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Rendre service aux autres c'est se rendre service à soi-même (Maxwell & Dmitri)
Dmitri D. van Aken

Dmitri D. van Aken



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Message(#) Sujet: Rendre service aux autres c'est se rendre service à soi-même (Maxwell & Dmitri) Rendre service aux autres c'est se rendre service à soi-même (Maxwell & Dmitri) EmptyLun 22 Mar - 22:34

Pas un elfe de maison...

@Maxwell Carter & Dmitri „


Dire que sa semaine n’avait pas été très agréable était un bel euphémisme. Après avoir passé trois jours enfermés dans les appartements de son aïeul, les excuses publiques avaient été l’apothéose d’un temps détestable. Il ne rêvait que d’une chose : pouvoir oublier l’infâme humiliation qu’avait été ce vendredi soir et tourner définitivement la page sur cet évènement. Mais on ne lui en laissait pas l’occasion. Pourquoi fallait-il que les gens se sentent concernés par l’attaque d’une enseignante qui n’était pas à même de se défendre face à un enfant de onze ans ? Enseignante qui prenait un malin plaisir à enfoncer le clou de l’humiliation devant toute l’école. Inutile de dire qu’à présent, il vouait pour cette femme une haine cordiale. S’il pouvait se réjouir d’avoir au moins une alliée en la personne d’Erin qui, à sa manière, l’encourageait, ça n’était pas le cas de tout le monde. Parmi les réactions inattendues, il pouvait toutefois en rajouter une à celle de la norvégienne : celle d’un élève qu’il ne connaissait pas, un poufsouffle vraisemblablement doté d’autant de jugeote que Dmitri de respect pour le professeur Hatwell.

Le tchèque était parti dans l’idée d’ignorer son hibou. Il n’avait pas particulièrement l’envie de supporter les commentaires de camarades inconnus au bataillon jusqu’alors, encore moins lorsque ceux-ci le prenaient pour un elfe de maison. Mais la curiosité l’avait emportée. Le dimanche matin, levé et apprêté plus tôt que d’ordinaire, il s’était laissé finalement décidé à se rendre dans le jardin du château, quand bien même, non sans avoir gratifié le dénommé Max d’un message pour le moins laconique. Sûrement que le fait de ne pas pouvoir sortir après le couvre-feu motivait cette décision : en temps normal, il aurait vagabondé dans le château la veille au soir, profitant du calme nocturne et captant cette douce adrénaline que provoquait le risque d’une telle excursion. À présent que les risques étaient trop élevés par rapport à leurs bénéfices, il n’avait d’autre choix que de rester enfermé ; et si le plafond de sa salle commune était assez beau, il demeurait bien morne et peu inspirant pour dessiner. Sans compter l’impression constante qu’il avait que les autres serdaigles lui lançaient régulièrement des regards courroucés. Il avait ainsi passé la soirée à se morfondre dans son lit, finissant par s’endormir trop tôt pour prétendre à une grasse matinée le lendemain. Et puisque tout valait mieux que de tourner en rond dans son dortoir toute la sainte journée, autant aller voir ce que le poursuiveur des blaireaux lui voulait. En réalité, au-delà de la curiosité, il y était également poussé par le contenu du message. La mention de son exclusion probable l’avait titillé plus qu’il ne saurait l’admettre. Menace ou proposition alléchante pour faire passer la pilule, dans un cas comme dans l’autre, il était plus prudent de lever le voile sur ce mystère.

Il ne fut pas compliqué de trouver l’auteur du mot : un dimanche matin, dans le parc du château, il n’y avait pas beaucoup de monde. Et il savait quoi chercher : un élève assez grand pour être en septième année et à l’allure assez superficielle pour se décrire comme « poursuiveur de l’équipe et surtout BG ». Un blond avec une carrure de sportif qui, maintenant qu’il le voyait, lui disait bien quelque chose. Mais pas pour le quidditch : Dmitri n’avait que faire de ce sport inutilement violent, ce qui était sans nul doute un étrange paradoxe venant d’un garçon lui-même porté sur la violence... Toujours était-il que ce n’était pas durant un match qu’il avait pu le voir, n’y assistant pas, même lorsque l’équipe des serdaigles concourrait. Il l’avait sûrement aperçue avec d’autres personnes de sa connaissance... Erin, peut-être ? Il savait qu’elle était également dans l’équipe de quidditch des poufsouffles. Qu’importe. « C’est toi, Max ? » fit-il pour seule salutation en s’approchant de lui, les mains dans les poches de sa veste pour s’abriter de la brise encore fraîche d’un mois de mars trop venteux au goût du tchèque. Foutu temps écossais. Pourquoi s’évertuait-il à vouloir rester dans ce maudit pays alors que même la nature s’évertuait à le rebuter au plus haut point ? « Si t’as des trucs à me dire, je te suggère de faire rapide et concis, j’ai d’autres chats à fouetter. » Ça n’était pas tout à fait vrai, mais l’aiglon était d’une humeur massacrante ces derniers jours, à juste titre, et il avait besoin de se défouler un peu sur quelqu’un. Cela étant, le faire sur un élève qui mesurait plusieurs centimètres de plus que lui n’était sûrement pas une brillante idée... mais puisqu’il avait déjà fait plus idiot, comme se bagarrer avec ses frères bien plus âgés... ou attaquer un professeur, ça n’aurait rien d’étonnant.

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Message(#) Sujet: Re: Rendre service aux autres c'est se rendre service à soi-même (Maxwell & Dmitri) Rendre service aux autres c'est se rendre service à soi-même (Maxwell & Dmitri) EmptyMer 24 Mar - 20:27

dmitri van aken + maxwell carter

PRÉNOM NOM PERSO1 ⊹ PRÉNOM NOM PERSO2


Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.

Vendredi à l’heure de pointe dans la grande salle, Maxwell avait pour la première fois remarqué un premier année. Avant cette heure, sa tête ne l’avait clairement pas marqué, au point qu’il doute de ne l’avoir jamais vu au sein de l’école. Normal pour lui de toute façon, il était en septième année, et n’en avait que faire des demi-portions de l’école, encore moins d’un gosse qui n’était pas dans sa maison et qu’il ne croisait donc que trop peu. Mais celui-ci, Dmitri de son nom, était monté sur la petite estrade pour faire un discours d’excuse. Clairement, tout le monde avait vite vu qu’il avait été forcé et qu’il ne le faisait pas de son plein gré. Et si quelqu’un n’avait pas compris, le mioche avait bien pris soin de le préciser. Quelle raison pour une humiliation publique avec des excuses ? Apparemment il avait blessé un professeur pendant la rébellion dans la grande salle – rébellion à laquelle lui-même n’avait même pas assisté. Il avait du cran pour s’en prendre à un prof, peu importe ses idéaux, ou alors, il était juste totalement stupide. Etrangement, Maxwell penchait plus sur la seconde option … du moins pour le moment. Encore avait-il eu de la chance de n’écoper que de quelques jours d’exclusions, et de ne pas subir le même sort que Rockwood et Cassi-jesaisplusquoi. Visiblement dans cette école, c’était ok d’éborgner un prof, mais utiliser sa baguette c’était le crime ultime. Bref, si dans un premier temps, Max n’avait que peu porté d’attention au discours du gamin, continuant simplement de s’empiffrer comme d’habitude … il avait tiqué sur quelques mots. Et il avait vite compris que Dmitri était dans une impasse. A la prochaine bêtise, il pouvait se faire renvoyer définitivement de l’école. Et quelqu’un qui ne peut pas bouger une oreille sous peine d’exclusion pouvait lui être utile. Forcément, s’il devait se tenir à carreau et ne pas se faire remarquer … il ne pouvait pas aller à l’encontre d’un préfet – qui avait le pouvoir de lui coller une retenue par exemple.

