retenu sa respiration sans s’en rendre compte, était devenue pâle et évitait absolument son regard. Son expression, le ton de sa voix, c’était trop pour la jeune infirmière. Elle n’avait pas d’explication à lui donner, elle ne pouvait pas ! Il valait mieux ne rien dire du tout… Mais il n’accepterait jamais ça et elle ne pouvait que le comprendre.

Elle n’a pas besoin de le regarder pour sentir ses yeux rivés sur elle. Il la regarde assez intensément pour que ça la transperce. Il brandit sa lettre et ça lui noue la gorge un peu plus. Il va finir par la détester si elle ne dit rien mais… C’est tellement compliqué. Il ne pourrait pas comprendre et ça le mettrait dans l’embarra autant qu’elle si elle lui disait la vérité. Mais il a toujours été si honnête avec elle, si transparent… Le mensonge n’est pas la solution, ça ne lui ressemble pas. Elle n’est pas comme ça, elle lui a toujours dit les choses. C’est pour ça que ça fonctionne si bien entre eux. Il s’est montré tellement présent pour elle quand Wes est parti… Il s’est montré présent tout court. Mais ici, sa présence ne lui rend pas service, elle ne l’aidera pas. Il doit partir. Il doit accepter. Même si ce n’est clairement pas ce qu’elle veut, c’est un choix de raison. Le cœur ne peut pas toujours gagner, il fait parfois prendre les mauvaises décisions. La preuve en est ici. Quelle idée de tomber amoureuse d’un étudiant ! Quelle erreur ! Voilà dans quelle situation elle se retrouve. Ils se retrouvent, d’ailleurs.

Elle lui répond finalement en le renvoyant vers la lettre qu’elle lui a envoyée. Elle lève les yeux vers lui une fraction de seconde mais c’est trop. Son regard est insoutenable, elle ne peut pas l’affronter. Ses bras sont toujours croisés, ses ongles s’enfoncent dans sa peau lorsqu’il reprend la parole. Qu’est ce qu’il se passe ? Je t’aime, voilà ce qu’il se passe. Elle aimerait le lui dire, si c’était si simple. Mais ça ne l’est pas. Elle ne peut pas. Elle ouvre la bouche pour lui répondre mais une fois encore, rien ne daigne sortir. Et lorsqu’il tente quelques pas pour se rapprocher d’elle, son corps réagit.


« Non ! Je… »


Son corps se met en mouvement pour contourner le jeune homme au plus possible, ses mains se délient pour se mettre entre Killian et elle, en signe de protection toujours. Il ne faut pas qu’il approche, il faut qu’elle puisse garder la tête froide, qu’elle reste ferme sur ses positions. Le laisser s’approcher, ça fait trop mal, c’est trop dangereux. Ses paroles brisent le cœur de Jane. Elle recule, encore, jusqu’à arriver dans l’encadrement de son bureau.


« Tu n’as rien fait du tout, d’accord ? Ce n’est pas ta faute. C’est la mienne. Il faut que tu t’en ailles maintenant. Va-t’en ! Je… »


Elle recule encore et attrape la poignée de la porte. Ce sera sa barrière supplémentaire pour s’empêcher de revenir en arrière. Pour s’empêcher de le regarder. S’empêcher de voir le mal qu’elle est en train de lui faire et qui lui tord l’estomac un peu plus. Ses yeux s’embuent et elle lui accorde un regard juste avant de claquer la porte de son bureau et de la verrouiller avec la clé. Elle l’aurait bien fermer magiquement mais elle s’en sent incapable. Les larmes dévalent ses joues tandis que ses mains restent plaquées contre la porte comme si elles pouvaient l’empêcher de s’ouvrir.


« Je suis vraiment désolée Killian… »


C’est terrible. Ca fait terriblement mal. Elle sait combien l’abandon l’angoisse plus que tout. Mais il n’y a pas d’autres solutions pour qu’elle guérisse du mal qui l’habite elle. Prudence sera là pour lui, il ira vite mieux. Elle l’espère de tout cœur. Elle n’a plus que ça, l’espoir.



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