Ainsi, le poufsouffle avait pris soin d’envoyer un bout de parchemin à son cadet quelques heures plus tard pour lui filer rendez-vous dimanche matin dans le parc – loin des oreilles indiscrètes. Si le gosse avait fait un peu son malin par écrit, il ne doutait que peu de sa présence au dit rendez-vous. Alors, en ce dimanche matin venteux, le garçon quitta la salle commune des poufsouffle bien trop tôt par rapport à d’habitude pour se rendre dans le parc. Sur les lieux, il dut attendre quelque peu, puisque le petit serdaigle n’avait pas encore pointé le bout de son nez. Mais il ne le fit pas attendre longtemps puisqu’il apercevait déjà une silhouette s’avancer vers lui. Pas de doute sur l’identité de la personne – et puis il n’y avait pas grand monde de toute manière dehors à cette heure-ci. Cela ne pouvait être que le petit van Aken. D’un air nonchalant, il lui demanda de confirmer son identité. Maxwell avait déjà un petit sourire sur le coin de ses lèvres. Il sentait que cette discussion allait être intéressante.

– T’as oublié mon café et mon pain au chocolat, surtout.

Répondit-il. Ne lui avait-il pas précisé dans la lettre qu’il devait lui apporter ? Il ne semblait pas encore avoir compris qui avait le pouvoir, mais Maxwell ne se faisait pas d’inquiétudes, le mioche allait très vite trouver sa place, et comprendre qu’il fallait mieux lui obéir plutôt que de jouer les petits malins. Mais c’était bien pour ça qu’ils se retrouvaient ce matin, pour que le septième année puisse lui expliquer tout cela en détail.

Il le pressa presque en lui faisant comprendre qu’il devait cracher le monsieur car soit disant il avait mieux à faire. Maxwell ne put s’empêcher de pouffer dans sa barbe. Quel culot. Mais c’était drôle. Qu’il soit de mauvaise humeur pouvait totalement être compréhensible sachant qu’il s’était fait viré pendant trois jours, et qu’il n’avait plus le droit de faire quoi que ce soit de potentiellement cool et marrant sans risquer sa place dans le château. Etait-ce problème pour autant ? Pas du tout. Le poufsouffle le regarda de haut en bas, avant d’enfin daigner ouvrir la bouche pour lui répondre.

– C’est plutôt simple de toute manière. Je suis préfet, j’ai le pouvoir de te faire vivre un enfer, voir de te faire virer askip. Donc si tu tiens à ta place à Poupou, va falloir apprendre à obéir. Tu piges ?

Sortit finalement le garçon. Cela ne risquait clairement pas d’améliorer l’humeur du petit. Mais en tant que préfet, il était son devoir de jouir de ses avantages, n’est-ce pas ? Ca tombait sous le sens.

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Message(#) Sujet: Re: Rendre service aux autres c'est se rendre service à soi-même (Maxwell & Dmitri) Rendre service aux autres c'est se rendre service à soi-même (Maxwell & Dmitri) EmptyJeu 25 Mar - 10:39

Pas un elfe de maison...

‟ Maxwell & Dmitri „


Quelle étrange idée de se rendre dans le parc si tôt un dimanche matin, alors même que le soleil ne daignait pas darder de chaleureux rayons sur le sol verdoyant. Le ciel gris promettait une journée morose, en écho à l’état d’esprit de l’aiglon qui piétinait l’herbe jusqu’à ce qu’il trouve l’auteur de son rendez-vous. À peine arrivé sur place qu’il sentait déjà venir le désappointement. Le plus âgé arborait un discret sourire qui n’était pas pour lui plaire, le genre de rictus qui témoignait d’idées guères charitables dans l’esprit de son porteur. Dmitri sentit un frisson de méfiance remonter le long de son échine. Le poufsouffle était bien plus grand que lui et était doté d’une carrure qui laissait penser que ça n’était pas en soulevant les livres de la bibliothèque qu’il se l’était battue. Typiquement pas le genre des fréquentations habituelles de l’enfant, qui était plus familier des jeunes de bonne famille, bien peignés et habillés, et surtout très conventionnels. Un peu comme lui, quoiqu’il en fût une version miniature. Pour seule réponse à ce visage méchamment souriant, le tchèque s’arma de son regard le plus dédaigneux. Heureuse chose pour lui, il avait un don tout particulier pour faire montre d’un certain mépris envers les autres, question de tradition familiale.

La commissure de ses lèvres se releva légèrement d’agacement lorsque son interlocuteur ignora sa question, préférant souligner l’absence des victuailles qu’il lui avait demandées dans son message. Au moins, ça avait le mérite de lui confirmer l’identité de l’individus. « Tu ne sais pas lire ? Il me semblait avoir été clair : ton café et ta viennoiserie, tu peux aller les chercher toi-même. » rétorqua-t-il à sa première assertion d’un ton passablement irrité. Il avait bien reçu un deuxième mot de la part du plus âgé, qui mentionnait avec une finesse très discutable la question d’une retenue, mais il avait pris le parti de l’ignorer. Il n’y avait pas répondu et n’avait bien entendu pas chargé ses bras de quoi satisfaire sa requête.

La mâchoire du garçon se serra et ses poings se fermèrent sous l’impulsion d’une frustration qu’il tachait de contenir. Il n’aurait jamais dû venir. Et pourtant, s’il était resté dans sa salle commune, ça n’aurait fait que repousser l’échéance. Le poufsouffle pouvait très bien venir le voir lui-même, lui imposer son indésirable présence et se venger d’avoir été forcé de lui courir après. Il le savait, ne pas se rendre au rendez-vous aurait été bien pire, mais en l’instant présent, il ne rêvait que d’une chose : être partout sauf face à Max. Ou plutôt était-ce son second rêve, celui de la voix de la raison. Le premier titillait les muscles de son bras, prêts à frapper le visage moqueur du plus âgé. Un doux rêve qu’il savait ne pouvoir réaliser sans se faire expulser sans préavis. Il n’avait pas le droit à une seconde chance, encore moins s’il s’agissait de violence. « Apprendre à obéir ? Je pensais qu’ils prenaient des gens pas trop idiots comme préfets, mais j’ai dû me tromper. » Dans sa voix résonnait un étrange alliage de défi et de colère, non sans qu’une teinte de méfiance vienne trahir son état d’esprit. Nul besoin d’être un géni pour voir que le plus grand des deux n’était porteur de rien d’autres que de soucis supplémentaires. Comme s’il n’avait déjà pas assez de monde sur le dos, il fallait qu’un étranger vienne se rajouter à l’équation. « J’ai attaqué un professeur, tu penses vraiment que je vais me laisser faire par quelqu’un comme toi ? » Des garçons plus âgés qui tentaient de l’intimider, il en avait connu avant lui. Petit dernier d’une famille nombreuse, il avait été formé à bonne école avec ses frères ; bagarres et disputes étaient légions chez eux. La situation était toutefois très différente aujourd’hui. Les risques n’étaient pas les mêmes. Tenait-il à ce point à place à Poudlard qu’il soit capable de courber l’échine face au premier abruti venu ? Il avait bien une inscription de naissance à Durmstrang, mais retourner en Tchéquie était la dernière de ses priorités. S’il se faisait expulser d’une école aussi laxiste que celle anglo-saxonne, nul doute que son père le verrait d’un très mauvais œil et à côté de lui, même Thorstein ferait pâle figure. Un innocent et inoffensif chaton.

Face au préfet, la voix de la raison lui soufflait de se montrer prudent, mais celle de la fierté n’avait pas dit son dernier mot, combattant farouchement l’idée de museler ses provocations. Combien de temps avant que l’une ne remporte sur l’autre, provocant soit l’expulsion, soit une nouvelle humiliation ?

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Message(#) Sujet: Re: Rendre service aux autres c'est se rendre service à soi-même (Maxwell & Dmitri) Rendre service aux autres c'est se rendre service à soi-même (Maxwell & Dmitri) EmptyJeu 25 Mar - 20:16

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Etait-il réellement en train de faire le malin avec lui ? Cool. Peut être avait-il un grain mais le poufsouffle avait toujours aimé qu’on lui tienne un peu tête. Il aimait les gens avec du caractère, du punch, ça le faisait vibrer. Après tout ce n’était pas pour rien qu’il se frottait parfois à des gens comme Blubell qui aimait lui rendre par de la consternation et du mépris à toute épreuve. Maxwell n’était pas une personne qui se frustrait, ou se vexait facilement donc il avait les bonnes cartes pour insister encore et encore au risque de faire preuve de lourdeur. Aujourd’hui, il n’avait clairement pas l’intention de laisser le jeune serdaigle s’en tirer aussi facilement. Maintenant qu’il avait vu une opportunité, il allait s’y glisser. Quoi de mieux qu’un mioche au bord de l’expulsion pour satisfaire toutes ses envies et tous ses besoins ? Pour toutes salutations, le poufsouffle fit remarquer à son interlocuteur qu’il ne lui avait pas ramené son pain au chocolat et son café comme il lui avait si bien précisé dans sa lettre. Première épreuve loupé pour le gamin qui s’était pointé les mains vides. Visiblement, il n’avait pas totalement compris le message que son ainé avait essayé de lui passer à travers son hibou. Mais ce n’était pas si grave, après tout ce rendez-vous était fait pour ça : pour clarifier les attentes que le septième année avait envers le jeune.

Si un sourire était accroché sur les lèvres du plus grand, le plus jeune quant à lui semblait bien plus crispé et agacé. Il devait surement se douter qu’il ne détenait pas le pouvoir dans cette discussion. Et pourtant il n’avait pas la langue dans sa poche, et n’était visiblement pas prêt à plier le genou devant Maxwell.

– Ah je crois que c’est justement le principe de cette charmante rencontre, que je n’ai plus à faire le sale boulot moi-même.

Répondit le garçon pas le moins secoué par l’attitude irrité de son interlocuteur. Cela se voyait tant dans son comportement que dans ses expressions du visage que Maxwell prenait tout cela pour un grand jeu, dont il était le maître. Sûr de ses forces, il n’était pas un brin déstabilisé. Comment l’être de toute manière ? Il faisait le double de son poids, était bien plus grand, et surement bien plus musclé que ce petit mioche. Il n’en ferait qu’une bouchée. Evidemment, il n’utiliserait pas de la violence sur ce gamin. L’idée n’était pas de le tabasser mais simplement de l’utiliser à sa guise pour des petits travaux. Il aurait pu tomber bien pire au final. Si c’était Erin, ou bien Finn, ou encore Blue qui avaient voulu faire de lui son esclave … Lui au moins ne lui demanderait jamais de nettoyer le sang d’une de ses victimes, ou d’égorger le voisin, ou encore de servir d’appât pour une chasse aux araignées géantes. Bah oui, donc qu’il soit heureux un peu au lieu de faire la tronche. Quel gamin ingrat quand même.

Maxwell continua de jouer avec les nerfs de son petit camarade en décidant de lui expliquer clairement ce qu’il attendait de lui. Déjà il lui rappela qu’il était préfet, sous-entendu qu’il avait premièrement le pouvoir de lui rendre la vie impossible, et secondement de lui foutre une retenue – qui vu la situation actuelle pourrait le faire renvoyer de l’école. Maintenant qu’il avait connaissance de cela, il n’avait plus qu’à se montrer obéissant et tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Simple, non ? Le gamin se contenait … Et il pouvait le comprendre. Si les rôles étaient inversés, il serait surement tout aussi nerveux et en colère. Mais heureusement pour lui, aujourd’hui il avait le beau rôle.

– Peu importe leurs critères pour choisir les préfets, il n’en reste pas moins que j’en suis un, mini-portion. Et mmmmh … pas toi, donc je crois qu’on sait tous les deux ce que ça veut dire.

Les mimiques de Maxwell devait surement être insupportable pour le petit garçon. Trop sûr de lui, trop expressif, trop foutage de gueule. Il n’avait nullement été atteint par le pique du garçon sur son intelligence. Il ne se vexait pas facilement. Et puis Thor ne faisait que lui répétait qu’il était le dernier des abrutis depuis plus d’un an maintenant, donc il avait de l’entrainement à recevoir ce genre d’attaque.

Peut être voulait-il montrer qu’il n’était pas aussi frêle et fragile que sa condition de première année laissait penser puisqu’il crut bon de lui rappeler son pedigree – c’est-à-dire d’avoir attaqué un professeur. Mais était-ce le résultat d’un courage incroyable ou simplement d’une stupidité maladive, telle était la question. Il avait attaqué qui ? Hatwell ? La meuf qui ne faisait peur à personne ? Maxwell n’avait eu qu’une altercation avec ce professeur, et elle avait voulu le forcer à s’excuser auprès d’un gamin … chose qu’il n’avait évidemment pas faite, et avait reçu une punition pour ça d’ailleurs. Dmitri n’avait cependant pas eu le choix que de s’excuser contrairement à lui, vu que sa situation était bien plus grave. Mais techniquement ça leur faisait un petit point commun finalement.

– Bah j’sais pas, à quel point t’as envie de te casser de poupou ? Je t’oblige à rien moi, c’est ton choix évidemment.

Petit sourire en coin.

– J’ai galoche Blubell Sherwin, crois moi je connais pas la peur non plus.


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Dmitri D. van Aken

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Message(#) Sujet: Re: Rendre service aux autres c'est se rendre service à soi-même (Maxwell & Dmitri) Rendre service aux autres c'est se rendre service à soi-même (Maxwell & Dmitri) EmptyVen 26 Mar - 23:21

Pas un elfe de maison...

‟ Maxwell & Dmitri „


Ça n’était pas la première fois que Dmitri se trouvait dans une situation inconfortable, que la sensation de subir une discussion qui n’était pas dominée par lui l’étreignait de sa désagréable emprise. Mais en temps normal, le pouvoir n’était pas aux mains d’un garçon empestant la suffisance comme l’était Maxwell. D’ordinaire, il avait affaire à des personnes autrement plus inquiétantes et qui imposaient, à défaut de la sympathie, le respect, comme son père ou son grand-oncle. Lui n’était ni sympathique ni respectable. Il était méprisable et pourtant, c’était lui qui tenait les rênes d’une rencontre que l’aiglon aurait bien aimé ne jamais avoir.

Les termes du contrat étaient posés et étaient on ne peut plus limpides : il devait obéir et faire le sale boulot à la place du préfet. Mais si le pacte n’était pas unilatéral, il n’était onéreux qu’à l’égard d’une personne. Il obéissait, en échange de quoi il pouvait rester à Poudlard. On lui avait déjà proposé un tel marché par le passé : pas plus tard que le lundi précédant. Les termes étaient alors tout aussi simple. Pour demeurer dans l’école, il fallait présenter des excuses. Pour garder sa place en Écosse, il devait obéir. À chaque fois qu’il lui semblait avoir accompli la dernière condition qui lui garantissait de pouvoir terminer la semaine dans l’école anglo-saxonne, une autre venait s’ajouter, se greffant à la myriade d’autres. Le plus dur était de savoir que la première, celle de se montrer sage, conditionnait la seconde. Tant qu’il ne parviendrait à se libérer de celle imposée par la directrice, il était condamné à supporter celle que son préfet faisait peser sur lui. « Ne m’appelle pas mini-portion. » De sa voix émanait une colère toujours plus grandissante. Une colère qui, chez lui, se terminait inexorablement par la violence. Le cocktail était parfait pour qu’il succombe à l’envie de le frapper : depuis le retrait de leurs baguettes, il était à fleur de peau et les sanctions que la direction faisait peser sur lui ne faisait qu’accentuer ce sentiment. Et le poufsouffle ne l’aidait clairement pas.

Pour l’heure, il n’était pas capable de riposter sur autre chose que sur sa manière de l’appeler. S’il détestait qu’on le prenne de haut, ici au sens le plus littéral, ça n’était que la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. Mais il préférait se focaliser sur cette goutte plutôt que sur la marée qu’elle annonçait car il savait pertinemment ne pas être en mesure d’en retenir le flot. « Au risque de te surprendre, je me moque bien de savoir qui tu as bien pu embrasser. » Penser à autre chose qu’au petit chantage dont il était la cible, c’était là le seul moyen qu’il avait pour ne pas perdre pied. Sherwin. Il connaissait vaguement ce nom. Sûrement une famille de sang-purs évoquée par son grand-père lorsqu’il lui contait la glorieuse histoire du pays de ses aïeux. Un pays qu’il avait déserté après avoir été accusé d’atrocités... l’espace d’un instant, il se sentit soudain très proche du patriarche de la branche tchèque de sa famille. Comme lui, il était la victime d’une injustice qui prenait aujourd’hui la forme d’un élève plus âgé. L’injustice prenait ses racines dans le terreau d’un acte bel et bien existant, mais ça n’était qu’un détail. Un tout petit détail, un simple nez un peu abîmé, peut-être fêlé, d’une enseignante trop gauche pour se défendre face à un enfant de onze ans. À son humble avis, il méritait une médaille pour avoir ainsi démontré à toute l’école qu’ils étaient encadrés par des incapables. Les rares qui ne l’étaient pas touchaient plus à la psychopathie, comme Thorstein.

Il parvenait difficilement à rassembler ses idées, trop occupé qu’il était à garder son calme. Il ne pouvait décemment pas le frapper comme il l’avait déjà fait dans ce même parc avec quelqu’un d’à peine plus jeune que le préfet ; le risque était trop grand et il savait que de toute façon, il allait perdre à ce petit jeu. Max avait peut-être l’allure d’un grand benêt, il en avait également la carrure. Une carrure qui présageait d’un bref combat qui ne serait pas à l’avantage de Dmitri. « Je t’écoute... qu’est-ce que tu proposes ? » articula-t-il difficilement, ses poings serrés tremblant sous l’effet de la colère. Quelque part, il espérait encore que le poufsouffle revienne sur ses paroles, déclarant que c’était une mauvaise blague, qu’il voulait juste savoir jusqu’où le garçon était capable d’aller et à quel point il était désespéré. N’était-ce pas là la principale preuve du désespoir qui le gagnait ? En arriver à vouloir être la cible de l’humour douteux de quelques élèves plutôt que d’affronter la vérité ? Il avait pourtant un moyen de régler le problème rapidement : il était certain qu’un mot à son grand-oncle et le plus âgé ne lui causera plus de problèmes. Mais s’il y avait une chose dont il était certain, c’était bien qu’il ne voulait pas mêler son aïeul à cette histoire. Une fierté mal placée sans doute, le témoignage non seulement de son orgueil mais surtout du caractère borné de l’enfant qui n’était pas prêt à admettre que le maître des potions avait raison de vouloir le surveiller.

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Message(#) Sujet: Re: Rendre service aux autres c'est se rendre service à soi-même (Maxwell & Dmitri) Rendre service aux autres c'est se rendre service à soi-même (Maxwell & Dmitri) EmptySam 3 Avr - 11:34

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Maxwell se réjouissait de ce sentiment de puissance qu’il tenait entre ses mains. Il avait eu une opportunité et l’avait saisi au vol. Pauvre petit premier année qui se retrouvait maintenant être l’esclave ou presque d’un septième année alors qu’il n’avait rien demandé. Le fait qu’il soit expulsable à la moindre connerie ou écart de comportement arrangeait clairement Max qui le tiendrait grâce à ça. Etant préfet de sa maison, il pouvait le menacer d’une retenue et évidemment Dmitri voulait et devait se tenir à l’écart d’une retenue. Sans grande surprise, le mioche n’était pas vraiment de bonne humeur … Normal vu ce qui allait lui arriver. Et Maxwell ne faisait rien pour se montrer agréable. Il avait un comportement un peu trop sûr de lui, un peu trop moqueur, un peu trop fier. Une vraie tête à claque. Mais le petit avait tout de même du répondant, chose qu’appréciait et qui amusait fortement le grand gaillard. Ces prochaines semaines en sa compagnie allaient donc être fortement intéressantes. Le poufsouffle ne passa pas par quatre chemins. Il savait ce qu’il voulait et ce qu’il attendait de son cadet et lui exposa immédiatement. Les règles étaient on-ne-peut-plus simple : il obéissait à tous ses caprices et tout allait bien pour lui, il refusait et il risquait de se faire expulser incessamment sou peu.

Tri était un serdaigle, la maison des érudits, et forcément il comprenait à quel point il n’avait pas le choix, même si cela lui déplaisait fortement. Le fait qu’il ne rechigne que sur la façon dont Maxwell l’avait appelé indiqua au poufsouffle qu’il avait déjà gagné le rapport de force entre eux. C’était facile, mais prévisible. Un petit sourire fier s’afficha sur le coin de ses lèvres. Il s’imaginait déjà tout ce qu’il allait demander, et comment sa vie allait être nettement plus facile avec un gosse qui le servait tous les jours. Plus besoin de bouger ses fesses pour tout et n’importe quoi. Tri devait voir le bon côté des choses : il n’était pas un esclave mais l’assistant personnel de Maxwell Carter, préfet des poufsouffles, et ça il ne pouvait en être que fier, n’est-ce pas ?

– Tu devrais t’y intéresser, j’vais p’t’être t’apprendre des choses pendant ton stage avec moi. Des fois c’est utile d’être l’assistant personnel de quelqu’un d’expérimenté comme moi.

Dit-il avec un grand sourire. Jouer avec les nerfs du petit garçon semblait réellement l’amuser au plus haut point. Evidemment il n’avait pas fait le rapprochement avec le fait que ce mioche soit le cousin de Caleb. Il aurait peut être dû. Après tout, les sang-purs étaient tous reliés plus ou moins entre eux, ou presque. Mais cette information, il l’apprendrait dans un future proche. Il reporta son attention sur le jeune serdaigle, qui semblait avoir bien du mal à contenir sa frustration et sa colère.

Il devait regretter amèrement d’avoir attaquer un professeur pendant la pseudo-rebellion quelques semaines auparavant. Après tout, cela ne lui avait apporté que des emmerdes depuis. Déjà, il s’était fait viré, ensuite il avait du s’excuser publiquement, et maintenant il se retrouvait être la cible d’un chantage malhonnête. Mais même si Maxwell allait évidemment utiliser toute sa malchance à son avantage, il ne pouvait qu’être impressionné par tant d’audace de la part du gosse. Il n’avait peur de rien, et clairement pas de se battre pour ce qu’il pensait être « juste ». Qu’avait-il de plus dans le ventre ? De quoi était-il capable contre les professeurs de l’école ? Avoir de l’audace était important, et cela lui servirait surement pour quelques missions que le poufsouffle avait en tête. Mais ça, il avait encore un peu de temps. Il devait juger de lui-même ses capacités à être un bon assistant déjà.

Dmitri laissa tomber les armes lorsqu’il lui demanda ce qu’il proposait. Avec cette simple phrase, il acceptait donc – probablement à contre cœur – le marché que Maxwell lui proposait, pour le plus grand bonheur de ce dernier qui allait se faire un plaisir à l’éclairer un peu plus sur le sujet. C’était dur pour lui, il s’en rendait bien compte. Max allait-il avoir pitié de lui et lui dire que tout cela n’était qu’une vaste blague pour autant ? Evidemment que non. Parfois, il fallait juste saisir les opportunités lorsqu’elles se présentaient à toi, et celle-ci en était clairement une pour le septième année.

– Ravi que tu sois prêt à m’écouter. Donc, en tant qu’assistant, tu devras évidemment aider pour me faciliter la vie, genre aller me chercher des pains au chocolat, du café, des clopes dans mon sac, tu vois le délire. Ca c’est les choses basiques que même un babouin hybridé avec un sniffeur pourrait faire.

Commença le jeune homme. Son sourire placardé sur son visage devait être insupportable pour le pauvre serdaigle qui subissait toute cette situation.

– Le but, c’est aussi que tu te rendes utile. Tu vois la grosse Sarah là en septième année, elle m’a fait une grosse scène parce qu’elle voulait plus continuer à me rendre des services. Donc tu vas reprendre un peu son boulot, en espionnant certaines personnes de ce château et en me rapportant les infos. Tu me suis ?

Petite pause pour être sûr que le mioche intègre bien toutes les informations qu’il lui débitait.

– En fait, c’est comme si tu devenais mon bras droit, c’est hyper valorisant quand t’y penses !


Grand sourire.


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Message(#) Sujet: Re: Rendre service aux autres c'est se rendre service à soi-même (Maxwell & Dmitri) Rendre service aux autres c'est se rendre service à soi-même (Maxwell & Dmitri) EmptySam 10 Avr - 17:34

Pas un elfe de maison...

‟ Maxwell & Dmitri „


En cet instant présent, il n’avait qu’un seul rêve : ôter du visage du poufsouffle cet insupportable sourire fier. Il s’affichait en vainqueur et en maître de la situation, ce qu’il était indéniablement. Dmitri ne disposait pas d’un jeu suffisamment garni pour lui permettre de se défendre. Sa seule carte était celle de son grand-oncle, la seule échappatoire dont il disposait. Une carte qu’il ne pouvait décemment pas utiliser lui qui se moquait d’ordinaire de toute forme d’autorité venant des adultes, lui qui se plaisait à aller à l’encontre de ceux-ci... demander de l’aide à son aïeul serait s’abaisser autant devant lui que devant le préfet qui le toisait actuellement. L’aiglon n’avait donc d’autre choix que d’accepter les termes du marché proposé par son aîné. Un marché dont les termes tenaient plus bien des exigences. L’assistant personnel... cette appellation était presque aussi insultante que s’il l’avait ouvertement qualifié d’esclave. Car c’était bien de cela qu’il s’agissait et non pas d’un stage comme il se plaisait à le dire. Dmitri n’avait nullement envie d’apprendre des choses à ses côtés, les talents du poufsouffle ne l’intéressaient pas plus que s’il s’agissait d’un babouin vaguement savant. Il n’avait que mépris et détestation à son égard, mais à l’instar du professeur Hatwell, il n’était pas en mesure de lui exprimer clairement son ressentiment. Il était pieds et poings liés. « Je t’arrête tout de suite : je ne suis pas et ne serai jamais ton assistant personnel. » Borné, dites-vous ? Bien entendu. Asséner cette affirmation à l’oral lui donnait l’illusion de maîtriser encore un peu la situation. Ça n’était qu’un mirage, un rêve qu’il savait déjà être de l’histoire ancienne, mais il s’y accrochait avec l’énergie du désespoir. « Et j’ai d’autres ambitions que celle de devenir comme toi... alors si tu as réussi à trouver une fille qui a assez peu d’amour-propre pour t’embrasser, grand bien t’en face, mais de grâce, passe-moi les détails, ça ne m’intéresse pas. »

Toujours ce sourire. Qu’est-ce qu’il rêvait de pouvoir lui arracher... de pouvoir porter son poing contre ce visage si goguenard. Ses doigts étaient blêmes tant ils étaient crispés, ses ongles perçant douloureusement la peau de la paume de ses mains. Il lui semblait presque entendre la voix d’Amaïa lui souffler quelques mots d’encouragement à garder son calme... mais son astuce ne fonctionnait pas. Il ne parvenait pas à penser à quelque chose d’agréable : seules sa colère et l’envie d’en découdre avec le poursuiveur occupaient son esprit. Au prix d’un monumental effort, il parvint à articuler quelques mots. Une horrible capitulation. Sans se départir de son rictus, celui qui se clamait désormais son maître de stage entama sa litanie d’exigences. Il ne rigolait décidemment pas lorsqu’il lui ordonnait, par hibou, de venir les bras chargés de viennoiseries. Le garçon resta silencieux tout le long, tant parce qu’il n’était pas certain de parvenir à ne pas l’insulter de tous les noms – quoique la chose aurait au moins l’intérêt d’être dans sa langue natale et donc d’en atténuer les conséquence – que parce qu’il tâchait d’en assimiler les propos. Ce n’était pas là l’œuvre d’une quelconque bonne volonté, mais seulement la crainte d’empirer les choses en se montrant trop indifférent. « On ne doit pas avoir la même définition de ce qui est valorisant » fit-il d’un ton sec et pincé. Il n’y avait que fureur et mépris dans son regard ; à défaut de pouvoir l’exprimer plus clairement, il ne cherchait pas le moins du monde à ôter de ses iris cette lueur acérée. Au contraire, il ne se privait pas pour détailler des yeux la physionomie du plus âgé. Un visage qui lui était jusqu’au matin même totalement inconnu et qu’il détestait à présent. Max avait réussi cet exploit que d’être plus insupportable à l’enfant que l’étaient tous ses frères réunis.

« Espionner des personnes... » répéta-t-il finalement, non sans qu’une forme d’étrange curiosité vienne, un instant, estomper la colère que cette humiliation attisait en lui. Si c’était bien moins insultant et dégradant d’être chargé d’espionner des gens que de lui apporter le moindre objet de ses désirs, il n’en restait pas moins méfiant. Il préférait toutefois se concentrer là-dessus plutôt que sur les précédentes réclamations, comme si, ce faisant, il pouvait les faire disparaître. Comme si Maxwell daignerait les oublier. Il fronça les sourcils d’un air suspicieux. « Comme qui, par exemple ? » Si jouer les espions ne le dérangeait pas outre mesure, restait tout de même à savoir qui était la cible de l’intérêt du préfet. L’aiglon nourrissait une certaine fidélité à l’égard de quelques personnes et aussi rares soient-elles, il lui était impensable d’en rapporter les faits et gestes à quelqu’un comme lui.

Il croisa les bras en une attitude opiniâtre. « Et j’aime bien savoir pourquoi je fais les choses, alors j’aimerai que tu me dises à quoi te serviront les informations que je pourrais te donner sur ces personnes. » Il négociait. Il savait pertinemment qu’il ne pourrait obtenir une relaxe pleine et entière, mais à défaut, il pouvait espérer en tirer parti de son côté.

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Message(#) Sujet: Re: Rendre service aux autres c'est se rendre service à soi-même (Maxwell & Dmitri) Rendre service aux autres c'est se rendre service à soi-même (Maxwell & Dmitri) EmptyMer 21 Avr - 11:04

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Si l’un vivait sa meilleure vie, ce n’était pas le cas de l’autre. Le poufsouffle était conscient d’apparaître comme une insupportable brute aux yeux du serdaigle. Mais cela ne lui donnait nullement l’envie d’annuler sa mission. Après tout, il tenait entre ses mains une occasion en or d’avoir un larbin pendant quelques semaines, alors autant en profiter n’est-ce pas ? Alors Maxwell lui expliquait en quoi allait constituer ce « stage » comme il aimait si bien l’appeler. C’était tout de même plus flatteur que de l’appeler son elfe de maison personnel (ce qu’il serait surement au final). Outre les missions que le garçon allait lui proposer, il pouvait également profiter de ce moment pour lui apprendre des trucs. Et sans vouloir se vanter, il pouvait lui enseigner des choses plutôt intéressantes, du moins de son point de vue. Le première année ne devait pas partager la vision précise du poufsouffle à cet instant précis. Il était agacé, soulé, et ne se cachait pas le moins du monde pour l’exprimer à voix haute. Le gosse avait de la poigne et du caractère, ce qui faisait doucement sourire Maxwell. Il aurait été plus facile d’avoir un gosse malléable en face de lui, mais nettement plus drôle d’avoir un petit rebelle. Le petit van Aken lui précisa qu’il ne voulait clairement pas être appelé un stagiaire ou assistant personnel. Ok. Dommage pour lui, c’était sans doute l’appellation la plus gentille et la plus polie pour désigner son nouveau boulot. Le jeune homme laissa passer ce commentaire, gardant un sourire sur les coins des lèvres. Monsieur ronchon n’en avait pas fini de déballer ce qu’il avait sur le cœur, et semblait vouloir essayer de rabaisser un peu Maxwell pour retrouver du pouvoir. Dans tous les cas, le septième année n’était pas de ceux qui se vexait facilement, bien au contraire. Alors voir un gamin essayait de l’atteindre le faisait plutôt sourire. Au moins, il ne se laissait pas faire, et ne rendait pas les armes aussi facilement, ce qui était une bonne chose pour lui.

– On trouvera une nouvelle dénomination qui convient mieux au petit prince alors, dit-il en pouffant silencieusement, relax, je vais pas t’apprendre à galocher une meuf, tu dois avoir 8 ans à tout casser c’est pas de ton âge. MAIS j’ai d’autres choses en réserves pour toi, t’inquiète pas.

Répondit le jeune homme, toujours sûr de lui, toujours souriant, toujours détendu, comme si la mauvaise humeur de Dmitri ne pouvait pas l’atteindre. Il était imperméable à toutes ces ondes négatives, ce qui le rendait surement encore plus insupportable auprès du jeune serdaigle.

Max décida donc de reprendre la parole. Puisque le gosse désirait en savoir plus sur ce qui allait se passer pour lui ces prochaines semaines, il pouvait au moins lui expliquer un peu. Evidemment, il commença par lister la chose la plus évidente : il était présent pour lui faciliter la vie aka aller lui chercher de la bouffe, du café, tout ça. Il n’y avait rien de compliqué à comprendre. Et Tri allait surement détester cette part de leur marché, tandis que Maxwell allait l’adorer. Mais il n’attendait pas du gosse qu’il soit seulement un bon serviteur, il voulait qu’il soit utile. Et pour cela, il pouvait être amené à lui rapporter des informations sur certaines personnes de l’école. Le petit allait en quelque sorte devenir son bras droit, et si pour Maxwell cela consistait en un job plutôt valorisant, pas sûr que mini van Aken soit du même avis. Bon évidemment le gosse continua à être méprisant en tiquant sur le mot ‘valorisant’. Il aurait pu tomber pire franchement, de quoi se plaignait-il ? Au moins lui n’allait pas lui demander d’aller enterrer ses cadavres dans la forêt interdite. Quel gosse ingrat franchement.

Maxwell semblait cependant avoir attiré un peu son attention puisqu’il fut prit d’une sorte de curiosité face à la mission espionnage dont il allait surement écoper. Presque immédiatement il demanda plus d’informations. Le petit sourire de Maxwell s’agrandit. Mais il éclata finalement de rire en entendant le gosse lui ordonner presque de lui expliquer chaque parcelle de son plan : le pourquoi du comment il voulait des informations, et à quoi elles lui serviraient. Il eut du mal à calmer son fou rire.

– J’crois que t’as vite oublié qui devait rendre des comptes à qui gamin. Tu veux connaître le dessous des missions, soit, c’est recevable. Mais il va d’abord falloir me montrer ta loyauté et ça commence par arrêter de faire la gueule à chaque truc que je te dis.

Dit-il finalement en le taquinant un peu. Il n’était pas complètement stupide. S’il lui révélait tous ses plans maintenant, qu’est-ce qui empêchait le gamin de les ébruiter. Surtout que pour le moment le gosse n’était pas un très grand fan de lui … même si ça pouvait bien sûr changer dans les prochaines semaines.

– Fais ton taff correctement, et t’y gagneras aussi.



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Message(#) Sujet: Re: Rendre service aux autres c'est se rendre service à soi-même (Maxwell & Dmitri) Rendre service aux autres c'est se rendre service à soi-même (Maxwell & Dmitri) EmptyMar 25 Mai - 17:11

Pas un elfe de maison...

‟ Maxwell & Dmitri „



Que ce serait-il passé s’il ne s’était pas présenté au rendez-vous ? Peut-être Maxwell n’était-il pas assez borné pour courir après un élève de première année qui se montrait trop peu coopératif pour daigner même jusqu’à venir à lui... cette idée éveillait en lui une certaine forme de colère. Il aimerait tellement pouvoir revenir en arrière, changer ses actes... s’il avait été plus malin, il aurait pu s’éviter bien des déconvenues. Mais sans doute se faisait-il des idées ; s’il ne connaissait pas le poufsouffle, lui en savait déjà plus sur Dmitri. Il l’avait vu pendant les excuses publiques, c’était amplement suffisant pour qu’il puisse lui chercher des noises s’il le souhaitait. Et son attitude semblait d’ailleurs démontrer que l’absence du benjamin au rendez-vous n’aurait pas suffi à le décourager. Il prenait manifestement beaucoup de plaisir à lui imposer ses conditions.

Le garçon haussa un sourcil irrité. Le préfet se payait sa tête et en prime, il se donnait le droit de le dénigrer allègrement. Il n’avait bien entendu pas huit ans – aucun élève de Poudlard n’avait cet âge – mais se savoir le plus jeune de l’école – puisqu’il était effectivement le benjamin de sa promo – était déjà assez désagréable à ses yeux pour ne pas avoir à ajouter les remarques désobligeantes du septième année. « J’ai 11 ans, pas 8... » corrigea-t-il alors machinalement d’un air bougon. « Et qu’est-ce que monsieur – il insista bien sur ce mot, le prononçant avec plus d’emphase que nécessaire afin de mieux le tourner en dérision – le préfet pense pouvoir m’apprendre ? » Il ne se départait désormais plus de ce petit rictus méprisant qui était le seul plaisir que son aîné ne pouvait encore lui ôter ; même s’il le frappait, il avait un don tout particulier pour garder une attitude insolente en toute circonstance. Quelque part, il était habité par l’espoir qu’il soit tellement insupportable qu’il finisse par lasser le poufsouffle et que celui-ci abandonne l’idée de se servir de lui. Si ce petit jeu n’était pas sans risque – il en avait conscience – il n’en restait pas moins un rêve relativement raisonnable au regard de ses antécédents : il avait bien remporté une bataille contre ses géniteurs grâce à son opiniâtreté.

Maxwell n’était toutefois pas du même bois que son père : il semblait totalement imperméable aux provocations – à croire qu’il n’avait aucune fierté à préserver – et il continuait sa litanie d’instructions avant d’éclater d’un rire franc lorsque Dmitri exigea plus de détail, non sans aplomb. L’aiglon fronça les sourcils, plus irrité encore, ce qui relevait presque du miracle tant il était déjà dans une humeur exécrable. « De la loyauté... » répéta-t-il en ricanant. « Si tu veux que des gens te soient loyaux, leurs imposer ta présence et tes règles n’est pas la meilleure des solutions. » Autrement dit, il était plus probable qu’il voit le maître des potions exécuter quelques pas de breakdance que de bénéficier de la loyauté du jeune tchèque. Il n’aimait pas le préfet et à mesure qu’il l’écoutait, son désamour ne cessait de croitre. Se voir ainsi refuser la moindre parcelle de reconnaissance – quoiqu’il ne l’ait pas tout à fait exprimé en ces termes – et devoir simplement obéir et espionner sans avoir plus d’informations le mettait d’autant plus en rogne. « Va pourtant falloir t’habituer à ce que je fasse la gueule, j’aime bien ça. » rétorqua-t-il, un brin moqueur. « C’est de famille de tirer la tronche quand des gens comme toi sont dans les environs. » Il ne comptait pas préciser si la famille dont il parlait incluait le professeur des potions ou non, et encore moins s’il désignait les personnes de basses extractions sorcières ou s’il visait plutôt la personnalité exubérante de Maxwell. Sûrement un peu des deux, le poufsouffle étant particulièrement doué tant pour correspondre à tout ce que détestait Dmitri, que pour être méprisable au regard des standards guindés et traditionnels hérités de ses géniteurs.

« Bien, puisque je n’ai pas le choix... » Il grommelait un peu, mais pieds et poings liés, il n’était pas en mesure d’exiger quoi que ce soit. Ce manque de latitude ne l’empêcha toutefois pas d’ajouter une nouvelle pique avec conviction : « Par contre, je te préviens tout de suite, il est hors de question que j’espionne, pour ton compte, des gens qui me sont proches. Il n’y a pas les poufsouffles qui sont loyaux. » Et si l’idée d’être loyal envers l’auteur de ces chantages était totalement absurde, il n’en restait pas moins capable de l’être envers d’autres personnes. S’il doutait fortement que Maxwell ait envie d’espionner les jeunes camarades de l’aiglon, il préférait mettre les choses au clair dès le début, d’autant plus que certaines des personnes envers qui il avait ne serait-ce qu’une once de fidélité étaient plus âgées et donc plus susceptibles d’intéresser le maître chanteur. « Et j’imagine que tu l’as compris, il est hors de question que je contrevienne au règlement pour toi. Si je dois risquer l’expulsion, ce n’est clairement pas pour tes beaux yeux. » Comme ça, les choses étaient dites.

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Message(#) Sujet: Re: Rendre service aux autres c'est se rendre service à soi-même (Maxwell & Dmitri) Rendre service aux autres c'est se rendre service à soi-même (Maxwell & Dmitri) EmptyDim 18 Juil - 14:50

dmitri van aken + maxwell carter

PRÉNOM NOM PERSO1 ⊹ PRÉNOM NOM PERSO2


Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.

Maxwell semblait prendre son pieds, et en même temps quoi de mieux qu’avoir trouvé un premier année pour faire son sale boulot. Le gosse était une tête brûlé, le genre qui ne voulait réellement pas se laisser faire. Ce sale caractère, Max saurait l’apprécier. Après tout, il était connu pour aimer les relations compliquées. Son cadet savait qu’il n’avait pas le choix. L’entrevue n’était pas juste, ils n’étaient pas su un pied d’égalité. Le poufsouffle avait le pouvoir, et lui subissait à cause d’une erreur de jugement. Max pouvait comprendre son désarroi et sa colère face à une situation qu’il ne maitrisait pas. Pour autant, il ne ferait pas de concessions. Il voulait quelqu’un pour faire son sale boulot et ce petit conviendrait parfaitement. Il le rassura néanmoins sur le fait qu’il soit bien trop jeune pour que Maxwell ne s’aventure à lui apprendre des choses sur les filles, du moins pas pour tout de suite. Il tiqua sur son âge, et lui rappela qu’il avait onze ans. Max pouffa. Encore une manière de le diminuer, car techniquement il savait très bien que pour faire sa rentrée à l’école de sorcellerie, il fallait être âgé de onze ans avant la rentrée en septembre. Toujours bougon, il se risqua quand même à lui poser une question sur ce qu’il pensait et comptait lui apprendre pendant les prochaines semaines. Maxwell avait un petit sourire au coin des lèvres, et ne semblait pas du tout faire attention au rictus méprisant du gamin. Soit il s’en fichait, soit il était tellement fier de lui qu’il ne le remarquait même pas. Le poufsouffle posa sa main sur l’épaule du garçon, comme on tapoterait un chiot qui se comporte bien. Encore une manière de s’adresser à son camarade de manière totalement révoltante au vu de la situation … mais il ne semblait pas se poser cette question.

– Déjà un peu d’humour, parce que clairement tu vas en avoir besoin si tu veux survivre les prochaines semaines … la discipline évidemment pour te rappeler à quel point il est important de respecter tes ainées, et de leur obéir … la prestance aussi, la patience … tu vas en sortir grandi tu verras gamin.

Répondit-il comme un grand frère pris d’une mission importante. Max ne semblait guère impressionné par l’attitude du garçon. Au contraire, il semblait s’en amuser, s’en délectait, comme si tout cela n’était qu’un grand jeu pour lui. Il continuait donc à le taquiner, lui rappelant qu’il allait lui devoir sa loyauté dans les prochaines semaines, et surtout arrêter de faire la gueule en permanence. Clairement il avait oublié de manger un clown ce matin. Etait-ce possible de froncer les sourcils comme ça pendant des heures sans s’arrêter ? N’allait-il pas se taper une crampe à force ? Gnagnagna il continuait de répondre, en essayant même de lui faire la leçon à lui. Difficile de garder son sérieux face à un petit avec autant d’aplomb n’est-ce pas ?

– Fais la gueule alors, on jouera sur ton côté mystérieux pour te créer une bonne réput’, ça peut faire chavirer aussi. Mais tu vas finir par me kiffer t’inquiète pas pour ça.

Dit-il avec un petit sourire satisfait. Encore plus quand Dmitri abdiqua enfin et comprit qu’il n’avait pas le choix que de faire ce petit pacte avec Max. Il ne le remarquait que maintenant ? Ou avait-il pensé l’espace d’un instant qu’il pourrait faire plier le poufsouffle pour lui accorder sa liberté. Evidemment, il ne pouvait pas simplement s’offrir comme ça, il avait encore et toujours un truc à redire. Max l’écouta avec intention, il lui devait au moins ça avant de tout rejeter en bloc si ça n’allait pas de paire avec ses petites idées bien formées dans sa tête. Bon il y avait du bon et du moins bon … mais il pouvait bosser avec.

– RAF des mioches en première année, t’inquiète j’te demanderais pas de les surveiller. J’espère que t’es pas proche de Mansfield par contre, parce qu’il fait parti d’une de tes premières missions m’sieur.

Dit-il avec un petit sourire, attendant une quelconque réaction de son camarade.

– Tranquille princesse, je vais pas te demander de te salir les mains … oh la la … il est passé où le gosse stylé qui envoie des sorts aux gueules de ses profs hein ?




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Année : 4e année (14 ans - 19/08)

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Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Pur
Pouvoirs spéciaux: Chiffre supplémentaire à tous les dés (tombola), fourchelang, peintre de talent en devenir et sale gosse accompli
Poste de Quidditch: Batteur
Patronus: un bouc
Epouvantard: des entraves
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
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Message(#) Sujet: Re: Rendre service aux autres c'est se rendre service à soi-même (Maxwell & Dmitri) Rendre service aux autres c'est se rendre service à soi-même (Maxwell & Dmitri) EmptyMar 20 Juil - 13:44

Pas un elfe de maison...

‟ Maxwell & Dmitri „



Par instinct, et habitude, le garçon recula vivement lorsque Maxwell avança sa main sur son épaule en un geste qui, selon les situations, pouvait s’interpréter comme fraternel ou au contraire insultant. Il n’aimait pas cette attitude presque paternaliste, qu’il trouvait arrogante et réductrice, et parce qu’il avait toujours subi les tentatives d’intimidations de ses frères et cousins, il réagissait avec beaucoup de dédain et ne cachait pas le moins du monde l’antipathie que le préfet éveillait à son égard. « Ne me touche pas » grommela-t-il avec énervement, les yeux chargés de colère. Il serra la mâchoire, ravalant une république cinglante... ou plus probablement des insultes que le poufsouffle ne saurait comprendre, puisqu’il n’insultait jamais qu’en tchèque. Il ne pensait tout de même pas parvenir à lui insuffler l’esprit de discipline et d’obéissance alors même qu’aucun de ses aïeux n’y était parvenu jusque-là ? Tant qu’il n’avait pas le choix, il allait prendre sur lui, mais que le septième année se méfie : à la première occasion venue, il lui ferait faux bond et trouverait un moyen de se venger. Il n’avait pas d’autre choix que d’accepter sans conditions. Pour l’heure du moins, il devait ployer l’échine s’il souhaitait éviter d’aller au-devant d’ennuis plus gros que lui, ou pire, devoir s’en référer à son aïeul. Il avait suffisamment fait, suffisamment causé pour espérer ne pas avoir à requérir l’aide du maître des potions. En fin de compte, la culpabilité qu’il avait à l’égard des intérêts des siens était plus grande que ce qu’il pouvait admettre.

Il haussa des épaules. Mis à part quelques exceptions, il se moquait bien de la plupart de ses camarades de première année. Il n’avait une forme d’esprit de fidélité qu’à l’égard de trois d’entre eux – Amaïa, Colin et Kovit – et se doutait bien que le poufsouffle n’avait cure de ce que pouvaient accomplir trois enfants de onze et douze ans. Non, il parlait de tout autre chose. De son grand-oncle, pour commencer, car même s’il pouvait être en conflit avec lui, même s’il se montrait critique envers sa famille, il n’en demeurait pas moins un van Aken et n’escomptait pas causer volontairement du tort à son tuteur. Mais il n’était question que d’un autre camarade de serdaigle, Mansfield. « Qu’est-ce qu’il t’a fait pour que tu veilles l’espionner ? » demanda-t-il à tout hasard. Dire qu’il était proche de son aîné bleu et bronze serait mentir, mais il était plus ou moins de mèche avec lui depuis le mois précédant. Cela étant, dévoiler au préfet fanfaron les plans picturaux de Blaze ne faisait pas partie de ses aspirations. L’aiglon haussa nonchalamment les épaules, avant de poursuivre : « Et tu veux savoir quoi de lui ? Parce qu’au risque de te surprendre, je ne passe pas ma vie à traîner autour de lui. Au mieux, je le croise dans la salle commune et dans la grande salle, alors mieux vaut être précis, ça nous fera gagner du temps à tous les deux. »

Un sourire froid, vaguement moqueur quoiqu’il fût surtout empreint de frustration, naquit sur ses lèvres. Il n’aimait décidemment aucun des surnoms que lui affublait Maxwell, et son ton condescendant n’arrangeait rien à la situation. « Le gosse stylé qui envoie des sorts aux gueules des profs, il a passé trois jours enfermé dans les appartements du prof de potions et risque l’expulsion. » rétorqua-t-il en grinçant presque des dents. Faisait-il exprès de remuer le couteau dans la plaie, ou était-il simplement idiot ? Sûrement un savant mélange des deux : insupportabilité et idiotie allaient remarquablement de pair chez le joueur de quidditch. « Tu as des trous de mémoire ? C’est justement à cause de ça que je dois te supporter. Si je dois me faire expulser, autant que ça soit pour une bonne raison... » Son sourire s’élargit un peu alors qu’il feignait de réfléchir. « Peut-être que je devrais faire une entorse à mes habitudes, et m’en prendre à toi plutôt qu’à Hatwell. » Son regard se perdit en direction du lac, comme s’il regardait une dernière fois le parc avec la nostalgie des condamnés. S’il fanfaronnait, ses paroles n’étaient rien de plus que vent. Il ne voulait pas être expulsé de Poudlard, ce qui arrangeait bien les affaires du poufsouffle.

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